samedi 16 novembre 2024 16:29

La réforme contenue dans la loi Besson sur l'immigration prévoyait de faire passer le juge administratif avant le juge des libertés et de la détention. En revanche, la durée maximale de rétention reste fixée à 45 jours.

En commission, les sénateurs ont supprimé, mercredi 19 janvier, la réforme judiciaire de la procédure d'expulsion des sans-papiers. Cette réforme prévoyait d'inverser l'ordre des deux juges requis en faisant passer le juge administratif avant le juge des libertés et de la détention (JLD).

Cette modification avait été introduite par le projet de loi Besson sur l'immigration, adopté en octobre dernier en première lecture à l'Assemblée, au nom d'une plus grande "efficacité" dans l'éloignement des étrangers en situation irrégulière.

Selon le projet d'Eric Besson, le juge administratif devait être saisi en premier et juger de la légalité de la rétention. Il était prévu que le JLD n'intervienne qu'après un délai de cinq jours.

Revenir à la situation actuelle

Ce que proposent donc les sénateurs, à l'initiative des socialistes, c'est de revenir à la situation actuelle, à la satisfaction notamment des associations de défense des sans papiers.

Ainsi, un étranger en situation irrégulière passera toujours d'abord devant le juge des libertés et de la détention, qui examine la nécessité de la rétention au bout de 48 heures. Interviendra ensuite le juge administratif pour dire si l'arrêté de reconduite est légal ou non.

Une commission sur le cadre constitutionnel de l'immigration, présidée par Pierre Mazeaud, avait en 2008 conclu à "un enchevêtrement des compétences" aux "conséquences graves" qui aboutissaient à un taux d'exécution des éloignements très faible (environ 20%), proposant implicitement la réforme.

Durée maximale de rétention

Les sénateurs n'ont en revanche pas modifié la durée maximale de rétention administrative telle qu'elle a été votée à l'Assemblée et qui passe de 32 à 45 jours.

Sur proposition socialiste, ils ont aussi supprimé certaines dispositions visant à restreindre la possibilité, ouverte à des étrangers atteints de pathologies graves, de bénéficier de titres de séjour temporaires.

Ces modifications doivent encore être examinées en séance publique.

Directives européennes

"La commission a globalement donné son accord aux grandes orientations du projet de loi", a estimé François-Noël Buffet, rapporteur UMP du projet.

Le projet Besson, le cinquième sur l'immigration en sept ans, transpose dans le droit français trois directives européennes et prévoit l'extension de la déchéance de nationalité aux personnes naturalisées depuis moins de dix ans qui ont été condamnées pour meurtre ou violences contre une personne dépositaire de l'autorité publique.

Dans le droit fil du discours sécuritaire de Grenoble de Nicolas Sarkozy en juillet 2010, plusieurs mesures visant implicitement les Roms sont aussi été incluses dans le texte.

Source : Nouvelobs.com

L'islamaphobie est devenue socialement acceptable au Royaume-Uni, a déploré jeudi Sayeeda Warsi, coprésidente du parti conservateur et première musulmane membre du gouvernement.

Les préjugés contre les musulmans font "partie des propos d'après dîner", juge la baronne Warsi: il est désormais communément accepté de tenir des propos islamophobes lors d'une conversation en famille ou entre amis.

"Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour prévoir ce à quoi mène ce genre de conversations sur les musulmans 'modérés': à l'usine, quand on emploie un travailleur musulman, le patron dit aux employés: 'Ne vous inquiétez pas, il n'est pas très pratiquant'. A l'école, les enfants disent: 'La famille d'à côté est musulmane mais ils ne sont pas trop mal'. Et dans la rue, quand une femme en burka passe, les gens pensent: 'Soit elle est victime d'oppression, soit elle veut afficher ses idées politiques", dira jeudi soir Mme Warsi lors d'un discours à l'Université de Leicester (centre), dont des extraits ont été publiés dans le Daily Telegraph.

La baronne Warsi est la première musulmane membre du gouvernement restreint, qui regroupe les postes ministériels les plus importants. Elle est secrétaire d'Etat sans portefeuille au sein du gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron.

Née de parents pakistanais, Sayeeda Warsi a fait de la lutte contre l'islamophobie son cheval de bataille. Lors de la conférence du parti conservateur en 2009, elle avait regretté que la haine contre les musulmans soit devenue la dernière forme de sectarisme communément acceptée.

En octobre dernier, elle avait dénoncé dans un article que s'en prendre aux musulmans dans la presse était également courant et que cela faisait vendre.

Le Royaume-Uni compte environ 2,9 millions de musulmans, soit moins de 5% de la population, selon une recherche publiée ce mois-ci par l'organisation Pew Forum on Religion and Public Life.

20/1/2011

Source : La Croix/AFP

 

L'Association "Jodour" pour les Marocains résidant à l'étrangers a organisé, récemment au siège de la Chambre de Commerce, d'industrie et de services de Tanger une conférence sur le thème: "La montée de la droite en Europe et ses conséquences sur les immigrés".

Les universitaires et chercheurs qui ont animé cette conférence, ont passé en revue les principales étapes de la progression de la droite en Europe, profitant notamment des erreurs politiques et économiques imputables à la gauche européenne, ce qui a favorisé un discours politique de plus en plus xénophobe et tourné contre l'immigration.

Les conférenciers ont notamment appelé les expatriés à s'intégrer pleinement dans leurs pays d'accueil, tout en restant attachés à leurs cultures et en oeuvrant pour une "identité multiple" qui met l'accent sur les valeurs de la citoyenneté et de la coexistence.

Créée en 2009, l'Association "Jodour" (racines) œuvre en faveur de l'intégration positive des Marocains résidant à l’étranger dans les pays d'accueil, tout en assurant le lien avec leur pays d'origine, à travers diverses activités culturelles, sociales et éducatives.

Elle est active notamment en France, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.

20/01/2011

Source : MAP

La Belgique entend durcir les critères d'obtention de la nationalité en exigeant des demandeurs la connaissance non seulement d'une des trois langues nationales mais faire également l'effort d'apprendre la langue de la région dans laquelle ils habitent

Selon la presse locale, " il est désormais de plus en plus difficile de devenir belge ", dans la mesure où la commission ad hoc de la chambre (parlement) a adopté mardi de nouveaux critères de naturalisations.

Celui relatif à la connaissance de la langue de la Région dans laquelle vit le candidat à la naturalisation a été source de division entre les partis mais la proposition finale contenant les nouveaux critères a fini par être adoptée par neuf voix contre huit.

Les partis de droite aussi bien flamands que francophones ont voté ce texte en vertu duquel, une demande pourra également être ajournée si un candidat ne parvient pas à démontrer qu'il déploie suffisamment d'efforts lui permettant de comprendre et parler la langue de la Région dans laquelle il vit. La Belgique certes comprend trois Régions : Bruxelles Capitale, la Wallonie et la Flandre et trois communautés linguistiques : française, flamande et germanophone.

Les nouveaux critères sont imprécis et rendent difficiles les futures discussions sur les dossiers de naturalisation, indiquent des responsables du parti socialiste francophone mais pour les libéraux ayant soutenu le texte, " il est normal que l'on demande à un candidat à la naturalisation de prouver les efforts qu'il réalise en vue de s'intégrer à la Région dans laquelle il vit"

Quelque 16.000 dossiers de naturalisation sont toujours dans l'attente d'une décision, rappelle-t-on.

Source : Casafree/MAP

L'Office belge des étrangers a durant l'année 2010 régularisé la situation de quelque 25.000 personnes résidant illégalement en Belgique, selon un communiqué du secrétariat d'Etat à l'Asile et aux Migrations.

En 2009, quelque 14.830 personnes sans papiers avaient été régularisées précise la même source ajoutant que l'administration a pris 15.426 décisions positives en faveur de 24.199 personnes.

Au total, 23.392 décisions ont été traitées par l'Office des étrangers , soit une augmentation de 75,5pc par rapport à l'année précédente.

Outre les régularisations normales, l'Office a dû également traiter en 2010 de nombreuses demandes introduites dans le cadre de la procédure exceptionnelle de régularisation.

Il a en outre prononcé des décisions de refus, soit quelque 7.866 en 2010 contre 6.186 en 2009 envers respectivement 10.332 personnes et 8.758 personnes.

La dernière opération de régularisation d'envergure remonte à 2000. Elle avait permis de régulariser environ 42.000 sans papiers.-

19/1/2011

Source :MAP/Aufait

Le délai de dépôt de dossier de candidature pour obtenir des bourses, destinées aux étudiants MRE au titre de l’année 2010-2011, a été prolongé jusqu’au 10 Mars 2011, a déclaré le ministère chargé de la communauté marocaine à l’étranger, rapporte le journal les Échos.

Cette décision concerne 1000 bourses d’études offertes annuellement au profit des étudiants MRE dans une situation précaire, suite à une convention signée entre le ministère de l’Éducation nationale et le ministère chargé de la Communauté MRE.

Source : Yabiladi

Quelques-uns des 24 élèves inscrits cette année au Diplôme universitaire « religions et sociétés », à la Catho de Paris, témoignent de l’intérêt d’une formation unique en Europe

Ce vendredi soir 14 janvier, dans la cour de l’Institut catholique de Paris, les derniers étudiants partent en week-end. Mais pour les élèves du Diplôme universitaire (DU) « Religions et sociétés », une formation d’un an destinée aux « cadres musulmans » français, c’est au contraire le début des cours.

Les participants venus de toute la France se retrouvent chaque vendredi de 19 heures à 22h30, puis de nouveau six heures le samedi. Ils sont 24 imams, aumôniers de prisons et d’hôpitaux et responsables associatifs, dont six femmes, à être inscrits pour ce diplôme unique en son genre. Au programme, cours de droit des religions, d’histoire des religions, de rhétorique et de laïcité.

Soixante-dix personnes ont été diplômées depuis la mise en place de la formation en janvier 2008 par Didier Leschi, alors responsable du bureau des cultes au ministère de l’intérieur, et le sociologue des religions Olivier Bobineau.

«J’apprends comment créer davantage de liens entre les communautés»

Ce dernier donne ce soir un cours de rhétorique dans la tradition des cours d’Institut d’études politiques, où il enseigne aussi. « Il faut adopter une posture laïque, détaille l’énergique professeur entre deux exercices pratiques : incarner une figure de médiateur pour avoir la confiance de tous vos interlocuteurs. »

Pas facile pour tout le monde. Mataich Imad, le jeune imam de l’Union des Marocains de Châlons-en-Champagne et membre du Rassemblement des musulmans de France (RMF), arrivé en France en 2009, hésite à s’exprimer devant la classe. « C’est difficile d’être imam en France, notamment à cause de la langue. Ici, j’apprends la diversité des cultures, c’est essentiel. » L’âge des élèves, leur niveau social ou de formation sont de fait très hétérogènes.

Barbe finement taillée, chemise noire sous un élégant gilet gris, Bahran El Fakhar, président de l’association Esseyma à Franconville (Val-d’Oise), prend la parole avec aisance. Le responsable associatif de 31 ans, né à Corbeil-Essonnes de parents d’origine algérienne, explique observer un « fort repli identitaire » parmi les jeunes qui participent aux ateliers culturels mis en place par son association. « En participant à la formation, j’apprends comment créer davantage de liens entre les communautés, entre les croyants des différentes religions et les laïcs. »

«Je n’avais pas compris l’histoire de la laïcité à la française»

Installé devant lui au premier rang, Ali Taitous, 52 ans, est aumônier à l’hôpital et à la prison de Meaux (Seine-et-Marne). Arrivé d’Algérie en France en 1967 à 8 ans, ce cadre associatif essaie au quotidien d’expliquer sa religion à son entourage pour faire « tomber les préjugés ». Depuis qu’il suit les cours, il comprend mieux « les peurs des Français vis-à-vis de l’islam » et se sent plus armé pour s’adresser à des institutionnels.

Pour Nassim Aoufi, aumônier militaire depuis 2009 à Orléans, « c’est important de connaître les points de friction, de savoir jusqu’où on peut aller. Je n’avais pas compris l’histoire de la laïcité à la française et son importance au quotidien », explique le jeune homme discret.

Grâce au cours de droit des cultes, il a déjà pu résoudre un cas pratique. Après un semestre, il a informé les militaires de confession musulmane de la possibilité de prendre un congé pour fêter l’Aïd, à condition d’en faire préalablement la demande.

19/1/2011, Julien DURIEZ

Source : La Croix

«Une si belle époque» est l'intitulé de son dernier spectacle, qu'elle présentera, le 03 février à Casablanca (Mégarama) en avant première de sa tournée en France.

Trop française pour les uns, trop arabe pour les autres, Rachida Khalil est une comédienne franco-marocaine.

Elle quitte son Rif natal pour s’envoler avec sa famille vers la métropole française, Paris, à l'âge de cinq ans. Elle s'intéressera dès son jeune âge à l'art dramatique…Suite

Les femmes émigrées d’origine marocaine en Europe ont-elles les mêmes combats, les mêmes aspirations que celles du Maroc? Sont-elles dans des logiques spécifiques parce qu’elles sont d’origine marocaine ou, en définitive, se fondent-elles avec le reste de la société dans laquelle elles vivent? Pour la première fois depuis l’instauration d’un processus de « consultation » des différentes composantes de la diaspora marocaine à l’étranger, le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger, a organisé des rencontres entre femmes marocaines du Maroc et d’Europe à Bruxelles, les 18 et 19 décembre 2010. Points forts et attentes des rencontres. La Revue BledMag y consacre un dossier…Suite

En résonance à l'actualité sociale et politique de l'année et pour mieux connaître ces migrations, Hommes et Migrations et le GRDR proposent deux jours consacrés à l’histoire et à l’actualité des migrations subsahariennes en France

Peu nombreux en France jusque dans les années 60, les migrants originaires d’Afrique subsaharienne sont d’abord venus dans le cadre d’une immigration de travail suscitée par les entreprises françaises dans les secteurs les moins attractifs du marché du travail. En 1974, avec l’arrêt officiel de l’appel à la main-d’œuvre étrangère, l’immigration se diversifie géographiquement en élargissant les aires de départ et socialement : des femmes et des familles arrivent dans le cadre du regroupement familial, des citadins diplômés ou non se joignent aux ruraux. Par ailleurs, des demandeurs d’asile fuient les conflits ethniques et les régimes autoritaires. Cette diversification s’accompagne d’une croissance lente mais régulière des flux et d’une modification des projets de départ : il y aurait près de 600 000 immigrés en 2004, dont vraisemblablement 1/10e de personnes en situation irrégulière malgré les vagues de régularisation successives qui les concernent pour moitié. Les chiffres de la présence subsaharienne en France sont d’ailleurs sujet à débat entre experts de la statistique et dans l’opinion française.

La conférence se tient le Vendredi 21 janvier et samedi 22 janvier 2011 à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration..Suite

Alors que le Sénat examine aujourd'hui le rapport de François-Noël Buffet (UMP) sur le projet de loi adopté par l'Assemblée nationale relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité, des voix s'élèvent contre la transposition de directives qui réduisent les droits les plus fondamentaux des migrants. ...

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Vous allez débattre d'une quatrième loi en huit ans sur l'immigration. Présenté comme une simple transposition de directives européennes, ce texte technique et complexe vise à réduire les droits les plus fondamentaux des migrants, dont le droit à une justice équitable.

Adopté en l'état, ce projet entraînerait de graves conséquences : privés d'accès au séjour pour soins, enfermés plus longtemps, expulsés plus facilement, bannis d'Europe pendant 2 à 5 ans, les migrants seront acculés à la clandestinité, sans pouvoir faire valoir leurs droits.

Ainsi, entre autres mesures contestables, ce texte marque un grave recul du juge judiciaire, garant de la liberté individuelle. Ce juge contrôle notamment le respect des droits des étrangers arrêtés et placés en centre de rétention administrative : l'administration ne peut pas arrêter quelqu'un n'importe où, n'importe comment. Les tribunaux sont donc conduits à annuler certaines mesures d'éloignement ou de rétention, lorsqu'elles sont irrespectueuses des règles. Pour améliorer l'efficacité de la politique migratoire, ce projet de loi prévoit de passer outre le juge judiciaire.

Selon ce texte, le juge des libertés et de la détention ne sera plus saisi qu'au terme de 5 jours de privation de liberté, contre 2 aujourd'hui.

Concrètement, un étranger interpellé de façon arbitraire pourrait donc être expulsé, sur simple décision administrative durant 5 jours, avant même d'avoir pu défendre ses droits. À titre de comparaison, dans le cadre du régime de garde à vue le plus sévère, les présumés terroristes peuvent être privés de liberté durant quatre jours maximum sans contrôle du juge judiciaire. Cet allongement du délai vise manifestement à éviter le droit de contrôle du juge sur les actes de l'administration envers les étrangers.

Ce report de l'intervention du juge n'est dicté par aucun impératif de transposition d'une quelconque directive européenne. Il est même contraire à l'esprit de la directive Retour, qui exige un contrôle juridictionnel de la légalité de la rétention, « dans les meilleurs délais ».

Faut-il rappeler que l'article 66 de la Constitution dispose que « nul ne peut être arbitrairement détenu. L'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi » ? Le Conseil constitutionnel a d'ailleurs maintes fois jugé contraire à la Constitution que l'administration prive durablement de liberté une personne sans réserver la possibilité pour l'autorité judiciaire d'intervenir dans les meilleurs délais.

Notre Constitution a énoncé des principes de protection des personnes contre l'arbitraire, principes repris par la Déclaration européenne des droits de l'homme. Nos gouvernants ne peuvent pas s'attaquer à ces principes mais il est un moyen de les neutraliser sans les remettre directement en cause : rendre impossible la saisine du juge chargé d'en contrôler le respect.

Patrick PEUGEOT (président de La CIMADE), François SOULAGE (président du Secours catholique) ,Christophe DELTOMBE (président d'Emmaüs France).

19/1/2011

Source : La Voix du Nord

Quand l’Europe est malmenée par la crise économique, la solution se trouve dans la chasse aux immigrés. Et quand elle est anxieuse du terrorisme, le remède se trouve dans la lutte contre « l’islamisation » du Vieux continent. Tel est le discours de la nouvelle génération des leaders de l’extrême droite européenne. Marine Le Pen, qui vient de succéder à son père à la présidence du Front National (FN) français, en est l’un des porte-voix.

« Nous devons combattre l’islamisme » ! Cet appel est de la toute nouvelle présidente de FN, Marine Le Pen. C’était ce dimanche 16 janvier, face aux militants et cadres de ce parti qui venaient de la porter à sa tête. Le ton est donné, étant donné que cette avocate de formation s’y était préparée depuis un bon bout de temps avec ses déclarations controversées sur la viande Halal ou encore les prières du vendredi dans la rue.

Si la désormais future candidate à la présidentielle avait seulement répété qu’il était « absurde de continuer à faire entrer des centaines de milliers d'étrangers » dans une France qui compte  « cinq millions de chômeurs », elle n’aurait fait que repris le discours de son père. Mais en faisant de l’islam sa principale cible à abattre, elle ratisse encore plus large. En plus d’augmenter ses chances de rallier plus de voix, elle rejoint aussi « le club des euro-islamophobes ». Une nouvelle génération de l’extrême droite en Europe, plus jeune et plus décomplexée.

Nouvelle vague islamophobe

Aux Pays-Bas, cette tendance est incarnée par un certain Geert Wilders. L’obsession du chef du PVV néerlandais est également de « combattre l’islamisation du pays ». En plus de se battre pour l’interdiction du Coran, son parti propose également un impôt sur le voile ! En Allemagne, nombreux sont ceux qui croient à la thèse d'un Thilo Sarrazin, que le pays « s’autodétruit » avec l’augmentation croissante des musulmans, comme le prédit Thilo Sarazzin. Certains croient que ce membre du parti socio-démocrate pourrait lancer son propre parti sur ses bases islamophobes.

En Italie, c’est dans la coalition au pouvoir de Silvio Berlusconi même que l’extrême droite se loge. Le parti anti-immigré de la Ligue du Nord en est l’incarnation. Voici ce que déclarait en 2008, un de ses eurodéputés : « Nous, Chevaliers de la Chrétienté, jurons de toujours défendre et de toutes les manières possibles ces lieux [églises] de la profanation et de l’invasion islamique » ! Les Démocrates de Suède (SD) eux, pour faire campagne n’avaient pas trouvé mieux que de faire un clip dans lequel ils montraient des femmes voilées qui profitaient des subventions étatiques, au détriment d’une vielle suédoise.

Populisme et rien d'autre

L’autre trait commun entre ces partis extrémistes, c’est qu’ils enregistrent tous des avancées considérables, surtout dans les sondages. En France, Marine Le Pen bénéficie déjà de 18% d’intentions de vote pour 2012. C’est dire que le discours islamophobe, ça rapporte effectivement gros. Mais il ne faut pas se faire d’illusions, il illustre d’autre part l’absence de programmes concrets de ces formations politiques. Elles arrivent certes à convaincre de larges franges des populations, mais leur capacité à gouverner n’en est pas pour autant garantie. L’extrême droite vit des échecs des sociétés européennes. Malheureusement, ces problèmes ne font qu’augmenter.

18/1/2011,  Oumar Baldé

Source : Yabiladi

Le vice-président du gouvernement espagnol et ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, a mis en exergue, mardi, la collaboration existant entre le Maroc et l'Espagne dans le domaine da la lutte contre l'immigration clandestine.

Présentant, à Madrid, le bilan 2010 de la lutte contre l'immigration clandestine, Rubalcaba s'est félicité de la collaboration de son pays en la matière avec certains pays d'Afrique du nord, dont le Royaume, et qui a contribué à une baisse de 50 pc des arrivées des migrants clandestins sur les côtes espagnoles au cours de l'année dernière.

Le ministre espagnol s'est réjoui également, lors d'une conférence de presse, de la coopération avec d'autres pays africains, notamment le Sénégal, soulignant que 2010 a été l'année ayant enregistré le chiffre le plus bas d'arrivées de clandestins en Espagne durant la dernière décennie.

Le nombre de clandestins arrivés en Espagne à bord d'embarcations de fortune s'est chiffré à 3.632 personnes en 2010, contre 7.285 personnes en 2009, enregistrant ainsi une baisse de 50 pc, indique le ministère espagnol de l'Intérieur dans un communiqué publié à cette occasion.

Par zone géographie, les Iles Canaries ont été la région d'Espagne qui a connu la plus forte baisse des arrivées de migrants clandestins en 2010 par rapport à 2009, souligne la même source.

En effet, le nombre d'arrivées d'immigrants illégaux à l'archipel est passé de 2.246 personnes en 2009 à 196 en 2010, soit une baisse de 91,3 pc, précise le ministère espagnol de l'Intérieur.

18/01/11

Source : MAP

La culture et la communication, à l'instar de la pensée intellectuelle dans sa globalité, sont axées, au Brésil, sur les questions identitaires, a indiqué mardi à Rabat l'expert en communication, M. Mohamed Hajji, soulignant les similitudes dans ce domaine entre les sociétés latino-américaine et nord-africaine.

Lors d'une conférence sur la "Communication et culture: cas du Brésil", animée à l'Institut supérieur de l'information et de la communication (ISIC), l'intervenant a fait état "d'un renouveau de l'identité brésilienne marqué par un démarquage, de plus en plus manifeste, des références occidentales, en particulier américaine, qui prédominaient dans les sociétés latino-américaines".

Abordant l'idée de la communication en tant que concept, M. Hajji a traité du sens et de l'origine étymologiques du terme qui définit, a-t-il relevé, "un ensemble d'actions et faits collectifs qui doivent être nécessairement partagés". "Il n'y a pas de communication individuelle", a-t-il souligné.

Après avoir mis en évidence l'interférence de la communication et de la culture en tant que deux facettes de la réalité quotidienne, il a souligné que "le passage du sensible (le monde en soi) à l'intelligible (la représentation et la signification du monde) ne peut se faire que par le biais du processus communicationnel".

Lauréat de l'ISIC (ex ISJ), promotion 1984, M. Hajji a exercé dans plusieurs organes de presse marocains de langue française avant d'entamer sa carrière de professeur-chercheur au Brésil ou il est actuellement professeur au programme de doctorat de l'Université fédérale de Rio de Janeiro, l'un des plus importants d'Amérique du Sud.

Etabli depuis 20 ans au Brésil, il a mené des recherches et dirigé des travaux qui ont fait de lui un spécialiste en communication ethnique communautaire des groupes immigrés dans ce pays, ainsi qu'en questions relatives aux nouvelles technologies, à la mondialisation et aux identités transnationales.

Il a récemment entrepris une recherche comparative sur le rôle des nouveaux médias, tout spécialement les chaînes satellitaires dans la formation d'identités transnationales.

M. Hajji est l'auteur de nombreux articles et co-auteur de livres "la question des diasporas, des nouvelles technologies de l'information et de la communication et des identités transnationales". Il a également dirigé des dizaines de thèses de master et doctorat traitant de la même problématique.

Coordinateur du Laboratoire de communication sociale appliquée de l'Observatoire des médias ethniques communautaires des groupes immigrés du Forum de l'immigration et du Programme d'éducation tutoriale éditeur de la revue scientifique "Semiosfera", il est aussi consultant auprès de plusieurs Centres de recherche au Brésil.

18/01/11

Source : MAP

«Bien que je sois agnostique et sensible à toutes les instrumentalisations, je signe l’appel des musulmans de France lancé par Respect Magazine», explique la sénatrice PS Monique Cerisier-ben Guiga. La politologue Françoise Vergès, aussi, s’est associée à cette pétition condamnant les violences commises au nom de l’islam, bien qu’elle n’ait été «élevée dans aucune religion, et ne sai[t] même pas ce que croire veut dire».

Le 12 janvier, Respect Magazine, trimestriel «engagé dans la promotion du vivre ensemble et de la diversité», a publié un appel intitulé «L’islam bafoué par les terroristes» que Libération a relayé. Dans ce texte, Marc Cheb Sun et Ousmane Ndiaye, respectivement directeur de la rédaction et journaliste à Respect Magazine, rappelaient le massacre, fin décembre, de 21 chrétiens devant une église copte d’Alexandrie, en Egypte, et celui, en octobre, de 45 chrétiens dans la cathédrale de Bagdad, en Irak. «Des atrocités commises "au nom de l’islam"», dénonçaient-ils : «Nous voulons signifier par cet appel notre refus de ce rapt de nous-mêmes.»

«Idéal». Les premiers à signer ce texte ont été essentiellement des musulmans, croyants ou non. En tête, les religieux comme Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, et plusieurs présidents de conseils régionaux du culte musulman, Kamel Kabtane (recteur de la Mosquée de Lyon), l’universitaire Tariq Ramadan, cheikh Khaled Bentounès (guide spirituel de la confrérie soufie Alawiya), Ghaleb Bencheikh (président de la Conférence mondiale des religions pour la paix), Tareq Oubrou (imam de la grande mosquée de Bordeaux), Hakim el Karoui, président de l’Institut des cultures d’islam à Paris ; des politiques comme Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances, ou la sénatrice Bariza Khiari ; des artistes, aussi : Magyd Cherfi, auteur-compositeur ou Abd al Malik, rappeur et écrivain ; des journalistes, par exemple Mohamed Colin, directeur des rédactions de Saphirnews et Salamnews.

Depuis, des signataires non musulmans, se sont joints à cette pétition. Ainsi, Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa, de l’Ecole pratique des hautes études, Pascal Blanchard, historien, Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova, Stéphane Hessel, écrivain, Christiane Taubira, députée apparentée PS.

«Je suis catholique, explique l’écrivaine Alina Reyes. Mais j’aime beaucoup l’islam, j’aime beaucoup le judaïsme. Toutes les religions ont à la base un idéal d’amour, d’entraide et de solidarité. Si elles sont bien vécues, bien comprises, elles peuvent apporter beaucoup au monde contemporain, qui est devenu totalement matérialiste.» Elle-même a eu un contact avec l’islam lorsqu’elle a vécu dans le sud marocain. «Les gens sont doux, gentils, parce qu’ils sont profondément spirituels. J’avais des amis qui étaient pauvres mais très attentifs aux autres. Ils faisaient sans cesse l’aumône, de façon discrète.»

Autre non-musulman signataire, Loïc Tribot La Spière, délégué général du Centre d’étude et de prospective stratégique : «Il est bon que l’islam dans sa diversité se mobilise pour dire, à propos par exemple des attentats antichrétiens, "ceci n’est pas acceptable". Face à ces actes, la majorité a tendance à se taire, or il est bon qu’elle dise "ça n’est pas nous".»

«Boucs émissaires». Comme Monique Cerisier-ben Guiga, ces personnalités sont inquiètes du climat en Europe, qui voit une montée des extrêmes droites. Leur signature n’est pas étrangère à ce contexte : «Je tiens à affirmer ma solidarité envers les musulmans croyants ou sociologiques qui sont devenus les boucs émissaires d’une partie du monde occidental», affirme la socialiste.

A ce jour, 2 500 personnes ont signé l’appel. Le 29 janvier, à 16 heures, Respect Magazine et République allant droit (collectif luttant contre les inégalités sociales) organisent un rassemblement, place du Trocadéro, à Paris.

18/1/2011, CATHERINE COROLLER

Source : Libération.fr

Pour la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Julie Boulet, il ne fait aucun doute que l'arrivée de nouveaux travailleurs étrangers est une des solutions aux besoins de main-d'oeuvre.

Mme Boulet a fait cette déclaration, hier, alors qu'en sa qualité de ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, elle signait, avec sa collègue de l'Immigration et des Communautés culturelles, Kathleen Weil, et le président de la Conférence régionale des élus du Centre-du-Québec (CRÉCQ), Maurice Richard, un document visant à renouveler l'Entente spécifique de régionalisation de l'immigration dans la région du Centre-du-Québec.

Selon la ministre, cette entente est un outil précieux pour la région, pour son économie, et surtout, pour l'accueil des personnes immigrantes qui ont choisi de s'établir dans le Centre-du-Québec.

La nouvelle entente de deux ans représente un investissement de 433 800 $ pour cette région dont 75 000 $ proviennent du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale.

Pour la ministre de l'immigration et des Communautés culturelles, Mme Weil, cette entente donne un nouvel élan aux partenariats régionaux et locaux déjà existants. Elle permet aussi de soutenir des projets concrets pour attirer au Centre-du-Québec des travailleurs immigrants qualifiés.

Selon les données fournies par Mme Boulet, 20 300 postes auront besoin d'être comblés au Centre-du-Québec d'ici 2013 et 4000 emplois seront disponibles en 2011 dans les entreprises de cinq employés et plus. «Notre défi, a-t-elle signifié, c'est de faire en sorte que la main-d'oeuvre soit qualifiée, compétente et qu'elle soit disponible pour répondre à ces besoins.»

De son côté, Mme Weil a constaté que le Centre-du-Québec connaissait un développement économique très dynamique mais elle considère que la pénurie anticipée de main-d'oeuvre qualifiée pourrait freiner sa croissance.

Selon elle, le recours à l'immigration durable peut changer les choses. L'entente signée, hier, permettra de consolider et de développer les services locaux pour attirer et retenir quelque 150 nouveaux arrivants au Centre-du-Québec. Selon le recensement de 2006, la population immigrante de la région représentait 2 % de la population totale, soit 4890 personnes.

La plus grande proportion des immigrants est établie dans la MRC de Drummond. Celle d'Arthabaska en accueille aussi un bon nombre. Suivent, loin derrière, celle de Nicolet-Yamaska, puis, en queue de peloton, celles de Bécancour et de l'Érable.

Le président de la CRÉCQ, M. Richard, estime que le Centre-du-Québec a des atouts très avantageux pour les jeunes familles immigrantes. «Elles y trouveront un environnement dynamique, des emplois et un entourage chaleureux», a-t-il déclaré.

Il a rappelé que le Centre-du-Québec avait accueilli quelque 2000 immigrants sur son territoire depuis dix ans.

Source : Cyberpresse.ca

La commission préparatoire nationale du congrès constitutif du mouvement mondial pour le soutien de la marocanité du Sahara et du parachèvement de l'intégrité territoriale organise, dimanche prochain à Kalaât Sraghna, un colloque sur "le rôle de l'immigré marocain dans la dynamisation de la diplomatie parallèle pour soutenir la cause nationale".

Initié en coordination avec l'association des MRE de la région Marrakech-Tensift-El Haouz, le colloque qui réunira une pléiade de juristes, universitaires et chercheurs, offrira l'occasion de débattre avec les potentialités locales de la société civile des derniers développements concernant la cause nationale et la question de l'intégrité territoriale, indiquent les organisateurs dans un communiqué parvenu mardi à la MAP.

La manifestation s'inscrit dans le cadre de l'élan de mobilisation générale entrepris de Tanger à Lagouira, pour mettre à nu les allégations des ennemis de l'intégrité territoriale, poursuit le communiqué.

Le colloque vise également à associer la communauté marocaine résidant à l'étranger à la défense de la cause nationale, et ce à travers la mise en exergue de la teneur de l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud sous souveraineté marocaine, ajoute la même source.

18/01/11

Source : MAP

Les jeunes Marocains résidant à l'étranger (MRE) âgés de moins de 18 ans sont exonérés, depuis le 1er janvier 2011, des droits de timbres pour l'obtention du passeport.

Dans le cadre de la loi de fiances 2011, le gouvernement a introduit une modification, de l'alinéa 9 de l'article 250, du code général des impôts qui stipule l'exonération des mineurs de moins de 18 ans des droits de chancellerie lors de l'établissement du passeport biométrique ou provisoire, a indiqué le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger dans un communiqué.

Cette initiative intervient conformément aux hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, appelant à répondre aux besoins et attentes légitimes des MRE et à renforcer les liens des nouvelles générations avec leurs pays d'origine, précise le communiqué.

Elle a pour objectif également de renforcer les mesures prises par le gouvernement en vue d'atténuer les impacts de la crise économique mondiale sur nos concitoyens marocains à l'étranger, souligne-t-on de même source.

18/01/11

Source : MAP

En août dernier Le MCMRE a annoncé un plan de soutien aux Marocains résidant à l’étranger (MRE) qui comporte un volet juridique afin d'assister gratuitement les plus fragiles de la diaspora. Ce dispositif sera suivi par les ambassades et consulats et assuré par des cabinets d'avocats ayant signé des conventions d'assistance.

Auparavant, le Ministère avait nommé deux attachés juridiques pour traiter les nombreuses requêtes des MRE leur apportant le conseil nécessaire en matière de droit civil, de droit pénal, de droit administratif mais aussi pour expliquer les dispositifs de la nouvelle moudawana (code de la famille) encore méconnue par les Marocains du Monde.

M Ahmed MAZARI présente ce dispositif de veille juridique et administrative qui a pour principale mission l'écoute, l'orientation et l'instruction des requêtes des Marocains du monde en coordination de Diwan Al Madhalim pour le suivi…Suite

Le conseil municipal de Strasbourg a approuvé à l'unanimité lundi la création d'une église orthodoxe et de deux mosquées de proximité, dont une avec un minaret, a-t-on appris auprès du maire adjoint chargé des cultes Olivier Bitz (PS).

La mosquée dotée d'un minaret devrait être construite dans le quartier de Hautepierre, pour accueillir quelque 600 à 800 fidèles qui se réunissent aujourd'hui dans un supermarché désaffecté.

Une plus petite mosquée sera aussi construite à Robertsau.

L'église orthodoxe, un projet de grande ampleur estimé à une dizaine de millions d'euros, devrait quant à elle voir le jour dans le quartier des institutions européennes.

Un terrain sera mis à disposition des associations porteuses des projets sous le régime du bail emphytéotique, qui permet de donner l'usufruit d'un bien immobilier pour une très longue durée. La mairie subventionnera en outre à hauteur de 10% les travaux des deux mosquées.

Ce soutien de la municipalité à la construction de lieux de culte est à replacer dans le contexte particulier du régime concordataire mosellan-alsacien, qui reconnaît et organise les cultes catholique, protestant et israélite, a souligné M. Bitz.

"Nous appliquons également le régime aux cultes qui n'en font historiquement pas partie (...) Il y a nécessité de concilier le régime et le principe d'égalité", a-t-il expliqué.

Une telle délibération n'avait pas été adoptée depuis la défaite de la gauche aux élections municipales de 2001, "alors que les besoins étaient énormes", a dit M. Bitz. Environ 10% de la population de Strasbourg est musulmane, a-t-il estimé.

L'élu a salué le "sens des responsabilités de l'opposition", qui a approuvé le texte, tout en relevant que "tous les projets (de lieux de culte) avaient été bloqués par la municipalité précédente", dirigée par Fabienne Keller (UMP).

La Grande Mosquée de Strasbourg a remercié dans un communiqué le maire de Strasbourg Roland Ries (PS) pour sa "politique courageuse visant à traiter l'islam avec équité". Le Conseil régional du culte musulman d'Alsace a salué la fin de "l'islam des caves" à Strasbourg.

Source : AFP/La Croix

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