lundi 23 décembre 2024 10:18

Dans l'usine désaffectée, des matelas à même le sol entre piles de chaussures et vêtements sales. Quelques plaques électriques raccordées à des installations précaires. La majorité des immigrés de Rosarno, victimes ces derniers jours d'une chasse à l'homme, vivent là.

L'usine est située en dehors de Rosarno, une petite ville de 15.000 habitants en Calabre (sud de l'Italie). Ceux qui ont trouvé refuge dans un des anciens bâtiments, entre tuyaux, machines et réservoirs sur lesquels ils étendent leur linge, ont de la chance. Ils disposent de huit toilettes chimiques et trois douches pour environ 1.000 personnes.

Les autres ont pris possession d'un entrepôt dans lequel ils ont installé des petites tentes pour tenter de se protéger du froid, les températures atteignant 0°C en hiver.

Les plus mal lotis à Rosarno s'entassent dans d'anciens silos, "jusqu'à 13 personnes, dans le noir et sans chauffage", raconte Alessandra Tramontane de Médecins sans frontières (MSF) en Italie. D'autres encore sont dispersés dans de vieilles maisons de campagne dans les alentours.

A l'image des immigrés de Rosarno, ils sont des milliers, essentiellement africains, à travailler dans des conditions misérables, au rythme des saisons, comme ouvriers agricoles dans le sud de l'Italie.

"Nous dénonçons l'extrême précarité de ces travailleurs agricoles depuis plusieurs années", souligne Mme Tramontane. MSF apporte depuis 2003 son soutien aux immigrés à Rosarno, en distribuant des produits sanitaires, des draps, des couvertures et du savon.

"Nous ne rencontrons que la brutalité", affirme Francis, un Ghanéen de 25 ans. "La situation est mauvaise et elle se dégrade de plus en plus", ajoute-t-il. Après les violents affrontements entre les habitants de Rosarno, les immigrés et la police ces derniers jours au cours desquels 67 personnes ont été blessées dont 31 immigrés, Francis a décidé de partir pour Naples.

Pourtant, rien ne l'y attend. Pas de travail, pas de logement en vue. "J'y serai toujours mieux qu'ici", dit-il.

"Beaucoup d'entre eux sont atteints de problèmes respiratoires et ostéo-musculaires à cause de leurs conditions de vie insalubres et des nombreuses heures de travail", souligne la représentante de MSF.

"Comme il fait froid, ils font du feu à l'intérieur. Des maladies sont transmises par l'eau et la nourriture et le contact permanent avec les désherbants chimiques entraîne des affections de la peau", poursuit-elle.

Le rythme saisonnier de ces ouvriers agricoles qui passent d'une région à l'autre selon les besoins, sans domicile fixe ni contrats de travail, les épuise également.

Pourtant certains ont fait le choix de rester à Rosarno même s'ils craignent pour leur vie après les émeutes.

"Ils ont peur. A Rosarno, ils ne se sentent plus en sécurité mais ils sont nombreux à ne pas avoir reçu leur paie. Or, cet argent, ils en ont un besoin désespéré", explique Laura Boldrini, porte-parole du Haut commissariat pour les réfugiés en Italie.

La crise économique qui n'a pas épargné la Calabre, une des régions les plus pauvres d'Italie, a davantage fragilisé ces travailleurs migrants. Du fait de la baisse des prix des agrumes, nombre de propriétaires ont décidé qu'il n'était plus rentable de les faire récolter, même pour 20 à 25 euros par journée de travail, le salaire standard d'un immigré africain.

Selon l'organisation humanitaire Caritas, les travailleurs immigrés en situation régulière en Italie sont environ deux millions et représentent quelque 10% du PIB.

Source : Libération.fr/AFP

Nicolas Sarkozy a réaffirmé lundi à Gif-sur-Yvette sa détermination à imposer plus de diversité à des grandes écoles circonspectes et a agité le spectre de mesures contraignantes, écartant toutefois l'idée de quotas "autoritaires" de boursiers.

En présentant ses voeux au monde de l'enseignement et de la recherche dans le cadre de l'école Supelec sur le plateau de Saclay, le chef de l'Etat a jugé "invraisemblables" et "parfaitement déplacées" les réticences exprimées par les grandes écoles à accueillir 30% d'élèves boursiers, ainsi que le leur a demandé récemment le gouvernement.

"Les grandes écoles, ce n'est pas réservé à quelques initiés, ni à quelques enfants de la grande bourgeoisie. Les grandes écoles, c'est pour tout le monde, pourvu que l'on travaille, pourvu que l'on ait du talent", a-t-il plaidé.

Le chef de l'Etat a donc demandé à ses ministres de l'Enseignement supérieur et de l'Education, Valérie Pécresse et Luc Chatel, et au commissaire à la diversité Yazid Sabeg "de conduire dans les semaines qui viennent un dialogue fructueux avec l'ensemble des parties concernées".

"J'attends des résultats concrets et rapides. Si on les a, le dialogue suffira. Si on ne les a pas, il faudra utiliser un autre moyen. Mais l'objectif de la diversité sociale de nos élites, cet objectif-là, je ne peux pas y renoncer", a-t-il menacé.

Le président s'est toutefois refusé à "l'instauration autoritaire de quotas de boursiers à l'entrée de chaque institution". "Je n'accepterai jamais un système où certains candidats seraient reçus à un concours pour la seule raison qu'ils sont boursiers", a-t-il assuré.

A la place, il a proposé "que l'on diversifie les modes d'accès aux grandes écoles", préconisant notamment "d'augmenter les places pour les bacheliers technologiques dans les écoles d'ingénieurs" ou de "développer de façon significative les admissions parallèles" pour les étudiants qui ne suivent pas de classes préparatoires.

Lors d'un discours devant la prestigieuse école polytechnique de Palaiseau fin 2008, Nicolas Sarkozy avait fixé un objectif de 30% d'élèves boursiers dans les classes préparatoires aux grandes écoles.

"L'étape suivante est de parvenir à ce même taux de 30% dans chaque grande école, je dis bien dans chaque grande école", a-t-il insisté lundi.

Réagissant la semaine dernière à ces objectifs réitérés par Mme Pécresse, la la Conférence des grandes écoles (CGE) avait refusé, par la voix de son délégué général Pierre Aliphat, que chaque école ait 30% d'étudiants boursiers mais accepte d'en faire un objectif moyen pour l'ensemble de ces établissements.

Les grandes écoles, qui forment l'élite des entreprises et de la fonction publique, les plus prestigieuses, comme Polytechnique ou HEC, ne comptent encore qu'entre 10 et 14% de boursiers.

Source : Les Echos/AFP

Soraya Gari, l’humoriste Franco-Marocaine sera de retour sur la scène du théâtre privé du Petit Gymnase dans la capitale française, le 21 février 2010 à 16h00.

Après le succès de « 100% Tata Khadija » le 22 novembre dernier, et suite aux nombreuses demandes de ses fans, la native de Nador reviendra le mois prochain avec le même spectacle, au Petit Gymnase, 38, boulevard Bonne Nouvelle à Paris.

Dans cette présentation, à travers Khadija, une mère rageuse, méchante, ... une mère qui ne veut que le bonheur de ses enfants, Soraya Gari évoque les Français issus de l’immigration, leur culture, leur différence et leur regard vis à vis de la Mère patrie.
Les tickets de « 100% Tata Khadija », vendus à 13 euros sont disponibles au théâtre du Gymnase, dans les magasins FNAC, Auchan, Carrefour, ainsi que chez Virgin et Ticketnet, réseau français de vente de billets de spectacles.

L’humoriste Gari a fait des études en Suisse et a découvert dès son jeune âge, une passion pour le spectacle. Elle a suivi plus tard, une formation de comédienne avant de monter pour la première fois sur scène en octobre 2007. Cette même année, Soraya Gari fit son premier one woman show. Depuis lors, elle a mené des tournées en Europe (Belgique, Espagne, Suisse...) et au Maroc, et participé à plusieurs festivals.

Source : Yabiladi

Les travailleurs africains arrivés en France dans les années 1960 et 1970 sont aujourd’hui à la retraite. La plupart ont décidé d’y rester. Sans cesser de rêver au « bled ».

Assemblés dans un café au milieu d’une collection de poteries traditionnelles, une dizaine d’hommes aux cheveux blancs bavardent autour d’un thé à la menthe en disputant d’interminables parties de dominos. Sur un meuble, un globe terrestre qu’une main anonyme a arrêté sur le continent africain… Non, la scène ne se déroule pas dans un pays du Maghreb, mais dans le quartier de Belleville, à Paris. Ouvert depuis cinq ans, le café social Ayyem Zamen (« le temps jadis », en arabe), accueille les chibanis, les « anciens » venus d’Afrique.

« La plupart sont des hommes seuls, arrivés en France il y a trente ou quarante ans pour faire vivre leur famille restée au pays, explique André ­Lefebvre, l’animateur du lieu. Ils ont toujours pensé repartir un jour, au plus tard à l’âge de la retraite. Mais ce lieu existe et continuera d’exister parce que nous partons du principe que la grande majorité d’entre eux ne retourneront jamais en Afrique. »

Assis à une table, Ayad, casquette sans âge, fine moustache et mine désabusée. Né à Sétif, dans l’Est algérien, il est arrivé en France à l’âge de 20 ans il y a presque un demi-siècle et a longtemps travaillé dans le métro. Depuis peu à la ­retraite, il touche 1 000 euros par mois, en comptant sa retraite ­complémentaire, qu’il consacre ­presque entièrement au paiement du loyer et aux courses quotidiennes. « Évidemment, j’aimerais rentrer au pays, murmure-t-il en sirotant un café, mais ça n’est pas possible pour l’instant, ça me coûterait trop cher. Et puis, j’ai mes copains entre Ménilmontant et la porte des Lilas… »

Habitations précaires

Ayad n’est pas un cas isolé. Selon le ministère du Travail, il y aurait aujourd’hui en France près de 71 000 migrants étrangers âgés de plus de 65 ans et percevant une aide au logement. Plus de 42 000 d’entre eux vivent dans des foyers ou dans des habitations précaires (à l’hôtel, chez des proches ou des amis). Une grande majorité d’entre eux (85 %) sont mariés dans leur pays d’origine, où ils ne font pourtant que des séjours de courte durée. Selon une étude établie à partir des chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) datant de 1999 et 2005 et réalisée par Rémi Gallou, chercheur à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), les foyers de migrants abriteraient 60 % de personnes originaires du Maghreb et 30 % d’Afrique subsaharienne, les autres venant d’Europe orientale et ­d’Europe méridionale, de Turquie et d’Asie. « Mais les proportions ont tendance à s’équilibrer du fait de la disparition progressive des Maghrébins, globalement plus âgés que les autres », précise le chercheur. « Ces ­personnes sont prises au piège de l’âge, estime Moncef Labidi, directeur du café social. Au départ, ils n’avaient choisi d’émigrer que dans la ferme intention de rentrer un jour au pays. Mais ils entrent désormais dans une zone de turbulences où la vie n’est plus sereine. »

Et quand ils réussissent à regagner leur terre natale, les seniors africains sont souvent très déçus, déboussolés. Ils se sentent de trop et « ne trouvent plus leur place auprès d’une épouse qui a pris l’habitude de diriger seule son foyer », poursuit Labidi. Ils se sentent aussi coupables vis-à-vis de leurs enfants, qui « leur reprochent leur absence et leur demandent pourquoi ils n’ont pas pu les suivre en France ». Et comment retrouver leur rôle de citoyen dans un pays qu’ils ne connaissent plus ?

Caprice des dieux

Beaucoup plus long que prévu, le séjour dans l’Hexagone a souvent modifié de fond en comble leurs habitudes, alimentaires notamment. Les anciens « carburent » souvent aux briquettes de lait et au Caprice des dieux, sont attachés aux petits commerçants de leur quartier, ont des amis, souvent d’anciens collègues… Et la dégradation de leur état de santé, conséquence des travaux généralement pénibles auxquels ils ont été astreints pendant leur vie professionnelle, ne les incite pas au retour. « Ils savent que, s’ils doivent subir une opération, les soins seront plus chers et de moins bonne qualité dans leur pays d’origine », souligne le directeur du café social. La France est donc perçue comme une prison dorée. Synonyme, malgré tout, d’une vie plus confortable, mais aussi d’un déracinement souvent mal accepté.

À quelques kilomètres de là, dans la cour du foyer Bara, à Montreuil-sous-Bois, où logent quelque cinq cents immigrés d’origine malienne, sénégalaise et mauritanienne, Doicouré, 61 ans, fait sa prière dans l’après-midi finissant. Les musulmans pratiquants y côtoient les petits vendeurs installés à même le bitume, qui proposent cartes téléphoniques, DVD importés et cacahuètes entières. L’Afrique reconstituée !

Barbe poivre et sel, tunique noire et sandales éculées, le retraité se confie. Des effluves de bouillie et de maïs grillé s’échappent des cuisines. Après quarante ans de petits boulots (­manœuvre, ouvrier, agent d’entretien) sur le sol français, Doicouré touche environ 400 euros par mois, un peu plus grâce à sa retraite complémentaire. « C’est peu, mais j’essaie de me débrouiller pour envoyer de l’argent à ma famille », explique-t-il. Dans la région de Kayes, dans l’ouest du Mali, où il est né, sa femme et ses neuf enfants attendent…

Ici, au foyer, il partage avec plusieurs de ses frères et d’autres résidents une petite chambre (les appartements du foyer Bara abritent souvent jusqu’à sept personnes) dont le loyer mensuel avoisine 50 euros. Il économise en partageant le prix de courses, réduit ses sorties à quelques balades dans le quartier. Le reste du temps, il bavarde sur un banc à l’extérieur du foyer, regarde la télé dans sa chambre ou, tout simplement, attend. « Ici, je n’ai rien à faire », reconnaît-il. Alors pourquoi rester ? Parce que, pour bénéficier de certaines aides comme l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), les assurés doivent depuis le 1er janvier 2006 justifier d’une résidence régulière sur le territoire métropolitain ou dans un département d’outre-mer. Et donc y passer plus de six mois par an.

Poule aux œufs d'or

Mais les plus démunis ne sont pas les seuls à avoir renoncé à toute idée de retour. Le Franco-Béninois Pierre Fayemi, 67 ans, est à la retraite depuis trois ans après avoir travaillé trente-cinq ans durant comme médecin chef suppléant et gérontologue à Dourdan, au sud de Paris. Lui non plus ne se voit pas rentrer à Cotonou, sa ville natale. « J’ai développé ici un réseau social et professionnel auquel je tiens et que je ne veux pas lâcher », explique ce boulimique de travail qui partage son temps entre ses activités d’élu municipal et les innombrables associations dont il est membre. Il est en effet président diocésain du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), membre du conseil d’administration du Pallium (qui promeut les soins palliatifs), du réseau Hippocampes (qui aide les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer), sans parler de diverses associations franco-béninoises. Il est convaincu d’être plus utile au Bénin en vivant à Dourdan qu’à Cotonou.

« Si je rentrais au pays, j’aurais peur de me transformer en poule aux œufs d’or ! sourit-il. Quand j’y vais en vacances, je commence toujours par demander à ma famille de ne prévenir personne de mon arrivée. En général, la tranquillité dure une semaine ; ­ensuite… On m’apporte des petits cadeaux et, en contrepartie, on me demande des conseils… Parfois, on me suggère de prendre en charge les frais médicaux d’Untel ou Untel… »

Et quand on lui objecte qu’il bénéficierait au Bénin d’un train de vie bien supérieur, il s’emporte : « Je ne ­supporte pas l’idée de rentrer au pays pour me payer des boys. Ce que je gagnerais en train de vie, je le perdrais en qualité de vie. Adieu sorties au cinéma et au théâtre ! »

Source : Jeune Afrique

Des heurts violents ont opposé, du jeudi 7 au samedi 9 janvier, la population de Rosarno, une petite ville de Calabre, aux migrants clandestins qui cueillent les agrumes

Trois jours de violence ont opposé immigrés, résidents et forces de l’ordre dans la petite ville de Rosarno, 15 000 habitants, située en Calabre. Jeudi, des Africains, travailleurs saisonniers, ont été visés par des tirs de fusils à air comprimé. Trois d’entre eux ont été légèrement blessés.

Entre faits et rumeurs, la colère a explosé. Par centaines, les migrants ont décidé de manifester dans les rues de Rosarno. Et la protestation a dégénéré en émeutes : incendie de voitures et de poubelles, bris de vitrines, déclenchant en retour une réaction violente des forces de l’ordre, mais aussi d’une partie des habitants de la commune qui s’en sont pris aux étrangers.

Le bilan est lourd : 53 blessés dont 21 parmi les immigrés, 18 parmi les policiers, et 14 parmi les résidents. Mais aussi 8 interpellations d’habitants dont une pour tentative d’homicide. Le retour à une paix précaire ne s’est fait qu’après leur exode forcé.

Travaux agricoles sous-payés

Ces étrangers sont originaires de l’Afrique noire, du Maghreb ou des pays de l’Est. Nombre d’entre eux sont « clandestins ». Ils sont venus à Rosarno, au cœur de la plaine de Gioa Tauro qui compte 1200 entreprises agricoles pour la récolte des mandarines et des oranges qui commence en décembre et s’achève en mars.

Cela implique pour eux de vivre au milieu des détritus et des rats. Ils dorment entassés dans des usines désaffectées, sans eau, sans électricité, sans sanitaires. Ils travaillent dix à quatorze heures par jour payées 25€, dont 5 prélevés par des soldats de la ’Ndrangheta, la mafia calabraise qui contrôle le marché des agrumes.

Cela fait bientôt 20 ans que les immigrés ont remplacé les Italiens qui refusent ces travaux agricoles sous-payés. « Un peu moins de 3000 » sont venus cette saison, selon un porte-parole du syndicat Cgil, Antonio Calogero, pour qui la réforme du système des aides communautaires à l’agriculture est à l’origine des heurts. « Les nouvelles règles sont entrées en vigueur, explique le syndicaliste. Elles prévoient une aide pour chaque hectare cultivé. Mais il est devenu plus rentable de laisser les agrumes pourrir sur les arbres ». Les migrants ont donc trouvé moins de travail, le climat s’est tendu.

La ’Ndrangheta a décidé que les rebelles devaient être chassés

« Les résidents de Rosarno voyaient les migrants traîner dans les rues. Et un vent de racisme a commencé à souffler. La ’Ndrangheta, qui contrôle le territoire, a fait le jeu de certains habitants », raconte Claudia Carloni, employée de la Chambre de commerce de Gioa Tauro.

En effet, comme le rappelle Don Pino De Masi, représentant de l’association anti-mafia Libera, les relations entre migrants et Rosarnesi , étaient plutôt bonnes, dans le passé. Les gestes de solidarité étaient concrets et multiples. « Le jour de l’Épiphanie, 100 bénévoles sont venus nettoyer l’ex-dépot alimentaire Opera et préparer un repas pour 800 immigrés. Depuis leur arrivée, des Rosarnesi se levaient à 5 heures du matin pour leur porter au moins une boisson chaude ».

Ces aides étaient organisées avec le soutien de Médecins Sans Frontière et de la Caritas. Elles ont été utiles, mais elles n’ont pas servi à briser le mur du silence qui entoure les conditions de vie inhumaines de ces migrants. « Ici, rien ne bouge sans le feu vert de la ’Ndrangheta » souligne Antonio Calogero. « Elle a décidé que les rebelles devaient être chassés, elle a gagné ».

Plusieurs centaines se sont enfuis

À Rome, samedi 9 janvier, le leader du parti centriste Udc Pierferdinando Casini déclarait : « l’État est mort en Calabre ! ». Pour le ministre de l’intérieur Roberto Maroni ces violences sont uniquement « le signe d’une trop grande tolérance envers les clandestins ». Pas de mea culpa, alors que le gouvernement italien sait bien, pourtant, que pour la seule Calabre, sur 20 000 ouvriers agricoles saisonniers employés en 2008, 6 400 étaient légalement autorisés.

Hier, les premiers travaux de démolition des bâtiments insalubres qui abritaient les immigrés ont commencé. Un millier d’entre eux ont été transférés dans des centres d’accueil et d’identification en Calabre et dans les Pouilles. Tandis que plusieurs centaines se sont enfuis en voiture ou en train.

« Comment pourrions-nous rester, sachant qu’une partie de la population de Rosarno dit qu’elle ne s’arrêtera pas tant que les Noirs ne seront pas chassés ? », s’interroge Abraham, passé à tabac vendredi par huit hommes. Dimanche 10 janvier, le ministre de l’intérieur italien indiquait que tous les migrants de Rosarno sans papiers, seront rapidement expulsés.

Source : La Croix

Plus d'un millier d'immigrés africains ont quitté la ville de Rosarno, en Calabre, dans le sud de l'Italie, après les affrontements de ces derniers jours. Le calme rétabli, la justice a ouvert une enquête sur une éventuelle implication mafieuse.

«Des enquêtes sont en cours», a confirmé dimanche Roberto Maroni, ministre de l'Intérieur. Selon lui, «la criminalité organisée a réussi à faire entrer clandestinement des milliers de travailleurs» en Italie afin de les exploiter. Le ministre a également critiqué les autorités locales, les employeurs des immigrés et les organisations patronales, affirmant qu'ils ont laissé pourrir la situation, n'offrant que des salaires de misère et des logements insalubres aux travailleurs agricoles.

Soixante-sept blessés

«Ce sont certainement les hommes de la Ndrangheta qui ont tiré sur les immigrés pour prouver qu'ils contrôlent le territoire», estime quant à lui Alberto Cisterna, magistrat du parquet national anti-Mafia, dans une interview au quotidien catholique Avvenire. La Ndrangheta, la Mafia calabraise, est la plus violente des quatre Mafias italiennes. Elle est également soupçonnée d'avoir fait exploser en signe d'avertissement une bombe artisanale, il y a une semaine, devant l'entrée du parquet de Reggio de Calabre, chef-lieu de cette région.

Rosarno avait été le théâtre, jeudi soir, de violentes manifestations d'immigrés protestant contre des agressions dont certains d'entre eux avaient été la cible : elles avaient été marquées par des heurts avec la police, et suivies, le lendemain, d'une véritable «chasse aux immigrés». Soixante-sept personnes avaient été blessées. Le calme paraissait revenu dimanche dans la petite ville de 15.000 habitants. Les barricades érigées par la population ont été levées, l'occupation de la mairie par des habitants a pris fin et les magasins ont rouvert samedi.

Selon la préfecture de police de Reggio de Calabre, 1.128 immigrés ont quitté la région. «Si nous ne partons pas, nous mourrons», a ainsi déclaré à l'AFP Francis, un Ghanéen de 25 ans, qui comme des centaines d'autres Africains venus récolter des agrumes a décidé de fuir sans même avoir été payé.

«La mafia exploite les immigrés avec cynisme, dénonce Luigi Ciotti, un prêtre fondateur de l'association anti-Mafia Libera. Les cerveaux criminels savent que les immigrés clandestins ne peuvent même pas tenter de se rebeller car ils sont privés de documents d'identité et donc de la protection de l'État.» Même analyse au Giornale, le quotidien de la famille Berlusconi, qui adresse un appel provocateur aux habitants de Calabre : «Plutôt que sur les nègres, tirez sur les mafieux !»

Source : Le Figaro

Le ministre de l'Immigration Eric Besson s'est déclaré dimanche favorable dans les "dix ans à venir" au vote des étrangers aux élections locales en France.

Eric Besson, qui est également secrétaire général adjoint de l'UMP, a dit sur i-Tele : "Nous devons aller à terme vers le vote des étrangers aux élections locales" mais en fixant cette possibilité dans les "dix ans à venir".

Lors de la campagne présidentielle en 2007, Nicolas Sarkozy s'était également déclaré en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales mais n'avait pas retenu cette option dans son programme.

Début septembre 2009, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand avait affirmé qu'il n'était "pas favorable au droit de vote des étrangers aux élections municipales", ni même au débat alors préconisé par Eric Besson sur ce sujet, car cela "détournerait l'attention des priorités des Français".

Source : Le Point

La deuxième édition du Salon de l'immobilier marocain, baptisé Morocco Property Expo, se tiendra les 26 et 27 juin prochain à Montréal.

L'événement est dédié aux Marocains d'Amérique du Nord désireux d'investir dans leur pays d'origine mais également aux investisseurs nord-américains attirés par les atouts immobiliers du Maroc.

Durant les deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain, notamment dans l'Oriental, région mise à l'honneur lors de cette édition, apprend-on auprès des organisateurs.

Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.

Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées. Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc.


Source : MAP

L'intellectuel et chercheur algérien, Mohamed Arkoun, a plaidé pour la création d'un Institut d'études historiques et anthropologiques de la religion comparée, dont le siège sera au Maroc.

M. Arkoun, qui était l'invité de l'émission "Moubacharatan maakom" (En direct avec vous) diffusée mercredi soir par la chaine de télévision 2M , a formulé le souhait de voir cet institut mis en place au Maroc.

La création d'un tel institut "nous empêchera de répéter les idées reçues du passée sans les analyser et les interpréter" et permettra de fonder une "nouvelle vision de toutes les religions" à travers "une étude historique des textes sacrés", a souligné M. Arkoun qui s'exprimait lors de cette émission consacrée à "l'islamophobie ou pourquoi l'Occident craint l'Islam".

Pour sa part, le secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Ouléma du Maroc, M. Ahmed Abbadi, a souligné l'importance de la science, de la recherche scientifique, du dialogue et de la connaissance de l'autre.

M. Abbadi a appelé, dans ce cens, à augmenter le nombre des filières spécialisées en "occidentalisme" dans les pays islamiques, une science qui s'intéresse à l'étude de l'Occident dans ses aspects religieux, législatif, historique, géographique et économique.

S'agissant de la relation entre l'Occident et l'Islam, M. Abbadi a cité plusieurs facteurs qui rendent ces relations difficiles telles "l'ignorance des deux parties" et les "réactions déséquilibrées" face à certaines positions.

De son côté, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), M. Mohamed Moussaoui, a appelé à déployer plus d'efforts pour faire connaître la religion musulmane et favoriser le dialogue interreligieux.

 M. Moussaoui a passé en revue plusieurs initiatives menées par le CFCM dans le cadre de la sensibilisation à éviter les profanations des mosquées et des tombes des Musulmans, affirmant que l'Islam devient de plus en plus accepté par les sociétés européennes comme le confirment les sondages réalisés dans ces pays.

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, M. Driss Yazami, a quant à lui appelé les Musulmans de l'Europe à interagir avec l'autre sans se prendre pour des victimes et à bénéficier des marges de liberté d'exercice de culte dans ces pays.

De son côté, Mustapha Bouhandi, professeur à l'Université Hassan II de Casablanca, a souligné la nécessité de mener une campagne pour rectifier certains concepts erronés et dépasser la haine à laquelle incitent certains ouvrages.

 Source : MAP

 

 


Quelque 642 entreprises ont été créées dans la province de Taza en 2009, soit une hausse de 9 pc par rapport à l'année 2008, selon un communiqué du Centre Régional d'Investissement ( CRI).

Les entreprises créées se répartissent selon leur nature juridique entre les personnes physiques (465 unités) soit 72,43 pc et les personnes morales (177 unités), soit 27, 57 pc.

La répartition des unités créées par secteur d'activité place le commerce en première position avec 273 unités (42,52 pc) suivi par le secteur des services avec 158 unités (24,61 pc) et le secteur du Bâtiment et Travaux Publics (BTP) avec 146 unités (22,74 pc).

Le secteur d'artisanat occupe la 4ème place avec 47 unités créées, (7,32 pc) de l'ensemble des créations suivi du secteur de l'industrie avec 11 unités créées.

Quant à l'agriculture, elle s'est classée au 6ème rang avec 6 unités, devant le secteur minier qui a occupé la dernière position avec une seule unité.

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE), originaires de la province, ont crée cette année 46 entreprises, enregistrant une hausse de 6,98 pc en comparaison avec l'année 2008 au cours de laquelle ils ont crée 43 unités.

S'agissant des certificats négatifs délivrés au cours de 2009, ils se sont établis à 366 certificats enregistrant une augmentation de 7.33 pc par rapport l'exercice 2008 qui a enregistré la délivrance de 341 certificats.

La répartition des certificats en fonction de leur nature juridique montre que les personnes morales ont bénéficié de 287 certificats (78,42 pc) et les personnes physiques 79 certificats ( 21,58 pc).

Pour les projets d'investissement, la commission régionale d'investissement a approuvé cette année 9 projets d'investissement pour un montant total estimé à 80 millions de dirhams. La réalisation de ces projets permettra la création de 1.359 postes d'emploi.

Source : MAP

La régularisation des immigrés clandestins établis aux Etats-Unis pourrait avoir une incidence positive sur l'économie US en augmentant les salaires, souligne jeudi une étude réalisée par deux instituts américains

Selon cette étude réalisée par le Centre pour le progrès américain et le Conseil américain de l'immigration, la régularisation des quelque 11 millions immigrés illégaux pourrait générer davantage de revenus de taxes et ajouter près de 1,5 trillion de dollars aux produit intérieur brut US au cours des dix années à venir.


"Il s'agit là de raisons solides qui permettront à l'économie américaine de sortir d'un cycle vicieux" caractérisé par des salaires tirés vers le bas, relève de son coté Raul Hinojosa-Ojeda, l'un des auteurs de cette étude.

Sur les trois scénarios présentés pour traiter la question migratoire, à savoir le refoulement des immigrés illégaux dans le cadre de la politique migratoire US, la mise en place de programmes d'emplois temporaires pour les étrangers ou encore la régularisation des immigrés clandestins, cette étude estime que la troisième option est la plus "profitable" pour l'économie et les travailleurs américains.

La réforme de l'immigration figure parmi les priorités de l'Administration Obama au même titre que la réforme du système de la santé et la reprise économique après la pire crise qu'ont connue les Etats-Unis, rappelle-t-on.


Source : Casafree/ MAP

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a déclaré vendredi se rallier à l'idée d'une "résolution parlementaire" préconisant l'interdiction du voile intégral, mais "complétée à terme par la loi" et "des règlements".

"Je suis favorable à l'interdiction de la burqa", a-t-il déclaré sur France-Info. "Il me semble que cela doit toucher y compris l'espace public, donc ça veut dire que je me rallie plutôt à l'idée d'une résolution parlementaire qui pourrait être complétée à terme par la loi et par des règlements".

"Puisqu'il y a une discussion en cours entre le gouvernement et le Parlement, ce n'est pas la peine que je crée des interférences", a-t-il ajouté sans aller plus loin. AP

Source : Nouvel Observateur

Quelque 41.816 étrangers en situation irrégulière au Brésil ont été régularisés depuis l'entrée en vigueur en juillet dernier de la Loi d'Amnistie pour les immigrés, annonce le ministère brésilien de la Justice

Les Boliviens arrivent en tête des bénéficiaires de la nouvelle loi avec 16.881 personnes, suivis des Chinois (5.492), des Péruviens (4.642) et des Paraguayens (4.135), précise le ministère.

Quelque 2.390 européens, notamment Français, Britanniques, Italiens et Allemands, et 2.700 africains ont été également régularisés.

Il s'agit de la troisième amnistie des immigrés clandestins au Brésil, après celles de 1998 et de 1988 au cours desquelles 38.000 et 25.000 immigrés clandestins ont été régularisés.

D'après des chiffres du ministère brésilien de la Justice, le Brésil compte un million d'étrangères.

 Selon des données de l'Association brésilienne des sociétés de micro-transfert d'argent (ABMTransf), les immigrés établis au Brésil ont transféré environ 63 millions de dollars à leurs pays d'origine en octobre dernière, soit une hausse de 85 pc par rapport au même mois de l'année 2008.

L'entrée en vigueur de la nouvelle loi a contribué à cette augmentation, précise la même source.


Source : Casafree/ MAP

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a déclaré vendredi se rallier à l'idée d'une "résolution parlementaire" préconisant l'interdiction du voile intégral, mais "complétée à terme par la loi" et "des règlements".

"Je suis favorable à l'interdiction de la burqa", a-t-il déclaré sur France-Info. "Il me semble que cela doit toucher y compris l'espace public, donc ça veut dire que je me rallie plutôt à l'idée d'une résolution parlementaire qui pourrait être complétée à terme par la loi et par des règlements".

"Puisqu'il y a une discussion en cours entre le gouvernement et le Parlement, ce n'est pas la peine que je crée des interférences", a-t-il ajouté sans aller plus loin. AP

Source : Nouvel Observateur

Entretien avec Jean-Christophe Dumont, économiste, expert en migrations internationales auprès de l’OCDE

Les chiffres récents montrent une forte aggravation du chômage dans de nombreux pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Quelle est la situation pour les travailleurs immigrés ?

Jean-Christophe Dumont : Ils sont plus touchés que la moyenne de la population par la détérioration conjoncturelle du marché de l’emploi. La crise a frappé durement des pays qui ont connu une forte migration ces dernières années, à l’image du Royaume-Uni, de l’Irlande, de l’Espagne, ou des États-Unis. Dans ces pays, beaucoup de migrants ont une faible ancienneté à l’intérieur d’une entreprise. Selon le principe du « dernier entré, premier sorti », ils sont plus exposés aux licenciements. Plus largement, le travailleur étranger est davantage soumis aux contrats précaires, voire à une certaine discrimination en matière de licenciement.

La crise a-t-elle un impact sur les politiques migratoires des pays touchés ?

Plusieurs États de l’OCDE ont pris des mesures pour restreindre l’accès des travailleurs étrangers à leur territoire. L’Espagne, l’Italie et la Corée du Sud ont réduit leur quota d’immigration de travail, parfois à zéro. Le Royaume-Uni et le Canada, entre autres, ont renforcé les contraintes pour renouveler les permis temporaires. La Suède a pris une décision à contre-courant en levant toutes les barrières à l’immigration de travail, pourvu que le candidat soit muni d’une offre d’emploi en bonne et due forme. Au-delà des mesures gouvernementales, le principal frein à l’immigration demeure la baisse des besoins en main-d’œuvre des entreprises de l’OCDE. En Irlande, les permis de travail hors pays membres de l’Union européenne ont ainsi été divisés par trois.

En quoi la récession pèse-t-elle sur les flux migratoires des travailleurs ?

On observe une baisse significative des mouvements de travailleurs dans les zones de libre circulation. À l’intérieur de l’Union européenne, par exemple, les flux migratoires ont chuté de près de 57 % au Royaume-Uni entre le deuxième trimestre de 2008 et de 2009. En Espagne, le nombre de Roumains a diminué sensiblement. Une fois chez lui, le travailleur roumain garde la possibilité de repartir vers son pays d’accueil, ce qui encourage à l’intérieur de l’espace européen une certaine mobilité.

Le phénomène est beaucoup moins visible chez les immigrés issus de pays extra-européens qui ont boudé les programmes d’aide au retour. En Espagne, 140 000 étrangers frappés par un licenciement se sont vu offrir la possibilité de rentrer dans leur pays d’origine tout en bénéficiant des allocations de chômage. Ils sont à peine 10 000 à avoir accepté. En République tchèque, l’aide au retour a bénéficié à 5 000 personnes, principalement des Mongols et des Vietnamiens. Quant aux retours spontanés, ils sont difficiles à mesurer, mais sont probablement peu affectés par la crise. D’une manière générale, on n’a pas constaté de retour massif de travailleurs.

La crise ne devrait-elle pas pourtant les inciter à regagner leur pays d’origine ?

On peut en douter. Primo, la récession affecte aussi les nations en développement. Secundo, la migration demeure, le plus souvent, un objectif à long terme. Elle s’inscrit dans un projet de vie. Une des motivations premières du migrant est d’offrir un avenir meilleur à sa famille, une situation plus sûre aux enfants, un accès au système scolaire performant. Rentrer au pays, c’est perdre cet objectif.


De plus, le candidat au retour s’expose à un départ définitif de son pays d’accueil : les titres de séjour dans les années à venir vont être de plus en plus difficiles à obtenir. Enfin, certains ont investi de l’argent dans l’immobilier, notamment en Espagne. Avec l’effondrement du marché, ce n’est pas le bon moment pour vendre. Quant à ceux dont le visa s’arrête, ils sont sûrement plus nombreux à prolonger leur séjour en situation irrégulière durant une période de récession, là encore, par peur de ne pouvoir jamais revenir.

Observe-t-on une chute des transferts financiers des travailleurs immigrés vers les pays en développement ou émergents ?

Ils ont diminué de 6 % sur l’ensemble de l’année 2009 par rapport à 2008, d’après la dernière estimation de la Banque mondiale. Les transferts ont baissé de moins de 2 % en Asie, 3 % en Afrique, 10 % en Amérique latine et 15 % en Europe. Cette diminution pourrait s’avérer plus importante que prévu. Le montant record de 338 milliards de dollars (235 milliards d’euros) de 2008 ne sera pas égalé avant plusieurs années et les pays en développement vont devoir vivre avec moins de transfert.

Le retour des immigrés peut-il profiter à leur pays d’origine ?

Quand les travailleurs rentrent contraints ou forcés, sans avoir mûri leur projet, il ne faut pas s’attendre à un impact significatif. À l’inverse, un immigré bien préparé qui veut investir dans un État où la situation économique s’est améliorée, comme cela a pu être le cas en Inde ou en Chine, accompagnera la croissance. En définitive, la migration de retour n’a pas un impact suffisant pour enclencher un processus de développement. Elle peut stimuler l’activité d’un pays lorsque les conditions économiques sont déjà favorables. Son apport demeure marginal d’un point de vue macroéconomique, malgré les réussites individuelles. 

Source : La Croix

Six cent cinquante (650) éditeurs, représentant 45 pays, ont confirmé leur participation à la 16è édition du salon international de l'édition et du livre (SIEL), prévu du 13 au 22 février prochain, a annoncé mercredi le ministère de la Culture.

Cette année, le Salon occupera une superficie de 11.000 mètres carrés, "ce qui constitue une forte extension de cet espace culturel par rapport aux éditions précédentes", indique un communiqué du ministère, publié à l'issue d'une réunion, mardi, de la Commission culturelle du Salon, présidée par M. Bensalem Himmich ministre de la Culture.

Lors de cette rencontre, consacrée à l'examen des préparatifs de cet événement culturel, le ministre a tracé les lignes d'orientation de la 16è édition, notamment les innovations introduites pour la première fois dans la conception de cet événement.

Les différents intervenants ont mis en avant le choix du thème du 16è SIEL, qui consacre les Marocains du Monde, ajoute le communiqué, relevant que ce choix exprime la ferme volonté du Royaume de s'ouvrir sur ses riches composantes identitaires, mais aussi sur les cultures du Monde.

Les participants ont, de même, examiné la question des prix pour cette année, invitant les commissions concernées à se retrouver dès cette semaine pour délibérer sur les candidatures, a souligné la même source, précisant que le ministère a reçu 113 candidatures à cette compétition.

 

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a achevé mercredi une visite de travail à Toulouse (sud ouest de la France) couronnée par un programme de partenariat pour la promotion de la condition des Marocains installés dans la région Midi-Pyrénées, notamment sur les plans social et culturel.

M. Ameur a indiqué à la MAP que ce programme qui engagera le ministère, la ville de Toulouse et les associations de Marocains de la région, profitera en particulier aux jeunes d'origine marocaine.

Il prévoit des séjours culturels au Maroc en partenariat avec différentes institutions locales et un appui aux activités culturelles en direction de ces jeunes, notamment le Festival monté à Toulouse par les associations marocaines et qui est devenu un rendez-vous important.

Le programme envisage également des actions de soutien aux enfants marocains en difficulté scolaire avec le concours des nombreux étudiants marocains inscrits dans cette grande ville universitaire, a-t-il indiqué.

Cette visite " très intense et très utile " a également permis au ministre et à ses interlocuteurs français et ceux du tissu associatif de dégager "sur une même longueur d'onde, le diagnostic et les actions à envisager pour résoudre les problèmes auxquels est affrontée la communauté marocaine ".

M. Ameur a annoncé la mise en place d'un comité mixte regroupant les représentants des différentes institutions et associations et qui sera animé par le Consul général du Maroc à Toulouse en vue de décliner le programme de partenariat en actions concrètes, d'en arrêter l'échéancier d'exécution et les modalités de financement.

Le ministre s'est félicité d'un "moment fort" de cette visite, lorsque la communauté marocaine a été reçue massivement, en sa présence, à l'hôtel de ville de Toulouse. Cette réception offerte par le député-maire de la ville, M. Pierre Cohen, en présence de quelque 400 Marocains, a constitué un " hommage particulier " à la communauté résidant dans cette région, a-t-il relevé.

Elle a été également l'occasion pour le premier magistrat de la ville de "confirmer son appui aux engagements pris lors des discussions bilatérales", de sa volonté de les traduire en actions concrètes dans les plus brefs délais et de former le voeu de développer la relation entre Toulouse et le Maroc, a souligné le ministre

.Au-delà de ses contacts officiels, le ministre a mis à profit ses différentes rencontres avec les associations marocaines pour traiter des derniers développements de la question du Sahara, à la lumière des discours prononcés dernièrement par Sa Majesté le Roi et contribuer à la remobilisation de la communauté marocaine en France autour de la cause de l'intégrité territoriale du Royaume.

Source : MAP

Selon le ministre de l'Immigration, 175.000 étrangers sont «entrés régulièrement en France avec un visa long séjour» l'an passé et 108.000 ont été naturalisés.

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a annoncé ce jeudi sur Europe 1 que 29.000 étrangers en situation irrégulière avaient été expulsés en 2009 alors que le chiffre qui lui avait été assigné dans sa lettre de mission par Nicolas Sarkozy était de 27.000.

Il a précisé que douze afghans seulement avaient été expulsés alors que les Britanniques ont "reconduit mille Afghans".

250 Afghans ont par ailleurs bénéficié de l'asile politique en France, a ajouté Eric Besson.

Le ministre de l'Immigration a dit d'autre part que 108.000 étrangers avaient été naturalisés. 175.000 étrangers sont "entrés régulièrement en France avec un visa long séjour", a-t-il précisé.

Source : Libération

Un footballeur italien traité de "nègre de merde", des annonces immobilières qui stipulent "Pas d'animaux, pas d'étrangers", des immigrés agressés la nuit du Nouvel An : les comportements xénophobes se banalisent en Italie, certains évoquant même un "racisme institutionnel".

"La situation se dégrade. Tous les jours, un noir se fait tabasser. On ne peut pas continuer comme ça", explique à l'AFP Gian Antonio Stella, journaliste spécialisé dans les mouvements de droite et auteur du livre "Nègres, tapettes, youpins & co. L'éternelle guerre contre l'autre", paru début décembre.

Parmi les derniers exemples relevés, la nuit de la Saint-Sylvestre : un Ethiopien tabassé à Florence, parce que son amie protestait contre des jets de pétards, et un Egyptien frappé aux cris de "pédé de merde", selon l'organisation Arcigay.

Quelques jours plus tôt, c'était le "Noël blanc" organisé par un maire de la Ligue du Nord, parti anti-immigrés membre de la coalition de droite au pouvoir, qui défrayait la chronique. L'opération visait à recenser les étrangers de Coccaglio (3000 habitants) et à dénoncer les clandestins en préfecture.

Ce dernier avatar de l'obsession xénophobe de la Ligue du Nord vient ponctuer une année qui aura vu l'Italie durcir très considérablement ses lois anti-étrangers. Ainsi, depuis l'été dernier, l'immigration clandestine est-elle devenue un délit passible de 5 à 10 000 euros d'amende, avec, paradoxalement, la possibilité de maintenir un immigré clandestin jusqu'à six mois dans un "centre d'identification et d'expulsion". La même loi autorise les citoyens à faire des rondes pour protéger leur quartier.

Des responsables de la Ligue du Nord ont également proposé de réserver des wagons de train ou des prestations sociales aux Italiens.

Retour aux "lois raciales"?

"La Ligue est décidée à exploiter le sentiment d'insécurité vis-à-vis de l'immigration", commente Sergio Romano, éditorialiste du quotidien Corriere della Sera. "Comme (le Premier ministre) Silvio Berlusconi a besoin du soutien de la Ligue, elle peut dire tout ce qu'elle veut".

Le chef de la Ligue "Umberto Bossi a qualifié les noirs de 'Bingo Bongo' à plusieurs reprises", relève Gian Antonio Stella, en rappelant ce film de 1982 où Adriano Celentano incarne un homme-singe. "A l'étranger, c'est une chose impensable. Aucun ministre français, anglais ou allemand ne se permettrait cela parce que ces pays ont réfléchi sur leur passé, ce que les Italiens n'ont pas assez fait", estime-t-il, en allusion aux lois raciales de Benito Mussolini.

La Ligue, elle, se défend de tout racisme : "Nous ne sommes pas du tout racistes. Nous sommes tellement étrangers à cette problématique que nous n'avons même pas besoin d'en parler", déclare à l'AFP Nicoletta Maggi, porte-parole d'Umberto Bossi.

Mais la Ligue, implantée avant tout dans le nord du pays, n'est pas la seule à tenir ce type de propos.

Bernardino De Rubeis, maire de Lampedusa, petite île sicilienne proche des côtes d'Afrique du Nord où débarquent régulièrement des immigrés clandestins, est ainsi actuellement jugé pour des déclarations publiées en septembre 2008 par le quotidien La Repubblica : "Je ne veux pas être raciste mais la chair des nègres sent mauvais même si elle est lavée".

Un racisme institutionnel qui banalise le racisme populaire

Pour Piero Soldini, responsable immigration au Cgil, le plus grand syndicat italien, tous ces propos relèvent d'un "racisme institutionnel et d'une banalisation des propos racistes" qui "produisent un racisme populaire et toléré au sein de la société".

Ainsi en est-il des stades du très populaire Calcio, où après les cris de singe saluant les joueurs noirs, des supporteurs de la Juventus de Turin ont traité de "nègre de merde" l'attaquant de l'Inter de Milan Mario Balotelli, Italien d'origine ghanéenne, tout en scandant "Il n'y a pas de noirs italiens". Le même jour, l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic se faisait insulter de "sale Tzigane", tandis que des spectateurs brandissaient un calicot sur lequel on pouvait lire "Ibra : infâme Zingaro".

Autre exemple, ces dizaines d'offres de location à caractère xénophobe qui paraissent tous les jours dans la presse : "Pas d'animaux, pas d'étrangers" ou encore "Italiens uniquement, pas de Chinois".

Source : RTBF avec AFP

Devant les responsables UMP, Nicolas Sarkozy vient de déterrer le droit de vote des étrangers aux élections locales. Une mesure qui figurait dans les 110 propositions du candidat Mitterrand en 1981 mais qui n'a jamais été mise en œuvre depuis...

Eric Besson - pour faire oublier les dérives fangeuses de son débat sur l'identité nationale ?- est le dernier homme politique français à revenir sur l'idée du vote des étrangers aux élections locales. Une trouvaille que Nicolas Sarkozy a exposé lundi 4 janvier aux responsables de la majorité. Comme les principaux ténors de la gauche, qui ne sont jamais allés au bout de leur démarche, le chef de l'Etat avait déjà évoqué cette mesure en 2001 puis en 2005... pour lui aussi s'empresser de l'oublier. Retour sur 30 ans de valse-hésitation.

Printemps 1981: parmi les 110 propositions du programme de François Mitterrand pour l'élection présidentielle, la 80e s'engage à accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales. "après cinq ans de présence sur le territoire français".

Août  1981: Claude Cheysson, ministre des Relations extérieures, annonce un projet de loi accordant le droit de vote pour les élections municipales aux immigrés installés en France, à l'occasion d'un voyage à Alger. Interrogé sur France Inter à ce sujet, François Autain, secrétaire d'Etat chargé des immigrés, affirme qu'une telle disposition ne peut être que l'aboutissement d'un long processus d'insertion et que les immigrés ne voteront pas lors des élections municipales de 1983.

Juin 1985: Georgina Dufoix, ministre des Affaires sociales et de la solidarité nationale, déclare, dans un entretien au Mondequ'il est "trop tôt" pour une participation politique des immigrés aux municipales.

Novembre 1984: Pierre Joxe, ministre de l'Intérieur, interrogé dans Le Monde, s'exprime en faveur du droit de vote des immigrés aux élections locales, "facteur d'intégration".

Janvier 1988: une réforme permettant la participation des étrangers aux élections locales fait partie des "propositions des socialistes" adoptées lors de la Convention nationale du PS.

La réélection de François Mitterrand entraînerait "pour l'immigration, le retour au laxisme des années 1981-1985, avec, en plus, le droit de vote donné aux étrangers"

Jacques Chirac, 1988

Avril 1988: dans un entretien au quotidien "Lyon-Figaro", Jacques Chirac, candidat à l'élection présidentielle, estime que la réélection de François Mitterrand entraînerait "pour l'immigration, le retour au laxisme des années 1981-1985, avec, en plus, le droit de vote donné aux étrangers".

Dans sa "Lettre à tous les Français", constatant que la grande majorité des Français est hostile au droit de vote des étrangers, François Mitterrand "déplore personnellement" que "l'état de nos moeurs" ne permette pas d'accorder cette mesure.

Février 1989: le Parlement européen adopte une résolution demandant aux pays de la CEE d'accorder le droit de vote aux élections locales à tous les étrangers vivant et travaillant chez eux.

Octobre 1989: le Premier ministre Michel Rocard déclare qu'il est favorable au droit de vote des immigrés aux élections locales, mais que cela suppose une réforme de la Constitution et que le gouvernement serait censuré sur un tel projet.

Mai 1990: le bureau exécutif du PS adopte un texte sur l'immigration dans lequel il abandonne la revendication du droit de vote aux élections locales pour les résidents étrangers.

Mars 1994: loi autorisant le votes des citoyens de l'Union européenne résidant en France aux élections européennes.

Mai 1998: loi accordant aux citoyens de l'Union européenne résidant en France le droit de vote aux élections municipales, en application d'une directive européenne.

Novembre 1999: débat sur le droit de vote aux élections locales des étrangers. Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'Intérieur, estime "envisageable" ce droit pour les étrangers détenteurs d'une carte de résident de dix ans. Gilles de Robien, porte-parole de l'UDF, défend également ce droit. Jean-Louis Debré, président du groupe RPR à l'Assemblée nationale, s'y oppose.

Décembre 1999: le groupe socialiste de l'Assemblée dépose une proposition de loi constitutionnelle visant à permettre aux étrangers de voter aux municipales.

Raymond Barre, député-maire (app. UDF) de Lyon, déclare que les étrangers résidant en France depuis longtemps devront un jour pouvoir voter aux élections municipales.

Janvier 2000: Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, se prononce pour le droit de vote des étrangers aux municipales.

Avril 2000: l'Assemblée nationale adopte en première lecture une proposition de loi des Verts sur le droit de vote et à l'éligibilité des résidents étrangers aux élections municipales. L'opposition vote contre, à l'exception de deux députés UDF, Gilles de Robien et Jean-Louis Borloo. Le Premier ministre Lionel Jospin, sachant, en pleine cohabitation, qu'il n'obtiendra pas le soutien du Sénat, renonce à aller au bout de la démarche.

J'avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux

Nicolas Sarkozy, 2001

Janvier 2001: dans son livre "Libre", Nicolas Sarkozy "avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux (...) à compter du moment où ils paient des impôts, où ils respectent nos lois."

Printemps 2002: sous la pression du Parti socialiste, Lionel Jospin, candidat à l'élection présidentielle, propose dans son programme de donner "le droit de vote aux étrangers régulièrement installés sur notre sol depuis cinq ans aux élections locales" et s'engage à le faire "dans l'année qui suivra les élections."

Octobre 2002: dans un texte intitulé "Pour une nouvelle politique d'intégration", Yves Jego, député UMP de Seine-et-Marne, se déclare favorable à la participation des résidents étrangers aux scrutins locaux. Lors de l'installation du nouveau collège du Haut Conseil à l'intégration (HCI), le Premier ministre Jean Pierre Raffarin juge que, pour intégrer les immigrés, la naturalisation est une réponse "plus adéquate" que l'octroi du droit de vote.

Octobre 2005 : dans un entretien auMonde, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, dit vouloir "renforcer les droits des immigrés en situation légale" en ouvrant, notamment, un débat "serein et réfléchi" sur le droit de vote aux élections municipales.

Dominique de Villepin, Premier ministre, se prononce contre. "Je crois à la force du lien entre nationalité et citoyenneté: c'est la nationalité qui donne le droit de s'exprimer sur les grandes orientations politiques locales ou nationales", dit-il.

Mise au point du Président de la République, Jacques Chirac quelques jours plus tard: "Dans la conception française et républicaine du suffrage, le droit de vote est lié à la citoyenneté. Nous avons une politique d'intégration qui refuse le communautarisme, c'est comme ça."

Selon un sondage Ifop publié par le JDD, 63 % des Français sont favorables "à ce que des étrangers non européens installés en France depuis dix ans votent aux élections municipales".

Mars 2006 : plusieurs villes dont Saint Denis et Stains (93) organisent des "référendums" sur le droit de vote des étrangers aux élections locales. 64,1% des électeurs se prononcent pour à Saint Denis, 65,9% à Stains.

Juin 2006 : Nicolas Sarkozy annonce que la proposition de droit de vote des étrangers aux élections locales ne fera pas partie des propositions de sa candidature à l'élection présidentielle, ni du programme législatif de l'UMP.

Mars 2007 : Ségolène Royal, candidate à l'élection présidentielle, s'engage, si elle est élue, à ce que le droit de vote des étrangers aux élections locales s'applique dès 2008. François Bayrou se dit "plutôt favorable" au vote des étrangers aux élections locales, juge jugeant "normal qu'une personne qui réside depuis dix ans en France et qui participe à la vie locale puisse aussi exprimer ses choix dans la vie de la cité".

Juin 2008 : la majorité sénatoriale refuse d'accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales dans le cadre du projet de loi de réforme des institutions.

Janvier 2010 : Dans son livre Pour la nation,Eric Besson, ministre de l'Immigration et de l'identité nationale relance l'idée d'introduire le droit de vote des immigrés aux élections municipales. Il propose de réserver ce droit "aux ressortissants des pays qui furent colonisés par la France, qui sont des pays francophones, qui ont appartenu à notre République, et qui sont aussi ceux qui entretiennent avec elle les liens les plus profonds et anciens".

Source : Le Point

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