lundi 18 novembre 2024 14:17

Il y a trente ans des jeunes maghrébins nés en France passaient de l'invisibilité à la visibilité politique. Nous sommes en 1983, deux années plus tôt, la France élisait François Mitterrand, le premier président socialiste de la Cinquième République. Tous les espoirs étaient permis.

L'identité est-elle une donne permanente ou est-ce la résultante d'une dynamique qui met en interaction plusieurs éléments?

Telle était la question qui a focalisé l'intérêt d'un parterre d'intellectuels lors d'une rencontre organisée dimanche à Casablanca par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), dans le cadre du 19ème salon international de l'Edition et du Livre (SIEL).

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a tenu aujourd'hui, 1er avril, son deuxième rendez-vous avec un deuxième groupe de travail sur « les questions de genre et de générations ».

Le CCME a organisé, dimanche 31 mars, une table-ronde sur le thème des "Lieux, récits et altérité dans les œuvres des jeunes écrivains de la diaspora", avec la participation de Kaoutar Harchi, James Noël, Rhokaya Diallo, Mamadou N'dongo et Oscar Coop-Phane, animée par Abdellah Baïda.

Dans le cadre de sa participation à la 19e édition de Salon du livre, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a organisé, dimanche 31 mars, une table ronde autour du thème des "migrations, identités et enjeux internationaux".

Eté 1983, des émeutes éclatent dans le quartier lyonnais des Minguettes. Toumi Djaïda, président de l'association SOS Avenir Minguettes, victime dune balle tirée par un policier décide, avec la complicité du Père Christian Delorme, d'organiser la Marche pacifique pour l'égalité contre le racisme. Le coup d'envoi de la marche est donné le 15 octobre de Marseille et se termine à Paris le 3 décembre 1983.

La participation politique des Marocains du monde a été la thématique d'une table ronde réunissant, dimanche à Casablanca, les membres du groupe de travail "Citoyenneté et participation politique", relevant du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).
Lors de cette rencontre-débat tenue dans le cadre de la 19ème édition du salon international de l'édition et du livre (SIEL), chacun des membres constituant ce groupe de travail a exposé un des aspects des travaux du groupe qui se sont déroulés pendant les cinq années d'exercice.

Le bilan du travail du groupe a été jugé positif par son président Mohamed Chaib, qui a rappelé à cet effet les 13 rencontres avec des associations au Maroc et à l'étranger et les partis politiques, outre la tenue de trois séminaires internes.

Mohammed Moussaoui a, pour sa part, schématisé les discussions qui ont eu lieu au sein du groupe selon deux visions. D'une part, les MRE doivent aussi s'intégrer dans leur société d'accueil et faire preuve d'engagement politique à cet égard. L'exercice de leurs devoirs de citoyens n'est pas sans impliquer la question de la double allégeance, qui se pose avec acuité, note M. Moussaoui. D'autre part, il faut qu'il y ait égalité de citoyenneté, les MRE doivent jouir des mêmes droits que leurs concitoyens de l'intérieur.

M. Moussaoui a fait état de difficultés confrontées par le groupe lors de l'exercice de sa mission. "Le travail du groupe n'a pas été facile ni facilité", a-t-il martelé.

Le groupe du travail a discuté du profil du nouveau conseil constitutionnalisé, de ses attributions et de sa composition, a souligné Sidi Mohamed Farssi.

"Nous sommes aujourd'hui dans un nouveau contexte qui va nous permettre, à la faveur des cinq articles de la constitution (16, 17, 18, 30 et 163), de renouer avec une grande consultation de l'immigration", a estimé Driss Ajbali, tout en appelant à initier un débat large, démocratique et transparent permettant à la communauté marocaine résidant à l'étranger d'accompagner la mise en Âœuvre de ces cinq articles de la Constitution.

L'ensemble des membres du groupe ont plaidé pour une participation politique des Marocains du monde, tout en notant que les modalités de la concrétisation de cette participation restent à développer.

Cette rencontre est la première d'une série de tables rondes tenues par les six groupes de travail du Conseil, et qui s'inscrivent dans le cadre des rendez-vous du CCME.

01 avr. 2013, Mustapha Sguenfle

Source : MAP

Les rendez-vous du CCME, un des moments forts de la programmation du Conseil au Salon du livre cette année, a commencé aujourd'hui dimanche 31 mars avec la table ronde du groupe « Citoyenneté et participation politique ».

Chacun des membres constituant ce groupe de travail au CCME a exposé un des aspects du contexte dans lequel les travaux du groupe se sont déroulés pendant les cinq années d'exercice.

Les principaux jalons qui ont émaillé les discussions au sein du groupe de travail confrontaient deux visons. La première soutient que la participation politique des Marocains du monde dans leur pays d'origine constituerait un « parasitage » : les membres de cette population enracinée et intégrée dans les pays d'accueil devront exercer leurs devoirs de citoyens dans les deux pays auxquels ils appartiennent, ce qui pose la question de la gestion de cette double appartenance. La deuxième vision quant à elle fait ressortir qu'au niveau du droit, les Marocains de l'intérieur et de l'extérieur jouissent des mêmes droits, dont celui de la participation politique, ce que consacre la nouvelle Constitution.

Trois séminaires internes et deux études ont été réalisés par le CCME pour appréhender cette question épineuse. A l'issue de cinq ans de vifs débats et de pressions, un consensus : tous les membres du groupe sont d'accord pour une participation politique des Marocains du monde, mais les modalités de sa concrétisation restent à définir.

Le débat suivant les exposés des membres a connu la participation d'acteurs de la société civile au Maroc et à l'étranger. Demain un autre rendez-vous du CCME : « Questions de genre et de génération ».

« J'entends la tempête. On me parle de progrès, de réalisations, de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d'eux-mêmes. Moi, je parle de sociétés vidées d'elles-mêmes, de cultures piétinées, d'institutions minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d'extraordinaires possibilités, supprimées... » (Discours sur le colonialisme 1950)

Animée par Pascal Blanchard,
Avec Rhokaya Diallo, Eugène Ebodé, Tierno Monénembo, Romuald Fonkoua,
Pour Romuald Fonkoua, la littérature permet, au delà de l'histoire à travers la démarche romanesque, de faire rentrer le passé dans notre mémoire collective et globale.
Le déni de l'histoire locale pousse à le reprendre à travers le compte, pour en faire un genre de l'histoire historisante qui raconte la réalité du passé tel qu'elle s'est passée (Les œuvres historiques de Senghor et de Damas), et le roman qui est devenu depuis le genre de l'histoire par excellence des peuples, qui a rendu ces sociétés « historicisables » à travers des histoires qui traversent les pays et les continents

Tierno Monénembo, auteur du roman « Le terroriste noir » considère l'histoire romancière comme une mémoire artisanale face à l'histoire officielle qui se veut savante mais qui s'avère mensongère.

Eugène Ebodé, auteur d'un roman en hommage à Rosa parks, a exposé la double approche d'investigation des faits historiques 5enquestes de terrain au USA) et son engagement à illustrer l'histoire de la lutte contre l'apartheid à travers l'histoire de Rosa Parks en essayant de déconstruire les notions blanc et noir.

L'essayiste Rhokaya Diallo analyse l'histoire des discours raciste et antiraciste en retraçant l'histoire de la pensée antiraciste (l'apartheid, 'antisémitisme, l'islamophobie) s'inscrivant dans une logique « racialiste » très ancienne axée sur l'idée de la centralité dominante en engendrant des mouvements de résistance à travers l'histoire, et c'est la mémoire de ces résistances « invisibilisées » qui reste à faire émerger.

Dans ce débat sur l'histoire et la mémoire surgit la question de la morale, qui a été réfutée par des intervenants rejetant le principe du repentir en faveur de l'argument de l'intérêt économique et politique qui a toujours guidé les prises de décisions d'abolition des diverses ségrégations ou d'adoptions de grandes réformes salutaires. Et cela ne devrait pas occulter la nécessité de revisiter cette histoire, et la littérature y apporte son jalon.

30/3/2013

Stand du CCME au SIEL

Cinq siècles d'immigration, entre l'Afrique et les Amériques ou l'Europe qui au début commençait par le voyage et le déplacement (l'esclavage) ; fondateurs de littérature en langues française et créole de la diaspora, du fait de la rencontre de l'africain avec l'autre, qui est à la fois l'européen et l'indien, et du fait de la revendication ultérieurement de l'identité de l'homme noir, entre les crispations qu'a connu les EU depuis le milieu du 19ème siècle , l'émergence de l'Etat Haïtien comme étant la première république noire du continent mettant un terme au mythe du retour en Afrique et le rattachement , d'un autre côté, de la France d'un ensemble de départements outre mer qui avaient connu l'esclavage.

Durant ce long cheminement de l'histoire, il faut souligner le nombre très restreint d'écrivains en langue francophone de la diaspora ce qui en fait une élite. De fait, la littérature créole de la diaspora est bourgeoise et croise d'autres élites africaines : la rencontre à Paris d'Aimé Césaire, Jean Paul Senghor et Damas représentant trois différents continents et partageant une appartenance à l'identité noire donneront naissance au discours de la négritude qui se définit comme la défense de l'identité nègre humaniste.

Ce discours de la négritude semble gager l'immuabilité de l'homme et négliger l'élément de la mobilité qui apporte le changement du statut.

En réaction à ce discours, on assiste à une tendance d'expérimentions de la perversion de la langue francophone de la part d'un ensemble d'écrivains des 70 et 80 remettant en question le statut de la littérature et de la langue française comme étant la langue de la République et la réhabilitation de langues régionales, ajouté à cela l'apparition de vagues d'auteurs francophones.

30/3/2013

Stand du CCME au SIEL

Un parterre d'écrivains ont décortiqué, samedi soir à Casablanca, le rôle de la littérature dans la préservation de la mémoire africaine, lors d'une table ronde organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) sous le thème littérature, mémoire et usages du passé , dans le cadre du 19ème Salon International de l'Edition et du Livre (SIEL), tenu à Casablanca.

Appuyant l'idée formulée par l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, selon laquelle l'histoire est une comédie où on cache ceci pour montrer cela , Eugène Ebodé, écrivain camerounais, revient sur la déclaration de l'indépendance américaine, qui avait souligné que tous les hommes jouissent des mêmes droits fondamentaux, à savoir la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Or, et "c'est là ou le bât blesse, les noirs se trouvaient constamment menacés de morts, étaient enfermés dans les fers de l'esclavage et ne pouvaient pas être à la recherche du bonheur dans l'état où ils se trouvaient", relève Ebodé.

D'où l'intérêt du livre écrit par Ebodé et présenté dans le cadre de cette table ronde, « La rose dans le bus jaune », qui raconte l'histoire de Rosa Parks, une couturière de 42 ans vivant à l'Alabama qui s'était révoltée contre la ségrégation et la discrimination en refusant, en 1955, de céder sa place à un passager blanc dans un bus.

L'essayiste française, Rokhaya Diallo, souligne que l'arrestation de Rosa Parks, pour avoir refusé de céder sa place, a été à l'origine d'un mouvement de boycott des populations noires de ces moyens de transports, et c'est au moment où les compagnies de transport se sont rendues compte que l'impact économique était énorme qu'ils ont commencé à faire pression sur les gouverneurs, ce qui a abouti à l'obtention de leurs droits .

De ce fait, l'idéologie raciste est alimentée par une motivation "économique et intéressée", ajoute Mme Diallo, qui a appelé à la destruction des structures racistes , à l'image de la conception faite autour des esclaves évoqués comme des êtres passifs et qui ne font preuve d'aucune résistance , tandis que l'histoire rapporte des cas de mutineries sur les bateaux (embarquant les esclaves) et de gens qui se sont jetés par-dessus bord. Il est important que les populations les plus marginalisées sachent que leurs parents se sont opposés à une histoire qui a été tragique pour eux et pour leur descendance .

L'histoire est ainsi le produit du mythe inventé par les personnes qui sont au pouvoir , considère M. Monénembo, pour qui l'Afrique noire a du mal à se décoloniser. Dans le contexte colonial, martèle-t-il, c'est le maître blanc qui faisait l'histoire des colonies, et les produits intellectuels africains eux-mêmes sont des reproductions des schémas intellectuels, philosophiques et géopolitiques des colonisateurs.

Romuald Fonkoua a, de sont cô té, dénoncé un déficit de travail intellectuel , qui fait de la littérature coloniale le chainon manquant de la littérature française aujourd'hui.

Eugène Ebodé estime que la littérature permet de nouer des conversations avec le future, et dans ces conversations-là, il est des thèmes qui nous sont chers, comme ceux de la justice, de l'égalité et du droit .

La terre d'Afrique, souvent divisée, atomisée et en guerre contre elle-même, pourrait renouer avec des conversations utiles a-t-il conclu.

Cette rencontre a été également l'occasion de présenter le livre de Tierno Monénembo, « Le terroriste noir ».

31 mars 2013, Mustapha Sguenfle

Source : MAP

Le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) présente un riche programme au cours de la 9ème édition du salon international de l'Edition et du livre (SIEL), organisé du 29 mars au 7 avril à Casablanca, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Au cours de cette manifestation, placée sous le thème "vivre la Maroc culturel", le CCME a prévu une intense activité sous l'intitulé "Migrations, identités, citoyenneté", organisant notamment des rencontres avec des écrivains marocains et étrangers qui débattront de différents thèmes.

Selon Driss El Yazami, président du CCME, il s'agit de présenter "toutes les dernières publications de la diaspora marocaine" dans divers domaines, et de faire un focus sur les écrivains issus de l'immigration africaine.

Le CCME prévoit également des activités en marge du Salon du Livre, à savoir des soirées musicales et de déclamation de poèmes, a ajouté M. El Yazami.

"Nous célébrons cette année l'anniversaire de la première marche des fils d'immigrés qui se dressait contre la violence et le racisme en 1983, et qui a été à l'origine de l'émergence des fils d'immigrés sur la scène politique européenne. Nous inviterons quelques-uns des participants à cette marche dans le cadre de nos activités", a-t-il dit.

Il s'agit de la cinquième participation du CCME au SIEL, a rappelé pour sa part Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME, ajoutant que cette participation a pour objectif de "relater au public les différentes mutations qu'a connues l'immigration marocaine, ayant produit des élites qui se sont illustrées dans tous les domaines".

"Nous comptons jeter la lumière sur la production de cette diaspora marocaine qui, traitant des divers aspects de la culture marocaine dans différentes langues, ont contribué à octroyer une dimension internationale à la culture nationale", a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP.

Initié par le ministère de la Culture avec la coopération de l'OFEC, le SIEL connait la participation de 47 pays et plus de 780 exposants des mondes de l'édition, de la presse, de la diffusion, de la distribution, des bibliothèques, de l'imprimerie et des arts graphiques de la publicité, de la microédition et des multimédias.

31 mars 2013, Mustapha Sguenfle

Source : MAP

Le Maroc doit s'approprier la question de la gouvernance mondiale de l'immigration, a estimé, samedi à Casablanca, la directrice de recherche au CNRS Paris, Catherine Wihtol de Wenden.
"Il est important que le Maroc, deuxième plus grande diaspora aujourd'hui en Europe, derrière la Turquie, s'approprie la question de la gouvernance mondiale de l'immigration", a déclaré Mme De Wenden à la MAP en marge d'une rencontre organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) dans le cadre du 19ème salon international de l'Edition et du Livre (SIEL) sur le thème "Penser la gouvernance mondiale de l'immigration".

"L'entrée du Maroc dans cette dynamique, comme partenaire de la gouvernance mondiale de l'immigration, va lui permettre de peser sur les débats internationaux qui porteront sur le statut de l'immigrant marocain à l'étranger, entre autres", a-t-elle ajouté.

Pour la chercheuse française, le phénomène de la migration est aujourd'hui défini par deux caractéristiques, à savoir la mondialisation et la régionalisation.

D'une part, la globalisation du phénomène n'est plus à confirmer car tous les pays du monde "sont concernés par la migration, soit par le départ, l'accueil, le transit, ou les trois à la fois, comme cela est le cas du Maroc, de la Turquie ou du Mexique", a-t-elle dit lors de cette rencontre dédiée également à la présentation de ses deux derniers ouvrages "la question migratoire au 21ème siècle" et "Les nouvelles migrations : lieux, hommes, politiques".

D'autre part, le monde d'aujourd'hui se divise en "régions migratoires". Les cas du monde russe, où la circulation est facile entre la Russie et les pays de l'ex-URSS, et le Mercosur (marché du travail sud-américain), sont, dans ce sens, révélateurs. De ce fait, "La régionalisation des flux est en train de se confirmer à l'échelle mondiale", a-t-elle indiqué.
Ceci n'est pas sans créer des résistances, à l'image de la montée des souverainismes, "car l'Etat est le grand perdant de ce transe-nationalisme, puisqu'il ne contrô le plus ses frontières (cas des sans-papiers) et n'arrive plus à maitriser sa population", a expliqué Mme. De Wenden, qui n'a pas manqué de rappeler que la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille(1990), qui est le socle juridique de la gouvernance mondiale de l'immigration, n'est signé que par 46 Etats, tous des pays du sud.

Les Etats Unis et les pays européens ne sont pas prêts à marcher main dans la main dans l'idée d'une gouvernance mondiale de l'immigration, car ils perdraient beaucoup de leur souveraineté", a-t-elle estimé, appelant à engager un véritable dialogue sur la question.

Quant au président du CCME, Driss El Yazami, le phénomène de l'immigration s'est amplifié pour englober plusieurs profils (étudiant, demandeur d'asile, compétence hautement qualifiée, etc ), ce qui présuppose qu'il y'a plusieurs formes d'immigrations.

S'attardant sur le paradoxe opposant enracinement et appartenance, dans le cas de la montée en puissance du phénomène de la double nationalité, il a dit que la Constitution du Royaume a ouvert la voie à la gestion de l'appartenance.

Tout en garantissant que le Royaume est responsable des droits de sa communauté résidant à l'étranger, la Constitution appelle cette communauté à appartenir à leurs deux sociétés et à ce que les enfants d'immigrants soient de bons citoyens dans leurs pays d'origine et d'accueil, "ce qui est très rare dans le domaine constitutionnel mondial", a jugé M. El Yazami.
Le CCME présente un riche programme au cours de la 9ème édition du SIEL, organisée du 29 mars au 7 avril à Casablanca, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

31 mars 2013, Mustapha Sguenfle

Source : MAP

Le premier Forum Islamique des mosquées de Catalogne, organisé par l'Union des centres culturels islamiques en Catalogne (UCCIC) en étroite collaboration avec le Conseil européen des Ouléma du Maroc (CEOM), s'est ouvert vendredi à Tarragone (nord-est de l'Espagne).

Prennent part à ce forum de trois jours, placé sous le signe "La mosquée en tant qu'institution dans le contexte européen", plus de 250 prédicateurs et présidents d'associations culturelles et islamiques de Catalogne, ainsi que des chercheurs et érudits musulmans venant de plusieurs pays européens et des représentants du CEOM notamment MM. Tahar Toujgani et Khalid Hajji, respectivement président et secrétaire général de cette instance.
Intervenant à la séance d'ouverture de ce forum qui, s'est déroulée en présence des Consuls généraux du Royaume à Tarragone et à Gérone, respectivement MM. Yassir Farès et Ibrahim Baddi, le président de l'UCCIC, Noureddine Ziani a souligné l'importance de cette rencontre en vue d'"unifier les efforts et travailler ensemble pour donner une image positive et valorisante de l'islam, compatible avec les valeurs de l'Europe".

Ce forum vise également à "engager un débat serein et positif sur le rô le des mosquées en tant qu'institution et symbole de l'identité musulmane en Occident", a ajouté M. Ziani, précisant que cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Royaume en vue d'assurer un "encadrement religieux adéquat" à ses ressortissants, basé sur la "tolérance et la modération et respectant les valeurs et spécificités des sociétés d'accueil".

Pour sa part, le secrétaire général du CEOM a notamment mis en exergue la place qu'occupe l'Islam au sein des sociétés européennes, appelant les musulmans d'Europe à "développer un nouveau Fikh, une nouvelle jurisprudence islamique: la jurisprudence des minorités, de la coexistence et de la convivialité".

M. Hajji a également estimé que la formation des imams "s'avère nécessaire pour leur adaptation continue au contexte européen", rappelant les efforts déployés par le CEOM en vue de promouvoir les liens culturels et spirituels entre les expatriés marocains et leur pays d'origine, à travers leur "attachement au rite malikite".

Plusieurs causeries religieuses seront animées, dans le cadre de ce forum, par des prédicateurs de Catalogne et des membres du CEOM, au profit de la communauté marocaine établie dans cette région autonome du nord-est de l'Espagne.

Les thèmes de ces causeries porteront notamment sur "Le rô le de la mosquée dans la sauvegarde de l'identité musulmane", "Le rayonnement spirituel de la mosquée dans le contexte européen", "Le message civilisationnel de la mosquée en Occident" et "La mosquée et la cohésion de la famille en Occident".

30 mars

Source : MAP

Des Journées découvertes du Rugby à VII pour les jeunes MRE se sont ouvertes samedi à Arles (sud de la France) à l'occasion d'un stage de préparation de l'Equipe nationale pour les phases qualificatives aux Jeux Olympiques 2016.

"Dans le cadre de son programme de promotion du Rugby à VII, et à l'occasion du premier stage de préparation de l'équipe nationale du Maroc à Arles du 30 mars au 1er avril 2013", l'association Maroc Rugby League organise ces journées pour faire découvrir aux jeunes marocains de France "cette variante accessible, spectaculaire et facile à comprendre du rugby", précise un communiqué de l'association basée à Arles.

"Nouvelle discipline olympique, complémentaire du rugby à XV avec lequel il partage la même base et les mêmes valeurs, le rugby à VII répond pleinement aux attentes sportives et ludiques d'un public jeune, masculin et féminin, notamment issu de l'immigration marocaine", explique le président de l'association, Noureddine Abdelouahed.

"Consciente de l'importance du sport dans la vivification des liens entre les marocains de la région ainsi qu'avec le Maroc, pays d'origine", son association invite les familles de la communauté marocaine à "faire participer leurs enfants à ces journées découverte de ce sport et de venir rencontrer et soutenir les membres des +Lions de l'Atlas+".

Ce stage préparatif, organisé en partenariat avec la Fédération Royale Marocaine de Rugby, le Conseil Régional PACA, les clubs de Rugby de la région et d'autres associations, devrait "jeter les fondements de la sélection du Rugby à VII préparant des échéances internationale déterminantes".
Il coïncide avec la prestigieuse Feria d'Arles, ce qui donnera à cette sortie toute sa dimension "découverte".
L'équipe nationale prépare le tournoi du Kenya (Mombassa, 27-28 Avril prochain) avec la participation du Zimbabwe et de la Tunisie qualifiés à la coupe du Monde de rugby à VII qui se déroulera en juin prochain à Moscou.

Chaque équipe pourra ainsi marquer des points pour la qualification à la fois des JO 2016 à Rio et en même temps des points pour la qualification à la coupe du monde de 2017.

31 mars

Source : MAP

Esclavage, mémoire et féminisme sont au cœur de l'œuvre Françoise Vergès. La militante originaire de la Réunion a fait du combat en faveur de la conservation de l'histoire des immigrés de couleur une priorité.

« Penser la gouvernance mondiale de l'immigration » est le thème de la conférence qui a donné le coup d'envoi de la programmation du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) au Salon du livre de Casablanca.

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger ont atteint 8,72 milliards de dirhams (MMDH) à fin février 2013, contre plus de 8,97 MMDH à la même période de 2012, soit une baisse de 2,9 pc, selon l'Office des changes.

Les recettes voyages se sont inscrites, toutefois, en hausse de 2 pc à fin février 2013, atteignant ainsi plus de 8,14 MMDH, contre environ 8 MMDH à fin février 2012, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour février 2013.

Pour ce qui est des recettes des investissements directs, elles ont atteint 9,1 MMDH, contre 5,2 à fin février 2012, soit une forte augmentation de 74,9 pc.

Les échanges extérieurs du Maroc ont été marqués, durant le mois de février 2013, par l'allègement du déficit commercial de 17,5 pc par rapport au mois de février 2012.

28 mars 2013
Source : MAP

Le Maroc et les Pays-Bas ont convenu, lors de la visite en Hollande (22 au 27 mars) du ministre chargé des Marocains résidant à l'Etranger, Abdellatif Mâzouz, de réunir "dans les plus brefs délais" la commission bilatérale pour réexaminer "ensemble et sans préalable" la convention relative à la sécurité sociale liant les deux pays et son application dans le futur.

M. Mâzouz a rappelé, lors d'entretiens avec le vice-ministre-président, ministre des Affaires sociales et de l'Emploi néerlandais, Lodewijk Asscher, que les relations maroco-néerlandaises dans le domaine de sécurité sociale sont régies par l'accord bilatéral de sécurité sociale de 1972 et soumises à l'accord Maroc-Union européenne dans le même domaine, et que la discussion de ces accords est envisagée dans le cadre des mécanismes prévus par la convention, indique jeudi un communiqué du ministère chargé des Marocains résidant à l'Etranger.

Lors de cette entrevue, portant sur la convention bilatérale de sécurité sociale, en particulier les pensions des veuves et ayant-droit ainsi que des allocations familiales destinées aux familles des MRE vivant au Maroc, M. Mâzouz a indiqué que "le gouvernement est ouvert et est disposé à ouvrir des négociations afin de trouver des solutions optimales et satisfaisantes prenant en compte la difficile situation sociale des populations concernées", tout en soulignant la particularité stratégique des relations bilatérales entre les deux Royaumes et en mettant en relief l'accord d'association avec l'Union Européenne.

Par ailleurs M. Mâzouz s'est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères, Frans Timmermans. Les deux parties ont souligné l'excellence des relations entre les deux pays. Elles ont également "convenu de la nécessité de mieux valoriser le modèle d'intégration et de réussite des marocains résidant en Hollande, considérés comme des acteurs déterminants du développement des deux pays et de leurs relations bilatérales", souligne le communiqué.
M. Mâzouz s'est, également, entretenu avec le secrétaire d'Etat hollandais à la Justice en charge de la Migration, des questions judiciaires, culturelles et de statut familial des marocains des Pays-Bas.

28 mars 2013

Source : MAP

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