dimanche 20 octobre 2024 00:16

En Italie, 4500 nouveaux postes d’emploi sont réservés cette année pour les Marocains. La création de ces postes entre dans le cadre du décret 2010-2011 sur les flux migratoires portant sur l’entrée en Italie de quelque 100.00 nouveaux travailleurs. La date des dépôts des demandes a été fixée du 31 janvier au 3 février prochain, selon le ministère italien de l’intérieur. Ce décret, qui avait été signé fin novembre par le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, concernera, pour la moitié des postes prévus (52.080), une liste de pays dont le Maroc, avec lesquels l’Italie a signé des accords de coopération en matière d’immigration. Outre le Maroc qui bénéficiera d’un quota de 4500 postes, il s’agit des travailleurs en provenance d’Albanie (4500), d’Algérie (1000), du Bangladesh (2400), d’Egypte (8000), des Philippines (4000), de Gambie (1000), du Ghana (2000), d’Inde (1800), de Moldavie (5200), du Niger (1000), du Nigeria (1500), du Pakistan (1000), du Pérou (1800), de Somalie (80), de Sri Lanka (3500), de Sénégal (2000), de Tunisie (4000) et d’Ukraine (1800). Quelque 1000 postes d’emploi seront réservés à d’autres pays ayant conclu des accords avec l’Italie en matière d’entrée des immigrés et de leur réadmission. Toutes les demandes doivent être introduites par les employeurs qui présenteront les requêtes d’engagement de citoyens appartenant aux pays concernés. Elles doivent se faire via internet par le biais du site du ministère italien de l’intérieur.

05-01-2011

Source : Aujourd’hui le Maroc

Le taux de chômage des femmes arabes au Canada a atteint 17 pc, soit le taux le plus élevé parmi la population immigrante dans ce pays nord américain, selon la télévision publique Radio-Canada.

"Le taux de chômage féminin est très élevé, en particulier chez les femmes d'origine arabe avec 17 pc, comparativement à la population immigrante (13,9 pc) et à celle née au Québec (7,7 pc)", précise la même source, citant des statistiques officielles.

La même source relève que l'immigration économique féminine à destination du Canada est devenue un "phénomène visible".

Dans ce sens, elle a fait état d'un changement au cours des deux dernières décennies du profil de l'émigration maghrébine, qui était au début masculine et solitaire et qui est devenue aujourd'hui familiale, avec une tendance très sensible à la féminisation et au rajeunissement, notamment vers le Québec, espace qui accueille chaque année plus de 4000 femmes maghrébines.

Citant des témoignages de plusieurs femmes maghrébines, Radio-Canada a souligné que le principal défi pour ces immigrants consiste à se trouver du travail.

"C'est encore plus vrai pour les femmes musulmanes, même si elles arrivent au pays, bardées de diplômes, un phénomène qui est plus grave au Québec qu'en Ontario, par exemple", estime-t-on, tout en essayant de montrer que l'entrée en activité des femmes maghrébines immigrées dans l'espace économique du pays d'accueil constitue un phénomène irréversible.

Il ressort de ces différents témoignages que ces femmes maghrébines ont commencé à accepter n'importe quel emploi "après être restées un certain temps inactives" à la recherche d'un travail qui correspond à leurs profils.

Ingénieurs, vétérinaires, comptables, gestionnaires ou diplômées de l'Ecole nationale de l'Administration publique, ces immigrantes maghrébines n'attendent plus qu'une chose, qu'un employé leur donne une chance... pourtant, elles ont toutes "passé les procédures et répondu aux critères", relève Radio-Canada.

Pour elle, les femmes immigrées diplômées, même si elles occupent une position "privilégiée", dans l'espoir de vivre le rêve nord-américain, leur arrivée au pays d'accueil conduit souvent à un déclassement prononcé et durable vu les conditions actuelles du marché du travail.

Source : MAP

Confronté à un afflux massif de clandestins, le gouvernement va édifier un mur de barbelés long de 12,5 km dans la région du fleuve Evros.

Après avoir tout essayé pour limiter le flux d'immigrés clandestins à ses frontières maritimes et terrestres, la Grèce passe à la manière forte et annonce vouloir construire une clôture pour s'en protéger. Les îles étant surveillées depuis quelques mois par la police européenne aux frontières, Frontex, les migrants en quête d'Europe passent de plus en plus par le nord du pays, dans la région du fleuve Evros, située à deux heures d'Istanbul. C'est le long de cette frontière terrestre, qui s'étend sur 12,5 km entre les villes d'Orestiasa et de Vissa, que le gouvernement veut ériger un mur de barbelés. Il sera équipé de caméras thermiques qui assureront la surveillance 24 heures sur 24, ainsi que de capteurs ultrasensibles pour détecter toute arrivée.

La Commission européenne reste sceptique sur l'efficacité du projet et considère qu'il s'agit de «mesures à court terme qui ne permettent pas de s'attaquer de manière structurelle à la question de l'immigration clandestine». Il n'empêche, le ministre de la Protection civile, Chritsos Papoutsis, est bien décidé à aller au bout. Il dénonce «l'hypocrisie de ceux qui reprochent à la Grèce de ne pas surveiller ses frontières selon les critères de Schengen et qui la jugent alors qu'elle veut logiquement protéger ses frontières» et affirme que le mur sera prêt en mars prochain. Selon les chiffres officiels, entre 200 et 300 personnes tentent chaque jour d'arriver en Grèce. Plus de 26% sont d'origine africaine et 18% viennent du Pakistan.

Plus d'un million d'immigrés

Mais selon Ioannis Stefanakis, un habitant de Vissa, le mur n'est pas une solution. «Nous ne voulons pas devenir la frontière américano-mexicaine, s'emporte-t-il. Une fois bloqués par le mur, les migrants viendront par le fleuve. Il n'y a que cinq minutes de traversée en barque et les migrants payeront le même prix: 400 euros.» En 2009, sur les 126.145 clandestins arrivés en Grèce, 43.500 ont été arrêtés sur les bords de l'Evros, en particulier dans la ville de Vyssa. Le centre de rétention de la région est totalement surchargé. Des hommes, femmes et enfants sont accueillis dans des conditions déplorables, avant d'être relâchés avec pour seul viatique un sac de couchage et un avis de quitter le territoire d'ici à un mois. La grande majorité se retrouve à Athènes. Au total, il y aurait dans le pays plus d'un million et demi d'immigrés, sur 11 millions d'habitants.

De nombreux observateurs considèrent que la Grèce, qui accueille 90% de l'immigration clandestine européenne depuis la fermeture des frontières espagnoles et italiennes, a raison d'opter pour cette nouvelle stratégie. Elle permettra de faire pression sur l'Union européenne «qui n'a pas pour le moment de politique migratoire», souligne Elena Panariti, députée du Pasok. «L'aide technique de Frontex ne suffit pas. Il y a urgence, nous n'avons plus la capacité d'accueillir ces migrants. Nous sommes déjà au-delà de nos limites, affirme Elena Panariti. C'est donc un problème local. Et si elle veut, l'Union européenne pourra s'inspirer de l'exemple grec.» Conscient de la nécessité de faire face à cette nouvelle donne de la société grecque, le gouvernement a inscrit la question de la politique migratoire à l'ordre des débats de l'Assemblée. Un nouveau projet de loi sera soumis au vote du Parlement la semaine prochaine.

Source : Le Figaro

Le mot «populisme» a beaucoup servi ces derniers mois. Il a été prononcé à propos des attaques contre l’islam de Marine Le Pen, de la dénonciation des élites de Jean-Luc Mélenchon, de la transformation des Roms en boucs émissaires par Nicolas Sarkozy… De quoi est donc fait ce populisme qui frappe les démocraties occidentales ? Libération a sollicité trois philosophes: Jacques Rancière qui critique la notion même de populisme. Enzo Traverso (lire ci-dessous) qui  s’inquiète de la montée de l’islamophobie et Bernard Stiegler qui analyse le «populisme industriel» né du passage de la démocratie de l’écrit à la société de l’image analogique.

«Les mutations connues par l’extrême droite en ce début du XXIe siècle - en gros, depuis la chute du mur de Berlin - bouleversent nos catégories analytiques traditionnelles, souvent inadaptées face à un phénomène nouveau. Le premier lieu commun à réviser est celui qui identifie l’extrême droite au fascisme. Ce dernier en fut la matrice partagée pendant des décennies - au moins jusqu’à la fin des années 1980 -, mais cela est beaucoup moins évident aujourd’hui. Il reste une référence incontestable pour plusieurs mouvements nationalistes apparus en Europe centrale et orientale après la dissolution de l’Empire soviétique. Renouant avec une histoire interrompue en 1945, ils prônent un anticommunisme radical hérité des nationalismes d’avant-guerre et alimenté par quatre décennies de socialisme réel. Tantôt ils revendiquent une filiation à l’égard des dictatures des années 1930, comme Jobbik en Hongrie, qui reprend l’héritage des Croix-Fléchées et cultive la mémoire du maréchal Horthy ; tantôt ils exhument une ancienne mythologie revancharde et expansionniste, comme le Parti de la grande Roumanie ou le Parti croate du droit (HSP), continuateur du mouvement oustachi d’Ante Pavelic.

En Europe occidentale, cependant, le fascisme est pratiquement inexistant, en tant que force politique organisée, dans les pays qui en ont été le berceau historique. En Allemagne, l’influence sur l’opinion des mouvements néonazis est presque nulle. En Espagne, où le legs du franquisme a été recueilli par le Parti populaire, national-catholique et conservateur, les phalangistes sont une espèce en voie d’extinction. En Italie, nous avons assisté à un phénomène paradoxal : la réhabilitation du fascisme dans le discours public et même dans la conscience historique d’un segment significatif de la population - l’antifascisme était le code génétique de la «Première République», pas de l’Italie de Berlusconi - a coïncidé avec une métamorphose profonde des héritiers de Mussolini. Futur et Liberté pour l’Italie (FLI), le parti que vient de lancer leur leader, Gianfranco Fini, se présente comme une droite libérale, réformiste et «progressiste» qui s’attaque au conservatisme politique de Berlusconi et à l’obscurantisme culturel de la Ligue du Nord. Tout en se situant bien plus à droite dans l’échiquier politique français, le Front national essaie, sous l’impulsion de Marine Le Pen, de s’affranchir de l’image traditionnelle d’une extrême droite faite de partisans de la Révolution nationale, d’intégristes catholiques et de nostalgiques de l’Algérie française. Si une composante fascisante demeure en son sein, elle n’est pas hégémonique.

Le déclin de la tradition fasciste laisse toutefois la place à l’essor d’une extrême droite de type nouveau, dont l’idéologie intègre les mutations du XXIe siècle. Dans le sillage de Jean-Yves Camus, plusieurs chercheurs ont souligné ses traits inédits : l’abandon du culte de l’Etat au profit d’une vision du monde néolibérale axée sur la critique de l’Etat-providence, la révolte fiscale, la dérégulation économique et la valorisation des libertés individuelles, opposées à toute interférence étatique. Le refus de la démocratie - ou son interprétation dans un sens plébiscitaire et autoritaire - ne s’accompagne pas toujours du nationalisme qui, dans certains cas, est troqué pour des formes d’ethnocentrisme remettant en cause le modèle de l’Etat-nation, comme le montrent la Ligue du Nord italienne ou l’extrême droite flamande. Ailleurs, le nationalisme prend la forme d’une défense de l’Occident menacé par la mondialisation et le choc des civilisations. Le cocktail singulier de xénophobie, d’individualisme, de défense des droits des femmes et d’homosexualité assumée que Pim Fortuyn avait concocté aux Pays-Bas en 2002, a été la clef d’une percée électorale durable. Des traits similaires caractérisent d’autres mouvements politiques en Europe du Nord comme le Vlaams Belang en Belgique, le Parti populaire danois et l’extrême droite suédoise, qui vient de faire son entrée au Parlement de Stockholm. Mais nous les retrouvons aussi - bien que mélangés à des stéréotypes plus traditionalistes - chez le Parti libéral autrichien (dont le leader charismatique fut Jörg Haider) qui s’est imposé, lors des élections d’octobre, comme la deuxième force politique à Vienne (27% des voix).

L’élément fédérateur de cette nouvelle extrême droite réside dans la xénophobie, déclinée comme un rejet violent des immigrés et, plus particulièrement, de l’islam. Véritable axe structurant de leur propagande, l’islamophobie joue pour ces mouvements le rôle qui fut jadis celui de l’antisémitisme pour les nationalismes et les fascismes d’avant la Seconde Guerre mondiale. La mémoire de la Shoah - une perception historique de l’antisémitisme au prisme de son aboutissement génocidaire - tend à obscurcir ces analogies pourtant évidentes. Le portrait de l’arabo-musulman brossé par la xénophobie contemporaine ne diffère pas beaucoup de celui du juif construit par l’antisémitisme au début du XXe siècle. Dans les deux cas, les pratiques religieuses, culturelles, vestimentaires et alimentaires d’une minorité ont été mobilisées afin de construire le stéréotype négatif d’un corps étranger et inassimilable à la communauté nationale. Sur le plan politique, le spectre du terrorisme islamiste a remplacé celui du judéo-bolchevisme. Aujourd’hui, l’antisémitisme demeure un trait distinctif des nationalismes d’Europe centrale, où l’islam est quasi inexistant et le tournant de 1989 a revitalisé les vieux démons (toujours présents, même là où il n’y a plus de juifs), mais il a presque disparu du discours de l’extrême droite occidentale (qui parfois affiche ses sympathies à l’égard d’Israël).

Au fond, la phobie du voile islamique, l’obsession des minarets et l’identification des populations migrantes (ou, selon l’expression conventionnelle, «issues de l’immigration») aux classes dangereuses, ne font que reproduire sous une forme nouvelle, culturaliste plutôt que scientiste, un mécanisme ancien de rejet social et d’exclusion morale que Erving Goffman avait résumé par le concept de stigma. Ses manifestations extérieures sont aujourd’hui inédites, mais sa fonction n’a pas changé. Et même ses matériaux sont parfois empruntés à un imaginaire colonial qui a toujours servi à définir, négativement, des «identités» fragiles ou incertaines, fondées sur la peur de l’étranger (l’envahisseur et l’ennemi).

Cette nouvelle extrême droite «défascisée» prend alors la forme du populisme. Le concept, comme chacun sait, est vague, élastique, ambigu, voire détestable lorsqu’il est utilisé pour affirmer le mépris aristocratique à l’égard du peuple. Reste que les percées électorales fréquentes de cette nouvelle extrême droite prouvent sa capacité à trouver un consensus auprès des classes laborieuses et des couches les plus démunies. Le populisme de droite - Ernesto Laclau l’a bien souligné - s’alimente du désarroi d’un peuple qui a été abandonné par la gauche, dont la tâche devrait être celle de l’organiser et le représenter. Le populisme, enfin, est une catégorie transversale qui indique une frontière poreuse entre la droite et l’extrême droite. Si quelqu’un avait des doutes à ce sujet, Nicolas Sarkozy s’est chargé de les dissiper depuis son élection, d’abord en créant un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, puis en lançant une campagne contre les Roms, désignés comme une ethnie dangereuse de voleurs nomades, coupables de répandre la terreur dans nos quartiers paisibles avec leurs raids en Mercedes.»

Source : Libération.fr

Après Paris au mois d'avril dernier, et Montréal en octobre, c'est vers Londres que vont se diriger, le 22 janvier prochain, les Marocains d'ailleurs qui aimeraient bien trouver un moyen de revenir au pays.

II s'agira en effet de faciliter la rencontre entre les compétences (étudiants ou travailleurs) basées en Grande-Bretagne et les entreprises marocaines…Suite

Riche de 350 photographies et documents d’archive, ponctué d’extraits sonores, ce film retrace en quarante minutes deux siècles d’immigration en France.

Cette seconde version du film sur « L’histoire de l’immigration en France » est en ligne depuis juillet 2006. Ecrite par des historiens membres du comité scientifique de la Cité, riche de 350 photographies et documents d’archive, ponctuée d’extraits sonores, elle retrace en quarante minutes deux siècles d’immigration : les vagues successives d’arrivées d’immigrants et de réfugiés, la mise en œuvre des politiques publiques et les questions de nationalité, les réactions de l’opinion publique entre xénophobie et solidarité, le travail et les métiers de l’immigration, les combats menés en commun en temps de paix comme en temps de guerre, les modes de vie et les questions culturelles. Outil résolument pédagogique, destiné au plus large public, le film concilie les exigences de l’histoire avec l’attrait et la convivialité du multimédia.

Vous pouvez approfondir les différentes périodes et thématiques traitées en consultant des dossiers thématiques plus détaillés. Confiés à des chercheurs, ces dossiers apportent des éclairages sur différents aspects de l’histoire de l’immigration : groupes nationaux, modes de vie, événements fondateurs, culture, luttes, travail etc. Des liens sont proposés avec les différentes séquences du film.

Source : Site du Cité Nationale de l’histoire de l’immigration

Vue isolément, l'image est trompeuse. Replacée dans l'album de famille européen, elle est plus juste. Les expulsions de Roms l'été dernier, le regain de popularité de Marine Le Pen, la possibilité donnée aux jurys d'assises d'expulser des étrangers condamnés : vite analysées comme les marques d'une dérive xénophobe, ces crispations françaises sont faibles en comparaison des mouvements identitaires, plus radicaux, qui traversent l'Europe. Symptomatique est le fait que l'Union européenne soit présidée, depuis le 1 er janvier, par la Hongrie, dont le Premier ministre Viktor Orbàn pratique un nationalisme offensif, nourri de provocations territoriales à l'égard du voisin slovaque, dont les minorités magyares se voient proposer un passeport hongrois par Budapest. Il s'alimente aussi de pressions ethniques exercées à l'encontre, notamment, des Roms.
« La Hongrie a très mal digéré que l'on débatte des racines chrétiennes de l'Europe », analyse Laurent Wauquiez, ministre délégué aux Affaires européennes. Cependant, si les querelles territoriales restent dominantes à l'Est, en Europe occidentale, c'est la question religieuse, avec la place de l'islam, qui est le dénominateur commun des crispations identitaires. Ce moteur est si puissant qu'il pousse des pays par tradition ouverts aux flux migratoires à remettre en question leur modèle d'accueil et d'intégration : les Pays-Bas, où le Parti pour la liberté de Geert Wilders est devenu la troisième force parlementaire, l'Allemagne, où, après avoir joué du sentiment national dans la crise grecque, Angela Merkel s'est interrogée sur le multiculturalisme.
Plus au nord, en Finlande (à quatre mois des législatives) et en Suède (où elle n'avait pas droit de cité), la xénophobie progresse dans les sondages d'opinion et d'intentions de vote. Au coeur du continent européen, l'évolution de la Suisse n'est pas la moins signifiante, car, explique un expert bruxellois, ce pays est souvent un « indicateur avancé » des politiques d'immigration. Un an après le référendum « anti-minarets », les Suisses ont voté, fin novembre, l'expulsion du territoire des délinquants étrangers.
Il n'est pas fortuit que cette vague de replis identitaires, parfois xénophobes, en Europe se soit levée depuis deux ans. Pour Laurent Wauquiez, « la crise a réveillé les craintes identitaires ». « Un environnement économique et financier difficile rend les personnes plus prudentes vis-à-vis de l'arrivée de migrants, tandis que l'attitude envers l'immigration irrégulière se durcit », complète Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée des Affaires intérieures. Qui pointe, aussi, la responsabilité des gouvernants : « Souvent le manque de leadership politique ouvre la porte aux approches démagogiques en matière d'immigration. Les extrémismes trouvent un terrain fertile là où les politiciens nationaux n'ouvrent pas un vrai débat et ne donnent pas des réponses concrètes à des problèmes tels que l'intégration des migrants et la gestion de l'immigration irrégulière. »
En attendant, ce ne sont pas seulement les discours sur l'immigration, mais les pratiques qui s'infléchissent en Europe, avec, en perspective, le retour du spectre d'« Europe forteresse ». Le durcissement effectif des politiques migratoires n'est pas l'apanage du Royaume-Uni ou des Pays-Bas, dont les nouveaux gouvernements de coalition conservateurs-libéraux se sont engagés à réduire très fortement les flux migratoires. Le nombre de titres de séjour accordés dans toute l'Union européenne en 2009 (2,3 millions) a reculé de 9 %.
Dans un espace où chaque Etat membre reste maître de sa politique d'accueil des étrangers, la Commission de Bruxelles en est réduite à agir par une voie détournée, pour favoriser la libre circulation de travailleurs non ressortissants de l'Union. Car, plaide Cecilia Malmström, « l'Europe a besoin d'immigration régulière et elle en aura de plus en plus besoin dans le futur en raison des tendances démographiques défavorables ». En dépend l'avenir de nombreux métiers de service à la personne, mais aussi d'activités hautement technologiques déjà en manque de chercheurs et d'ingénieurs. « Fermer les portes n'est pas dans notre intérêt », assure la commissaire européenne.
Ce n'est pas la voie qu'emprunte la France, plutôt à contre-courant de la vague européenne. La crise ne semble pas y avoir infléchi le choix d'une immigration « choisie » et « concertée » avec, désormais, une quinzaine de pays d'émigration. La baisse du nombre de titres de séjours y a été à peine perceptible en 2009 (- 3 %), à 175.000 -un niveau 75 % supérieur à celui de l'Allemagne. Et, sur les onze premiers mois de 2010, 182.000 titres ont déjà été accordés, soit autant que sur l'ensemble de l'année 2008. Signe éminent d'ouverture, l'accueil des étudiants étrangers y est pour beaucoup.
Seulement, en France, l'image de la politique d'immigration est surtout donnée par la ligne, plus restrictive, suivie en matière de droit d'asile (que le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, entend limiter aux « vrais dissidents ») et d'expulsion des clandestins.
Adopté par les députés début octobre, attendu au Sénat début février, le projet de loi portant de trente-deux à quarante-cinq jours la rétention des étrangers en instance d'expulsion -le temps nécessaire à la délivrance d'un laisser-passer par le pays d'origine -est cependant loin de faire de la législation française l'une des plus sévères. Il y a un an, l'Espagne a porté cette durée à soixante jours, comme au Portugal. Elle peut atteindre dix-huit mois en Allemagne.
Pour Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, « lorsque l'on regarde les pratiques migratoires des autres capitales européennes, Paris n'a vraiment pas de complexe à avoir ». Brice Hortefeux, lui, rapporte volontiers cette anecdote : dans le pacte européen sur l'immigration et l'asile adopté à l'initiative de la France en 2008, c'est le gouvernement socialiste espagnol qui a demandé, et obtenu, que « les étrangers en situation irrégulière sur le territoire d'un Etat membre » n'aient pas seulement « vocation à » mais « obligation de » quitter ce territoire.
5/1/2011
Source : Les Echos

Quarante pour cent des Français et des Allemands estiment que l'islam représente «plutôt une menace», selon un sondage du Monde. Les sondés dénoncent en priorité l'échec de l'intégration des communautés musulmanes.

Jugement sévère sur l'islam des deux côtés du Rhin. Un sondage de l'Ifop, publié mardi par Le Monde, révèle que la communauté musulmane représente «plutôt une menace sur l'identité de leur pays» pour 40% des Français et 42% des Allemands. Seuls 22% des Français et 24% de leurs voisins voient dans l'islam «un facteur d'enrichissement culturel». Ces réserves sont quasiment homogènes quelques soient les classes d'âge en France. Entre 41% et 44% des sondés de 25 à 65 ans partagent ce constat. Seule exception les jeunes de 18 à 24 ans. Seuls 28% d'entre eux se déclarent inquiets. En Allemagne, la tendance est au contraire inversée. Les plus méfiants sont les jeunes, à 47%. La génération née avant 1945 ne fait part de craintes que dans 36% des cas.

Des deux côtés de la frontière, plus de deux-tiers des sondés dénoncent avant tout le manque d'intégration des communautés musulmanes. Un échec imputable aux principaux intéressés, selon 61% des Français et 67% des Allemands. Viennent ensuite les différences culturelles pour 40% des interrogés hexagonaux et 34% du panel germanique, puis le fait que les personnes d'origine musulmane soient regroupées dans certains quartiers et certaines écoles. Le racisme et le manque d'ouverture de certains Français et Allemands arrivent en quatrième position pour 18% des tricolores et 15% de leurs voisins.

Le poids des débats politiques nationaux

Sans surprise, l'image de l'islam est sombre. Un tiers du panel lui associe en priorité le label «rejet des valeurs occidentales». Ce score a bondi en France. En 2001, ils n'étaient que 17% à le penser. Par le passé, les expressions les plus citées étaient «fanatisme» et «soumission», rappelle Le Monde.

La similarité des résultats interpelle. «Malgré une histoire coloniale, une immigration et des modes d'intégration différents, le constat, dur et massif, est le même dans les deux pays», note Jérôme Fourquet,qui a réalisé l'étude. Il voit dans ce phénomène l'influence des discours politiques. Pour l'anthropologue Dounia Bouzar, interrogée par Le Monde, ce durcissement peut être lié aux responsables politiques. De droite comme de gauche, ils fustigent des aspects de l'islam, qui ne sont véhiculés que par les musulmans radicaux.

Or,en Allemagne, où vivent 4 millions de musulmans dont 2,5 millions d'origine turque, comme en France, le débat sur la place de l'islam dans la société est au centre des préoccupations politiques. Outre-Rhin, la chancelière Angela Merkel a levé un tabou en affirmant que le modèle multiculturel dans lequel cohabiteraient harmonieusement différentes cultures avait «complètement échoué». Sans oublier le pamphlet anti-islam écrit par un ancien dirigeant de la Banque centrale allemande, Thilo Sarrazin, vendu en quatre mois à 1,25 million d'exemplaires. Dans l'Hexagone, l'été a été dominé par les questions d'identité nationale et d'interdiction du voile intégral avant que le Front national ne mette en avant les prières de rue. Le poids des débats nationaux est notamment visible sur le thème du voile dans la rue. 59% des Français y sont opposés désormais. En 2003, ils n'étaient que 32%.

Source : Le Figaro

Il est indéniable que la région d'Agadir présente un espace propice pour lancer des débats sur les phénomènes migratoires. Depuis longtemps, le Souss a constitué une zone d' « exportation» des émigrants dans les pays d’accueil pour diverses Besognes productives.

Aujourd'hui, les migrations prennent davantage d'ampleur dans une dynamique de mondialisation, mais également de l'envergure en termes d'intégration et de coexistence…Suite

L'installation durable des musulmans dans les sociétés européennes suscite régulièrement des débats sur la "compatibilité" de l'islam avec les démocraties occidentales. Ces derniers mois, elle a aussi nourri un discours, porté par les extrêmes-droites européennes, prompt à dénoncer "l'islamisation" des pays européens. Un sondage IFOP, réalisé en décembre 2010 en France et en Allemagne, et révélé en exclusivité par Le Monde, illustre la crispation des opinions publiques française et allemande sur les différences culturelles et religieuses liées à l'islam et leurs inquiétudes croissantes face à la possible intégration des populations musulmanes à leur société respective.

Ainsi, 42 % des Français et 40 % des Allemands considèrent la présence d'une communauté musulmane comme "une menace" pour l'identité de leur pays tandis que 68 % des premiers et 75 % des seconds estiment que les musulmans ne sont "pas bien intégrés dans la société". Les raisons avancées pour expliquer cet échec débordent les explications socio-économiques généralement admises et mettent en avant un fossé grandissant sur les valeurs.

Interrogés sur le port du voile islamique dans la rue ou la construction de mosquées, les sondés se montrent plus inquiets que par le passé. Cette perception traverse l'ensemble des générations et des courants politiques, même si en France on note un clivage sur certains points entre les plus jeunes et les plus âgés et entre les électeurs de droite et de gauche.

Source : Le Monde

Coup sur coup, en deux ans, l'extrême droite a frôlé ou franchi la barre des 10 %, voire des 15 %, lors d'un scrutin national dans plusieurs Etats européens, comme la Belgique (17,1 %), la Bulgarie (12 %), la France (10%), la Hongrie (14,8 %), les Pays-Bas (17 %) ou la Norvège (22,9 %)…Suite

Le mot «populisme» a beaucoup servi ces derniers mois. Il a été prononcé à propos des attaques contre l'Islam de Marine Le Pen, de la dénonciation des élites de Jean - Luc Mélenchon, de la transformation des Roms en boucs émissaires par Nicolas Sarkozy, des blagues salaces de Silvio Berlusconi, des lois liberticides du Hongrois Viktor Orban, des croisades anti -impôt des Tea Partie .... De quoi est donc fait ce populisme qui frappe les démocraties occidentales?  Libération a sollicité trois philosophes, dont nous publions les textes…Suite

"La littérature marocaine en langues étrangères et l'identité culturelle" est le thème d'un colloque qui sera organisé, les 23 et 24 février prochain à la faculté des lettres et des sciences humaines d'Oujda, à l'initiative du Centre d'études et de recherche humaines et sociales d'Oujda (CERHSO).

Cette rencontre scientifique, indique un communiqué du Centre, a pour but de "contribuer à l'élaboration d'un fonds cognitif autour de ce sujet, de répondre aux questions relatives à la création marocaine écrite en langues étrangères et de dévoiler les diverses attitudes que suscitent ces textes".

L'utilisation par des écrivains marocains des langues étrangères comme moyens d'expression, les thèmes abordés par ces écrivains, les techniques de l'écriture utilisée, à quel point cette littérature répond aux exigences de la littérature marocaine, les chances de réussite de cette littérature et les perspectives de cette littérature dans sa relation avec l'identité culturelle, sont autant de questions qui seront soulevées par les participants à ce colloque.

Les axes retenus pour cette rencontre s'articulent autour "des grandes thématiques de la littérature marocaine en langues étrangères", "l'affirmation de l'identité culturelle: spécificité et universalité", "écrire dans la langue de l'Autre, signifie-t-il abandonner son identité culturelle ?" et "la littérature marocaine en langues étrangères et la réception critique".

La création littéraire en langues étrangères a, dès sa naissance, suscité un grand débat autour de son identité dans les milieux académiques et culturels, soulignent les organisateurs dans une note de présentation de ce colloque, ajoutant que "deux points de vue diamétralement opposés s'affrontent..".

D'aucuns y voyaient le signe d'une aliénation alors que d'autres rejetaient et rejettent toujours tout rapport entre l'identité littéraire et l'appartenance linguistique et considèrent que l'imaginaire collectif en est plutôt le lien le plus puissant, expliquent-ils.
Et de souligner que les deux dernières décennies ont, par contre, vu naître une nouvelle conception de la littérature maghrébine, marocaine en l'occurrence. Elle devient un espace privilégié du dialogue des cultures et de l'interculturel et met en scène de nouveaux rapports entre les peuples tout en traitant de nouveaux thèmes dignes d'intérêt.

Source : MAP

Les immigrés résidant en Espagne ont effectué des transferts d'argent vers leurs pays d'origine d'une valeur de 1,95 milliard d'euros, durant le troisième trimestre de 2010, en hausse de 3,5% par rapport à la même période de l'année précédente.

Le chiffre enregistré au troisième trimestre de 2010 représente une hausse également de 11,3% en comparaison avec la période allant d'avril à juin de la même année, selon des données de la Banque d'Espagne publiées lundi.
La même source rappelle que la valeur des transferts d'argent des immigrés vers leurs pays d'origine a baissé en 2008 et 2009 respectivement de 7,1% et de 9,7%, à cause notamment de l'impact de la crise économique sur les migrants.

Ces transferts avaient enregistré des hausses continues avant la crise économique, passant de 2,84 milliards d'euros en 2002 à 8,44 milliards d'euros en 2007, rappelle, en outre, la Banque d'Espagne.

L'Espagne a été en 2008 le premier pays de l'Union européenne (UE) en termes de transferts d'argent des immigrés vers leur pays d'origine, dont la valeur s'est élevée à 7,84 milliards d'euros.

Les transferts d'argent émis par les immigrés résidant en Espagne en 2008 ont représenté 25 pc du total de ceux effectués par les immigrés établis dans les pays de l'UE, selon l'Office statistique de l'Union européenne "Eurostat".

Source : Casafree/MAP

La date des dépôts des demandes pour l'entrée en Italie de quelque 100.00 nouveaux travailleurs, en vertu du décret 2010-2011 sur les flux migratoires, entré en vigueur samedi dernier, a été fixée du 31 janvier au 3 février prochain, indique le ministère italien de l'intérieur.

Ce décret, qui avait été signé fin novembre par le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, concernera, pour la moitié des postes prévus (52.080), une liste de pays dont le Maroc, avec lesquels l'Italie a signé des accords de coopération en matière d'immigration.
Outre le Maroc qui bénéficiera d'un quota de 4500 postes, il s'agit des travailleurs en provenance d'Albanie (4500), d'Algérie (1000), du Bangladesh (2400), d'Egypte (8000), des Philippines (4000), de Gambie (1000), du Ghana (2000), d'Inde (1800), de Moldavie (5200), du Niger (1000), du Nigeria (1500), du Pakistan (1000), du Pérou (1800), de Somalie (80), de Sri Lanka (3500), de Sénégal (2000) de Tunisie (4000) et d'Ukraine (1800).

Quelque 1000 postes d'emploi seront réservés à d'autres pays ayant conclu des accords avec l'Italie en matière d'entrée des immigrés et de leur réadmission.

Pour les 30.000 travailleurs domestiques (aide s aux personnes âgées et malades, aides ménagères, baby sitter) de différentes nationalités concernés par ce décret, la date de dépôt des demandes est fixée au 2 février.

Le 3 février sera, pour sa part, réservé aux personnes qui ont achevé des programmes de formation et d'instruction dans leurs pays de provenance (4000 postes) ainsi qu'aux descendants d'Italiens en Argentine, en Uruguay, au Venezuela et au Brésil et les détenteurs de certains types permis de séjour en Italie (étudiants, saisonniers et autres).

Toutes les demandes doivent être introduites par les employeurs qui présenteront les requêtes d'engagement de citoyens appartenant aux pays concernés. Elles doivent se faire via internet par le biais du site du ministère italien de l'intérieur.

Cette nouvelle mesure, qui entre dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, intervient deux ans après que les autorités italiennes aient, sous l'effet de la crise économique mondiale, imposé des restrictions aux entrées des travailleurs immigrés.

Source : Casafree/MAP

Dans le cadre de sa stratégie 2008/2012, le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger a engagé plusieurs actions en faveur des jeunes marocains résidant à l'étranger (MRE) ; parmi lesquelles les Universités d'été. Cette action, en réponse à la demande de plus en plus forte de la Communauté MRE dans les domaines culturel et éducatif, vise la préservation de l'identité nationale des nouvelles générations de la communauté émigrée dans ses dimensions linguistique et culturelle, la propagation des valeurs civilisationnelles fondées sur la tolérance, le dialogue et la cohabitation et le renforcement de leur attachement à leur mère patrie. Elle s'inscrit dans le programme d'accompagnement et d'animation du séjour estival des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger au Maroc.

Suite au succès de la 2ème édition des Universités d'été organisée le mois de Juillet 2010 pour 500 jeunes marocains sur neuf sites universitaires (Rabat-Souissi, Rabat-Agdal,  Tétouan, Casablanca, Marrakech, Mohammedia, El-Jadida, Agadir et Oujda), la 3ème édition destinée aux jeunes âgés de 18 à 25 ans sera organisée du 15 au 25 Juillet 2011 pour environ 500 candidates et candidats de différents pays d'accueil, en partenariat avec les mêmes universités.

Dans ces universités, il est programmé de réaliser des activités diversifiées concernant le domaine linguistique, l'organisation des conférences et les visites à caractère culturel, économique, artisanal et artistique.

Ces universités offrent non seulement un espace d'apprentissage de langue et culture marocaines, mais également des opportunités réelles pour que ces jeunes puissent rencontrer leurs homologues et les différentes composantes de la société marocaine (des universitaires, des élus, des grands responsables du secteur économique, des professionnels, des intellectuels, des artistes, des associations,…), permettant ainsi de renforcer et de créer des relations de convivialité et d'amitié entre les Marocains.

Source : Marocainsdumonde

Les transferts en devises des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont rapporté 4,3 milliards d'euros au royaume entre janvier et novembre 2010, en hausse de 7,4% par rapport à la même période de l'an dernier, a annoncé lundi l'Office des Changes marocain (OC).
Les MRE constituent le deuxième poste de recettes de l'économie marocaine avec à peu près 5 milliards d'euros par an, juste derrière le tourisme qui génère un peu plus de 5 milliards d'euros par an.

La balance des échanges de services a dégagé un excédent de 3,8 milliards d'euros pendant la même période.
Selon l'OC, près de 9 milliards d'euros ont été générés comme recettes au titre des services, de janvier à novembre 2010, soit une progression de 8,4% par rapport à la même période il y a un an.

Le royaume a relevé récemment le plafond autorisé pour les investissements marocains à l'étranger de 3 à 10 millions d'euros par an par personne morale résidente pour les investissements en Afrique et à 5 millions d'euros pour les investissements en dehors du continent.

Source : Les Echos.fr

Après un chantier qui a duré sept ans et de nombreuses polémiques, la plus grande mosquée d'Europe occidentale a ouvert ses portes le 18 décembre dernier à Rotterdam, aux Pays-Bas, La mosquée Essalam a été inaugurée par le maire de la ville, Ahmed Aboutaleb, Néerlandais d'origine marocaine.

Etaient également présents à la cérémonie d'ouverture, le conseiller municipal Hamit Karakus, d'origine turque, ainsi que les ambassadeurs de Dubaï et du Maroc, Selon la chaîne belge RTL Info, la plus grande maison de prière des Pays-Bas pourra accueillir jusqu'à 3,000 personnes. Ce monument a été bâti sur trois niveaux avec une architecture et un décor traditionnels islamiques.

Le premier étage, réservé aux hommes, s'étend sur une superficie de 2.000 m' , tandis que le deuxième étage est dédié aux femmes.

Au rez-de-chaussée et au 3ème étage, on trouve une bibliothèque et un centre de soutien scolaire. La mosquée Essalam dispose aussi de 2 minarets de 50 mètres de haut. Le président du conseil d'administration de cette mosquée, Abdelrazak Boutaher a déclaré dans un communiqué : « Nous espérons et attendons que ce bâtiment devienne un centre de charité, de miséricorde et de compréhension mutuelle, 12 VH magazine 1 Janvier 12011 et qu'il soit accessible à tous », Pour mémoire, son financement a été assuré en grande partie par la Fondation Al-Maktoum de Cheikh Hamdan ben Rached al-Maktoum, ministre des Finances des Emirats arabes unis, Ces dernières années, la population locale s'était opposée de nombreuses fois à ce projet, ce qui avait provoqué à maintes reprises, l'interruption des travaux de construction.

Source : VH

Trois nouvelles publications du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) viennent de paraître, a annoncé le Groupe basé à Paris.

Il s'agit de "La demande d'asile à l'épreuve de Dublin II", un document présenté comme un nouveau titre de la collection "cahiers juridiques" de Gisti. Il explique les règles selon lesquelles est déterminé au sein de l'Union européenne l'Etat "responsable" de l'examen d'une demande d'asile.

Ce cahier s'efforce, selon ses initiateurs, d'expliciter les conséquences et effets de ce règlement sur les migrants, en particulier sur ceux qui réclament une protection au titre du droit d'asile.

Un système "Dublin II" épaulé par un fichier "Eurodac" établit les règles de la détermination de l'Etat " responsable" et du transfert du demandeur d'asile.

Selon le Gisti, des réfugiés risquent ainsi d'être systématiquement remis à des Etats par lesquels ils ont transité, "malgré des atteintes aux droits des demandeurs d'asile constatées par de nombreuses institutions".

"En vertu d'une clause de souveraineté, chaque Etat membre peut cependant choisir d'examiner une demande d'asile qui relève de la compétence d'un autre Etat", déplore le Gisti.

La deuxième publication "Aux frontières de l'Europe : contrôle, enfermement et expulsions", représente un deuxième rapport annuel sur les frontières, basé sur plusieurs enquêtes de terrain menées par des membres de Migreurop, un réseau d'associations, de militants et de chercheurs de divers pays d'Europe, du Maghreb, d'Afrique subsaharienne et du Proche-Orient.

Créé en 2002, son objectif est d'identifier, de faire connaître et de combattre les textes et les pratiques de l'Union européenne (UE) destinés à mettre à l'écart ou à tenir à distance les étrangers jugés indésirables.

Dans ce rapport, Migreurop se consacre à l'externalisation des politiques migratoires mises en place par les pays de l'UE élargie à 27 membres. Par "externalisation", dans le cadre d'une stratégie visant à contenir les migrants hors des frontières européennes, il faut entendre cette tendance à sous-traiter aux pays tiers la responsabilité d'empêcher par tout moyen les départs vers l'Europe et à leur faire accepter l'obligation de réadmettre chez eux tous les individus jugés indésirables.

La dernière publication,"Liberté de circulation : un droit, quelles politiques ?", met à la disposition des éléments de réflexion sur le thème de l'immigration, en rassemblant des textes dont Gisti, ou des membres du Groupe, sont les auteurs, ou des textes émanant de personnes étrangères à Gisti.

Dans cet ouvrage, ses auteurs considèrent que la liberté de circulation est, depuis quelques années, prônée par nombre d'intellectuels et d'experts qui constatent "l'impasse des politiques de contrôle et de répression croissante des migrations".

31/12/2010

Source : APS

Le congrès constitutif de l'Union des immigrés africains en Europe aura lieu du 15 au 17 janvier, avec la participation de plus de 400 délégués représentant les communautés africaines résidentes en Europe.

Le comité préparatif de ce congrès a tenu dimanche à Tripoli une réunion consacrée aux derniers préparatifs du congrès, avec la participation de plusieurs coordinateurs d'ateliers sur les immigrés africains en Europe qui ont eu lieu dans plusieurs pays d'accueil, notamment en Italie, en France, en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Portugal et en Grande Bretagne.

Lors de cette rencontre, le comité a notamment débattu des procédures et préparatifs pour l'organisation du congrès, de son ordre du jour ainsi que des avant-projets du document de constitution et du statut de l'Union.

Lors d'un point de presse tenu à l'issue de leur réunion, les organisateurs de ce congrès, qui connaîtra aussi la participation de plusieurs partenaires dont l'Union africaine, l'Union européenne, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'ONU, ont annoncé que plusieurs axes notamment ceux relatifs aux conditions de vie des immigrés africains et à la coordination de leurs actions seront au menu de ce congrès.

3 janvier 2010

Source : MAP

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