dimanche 4 août 2024 17:19

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Bocar, père de famille sénégalais, travaille en France près de quarante ans. Comme lui, d'autres immigrés du 20earrondissement de Paris ne veulent plus rester "sans voix".

Sur un coin de mur éreinté, un tract de campagne de François Hollande pour la présidentielle a été scotché avec quelques coupures de presse : la une de Diaspora News sur l'élection de Macky Sall, le président de la république du Sénégal, ou encore "le duel des programmes" de Nicolas Sarkozy et François Hollande. Ici, dans les sous-sols du foyer pour travailleurs migrants de la rue du Retrait, dans le 20e arrondissement de Paris, au milieu des anciennes machines à coudre d'un petit atelier de couture, les "sans-voix" se retrouvent chaque soir pour parler politique.

Assis derrière une des machines en métal poli, toque en cuir et écharpe nouée, Bocar soupire : "Le droit de vote, je l'attends depuis 1981. C'était déjà une promesse de François Mitterrand." Arrivé du Sénégal en 1974, il a aujourd'hui 58 ans et six enfants qui sont tous français. Pour lui, ce droit est, avant tout, une question de "reconnaissance". "Nos parents ont combattu pour la France. Ils l'ont construite. Mon oncle a creusé le Forum des Halles. Je suis en France depuis quarante ans. On travaille, on cotise, on paie nos taxes, la cantine de nos enfants… On contribue à tout mais on nous méprise. Comme si on n'existait pas."

"Pourquoi les Roumains peuvent voter et pas nous?"

Bocar est amer. Comme Diarra, 45 ans, qui ne comprend pas pourquoi la France leur refuse encore ce qu'elle a accordé aux ressortissants de l'Union européenne. "Nous étions là bien avant les Roumains. Pourquoi eux peuvent voter et pas nous? Il faut nous donner le droit de vote maintenant. On a trop attendu. On veut être intégrés. Et que les politiques arrêtent de nous instrumentaliser."

En donnant le droit de vote aux résidents communautaires, "on a institué une discrimination", insiste Roger Yoba, le représentant du Conseil de la citoyenneté des habitants extracommunautaires de la mairie du 20e ; une assemblée paritaire de 39 représentants de toutes les nationalités du quartier, africaines mais aussi asiatiques et américaines. Camerounais "pétri de la culture française et des valeurs de la République", à Paris depuis 1978, il est devenu le porte-parole des "sans-voix", prône "inclusion sociale" et "mieux vivre ensemble".

"En excluant toute une partie de la population de la vie de la cité, on est en train d'installer le communautarisme, prévient ce diplômé de la Sorbonne et de l'Institut national de l'audiovisuel. Il faut savoir si on veut des citoyens à part entière ou des citoyens entièrement à part. Pour Mohamad Gassama, adjoint à la maire (PS) du 20e, Frédérique Calandra, ce droit de vote est "une question d'égalité et même d'équité". Pour lui "l'amalgame qui est fait entre étrangers et islam est malsain et biaise le débat".

Au café social Belleville, les discussions sont animées. Haddad, 67 ans, rappelle que "ceux qui prennent le métro à 5h30 pour aller travailler, ce sont les immigrés. Quand j'entends dire qu'on vient manger le pain des Français, ça me met en colère. Au contraire : on fait le travail que les autres ne veulent pas faire, et on paie comme n'importe quel contribuable." Costume clair et regard délavé, il murmure : "Nous attendons depuis tant de temps qu'on nous permette d'exister en France. On a fini par désespérer."

Faouzia, arrivée de Tunisie en 1973, le reconnaît : "Moi, je n'irais pas voter. Cela fait quarante ans que je suis en France. On va me donner le droit de vote à 62 ans? Cela ne m'intéresse pas." Sa compatriote Khadija, 69 ans, couturière à la retraite, s'emporte : "Pourquoi tu dis ça? Bien sûr que moi j'irai voter si on me donne le droit. Pourquoi je ne pourrais pas participer un chouia? Je voudrais bien pouvoir contribuer à améliorer le quotidien dans mon quartier. Pour moi mais aussi pour les autres."

2/2/2013, Christel De Taddeo

Source : Le Journal du Dimanche

Le règlement Dublin II est à la base du régime d’asile européen commun. Pourtant, ce système est jugé inhumain, inefficace et très coûteux par l’écrasante majorité des ONG humanitaires européennes. Réunies à Bruxelles, ces ONG s’inquiètent également de la situation en Grèce et de l’afflux sans cesse plus conséquent de migrants dans les pays des Balkans.

Ce règlement, sous-produit du système Schengen sur la libre circulation des individus à l’intérieur des frontières européennes, est l’élément le plus important du régime d’asile européen commun (SAEC). Pourtant, les dispositions juridiques de ce système donnent souvent lieu à des situations kafkaïennes où les droits fondamentaux des demandeurs d’asile sont ignorés, voire piétinés.

Le 31 janvier dernier, la conférence finale du projet FER « Réseau européen de coopération technique sur le règlement Dublin II » s’est tenue au Parlement européen. Ce projet, qui a ressemblé quatorze partenaires de douze pays différents, était dirigé par l’association française Forum Réfugiés en collaboration avec le Conseil européen pour les Réfugiés et Exilés (CERE) et la branche hongroise du Comité Helsinki.

Le rapport « Recherche comparative sur l’application du règlement Dublin », présenté à la députée européenne Cecilia Wikström, rapporteur sur la refonte du règlement Dublin, et au directeur de l’unité Immigration et Asile de la Commission européenne, Matthias Oel, a mis en évidence les nombreuses failles qui continuent de caractériser ce système jugé inhumain, inefficace et très coûteux par l’écrasante majorité des ONG humanitaires européennes.

Une bonne partie des échanges a été consacrée à la situation en Grèce, où la situation humanitaire des demandeurs d’asile est toujours jugée « grave ». Fait inquiétant : des pays limitrophes comme la Bulgarie refoulent en Grèce des demandeurs d’asile qui n’ont pourtant fait que traverser ce pays sans y faire aucune demande d’asile.

Les pays balkaniques constituent également une source d’inquiétude pour les institutions européennes, à cause des nouvelles routes migratoires sans cesse changeantes vers l’Union, mais aussi de la situation politique et économique dans laquelle se trouvent des populations minoritaires, comme les Rroms.

Les tribulations d’Ulysse avant de rejoindre sa patrie ont duré dix ans. Le règlement Dublin II a sans doute encore de beaux jours devant lui, et les malheurs des demandeurs d’asile ne sont pas prêts d’être terminés.

3/2/2013, Ermal Bubullima

Source : Le courrier des Balkans

Des graffitis islamopphobes, racistes ou provocateurs ont été découverts dimanche sur trois mosquées en France.A Ozoir-La-Ferrière, à 35 km à l'est de Paris, des croix gammées ont été tagués dans la nuit de samedi à dimanche sur une mosquée située dans une rue tranquille.

A Besançon, deux autres mosquées ont été profanées ce week-end par un graffiti provocateur représentant dans les deux cas une étoile de David, symbole du judaïsme. "Tous les éléments font penser que la communauté juive n'est pas impliquée dans cette affaire", a déclaré le secrétaire général de la préfecture du Doubs, Joël Maturin, parlant d'un acte "isolé et inutilement provocateur".

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a condamné "avec la plus grande sévérité la profanation" de la mosquée par "des inscriptions nauséabondes et haineuses".

Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) a condamné pour sa part "avec la plus grande vigueur" ces profanations. "Le CFCM est profondément indigné par la multiplication de ces actes xénophobes qui visent des lieux de prière et de recueillement, et exprime son soutien total aux responsables et aux fidèles des trois mosquées visées", indique dimanche un communiqué de cette instance représentaive du culte musulman en France..

Depuis le début de l’année 2013, six mosquées ont été profanées par des croix gammées et des slogans extrémistes. En 2012, 201 actes anti-musulmans ont été enregistrés, soit une augmentation de 28% par rapport à 2011, selon l'Observatoire de l'islamophobie.

"Face à la monté inquiétante des actes antimusulmans, notamment ceux qui touchent les mosquées de France, le CFCM appelle les pouvoirs publics à mobiliser davantage de moyens afin d’arrêter les auteurs de ces actes révoltants et insupportables", a-t-on ajouté de même source.

Les responsables des deux mosquées de Besançon "ont exprimé leur intention de porter plainte". La police va transmettre ses constatations au procureur de la République.

3 Février 2013

Source : Atlas infos

Barack Obama était mardi 29 janvier au soir dans le Nevada pour tracer les contours d’un projet ouvrant la voie à la naturalisation de onze millions de clandestins.

La veille, des sénateurs démocrates et républicains avaient présenté un premier projet commun, un signe encourageant après plusieurs tentatives infructueuses ces dernières années.

Quelle est la nature de la réforme voulue par la Maison-Blanche ?

Pour Barack Obama, il est urgent d’offrir des perspectives d’intégration aux millions de sans-papier vivant sur le sol américain. « Notre voyage ne sera pas terminé tant que nous n’aurons pas trouvé une meilleure façon d’accueillir les immigrés pleins d’espoir qui voient les États-Unis comme le pays du possible, tant que de brillants jeunes étudiants et ingénieurs ne seront pas enrôlés dans nos effectifs plutôt qu’expulsés de notre pays », a-t-il lancé lors de son discours d’investiture, faisant de la réforme de l’immigration une des priorités de son second mandat.

On estime qu’environ onze millions d’illégaux, majoritairement hispaniques, vivent aux États-Unis, où ils contribuent d’une manière importante à plusieurs secteurs de l’économie du pays (agriculture, industrie agroalimentaire, etc.), tout en redoutant d’être expulsés à tout moment.

Aux yeux du président américain, il faut permettre à cette population d’accéder à une forme de régularisation, pour le bénéfice de tous. C’est le sens de la réforme qu’il veut voir adoptée par le Congrès et dont il devait indiquer, mardi 29 janvier, les grandes lignes, lors d’une intervention dans le Nevada, État à forte population latino.

Cette réforme peut-elle voir le jour ?

Le thème de l’immigration est au centre du débat politique aux États-Unis depuis les années 1990 : cette décennie, marquée, côté États-Unis, par un boom économique et, côté Mexique, par le lourd impact du libre-échange, avait vu exploser le nombre des migrants venus du sud du Rio Grande. Au point que s’est imposée au sommet de l’État, dans les années 2000, l’idée d’une nécessaire réforme de l’immigration. En vain. L’aile droite du Parti républicain a contrarié les projets de régularisation de George W. Bush, puis de Barack Obama en 2010.

Mais les perspectives semblent meilleures cette année. Pour preuve, le plan présenté lundi par huit sénateurs – quatre démocrates, quatre républicains. Il prévoit la régularisation des illégaux n’ayant commis aucun délit grave, et après paiement d’une amende.

Pour obtenir un permis de séjour et de travail permanent, puis envisager d’accéder à la nationalité au bout de cinq ans, ils devront apprendre l’anglais et prouver qu’ils ont travaillé. Si cette initiative diffère du plan voulu par la Maison-Blanche, notamment parce qu’elle pose comme préalable de nouveaux investissements pour renforcer la frontière avec le Mexique, elle indique néanmoins que les temps changent.

Pourquoi la droite américaine serait-elle prête à soutenir un tel projet ?

L’élection de novembre a changé la donne : les Latinos se sont déplacés en masse aux urnes, pour soutenir à 70 % Barack Obama. Les Hispaniques ont fait payer cher à Mitt Romney son soutien à une loi très controversée adoptée par l’Arizona, qui autorise le « contrôle au faciès » de toute personne suspecte de vivre illégalement aux États-Unis.

Mais l’ancien candidat n’est pas le seul responsable : une brèche s’est en fait ouverte entre les Latinos et les républicains au cours des dix dernières années. Or, la population hispanique pesant de plus en plus lourd, il est impératif pour la droite américaine de rectifier le tir.

Conscients de ce danger, des ténors du parti ont appelé à une évolution radicale. Même au sein de son aile droite : lundi, Marco Rubio figurait dans le groupe de huit sénateurs, né dans une famille cubaine aux États-Unis et chouchou des conservateurs. Le fait que ce possible candidat à l’investiture républicaine pour 2016 s’empare de ce dossier est le signe le plus manifeste de cette prise de conscience.

29/1/1213, GILLES BIASSETTE

Source : La Croix

La Roumanie et la Bulgarie ont réagi vendredi à la campagne de communication envisagée par la Grande-Bretagne pour s'autodénigrer et empêcher ainsi un afflux d'immigrés en provenance de ces pays. Les députés européens roumains et bulgares ont dénoncé la stigmatisation de leurs pays, considérés, selon eux, comme des Etats de seconde zone au sein de l'Union européenne.

La Roumanie et la Bulgarie, les deux pays les plus pauvres de l'UE y ont adhéré en 2007 et les restrictions imposées aux déplacements de leurs ressortissants dans l'espace communautaire seront levées en 2014, ce qui leur permettra de vivre et de travailler dans l'ensemble des 27 Etats membres. Les médias britanniques affirment que des «hordes» d'immigrés vont déferler de Roumanie et de Bulgarie pour s'installer en Grande-Bretagne, l'une des destinations privilégiées par les migrants européens.

«Vous allez adorer la Roumanie»

Vendredi, des eurodéputés roumains et bulgares ont écrit au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, pour dire que les droits de leurs concitoyens étaient menacés. «Nous pensons que la vague de déclarations hostiles depuis le début de l'année vise à stigmatiser nos concitoyens comme des Européens de second rang menaçant les systèmes sociaux au seul motif qu'ils veulent jouir de leur droit de travailler et de circuler librement», écrivent-ils.

Gandul, un journal roumain, a publié vendredi des publicités parodiques invitant les Britanniques à venir goûter à une nourriture meilleure et à des bières moins chères, en rappelant que le prince Charles possédait une propriété en Transylvanie. «Nous n'aimerons peut-être pas l'Angleterre, mais vous allez adorer la Roumanie», assure le journal. «Pourquoi ne venez-vous pas ?»

01.02.1213

Source : 24minutes Avec Reuters

La Suisse poursuit dès vendredi et jusqu'au 7 février ses efforts en Afrique pour renforcer sa coopération migratoire. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga entame un périple dans trois pays par le Nigeria, où un partenariat a été développé. Elle doit signer des accords avec la RDC et l'Angola.

A Abuja, la conseillère fédérale doit rencontrer les ministres nigérians de l'intérieur et des affaires étrangères, ainsi que des représentants de l'agence nigériane de lutte contre la traite d'êtres humains et le trafic des migrants, a indiqué vendredi le Département fédéral de justice et police (DJFP) dans un communiqué.

Les domaines de l'éducation et du renforcement des capacités pour maîtriser les flux migratoires sur place seront au coeur des pourparlers. Parallèlement, la cheffe du DJFP évoquera avec ses interlocuteurs la lutte contre les migrations irrégulières et le trafic de drogue.

Elle se rendra ensuite au Lagos pour visiter "des projets de formation d'étudiants" et jauger "l'aide à la réintégration de migrants rentrés au pays", précise le communiqué.

Mme Sommaruga s'entretiendra ensuite à Kinshasa avec les autorités congolaises. La Suisse et la République démocratique du Congo (RDC) doivent signer un accord de coopération migratoire pour régler "les conditions de la reprise par le Congo de ses propres ressortissants".

La conseillère fédérale prendra également langue sur place avec des représentants du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ainsi qu'avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Sa visite s'achèvera à Luanda, en Angola, où des entretiens de travail sont prévus avec trois ministres angolais (affaires étrangères, justice et intérieur).

Là aussi, la signature d'un accord de coopération en matière de migration est annoncé ainsi qu'un accord "visant la suppression de l'obligation de visa pour les titulaires d'un passeport diplomatique ou de service". Mme Sommaruga visitera enfin des structures de prises en charge de migrants illégaux.

01.02.1213

Source : L’Hebdo/ATS

Des pistes d’action pour les associations et les autorités locales en matière de divorce dans un contexte migratoire (2012)

Contenu

La migration par mariage du point de vue des migrants par mariage, de leurs familles et des experts à Bruxelles et Emirdağ (2012)

Le phénomène de migration de la petite ville d'Emirdağ en Turquie Centrale vers la Belgique existe depuis des décennies. En ce sens, il peut faire figure d'exemple pour ce qui concerne la migration de la Turquie vers l'Europe. Depuis l'abolition de la migration de travail en 1974, le regroupement familial est devenu, pour les migrants turcs, une des manières les plus courantes d'entrer en Belgique, et en Europe.

Une étude publiée par un observatoire sur l'économie euro-méditerranéenne a mis en évidence l’impact positif de l'immigration sur les échanges commerciaux entre l'UE et les pays du Sud. Ainsi l’Allemagne, première destination des immigrés turcs en Europe, est aussi le premier partenaire commercial de la Turquie.

«Les migrants peuvent générer des aspects positifs sur le commerce bilatéral entre le pays d’accueil et de destination des migrants». D'après l’étude réalisée par le Forum Euroméditerranéen des Instituts de Sciences Economiques (FEMISE) les flux migratoires auraient une influence décisive sur le commerce des pays concernés. Le rapport insiste sur l’idée que cet impact est bénéfique aussi bien au pays d’accueil qu’au pays d’origine des migrants. Les échanges de personnes influent donc sur les importations, «les migrants apportant leurs goûts pour les produits de leur pays d’origine» mais également sur les exportations.

Un «effet de création d’échanges»

Ainsi l’étude précise qu’ «une hausse de 10 % du stock de la population immigrée génère des effets de création d’échange de l’ordre de 2 à 3 % pour les pays méditerranéens, et jusqu’à 6 % pour les pays plus distants (Asie)». En étudiant la relation migration-commerce pour les cas du Portugal, de l’Italie et de l’Espagne, qui accueillent près de 10 millions de personnes provenant surtout des pays du Maghreb, le FEMISE constate des « effets de création d’échange, à la fois au niveau des exportations et des importations ». Le cas franco-égyptien est de la même façon démonstratif. La France concentrant la plus grande partie des migrants originaires d’Afrique du Nord, l’étude de cas montre que les « effets réseaux sont prédominants et [qu’]une hausse de 10 % du stock de migrants génère une hausse des échanges de 2 à 5 % ».

L'apport des Turcs en Allemagne

L’Allemagne, première terre d’accueil des Turcs en Europe, en compte près de 2,5 millions. Le poids de cette immigration sur le commerce bilatéral est là encore très sensible : 9,5 % des exportations de l’Allemagne partent vers la Turquie quand cette dernière bénéficie de 10,3 % des importations allemandes. Les échanges commerciaux entre ces deux pays représentent 30 milliards d’euros : l’Allemagne est le premier partenaire commercial turc. L'immigration a également des effets positifs sur le développement économique intérieur des pays de l'UE. Ainsi, les enquêtes menées par le Zentrum für Türkeistudien en 2005 prouvent la forte intégration des entrepreneurs d’origine turque à l’économie générale du pays. Près de 90 % des commerçants turcs ont des clients non-turcs et 70 % d’entre eux collaborent avec des fournisseurs allemands. L’étude du FEMISE en arrive finalement à la conclusion que les politiques migratoires ont un rôle positif à jouer dans les échanges commerciaux : « les migrations actuelles peuvent également être considérées comme un outil de développement des deux rives de la Méditerranée ».

03/02/2013, Sophie Souchard

Source : Zamane

Une étude de l’Observatoire Suisse du Football CIES, publiée en janvier 2013, a révélé que le pourcentage de joueurs étrangers dans le championnat belge a atteint 53,2 % dans les équipes de première division (Pro League).

Cette étude démographique annuelle analyse la composition des championnats professionnels européens. La Belgique se place ainsi à la quatrième position en Europe, avec le plus grand nombre d’étrangers, après Chypre, l’Angleterre et le Portugal. Un « triste record » d’après les spécialistes du football belge, qui s’inquiètent parce que « cette présence massive de joueurs étrangers barre évidemment la route à de nombreux jeunes joueurs belges. Cette tendance n’est pas non plus de nature à aider les clubs à devenir plus stables : les joueurs étrangers ne restent en effet en moyenne que deux ans dans un club, avant de s’en aller voir ailleurs ».

En 2010, la Belgique avait déjà dépassé la barre des 50 % des joueurs étrangers en première league, avant de retomber à 49 % en 2011. Le monde sportif belge somme l’Union belge de plancher sur une solution pour revoir ce chiffre inquiétant à la baisse, notamment en favorisant l’éclosion de jeunes joueurs locaux, fruits des différentes écoles de formation des principaux clubs.  

4/1/2013

Source : CCME

Faisant suite à un débat amorcé lors de la dernière campagne électoral en 2012, la discussion sur la question du regroupement familial des immigrés refait surface dans l’arène politique néerlandaise. La presse néerlandaise, du jeudi 31 janvier 2013, révèle des divergences de positions des deux partis de la coalition à propos du regroupement familial.

Alors que le parti Travailliste, le PvdA, par la voix de la députée d’origine marocaine Khadija Arib « demande un assouplissement des règles pour les réfugiés », tandis qu’un autre député d’origine marocaine, Malik Azmani, du VVD (parti libéral) insiste pour que ces procédures « soient entourées de précautions », même s’il est possible de les rendre plus efficaces et plus rapides. Le PvdA est soutenu par les chrétiens démocrates du CDA, notamment par la voix du député Eddy Van Hijum qui déplore la «disparition de la dimension humaine» dans le traitement de la question migratoire aux Pays-Bas.

Il est à rappeler que depuis 2009, les Pays-Bas appliquent une politique restrictive afin de lutter contre la fraude en matière de regroupement familial. En 2012, 80% des demandes ont été rejetées, contre seulement 19% en 2008.

4/1/2013

Source : CCME

Plus de 800 cheminots marocains, en exercice ou à la retraite, attendaient avec impatience, mardi 29 janvier, le verdict du conseil des prud’hommes de Paris dans l’affaire qui les opposent à leur employeur, la SNCF. Mais finalement, la justice n’a pas rendu de jugement ce jour là. Alors que les cheminots bataillent depuis dix ans contre la discrimination dont ils ont été victimes, ils devront encore patienter un moment pour espérer que justice soit faite.

Embauchés dans les années 1970 par la Société nationale de chemins de fer (SNCF), 805 cheminots marocains reprochent à leur employeur de les avoir discriminés. Et pour cause : ces travailleurs n’ont jamais eu le même statut que les employés français, avec tous les avantages qui en découlent. Depuis dix ans, ils luttent pour obtenir réparation et ont assigné pour cela en justice la SNCF pour discrimination raciale. 

La justice devait statuer sur le sort d'un premier groupe de 58 salariés ou retraités de nationalité ou d’origine marocaine, mardi 29 janvier. Mais les plaignants, dont certains ont carrément fait le déplacement depuis le Maroc, ont vite déchanté : le conseil des prud’hommes de Paris n’est pas arrivé à rendre un jugement. 

900 € de retraite pour les Marocains contre 2 500 € pour les Français

Les quatre conseillers prud’hommes - deux représentants d’employeurs et de deux représentants de salariés - qui devaient juger coupable ou non de discriminations la SNCF, n’ont pas réussi à se départager. Ils ont décidé de recourir à un juge professionnel départiteur qui tranchera l'affaire. Résultat : ces salariés devront encore attendre un an avant un jugement. 

Il y a de quoi perdre patience car le combat qu’ils mènent remonte à dix ans. Ces hommes, dont beaucoup sont âgés, demandent simplement à ce que les discriminations dont ils ont été victimes soient reconnues et souhaitent être indemnisés par leur employeur. 

En effet, leur statut particulier de travailleurs marocains ne leur a pas permis de bénéficier des mêmes droits que leur collègues français alors que leur « contrat pour travailleur étranger »stipule que « le travailleur étranger a droit au même régime de travail que les ouvriers français ». Ces salariés marocains n’ont ainsi pas eu accès au même régime de santé ou à d’autres avantages comme la carte de voyage gratuite pour les employés de la SNCF. Quant à la promotion interne, ces cheminots n’ont pas pu en profiter, tout comme le régime avantageux de retraite de la SNCF. 

Alors que les cheminots français partent à la retraite à 55 ans avec une pension calculée sur leurs six derniers mois de salaire, leurs collègues marocains, embauchés comme contractuel, doivent travailler dix ans de plus ou partir en retraite anticipée et tous leurs trimestres sont pris en compte pour le calcul de leur retraite. 

Conséquence : la différence de leur pension de retraite est énorme. « Les salariés marocains touchent 900 € après avoir travaillé 30 ou 40 ans alors que les salariés français perçoivent 75 % du salaire qu’ils touchaient six mois avant leur retraite, soit environ 2500 € », nous précise Léopold Mendès, l’avocat des cheminots marocains.

« Devenus Français trop vieux » pour la SNCF

Cette différence de traitement n'a été remarquée par les cheminots qu'au moment de leur retraite quand ils voyaient leurs collègues français partir à la retraite bien avant eux, nous raconte Me Mendès. 

Dès le début des années 2000, une procédure est initiée par un autre avocat auprès du tribunal administratif de Paris mais à ce moment là, seul le problème de retraite est pointé du doigt. Quand il reprend le dossier fin 2009, M. Mendès se rend compte qu’il s’agit d’un problème de discrimination. « En remontant la pelote de laine, on s’est rendu compte que cette discrimination avait touché toute leur carrière », indique-t-il. 

La SNCF fait alors savoir que ces travailleurs marocains doivent être Français. Certains travailleurs marocains devenus français obtiennent gain de cause. Mais à beaucoup, la SNCF rétorquera qu’ils sont « devenus Français trop vieux ». L’âge fixé par leur employeur « est apprécié de manière variable », d’après l’avocat des 805 cheminots dont beaucoup de ces clients sont Français d’origine marocaine. 

Le 2 mai 2012, ils assignent la SNCF pour discrimination raciale devant le tribunal des prud’hommes de Paris. « 30 à 35 % » des plaignants sont toujours actifs « en fin de carrière », précise M. Mendès. Il demande à la SNCF 300 000 à 500 000 euros en guise de réparation des dommages pour chacun des plaignants. « Ces montants correspondent aux salaires et retraites qu’ils auraient dû percevoir », nous précise-t-on.

Discriminés comme les anciens combattants

Le report de la décision, mardi 29 janvier, oblige une nouvelle fois les cheminots discriminés à attendre. Leur avocat n’est pas « surpris » par ce renvoi vers « un juge professionnel ». « C’est assez fréquent sur les dossiers complexes comme celui-ci qui est très lourd est très important », commente-t-il, rappelant qu’à sa connaissance « il s’agit de la plus grosse affaire de discrimination portée auprès des prud’hommes ». 

Cette discrimination est d'ailleurs plus étendue que cela. Environ 2 000 cheminots ont été recrutés au Maroc entre 1972 et 1974. « Tous les jours, j’ai de nouveaux dossiers », fait savoir M. Mendès. 

Pour l'heure, les 805 plaignants, à « 99 % marocains ou d’origine marocaine » sont regroupés en 16 groupes. Les cas de deux autres groupes seront plaidés devant les prud'hommes les 4 et 5 février puis suivront d’autres procès en juin et les mois suivants. 

Cette bataille ne fait que commencer. « Nous ne sommes qu’en première instance », rappelle l’avocat, pour qui il y aura un appel car la SNCF n’est pas prête de lâcher dans tous les cas. Pour cette dernière, il n’y pas eu de discrimination. L’avocat de la société estime, par ailleurs, qu’il y a prescription car les contrats de travail datent de plus de 30 ans. 

« Mais il faut tenir compte du point de départ, à partir du moment où les plaignants ont eu connaissance de la discrimination », il y a dix ans, répond l’avocat des cheminots, qui se doute que la SNCF va « tout faire pour retarder et faire traîner » l’affaire. Cette longue attente ne fait pas perdre espoir à M. Mendès, qui estime que le « temps ne joue pas contre nous »même s’il déplore « une quinzaine de décès » depuis le début des procédures. 

L’affaire durera encore des années mais au final, « elle sera gagnée », juge-t-il, la comparant à celle des anciens combattants des ex-colonies françaises, qui attendent depuis des décennies l'alignement de leurs pensions sur celles des militaires français.

04/02/2013,   Maria Magassa-Konaté

Source : Zamane

Les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé jeudi l'envoi d'une mission civile de l'Union européenne en Libye pour l'aider à renforcer ses capacités de gestion des frontières.

L'objectif de cette mission, dont le mandat initial sera d'au moins deux ans, est de former le personnel chargé du contrôle des frontières terrestres, maritimes et aériennes, selon un communiqué du conseil de l'UE.

La gestion des flux migratoires, la question des droits de l'Homme et les réformes en faveur de l'Etat de droit feront aussi partie de ce programme d'aide à la Libye.

A cette occasion, la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, a déclaré qu'une mission civile pour renforcer les capacités libyennes de gestion et de sécurité des frontières est importante non seulement pour la Libye mais pour toute la région, ajoutant que la décision d'aujourd'hui lance officiellement les préparatifs et la planification opérationnelle de cette mission.

31 janv 2013

Source : MAP

La population latino-américaine devrait dépasser celle des blancs d'origine non hispanique au début de l'année prochaine en Californie pour la première fois depuis qu'elle est devenue un Etat américain, selon des prévisions officielles publiées jeudi.

Le nombre des Latino-Américains devrait être équivalent à celui de la population blanche mi-2013 alors que ces deux groupes atteindront chacun 39% de la population totale de ce grand Etat de l'Ouest, a précisé le Département de prospectives financières.

"Au début 2014, la population hispanique deviendra la plus nombreuse en Californie pour la première fois depuis qu'elle est devenue un Etat", a-t-on ajouté de même source.

Vers 2060, les Latino-Américains constitueront pratiquement la moitié (48%) de la population, alors que le pourcentage de Blancs non hispaniques tombera de 39% actuellement à 30% et celui des Noirs de 6% à 4%.

Les Asiatiques verront leur nombre n'augmenter que très légèrement, de juste en dessous de 13% actuellement à plus de 13% en 2060.

La Californie est l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis et s'il elle était un pays, elle serait la 8e ou 9e puissance économique du monde.

Sa population totale devrait atteindre 52,7 millions d'habitants en 2060, soit 40% de plus qu'actuellement.
Lorsque la population née du baby-boom d'après-guerre sera partie à la retraite, les Latino-Américains et les Asiatiques deviendront les piliers de la population active et de l'économie californienne, conclut l'étude.

La Californie est devenu le 31e Etat des Etats-Unis en 1850, deux ans et demi après qu'ils eurent signé un traité de paix avec le Mexique.

01 fév 2013

Source : AFP

Le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger a lancé, jeudi soir à Casablanca, une plateforme virtuelle dédiée aux compétences marocaines du monde baptisée "MAGHRIBCOM" (www.maghribcom.gov.ma).

Cette plateforme, lancée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, se veut une passerelle interactive qui met en relation les acteurs institutionnels, économiques et sociaux du Maroc avec l'expertise, le savoir et le savoir-faire des citoyens marocains ayant choisi l'émigration comme projet de vie ou de carrière, a souligné le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz.

"MAGHRIBCOM" a l'ambition de servir de cadre formel de mise en circulation de l'information en termes d'opportunités d'affaires, de collaboration ponctuelle, d'investissement ou d'emploi, a-t-il indiqué, notant que son objectif est de servir de tremplin pour établir des partenariats gagnant-gagnant entre les opérateurs économiques, les universités et les institutions de recherche au Maroc et les compétences marocaines résidant, de manière temporaire ou permanente, à l'étranger.

Ouverte à différents secteurs d'activités (techniques, scientifiques, industrielles, agricoles, commerciales, sociales, culturelles, artistiques, sportives...), cette plateforme se donne comme objectif prioritaire de canaliser des compétences marocaines là où elles se trouvent, et de mettre à leur disposition les moyens de contribuer directement au développement intégré et durable du Maroc, tout en confortant leur insertion dans les pays d'accueil.

La mise en place de "MAGHRIBCOM" répond aussi au besoin d'un Maroc en grande mutation, a-t-il dit, soulignant qu'elle intervient dans un contexte national et international caractérisé par une compétition internationale sur le marché des compétences dans lequel la mobilité des talents tend à devenir une règle de son fonctionnement.

"MAGHRIBCOM", qui devrait assurer un cadre de collaboration et de partenariat interactif entre les Marocains du monde et les acteurs publics et privés marocains, fonctionne comme un réseau social où se rencontrent virtuellement (à travers la toile) les acteurs nationaux (Etat, entreprises publiques et privées et associations) établis au Maroc et les compétences marocaines vivant en terre d'émigration.

L'approche ayant présidé à la mise en place de cette plateforme s'articule autour de quatre axes, à savoir identifier et segmenter la demande marocaine en compétences pour chacun des secteurs répertoriés, accompagner et encadrer les réseaux thématiques ou géographiques de compétences, inscrire les projets (actuels ou futurs) et mobiliser les moyens humains et logistiques pour la mise en Âœuvre de la politique globale d'intégration des compétences.

Les Marocains résidant à l'étranger constituent une communauté d'environ 5 millions de personnes, a indiqué le ministre, ajoutant que différents horizons professionnels caractérisent l'expertise et l'expérience acquises par cette communauté, qui peuvent être mises au service du développement global du Maroc moderne.

Et de préconiser que "MAGHRIBCOM" permettra aussi aux pouvoirs publics de mieux connaître le potentiel de ses citoyens de l'étranger, à l'entreprise marocaine de mieux identifier et utiliser les compétences émigrées, aux Marocains de l'étranger de cerner le marché de l'offre et de la demande dans leur pays en termes de profils et de projets.

31 janv. 2013

Source : MAP

Le ministère chargé des marocains résidant à l'étranger a signé, jeudi soir à Casablanca, trois conventions avec la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), l'Université Al Akhawayn et l'Université Internationale de Rabat et ce pour la mise en Âœuvre du site électronique "MAGHRIBCOM".

Ces conventions ont été paraphées par le ministre délégué chargé des marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, le vice-président de la CGEM, Salaheddine Kadmiri, le président de l'Université Al Akhawayn, Driss Ouaouicha et le président de l'Université Internationale de Rabat, Noureddine Mouaddeb.

Ces trois conventions définissent les rôles et les responsabilités de chaque partie dans la mise en Âœuvre du site "MAGHRIBCOM" (www.maghribcom.gov.ma) à travers une action de contact et d'établissement de relations entre la demande et l'offre des compétences.

Le ministère s'engage notamment à développer une base de données des compétences marocaines résidant à l'étranger, administrer la base de données de la demande potentielle de différents acteurs publics et privés ainsi qu'élaborer et mettre en application la stratégie de communication de "MAGHRIBCOM".

La CGEM, pour sa part, s'engage notamment à diffuser l'information sur "MAGHRIBCOM" à l'ensemble des membres de la Confédération, à diffuser le matériel promotionnel de la plateforme et fournir les coordonnées des présidents de fédérations affiliés à la CGEM en vue d'établir un contact direct entre le ministère et les fédérations concernées.

L'université Al Akhawayn se prête, entre autres, à effectuer des activités, des projets et des formations pour les MRE, particulièrement les jeunes, pour préserver leur identité culturelle et leur lien avec le pays d'origine alors que l'Université Internationale de Rabat, quant à elle, s'engage particulièrement à renforcer les relations des compétences marocaines résidant à l'étranger afin de contribuer au développement économique et social du Royaume, organiser des rencontres et des conférences pour vulgariser le site "MAGHRIBCOM" ou encore mettre en Âœuvre un cadre général pour collaborer avec le ministère chargé des MRE, le but étant de promouvoir notamment les études et la recherche scientifique.

A rappeler que ces conventions ont été signées à l'issue du lancement, jeudi soir, de la plateforme virtuelle de mobilisation des compétences marocaines du monde "MAGHRIBCOM" par le ministère charges des MRE

01 févr. 2013

Source : MAP

Abdellatif Maazouz a donné, hier jeudi, le coup d'envoi à «Maghribcorn », un site web destiné au Marocains résidant à l'étranger (MRE). L'objectif est de leur donner plus de visibilité sur les offres du marché de l'emploi national et sur les opportunités d’investissement dans leur pays d'origine…Suite

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