samedi 19 octobre 2024 11:16

La campagne "Discrimination toi-même" a été lancée, lundi lors d'une conférence de presse, par la ministre de l'Egalité des chances de la Communauté française, Fadila Laanan. La campagne, vise à apporter aux jeunes de 12 à 18 ans un éclairage complet sur les enjeux de la lutte contre la discrimination ainsi que sur la loi et son application dans cette matière.

Menée avec l'appui du Centre pour l'égalité des chances et de l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes, la campagne abordera notamment, de manière concrète et ludique, la discrimination, la liberté d'expression, l'incitation à la haine, l'homophobie, le racisme ou encore le harcèlement. "La campagne 'Discrimination toi-même' a pour ambition de prendre au sérieux la discrimination et de l'expliquer aussi concrètement que possible à un adolescent sans verser dans le pathos ou l'indignation", a indiqué Fadila Laanan. Pour ce faire, 25.000 livrets et 5.000 affiches, réalisés par la Direction égalité des chances du ministère de la Communauté française et illustrés par Catheline et Frédéric Janin, seront distribués au sein de l'enseignement et du secteur associatif à partir du 12 octobre 2010. "Le défi était assez excitant. Notre but étant de faire sourire avec des blagues mais également de lancer le débat", a expliqué l'illustrateur des livrets, Frédéric Janin. "Discrimination toi-même", qui constitue le second volet de la campagne "La discrimination s'arrête ici", prévoit également la diffusion de 200.000 cartes postales via le réseau Boomerang.

Source : LeVif.be/Belga

Le CCME soutient l'organisation du colloque international de l'AMERM à Rabat les 29 et 30 octobre 2010, intitulé : "Les évolutions de la recherche sur les migrations internationales : Théories, concepts, méthodes et défis  contemporains".

Parmi les principales questions qui seront abordées lors du colloque , celle de savoir Comment les cadres théoriques et analytiques mis en place pour comprendre les migrations ont permis de produire des connaissances suffisamment pertinentes et comment les démarches ont abouti à améliorer les savoirs…Suite

Le Festival Migrants’ scène - Rabat 2010 est organisé  par GADEM (Groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et migrants) en partenariat avec la compagnie DABATEATR dans le cadre de sa semaine DABATEATR Citoyen et soutenu par la CIMADE.

Ce festival a principalement pour objectif de permettre la rencontre entre populations marocaines et étrangères, et d’échanger/ sensibiliser sur les notions de migration, d’interculturalité et sur la situation spécifique du Maroc.

Ce festival sera sur deux soirées le 02 et le 03 Novembre 2010 à 20h chaque soir. La première soirée présentera le film Sin Palabras d'Othman Naciri et la deuxième une pièce de théâtre de la compagnie DABATEATR. Toutes deux se concluront par un débat.

Source : La Cimade

Le Maroc a lancé une vaste campagne destinée à étendre l'application du Moudawana aux femmes vivant et travaillant à l'étranger.

Il y a six ans, le gouvernement marocain avait introduit dans sa législation un nouveau Code civil dans le but de protéger les droits des femmes. Mais avec l'augmentation du nombre de Marocains résidant à l'étranger (MRE), il faut désormais envisager également de faire bénéficier les femmes expatriées de la protection du Moudawana.

Pour tenter de mieux faire connaître les protections garanties par ce code, des responsables marocains, dont le ministère en charge des MRE et les ministères de la Justice et du Développement social se sont associés à la Fondation Ytto pour les droits des femmes et à d'autres groupes de la société civile pour lancer une campagne de sensibilisation sans précédent en Europe.

Les participants ont entamé cette tournée en France le 14 octobre, et traverseront l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne et les Pays-Bas. Cette campagne prévoit des réunions, des ateliers et des conférences, ainsi que la distribution de brochures simplifiées sur le Code de la famille.

Selon le ministère en charge des MRE, la communauté expatriée ne comprend pas parfaitement le Moudawana. Les femmes marocaines vivant à l'étranger sont face à un certain nombre de questions et ne peuvent faire valoir leurs droits sur la base de ce code.

Najat Ikhich, présidente de la Fondation Ytto, a déclaré que l'immense majorité des femmes marocaines ne sont pas conscientes des dispositions du Code de la famille et des changements introduits ces six dernières années.

Elle a notamment indiqué qu'un grand nombre de Marocaines se marient à la mosquée uniquement sur la base de la fatiha et choisissent de ne pas faire enregistrer leur mariage pour légitimer les mariages précoces et la polygamie.

"Les répercussions sur les droits des femmes sont immenses surtout une fois rentrées au Maroc. Les femmes sont abandonnées avec leurs enfants, privées de leurs papiers et n’ont plus de possibilité pour rentrer dans le pays d’accueil. En plus, elles se retrouvent dans des situations difficiles avec des enfants non inscrits à l’état-civil marocain et non reconnus par la loi marocaine comme enfants légitimes", a indiqué Ikhich.

Selon la Fondation Ytto, de nombreuses filles marocaines sont victimes de mariages forcés et arrangés. Ikhich a expliqué que cette campagne de sensibilisation vise à mettre à jour des pratiques archaïques et à convaincre les femmes, les jeunes et les hommes des dangers de ces types de mariage d'un point de vue psychologique.

"L’analphabétisme est très répandu parmi les femmes marocaines en Italie. Aussi sont-elles marginalisées et ne comprennent pas leurs droits. Une campagne de sensibilisation s’impose", a expliqué Noura Faouzi, directrice de l'ONG italienne Al Maghribia.

La présidente de la Ligue démocratique pour les droits des femmes, Fouzia Assouli, a expliqué que les couples mariés font face à de graves problèmes, notamment concernant les demandes de divorce encourues au Maroc. L'association demande l'introduction de dispositions permettant à certains couples de résoudre ce problème dans le pays de résidence, pour éviter de devoir voyager.

Siham Jebbari, qui habite en Italie, a expliqué avoir dû se rendre au Maroc à plusieurs reprises pour pouvoir finalement divorcer l'an dernier. "C’était difficile pour moi d’avoir des congés durant les périodes des rendez-vous fixés par le tribunal. En plus, les déplacements coûtent très chers. J’aurais aimé que le consulat s’occupe de cette affaire ou le tribunal d’Italie", a-t-elle expliqué.

Le ministre responsable des MRE, Mohamed Ameur, a souligné que ses services souhaitaient améliorer la situation juridique des femmes et de leurs familles à l'étranger en lançant des structures de soutien dans les communautés.

Il a souligné que parmi les objectifs affichés se trouve la mise en place de centres d'écoute auxquels les femmes marocaines pourront s'adresser. Ces centres permettront d'identifier les demandes des femmes et de prescrire les solutions appropriées à leurs problèmes.

La première phase de cette campagne se terminera le 31 octobre, et les organisateurs envisagent de lancer d'autres campagnes d'ici décembre.

2010-10-26

Source : Magharibia

Un rendez-vous singulier autour du thème de l’altérité, tout à la fois philosophique, social et poétique, avec le philosophe et sociologue Edgar Morin, qui se propose d’examiner cette question fondamentale : Pourquoi la France aime-t-elle ses immigrés ?

La conférence se tient, le jeudi 28 octobre  à l’Institut du Monde arabe …Suite

Le CCME soutient l'organisation du colloque international de l'AMERM à Rabat les 29 et 30 octobre 2010, intitulé : "Les évolutions de la recherche sur les migrations internationales : Théories, concepts, méthodes et défis  contemporains".

On les dit analphabètes, paysans (au sens péjoratif que certains continuent à donner à ce terme), non intégrés (en fait, qu’est-ce que cela veut dire ?) … Les membres de la communauté marocaine en Italie sont taxés de tous les qualificatifs et toutes sortes de préjugés leur sont collées. Une simplification qui, malheureusement, façonne l’idée forgée d’eux dans le conscient et subconscient collectifs et qui n’est pas sans répercussions sur le traitement qui leur est réservé.

En Italie, ils sont traités de «marocchini», un terme qui, loin de constituer une référence au Maroc, renvoie plutôt à une image chargée de mépris désormais ancrée dans les esprits, celle d’une caste d’émigrés de seconde zone, de quelque nationalité que ce soit, vivant à la marge, à la limite dangereuse et donc infréquentable.

Ils en sont conscients et ils le ressentent amèrement. Les aéroports –pour ceux qui ont le privilège de voyager en avion- et les ports, notamment celui de Gênes d’où embarquent la majorité des Marocains de retour au pays, constituent les lieux par excellence d’une thérapie de groupe qui permet, loin de tout fard trompeur ou de mise en scène perfide, de mesurer l’énormité du dégoût éprouvé par les uns et les autres et l’ampleur de la désillusion qu’ils vivent au quotidien.

Se rendant à l’évidence après avoir été, pour une bonne partie d’entre eux, bernés par le rêve italien, ils se lancent: si c’était à refaire… une amertume qu’ils voudraient partager par anticipation par ceux, notamment parmi les jeunes au Maroc, qui continuent à être obnubilée par «Taliane», synonyme pour eux d’Eldorado, de réussite, d’argent et de consécration.

Rien de cela ! tranchent-ils pour la plupart en détaillant les multiples motifs de leur désenchantement aux plans personnel et familial et la maigreur de leur moisson après des années de dur labeur, outre les dégâts collatéraux subis par leur progéniture aux niveaux identitaire et communicationnel.

Leur dépit est exacerbé par les effets pervers de la crise économique qui en fait les premières victimes des faillites et restrictions enregistrées ça et là ainsi que par la politique politicienne et les calculs électoralistes (de la part notamment du parti gouvernemental anti-immigrés, la ligue du Nord, et son outil d’exécution, le ministère de l’intérieur) mettant en avant les considérations d’ordre sécuritaire génératrices de peurs et d’angoisses et laissant à penser que l’immigration était la source de tous les maux dont souffre la société italienne.

Le discours alarmiste colporté par certains sur la menace terroriste n’est pas pour arranger les choses à un moment où tout un arsenal juridique et une lourde logistique ont été mis en place depuis maintenant plusieurs mois, pour resserrer l’étau autour des immigrés illégaux. Le climat de méfiance qui s’en est suivi fait presque de chaque émigré, un clandestin en puissance jusqu’à ce que le contraire soit prouvé. Les contrôles impromptus et les «interrogatoires» subis à l’occasion de l’établissement ou du renouvellement de la carte de séjour sont, entre autres, révélateurs de la pesante suspicion qui ajoute au malaise vécu par les populations émigrées, même celles établies de manière tout à fait légale (près 430 mille Marocains résident régulièrement en Italie).

Tout cela dans un pays lui-même de tradition migratoire mais où, malheureusement, la myopie politique dont certains font montre au sujet de la question de l’immigration fait figure de grave pathologie eu égard à la chance que cela leur fait perdre d’anticiper en particulier les problèmes liés à la dénatalité et, donc, à la carence en main d’œuvre qui ne manqueront pas de se poser avec insistance à l’Italie dans les prochaines années.

Un ilot d’espoir subsiste cependant dans cet océan de déceptions, celui de l’émergence en cours d’une élite marocaine qui peut à échéance influer sur le cours des événements.

Faite d’universitaires, de médecins, d’avocats, d’hommes politiques, de hauts fonctionnaires des organisations internationale établies à Rome (FAO, PAM et FIDA), de journalistes, de commerçants, d’entrepreneurs, d’étudiants…cette élite est en train de se faire une place au soleil.

La parole lui a été donnée lors d’une réunion de grande communion tenue en septembre dernier dans la capitale italienne à l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Une noble initiative qui visait à identifier les compétences marocaines, à recueillir leurs points de vue et à faire en sorte que des dynamiques de mobilisation soient créées qui leur permettraient de se constituer en réseaux et de devenir de véritables forces de proposition.

Comme leurs aînés et compatriotes, ils sont indéfectiblement attachés à leur pays et sont déterminés à le servir et à soigner son image de marque et à travers lui, celle de ses ressortissants.

Ce faisant, ils réhabiliteront les pionniers dont les conditions de vie étaient souvent difficiles et donneront à tous les acteurs de la société italienne la juste mesure de leurs aptitudes et de leur génie.

L’œuvre a été entamée. Elle compte avec le soutien de l’ambassadeur du Maroc, Hassan Abouyoub, un homme de culture et de grande expérience qui semble avoir beaucoup de visibilité sur ce qu’il entend entreprendre. Il faudrait maintenant que cette œuvre se poursuive. L’engagement en été pris à Rome.

26 Octobre 2010

Source : Atlas info

 

Dans le cadre du projet « Enracinement sans déracinement » initié par le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Étranger, l'association AMDAM gère un programme de formations visant le renforcement des capacités des associations MRE en Rhône Alpes Auvergne. Depuis mars 2010, plusieurs réunions ont été organisés à Clermont-Ferrand, Saint Étienne, Lyon, Oyonnax en partenariat avec le MCMRE et le Consulat Général du Royaume du Maroc…Suite

L'IMEM (Institut Méditerranéen d'Etudes Musulmanes) se penchera sur la question des langues en émigration, en adoptant une approche historique.

Une journée d’études sur l’enseignement de la langue arabe en Provence, sous le thème «l’enseignement de la langue arabe en Provence : Réalités et nouveaux enjeux», sera organisée  le 9 décembre 2010 à Marseille.

Le choix de la ville est, selon les organisateurs, très éloquent : à Marseille vit la deuxième plus importante communauté musulmane de France après la région parisienne et l’enseignement de la langue est très demandé dans la région.

La rencontre se propose d’étudier les raisons des difficultés rencontrées et proposer des solutions pour tout ce qui a trait à la question de l’enseignement de la langue arabe. Ainsi, toute personne désirant participer au colloque devra s’inscrire auprès de l’IMEM.

L'Institut Méditerranéen d'Etudes Musulmanes est un organisme indépendant créé pour améliorer et promouvoir la connaissance de la civilisation arabo-musulmane et contribuer à une coexistence riche et harmonieuse en faisant reculer les préjugés.

Source : CCME

Le jeune lycéen vivait depuis trois ans avec sa mère adoptive française en Saône et Loire. Mais le samedi dernier, la police est venue l’arracher de chez lui pour l’embarquer dans un vol à destination du Maroc. Le monde associatif dénonce une expulsion motivée par la politique du chiffre.

Almedhi  Jabir, c’est son nom. Le lycéen de 18 ans a été expulsé de la France ce samedi 23 octobre fait savoir Le Journal de Saône-et-Loire. La police serait venue le récupérer chez lui, ne lui laissant même pas le temps de faire ses valises. Il vivait avec sa mère adoptive de nationalité française depuis 2007 et suivait ses cours de bac professionnel/commerce.

Avant d’atteindre sa majorité, Almedhi Jabir bénéficiait  d’autorisations temporaires de séjour afin d’être en situation régulière. Mais dès ses 18 ans accomplis, au mois de juin dernier, une obligation de quitter le territoire français lui fut attribuée. Ce qui n’a pas empêché ses tuteurs de le laisser poursuivre ses études. Mais le préfet de Saône-et-Loire est revenu à la charge cette fois, avec un arrêté de reconduite à la frontière.

La procédure d’expulsion se serait déroulée en trois jours. Les autorités auraient profité des grèves qui secouent actuellement la France pour accélérer l’expulsion du jeune lycéen. L’opposition du Réseau éducation sans frontières RESF 71 n’y a rien fait. L’association avait demandé au jeune Marocain de ne pas se rendre à la police, dans l’espoir de régler son cas à l’issue d’une audience jamais obtenue avec le préfet.

Ce qui pousse RESF 71 à condamner « cette façon de traiter les individus comme des chiffres qui s’ajoutent dans une addition irrespectueuse des valeurs de dignité humaine, de tolérance, de solidarité ». Pour l’association le préfet de Saône-et-Loire n’a fait qu’appliquer « la politique du chiffre, la seule qui compte en matière d’immigration, celle qui permet d’atteindre 'ses objectifs' ».

Avant son expulsion, le jeune Amedhi Jabir a été enfermé pendant deux jours dans un  Centre de Rétention en France. Et en vertu des accords franco-marocains en matière de reconduite aux frontières, son séjour carcéral devrait se poursuivre dans le Royaume.

Source : Yabiladi

La compagnie Les Mots Tissés organise deux spectacles où le conte marocain sera au rendez-vous. Les spectacles auront lieu au Centre culturel Jean Vilar à Marly-le-Roi (78) et au Bar événementiel « Le Macareux » dans le deuxième arrondissement de Paris, le 16 et le 21 novembre respectivement. Halima Hamdane entraînera les spectateurs dans un voyage de découverte d'un patrimoine marocain.

Par sa dimension orale, le conte, quelque soit son origine, a toujours suscité l’intérêt des grands et des petits. Beaucoup de légendes, d'histoires ont réussi à traverser le temps, même à survivre à des civilisations. Au Maroc, le conte a aussi une longue histoire, particulière d'ailleurs, car les histoires portent souvent la marque d'un imaginaire féminin. S'expriment dans ces contes une « lutte » contre l’homme, des malaises d’existence...

C'est parce que la femme n’avait pas le droit de s’exprimer ouvertement qu'elle s'est résignée à «chuchoter» ses malaises et angoisses sous forme d'histoires. Le monde dont elle fait partie est connu pour sa division de tâches bien définie entre l’homme et la femme, et il est difficile de briser ce carcan.

Ecrivain et conteuse franco-marocaine, Halima Hamdane a décidé de faire de la 'formulette' magique «kan ya ma kan» son domaine d’expertise. Elle s'offre le plaisir de partager avec les spectateurs de fascinantes histoires intemporelles du patrimoine marocain.

Avec sa voix tantôt douce, tantôt ferme, cette magicienne des mots raconte des fables merveilleuses. Il y est question de personnages de tout genre, de sultans, de belles filles... Les créatures aux dons surnaturels ne manquent pas au rendez-vous.

Rien de mieux pour se divertir à l’époque où la télé n'existait pas et où le conte avait toute sa valeur ; rien de mieux pour se divertir à présent, avec des histoires que l’on croyait aux oubliettes.

Pour plus d’information sur les événements, visitez le site de la compagnie des Mots Tissés.

Source : Yabiladi

Le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich, a eu récemment à Rabat un entretien avec M. Bob Walsh, président du Comité organisateur de la manifestation "2011: Un monde unique", axé sur la participation du Maroc à ce grand événement.

Un communiqué du ministère de la Culture indique que M. Himmich a exprimé, à cette occasion, la disposition de son département à coopérer avec les initiateurs de ce projet et à participer à cette manifestation dans la limite des moyens du ministère en vue d'apporter une contribution marocaine de qualité et de donner une image réelle du Royaume en tant que pays d'ouverture et de respect de l'autre.

Les deux parties, ajoute-t-on, ont convenu de poursuivre la concertation dans le but de définir avec précision les questions d'intérêt commun et de signer une convention de partenariat relative à cette initiative qui sera lancée en juin 2011 à Seattle aux Etats-Unis à travers des expositions culturelles et artistiques et des compétitions sportives.

La manifestation baptisée "2011: Un monde unique" vise entre autres à consolider l'entente entre les communautés du monde musulman et le peuple américain par le biais d'échanges d'idées et de connaissances.

26/10/10

Source : MAP

SMAP Group, leader de l'ingénierie événementielle sur le Maroc à l'étranger, a décidé de faire de 2011 une grande année pour la promotion de l'immobilier et de l'art de vivre marocains avec la programmation de pas moins de cinq salons prestigieux dans autant de pays en Europe.

Fort d'une notoriété et d'une expérience de quinze ans dans ce domaine, le groupe, basé à Paris, lance ainsi le "SMAP Roadshow Europe", un nouveau concept proposant cinq rendez-vous successifs dans cinq métropoles européennes: Bruxelles (Belgique) du 4 au 6 février 2011, Milan (Italie) du 23 au 25 avril, Paris du 2 au 5 juin, Marseille (France) du 11 au 13 novembre et Barcelone (Espagne) du 2 au 4 décembre.

Ce nouveau concept répond à un double constat, explique-t-on au SMAP Group. En premier lieu, la nécessité de proposer aux Marocains Résidents à l'Etranger, estimés à plus de 5 millions, des manifestations fédératrices, qui leur offrent la possibilité de se tenir au fait du développement économique et des possibilités d'investissements dans leur pays tout en se rassemblant autour de valeurs pérennes de culture et d'art de vivre.

Second constat, cette culture, cet art de vivre et ce potentiel d'investissement suscitent de plus en plus l'intérêt dans les pays d'accueil de cette population marocaine, en particulier en Europe.

Outre l'exigence de qualité, SMAP Group n'a cessé d'imaginer des concepts attractifs, en structurant ses rendez-vous autour de deux formules phare, SMAP Immo et SMAP Expo. Chacune correspondant à une clientèle bien définie, et dédiée à des opportunités d'affaires différentes.

Si SMAP Immo est désormais la rencontre indispensable de tous ceux qui souhaitent acquérir une résidence au Maroc et des divers professionnels de l'immobilier marocain, SMAP Expo propose, quant à lui, de retrouver ou de découvrir toutes les multiples facettes de l'art de vivre au Maroc.

Nés en France, ces deux salons ont rapidement connu un indéniable succès qui a incité les organisateurs à les décliner dans d'autres grands centres européens de population marocaine : à Barcelone (Espagne), puis à Marseille (France).

Fort de ce succès, SMAP Group lance son Roadshow Europe 2011 qui sillonnera cinq villes du vieux Continent.

Bruxelles, qui s'accapare la majorité des 700.000 Marocains vivant en Belgique, sera investie pour la première fois, au même titre que Milan. Là aussi le choix s'est porté sur des lieux d'exposition prestigieux et facilement accessibles depuis les autres villes de Belgique et d'Italie et des pays voisins.

S'agissant de Milan, la métropole urbaine de la région riche du Nord d'Italie, qui regroupe la majorité de la diaspora marocaine, le SMAP Expo Milan établira ses quartiers dans la "Fiera Milano" qui est le plus grand parc d'expositions au monde, avec une superficie totale de 2 millions de m2.

Quant à Paris, ville où est né le premier SMAP en 1994, le concept SMAP Immo qui y a été lancé en 2004, est devenu sans conteste le plus grand salon européen de l'immobilier marocain.

Organisé chaque année au Parc des Expositions de Paris-Porte de Versailles, SMAP Immo connaît une affluence grandissante au fil des éditions, le nombre de visiteurs étant passé de 20.000 lors de la première édition, à 50.455 en 2010.

A Marseille, la deuxième ville de France qui concentre aussi la majorité de la population maghrébine de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, soit environ quelques 170.000 personnes, dont 35 pc de Marocains.

Quant à Barcelone, la capitale prospère de la Catalogne où les Marocains représentent la première communauté étrangère, la première édition de SMAP Expo a "dépassé toutes les espérances surtout en termes de fréquentation, avec ses 80.000 entrées en trois jours".

La deuxième édition du SMAP Expo Barcelone sera accueillie au Palau Sant Jordi.

26/10/10

Source : MAP

Le pape Benoît XVI a souligné mardi en présentant son message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié que ces derniers "ont le devoir de respecter les lois et l'identité nationale du pays d'accueil" même si la communauté internationale doit les protéger.

"Beaucoup de personnes doivent affronter l'expérience difficile de la migration, dans ses différentes expressions: intérieures ou internationales, permanentes ou saisonnières, économiques ou politiques, volontaires ou forcées. Dans divers cas, le départ de son propre pays est provoqué par différentes formes de persécutions, de sorte que la fuite devient nécessaire", a déclaré le pape.

"De plus, le phénomène même de la mondialisation, caractéristique de notre époque (...) comporte également +une humanité qui devient de plus en plus interconnectée+, dépassant les frontières géographiques et culturelles", a poursuivi Benoît XVI.

"Tous, appartiennent donc à une unique famille, migrants et populations locales qui les accueillent, et tous ont le même droit de bénéficier des biens de la terre, dont la destination est universelle", a-t-il estimé.

Cependant, "dans le même temps, les Etats ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières, en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine. En outre, les immigrés ont le devoir de s'intégrer dans le pays d'accueil, en respectant ses lois et l'identité nationale", a souligné le pape.

Il y a dans le monde plus de 15 millions de réfugiés, dont 10,4 millions sous la responsabilité du Haut commissariat de l'ONU (HCR), et environ 27 millions de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays, a rappelé au cours de la conférence de presse de présentation du message le père Gabriele Bentoglio, membre du Conseil pontifical pour les migrants.

La prochaine Journée mondiale du migrant et du réfugié sera célébrée le 16 janvier.

Source : La Croix

M. Mohamed Ameur est inquiet. Et il a fait savoir à ses pairs, jeudi dernier, lors du dernier Conseil de gouvernement. De son voyage madrilène, le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a rapporté des chiffres et des statistiques plein sa besace ; des chiffres explosifs qui nourrissent une inquiétude toute ministérielle et bientôt gouvernementale.

Et pour cause. Les Marocains d'Espagne- première communauté étrangère puisqu'ils sont 758.900 à vivre sous les cieux espagnols et constituent 23% des Marocains du monde- sont frappés de plein fouet par la crise financière internationale. Et

selon une étude menée par le département de la communauté marocaine résidant à l'étranger, la crise a fortement touché la communauté marocaine vivant en Espagne) notamment dans les secteurs qui emploient de manière intensive la main d'œuvre marocaine…Suite

Né le 30 décembre 1910, Paul Bowles aurait fêté ses 100 ans cette année. Tanger, ville où l’écrivain est décédé en 1999 après y avoir vécu 52 ans, s’apprête ainsi à célébrer le centenaire de sa naissance du mercredi 27 au dimanche 31 octobre.

Les librairies, la Légation américaine, l’Institut Cervantès, l’Institut français, la Cinémathèque, l’Ecole américaine… l’ensemble des acteurs culturels de la ville du Détroit ont prévu de nombreuses animations pour faire (re)découvrir au public l’auteur de Un Thé au Sahara ou de Après toi le déluge. Mais pas seulement. Car comme le rappelle Claude Nathalie Thomas, sa traductrice, à l’initiative de l’événement, “Bowles était par ailleurs compositeur de musique, traducteur, découvreur d’écrivains marocains et grand voyageur”.

Un programme varié

Avec Claude Thomas, on pourra par exemple marcher sur les traces de Paul Bowles dans la ville, grâce à des balades littéraires empruntant deux itinéraires vendredi 29 octobre à 10h30 (départ place de la Kasbah) et à 14h30 (Légation américaine).

Des tables rondes auront également lieu telle celle intitulée “Tout lecteur est un traducteur” jeudi 28 à 10h à l’Ecole de traduction Roi Fahd, et “Paul Bowles et l’Espagne” samedi 30 à 11h à la bibliothèque de l’Institut Cervantès.

Côté 7ème art, la Cinémathèque projettera différents films autour de l’écrivain : Mapas de agua y arena mercredi 27 octobre à 18h30, Un Thé au Sahara à 20h30 ; Paul Bowles in Morocco jeudi 28 à 14h30 et 19h30 ; Let it come down vendredi 29 à 20h30 ; Creating a legend et Un Américain à Tanger dimanche 31 à 19h30.

Plusieurs expositions seront aussi proposées: à l’Ecole américaine, agrémentée de la pièce de Jane Bowles A Quarreling Pair jeudi 28 à 16h ; “Les années dorées” à la galerie de l’Institut Cervantès ; “Quatre regards pour un seul homme” à la librairie Les Insolites ; “Bowles in the kasbah” accompagnée d’une lecture samedi 30 à 18h avec la librairie Les Colonnes au Musée de la kasbah.

Et bien d’autres manifestations, comme un concert jeudi 28 à 20h30 au collège Ramon y Cajal ; une rencontre autour des amis de l’auteur et connaisseurs de son œuvre vendredi 29 à 16h à l’hôtel Continental ; un café littéraire samedi 30 à 17h à la librairie Page et plume ; ou encore le spectacle “L’Education de Malika” samedi 30 à 20h à la salle Beckett.

26/10/2010

Source : Aufait

Le troisième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord ouvrira ses portes le 30 octobre au Palais des Congrès à Montréal, apprend-on auprès des organisateurs.

Plus de 3.000 compétences marocaines sont attendues à cette troisième édition avec la participation de plus d'une vingtaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteurs d'activité, ajoute-t-on de même source, soulignant que le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.

Evénement phare de rapprochement entre la sphère économique marocaine et les compétences marocaines de l'Amérique du Nord, le forum Careers in Morocco-Montréal 2010 sera l'occasion d'échanges "riches et conviviaux" entre les entreprises marocaines, qui pourront communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités, et la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, qui pourra s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.

Parallèlement à l'événement, des conférences et des débats seront organisés autour de thèmes traitant de l'actualité économique, de l'insertion professionnelle et des possibilités de carrière au Maroc avec des témoignages de candidats recrutés lors des éditions précédentes, selon les organisateurs.

Source : MAP

Où va l'Europe ? D'est en ouest, s'expriment les particularismes culturels, historiques et politiques. En mai, les élections législatives néerlandaises font du Parti pour la liberté, populiste, la troisième force politique du pays. En juin, le parti nationaliste hongrois, le Jobbik, fait une entrée spectaculaire au Parlement avec 16 % des voix, doublant son score aux européennes de juin 2009. En Scandinavie, la Suède suit le Danemark avec l'entrée d'un député d'extrême droite au Parlement. Quant à la Belgique, elle est plongée dans une crise sans précédent depuis la victoire des séparatistes flamands aux législatives de juin. Histoires différentes, certes. Mais les enjeux et les réactions de replis identitaires nationaux, régionaux, linguistiques, en deçà et au-delà des frontières territoriales, sont similaires.

En Europe centrale, les nationalismes offensifs ou défensifs sont à l'origine des tensions entre Etats voisins. Le désir de retour à la "magyarité", au rétablissement du lien entre peuple, territoire et nation qui avait été rompu par le traité de Trianon en 1920, a conduit le Parti conservateur - en compétition avec le Parti nationaliste - à mettre en place des lois sur la double nationalité attribuée aux minorités hongroises hors frontières. De peur que la minorité en question (environ 10 % de sa population) ne revendique son autonomie, le voisin slovaque n'a pas tardé à se défendre en mobilisant la vieille peur du "grand Hongrois".

Les Roumains à la recherche de la Grande Roumanie, la Bulgarie dans la lutte contre les minorités turques musulmanes et les Roms trouvent chacun le salut dans le discours nationaliste et la progression des partis populistes. A la définition et redéfinition de l'Autre - Tziganes, Roms, Maygars, Turcs... qui nourrissent explicitement les discours nationalistes - vient s'ajouter l'impuissance des politiques économiques à consolider les sentiments d'appartenance à des nations qui se voient comme exclusives. Quant à l'Union européenne, qui a conduit les pays de l'Est de la souveraineté retrouvée à la souveraineté partagée, elle est, à l'Est comme à l'Ouest, source d'ambiguïté et de paradoxe.

Les nationalismes constituent l'organisation de base dans l'Europe du XIXe siècle mais pas de la construction de l'Europe unie, bien au contraire. Certes, la signature du traité de Maastricht avait provoqué d'innombrables débats concernant les implications d'un nouvel espace politique sur les identités nationales, régionales, linguistiques, religieuses, et bien sûr sur l'identité européenne qui engloberait l'ensemble et la citoyenneté qui lui serait liée.

La question était triple : comment combiner l'idéologie universaliste des Etats-nations et le particularisme culturel et historique qui caractérise chacune des nations ; comment choisir entre les intérêts économiques et une volonté politique commune, et la souveraineté des Etats ; et comment articuler les appartenances plurielles et complexes des individus, des groupes, des nations pour arriver à construire une identité européenne, ou plutôt à susciter leur identification à une Europe unie.

Alors que le projet européen avait comme objectif premier le dépassement du "modèle nationaliste", l'Europe unie a surtout mobilisé des partis populistes et provoqué par endroits leur succès. En effet, le populisme a bien trouvé sa base sur une Europe sans frontières intérieures. Mais cet espace de libre circulation est aussi un espace transnational de solidarité, un espace de mobilisation et de revendication des intérêts et des identités.

Les résistances ont porté au premier plan sur les questions d'identité nationale et de souveraineté, exprimées par la protection des frontières territoriales d'un côté, par la présence des immigrés, et notamment de l'islam dans l'espace public, de l'autre. Cela s'accompagne d'un rappel "automatique" des principes de citoyenneté et de la compétence des Etats en matière d'immigration, transformée désormais en question de sécurité. Le tout se traduit par un populisme qui s'accroche à une représentation des identités nationales, linguistiques et territoriales. Le nationalisme constitue un grand défi pour l'Union européenne. En posant la question des minorités, de l'identité et de l'altérité, il remet en cause la capacité de l'Europe unie à conduire les Etats au-delà de leurs particularismes, à faire partager un avenir commun dans le respect des nations et des citoyens et à former une identité européenne.

Il est temps de voir émerger en Europe une nouvelle forme d'organisation politique qui rassemblerait toute la diversité culturelle et nationale qu'elle incarne et qui ferait du respect de cette diversité sa norme incontournable.

Si la nation, cette construction historique, s'appuie sur le mythe d'un passé commun, l'identité nationale, elle, est dynamique. Elle se définit et se redéfinit par rapport aux autres nations pour délimiter ses frontières territoriales et identitaires. Mais elle se redéfinit aussi par rapport aux attentes des groupes sociaux qui la composent. Les séparatistes flamands s'affirment en Belgique en plaçant la question linguistique et territoriale au coeur des projets de réforme de l'Etat fédéral. La demande de protection et de reconnaissance de la langue flamande depuis le XIXe siècle s'est traduite aujourd'hui par une victoire électorale, expression d'une frustration vis-à-vis de la Belgique francophone.

Mais de façon plus générale, loin de définir les frontières territoriales des Etats, le nationalisme tel qu'il s'exprime aujourd'hui dans différents pays membres de l'Union a choisi comme cible l'immigration, l'islam, le multiculturalisme et le spectre du communautarisme qui lui est lié, pour consolider les frontières d'identités qui se définissent comme nationales.

Accepté comme principe ou rejeté mais néanmoins appliqué dans les démocraties occidentales, le multiculturalisme est aujourd'hui au cœur des controverses comme cause et effet du rejet de l'Autre. Aux Pays-Bas, Geert Wilders a construit sa campagne autour du rejet de l'islam pour revendiquer le retour des valeurs néerlandaises. Déjà les assassinats de Pim Fortuyn et de Theo Van Gogh avaient généré un changement radical dans les politiques et l'opinion concernant les minorités. Désormais, la question du multiculturalisme est liée aux politiques d'immigration à cause d'une opinion sensible à l'intégration des nouveaux venus, notamment ceux des pays musulmans.

Source : Le Monde

La Fondation ONA et le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) organisent une exposition rétrospective des œuvres du peintre marocain André Elbaz simultanément à la villa des Arts de Casablanca et à la villa des Arts de Rabat. Les œuvres de Casablanca seront exposées du 02 novembre au 30 décembre ; ceux de Rabat du 09 novembre au 30 décembre. 

Le célèbre artiste peintre et cinéaste marocain André ElBaz, 76 ans, propose une exposition à la Villa des Arts de Casablanca du 2 novembre au 30 décembre et à la Villa des Arts de Rabat du 9 novembre au 30 décembre.

Organisée par la Fondation ONA et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), elle consistera en une rétrospective des œuvres de l'artiste…Suite

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