dimanche 20 octobre 2024 00:21

Le Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, effectuera du 14 au 17 janvier une visite en France pour s'entretenir avec les membres de la communauté marocaine résidant clans les circonscriptions consulaires de Paris et d'Orly, indique un communiqué du Ministère.

Le thème majeur à l'ordre du jour de cette visite sera la mise à niveau de l'information destinée aux membres de la communauté marocaine relative aux évolutions de la cause nationale, à la lumière des derniers évènements tragiques de Laâyoune, et leur mobilisation pour faire face aux manoeuvres des ennemis de l'unité territoriale du Maroc.

La visite sera l'occasion pour le ministre de rencontrer des compétences marocaines de Paris et sa banlieue en vue de préparer une série de forums régionaux du réseau des compétences maroco-françaises dans les mois à venir, poursuit cette source.

Ces rencontres, qui visent la mise en place d'un plan d'action associant ces compétences dans les efforts de développement du Maroc, feront suite à celles organisées avec les compétences marocaines d'Allemagne, du Canada et de Belgique.

Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement de la communication avec les membres de la communauté marocaine à l'étranger. Ce sera également l'occasion de leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur, précise cette source.

12/01/11

Source : MAP

Un réseau de passeurs d'immigrés clandestins a été démantelé en Europe à la suite d'une enquête internationale de deux ans conduite par la police italienne, a annoncé mercredi l'agence européenne Europol.

Depuis août 2008, ce réseau faisait passer chaque mois en Europe environ 200 clandestins, parfois très jeunes et la plupart originaires d'Afghanistan.

Vingt-six personnes ont été arrêtées mardi, surtout en Italie mais aussi en France et en Allemagne. Le réseau avait des ramifications en Grèce, en Norvège, en Suède, en Grande-Bretagne, en Afghanistan, en Iran et au Pakistan, précise Europol dans un communiqué.

Les candidats à l'immigration, dont 20% étaient des mineurs, passaient par le Pakistan, l'Iran, la Turquie, puis gagnaient la Grèce et l'Italie via les Balkans. Une fois arrivés à Rome, ils étaient envoyés vers le Nord - la Norvège, la Suède et la Grande-Bretagne.

Le voyage, qui pouvait durer de quelques jours à plusieurs semaines, coûtait entre 3.500 et 5.000 euros par personne jusqu'en Italie. Les passeurs utilisaient des documents d'identité européens falsifiés.

Source : L’Express/Reuters

Les fonds envoyés par les MRE ont augmenté de 7,8% ou +3,6 MMDH à fin novembre dernier et de 9,9% par rapport à la moyenne des années 2005 à 2009.

Dans le sillage du rétablissement progressif de la croissance dans les principaux pays d'accueil, les ressortissants Marocains résidant à l'étranger (MRE) continuent à envoyer des fonds au Maroc avec un rythme plutôt soutenu. En fait, au cours des onze premiers mois de l'année passée, les recettes MRE se sont établies à 49,66 milliards de DH contre 46,05 MMDH à fin novembre 2009, en progression de 7,8% ou +3,6 MMDH, selon les derniers indicateurs des échanges extérieurs publiés par l'Office des changes. Par rapport à la moyenne des onze premiers mois des années 2005 à 2009, soit 45,18 MMDH, ces recettes ont enregistré une amélioration de 9,9% ou +4,48 MMDH. Et cette tendance devra se poursuivre d'après la Banque mondiale (BM) qui avance qu'après s'être redressés en 2010, les envois de fonds déclarés vers les pays en développement, dont le Maroc, continueront d'augmenter en 2011 et 2012.

En fait, un rapport de cette institution financière internationale sur les migrations et les envois de fonds (Migration and Remittances Factbook 2011), qui a été publié dernièrement, estime que les montants déclarés à ce titre au niveau de ces pays devaient atteindre 325 milliards de dollars à la fin de l'année 2010, contre 307 milliards de dollars en 2009. Au niveau mondial, les envois de fonds devaient se chiffrer à 440 milliards de dollars à la fin 2010.

Pour les prochaines années, la BM s'attend au raffermissement de cette tendance haussière des envois de fonds déclarés vers les pays en développement. Ces flux pourraient dépasser 370 milliards de dollars dans deux ans, estiment les auteurs de ce rapport.
S'agissant du cas marocain, cette reprise des envois des fonds par les MRE était très attendue vu le rôle de premier plan que jouent ces transferts dans l'économie nationale. En fait, en plus de son impact direct sur la consommation des ménages et l'atténuation de la pauvreté, notamment dans les régions les moins nanties du pays, ces fonds alimentent également les réserves du Maroc en devises, au moment où les exportations sont loin de compenser la hausse effrénée des importations très consommatrices de devises. Surtout que cette reprise vient après une traversée du désert qui est entamée en 2008, avec le déclenchement de la crise économique internationale et s'est poursuivie en 2009. En fait, ces fonds ont enregistré un recul de 3,6% en 2008 et de 5% en 2009.

Pour les observateurs, cette reprise est là pour durer. «Cette forte inflexion de tendance qui relève, pour l'essentiel, des facteurs liés à la conjoncture internationale et à la forte contraction de l'activité ne devra pas affecter outre mesure la tendance à moyen et long termes qui semble caractériser les flux financiers de l'émigration », a estimé le Centre marocain de conjoncture (CMC) dans une précédente livraison de sa Lettre mensuelle qui avait pour thème principal l'impact de la crise sur les transferts des migrants dans la région MENA et particulièrement des MRE.

Cette prévision optimiste s'appuie sur un potentiel de croissance de ces transferts qui «demeure assez important en raison de la densité des flux migratoires avec l'émergence de nouvelles destinations, le degré d'attachement de la population émigrée au pays d'origine et les perspectives de reprise économique dans les pays d'accueil».

Dispositifs en faveur de l'investissement

Pour inciter les MRE à investir, l'Etat a créé le Fonds « MDM INVEST ». Lancé en juillet 2009, il est géré par la Caisse centrale de garantie et est ouvert aux MRE présentant un nouveau projet d'investissement ou un projet d'extension d'un montant égal ou supérieur à 1 MDH promu directement par un MRE.Le montage financier des projets combine un apport personnel en devises de 25% du coût du projet, une aide de l'Etat de 10% de son coût et un financement bancaire pouvant atteindre 65%.
De même, on a procédé à l'extension de la garantie du Fonds « Damane Assakane » aux MRE aux mêmes conditions que les résidents.

Source : Le Matin

A l’appel de «Respect Magazine», de nombreuses personnalités dénoncent les attentats contre les chrétiens d’Orient.

«La décision de lancer cet appel est née d’une réaction spontanée», raconte Marc Cheb Sun. Au lendemain de l’attentat contre l’église copte d’Alexandrie, le rédacteur en chef de Respect Magazine se promène sur les forums et autres blogs. «De très nombreux musulmans - de confession ou de culture - y exprimaient le dégoût de cette violence. Ils se disaient extrêmement choqués par ce massacre. Et par le fait que, depuis des années, ces actes sont commis au nom de l’islam», rapporte-t-il.

Avec Ousmane Ndiaye, collaborateur de Respect Magazine, l’idée de lancer cet appel, que publie aujourd’hui Libération, germe. «On a voulu rendre visibles et audibles ces sentiments largement partagés par ces musulmans, mais qui manquaient à notre sens de visibilité, notamment pour les non-musulmans qui ne vont pas sur ces sites ou n’auraient pas entendu les condamnations des responsables musulmans», rappelle Marc Cheb Sun. Le 1er janvier, quelques heures après l’attentat d’Alexandrie, Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman, a effectivement condamné cet attentat «abject».

«Être libres». Coïncidence, alors que les deux hommes sont en train de travailler sur le texte de l’appel, Bernard Carayon, député UMP du Tarn, appelle «les Français musulmans» à dénoncer les «massacres de masse» contre les chrétiens d’Orient et à «ne plus offrir leur solidarité silencieuse à ces atrocités». Marc Cheb Sun et Ousmane Ndiaye n’hésitent pas. «Il n’est pas question de répondre à ceux qui exigent des musulmans une réaction face aux actes terroristes. Les diverses associations représentatives du culte musulman ou des musulmans de France n’ont d’ailleurs pas attendu d’y être assignées pour condamner, avec la plus grande fermeté, chacun des attentats commis contre les chrétiens d’Orient», rappelle le premier. Les deux journalistes décident donc de maintenir leur appel. «Les propos, aussi lamentables soient-ils, d’un député, ou de quiconque qui exigerait notre prise de parole, ne doivent en rien influer sur notre capacité à agir en êtres libres, et donc à nous positionner. Ils ne doivent certes pas nous obliger à parler, et ils n’ont eu aucune influence sur notre décision. Ils ne doivent pas non plus impulser un silence. Dans le contexte, de tels propos n’ont simplement aucune importance», rappelle Marc Cheb Sun.

«Solidarité». Soixante-dix personnalités ont déjà signé ce texte intitulé «L’islam bafoué par les terroristes». Parmi elles, des musulmans pratiquants comme Ghaleb Bencheikh, des musulmans «sociologiques» telle Naïma M’Faddel, voire des musulmans athées à l’instar de Magyd Cherfi (lire ci-contre). Des non-musulmans comme Anne Esambert, fonctionnaire, se sont également associés à cet appel. «J’ai signé par solidarité avec ces musulmans dont on a tendance à penser qu’ils acquiescent à ces massacres par leur silence, alors que c’est totalement faux pour les fréquenter et les connaître», explique-t-elle.

Le texte est en ligne depuis ce matin sur le site de Respect Magazine. Avec Ousmane Ndiaye, Marc Cheb Sun envisage également un rassemblement silencieux : «On appelle les gens de toutes origines et de toutes confessions à nous rejoindre.»

Source : Libération.fr

Dans le cadre du projet «Associations migrantes, associations villageoises : Une mise en réseau pour un développement local et solidaire au Maroc » initié dans le cadre de l’ICMD des Nations Unies et de l’Union Européenne, les membres du consortium - le réseau IDD, le FMAS/IFAD et Touya pour l’action féminine, organisent les 15 et 16 janvier 2011 à Agadir une rencontre internationale d’échanges sur la thématique : Migrations et Développement : Quelles dynamiques Sud/Sud/Nord ?

Cette rencontre a pour finalités de renforcer les échanges au sein des communautés de migrants et entre celles-ci et les associations locales du Sud. Elle vise notamment la mise en lien des acteurs du développement local et solidaire, le renforcement des relations de partenariat et la diffusion des bonnes pratiques entre les associations subsahariennes (maliennes, sénégalaises, mauritaniennes), les réseaux des diasporas subsahariennes en France et les associations marocaines et de migrants marocains membres du réseau IDD en France.

Source : migration-développement.org

la femme d'origine marocaine joue un rôle déterminant dans le processus d'intégration des diaspora dans les pays d'accueil : elle investit le champs politique, socio culturel et économique. Elle participe également à la dynamique partenariale avec le Maroc par des actions dans le secteur de l'entreprise et du co développement.

Titulaire d'un Master « Marketing et Vente » et trilingue, Khadja BOUALLAGA est une franco marocaine installée à Lyon où elle a créée Mazarine Conseil, une agence de conseil, accompagnement et stratégie en communication, marketing et développement. En tant que femme issue de la diversité, elle souhaite non seulement réussir en entreprise spécialisée dans la conduite de projets innovants et du marketing produits et services en France. Mais propose également pour les investisseurs français ou MRE un accompagnement dans le développement de leurs projets par la mise en œuvre de plans d’actions opérationnels afin de les aider à mieux vendre, communiquer, innover et mobiliser.

SYNERGIES TV a rencontré Khadija BOUALLAGA lors du 1er Forum des jeunes marocains du Monde à Ifrane pour revenir sur son parcours et ses projets en France et au Maroc. Suite…

 

 

Le Conseil national des marocains au Sénégal organise, les 15 et 16 janvier courant à Dakar, un colloque sur le thème "L'Autonomie des provinces du Sud : Souveraineté nationale, développement locale".

La manifestation, organisée en collaboration avec le réseau des sahraouis en Afrique pour le soutien de l'autonomie et le réseau africain pour la défense du projet d'autonomie au Sahara, sera l'occasion d'exposer à la société civile africaine, journalistes et diplomates accrédités à Dakar, l'initiative marocaine qui procède d'une vision courageuse, traduisant la volonté du Maroc de régler définitivement ce conflit qui n'a que trop duré et qui entrave le processus d'intégration et de développement dans la région de l'Afrique du nord.

Selon les organisateurs, le colloque réunira une pléiade d'intellectuels, d'hommes politiques, des syndicalistes, des journalistes et des acteurs associatifs pour un échange de haut niveau sur la proposition marocaine d'autonomie et mettre à nu les diversions et la fuite en avant des adversaires du Maroc face à la proposition du Royaume qui a été accueillie favorablement par la communauté internationale.

La rencontre de Dakar connaîtra la participation de représentants des marocains résidant dans les pays d'Afrique subsaharienne (Sénégal, Gambie, Bénin, Côte d'Ivoire, Gabon, Mali et Kenya) en plus de ressortissants de ces pays africains engagés dans le réseau de soutien à la proposition d'Autonomie, indiquent-ils.

Cette manifestation offrira l'occasion d'aborder le thème sous un angle académique et d'approfondir le débat sur l'autonomie à la lumière des développements qu'a connus cette question partant des approches théoriques jusqu'à la recherche de formules d'application, expliquent les organisateurs.

Les débats seront axés sur les différents volets de ce projet en tant que choix stratégique respectant la souveraineté nationale, les spécificités locales et les enjeux de développement.

La manifestation sera également l'occasion de procéder à la structuration des réseaux de soutien au projet d'autonomie au Sahara dans différents pays d'Afrique, notamment ceux de l'Afrique de l'Ouest. Une démarche qui vise à faire la promotion de la proposition marocaine qui répond aux vœux de la communauté internationale qui appelle à trouver une solution politique et négociable pour mettre fin à cette situation et assurer la stabilité et le développement de la région.

Cette initiative, accueillie favorablement par plusieurs grandes nations, tire sa force du fait qu'elle s'inspire de modèles réussis permettant aux populations locales de gérer leurs propres affaires dans le respect de leurs spécificités culturelles et sociales et dans le cadre de la souveraineté nationale, précisent les organisateurs.

Lors de cette rencontre, il s'agira aussi d'éclairer l'opinion publique africaine sur les pratiques inhumaines dont souffrent les séquestrés des camps de Tindouf ainsi que l'ampleur et la gravité des violations flagrantes et quotidiennes des droits de l'Homme dont ils sont victimes.

10/01/11

Source : MAP

Plus de 338.000 ressortissants étrangers résidant en Catalogne (nord-est de l'Espagne) pourront voter aux élections municipales prévues en Espagne en mai prochain, mais à condition de s'inscrire sur les listes électorales avant le 15 janvier, a annoncé, mardi, la mairie de Barcelone.

Il s'agit de ressortissants des pays extracommunautaires ayant signé des accords dans ce sens avec l'Espagne, à savoir la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, l'Islande, la Norvège, la Nouvelle Zélande, le Pérou et le Chili, a précisé la mairie de la cité catalane.

Outre l'inscription sur les listes électorales, les étrangers désireux de participer au vote doivent être âgés plus de 18 ans, disposer d'une carte de séjour en règle et justifier d'une résidence sans interruption en Espagne lors des cinq dernières années, a noté la même source.

Les ressortissants étrangers représentent 6,1 pc de l'ensemble du corps électoral de cette région autonome du nord-est de l'Espagne, a expliqué la mairie catalane.

En vertu de la loi électorale espagnole de 1985, les ressortissants étrangers résidant en Espagne peuvent bénéficier du droit de vote aux élections municipales, sous réserve de réciprocité établie par un traité.

Source : Aufait/MAP

3.000 personnes en séjour illégal dont des demandeurs d'asile en Belgique sont retournées volontairement dans leur pays d'origine durant l'année 2010, selon des statistiques du secrétariat à l'Intégration sociale. Il s'agit du nombre de retours le plus important en l'espace de cinq ans.

La raison principale de cette hausse du flux de retours volontaires est la suppression de l'obligation de visa pour la Macédoine et la Serbie, précise-t-on de même source.

Les retours se sont essentiellement faits vers le Brésil (915), l'Ukraine (289), le Kosovo (257), la Macédoine (179) et la Russie (163).

Sur les quelque 3.000 candidats au retour volontaire, 38 pc soit 1.131 personnes, avaient introduit une demande d'asile dont 527 ont interrompu leur procédure en vue d'obtenir l'asile pour rentrer dans leur pays et 604 personnes étaient arrivées en bout de procédure.

Le reste, quelque 1826 personnes, (62% des cas) étaient en séjour illégal qui n'avaient jamais introduit de demande d'asile en Belgique.

Au début des années 2000, environ 3.300 personnes rentraient chaque année volontairement dans leur pays , souligne-t-on de même source.

Source : Aufait/MAP

Hypocondriaque, ou réellement malade, et même gravement ? Régulièrement, la France a la fièvre et gémit : si elle souffre, c'est la faute aux étrangers. Plus précisément, aux musulmans qui, paraît-il, ne s' « intègrent » pas et, pis, menacent 1' «      identité nationale »…Suite

La présence des Marocains en Italie commence à prendre de plus en plus d'ampleur. L’importance des transferts d'argents qui s'élèvent à 279.077 millions d'euros en 2009 en donnent une idée. Or, il faut préciser que la communauté marocaine n'est présente en Italie qu'uniquement depuis 25 ans, mais, tout de même, elle commence à présenter une population très importante dans la république d'Italie…Suite

Une enquête sur la diversité des populations en France rendue publique lundi a établi l'existence de très fortes disparités entre les immigrés et la population majoritaire, concernant l'accès aux différentes ressources de la vie sociale (logement, langue et éducation, emploi, loisirs, services publics et prestations sociales).

Plus de 20 000 immigrés et descendants d'immigrés ont été interrogés entre 2008 et 2009 dans le cadre de cette enquête intitulée "Trajectoires et origines: enquête sur la diversité des populations en France", destinée à connaitre les conditions de vie de cette population.

Dès l'école, les chercheurs constatent que les sorties sans diplôme du système éducatif sont plus nombreuses chez les descendants d'immigrés (13 % contre 8 % pour la population majoritaire), en particulier chez les personnes originaires de Turquie, du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne.

En moyenne, les enfants d'immigrés sont moins souvent diplômés du supérieur que la population majoritaire (29 % contre 34 %), même si les filles tirent globalement mieux leur épingle du jeu.

Sur le front de l'emploi, l'enquête montre que le taux de chômage de l'ensemble des hommes immigrés est de 11%, contre 8% pour la population majoritaire homme, mais surtout que la situation est pire pour les hommes enfants d'immigrés que pour les immigrés eux-mêmes, avec 13% de taux de chômage.

On précise ainsi que 21% des enfants (hommes) d'immigrés d'Afrique sub-saharienne et 17% des enfants (hommes) d'immigrés du Maghreb sont au chômage, soit plus du double des hommes de la population majoritaire. Chez les femmes, le taux monte à 29% pour les descendantes d'immigrés d'Afrique sub-saharienne, soit près de trois fois le taux de chômage des femmes de la population majoritaire (10%).

Les immigrés et descendants d'immigrés sont également moins bien payés que la population majoritaire.
Quant à l'expérience directe du racisme, ce sont les descendants d'immigrés, et non les immigrés eux-mêmes, qui affirment en avoir été le plus souvent victimes.

36 % des descendants d'immigrés disent avoir été la cible de propos ou d'attitudes racistes, alors même qu'étant les plus jeunes de l'échantillon, ils ont une expérience de vie plus courte. "La couleur de peau, puis l'origine et la religion constituent les principales sources de stigmatisation", affirme l'étude.

Au niveau familial, l'enquête confirme l'importance des couples mixtes, malgré des pratiques discriminatoires persistantes. Ainsi, 40 % des immigrés vivent en couple avec une personne de la population majoritaire, du côté des descendants, dans 65 % des cas, ils se marient avec un Français de souche. Ceux qui choisissent un conjoint descendant d'un immigré issu du même courant migratoire forment une minorité (9 %).

L'enquête est publiée par les instituts français des statistiques et des études économiques (Insee) et des études démographiques, (Ined)Haut du formulaire

10 jan 2011

Source : APS

Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE) et l'Institut Royal de la culture Amazighe (IRCAM) ont annoncé le lancement d'appels à projets destinés aux associations des MRE oeuvrant dans le champ éducatif pour instaurer des cours de langue amazighe au profit des enfants des marocains du monde.

Dans un communiqué conjoint, le ministère chargé des MRE et l'IRCAM ont souligné que cette opération, qui vise dans un premier temps à prendre la mesure des attentes des enfants des MRE, sera généraliser à partir de l'année scolaire 2011-2012.

Les associations des MRE désirant adhérer à ce projet peuvent télécharger le dossier de candidature sur les sites web du ministère chargé des MRE et de l'IRCAM.

Le lancement de ces appels à projets s'inscrit dans le droit fil des orientations de SM le Roi Mohammed VI d'accorder un intérêt particulier au ressortissants marocains résidents à l'étranger et à leurs aspirations culturelles, éducatives et spirituelles.

Il s'insère également dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de partenariat et de coopération signée, en novembre dernier, entre le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'IRCAM, en vue de promouvoir la langue et la culture amazighes.

7/01/11

Source : MAP

Le ministre grec en charge de l'immigration s'en est pris dimanche à "l'hypocrisie" de certains Etats européens hostiles à son projet d'ériger une clôture à sa frontière turque pour empêcher l'immigration clandestine.

"Dénoncer la Grèce pour défaut de sécurisation de sa frontière selon les règles Schengen, et en même temps nous critiquer parce qu'on tente de renforcer la surveillance à nos frontières, c'est de l'hypocrisie", a déclaré Christos Papoutsis, ministre de la protection du citoyen au quotidien Real News.

"Peut-être certains voudraient-ils que la Grèce devienne une zone de résidence longue durée et un centre de tri des immigrés qui viennent de la planète entière pour gagner d'autres pays européens", a-t-il dit, sans citer un pays européen en particulier.

"Mais la Grèce ne peut pas supporter ce fardeau", a ajouté M. Papoutsis. Il a rappelé que la Grèce réclamait la révision des règles européennes concernant les migrations, baptisées Dublin II, qui limitent les procédures d'asile au pays d'entrée.

Athènes veut ériger une clôture sur un tronçon de sa frontière avec la Turquie long de 12,5 km. C'est eua.elula zone sont arrêtés la plupart des immigrants illégaux - 32.500 entre janvier et début novembre 2010.

Le projet qui suscite des critiques en Grèce et des réserves en Europe, prévoit également des caméras thermiques et des patrouilles renforcées, a précisé dimanche M. Papoutsis.

9/11/2011

Source : Le Monde/AFP

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'inquiète du projet grec d'une clôture anti-immigrés à la frontière avec la Turquie.

La Grèce souhaite, en construisant un mur de 12,5 km de long dans la région d'Evros, empêcher les immigrés d'entrer illégalement sur son territoire. Neuf clandestins sur dix passent par la Grèce pour pénétrer dans l'Union européenne (UE), ce qui pèse considérablement sur les finances, déjà très éprouvées, d'Athènes.

L'agence onusienne dit craindre que ces demandeurs d'asile, qui fuient souvent la violence dans leur pays, ne prennent des chemins encore plus risqués pour entrer dans l'UE et tombent aux mains de 'passeurs' peu scrupuleux.

"Bien que tout pays ait le droit de contrôler ses frontières, il est clair que parmi les personnes traversant la Turquie vers l'Union européenne, un nombre important fuit la violence et la persécution", a dit Melissa Fleming, porte-parole du HCR, lors d'une conférence de presse.

"Nous pensons que construire des clôtures résout rarement le problème sous-jacent qu'est la pression migratoire", a-t-elle ajouté.

Parmi les demandeurs d'asile en Grèce, les Afghans sont les plus nombreux devant les Somaliens, les Irakiens et les Erythréens.

La Commission européenne a déjà dit son scepticisme vis-à-vis de ce projet.

La frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce est en fait longue de plus de 200 km, le long de la rivière Evros. La clôture serait construite à l'endroit où le plus de migrants tentent de passer.

L'immigration devait être au menu de la visite en Turquie vendredi du Premier ministre grec, George Papandreou.

Athènes se plaint depuis longtemps des efforts à ses yeux insuffisants des Turcs pour lutter contre l'immigration mais les deux voisins se sont engagés ces derniers mois à améliorer leur coopération en la matière.

7/11/2011

Source : Nouvel Obs/Reuters

La communauté arabe installée en Espagne constitue un collectif quasi invisible et silencieux. Pour diverses raisons, elle est peu représentée dans le tissu économique, dans la gestion des affaires publiques ou dans la production littéraire. Bien qu’elle compte 841.513 membres, dont 91,24% sont d’origine marocaine selon les statistiques officielles espagnoles actualisées au 16 novembre dernier, elle est principalement composée d’une immigration économique, dans sa majorité peu qualifiée. Pourtant, au plan diplomatique, les relations entre le monde arabe et l’Espagne sont anciennes. Elles sont aussi très fluides et diversifiées pour embrasser l’ensemble des camps de la coopération. D’une part, l’Espagne accorde un intérêt particulier au monde arabe eu égard à un patrimoine culturel commun, à sa politique équilibrée adoptée à l’égard du conflit palestino-israélien et la proximité géographique à travers son voisinage immédiat avec le Maroc. D’autre part, elle abrite des représentations diplomatiques au niveau d’ambassadeurs de la plupart des pays arabes accrédités à Madrid. A ce titre, la mission de la Ligue des Etats Arabes dans la capitale espagnole est l’une des plus anciennes à l’étranger de cette organisation régionale.
Eu égard à la forte présence diplomatique arabe, cette mission assume un rôle de coordination de l’action arabe sur le plan politique par le biais d’un conseil des ambassadeurs arabes qui se réunit chaque mois à son siège. Le rôle de ce conseil consiste à faire, d’une part, le suivi des relations arabo-espagnoles, et d’autre part, de traiter de la situation en Palestine à la lumière du rapport mensuel élaboré et présenté à cette fin par l’ambassadeur palestinien. Ces deux points sont « permanents à l’ordre du jour » du conseil, a expliqué dans un entretien à Al Bayane, Hassine Bouzid, chef de cette mission.

Outre l’aspect diplomatique des relations bilatérales, cet ex-ambassadeur au Brésil et ex-secrétaire général du ministère des affaires étrangères de Tunisie, précise qu’en aucun cas « la mission interfère dans les activités des ambassades ou dans les relations bilatérales entre Etats. Il qualifie, cependant, de fructueuses les relations entre le peuple espagnol et la nation arabe grâce au renforcement des liens culturels et la promotion d’actions et initiatives communes avec les gouvernements des Communautés Autonomes Espagnoles (régions), surtout celles qui fourmillent de monuments de l’époque d’Al Andalous. Des visites des diplomates arabes sont organisées pour connaître in situ dans ces régions les opportunités de coopération dans les domaines, économique, social ou culturel.

Soucieux de la situation de la communauté arabe en Espagne, la plus nombreuse après la latino-américaine (1.458.442 membres, 30,67% du total des étrangers), cet économiste de formation et ex-étudiant à l’Institut du Fonds Monétaire International (FMI), déplore la difficile conjoncture que traverse les immigrés en Espagne, dont près de 35% sont en chômage.
Dans une récente étude, diffusée fin septembre, 47% de la population active marocaine en Espagne étaient sans emplois (dont plus de 60% ont moins de 25 ans). Le nombre d’affiliés marocains à la Sécurité Sociale a également baissé en 2010 de manière qu’au 30 novembre dernier 216.943 parmi eux cotisaient à cet organisme contre 233.484 en 2009 (Algériens: 14.619; Mauritaniens: 3.155; égyptiens: 877 en 2009). Bien que les affaires de chaque communauté arabe  soient gérées par ses propres acteurs, la Ligue Arabe des Etats Arabes réserve un intérêt particulier à l’immigré, comme en témoigne la tenue, il y a un mois au Caire, du Premier Congrès de la Colonie Arabe à l’étranger, dont les recommandations seront débattues au prochain sommet des Chefs d’Etat arabes. De même, en coordination avec le conseil des ambassadeurs, une «journée de l’immigré arabe» est organisée chaque année depuis 2004 dans le but de maintenir les contacts avec les représentants des colonies arabes installées en Espagne.

En général, la communauté arabe est confrontée aux mêmes problèmes que le reste des collectifs étrangers, particulièrement les difficultés d’accéder à un emploi stable, observe Hassine Bouzid qui plaide pour une intégration positive de l’immigré arabe à la société d’accueil. « Nous encourageons l’intégration sur la base de l’attachement de l’immigré arabe à ses origines, à sa patrie et à son identité tout en s’adaptant au nouvel environnement socioprofessionnel du pays d’accueil », a-t-il soutenu. Pour cela, a-t-il noté, l’Espagne est appelée à maintenir sa politique d’ouverture et d’appui des colonies d’immigrés en les faisant bénéficier des mêmes avantages sociaux et conditions de travail que ses nationaux. L’immigré arabe est appelé à son tour à préparer les conditions de retour dans son pays d’origine pour garantir une meilleure réinsertion sociale.

Comme tout arabe, il a, enfin, émis l’espoir que sur le plan politique la question palestinienne sera résolue. « Nous avons beaucoup de déceptions à cause surtout de l’échec des négociations, directes ou indirectes, qui n’ont pas abouti à cause précisément de l’entêtement des israéliens», a-t-il déploré soulignant toutefois la reconnaissance récemment par des Etats d’Amérique Latine de l’Etat palestinien. A ce titre, il a souhaité que «l’Espagne reconnaisse à son tour l’Etat palestinien en 2011, que ce soit dans le cadre de l’Union Européenne ou bien dans un cadre bilatéral».

Les entraves qui se plantent devant une grande visibilité de la communauté arabe sont inhérentes à l’absence d’un modèle migratoire espagnol. En comparaison avec d’autres pays de son entourage européen, il est encore prématuré de voir des étrangers présenter des télé-journaux, siéger au conseil des ministres ou diriger une grande municipalité.

Source : Al Bayane

Il est difficile, depuis la mi-octobre, de ne pas avoir  entendu parler de cette jeune femme de 29 ans, auteure d' Omerta dans la police, livre au sous - titre éloquent : «Abus de pouvoir, homophobie, racisme, sexisme.» . L’Ouvrage s'est déjà vendu à 35000 exemplaires selon l'éditeur, un très bon score pour un témoignage de ce style. Mais, surtout, Pierre Drachline, directeur d'édition au Cherche Midi, confie «n'avoir toujours pas reçu le moindre huissier avec son papier bleu», signal d'une procédl1l'e en diffamation…Suite

Et leur taux d'accès à l'emploi est de 18 points inférieurs à celui des autres, selon une étude de l'Insee, qui explique en partie ces écarts par la discrimination.

Les Français nés de parents originaires du Maghreb trouvent moins de travail et sont en moyenne moins payés que les autres. Ce double constat n'est pas surprenant mais il est maintenant chiffré, et analysé, par une étude de l'Insee (PDF ici) parue ce jeudi dans la revue Economie et statistique.

L'objectif était, selon les auteurs, «d'estimer les parts explicables et plus difficilement explicables des écarts de salaire et de probabilité d'emploi qui existent entre les Français d'origine étrangère et ceux dont les deux parents sont nés Français».

L'équipe a procédé en distinguant trois groupes: un groupe référent constitué de Français nés de parents non-immigrés («Français de la naissance»), un groupe de Français dont au moins l'un des deux parents avait la nationalité d'un pays du Maghreb à la naissance, et un autre groupe de Français dont au moins l'un des deux parents avait la nationalité d'un pays d'Europe du Sud – Espagne, Portugal, Italie. Pour rappel, est défini comme immigré une personne vivant en France et née étrangère à l'étranger.

Les chercheurs ont ensuite examiné les écarts de salaire et d'accès à l'emploi entre ces groupes, en utilisant des données récoltées par l'Insee entre 2005 et 2008, données qui intègrent la nationalité et le lieu de naissance des parents.

Réseau des parents

Résultat? Si les Français issus d'Europe du Sud ont un taux d'emploi égal à celui du groupe référent, «les Français ayant au moins un parent immigré originaire du Maghreb ont des taux d'emploi inférieurs de 18 points et des salaires 13 % inférieurs à ceux des Français dont les deux parents sont Français de naissance». Cela pourrait s'expliquer par des facteurs sociaux (lieu d'habitation, famille monoparentale ou non, âge...) mais «le fait que cette population soit, entre autres, plus jeune et moins diplômée en moyenne, ne rend compte que de 4 des 18 points d'écart de taux d'emploi».

L'écart est donc à chercher ailleurs. Et parmi les explications possibles figure évidemment la discrimination, par ailleurs attestée par de nombreuses opérations de testing, ainsi que le rappelle l'étude.

Source : Libération

Le célèbre acteur français d'origine camerounaise, Eriq Ebouaney, présidera le prochain festival Cinéma-Migration d'Agadir (9-12 février). Une édition dédiée notamment au cinéma et aux problèmes de l'immigration en Afrique, ont annoncé vendredi les organisateurs…Suite

 

Le Maroc fait partie d'une dizaine de pays ayant été les premiers à avoir mis en place des politiques publiques concernant leur diaspora, a souligné le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss el Yazami.

S'exprimant lors d'une rencontre-débat à Rabat, avec des jeunes de différentes associations et Jeunesses de partis politiques, M. el Yazami a tenu a préciser que la question des Marocains résidant à l'étranger doit retenir l'attention des politiques publiques, en raison du boom démographique qu'elle a connu ces dernières années et des nouveaux défis auxquels doit faire face cette communauté.

"Au milieu des années 90 du siècle dernier, ils n'étaient pas plus de 1,5 million de MRE, alors qu'aujourd'hui leur nombre dépasse les trois millions", a-t-il expliqué, précisant que cette évolution démographique est également accompagnée d'une "mondialisation des destinations".

"Bien que 80 pc des MRE sont établis en Europe, il n'en reste pas moins que les flux migratoires s'orientent désormais vers l'Amérique du Nord, les pays arabes, voire même en Afrique", a-t-il dit, soulignant que ce changement des destinations va de pair avec l'évolution des profils des nouveaux migrants.

Le niveau d'instruction des migrants n'est plus le même qu'avant, tout comme on assiste à un autre phénomène nouveau qu'est "la féminisation de l'émigration", a fait remarquer M. el Yazami.

Des profonds changements sociologiques qui s'opèrent au sein de la communauté marocaine à l'étranger, mais qui ne sont pas encore suffisamment étudiés. "En Amérique une nouvelle science est en train de naître. C'est l'étude de la diaspora. Elle ne s'est pas encore vulgarisée en Europe, mais son émergence donne la mesure de l'importance qui doit être accordée à la diaspora", a-t-il poursuivi.

Différents autres thèmes ont été abordés lors de cette rencontre, organisée en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, notamment l'historique de la migration du Maroc vers l'Europe ou encore le rôle dévolu au CCME.

7/01/11

Source : MAP

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