vendredi 2 août 2024 21:22

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Le colloque international "Écritures en Migration(s). Histoires d'écrits,histoires d'exils" se tiendra les 11 et 12 mai à l'université de Saint-Denis.

La thématique générale de ce colloque s'inscrit dans une perspective transdisciplinaire correspondant à la fois aux problématiques de l'écrit et à celles de la migration. Cette transversalité disciplinaire permettra d'accueillir des travaux en sciences de l'éducation, histoire, géographie, sociologie, anthropologie de l'écriture, sociolinguistique, sciences politiques etc.
Consultez le programme du colloque.

Ce livre est issu d’une recherche menée à la STIB. Au départ, l’idée était d’étudier la façon dont la diversité culturelle y est gérée. Mais la réalité de la STIB a mis l’islam au centre de la réflexion, tellement il est mobilisé par les uns et les autres de diverses manières : pour identifier ou s’identifier, pour inclure ou exclure, etc. Cette réalité nous invite à questionner des concepts comme « diversité culturelle » et « management interculturel » et à repenser les conditions d’un bon vivre-et-travailler ensemble…Suite

Repères Une bonne partie de nos voisins européens ont intégré ce droit dont François Hollande a fait un engagement électoral et Nicolas Sarkozy un repoussoir.

François Hollande l'a répété, s'il est élu toute personne de nationalité étrangère résidant légalement en France depuis cinq ans pourra voter aux municipales de 2014 (mais ne sera pas éligible pour autant). Nicolas Sarkozy, longtemps favorable à cette mesure mais qui a aujourd'hui plus que jamais besoin des voix de l'extrême droite, a fait volte-face. Au point d'agiter comme un repoussoir absolu ce droit pourtant déjà en vigueur chez une bonne partie de nos voisins européens, depuis parfois plusieurs décennies.

Douze des 27 pays membres de l’Union européenne (plus la Suisse) ont déjà accordé le droit de vote aux étrangers extraeuropéens aux élections municipales, avec des conditions variables de durée de résidence, selon un décompte du Sénat en novembre 2011. Dans le camp des réfractaires, on trouve, outre la France, l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, notamment.

Parmi ceux qui accordent ce droit, l'étude du Sénat distingue trois groupes :

- L’Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni accordent le droit de vote aux ressortissants de certains pays. L’Espagne et le Portugal sous réserve de réciprocité et de durée de résidence (entre deux et cinq ans). Quant à la Grande-Bretagne, elle n'a ouvert ce droit qu'aux citoyens du Commonwealth : un Ougandais ou un Indien peuvent donc voter, mais pas un Coréen ou un Sénégalais.

- La Suède (en 1975), le Danemark (en 1981), les Pays-Bas (en 1983), le Luxembourg (2003) et la Belgique (2004) ont octroyé le droit de vote à tous les étrangers qui résident sur leur territoire depuis quelques années. Certains cantons suisses font de même.

- L’Irlande, pionnière en la matière (en 1963), ne subordonne pas le droit de vote des étrangers à une durée minimale de résidence.

La Grèce, pour sa part, n'a pas tranché : une loi votée en mars 2010 a permis aux étrangers de voter pour la première fois lors des municipales de novembre, mais le Conseil constitutionnel a jugé la loi inconstitutionnelle. Il appartient maintenant à la Cour suprême de décider.

Concernant l'égilibilité, les étrangers disposant du droit de vote sont éligibles aux assemblées municipales au Danemark, Espagne, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Suède, dans certains cantons suisses, et au Royaume-Uni sous certaines conditions, sauf en Irlande où il n’y a aucune restriction.

Trois Etats accordent le droit de vote aux autres élections locales que les municipales : le Danemark (pour les régionales), la Suède (élection à l'équivalent des conseils généraux) et les cantons suisses du Jura et de Neuchâtel (pour les cantonales).

26/4/2012, C.B.

Source : Libération

« Je suis née à Paris 14ème arrondissement, je suis Française, d’origine maghrébine, je suis ingénieur informatique prestataire de service. Dès que je passe un entretien avec un client, s’il s’arrête sur le premier mot de mon C.V et me demande « C’est original, Arnima, c’est de quelle origine ? », et que je réponds « algérienne », je sais que mon entretien est fini. Et effectivement, la réponse est systématiquement négative.

Quel malaise lorsque l’on vous pose cette question et que l’on sait que pour 17.9 % des gens, « d’origine maghrébine », ça sous-entend aujourd’hui immigration, musulmane, burqua, hallal, terrorisme, assistanat, profiteur du système de protection sociale. Il faut tout de même avouer que, même si on ne doit pas rentrer dans cette provocation, c’est dur à assumer. Que c’est violent. Que cela n’aide pas en temps de crise. C’est déjà assez difficile comme ça de trouver du travail !

Pourtant, Arnima, ça veut d’abord dire : née à PARIS 14ème en France, d’un père venu en France en toute légalité après l’indépendance, à la demande de Citroën pour travailler à la chaîne, à l’usine, et non pour l’assistanat. Il a eu la médaille d’honneur du travail après 25 ans de services. Née d’une mère venue en toute légalité par le regroupement familial. Qui après avoir élevé ses 5 enfants, et mis le dernier à l’école, est allée travailler dans les cantines scolaires à la mairie de Vanves pendant 15 ans, et est restée vacataire car non-française. Ils ont travaillé dur, toute leur vie, à la sueur de leur front pour donner un meilleur avenir à leurs enfants.

Arnima ça veut aussi dire: ayant grandi en France. Eduquée, formée et diplômée par la France. Ça veut dire compétences au service de la France. Ça veut dire reconnaissante de cette France des valeurs, de la justice, de l’égalité et des droits de l’homme.

On nous parle d’immigration, d’identité nationale, d’intégration, d’assistanat, de chômage, d’insécurité qui font monter le Front National ! Mais à qui la faute ? Qui doit se sentir en insécurité aujourd’hui, montré du doigt comme un fléau à l’origine de la crise, rejeté, ghettoïsé, discriminé, stigmatisé et maintenant humilié ?

Mes parents sont nés Français sous la colonisation Française. Je suis Française par le droit du sol. Je suis une enfant de la France. Le FN veut supprimer le droit du sol. C’est comme un enfant qui ne serait pas reconnu par ses parents ! C’est comme le considérer comme une erreur ! C’est violent !

La discrimination à l’embauche de citoyens issus de l’immigration représente un énorme coût. La formation d’un jeune issu de l’immigration puis son assistanat forcée une fois diplômé, car discriminé, exclu, relégué au rang de chômeur, quel gaspillage financier, quel gaspillage de compétence, quel gaspillage de valeur ajoutée !

Avec une population vieillissante, l’immigration en France, ce n’est pas un fléau, ce n’est pas de l’insécurité, ce n’est pas de l’assistanat. Ce sont des compétences au service de la France. C’est une valeur ajoutée. Ce n'est pas la peine de parler d'immigration choisie quand on rejette celle qui vous a choisi !

Ça fait du bien de pousser un coup de gueule ! Je crois que le plus dur, c’est de ne pas pouvoir s’exprimer, de ne pas être entendue. De ne pas avoir de porte-parole, d’avoir l’impression de subir.

Le problème, en ce moment, c’est qu’à la télé, on n’a droit qu’à la jubilation du FN. Ces journalistes qui nous rabâchent sa victoire, son score record, c’est écœurant, ça me dégoûte. C'est violent et ça incite à la violence. Voila, c’est dit !

C’est pourquoi, je milite au PS, j'ai choisi un autre mode d'expression que la violence. Malheureusement, d'autres ont succombé".

26/4/2012, Arnima

Source : Le Monde

La proposition franco-allemande de renforcement des contrôles nationaux frontaliers dans l'espace de libre circulation de Schengen a rencontré jeudi peu de soutien lors d'une réunion des ministres de l'Intérieur de l'Union européenne à Luxembourg.

Seules l'Autriche et la Hongrie ont soutenu la position défendue par Paris et Berlin, qui souhaitent que les Etats membres puissent fermer unilatéralement leurs frontières nationales en cas de forte pression migratoire, a-t-on appris de source diplomatique.

La Suède et la Belgique sont contre et la majorité des Etats de l'Union souhaitent un compromis qui donnerait à la Commission un rôle central dans l'autorisation des contrôles, ce dont Paris ne veut pas, a-t-on ajouté de même source.

6/4/2012

Source : Europe1.fr avec Reuters

A l'issue du premier tour de le présidentielle, le Front National a enregistré un score historique de 17,9 %, doublant presque son résultat de 2007 (10 %). Entretien avec Jean Yves Camus, spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe et chercheur associé à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS)….Suite

Le gouvernement autonome de Catalogne a "déploré", mardi, la décision de l'exécutif central de priver les immigrés en situation illégale de la Carte sanitaire qui leur permet de bénéficier gratuitement des soins médicaux, sur le même pied d'égalité que les citoyens espagnols.

Le gouvernement espagnol du conservateur Mariano Rajoy a annoncé, la semaine dernière, que les sans-papiers n'auront plus le droit d'accéder aux prestations médicales gratuites en vertu d'un amendement de la Loi sur les étrangers qui sera présenté prochainement au Congrès des députés.

L'exécutif central "ne nous a pas informé de sa décision unilatérale" visant à priver les immigrés en situation illégale de la Carte sanitaire à partir du 31 août prochain, a déclaré le conseiller catalan au Bien-être et à la famille, Josep Lluis Cleries, à l'issue d'une réunion avec la Commission parlementaire chargée de l'enfance.

"Personne ne nous a consulté à propos de cette décision qui préoccupe le gouvernement (catalan)", a souligné M. Cleries, déplorant l'"absence de dialogue" sur cette question de la part de Madrid.

L'exécutif "aurait dû prendre en compte les points de vue des communautés autonomes avant d'approuver cette décision car ce sont elles qui accordent les soins médicaux", a ajouté le responsable catalan, précisant que la Catalogne "garantira les prestations médicales urgentes au profit des immigrés en situation illégale, notamment les enfants et les femmes enceintes".

Les enfants mineurs non accompagnés seront pris en charge par la Catalogne "en dépit de cette législation", a encore souligné le responsable catalan, qui a minimisé l'importance de cette mesure pour le budget de l'Etat.

Cette mesure "permettra de faire des économies minimes", a-t-il estimé, soulignant la nécessité de lutter contre le "tourisme sanitaire qui existe dans certains pays, et notamment en Catalogne".

Selon les médias espagnols, plus d'un demi-million de sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre. En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, issus de pays hors l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale (accident...), d'accouchement et du suivi des enfants en bas âge.

Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce minimum sanitaire.

25 avril 2012

Source : MAP

La Commission maroco-tunisienne chargée des affaires consulaires, sociales et judiciaires, réunie mardi à Rabat, a appelé à la mise en œuvre des dispositions de la convention d'établissement conclue entre les deux pays, le 9 décembre 1964, dans le sens de garantir l'égalité de traitement entre les ressortissants des deux pays et de contribuer à la relance du processus d'intégration maghrébine.

A l'issue des travaux de la 12-ème session de cette commission, les deux parties ont convenu de renforcer la coopération bilatérale en ce qui concerne les citoyens établis dans les deux pays, et de mettre en oeuvre l'accord de coopération sécuritaire régissant la lutte contre l'immigration clandestine et les réseaux de trafic humain.

Pour ce qui est du travail, les deux parties ont exprimé leur détermination à oeuvrer de concert pour lutter contre les obstacles qui entravent le travail des ressortissants des deux pays en leur facilitant d'exercer des professions libérales et de renforcer aussi la coopération dans les domaines de la formation professionnelle, de la sécurité et du développement social à travers l'échange de visites et d'expertises.

Dans le domaine judiciaire, les deux pays ont convenu de poursuivre leur concertation sur la convention de coopération judiciaire en matière civile et commerciale. La Tunisie avait proposé d'organiser en mai prochain un colloque à Tunis par le Centre des études juridiques relevant du ministère tunisien de la justice, sous le thème "La qualité de la législation et les techniques de rédaction des textes juridiques".

A l'issue de cette réunion, les deux parties, qui ont procédé à la signature du procès-verbal de la session, ont saisi cette occasion pour se féliciter de la qualité des relations bilatérales et des liens de fraternité unissant les deux pays, réitérant leur volonté de les hisser au niveau des attentes des deux peuples frères.

La tenue de cette session intervient en application des recommandations de la 16ème session de la haute commission mixte tenue les 6 et 7 mai 2010 et du procès de la 13-ème réunion du comité de suivi réunie à Rabat le 21 septembre 2011.

La réunion, co-présidée du côté marocain par Mohamed Ali Lazrak, directeur des affaires consulaires et sociales au ministère des Affaires étrangères et de la coopération et du côté tunisien par Hatim Assaim, ambassadeur directeur des affaires consulaires au ministère tunisien des affaires étrangères, s'est déroulée en présence notamment de l'ambassadeur de Tunisie à Rabat, Rafii Ben Achour et des membres des délégations des deux pays représentant les départements ministériels concernés. TRA.
25 avril 2012

Source : MAP


La France va réclamer jeudi à Luxembourg la possibilité de fermer les frontières nationales en cas de forte pression migratoire, mais cette demande présentée en pleine campagne électorale donne à ses partenaires européens le sentiment d'être instrumentalisés.
Lancé à la conquête des suffrages de l'extrême droite, le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy presse ses partenaires de l'UE d'accepter la possibilité de rétablir des contrôles aux frontières nationales pendant un mois en cas de défaillance à une frontière extérieure de l'espace Schengen et de prolonger cette mesure si nécessaire.

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, comptait défendre cette position jeudi lors d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Luxembourg.

Mais les premières réactions sont assez froides. La ministre belge Joëlle Milquet a mis les pieds dans le plat à son arrivée.

"Ca n'a rien de neuf et je pense que les agendas électoraux me semblent plus importants que le fond des dossiers qui existent depuis très longtemps", a-t-elle commenté.

Interrogée sur le sentiment d'être "instrumentalisée", elle a répondu: "Je pense, un peu".

Paris mise sur le soutien de l'Allemagne, mais la manière de procéder de Claude Guéant a mis dans l'embarras son homologue Hans-Peter Friedrich, co-signataire d'une lettre réclamant un "mécanisme de compensation pour le cas où un Etat est incapable d'assumer ses obligations au titre de la protection des frontières extérieures de l'UE".

"J'écris des lettres avec mes homologues sur des sujets importants pour nous, mais toutes les lettres ne sont pas destinées à être publiée", a-t-il déploré à son arrivée à Luxembourg.

L'empressement du ministre français de diffuser une lettre clamer le soutien de l'Allemagne en pleine campagne électorale, alors que les thèmes liés à l'immigration enflamment les débats, a déplu à Berlin.

Le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle a été très clair. "Il faut faire attention à ne pas envoyer de mauvais signaux", a-t-il expliqué dans un entretien publié jeudi par l'hebdomadaire Die Zeit.

"Notre devoir est de sécuriser les frontières externes de l'Europe de manière à rendre toute mesure nationale superflue", a-t-il précisé.
La demande franco-allemande n'est pas nouvelle. Le débat sur la réforme de Schengen est ouvert depuis mars 2011, à l'initiative de la France, à la suite d'un contentieux avec l'Italie.

Paris a obtenu d'ouvrir un débat sur l'opportunité d'inclure l'immigration comme un événement permettant, dans certaines conditions, de rétablir des contrôles aux frontières nationales.

La Commission a présenté des propositions "pour un mécanisme de décision européen, car c'est ce qui est nécessaire", a souligné jeudi la commissaire en charge des Affaires intérieures Cécilia Malmstrím.

"Je n'ai pas changé d'avis", a-t-elle martelé. L'idée est d'éviter les décisions unilatérales, plaide-t-elle.

Mme Malmstrím a en revanche éludé les questions sur l'incidence des élections en Française. "Il y a toujours des campagnes électorales en Europe", a-t-elle ironisé.

La requête franco-allemande va loin, car elle vise à "exclure temporairement" les Etats membres de Schengen dont les confins sont devenus des frontières extérieures, lorsqu'ils ne sont pas en mesure de les contrôler.

La Grèce est directement visée. Nicolas Sarkozy a été très clair: "la frontière entre la Grèce et la Turquie n'est pas défendue", "n'est pas contrôlée, n'est pas tenue".

Athènes se dit en mesure d'assumer ses obligations, si la Turquie agit pour tarir le flux des clandestins venus par son territoire. Mais Ankara veut en contrepartie des facilités de visa pour ses ressortissants dans l'UE, ce que l'Allemagne bloque.
26 avril 2012

Source : AFP

En partenariat avec le CCME, l’ambassade de la République de Pologne à Rabat organise un séminaire sur la présence des Polonais au Royaume du Maroc, qui a commencé avec le voyage au Maroc de l’écrivain et chercheur polonais Jan Potocki, en 1791. Les intervenants, dont entre autres M. Krzysztof ZANUSSI – penseur, écrivain, metteur en scène de renom (prix aux festivals de Cannes, Locarno, San Remo, Venise…), Professeur Moufida El BEJAOUI , de la faculté des sciences de l’éducation de l’Université Mohammed V Souissi de Rabat ainsi que Professeur Boussif OUASTI, de la faculté des lettres de l’Université de Tétouan, vont parler de l’importance des récits de voyage, se basant sur l’exemple de l’œuvre du Comte Jan Potocki «Le voyage dans l’Empire du Maroc en 1791 », et de l’influence de la migration sur la vie culturelle, scientifique et sociale. Compte tenu des débats vifs sur l’immigration soulevés récemment dans de nombreux pays européens, ce sujet est devenu un des thèmes majeurs de la société moderne.  

Des personnages illustres de la scène artistique marocaine sont invités à prendre part au débat, entre autres Farid Belkahia, Mahi Binebine, Mohammed Melehi et Mustapha Hafid, ainsi que des artistes polonais liés avec le Maroc : Bogdan Korczowski et Anna Draus Hafid. Son parcours artistique marqué par des voyages va présenter l’artiste polonais résidant en France et au Maroc, Tomek Kawiak. Les Marocains qui ont étudié en Pologne donneront également leur témoignage sur leur expérience polonaise.  

Le séminaire aura lieu le 4 mai 2012 à 16h, à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc à Rabat. Consulter le catalogue

L’association Tamaynut-France vient de publier  un livre qui s’intitule « Les Amazighs (de et en) France : l’apport des Marocains dans une identité franco-berbère en construction),  coordonné par  Lahoucine BOUYAAKOUBI et préfacé par Tassadit YACINE.

La publication de ce livre aspire à faire connaître ces Ichehin en France, l’histoire de leur immigration, les âmes qu’ils ont sacrifiées pour la liberté de la France, les modes et les défis de transmission de leur identité amazighe, ainsi que les spécificités de leurs actions associatives au sein d’une identité franco-berbère en construction

Nous avons veillé à ce que cet ouvrage ne soit pas un simple rapport moral de nos activités, mais une référence pour les étudiants, les chercheurs et tous ceux et celles qui sont en quête de connaissances sur les Ichelhin en France.

Pour atteindre ce but, nous avons fait appel à des chercheurs, quelques uns parmi eux étaient des membres actifs de notre association, d’autres sont encore au bureau de l’association, tandis que les autres participations viennent des chercheurs qui suivent de près nos actions, sans oublier, ceux qui, par l’estime qui ils portent à l’idée de ce livre, ont accepté volontiers de contribuer par leur réflexion.

Source : tamaynutfrance.org

Bonne nouvelle pour les expats. Les autorités chinoises ont l’intention d'augmenter le nombre de permis de résidence délivrés aux étrangers pour attirer l’expertise étrangère et rendre l’économie du pays plus compétitive rapporte le Daily China.

Yang Huanning, le vice-ministre de la sécurité publique a expliqué dans un rapport remis à l’APN que le ministère allait augmenter le quota de résidents permanents et envisager d’émettre davantage de visas à entrées multiples pour stimuler la compétitivité.

Yin Weimin, le ministre des ressources humaines et de la sécurité sociale avait déjà déclaré le mois dernier que la Chine allait faire des efforts cette année pour rationaliser les procédures de visa et de permis de résidence tout en introduisant des politiques accommodantes pour les étrangers dans certains domaines tels que les services médicaux, l’éducation pour leurs enfants et le financement universitaire.

Le nombre d’étrangers restant sur le territoire chinois pour une période d'au moins six mois était de 600 000 en 2011 alors qu’il n’était que de 20 000 en 1980 d’après Yang. A la fin de l’année dernière, 4752 étrangers étaient détenteurs d'un permis de résidence.

Les efforts visant à lutter contre l’immigration clandestine et les dépassements de séjours en provenance des pays voisins en particulier seront cependant renforcés avec notamment la construction de centres de rapatriement a déclaré un officiel mercredi.

26/4/2012

Source : Aujourd’hui la chine

Un zoom sur ces enfants de l'immigration qui crèvent l'écran. C'est ce que fait Nouvelle vague. Quand le cinéma prend des couleurs. Diffusé ce jeudi soir sur France 5, le documentaire est tiré de « L'image de l'Arabe dans le cinéma français de 1970 à nos jours », la thèse de Julien Gaertner, chercheur niçois.

Pourquoi ce sujet d'étude ?

Professionnellement, personnellement, humainement, il m'a toujours touché. J'ai grandi à Mouans-Sartoux, et à l'école, au foot, je côtoyais des Français d'origine nord-africaine. J'ai tout de suite pensé ‘‘ils ne sont pas comme nous, ils n'ont pas la même culture‘'. A l'université, j'ai rencontré Ralph Schor et Yvan Gastaut, spécialistes dans l'histoire de l'immigration. Et j'ai continué à me passionner pour ces questions. J'ai aussi été responsable d'un centre culturel français en Palestine…

Votre thèse traite

d'une large période…

Quand je l'ai entamée, début 2000, les choses commençaient à changer. On a vu arriver Samy Nacéri dans Taxi, Jamel Debbouze faire 15 millions d'entrées dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre… Puis il y a eu Roschdy Zem, Sami Bouajila, qui tenaient des rôles à l'opposé de ce que l'on avait pris l'habitude de voir de ces acteurs.

Elle est aujourd'hui le point de départ d'un documentaire…

L'idée me trottait dans la tête depuis un moment. J'ai rencontré Edouard Mills-Affif [le réalisateur] qui avait déjà fait Vu à la télé, la sage des immigrés. Je lui ai proposé de prendre le même sujet et de le porter sur grand écran. On a écrit le film ensemble… Et puis, on a réussi à le vendre à France 5.

D'autres projets ?

Oui, j'en ai plusieurs en préparation. Je suis chercheur à l'université de Nice Sophia Antipolis et aussi chargé de cours à Sciences-Po Paris. J'ai envie de montrer ce travail au grand public. De montrer ces exemples d'une immigration réussie.

26/4/2012, Thibaud Roques

Source : 20 minutes.fr

Le débat sur la place des étrangers en France fait à nouveau rage, dominé par les imprécations. Pour l’arbitrer, sans a priori, voici des chiffres exclusifs sur l’utilité économique de l’immigration.

Un «déni de réalité». Après les émeutes de 2005 (quatre morts, près de 10 000 voitures incendiées, au moins 200 millions d’euros de dégâts dans plus de 500 communes), le sociologue Sebastian Roché s’insurgeait du silence ayant suivi la tempête : aucun débriefing interministériel, aucune commission parlementaire, aucun bilan. Comme si, écrivait-il, «la fracture des banlieues, la discrimination, la révolte où prévalent les jeunes des minorités» étaient «si énormes que le courage de les regarder en face fait défaut».

Sitôt élu, Nicolas Sarkozy a rompu ce silence. Mais ses mesures pour la galerie (identité nationale, voile intégral, Roms, déchéance de la nationalité) ont surtout provoqué des débats outrés. Pendant ce temps, à Sarcelles (Val-d’Oise), le quartier du Grand-Ensemble, comme des centaines d’autres, s’enfonce dans le chômage et la pauvreté. Or c’est de ces questions économiques qu’il faut s’occuper. C’est là, et non pas sous les burqas, que loge l’origine des difficultés.

«Que les immigrés soient à leur arrivée une population à bas revenus, occupant des emplois peu qualifiés et un habitat modeste, ce n’est pas nouveau, rappelle Jean-Pierre Garson, chef de la division des migrations internationales à l’OCDE. Dans le passé, pour les Polonais, les Italiens et les autres, cela n’a pas été une partie de plaisir non plus. Mais, à l’époque, la France les absorbait dans l’industrie et le secteur public, leur garantissant une forte mobilité professionnelle et résidentielle.»

Aujourd’hui, le recul de cette mobilité forme des ghettos. «Et notre modèle républicain ne sait pas les gérer, car il s’interdit toute distinction selon les origines, poursuit Jean-Pierre Garson. Je suis évidemment hostile à toute forme de fichage, mais il est urgent d’affiner le diagnostic pour mieux cibler les politiques publiques.»

C’est pourquoi Capital s’est lancé dans ce bilan économique. Banale dans les pays anglo-saxons, la moindre évaluation «ethnique» est chez nous soupçonnée d’intentions malignes à l’encontre des quelque 5,3 millions de résidents nés étrangers à l’étranger (dont plus de 2 millions sont aujourd’hui français) ou de la deuxième génération (6,5 millions de personnes ayant au moins un parent immigré).

Retracer leurs parcours, comme la démographe Michèle Tribalat a été l’une des premières à le faire, est pourtant le meilleur moyen de ne pas réduire l’immigration à ses ratés ou à ses clandestins : une nouvelle génération de patrons, banquiers ou médecins, des cohortes de cadres sup, d’employés et d’artistes soutiennent l’économie par leur soif de consommation et leur appétit d’entreprendre, attesté par les sociétés de capital-risque qui opèrent en banlieue.

Reste qu’on n’insulte personne en identifiant aussi les domaines où ça coince, pour mesurer les efforts à accomplir. Prévenons d’emblée : l’approche économique procure moins de frissons qu’une envolée sur l’islam, une pétition contre le fascisme ou un reportage sur la polygamie. Mais elle ressemble furieusement, elle, à la réalité. Car, dans cette affaire, tout le monde pense coûts et bénéfices.

A commencer par les candidats au permis de séjour : «Migrer est un calcul économique, note la députée Sandrine Mazetier, secrétaire nationale du PS à l’immigration. Le prix du départ est élevé, mais justifié par la perspective d’un emploi en France.» Même s’il faut pour cela se montrer peu regardant, comme le montre le poids des immigrés dans les métiers «DDD» (dégueulasses, difficiles et dangereux) : les jobs non qualifiés du BTP, de la restauration ou du nettoyage industriel sont parmi les plus «immigro-dépendants» – comprenez que, si ces employeurs recrutaient plus de «Français d’origine», le surcoût se répercuterait sur le consommateur final…

Nous ne sommes pourtant plus à l’époque des Trente Glorieuses, où les immigrés ont construit 90% des autoroutes et un logement sur deux, selon l’historien Gérard Noiriel dans «Le Creuset français». Désormais, sur une moyenne de 170 000 entrées légales par an, une moitié relève du regroupement familial et moins de 10% du travail. Mais, selon les données assemblées par l’économiste Joël Oudinet, le changement n’est pas si radical : trois fois sur quatre, le motif familial concerne un conjoint adulte, qui finit par se présenter sur le marché du travail.

Nous voilà loin de «l’immigré qui fait venir sa famille nombreuse pour les allocs». Ce que confirme le bilan du poids de l’immigration sur les finances publiques réalisé par des économistes de l’université de Lille (lire ci-dessus). Leurs calculs, confiés en exclusivité à Capital, montrent que le montant des contributions est supérieur à celui des transferts. En particulier, par sa structure d’âge, cette population pèse peu sur les retraites.

Selon le Haut Conseil à l’intégration, qui a compilé des données sur les seuls étrangers, 500 000 touchent leur retraite en France, dont la moitié reçoit une pension moyenne de 610 euros par mois, tant les carrières pleines sont rares. Le Conseil d’orientation des retraites a même calculé qu’une hausse des entrées de 50 000 par an réduirait le déficit des régimes de retraite d’un demi-point de PIB d’ici 2050. Pas négligeable !

Si la jeunesse des immigrés fait du bien à la France, les statistiques montrent parcontre que leur taux de chômage est environ deux fois supérieur à celui du reste de la population. Et, selon l’OCDE, l’écart se maintient pour la «deuxième génération». Le recul de l’emploi industriel et le gel des recrutements de la fonction publique (sauf dans les collectivités locales, où ils affluent) ont grippé la machine. D’autres secteurs ont pris la relève (distribution, commerce, services à la personne), mais cette tertiarisation est synonyme de précarité (fort recours aux CDD et au temps partiel) et accroît la proportion d’immigrés dans les grandes zones urbaines, où ce type d’emploi domine.

C’est clair dans l’étude «Trajectoires et origines» publiée par l’Insee et l’Ined au début de l’année : 32% des personnes de 18 à 50 ans ayant au moins un parent immigré se trouvent en Ile-de-France, avec une forte disparité entre les enfants d’Espagnols et d’Italiens issus d’une immigration ancienne (qui représentent la plus grosse part des quadras et ne sont que 16% à vivre en région parisienne) et ceux des immigrés d’Afrique subsaharienne, installés deux fois sur trois dans la région capitale et dont 60% ont moins de 26 ans.

Cette cartographie le montre, l’intégration mérite une approche bien plus fine que celle des statistiques nationales. Prenez la délinquance : à l’échelle du pays, on ne connaît que celle des étrangers (et non celle des naturalisés ou de la deuxième génération). Elle est supérieure à leur poids démographique (11,9% des mises en cause pour 5,8% de la population), ce que la part des hommes et des faibles revenus dans cette population suffit à expliquer.

Bref, ce chiffre global ne reflète en rien ce que constatent tous les jours policiers, juges, éducateurs, élus et habitants des zones urbaines sensibles, ainsi que plusieurs sociologues peu suspects de xénophobie. Selon Sebastian Roché, dont le rapport au Premier ministre sur «Les violences urbaines de l’automne 2005» visait à expliquer pourquoi les voitures avaient brûlé dans une ville plutôt que dans une autre, «le niveau de pauvreté dans l’ensemble d’une commune n’est pas un indicateur suffisant du risque de violences urbaines» : c’est à hauteur de quartier qu’il faut étudier le chômage, la taille des familles, les revenus ou la densité par logement.

Malheureusement, depuis trente ans, on observe à la longue vue depuis le sommet de l’Etat, d’où l’échec de politiques trop uniformes dans l’enseignement, la rénovation urbaine ou le développement économique. Un gâchis, alors que les initiatives ciblées, souvent lancées par le secteur associatif ou les entreprises, font leurs preuves. «Face à la ghettoïsation, il faut aider en priorité les villes pauvres, plaide le maire de Sarcelles, François Pupponi, partisan d’un transfert de moyens depuis les communes aisées. A Paris, le Vélib’ coûterait un peu plus cher, mais, chez nous, on financerait les cantines.»

Même plaidoyer de Jean-Pierre Garson à l’OCDE, qui veut aussi placer les immigrés devant leurs responsabilités : «Améliorer les conditions de logement exige une politique précise, explique-t-il. Abattre les barres d’immeubles ne suffit pas, il faut choisir les bonnes, et aussi casser le ghetto dans la tête des immigrés, car, souvent, pour envoyer le plus d’argent possible au pays, ils compressent leur budget logement avec des effets terribles sur l’échec scolaire.»

La disette budgétaire ne favorise pas ce combat cage d’escalier par cage d’escalier. En 2008, le «plan Marshall pour les banlieues» de Fadela Amara n’avait «pas abouti», selon l’expression d’Henri Guaino, conseiller du président. Mais peut-être Mme Bettencourt, M. Pinault et autres mécènes des beaux-arts pourraient-ils voler au secours des quartiers défavorisés ? Aux Etats-Unis, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, vient de donner un coup de pouce aux écoles de Newark, la ville la plus pauvre du New Jersey, à 54% noire : un chèque de 100 millions de dollars.

Frédéric Béghin

25/4/2012

Source : Capital.fr

Les Etats appartenant à l'espace Schengen doivent pouvoir rétablir des contrôles aux frontières de leur pays, mais seulement en cas de menace pour la sécurité et pour un maximum de dix jours, selon un texte voté mercredi par la commission des Libertés civiles du Parlement européen.

Le texte défendu par la libérale roumaine Renate Weber a recueilli 47 voix pour, 7 contre et 2 abstentions. Il servira de fondement pour négocier une révision du traité de Schengen avec les Etats membres.

"Nous ne voulons pas et n'accepterons pas, comme cela a été proposé la semaine dernière dans une lettre franco-allemande, tout nouveau mécanisme qui pourrait affaiblir l'acquis de Schengen, garantissant le principe de la libre circulation entre Etats membres - l'essence même de notre Union", a souligné Mme Weber.

Lancé à la conquête des suffrages de l'extrême droite, le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy souhaite que ses partenaires de l'UE acceptent la fermeture des frontières nationales en cas de forte pression migratoire. Mais, selon les eurodéputés, la migration ne constitue pas en soi une menace pour la sécurité.

Le rapport distingue plusieurs scénarios pouvant justifier une réintroduction des contrôles: en cas de menace imminente pour l'ordre public ou pour la sécurité publique, les contrôles pourraient être réintroduits pour une durée maximum de six mois mais de façon coordonnée avec les autres Etats.

Les eurodéputés se sont aussi prononcés pour qu'en cas de situation d'urgence nécessitant une action immédiate, un Etat membre puisse réintroduire, de son propre chef, les contrôles pour un délai maximum de dix jours.

Enfin, en cas de "graves manquements persistants" d'un Etat membre dans la gestion d'une section de sa portion de la frontière extérieure de l'Union, la Commission pourrait décider de réintroduire des contrôles.

25/4/2012

Source : Le Vif.be, avec Belga

Un maire, un pasteur, la Première dame du Honduras, le gouvernement du Mexique, les opposants à la loi sur l'immigration clandestine en Arizona se mobilisent tous azimuts, à la veille de son examen devant la Cour suprême, pour dénoncer un texte qu'ils jugent "anti-américain".

"Si la Cour suprême décide de confirmer la loi de l'Arizona, ce serait un moment très sombre dans la jurisprudence américaine", a déclaré à l'AFP Anthony Romero, directeur exécutif de l'Union américaine sur les libertés civiles (Aclu). "Pour la première fois, la police sera autorisée à arrêter quelqu'un en se basant seulement sur la couleur de sa peau".

Derrière l'Aclu, une coalition d'organisations de défense des droits de l'homme et des immigrés a déposé un argumentaire en soutien au gouvernement américain pour réclamer que la loi controversée soit retoquée.

"Ce n'est pas une loi sur l'immigration mais une insulte aux droits de l'homme, qui légitimise le contrôle au faciès", a déclaré Lisa Navarette, du National Council of La Raza, membre de la coalition, lors d'une conférence de presse.

Cette loi est entrée en vigueur en juillet 2010 en Arizona, Etat du sud-ouest frontalier avec le Mexique, qui compte 400.000 immigrés clandestins. Mais elle a été purgée par la justice de ses dispositions controversées, dont des contrôles d'identité aléatoires.
Dans un pays d'immigration, "c'est simplement anti-américain", a fustigé Marielena Hincapié, directrice du National Immigration Law Center, qui, au sein de cette coalition, a déposé la première plainte contre la loi sur l'Arizona, avant de se mobiliser contre des lois similaires votées dans cinq autres Etats.

"Nos législateurs ont compris que nous avons besoin d'une seule loi sur l'immigration, qui soit uniforme et nationale", a-t-elle dit, afin que nous soyons tous "traités avec égalité, quelque soit notre couleur de peau ou notre accent".

"Depuis que la loi SB-070 a été signée, il y a eu un exode massif d'Arizona", a témoigné Luz Santiago, pasteur d'Arizona, "trois lycées ont fermé par manque d'inscriptions, les centres commerciaux sont vides, les appartements sont inhabités, les enfants craignent d'aller à l'école de peur de ne pas trouver leurs parents à leur retour (...) C'est un triste moment pour notre pays".

Le maire républicain d'une petite ville de Géorgie (sud-est), où une loi similaire a été adoptée, a invoqué les "pères fondateurs" des Etats-Unis pour "appeler à se lever pour protéger les familles, les entreprises, la main d'oeuvre". "Nous avons progressé économiquement grâce à la population latino-américaine", a ainsi déclaré Paul Bridges, qui s'est joint à la requête des organisations.
Au total, 23 argumentaires en soutien à l'administration Obama demandent à la Cour suprême de rejeter les points controversés de la loi.

24 avril 2012

Source : AFP

Le Mexique et dix-sept autres pays estiment qu'une loi de l'Arizona contre l'immigration clandestine, qui sera examinée mercredi par la Cour suprême, pourrait mettre en danger leurs relations diplomatiques avec les Etats-Unis.

Dans un argumentaire déposé devant la haute Cour, le Mexique estime que cette loi controversée "constitue une menace imminente aux relations bilatérales Mexique-Etats-Unis".

"Le Mexique ne peut pas poursuivre des négociations efficaces avec les Etats-Unis quand les décisions de politique étrangère du gouvernement fédéral sont sapées par des Etats individuels", selon ce document de 45 pages dont l'AFP a obtenu copie.

Haïti ainsi que seize autres pays ont rejoint le Mexique pour soutenir le gouvernement Obama et réclamer que cette loi, qui prévoit notamment un contrôle au faciès en Arizona pour traquer les sans-papiers, soit retoquée par la Cour suprême, comme elle l'a été en appel.

"Il est donc essentiel pour ces gouvernements et pour les Etats-Unis que les intérêts de chaque pays soient exprimés d'une seule voix", peut-on lire dans le document déposé par ces pays.

Parmi ceux-ci, l'Argentine, le Salvador, la Bolivie, le Brésil, le Guatemala, Panama et le Honduras, dont la Première dame assistera à l'audience de mercredi. Leurs ressortissants font partie de la majorité des quelque 11 millions de sans-papiers vivant aux Etats-Unis et des 400.000 clandestins vivant en Arizona, selon le Pew Center.

Le gouvernement mexicain ajoute que cette loi "constitue une menace imminente pour les droits de l'homme et les droits civiques de ses ressortissants", estimant qu'il a "un intérêt légitime à s'assurer que ses citoyens, quelque soit leur statut migratoire, ne soient pas privés de leurs droits en vertu de la Constitution américaine et du droit international".

Huit juges de la plus haute juridiction des Etats-Unis doivent décider si quatre dispositions de cette loi, qui ont été annulées par la justice à la demande de l'administration fédérale, sont conformes à la Constitution comme le prétend l'Etat de l'Arizona.

Washington estime que cette loi empiète sur les prérogatives constitutionnelles du gouvernement fédéral chargé par la Constitution de mettre en place et de faire respecter la politique de l'immigration.

Cette loi "s'immisce directement dans la politique fédérale sur l'immigration, car elle entrave des relations diplomatiques efficaces et cohérentes", écrit le Mexique en soutien à l'administration Obama.

24 avril 2012

Source : AFP

L'activité économique nationale "continue de bénéficier du dynamisme" de la demande intérieure, en dépit du ralentissement de la demande extérieure, tirant profit de la maîtrise de l'évolution des prix et de l'amélioration des revenus, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

L'amélioration des revenus est due à la progression de 11,8 pc de l'encours des crédits à la consommation à fin février et à la hausse de 8,1 pc des transferts des Marocains résidant à l'étranger à fin février (+ 5,5 pc à fin mars), indique une note de conjoncture de la DEPF, relevant du ministère de l'Economie et des Finances, pour le mois d'avril.

Le dynamisme interne est dû également au maintien de l'effort d'investissement en ligne avec la bonne tenue de la valeur des importations des biens d'équipement industriel (+9,1 pc) et des demi-produits (+15,6 pc).

Ainsi, les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint 4,7 milliards de dirhams, en hausse de 4,9 pc en glissement annuel, précise la DEPF qui relève que ces recettes sont constituées à hauteur de 88,1 pc d'investissements directs étrangers (IDE).

Pour sa part, la valeur des exportations des produits de la mer s'est établie à 2,5 milliards de DH à fin février, en hausse de 24,3 pc en glissement annuel, suite à l'augmentation de 66,7 pc des exportations des crustacés, mollusques et coquillages et de 18,7 pc de celles des conserves de poissons.

Concernant l'activité à l'export de l'Office chérifien des phosphates (OCP), elle a généré près de 10,4 milliards de DH de recettes à fin mars dernier contre 10,2 milliards un an auparavant, soit une hausse de près de 250 millions de dirhams.

La consommation de l'énergie électrique s'est renforcée de 12,6 pc à fin février contre une hausse de 9,4 pc au terme de la même période de l'année écoulée, sur fond de la progression de 13 pc des ventes de l'énergie de très haute, haute et moyenne tension et de 10,9 pc pour la basse tension, précise la note.

Quant à la production de l'énergie électrique d'origine hydraulique, elle a baissé de 51,9 pc à fin février dernier après un recul de 51,4 pc à fin février 2011.

La DEPF met également en exergue le "comportement favorable" de la consommation de ciment dont les ventes ont progressé de 25,9 pc à fin février après un renforcement de 11,5 pc un an auparavant.

Les activités des centres d'appel installés au Maroc "maintiennent leur dynamisme", générant à fin février des recettes de 758,2 millions de DH, en hausse de 15,3 pc par rapport à la même période de l'année précédente.

Par ailleurs, l'activité du transport aérien a été caractérisée par une baisse de 8,5 pc du nombre de passagers ayant transité par les aéroports marocains à fin février en glissement annuel.

24 avril 2012

Source : MAP

Le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a dénoncé mercredi la montée des populismes en Europe et la menace qu'ils font peser sur la libre-circulation des personnes à la veille d'une réunion des ministres de l'Intérieur de l'UE.

"Malheureusement, les vents du populisme menacent une des grandes réalisations de l'intégration européenne: la libre-circulation des personnes au sein de l'UE", a-t-il déploré dans un message publié sur son compte Twitter.

M. Van Rompuy a exprimé sa préoccupation pendant une visite officielle en Roumanie, dont l'adhésion à l'espace Schengen est bloquée par le gouvernement néerlandais sous la pression du parti populiste d'extrême droite PVV de Geert Wilders.

Lors d'un discours devant le Parlement roumain, M. Van Rompuy s'est félicité des mesures prises par Bucarest pour renforcer le contrôle des frontières, dans le cadre de ses démarches en vue d'intégrer cet espace de libre circulation.

"Cela permettra à la Roumanie de devenir une porte d'entrée sure dans l'espace Schengen", a-t-il souligné.

"Je suis conscient du fait que le contrôle des frontière exige des investissements et des moyens substantiels et que cela n'est pas toujours facile en ces temps de contraintes budgétaires", a assuré M. Van Rompuy.

Le président roumain Traian Basescu a de son côté remercié le président de l'UE pour son "soutien en faveur de l'adoption en septembre d'une décision sur l'entrée de la Roumanie dans Schengen".

L'espace Schengen permet aux ressortissants de ses 26 membres (22 pays de l'UE plus l'Islande, la Norvège la Suisse et le Liechtenstein) de circuler librement sans contrôles frontaliers. Cinq pays de l'UE n'en sont pas membres: Royaume-Uni, Irlande, Chypre, Roumanie et Bulgarie.

Mais cette liberté est remise en question par la France et l'Allemagne qui demandent à leurs partenaires d'accepter de rétablir des contrôles aux frontières nationales pendant un mois en cas de défaillance à une frontière extérieure de l'espace Schengen et de prolonger cette mesure si nécessaire.

Lancé à la conquête des suffrages de l'extrême droite, le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy se montre très pressant sur cette demande.

"Les Français ne veulent plus d'une Europe passoire. C'est le message que j'ai entendu", a-t-il affirmé lundi, au lendemain du premier tour marqué par un score très élevé de la candidate de l'extrême droite, Marine Le Pen

"Si l'Europe ne peut pas défendre ses frontières, la France le fera", a-t-il martelé. "L"Europe qui ne maîtrise pas ses flux migratoires, c'est fini", a-t-il lancé au cours d'une réunion électorale.

Le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, devait défendre cette position jeudi lors d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Luxembourg.

L'Allemagne soutient cette demande exprimée dans une lettre commune cosignée par le ministre allemand de l'Intérieur, Hans-Peter Friedrich.

Mais cette volonté affichée par Nicolas Sarkozy de forcer ses partenaires à accepter ses demandes a raidi certains d'entre eux et les premières réactions pourraient être assez négatives jeudi à Luxembourg.

La proposition franco-allemande sur Schengen "sent très mauvais", a ainsi estimé le chef de la diplomatie du Luxembourg, Jean Asselborn, dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

"Les dirigeants européens devraient faire preuve de leadership au lieu de chercher à flatter ces forces d'extrême droite", répète pour sa part la commissaire chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmstrí¶m.

La demande franco-allemande n'est pas nouvelle. Le débat sur la réforme de Schengen a commencé en mars 2011, à l'initiative de la France. "La Commission a présenté des propositions, qui jusqu'à présent étaient rejetées par le gouvernement français", souligne l'exécutif bruxellois.

25 avril 2012

Source : AFP

Avec un taux de 60,92%, l'abstention est la gagnante du premier tour de la présidentielle chez les Français de l'étranger. En 2007, ils étaient 346 310 à s'être déplacés jusqu'aux urnes des ambassades et consulats français ; ils sont près de 60 000 de plus en 2012.

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