dimanche 20 octobre 2024 02:26

Pour la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Julie Boulet, il ne fait aucun doute que l'arrivée de nouveaux travailleurs étrangers est une des solutions aux besoins de main-d'oeuvre.

Mme Boulet a fait cette déclaration, hier, alors qu'en sa qualité de ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, elle signait, avec sa collègue de l'Immigration et des Communautés culturelles, Kathleen Weil, et le président de la Conférence régionale des élus du Centre-du-Québec (CRÉCQ), Maurice Richard, un document visant à renouveler l'Entente spécifique de régionalisation de l'immigration dans la région du Centre-du-Québec.

Selon la ministre, cette entente est un outil précieux pour la région, pour son économie, et surtout, pour l'accueil des personnes immigrantes qui ont choisi de s'établir dans le Centre-du-Québec.

La nouvelle entente de deux ans représente un investissement de 433 800 $ pour cette région dont 75 000 $ proviennent du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale.

Pour la ministre de l'immigration et des Communautés culturelles, Mme Weil, cette entente donne un nouvel élan aux partenariats régionaux et locaux déjà existants. Elle permet aussi de soutenir des projets concrets pour attirer au Centre-du-Québec des travailleurs immigrants qualifiés.

Selon les données fournies par Mme Boulet, 20 300 postes auront besoin d'être comblés au Centre-du-Québec d'ici 2013 et 4000 emplois seront disponibles en 2011 dans les entreprises de cinq employés et plus. «Notre défi, a-t-elle signifié, c'est de faire en sorte que la main-d'oeuvre soit qualifiée, compétente et qu'elle soit disponible pour répondre à ces besoins.»

De son côté, Mme Weil a constaté que le Centre-du-Québec connaissait un développement économique très dynamique mais elle considère que la pénurie anticipée de main-d'oeuvre qualifiée pourrait freiner sa croissance.

Selon elle, le recours à l'immigration durable peut changer les choses. L'entente signée, hier, permettra de consolider et de développer les services locaux pour attirer et retenir quelque 150 nouveaux arrivants au Centre-du-Québec. Selon le recensement de 2006, la population immigrante de la région représentait 2 % de la population totale, soit 4890 personnes.

La plus grande proportion des immigrants est établie dans la MRC de Drummond. Celle d'Arthabaska en accueille aussi un bon nombre. Suivent, loin derrière, celle de Nicolet-Yamaska, puis, en queue de peloton, celles de Bécancour et de l'Érable.

Le président de la CRÉCQ, M. Richard, estime que le Centre-du-Québec a des atouts très avantageux pour les jeunes familles immigrantes. «Elles y trouveront un environnement dynamique, des emplois et un entourage chaleureux», a-t-il déclaré.

Il a rappelé que le Centre-du-Québec avait accueilli quelque 2000 immigrants sur son territoire depuis dix ans.

Source : Cyberpresse.ca

La commission préparatoire nationale du congrès constitutif du mouvement mondial pour le soutien de la marocanité du Sahara et du parachèvement de l'intégrité territoriale organise, dimanche prochain à Kalaât Sraghna, un colloque sur "le rôle de l'immigré marocain dans la dynamisation de la diplomatie parallèle pour soutenir la cause nationale".

Initié en coordination avec l'association des MRE de la région Marrakech-Tensift-El Haouz, le colloque qui réunira une pléiade de juristes, universitaires et chercheurs, offrira l'occasion de débattre avec les potentialités locales de la société civile des derniers développements concernant la cause nationale et la question de l'intégrité territoriale, indiquent les organisateurs dans un communiqué parvenu mardi à la MAP.

La manifestation s'inscrit dans le cadre de l'élan de mobilisation générale entrepris de Tanger à Lagouira, pour mettre à nu les allégations des ennemis de l'intégrité territoriale, poursuit le communiqué.

Le colloque vise également à associer la communauté marocaine résidant à l'étranger à la défense de la cause nationale, et ce à travers la mise en exergue de la teneur de l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud sous souveraineté marocaine, ajoute la même source.

18/01/11

Source : MAP

Les jeunes Marocains résidant à l'étranger (MRE) âgés de moins de 18 ans sont exonérés, depuis le 1er janvier 2011, des droits de timbres pour l'obtention du passeport.

Dans le cadre de la loi de fiances 2011, le gouvernement a introduit une modification, de l'alinéa 9 de l'article 250, du code général des impôts qui stipule l'exonération des mineurs de moins de 18 ans des droits de chancellerie lors de l'établissement du passeport biométrique ou provisoire, a indiqué le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger dans un communiqué.

Cette initiative intervient conformément aux hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, appelant à répondre aux besoins et attentes légitimes des MRE et à renforcer les liens des nouvelles générations avec leurs pays d'origine, précise le communiqué.

Elle a pour objectif également de renforcer les mesures prises par le gouvernement en vue d'atténuer les impacts de la crise économique mondiale sur nos concitoyens marocains à l'étranger, souligne-t-on de même source.

18/01/11

Source : MAP

En août dernier Le MCMRE a annoncé un plan de soutien aux Marocains résidant à l’étranger (MRE) qui comporte un volet juridique afin d'assister gratuitement les plus fragiles de la diaspora. Ce dispositif sera suivi par les ambassades et consulats et assuré par des cabinets d'avocats ayant signé des conventions d'assistance.

Auparavant, le Ministère avait nommé deux attachés juridiques pour traiter les nombreuses requêtes des MRE leur apportant le conseil nécessaire en matière de droit civil, de droit pénal, de droit administratif mais aussi pour expliquer les dispositifs de la nouvelle moudawana (code de la famille) encore méconnue par les Marocains du Monde.

M Ahmed MAZARI présente ce dispositif de veille juridique et administrative qui a pour principale mission l'écoute, l'orientation et l'instruction des requêtes des Marocains du monde en coordination de Diwan Al Madhalim pour le suivi…Suite

Le conseil municipal de Strasbourg a approuvé à l'unanimité lundi la création d'une église orthodoxe et de deux mosquées de proximité, dont une avec un minaret, a-t-on appris auprès du maire adjoint chargé des cultes Olivier Bitz (PS).

La mosquée dotée d'un minaret devrait être construite dans le quartier de Hautepierre, pour accueillir quelque 600 à 800 fidèles qui se réunissent aujourd'hui dans un supermarché désaffecté.

Une plus petite mosquée sera aussi construite à Robertsau.

L'église orthodoxe, un projet de grande ampleur estimé à une dizaine de millions d'euros, devrait quant à elle voir le jour dans le quartier des institutions européennes.

Un terrain sera mis à disposition des associations porteuses des projets sous le régime du bail emphytéotique, qui permet de donner l'usufruit d'un bien immobilier pour une très longue durée. La mairie subventionnera en outre à hauteur de 10% les travaux des deux mosquées.

Ce soutien de la municipalité à la construction de lieux de culte est à replacer dans le contexte particulier du régime concordataire mosellan-alsacien, qui reconnaît et organise les cultes catholique, protestant et israélite, a souligné M. Bitz.

"Nous appliquons également le régime aux cultes qui n'en font historiquement pas partie (...) Il y a nécessité de concilier le régime et le principe d'égalité", a-t-il expliqué.

Une telle délibération n'avait pas été adoptée depuis la défaite de la gauche aux élections municipales de 2001, "alors que les besoins étaient énormes", a dit M. Bitz. Environ 10% de la population de Strasbourg est musulmane, a-t-il estimé.

L'élu a salué le "sens des responsabilités de l'opposition", qui a approuvé le texte, tout en relevant que "tous les projets (de lieux de culte) avaient été bloqués par la municipalité précédente", dirigée par Fabienne Keller (UMP).

La Grande Mosquée de Strasbourg a remercié dans un communiqué le maire de Strasbourg Roland Ries (PS) pour sa "politique courageuse visant à traiter l'islam avec équité". Le Conseil régional du culte musulman d'Alsace a salué la fin de "l'islam des caves" à Strasbourg.

Source : AFP/La Croix

Saïd Rachidi est un boxeur professionnel franco-marocain né à Lille le 14 juillet 1986. A 24 ans, il est considéré comme un boxeur d’avenir. qui a choisi de défendre les couleurs du Maroc. Ce Nadori de cœur n’oublie jamais d’où il vient. Et comme il a précisé, sans le soutien de son entourage professionnel et familial, il n’aurait jamais atteint le niveau qu’il a aujourd’hui.

La boxe était loin de ressembler à son caractère très gentil et renfermé. Saïd se bat pour réussir et faire sa place au milieu d’un groupe qui ne le croit pas taillé pour la boxe. Pourtant, à 15 ans, il remporte son premier titre de champion de France cadet et se fait un nom sur le plan national puis international.

Source : Yenoo

La justice a suspendu provisoirement l'interdiction de la burqa appliquée depuis décembre par la municipalité de Lerida, dans le nord-est de l'Espagne, mais contestée par une association islamique, a annoncé mardi un tribunal de Barcelone.

Lerida, une ville catalane de 120.000 habitants, était devenue le 9 décembre la première d'Espagne à appliquer l'interdiction du voile islamique intégral dans les bâtiments municipaux.

Cet arrêté municipal a été "suspendu provisoirement lundi dans l'attente d'une décision de justice définitive", a déclaré à l'AFP une porte-parole du Tribunal supérieur de justice de Catalogne.

L'interdiction approuvée en juillet par la municipalité vise le port du voile intégral, comme la burqa et le hijab, dans 130 lieux de la ville, dont les salles municipales et les piscines. 10.000 musulmans, pour moitié marocains, sont officiellement enregistrés à Lerida.

Mais une association islamique, l'association Watani pour la liberté et la justice, avait déposé un recours en justice contre cette interdiction en estimant qu'elle portait atteinte aux droits fondamentaux.

Le Tribunal ne s'est pas encore prononcé sur le fond. Il a seulement décidé de suspendre l'interdiction en estimant qu'elle risquait de porter préjudice à des personnes qui se verraient refuser l'accès à des lieux publics si finalement la justice donnait raison à l'association Watani.

Le tribunal rappelle en outre que la loi garantit le respect "de la sécurité et de l'ordre public" puisqu'elle impose aux personnes entrant dans un bâtiment public de s'identifier si un fonctionnaire de garde l'exige, selon la décision publiée par les médias.

Source : AFP/La Croix

Du 19 janvier au 02 février, le cinéma contemporain marocain est à l’affiche à Algésiras , pour le deuxième cycle du projet « regards depuis les deux rives » organisé par la fondation « Dos Orillas ».

Du 19 janvier au 2 février, le cycle interculturel de cinéma « Regards depuis les deux rives » de la fondation Dos Orillas mettra en avant trois cinéastes qui ont rayonné dans le cinéma marocain contemporain, à savoir : Farida Benlyazid, Ismael Ferroukhi et Faouzi Bensaidi.

Au programme, la projection de trois productions réalisés par ces cinéastes marocains : « La vie de chien de Juanita Narboni » de Farida Benlyazid, « Le grand voyage » de Ismael Ferroukhi et « www : what a wonderful world » de Faouzi Bensaîdi. Grâce à cette initiative, le public aura l’occasion de découvrir les créations cinématographiques des artistes de la rive sud de la Méditerranée.

En parallèle, le club de lecture, autre activité culturelle de cette fondation, a choisi de présenter pour le mois de janvier aussi, le roman du célèbre marocain Tahar Benjelloun  qui s’intitule « Le dernier ami ».

Relevant de la capitale de la province de Cadix, la fondation « Dos Orillas »  est une institution qui a comme but de promouvoir l’échange entre le Maroc et l’Espagne tout en véhiculant un message de paix et de tolérance entre les deux peuples de la Méditerranée. Elle organise des manifestations et des activités culturelles qui réunissent des écrivains et des artistes issus des deux pays.

Source : Yabiladi

Le Consulat général du Maroc à Orly est un modèle des représentations consulaires que le Royaume veut développer pour améliorer les structures d'accueil de ses ressortissants établis à l'étranger, a affirmé le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Aujourd'hui, le Consulat est "une véritable vitrine" du Maroc, à l'image de ce que le Royaume veut développer au service de sa communauté établie à l'étranger, a dit M. Ameur à l'issue d'une visite, dimanche, aux locaux de ce nouvel établissement consulaire, entré en service en avril 2010.

De son côté, le Consul général du Maroc à Orly, M. Bouchaïb El Khalfi, a indiqué que ce Consulat, le plus grand que compte le Maroc en France en termes de superficie, offre ses services à quelque 70 mille Marocains établis dans trois départements jouxtant la ville d'Orly, connue pour son grand aéroport international du même nom.

Ce cinquième consulat du Maroc en région parisienne (après ceux de Paris, Pontoise, Colombes et Villemomble) devra alléger la charge qui pesait sur le poste de Villemomble et de rapprocher les services consulaires des usagers résidant dans les départements de la Marne (51), la Seine et Marne (77) et le Val-de-Marne (94). Le département de l'Essonne (91) sera rattaché prochainement, a annoncé le diplomate.

Pour pouvoir atteindre ces objectifs, le Consulat a conçu la configuration de ses services sous forme de guichets dotés d'équipements modernes, de gestionnaire de file d'attente et de trois salles d'attentes en intégrant les normes de transparence et de célérité, conjuguée à une formation adaptée de l'ensemble des fonctionnaires, a-t-il expliqué.

Cette nouvelle acquisition de l'Etat marocain est un édifice refait à neuf alliant le béton et le verre sur une superficie de 2.150 mètres carrés bâtis sur trois niveaux.

Les usagers ont à leur disposition 14 guichets pour l'obtention des documents administratifs, dont 7 dédiés aux démarches pour l'obtention des nouveaux passeports biométriques. Un guichet est réservé aux personnes à mobilité réduite. Une salle de prière et un espace enfant ont été également aménagés pour améliorer l'accueil.

Le siège du nouveau Consulat a, par ailleurs, abrité un meeting animé par le ministre devant un parterre de jeunes compétences marocaines établies en région parisienne, rencontre saluée par M. El Khalfi comme signe d'encouragement au Consulat d'Orly et aux différents autres consulats du Maroc en France pour redoubler d'efforts, afin de mieux servir la communauté marocaine.

17/01/11

Source : MAP

 

Un collectif d'acteurs associatif de divers horizons ont annoncé, dimanche à Dakar, la création de deux nouveaux réseaux de soutien au projet d'autonomie au Sahara marocain pour déployer des actions de communication et de sensibilisation auprès de la société civile africaine en faveur de cette courageuse initiative visant à clore définitivement la question de ce conflit fictif qui pénalise les efforts d'intégration sur le continent.

La mise en place de ces deux structures, qui a couronné les travaux d'un colloque sur "L'autonomie des provinces du Sud marocain : Souveraineté Nationale, développement local", permettra d'étoffer l'action de communication d'autres réseaux de soutien, déjà opérationnels au niveau de la région d'Afrique de l'Ouest, sur le front de la diplomatie parallèle en faveur du projet d'autonomie.

Baptisés respectivement "Réseau de soutien des femmes marocaines établies dans les pays d'Afrique" et "Réseau de soutien des experts africains internationaux", les deux structures regroupent des personnalités africaines de divers profils et compétences pour relayer les efforts de communication en faveur de la proposition marocaine auprès des populations, des instances internationales et au sein des grandes manifestations au niveau du continent.

Selon le président du Conseil national des marocains au Sénégal, M. Farsi Mohamed, cette initiative consiste à contrer les canaux de propagande des parties hostiles à la cause de l'intégrité territoriale du Royaume qui se livrent désespérément à la désinformation et le ressassement d'arguments fallacieux face à la courageuse initiative marocaine d'autonomie qui a été accueillie favorablement par la communauté internationale.

Cette campagne de communication en faveur de la proposition marocaine revêt force de conviction puisqu'elle procède d'une sincère initiative de la société civile marocaine et d'acteurs associatifs de plusieurs pays africains amis motivés par les mêmes idéaux pour une Afrique prospère, stable et réunissant les conditions pour rendre effectifs les efforts d'intégration et de développement.

L'action au sein de ce collectif de réseaux de soutien, qui réunit des acteurs associatifs de plusieurs nationalités (Sénégal, Côte d'Ivoire, Mali, Tunisie, Gabon, Gambie, Mauritanie...), sera pilotée par une coordination qui a été créée à l'occasion du colloque de Dakar et un plan d'action 2011 sera annoncé prochainement à Laâyoune à l'occasion d'une visite des membres de ces réseaux dans les provinces du Sud du Royaume, a-t-il expliqué.

Grâce à l'implication de membres de la diaspora marocaine établie en Europe et aux Etats-Unis, l'action de communication consiste aussi à interpeller les institutions internationales sur la question du Sahara et les souffrances des sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf, a-t-il ajouté, précisant qu'à l'occasion de cette rencontre de Dakar des lettres ont été adressées au Conseil de Sécurité, à l'Union Africaine, au Parlement Européen et au Conseil des droits de l'homme à l'ONU, pour plaider la cause nationale et le bien fondé de l'initiative marocaine pour régler la question du Sahara.

L'implication de la société civile aux efforts de communication autour du projet marocain requiert de doter les intervenants, aussi bien marocains qu'étrangers, des connaissances nécessaires pour déployer un argumentaire convaincant, d'où l'importance de ce colloque qui a permis un débat de haut niveau qui a permis à l'assistance de mieux cerner la question du Sahara des points de vue historique, juridique et géostratégique, a expliqué M. Abdelhamid Jamri, coordonnateur du réseau des experts internationaux africains.

Un démocrate convaincu en son âme et conscience en faveur de la position marocaine ne peut être que mieux armé, grâce à ce débat, pour défendre efficacement la cause nationale et battre en brèche la désinformation des adversaires fondée sur la falsification des vérités et la confusion, a-t-il assuré.

Le rôle de la société civile est déterminant dans le monde actuel où les diverses instances de prises de décision sont particulièrement attentives à l'opinion publique, a-t-il souligné, précisant que notre objectif consiste à renforcer la capacité des réseaux de soutien pour investir les tribunes de débat au niveau du continent et cibler particulièrement les pays où prévaut la désinformation des adversaires envers la cause nationale.

Cette action de communication relayée par des démocrates africains de divers horizons et convictions s'offre l'avantage de défendre une proposition marocaine concrète et courageuse face à une propagande qui campe sur des positions d'impasse et ne s'appuie sur aucune contre-proposition, a-t-il fait remarquer.

L'action de communication en faveur de la proposition d'autonomie s'appuie désormais sur quatre structures de soutien : le réseau africain, le réseau des sahraouis établis dans les pays d'Afrique au sud du Sahara (crées tous les deux en 2010) en plus des deux autres réseaux mis sur pied à l'occasion du colloque de Dakar.

Des politiques, des juristes, des universitaires, des intellectuels, des acteurs associatifs africains vont coordonner leurs actions tous azimuts dans le cadre de ces structures pour décliner les réalités de la question du Sahara et la pertinence de la proposition marocaine pour clore ce conflit et débarrasser le continent d'un facteur de tension préjudiciable aux ambitions d'intégration et d'édification.

Ont animé le débat de cette manifestation une pléiade d'experts marocains et d'autres pays africains qui ont abordé la question du Sahara d'un point de vue historique et juridique et expliqué la pertinence de la proposition d'autonomie qui représente une solution courageuse fondée sur un modèle de gouvernance démocratique qui concilie les spécificités régionales et le principe inviolable de la souveraineté et de l'intégrité territoriale.

La rencontre de Dakar a été aussi l'occasion de sensibiliser les acteurs de la société civile africaine sur les violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf et la nécessité d'interpeller les institutions internationales l'invitant à assumer pleinement leurs responsabilités envers cette situation anachronique où sont bafoués les principes les plus élémentaires des droits de l'homme.

Ont pris part à cette rencontre organisée par le Conseil national des marocains au Sénégal, des politiques, des syndicalistes, des universitaires, des marocains de la diaspora en Afrique et en Europe, des membres du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), du Conseil Royal Consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) et plusieurs acteurs associatifs marocain.

17/01/11

Source : MAP

Les marocains résidant à l'étranger (MRE), originaires des deux provinces, ont créé l'année écoulée 48 entreprises, enregistrant une hausse de 4 pc par rapport à l'exercice 2009.

644 entreprises ont été créées au titre de l'année 2010 dans les provinces de Taza et de Guercif, indique le Centre régional d'investissement de Taza-Al Hoceima-Taounate, précisant que 461 unités relèvent de la province de Taza, soit 71,58 pc et 183 unités de la province de Guercif (28,42 pc).

Concernant la répartition des unités créées par secteurs d'activité, le secteur du commerce reste le plus représenté avec 264 unités (40,99 pc) suivi du secteur Bâtiment et travaux publics (BTP) avec 164 unités (25,45 pc) et les services avec 133 unités (20,64 pc).

Le secteur d'artisanat occupe la 4ème place avec 39 unités créées, soit 6,06 pc de l'ensemble des entreprises créées alors que les unités touristiques sont au nombre de 22, soit 3,42 pc.

Le secteur industriel occupe la 6-ème place avec 16 unités, dont 12 unités sous forme de sociétés.

Ils se répartissent du point de vue nature juridique entre les personnes morales (288 certificats), soit 74,61 pc et les personnes physiques (98 certificats) soit 25,39 pc.

17/01/11

Source : MAP

Le Salon de l'immobilier marocain à Bruxelles "Smabxl'' dont la 5-ème édition se tiendra du 25 au 27 mars prochain, est devenu un rendez vous incontournable de la promotion immobilière du Maroc au cÂœur de l'Europe, ont fait savoir lundi à Casablanca ses organisateurs.

En 2010 le nombre de visiteurs du salon, monté sur 3200 m2, s'est établi à 45.600 personnes, soit une progression de 7 pc. Lors de l'édition 2011, pour laquelle une surface d'exposition de 5000 m2 a été réservée, on s'attend à une augmentation de 20 pc des visiteurs, a indiqué à ce propos M. Lotfi Chelbat, directeur du Salon lors d'un point de presse.

Le développement notable qu'enregistre le secteur immobilier au Maroc et l'offre très variée permettent de satisfaire les visiteurs du salon et de trouver réponse à leurs besoins, a-t-il noté, précisant que l'édition 2011 ambitionne de conquérir le marché européen en plus des MRE et des ressortissants belges.

La capitale belge se trouve au cÂœur de l'Europe, occupe une place centrale au niveau du continent, sans oublier qu'elle est accessible en 1 heure de tous les pays voisins, a-t-il fait valoir, ajoutant que le salon accueillera parmi les exposants des promoteurs immobiliers institutionnels et du secteur privé et plusieurs opérateurs du secteur bancaire.

Pour l'édition 2011, le salon mettra à l'honneur l'Artisanat Marocain riche de ses douze siècles d'existence, un choix motivé par la formidable adaptation de cet artisanat pour perdurer et évoluer, tout en gardant son authenticité et sa spécificité, explique l'organisation, précisant qu'il s'agira de mettre en exergue les métiers liés à l'habitat comme le travail du gypse, du bois, du zellige, entre autres.

Le Smabxl fera aussi la place belle aux promoteurs immobiliers originaires de la région de Nador pour mettre en relief les potentialités de la région dont sont originaires un nombre important de MRE.

Pour ce salon, où sont attendus de nombreux responsables des départements de l'habitat, de l'artisanat et celui en charge des MRE, tout un programme d'animation a été concocté et comporte notamment des conférences débat qui seront animées par des notaires, des architectes ou des spécialistes de la décoration intérieure, des stands de conseil et d'orientation ainsi que deux soirées artistiques auxquelles ont été invités nombre de chanteurs et de comédiens marocains.

Toute une campagne de communication a été mise en place pour la promotion de ce salon, organisé sous l'égide du Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et l'Aménagement de l'espace, avec le soutien du ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.

Les supports vont des médias audiovisuels, notamment belges, l'affichage, la distribution de dépliants, les annonces de presse à la communication sur Internet et le direct mailing

17/01/11

Source : MAP

Des tests de connaissance de la langue italienne ont commencé à être organisés, lundi, en Italie à l'intention des demandeurs de permis de séjour longue durée, en vertu d'un décret qui en consacre le caractère obligatoire pour cette catégorie d'immigrés.

Les premiers tests, dont a rendu compte l'agence Ansa, ont eu lieu à Florence (Toscane-Centre) et à Asti (Piémont-Nord-ouest).

Dans la cité fiorentine, ces tests ont concerné 19 personnes originaires du Pérou, d'Albanie et de Sibérie tandis qu'à Asti, ils ont intéressé dix ressortissants africains ayant déjà tous un emploi.

Entré en vigueur en décembre dernier, le décret rendant obligatoire le test de niveau en langue italienne pour les demandeurs de permis de séjour longue durée avait été cosigné, en juin, par les ministres italiens de l'Intérieur et de l'Education.

En application de ce texte, les candidats à un long séjour régulier devront prouver des connaissances en italien équivalentes au "niveau A2", défini par les normes européennes.

Cela signifierait que le demandeur du document, valable durant cinq ans renouvelables, doit posséder un niveau de connaissance acceptable en langue italienne qui lui permettrait de comprendre des phrases et expressions usuels dans des domaines courants.

Les enfants de moins de 14 ans et les personnes malades dont l'état de santé doit être dûment certifié par les services médicaux compétents sont exonérés de cette mesure.

Plaçant cette mesure dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, les autorités italiennes précisent que la satisfaction à ce test constitue une des "prémisses" à la délivrance du permis de séjour.

Le requérant devrait en outre pouvoir justifier d'un séjour régulier de 5 ans en Italie et d'un revenu stable évalué à au moins 5.349,89 euros par an.

17/1/2011

Source : MAP/Aufait

Le ministre bulgare de l'Intérieur Tsvetan Tsvetanov a annoncé lundi une hausse de 25% en 2010 par rapport à 2009 des immigrants interceptés en tentant de pénétrer en Bulgarie, notamment via la Turquie.

"L'année dernière, nous avons intercepté 1.186 immigrants clandestins, en hausse de 25% par rapport à 2009. Ils viennent surtout d'Afghanistan, d'Iran et d'Irak", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec la presse étrangère à Sofia.

Alors que Sofia et Bucarest espéraient adhérer à l'espace de libre circulation Schengen dès mars, plusieurs membres dont la France et l'Allemagne ont estimé que la Roumanie et la Bulgarie n'étaient pas encore prêtes.

Selon M. Tsvetanov, "la Bulgarie sera techniquement prête en mars".

"La Bulgarie dispose des six vedettes de police les plus rapides sur le Danube, capables de s'arrêter brusquement pour contrôler des barges et des bateaux", a précisé le commissaire Kalin Gueorguiev, un haut responsable du ministère.

La Bulgarie possède par ailleurs "les caméras de thermovision les plus modernes des Balkans" dont deux ont été envoyées en Grèce, dans le cadre de la mission sous l'égide de l'agence chargée de la surveillance des frontières (Frontex) de l'UE, pour détecter des immigrants clandestins cachés dans des véhicules.

Soumises à une surveillance européenne stricte et inédite en raison de l'inefficacité de leur système judiciaire, la Bulgarie et la Roumanie attendent que Bruxelles constate des progrès dans ses rapports en février et en août pour leur permettre d'adhérer à Schengen.

Le ministre des Affaires étrangères Nikolaï Mladenov a récemment estimé qu'une décision d'adhésion des deux pays serait prise dès l'été prochain pour être appliquée avant la fin de l'année.

M. Tsvetanov a par ailleurs rappelé que la Bulgarie est membre du système d'information de Schengen (SIS) depuis novembre dernier, ce qui lui a permis de détecter sur son territoire 850 personnes indésirables dans l'espace Schengen.

17/1/2011

Source : AFP/Le Monde

Le gouvernement du Québec doit prendre rapidement un virage en ce qui concerne le nombre d'immigrants admis annuellement. Le gouvernement québécois doit augmenter le nombre d'immigrants travailleurs sélectionnés annuellement et augmenter les ressources à leur intégration en plus de stimuler les naissances par diverses mesures sociales incitatives.

On compte actuellement 50 000 immigrants admis par année. En 2006, les immigrants représentaient 11,5% de la population totale du Québec, une proportion deux fois inférieure à celle observée en Ontario et en Colombie-Britannique. Les ressources à l'intégration des immigrants manquent, notamment parce que le gouvernement libéral semble incapable de se doter de cours de francisation structurés, parce que la reconnaissance des diplômes étrangers pose problème et parce que le taux de chômage des immigrants au Québec est plus élevé qu'ailleurs au Canada.

Dans le dernier budget du gouvernement Charest, le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles s'est fait couper 5 millions de dollars. Résultat: 31 classes de français écrit à temps complet ont été abolies en 2010. Trente autres classes à temps complet de la Commission scolaire de Montréal ont, elles, été maintenues. Cela ne se justifie pas: on ne peut pas augmenter le nombre d'immigrants et réduire les services qui leur sont destinés.

C'est sans compter que le gouvernement libéral a supprimé récemment le Conseil des relations culturelles qui devait guider le gouvernement à propos du processus d'intégration des immigrants. Selon le Conseil, si le Québec attire des immigrants, il perd aussi une partie de sa population (y compris immigrante) au profit des autres provinces canadiennes, puisque le solde migratoire interprovincial est négatif. Le Québec pourrait donc être une porte d'entrée vers les autres provinces canadiennes.

En 1759, c'est la question du peuplement qui avait surtout causé la ruine de la Nouvelle-France. Le Canada était sous-peuplé. Il comptait 55 000 personnes et la Nouvelle-Angleterre, un million. Le taux de natalité élevé, les vagues successives d'immigration et l'occupation plus ancienne du territoire avaient favorisé le Québec au moment où celui-ci est entré dans la Confédération canadienne, puisqu'il comptait 200 000 personnes de plus que le Haut-Canada.

À l'époque, les structures électives ne tenaient pas compte du poids démographique bien plus élevé du Québec, parce qu'on voulait faire du nouveau pays un Dominion britannique. Il était ouvertement question d'angliciser et d'assimiler une race inférieure, celle des Canadiens-Français (Durham, Russell). Le manque d'espace disponible pour l'agriculture, les famines et les épidémies, ainsi que la grande disparité entre la richesse anglophone et francophone ont fait qu'on estime qu'entre 1830 et 1930, un million de Québécois ont quitté le Québec vers la Nouvelle-Angleterre. En 1951, le poids démographique du Québec au sein du Canada n'était plus que de 28,9%, et en 2008, le poids démographique du Québec était seulement de 23%.

Selon l'Institut de la statistique du Québec, près de 81 000 personnes se sont ajoutées à la population du Québec en 2009, soit un taux d'accroissement annuel d'un peu plus d'un pour cent. Un tel niveau de croissance démographique n'avait pas été enregistré depuis 1990. Cette hausse serait due principalement à l'immigration et à l'augmentation du nombre de femmes en âge d'avoir des enfants.

En outre, le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) a publié récemment un rapport qui indique que «dès 2010, le Québec sera confronté à une pénurie de main-d'oeuvre et sera touché plus rapidement par le vieillissement de la population que le reste des provinces canadiennes puisque la vague des naissances des années 1946 à 1966 y a été plus abondante que nulle part ailleurs en Amérique du Nord». Le rapport indique également qu'«il convient de signaler que l'Accord Canada-Québec entré en vigueur en 1991, stipulait que le Québec pouvait recevoir un nombre d'immigrants proportionnel à son poids démographique au sein du Canada, plus 5% additionnels s'il le juge à propos».

On ne sait pas pourquoi le gouvernement du Québec n'utilise pas pleinement cette marge. S'agit-il de contraintes au niveau de la capacité d'absorption du marché du travail québécois ou plutôt du manque de ressources pour l'accueil et l'intégration des nouveaux arrivants?

Selon l'Institut de la statistique du Québec, après 2029, seule l'immigration deviendra la source de croissance démographique de notre État. L'Institut prévoit aussi que le Québec accueillera 300 000 personnes immigrantes au cours de la prochaine décennie et que 90% de ces nouveaux arrivants seront âgés de moins de 45 ans. Emploi-Québec estime donc que l'immigration «devrait accroître la population active de plus de 225 000 personnes».

Du point de vue économique, l'immigration prend tout son sens. Sous cet angle, il apparaît impératif de stimuler les naissances et d'augmenter le nombre d'immigrants travailleurs admis par année.

Mais d'un point de vue d'intégration culturelle et linguistique, l'immigration est elle aussi un succès quotidien avec les étudiants inscrits au programme d'intégration linguistique des immigrants du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles.

L'équipe de moniteurs en francisation du cégep du Vieux-Montréal dont je fais partie a créé avec les années du matériel pédagogique unique. Ils organisent des visites guidées dans Montréal, des rencontres interculturelles avec des Québécois et visionnent avec leurs étudiants des documentaires historiques, en plus de préparer leurs étudiants au marché de l'emploi. Bref, une hausse du nombre d'immigrants accompagnée des ressources nécessaires à leur intégration est une solution viable et efficace.

17/1/2011

Source : Cyberpresse.ca

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur, a exhorté les Marocains de France et, en particulier, les élites de la société civile, à redoubler de vigilance vis-à-vis des adversaires du Maroc et à s'impliquer davantage dans la défense de la cause du Sahara.

Lors de meetings animés samedi et dimanche à Paris, à Orly et à Choisy-le-Roi en présence des compétences et associations marocaines et des ONG franco-marocaines agissant dans la capitale et les villes limitrophes, M. Ameur a estimé que l'heure était plus que jamais à la mobilisation. Les Marocains ne devraient pas baisser la garde, a-t-il dit, même si la France n'a eu de cesse de soutenir le Maroc dans son bon droit et que le plan d'autonomie est salué et appuyé au niveau officiel, dans les sphères parlementaires, par des élus et partis politiques. La mobilisation doit rester de mise, a-t-il poursuivi, car les adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc, forts de l'appui et de la manne financière de leur sponsor, continuent de s'activer sur le plan local, au niveau de certaines mairies, pour les rallier à leurs thèses.

M. Ameur a rappelé à l'assistance l'opération avortée de déstabilisation et la manipulation médiatique à laquelle ils se sont livrés à l'occasion des événements de Lâayoune en novembre dernier. Cette orchestration montre que ces adversaires ne reculent devant rien dans leur entreprise tendant à ternir l'image du Maroc et à détourner l'attention du fond du dossier du Sahara et de l'effort du Maroc pour le régler à travers le plan d'autonomie.

Il a appelé tout un chacun, cadre supérieur, élu, étudiant, commerçant ou travailleur, à continuer, dans son domaine d'activité et dans ses rapports sociaux, à expliquer et à défendre la justesse de la position du Maroc, l'attachement de tous les Marocains, et dans l'unanimité, à la marocanité du Sahara. Il faudra également saisir toute occasion pour mettre en pièces les arguments fallacieux invoqués par les porte-voix du Polisario en France. M. Ameur a mis en garde contre les man£uvres des adversaires du Maroc qui investissent désormais d'autres sphères, en particulier celles des droits de l'homme, dans une tentative de contrarier les réformes d'envergure engagés par le Maroc et d'ébranler son attachement à son projet de société démocratique et moderne, qui est un choix irréversible. Il a, à ce titre, annoncé que le gouvernement est disposé à fournir l'information et la formation pour les acteurs de la société civile issus de la communauté marocaine à l'étranger pour leur permettre d'être au fait du dossier du Sahara, qui jouit de l'unanimité de tout le peuple marocain, pour leur permettre de mieux le défende.

Source : Le Matin/MAP

Dans tout processus d'intégration, la culture d'origine joue un rôle fondamental notamment dans la dynamique des identités et expressions culturelles des populations d'origine immigrée en France. Si les expressions culturelles et artistiques permettent de légitimer une expérience migratoire, aux yeux des sociétés d'accueil, elles favorisent également le développement de contacts interculturels, de liens sociaux, et la surtout, la construction de l identité des jeunes générations issues de cette immigration.

Tout en valorisant les richesses d'une culture spécifique, les associations à vocation culturelle permettent un va et vient permanent avec la culture d'accueil réinventant ainsi une intégration plus réfléchie.

L'Association franco-marocaine de Picardie "Les Deux Rives", qui se propose de promouvoir les cultures marocaines et le vivre ensemble à Amiens, organise chaque année une semaine culturelle comportant des expositions de peinture et de calligraphie, des soirée musicales, projections de films et des séminaires. Elle vient de signer un partenariat avec le MCMRE pour renforcer son action auprès des « jeunes d'ici et de là bas »…Suite

Une équipe représentant le Maroc prendra part à la 4ème édition du Mondial de basket-ball pour immigrés, qui se tiendra à Madrid du 15 au 23 janvier courant, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Cet événement sportif vise à renforcer les liens entre les immigrés et à promouvoir leur intégration dans la société d'accueil à travers le sport.

Outre le Maroc, ce tournoi, organisé par la fédération espagnole de Basket-ball, en collaboration avec le département des sports de la région autonome de Madrid, connaîtra la participation de 11 équipes représentant la Bolivie, la Chine, la Colombie, l'Equateur, la République Dominicaine, l'Uruguay, les Etats-Unis, la Pologne, le Venezuela et les Philippines.

L'équipe marocaine jouera dans le groupe B, aux côtés de la Bolivie et de la Colombie.

Lors de la 3ème édition de ce tournoi, l'équipe représentant le Maroc s'est classée deuxième, après sa défaite, en finale, contre la République Dominicaine (63-60).

14/01/11

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine établie à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a engagé la réflexion, ce week-end, avec les compétences marocaines établies en France sur les meilleures moyens de se mettre en réseau afin de participer à l'effort de développement en cours au Maroc.

Au cours de deux meetings qu'il a tenus, à Paris et à Orly (sud de Paris), avec cette catégorie des MRE, le ministre a souligné la nécessité d'une approche réaliste de mobilisation des compétences qui tient compte des spécificités de la communauté marocaine dans chaque pays d'accueil.

Pour lui, il n'y a pas un modèle standard en matière de mobilisation. Si le modèle "géographique" a pu réussir pour les compétences installées en Allemagne, au Canada ou en Belgique, la situation en France diffère. Il a, ainsi, plaidé pour une démarche "thématique" pour la mobilisation des cadres établis dans ce pays et ce, en s'appuyant sur les réseaux déjà existants.

Il a, à cet égard, annoncé que les noyaux de réseaux de médecins et de juristes marocains existent déjà et que les premiers Forums des Médecins Marocains du Monde et des Juristes marocains de France se tiendront prochainement en France.

Des noyaux de réseaux des élus marocains à l'étranger et des spécialistes des technologies d'information sont en cours d'identifications et ne tarderont pas de voir le jour, selon lui.

Quand à la démarche, une fois l'étape d'identification, de structuration et de mise en réseau accomplie, l'identification des besoins du Maroc en savoir-faire s'impose, une tâche à laquelle tous les ministères ont été sensibilisés. Ensuite, le ministère chargé de la communauté marocaine s'attèlera à l'action de mise en relation entre l'offre et la demande.

M. Ameur a noté, par ailleurs, que cette politique de réseautage vise aussi à intégrer la mobilisation des compétences marocaines dans le cadre de partenariats avec les institutions des pays d'accueil en vue de favoriser un partenariat gagnant-gagnant.

Enfin, le gouvernement aspire aussi à la mobilisation des compétences marocaines en faveur du reste de la communauté pour réduire la rupture entre l'élite et la base, a-t-il dit, donnant l'exemple d'actions de parrainage d'étudiants marocains par des cadres compatriotes en Allemagne.

Le débat qui s'en est suivi a donné lieu à un échange franc et constructif avec les cadres marocains présents en force à ce rendez-vous. Ils se sont dits "rassurés" par la politique marocaine à leur égard et "sensibles" à la question du réseautage, insistant, toutefois, sur la nécessité d'une action "permanente".

Dans le cadre de cette mobilisation et en marge de ces rencontres, le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger a signé une convention de partenariat avec "Maroc Entrepreneurs", une association basée à Paris qui encourage des Marocains établis à l'étranger à créer leur entreprise au Maroc.

Paris,17/01/11

Source : MAP

Le Consulat général du Maroc à Orly est un modèle des représentations consulaires que le Royaume veut développer pour améliorer les structures d'accueil de ses ressortissants établis à l'étranger, a affirmé le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Aujourd'hui, le Consulat est "une véritable vitrine" du Maroc, à l'image de ce que le Royaume veut développer au service de sa communauté établie à l'étranger, a dit M. Ameur à l'issue d'une visite, dimanche, aux locaux de ce nouvel établissement consulaire, entré en service en avril 2010.

De son côté, le Consul général du Maroc à Orly, M. Bouchaïb El Khalfi, a indiqué que ce Consulat, le plus grand que compte le Maroc en France en termes de superficie, offre ses services à quelque 70 mille Marocains établis dans trois départements jouxtant la ville d'Orly, connue pour son grand aéroport international du même nom.

Ce cinquième consulat du Maroc en région parisienne (après ceux de Paris, Pontoise, Colombes et Villemomble) devra alléger la charge qui pesait sur le poste de Villemomble et de rapprocher les services consulaires des usagers résidant dans les départements de la Marne (51), la Seine et Marne (77) et le Val-de-Marne (94). Le département de l'Essonne (91) sera rattaché prochainement, a annoncé le diplomate.

Pour pouvoir atteindre ces objectifs, le Consulat a conçu la configuration de ses services sous forme de guichets dotés d'équipements modernes, de gestionnaire de file d'attente et de trois salles d'attentes en intégrant les normes de transparence et de célérité, conjuguée à une formation adaptée de l'ensemble des fonctionnaires, a-t-il expliqué.

Cette nouvelle acquisition de l'Etat marocain est un édifice refait à neuf alliant le béton et le verre sur une superficie de 2.150 mètres carrés bâtis sur trois niveaux.

Les usagers ont à leur disposition 14 guichets pour l'obtention des documents administratifs, dont 7 dédiés aux démarches pour l'obtention des nouveaux passeports biométriques. Un guichet est réservé aux personnes à mobilité réduite. Une salle de prière et un espace enfant ont été également aménagés pour améliorer l'accueil.

Le siège du nouveau Consulat a, par ailleurs, abrité un meeting animé par le ministre devant un parterre de jeunes compétences marocaines établies en région parisienne, rencontre saluée par M. El Khalfi comme signe d'encouragement au Consulat d'Orly et aux différents autres consulats du Maroc en France pour redoubler d'efforts, afin de mieux servir la communauté marocaine.

17/01/11

Source : MAP

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