vendredi 1 novembre 2024 02:25

Le Nigeria a accusé mardi l'Afrique du Sud de xénophobie après le rejet vendredi par l'immigration sud-africaine de 125 voyageurs nigérians au motif que leurs certificats de vaccination n'étaient pas en règle, et a assuré qu'il répondrait si un nouvel incident venait à se produire.
Le Nigeria aura une réaction appropriée face à tout nouvel incident de ce type, a mis en garde le ministre nigérian des Affaires étrangères Olugbenga Ashiru, devant des députés.
Les entreprises sud-africaines ne devraient pas considérer comme allant de soi le contexte économique amical que nous avons au Nigeria, grâce auquel les entreprises, y compris sud-africaines, font plus de bénéfices au Nigeria qu'en Afrique du Sud, a-t-il ajouté.
L'ambassadeur d'Afrique du Sud au Nigeria a été convoqué lundi au ministère des Affaires étrangères et le même jour, dans ce qui semblait être une mesure de représailles, 28 Sud-Africains ont été refoulés par les autorités nigérianes.
Vendredi, les services de l'immigration à l'aéroport international de Johannesburg ont refoulé 125 passagers nigérians descendus de deux vols reliant Lagos à la capitale économique sud-africaine, affirmant que leurs certificats de vaccination contre la fièvre jaune étaient faux.
Ce certificat, un petit carnet jaune de quelques pages, est régulièrement demandé aux passagers débarquant dans des pays d'Afrique. Il est aisé de s'en fournir des exemplaires contrefaits aux frontières nigérianes.
Soulignant que les relations entre la classe dirigeante des deux puissances économiques africaines étaient cordiales, M. Ashiru a fustigé le comportement des agents de l'immigration et de la police en Afrique du Sud.
Les agents du département de l'immigration sont toujours désagréables envers les Nigérians, a estimé le chef de la diplomatie nigériane qui s'exprimait devant un comité de la Chambre des représentants.
De plus, la police se déchaîne et arrête et enferme des Nigérians au hasard, sans raison. Ce que nous observons est ce que nous appelons la xénophobie, de la part des Sud-Africains envers tous les Africains, pas seulement les Nigérians, même ceux de leurs pays voisins, a-t-il poursuivi.
6/3/2012
Source : Romandie/AFP

Le nombre d'immigrés admis à séjourner légalement en France a augmenté depuis 1995, atteignant un record de plus de 214.000 personnes en 2004 avant de légèrement baisser pour se stabiliser un peu sous 200.000, selon des chiffres officiels obtenus aujourd'hui par l'Agence France presse.
Ces chiffres portent sur le nombre de visites médicales effectuées par l'Office français de l'Immigration et l'Intégration (OFII), créé en 2009 en remplacement de l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM), qui avait succédé elle-même à l'Office des migrations internationales (Omi) en 2007.
Les visites médicales concernent les entrées et les régularisations et sont considérées par les experts comme "l'indicateur le plus fiable pour mesurer les flux d'entrée" en France.
En 1995, année de la victoire de Jacques Chirac, 76.663 étrangers ont effectué une visite médicale. Le chiffre se stabilise l'année suivante (76.956) avant de grimper à 105.766 en 1997 après la victoire de la gauche aux législatives. Avec la régularisation exceptionnelle décidée en 1998 par Lionel Jospin, il monte cette année là à 145.014 personnes puis redescend à 122.888 l'année suivante. Le chiffre repart à la hausse en 2000 (140.319), sous un gouvernement de gauche. Une augmentation qui se poursuit en 2001 (161.873) pour atteindre 197.751 personnes en 2002, année du retour de la droite aux affaires, où Nicolas Sarkozy est nommé ministre de l'Intérieur dans le premier gouvernement du second mandat de Jacques Chirac.
La progression se poursuit en 2003 avec 206.151 visites médicales, pour atteindre 214.362 en 2004. Le chiffre retombe à 200.024 personnes en 2005 et atteint 205.714 en 2006. Depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, il est resté légèrement sous les 200.000: 193.045 en 2007, 197.942 en 2008, 183.714 en 2009 et 198.525 en 2010.
5/3/2012
Source : Le Figaro/AFP

Faute de ne jamais pouvoir s'épanouir dans un patriotisme européen, voici que s'opère en France un retour significatif et général au concept de nation…Suite

A Pantin (Seine-Saint-Denis}, M. Béguin était le dernier de sa lignée. De celle qu'il appelle, avec son parler fort et son accent natal d'Etricourt (Somme), les« traditionnels ». Comprendre, les bouchers qui ne sont pas« halai». Depuis son départ, cette commune de 52 000 habitants de la petite couronne parisienne n'a, pour la viande à la coupe, plus que des boucheries musulmanes…Suite

Le renforcement de l'arsenal réglementaire a conduit à la création d'une fonction spécialisée los différences font toute la différence», lit-on sur l'affiche qui trône dans les 140 agences de la société de services à la personne 0 2. Neuf salariés y sourient : des jeunes, des seniors, des femmes, des hommes, blancs ou métissés, à l'image des salariés du groupe …Suite

Chaque année, ils sont des dizaines à partir à Pékin et Shanghai pour suivre un cycle d’études de 4 ou 6 ans.
Au milieu d’une population de plus d’un milliard (1.339.713 000) habitants que compte la République populaire de Chine, l’on peut croiser des Marocains. Des concitoyens qui se sont installés définitivement ou provisoirement dans le pays de Mao Tsé Tung.

Un réseau de compétences franco-marocaines, issues de la région du sud-ouest de la France, vient d'être constitué à l'occasion de leur réunion ce week-end dans la ville française de Mérignac, indique un communiqué du Consulat général du Maroc à Bordeaux.
La création du réseau, dont le bureau est présidé par Mme Nezha Oukhiti, ingénieur conseil spécialisée en stratégie de développement durable, s'inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, en matière de mobilisation des compétences, précise le communiqué.
L'assemblée constitutive a réuni une soixantaine de cadres franco-marocains, hautement qualifiés, appartenant aux secteurs de l'industrie et de l'agriculture, de l'enseignement et de la recherche scientifique, du développement durable et de l'environnement, de la santé et du développement humain, selon la même source.
Ils ont participé à cette occasion à une table-ronde sur les enjeux de développer un réseau de compétences marocaines pour participer au transfert de technologies dans les secteurs prioritaires du Maroc par la mise en place de partenariats entre les institutions auxquelles elles appartiennent en France et les organismes et départements marocains.
Placée sous le signe "Quelles coopérations et quels partenariats entre le Maroc et la région du sud ouest" de la France, la rencontre avait également pour objet de penser les formes de participation des compétences marocaines résidant dans la région aux réformes et chantiers que connaît le Maroc.
Parrainée par BMCE Bank international Paris, la rencontre a été notamment été marquée par la participation de M. Marwan Berrada, responsable du département des études et de l'action économique au ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, de Mme Mauricette Boisseau, adjointe au Maire de Mérignac, de M. Manuel Dias, président du réseau aquitain de l'histoire et de la mémoire de l'immigration, ainsi que du président du cercle des amis du Maroc.
5/3/2012
Source : MAPF

La première secrétaire du Parti Socialiste français (PS-opposition), Mme Martine Aubry se déplace au Maroc du 9 au 13 mars dans le cadre de la campagne électorale pour l'élection présidentielle française, a annoncé lundi son service de presse à Paris.
Au cours de cette visite, elle doit s'entretenir, au niveau officiel, avec le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane et le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger, M. Abdelatif Maâzouz, indique le communiqué.
Au niveau partisan, la maire de Lille rencontrera son homologue de Rabat et membre du bureau politique de l'USFP, Fathallah Oulalou et Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS.
Quant au volet franco-français, la première secrétaire du PS a prévu une rencontre publique avec la communauté française, samedi soir à Casablanca pour défendre le programme du candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande et séduire l'électorat français du Maroc en vue de cette échéance et de celle des élections législatives françaises.
Les Français du Maroc vont élire, pour la première fois directement en juin prochain, un député dans le cadre de la circonscription législative englobant le Maghreb et l'Afrique de l'Ouest.
05/03/2012
Source : MAPF

La galerie d'art +l'Atelier 21+ a été sélectionnée pour participer à la 6ème édition de Art Dubaï qui se déroule du 21 au 24 mars 2012 à Dubaï, avec le soutien du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Cette participation, la deuxième du genre, permettra à un public, largement constitué de professionnels, de se faire une idée de la situation des arts plastiques au Maroc et de mesurer le degré de créativité des peintres et artistes contemporains marocains, indique un communiqué du CCME.
Quelque 30.000 visiteurs sont attendus à cette 6ème édition qui connaîtra la participation de près de 75 galeries représentant 31 pays d'Amérique du Nord, d'Europe, d'Australie, d'Asie, d'Afrique, du Proche et du Moyen-Orient, précise le communiqué, ajoutant qu'il s'agit du plus important rendez-vous des arts plastiques dans le monde arabe qui attire ce qui compte de mieux en matière d'institutions muséales, de commissaires d'expositions, de critiques d'art et de collectionneurs.
Depuis sa création en 2008, la galerie d'art l'Atelier 21 a inscrit la promotion de l'art contemporain marocain et des artistes marocains à l'étranger parmi ses principaux objectifs. Elle a déjà participé, en partenariat avec le CCME, à la 12 édition de Art Paris qui s'est déroulée du 17 au 22 mars 2010, au Grand Palais, dans la capitale française, et à la 5ème édition de Art Dubaï en 2011 au Madinat Jumeirah, ajoute la même source.
Par sa participation à ce grand rendez-vous artistique, la galerie d'art +l'Atelier 21+ et le CCME ambitionnent de montrer, d'une part, la vigueur des arts plastiques au Maroc et de conquérir, d'autre part, de nouveaux marchés pour les plasticiens marocains, conclut le communiqué.
05/03/2012
Source : MAPF

L'ambassade du Maroc à Damas a mis en place un mécanisme de soutien aux membres de la communauté marocaine résidant en Syrie, en raison de la situation difficile que traverse ce pays, apprend-on lundi de source diplomatique à Damas.
Ce mécanisme consiste en la création d'une cellule chargée du contact avec les membres de cette communauté et de leur apporter toute l'aide nécessaire, en conformité avec la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les Marocains résidant à l'étranger (MRE) et dans le sillage de l'intérêt porté par le gouvernement à la situation particulière de ceux vivant en Syrie, précise une source de l'ambassade.
Entre 700 et 900 ressortissants marocains ont quitté la Syrie depuis le déclenchement des événements dans ce pays en mars 2011.
Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a mis en place, en coordination avec le ministère chargé des MRE, un mécanisme financier mis à la disposition de l'ambassade pour suivre les conditions des Marocains établis en Syrie, ajoute la même source dans une déclaration à la MAP.
Un numéro spécial (00963934233179) a été mis par les services de l'ambassade à la disposition des Marocains résidant en Syrie en cas d'urgence ou de besoin à tout moment de la journée, y compris les jours fériés et de fêtes, poursuit la même source, notant que le site électronique de l'ambassade publiera des numéros et des données pouvant leur être utiles.
La communauté marocaine en Syrie est composée majoritairement de commerçants, de cadres techniques, de citoyennes mariées à des Syriens et une vingtaine d'étudiants, outres des Palestiniens de nationalité marocaine.
Depuis le début de la vague de contestation sans précédent contre le régime syrien, les violences ont fait plus de 7.500 morts, selon l'ONU, avec la dégradation de la situation humanitaire dans les foyers de tension, en particulier à Homs.
05/03/2012
Source : MAPF

C'est une pluie glacée qui a accueilli le président, lundi, à Saint-Quentin. «Vous allez y voir un mauvais présage, c'est ça?», a plaisanté Nicolas Sarkozy. Surtout se montrer zen, confiant et déterminé. Alors que sa campagne a connu un trou d'air la semaine dernière, le président-candidat compte sur ces jours décisifs pour se relancer. «C'est une semaine importante», confie-t-il, en évoquant son émission de mardi sur France 2, au cours de laquelle Laurent Fabius lui apportera la contradiction. «Je pense que rien n'est fait, sinon je ne me donnerais pas tant de mal», a-t-il ajouté.
Accompagné du maire de la ville, Xavier Bertrand, et du député Éric Ciotti, le chef de l'État a visité un centre de réinsertion qui accueille une centaine de jeunes en difficulté. À la fin du mois, ce centre recevra des mineurs placés sur décision de justice, dans le cadre de la loi instaurant le «service citoyen» inspirée par Ciotti. L'occasion de décliner sa séquence régalienne, initiée samedi à Bordeaux. «J'ai dit que l'immigration pouvait être un atout et un problème, je persiste et signe», a lancé Sarkozy, lors d'un point de presse improvisé. En perte de vitesse dans les sondages, il veut solidifier son socle de droite et séduire les catégories populaires qui avaient délaissé le vote FN pour lui, en 2007. «Cette phrase sur l'immigration était la plus importante du discours de Bordeaux, décrypte un proche. Tout l'enjeu est d'arriver en tête au premier tour. Il faut parler à la majorité silencieuse.»
Droit de vote des étrangers
Faisant l'impasse sur la visite d'une chambre du centre, où l'attendaient trois jeunes droits comme des «i» devant leurs lits bordés, Sarkozy s'est attardé avec la presse, enfonçant le clou sur le droit de vote des étrangers, dont il veut faire une autre ligne de clivage avec François Hollande: «Le vote communautariste est une grave erreur.» Même fermeté sur la viande halal, sujet qu'il avait d'abord jugé peu important lors de sa visite à Rungis, le 21 février, mais dont il a finalement décidé de se saisir pour n'en pas laisser le monopole à Marine Le Pen. Il y a des sujets, si les républicains n'en parlent pas, ce sont les extrémistes qui en parlent mal», a-t-il justifié.
Le président tente de renouer avec ce qui avait fait le succès de sa campagne de 2007: mépriser le politiquement correct et la «pensée unique», montrer qu'il apporte des réponses concrètes aux préoccupations des Français. Ses proches ne manquent pas de rappeler que la loi sur la burqa a ainsi été plébiscitée. Le candidat en a profité pour moquer Hollande, qui a «peu voyagé»: «Il ne se rend pas compte que le monde est ouvert», a-t-il glissé, en stigmatisant la «proposition de régulariser tous les sans-papiers» que le candidat PS ne fait pourtant pas.
Plus tard, dans un bar PMU, le président a rencontré une quinzaine de Français «représentatifs» pour un «café politique». On lui propose un verre, «pour vous doper!». «Vous pensez que j'ai besoin de me doper?, rit-il. Enfin, ne dites pas ça à Noah, il le croirait!» «Qu'il paye ses impôts, lui, d'abord», lance une habitante. Sarkozy se tourne vers la presse, hilare: «Voyez, c'est le peuple! Il dit ce qu'il pense! On ne peut pas lui confisquer la parole.»
6/3/2012, Solenn de Royer
C'est une pluie glacée qui a accueilli le président, lundi, à Saint-Quentin. «Vous allez y voir un mauvais présage, c'est ça?», a plaisanté Nicolas Sarkozy. Surtout se montrer zen, confiant et déterminé. Alors que sa campagne a connu un trou d'air la semaine dernière, le président-candidat compte sur ces jours décisifs pour se relancer. «C'est une semaine importante», confie-t-il, en évoquant son émission de mardi sur France 2, au cours de laquelle Laurent Fabius lui apportera la contradiction. «Je pense que rien n'est fait, sinon je ne me donnerais pas tant de mal», a-t-il ajouté.Accompagné du maire de la ville, Xavier Bertrand, et du député Éric Ciotti, le chef de l'État a visité un centre de réinsertion qui accueille une centaine de jeunes en difficulté. À la fin du mois, ce centre recevra des mineurs placés sur décision de justice, dans le cadre de la loi instaurant le «service citoyen» inspirée par Ciotti. L'occasion de décliner sa séquence régalienne, initiée samedi à Bordeaux. «J'ai dit que l'immigration pouvait être un atout et un problème, je persiste et signe», a lancé Sarkozy, lors d'un point de presse improvisé. En perte de vitesse dans les sondages, il veut solidifier son socle de droite et séduire les catégories populaires qui avaient délaissé le vote FN pour lui, en 2007. «Cette phrase sur l'immigration était la plus importante du discours de Bordeaux, décrypte un proche. Tout l'enjeu est d'arriver en tête au premier tour. Il faut parler à la majorité silencieuse.»Droit de vote des étrangersFaisant l'impasse sur la visite d'une chambre du centre, où l'attendaient trois jeunes droits comme des «i» devant leurs lits bordés, Sarkozy s'est attardé avec la presse, enfonçant le clou sur le droit de vote des étrangers, dont il veut faire une autre ligne de clivage avec François Hollande: «Le vote communautariste est une grave erreur.» Même fermeté sur la viande halal, sujet qu'il avait d'abord jugé peu important lors de sa visite à Rungis, le 21 février, mais dont il a finalement décidé de se saisir pour n'en pas laisser le monopole à Marine Le Pen. Il y a des sujets, si les républicains n'en parlent pas, ce sont les extrémistes qui en parlent mal», a-t-il justifié.Le président tente de renouer avec ce qui avait fait le succès de sa campagne de 2007: mépriser le politiquement correct et la «pensée unique», montrer qu'il apporte des réponses concrètes aux préoccupations des Français. Ses proches ne manquent pas de rappeler que la loi sur la burqa a ainsi été plébiscitée. Le candidat en a profité pour moquer Hollande, qui a «peu voyagé»: «Il ne se rend pas compte que le monde est ouvert», a-t-il glissé, en stigmatisant la «proposition de régulariser tous les sans-papiers» que le candidat PS ne fait pourtant pas.Plus tard, dans un bar PMU, le président a rencontré une quinzaine de Français «représentatifs» pour un «café politique». On lui propose un verre, «pour vous doper!». «Vous pensez que j'ai besoin de me doper?, rit-il. Enfin, ne dites pas ça à Noah, il le croirait!» «Qu'il paye ses impôts, lui, d'abord», lance une habitante. Sarkozy se tourne vers la presse, hilare: «Voyez, c'est le peuple! Il dit ce qu'il pense! On ne peut pas lui confisquer la parole.»6/3/2012, Solenn de RoyerSource : Le Figaro

 

Porter la burqa, notamment dans les transports publics, ne doit pas être interdit en Suisse. Le Conseil des Etats a enterré lundi une motion du National. Il n'y a pas matière à légiférer, selon la Chambre des cantons.
Le problème est insignifiant, du moins en terme de nombre, a fait valoir la ministre de la justice Simonetta Sommaruga. Pas plus de 100 à 150 femmes portent la burqa en Suisse, et ce sont pour la plupart des touristes. Les cantons demeurent en outre libres de limiter sur leur territoire l'usage du voile ou d'autres vêtements cachant tout ou partie du visage et du corps, a ajouté au nom de la commission l'ex-maire de Bienne Hans Stöckli (PS/BE).
L'auteur de la motion, Oskar Freysinger (UDC/VS), exigeait notamment que quiconque s'adresse à une autorité doive se présenter à visage découvert. L'usage des transports publics et la participation à des manifestations publiques devaient être interdits, sauf exception, aux personnes dont le visage est masqué.
Privé d'argument
A l'instar du texte de l'UDC valaisan, le Conseil des Etats a enterré une majorité des motions du National relatives à l'immigration qui lui étaient présentées. Géraldine Savary (PS/VD) en tête, plusieurs orateurs ont critiqué la façon de procéder de la Chambre du peuple.
Celle-ci avait en effet adopté toute une série de motions à l'occasion de sa session extraordinaire de l'automne dernier sur l'immigration. Or la plupart n'ont été ni discutées, ni argumentées. «Un travail pas satisfaisant alors que ces textes peuvent entraîner d'importantes conséquences», a dit la Vaudoise qui conteste «ce système qui prive le second conseil d'éléments suffisants pour se faire une idée».
Dans la foulée, le Conseil des Etats a ainsi enterré tacitement des motions exigeant une restructuration d'ici à l'automne 2011 du domaine de l'asile ou introduisant l'obligation pour les candidats à la naturalisation de signer une charte, dont le non-respect entraînerait le réexamen de la naturalisation.
Textes transmis
Trois autres textes du National ont en revanche trouvé grâce devant la Chambre des cantons. A commencer par une motion issue du groupe PDC qui charge le gouvernement de présenter diverses mesures législatives s'appliquant aux domaines de l'asile et des étrangers en rapport avec la criminalité.
Outre l'indemnisation intégrale des cantons pour les renvois, cette motion, transmise par 20 voix contre 15, demande de plafonner à un an les délais de recours contre un refus d'asile, de renforcer les contrôles des personnes près des frontières ou d'inciter à faire exécuter la peine dans le pays d'origine.
Par 20 voix contre 17, la Chambre des cantons a également transmis une motion demandant au gouvernement de restreindre la liberté de voyager des étrangers admis en Suisse à titre provisoire. Le Département de justice et police n'a pas attendu. Lundi prochain se termine la procédure d'audition concernant des adaptations de l'ordonnance sur l'établissement de documents de voyage pour étrangers.
Par 21 voix contre 4, le conseil a encore transmis une motion exigeant que les requérants déboutés pour avoir déposé une demande dans un autre Etat membre de la convention de Dublin soient expulsés des centres fédéraux avant même d'être attribués à un canton.
Abus
Sous la forme d'un postulat de sa commission adopté tacitement, le Conseil des Etats demande en outre au Conseil fédéral d'examiner s'il faut prendre des mesures pour lutter contre le retour abusif de criminels étrangers frappés d'interdiction d'entrée en Suisse. Elle prend ainsi le contre-pied d'une initiative UDC au National qui voulait supprimer cette possibilité de retour provisoire accordée pour des raisons humanitaires.
05.03.2012
Source : Le Matin.ch/(ats/Newsnet)

Le député Mokhtar Ghambou a souligné, dimanche soir à Alexandria (banlieue sud de Washington), l'intérêt d'impliquer davantage les membres de la communauté marocaine à l'étranger dans le processus de développement du Royaume et de bénéficier de l'apport et des compétences dont regorge cette communauté, notamment celle installée aux Etats-Unis.
Intervenant dans le cadre d'une rencontre-débat avec des membres de la communauté marocaine de la grande région de Washington, organisée à l'initiative de "Ibn Khaldoun Academy", M. Ghambou a plaidé en faveur d'une plus grande implication des MRE dans l'ensemble des questions stratégiques pour le Royaume ainsi que dans les consultations et le processus de prise de décisions relatives notamment à l'avenir et l'évolution de la communauté marocaine à l'étranger.
M. Mokhtar Ghambou, qui est également président du think tank "American Moroccan Institute" basé à New York et professeur à l'université américaine de Yale, a mis l'accent, dans ce sens, sur le rôle important que les membres de cette communauté peuvent jouer en matière de diplomatie parallèle et dans la défense des intérêts et des causes nationales du Maroc au sein de leurs pays d'accueil.
Abordant, par ailleurs, certains problèmes et difficultés dont souffrent les Marocains résidant aux Etats-Unis, y compris l'éloignement géographique et la cherté des billets d'avion vers le Royaume, M. Ghambou a affirmé qu'il existe actuellement au Maroc une "volonté réelle" et à tous les niveaux en vue de régler les problèmes socio-économiques que connaissent les Marocains, y compris les MRE.
Il a relevé, à cet égard, que la nouvelle Constitution marocaine consacre une place de choix aux Marocains résidant à l'étranger et à la défense de leurs droits, faisant remarquer qu'il s'agit là d'un signe significatif de l'attachement et de la volonté du Maroc à promouvoir et servir les membres de sa communauté à l'étranger.
05/03/2012
Source :
Source : MAPA

A 50 jours du premier tour, Nicolas Sarkozy a renoué avec les thèmes de l'immigration et la sécurité chers à la droite de sa majorité et qui ont fait son succès de 2007, avec l'espoir de relancer sa campagne et de rattraper son retard sur François Hollande.
Le soufflé de sa déclaration de candidature est retombé, alors retour aux fondamentaux. Samedi, le président candidat a prononcé un discours très marqué à droite truffé de propositions sur la justice, la criminalité ou l'immigration, toutes marquées du sceau de l'ordre et de la fermeté.
Lundi, il est passé aux "travaux pratiques" en visitant à Saint-Quentin un centre d'accueil de jeunes en difficulté encadré par d'anciens militaires (Epide). L'occasion pour le candidat de l'UMP de justifier sa stratégie. Qu'il s'agisse de délinquance des jeunes ou de polémique sur la viande halal.
"Il y a des sujets, si les républicains n'en parlent pas, ce sont les extrémistes qui en parlent mal et de façon offensante", a encore plaidé lundi le chef de l'Etat. En se gardant bien de désavouer les propos de son ministre de l'Intérieur Claude Guéant, qui a suscité un tollé en liant le droit de vote des étrangers, une proposition socialiste, et la viande halal.
"Il n'y a pas de virage à droite, il y a un langage direct, sans tabou, avec le peuple de France", a renchéri lundi en écho Eric Ciotti, "si on ne dit pas la vérité aux Français pendant la campagne, quand le fera-t-on ?"
Officiellement donc, pas de débat sur la stratégie. Pourtant, cette réédition de la pêche aux voix du Front national est loin de faire l'unanimité à l'UMP. "Pour gagner la présidentielle", a mis en garde l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, "il faudra qu'il rassemble les deux cultures (de sa majorité), celle de l'autorité et celle de l'humanisme".
Pillé en 2007, le FN ne paraît pas, cette fois, s'en inquiéter. "Sarkozy fait un discours de candidat de l'opposition à Sarkozy en prenant le contre-pied des mesures prises par son gouvernement", s'amuse auprès de l'AFP Jean-Marie Le Pen, "mais ce genre d'opération d'enfumage ne réussit qu'une fois".
"C'est un très mauvais calcul", abonde Bruno Bilde, chef de cabinet de Marine Le Pen, "est-ce qu'il ne va pas perdre plus en s'aliénant les voix de François Bayrou?".
"S'il n'équilibre pas son discours vers le centre", acquiesce un responsable centriste de la majorité, "il va dans le mur, comme le montrent tous les sondages".
Précisément, les deux dernières enquêtes d'opinion ne sont pas bonnes, qui traduisent toutes un coup d'arrêt dans la campagne de Nicolas Sarkozy. Il perd à nouveau du terrain sur François Hollande au premier tour et il est toujours donné très largement battu au second.
"Nous sommes dans un faux plat, la semaine qui vient sera très importante", juge un proche du président. "Les incidents de Bayonne ont eu un impact négatif et ses propositions sur l'éducation ont été cannibalisées par l'impôt à 75% sur les riches proposé par François Hollande", ajoute-t-il.
Avant sa prestation télévisée mardi sur France 2 et le meeting prévu dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis), Nicolas Sarkozy a affiché lundi sa sérénité. "C'est une semaine importante", a-t-il résumé, "pas décisive".
Le chef de l'Etat a aussi tenu à effacer les images négatives du candidat hué jeudi à Bayonne en s'affichant à nouveau lundi au milieu des Français, à la faveur d'un échange très organisé dans un café de Saint-Quentin.
"Ne me portez pas la scoumoune", a-t-il lancé à un de ses interlocuteurs qui l'annonçait déjà réélu, "les Français ont toujours renvoyé à leurs études ceux qui pensaient que c'était fait avant que ce soit fait. Je pense vraiment que ce n'est pas fait, sinon je ne me donnerais pas autant de mal".
Avant de prendre congé, Nicolas Sarkozy a adressé le même message aux journalistes qui évoquaient ses difficultés: "dans deux mois on se retrouve, et puis on voit qui a eu raison et qui a eu tort"...
5/3/2012
Source : Le Nouvel Observateur

En mai 1950, un bataillon de tirailleurs marocains se retrouve piégé en Indochine sous les obus du Vietminh. La défaite de Dong J(hé aurait dû ouvrir les yeux de l’état-major français sur la nouvelle force de frappe des «rebelles» indochinois, qui peuvent désormais s'appuyer sur la Chine de Mao Tsé-Toung, victorieuse des nationalistes de Tchang J’aï-Chek...Suite

Elles connaissent la gloire, les strass et les paillettes. Une fois élues, c'est une vie de rêve qui s'offre à elles. Des Marocaines d'ici et d'ailleurs qui militent à leur façon pour l'émancipation des femmes à travers le monde. Miss dans leurs pays respectifs, elles ont été sacrées non seulement pour leur beauté mais également pour leur intelligence...Suite

La Désintégration, nouveau film de Philippe Faucon, serait selon une part de la critique française, une réponse au discours de Claude Guéant. Le cinéaste y dissèque les failles de la République à travers le destin d'un jeune homme d'origine maghrébine...Suite

Le Collectif du 51 mai- mouvement militant pour l'annulation de la circulaire Guéant- vient de sortir une campagne virale pour soutenir ses revendications. Cette fois, le mouvement a adopté un ton ironique avec l'accroche "Après le plombier polonais, l'étudiant marocain". L'opération consiste en la diffusion de clichés d'étudiants menacés d'expulsion, accompagnés de citations exprimant tout le bien qu'ils pensent de cette circtùaire défendue par le ministre de l'Intérieur français. Source

Le Canada a accueilli 248.660 résidents permanents en 2011, ce qui se situe largement dans la fourchette planifiée par le gouvernement, qui est de 240.000 à 265.000 nouveaux résidents permanents pour l'année, selon les données préliminaires du ministère fédéral de l'immigration.

"L'immigration a toujours fait partie de l'histoire du Canada et continue de jouer un rôle important dans l'édification de notre pays", a déclaré le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney.

"Le Canada affiche un taux d'immigration par habitant parmi les plus élevés au monde", a-t-il estimé dans un communiqué rendu public vendredi par son département.

En 2011, le Canada a accueilli 156.077 immigrants dans la catégorie économique et 56.419 immigrants dans la catégorie du regroupement familial, selon le document.

Alors que le problème de l'emploi est manifeste de manière globale, et dans la région de Québec en particulier avec un "taux élevé" du chômage parmi les cadres immigrants, en particulier maghrébins, la question de l'équivalence des diplômes, de l'intégration et du regroupement familial se posent de plus en plus malgré l'appel à "une immigration plus francophone" au Québec.

En 2010, le Canada a accueilli un nombre record d'immigrants (280.636 résidents permanents), un nombre inégalé en plus de 50 ans. En plus des résidents permanents, le pays a accueilli 182.322 travailleurs étrangers temporaires, 12.098 réfugiés et 96.147 étudiants étrangers, soit 28.292 étudiants étrangers de plus qu'en 2005.

03/03/2012

Source : MAPF

Le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant, proche du président Nicolas Sarkozy, était accusé samedi par l'opposition de propos "xénophobes" et "nauséabonds" après des déclarations sur les conséquences que pourrait entraîner selon lui le droit de vote des étrangers.

Lors d'une réunion électorale vendredi soir dans l'est de la France, M. Guéant qui incarne l'aile droitière du camp du président-candidat a fustigé l'idée d'accorder le droit de vote aux étrangers, comme entend le faire aux élections locales le socialiste François Hollande s'il est élu à la présidentielle d'avril et mai prochains.

"Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent obligatoire la nourriture halal dans les repas des cantines ou réglementent les piscines à l'encontre des principes de mixité", a lancé M. Guéant.

L'opposition a vivement critiqué les propos du ministre qui multiplie les déclarations provocantes sur les étrangers et l'islam à l'approche de la présidentielle.

Après avoir évoqué la "provocation" d'un "ministre à la dérive", le porte-parole du candidat PS à la présidentielle, Manuel Valls, a dénoncé sur la radio Europe 1 des "propos nauséabonds mais qui sont à l'image de la campagne de Nicolas Sarkozy". Le but est de "détourner l'attention des Français sur l'essentiel", a-t-il estimé.

"Ces propos sont un leurre qui vise à exciter la France et à exciter les peurs. On ne peut pas se comporter comme ça quand on est aux responsabilités de la France", a jugé le candidat centriste François Bayrou.

"On ne peut pas être ministre de l'Intérieur de la République et tenir des propos xénophobes", a déclaré l'ancienne patronne et candidate des communistes Marie-George Buffet.

Tandis que l'ex-leader de l'extrême gauche Olivier Besancenot a estimé que Claude Guéant était "en train de lire un prompteur écrit par Marine Le Pen", la candidate de l'extrême droite: il "joue sur un terrain précis, le terrain du racisme et de l'islamophobie", a-t-il dit sur la radio RTL.

Début février, Claude Guéant avait déjà créé une vive polémique en déclarant que "toutes les civilisations ne se valent pas". Une circulaire du ministre de l'Intérieur restreignant la possibilité pour des diplômés étrangers d'obtenir un statut de salarié après leurs études, avait également provoqué en janvier une levée de bouclier si bien que le texte avait été théoriquement assoupli.

La gauche accuse Nicolas Sarkozy et ses proches de vouloir marcher sur les plate-bandes de l'extrême droite pour récolter des voix alors qu'il est donné largement battu au second tour par François Hollande.    
AFPF 03/03/2012

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