L'USFP est conscient du rôle de la culture dans le développement pour affronter les défis et prendre en compte les évolutions rapides dans le monde, ce qui exige la nécessité de mettre en place une véritable politique pour le développement d'une culture moderniste, éclairée, créative et démocratique.
L'Organisation marocaine pour le développement, la solidarité et les droits en Italie (OMDSDI) a organisé samedi, en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), le ministère de la Coopération internationale et de l'Intégration italien, les syndicats italiens et marocains et la région Emilie-Romagne, un colloque à Bologne sous le thème "Les Marocains en Italie: entre crise économique et sécurité sociale dans le pays d'origine".
Minoritaires dans les pays musulmans, juifs et chrétiens ont bénéficié jusqu'au XIxe siècle du statutde dhimmi. Leur présence en terre d'islam était ainsi protégée, mais aussi réglementée et assujettie au paiement d'un impôt élevé…Suite
La délégation algérienne, conduite par la présidente de la sous-commission permanente des relations extérieures et de la coopération à la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), qui participe à Nouakchott à un atelier régional sur la gestion des flux migratoires mixtes, plaide pour une approche "plus régionale que bilatérale" de cette problématique.
Mme Yasmina Taya a affirmé à l'APS que "cette approche régionale doit associer autant les pays émetteurs que ceux de la rive nord de la Méditerranée, voire tous les pays d'Europe", estimant que cette démarche est plus apte à donner plus de "visibilité et de lisibilité" à cette question des flux migratoires mixtes, qu'ils soient d'ordre économique et de transit frontalier ou à la recherche de protection internationale, comme cela est le cas actuellement pour les réfugiés du Mali et de la Syrie.
La délégation algérienne participe, du 2 au 6 décembre à Nouakchott, à une mission d'étude et à un atelier régional sur la gestion des flux migratoires mixtes.
La mission de Mauritanie, prise en charge par le Comité italien pour les réfugiés (CIR) dans le cadre du projet intitulé "Renforcer la protection des migrants et les capacités de gestion des flux migratoires mixtes", lancé par l'Union européenne depuis 18 mois, a été décidée à l'initiative de l'Algérie, a-t-on appris auprès des membres de la délégation.
Un ensemble d'institutions et d'organisations sont chargés de conduire cette étude, dont le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), en collaboration avec le CIR, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Union des juristes italiens pour la défense des droits de l'homme (UJI).
Côté algérien, la délégation conduite par Mme Yasmina Taya regroupe d'autres représentants de la CNCPPDH ainsi que des représentants du Croissant rouge algérien, des ministères de l'Intérieur et de la Justice, ainsi que de la presse et de la société civile.
La Libye participe également à cette mission d'étude avec une délégation de la même teneur.
Les travaux débutent dimanche à Nouakchott au niveau de la Commission nationale des droits de l'Homme mauritanienne(CNDH), par une réunion présidée par M. Bamariam Baba Koita, président de la CNDH.
Cette mission d'études, qui prévoit la tenue d'un atelier sur la situation des migrants en Afrique du Nord et des visites dans les camps de réfugiés, a été précédée par une mission qui s'est déroulée à Rome (Italie) dans le cadre du même projet.
2 déc 2012
Source : APS
Sept membres de la communauté marocaine résident en Belgique ont été récompensés, dimanche à Bruxelles, pour leurs apports dans les domaines économique, social, artistique et sportif, à l'initiative de l'association Divers-City.
Les prix (Diwan Awards) ont été remis aux lauréats lors d'une cérémonie en présence notamment de membres du gouvernement et du Parlement belges ainsi que de l'ambassadeur du Maroc auprès du Royaume de Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg, Samir Addahre.
Les lauréats ont été élus en ligne par plus de 7.000 participants. Ils sont répartis dans six catégories : femme de l'année, personnalité de l'année, association belgo-marocaine de l'année, sportif de l'année, entreprise nouvellement créée de l'année et Âœuvre artistique de l'année, outre le prix spécial du jury.
A travers cette initiative, la première dans l'histoire de la Belgique multiculturelle, les organisateurs ont voulu révéler les talents, le dynamisme et la générosité des membres de la communauté marocaine en Belgique qui compte plus de 400 mille hommes et femmes qui partagent intimement avec les Belges les mêmes valeurs et foi dans l'avenir.
Pour les promoteurs de cette initiative, cette première édition des Diwan Awards était l'occasion de rendre hommage à des personnalités remarquables issues de l'immigration marocaine pour leur effort, leur rayonnement et leur contribution à une image positive du Maroc.
Cette soirée a été agrémentée par des animations musicales et des spectacles de danses et de magie exécutés par des artistes issus de l'immigration marocaine.
02 déc. 2012
Source : MAP
La crise économique a frappé plus durement les immigrés que les populations autochtones, surtout dans les pays en première ligne comme l'Irlande, l'Espagne ou l'Italie, selon une étude de l'OCDE publiée lundi à Paris.
Dans ces pays, qui avaient enregistré récemment une forte immigration de travail, "les immigrés ont été touchés de façon disproportionnée par le chômage", selon l'étude "Trouver ses marques: les indicateurs de l'OCDE sur l'intégration des immigrés 2012".
"Cela tient en partie au fait qu'ils sont surreprésentés dans les secteurs durement frappés par la crise et dans les groupes les plus vulnérables sur le marché du travail, tels que les jeunes et les personnes peu instruites", selon l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
Mais les étrangers installés dans d'autres pays de l'OCDE n'ont pas été épargnés. Au total, le taux de chômage moyen des immigrés est monté à 11,9% en 2010, avec une progression sur dix ans (+2,7 points) beaucoup plus rapide que pour la population autochtone (+1 point).
Sur la même période, la crise a poussé les habitants des pays les plus pauvres vers les 34 pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
En dix ans, le nombre d'étrangers installés dans l'OCDE a augmenté d'un tiers pour passer à 110 millions, soit 9% de la population totale, précisent les auteurs de l'étude.
"Première comparaison menée dans l'ensemble des pays de l'OCDE", ce rapport salue l'Allemagne, le Danemark, la Finlande et la Suède qui ont malgré la crise "déployé de nombreux efforts pour intégrer les immigrés sur le marché du travail ces dernières années".
03 déc 2012
Source : AFP
Dar Al Maghrib à Montréal a abrité, jeudi soir, le vernissage d'une exposition de l'artiste-peintre Anne-Marie Marrache-Azoulay placée sous le thème "Couleurs du Maroc".
Pour cette artiste marocaine de confession juive, l'exposition, qui se poursuivra jusqu'au 9 décembre dans les locaux du Centre culturel marocain, fait partie d'une série d'activités programmées le long de cette année à Montréal.
Sans jamais cesser de recourir à ses souvenirs, Mme Azoulay laisse délibérément le pas à son imagination. Et ce, d'autant plus que s'estompent dans sa mémoire les détails qu'elle avait engrangés sur le vif. Et chaque fois qu'elle le peut, c'est-à-dire au rythme des commandes, elle met en scène le paysage du Maroc.
L'exposition représente "un échantillon" et une "petite fenêtre qui permet d'apprécier la diversité géographique et culturelle'' du Royaume, a-t-elle affirmé dans une déclaration à la MAP.
Mme Azoulay a d'autre part salué l'initiative de Dar Al Maghrib d'organiser cet événement qui a connu la présence d'une pléiade d'artistes, d'hommes d'affaires, de journalistes, des membres de la communauté juive d'origine marocaine et des membres de la diaspora marocaine résidant à Montréal.
L'assistance a été séduite par les centaines d'oeuvres exposées dans les locaux de Dar Al Maghrib. Au croisement des réalités nord américaines et de ses souvenirs de jeunesse mogadorienne, l'artiste "nous amène à une réflexion sur les beautés inépuisables du monde où nous vivons".
Dans un environnement culturel et une ambiance amicale et conviviale, le public présent a été plongé dans un univers chaleureux, parfois nostalgique mais toujours émouvant.
L'intervention de la force créatrice par la couleur et la tonalité donne aux tableaux une dimension toute particulière. Mogador, le retour des pêcheurs, la falaise, le Rocher, les bergères... autant de toiles qui témoignent des moments de voyages et "racontent" des sujets soigneusement élaborés par cette peintre native d'Essaouira et immortalisant la splendeur des paysages et autres scènes de la vie quotidienne au Maroc et ailleurs.
Plus qu'une exposition, cette initiative est un véritable événement culturel qui, pendant onze jours, le public pourra s'immerger dans ce concentré d'art qui dénote l'énergie et la créativité de l'artiste Anne-Marie Marrache- Azoulay. Fortement colorées, ses oeuvres mélangent les portraits, les paysages, les marines, les scènes de vie, toujours avec la même prédilection "la couleur chaude".
Native d'Essaouira (Mogador), Mme Anne- Marie Marrache-Azoulay a étudié au Maroc et en France avant de s'installer à Montréal. Actuellement, l'artiste peintre enseigne dans une académie de la Rive Sud de la métropole québécoise, où tout en perfectionnant son art, elle a à coeur de préparer la relève, en transmettant les techniques de base du dessin et de la peinture à des jeunes enfants de 4 à cinq ans.
30 nov. 2012
Source : MAP
Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) savent se distinguer par leurs individualités fortement imprégnées de leur héritage ancestral, a indiqué, samedi à Marrakech, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.
S'exprimant lors du lancement du projet "Rue du Maroc", une exposition itinérante qui sillonnera plusieurs villes, M. Maâzouz a souligné que ces Marocains issus de l'émigration savent se distinguer également par leur habileté à flairer les domaines d'investissement porteurs et à faire bénéficier leur pays du savoir acquis aux quatre coins du monde.
Il a ajouté que "Rue du Maroc" renforcera davantage l'échange, le transfert des connaissances et le dialogue entre les cultures et les peuples pour le bien commun des trois pays concernés (Maroc-Belgique-Pays-Bas).
De son côté, le président du réseau des compétences maroco-belges, Said Amraoui a fait savoir que cette manifestation a pour objectif de mettre en lumière les compétences marocaines issues de l'immigration.
L'organisation de cet événement vise aussi à encourager l'investissement en faisant connaitre le climat et les opportunités des affaires au Maroc.
L'ambassadeur des Pays-Bas au Maroc, Ron Strikker et le conseiller à l'ambassade de la Belgique au Maroc, Jean-Louis Servais ont tous deux souligné que les immigrés marocains sont présents dans tous les domaines.
Et d'ajouter que "Rue du Maroc" illustre la diversité des parcours de cette diaspora marocaine.
L'exposition "Rue du Maroc" sera visible à la Gare ferroviaire de Marrakech jusqu'au 12 décembre, avant de faire escale dans l'Aéroport Marrakech-Menara. Cette exposition voyagera dans plusieurs autres villes du Royaume et s'achèvera en septembre 2013 à MAS (Musée de Belgique) à Anvers.
1er déc. 2012
Source : MAP
L’islam est aujourd’hui la deuxième religion de France. Avec près de 4 millions de musulmans, l’Hexagone est devenu le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre d’adeptes.
Pourtant, le récent sondage réalisé par l’Ifop sur la perception de l’islam par les Français révèle des chiffres alarmants: 43 % des Français considèrent que la présence d'une communauté musulmane en France est plutôt une "menace" pour l'identité du pays ; le même pourcentage se prononce contre la construction de mosquées (39 % en 2010), et 63 % se disent contre le port du foulard dans la rue (59 % en 2010).
Sans aucun conteste, cette perception est négative. Seuls 17% des sondés considèrent que la présence de musulmans est un facteur d’enrichissement culturel.
Qui est responsable de cet état des choses ?
Aux côtés de nombreux acteurs sociaux et politiques, les médias jouent un rôle important dans la façon dont l’opinion publique perçoit l’islam et les musulmans.
Pas une semaine ne s’écoule sans que l’islam ne soit au cœur de l’actualité. En l’espace de quelques années, il est devenu un des sujets majeurs de préoccupation faisant régulièrement la Une des journaux télévisés, la couverture des news magazines ou de celle des sites internet.
On assiste à une véritable surenchère médiatique et politique.
Seulement, c’est souvent de façon très négative que l’information est relayée et développée.
La France compte la plus forte communauté de Marocains établis à l’étranger. Sur un total de plus de 4 millions de musulmans en France, plus d’un million sont d’origine marocaine.
Par ailleurs, l’internationalisation des médias ou plus précisément de l’information rend tout sujet touchant à l’islam sensible et le déplace des pays européens, où l’information est diffusée, aux pays musulmans. Les caricatures de Charlie Hebdo sur le prophète Mohamed ont suscité des manifestations devant les consulats étrangers au Maroc et dans les pays musulmans.
Les exemples sont encore nombreux.
Le sujet nous interpelle certainement.
Quelle est la part de responsabilité des médias dans cette mauvaise perception? Cette représentativité négative est-elle totalement et entièrement volontaire? Y a-t-il des lignes rouges et comment les identifier? Faut-il censurer ou laisser libre cours au journaliste dans l’exercice de sa fonction d’information de l’opinion publique? La transmission de l’information sur les sujets liés à l’islam est-elle objective ? Comment contrôler les dérapages médiatiques ?
Quelle est la part de responsabilité des politiques? Quelle est celle de ces musulmans pointés du doigt ? Comment contrecarrer la stigmatisation des musulmans en France et en Europe ? Les musulmans ont-ils une marge de manœuvre? Que faire pour que leur image s’améliore?
Les avis sont partagés et le débat ouvert.
Pour débattre de ces questions, HEM organise, le jeudi 6 décembre 2012, une conférence débat sur «l’image de l’islam dans les médias : provocation ou liberté d’expression ? ».
Les intervenants sont :
* M. Pierre Baretti, rédacteur en chef à TF1, Grand Reporter
* M. Jean-Baptiste Prédali, Journaliste, ex-directeur de l’information à LCP
* M. Mustapha Tossa, rédacteur en chef à Radio Monte-Carlo Doualia, Groupe RFI
* M. Abdellah Boussouf, Secrétaire Général CCME, ex-recteur de la Mosquée de Strasbourg
Modérateur : M.Kebir Mustapha Ammi, écrivain et essayiste.
Source : Site de HEM
La France est la 4ème destination mondiale des étudiants étrangers. Séduits par le pays, un sur trois s’y installe. Auparavant, la plupart obtenaient un visa pour motif familial. Désormais, ils restent pour travailler.
Un tiers des étrangers venus étudier en France y reste. Si l’on en croit les chiffres publiés ces jours-ci par ministère de l’Intérieur, la moitié des étudiants étrangers arrivés en 2002 sont restés pour motif familial. Années de concubinage, mariage ou pacs… pour obtenir ce titre de séjour, les attaches personnelles mais aussi les conditions d’intégration et la situation socio-professionnelle sont prises en compte. Le ministère de l’Intérieur reste prudent: environ 30 % des mariages célébrés chaque année sont dits de «complaisance».
Depuis 2005, les étudiants ont lentement fait évoluer leur demande vers des visas de travail, qui représentaient 63 % des cas en 2010.
A ces chiffres s’ajoutent les étudiants qui restent sans visa, reconnaît-on au Ministère des affaires étrangères qui gère les visas, comme Place Beauvau… Ils passent directement des bancs de la faculté au marché du travail informel.
Les Chinois montent en puissance
Beaucoup des étudiants étrangers profitent d’un échange international pour découvrir une France qui les fait rêver. Elle est la 4ème destination mondiale prisée par les étudiants étrangers. En 2011, ils sont plus de 280.000, soit 12 % de la population étudiante française. Parmi eux, les étudiants marocains sont toujours les plus représentés avec 11 % du total. Un chiffre en baisse, talonné par les Chinois, qui ont volé la deuxième place aux Algériens avec un boom de 64 % comparé à 2005. Les Tunisiens et les Sénégalais, eux, arrivent respectivement en quatrième et dernière places du top 5.
30/11/2012
Source : Le Figaro
L’exposition permanente Repères développe sur plus de 1100 m2 deux siècles d’histoire de l’immigration. Le parti pris adopté est celui d’un parcours thématique prenant en compte la chronologie historique. En effet, au-delà de toutes les différences, ceux qui se sont installés en France depuis le XIX siècle ont traversé les mêmes épreuves, ont vécu les mêmes expériences décisives, ont formé les mêmes espoirs…Suite
Conférence de Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche CNRS, CERI-Sciences Po, animée par Marianne Amar, responsable de la recherche à la Cité
Si elles contribuent au « rapprochement du monde dans le monde » et s’imposent comme un facteur essentiel du développement humain, les migrations font aussi partie des globalisations contradictoires qui voient s’opposer objectifs politiques et impératifs économiques, sociaux, culturels et éthiques.
Dans ce contexte d’un monde plus fluide, des catégories classiques (migrants économiques, réfugiés, apatrides) se brouillent, d’autres prennent un sens ou une ampleur renouvelés (migrants intérieurs et pendulaires, touristes) et de nouvelles situations apparaissent, comme les déplacés environnementaux. Tous soulignent l’interdépendance d’un monde en mouvement et plaident pour un droit à la mobilité, qui vient questionner les notions de frontières, de souveraineté et de citoyenneté.
Dans tous les cas, les migrations pèsent sur les relations internationales, redéfinissent la souveraineté des États d’accueil, rappellent la part active jouée aujourd’hui par les pays de départ. Dans ce contexte, elles réclament une diplomatie nouvelle, faisant appel à une gouvernance mondiale et régionale. Le Jeudi 6 Décembre 2012, 18:30
3/12/2012
Source : Site de Cité nationale de l’histoire de l’immigration
Certaines des principales composantes du nouveau système canadien d'accueil des réfugiés entreront en vigueur le 15 décembre, a indiqué vendredi le ministre de l'Immigration, Jason Kenney.
Certaines des principales composantes du nouveau système canadien d'accueil des réfugiés entreront en vigueur le 15 décembre, a indiqué vendredi le ministre de l'Immigration, Jason Kenney.
Le changement le plus important verra le gouvernement fédéral créer une liste de pays dont les ressortissants seront examinés de plus près.
La première liste de pays désignés sera publiée le 15 décembre et énumérera les pays qui génèrent le plus grand nombre de demandes de statut de réfugiés rejetées.
Les demandes des réfugiés potentiels provenant de ces pays seront entendues en moins de 45 jours et ils ne pourront porter en appel une décision qui leur serait défavorable. Ils seront aussi expulsés du Canada plus rapidement.
Le ministre Kenney a dit croire que le nouveau système rendra moins attrayantes les demandes frauduleuses, ce qui permettra de consacrer plus de ressources aux réfugiés qui ont vraiment besoin d'aide.
Les requêtes soumises par des demandeurs ne provenant pas des pays désignés seront entendues en moins de 60 jours. Ils pourront porter une décision défavorable de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada en appel devant un nouvel organisme.
Tous les demandeurs rejetés pourront s'adresser à la Cour fédérale, mais leur déportation ne sera pas automatiquement suspendue.
1/12/2012
Source : comerconvoice
Leurs maisons sont sales. Leurs voix sont désagréables, sans parler de leur odeur ! D'ailleurs ils font beaucoup d'enfants, qu'ils peinent à nourrir. Ils sont violents et ils violent nos femmes, tout ça, parce que nos politiques n'ont pas su les retenir. Il faut les contrôler et les rapatrier en masse !". Ces mots, rappelés jeudi soir par Rocco Femia, lors de sa conférence sur l'immigration italienne, ont été écrits dans les années 1900. Ce qui frappe, c'est qu'ils n'ont pris aucune ride. La cible, qu'étaient ces "sales ritals, ces voleurs de pain des Français" a, pour l'essentiel, basculé vers les pays du Maghreb. L'immigration italienne c'est 30 millions de personnes qui, durant un siècle et demi, ont quitté leur pays. Face à "cette épopée honteuse qu'il fallait oublier", le journaliste Rocco Femia, veut "être la sentinelle de la mémoire car, un pays qui ne peut pas regarder son passé, ne peut pas regarder son avenir". Rocco Femia travaille ainsi à ce devoir de transmission, et s'inscrit comme l'une des chevilles ouvrières du spectacle, qui sera donné ce soir aux Trois Ponts, à 20 h. Aujourd'hui, il y aurait 82 millions de personnes d'origine italienne dans le monde. "Si les Italiens sont allés, comme d'autres, dans des endroits où il y avait peu de travail, c'est parce qu'ils n'avaient pas le choix, parce qu'ils n'avaient aucune possibilité de survivre dans la Péninsule". Entre 1800 et 1900, des enfants sont vendus pour travailler dans les mines. À la fin de la conférence, Laurent Spanghero, fils d'immigré bien connu, témoignera à propos de sa grand-mère, qui fut vieillie pour "descendre dans la mine". Elle avait 8 ans, il en fallait deux de plus. Depuis 1976, l'Italie n'émigre plus. Au contraire, principalement des Roumains, des Albanais ou encore des Tunisiens tentent de s'installer, de trouver refuge dans la botte italienne. Ils seraient cinq millions. "Reconnaître la richesse de l'autre n'est pas une chose évidente, explique Rocco Femia. Si c'est difficile pour les immigrés, cela l'est aussi pour les pays accueillants, qui voient arriver une horde de personnes à la culture différente". Mais, et c'est là l'un des éléments sur lequel ne peut transiger Rocco Femia, "si nous ne pouvons pas tous les accueillir, la xénophobie et le racisme, ça, s'est impossible ! Avec l'histoire dont nous héritons, nous ne devrions pas pouvoir faire autrement que d'aider ces gens parce que, nous ne pouvons pas oublier notre passé". Or, le 7 juillet 2009, l'Italie stipule que la clandestinité est devenue un délit pénal. "Qui est le clandestin ? C'est le pauvre ! C'est lui qui est visé". Dans sa plaidoirie, l'avocat Rocco Femia rappellera quelques chiffres propres à l'émigration dans son pays : 9,7 % du PIB provient du travail des immigrés, plus de 50 % des ouvriers des fonderies sont immigrés. A Rome, 51 % des ouvriers du bâtiment sont étrangers, ou encore d'ici 2060, 20 % de la population sera immigrée. Et de conclure : "Et bien bon Dieu ! Toujours du même avis, o
01/12/2012, J.-C. S.
Source : Midi libre
Près de 2 000 réfugiés angolais et libériens ont obtenu un permis de résidence permanente au Brésil, où ils étaient arrivés dans les années 90. Une grande première dans le pays.
Après l'élection du premier président noir de la Cour suprême, Joaquim Barbosa, le 10 octobre, et la promulgation d'une loi de quotas raciaux dans les universités, à la fin du mois d'août, le Brésil vient de démontrer une fois de plus sa volonté de lutter contre les discriminations envers les Noirs et Métis qui représentent 51% de sa population. Près de 2 000 réfugiés angolais et libériens ont obtenu un permis de résidence permanente, alors qu'ils vivaient depuis environ dix ans au Brésil.
Arrivés dans les années 90, ils fuyaient les conflits civils dans leurs pays respectifs. En Angola, plus de quatre millions de personnes ont été déplacées pendant la guerre (1961-2002) et 600 000 autres ont été forcées à partir en exil. Dans le cas du Liberia, les deux guerres civiles (1989-2003) ont entraîné le départ de dizaines de milliers de personnes.
Le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) demandait de mettre fin à leur statut de réfugiés et recommandait de poursuivre leur intégration locale. Le Brésil est le premier pays d'Amérique latine et à l'extérieur de l'Afrique à suivre ces recommandations. La plupart des réfugiés se sont établis à Rio de Janeiro et São Paulo, et beaucoup sont mariés à des Brésiliens. Le HCR estimait donc qu'ils répondaient aux exigences des autorités pour rester au Brésil.
"Minha casa minha vida"
Quatre conditions doivent être remplies pour y obtenir un permis de résidence permanente : vivre dans le pays en tant que réfugié reconnu depuis plus de quatre ans, être embauché par une entreprise privée ou publique enregistrée auprès du ministère du Travail, être un travailleur qualifié avec des compétences officiellement reconnues ou diriger sa propre entreprise légalement établie et ne pas avoir été reconnu coupable d'une infraction criminelle.
Le 9 novembre, ils étaient donc 1 952 exactement – 1 681 réfugiés angolais et 271 libériens, soit environ 40% de la population totale réfugiée au Brésil (4 600 personnes en tout) - à voir leur situation régularisée. Les autres réfugiés dans le pays sont originaires de la République démocratique du Congo (RDC, 497) et de la Colombie (700).
Désormais, ils pourront recevoir des aides financières des banques publiques, comme le programme « Minha casa minha vida » réservé exclusivement aux résidents, alors que jusqu'à présent leur statut de réfugié ne leur permettait que d'ouvrir un compte en banque et de cotiser au système de retraite.
29/11/2012, Marie Villacèque
Source : Jeune afrique
En librairie depuis le 25 octobre, le livre «Étrangers d'ici», édité chez Privat, propose une exploration du thème de l'immigration en France, à travers 150 photogrammes tirés des collections de films de la Cinémathèque de Toulouse. Un projet pionnier sur lequel revient l'une de ses trois auteurs, Natacha Laurent, maître de conférences à l'université de Toulouse-Le Mirail et déléguée générale de la Cinémathèque.
Qu'apprend-on dans cet ouvrage sur l'histoire de l'immigration ?
On apprend déjà à la regarder. C'était notre premier objectif, partir des images et non pas d'un discours préétabli sur l'histoire de l'immigration en France. Des premiers films des années 1930 jusqu'au cinéma beur et aux films de banlieue des années 1990-2000, c'est tout un patrimoine visuel, souvent peu accessible et peu montré que nous partageons avec un large public. Chercher les visages, les images de l'immigration dans le cinéma, personne n'avait fait cela avant nous.
Des films traitant de l'immigration ont-ils été tournés à Toulouse ou dans la région ?
Nous avons découvert le film Métamorphose de Jean-Claude Bernard, datant de 1934, qui montre des immigrés au travail sur le chantier du barrage de Sarrans, dans l'Aveyron. Ce documentaire de 16mn rejoint un discours sur l'immigration qui fait l'apologie d'une communauté de travailleurs au service de la grandeur de la France. On n'est pas du tout dans la dénonciation du racisme qu'on peut trouver dans le cinéma des années 1970 ou 1980.
Pourquoi, alors que Toulouse reste peu prisée des cinéastes et des producteurs, la Cinémathèque a-t-elle conduit ce travail ?
Longtemps, Toulouse n'a pas été une ville de production de cinéma mais c'est en train de changer. Elle a néanmoins toujours été une ville cinéphile et ce n'est pas un hasard si elle abrite l'une des deux grandes cinémathèques en France avec une très riche collection qui à la fois porte une dimension nationale, notamment sur la question de l'immigration et en même temps se soucie de son ancrage régional. C'est pourquoi nous avons dans notre fonds des titres nationaux comme Wesh Wesh qu'est-ce qu'il se passe ? de Rabat Ameur-Zaïmèche ou Elise ou la vraie vie de Michel Drach mais aussi Métamorphose ou Azevedo de Louis Cros. Ce film semi-amateur de 1964 sur l'immigration portugaise n'a pas été tourné à Toulouse mais la structure de production, le Groupe des cinéastes indépendants, est toulousaine. Il y a eu aussi une autre expérience de production en Midi-Pyrénées, ce sont les Ateliers cinématographiques Sirventès (ACS) qui ont produit près de soixante-dix films dont certains se sont intéressés à la figure de l'immigré comme La Harka, en 1986, l'un des rares films traitant des harkis, avec Philippe Noiret et Marie Dubois.
Le livre révèle aussi des films qui n'existent plus qu'à Toulouse ?
Oui, c'est une autre forme de trésor. Certains films sont devenus très rares et la Cinémathèque de Toulouse en conserve la ou les dernières copies. C'est le cas de Soleil O, un film franco-mauritanien de 1967, très actuel, sur la dureté de l'accueil que peuvent parfois recevoir les immigrés.
3/12/2012, Johanna Decors
Source : La Dépêche.fr
Entre énervement et découragement, ils multiplient les appels à l'aide sur Facebook. Ils, ce sont les « oubliés de Buffalo », comme plusieurs d'entre eux se sont baptisés. Des immigrants vivant au Canada qui voient le délai de leurs demandes exploser depuis que leurs dossiers ont été transférés de Buffalo, aux États-Unis, à Ottawa.
Le gouvernement a décidé de fermer en mai dernier le Consulat du Canada à Buffalo qui s'occupait entre autres des immigrants vivant déjà au Canada. Deux mois plus tard, 9508 demandes de résidence permanente et 700 demandes de résidence temporaire ont été transférées à un centre de traitement pilote dans la capitale.
Les personnes touchées devront s'armer de patience : les dossiers seront traités d'ici à l'été 2013, déclare Citoyenneté et Immigration Canada (CIC).
Aucune nouvelle depuis mai 2011
Nathalie Ferreras, avocate en droit des affaires internationales à Québec, fait partie du lot. Elle est arrivée avec son mari et ses deux enfants en 2010 dans le cadre du Programme Vacances Travail (PVT). Ce programme suscite l'engouement des jeunes Français, comme nous le rapportions samedi. Ses premiers mois lui ont plus, elle a décidé de rester et a donc envoyé sa demande de résidence permanente en mai 2011. Depuis, rien.
« Ils pourraient aller plus vite pour ceux qui ont été sélectionnés par le Québec », fait-elle remarquer. En effet, le gouvernement fédéral ne fait que vérifier les antécédents judiciaires et médicaux pour les immigrants choisis par la province.
En attendant, elle bénéficie d'une mesure palliative pour plusieurs immigrants au Québec qui exempte son employeur de devoir prouver à chaque renouvellement qu'elle n'exerce pas un emploi qu'un travailleur canadien pourrait occuper. Mais elle doit renouveler ses papiers tous les trois mois et a ainsi dépensé plus de 5000 $ en frais de visas pour sa famille, frais de résidence permanente inclus. Sans compter les délais de carence pour les prestations gouvernementales, dont l'assurance-maladie.
Elle ignore tout du traitement de son dossier, puisque CIC ne lui a pas envoyé de numéro de dossier. Elle ne peut donc pas faire de suivi. Le gouvernement a par contre encaissé son paiement dès le début. « Tout est une question de priorité », note-t-elle au passage.
Plusieurs ne peuvent plus travailler
Idem pour Loic Kerbrat, lui aussi arrivé en PVT, qui travaillait en tant que psychoéducateur en centres de la petite enfance (CPE). Il a aussi envoyé sa demande à Buffalo en mai 2011. Entre temps, il a perdu son statut de travailleur et vit sur ses économies depuis six mois.
« Si je n'ai rien en janvier, je vais devoir rentrer en France. C'est rageant. » — Loïc Kerbrat
Et impossible d'obtenir une réponse : « Je suis resté une dizaine de fois des heures durant à essayer de les joindre par téléphone, en vain ».
D'autres cas nous ont été signalés, qu'ils soient d'origine algérienne, camerounaise, française ou iranienne.
Un traitement « normal »
Le dossier a rebondi à la Chambre des communes vendredi dernier. « Le ministre va-t-il enfin prendre ses responsabilités? Dévoiler combien de personnes sont touchées par la fermeture du bureau de visas de Buffalo. Et va-t-il enfin agir pour régler la situation? », a demandé Sadia Groguhé, député et porte-parole adjointe en matière d'immigration du Nouveau Parti démocratique.
Le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, lui a répondu que « les fonctionnaires traitent ces demandes de manière efficace ». Et d'ajouter : « C'est une de nos mesures d'efficacité pour les contribuables ».
« Le ministère est en mesure de traiter ces demandes de façon normale. Si les gens veulent des informations sur le statut de leur demande, ils doivent contacter le ministère ». » — Jason Kenney, ministre de l'Immigration
Ottawa assure que les délais seront plus courts qu'avant la fermeture du bureau de Buffalo pour les nouvelles demandes de résidents permanents des immigrants présents au Canada. CIC évoque un délai d'attente de neuf mois.
De son côté, M. Kerbrat a pris le ministre au mot et a essayé d'appeler CIC. Verdict : « Ça marche toujours pas ». Radio-Canada rapportait d'ailleurs récemment d'importantes difficultés pour joindre CIC.
2 décembre 2012, Florent Daudens Twitter
Source : Radio-Canada
23 établissements proposent des burgers de ce type en France.
La chaîne de restauration rapide Quick ne proposera pas de produits halal en Belgique alors que 23 établissements proposent des burgers de ce type en France.
L'étude menée en Belgique n'a pas été concluante pour lancer des préparations halal dans les Quick, lit-on vendredi dans les journaux de Sud Presse. Une étude a été menée en France où les premiers Quick halal ont été ouverts voici deux ans.
Une comparaison entre les ventes de King Fish - un burger à base de poisson- et les ventes de Big Bacon (contenant du porc) a été lancée dans les restaurants français. L'impact de ces produits sur le chiffre d'affaires en période de ramadan a ensuite été examiné, a expliqué le directeur opérationnel de Quick Belgique Rudy Hulsman. L'étude a permis de dégager des profils de restaurants où il existe une réelle demande pour des produits halal.
En Belgique, la même étude n'a pas permis de trouver de restaurant avec un profil favorable au halal.
30/11/2012
Source : Lalibre.be/ Belga
La natalité était au plus bas en 2011 aux Etats-Unis, à un taux record depuis 1920, en raison notamment d'une baisse des naissances chez les femmes immigrées, a affirmé jeudi une étude du Centre de Recherche Pew.
Le taux de natalité était en 2011 de 63,2 naissances pour 1.000 femmes âgées de 15 à 44 ans, selon des chiffres officiels provisoires, contre 122,7 en 1957 lors des années du "Baby-Boom".
Ce taux est le plus bas depuis que les premiers chiffres ont été disponibles en 1920.
Entre 2007 et 2010, la natalité a baissé de 8%, chutant de 6% pour les femmes nées aux Etats-Unis mais de 14% pour celles nées à l'étranger et de 23% pour les femmes immigrées mexicaines.
Néanmoins, les mères nées à l'étranger continuent comme elles l'ont fait depuis 20 ans à tomber davantage enceintes que les autres. Ainsi, elles comptaient en 2010 pour 23% des naissances alors que les immigrés comptent pour 13% de la population.
Le taux de natalité en 2010 pour les femmes nées à l'étranger était de 87,8 pour mille contre 58,9 pour les femmes nées aux Etats-Unis.
Quatre millions de naissances ont eu lieu en 2010 aux Etats-Unis dont 3,1 millions issues de femmes nées dans le pays. Selon les chiffres provisoires de 2011, le nombre total des naissances est de 3,95 millions.
Selon Pew, un changement de comportement explique ces chiffres alors que le nombre de femmes immigrées en âge d'être mères n'a pas baissé.
29 nov 2012
Source : AFP
Entre deux tournages, l'artiste marocain qui monte et dont le talent n'est plus à prouver, vient de terminer un tournage aux côtés de Fanny Ardant et se prépare pour un premier rôle dont le tournage est prévu en Algérie dans les prochains mois...Suite