samedi 19 octobre 2024 05:31

Le Groupe acrobatique de Tanger (GAT) a gratifié, mardi soir, le public romain d'un spectacle haut de gamme à mi-chemin entre l'art traditionnel et le théâtre contemporain.

Savamment interprété par une équipe de douze jeunes artistes, dix garçons et deux filles, ce spectacle Intitulé: "Chouf Ouchouf", allie harmonieusement plusieurs techniques de scène (danse, chant, musique, mime et acrobatie traditionnelle et moderne).

A travers les mouvements gracieux de leurs corps et le maniement subtil des mots, de bribes de chanson ou de cris d'animaux, les membres de la troupe se sont déployés, avec finesse, à jeter la lumière sur certains maux de la société: bureaucratie, pauvreté, chômage et exil.

"Chouf Ouchouf " est né de la rencontre des membres de la troupe, créée en 2003 par Sanae El Kamouni, avec les célèbres metteurs en scène suisses Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, qui ont su donner à la troupe une nouvelle dimension: un mélange de théâtre sans parole et de cirque contemporain.

Toutes les scènes ont pour seul décor des planches en bois mobiles, qui sont tantôt érigées en murs tantôt transformées en labyrinthe.

Ce spectacle, qui s'est déroulé dans le prestigieux théâtre "Elisio" de Rome qui a affiché complet, a été programmé dans le cadre du festival "Europa Roma".

Une nouvelle représentation est prévue ce mercredi dans la soirée.

Source : MAP

Le premier Observatoire pour l'intégration médiatique de la communauté arabe en Espagne vient d'être créé, ont annoncé, mardi à Madrid, les promoteurs de cette initiative.

Cet Observatoire se veut une institution indépendante ayant pour mission de suivre et d'analyser la manière avec laquelle les médias espagnols traitent les questions concernant la communauté arabe en Espagne et le monde arabe, en général, a-t-on souligné de même source.

Constituée de journalistes, d'académiciens, d'experts et de spécialistes arabes et Espagnols des questions relatives à la communauté arabe installée en Espagne, cette institution ambitionne également de contribuer au renforcement du rayonnement médiatique de cette communauté dans le pays d'accueil.

Par ailleurs, la rencontre de présentation de cet Observatoire a constitué une occasion pour exposer les résultats d'une étude sur les habitudes et centres d'intérêts de la communauté arabe en Espagne en rapport avec la presse écrite, réalisée à l'initiative d'" Andalous Médias " pour l'information et la communication.

Réalisée auprès d'un échantillon de plus de 1.000 ressortissants arabes installés à Barcelone, Madrid, Alicante et Almeria, cette étude a révélé que la majorité des membres de la communauté arabe a l'habitude de lire la presse écrite espagnole.

Les questions touchant la communauté arabe, ainsi que l'actualité sportive et internationale viennent à la tête des préoccupations des lecteurs arabes en Espagne, selon la même étude.

Lors de cette même rencontre, " Andalous Médias " a annoncé la prochaine parution en Espagne, vers la fin d'octobre prochain, du premier journal hebdomadaire en arabe.

Source : MAP

Une campagne médicale au profit des populations démunies des provinces de Midelt et d'Errachidia, sera organisée du 2 au 10 octobre prochain, à l'initiative de l'Association médicale d'aide au développement entre l'Auvergne et le Maroc (AMDAM).

Une centaine de médecins et de chirurgiens bénévoles, de différentes spécialités, feront le vol Clermont-Ferrand-Errachidia, pour participer à cet élan de solidarité, aux côtés d'une vingtaine de praticiens marocains, indique mardi un communiqué de l'AMDAM.

Organisée en partenariat avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, cette action de solidarité, la cinquième du genre, sera couronnée par la signature d'une convention de partenariat entre le ministère et l'AMDAM, en application de la politique d'encouragement des actions de co-développement portées par des associations marocaines à l'étranger.

Au cours des 4 précédentes missions, l'AMDAM, rappelle-t-elle, a réalisé plus de 33.000 consultations médiales, plus de 1.500 interventions chirurgicales et a offert plusieurs tonnes de médicaments et d'équipements médicaux à des structures de soins au Maroc.

Source : MAP

L'université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan et l'université de Cadix (Sud de l'Espagne) ont convenu de la création d'un espace de coopération académique intitulé "Campus Transfrontalier du Détroit".

Le "Campus Transfrontalier du Détroit", une initiative conjointe des universités Abdelmalek Essaâdi de Tétouan et l'université de Cadix, vise la création d'un espace de coopération interuniversitaire dans le cadre du projet "Juntos" (Ensemble), pour mener un programme commun de séminaires qui auront lieu durant l'année universitaire 2010-2011.

Le projet "Juntos", qui s'inscrit dans le cadre du Programme opérationnel de la coopération transfrontalière Espagne-Frontières extérieures de la Commission Européenne, est financé à hauteur de 75 pc par le fonds FEDER et de 25 pc par l'Institut Espagnol de l'emploi, du développement socio-économique et technologique (IEDT).

Une cérémonie a eu lieu, lundi au siège de la Fondation "Deux rives" à Algésiras (Sud de l'Espagne), au cours de laquelle le "Campus Transfrontalier du Détroit" a été présenté devant un parterre de responsables et d'universitaires marocains et espagnols, notamment les vice doyens des Universités de Cadix et de Tétouan, respectivement Fransisco Trujillo et Hassan Ezbakhe, et le consul général du Maroc à Algesiras, Sellam Berrada.

Le projet "Juntos", qui s'inscrit dans le cadre d'une coopération bilatérale vieille de 10 ans entre les deux universités consiste en un cycle de séminaires étalé sur les deux prochains trimestres au cours desquels seront débattus une panoplie de thèmes multidimensionnels d'intérêt commun, a-t-on expliqué lors de la présentation du projet.

Parmi les séminaires qui seront organisés à Tanger, Algésiras et Tétouan, les promoteurs du projet ont retenu des thématiques traitant de questions d'actualité comme la régionalisation, l'Autonomie, l'immigration et l'environnement.

A cette occasion, le consul du Maroc à Algesiras, M. Berrada s'est félicité de la qualité et la pertinence de la thématique des séminaires programmés dans la mesure où ils traitent de questions d'actualité et au bénéfice tant du Maroc que de l'Espagne, notamment les séminaires consacrés à la régionalisation et l'Autonomie, à l'immigration et à l'environnement.

Source : MAP

La fondation ONA organise, le mercredi 6 octobre 2010, une rencontre littéraire sous le thème de « la diversité culturelle »; et l’invité sera l’auteur Mohamed Hamadi Bekouchi, sociologue et expert en management, qui présentera son livre « les Marocains d’ailleurs, identités et diversité culturelle »…Suite

La Russie perd un million d'actifs chaque année en raison d'une crise démographique et a un besoin pressant d'immigrés, a estimé mercredi le directeur du Service fédéral russe des migrations (FMS), Konstantin Romodanovski, qui appelle à la fin des discours anti-immigrés.

"Nous n'avons pas besoin de bavardages du type la Russie a-t-elle besoin ou non d'immigrés. On a besoin d'eux comme on a besoin d'air! ", a relevé le responsable dans un entretien publié par le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta.

"La Russie perd un million d'actifs chaque année", a-t-il encore martelé, avant de dénoncer la mentalité anti-immigration très répandue en Russie, où les violences racistes ont notamment explosé depuis la chute de l'URSS.

"Si seulement les Russes se souvenaient que nos cours d'immeubles et nos rues ne sont pas devenues par enchantement propres comme jamais elles ne l'ont été! ", a encore lancé Konstantin Romodanovski, soulignant par ailleurs que seuls 3,5% des crimes et délits commis en Russie l'étaient par des étrangers.

Le responsable a par ailleurs estimé à cinq millions le nombre d'immigrés clandestins, pour l'essentiel des ressortissants d'ex-républiques soviétiques, et a appelé à faciliter les procédures de régularisation.

La Russie a perdu quelque 5,8 millions d'habitants depuis 1993 et compte aujourd'hui 142 millions d'habitants. Le gouvernement cherche depuis des années à enrayer ce déclin par des mesures encourageant la natalité et vise une population de 145 millions d'habitants en 2025.

29.09.10 - 11:06

Source : Rtbf/Belga

Les étrangers bénéficiant du retour aidé dans leurs pays, Roms en particulier, devront laisser leurs empreintes digitales à partir de vendredi, avec le début d'un fichage biométrique visant, selon le ministère de l'immigration, à lutter contre la fraude à ces aides.

Très critiquée par les associations, cette phase biométrique du fichier Oscar (Outil simplifié de contrôle des aides au retour) se fera sous contrôle de l'Office français de l'immigration et de l'intégration.

Créé par décret le 26 octobre 2009, Oscar est déjà actif sous forme de bases de données comprenant l'identité des personnes ayant bénéficié des trois aides au retour (humanitaire, volontaire et à l'insertion).

Les Roms, notamment, sont soupçonnés par les autorités d'effectuer des aller-retours vers la France pour bénéficier plusieurs fois, sous une fausse identité, de l'aide au retour humanitaire (ARH, 300 euros par adulte, 100 euros par enfant, plus le billet de transport).

15.236 aides au retour ont été délivrées en 2009 pour 9 millions d'euros, même montant qu'en 2008.

Oscar est visé par un recours devant le Conseil d'Etat de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) et d'Imaginons un réseau Internet solidaire (Iris).

"Ce fichage biométrique représente pour les Roms, dans le contexte de la campagne xénophobe conduite depuis cet été par le gouvernement", un "danger immédiat" et "massif", estiment ces associations.

Elles dénoncent un dispositif d'éloignement forcé des étrangers essentiellement de Roumanie et Bulgarie, citant le nombre d'ARH accordées aux ressortissants de ces deux pays depuis leur adhésion à l'UE en 2007: moins de 400 en 2005 et 2006, 3.000 en 2007, plus de 10.000 en 2008, plus de 12.000 en 2009.

"Oscar ne concernera que de manière très marginale les citoyens des autres pays de l'UE" et "dans la mesure où il est pratiquement impossible à un ressortissant d'un pays tiers ayant bénéficié d'une aide au retour de revenir sur le territoire français faute d'obtention d'un visa, le fichier aura pour usage exclusif d'entraver la liberté de circulation des Roms roumains ou bulgares", selon ces associations.

Source : AFP

Accès aux soins, asile, expulsions : sa politique est-elle plus stricte qu'ailleurs en Europe ? Comment réagissent les opinions publiques ? C'est l'un des contre-arguments préférés du ministre de l'immigration, Eric Besson, face aux critiques récurrentes qui l'assaillent sur sa politique migratoire...Suite

Comment développer la collaboration entre chercheurs européens et africains sans accélérer l'exode des cerveaux ? L'Association européenne des universités (EUA, 850 universités dans 46 pays d'Europe), qui présente, mardi 28 septembre à Bruxelles, un Livre blanc pour "renforcer la confiance et les échanges entre l'Europe et l'Afrique", veut donner le bon exemple. Les universitaires européens appellent de leurs voeux "une coopération universitaire pour le développement" qui contrecarre le pillage de la matière grise du continent noir actuellement à l'oeuvre.

Alors même que l'Afrique fait face à un déficit considérable d'universitaires (elle forme 2,3 % des chercheurs du monde, soit moins que le Royaume-Uni), elle voit sa population hautement qualifiée s'évaporer. Abdeslam Marfouk, chercheur à l'université de Louvain qui travaille depuis plusieurs années sur la fuite des cerveaux africains estime que plus de dix pays africains ont plus de 40 % de leur main-d'oeuvre hautement qualifiée hors de leur pays : 67 % au Cap-Vert, 63 % en Gambie, 53 % en Sierra Leone... Et près d'un chercheur africain sur deux réside en Europe.

Cette envolée a, peut-être, été freinée par la crise économique et financière. Elle n'en reste pas moins très problématique tant les universités africaines sont confrontées à tous les problèmes à la fois : afflux considérable d'étudiants grâce à un accès à l'enseignement secondaire qui s'améliore, absence d'investissement public qui accroissent les difficultés des institutions à garder leurs équipes et compétition sur les ressources humaines entre les Etats africains.

"La pression sur les universités africaines est énorme", résume le Livre blanc. "Sans laboratoires dignes de ce nom, sans pôle d'excellence, avec des salaires dix, voire vingt fois inférieurs à ceux proposés dans les universités du Nord, on ne peut pas s'étonner de cette saignée des compétences ", estime Abdoulaye Salifou, directeur délégué à la politique scientifique à l'Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Cet appel de l'EUA intervient dans un contexte où la coopération institutionnelle est faible. "L'aide de l'Union européenne est concentrée sur les Objectifs du millénaire, la coopération éducative est très modeste et les fonds consacrés à la recherche sont centrés sur l'excellence", résume Kees Kouwenaar, directeur du centre international de coopération de l'université d'Amsterdam qui développe des partenariats de long terme avec des "universités du Sud".

"Ce qui existe est peu visible, très circonscrit et très contraignant", renchérit Pascal Hoba de l'Association des universités africaines. Les bourses de mobilité Erasmus Mundus, qui ont été octroyées à 866 étudiants africains sur plus de 6 000 bénéficiaires depuis 2004, rentrent dans cette catégorie, étant, de l'avis général, "réservées" à une toute petite élite.

Une coopération réfléchie peut-elle freiner ce mouvement destructeur de richesse pour les pays les plus pauvres ? Certains en doutent. Avec le recul, Jamil Salmi, expert de la Banque mondiale, estime que "rares sont les programmes de coopération bilatérale qui incluent la mise en place de moyens - salaires, laboratoires -, qui permettent aux chercheurs et aux enseignants des pays du tiers-monde de revenir au pays dans des conditions favorables".

Ces partenariats de long terme, seuls susceptibles de retenir et de consolider les équipes sur place, existent pourtant depuis longtemps. Et c'est de ceux-là que l'EUA veut s'inspirer, persuadée qu'une coopération bien encadrée vaut mieux qu'une mobilité débridée.

Voilà près de quarante ans que l'université d'Uppsala en Suède déploie son International Science Program (ISP), centré sur la chimie, la physique et les mathématiques, qui cible "non les individus mais les départements des universités", explique Kay Svensson, directeur des relations internationales de l'université.

Sur la période 2003-2008, ISP qui s'est déployé dans douze pays dont dix d'Afrique subsaharienne affiche un bilan plus qu'honorable avec 138 doctorats et 600 masters délivrés et un ""brain drain" ("fuite des cerveaux") de seulement 5 %". Beaucoup plus récent, le programme allemand Exceed, lancé en 2008, s'inscrit aussi dans la durée. Financé par l'office allemand d'échanges universitaires (DAAD), il vient de doter cinq universités allemandes de cinq millions d'euros par an et par université pendant cinq ans pour le développement de projets de coopération dans les domaines de l'eau-assainissement, de la sécurité alimentaire, du travail décent, des ressources naturelles et de la santé.

Autant d'exemples à suivre, prône l'EUA qui doit encore, au-delà des universitaires, convaincre l'Union européenne et l'Union africaine de s'inscrire dans cette perspective.

Source : Le Monde

Un accord sur une coalition gouvernementale minoritaire entre libéraux et chrétiens-démocrates néerlandais, soutenue par le parti anti-islam de Geert Wilders, a été conclu hier, a annoncé le chef de file des libéraux Mark Rutte. "Nous avons apporté la dernière touche aux accords", a déclaré le chef du parti libéral (VVD) Mark Rutte, probable prochain premier ministre, devant des journalistes à La Haye.

Mark Rutte, le chef de file du parti chrétien-démocrate (CDA) Maxime Verhagen, et Geert Wilders, dirigeant du Parti pour la liberté (PVV), sont parvenus à un accord sur un programme de gouvernement et sur le soutien du PVV à la future coalition gouvernementale. Le VVD et le CDA ne totalisent que 52 des 150 députés de la chambre basse mais obtiennent une majorité de voix avec le soutien du PVV. "C'est un beau jour pour les Pays-Bas", s'est félicité Geert Wilders. "La gauche n'est pas au pouvoir, il va enfin se passer quelque chose aux Pays-Bas".

Le contenu de l'accord pas dévoilé

Les accords, dont le contenu n'a pas été dévoilé, seront soumis aujourd'hui aux groupes parlementaires des trois partis. Le parti chrétien-démocrate (CDA), divisé sur une collaboration avec le PVV de Wilders, se réunira samedi lors d'un congrès au cours duquel sera organisé un vote consultatif.

Les élections législatives anticipées du 9 juin avaient vu la courte victoire du VVD (31 sièges de députés sur 150) devant les travaillistes du PvdA (30 sièges) et le PVV, les chrétiens-démocrates arrivant en quatrième position (21 sièges). Le PVV de Wilders, qui qualifie l'islam de fasciste et a fait campagne pour l'interdiction du Coran et du voile intégral, avait enregistré la plus forte progression, obtenant 24 sièges de députés contre 9 auparavant.

Une première série de négociations entre les chefs de file des libéraux, des chrétiens-démocrates et du PVV, entamées le 9 août, avait été interrompue le 3 septembre, à la suite du retrait de Geert Wilders. Elles avaient repris le 13 septembre. Wilders avait affirmé avoir perdu confiance dans les chrétiens-démocrates après que plusieurs députés du CDA eurent publiquement exprimé leurs inquiétudes sur une éventuelle collaboration avec son parti. L'un d'eux, le ministre de la Santé démissionnaire Ab Klink, avait quitté son poste à la chambre basse, amenant Wilders à revoir sa position.

Source : Le Figaro/AFP

Éric Besson assure qu'une des missions de son ministère est de fabriquer de "bons Français" et que le gouvernement n'a pas stigmatisé les Roms. Les propos du ministre de l'Immigration, dans un entretien au journal Le Parisien, relancent un débat passionné alors que les députés commencent mardi l'examen du projet de loi "Immigration, intégration et nationalité".

Ce texte controversé, présenté par Éric Besson, reprend les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy à Grenoble, où le chef de l'État avait lié immigration et délinquance. Il élargit la liste des motifs de déchéance de nationalité pour les Français récemment naturalisés et comporte des mesures relatives aux campements illicites et qui visent à faciliter l'expulsion de ressortissants de l'Union européenne, comme les Roms.

"Si cela vous choque que des étrangers deviennent de "bons petits Français", moi je trouve que c'est une excellente nouvelle", déclare Éric Besson au Parisien. "Être des 'bons Français', ça ne veut pas dire renier son histoire, ses origines ou sa culture française", poursuit le ministre avant d'ajouter : "Si mon ministère peut être une machine à fabriquer de bon Français, je serai très heureux."

Un "lien établi entre campements illégaux et délinquance"

Le ministre évoque également dans l'entretien la politique française à l'égard des Roms. Celle-ci a provoqué un tollé et de très vifs échanges entre Paris et la Commission européenne, qui a accusé les autorités de cibler une communauté en particulier. Éric Besson rejette cette idée mais confirme que les autorités lient les campements avec les problèmes de sécurité.

"Il n'y a pas de stigmatisation", affirme-t-il. "L'idée que parce que vous êtes 200, vous allez occuper illégalement un terrain de force est inacceptable", poursuit le ministre. "Dans tous les campements qui ont été démantelés, plus des deux tiers des occupants sont des nomades français."

Il concède néanmoins que les expulsions de Roms, notamment vers la Roumanie ou la Bulgarie, se sont accélérées depuis août et affirme que des mesures vont être prises pour empêcher le retour des Roms renvoyés dans leur pays d'origine. "Je le dis avec précaution (...) mais le lien entre ces campements illégaux et la délinquance a été établi par le ministère de l'Intérieur", dit encore Éric Besson.

La déchéance de la nationalité, sanction à portée symbolique

Interrogé sur la possibilité de déchoir de leur nationalité les personnes naturalisées depuis moins de 10 ans lorsqu'elles ont causé la mort d'un dépositaire de l'autorité publique, soit volontairement soit du fait de violences ayant entraîné la mort, Éric Besson concède qu'il s'agit d'un "symbole". "Tant mieux si cela ne va en effet concerner que très peu de personnes. Mais c'est une sanction qui a une portée symbolique et républicaine lourde", souligne-t-il.

Cette mesure, si elle est adoptée par le Parlement, devra encore franchir l'obstacle du Conseil constitutionnel qui, au nom du principe d'égalité devant la loi, n'a jusqu'à présent autorisé la déchéance de nationalité que pour des faits qualifiés de terroristes.

Cette loi compte près de 90 articles sur lesquels ont été déposés quelque 500 amendements et son caractère polémique pourrait donner lieu à une nouvelle passe d'armes entre majorité et opposition, après celle du débat sur les retraites. Ancien socialiste, Éric Besson ne cache rien de son attachement à sa nouvelle famille politique. "Le chef de l'État, c'est devenu un ami", dit-il.

Source : Le Point

Le syndicaliste espagnol, M. Manuel Zaguirre Cano, a souligné lundi "l'enracinement" de la démocratie au Maroc dans divers domaines.

Il est important de souligner "l'enracinement" de la démocratie au Maroc dans les domaines politique, social et économique, a affirmé l'ex-secrétaire général de l'Union syndicale ouvrière (USO), dans un entretien publié par la revue électronique "En Dialogo" (En dialogue), de l'Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME), dans sa première livraison.

Evoquant la question des Marocains résidant à l'étranger (MRE), M. Cano a qualifié d'"importante" la contribution de cette communauté marocaine au développement socio-économique des pays d'accueil.

Les Marocains résidant en Espagne par exemple soutiennent, grâce aux impôts qu'ils paient, les pensions de 100.000 Espagnols, a-t-il précisé, soulignant également l'importante contribution des transferts des MRE à l'économie marocaine.

Il a relevé, dans le même contexte, que les MRE apportent une valeur ajoutée au pays d'origine notamment en termes de progrès social.

S'agissant des relations entre les sociétés marocaine et espagnole, le syndicaliste a appelé à lutter contre tous les préjudices susceptibles de perturber cette relation et à œuvrer pour la multiplication des rencontres d'échange et de débat entre les sociétés civiles des deux pays.

Dans l'éditorial de son premier numéro, "En Dialogo" se définit comme la revue dédiée à l'immigration en Espagne, tout en ayant pour ambition de devenir "la référence" des migrants en matière d'information au sujet de l'actualité relative à cette question et un forum de dialogue, d'échange et de débat.

Source : MAP

Le conseil de gouvernement se réunira, jeudi prochain à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, indique mardi un communiqué de la Primature.

Au début de cette réunion, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger présentera un exposé sur le bilan du programme national d'accueil des Marocains résidant à l'étranger lors des vacances d'été de 2010.

Rabat, 28/09/10

Source : MAP

Plusieurs associations représentant la communauté Marocaine établie en Espagne ont condamné avec force l'enlèvement par les milices du +polisario+ de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, appelant à sa libération immédiate.

Dans des communiqués parvenus à MAP-Madrid, les associations des Marocains d'Espagne, qui ont fustigé l'enlèvement de Ould Sidi Mouloud, qui a eu le courage de proclamer haut et fort son appui à l'initiative marocaine d'Autonomie au Sahara, ont appelé à la mobilisation pour faire front à ce genre de comportements en violation totale des principes internationaux des Droits humains.

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui avait annoncé début août, lors d'une conférence de presse à Smara, son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie, a été enlevé, mardi dernier, par des milices du +polisario+, alors qu'il se rendait à Tindouf pour rejoindre sa famille dans les camps.

Il avait lancé, quelques heures avant son enlèvement, un appel à l'opinion publique sahraouie et internationale pour le soutenir en vue de préserver son droit à la liberté d'expression et son intégrité physique.

L'Union des Marocains des îles Baléares a appelé, dans ce contexte, la communauté internationale et l'ensemble des consciences vives de par le monde à se ranger du côté du Droit et des principes de liberté que défend avec courage Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

La détention illégale de Ould Sidi Mouloud est contraire à la jurisprudence internationale relative aux Droits humains et constitue une violation flagrante du droit à la liberté d'expression, a affirmé l'association, basée à Majorque (Ouest de l'Espagne), qui s'interroge sur " le mutisme observé en Espagne par ceux là même qui prétendent défendre les droits de l'homme et la liberté d'expression ".

L'association "Les amis du Sahara marocain en Espagne " a, elle aussi, fait part de son étonnement du " silence médiatique en Espagne " concernant l'affaire Ould Sidi Mouloud. " Ce silence ne fait que semer doute et confusion sur les objectifs réels des tribunes médiatiques espagnoles ".

" Ce genre de comportement et d'oubli adoptés par les médias espagnols ne sert en rien une démocratie qui se doit d'être au fait de tout ce qui se déroule à Tindouf ", affirme l'association.

L'association, qui regroupe des citoyens Marocains et Espagnols, a, par ailleurs, dénoncé avec vigueur l'arrestation de Ould Sidi Mouloud, appelant " l'ensemble des organisations des Droits humains en Espagne et l'opinion publique à entreprendre toutes les démarches en vue de contraindre le +Polisario+ à libérer immédiatement Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et à garantir l'ensemble de ses droits, y compris le droit à la liberté d'expression ".

De son côté, le Réseau de la société civile marocaine du nord de l'Espagne et du Pays Basque a appelé l'Organisation des Nations Unies (ONU) à intervenir pour la libération immédiate de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud enlevé par les milices du " polisario ".

Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, le Réseau exhorte l'organisation onusienne à intervenir pour garantir l'intégrité physique de Mustapha Salma et de sa famille.

La situation " dangereuse " dans laquelle se trouve le citoyen Mustapha Salma requiert une " intervention urgente à travers tous les moyens juridiques et diplomatiques en vue de sa remise en liberté et pour lui offrir toutes les garanties lui assurant le droit à la libre circulation ", souligne le Réseau de la société civile marocaine du nord de l'Espagne et du Pays Basque.

Pour sa part, l'association Hispano-Sahraouie " Hiwar ", basée à Séville (Sud de l'Espagne), a qualifié de " terrorisme psychologique " les agissements du +polisario+ à l'égard du citoyen Salma Ould Sidi Mouloud qui n'a fait qu'exprimer une opinion favorable au projet d'Autonomie au Sahara présenté par le Maroc.

L'association, qui regroupe des citoyens espagnols et marocains, a également dénoncé avec vigueur "la réaction passive de certains médias, d'ONGs de défense des Droits Humains et des partis politiques espagnols au sujet de l'affaire Ould Sidi Mouloud", contrairement à ce que ces associations avaient fait avec Aminatou Haidar.

" La défense des droits de l'homme n'est utilisée par certains milieux en Espagne que lorsqu'il s'agit de s'attaquer au Maroc, sinon comment peut-on expliquer ce mutisme assourdissant en Espagne concernant l'affaire Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud ", dénonce avec véhémence l'association " Hiwar ".

Source : MAP

La Marocaine Hanane Akoudad a remporté la médaille d'or des moins de 60 kg, lors des championnats du monde de boxe française (Savate), organisés les 24 et 25 septembre à Paris.

Akoudad, résidante en France, a battu aux points en finale la Française Cécile Boisbineuf.

Les Mondiaux de Savate ont réuni des pugilistes représentant quelque 40 pays de différents continents.

Source : MAP

Plus de 200.000 ressortissants marocains établis en Catalogne (nord-est de l'Espagne) bénéficient de la couverture sanitaire, selon des chiffres publiés par le département catalan de la Santé.

Le nombre des ressortissants marocains bénéficiant de la couverture sanitaire en Catalogne s'est élevé à plus de 200.000 en 2010 contre 75.000 en 2006, soit une hausse record de 168 pc, a indiqué le département catalan de la Santé cité lundi par les médias locaux.

Les immigrés marocains viennent ainsi en tête des communautés étrangères qui bénéficient du système de la santé publique de cette région autonome de l'Espagne, a noté la même source, précisant que les expatriés équatoriens occupent la deuxième position avec 83.289 personnes, suivis des ressortissants roumains (80.000), boliviens (65.394) et colombiens (51.899).

Sur l'ensemble des 7.637.138 bénéficiaires de la couverture sanitaire en Catalogne, 1.061.677 sont d'origine étrangère, a relevé le département catalan de la Santé faisant état de la hausse du nombre des cartes sanitaires délivrées lors du premier semestre de l'année en cours.

Sur la même période, 25.427 personnes se sont inscrites auprès du réseau de la santé publique de la Catalogne, dont les immigrés représentent 25,78 pc, selon la même source.

La Catalogne abrite environ 240.000 expatriés marocains, soit la plus forte communauté étrangère dans cette région autonome de l'Espagne.

27/09/10

Source : MAP

Titulaire d'un Master obtenu au Kent State University l'Ohio aux États Unis, Nidal IBOURK est une voix qui honore l'art marocain à travers le monde. Elle s'est illustrée lors du Concours phare de la MBC « Étoile des Étoiles » Najm Noujoum Stars par ses interprétations remarquées s'imposant en demi finale contre l'égyptien Naji AMAR avant d'enchainer les apparitions notamment dans l'émission MASSAR sur 2M et d'entrer dans le Musica TOP TEN en 2005. Nidal IBOURK a également joué dans le court Métrage « Running Man » sous la direction de Narjis Tahiri réalisatrice franco-marocaine…Suite

A près six mois d'attente, le projet de loi sur l'immigration, adopté en conseil des ministres le 31 mars, va être débattu

à l'Assemblée à partir du mardi 28 septembre. Ce quatrième texte en sept ans formalise un nouveau durcissement de la politique migratoire et poursuit la tendance à l’œuvre en France depuis le début des années 1980 : il modifie cependant

moins les règles du séjour qu'il ne renforce les facilités d'expulsion des étrangers irréguliers…Suite

Al Maghreb TV (AMTV) vise à promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts… sans oublier de faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Son président, Mohammed Tijjini, nous livre plus de détails sur son projet.

Le Matin : Vous venez de créer une chaîne télévisée maghrébine. Qu'est-ce qui a été derrière ce projet ?

Mohammed Tijjini : D'abord une fierté profonde de l'appartenance à une culture maghrébine ancestrale et très riche, secundo une connaissance de la communauté maghrébine de Belgique qui est très attachée aux valeurs arabo-maghrébines et amazighe qui composent son identité et puis, la conviction que seul l'échange et le dialogue interculturel sont capables de créer les bases indispensables au mieux vivre ensemble en Europe et dans le monde. Nous voulons répondre aux nouveaux besoins culturels de nos concitoyens d'origine maghrébine. Ils sont en droit de promouvoir ,voire, dans certains cas, de se réconcilier avec leur part d'identité belge qui puise ses sources dans une des grandes civilisations de notre histoire commune. C'est la raison d'être d'une télévision comme la nôtre ; valoriser notre culture maghrébine à partir de Bruxelles, au cœur de l'Europe, dans un esprit d'ouverture : contre le choc des civilisations, nous avons opté pour le partage et le brassage culturel.
Concrètement, j'ai eu l'idée en 2006 en produisant la première émission consacrée à la communauté maghrébine de Bruxelles «Arabesk » sur TV Brussel, une télévision Flamande.

J'ai pu constater qu'une télévision de proximité à l'adresse d'une communauté comme la nôtre, parlant sa langue d'origine et s'intéressant à ses activités et préoccupations, était indispensable. C'était une question de temps, même s'il faut avouer que certaines mentalités ne sont toujours pas prêtes à admettre l'émergence d'une expression culturelle minoritaire. Heureusement que la Belgique a fait de la diversité culturelle un modèle de société irréversible, dans le respect des valeurs démocratiques. A signaler que la communauté marocaine est la première communauté extra-européenne de Belgique. Elle est très dynamique et vit harmonieusement sa double culture.

Quelles sont les missions de cette TV ?

Nous allons surtout donner la parole et assurer un libre accès à tous les talents de la communauté. A terme, nous voulons promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts, etc., comme nous allons faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Des portraits de jeunes talents (chanteurs, stylistes, comédiens, compositeurs, acteurs associatifs, entrepreneurs, etc.) seront également réalisés. Nous serons aussi présents dans certains festivals au Maghreb et au Maroc bien sûr, qui connait-lui une programmation exceptionnelle et de qualité. AMTV doit servir de pont entre les belgo-maghrébins et leur pays d'origine.
Notre média est également un passeur de cultures. Nous comptons à cet effet promouvoir la culture belgo-belge, dont nous sommes fiers, et être présent dans les grands événements culturels de Belgique.

Quelle est la particularité de la nouvelle chaîne? Et comment ambitionne-t-elle de se distinguer par rapport à Nesma TV ?

Nous ne cherchons pas à nous distinguer. Nous proposons une offre complémentaire.

Sur quoi comptez-vous mettre le plus l'accent (films, documentaires, infos...) ?

La musique en plus d'émissions culturelles et life & style.

Quel est le budget alloué à cette opération ? Comment se compose le tour de table ?

Notre télévision est indépendante et apolitique et notre financement est 100% belge. Notre concept original de télévision urbaine nous a permis de développer un projet au budget modeste. Nous avons aussi bénéficié d'un accompagnement de Solvay Entrepreneurs, une structure renommée de soutien aux entreprises.

Que concoctez-vous pour les spectateurs marocains?

Nous sommes une chaîne câblée européenne, nous ne sommes pas une chaîne satellitaire. Nous ne serons hélas pas captés au Maroc. Les choses peuvent bien sûr évoluer mais pas dans l'immédiat.

Nous nous adressons essentiellement à nos concitoyen(e)s de Belgique et d'Europe. Ceci dit, Les téléspectateurs marocains pourront toujours découvrir une partie de notre programmation qui sera disponible sur notre site Internet à partir de décembre prochain.
Il m'arrive d'ailleurs souvent de découvrir des capsules de 2M et de Al Oula sur Facebook. Que mes amis résident au Maroc se rassurent ; nous resterons toujours en contact.

Source : Le Matin

Ils n’ont jamais joué au Maroc, même s’ils sont  pour la majorité des Marocains, ils sont plus connus à Paris qu’au Maroc. La onzième édition de Tanjazz leur a donné cette opportunité.

Pour leur première scène au Maroc, ce n’était pas trop la joie. Mais ils gardent tout de même le sourire et sont positifs. Le groupe Kazako, composé de sept musiciens avec aux commandes Kamil et Nicco, a eu droit à trois concerts durant la onzième édition de Tanjazz qui s’est clôturé le samedi 26 septembre. C’est sur Internet et plus précisément sur le myspace du groupe que les organisateurs les ont découverts et les ont contactés. Ce qui n’a pas manqué de réjouir tout le staff. « Nous n’avons jamais joué au Maroc, même si nous sommes pour la majorité des Marocains, nous sommes plus connus à Paris qu’ici et cette opportunité nous a réellement fait plaisir » confie Kamil au Soir échos. Seul hic, pour le concert inaugural sur la scène du port, les Kazako ont eu du mal avec la sono et l’éclairage. En bord de mer, le son est très difficile à gérer et côté éclairage, le public avait du mal à apercevoir le groupe sur scène, la lumière était aveuglante. « Les autorités auraient exigé de forcer sur les projecteurs car il y avait un manque d’éclairage sur le port. On voyait très bien le public, mais les spectateurs eux se sont plaints d’avoir été aveuglés », souligne Kamil dans des propos au Soir échos. Pour le deuxième concert, cette fois-ci à l’intérieur du Palais des Institutions italiennes, alors qu’ils s’apprêtaient à monter sur scène, juste après la décapante Nina Van Horn, la pluie s’est invitée au spectacle. Le plastique censé couvrir la scène, n’a pas vraiment servi à grand chose. «Le toit n’était pas  étanche, l’eau s’infiltrait à l’intérieur, nous avons attendu le temps que ça se calme, mais la pluie ne voulait pas s’arrêter» déclare Kamil. Mais pour se rattraper et ne pas décevoir ceux qui sont venus les découvrir pour la première fois, ils se sont dirigés vers une des pièces du Palais. « Au lieu d’annuler le concert, nous avons préféré nous installer dans une pièce à proximité et là nous avons joué en acoustique, nous avons apprécié et le public avait l’air d’aimer aussi » témoigne Kamil. Le style musical des Kazako s’adapte mieux aux espaces intimistes et les leaders du groupe le savent et en sont conscients. « En réalité, l’esprit du groupe s’allie mieux aux endroits fermés, aux petits espaces, il faut savoir qu’au départ, à la naissance du groupe on jouait la plupart des fois autour d’un feu de camp à la plage » souligne Kamil avant d’ajouter: « Ce sont ces moments entre copains qui ont donné naissance  à Kazako ». Kazako c’est aussi deux rencontres, celle de Kamil et Nicco. Les deux se sont rencontrés à Toulouse. « J’avais de mon côté composé quelques morceaux, tout comme Kamil et lorsque nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes rendu compte que nous avions le même esprit » raconte Nico qui a des origines portugaises. En France, le groupe a eu l’occasion de se produire dans plusieurs événements et en particulier à Paris et en Provence. « Nous ne sommes pas encore sortis de Paris et régions pour des concerts, mais nous sommes confiants et sereins, nous avançons à petits pas ». Les Kazako- dont le titre est une association de Casa et de Co de compagnie et aussi de copains- comptent à leur actif douze titres en français et anglais. Ils sont actuellement en préparation de leur premier album. L’enregistrement est prévu en fin d’année.

28 septembre 2010

Source : Le Soir

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