Les valeurs humaines et morales telles que le respect, la tolérance, la solidarité et la dignité ont été mis en exergue, dimanche soir, lors d'une manifestation religieuse et culturelle organisée au centre Islamique Badr, à Montréal, avec la participation d'une délégation du ministère des Habous et des Affaires islamiques et de professeurs universitaires.
Lors de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre d'une semaine scientifique organisée par le Centre islamique Badr, les intervenants se sont attardés sur les sources du droit musulman (fiqh) et leurs effets sur la vie quotidienne, en contexte migratoire, avec quelques lumières sur la religion islamique et quelques notions d'Histoire.
Animée par le président du conseil local des oulémas de la préfecture des arrondissements de Hay Hassani Saïd Bihi et le chef de cabinet du ministre des Habous et des Affaires islamiques, Abdellatif Begdouri Achkari, cette manifestation a été l'occasion de faire connaître au public présent une facette de l'Islam trop peu connue dans le pays d'accueil, à savoir sa dimension intérieure et spirituelle.
Les intervenants se sont ainsi attardés sur la définition des sources du droit musulman, appelées racines (usûl) qui ont une importance différente pour chaque école de droit musulman (madhab), relatant, dans ce cadre, plusieurs faits de la Sounna et les prescriptions de la chariâ. Les conférenciers ont, par ailleurs, insisté sur l'importance pour tout un chacun d'accomplir ses devoirs et ses responsabilités.
Les savants musulmans, à travers les sources principales du droit que sont le Coran, la Sunna et Al ijmâ, ont élaboré une théorie générale du droit distinguant les droits de Dieu sur les hommes, les droits propres à l'homme et les droits régissant les relations sociales, a-t-on expliqué, soulignant d'autres sources dont Al-qiyas (littéralement la mesure) û qui permet de tirer le jugement d'une chose pour laquelle il n'y a pas de législation à partir du jugement d'une chose analogue.
Abordant les sources des preuves réglementaires, le Pr. Saïd Bihi a cité celles qui sont reconnues par l'ensemble des savants, a savoir le Coran, la Sunna et l'ijmâ et celles faisant l'objet d'une divergence entre les savants, dont Al-qiyas (le raisonnement analogique), Al'orf (les coutumes) et Qawl Assahaba (l'avis des compagnons).
Il est une obligation pour tout musulman de suivre les preuves émanant des sources unanimement reconnues, a estimé M. Bihi, de la délégation marocaine qui comprend aussi M. Mohammed Rifki, du ministère des Habous et des Affaires islamiques.
04 mars 2013
Source : MAP
Le forum parlementaire mondial (FPM) se tiendra les 27 au 28 mars 2013 à Tunis, en marge du forum social mondial (FSM).
La rencontre réunira des parlementaires adhérant à la charte du FSM pour échanger les idées et avancer des propositions d'action en vue de réaliser le slogan de cette manifestation à savoir "Un autre monde est possible".
Le FPM servira, selon une note de présentation sur le site du FSM, à la mise à jour du réseau parlementaire mondial et à la création d'un chapitre maghrébin. Il vise, également, à établir une meilleure coopération entre les parlementaires progressistes intéressés à travailler ensemble et en interaction avec les mouvements sociaux et les réseaux, à la construction d'alternatives à la mondialisation néolibérale.
Au programme du FPM qui se déroulera au campus universitaire à El Manar, plusieurs ateliers de travail portant sur les thèmes suivants : "Quelles actions des parlementaires pour les droits des femmes", "Comment les parlementaires peuvent-t-ils promouvoir la paix dans le sud de la Méditerranée et au Sahel" et "Migrations, politique de libre-échange, austérité et dette, les parlementaires peuvent-ils aider à résoudre les contradictions.
Le FPM a été créé en janvier 2001 à Porto Alegre à l'initiative de députés français et brésiliens. Le FPM s'est réuni à Cancun, à Bombay, à Caracas, Bamako, Nairobi, Belém et Dakar.
04 mars 2013
Source : TAP
La persistance de la crise économique liée à la politique controversée de l'immigration, renforce le sentiment eurosceptique au Royaume-Uni, une tendance mise en évidence par les sondages publiés ces dernières semaines.
Les Britanniques érodés par un plan de réduction de dépenses draconien sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter l'Europe et la question de l'adhésion de la Grande Bretagne à l'UE suscite actuellement un véritable débat qui ne cesse de s'intensifier du reste, sur la place du Royaume-Uni au sein de l'Europe entre le rapatriement de certains droits de Bruxelles et le retrait carrément de l'Europe.
Alors que le Parti conservateur du Premier ministre David Cameron se débat avec la crise et d'impopulaires mesures d'austérité, UKIP - le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni- gagne du terrain remportant victoire sur victoire au niveau local.
Ainsi, près d'un tiers des personnes qui ont voté conservateur en 2010 croient maintenant que l'UKIP est le parti qui a la meilleure approche sur l'Europe, a révélé lundi un sondage Ipsos MORI.
En dépit de la promesse de M. Cameron de tenir un référendum sur l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE, le sondage a montré que le parti des Conservateurs est devancé de quatre points par les Travaillistes dans les intentions de vote, en raison notamment de sa politique européenne controversée.
Selon ce sondage, 25% des Britanniques estiment que les Travaillistes ont la meilleure politique vis-à-vis de l'Europe, suivis des nationalises du parti UKIP (16%).
La majorité des personnes qui quittent le parti Conservateurs pour rallier UKIP, affirment qu'elles ont l'impression que ce dernier "exprime fidèlement leurs opinions" sur les questions difficiles comme l'Europe, au moment ou la classe politique tente de camoufler ces thèmes.
Gideon Skinner, directeur d'Ipsos MORI, a indiqué que ces chiffres n'étaient pas surprenants, soulignant que "les Britanniques deviennent de plus en plus eurosceptiques". "Toutefois, a-t-il ajouté, il sera décevant pour les conservateurs de voir que même la promesse d'un référendum et l'annonce du budget de l'UE ne donnent pas forcément une longueur d'avance à leur parti dans les sondages".
04 mars 2013
Source : APS
La Chine est la principale source d'immigration au Canada, avec 32.990 résidents permanents admis au pays en 2012, a annoncé lundi le gouvernement canadien.
Durant la même année, le Canada a aussi délivré 235.000 visas de visiteurs à des citoyens chinois, ce qui représente une hausse de 158 pc par rapport à 2004, et 25.245 permis d'études (+ 235 pc), a précisé le département canadien de l'immigration, dans un communiqué.
Dans la foulée du lancement de la stratégie canadienne en matière de tourisme, Ottawa est déterminé à "renforcer" sa position sur les marchés internationaux "clés", tels la Chine et l'Inde, en vue d'accueillir un nombre encore plus élevé de voyageurs en 2013.
"Nous prévoyons faire croître l'économie et créer plus d'emplois en attirant au Canada davantage de visiteurs et les candidats les plus brillants au monde", a affirmé le ministre fédéral de l'immigration, Jason Kenney, cité dans le communiqué.
"Pendant plus d'un siècle, le Canada a tiré profit du talent et du dur travail des nouveaux arrivants de la Chine", a admis le ministre canadien.
Selon un rapport officiel publié en 2011, les étudiants étrangers injectent plus de huit milliards de dollars par année dans l'économie canadienne.
L'augmentation soutenue du nombre d'étudiants étrangers au Canada s'inscrit dans la stratégie du gouvernement, qui voit en eux des immigrants potentiels, indispensables à la croissance démographique, en plus de leur importante contribution à l'économie du pays, selon le ministère canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, qui a annoncé que le Canada a accueilli 100.000 étudiants étrangers en 2012, un record qui représente une augmentation de 60 pc par rapport à 2004.
En 2012, le Canada a octroyé plus de 130.000 visas et plus de 13.000 permis d'études à des citoyens indiens, indique par ailleurs la même source.
Des données préliminaires de 2012 publiées par le ministère de l'immigration révèlent que le Canada a accueilli 257.515 résidents permanents l'année dernière, alors que la fourchette planifiée par le gouvernement fédéral est de 240.000 à 265.000 nouveaux résidents permanents pour 2012.
Depuis 2006, le Canada accueille en moyenne environ un quart de million d'immigrants par année. Au cours des sept dernières années (2006-2012), le Canada a admis en moyenne environ 30.250 plus d'immigrants par année qu'au cours des dix années précédentes (1996-2005), selon le département canadien de l'immigration.
05 mars 2013
Source : MAP
La Commission mixte maroco-belge de sécurité sociale s'est réunie du 25 février au 1mars à Bruxelles, pour examiner les modalités de révision de la convention bilatérale qui date de juin 1968, ainsi que le contenu de la nouvelle convention et les instruments relatifs à sa mise en application.
La Commission s'est notamment penchée sur la finalisation de l'arrangement administratif relatif à l'application des dispositions concernant les soins de santé prévues par la convention belgo-marocaine sur la sécurité sociale.
Les dispositions relatives au chapitre "soins de santé" pour les Marocains résidant en Belgique et qui partent pour un séjour temporaire dans leur pays d'origine, contenues dans la convention de 1968, n'ont pas été appliquées depuis l'entrée en vigueur de cette convention, la partie belge ayant longtemps argumenté que le Maroc n'avait pas un système obligatoire d'assurance maladie, a expliqué dans une déclaration à la Map, Mme Boutaina Falsy, directrice de la protection sociale des travailleurs au ministère de l'Emploi et de la formation professionnelle.
Mais depuis l'adoption du Code de la couverture médicale de base au Maroc, des contacts ont été engagés avec les autorités compétentes belges afin de lancer des négociations sur des mesures visant la mise en Âœuvre des dispositions de la convention afin de permettre aux citoyens marocains de bénéficier de la couverture médicale lors de leur présence au Maroc, a-t-elle ajouté.
Les deux parties négocient un arrangement administratif pour mettre en Âœuvre déjà les dispositions de la convention de 1968, en attendant l'entrée en vigueur de la nouvelle convention qui comprend de nouveaux droits et qui prévoit l'ensemble des prestations de part et d'autre qui sont servies au Maroc et en Belgique, a-t-elle poursuivi.
La partie marocaine a estimé que les Marocains résidant en Belgique ne sont pas suffisamment informés sur l'application de la convention bilatérale relative à la sécurité sociale et a insisté sur la nécessité de les sensibiliser à leurs droits, a indiqué Mme Falsy.
"On a très peu de bénéficiaires marocains de la couverture des soins médicaux qui ont recours à cette convention et on a proposé à la partie belge de faire une sensibilisation commune, via notamment les portails respectifs et les médias", a-t-elle affirmé.
Cette réunion de la Commission mixte a également été l'occasion pour la délégation marocaine de donner un aperçu sur l'évolution du régime de sécurité sociale et d'assurance maladie obligatoire au Maroc, a souligné Mme Falsy.
04 mars 2013
Source : MAP
La première édition du salon de l'immobilier et l'art de vivre marocain (Morocco Property Expo) se tiendra du 06 au 08 mars à Jeddah, en Arabie Saoudite, avec la participation de plusieurs promoteurs immobiliers, administrations, banques et investisseurs marocains et saoudiens.
Avec une communauté marocaine qui dépasse les 60.000 personnes en Arabie Saoudite en plus des Saoudiens amis du Maroc, le salon présente, selon ses initiateurs, des opportunités d'affaires excellentes pour les promoteurs immobiliers marocains désireux de décrocher de nouveaux clients surtout pour les promoteurs marocains ayant des projets moyens et hauts standing qui sont aujourd'hui de plus en plus difficile à commercialiser auprès des MRE d'Europe.
Avec des transferts qui dépassent les 600 millions de dollars par année, la communauté marocaine en Arabie Saoudite "reste très diverse avec une composante importante de main-d'Âœuvre et cadres supérieurs marocains intéressés plus que jamais d'investir au Maroc". En effet, le salon confirme son positionnement de la plate-forme leader et unique promotion de l'investissement immobilier marocain au Moyen-Orient, indique Morocco Property Expo dans un communiqué.
Sur un espace de plus de 2000 m2, le salon réunira des promoteurs avec des projets économiques et sociales dans différentes régions du royaume avec des espaces prévus pour l'artisanat et l'art de vivre marocain. De multiples conférences et débats seront animées par les professionnels du secteur qui feront le point sur les grandes tendances du marché, le financement, les nouvelles dispositions fiscales et réglementaires.
04 mars 2013
Source : MAP
Ce chiffre étonnant vient de l'étude menée par un sociologue flamand, Jan Hertogen. L'étude porte sur toute la Belgique mais selon elle, Bruxelles est la région la plus bigarrée.
Seul un Bruxellois sur quatre est Belge de souche. Et si l'on zoome sur certaines communes, les chiffres sont encore plus impressionnants. Ainsi, à Ixelles, Saint-Gilles, Saint-Josse, Schaerbeek... 90 % de la population est issue de l'immigration. Plus de 80 % à Bruxelles-ville, Etterbeek ou Molenbeek. Autour de 60 % de la population dans les deux Woluwé ainsi qu’à Uccle est d'origine immigrée.
Qu'entend-t-on par "issue de l'immigration" ? Le concept pris en compte par Jan Hertogen, sociologue retraité de la KUL, est assez large puisqu'il retient les personnes qui ont acquis la nationalité belge depuis 1945, leur descendance et les flux migratoires qui ont suivi.
L’étude permet-elle de dresser un profil de ces Belges issus de l'immigration ? Forcément, c'est un grand patchwork, lié aussi bien à l'histoire de l'immigration qu'à la sociologie bruxelloise. Ce que l'on peut dire, c'est qu'une majeure partie provient de pays européens. France en tête (entre 10 et 15% du total des migrants), vient ensuite la Pologne (avec une dizaine de pourcent).
En 2009, 65 % des migrants arrivés dans la capitale sont européens. 4 à 5 % d'étrangers viennent du Japon, d'Australie, d'Amérique du Nord. Ce qui fait dire au géographe de l'ULB, Jean-Michel Decroly, ce mardi matin dans la Dernière Heure, que 70% des migrants qui vivent à Bruxelles proviennent (en fait) de pays riches.
Le quotidien Le Soir propose également ce mardi matin une carte interactive basée sur l’étude de Jan Hertogen.
mardi 5 mars 2013, Hélène Maquet
Source : RTBF
La crise économique dans laquelle est plongée l’Europe contraint de plus en plus en plus d’Espagnols à s’installer au Maroc. Ainsi, le nombre d’Espagnols ayant immigré au Maroc est estimé actuellement à environ 10 000 personnes, alors que la communauté espagnole dans le Royaume ne dépassait guère 3 000 personnes avant la crise, dont une majorité de salariés des missions diplomatiques et d’enseignement et des entrepreneurs qui se sont installés au Maroc bien avant la crise. Dans l’enquête intitulée "L’eldorado marocain ravive la saison d’immigration des Espagnols vers le sud", publiée sur le site dw.de, Beatriz Mesa, chercheur basé à Rabat, a considéré que "l’immigration est dorénavant dans le sens inverse (nord-sud), ajoutant qu’un nombre important d’hommes d’affaires espagnols misent sur le Maroc pour la pérennisation de leurs investissements. Elle a noté qu’outre les hommes d’affaires, une autre catégorie est en quête également d’une opportunité de travail au Maroc, à savoir des cadres espagnols en marketing et gestion des affaires qui veulent commercialiser leurs expériences managériales au sein des entreprises du voisin du sud. Les Espagnols cherchent une nouvelle vie au Maroc en raison notamment du coût bas de la vie et de la proximité géographique, a-t-elle dit, ajoutant que le Maroc est également la destination d’ouvriers, venant en particulier de l’Andalousie, et qui ont perdu leur source de revenu ainsi que de retraités qui préfèrent s’installer dans les régions nord du Royaume.
Source : InfoMaroc
Le lancement officiel du projet « Fonds CEDEAO-Espagne pour la migration et le développement 2013-2014 » s’est déroulé lundi au Centre international de conférence de Bamako. L’événement était présidé par le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, Demba Traoré, en présence du tout nouvel ambassadeur du royaume d’Espagne au Mali, José Maria Mares Manso. On notait aussi la présence de l’ambassadeur de la CEDEAO dans notre pays, Chéaka Abdou Touré.
La cérémonie a débuté par la présentation du projet par Seydou Keïta, le chargé des questions migratoires du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine. Cette présentation a permis à l’assistance de comprendre ce projet à travers son contexte, ses objectifs, ses structures et la gestion des subventions, ses principales activités, etc.
Exposant le contexte, Seydou Keïta a rappelé le traité de création de la CEDEAO de mai 1975 à Lagos et sa révision de juillet 1993. Mais dès 1979, a-t-il précisé, les Etats ont adopté un protocole sur la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement. Ce protocole, ainsi que les textes additionnels qui l’ont complété, témoignent de la volonté politique des Etats membres de placer la mobilité intra régionale de la population au cœur du processus d’intégration régionale.
La libre circulation des personnes étant un élément moteur de l’intégration véritable de l’Afrique de l’Ouest, les Etats membres de la CEDEAO ont défini une approche commune en matière de migration, adoptée par les chefs d’Etats et de gouvernement en janvier 2008 à Ouagadougou. Pour concrétiser cette approche, la CEDEAO et l’Espagne ont décidé d’unir leurs efforts de coopération pour créer le Fonds CEDEAO/Espagne pour la migration et le développement.
Des informations ont été données sur les mécanismes installés pour faciliter la mise en œuvre du projet dans le domaine de la migration et du développement. L’objectif général de ce projet est l’éradication de la pauvreté dans la communauté à travers une intégration régionale efficace et durable et le renforcement des capacités institutionnelles.
L’ambassadeur espagnol a assuré de sa disponibilité à « bien travailler » avec notre pays avant d’attirer l’attention sur l’importance des questions liées à la migration entre la CEDEAO et l’Espagne. José Maria Mares Manso a invité les pays d’origine des migrants et ceux d’accueil à une « coopération sincère et honnête ». « Il faut que ces gens qui quittent chez eux pour migrer chez nous soient bien intégrés », a souhaité le diplomate qui a insisté sur l’approfondissement de la coopération Espagne-CEDEAO pour minimiser les conséquences négatives de ce phénomène. Evoquant la diaspora, il a expliqué que cette question mérite d’être bien traitée aussi bien pour le pays de départ que pour celui qui reçoit les migrants.
Chéaka Abdou Touré a résumé l’idée d’un tel projet en trois points essentiels. Primo : il répond parfaitement aux objectifs fondamentaux d’intégration sous régionale de la CEDEAO concernant le développement économique. Secundo : il pousse la CEDEAO vers la phase post-conflit où il s’agit surtout de mobiliser les énergies et le génie créateur pour la reconstruction. Le troisième point a, lui, trait à la logique de développement socio-économique au profit des populations dans le cadre de la migration. L’ambassadeur de la CEDEAO au Mali a promis que l’accompagnement de l’organisation sous régionale est acquis au projet.
Le ministre Demba Traoré a rappelé pour sa part que la migration figure depuis plusieurs décennies dans l’agenda politique de notre pays. Surtout dans le cadre de l’intégration sous régionale. Il a salué la mise en place de ce projet initié par l’Espagne et bénéficiant de l’appui de l’Union européenne qui a placé la question au cœur de ses préoccupations. « Ce projet pilote mérite d’être appliqué dans d’autres pays de la CEDEAO touchés par la migration. Il est en parfaite harmonie avec les préoccupations de mon département », a assuré Demba Traoré en soulignant que l’objectif de l’Etat est de faire de la migration un atout de développement du pays tout en minimisant ses conséquences.
Doté d’un fonds de plus de 176 millions de Fcfa dont plus de 17 millions comme participation de l’Etat, ce projet est dirigé par un collectif d’environ une dizaine de membres, sous la conduite du ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, et compte en son sein des responsables de structures en charge des questions migratoires du royaume d’Espagne, dont l’ambassadeur lui-même, ainsi des responsables de structures locales plus ou moins liées au département de tutelle.
5 mars 2013, Mh. TRAORE
Source : Maliactu/ L’Essor
Les deux exposants du Parti Démocrate siégeront à la Chambre des Députés. «Nous nous battrons pour les droits et la citoyenneté». Non élus les autres candidats d'origine étrangère, butés de la course vers le Parlement.
Dans la course des nouveaux Italiens au Parlement, seulement deux d'entre eux ont réussi à franchir la ligne d'arrivée. Cécile Kyenge Kashetu et Khalid Chaouki, une immigrée et un fils d'immigrés, entreront dans la Chambre des Députés dans les rangs du Parti Démocrate.
Cécile Kyenge Kashetu est une ophtalmologiste d'origine congolaise, élue dans la Région Emilia Romagna, déjà Conseillère de la Province de Modena.
Khalid Chaouki est un journaliste et Responsable des Nouveaux Italiens du Parti Démocrate. Né à Casablanca, il a grandi en Emila Romagna. Premier non-élu de la Campanie 2, il entrera néanmoins à Montecitorio parce que le chef de liste Enrico Letta a opté pour l'élection dans les Marches.
C'était la première réforme annoncée par le leader et candidat premier du Parti Démocrate, Pierluigi Bersani, mais il n'a pas remporté la majorité qu'il attendait.
Leurs compagnons de parti, Nona Evghenie et Fernando Biague ne pourront pas eux suivre la bataille des gradins de Montecitorio. Les voix recueillies par le Parti démocratique dans cette élection n'ont en effet pas suffi à élire la conseillère municipale d'origine roumaine de Padova et le psychologue du Tyrol du Sud, né en Guinée-Bissau, qui étaient en liste, mais pas dans des positions "blindées".
Occasion avortée également pour les candidats d'origine étrangère (dont certains en positiosn objectivement "impossibles") que d'autres forces politiques voulaient porter(?) au Parlement. De la jeune Kaoutar Badrane, avocat d'origine marocaine, candidate dans la Région Veneto du parti "Futur et Liberté pour l'Italie" à Rania Ibrahim, le blogueur d'origine égyptienne qui a couru pour la "Liste Monti" en Lombardie.
Le parti "Gauche Ecologie et Liberté" non plus n'a pas réussi à porter de nouveaux italiens au Parlement. Rien à faire donc pour Mercedes Frias, d'origine dominicaine, ex-député au cours du dernier gouvernement Prodi, ni pour le médiateur culturel Farhia Aden Aidid, né en Somalie.
03 Mars 2013
Source : nouvelles africa
L’éditorialiste du quotidien « L'Economiste » écrit que la dimension la plus spectaculaire des enjeux de la rencontre, ces derniers jours, entre Barroso et les responsables marocains concerne la question de la réadmission des immigrés irréguliers…Suite
Vendredi 1er mars 2013, huit policiers d’une localité proche de Johannesburg ont été mis à pied puis arrêtés. La police sud-africaine a cédé, notamment, aux pressions des associations de défense des droits de migrants, qui l’accusaient de violence et de non-respect des droits fondamentaux.
Les 8 policiers sont accusés d’avoir traîné derrière leur véhicule un Mozambicain, chauffeur de taxi, avant qu’il ne décède une fois au commissariat. Les faits se sont déroulés dans un township de la banlieue de Johannesburg. Les médias locaux ont diffusé une vidéo amateur montrant les policiers menottant le chauffeur de taxi, puis le traînant au sol derrière leur véhicule devant une foule médusée par le spectacle.
Le problème des immigrants illégaux persiste en Afrique du Sud, depuis le début des années 1990 et la fin de l’Apartheid. La transition politique a attiré un nombre croissant d’étrangers, en provenance des pays voisins, le Mozambique, le Lesotho, le Zimbabwe et l’Angola. Puis du reste de l’Afrique, dont un peu moins de 1000 Marocains.
Globalement, ce flux migratoire, facilité par le relâchement du contrôle aux frontières, est mal ressenti par une population qui assimile tous ces étrangers à des « immigrants illégaux » ou des « illegal alien », dont le statut est criminalisé. L’institution d’une citoyenneté non raciale sud-africaine a du mal à s’imposer dans un pays qui compte des centaines de milliers de travailleurs immigrés, dont un grand nombre en situation illégale.
4/3/2013
Source: CCME
Au 31 décembre 2012, 1 611 054 Français étaient inscrits au registre mondial des Français établis hors de France. Des chiffres publiés, par la Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire, qui révèlent une hausse de 1,1 % par rapport à 2011 (près de 17 000 nouveaux inscrits en 2012).
L’année 2011 avait connue une hausse de 6 % par rapport à l’année d’avant. Une hausse qui s’explique en grande partie par la perspective des élections législatives et présidentielles de 2012 et l’engouement des Français à s’inscrire massivement pour participer au scrutin. La région du monde qui accueille le plus grand nombre de Français reste l’Europe Occidentale, avec un pic de 158 862 inscrits en Suisse (pays qui abrite le plus grand nombre de Français au monde), puis le Royaume-Uni avec 126 049 et la Belgique en 3ème position avec 113 563 inscrits.
Les régions dans lesquelles la population expatriée connaît une expansion importante sont celles de l’Asie-Océanie et de l’Afrique du Nord. La taille de la communauté française en Afrique du Nord a connue une croissance de 3,5 %, avec 98 090 inscrits en 2012.
En 2012, le Maroc et la Tunisie ont connu une hausse de 3 % du nombre d’inscrits au registre consulaire, avec respectivement 45 269 et 22 221 inscrits. L’Algérie, elle a réalisé un bond de 5,3 %, pour atteindre un total de 30 344 inscrits. La Libye quant à elle, a enregistré une chute de 37 % du nombre d’inscrits, passant de 407 inscrits en 2011 à 256 en 2012.
Dans son rapport annuel, la Direction des Français à l’étranger nous informe que les « caractéristiques sociodémographiques de la communauté française établie à l’étranger sont stables par rapport à l’année précédente. Les moins de 18 ans représentent 26 % des inscrits, les personnes âgées de 18 à 60 ans, 60 % et les plus de 60 ans représentent 14 % des Français inscrits au registre ».
Le rapport ajoute que la « proportion de double-nationaux varie fortement d’une région à l’autre. Moins d’un Français sur quatre établi en Asie-Océanie possède une autre nationalité, alors qu’ils sont près des trois quarts dans cette situation au Proche et Moyen Orient. En Europe Occidentale, un expatrié sur trois détient plusieurs nationalités, un chiffre qui s’élève à près d’un sur deux en Amérique du Nord ».
4/3/2013
Source: CCME
La vague d'immigration des Espagnols vers le Maroc s'explique par "le niveau de stabilité économique et des investissements étrangers dont jouit le Royaume par rapport à d'autres pays africains et arabes", a estimé l'expert espagnol en relations maroco-espagnoles, Chema Gil.
Dans une déclaration au site dw.de qui a publié une enquête sous le titre "L'eldorado marocain ravive la saison d'immigration des Espagnols vers le sud", l'expert espagnol a expliqué que ce phénomène est également lié au choix des investisseurs espagnols de s'installer au Maroc, au moment où l'Europe est plongée dans la crise économique.
"Bien qu'il n'existe pas de statistiques officielles, le nombre d'Espagnols ayant immigré au Maroc est estimé actuellement à environ 10.000 personnes, alors que la communauté espagnole dans le Royaume ne dépassait gère 3.000 personnes avant la crise, dont une majorité de salariés des missions diplomatiques et d'enseignement et des entrepreneurs qui se sont installés au Maroc bien avant la crise.
Dans une déclaration similaire, Beatriz Mesa, chercheur basé à Rabat, a considéré que "l'immigration est dorénavant dans le sens inverse (nord-sud), ajoutant qu'un nombre important d'hommes d'affaires espagnols misent sur le Maroc pour la perennisation de leurs investissements.
Elle a noté qu'outre les hommes d'affaires, une autre catégorie est en quête également d'une opportunité de travail au Maroc, à savoir des cadres espagnols en marketing et gestion des affaires qui veulent commercialiser leurs expériences managériales au sein des entreprises du voisin du sud.
Les Espagnols cherchent une nouvelle vie au Maroc en raison notamment du coût bas de la vie et de la proximité géographique, a-t-elle dit, ajoutant que le Maroc est également la destination d'ouvriers, venant en particulier de l'Andalousie, et qui ont perdu leur source de revenu ainsi que de retraités qui préfèrent s'installer dans les régions nord du Royaume.
02 mars 2013
Source : MAP
La Suisse s'est dotée d'un nouvel instrument permettant de lutter contre les abus en matière de visas de candidats à l'asile, qui permet de comparer les empreintes digitales des requérants, a annoncé vendredi l'Office des Migrations à Berne.
La Suisse, qui tente depuis plusieurs mois de lutter plus efficacement contre l'immigration illégale, devient l'un des premiers pays de l'espace Schengen à se doter d'un tel système.
Cet instrument permet de comparer les empreintes du requérant se présentant en Suisse à celles enregistrées dans le système central d'information sur les visas, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'ODM.
Le système permet aussi de déterminer quel Etat de l'espace Schengen a délivré, en cas de concordance des empreintes, le visa au requérant d'asile et qui est donc compétent pour traiter la demande d'asile.
Selon Berne, les requérants entrés en Suisse en possession d'un visa Schengen sont ainsi identifiés plus rapidement.
Le système a été introduit le 12 décembre 2012, et à ce jour, 87 requérants ont été identifiés comme relevant de l'espace Schengen.
Dans la plupart de ces 87 cas, une procédure Dublin a donc pu être rapidement lancée et l'examen de la demande d'asile a été confié à l'Etat compétent.
Cette base de données rassemble des informations concernant les requérants d'asile, ainsi que les personnes qui séjournent illégalement dans l'espace Schengen ou qui ont été interpellées lors du passage illégal d'une frontière extérieure.
La Suisse a également mis en place en novembre 2012 des "conseillers en documents" d'identité, dans trois aéroports d'Etats tiers.
Ces conseillers sont chargés de conseiller et de former le personnel des compagnies aériennes en matière de contrôle des papiers d'identité, afin d'éviter que des passagers n'embarquent avec des faux papiers.
L'objectif de cette mesure consiste à agir en amont, c'est-à-dire dans les pays de provenance et de transit, afin de prévenir la migration illégale, rappelle l'ODM.
La Suisse est une destination de prédilection pour les requérants d'asile.
En 2012, 28.631 demandes d'asile ont été déposées en Suisse, en hausse de 27% par rapport à 2011. Il s'agit d'un chiffre record depuis 2002.
La Suisse occupe la 4ème place en Europe du nombre de requérants d'asile par rapport à la population, soit 3.005 requérants pour 1 million d'habitants, derrière Malte (4.525), le Luxembourg (4.200), et la Suède (3.105).
La moyenne européenne est de 600 réfugiés pour 1 million d'habitants, et la Suisse accueille aujourd'hui 4 à 5 fois plus de réfugiés que la France (865 pour 1 million) que l'Allemagne (650 pour 1 million) ou l'Italie (565 pour 1 million).
En 2012, les requérants d'asile en Suisse provenaient principalement d'Erythrée, du Nigeria, de Tunisie, de Serbie et d'Afghanistan.
01 mars 2013
Source : AFP
L'accord sur la mobilité qui sera signé prochainement entre le Maroc et l'Union européenne va marquer le début d'une coopération dans le domaine de la migration et permettre à beaucoup de ressortissants marocains d'avoir un accès plus facile, avec moins de bureaucratie, aux pays de l'UE, a souligné la Commissaire européenne en charge des Affaires intérieures, Mme Cécilia Malmstrom.
"Cet accord est de nature à consolider les relations, déjà excellentes, entre le Maroc et l'Union européenne", a estimé Malmstrom, lors d'un point de presse à l'issue d'un entretien, vendredi à Rabat, avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Dine El Otmani.
De son côté, M. El Otmani a fait savoir que cet accord prévoit notamment la facilitation d'octroi des visas aux ressortissants marocains se rendant à l'UE et la garantie des droits des Marocains établis dans cet espace, assurant que "le gouvernement veillera à ce que cet accord soit équilibré et préserve les intérêts des deux parties".
Le Maroc et l'UE ont conclu vendredi à Rabat les négociations sur une déclaration politique en vue de la signature prochaine d'un Partenariat pour la mobilité, que le président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso a qualifié de "nouveau tournant" devant garantir une bonne gestion de la circulation des personnes à travers les frontières de l'UE et du Maroc.
Mme Cecilia Malstrom fait partie de la délégation accompagnant M. Barroso, qui effectue une visite de travail au Maroc.
01 mars 2013
Source : MAP
Les services de secours maritimes de la Garde civile espagnole ont repêché, samedi soir, un deuxième corps suite au naufrage d'une embarcation dans les eaux du détroit de Gibraltar alors qu'elle se dirigeait vers les côtes espagnoles avec à bord des clandestins subsahariens.
Selon la Croix rouge espagnole, citée par des médias locaux, le deuxième corps pourrait être d'un membre de l'équipage du ferry marocain "Bissat " assurant la liaison Tanger-Tarifa qui a alerté les secours de ce chavirement.
La victime, dont l'identité n'a pas été précisée, est morte noyée alors qu'elle tentait de venir en aide aux clandestins, précise-t-on de même source. Selon les secours maritimes, il s'agirait d'un membre d'équipage qui aurait été happé par l'une des turbines du ferry.
Auparavant, les secours espagnols avaient repêché le corps d'un subsaharien qui a péri noyé suite au naufrage de l'embarcation qui transportait cinq personnes. Deux autres occupants, portés disparus, sont toujours recherchés alors que deux autres avaient été sauvés et évacués vers un hôpital d'Algésiras pour "graves symptômes de l'hypothermie".
Un hélicoptère et cinq bateaux de sauvetage participaient aux recherches des disparus, ont indiqué les secours espagnols.
02 mars 2013
Source : MAP
TUNIS- Une Assemblée de Mouvements de Migrants et des associations de solidarité appelant à "une gouvernance mondiale des droits des migrants" se tiendra lors du Forum Social Mondial "FSM-2013" de Tunis( 26 au 30 mars). "Il s'agit de proposer des outils permanents et adaptés permettant aux migrants et associations de solidarité de renforcer la lutte pour la reconnaissance des droits des migrants au niveau mondial", explique un document publié dimanche sur le site web du FSM-2013 de Tunis. Un appel à "briser l'isolement des luttes des migrants" dans la perspective d'un mouvement mondial sera signé en marge des assises de Tunis par les organisations participant au Forum. "Le droit à quitter son propre pays reconnu par la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 est de plus en plus remis en cause par l'ensemble des Etats- Nations", accusent les altermondialistes qui attirent l'attention sur "l'extrême cruauté" des contrôles migratoires, la multiplication du nombre des migrants morts ou disparus ou encore les conditions de détention et d'expulsion. Plusieurs initiatives avaient déjà été adoptées dans ce sens par les organisateurs du FSM, dont la tenue d'une Assemblée Mondiale des Migrants pour l'approbation de la Charte Mondiale des Migrants à Gorée (Sénégal) à l'occasion du FSM- 2011 de Dakar ou encore l'appel pour consacrer le 18 décembre, Journée Mondiale de Mobilisation pour les droits des migrants.
03 mars 2013
Source : TAP
Plus de 407.000 citoyens d'origine marocaine vivent en Belgique, représentant ainsi la première communauté étrangère hors Union européenne du pays, selon une étude publiéé samedi par le quotidien Le Soir.
Cette étude démographique évalue à 2,6 millions de personnes le nombre de citoyens issus de l'immigration (qu'ils soient étrangers, naturalisés ou enfants belges de parents étrangers), soit 24 pc de la population totale de la Belgique.
Les citoyens d'origine italienne sont les plus nombreux avec 434.571 personnes, suivis des Marocains (407.647), des Français (266.453) et des Turcs (229.811).
La région de Bruxelles apparait particulièrement cosmopolite et métissée, avec 75 pc de sa population originaire de l'étranger, contre 24 pc en Wallonie et 15 pc en Flandre.
Selon la répartition des citoyens issus de l'immigration par commune, il apparait que les Marocains sont les plus nombreux dans plusieurs communes bruxelloises, en particulier à Molenbeek, Anderlecht, Schaarbeek, Bruxelles-capitale et Saint-Gilles.
Cette étude prend en compte le nombre des étrangers qui ont acquis la nationalité belge depuis 1945, ainsi que leur descendance, le taux de natalité, de mortalité, les flux migratoires, précise son auteur, le sociologue Jan Hertogen.
02 mars 2013
Source : MAP
Une trentaine de personnes se sont rendues devant le centre de rétention de Sète pour soutenir un jeune marocain menacé d'expulsion depuis son divorce l'an dernier. Ses proches sont venus lui apporter un gâteau d'anniversaire.
Derrière les barreaux du centre rétention de Sète se trouve Karim Bouzlafa. Sa famille et ses amis vont attendre plusieurs heures avant de pouvoir lui rendre visite ce dimanche. Et aujourd'hui, ils sont venus nombreux car c'est un jour particulier. Un jour qu'ils auraient dû passer ensemble chez lui à Bédarieux. Mais son 29 ème anniversaire, il le fête au centre de rétention de Sète où il est enfermé depuis 5 semaines.
Entré en France il y a 3 ans avec un visa car il se mariait, il a divorcé l'année dernière à la demande de son épouse française. Ce changement de statut a entraîné le refus de renouvellement de son titre de séjour. Une décision incompréhensible pour sa famille et les associations qui le soutiennent car Karim Bouzlafa est bien inséré en France.
Ses soutiens demandent sa régularisation. Karim Bouzlafa doit normalement être expulsé vers le Maroc d'ici le 10 mars prochain.
03/03/2013, Armelle Goyon
Source : France3
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