mercredi 3 juillet 2024 12:40

Sénatrice (PS) de Paris depuis 2004, Bariza Khiari se dit “farouchement républicaine et sereinement musulmane”. Peu sollicitée par les médias depuis les attentats qui ont frappé Paris la semaine dernière, elle confie ses frustrations, ses colères, mais aussi ses espoirs dans une société plus égalitaire où les citoyens auraient envie de “faire ensemble”. Entretien réalisé en marge d’une conférence sur la liberté d’expression à l’Unesco.

Au lendemain de la tuerie de Charlie hebdo, alors que des millions de gens affichaient la compassion aux victimes et le refus du terrorisme des frères Kouachi sous le slogan ''je suis Charlie'', d'autres voix, dont beaucoup de Musulmans de France et d'ailleurs, se sont levées pour dire ''je ne suis pas Charlie'' pour se désolidariser des dessins blasphématoires dessinés par Charlie Hebdo et visant le prophète. En effet, tout en condamnant les tueries, des Musulmans veulent marquer la nuance, de ne pas adhérer aux publications blasphématoires des caricaturistes.

Coulibaly est analphabète de la langue «sacrée» de son Dieu. Il est impressionnant de suivre ces quelques minutes de sa dernière vidéo, une moitié en français et l'autre en arabe.

le propos est calme, la sentence est sans appel et l’auteur a toute légitimité.  Les crapules qui ont commis l’irréparable  donnent à voir«  des crimes commis par des musulmans déséquilibrés et incultes » et puis il fait résonner dans la mosquée cette phrase tellement juste « Ils n'ont pas de projets de vie, alors ils choisissent un raccourci vers un projet de mort..» Ces mots sans concession ont été prononcés par Tareq Oubrou, l'imam courageux de la mosquée de Bordeaux, et théologien éclairé, lors du prêche du vendredi dernier.

L'émotion qui a saisi la France après la tuerie de Charlie Hebdo est plus qu'une réaction d'horreur ou une manifestation de solidarité : elle est un fait de société. Car cet acte terroriste est lui aussi plus qu'un crime : c'est un événement politique, non pas parce qu'il est l'attentat le plus meurtrier commis en France depuis 1961 ou parce qu'il touche à la liberté d'expression et à celle de la presse (des attentats, il y en a eu et il y en aura encore, sous quelque drapeau que ce soit, et la liberté d'expression a connu et connaîtra bien d'autres menaces), mais parce qu'il transforme un débat intellectuel en question quasi existentielle : s'interroger sur le lien entre islam et violence conduit à s'interroger sur la place des musulmans en France.

Sur un fond de malaise identitaire, la question de l'islam de France, est devenue obsessionnelle. L'année 2015 s'augure, de ce point de vue, mal, très mal. Elle démarre en trombe avec ce que promet une oeuvre littéraire, une fiction politique qui se nourrit de l'anxiété, inspirée qu'elle est par les thèses frontiste et complotistes. Elle est surtout servie par la renommée de son auteur : Michel Houellebecq, prix Goncourt 2010. Le roman qui sort mercredi 7 janvier. Il fait déjà polémique et pour cause.

samedi, 03 janvier 2015 20:42

Maroc Expo 2014

Google+ Google+