vendredi 2 août 2024 17:20

Nabil Sebti est marocain, mais c'est en France qu'il s'est fait connaître sur les plateaux TV en tant que critique impitoyable de la très controversée circulaire Guéant…Suite

Le lancement de certificats égyptiens en dollars, dans les pays du Golfe et au-delà, pourrait présenter une source alternative réussie pour le gouvernement pour se procurer des devises.
Le gouvernement égyptien a lancé en mars des certificats de dépôts en dollars pour les Egyptiens résidant à l’étranger. L’Arabie saoudite a été choisie pour en être le premier destinataire. Ils seront lancés par la Banque arabe nationale en coopération avec la banque égyptienne Al-Ahly. Prochainement d’autres pays du Golfe suivront. Selon les ambassades égyptiennes dans différents pays comme les Emirats arabes unis, le Koweït et le Qatar qui devront suivre l’Arabie saoudite, les Egyptiens résidant dans ces pays se sont déjà montrés intéressés par ces certificats en dollars.
Le lancement se fera via les deux banques égyptiennes Al-Ahly et Misr ayant des succursales dans des pays étrangers. L’objectif essentiel est d’apporter des billets verts au trésor de l’Etat. Et ce, après l’érosion des réserves de change depuis février 2011, tombées de 36 milliards de dollars à moins de 15,7 milliards de dollars.
L’idée est donc de permettre aux Egyptiens résidant à l’étranger, et à eux seuls, d’acheter des certificats de dépôts. Ces certificats en dollars sont garantis par le gouvernement égyptien et lancés sous différentes catégories, variant entre 1 000 et 5 000 dollars. Le ministre égyptien des Finances, Momtaz Al-Saïd, a révélé que le gouvernement va octroyer un taux d’intérêt annuel fixe de 4 % sur ces certificats qui seront remboursables sur 3 ans. « Les investisseurs pourront revendre ces certificats au gouvernement, 6 mois après la date de leur lancement. En fait, les certificats seront renouvelés de manière automatique, au cas où la banque émettrice n’aurait pas annoncé d’autres instructions. De plus, le taux d’intérêt est payable tous les 6 mois », a-t-il souligné.
Ces certificats offrent au gouvernement une source alternative d’endettement à une période où les systèmes d’endettement traditionnels sont inefficaces. Ismaïl Hassan, ex-gouverneur de la Banque Centrale d’Egypte (BCE), note bien que le gouvernement a dû recourir au lancement des certificats en raison des difficultés à s’endetter auprès des institutions internationales ou du marché local. L’émission d’obligations en livres égyptiennes sur le marché international n’est plus efficace après les réductions successives de la note de la dette égyptienne par les agences de notation internationales.
Moataz Al-Rafeï, président exécutif de la banque Al-Ahly au Qatar, affirme que la campagne déclenchée pour la promotion de ces certificats a porté beaucoup de fruits. « Selon les estimations de l’ambassade d’Egypte au Qatar, les recettes estimées de la vente de ces certificats au Qatar peuvent être de plus de 100 millions de dollars », note-t-il, en soulignant que la campagne médiatique dans le Golfe a été une réussite. Il pense qu’il faut donner la même importance à la campagne médiatique en Europe et aux Etats-Unis, « car le taux d’intérêt très élevé accordé à ces certificats en dollars, par rapport aux taux très minimes en Europe et aux Etats-Unis, attirera sans doute l’appétit des Egyptiens résidant à l’étranger ». Al-Rafeï ajoute que ces Egyptiens résidant à l’étranger ont déjà l’habitude de déposer une partie importante de leur argent auprès des banques égyptiennes.
Cette approche est bonne
Pour sa part, Mohamad Abbass Fayed, vice-président de la banque Misr, la deuxième banque émettrice de certificats en dollars, a souligné que dans certains pays du Golfe, les certificats seront également vendus via les banques du Golfe ayant conclu des accords de coopération avec ces deux banques émettrices pour présenter ce service. Fayed pense que cette approche est bonne vu la hausse des transferts des Egyptiens à l’étranger. Selon le rapport de la BCE, le volume des transferts ont enregistré durant l’année 2011 son plus haut niveau, marquant 13,5 milliards de dollars. « La majorité des 10 millions d’Egyptiens travaillant à l’étranger se concentrent dans les pays du Golfe. Le lancement des certificats dans ces pays sera donc une priorité absolue », a-t-il noté. Il a ajouté que la seconde priorité pour les deux banques émettrices sera de conclure des accords avec des banques européennes et américaines à l’étranger afin de pouvoir émettre, à travers leurs succursales, les certificats égyptiens en dollars.
Selon Chérif Olwi, vice-directeur général auprès de la banque Al-Ahly, le gouvernement estime attirer au total 5 milliards de dollars comme recette du lancement de ces certificats. Le gouvernement espère engranger une somme de 3 milliards de dollars lors d’une première tranche, les 3 prochains mois. Quant à la deuxième tranche du lancement, qui se fera en coopération avec des banques du Golfe ainsi que celles européennes, elle doit rapporter deux autres milliards de dollars.
Cet intérêt prêté à ces certificats n’est étrange. Avec un taux d’intérêt de 4 % sur le dollar, ils sont parmi les plus chers pour le gouvernement, mais très attirants pour les investisseurs. Ahmad Sélim, responsable auprès de la banque Arab African International Bank, justifie cette hausse par les taux d’intérêt offerts par le gouvernement égyptien, malgré les moyennes internationales de moins de 1 % des taux d’intérêt sur le dollar, par l’existence des taux presque similaires dans les pays du Golfe où ils tournent autour de 3,5 et 3,75 %. « Ce qui a mené le gouvernement égyptien à élever le taux des certificats égyptiens lancés afin de pouvoir attirer les Egyptiens là-bas », remarque-t-il, en notant que les certificats égyptiens en dollars qui sont garantis par le gouvernement accordent un avantage incomparable par rapport à ceux lancés par des banques du Golfe.
Le gouvernement compte beaucoup sur la réussite de cette idée qui fait partie de son programme de réforme économique également présenté au Fonds Monétaire International (FMI), afin d’en obtenir un financement de 3,2 milliards de dollars. Dans le programme du gouvernement, le lancement des certificats en dollars fait partie d’une liste de procédures visant à atténuer les pressions de financement du déficit budgétaire. Les autres mesures proposées sont la vente de 40 000 à 50 000 terrains également aux expatriés, dans l’espoir de collecter entre 14 et 15 milliards de dollars. Enfin, il y a le lancement des licences 4G de portable et d’Internet. Le gouvernement vise par l’ensemble de ces mesures les expatriés dont le nombre est estimé entre 7 et 10 millions. Seuls 1,5 million sont enregistrés auprès des consulats égyptiens.
10/4/2012, Dahlia Réda
Source : Al Ahram hebdo

La France est-elle toujours une terre d’accueil pour les étrangers ? Depuis une dizaine d’années, les conditions d’immigration se sont durcies. Quel est l’impact de cette politique sur le quotidien des immigrés ? Pour le savoir, nos reporters sont allés à leur rencontre.
Aborder la thématique de l’immigration en pleine campagne présidentielle n’est pas chose facile… Cette question est un thème central de la campagne que chaque candidat aborde en fonction de sa sensibilité et de ses opinions politiques. On assiste à des débats. On entend beaucoup d’affirmations, d’interrogations, parfois des erreurs. Ou certains, par populisme, grossissent les faits et transforment la réalité… Or, derrière tous ces débats se cachent des hommes et des femmes qui ont tous fait le choix de venir vivre légalement en France.
Mais aujourd’hui, il est devenu de plus en plus difficile d’être un immigré légal sur le territoire français en raison des lois qui durcissent un peu plus cet accès.
Chaque année, ils sont environ 200 000 à franchir légalement les frontières françaises. C’est le cas de Riadh, un jeune diplômé tunisien, invité par la France à poursuivre ses études et qui est maintenant prié de quitter le territoire, et ce depuis la circulaire Guéant, du nom de l’actuel ministre de l’Intérieur. Cet ingénieur en aéronautique nous invite à partager quelques jours de son quotidien. Il avait tout pour réussir une brillante carrière en France. Aujourd’hui, il est "sans papiers".
Mizi a fui le Bangladesh pour des raisons politiques. Il prétend être menacé dans son pays et demande l’asile à la France. Ce jeune homme que nous avons rencontré dans une plateforme d’accueil de l’association France Terre d’asile nous raconte que sa vie a basculé depuis l’assassinat de sa sœur et de sa femme. Difficile de vérifier de telles affirmations. Difficile aussi de ne pas s’interroger sur d’éventuelles motivations économiques cachées derrière sa démarche. Mais plus difficile encore sera l’acceptation de son dossier. Depuis l’an dernier, la France ne considère plus son pays comme étant un pays à risques.
Enfin, en pleine campagne normande, nous sommes accueillis par Marthe Flore, une Camerounaise mariée à un Français. Leur quotidien est de plus en plus compliqué depuis leur mariage. Et ils n’ont pas fait exprès d’habiter dans une ruelle baptisée "Impasse de l’église"!... Ils nous ont reçus dans la plus grande transparence, suscitant parfois quelques fous rires, car madame a un caractère bien trempé. Le couple est endetté. Seul le mari travaille car le titre de séjour provisoire de sa femme lui interdit l’accès à un emploi. Et dans quelques semaines, elle devra quitter le territoire français.
8/4/2012,  Florence MORICE / Willy BRACCIANO
Source : France 24

En 2006, plus de 3 000 Marocains vivaient à Séville, ce qui en faisait la principale communauté d’immigrants de la ville. En raison du passé maure de l’Andalousie et de sa capitale, Séville, cette région d’Espagne entretient des liens séculaires avec le Maghreb. Néanmoins, leur relation est loin d’être exemplaire.
Le Centro Vecinal Pumarejo de Séville se trouve au sein d’un microcosme. Il y a 15 ans, l’imposante bâtisse datant du 18e siècle, qui accueille le plus grand centre socioculturel du quartier de San Luis, était un squat délabré. Son patio était tristement célèbre pour la drogue qui y circulait, les abus d’alcool et les actes de violence occasionnels. Aujourd’hui, la plupart des appartements de la maison sont occupés, les citrons s’épanouissent sur les arbres de la plaza et le rez-de-chaussée est dédié à diverses organisations communautaires.
Au cours des dix dernières années, de jeunes célibataires jouissant d’importants revenus ont remplacé les familles de la classe ouvrière qui s’entassaient autrefois sur les étroites terrasses de San Luis. Cependant, comme dans le reste de Séville, tout n’est pas rose au Centro Vecinal Pumarejo. L’argent venant à manquer, la municipalité menace de mettre en vente le bâtiment rénové. Dans le même temps, un nombre croissant de personnes au chômage, victimes de la crise économique qui frappe l’Espagne, viennent au centre afin d’obtenir de l’aide.
Les Marocains de la Macarena
Carlos Serrano travaille au bureau des droits sociaux du centre. Il observe qu’ils sont de plus en plus nombreux à demander de l’aide. « Auparavant, la plupart venaient pour des papiers, mais aujourd’hui, ils viennent parce qu’ils ne trouvent pas de travail ou parce qu’ils risquent de perdre leur logement. » Parmi ceux qui se présentent au Centro Vecinal Pumarejo figurent beaucoup d’immigrants qui vivent dans les environs de la Macarena. Au tournant des années 2000, ce patchwork d’immeubles dépouillés des années 1950 et 60, qui s’étendent au-delà du mur nord de la ville, était principalement occupé par des Andalous d’un certain âge. Mais durant la décennie qui a suivi, de nombreux migrants se sont installés à cet endroit, comme en attestent les établissements équatoriens de restauration à emporter et les magasins nord-africains de téléphonie mobile qui bordent l’Avenida Doctor Leal Castano.
La Macarena se trouve au cœur de la communauté marocaine sévillane. En raison du passé maure de l’Andalousie et de sa capitale, Séville, cette région d’Espagne entretient des liens séculaires avec le Maghreb. Cependant, l’immigration contemporaine en provenance du Maroc n’a réellement débuté que dans les années 1970. Celle-ci a augmenté de manière significative au cours du boom qu’a connu l’Espagne dans les années 90 sous l’impulsion du secteur de la construction : entre 1998 et 2009, le taux d’immigration du pays a été multiplié par dix, autour de 500 000 immigrés étant originaires du Maroc.
Questions économiques
Les immigrants ont été particulièrement affectés par le ralentissement économique. Les statistiques de la population active de 2009 révélaient un nombre de travailleurs étrangers masculins sans emploi atteignant les 31 % (la moyenne nationale à cette époque était de moins de 15 %). Simone Castellani, une anthropologue de l’université de Séville qui a étudié la deuxième génération d’immigrants marocains de la Macarena, constate que les hommes marocains doivent faire face à de grandes difficultés depuis le ralentissement de l’activité en 2008. Le secteur de la construction, qui employait la moitié des immigrants, a connu un déclin considérable. La plupart étaient des hommes, lesquels n’ont pas pu retrouver de travail par la suite. Les femmes marocaines, travaillant généralement dans les secteurs de l’hospitalité et des services à la personne, s’en sortent mieux : beaucoup ont conservé leur emploi, au prix toutefois d’une réduction des salaires. De nombreux migrants ont pu profiter de crédits à taux réduit et de salaires élevés lorsque la conjoncture était favorable pour acquérir leur maison. Face aux pertes d’emploi, les banques ont commencé à procéder à des saisies, laissant des familles sans ressources.
Au Centro Vecinal Pumarejo, Carlos Serrano estime qu’environ 20 à 30 % des immigrés de Séville ont regagné leurs pays d’origine. Certains ont accepté le plan de retour volontaire (« plan de retorno voluntario »), une politique introduite par l’ancien gouvernement socialiste en 2008 afin d’encourager les migrants sans emploi à quitter l’Espagne. Le programme accorde aux résidents légaux, ayant perdu leur job, le droit de percevoir leurs indemnités chômage sous la forme de deux versements forfaitaires, sous réserve qu’ils consentent à quitter le pays pour une durée minimale de trois ans. « La raison qui a motivé ce plan est simple », a confié la secrétaire d’état à l’immigration de l’époque, Anna Terron, à Time Magazine au début de l’année 2011. « Dans ce contexte, si ceux qui veulent retourner dans leur pays d’origine sont en mesure de le faire, chacun y trouve son compte. » Cette politique a suscité la colère de beaucoup d’associations de migrants qui l’accusaient de créer des divisions entre Espagnols et étrangers.
Faire participer les immigrants à la vie politique
Néanmoins, le programme de retour volontaire a été d’une efficacité limitée. En juin 2008, Celestino Corbacho, ministre du Travail et de l’Immigration, a déclaré qu’un million d’immigrants avaient choisi de rentrer chez eux. En octobre de la même année, ce chiffre a été revu à la baisse, ne s’élevant plus qu’à 87 000. En mars 2009, seules 3 700 personnes avaient choisi de partir. Parmi elles, on ne dénombrait qu’une vingtaine de Marocains. « Pour l’Espagne, l’idée était de faire de la place aux travailleurs espagnols pour une période de cinq ans ; mais pour les Marocains, à moins de pouvoir trouver du travail une fois de retour chez eux, il était plus avantageux de rester en Espagne et d’y amasser un peu d’argent », remarque Julia Kushigian, professeure d’études hispaniques au Connecticut College (Etats-Unis) ayant étudié l’immigration marocaine à Séville. Bien qu’une vaste majorité ait choisi de rester, les Marocains d’Espagne rencontrent de sérieux problèmes. Une enquête réalisée en 2009 par l’institut de sondage français BVA auprès des Marocains d’Europe a révélé que 80 % d’entre eux considéraient qu’il était plus difficile de décrocher un emploi lorsqu’on était Marocain. Seuls 28 % déclaraient avoir des contacts réguliers avec des Espagnols. « Les panneaux placés il y a des années le long des autoroutes de la côte espagnole qui indiquent en arabe la route à prendre pour quitter le pays révèlent les tensions qui existent entre Espagnols et Marocains », constate Kushigian.
« La plupart des immigrants ne participent absolument pas à la vie politique du pays. La classe politique fait abstraction de cette réalité. »
Juan Jose Tellez, journaliste andalou chevronné, écrit sur l’émigration dans les régions ensoleillées du sud de l’Espagne depuis plus de 30 ans. Attablé devant un café dans un bar rétro proche de l’emblématique Plaza del Toros, symbole de Séville et de sa culture de la tauromachie, Tellez affirme que les Andalous ont été moins accueillants qu’ils ne l’imaginent. « “Nous sommes chrétiens”, “Nous ne voulons pas des autres religions”, voilà l’état d’esprit qui a cours en Andalousie. Toutes les mosquées de Séville sont clandestines », remarque le journaliste qui a présenté un programme de radio hebdomadaire sur l’immigration en Andalousie. Tellez pense que la solution réside dans les efforts mis en œuvre par les partis politiques pour susciter l’intérêt des migrants et l’adhésion de ressortissants étrangers à ces partis. « La plupart des immigrants ne participent absolument pas à la vie politique du pays. La classe politique fait abstraction de cette réalité. Nous ne pourrons pas résoudre le problème tant que les immigrants ne seront pas en mesure de s’impliquer sur le plan politique et médiatique. »
06/04/12 , PeterG  Traduction : Anne-Claire Guesdon
Source : Cafébabel

Le choix de ces deux provinces est justifié par leur position stratégique proche de l'Europe, leur potentiel humain, matériel et naturel mais aussi et surtout par le grand nombre de MRE issus de cette région.
"Le climat de l'investissement au Maroc, cas de Nador et Driouch" est le thème d'un colloque qui sera organisé, le 21 avril à Nador, avec la participation de plusieurs instances et établissements publics et privés.
Le colloque sera organisé par le comité des parlementaires des provinces de Nador et Driouch, la faculté Multidisciplinaire de la ville (université Mohamed 1-er), la Chambre de Commerce, d'Industrie et des Services de Nador-Driouch et l'agence de l'Oriental, indique un communiqué des organisateurs.
Initié en collaboration avec plusieurs partenaires, cette rencontre se veut une contribution "à la promotion de l'investissement comme un support stratégique de croissance économique et sociale et un facteur de stabilité du cadre macro-économique", indiquent les organisateurs.
"La lutte contre le chômage, la pauvreté et l'amélioration de la valeur ajoutée d'un pays exigent des efforts intensifs en matière d'investissements productifs", précise la même source, ajoutant que les provinces de Nador et Driouch se sont inscrites, à la faveur des visites royales successives au cours de cette dernière décennie, dans une dynamique de développement tous azimuts.
"Le choix de ces deux provinces est justifié par leur position stratégique proche de l'Europe, leur potentiel humain, matériel et naturel mais aussi et surtout par le grand nombre de MRE issus de cette région", ajoute-on.
Cette initiative émane d'une volonté exprimée par l'ensemble des acteurs désireux de créer des synergies fructueuses, dans le cadre d'une approche participative, pour redonner à ces deux provinces "une image de marque positive et rompre avec la réputation de région de contrebande qui leur colle depuis des années", selon le communiqué.
Cette rencontre va faire le point des actions d'investissement dans la région qui connaît depuis des années la réalisation de projets de développement importants dans différents domaines.
La même source indique que des expériences de pays étrangers en matière d'investissement seront présentées au cours de ce colloque qui sera marqué par la participation d'établissements publics et privés concernés par la question des investissements. La rencontre sera également l'occasion de présenter les "success stories" locales d'investissement et jeter la lumière sur les difficultés en la matière.
Les organisateurs prévoient, par ailleurs, des séances-débats pour répondre aux questions en lien avec les facteurs qui bloquent l'investissement dans les provinces de Nador et Driouch, les mesures à prendre pour faciliter davantage les conditions de l'investissement, les infrastructures, le financement et les mesures incitatives.
Des projets de plus de 22 milliards de dirhams ont été instruits par le Centre d'investissement de Nador entre 2003 et 2009. Les investisseurs marocains arrivent en tête avec 14,96 milliards de DH investis, suivis des Espagnols (6,70 milliards DH), des Italiens et des Français.
Parmi les projets structurants faisant partie de la stratégie de développement de la province, figurent notamment le projet de développement touristique de MarChica, les projets publics d'habitat et le parc industriel de Selouane.
Mobilisant des investissements estimés à 46 milliards de DH devant être réalisés sur plusieurs tranches, le programme d'aménagement du site touristique de la MarChica s'articule autour de sept sites touristiques au lieu d'un seul et une vision écologiquement efficiente pour le devenir de la province.
Les projets publics d'habitat portent, quant à eux, sur la première tranche du pô le urbain d'Al Aroui (240 millions de DH), et les 4ème, 5ème et 6ème tranches du projet de la zone nouvelle d'urbanisation de Selouane (220 millions DH).
Le parc industriel de Selouane, dont la première tranche de la phase I se trouve achevée, nécessite une enveloppe budgétaire de près de 278 millions de DH. Etalé sur une surface globale de 142 ha, ce projet consiste en la réalisation d'une zone à traitement différencié, d'une zone commerciale, d'une zone industrielle PME-PMI, et d'une autre de Services, ainsi que d'une pépinière d'entreprises, d'un pô le de recherche-développement et d'espaces verts.
9/4/2012
Source : MAP

Contrairement aux idées reçues et aux affirmations de certains politiques, l'immigration n'a pas d'effet négatif sur le marché de l'emploi en France et ne creuse pas le déficit de la protection sociale, ont affirmé vendredi des économistes français.
A la question de savoir si l'immigration accentue le chômage en France, Xavier Chojnicki, et Antoine Math, tous deux économistes, ont estimé que "les migrants sont des travailleurs mais aussi des consommateurs. Et d'une certaine façon ils créent donc leur propre emploi".
S'appuyant sur une récente étude des Nations-Unies, réalisée dans 74 pays, dont la France, entre 1980 et 2005, ils affirment qu' une hausse de 1% de la population active provenant de l'immigration augmenterait le PIB de 1%.
D'autre part, "les immigrés entrent dans une relation de + complémentarité+ avec les autochtones". Ils sont surreprésentés dans certains métiers, tels que l'hôtellerie-restauration, la sécurité ou la construction et apaisent des tensions dans des secteurs qui ont du mal à recruter.
Au final, davantage de migrants vont générer une plus grande activité économique donc plus d'emplois. Et comme eux-mêmes se portent sur le marché du travail, le taux de chômage ne va pas fondamentalement baisser ou augmenter, car on est juste sur un changement d'échelle démographique, ont-ils argumenté, ont estimé ces économistes.
Sur l'idée répandue dans certains courants politique de droite, selon laquelle l'emploi d'étrangers, tirerait les salaires vers le bas, ces économistes ont estimé que les migrations "ont un impact très faible, voire non significatif, sur le chômage et les salaires", d'autant plus qu'en France, le Smic, les accords de branche et le droit du travail jouent le rôle de garde-fou contre les effets de dégradation liés à la concurrence apportée par l'immigration supplémentaire.
Sur l'impact du travail non déclaré des étrangers en situation irrégulière, ils ont indiqué qu'il y a en France entre 200 000 et 400 000 étrangers sans papiers.
"Dans le bâtiment, le service à la personne ou l'agriculture maraichère, l'emploi de ce type de travailleurs plus exploitables peut avoir des effets négatifs sur les normes sociales", ont-ils prévenu.
"Mais dans d'autres secteurs comme la confection haut de gamme, où il faut produire rapidement avec une énorme souplesse, on sait que ça fonctionne beaucoup sur le travail sin déclaré. S'il n'y avait pas ce travail non déclaré certains segments auraient sans doute été délocalisés", ont ûils expliqué.
S'agissant du cout aux contribuables des prestations sociales versées aux étrangers, ces économistes considèrent que les immigrés non communautaires (hors Union européenne), sont surreprésentés parmi les bénéficiaires des prestations sociales.
Pour autant l'impact de la population immigrée sur les finances publiques " est plutôt neutre", ont-ils affirmé, précisant que 70% des immigrés ont entre 20 et 60 ans, contre seulement 53% des natifs.
"Ils sont donc surreprésentés dans les populations qui sont en âge de travailler et sous-représentés dans les classes 0-20 ans et au- de-là de 60 ans qui coutent le plus à la protection sociale", ont-il dit.
En l'absence d'immigration le besoin de financement de la protection sociale à l'horizon du siècle augmenterait de 2 points de PIB, passant de 3% à environ 5% du PIB», ont-ils souligné.
6/4/2012
Source :  APS

La ministre britannique de l'Intérieur, Mme Thereza May, s'est dite déterminée de mettre fin aux abus entourant la loi sur les droits de l'Homme et qui rendent impossible l'extradition de certains "criminels" vers leurs pays d'origine.
"D'ici l'été, nous disposerons de nouvelles règles d'immigration plus strictes qui mettront fin aux abus", a déclaré Mme May au +Sunday Telegraph+.
De l'avis de la responsable britannique, il est nécessaire de mettre en place des règles strictes pour empêcher des "criminels" de se tourner vers l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'Homme qui évoque "Le droit à une vie de famille" pour rester au Royaume-Uni.
Ces abus ont été source d'inquiétude non seulement pour le gouvernement mais aussi pour de larges franges de la société, a-t-elle indiqué.
La ministre de l'Intérieur a provoqué un tollé la semaine dernière en parlant d'une nouvelle loi sécuritaire permettant de généraliser la surveillance des emails, des communications sur les réseaux sociaux et des appels téléphoniques.
La nouvelle loi a suscité la colère des politiques et des défenseurs des droits de l'Homme qui y voient une atteinte à la vie privée.
8/4/ 2012
Source : MAP

Les transferts en provenance d'Italie représentent 10% du montant global, se situant à 5,4 milliards de dirhams…Suite

Le Conseil Consultatif Saoudien (Majliss al Choura) a rejeté la proposition du Comité financier visant à appliquer l'impôt sur le revenu des étrangers travaillant dans le Royaume…Suite

L’Institut Avicenne des Sciences Humaines organise, du 22 au 24 juin 2012 à Lille son 6ème Colloque annuel sur le thème: Quel avenir de !’enseignement de la langue arabe en Europe?...Suite

Après avoir organisé l’islam de France, puis misé sur l’Union des organisations islamiques pour gagner le vote musulman, le candidat a adressé, mardi, une mise en garde très politique à ses dirigeants…Suite

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz, a entamé vendredi 30 mars une tournée de travail en France par une visite du Consulat général du Maroc à Orly, au sud de Paris…Suite

Un jeune homme d'origine immigrée a été tué dans la nuit de mercredi à jeudi par un tireur non identifié qui a fait feu sur un groupe de 5 personnes, dans un quartier multi-ethnique de Berlin, a indiqué la police.
"Un jeune homme de 22 ans, d'origine immigrée, a été tué et deux jeunes hommes ont été blessés grièvement, leurs jours sont en danger", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la police, qui n'a pas précisé la nationalité du décédé, ni des blessés.
Un homme, qui a pris la fuite et qui est "activement" recherché par la police, a ouvert le feu vers 01H15 (23H15 GMT) sur un groupe de cinq personnes qui se trouvaient sur le trottoir en face de l'hôpital. Selon les médias allemands, elles étaient toutes d'origine immigrée.
"On ne sait pas ce que les éventuels témoins ont pu voir mais ils sont en train d'être auditionnés", a ajouté la porte-parole.
06 avril 2012
Source : AFP

De plus en plus de travailleurs qualifiés des pays en crise du sud de l'Europe tentent leur chance en Allemagne, souvent considérée comme le nouvel Eldorado de l'emploi, avec toutefois plus ou moins de bonheur.
Fin 2011, 6,93 millions d'étrangers vivaient en Allemagne, soit 177.275 personnes de plus qu'un an plus tôt (+2,6%). Il s'agit de la "plus forte progression depuis 15 ans", a relevé cette semaine l'Office fédéral allemand des statistiques Destatis.
Si le gros des immigrants provient d'Europe centrale et orientale, le nombre de personnes venant des pays de la zone euro en difficulté -Grèce, Italie, Espagne et Portugal- a également sensiblement augmenté (+1,7% avec 16.726 nouveaux arrivants, dont 7.000 Grecs).
Elena Nunez-Arenas, une Madrilène de 44 ans, détentrice d'un diplô me d'avocat, attend des réponses pour des emplois précaires à Francfort (ouest), la ville où elle réside depuis janvier.
"J'étais tout en haut, je gagnais bien ma vie, et maintenant je suis tout en bas", déclare cette femme énergique, qui estime avec un sourire doux-amer être tombée dans "le piège de la surqualification".
"En novembre-décembre dernier ma situation était devenue tellement difficile en Espagne que je me suis décidée à partir sur un coup de tête. J'ai une cousine qui vit à Francfort depuis des années et qui me disait sans cesse: +Tu vas trouver du travail ici+", explique-t-elle.
Mais Elena ne peut pas exercer en tant qu'avocate en Allemagne sans passer un examen de droit allemand ardu, ce qui lui est impossible dans l'immédiat en raison de son niveau d'allemand limité comme de son épargne réduite à peau de chagrin.
La perspective d'un "minijob" dans les cuisines de l'aéroport de Francfort, à temps partiel pour huit euros de l'heure, ne la fait guère rêver: "J'aurais difficilement la possibilité d'étudier à cô té. Je devrais être disponible à tout moment. Et à ce tarif là je pourrais faire la même chose en Espagne".
Aussi n'est-elle pas sûre de rester. "Je me donne encore un mois. Si je ne trouve rien, je rentre".
Federica Sozzi, elle, ne regrette pas une seconde d'avoir quitté l'Italie pour l'Allemagne l'été dernier. "Ici j'ai obtenu un contrat à durée indéterminée, je suis mieux payée pour moins d'heures de travail!", s'émerveille cette jeune femme élégante de 33 ans qui traduit des jeux vidéo.
"Chez moi à Brescia (nord de l'Italie) je travaillais 14 heures par jour, mais avec mon statut d'indépendante j'étais accablée d'impô ts et gagnais environ 1.000 euros net par mois en moyenne", raconte-t-elle.
Après son master en ingénierie aérospatiale à Lisbonne, Joao Vasco Lopes n'a pas hésité non plus à franchir les frontières quand il a obtenu un stage dans son domaine à Darmstadt (ouest) en janvier 2011, qui s'est transformé six mois plus tard en CDI. "J'ai eu la chance d'avoir le poste que je voulais", raconte le jeune homme de 25 ans.
"Rester au Portugal pour moi n'aurait sans doute pas été aussi intéressant", estime-t-il. Et rentrer maintenant "serait difficile", en raison notamment des maigres perspectives d'emploi et des coupes budgétaires qui menacent l'avenir de la recherche scientifique dans le pays.
Pour faire fructifier cet attrait exercé par l'Allemagne grâce à son économie florissante et son faible taux de chô mage (6,7% en mars), l'Agence fédérale pour l'emploi a mis en place l'an dernier une division destinée à capter la main-d'oeuvre européenne qualifiée et prête à s'exiler.
Car le pays, frappé par le déclin démographique, commence à manquer d'ingénieurs, de techniciens ou encore de professionnels de la santé et de l'hôtellerie.
"Tout indique que de plus en plus de travailleurs qualifiés arrivent", a déclaré à l'AFP Marion Rang, une porte-parole de l'Agence. "Et nous avons l'impression que ça commence à peine à décoller".
06 avril 2012
Source : AFP

Un nouvel ouvrage collectif "Migration et Mondialisation" vient d'être publié sous la direction du chercheur Moha Ennaji aux éditions "Al-Maarif Aljadida", avec le concours de la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l'Etranger.
L'ouvrage, qui comprend un ensemble de chapitres motivés par l'intérêt grandissant pour les études sur les migrations, explore divers aspects de la diversité culturelle dans les pays d'accueil dans une perspective sociologique et comparative.
Pour Moha Ennaji, le but essentiel que s'assigne cet ouvrage, est de poser la problématique des migrations et de la mondialisation d'une part, et du multiculturalisme et de la démocratie d'autre part, dans son contexte le plus large.
Il s'agit également pour les chercheurs qui ont contribué à son élaboration de soulever des questions relatives notamment aux droits des immigrés, la pluralité politique dans les pays d'accueil, le multiculturalisme, la laïcité et l'islam, la diversité culturelle, la démocratie et la mondialisation, la migration et le co-développement, la migration, le genre et les droits humains.
L'ouvrage, qui plaide pour le dialogue entre les gouvernements, la société civile et le monde académique pour parvenir à une meilleure compréhension de la relation entre les migrations, le développement et la diplomatie, appelle également à de nouvelles stratégies et mesures migratoires adéquates à même de renforcer et élargir les échanges entre les pays du Nord et du Sud.
Professeur aux Universités Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès et de Rutgers aux Etats-Unis, M. Ennaji est auteur de plusieurs articles et ouvrages portant, entre autres, sur l'identité culturelle, la langue, l'éducation, l'immigration et la société civile.
Parmi ses ouvrages figurent notamment, "La culture populaire et la mondialisation" (2008, Dir. Publications de l'IRCAM), "Langue et Genre dans la Région Méditerranéenne", "Multilinguisme, Identité Culturelle et Education au Maroc", "Société Civile, Genre et Développement Durable", en plus d'un nombre considérable d'articles dans des revues spécialisées marocaines, européennes et américaines.
05 avril 2012
Source : MAP

Un festival dédié à la question migratoire a débuté, jeudi, dans la province de Chtouka Ait-Baha avec pour ambition de servir de plateforme de débats et d'échanges autour des questions relatives à la migration et au développement durable.
"Al Mougar Nin Imouda" (Festival des migrations) se propose de revenir sur un siècle de migrations marocaines de 1912 à 2012, à travers des conférences et des ateliers, ainsi que des témoignages d'universitaires, chercheurs et acteurs socio-économiques, expliquent les organisateurs de cet évènement de trois jours.
Un hommage devra être rendu, au cours de cette manifestation, à plusieurs personnalités marocaines du monde universitaire, politique et artistique, dont l'universitaire Aicha Belarbi, l'ancien ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, le militant et homme politique Bensaïd Aït Idder, et l'artiste Omar Sayyed.
Après une première édition organisée à Taroudant en 2011, le choix a été porté cette année sur Chtouka Ait-Baha, une autre partie du Souss réputée pour être la terre d'origine d'un grand nombre d'immigrés marocains installés dans différents pays du monde. Malgré l'éloignement géographique, ces derniers restent attachés à leurs origines et s'impliquent activement dans la dynamique sociale et économique locale.
Organisé par l'Observatoire des migrations espaces et sociétés relevant de l'université Ibn Zohr d'Agadir et l'Association des chercheurs en migration et développement, le festival se veut l'occasion justement de mettre en relief la contribution de nombre d'entre eux et de leur donner la parole pour témoigner de leurs expériences aussi bien dans les pays d'accueil qu'en tant qu'acteurs de développement de leurs localités d'origine.
Il s'agit, pour les initiateurs de cette rencontre, de contribuer à l'effort de sensibilisation de la société sur les questions migratoires et de développement durable, et de promouvoir la recherche scientifique et académique portant sur ces domaines.
05 avril 2012
Source : MAP

Le tribunal de la ville de Haarlem aux Pays-Bas a rendu récemment une décision reconnaissant le droit des retraités résidant en dehors de ce pays à bénéficier de l'indemnité dite de pouvoir d'achat, invalidant ainsi une loi entrée en vigueur à partir du 1er juin 2011 qui prive cette catégorie de retraités de cette indemnité. Un communiqué de la Fondation de l'assistance des rapatriés, publié jeudi, indique que l'ensemble des émigrés marocains en situation de retraite et résidant au Maroc percevaient, avant la loi de juin 2011, une pension de retraite en plus d'une indemnité dite de pouvoir d'achat. Toutefois, le législateur néerlandais a institué à compter de la date précitée une loi spécifique à l'indemnités de pouvoir d'achat qui conditionne le droit d'en bénéficier au paiement de l'impô t par le retraité aux Pays-Bas. Selon la même source, ces retraités ont ainsi été privés de cette indemnité mensuelle d'un montant de 340 dhs environ, au seul motif qu'ils paient moins de 90 pc de leurs impô ts en Hollande. Le tribunal a considéré qu'il n'y a aucun lien entre l'obligation de paiement de l'impô t et le versement de l'indemnité de pouvoir d'achat, expliquant que le droit des retraités de bénéficier de cette indemnité s'inscrit dans le cadre de l'égalité de traitement. Cette décision de justice intervient suite à un procès intenté par un retraité marocain établi dans la ville de Zaiou (province de Nador), avec le soutien de la Fondation d'assistance aux rapatriés de Berkane, contre la banque d'assurance sociale des Pays-Bas, pour faire valoir son droit à cette indemnité.
Haarlem, ville de 150.000 habitants, est la capitale de la province de Hollande-Septentrionale et le centre de la région de Zuid-Kennemerland.
05 avril 2012
Source : MAP

Un groupe de 70 élèves issus de la communauté marocaine résidant à Bruxelles effectue, du 2 au 4 avril, une visite culturelle et exploratoire.
Le programme de cette visite, qui s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et une ONG basée dans la capitale belge, prévoit des circuits autour de plusieurs villes du Royaume et de sites historiques et archéologiques, ainsi qu'une tournée dans des institutions gouvernementales et non-gouvernementales, dans le but de leur permettre de prendre connaissance de la culture, du patrimoine et de la civilisation de leur pays d'origine.
Selon un communiqué du ministère, le programme de cette visite culturelle et exploratoire comprend également des excursions dans des sites naturels et une tournée dans les monuments historiques situés dans les villes de Rabat, Meknès, Ifrane, Sefrou, Fès, Erfoud, Merzouga, Ouarzazate, Marrakech et Casablanca.
Les étudiants, accompagnés de six enseignants, ont été accueillis, le premier jour de cette visite, au siège du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, par son secrétaire général, Mohammed Bernoussi.
Cette visite a été programmée dans le cadre de la mise en œuvre du programme culturel établi par le ministère et qui ambitionne de consolider les relations entre les enfants des Marocains résidant à l'étranger avec leur pays d'origine et de renforcer leur identité nationale dans ses dimensions culturelle, linguistique et civilisationnelle.
Elle leur permettra également, selon la même source, de découvrir le patrimoine et la diversité culturels, ainsi que les richesses naturelles et le potentiel touristique dont regorge le Royaume, outre le fait de se familiariser avec les valeurs authentiques marocaines, basées sur le dialogue, la tolérance, l'ouverture et la modernité.
05 avril 2012
Source : MAP

La Fondation Création d’Entreprises (FCE) et le Ministère Chargé des Marocains Résidant à l’Etranger (CMRE) ont signé une convention de partenariat portant sur l’appui et l’accompagnement des MDM porteurs de projets d’investissement au Maroc.
La signature de cette convention s’est déroulée séance tenante du 8ème congrès du Groupe Banque Populaire, par Monsieur le Président Mohamed BENCHAABOUN et le Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement de la CMRE, M. Abdellatif MÂZOUZ.
A travers cette convention, les deux parties conviennent que leur domaine de coopération s’étend à tout investisseur ou porteur de projet d’entreprise faisant partie de la diaspora marocaine désireuse d’investir au Maroc.
A cette cible, les deux parties s’engagent à assurer les prestations portant sur :
La promotion de l’investissement productif et la création d’entreprises viables au Maroc, notamment celles à forte valeur ajoutée et à haute teneur technologique ;
L’assistance et l’appui des investisseurs MRE, à distance et au Maroc leur permettant de concrétiser leurs projets d’entreprises.
Pour l’assistance : il s’agit de la sensibilisation à l’entrepreneuriat ; l’information ; le conseil et le renseignement à distance et au Maroc au profit des bénéficiaires, via le dispositif de services « Assist Invest » promu par la Fondation.
Pour l’appui : il est entendu l’accompagnement personnalisé en pré, en cours et en post investissement, via le dispositif de services « Dalil Invest » promu par la Fondation.
Une assistance financière est également envisagée à travers le mécanisme «MDM Invest» mis en place par le gouvernement pour promouvoir l’investissement des MDM. La finalité de ce partenariat étant de permettre aux MDM, particulièrement les porteurs de compétences et/ou de capitaux parmi eux, de participer au développement économique national, et au-delà, de raffermir leurs liens et ceux de leurs familles avec la mère patrie.
En termes d’objectifs pour l’année 2012, le plan d’action de cette coopération cible l’accompagnement de 250 porteurs d’idées et 100 porteurs de projets MDM et in fine la création effective de 50 entreprises à travers les régions du Maroc.
Source : Site de la Banque Populaire

Contrairement aux idées reçues et aux affirmations de certains politiques, l'immigration n'a pas d'effet négatif sur le marché de l'emploi en France et ne creuse pas le déficit de la protection sociale, ont affirmé à l'AFP plusieurs économistes spécialistes de la question. Contrairement aux idées reçues et aux affirmations de certains politiques, l'immigration n'a pas d'effet négatif sur le marché de l'emploi en France et ne creuse pas le déficit de la protection sociale, ont affirmé à l'AFP plusieurs économistes spécialistes de la question.
Q: L'immigration accentue-t-elle le chômage en France ?
R: "Les migrants sont des travailleurs mais aussi des consommateurs. D'une certaine façon, ils créent donc leur propre emploi", répond Xavier Chojnicki, maître de conférences à l'université Lille 2 et chargé de recherche au Cepii.
Selon une récente étude des Nations unies, réalisée dans 74 pays, dont la France, entre 1980 et 2005, "une hausse de 1% de la population active provenant de l'immigration augmenterait le PIB de 1%", cite le chercheur, auteur de "On entend dire que l'immigration coûte cher à la France".
D'autre part, "les immigrés entrent dans une relation de +complémentarité+ avec les autochtones". Ils sont surreprésentés dans certains métiers tels que l'hôtellerie-restauration, la sécurité ou la construction et apaisent des tensions dans des secteurs qui ont du mal à recruter.
Au final, "davantage de migrants vont générer une plus grande activité économique donc plus d'emplois. Et comme eux-mêmes se portent sur le marché du travail, le taux de chômage ne va pas fondamentalement baisser ou augmenter car on est juste sur un changement d'échelle démographique", conclut Antoine Math, chercheur à l'Ires (Institut de recherches économiques et sociales).
Q: L'emploi d'étrangers tire-t-il les salaires vers le bas, comme l'affirme régulièrement Marine Le Pen ?
R: "Les migrations ont un impact très faible, voire non significatif, sur le chômage et les salaires", écrivent Pierre Cahuc et Denis Fougère dans le rapport "Immigration, marché du travail, intégration", datant de 2002.
D'autant plus qu'en France le Smic, les accords de branche et le droit du travail jouent le rôle de garde-fou contre les possibles effets de dégradation liés à la concurrence apportée par l'immigration supplémentaire, assurent de concert M. Chojnicki et M. Math.
Q: Quel est l'impact du travail non déclaré des étrangers en situation irrégulière ?
R: Il y a en France entre 200.000 et 400.000 étrangers sans papiers, selon différentes estimations.
"Dans le bâtiment, le service à la personne ou l'agriculture maraîchère, l'emploi de ce type de travailleurs plus exploitables peut avoir des effets négatifs sur les normes sociales", prévient M. Math.
Mais dans d'autres secteurs, comme la confection haut de gamme "où il faut produire rapidement avec une énorme souplesse, on sait que ça fonctionne beaucoup sur le travail non déclaré. S'il n'y avait pas ce travail non déclaré, certains segments auraient sans doute été délocalisés", explique-t-il.
Q: Combien coûtent aux contribuables les prestations sociales versées aux étrangers ?
R: Les immigrés non communautaires (hors UE) sont surreprésentés parmi les bénéficiaires des prestations sociales. Pour autant, l'impact de la population immigrée sur les finances publiques est plutôt neutre, affirme M. Chojnicki.
Pourquoi ? Parce que 70% des immigrés ont entre 20 et 60 ans, contre seulement 53% des natifs. "Ils sont donc surreprésentés dans les populations qui sont en âge de travailler et sous-représentés dans les classes d'âge 0-20 ans et au-delà de 60 ans", qui coûtent le plus à la protection sociale, remarque M. Math.
En l'absence d'immigration, "le besoin de financement de la protection sociale à l'horizon du siècle augmenterait de 2 points de PIB, passant de 3% à environ 5% du PIB", souligne M. Chojnicki, rappelant les résultats d'un rapport remis en 2011 au ministère des Affaires sociales.
 6/4/2012
Source : Le nouvel Observateur

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