vendredi 5 juillet 2024 14:18

Les transferts des Marocains résidant à l’étranger ont connu, au troisième trimestre 2011, une hausse de 1,4 pc en variation trimestrielle, sans la prise en compte des effets saisonniers, poursuit la même source. Les recettes MRE ont clôturé l'année 2011 avec un taux de croissance de 7,3 pc, contre 8,3 pc enregistré un an auparavant.

La demande mondiale adressée au Maroc demeure bien orientée au premier trimestre de l'année 2012 et devrait connaitre un rythme de progression trimestrielle ne dépassant pas 1 pc dans le sillage de l'évolution atone du commerce mondial, indique le haut-commissariat au plan(HCP) dans une note de conjoncture.

En effet, le commerce mondial des biens en volume a montré, au troisième trimestre 2011, quelques signes de redressement, progressant ainsi de 0,7 pc en rythme trimestriel, après une baisse de 0,6 pc un trimestre auparavant, selon la même source.

Ce léger regain de croissance au niveau des échanges commerciaux à l'échelle mondiale s'est reflété au niveau de l'évolution de la demande étrangère adressée au Maroc, avec une progression en troisième trimestre 2011 de seulement 0,1 pc en rythme trimestriel, contre une baisse de 1 pc au niveau du deuxième trimestre de la même année, indique la note.

Reflétant cette demande, les exportations de bien en valeur, hors effets saisonniers, se sont accrues de 4,5 pc en variation trimestrielle au niveau du troisième trimestre 2011.

L'amélioration des ventes extérieures sur cette période est le fruit principalement des exportations des biens d'équipement qui ont connu une croissance de 21,1 pc, suite à la bonne tenue des exportations des fils et des câbles électriques, en lien avec l'amélioration de la production du secteur automobile européen, important débouché pour le Maroc.

Les exportations de phosphate participant également à cette hausse des ventes à l'extérieur ont crû de 11,9 pc, bénéficiant ainsi de l'effet-prix à l'export, dans un contexte de renchérissement des cours mondiaux des produits phosphatés.

Cependant, les exportations des autres produits ont pâti de l'essoufflement de la demande extérieure, notamment pour les produits alimentaires (-3,9pc), les biens de la confection (-6,4 pc) les biens de la bonneterie (-1,7 pc) et les biens de consommation (-1,6 pc).

S'agissant de la deuxième source de devises, à savoir les transferts des MRE, ils ont connu au troisième trimestre 2011, une hausse de 1,4 pc en variation trimestrielle, sans la prise en compte des effets saisonniers, poursuit la même source.

En effet, les recettes MRE ont clôturé l'année 2011 avec un taux de croissance de 7,3 pc, contre 8,3 pc enregistré un an auparavant.
Par ailleurs, les avoirs extérieurs nets à fin novembre 2011 se sont chiffrés à 173,64 milliards de DH, soit l'équivalent de 7 mois d'importations de marchandises.

Dans ce contexte, les importations de biens en valeur ont enregistré, pour leur part, une légère baisse de 0,3 pc en variation trimestrielle, au niveau du troisième trimestre 2011.

Cette baisse est due principalement à l'allégement de la facture énergétique qui a enregistré une régression de 9,3 pc en glissement trimestriel, suite au repli des achats en valeur du pétrole brut de 7,3 pc, pour un volume importé également en baisse. En revanche, les acquisitions hors énergie se sont progressées de 3,2 points de contribution.

Les achats des biens d'équipement semblent, à leur part, montrer des signes de reprise (+8,7 pc ), chose qui reste à confirmer sur les prochains trimestres.

18 avril 2012

Source : MAP

La réduction du coût des envois de fonds des migrants et la mobilisation de ces ressources pour compléter les autres sources de financement pour le développement du continent africain retient depuis plusieurs années l’attention de la Banque africaine de développement. La BAD a ainsi apporté son soutien à diverses initiatives dans ce domaine, y compris à l’étude récente de la Banque mondiale « Démultiplier l’impact des migrations pour l’Afrique ».

La création du Fonds « Migrations et développement » (FMD) répond à cette préoccupation et témoigne d’une volonté d’explorer d’autres voies et moyens pour mobiliser les ressources des migrants et les exploiter dans le meilleur intérêt des bénéficiaires et des migrants eux-mêmes tout en les mettant au service du développement des pays récipiendaires. Le FMD est un fonds fiduciaire d’une dotation initiale de 6 millions EUR soutenu par la France et le FIDA.

Résultats du premier appel à propositions

Le premier appel à propositions lancé en décembre 2010 concernait la sélection de projets dans trois grands domaines. La première catégorie « Mise au point de nouveaux produits financiers » comprend les projets d’élaboration et de mise à l’essai de produits financiers innovants visant d’une part à élargir l’accès des migrants et des bénéficiaires des envois de fonds à des services répondant à leurs préférences, attentes et capacités et, d’autre part, à promouvoir le rôle des organismes de microcrédit dans les opérations de transfert d’envois de fonds. La deuxième catégorie baptisée « Appui à l’investissement productif » concerne les projets dont l’objectif est de renforcer et de soutenir la participation des entreprises et des associations gérées par la diaspora dans des projets d’investissement financier. Enfin, la catégorie « Appui au développement local » est réservée aux projets sans but lucratif qui visent à renforcer et à soutenir le développement social dans les communautés locales.

Le premier appel à propositions de décembre 2010 qui visait l’Afrique du Nord, de l’Ouest et l’Afrique Centrale a récolté plus de 220 candidatures.

Une série de subventions ont été approuvées pour co-financer six initiatives en Afrique du Nord et de l’Ouest, notamment en Algérie, au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Maroc, au Togo et en Tunisie. Quatre sont situées au Maghreb et soutiennent l’investissement privé et mettent en œuvre des activités de renforcement des capacités soutenues par la diaspora. L’objectif est de développer l’entrepreneuriat local et les petites, moyennes et micro-entreprises dans les zones défavorisées et rurales afin d’améliorer l’accès à l’emploi des jeunes et des femmes. En Côte d’Ivoire, l’initiative a pour but de promouvoir la responsabilité sociale des entreprises. Enfin, le projet portant sur une zone couvrant à la fois le Bénin et le Togo vise à développer de nouveaux produits financiers, tels que la biométrie et les services bancaires électroniques, pour favoriser l’accès aux services financiers dans les territoires isolés.

Dans une deuxième phase qui débutera en août 2011, le Fonds élargira son champ d’intervention à l’ensemble du continent africain (y compris Afrique de l’Est et Afrique australe).

Améliorer la connaissance et le fonctionnement des marchés des envois de fonds

À côté de ces appels à propositions, le FMD soutient, via des procédures spécifiques, des activités dans deux autres domaines clés : l’amélioration de la connaissance sur les envois de fonds en Afrique (c.-à-d. topographie des envois de fonds) et l’appui aux réformes des cadres règlementaires et des services des opérateurs impliqués dans les transferts d’envois de fonds. Par le biais d’une révision des cadres législatifs, de l’amélioration des services et de la réglementation applicable aux opérateurs, organismes de microcrédit et autres intermédiaires de transfert d’argent, les projets appartenant à cette catégorie entendent renforcer les marchés financiers d’Afrique pour, au bout du compte, le plus grand bénéfice des migrants et des récipiendaires.

17/4/2012

Source : africa-eu-partenrship

La France, engagée dans une politique de maîtrise de l’immigration avec la signature d’une quinzaine d’accords de gestion des flux depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy en 2007 à l’Elysée, peine à conclure les négociations avec les principaux « pays source ».

La France a signé des accords avec le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Congo-Brazzaville, le Gabon, l’Ile Maurice, le Liban la Macédoine, le Monténégro, la Russie, le Sénégal, la Serbie, et la Tunisie. Mais les négociations n’ont pas abouti avec l’Algérie principal « pays source », ainsi qu’avec le Mali et la Chine, alors qu’elles devaient être conclues en 2010. « Ces pays se sont rendu compte que les accords proposés ne sont pas si avantageux que cela, parce qu’ils imposent des conditions en échange d’une aide au développement », estime Stéphane Maugendre du Groupe d’Information et de soutien des travailleurs immigrés (GISTI).

Le Mali qui compte 61 000 ressortissants en situation régulière en France, n’a pas signé face au refus de Paris d’accepter la régularisation de 5 000 sans-papiers maliens par an.

Avec l’Algérie, c’est un nouvel avenant à l’accord bilatéral de 1968 que la France tente en vain de signer depuis deux ans. Les Algériens constituent la première communauté étrangère en France (578 000 sans compter les binationaux), se plaçant devant les Marocains (463 000), les Turcs (191 000), les Tunisiens (177 000) et les Chinois (77 000), selon les chiffres officiels. Au début de l’année, le chef de la diplomatie algérien, Mourad Médelci, a expliqué que l’Algérie souhaitait « préserver l’accord de 1968 qui marque la spécificité de nos relations historiques avec les Français ». Autre pays concerné par un projet d’accord, la Chine qui compte près de 80 000 ressortissants en situation régulière et qui envoie désormais le plus grand nombre d’étudiants (10 000 en 2010).

19/4/2012

Source : Le Progrès

Un État membre peut sanctionner pénalement l’aide à l’immigration illégale, selon un arrêt rendu par la Cour de justice de l'Union européenne, dans le cas où les personnes infiltrées sur le territoire de l’Union, ressortissan- tes de pays tiers, disposent d’un visa obtenu frauduleusement mais non encore annulé.

En l'espèce, un ressortissant vietnamien, Minh Khoa Vo, avait été poursuivi en Allemagne dans le cadre d’une procédure pénale pour des faits relatifs à l’aide à l’immigration illégale. Membre de bandes organisées vietnamiennes qui aident des ressortissants de ce pays à entrer illégalement en Allemagne, il faisait croire au Consulat hongrois au Vietnam que des ressortissants vietnamiens faisaient partie de groupes de voyages touristiques alors qu’en réalité, ces voyages ne se déroulaient conformément au programme que durant les quelques premiers jours. Les ressortissants vietnamiens, qui avaient payés entre 10 000 et 15 000 dollars américains étaient ensuite transportés vers différents pays, dont principalement vers l’Allemagne.

Une autre technique consistant à profiter du fait que la Suède permettait à des citoyens vietnamiens de séjourner dans l’espace Schengen pendant quelques mois s’ils étaient munis de visas de travail accordés pour la cueillette de baies. Une fois le visa de travail obtenu et après un paiement d’une somme comprise entre 500 et 2 000 euros aux passeurs, les ressortissants vietnamiens étaient alors acheminés vers l’Allemagne.

Certaines de ces personnes ont été retrouvées sur le territoire allemand alors qu’elles cherchaient à s’y installer et à travailler. M. Vo qui faisait partie de ces bandes organisées d’immigration clandestine a été arrêté et condamné à une peine d’emprisonnement de quatre ans et trois mois.

Le Cour fédérale de justice allemande (Bundesgerichtshof) a demandé à la Cour de justice de l'Union européenne si dans ces circonstances, le droit de l’Union s’oppose à ce que des dispositions nationales rendent l’aide à l’immigration illégale passible de sanctions pénales lorsque des personnes infiltrées sur le territoire de l’Union, ressortissantes de pays tiers, disposent d’un visa obtenu frauduleusement, sans qu'il ait été préalablement annulé.

La Cour(1) a traité l'affaire selon la procédure préjudicielle d’urgence dans la mesure où M. Vo est incarcéré et rappelle liminairement que le droit de l’Union régit les conditions de délivrance, d’annulation ou d’abrogation des visas, mais il ne contient pas de règles prévoyant des sanctions pénales en cas de violation de ces conditions. Néanmoins, le formulaire de demande de visa, poursuit la Cour, contient une rubrique par laquelle le demandeur est informé que toute fausse déclaration entraînera notamment l’annulation du visa et pourra entraîner des poursuites pénales.

La législation de l’Union(2), considère la Cour, oblige chaque État membre à prendre les mesures nécessaires pour assurer que les infractions en la matière fassent l’objet de sanctions pénales effectives, proportionnées et dissuasives et pour établir sa compétence en ce qui concerne ces infractions commises, en tout ou en partie, sur son territoire.

Ainsi, estime-t-elle, non seulement le droit de l’Union ne s’oppose pas à ce qu’un État membre introduise des poursuites pénales à l’encontre de toute personne qui aura sciemment aidé un ressortissant d’un État tiers à pénétrer illégalement sur le territoire de cet État membre, mais il impose expressément à l’État membre concerné d’engager de telles poursuites.

Les États membres sont, explique la Cour, confrontés à deux obligations. La première est de ne pas agir de façon à entraver la circulation des titulaires de visas sans que l’annulation de ceux-ci ait eu lieu en bonne et due forme. La seconde est de prévoir et de mettre en œuvre des sanctions effectives, proportionnées et dissuasives contre les auteurs des infractions, notamment les passeurs. Ces obligations doivent être poursuivies, en conférant aux dispositions du droit de l’Union tout leur effet utile. En cas de besoin, les juridictions nationales sont tenues de chercher des solutions de concordance pratique des normes dont l’application risquerait de mettre en cause l’effectivité ou la cohérence de la réglementation de l’Union.

La Cour en conclut que le droit de l’Union ne s’oppose pas à ce que « des dispositions nationales sanctionnent pénalement l’aide à l’immigration illégale, lorsque des ressortissants de pays tiers infiltrés disposent d’un visa obtenu frauduleusement – en trompant les autorités compétentes de l’État membre de délivrance du visa sur le véritable but de leur voyage – sans que ce visa ait été préalablement annulé ».

18 avril 2012 ? Alfredo Allegra

Source : LexTimes.fr

Le projet « Enfants en voyage : pour une approche responsable des migrations des mineurs » DCI - MIGR/ 2010/229-586 » promu par l’ONG Italienne ProgettoMondo Mlal - en partenariat avec la Fondation Zakoura Education, ACPP (Asamblea de Cooperación por la Paz), les Ong Ahlam et AsTiCuDe (Association Thissaghnasse pour la Culture et le Développement), l’AREF (Académie Régionale de l’Education et Formation) de Tadla Azilal

de la durée de 36 mois et ayant démarré en février 2011.

L’objectif général du projet est de prévenir et gérer la migration clandestine des mineurs non accompagnés du Maroc.

L’objectif spécifique est de promouvoir une culture de la migration responsable dans les provinces de Béni Mellal, Khouribga, Tanger et Nador, avec une particulière référence aux groupes sociaux et aux institutions impliquées et/ou intéressés par le phénomène de la migration clandestine des mineurs non accompagnés.

Le Groupe Cible est représenté par la population scolaire des écoles d’Éducation Non Formelle (8-11 ans), des collèges (12-14 ans) et des lycées (15-18 ans) et leurs familles des 4 provinces d’intervention.

Objectif général de l’étude

Il s’agit de définir les composantes du discours valorisant la migration, comprendre ce qui amène les mineurs à émigrer, quels sont les mécanismes sociaux, psychologiques, économiques et identitaires à la base. Il faut également comprendre qui décide la migration des mineurs, identifier les modalités et les trajectoires de cette migration et comment le phénomène est vécu et perçu par les mineurs et par leur entourage. Tous ces éléments permettront d’appréhender le phénomène migratoire dans une perspective dynamique, mais aussi sous les angles économique et psychosociale exposés par la suite. La compréhension du phénomène suite aux résultats que l’étude va ressortir, permettra d’orienter l’approche des activités de sensibilisation et de formation prévues par le projet qui veut, entre autre, aider à déconstruire le mythe migratoire et restituer une image plus réaliste du phénomène.

18/4/2012        

Source : Tanmia

La 4e édition, qui a attiré près de 10.000 visiteurs, a permis à la diaspora marocaine de s’enquérir d’une partie de l’offre existante au Maroc.

Investir au Maroc est l’un des vœux les plus chers des Marocains du monde, dont ceux résidant au Canada, et ce, malgré la conjoncture économique difficile. Mieux encore, la crise mondiale les incite, davantage, à acquérir un pied-à-terre au Royaume, car cela s’est avéré être un investissement sûr malgré les zones de turbulences qu’a connues le pays.

Un constat relevé lors de la 4e édition du Salon de l’immobilier marocain qui s’est tenu à Montréal les 14 et 15 avril 2012. Cet événement, baptisé « Morocco Property Expo », organisé au sein du Palais des Congrès de Montréal, a connu une bonne affluence. D’après Hamza Idrissi, Commissaire du salon, près de 10.000 personnes se sont déplacées le week-end dernier pour profiter des opportunités offertes par ce salon qui a ressemblé une dizaine de promoteurs immobiliers, ventilés entre grands, moyens et petits, en plus de la BCP, de Maroc Assistance internationale et d’autres organismes.

Durant deux jours, dans une ambiance de fête, les Marocains résidant au Canada et ceux installés en Amérique du Nord, ont pu s’enquérir de l’offre proposée dont les prix variaient de 200.000 DH jusqu’à plus de 9 millions de DH (projet de villas à Mazagan développé par le groupe Kerzner) en passant par les appartements du Vizir Center dont le coût démarre à partir de 990.000 DH ou encore les résidences secondaires à partir de 3 millions de DH (proposés par le pôle immobilier d’Holmarcom) et des villas à compter de 4,5 millions de DH (développés par Emaar).

Les visiteurs avaient, donc, l’embarras du choix, mais la grande majorité recherchait des logements dont le prix varie entre 200.000 et 500.000 DH. Résultat, le stand du Holding Al Omrane était pris d’assaut en plus de celui de Manazil Développement. Les MRE, qui se sont déplacés à ce salon, affichaient leur préférence pour des maisons individuelles ou des lots de terrains plutôt que des appartements. Cela dit, ils étaient nombreux à réserver les lots ou même les appartements sur place.

Certains ont même donné des chèques de réservations pour profiter des promotions offertes par les opérateurs à cette occasion (entre 5 % et 10 %). Par ailleurs, une très forte demande a été exprimée sur les villes de Casablanca et Rabat et à moindre mesure sur le balnéaire (Agadir et région) et le touristique (région de Marrakech). Par profil, ce sont surtout les personnes âgées qui recherchent du logement social tandis que les moins jeunes veulent des lots de terrains pour y bâtir leur propre maison afin de bénéficier de plus d’espace et par ricochet de plus d’aisance. Il y a également une autre catégorie qui veut acquérir des logements moyens standing de superficie allant de 70 à 100 m².

Cet engouement a fait le bonheur de la majorité des exposants. « Nous sommes satisfaits de notre présence à ce salon, car nous avons reçu beaucoup de visiteurs. De plus, le résultat est bon vu qu’on a pu concrétiser des ventes et reçu des promesses de vente », nous a confié Mohamed Tisqi, directeur chargé de la promotion des technologies web et de la promotion des produits du groupe Al Omrane. Et d’ajouter : « La clientèle, que nous avons rencontrée à Montréal, est très intéressante. Elle est composée essentiellement de personnes qui travaillent dans des administrations. Elle est également très exigeante et très avertie ».

Pour sa part, Abdesslam Lahlou, Responsable commercial et marketing chez le groupe Holmarcom, a affirmé : « Il y a eu une bonne affluence cette année. Concernant l’économique, il y a eu des réalisations satisfaisantes ». Et d’ajouter : « Par contre, pour le haut standing, nous sommes plutôt déçus à cause de la particularité du profil financier des Marocains résidant à l’étranger ».
Même son de cloche chez Aziz Ayouch, directeur général du pôle immobilier Maroc de Kerzner. « Nous n’avons pas pu réaliser de vente cette année, mais nous avons établi quelques contacts prometteurs et intéressants ».

Que ce soit les représentants de Emaar, d’Al Manar Development Company (Casablanca Marina), ou autre, ils étaient unanimes quant au fait que les clients ayant un fort pouvoir d’achat ont boudé le salon cette année, crise oblige. Quant à la clientèle étrangère, à peine quelques dizaines de personnes se sont déplacées en plus de ceux ou celles marié(e)s à des Marocain(e)s.
Signalons enfin que la 4e édition a été visitée, le dimanche 15 avril, par Nezha Chekrouni, ambassadrice du Maroc au Canada, qui a fait le tour des stands et qui s’est entretenue avec les exposants.

Animation

Une conférence-débat a été organisée, durant le salon, par le groupe BCP, dont les responsables ont présenté sur les grandes tendances du marché, le financement, l’assistance médicale, l’assistance en cas de décès et l’assistance juridique à l’étranger. En plus de faciliter aux ressortissants marocains résidant à l’étranger l’accès à la propriété, le but de cette rencontre était également d’informer et de répondre aux besoins de la diaspora marocaine au Canada.

A cette occasion, Maroc Assistance Internationale a dévoilé aux participants le contrat d’assistance Injad Assalama, pour le rapatriement en cas de décès de l’assuré ou de son conjoint même si ce dernier est un étranger. « Nous sommes ici dans le cadre d’une tournée que nous menons à Montréal, au Québec et qui se terminera le 20 avril à Toronto. Nous assisterons également au forum économique prévu au mois de mai pour présenter ce produit aux Marocains du monde », a indiqué Abdellah Hamza, directeur général adjoint en charge de développement de Maroc Assistance Internationale. Il a également souligné qu’il y a la possibilité de faire la promotion de ce contrat d’assurance, dont le coût est fixé à 900 DH/ famille/an, dans les mosquées du Canada.

Coté animation, la soirée de pré-ouverture du Salon a été animée par l’humoriste Abdelkhalek Fahid qui a été invité par les organisateurs et dont le spectacle a été applaudi par les MRE invités à ce show.

18 Avril 2012 , Nadia Dref

Source : LE MATIN

Le gouvernement suisse a décidé mercredi de réintroduire pendant un an des contingents de permis de travail, limitant ainsi l'arrivée de ressortissants de huit pays d'Europe centrale et orientale.

La clause de sauvegarde est activée à l'égard des États de l'UE-8, soit l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie et la République tchèque, a annoncé mercredi le gouvernement dans un communiqué.

Le contingentement à environ 2.000 autorisations de séjour B (longue durée, ndlr) entrera en vigueur (...) le 1er mai 2012 et sera appliqué pendant une année, indiquent les autorités.

Le chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a dit regretter la décision du gouvernement suisse.

Cette mesure constitue une violation de l'Accord sur la libre circulation des personnes, a estimé Mme Ashton dans un communiqué diffusé à Bruxelles. La décision des autorités suisses ne se justifie pas économiquement, ni par la situation du marché du travail, ni par le nombre de citoyens de l'Union européenne cherchant à établir leur résidence en Suisse, a-t-elle ajouté.
Depuis la suppression des contingents, le 1er mai 2011, les ressortissants de ces huit pays bénéficiaient en Suisse de la liberté de circulation pleine et entière.

La clause de sauvegarde prévue dans l'accord sur la libre circulation des personnes offre à la Suisse la possibilité de réintroduire unilatéralement des contingents pour les ressortissants des pays de l'UE-8 jusqu'en 2014 ; et ce si le nombre d'autorisations de séjour ou d'autorisations de séjour de courte durée délivrées à des travailleurs provenant des États membres de l'UE/AELE dépasse d'au moins 10% la moyenne annuelle des autorisations émises au cours des trois années précédentes.

Concernant les ressortissants des pays de l'UE-8, le nombre des autorisations de séjour B octroyées entre mai 2011 et avril 2012 remplit cette condition, mais pas celui des autorisations de séjour de courte durée (moins d'un an).

Berne indique aussi avoir constaté, au cours des derniers mois, qu'il était nécessaire, vu la complexité des questions liées à l'immigration, de mener un débat sur des mesures relatives au marché du travail (mesures d'accompagnement incluses) et à l'intégration, en tenant compte des considérations de politique économique.

Avant le 1er mai 2013, le gouvernement suisse devra réexaminer la situation et décider s'il faut maintenir ou non cette restriction jusqu'au 31 mai 2014.

Passée cette date, la liberté totale de circulation s'appliquera à tous les ressortissants des États de l'UE-25/AELE.

Plus de 1,1 million de ressortissants de pays membres de l'UE vivent en Suisse.

18 avril 2012

Source : Romandie/AFP

Cela fait maintenant quatre mois que 200 marins, principalement marocains, sont bloqués sur leur bateau à Sète. Quatre mois que leurs ferries ont été saisis pour impayés, les laissant loin de chez eux, sans salaire et dans une situation totalement ubuesque.

A l'origine de cette histoire, les difficultés de leur armateur, la société marocaine privée Comarit-Comanav, dont les bateaux ont été saisis fin 2011-début 2012, qu'ils soient au Maroc, en Espagne ou à Sète. Au total, neuf bateaux et 1300 salariés, non payés depuis novembre.

A Sète, les commandants des navires gèrent chacun la situation de manière différente. Les capitaines des Marrakech et Biladi ont ainsi refusé toute aide médicale et n'ont laissé leurs marins descendre de bord qu'au moment où les tensions sont devenues trop difficiles à gérer, pendant que celui du Bni Nsar a tout de suite permis les allers-venues des marins qui vont et viennent comme ils le veulent dans le port. "Tant qu'on a du fuel et des vivres, l'armement continue d'exister, explique le commandant du Bni Nsar, Hervé Parage. Ces marins tiennent à leur place, c'est pour cela qu'ils sont capables d'endurer cette situation."

LIVRÉS AU DERNIER MOMENT

Le propriétaire fournit pour l'instant au bateau les vivres et le fuel pour que la vie à bord reste possible, mais les livraisons se font toujours au dernier moment, sans aucune visibilité pour l'équipage.

A bord, la vie s'organise. "On essaie de maintenir un semblant de vie sociale, précise sans détour Hervé Parage. On maintient les horaires de travail ou les réunions hebdomadaires. Le personnel en cuisine a du travail, le personnel des machines s'occupe par la production d'électricité et le personnel de pont réalise de petits travaux." Aujourd'hui, le garage à peinture est repeint, flambant neuf, mais désormais, il n'y a plus de peinture pour engager un autre chantier.

A Sète, les associations se sont mobilisées pour leur venir en aide. Le Seaman's club vient ainsi chercher les marins le soir pour les emmener se détendre dans leurs locaux, où ils peuvent jouer au billard ou surfer sur internet.

AUCUN VOLONTAIRES AU RETOUR

La préfecture de l'Hérault est également intervenue pour que cette affaire ne vire pas à la catastrophe humanitaire. Elle a même proposé aux marins qui le souhaitaient des retours volontaires au Maroc, mais aucun n'a été volontaire : tous espèrent encore un paiement des arriérés de salaire, tous sont conscients qu'ils avaient, quand ils étaient payés, un salaire confortable (trois fois le smic marocain). Pour obtenir quoi que ce soit, le marin a toujours eu une seule attitude, immuable et universelle : ne pas quitter son navire, seul lien qui l'unit à son armateur.

Au Maroc, le gouvernement essaie lui aussi de débloquer la situation. Il a réuni des investisseurs, trouvé une solution pour une reprise, en transformant des dettes en parts sociales, mais pour l'instant, le propriétaire de la Comarit refuse encore le schéma proposé. En attendant, des huissiers ont procédé lundi à la saisie conservatoire des navires à la demande de la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF). L'armateur a un mois désormais pour régulariser la situation, avant que la liquidation ne soit prononcée et ouvre enfin la porte à une autre solution.

18.04.2012, Anne Devailly

Source : Le Monde

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