mardi 19 novembre 2024 14:31

L’annonce par l'Espagne de l'offre d'un titre de séjour permanent aux étrangers contre l'acquisition d'une propriété de plus de 160 000 euros suscite encore de vives réactions...Suite

Courte vie, le premier court-métrage de Adil El Fadili, a reçu le Tanit d’or lors de la 24° édition des journées cinimatographiques de Carthage...Suite

Avec la crise budgétaire et économique, c’est le dossier qui inquiète l’Europe.Athène est devenue la porte d’entrée sur le Vieux continent des migrants sans papiers…Suite

50 000 immigrants arrivent chaque année au Québec, province francophone du Canada. D’après des statistiques du ministère de l’Immigration, 12 000 d’entre eux ne parlent pas la langue de Molière, et 5 000 de ces non-francophones ne s’inscrivent à aucun cours d’apprentissage du français.

Dans un entretien accordé à La Presse Canadienne (Agence de presse), la ministre de l’Immigration, Diane De Courcy, admet que 40 % des nouveaux arrivants ne parlent pas le français et dresse un bilan négatif de la politique de « francisation » des primo-arrivants au Québec.

La ministre déclare que son cabinet travaille sur des mesures à prendre pour accompagner des milliers de migrants allophones pour l’apprentissage de la langue officielle du Québec. Le Parti québécois, formation du premier ministre Marois, s’était quant à lui engagé lors de la campagne électorale à «rendre obligatoires les cours de francisation pour celles et ceux qui n'ont pas une connaissance fonctionnelle du français».

30/11/2012

Source: CCME

Le nombre de chômeurs étrangers en Espagne a triplé depuis le début de la crise économique en 2007, passant de 380.000 à 1.182.400 de chômeurs au cours du troisième trimestre 2012, a indiqué jeudi le patronat des grandes entreprises du travail temporaire en Espagne (Agett).

Le taux de chômage parmi les étrangers est passé de 11,8 pc en 2007 à 34,8 pc à fin octobre dernier, précise le patronat, ajoutant que les étrangers demeurent les plus touchés par le chômage par rapport aux personnes titulaires de la nationalité espagnole.

Le nombre de chômeurs étrangers a dépassé un million de personnes lors du premier trimestre de 2009, une année "catastrophique" pour le marché du travail en Espagne, a souligné le patronat.

Agett relève également que les étrangers demeurent très fortement concentrés dans certaines activités tertiaires tel le commerce, l'hôtellerie-restauration, la construction et le commerce.

Par régions, les communautés autonomes sont celles qui enregistrent le plus de chômage parmi les étrangers sont La Rioja (34,6 pc), Murcie (31,2 pc) et Madrid (29,4 pc).

La banque centrale espagnole a indiqué, mercredi, que le nombre des demandeurs d'emploi en Espagne est passé de 2 millions en 2007 (soit avant le début de la crise financière), à 5,8 millions de personnes au cours du troisième trimestre de l'année en cours.

29 nov. 2012

Source : MAP

Dix-sept associations ont réclamé jeudi au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, une "politique alternative" en matière d'immigration, deux semaines après la publication d'une décision du Défenseur des droits sur le "harcèlement" des migrants par les forces de l'ordre dans la région de Calais (Pas-de-Calais).

Ces associations ont demandé dans une lettre ouverte au Premier ministre de "dresser le bilan des dix années d'échec évident de la politique de répression" à l'encontre des migrants et de "définir les axes d'une politique alternative".

Elles ont en particulier interpellé Jean-Marc Ayrault sur les "instructions (que) va recevoir la police", alors que le Défenseur des droits a fait état, dans sa décision du 13 novembre, de nombreuses pratiques illicites des forces de l'ordre dans la région de Calais: contrôles et interpellations près des lieux de repas et de soins, "atteinte à la liberté d'aller et de venir", expulsions "hors de tout cadre juridique", "destructions de dons humanitaires et d'effets personnels", "comportement individuels consistant à provoquer ou humilier".

13.000 interpellations de migrants en 2011

Les mêmes associations, parmi lesquelles le Syndicat de la magistrature, la FIDH, le MRAP ou encore Emmaí¼s, ont également adressé un courrier au procureur général près la cour d'appel de Douai, dans lequel elles dénoncent les réquisitions aux fins de contrôle d'identité délivrées par le parquet de Boulogne-sur-Mer "de manière répétée et abusive (...) sans assurer aucun contrôle sérieux de l'usage qui en est fait par les services de police".

Le Défenseur des droits a rapporté que la police aux frontières du Pas-de-Calais (PAF 62) avait procédé en 2011 à 13.000 interpellations, dont 662 ont abouti à des éloignements du territoire français. Ce chiffe n'inclut pas les contrôles "qui n'aboutissent pas à une interpellation, lesquels, compte tenu des nombreux témoignages en ce sens, seraient très nombreux".

29/11/2012

Source : AP

Les travaux d'un atelier de formation sur la situation juridique du réfugié et la traite humaine, ont démarré, jeudi à Marrakech, au profit d'une palette de magistrats, des représentants du parquet et des acteurs de la société civile.

Initié par le ministère de la Justice et des libertés, en partenariat avec l'organisation internationale des migrations (OIM) et le Haut- Commissariat aux Réfugiés (HCR), cet atelier, de deux jours, se fixe pour objectif d'informer et de sensibiliser les bénéficiaires sur le phénomène de la traite humaine et de leur fournir toutes les informations relatives à ce genre de crime.

Mme Amina Afroukhi, magistrat attaché à la direction des affaires pénales et de la grâce au ministère de la Justice, a déclaré à la MAP à cette occasion que cette rencontre vise à permettre aux juges, aux représentants du parquet, et aux acteurs de la société civile au niveau de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz de prendre connaissance davantage de ce phénomène, notamment après la ratification par le Royaume du protocole facultatif se rapportant à la convention des Nations unies sur la criminalité transnationale organisée, en l'occurrence la traite des êtres humains, notamment les enfants et les femmes.

Et de poursuivre que le Maroc est en phase de préparer un projet de loi dans le cadre de l'amendement du code pénal et ce, dans le but d'y insérer l'incrimination de la traite humaine, faisant observer que le Royaume même en l'absence d'un cadre juridique en la matière, ne ménage aucun effort pour lutter contre ce phénomène et poursuivre ses auteurs, en application des dispositions de l'actuel code pénal.

Au menu de cette session de formation, figure l'examen d'une série de questions liées entre autres à la différence entre le trafic des humains et la traite humaine ainsi qu'aux défis à relever par les instances judiciaires chargées de lutter contre ce phénomène.

29 nov 2012

Source : MAP

Invitée du festival toulousain Origines contrôlées, l’historienne Naïma Yahi explique l’histoire d’un répertoire essentiel dans la culture universelle.

Historienne de la culture de l’immigration maghrébine en France, Naïma Yahi, également directrice de l’association Pangée Network, a participé, comme coauteur et conseillère au niveau historique, à l’édifiant spectacle musical Barbès Café. Le 22novembre, cette intellectuelle de premier plan a participé à la rencontre « Algérie, le temps d’un cinquantenaire », dans le cadre du festival toulousain Origines contrôlées.

Comment la chanson rend-elle compte de l’histoire de l’immigration? De quelle manière aborde-t-elle les conditions de travail de l’immigré?

Naïma Yahi. La chanson de l’immigration maghrébine est à la fois une chronique sociale de l’enracinement, et de l’engagement politique pour l’indépendance à l’époque coloniale. Elle épouse les formes que prennent les flux migratoires au cours du XXe siècle, et offre une place aux chanteuses dès le tournant de la Seconde Guerre mondiale, à l’instar de la féminisation de l’immigration. Poésie de l’intime, la chanson de l’immigration pose des mots, et met en musique l’indicible, pour l’immigré: la nostalgie de la terre natale, les tentations liées à l’exil, mais aussi le racisme et le mal-logement, comme le faisait Mohamed Mazouni dans les années 1970. Au cours de la même décennie, des chanteurs comme Slimane Azem chantent la carte de résidence, tant réclamée par les travailleurs maghrébins, dans le cadre de mouvements sociaux. Cette carte de dix ans n’a été octroyée qu’en 1983, après la marche pour l’égalité et contre le racisme.

Les travailleurs immigrés ont joué un rôle important dans les luttes ouvrières en France. Cela apparaît-il dans les paroles de ces chansons?

Naïma Yahi. Le répertoire ne reflète pas cet engagement des travailleurs maghrébins qui, pourtant, participent après mai 1968 à toutes les mobilisations, notamment celles qui ont eu lieu dans les industries lourdes, comme la sidérurgie, les mines ou l’industrie automobile. Ces travailleurs sont les premières victimes de la crise, dans les bassins d’emploi. Par contre, la chanson aborde le thème du retour au pays, alors qu’il n’y a plus de travail. Les chanteurs n’hésitent pas à recommander à leurs compatriotes de rentrer au pays et ce, dans un contexte où la xénophobie et les actes racistes se multiplient, au cours des années 1970. Ainsi du chanteur Salah Saadaoui, avec son titre Déménagement ou encore, de Mohamed Mazouni, avec Adieu la France, bonjour l’Algérie.

La chanson s’est-elle « engagée» dès le début?

Naïma Yahi. La chanson a accompagné l’émergence du combat nationaliste maghrébin, en particulier algérien. Les premiers artistes à se produire en exil, tels Mahieddine Bachtarzi et Mohamed El Kamel, organisaient des concerts ou des pièces de théâtre lors des réunions de l’Étoile nord-africaine (premier parti nationaliste), afin de sensibiliser leurs coreligionnaires à la nécessité du combat pour l’indépendance. Il s’agissait d’éveiller leur « conscience nationale », disait-on. Pendant la guerre d’Algérie, certains ont composé des chants clairement nationalistes, tels Afagh Ajrad Thamourthiou (Criquet, sors de ma terre) de Slimane Azem, ou Atir el Kafs (Flotte, drapeau) de Hsissen, membre de la troupe artistique du Front de libération nationale (FLN). La liste des chansons est longue. D’abord chantées dans la clandestinité, elles ont été éditées par des maisons de disques françaises, après 1962.

Les artistes algériens, tunisiens et marocains ont-ils tenté de forger une solidarité entre leurs communautés?

Naïma Yahi. Une même famille artistique mêlait les artistes des trois pays. Il est artificiel de préciser la confession des uns ou des autres car, comme aimait à dire Lili Boniche, il était chanteur algérien avant tout. L’arrivée d’artistes de différents pays, de différentes régions… a permis de riches collaborations. Cette réalité s’est traduite par une solidarité durant la guerre, à l’image du juif algérien Blond Blond, qui participait à des galas dont la recette finançait le FLN.

Le disque Origines contrôlées, de Mouss et Hakim, n’a-t-il pas marqué un bond en avant, dans l’exhumation de ce patrimoine?

Naïma Yahi. Mouss et Hakim ont réaffirmé la valeur d’un patrimoine de France: celui de l’immigration, dont ils sont les héritiers, comme ils aiment à le rappeler. Leur album constitue, dans la prise en compte de ce patrimoine par le grand public, un tournant majeur.

Lire Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France (Gallimard, 2009), par Naïma Yahi, Yvan Gastaut et Driss El Yazami.

Algérie, 50 ans de musiques Dans la mémoire trouée par les séquelles de la guerre, le coffret de 4 CD Algérie 50 ans de musiques (MLP/Rue Stendhal) est un isthme réunifiant l’hier et l’aujourd’hui de la chanson de lutte et de l’immigration. On y entend le mythique Slimane Azem, Abdelkader Chaou, Reinette l’Oranaise, Cheikha Remitti et les générations suivantes –Aït Menguellet, Nassima en duo avec Idir, Matoub Lounès, Cheb Hasni… Une anthologie riche et émouvante.

23 Novembre 2012,Fara C.

Source : L’Humanité.fr

Les marocains de Rhône Alpes découvriront les 7 et  8 décembre 2012 la nouvelle création de Mohamed Boumerghra « Moi made in France » ou les tribulations d’un franco marocain en France.

Ce texte bilingue  raconte  l’histoire d’un artiste venu s’installer en France.  Un spectacle en musique et en lumière qui revient sur quarante-cinq années au pays de la liberté, l’égalité et la fraternité : ses expériences, ses réussites, ses joies mais aussi ses échecs et frustrations. Il  parle du respect, du racisme au quotidien, de l’intégration et la désintégration, de la double culture…

« Moi made in France » est la saga d’un déraciné enchanté L’actualité le rappelle à l’ordre, parfois cruellement….qui garde, malgré les décennies, l’enthousiasme, de la confiance des premiers jours. Car c’est un spectacle qui se veut joyeux et optimiste malgré les sujets graves, douloureux parfois, mais traités avec humour, humanisme, dérision et poésie.

Comédien metteur en scène franco-marocain, Mohamed Boumerghra a joué dans plusieurs pièces de Tayeb Sediki dont Sidi Abderrahmane Al Majdoub et Moulay Isamael  avant d’arrive en France en 1970 avec la Troupe Nationale Marocaine. Il  s’installe à Paris (apprend le français) puis commence à jouer les premiers spectacles pour la population immigrée de la Capitale française puis de Grenoble

Influencé par lhalqa, il fonde, en 1974,  le TPM (Théâtre Populaire Maghrébin – 1ère troupe bilingue arabe-français),  Les Comédiens Emigrés puis, en 1985, Le Sud-Est Théâtre. Il met en scène de nombreuses créations jeune public, tout public (répertoire classique et contemporain), organise des ateliers théâtre enfants, adolescents, adultes, travaille avec les écoles de Grenoble et du département dans le cadre de classes PAC (classes à projets culturels – agrément de  l’Inspection Académique de Grenoble).

Avant « Moi made in France », Boumerghra a joué dans une trentaine de pièces et films. Il a également créé, adapté et mis en scène plusieurs spectacles dont « Le sourire de la dent »  , « Le journal de Grosse Patate » de D. Richard            , « On n’est pas célèbres, on est même le contraire » de J-M Ribes et « Le Petit chaperon UF » de J-C. Grumbeg…

Cette pièce mise en scène par Mohamed Boumaghra sera marquée par la participation du musicien marocain D. Amar Rass (HAMADI).

29/11/2012

Source : emarrakech

L'UniverCité accueille le 16 décembre Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche CNRS, CERI-Sciences Po, pour une conférence intitulée "Le XXIe siècle des migrations, un monde en questions".

Si elles contribuent au « rapprochement du monde dans le monde » et s’imposent comme un facteur essentiel du développement humain, les migrations font aussi partie des globalisations contradictoires qui voient s’opposer objectifs politiques et impératifs économiques, sociaux, culturels et éthiques.

Dans ce contexte d’un monde plus fluide, des catégories classiques (migrants économiques, réfugiés, apatrides) se brouillent, d’autres prennent un sens ou une ampleur renouvelés (migrants intérieurs et pendulaires, touristes) et de nouvelles situations apparaissent, comme les déplacés environnementaux. Tous soulignent l’interdépendance d’un monde en mouvement et plaident pour un droit à la mobilité, qui vient questionner les notions de frontières, de souveraineté et de citoyenneté.

Dans tous les cas, les migrations pèsent sur les relations internationales, redéfinissent la souveraineté des États d’accueil, rappellent la part active jouée aujourd’hui par les pays de départ. Dans ce contexte, elles réclament une diplomatie nouvelle, faisant appel à une gouvernance mondiale et régionale.

15/11/2012

Source : Générique

A près en avoir à plusieurs reprises repoussé la publication, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a finalement présenté en conseil des ministres, mercredi 28 novembre, conformément à la promesse de campagne de François HoIlande, et après de nombreuses réunions de concertation avec le monde associatif et les partenaires sociaux, une nouvelle circulaire destinée à «clarifier» les cri tères de régularisation des ét rangers en situation irrégulière…Suite

Abed Elamrani est un chanteur marocain qu ifait carrière au Moyen-Orient et qui a opté pour la chanson arabe. Ala croisée de plusieurs langues, il chante également en français, en anglais et même en espagnol. Avec un timbre de voix unique, ce Casabloncais d'origine sait laisser son empreinte sur ses chansons. Le public marocain ne connait pas encore suffisamment son répertoire, mais sa musique suscite de plus en plus d'intérêt dans les milieux professionnels de la chanson, ce qui devrait pousser les organisateurs de festivals au Maroc à programmer cet artiste prometteur. La Nouvelle Tribune l'a rencontré et décrypte son parcours avec lui…Suite

Lauréat du Prix Goncourt 1987 pour son roman La nuit Sacrée, Tahar Benjelloun revient avec un nouveau roman, Le Bonheur conjugal, sorti le 22 août aux éditions Gallimard. La Nouvelle Tribune a eu le privilège d'interviewer l'auteur lors d'une rencontre médiatisée par la Fnac, à Casablanca. Récit d'un entretien littéraire …Suite

Le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger a réservé pas moins de1.000 bourses pour les étudiants marocains à l'étranger autitre de l'année universitaire 2012-2013…Suite

La nouvelle circulaire sur les critères de régularisation des sans-papiers en France vient d'êtrepubliée. Accentuée surtout sur le volet famille, elle a été présentée le28 novembre par le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls. La circulaire qui intéresse aussi les Marocains entrera en vigueur lundi 3 décembre. En matière de régularisations, elle permettra de rester sur la moyenne des dernières années à savoirenviron 30.000 régularisations paran.

L'on estime à environ 350.000 le nombre de sans-papiers en France…Suite

Le gouvernement français a publié mercredi une circulaire pour encadrer les régularisations de sans-papiers, jusqu'ici décidées arbitrairement par les préfectures, mais qui ne devrait pas entraîner de rupture par rapport à la politique menée auparavant par la droite.

La circulaire est "exigeante", car elle impose au moins cinq ans de présence en France et des conditions précises, a expliqué le ministre de l'Intérieur Manuel Valls à l'AFP. Mais "elle est juste, car les critères permettent un même traitement sur tout le territoire" et devrait mettre fin à l'arbitraire préfectoral, a-t-il estimé.

Elle "n'a pas vocation à augmenter le nombre de régularisations", de l'ordre de 30.000 par an ces dernières années, a-t-il répété, alors que le nombre de sans papiers en France est estimé entre 200 et 400.000.

Il ne s'agit pas de régulariser en masse comme la gauche l'avait fait en 1981 (131.000 étrangers régularisés) ou 1997 (80.000), même si la circulaire entraînera "peut-être, dans un premier temps, une augmentation ponctuelle des régularisations", a-t-il estimé.

La circulaire prévoit notamment de donner un titre de séjour aux parents présents depuis au moins cinq ans en France ayant un enfant scolarisé depuis au moins trois ans, là où les associations demandaient seulement deux ans.

"Mais si on demande seulement deux ans de scolarisation, on arrive sur des stocks extrêmement importants et on ne veut pas envoyer ce signal", rétorque le cabinet de Manuel Valls.

Pour les lycéens de 18 ans, la circulaire prévoit de leur donner un titre de séjour s'ils peuvent prouver deux ans de scolarisation "assidue et sérieuse" en France.

Un dossier semble plus consensuel: celui des salariés, même s'il laisse en friche la question du travail au noir.

La circulaire articule des conditions de présence en France (trois à sept ans), d'ancienneté dans le travail (de 8 à 30 mois) et de travail effectif (contrat de travail pour promesse d'embauche).

Le directeur général de France Terre d'Asile (FTA) Pierre Henry a également fait part de "sentiments mitigés". Il s'est dit "satisfait" de la publication de critères "uniformes" pour l'ensemble du territoire, mais a confié ses "regrets sur le caractère restrictif de certains critères", notamment pour les familles.

28 nov. 2012

Source : AFP

 

Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a dévoilé mercredi les nouvelles orientations du gouvernement français en matière d'admission au séjour des étrangers en situation irrégulière, applicables à compter du 3 décembre prochain.

Les demandes de régularisation seront examinées sur la base de "critères clairs et objectifs" qui "permettront une égalité de traitement sur l'ensemble du territoire" français, a-t-il assuré en présentant la nouvelle circulaire y afférente devant le Conseil des ministres.

Cette circulaire, adoptée conformément aux engagements électoraux du président François Hollande, s'applique aux étrangers installés "sauf rares exceptions" depuis au moins cinq ans sur le territoire français et qui, "eu égard à l'intensité des liens familiaux, professionnels et personnels qu'ils ont tissés en France, ont vocation à pouvoir y vivre légalement".

Pour les parents, le gouvernement exige, en plus des cinq ans de présence sur le sol français, que leurs enfants soient "scolarisés depuis plus de trois ans, y compris en école maternelle".

Les salariés doivent, quant à eux, justifier d'avoir "travaillé au moins huit mois durant les vingt quatre derniers mois", voire "présenter une promesse d'embauche ou un contrat de travail".

Une autorisation de travail pourra alors être délivrée à l'étranger "s'il est employé dans des conditions satisfaisantes au regard de sa qualification et du droit du travail".

Pour ceux qui auront travaillé sur des périodes importantes (2 ans minimum), cette autorisation pourra, "à titre dérogatoire", être accordée après 3 ans de résidence.

Au-delà de cette circulaire, un débat sans vote sera organisé au Parlement au cours du 1er trimestre de l'année 2013 sur l'immigration au titre du travail et l'immigration étudiante, qui "doivent être un atout pour le rayonnement de notre pays et sa compétitivité", a souligné M. Valls.

Le ministre devrait également présenter en 2013 un projet de loi portant réforme du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, dans la perspective de "mettre en place un titre de séjour pluriannuel pour les étrangers en situation régulière et ayant vocation à rester durablement sur le territoire".

Ces orientations sont "cohérentes" avec la volonté du gouvernement français de "maîtriser les flux migratoires", a affirmé M. Valls qui avait reconnu auparavant que la circulaire pourrait entraîner "dans un premier temps, une augmentation ponctuelle des régularisations" mais tout en rejetant "le principe d'une régularisation massive" comme en 1981 (131.000) ou 1997 (80.000).

"La lutte contre l'immigration irrégulière, au sein et dans le respect des règles de l'espace européen, est menée avec fermeté, et constitue une priorité du gouvernement", a insisté le ministre français qui compte rester sur le rythme de ses prédécesseurs qui ont régularisé environ 30.000 étrangers par an ces dernières années.

"La politique d'immigration sera abordée dans un esprit d'apaisement et de responsabilité. Apaisement, car l'immigration a trop souvent été utilisée pour diviser les Français alors qu'elle doit conserver son rôle d'ouverture sur le monde et de soutien à l'économie", a-t-il conclu.

La France compte actuellement quelque 350.000 étrangers en situation irrégulière, selon les chiffres du ministère de l'intérieur.

28 nov. 2012

Source : MAP

Les Kenyans de la diaspora ne voteront pas lors des prochaines élections générales prévues le 4 mars 2013, a affirmé mercredi le ministre de la Justice, Eugene Wamalwa.

Dans une déclaration qui a pris au dépourvu les députés, le ministre a dit qu'il n'est pas possible pour les Kenyans résidant à l'étranger de voter lors du prochain scrutin, même si le droit de vote est consacré dans la Constitution, arguant de contraintes logistiques, financières et de temps.

L'initiative du gouvernement est fondée sur une décision historique rendue le 15 novembre par la Haute cour qui a constaté que si le droit de vote est garanti par la Constitution, il n'était pas absolu et ne peut être réalisé instantanément mais progressivement, a-t-il expliqué, notant que la Commission électorale indépendante déploie actuellement d'importants efforts pour l'inscription des électeurs au niveau local.

Le gouvernement kenyan a, néanmoins, souligné que la commission électorale dispose de suffisamment de temps pour entamer les préparatifs nécessaires à l'inscription et au vote de la diaspora kenyane lors de l'élection générale de 2017.

Le nombre officiel des Kenyans de la diaspora inscrits dans les diverses ambassades du pays s'élève à 130.000 parmi un total de 700.000, selon le ministère des Affaires étrangères.

Le processus d'enregistrement biométrique des votants a été lancé le 19 novembre par le président kenyan, Mwai Kibaki.

En 30 jours, la Commission électorale espère enregistrer 18 millions de personnes dans 25.000 centres répartis à travers le pays.

"Le commencement de l'exercice d'enregistrement des électeurs est une étape clé sur la route qui nous mènera aux prochaines élections générales du 4 mars", a déclaré M. Kibaki, précisant que l'enregistrement biométrique vise à lutter contre les fraudes lors des élections du président, des députés, des sénateurs, des gouverneurs de province et des chefs de comtés.

28 nov. 2012

Source : MAP

La troupe théâtre Academa Marrakech Présente La pièce théâtrale "Lall Moulaty" à Nancy le 30 Novembre 2012 et à Strasbourg le 1 décembre 2012…Suite

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a publié mercredi une circulaire qui fixe les nouvelles règles de régularisation des clandestins en France.

Fixer des critères «objectifs et transparents» en matière de régularisation, pour traiter des situations humaines souvent poignantes. La promesse du candidat Hollande se précise. Elle passe par une circulaire dont la rédaction fut délicate, mais qui ne doit tromper personne. Les règles qu'elle fixe conduiront inévitablement à accepter davantage d'immigration en France et peuvent créer les conditions d'un appel d'air pour les clandestins, tant les symboles et les messages ont d'importance en matière de flux migratoires.

Le texte se veut pourtant équilibré. Manuel Valls assure que, contrairement aux régularisations massives de 1981 (140.000 personnes) et 1997 (80.000 autres), sa circulaire vise uniquement à mettre un terme au flou juridique dans les préfectures pour instaurer des pratiques rigoureuses et justes. Le pivot de son dispositif est l'obligation faite aux demandeurs de titres de séjour (renouvelables chaque année) d'une présence d'au moins cinq ans en France. Des conditions d'ancrage familial et de maîtrise du français ont été prévues, mais moins draconiennes que celles imposées au temps de Claude Guéant.

«Attentif et vigilant»

La logique qui se met en place est tout ce que le précédent gouvernement cherchait à éviter: en fixant des critères objectifs de régularisation dans les textes, en restreignant la marge d'appréciation de l'administration, on crée des catégories d'«ayant droit» chez les clandestins qui souhaitent s'installer durablement sur le territoire national. Et les associations qui les défendent avec cœur sauront le rappeler aux préfets. Car ces «critères pérennes» vaudront pour «les étrangers présents hier, mais aussi pour ceux qui seront présents demain», précise déjà le ministère de l'Intérieur.

Le volant le plus important sera l'immigration familiale et celle du travail. Combien d'étrangers au juste? Nul ne le sait. Questionnés, les experts de Beauvau n'ont pas d'estimation. En 2006, l'équipe Sarkozy avait tenté, elle aussi, des critères plus souples. Elle a dû fermer les vannes en catastrophe tant les dossiers s'empilaient: plus de 30.000 demandes en un mois!

Manuel Valls prend les devants et assure au Figaro: «Il faudra être attentif et vigilant.» Il insiste: «Cette circulaire n'a pas vocation à régulariser de façon automatique au vu d'un seul critère. Il y avait un socle de critères et nous en avons ajouté d'autres.» Bref, une «circulaire exigeante», à ses yeux.

Son administration concède «peut-être un léger accroissement temporaire» des demandes. La situation est déjà particulièrement tendue dans les grandes agglomérations. En bon pragmatique, le premier flic de France a demandé à ce que des moyens spécifiques soient mobilisés pour faire face à ces tensions. Les files d'attente devant les préfectures pourraient bien s'allonger à compter du 3 décembre…

29/11/2012, Jean-Marc Leclerc

Source : Le Figaro

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