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picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Voici les chiffres de l’immigration en 2011 selon le ministère de l'Intérieur:

- Immigration régulière :

182.595 titres de séjours ont été délivrés à des ressortissants de pays tiers. Soit une baisse de – 3,6% par rapport à 2010. En 2008, on en comptait 183.293, en 2009 : 187.381 et en 2010 : 189.455.

- Immigration professionnelle :

9.154 titres ont été délivrés à de nouveaux salariés étrangers (diminution de – 26% par rapport à 2010).

- Immigration familiale :

12.613 titres de séjours délivrés (- 14% par rapport à 2010).

- Etudiants étrangers :

59.779 étudiants hors Union européenne ont été accueillis en 2010.

- Immigration irrégulière :

32.912 ressortissants étrangers en situation irrégulière éloignés du territoire national.

Claude Guéant a déclaré mercredi 2 mai sur LCI « "nous sommes en route vers 40.000 reconduites d'étrangers en situation irrégulière", soit une augmentation d’environ 20 % par rapport à 2011.

181 filières d’immigration clandestine démantelées en 2011 (contre 183 en 2010).

Les clandestins sont généralement estimés à 400.000.

- Demandes d’asiles :

57.113 demandes ont été enregistrées en 2011. Soit une hausse de + 8% par rapport à 2010.

- Réfugiés :

10.647 attributions du statut de réfugié accordées par l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (OFPRA). (+ 3% par rapport à 2010).

- Naturalisations :

66.000 acquisitions de la nationalité française en 2011. (- 30 % par rapport à 2010).

02-05-2012

Source : Le Nouvel Observateur

Le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant a déclaré mercredi sur la chaîne LCI qu'il tablait sur l'expulsion de 40.000 étrangers en situation irrégulière en 2012, soit une augmentation d'environ 20% par rapport à 2011.

"Nous sommes en route vers 40.000 reconduites d'étrangers en situation irrégulière", a dit le ministre, un proche de Nicolas Sarkozy, alors que l'immigration est l'un des thèmes majeurs de la campagne pour l'élection présidentielle qui doit s'achever dimanche par un second tour de scrutin opposant le président conservateur au socialiste François Hollande.

En 2011, le nombre d'étrangers en situation illégale reconduits à la frontière a atteint le chiffre record de 32.922 personnes pour un objectif de 28.000.

François Hollande a de son côté estimé mercredi qu'il n'y avait "pas trop d'immigrés en situation légale" en France, mais "trop d'immigrés en situation irrégulière".

Les clandestins sont généralement estimés à 400.000 dans le pays. En 2009, 215.000 étrangers bénéficiaient de l'aide médicale d'Etat (AME) réservée aux sans-papiers, un chiffre en augmentation constante.

Le nombre des expulsions est passé de 9.000 en 2001 à 29.000 en 2008 sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, même si 80% des décisions ne sont pas exécutées, notamment en raison du refus des pays d'origine de délivrer des laisser-passer consulaires.

Parmi les personnes reconduites, figurent chaque année environ 10.000 Roms de Roumanie et de Bulgarie qui acceptent un retour volontaire moyennant une aide financière. Mais le plus souvent ils se réinstallent en France un peu plus tard.

2/5/2012

Source : AFP

La crise crée assurément des incertitudes. Celle frappant de plein fouet l'Italie affecte sans distinction tout autant ses citoyens que ceux d'autres pays qui y sont établis. Les travailleurs marocains en pâtissent également et, pour un certain nombre d'entre eux, en sont venus à perdre leur emploi.

Le phénomène est cependant général. Depuis 2004, jamais le taux de chômage en Italie n'a atteint une proportion aussi élevée que celle enregistrée depuis le début de l'année (près de 9,3 pc de la population active) ni affecté aussi lourdement la catégorie des 15-24 ans (près de 32 pc).

Durant les deux dernières années, ce sont pas moins de 13 pc des travailleurs marocains en Italie à avoir décidé de rentrer au pays sous l'effet de la crise, selon l'Association nationale outre frontières (Anolf) présidée par le Marocain Mohammed Saadi.

Selon plusieurs sources associatives, le taux de chômage au sein de la communauté immigrée, formée pour près de 550.000 de ressortissants marocains, atteindrait actuellement quelque 13,5 pc.

Les Marocains rentrés au pays l'ont fait en grande partie de façon temporaire en attendant une amélioration de la situation du marché du travail en Italie, a expliqué le président de l'Anolf, une organisation où sont représentés des immigrés de différentes nationalités.
Dans certaines familles deux, voire trois, membres se sont retrouvés en même temps sans emploi ce qui les a acculé à puiser sur l'épargne qu'ils ont pu réaliser durant des années de dur labeur, a-t-il indiqué à la MAP en détaillant les retombées de la crise sur les conditions des travailleurs marocains en Italie et de leurs familles.

Selon Saadi, qui est également président régional d'Anolf en Campanie (sud) et responsable au sein du Conseil national italien de l'économie et du travail (CNEL), 3 à 4 pc des Marocains ayant choisi de retourner au pays ont décidé de s'y installer définitivement et d'y lancer leurs propres affaires, encouragés en cela par le dynamisme économique que connait le Royaume.

D'autres parmi eux ont opté pour une troisième solution qui consiste à faire rentrer les membres de leurs familles, notamment leurs épouses sans emploi et les enfants en bas âge, et de demeurer seuls en Italie ou en compagnie d'enfants majeurs dans l'espoir de trouver un emploi autre que celui qu'ils occupaient.

Libérés de certaines dépenses grevant leur budget (loyers, frais de scolarité ), cette catégorie a opté en fait pour la mobilité interne, notamment vers le sud du pays où le coût de la vie est moins élevé et où la possibilité de trouver un autre travail, même moins qualifié et souvent précaire, est plus grande.

Cette mobilité interne, a fait remarquer M. Saadi, montre que le flux migratoire dans la Péninsule a changé de direction.

Durant les années 80 et 90, les immigrés se déplaçaient du sud vers le nord de la Péninsule à la recherche d'un emploi alors que maintenant c'est l'inverse qui se produit, a-t-il fait remarquer. Chacun s'arrange comme il peut, a-t-il commenté.

Même si ses membres sont installés un peu partout sur le territoire italien, la communauté marocaine en Italie est, jusqu'à présent, essentiellement implantée au nord du pays où l'activité économique offre de meilleures opportunités d'emploi et permet, le cas échéant, la reconversion dans des métiers complètement différents de ceux exercés initialement par les intéressés.
Selon l'Institut italien des statistiques (Istat), les secteurs à forte présence marocaine en Italie sont, pour les hommes, le bâtiment, l'agriculture et le commerce et, pour les femmes, l'hôtellerie, la restauration, la santé, le textile, le nettoyage et les travaux ménagers.

Outre la perte d'emploi du fait de la crise qui sévit dans le pays, le président d'Anolf, qui est en charge de l'intégration des immigrés (information, orientation et accompagnement), cite un problème lié à la législation italienne en matière de travail.

Pour pouvoir bénéficier des indemnités de chômage, du reste dérisoires, accordés aux travailleurs qui ont perdu leur emploi après l'avoir occupé de manière régulière durant au moins deux années, ceux-ci, a-t-il expliqué, disposent d'un délai maximum de six mois pour trouver un nouveau emploi. Une fois ce délai écoulé, les chômeurs perdent leurs droits aux aides, a-t-il indiqué.
Plusieurs organismes, syndicats et associations dont l'Anolf, relevant de la Confédération italienne des syndicats de travailleurs (Cisl), le deuxième plus important syndicat italien regroupant 53.000 Marocains, mènent actuellement des discussions avec le gouvernement italien pour porter ce délai à un an, a affirmé le responsable associatif.

Cette situation difficile et parfois dramatique, qui a poussé par le passé plusieurs étrangers à des actes désespérés (immolations par le feu notamment pour attirer l'attention sur leur cas) est vécue de la même manière par toutes les communautés étrangères, a-t-il signalé.

La crise a eu cependant un mérite, à savoir rapprocher les membres des communautés étrangères qui font preuve de beaucoup plus de solidarité, a-t-il fait remarquer.

Selon lui, un phénomène d'''éthnisation'' du marché du travail est de plus en plus visible, ce qui permet une meilleure entraide au niveau économique mais aussi social (information sur les opportunités de travail, co-location ).

2/5/2012, Amina Benlahsen

Source : MAP

Un nombre supplémentaire de personnel sera déployé dans l'immédiat pour assurer la bonne marche du contrôle des frontières à l'aéroport de Londres-Heathrow, a annoncé mercredi le ministre chargé de l'immigration Damien Green.

+Quelque 80 personnes seront mises à la disposition de l'aéroport de Heathrow pour fournir du renfort là où il faut+, a indiqué M. Green. Le renfort sera fourni tout au long de l'été pour faire face au flux des visiteurs qui se rendront au Royaume-Uni à l'occasion des Jeux Olympiques.

La décision a été prise suite au chaos des longues files d'attente qu'a connues l'aéroport ces derniers jours et que le Premier ministre David Cameron a qualifié d'inacceptables.

Les forces de contrôle des frontières ont besoin de changer leur mode de fonctionnement , a affirmé le ministre appelant à une meilleure collaboration avec la BAA, chargée de la gestion de l'aéroport ainsi qu'avec les compagnies aériennes.

D'autres changements devront suivre, notamment la refonte du système de roulement. Le personnel chargé du contrôle des frontières sera amené à travailler plus d'heures durant l'été, période de grand afflux pour les aéroports et moins de temps pendant la basse saison.

Un porte-parole de la BAA a salué l'action prise par le gouvernement qui a finalement admis la nécessité d'agir pour trouver une solution aux longues files d'attente à Heathrow.

2/5/2012

Source : MAP

François Hollande a affirmé mercredi qu'il était prêt à aller jusqu'au référendum sur le droit de vote des étrangers non communautaires aux municipales s'il n'obtenait pas de majorité au Parlement, lors du débat qui l'opposait à Nicolas Sarkozy avant le second tour de la présidentielle.

"Pour faire passer cette réforme, il nous faudra avoir une majorité des 3/5e c'est une révision de la Constitution, je soumettrai donc cette proposition au Parlement. S'il y a une majorité des 3/5e - ça voudra dire qu'une partie de la droite et du centre (...) (la voteront, ndlr) - la réforme passera. S'il n'y a pas de majorité, ce sera au peuple français de pouvoir en décider", a affirmé le candidat socialiste à la présidentielle.

Il a rappelé qu'il défendait "depuis des années" cette position, soulignant que son rival Nicolas Sarkozy "y était favorable", en l'ayant "écrit en 2001", "rappelé en 2005" et "confirmé en 2008".

"Nous ne souhaitons pas que les immigrés votent en France" a répondu Nicolas Sarkozy.

"Pourquoi laissez vous entendre que les immigrés non européens sont musulmans ?", lui a lancé François Hollande.

"La France traite mieux les musulmans en France que les chrétiens ne sont traités en Orient (...) Contester que le droit de vote concernera avant tout les communautés nord-africaines et sub-sahariennes, c'est mal connaître les flux migratoires", a répondu Nicolas Sarkozy.

François Hollande a assuré qu'il ne tolérerait pas, s'il est élu, les horaires différenciés hommes-femmes dans les piscines municipales, ni la viande halal dans les cantines municipales.

2/5/2012

Source : AFP

L'ambassade de Pologne à Rabat monte à partir de ce jeudi, à la Bibliothèque nationale du Royaume, une grande exposition d'arts plastiques intitulée "hommage à Ahmed Cherkaoui", l'un des précurseurs de la peinture moderne au Maroc décédé en 1967.

Cette exposition d'oeuvres d'illustres peintres marocains et polonais résidant à l'étranger célèbre le 220ème anniversaire de relations culturelles et scientifiques entre la Pologne et le Maroc, indique mercredi un communiqué de l'ambassade, rappelant que ces liens ont commencé avec le voyage au Maroc de l'écrivain et chercheur polonais Jan Potocki en 1791.

A cette occasion, des peintres marocains de renom prendront part à cet évènement inédit initié à l'occasion de la fête nationale de Pologne. Il s'agit de Farid Belkahia, Mohamed Melehi, Mahi Bine-Bine, Mohamed Mrabet, Nourddine Chater, Omar Mahfoudi, Mohamed Menguit, Zakaria Ramhani, Mustapha Hafid, Aziz Sayed et, des artistes polonais qui sont liés avec le Maroc par des liens professionnels e sentimentaux, comme Tomek Kawiak, Bogdan Korczowski et Anna Draus Hafid. COM.

2/5/2012

Source : MAP

Trente-trois jeunes de la ville d'Amsterdam, dont 26 d'origine marocaine et 7 Hollandaises, prennent part à un séjour culturel au Maroc, à l'initiative du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.

Cette visite, organisée en partenariat avec l'association "Ibn Khaldoun" d'Amsterdam et qui se poursuit jusqu'au 6 mai, reflète l'intérêt particulier accordé par le ministère aux femmes émigrées comme composante essentielle de la communauté marocaine à l'étranger et met en avant la volonté du gouvernement marocain de consolider les relations entre les jeunes marocains résidant à l'étranger avec leur pays d'origine, en vue de renforcer leur identité nationale dans ses dimensions culturelle et linguistique, indique un communiqué du ministère.

Le programme de ce séjour comporte la visite de plusieurs administrations chargées de la femme et de la famille, dont le ministère de la solidarité, de la femme et du développement social ainsi que des établissements publics dans l'objectif de mettre en exergue les rôles que jouent ces organismes dans le processus de développement politique, économique et social du Royaume, ajoute la même source.

Le séjour comporte la visite de sites naturels et de monuments historiques à Tanger, Asilah, Tétouan, Chefchaouen, Fès, Sefrou et Rabat.

2/5/2012

Source : MAP

Mme R'Kia Laroui, professeure directrice du module du Baccalauréat en enseignement secondaire à l'Université du Québec à Rimouski, a été nommée récemment, lors d'une réunion du Conseil des ministres du Québec, Vice Présidente du Conseil du Statut de la Femme.

Créé en 1973, le Conseil du Statut de la femme conseille le gouvernement du Québec sur les questions concernant le respect des droits des femmes et joue un rôle de sensibilisation auprès du public.

Avec la présidente, les membres de cet organisme, issus de différents secteurs d'activité de la société québécoise, élaborent les grandes orientations, approuvent les études et les avis produits par l'équipe de recherche du Conseil et entérinent les recommandations transmises au gouvernement du Québec.

Forte d'une vaste expérience en enseignement universitaire de la didactique du français, de langues et de littérature francophones, la maroco-canadienne a été reconduite dans les fonctions, qu'elle exerce depuis 2004, de membre du Conseil du Statut de la Femme au sein duquel elle occupera dorénavant la fonction de Vice-présidente.

Titulaire d'un Doctorat en sciences de l'éducation (Université de Laval), d'une Maîtrise en sciences de l'éducation (Université de Sherbrooke) et d'une Licence en Lettres (Université Mohamed V, Rabat), Mme Laroui enseigne à l'Université du Québec à Rimouski depuis 2002 après avoir exercé en qualité de Professeure invitée et associée à l'université de Laval, à l'Université Hassan II de Casablanca et à l'Ecole normale supérieure de Meknès.

Membre de comités scientifiques reliés à son domaine, notamment de l'Association internationale pour la recherche en didactique du français (AIRDF), elle a participé à plusieurs colloques et missions d'études à travers le monde et publié des livres et de nombreux articles scientifiques portant sur l'enseignement, la littérature, la linguistique, la culture et l'écriture féminine.

Engagée dans le mouvement associatif féminin pour l'amélioration des conditions de vie des femmes, elle siège au conseil d'administration et au comité exécutif de l'Université du Québec à Rimouski depuis trois ans et préside le Conseil d'administration de l'organisme Accueil et Intégration du Bas-Saint-Laurent.

En 2006, Mme R'Kia Laroui avait également été nommée au Comité-conseil sur l'intégration et l'accommodement raisonnable en milieu scolaire.

2/5/2012

Source : MAP

Syriens, Libanais, Marocains, Roumains… Qui sont ces médecins qui décident de plier bagages et d’exercer en Europe ? Quelles sont leurs motivations ? Comment les pays qui assistent à cette fuite des cerveaux peuvent-ils tirer parti de cette expatriation ? Le Forum Euro-méditerranéen des Instituts de Sciences Economiques (FEMISE) apporte des réponses à ces questions dans un rapport de recherche qui vient d’être publié sur le site FEMISE (FEM34-07).

L’attrait d’une vie meilleure, de conditions de vie satisfaisantes, d’un bon salaire, un système éducatif évolué, la proximité avec le pays d’origine… Autant de paramètres pouvant motiver des médecins du Moyen-Orient, du Maghreb et des pays de l’Est à exercer la médecine en Europe. « Les candidats au départ sont attirés par les avantages relatifs offerts par les pays de l’Union Européenne. Gagner plus leur permet d’être à l’aise et de vivre mieux. Il faut également considérer les avantages non pécuniaires, la possibilité d’évoluer professionnellement et de faire carrière », souligne Ahmed Driouchi, Professeur d’Economie à l’université Al Akhawayn, à Ifrane, au Maroc, auteur du rapport Femise.

Intitulée « Qu’apprenons nous de la nouvelle économie de l’émigration des docteurs en médecine vers l’UE : Les cas d’Europe centrale et d’Europe de l’Est, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord », l’étude du Femise pointe du doigt une émigration à deux vitesses.
Les médecins issus du Moyen-Orient et du Maghreb ne bénéficient pas souvent d’un système d’équivalence. A leur arrivée en Europe, ils pourraient occuper des postes de moindre importance en attendant de passer les équivalences et les tests d’admission. L’entrée dans l’Union Européenne des pays de l’Est entre 2002 et 2007 a accru le champ de la mobilité en garantissant la portabilité des qualifications des professions de santé. Cette reconnaissance des diplômes de médecins, dentistes, infirmiers et autres professions de santé favorise l’émigration.

Des médecins dans les régions françaises

C’est ainsi que des médecins Roumains s’installent dans la plupart des régions françaises. Bien souvent les médecins issus des pays francophones optent pour la France ou la Belgique. Leurs homologues anglophones sont davantage attirés par la Grande-Bretagne. Après une période d’adaptation, leurs capacités intellectuelles leur permettent de s’intégrer.

Les taux d’émigration des médecins sont très élevés au Liban (19,6%) et en Syrie (17,5%). En Jordanie ils atteignent 9,9%, en Algérie 7,1%, au Maroc 6,6% et en Égypte 5,6%. Le Maroc a d’ailleurs fait l’objet d’une étude approfondie. Les chercheurs du Femise expliquent, au fil des 400 pages de l’étude, qu’il existe pour chaque pays un seuil de migration à ne pas dépasser pour éviter l’écueil de la fuite des cerveaux.

« Nous avons questionné les médecins marocains qui avaient choisi de rester dans leur pays. L’étude confirme des variables comportementales. Tout dépend de la situation personnelle des individus et de leur stratégie. Le modèle empirique démontre les avantages relatifs par les pays de destination», conclut le professeur Ahmed Driouchi.

2/5/2012, Nathalie Bureau du Colombier

Source : econostrume

Les nouvelles autorités libyennes ont de plus en plus de mal à faire face à l'immigration clandestine en provenance des pays du Sahel. La semaine dernière, le colonel Abdelhakim -en charge des frontières- a estimé à plus de 1000 le nombre de migrants arrivant chaque jour pour espérer gagner l'Europe. Pour tous, le voyage commence dans le sud libyen, à Sebha.

L'oasis de Sebha, première grande ville libyenne sur la route des migrants. Elle en accueille un nombre chaque jour plus important venus des pays du Sahel. Cette plaque tournante du trafic de migrants tourne à nouveau à plein régime depuis la fin de la guerre.

Les autorités de Tripoli se disent dépassées par le phénomène...par manque de moyens techniques et humains.

Pour Abdelhakim, jeune Nigérien de 21 ans, c'est le premier voyage. Il témoigne au micro de notre envoyée spéciale : «Je viens d'Agadez, je suis arrivé il y a un mois à Sebha. C'est un Arabe qui nous a fait traverser. Au Niger, je n'ai pas trouvé de travail. Je viens en Libye pour gagner ma vie. C'est mon frère qui est déjà à Tripoli qui me finance mon voyage.»

Mais pour la majorité, réunir les 500 dinars libyens nécessaires (environ 300 €) pour rejoindre la capitale Tripoli n'est pas une mince affaire. Au petit matin, on les voit prendre place sur le bord de la route et proposer leur force de travail. Dans quelques semaines, ils feront de même sur les grands axes de Tripoli, dans l'espoir cette fois de traverser la Méditerranée.

30 avril 2012

Source : RFI

Le Maroc tient, en cette conjoncture internationale marquée par la crise économique, à accompagner ses ressortissants à l'étranger dans les problématiques vécues dans leurs pays de résidence, a affirmé mardi soir à Rome, M. Abdellatif Maazouz, ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger.

Cet accompagnement consistera en un appui aux gouvernements des pays d'accueil pour préserver les droits de cette catégorie de Marocains et lui permettre ainsi de faire face à des situations difficiles. Il se fera aussi à travers la formation, l'orientation professionnelle et l'information sur les opportunités existantes aussi bien dans le pays où ils vivent, au Maroc ou ailleurs pour qu'ils puissent se redéployer de manière efficace, a expliqué le ministre dans une déclaration à la MAP.

Après avoir rappelé que le Maroc tient fortement à sa communauté à l'étranger, qui constitue pour lui une grande richesse, M. Maazouz a indiqué que le gouvernement a mis en place un nouveau programme basé sur trois piliers, en l'occurrence le renforcement de l'intégration des résidents marocains à l'étranger dans leur pays de résidence, la consolidation de leurs attaches avec leur pays et leur participation à tous les chantiers mis en oeuvre par le Royaume.

Plusieurs actions ont ainsi été lancées pour le renforcement des liens culturels et identitaires des MRE, à travers notamment l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine, l'encadrement religieux, les missions culturelles et les voyages de découverte des jeunes dans le pays, a-t-il précisé.

Le ministre s'est déclaré, à et égard, profondément convaincu que toutes ces actions ne peuvent se faire de manière optimisée qu'avec la participation des pays d'accueil dans le cadre de partenariats communs.

Il a également souligné la nécessité pour les membres de la communauté résidant en Italie à s'investir massivement dans tous les chantiers de développement que connait le pays à travers des investissements, la réalisation de projets socio-économiques mais aussi à travers la contribution à la consolidation du processus démocratique mené au Maroc.

Les MRE ont voté massivement pour la réforme constitutionnelle et ils ont été nombreux aussi à vouloir participer au processus électoral, a fait observer

M. Maazouz soulignant qu'un dispositif se met actuellement en place pour permettre cette participation effective.

Lors d'une rencontre avec les représentants du tissu associatif marocain dans la région de Rome, le ministre a fait part de la politique prô née par son département qui vise à améliorer l'efficacité à travers la transparence, la bonne gouvernance et l'association d'autres secteurs et organismes nationaux.

Le ministre a appelé dans ce sens les présidents d'associations qui bénéficient de l'aide de l'Etat à faire de même et à respecter les critères de sérieux et de bonne gestion qui seront arrêtés par une commission.

L'ambassadeur du Maroc en Italie, M. Hassan Abouyoub, avait auparavant rendu hommage aux membres de la communauté marocaine en Italie, qui est, a-t-il dit, l'une des plus respectées dans le pays.

Il a fait part également de sa détermination à poursuivre les efforts déployés qui ont permis d'instaurer un meilleur climat de coopération et d'améliorer les prestations fournies par les représentations consulaires implantées à travers les différentes régions de la Péninsule.

Le diplomate a promis dans ce cadre l'activation du système de consulats mobiles qui pourrait constituer la solution idoine pour faire face au problème de l'éloignement que connaissent certaines zones où sont implantés des citoyens marocains.

Le consulat général de Rome a déjà activé, depuis le début de l'année, quatre consulats mobiles en Sardaigne notamment.

Un fructueux débat a été engagé par la suite avec les nombreux présidents d'associations de Marocains qui ont assisté à cette réunion. Parmi les questions évoquées figuraient celles de la situation des détenus marocains en Italie et des mineurs non accompagnés, des outils médiatiques permettant une meilleure communication avec la communauté, de la gestion des mosquées et de la sécurité sociale.

M. Maazouz devrait tenir, ce mercredi à Rome, une série de réunions avec plusieurs responsables italiens en charge de l'intérieur, des affaires étrangères, de l'enseignement, de la justice, du travail et des politiques sociales, et de la coopération internationale.
Le ministre devrait également rencontrer le recteur de l'Université télématique internationale +Uninettuno+, la déléguée à l'immigration près la Confédération italienne des syndicats de travailleurs (Cisl) et le président de l'Institut pour la coopération au développement (Iscos).

Lors de la visite de cinq jours qu'il a entamée mardi en Italie, M. Maazouz procèdera à l'inauguration du festival culturel marocain organisé à Bergame, rencontrera les compétences marocaines dans les régions de Lombardie et d'Emilie Romagne (nord), s'entretiendra avec le maire de Reggio Emilia et donnera, à Bologne, le coup d'envoi de programmes éducatifs et culturels initiés par son département.

2 Mai 2012

Source : MAP

La présidente du Salon international du livre et de la presse de Genève, Isabelle Falconnier, a salué la prestation éclatante du Pavillon Maroc à la 26ème édition de cette manifestation qui s'est achevée dimanche et où le Royaume était l'invité d'honneur.

Mme Falconnier a été séduite par le fait que le Maroc n'était pas seulement présent sur un seul espace, comme c'est généralement le cas pour les hôtes d'honneur, mais que la richesse de sa culture était visible sur plusieurs espaces.

"J'ai trouvé cela très audacieux. Ces espaces épatants ont montré que la culture marocaine était très riche, grâce aux nombreux livres exposés, à l'art, à la gastronomie et aux plaisir de tous les sens. J'ai pu constater que la cote d'amour de la culture marocaine dans un sens large est très grande à Genève. Peut-être que nous avons, nous Suisses, quelques leçons à en tirer".

La Directrice du Salon, Adeline Beaux a, quant à elle, mis en exergue la prouesse technique qu'a été la construction d'un Pavillon décliné sur cinq espaces et a salué "la qualité architecturale du projet et l'exploit technique qu'a représenté sa mise en œuvre".
Les responsables suisses du Salon, Adeline Beaux et Isabelle Falconnier, ne cachent pas leur souhait d'envisager un espace réservé au Maroc et au Maghreb en général l'année prochaine. "Cette présence est souhaitable et il faut réfléchir à la forme adéquate pour la mettre en œuvre".

Mustapha Alaoui, commissaire et architecte concepteur du Pavillon, tient à préciser que ce dernier a "pu bénéficier de partenariats importants, notamment de Bank Al Maghrib et de la BNRM qui a présenté une exposition intéressante sur la calligraphie et la monnaie. Le très bel accrochage autour des arts plastiques a été rendu possible grâce aux fondations ONA, Société générale et Bank Al Maghrib ainsi qu'au fonds patrimonial du ministère de la Culture.

"Les musées du Maroc ont mis à disposition de notre Pavillon des collections uniques puisque certaines pièces n'avaient jamais quitté le Maroc. La Bibliothèque nationale du Royaume et la bibliothèque Sbihi nous ont fourni en manuscrits uniques. Toutes et tous se sont mobilisés pour présenter, à une échelle jamais vue auparavant, une culture marocaine de l'excellence", a-t-il dit.

Pour sa part, le responsable du pôle Cultures au CCME et directeur de la programmation du Pavillon Maroc, Younès Ajarraï a expliqué que le "concept de ce programme montre l'image du Maroc d'aujourd'hui : plurielle, décomplexée et ouverte sur le monde".
"Une mention particulière doit être adressée aux écrivains, cinéastes, plasticiens, artistes et autres conférenciers qui ont répondu présents et ont donné un caractère exceptionnel à cet événement. En compagnie de leurs éditeurs, ils ont donné au public suisse et aux représentations diplomatiques et onusiennes à voir et à entendre la richesse, la diversité et l'intelligence d'un Maroc en mouvement, de sa création vivante et à l'écoute du monde. Sans eux, rien n'aurait été possible. Qu'ils en soient tous remerciés ici. Dorénavant, il faudra capitaliser sur ce précédent", a-t-il souligné.

Pendant les cinq jours, le Pavillon du Maroc a accueilli les 100.000 visiteurs du Salon dans les six espaces thématiques répartis sur une superficie de 2000 m2. Kitab, la librairie aux 3.000 titres, a fait la part belle aux écrivains, poètes, chercheurs et éditeurs marocains, avec en prime un antre réservé aux conférences et aux projections, Hiwar. Une impressionnante collection de pièces de monnaie et de manuscrits a été accueillie dans l'espace Kalam.

L'espace Diwan a présenté des objets précieux de l'histoire et de la mémoire du riche patrimoine culturel marocain. Quant à l'espace Founoun, dédié aux signes et aux symboles, il a permis au public de découvrir cent ans d'histoire des arts plastiques au Maroc, depuis les orientalistes aux artistes contemporains à travers une exposition inédite des œuvres des plus grands plasticiens marocains. La gastronomie n'était pas en reste puisqu'un restaurant marocain a occupé l'espace Douiria.

Ces différents espaces ont ainsi accueilli une programmation éclectique exceptionnelle. Plus de 120 auteurs, chercheurs, conférenciers et artistes marocains en provenance du Maroc et de plusieurs pays de résidence ont animé plus d'une centaine de conférences et de débats, signatures et dédicaces, projections de films et de documentaires, lectures de contes et de poésie, ateliers jeunesse et de cuisine, initiation à la calligraphique. Les Nocturnes, organisées en marge du Salon, étaient l'occasion de spectacles animés par les artistes marocains de renommée internationale, Hindi Zahra et Hamid El Kasri. Un défilé de mode concocté par le talentueux designer marocain Albert Oiknine a clôturé la soirée de gala.

"Une rencontre exceptionnelle a également été programmée avec les co-fondateurs et pilotes de l'avion Solar Impulse, Bertrand Piccard et André Borschberg, avant leur premier vol à l'énergie solaire hors d'Europe, prévu dans quelques semaines à destination du Maroc, en collaboration avec MASEN (Moroccan Agency for Solar Energy), soulignant ainsi l'importance de la promotion des énergies renouvelables au Maroc,"premier pays à avoir relevé le défi d'investir dans l'énergie solaire", ont-ils tenu à souligner.

Il y a lieu de rappeler que plusieurs personnalités marocaines du monde politique, diplomatique et culturel ont également participé à plusieurs rencontres et débats, avec notamment la présence des ministres de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, du Tourisme, Lahcen Haddad, de l'Artisanat, Abdessamad Kayouh, du président du Conseil national des droits de l'Homme et du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, Driss El Yazami, du recteur de l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), Ahmed Boukous, de l'ambassadeur du Maroc en Suisse, Mohamed Saïd Benryane, du directeur général de l'Agence de l'oriental, Mohamed Mbarki. De nombreux officiels helvétiques et des représentants des corps diplomatiques en Suisse ont également pris part aux différentes activités organisées.

Des institutions nationales étaient présentes avec leurs publications, notamment le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le Conseil national des droits de l'Homme, l'IRCAM, le Conseil de la concurrence, l'Instance centrale de prévention de la corruption, le Centre cinématographique marocain et l'Institut royal des études stratégiques.

01 mai 2012

Source : MAP

Sanaa El Hamri, réalisatrice à succès, brille à Hollywood par son talent et son attachement à sa marocanité et rêve déjà d'un Hollywood à Tanger. De retour au pays, pendant le mois de mai, elle animera un workshop avec les aspirants réalisateurs durant le festival Mawazine…Suite

Un nom à retenir: Jamila Mimi Chami Bradley est bien partie pour marquer de son empreinte le paysage politique américain.

Sous les couleurs du parti démocrate, elle a été élue à deux reprises -en2008et2010- au district du comté de Osceola, dans l'Etat de Floride. Récemment, elle a multiplié les meetings et compte bien conserver son siège communal; lors des élections prévues samedi 5 mai. Mimi Bradley aborde ce…Suite

Le maire de Paris Bertrand Delanoë a réitéré mardi l'engagement de sa ville à perpétuer la mémoire du Marocain Brahim Bouarram, "tué parce qu'il était arabe" et jeté dans la Seine par des skinheads du Front national (FN-extrême droite française) au cortège du 1er Mai 1995.

"Qu'il y ait élection ou pas, chaque année je viens commémorer sa mémoire, parce que je veux que la France soit un pays de valeurs, d'humanisme, et dans la France que j'aime il ne peut pas y avoir quelqu'un à qui on s'attaque et pire que l'on tue en raison de son identité", a confié à la MAP le maire socialiste à l'occasion de la traditionnelle cérémonie d'hommage organisée par sa mairie à la mémoire du défunt.

Accompagné notamment du fils de Brahim Bouarram, Said (26 ans), M. Delanoë a déposé une gerbe de fleurs au pied d'une plaque commémorative de la disparition du défunt sur le Pont du Carrousel à Paris, d'où il a été jeté par ses meurtriers dans le fleuve parisien.

"A la mémoire de Brahim Bouarram, 1965-1995, victime du racisme, assassiné en ces lieux le 1-er mai 1995", lit-t-on sur la plaque voulue par le maire de Paris pour souligner l'engagement de sa ville et de ses habitants contre le racisme et la discrimination.

"J'ai voulu mettre cette plaque pour qu'on n'oublie jamais Brahim Bouarram qui a été assassiné et jeté à la seine par des fascistes, parce qu'il était arabe", a expliqué M. Delanoë qui se bat pour unir la société française autour des valeurs républicaines.

"La société française est grande, forte et soucieuse de l'égalité entre tous, quelle que soit notre origine, notre religion, notre identité personnelle", a ajouté le maire qui tient toujours à associer le fils de Brahim Bouarram à cette cérémonie.

Emu, Said s'est dit reconnaissant de l'engagement du maire à honorer la mémoire de son père et de sa solidarité avec sa famille.

"C'est toujours triste d'évoquer l'assassinat de mon père, mais le fait de me retrouver ici avec des gens aussi engagés pour la lutte contre le racisme est réconfortant", a confié à la MAP le fils du défunt qui avait neuf ans au moment du drame.

Brahim Bouarram, âgé de 29 ans au moment des faits, se promenait tranquillement près du fleuve traversant Paris quant il a été agressé par des jeunes nazillons sortis du cortège du FN, avant d'être jeté à la Seine où il a péri par noyade.

La cérémonie honorant sa mémoire a été suivie d'un rassemblement organisé, à l'appel de différentes associations de défense des droits des migrants et de lutte contre la xénophobie en France, pour "rendre hommage à Brahim Bouarram et à toutes les victimes du racisme".

Ce rassemblent qui intervient en pleine période électorale pour la présidentielle a été notamment une occasion pour dénoncer "les discours et les lois xénophobes qui mettent en danger les étrangers en France et discriminent les citoyens selon leurs origines ou leurs croyances".

1/5/2012

Source : MAP

Au train où vont les choses, le bras de fer pourrait durer des années. Ce mercredi après-midi, le cas de 82 salariés marocains, ou d'origine marocaine, de la SNCF sera plaidé aux prud'hommes de Paris. En tout, 744 agents poursuivent leur employeur pour discrimination. Les premières plaintes ont été déposées en 2003.

« Tout esquinté »

Dans les années 1970, la SNCF avait besoin de main-d'œuvre bon marché pour entretenir son réseau. Elle est donc allée recruter environ 2 000 hommes au Maroc. Ces durs à la tâche ont signé un contrat de droit privé, « pour travailleur étranger ». Parce qu'ils sont Marocains, le statut de cheminot ou « cadre permanent » est hors de leur portée. Une clause de nationalité le réserve aux Français et ressortissants de l'UE de moins de 45 ans. « Mais le travail qu'ils effectuent est le même. Il y a discrimination », estime l'avocat des plaignants, Me Léopold Mendes. Un cheminot part à la retraite à 55 ans, avec une pension calculée sur ses six derniers mois de salaire. A 62 ans, Mohamed Lainouni a consacré 38 années de sa vie à la SNCF. Quand il prendra sa retraite en 2015, il percevra 1 400 € pr mois. « Un cheminot qui fait le même travail que moi, partira après 37,5 ans de cotisation avec 1 600 €. » Cette injustice l'a décidé à porter plainte pour discrimination. Dimanche, il offrait le thé à deux autres plaignants. Mohamed El Mansouri, 63 ans, portera deux ans encore des charges de 60 kg. « On a l'air bien comme ça, mais à l'intérieur, on est tout esquinté », grimace Omar Nadi, un collègue en préretraite. « Si on perd aux prud'hommes, on ira à la Cour européenne des droits de l'homme », prévient Mohamed Lainouni. Aujourd'hui, Me Mendes réclame environ 450 000 € par plaignant à la SNCF. L'entreprise « ne commente pas des affaires en cours ». Elle « espère que cette affaire se règle au plus vite » même s'il n'est pas exclu que l'audience du jour soit, une nouvelle fois, repoussées. W

2/5/2012, Alexandra Bogaert

Source : 24 heure France

Les deux candidats ont rendu hommage ce 1er mai à partir de 11 heures à Brahim Bouarram, ce jeune Marocain de 29 ans tué en 1995, jeté dans la Seine par des Skinhead en marge de la manifestation traditionnelle du Front National en l'honneur de Jeanne d'Arc.

Environ 500 militants antiracistes sont sur le pont du Carroussel, en compagnie d'Eva Joly et de Jean-Luc Mélenchon.

Les mots d'ordres du rassemblement étaient :

Rendre hommage à la mémoire de Brahim Bouarram et à toutes les victimes des crimes racistes.

Dénoncer les discours et les lois xénophobes qui mettent en danger les étrangers et discriminent les citoyens selon leurs origines ou leurs croyances.

Appeler à en finir avec tout ce qui, depuis des années, défigure la République.

Une manifestation majeure alors que le président candidat a encore surenchérit vers l'extrême droite ce mardi matin sur RMC en affirmant « il y a trop d'étrangers en France ». Et à quelques rues au Nord, Marine Lepen se préparait à faire son discours devant quelques milliers de militants frontiste...

Les organisations ayant appelé à se rassembler sont : LDH ; AMF ; FTCR ; ATMF, ATF, ASDHOM, MRAP, FASTI, CIMADE, C.R.L.D.H.T, ACORT, CEDETIM, IDD, Forum Vérité et Justice -Maroc-, L’association AL WASL,REMCC, FCSME, L’inter-collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe, FCMA, Manifeste des libertés, Le MRAP, Mouvement 20 février Paris IDF, UJFP, IDEAL-92, Espace Farabi, PTT- France-(la voix démocratique et sociale), ATTAC, GISTI, Droits Devant, CSP92, Coordination des sans papiers ALIF, CNSP, Collectif Anticolonial, SOS Esclaves, CMODH, L.M.D.H, MCTF. CGT, Union syndicale Solidaires, La fédération SUD santé, la F.A.S.E, GUPS, CISA, EMCEMO, APCV...

Pour les partis politiques : La Voie Démocratique -Région Europe-, Le PADS, Le PIR, PSU, NPA, PCF, PG, EELV.

1/5/2012

Source : L’Humanité

Le Maroc n'épargne aucun effort pour soutenir et accompagner les initiatives culturelles de tous les Marocains résidant à l'étranger (MRE) où qu'ils se trouvent de par le monde afin de leur permettre de s'imprégner de la culture de leur pays d'origine, a indiqué, vendredi à Rabat, le secrétaire général du ministère de tutelle, Mohamed El Barnoussi.

"Nous avons plus de 5 millions de MRE qui sont une fierté et une richesse pour nous et nous accordons une grande importance à cette communauté qui apporte sa plus-value à son pays à plus d'un niveau. Nous sommes très attentifs à ce genre d'actions et très engagés à les poursuivre", a-t-il dit à l'adresse d'une délégation belge de la région de Malines (Anvers), composée d'une vingtaine de jeunes étudiants d'origine marocaine et non marocaine, qui effectuent actuellement un séjour culturel au Royaume (23-30 avril).

A cette occasion, M. El Barnoussi a exposé à ses jeunes hôtes et à leurs encadrants les grandes lignes de la politique de son département, les incitant à persévérer dans leurs démarches et actions visant le rapprochement entre les différentes cultures, en vue de permettre aux jeunes de mieux se connaître et, partant, parvenir à la cohésion qui favorise l'intégration.

"Le ministère est disposé à toujours vous épauler, vous accompagner et surtout vous écouter", a-t-il assuré.

Au terme de cette rencontre d'information, qui s'est déroulée au siège du ministère, les jeunes étudiants belgo-marocains, tout comme leurs collègues dont des Belges d'origine congolaise, kosovare, turque ou tchétchène, ont exprimé leur satisfaction de cette visite, qui leur a permis de constater de visu les changements, le développement et le progrès réalisés au Maroc.

Cette visite est organisée en partenariat avec l'ambassade du Maroc à Bruxelles, l'Association "Al Buraq" et l'école d'enseignement professionnel +Katia Wallmrket+ de Malines, dans le cadre du programme culturel du ministère.

Au programme, figurent des visites dans plusieurs sites naturels et monuments historiques à Rabat, Fès, Casablanca et Meknès.

27/4/2012

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, entamera mardi une visite de cinq jours en Italie où les attentes de la communauté marocaine sont à la mesure de son attachement à ses racines et de l'affection qu'elle voue pour la mère-patrie.

Forte des dispositions consacrées par la Constitution aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) et des engagements pris par le gouvernement à leur égard, la communauté marocaine en Italie, qui compte quelque 550.000 membres, évolue à vue d'œil. Bien qu'implantés essentiellement au nord du pays où l'activité économique leur offre de meilleures opportunités d'emploi, ses membres sont parsemés sur tout le territoire italien où ils sont présents dans divers secteurs d'activité.

Si pour les hommes, le bâtiment, l'agriculture et le commerce sont, selon l'Institut italien des statistiques (Istat), des secteurs à forte présence marocaine, pour les femmes, les activités de prédilection sont plutôt liées aux secteurs hôtelier, de la restauration, de la santé, du textile, du nettoyage et des travaux ménagers.

Une élite marocaine est cependant en train d'émerger dans la Péninsule et sa présence est de plus en plus perceptible particulièrement dans l'enseignement supérieur, la santé et l'entreprenariat.

L'activité politique n'est pas en reste puisqu'on compte parmi les cadres marocains de plus en plus de militants de partis, comme d'ailleurs de syndicats, qui se font, entre autres, les porte-voix de la communauté immigrée auprès des autorités du pays d'accueil. A maintes reprises, celles-ci ont montré, en dépit des voix blasphématoires d'une faction de l'extrême droite aux abois, qu'elles étaient hautement sensibles à la question migratoire.

Au sommet de l'Etat, le président Giorgio Napolitano, lui-même, a à maintes occasions rendu hommage à la communauté immigrée et en a loué les mérites et l'apport substantiel à l'économie de son pays.

La communauté marocaine est à ce titre l'une des plus dynamiques en Italie. Pour preuve, 50.767 entreprises étaient, selon le Conseil national de l'économie et du travail (Cnel), dirigées en 2010 par des citoyens marocains. En 2008 déjà, 31.119 entreprises avaient, d'après l'Istat, des Marocains à leur tête, soit le 1/6ème des entreprises du pays.

Rien qu'au Piémont (nord-ouest), le nombre des entreprises gérées par des ressortissants marocains avait atteint 8.790 au cours des six premiers mois de l'année 2011, selon des statistiques plus récentes publiées par l'Union des Chambres professionnelles de la région. Les entrepreneurs marocains occupent la deuxième place, juste derrière les Roumains.

En outre, d'après des estimations publiées en décembre dernier par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), les entrepreneurs issus de l'immigration marocaine contribuent à hauteur de 10 pc au Produit intérieur brut (PIB) italien.

Cette dynamique se trouve malheureusement quelque peu freinée par une conjoncture économique morose dont pâtit la communauté marocaine en Italie à l'image de celle d'autres pays européens qui font face à l'une des pires crises des dernières années.
Des chiffres fournis par l'Association nationale outre-frontières (Anofl), une organisation où sont représentés des immigrés de différentes nationalités, font état du retour au Maroc depuis le début de la crise de quelque 13 pc des membres de la communauté marocaine. 3 à 4 pc des intéressés sont revenus de manière définitive au Maroc alors que les autres (dont un certain nombre ont laissé leurs familles en Italie) attendent de voir si les conditions seront ou non propices à leur retour dans la Péninsule, selon cette association proche de l'un des principaux syndicats du pays, la Confédération italienne des syndicats de travailleurs (CISL).

Lors d'une table ronde sur le thème "Crise économique et Marocains du monde" organisée en février dernier à Casablanca, M. Maâzouz avait souligné, à cet égard, la nécessité de ''renforcer, en ces temps de crise qui sévit en Europe, les dispositifs et moyens humains et financiers dédiés aux MRE''.

Il faut redoubler d'intérêt et d'attention envers la communauté marocaine vivant à l'étranger et veiller à ce que ses droits ne soient pas bafoués et leur dignité préservée, avait-il insisté lors de cette table ronde initiée par le magazine spécialisé dans les questions migratoires "Bledmag" avec la collaboration du Centre d'études et de recherches sur l'immigration et la citoyenneté (CERIC).
Les MRE ne sont pas seulement "des sources de transferts d'argent" mais des personnes qui connaissent beaucoup de problèmes en cette période de crise, avait fait observer le ministre, pour qui le développement socio-économique du Maroc ne peut se concevoir sans la participation effective de tous ses citoyens là où ils se trouvent.

Intervenant lors d'un séminaire organisé en mars dernier à Rabat par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Maâzouz avait souligné notamment l'importance de la diaspora à forte matière grise qui se trouve au-delà des frontières du Royaume.

Durant ce séminaire, tenu sous le thème "sciences, technologie, innovation et développement solidaire: quelle contribution des compétences marocaines dans le monde ?", il avait mis en relief l'action soutenue menée depuis plusieurs années par le Royaume pour mettre en place une stratégie nationale permettant la mobilisation de l'ensemble des compétences, notamment celles expatriées, pour le développement socio-économique du pays.

L'intérêt pour les Marocains résidant à l'étranger avait été réaffirmé aussi par M. Maâzouz en février dernier à Agadir lorsqu'il avait soutenu que la communauté marocaine expatriée se trouve au coeur de l'action du gouvernement et que l'une des priorités la concernant consiste à mettre en oeuvre les dispositions de la Constitution qui stipule la participation des Marocains du monde à la gestion de la chose publique.

Tous les Marocains, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, ont un rôle décisif à jouer dans la dynamique actuelle que vit le Royaume à tous les niveaux, avait-il insisté lors d'un point de presse en marge du Festival Cinéma-Migrations tenu du 8 au 11 février.

Il avait rappelé à ce propos les principaux axes de l'action du gouvernement dans ce domaine, à savoir les volets religieux, culturel et éducationnel, administratif et consulaire, social, économique et de la participation à la vie nationale.

Le ministre avait, par la même, souligné la nécessité de mesures d'accompagnement et d'actions préventives pour juguler l'impact de la crise économique sur les MRE ou des aléas politiques que vivent aujourd'hui les pays d'accueil mais aussi pour favoriser l'investissement des Marocains de l'étranger dans leur pays d'origine.

La visite que M. Maâzouz s'apprête à effectuer en Italie sera donc une occasion d'évoquer ces différents aspects et d'autres en lien avec le vécu de la communauté marocaine. Outre des institutionnels italiens, ses interlocuteurs seront des associations de Marocains qui auront toute latitude pour exposer leurs problèmes et leurs doléances.

Ses déplacements dans plusieurs villes d'Italie (Rome, Bergame, Bologne, Reggio Emilia et Padoue) lui permettront certainement de se faire une idée des questions à l'ordre du jour et qui touchent à des domaines aussi variés que ceux de l'enseignement de la langue arabe et de la culture islamique, du statut personnel et de l'assistance juridique et des procédures administratives.
Les six consulats du Maroc que compte l'Italie (à Rome, Bologne, Verone, Milan, Turin et Palerme) accomplissent, à ne pas douter, un travail colossal face à une demande croissante et variée et à des problèmes complexes dont les solutions requièrent souvent un grand effort de coordination avec les autorités des pays d'accueil.

Une séance de travail est d'ailleurs prévue avec les Consuls généraux du Royaume lors du déplacement de M. Maâzouz qui, par la même, procédera à l'inauguration du festival culturel marocain organisé à Bergame et donnera, à Bologne, le coup d'envoi de programmes éducatifs et culturels initiés par son département.

De date relativement récente puisqu'elle ne remonte qu'aux années quatre-vingt, l'émigration en Italie évolue en nombre et en qualité. Les besoins et les demandes des membres de la communauté marocaine évoluent également comme ceux de leurs enfants nés sous le ciel italien. Outre l'écoute de leurs doléances, ils nourrissent l'espoir que des actes concrets viennent renforcer encore plus les passerelles qui les lient à la mère-patrie et promouvoir davantage leur attachement à ses valeurs et son héritage culturel et civilisationnel.

30/5/2012, Amina Benlahsen

Source : MAP

Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) a appris avec une profonde indignation et une grande consternation la profanation, dans la nuit de samedi à dimanche, d'une dizaine de tombes musulmanes du cimetière de Caross dans les Alpes-Maritimes.
Le CFCM dénonce et condamne avec la plus grande fermeté ce nouvel acte abject qui relève d'un racisme islamophobe inadmissible.
Le CFCM exprime son total soutien aux familles des défunts dont les tombes ont été visées par ces actes lâches et appelle les musulmans de France à rester vigilants et sereins face à de telles provocations indignes et méprisables.

Le CFCM appelle les pouvoirs publics à mobiliser tous les services concernés afin que les auteurs de ces agressions soient identifiés au plus vite et que leurs actes soient traités avec toute la sévérité qui s’impose.

30 avril 2012

Source : Saphir News

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