dimanche 20 octobre 2024 02:22

La volonté des autorités d’enseigner la langue et la culture amazighes aux jeunes Marocains résidant à l'étranger se concrétise. Le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM) ont signé en novembre dernier une convention-cadre de partenariat et de coopération. A présent,  l'appel à projets des deux partenaires est en ligne. Les associations des MRE œuvrant dans le domaine éducatif peuvent déposer leurs candidatures.

Comme souligné par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le lancement de cet appel à projet s'inscrit dans le cadre de la découverte de la culture marocaine dans son ensemble. Mohamed Ameur, ministre des Marocains du monde déclarait en novembre que  « cet appel à projets est destiné à toutes les associations marocaines désirant dispenser des cours d'amazigh au niveau international ».

Le ministère se chargera d’appuyer les activités des associations culturelles actives dans la promotion de la culture et l'enseignement de la langue amazighe à l'étranger. De son côté, Ahmed Boukous indiquait que l'IRCAM s’attèlera à « mieux accompagner les associations œuvrant en leur assurant les outils pédagogiques et didactiques ». Toutes les associations qui souhaitent créer des classes de l'enseignement de la langue et la culture amazigh sont invitées à se manifester.

Partenariat

Cet appel à projet fait suite à une convention de partenariat signée entre le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger Mohamed Ameur et le recteur de l'IRCAM, Ahmed Boukous. Cet accord vient concrétiser une coopération entre les deux parties dans leur objectif commun de promouvoir la langue et la culture amazighes auprès de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Aux termes de cette convention, l'IRCAM s'engage à assurer une formation pédagogique aux futurs enseignants qui vont dispenser des cours de formation au profit des membres de la Communauté marocaine. Outre l’enseignement de la langue et la culture amazigh aux enfants des MRE, la convention prévoit également l’organisation conjointe de plusieurs manifestations culturelles et artistiques dans les pays d’accueil de la communauté marocaine à l’étranger.

Source : Yabiladi

D’après une enquête récente de la Fondation pour l’innovation politique intitulée «Générations globales» sous la direction de Dominique Reynié, directeur général de la dite fondation, les résultats sont pour le moins stimulants en termes de réflexion sur cette frange importante de la population.

La jeunesse que l’on retrouve le plus souvent meublant les grands discours politiques est en fait le parent pauvre de la recherche et des programmes d’action concrets. Sous d’autres cieux, la jeunesse fait l’objet d’études de toutes sortes. Elle est considérée comme l’acteur de toute dynamique de changement. Et comme le souligne si bien l’auteur de cette enquête, Dominique Reynié, «les sociétés payent toujours chèrement leur désintérêt pour la jeunesse». La jeunesse d’aujourd’hui ne vibre pas seulement aux rythmes des innovations technologiques et des grandes vagues du monde virtuel, elle est très consciente des enjeux du monde qui l’ entoure.

Il est vrai que le poids démographique de la jeunesse dans la structure de la population n’a pas la même signification chez nous que dans les pays du monde industrialisé, mais les problématiques de fond demeurent identiques.

Le nouvel ordre économique mondial inquiète. Mais là aussi la perception n’est pas toujours la même. Les jeunes ne dissimulent pas leurs inquiétudes et leurs problèmes, mais la plupart affichent un optimisme qui tranche avec la morosité commune à beaucoup de pays ayant vécu les contrecoups de la crise économique. Ils jugent que, dans l’ensemble, leur vie est satisfaisante.

Mais, que nous révèle cette enquête à propos des  attentes et perceptions de la jeunesse marocaine ? Sur toutes les thématiques traitées dans cette enquête, le jeune marocain est en phase avec les grandes tendances nées de la globalisation. Il se distingue cependant par son attachement à son identité et sa nationalité vis-à-vis de cette globalisation rampante. Quand les jeunes chinois déclarent à 91% que la mondialisation est une opportunité, la moitié des jeunes  marocains la jugent porteuse de menace.

Une autre réalité révélée par cette enquête est celle qui affirme que des jeunes Marocains projettent de s’installer à l’étranger.
Avec la jeunesse roumaine, la jeunesse marocaine est celle qui affirme le plus fortement le projet d’émigrer. Invités à dire s’ils aimeraient vivre  là où ils vivent actuellement, dans leur pays ou ailleurs à l’étranger, 29 % des jeunes marocains choisissent l’étranger.
A une question aux choix multiples posée  aux jeunes de désigner trois projets qu’ils souhaiteraient accomplir au cours des quinze prochaines années, parmi une liste de dix propositions, près d’un quart des jeunes marocains (23 %) répondent vouloir s’installer à l’étranger. Une ambition que nos jeunes avec les Roumains et les Indiens partagent au même niveau.
Au niveau global, l’enquête révèle que s’agissant de l’avenir de leur pays, les jeunes se montrent, dans l’ensemble, nettement moins nombreux à le juger prometteur (44 %). Les niveaux les plus élevés se trouvent à nouveau chez les Brésiliens (72 %), les Chinois (82 %) et les Indiens (83 %).

Ainsi, lorsque la plupart des jeunes sont insatisfaits de la situation générale de leur pays (61 %) ils se disent en revanche satisfaits de l’époque dans laquelle ils vivent (59 %). Le pays déçoit mais l’époque console.

A rappeler que  l’enquête «2011, la jeunesse du monde » a été conçue par la Fondation pour l’innovation politique.
Sa réalisation a été confiée au groupe TNS Opinion qui a interrogé 32 714 personnes sur la base d’échantillons nationaux comprenant 1 000 individus âgés de 16 à 29 ans, ainsi qu’un échantillon supplémentaire par pays de 300 individus âgés de 30 à 50 ans. Ce second échantillon est destiné à permettre des comparaisons entre les jeunes générations et les premières générations plus âgées. Le questionnaire a été administré dans 25 pays et dans chacune des langues nationales, soit 20 langues au total. Il comportait 242 items. La collecte des données a été effectuée dans un intervalle de cinq semaines afin de neutraliser les effets de conjoncture (entre le 16 juin et le 22 juillet 2010).

25/1/2011

Source : Al Bayane

 

A l'occasion d'Expolangues, qui se tient du 2 au 5 février 2011 à Paris, Le ministère de la Culture et de la Communication,  délégation générale à la langue française et aux langues de France, organise des conférences sur la langue arabe en France…Suite

Le livre sur les mosquées en Europe que vient de publier en italien, le sociologue italien Stefano Allievi, tente d'expliquer "la singularité" de l'islam par rapport aux autres cultes religieux en Europe.

Dans ce livre "La guerre des mosquées. L'Europe et les défis du pluralisme religieux", Stefano Allievi, professeur de sociologie à l'université de Padoue, affirme que ces espaces de prière pour les musulmans sont sources de conflits partout dans le vieux continent.

"La mosquée est la pomme de discorde entre les musulmans qui ont immigré en Europe d'une part, et entre les institutions européennes et les citoyens de l'autre", estime l'universitaire, relevant que "la construction de nouvelles mosquées pose problème, en plus de celui lié à la gestion des mosquées qui existent déjà depuis des années".

"Partout en Europe, la question des mosquées s'accompagne de conflits, de débats, de prises de position. Mais l'islam n'est pas juste un minaret ou une salle de prière. C'est aussi le voile, le boucher halal, le fidèle qui s'agenouille sur un morceau de carton dans la rue en se tournant vers la Mecque pour faire sa prière", écrit l'auteur dans l'introduction du livre.

L'islam est un mode de vie et, par conséquent, il est l'objet de de débats et de luttes politiques et culturelles, d'où la difficulté, selon l'universitaire, de dépasser la question des mosquées.

Le mérite de ce livre est de fournir "une cartographie rigoureuse" des mosquées en Europe et "une analyse comparative" de la présence des musulmans dans 15 pays européens où la communauté est la plus répandue.

L'auteur, cité par l'agence de presse Ansamed, dira à cet égard, qu'en Europe vivent plus de 16,7 millions de musulmans, pour un total de près de 11.000 mosquées, affirmant avoir pensé découvrir des chiffres nettement moins importants.

"Le recensement de ces statistiques a été une tache ardue, mais elles nous permettent de mieux connaître la réalité de l'islam en Europe", a-t-il affirmé.

Il relève, à titre d'exemple, qu'en Autriche, et en dépit d'une présence musulmane "paisible", il y a aujourd'hui, dans ce pays, "des discussions et des désaccords dans le débat public'', à propos de cette présence.

"Cela a été vu avec le référendum en Suisse en 2009, pour empêcher la construction de minarets", a-t-il fait remarquer, estimant que dans le vieux continent, le culte musulman est frappé du sceau de "l'exceptionnalisme".
Il relève qu'on a tendance à considérer l'islam comme "un cas exceptionnel, non-standardisé, pas comparable à d'autres religions, qui n'est pas inclus dans le pluralisme religieux''.

L'auteur aborde aussi la notion d'islamophobie pour constater que chaque pays, de l'Italie (où les musulmans sont un million et où il y a trois mosquées reconnues) à l'Espagne, la Grèce, la Bosnie, la Suisse, l'Autriche, de la France à l'Allemagne, la Belgique, la Hollande, la Grande-Bretagne, la Suède et d'autres pays d'Europe du Nord, avait sa "propre manière" de l'exprimer.

En bref, et du fait de l'islamophobie, les musulmans en Europe "ne jouissent pas de la liberté de culte", conclut-il.

Source : APS

Finlande, Danemark, Allemagne : les uns après les autres, les Etats européens suspendent les renvois de réfugiés vers la Grèce à la suite d'une décision de justice qui contraint l'UE à reconsidérer ses règles en matière de traitement des demandes d'asile.

La Cour européenne des droits de l'homme a fait souffler un vent de panique en condamnant vendredi la Belgique à verser 20.000 euros à titre de dédommagement à un demandeur d'asile afghan renvoyé en Grèce conformément à une réglementation de l'Union européenne, dite "Dublin II" : celle-ci prévoit que toute demande d'asile soit examinée dans le premier pays d'accueil dans l'Union européenne.

La Cour a fondé sa décision sur le fait que les demandeurs d'asile sont systématiquement placés en détention en Grèce et sont souvent brutalisés par la police. En outre, très peu de demandes aboutissent.

La décision fait désormais jurisprudence et tous les demandeurs d'asile renvoyés en Grèce par d'autres pays européens en vertu de la réglementation sont pratiquement assurés d'avoir gain de cause s'ils saisissent la justice.

En ordre dispersé, les Etats de l'UE décident en conséquence de traiter les demandes incombant normalement à la Grèce.

"Les gouvernements ont la trouille, car des milliers de plaintes pourraient être déposées", a commenté lundi un responsable européen sous couvert de l'anonymat.

Après le Danemark dimanche, la Finlande a renoncé lundi à renvoyer les demandeurs d'asile arrivés sur son territoire via la Grèce. La Suède avait pris les devants en novembre 2010.

L'Allemagne avait suivi, en décidant de suspendre les renvois pendant un an. L'Autriche a pour sa part vu sa marge de manoeuvre en matière de renvois limitée par la Cour Constitutionnelle.

"Beaucoup d'autres pays devraient suivre", a prédit le responsable européen.

La Grèce se frotte les mains d'être ainsi soulagée. La secrétaire d'Etat chargée de l'Immigration, Anna Dalaras, a salué lundi l'"approche positive" des partenaires européens sur "la question de la levée de Dublin II".

Avec des dizaines de milliers d'Afghans ou d'Irakiens entrés ces dernières années par la Turquie voisine, le pays s'estime exposé à une charge disproportionnée en matière d'asile et veut remettre en cause la règle actuelle.

La Commission européenne voit ce mouvement conforter aussi sa position. Depuis des mois, elle propose en effet aux gouvernements de réviser les accords de Dublin, mais se heurte au refus de la majorité des Etats, conduits par l'Allemagne et la France.

"La Commission a proposé un mécanisme d'urgence" permettant de suspendre les renvois de demandeurs d'asile dans le pays où ils sont entrés dans l'UE lorsque ce pays est confronté à des difficultés, notamment des afflux massifs, a estimé Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée du dossier.

Selon l'Agence européenne de surveillance des frontières extérieures (Frontex), plus des trois quarts des 40.977 personnes interceptées au cours du premier semestre 2010 sont entrées via la Grèce en provenance de Turquie.

Le refus de toute dérogation à la règle du traitement des demandes dans le premier pays de passage bloque aussi depuis un an l'ambitieux projet de doter l'UE d'un régime commun pour le droit d'asile à l'horizon 2012.

"On va voir ce que les Etats vont décider. Maintenant ils ne peuvent plus s'en laver les mains en renvoyant les demandeurs arrivés par la Grèce", a souligné le responsable européen.

L'UE a enregistré près de 250.000 demandes d'asile entre juillet 2009 et septembre 2010. Plus de la moitié -183.000- ont été déposées dans six pays : Allemagne, France, Suède, Belgique, Royaume-Uni et Pays-Bas.

24.01.11

Source : Le Monde/ AFP

Et si penser l'étranger comme un archétype n'était qu'une grossière erreur ? Déjà dans un,essai qui remettait en cause la vision que les Occidentaux ont de l'islam, tissu de représentations qui ignorent la diversité dans le temps et dans l'espace d'une réalité travestie par des enjeuxgéopolitiques, Saber Mansouri avait dénoncé le péril pour l'intelligence de ces réductions qui, depuis le

11 septembre et l'affaire des caricatures de Mahomet, fixent une vulgate aveugle (L'Islam confisqué. Manifeste pour un sujet libéré, Sindbad, 2010).

Elève de Pierre Vidal-Naquet, cet helléniste et arabisant, né à Nefza (Tunisie) il y a quarante ans, a  ainsi déjà remis en cause bien des lieux communs. En tant qu'éditeur, il a lancé chez Fayard la collection « Maktaba » en 2003, destinée à faire connaître des textes inédits de la culture arabo-musulmane.

La ministre de l'apprentissage se félicite de la baisse de l'immigration régulière en France. Sauf que ses chiffres datent d'un an, et que l'octroi des titres de séjour est à la hausse depuis.

«Le nombre de titres de séjour a baissé de près de 4%. […] S’agissant du regroupement familial, il y a un recul de plus de 12%. On est dans une gestion de l’immigration responsable, humaine et choisie.»

INTOX

Face aux discours du Front national, le gouvernement entend opposer son action concrète. Un argumentaire studieusement déroulé le 19 janvier, sur France 2, par Nadine Morano, ministre de l’Apprentissage, sur le terrain favori du Front national, l’immigration : «Face aux incantations [de Marine Le Pen, ndlr], il faut de l’action. Moi, je suis membre du gouvernement, je suis là pour agir et répondre concrètement à des situations. Je vois que le nombre de titres de séjour, je parle d’immigration régulière, a baissé de près de 4%, j’observe aussi que, s’agissant du regroupement familial, il y a un recul de plus de 12%. Donc on est dans une gestion de l’immigration responsable, humaine et choisie.» Une déclaration qui a suscité une réponse immédiate de Marine Le Pen, accusant Nadine Morano de mensonges : «En 2010, le nombre de titres de séjour accordés à des étrangers en France a très fortement augmenté par rapport à 2009 : 182 000 sur les onze premiers mois de l’année, soit près de 200 000 en un an. Cette évolution représente une hausse de 1%, et non une baisse de 4%.»

DESINTOX

Avant d’arbitrer la querelle statistique, notons la première victoire du FN, qui a réussi à imposer sa lecture des chiffres de l’immigration, selon laquelle le recul de l’immigration - même régulière - est en soi la preuve d’une action efficace. Concernant les chiffres eux-mêmes, l’explication de la divergence est aisée à trouver : les chiffres de Nadine Morano sont exacts, mais périmés. Ils correspondent à ceux qui avaient été annoncés il y a un an, le 18 janvier 2010, par l’ex-ministre de l’immigration, Eric Besson. En 2009, le nombre de titres de séjour (qui agrège immigration étudiante, familiale et professionnelle, ainsi que les réfugiés) s’était élevé à 173 991, soit un recul de 3,7% par rapport à 2008. Cette baisse avait été mise en partie sur le compte de la crise économique. Morano s’est-elle réfugiée dans de vieilles statistiques pour nourrir son argumentaire face au FN ? «Non, ce sont les derniers chiffres consolidés. Les chiffres de 2010 ne sont pas disponibles», dit-on au cabinet de la ministre. Ce qui est inexact.

En août, le ministère de l’Immigration a publié des chiffres consolidés pour le premier semestre 2010. Lesquels sont en nette hausse, l’octroi des titres de séjour ayant progressé de 8,3% par rapport au premier semestre 2009. Une hausse due en grande partie à la progression du nombre d’étudiants étrangers. La tendance a été confirmée mi-septembre par Eric Besson, qui annonçait sur les huit premiers mois de 2010 une progression de 9,7% des titres de séjour (122 246 contre 111 393 en 2009). Enfin, début janvier, la presse a publié les données des onze premiers mois de 2010 - chiffres que reprend le FN -, toujours en nette hausse avec 182 000 titres de séjour. Bref, les chiffres que Morano salue comme la preuve de l’action gouvernementale ne traduisent guère la dynamique actuelle. A l’inverse, le FN, trop pressé d’exploiter son thème favori, va un peu trop vite. Les 200 000 titres de séjour sur l’année 2010 que cite Marine Le Pen sont une extrapolation sur la base des données non encore consolidées des onze premiers mois. Il faudra attendre pour confirmation les statistiques définitives.

Source : Libération.fr

Sous un soleil de plomb, Victor, 20 ans,  enjambe la voie ferrée qui traverse la petiteville d'Arriaga, au sud-ouest du Mexique."

J'attends le train de marchandises qui me transportera jusqu 'à la frontière américaine Il, lâche ce jeune Hondurien en réajustant la sangle de son vieux sac à dos…Suite

Maquillé et perruqué, le journaliste allemand Günter Wallraff a pris l’identité de Kwami Ogonno, un immigré somalien vivant en Allemagne. Pour son film, il a travaillé avec une caméra cachée et un réalisateur le suivant à distance.

Après avoir connu la célébrité avec «Tête de Turc», Günter Wallraff a vécu un an dans la peau d’un Somalien en Allemagne. Il en a tiré un film choc sur le racisme.

Kwami Ogonno est un immigré somalien vivant en Allemagne. Parce qu’il cherche un appartement, un boulot, une place de camping ou juste parce qu’il invite une femme à danser, il subit toutes les formes du racisme ordinaire. Les yeux qui se baissent, le rejet, les refus, les insultes. Il est même passé à un cheveu d’être lynché.

Sauf qu’Ogonno n’existe pas: c’est un personnage campé par Günter Wallraff. Sous la teinture et la perruque se cache ce journaliste allemand qui a connu la célébrité dans les années 1980 avec son livre «Tête de Turc». Grimé en ouvrier, il avait vécu et raconté les brimades et terribles conditions de travail de la communauté exilée.

Günter Wallraff n’a en fait jamais cessé de pratiquer ses enquêtes sous couverture, en infiltration, empruntant des identités pour dénoncer les conditions de vie des plus démunis. Mais en se muant en Kwami Ogonno, il a frappé un grand coup, travaillant un an durant avec une caméra cachée et un réalisateur le suivant à distance. Le résultat, «Noir sur blanc», est sorti en 2009 en Allemagne. Et diffusé ce soir sur Arte.

Le film a frappé les spectateurs. Et suscité la polémique. Parce que, pour ses détracteurs, Wallraff campe un personnage caricatural qui se met dans des situations improbables. Ou parce que le journaliste ne tend jamais le micro à des vrais Somaliens vivant en Allemagne.

Wallraff ne semble pas s’en préoccuper. Il poursuit son travail de militant. Continue à se déguiser pour raconter, intimement, le vécu des exploités ou rejetés. Joint hier par téléphone, il se dit fier d’avoir fait des émules. Comme la Française Florence Aubenas, qui a partagé la vie de femmes de ménage travaillant sur un ferry. Ou l’Italien Fabrizio Gatti, qui s’est mêlé à des immigrants africains. Interview.

Günter Wallraff, qu’est-ce qui vous a le plus surpris durant votre enquête?

Que ce qui reste déterminant dans le racisme, c’est la couleur de peau.

Quelle a été la pire situation dans laquelle vous vous êtes retrouvé?

De manière générale, les réactions sont plus violentes en ex-Allemagne de l’Est. A Dresde, dans un train, j’ai vraiment eu peur pour ma vie. J’étais le seul Noir d’un wagon face à des hooligans toujours plus agressifs. Il a fallu que la police intervienne. A l’Ouest, le racisme est verbal, moins physique.

Au quotidien, à quoi ressemble le racisme ordinaire?

Les menaces sont permanentes et les refus sont partout, que ce soit pour un appartement ou pour un emploi.

Ceux qui se montrent hostiles envers vous n’ont pas demandé à être floutés à l’écran, comment est-ce possible?

Leur réaction a été de dire à leurs copains qu’ils passaient à la télé! Ils sont fiers de se prendre pour des acteurs…

Pensez-vous que le racisme augmente?

Disons qu’il n’est pas toujours dirigé contre les mêmes communautés. Depuis la parution de mon livre «Tête de Turc», dans les années 1980, les mentalités ont évolué. En Allemagne, les Turcs sont maintenant par exemple socialement bien établis.

Pensez-vous que le «niveau de racisme» est égal partout en Europe?

En Autriche comme en Allemagne, oui, mais pas à Londres, où les Noirs ne rencontrent aucun problème dans la vie quotidienne. Cette normalité doit aussi exister dans des villes suisses au rayonnement international, comme Genève ou Zurich.

Vous ne cessez de dénoncer le racisme. Mais il y a bien dû avoir aussi des gens sympas avec vous lorsque vous étiez grimé?
Mais oui. A Munich, un homme s’est interposé alors que j’étais pris à partie dans un restaurant. Mais c’était un étranger qui avait connu les mêmes difficultés d’intégration.

Au final, avec toutes vos enquêtes sous couverture, ne donnez-vous pas l’impression que nous sommes tous xénophobes?

En aucun cas! Ce n’est en tout cas pas mon intention. J’affirme même que la majorité de la population n’est pas raciste: sa vision est internationale et elle n’a que faire du nationalisme. Ce qui n’empêche pas qu’il existe une minorité puissante qui sait se faire entendre.

Depuis des décennies, vous vous glissez dans la peau d’étrangers, de démunis, de petits. Et dressez toujours un constat terrible. N’est-ce pas déprimant?

J’ai 68 ans, mais avec ma perruque, j’en faisais 20 de moins, pas de quoi déprimer! Sérieusement, ce rôle m’a fait entrer dans un autre monde. En sortir implique pour moi six à sept semaines de cauchemars, mais pour améliorer l’intégration, j’accepte de mettre ma vie en jeu. Et ma satisfaction, c’est aussi d’avoir fait des émules, que ce soit en France et en Italie.

Source : Le Matin.ch

Malgré les politiques de quotas, la répression liée aux suites du 11 septembre et l’inaction de Barack Obama, les immigrés illégaux ont plus de facilités pour vivre et travailler aux États-Unis que dans certains pays d’Europe. Originaires du Mexique, d’Afrique ou d’Europe de l’Est, de nombreux migrants arrivent chaque année pour fuir la pauvreté. REPORTAGE.
La silhouette d’Ali * se dessine dans l’encoignure de la porte arriè­re de l’épicerie « C’est bon chez convé­nience », à Staten Island, face à Manhattan. Son collègue Ahmed * trépigne. Il est midi passé et l’homme attend pour aller se coucher. Son service de douze heures s’est achevé il y a une vingtaine de minutes et le sommeil le tiraille. Originaire du Yémen, Ahmed est arrivé aux États-Unis il y a un peu plus de cinq ans.

RÊVE AMÉRICAIN
Au début, il est venu comme beaucoup d’immigrés avec un visa de trois mois, juste le temps de se faire un peu d’argent. Puis les mois et les saisons ont passé et Ahmed est resté. Son visa ayant expiré, l’homme est aujourd’hui considéré comme un immigrant illégal.

« La notion de rêve américain fascine les étrangers dont le niveau de vie dans leur pays est relativement faible, analyse James Griffin, professeur de droit à l’Université du Michigan aux États-Unis. Tout le monde peut travailler, avec ou sans papiers. Les salaires sont souvent bien supérieurs à ceux que ces hommes pourraient gagner chez eux. »

Impatient de gagner son lit, Ahmed échange brièvement quelques mots avec son compatriote avant de lui remettre les clés de la caisse. Enfin seul, Ali tourne machinalement le bouton de la radio Al-Jazeerah et sourit.

Derrière une apparence sereine, certaines blessures du passé ne semblent pas cicatrisées. « À Sana’a, au Yémen, la vie était difficile. Nous vivions dans une petite maison avec mes parents, ma femme et mes neuf enfants. Mon maigre salaire ne me permettait pas de tous les nourrir, explique-t-il. Grâce à l’argent que je gagne ici, mes enfants peuvent désormais aller à l’école et ma famille a pu déménager dans une maison plus grande. »

Ahmed et Ali cohabitent dans une petite piè­ce, sans confort ni sanitaires, à l’arrière du ma­gasin. Le patron, « un Égyp­tien honnête », comme le définit Ali, prélève aux deux hommes 100 dollars par semaine sur leur salaire pour le loyer.

« Cette situation est provisoire, assure Ali qui tente lui-même de se convaincre. Nous allons très vite repartir. » En attendant ce jour, les deux hommes travaillent dou­ze heures par jour, sept jours par se­mai­ne, sans repos, ni congés pour 2 000 dollars à la fin du mois. Ils vivent sobrement, pas ou peu de sorties, à l’exception de quelques compatriotes avec lesquels ils se retrouvent pour fumer.

César *, un jeune Mexicain de 27 ans, est arrivé aux États-Unis il y a six ans. Extrêmement méfiant, le jeune homme ne s’étend guère sur sa situation de clandestin ( il ne possède aucun permis d’entrée ). Intendant dans un immeuble, il travaille six jours et demi par semaine, entre dix et douze heures par jour.

Il occupe une petite chambre sans fenêtre dans le sous-sol de l’immeuble et sous-loue son lit à Iban*, un jeune cubain qui travaille la nuit dans un restaurant. La salle-de-bain et la cuisine sont sur le palier. César envisage de se marier pour obtenir des papiers. Un mariage blanc qui n’est pas du goût de ses parents restés au Mexique.

« C’est une fille de ma communauté. Elle est très belle, mais elle ne veut pas réellement de moi. Elle fait cela pour l’argent », raconte César un brin complexé. Sa mère lui a défendu d’épouser cette femme qu’elle qualifie de « prostituée ». Tiraillé entre la nécessité de régulariser sa situation et la volonté familiale, le jeune homme ne veut pas être puni par « le Dieu de ses parents », celui qui a, selon lui, protégé sa vie jusque-là.

À l’âge de 21 ans, César a franchi, à pied et de nuit, la frontière qui sépare son pays des États-Unis. « Dieu m’a protégé, confie-t-il. Il m’a permis d’arriver ici et de trouver un travail pour nourrir ma famille. Je crois qu’il est là pour les clandestins. »

Anita * n’a pas eu la chance de César. La jeune femme a été arrêtée, en août dernier, au volant de son véhicule dans la banlieue de Washington. Originaire du Mexique, elle est arrivée avec ses parents à l’âge de cinq ans. Âgée aujourd’hui de 27 ans, elle ne se souvient ni de son pays, ni de sa langue maternelle qu’elle refusait de parler avec ses parents.

Diplômée de sociologie et extrêmement impliquée dans l’église catholique de Washington, Anita a ouvert, il y a quelques mois et avec l’appui de sa paroisse, un centre d’aide chrétien pour les illégaux. « Qu’elles soient catholiques ou protestantes, les Églises soutiennent les étrangers sans papiers, explique James Griffin. Outre les besoins de première nécessité, beaucoup d’églises mettent à la disposition des illégaux des logements et des services d’assistance juridique. »

MOBILISATION

Après l’arrestation d’Ani­ta et sa condamnation à quitter le territoire trois mois plus tard, plusieurs églises de Washington et de New York (où la jeune femme travaillait deux jours par semaine) se sont mobilisées pour lui venir en aide. « Malgré toutes nos prières et les appels répétés de l’Égli­se et de ses membres aux autorités locales, Anita a quitté le territoire fin octobre », précise Marie *.

Les deux femmes se sont rencontrées lors d’un week-end spirituel dans le Nord de l’État de New York. « L’Église perd un membre actif et notre communauté une amie de foi, témoigne Marie. Lors de notre dernier échange par mails, Anita me faisait part de sa difficulté à vivre dans un pays qu’elle ne connaissait pas. Elle me disait qu’elle ne se sentait pas prête à tout reconstruire. Mais c’est une jeune fille intelligente et extrêmement forte et toutes nos prières l’accompagnent. »

Éva Patterson est depuis dix ans avocate spécialiste des questions d’immigration. Elle dénonce l’échec des pouvoirs publics face aux sans-papiers. « La plupart des immigrés travaillent et sont pleinement intégrés dans la société américaine », précise-t-elle.

Il y a quelques mois, elle a sauvé Lejla, une jeune femme de 34 ans originaire de Bosnie, qui est arrivée aux États-Unis avant les attentats du 11 septembre 2001. « J’étais venue ici pour travailler et étudier, devenir un jour avocate », raconte Lejla.

Son rêve a viré au cauchemar lorsque faute de papiers la jeune fille a opté pour un mariage blanc. « Beaucoup de personnes ont recours à ce type de contrat, précise l’avocate. Moyennant une importante somme d’argent, les étrangers sans papiers obtiennent à l’issue de leur union et dans un délai allant de un à cinq ans, une carte de ré­sident permanent. Ça ressemble un peu au film Green Card avec Gérard Depardieu et Andie MacDowell, sauf que ça ne finit pas toujours aussi bien. »

MARIAGE BLANC

Lejla s’est mariée en 2006 en échange de 15 000 dollars. Au début, tout se passait bien. En compa­gnie de sa jeune épou­se, le faux mari américain se rendait au tribunal une fois tous les deux mois pour son rendez-vous avec la juge chargée des questions d’immigration.
« Chacun vivait de son côté et tout allait bien », raconte-t-elle. Toutefois, « après deux ans de procédure, face à la lenteur bureaucratique et aux questions souvent soupçonneuses de la juge, mon faux mari a commencé à s’impatienter, puis à paniquer. Il me réclamait plus d’argent, beaucoup plus d’argent. »

Lejla, alors standardiste dans une agence d’assurance, a multiplié les petits boulots le soir et le matin. « Ne pouvant plus payer, il a commencé à être violent, très violent… » Les sanglots étouffent la voix de Lejla. Son avocate poursuit le récit. « Lorsqu’il a commencé à l’agresser sexuellement, Lejla a fini par se rendre à la police. Malgré les menaces répétées de son mari qui lui disait qu’elle irait à Guantanamo, à cause de sa foi musulmane, Lejla n’a pas cédé. Elle a été très courageuse. Dans ce pays, beaucoup trop de personnes jouent avec la peur des immigrants illégaux. »

Éva Patterson regrette que malgré ses promesses, Barack Obama tarde à s’atteler à ce dossier (Lire ici). « Les mariages blancs sont extrêmement dangereux. Personne ne connaît les réelles raisons qui poussent un citoyen américain à se marier avec des étrangers sans papiers », précise l’avocate qui réclame une loi pour protéger les immigrés sans papiers. Lejla, qui possède des papiers en règle, envisage de devenir avocate comme celle qui lui a « redonné le sourire ».

Éva Patterson est arrivée de Hongrie à l’âge de 20 ans. Elle aussi, elle a choisi de se marier pour pouvoir étudier et obtenir des papiers. Il y a quelques mois, elle a succombé au charme d’Alejandre *, un Kosovar de 45 ans.

« Il est venu me demander de l’aide. Il m’a raconté sa vie, ses parents malades, son statut de médecin à Pristina, puis la guerre et sa fuite aux États-Unis. Il est ici depuis dix-sept ans, je n’ai pourtant rien pu faire pour lui. Avant les attentats du 11 septembre, certains illégaux obtenaient des permis de séjour après avoir passé dix ans illégalement sur le sol américain. Aujourd’hui les lois se sont durcies », explique-t-elle.

Alejandre travaille la nuit comme garde malade dans un grand hôpital new yorkais et le jour comme chauffeur de taxi. Il dort peu, économise tout son argent qu’il envoie à ses parents et rêve du jour où il n’aura plus besoin de se cacher pour éviter les contrôles d’identité.

Il y a quelques se­maines, Alejandre a appris que sa mère était mourante. Il a décidé de quitter les États-Unis pour tenir, une dernière fois dans ses bras celle qui lui a donné la vie. Malgré l’amour qu’elle porte à cet homme, Eva a refusé de le suivre. « J’ai tout sacrifié pour en arriver là où je suis aujourd’hui. Je ne me suis pas sentie prête. Alejandre est parti et il lui est interdit de revenir sur le territoire américain pendant les dix prochaines années », conclut celle qui envisage de tout quitter pour le retrouver.
Comme beaucoup d’hommes originaires du Moyen-Orient, Hassan * travaille pour une épicerie dans un quartier de Brooklyn. Âgé d’une quarantaine d’années, l’homme se définit comme apatride.

« Je suis Palestinien, né sans terre, ni nationalité. J’ai grandi dans un camp de réfugiés en Jordanie. J’ai passé mon enfance dans cet endroit tenu par l’ONU, j’y ai rencontré mon épouse et nous avons eu cinq enfants. Il fallait des papiers pour entrer et sortir et des autorisations pour obtenir des aliments », confie l’homme.

Il y a cinq ans, Hassan a choisi de quitter son pays et sa famille pour venir s’installer clandestinement aux États-Unis. Arrivé légalement avec un visa de six mois, il n’est jamais reparti. « J’ai préféré l’illégalité américaine à la vie forcée qui se jouait dans les camps », avoue-t-il, arborant un sourire malgré les difficultés.

ASILE
Hassan travaille quatorze heures par jour pour quatre cents dollars par semaine. Grâce au soutien d’un ami palestinien et d’un avocat israélien, il a bien tenté de régulariser sa situation en demandant l’asile politique. Faute d’une réelle nationalité palestinienne et possédant des papiers jordaniens, sa demande a été rejetée.

L’été dernier sa famille est venue lui rendre visite. Son épouse a laissé à Hassan leur fils aîné de 15 ans. Sa vie a alors changé. Il s’est senti moins seul, même s’il reconnaît que les premières semaines avec l’adolescent, qu’il n’avait pas vu depuis longtemps, n’ont pas été faciles.

« Je commence le matin à 7 heures et finis le soir à 21 heures. Je sais d’où je viens et je ne voulais pas que mon fils soit illettré comme ses parents. » Il y a quelques semaines, Hassan a pris la décision de faire venir son deuxième fils de 13 ans.

« Il est extrêmement difficile pour mon épouse d’élever nos enfants dans le camps, surtout depuis que je suis parti. Et puis, je préfère que mes enfants aillent à l’école, même illégalement, plutôt que de traîner toute la journée dans le camp », confie celui qui va devoir augmenter son temps de travail pour l’éducation de ses deux enfants.

Hassan rêve du jour où il fera venir toute sa famille. « D’ici là, dit-il en levant les mains vers le ciel, Obama aura réformé l’immigration, inch' Allah. »

Par Vanessa Gondouin-Haustein

Source : Témoignage chrétien

Une convention de partenariat a été signée, lundi à Rabat, visant à permettre aux jeunes marocains résidant à l'étranger et vivant en situation sociale difficile, de bénéficier de programmes de formation professionnelle au Maroc pour soutenir leur insertion professionnelle dans les pays d'accueil.

La convention a été signée par le ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, le secrétaire d'Etat chargé de l'artisanat, M. Anis Birou et le directeur général de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), M. Larbi Bencheikh.

Elle vise l'accompagnement social des jeunes marocains résidant à l'étranger en situation sociale difficile, à les aider à réussir leur insertion professionnelle dans les pays d'accueil à travers l'établissement d'un programme annuel commun dans le domaine de la formation professionnelle, la formation artisanale qui leur est dédié au Maroc.

La convention est le fruit d'une expérience pionnière qui a été lancée, en 2010, et qui a permis la formation de 40 jeunes marocains résidant à l'étranger ayant obtenu des diplômes professionnels dans des spécialités différentes (l'artisanat, la mécanique, le commerce, l'électronique, l'informatique).

En vertu de la convention tripartite, le secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat s'engage à permettre aux jeunes immigrés marocains de bénéficier de ses différents programmes de formation professionnelle dans des spécialités différentes, de formation artisanale, à assurer leur formation dans les spécialités précitées pendant une période variant de 6 à 8 mois, et à leur délivrer des diplômes à l'issue de leur formation.

L'OFPTT contribuera, pour sa part, à l'élaboration de programmes, d'exposés dans le cadre de la formation professionnelle au profit des jeunes précités selon leurs besoins et leurs choix, à assurer leur hébergement, à titre gracieux pendant la période de la formation dans les internats relevant de l'Office situés dans plusieurs villes du Royaume, à leur délivrer des diplômes à l'issue de leur formation.

Quant au ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, il s'engage à prendre en charge les frais de transport des jeunes bénéficiaires des pays d'accueil au Maroc, à leur allouer une bourse mensuelle pendant la période de formation, à dresser les listes des bénéficiaires en définissant les spécialités de formation.

Dans une allocution prononcée à l'occasion, M. Ameur a expliqué que la convention permettra aux parties signataires de travailler dans le cadre d'un programme de travail permettant l'augmentation du nombre des bénéficiaires parmi les jeunes immigrés marocains résidant à l'étranger, notamment ceux en situation difficile, de les aider à accéder au marché de l'emploi dans les pays d'accueil tout en favorisant le renforcement de leurs liens avec la mère patrie.

Il a précisé que la convention constitue le résultat de l'expérience exemplaire dont 40 jeunes immigrés ont bénéficié, en 2010, d'une expérience qui a eu des résultats importants.

De son côté, M. Anis Birou a indiqué que la convention a pour but d'assurer une formation aux métiers de l'artisanat aux jeunes marocains résidant à l'étranger, relevant que le secteur de l'artisanat connaît une grande prospérité et que la formation permettra bénéficiaires de trouver une opportunité de travail aux pays d'accueil tout en contribuant au rayonnement de l'artisanat marocain dans le monde entier.

Les formations précitées permettront aux jeunes bénéficiaires d'être "des ambassadeurs de l'artisanat dans les pays d'accueil tout en mettant en exergue les atouts artistiques, la profondeur culturelle des produits de l'artisanat marocain", a-t-il assuré.

M. Larbi Bencheikh s'est félicité, pour sa part, de l'expérience réussie, en 2010, affirmant que la convention signée, lundi, permettra au programme d'intéresser davantage de jeunes, leur assurera les formations adéquates pour être au diapason des exigences du marché de l'emploi dans les pays d'accueil.

Source : MAP

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’exposition « Le Maroc & l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre » sera du 28 janvier au 22 février 2011 à Anvers (Belgique), sur le campus de l’Université d’Anvers.

Le Maroc sera l'invité d'honneur au Salon du livre de la Bibliothèque d'Alexandrie (BA), qui se tiendra du 24 mars au 5 avril prochain.

Dans un communiqué, le directeur du Département de l'information à la Bibliothèque d'Alexandrie a fait savoir que l'ouverture de ce Salon sera ponctuée par une intervention du ministre marocain de la Culture, Bensalem Himmich.

Selon la même source, la BA a lancé une campagne arabe de soutien au projet de création d'une bibliothèque à Fès. Elle a également fait part de la volonté de faire don de ses différentes publications à la nouvelle bibliothèque de Fès.

En 2010, une centaine de maisons d'édition de 13 pays arabes et étrangers avaient pris part au Salon du livre de la bibliothèque d'Alexandrie, qui avait drainé plus de 500.000 visiteurs.

24/01/11

Source : MAP

 

Une étude sociologique sur "l'impact de la crise économique sur les immigrés Marocains en Espagne", présentée jeudi soir à Madrid, a souligné l'impératif de l'intervention des institutions officielles concernées pour faire face au problème du chômage dont pâtissent les immigrés résidant en Espagne, particulièrement les Marocains.

L'étude, élaborée par un groupe de sociologues et experts en immigration, marché du travail et changement social en Espagne, a appelé à une intervention "urgente" pour faire front aux répercussions de l'actuelle crise économique dans ce pays sur le collectif immigré Marocain, particulièrement affecté par le chômage qui n'épargne pas non plus d'autres collectifs immigrés ainsi que les travailleurs autochtones.

Le rapport, élaboré pour le compte de la Fondation "Casa Arabe" par le collectif "Ioé" spécialisé dans les recherches sur la question migratoire en Espagne et qui a réalisé et publié depuis 1986 plusieurs études, ouvrages et enquêtes sur ce phénomène, relève que le problème du chômage bien qu'affectant l'ensemble des immigrés résidant en Espagne ainsi que les Espagnols, se fait particulièrement ressentir chez les immigrés Marocains avec une perte de 26 pc des postes d'emploi occupés par ce collectif entre 2007 et 2010, d'où l'importance d'interventions ciblées de la part des acteurs sociaux et des autorités responsables.

Le rapport, présenté par le sociologue Walter Actis, membre du collectif "Ioé", souligne que la communauté Marocaine résidant en Espagne a été particulièrement touchée par les répercussions de la crise économique et financière qui frappe le pays, avec une augmentation du taux du chômage qui atteint les 40 pc chez les immigrés âgés de 40 ans et plus. Mais ce taux devient particulièrement préoccupant chez la tranche d'âge de moins de 25 ans avec presque deux tiers des jeunes actifs (62,5 pc) sans emploi.

L'étude, qui analyse la situation des travailleurs immigrés Marocains en Espagne dans le contexte de crise économique et financière actuel et les incidences de celle-ci sur les perspectives socioéconomiques de ce collectif, tire, également, la sonnette d'alarme sur l'augmentation du pourcentage des immigrés chômeurs Marocains de longue durée et l'apparition de cas de familles Marocaines où tous les membres actifs se sont retrouvés sans emploi, avec les conséquences que cela suppose en termes de détérioration des conditions de vie.

Selon une note de présentation de la Fondation "Casa Arabe", l'élaboration de cette étude a été décidée pour combler le manque d'informations et de chiffres sur les répercussions de la crise sur les immigrés Marocains en Espagne, un manque pointé du doigt lors d'un récent séminaire sur "les effets de la crise sur les immigrés en Espagne: le cas des Marocains", organisé à l'initiative conjointe de Casa Arabe et du Conseil de la communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

De ce fait, les résultats de cette étude devraient "faciliter une meilleure estimation de ce phénomène et aider à l'élaboration de politiques adéquates" pour y faire face, souligne-t-on des organisateurs.

Organisé en octobre dernier dans la capitale Espagnole, le séminaire sur les effets de la crise économique sur les Marocains établis en Espagne, qui a été marqué par la participation de hauts responsables espagnols et marocains et d'experts en matière d'immigration des deux pays, se proposait de dégager une meilleure compréhension des conséquences sociales et économiques de la crise économique en Espagne sur les migrants marocains et de tenter d'élaborer une vision concertée sur les éventuels mécanismes et stratégies à adopter.

Le chômage en Espagne, l'un des pays les plus affectés par la crise en Europe, a atteint le chiffre record de plus de 4 millions de personnes sans emploi au premier semestre de l'année écoulée, soit près de 20,5 pc de la population active.

Mais si le chômage concerne tous les travailleurs, les immigrés, qui représentent 16 pc de la population active en Espagne, sont les plus affectés avec un taux de chômage de 28 pc contre près de 16 pc chez la population active autochtone.

21/01/11

Source : MAP

Le gouvernement mexicain a assuré qu'il s'efforçait d'améliorer la sécurité des immigrants et a annoncé qu'il préparait une nouvelle loi sur l'immigration garantissant les droits de l'homme, en réponse à des critiques de l'ONU vendredi.

Le haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Navi Pillay, avait exhorté le Mexique à "accélérer" les recherches concernant une quarantaine d'immigrants latino-américains enlevés dans le pays en décembre.

Selon le Haut-commissariat, qui avait recueilli des témoignages d'ONG sur place, ces migrants ont disparu le 16 décembre alors qu'ils voyageaient dans un train de marchandises, parti de l'Etat d'Oaxaca (sud) en direction du Nord du pays.

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères vendredi soir, le gouvernement mexicain souligne qu'une enquête est en cours et que "l'on ne peut pas préjuger de son résultat".

Le ministère souligne aussi qu'il a mis en place une stratégie nationale pour la sécurité des immigrants en transit vers les Etats-Unis, financée "par d'importantes ressources". Il assure qu'il travaille à une "nouvelle loi d'immigration garantissant les droits de l'homme".

Le gouvernement mexicain assure avoir renforcé la coopération avec les pays de la région pour affronter le crime organisé transnational, responsable selon lui des attaques contre les immigrants sans papiers, qui sont originaires en grande majorité d'Amérique centrale.

Mais en réponse à l'ONU, le gouvernement mexicain insiste sur le fait que, dans cette lutte, "le principe de responsabilité partagée doit s'appliquer non seulement entre gouvernements, mais aussi entre ceux-ci et les organisations internationales.

Le Mexique, où sévit une guerre des cartels de la drogue, est régulièrement secoué par la disparition d'émigrants. Un demi-million traversent chaque année le pays du Sud au Nord pour entrer aux Etats-Unis.

En août dernier, 72 émigrants clandestins, pour la plupart originaires d'Amérique centrale, avaient été tués dans le nord-est du Mexique.

22 jan 2011

Source : AFP

La Finlande a annoncé lundi avoir renoncé à renvoyer en Grèce les réfugiés dont c'était le premier pays d'accueil dans l'UE, après la condamnation de la Belgique par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour y avoir expulsé un demandeur d'asile afghan.

"Il est clair qu'en termes de conditions de vie et de procédure (d'asile) la Grèce n'est pas capable de faire respecter les droits des réfugiés", a justifié auprès de l'AFP un porte-parole des services finlandais de l'Immigration, Esko Repo.

La CEDH a justifié la condamnation de la Belgique par des défaillances de la procédure d'asile et des conditions d'accueil des migrants en Grèce, pays qui a été également condamné.

Arrivé en Belgique en février 2009 via la Grèce, le requérant en a été expulsé en juin, en vertu d'une réglementation de l'Union européenne qui prévoit que la demande d'asile soit examinée dans le premier pays d'accueil (Dublin II).

Les services de l'Immigration ne sont pas encore en mesure de dire combien de réfugiés en Finlande sont concernés par cette décision de ne pas les renvoyer en Grèce.

En 2009, près de 6.000 personnes ont demandé asile en Finlande et 1.373 ont obtenu un permis de séjour.

D'autres pays européens ont cessé de renvoyer les réfugiés en Grèce dans le cadre de Dublin II, dont la Grande-Bretagne, la Suède, la Norvège, l'Allemagne et le Danemark dimanche, en attendant qu'Athènes améliore leurs conditions d'accueil.

En Grèce les demandeurs d'asile sont systématiquement placés en détention, éventuellement brutalisés par la police, a relevé la Cour de Strasbourg dans son arrêt de vendredi dernier.

Avec 16.000 premières demandes reçues en 2009, Athènes n'a accordé le statut de réfugiés qu'à 0,3% des demandeurs, contre un taux moyen de 31% en Europe, tandis que 46.000 demandes sont en souffrance depuis des années.

24/1/2011

Source : AFP/Le Monde

Depuis la mi –décembre 2010, toutes les associations islamiques présentes en Espagne ont été appelées à préparer une série d'interventions destinées aux écoles espagnoles pour expliquer les fondements de l'islam.

La femme marocaine installée en Espagne est une immigrée jeune, célibataire, de bonne santé et provient du Nord du Maroc. Il s’agit aussi d’une femme qui vit dans les mêmes conditions que les immigrées d’autres collectifs pour  être à la fois étrangère, mère et travaillant dans des conditions précaires.

Ce profil est constitué à partir des résultats d’une étude, qui vient d’être publiée à Madrid par le sociologue Mohamed Boundi et le philologue et président de l’Association de Solidarité pour l’Intégration sociale de l’Immigré (SISI), Hassan Arabi.
Financée par le gouvernement régional de la Communauté Autonome de Madrid (6.445.499 habitants), réalisée entre mai et octobre 2010 et éditée par la maison Diwan, l’étude se base sur une enquête sociologique qui a concerné les femmes marocaines du centre de Madrid.

C’est la première du genre qui embrasse les aspects de l’intégration de la femme marocaine aux plans culturel, social et professionnel pour s’occuper de ses préoccupations et inquiétudes dans la société d’accueil. A la différence de la plupart des travaux de recherche faits par des anthropologues espagnols, cet essai  sociologique retrace les étapes du projet migratoire de la Marocaine, les conditions dans lesquelles elle arrive en Espagne, et, repasse l’ensemble de l’arsenal de textes législatifs régissant les relations en matière de protection réciproque de la main d’œuvre, les processus d’engagement et de sélection des travailleurs saisonniers et de l’actualisation des accords et conventions en vigueur entre le Maroc et l’Espagne depuis 1956.
Contrairement à certains préjugés véhiculés dans les médias locaux sur l’image qui se fait des Marocains en Espagne, l’étude démontre que, malgré la proximité géographique de son pays d’origine, l’immigrée marocaine s’efforce à s’intégrer dans la société d’accueil à travers l’apprentissage de la langue espagnole, la participation aux activités sociales et la convivialité par l’adaptation aux coutumes et usages des autochtones.

Bien que l’enquête concerne la population de la Madrid-capitale, la quasi-totalité des femmes interviewées se caractérisent par la présence d’une forte proportion de jeunes dans la pyramide démographique de l’Espagne du fait que la quasi-totalité se situe dans la tranche d’âge de 30-39 ans, soit 45% du total de l’échantillon.

Cette donnée démontre que la main-d’œuvre marocaine féminine est à la fois jeune et préparée physiquement pour exercer toute sorte d’occupations. C’est aussi une tanche d’âge idéale pour la procréation dans un pays qui souffre de la baisse du taux de natalité. La même observation est aussi valable dans l’analyse de la tranche d’âge de moins de 30 ans qui représente 35% des femmes marocaines. Dans cette catégorie, sont recensées  les étudiantes, les filles d’immigrées ou les Marocaines récemment mariées ou venues en Espagne par le biais du regroupement familial. Il est significatif de signaler que la proportion des Marocaines de 20 à 39 ans est similaire à celle des latino-américaines en Espagne. Le collectif féminin marocain à Madrid, objet de l’étude, se distingue par sa jeunesse au moment où la population aussi bien au Maroc qu’en Espagne connaît un processus de vieillissement. Selon le profil régional de ces femmes, 46% parmi elles proviennent du nord du Maroc, 35% du centre et 19% du sud.

Dans l’analyse de son statut civil, l’étude révèle que la Marocaine à Madrid préfère vivre indépendante de manière que 58% des femmes interviewées sont célibataires, divorcées, séparées ou veuves. Dans ces conditions, elles assurent être mieux préparées pour affronter seules les dures conditions et exigences du marché du travail sans se soumettre à la discipline de la vie en couple.

24/1/2011, Mohamed Boundi

Source : Al Bayane

Le Maroc va mettre au point un projet visant la mobilisation de points de vente gérés ou possédés par des ressortissants marocains résidant à l'étranger (MRE) au service de la commercialisation de produits marocains sur les marchés étrangers.

Une présentation préliminaire de ce projet ambitieux a été faite, jeudi à Paris, par le ministre du Commerce extérieur, M. Abdelatif Maazouz, devant les représentants diplomatiques et bancaires marocains en France.

Au cours d'une rencontre à laquelle ont pris part notamment l'ambassadeur du Maroc en France, M. El Mostafa Sahel, l'ambassadeur chargé du Consulat général du Royaume à Paris, M. Abderrazak Jaïdi, et le Directeur général de Maroc Export, Saad Benabdellah, le ministre a souligné que ce projet de mobilisation des commerçants MRE fait partie des 82 mesures prises pour faire de l'exportation un levier de la croissance au Maroc.

A partir du constat que les commerçants marocains établis à l'étranger représentent une niche qu'il faut développer, a-t-il expliqué, l'Etat s'est engagé à mobiliser les réseaux de distribution qu'ils gèrent ou possèdent, notamment dans des pays où la communauté marocaine est fortement présente, pour la commercialisation des produits marocains.

Il a précisé que la contribution de l'Etat consiste à identifier les réseaux, à contribuer à l'aménagement de rayons Maroc dans leurs espaces de vente et à les connecter avec les fournisseurs marocains des produits choisis, et à communiquer sur les produits.

Cette opération gagnant-gagnant a pour objectifs de recourir aux compétences expatriées et de contribuer à leur intégration dans le développement national du Royaume, a-t-il ajouté.

Elle vise également à promouvoir l'offre marocaine auprès des réseaux de distribution et des points de vente gérés par des marocains établis dans les marchés cibles, et à les alimenter régulièrement par des produits marocains de qualité contribuant ainsi à croître leurs chiffres d'affaires.

Le projet cible tous types de réseaux de distribution gérés par des MRE, à savoir les grossistes et semi-grossistes, les magasins commerciaux spécialisés, les supermarchés, les supérettes et les épiceries fines.

Quant aux produits ciblés, ils couvrent les filières "agro-industrielle et produits de terroir" (huiles d'olives et d'argan, conserves, couscous, pâtisseries marocaines), textile-cuir (marques marocaines), cosmétiques (ghassoul, henné, huiles essentielles) et artisanat (décoration, bijouterie, ameublement).

Le marché français a été désigné comme stratégique vu l'importance des réseaux de distributions marocains qui y opèrent, et en particulier la région Ile de France (Paris et sa banlieue), identifiée pour le lancement d'un projet pilote qui devrait être opérationnel d'ici les fêtes de fin d'année, a annoncé M. Maazouz.

Pour atteindre cet objectif, trois étapes ont été prévues, dont la première, celle du cadrage, vient d'être franchie à travers la rencontre avec l'Ambassade, les consulats et les représentations des banques marocaines à Paris pour échanger et enrichir le projet.

Viendra ensuite la phase d'identification et de recensement des points de vente des MRE en Ile de France, de leurs besoins en produits marocains à commercialiser et de leurs fournisseurs marocains intéressés.

La troisième étape consiste en l'organisation de rencontres entre les pots de vente et leurs fournisseurs. Une rencontre avec les MRE identifiés pour discuter des modalités pratiques de mise en oeuvre est prévue le 4 mars prochain.

Ensuite, des incoming missions seront organisées pour les commerçants MRE au Maroc pour rencontrer leurs fournisseurs potentiels.

Intervenant à cette occasion, M. Sahel s'est félicité de cette initiative en la qualifiant de "belle aventure qui va connaître le succès qu'elle mérite".

L'ambassadeur du Maroc en France a remercié le ministère du Commerce extérieur d'avoir pris cette démarche de dialogue et d'échange pour enrichir le projet, soulignant la disposition de l'ambassade et des Consulats à contribuer à définir et à faire évoluer le concept.

La même disposition à s'associer à ce projet a été relevée par les différents Consuls généraux du Maroc et les représentants des banques marocaines en région parisienne, qui ont salué la démarche structurante et le grand intérêt de cette opération d'envergure.

Ils ont proposé de tirer les conséquences des expériences individuelles et de s'appuyer sur les structures existantes en matière de grande distribution en mettant en place des mesures incitatives à leur égard, soulignant la grande importance des produits agro-alimentaires qui se taillent la part de lion dans les ventes de commerçants MRE.

Ils ont aussi proposé de diversifier en investissant d'autres espaces comme les marchés forains hebdomadaires qui existent dans chaque commune et les grandes surfaces dont les prix sont très attractifs.

Les commerçants MRE ne représentent qu'une seule parmi d'autres niches, a expliqué le ministre, soulignant que cette démarche ne devrait nullement favoriser le communautarisme ou la ghettoïsation, puisque ces points de vente s'adressent à tous les consommateurs.

Le projet de mobilisation des points de vente des MRE, piloté par Maroc Export, s'inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale de Développement et de Promotion des Exportations et vise à l'horizon 2015 de développer les exportations de biens et services à plus de 115 Milliards de Dh, d'augmenter leur contribution à la croissance du PIB à plus de 45 Mds de Dhs, et à la création de plus de 200.000 emplois.

Dans le cadre de cette stratégie, le ministre conduit vendredi à Paris une opération "Exectutive Marketing" qui consiste à rencontrer les décideurs des grands réseaux de distribution en France pour discuter avec eux des modalités de faire ou d'augmenter leurs achats du Maroc.

21/01/11

Source : MAP

Deux rencontres entre experts et décideurs politiques sur “Genre et migration de, vers et à travers les pays de l’Est et du Sud de la Méditerranée et d’Afrique subsaharienne” auront lieu au début de l'année 2011.

Une cinquantaine d’experts et décideurs politiques provenant de la partie occidentale du réseau CARIM (Algérie, Mali, Mauritanie, Maroc, Niger, Sénégal, Tchad et Tunisie) participeront à la première rencontre qui sera organisée à l'Université de Bamako les 27 et 28 janvier 2011 en partenariat avec le Centre International de Formation de l'Organisation Internationale du Travail (CIF-OIT).

La deuxième rencontre aura lieu à la Middle East University à Amman les 7 et 8 février 2011 et réunira des participants provenant de la partie orientale du réseau (Egypte, Jordanie, Liban, Libye, Palestine, Soudan et Syrie). Cette rencontre sera organisée en partenariat avec l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

Ces deux rencontres visent à discuter les conclusions des recherches du CARIM sur la thématique "genre et migration" afin d’instaurer un dialogue constructif ayant un impact positif sur le travail quotidien de chacun.

Source : UN Women

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