dimanche 20 octobre 2024 00:17

Au carrefour d'influences multiples, les créations de Sophia se rattachent clairement au grand mouvement de la world music. Sophia se veut citoyenne du monde et sa musique en est la preuve. Il s'agit d'un mélange subtil d'influences venues des quatre coins de la planète. D'abord du Maroc, où Sophia est née et où elle a grandi. De France où elle s'installe bac en poche pour poursuivre ses études. D'Inde où elle voyage. D'Amérique latine, du monde tzigane qu'elle apprécie, de New York et de ses clubs de jazz qu'elle découvre il y a quelques années. Résultat…Suite

Ils sont hindouistes mais adorent fêter Noël, aiment la cuisine locale mais demeurent strictement végétariens, se sont bien intégrés mais restent fidèles à leurs traditions. Zoom sur une communauté présente au Maroc depuis soixante-quinze ans…Suite

Les associations des marocains du monde participent de plus en plus à l'enracinement des marocains dans les pays d'accueil, défendent leurs intérêts, réalisent des activités favorisant le dialogue et le vivre ensemble et prennent part aux projets de co developpement. Cependant, elles ont besoin de soutien et d'accompagnement pour renforcer leurs capacités et leur permettre de mieux se structurer et dynamiser leurs adhérents.

Dans ce cadre, le MCMRE avait lancé un appel à projets en vue de conclure des partenariats en application du programme social et d'une stratégie pour la mobilisation des associations MRE au développement local au Maroc.

Le 12 octobre dernier, 60 associations à travers le monde ont effectivement signé ce partenariat multipartite portant sur la condition de la femme en général, l’accompagnement des jeunes issus de l’immigration, les actions culturelles et l’accompagnement des groupes vulnérables.

Parmi les signataires, l'association AGORA des Deux Rives de la Méditerranée qui vise à favoriser l'insertion socio économique des personnes victimes de la discrimination en les mettant directement en contact avec les entreprises.

SYNERGIES TV a rencontré son président Rachid ALAOUI, docteur en en socio-économie du développement, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, auteur de plusieurs publications sur l’insertion professionnelle et l’accès à l’emploi des jeunes d’origine étrangère, la gestion de la diversité culturelle et à la lutte contre les discriminations…Suite

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Rachid Badouri, l’occasion de découvrir cet humoriste qui cartonne actuellement au Canada, se présente enfin à Paris dès le jeudi 6 janvier 2011 au théâtre Trévise.

D’origine marocaine et né à Montréal, Rachid Badouri fait partie de cette génération d’humoristes issus d’une double culture. Un atout dont il se sert dans ses shows, au grand bonheur des spectateurs toujours à l’affût de nouveaux comiques qui les fassent rire.

Non sans nous rappeler son aîné Gad El Maleh, Rachid Badouri garde quand même sa touche personnelle et nous entraîne dans une ambiance hilare, à travers un volet de personnages variés tout au long de ses spectacles.

Animateur en parallèle d’une émission à succès : « Peut contenir des Rachid » à l’antenne de la chaîne canadienne TVA, Rachid Badouri est aussi détenteur de plusieurs prix, notamment celui du prestigieux Gala « Juste pour rire ». L'humoriste n’est plus un débutant dans le milieu du spectacle.

Cette année, avec une soixantaine de spectacles prévus, Rachid Badouri s’attaque à la scène française. Il y présente son premier One Man Show lancé en Octobre 2007 : « Arrête ton cinéma ! » qui a battu un record avec 100 000 places vendues au Québec.

L’humoriste et animateur Rachid Badouri est un personnage à connaître, autant pour son humour décapant, que pour sa créativité débordante qu’il partage pleinement avec ses spectateurs.

Source : Yabiladi

Le magazine mensuel «El-Kalima», paraissant à Londres, a consacré dans son édition de janvier 2011 (n 45), un dossier spécial à l'écrivain marocain feu Edmond Amran El Maleh.

Dans ce spécial intitulé «feu Edmond Amran El Maleh, un écrivain hors pair», le critique marocain Abdelhak Mifrani a souligné qu'El Maleh a reflété sa spécificité dans ses écrits, ses positions et ses opinions qui traduisent l'originalité du défunt.

Le magazine relève que le journal britannique «The Independent» a assimilé le défunt au grand romancier irlandais James Joyce, rappelant l'engagement d'Edmond Amran El Maleh, un défenseur résolu de la cause palestinienne, qui a également enrichi la culture marocaine par ses écrits et a toujours milité pour la défense des causes justes.

Parmi ses nombreuses oeuvres figurent «Parcours immobile» (1980), «Ailen ou la nuit du récit» (1983), «Mille ans, un jour» (1986), «Jean Genet, le captif amoureux et autres essais» (1988), «une femme, une mère» (2004), ou encore son dernier ouvrage «Lettres à moi-même»

06/01/11

Source : MAP

Les travailleurs immigrés ont été les principaux bénéficiaires des postes d'emploi crées en Espagne entre avril et septembre 2010, selon les conclusions d'une étude sur le marché du travail dans ce pays, présentée à Barcelone.

Les travailleurs immigrés ont ainsi occupé 109.000 emplois contre 42.000 pour les nationaux, soit 70% du total des postes d'emploi crées durant cette période, a ajouté l'étude réalisée par Manpower, leader mondial des services à l'emploi, sur la base des chiffres publiés par l'Institut national espagnol des statistiques (INE).

L'étude fait également ressortir que les expatriés, qui représentent 17% de l'ensemble de la population active en Espagne, ont fait preuve d'une meilleure capacité d'adaptation à la crise économique par rapport aux nationaux, précisant qu'ils ont été moins touchés par les pertes d'emploi.

Depuis l'éclatement de la crise économique au milieu de l'année 2007, près de 181.000 immigrés ont perdu leur emploi (+9%) sur un total de près de deux millions de personnes, a noté la même source.

Durant les six derniers mois de 2010, les immigrés ont perdu 126.000 emplois (+26%) sur un total de 476.000 postes détruits, a noté l'étude, précisant qu'en dépit de cette situation, les travailleurs étrangers demeurent plus exposés au chômage par rapport aux nationaux.

Selon cette étude, le chômage touche 27% de la population immigrée active contre une moyenne nationale de près de 20%.

L'Espagne compte 5,7 millions d'étrangers, soit 12,2 de la population totale du pays (46.951.532), d'après l'INE.

Source : MAP/Aufait

Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et la Fondation Orient-Occident ont procédé, jeudi à Rabat, à la signature d'une convention-cadre de partenariat pour l'organisation conjointe d'activités culturelles au Maroc.

Cette convention, signée par le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur et la présidente de la Fondation Orient-Occident, Yasmine Filali, vise à organiser des activités conjointes qui révèlent les talents de la jeunesse marocaine en matière de science, d'artisanat, d'art et de sport.

Elle a pour objectifs de consolider les liens culturels avec les générations de la diaspora marocaine et de renforcer leur attachement à leur pays d'origine, tout en encourageant leur intégration dans les pays d'accueil.

Outre la collaboration aux éditions des Universités d'été au Maroc, le ministère chargé des MRE et la Fondation Orient-Occident conviennent d'organiser conjointement plusieurs activités culturelles, des cycles de formation et des colloques scientifiques sur des thèmes ayant trait à l'immigration dans la région de la Méditerranée.

La convention s'inscrit dans le cadre de la volonté du ministère chargé des MRE de renforcer le partenariat avec les différents intervenants en faveur des Marocains du monde, notamment les acteurs de la société civile.

6/01/11

Source : MAP

Les sans-papiers ne sont pas égaux face aux régularisations en Suisse, les dérogations autorisées par le gouvernement fédéral répondant à des critères peu précis des pratiques des cantons (républiques) sont très différentes, selon les médias helvétiques.

Ils soulignent que certains sont en Suisse depuis de nombreuses années, ont un travail, sont parfaitement intégrés et finissent par être régularisés, d'autres pas.

Le sort des sans-papiers dépend souvent du bon vouloir des 26 cantons formant la Confédération helvétique et qui ont chacun leur propre constitution, parlement, gouvernement et tribunaux.

Ceux de Vaud et Genève font par exemple régulièrement recours à la législation leur permettant d'invoquer des "cas de rigueur" auprès de la Confédération et d'obtenir ainsi des permis de séjour, mais d'autres ne bougent pas.

A cela s'ajoute le fait que les critères de l'Office fédéral des migrations (ODM) restent flous et laissent une marge d'appréciation. Ainsi, deux étrangers sans statut légal avec exactement le même parcours peuvent, dans un canton, obtenir de séjour avec travail, et dans un autre, être expulsés de force dans leur pays d'origine.

A Berne, capitale fédérale, des voix, particulièrement celles des élus, s'élèvent pour tenter d'imposer des changements pour les personnes (entre 90.000 et 250.000) sans statut légal qui vivraient actuellement en Suisse.

Contrairement à l'Italie ou à l'Espagne, la Suisse ne recourt pas aux régularisations collectives dans ce domaine, mais procède à une analyse de "cas par cas", prévoyant trois types de dérogations aux conditions d'admission.

Une personne sans statut légal peut par exemple recevoir une autorisation de séjour lorsqu'elle arrive à se faire considérer comme un "cas individuel d'une extrême gravité".

La deuxième dérogation consiste en ce que les personnes admises à titre provisoire peuvent, après cinq ans, demander que leur cas soit étudié de "manière approfondie" en vue d'une autorisation de séjour, en fonction de leur niveau d'intégration, leur situation familiale et de l'exigibilité de leur pays de provenance.

Enfin, le fameux article de la loi sur l'asile qui prévoit que "les requérants d'asile peuvent, sur demande du canton, recevoir une autorisation de séjour, s'ils séjournent en Suisse depuis au moins cinq ans et qu'il s'agit d'un cas de rigueur en raison de leur "intégration poussée".

Les élus, toutes tendances confondues, à part la droite sont contre "une volonté politique de ne Pa créer des droits individuels pour les requérants".

Toutefois, les libéraux-radicaux estiment que la Suisse est débordée par des flux perpétuels de migration. Le parti tient à la libre circulation des personnes avec l'Union européenne, mais il propose de limiter l'immigration des pays tiers.

Contrairement à ce que veut faire croire la gauche, le mélange de différentes cultures n'est pas toujours bénéfique pour la Suisse, défend le Parti libéral-radical suisse (PLR).

Le parti bourgeois refuse une politique d'ouverture généralisée des frontières mais il ne veut pas non plus du repli sur soi préconisé par l'Union démocratique du centre (droite conservatrice), préférant un "contrôle pragmatique" de l'immigration.

Source :MAP/Aufait

La Suisse est débordée par des flux perpétuels de migration, estiment les libéraux-radicaux. Le parti tient à la libre circulation des personnes avec l'Union européenne, mais il veut limiter l'immigration des pays tiers.

La Suisse compte tous les ans 80'000 à 100'000 personnes de plus, a rappelé jeudi devant la presse à Berne le conseiller national argovien Philipp Müller. Depuis quelques années, le pays subit une pression migratoire croissante, surtout d'Afrique. Compte tenu de l'évolution démographique attendue, cela ne va pas s'arranger, a averti le parlementaire.

Pas question d'ouvrir toutes les frontières: contrairement à ce que veut faire croire la gauche, le mélange de différentes cultures n'est pas toujours bénéfique pour la Suisse, assure le PLR dans un papier qu'il met en discussion sur www.immigrationpragmatique.ch. Le parti se défend aussi d'appeler au repli sur soi comme l'UDC.

Au nom du "pragmatisme", il appelle à réduire l'immigration des pays hors de l'Union européenne à l'essentiel. "C'est le levier le plus facile à actionner", justifie Philipp Müller. Avec 40'000 à 45'000 arrivées par an, cette catégorie d'étrangers est très importante, or moins de 3000 étaient des travailleurs qualifiés dont des entreprises comme Google ou Microsoft ont vraiment besoin.

Regroupement familial limité

Le PLR propose de limiter le regroupement familial pour les étrangers des pays tiers. Le titulaire d'un permis d'établissement ne doit pouvoir faire venir sa famille que s'il a un logement approprié et ne dépend pas de l'aide sociale.

Cela réduira les problèmes avec une population déjà difficile à intégrer, a plaidé la conseillère d'Etat st-galloise Karin Keller-Sutter en argumentant pour une loi-cadre sur l'intégration. L'enjeu est important: la moitié des ressortissants des pays tiers arrivent en Suisse via le regroupement familial.

06 janvier 2011

Source : ats/Romandie

Pour tous ceux qui rêvent de gagner la forteresse Europe, Istanbul est redevenue la Sublime Porte. Ils sont des centaines chaque jour à tenter de traverser la frontière entre la Turquie et la Grèce, au péril de leur vie…Suite

La Grèce prévoit de construire un mur sur un tronçon de sa frontière avec la Turquie. Objectif : bloquer l’arrivée de migrants clandestins sur le sol européen.

Cette volonté de cloisonnement, qui n’est pas sans rappeler d’autres murs déjà construits ne fait pas l’unanimité notamment auprès de la Commission européenne. Retour sur les tenants et aboutissants d’un tel projet.

Bloquer l’immigration irrégulière, tel est l’objectif affiché par le gouvernement grec qui a confirmé cette semaine son intention de clôturer une partie de sa frontière avec la Turquie. La construction d’un mur de 12,5 km de long est ainsi prévue dans la région du fleuve Evros, située à deux heures d’Istanbul, entre les villes d’Orestiasa et de Vissa. Il s’agirait d’une barrière de barbelés, équipée de caméras thermiques et de capteurs ultrasensibles, destinée à surveiller et stopper l’arrivée des clandestins. Et pour cause, la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie est devenue le point d’entrée principal vers l’Union européenne pour les migrants irréguliers et les demandeurs d’asile. S’expliquant sur le projet, le ministre grec chargé de l’immigration, Christos Papoutsis, a indiqué qu’en 2010, près de 128.000 personnes ont choisi la région d’Evros pour pénétrer clandestinement dans l’espace européen, soit près de la moitié des migrants

clandestins détectés. «La société grecque a dépassé ses limites en matière de capacité d’accueil des migrants clandestins. La Grèce n’en peut plus», a-t-il constaté. La crise économique que traverse le pays ne calme pas les inquiétudes et le contexte a sans aucun doute pesé sur la prise de décision.

Avec ce projet de construction d’un mur frontalier avec la Turquie, la Grèce tire la sonnette d’alarme, après avoir déjà à plusieurs reprises sollicité l’aide de l’Union européenne. En effet, le pays accueille à l’heure actuelle 90% de l’immigration clandestine et ne parvient pas à gérer cet afflux massif. La situation humanitaire est critique du côté grec de la frontière, avec un grand nombre de personnes détenues dans des conditions extrêmement difficiles, ainsi que l’a récemment souligné le Rapporteur spécial des Nations Unies, Manfred Nowak, après une visite dans cette région.

A la demande d’Athènes, quelque 200 gardes-frontières de l’agence européenne Frontex, en charge de la sécurité des frontières, sont déployés depuis novembre le long des limites orientales du territoire grec. Leur présence a permis de réduire de 44% le nombre d’entrées irrégulières, mais la fin de leur mission est annoncée pour le mois prochain. Autre mesure en cours, la Grèce prévoit également de réformer la procédure d’octroi de l’asile, critiquée vivement depuis des années, notamment par le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Un projet de loi sera déposé dans ce but au Parlement le 11 janvier, préconisant la mise en place d’une autorité indépendante chargée d’examiner les demandes d’asile.

L’absence de politique commune européenne

Le projet de construction d’un mur frontalier entre la Grèce et la Turquie met en évidence l’absence de politique commune européenne en matière d’immigration. Suite aux déclarations grecques sur un tel projet, Bruxelles a émis des réserves. «Les murs ou les grillages sont des mesures à court terme qui ne permettent pas de s’attaquer de manière structurelle à la question de l’immigration clandestine», a déclaré en ce sens Michele Cercone, porte-parole de la commissaire européenne en charge de la sécurité Cecilia Malmström. De son côté, M. Papoutsis dénonce «l’hypocrisie de ceux qui reprochent à la Grèce de ne pas surveiller ses frontières selon les critères de Schengen et qui la jugent alors qu’elle veut logiquement protéger ses frontières». La question se pose en effet à l’échelle européenne, car si la Grèce est devenue la principale porte d’entrée des migrants, c’est en raison du renforcement de la surveillance des frontières de l’Espagne et l’Italie. Les gouvernements espagnols et italiens n’ont pas mis fin à l’immigration avec leurs nouvelles mesures, ont juste contribué à déplacer les routes empruntées par les clandestins en rêve d’Europe.

La construction d’un tel mur interroge également sur les relations entre la Grèce et son voisin turc, souvent houleuses de par le passé en raison de la question chypriote. Athènes s’est déjà plaint à plusieurs reprises du manque d’efforts d’Ankara pour lutter contre l’immigration. Toutefois, les deux voisins se sont engagés au cours des derniers mois à améliorer leur coopération. Christos Papoutsis a souligné que le projet de clôture «n’était en aucune manière dirigé contre la Turquie». Jouant la carte de la compréhension, le vice-Premier ministre turc, Cemil Cicek, a déclaré que «chaque pays a le droit de prendre les mesures nécessaires sur son territoire pour maintenir la sécurité de ses frontières et de lutter contre l’immigration clandestine». Toutefois, la construction d’une barrière à la frontière d’un pays candidat à l’Union européenne pose des questions sur l’avenir de sa candidature et sur le sens du «partenariat privilégié» évoqué avec Ankara.

Source : Le Soir

Dans cette enquête sur les femmes migrantes, l'auteur a observé et recueilli dans 4 pays (Algérie, Maroc, France et Espagne) les récits et les témoignages d'une centaine de personnes. Il met en avant l'itinéraire effectué dans l'illégalité et la clandestinité ainsi que les violences subies et pose la question de la nécessité de la mise en place d'une protection nationale et internationale….Suite

 

Le populisme est un penchant constitutif de la démocratie. Seule une critique constante de la démocratie par elle-même peut le contenir. Lorsque la démocratie perd cette capacité à se critiquer elle même, elle file un très mauvais coton où elle se décompose, qui la dénature, et qui tient à sa (l'agilité essentielle…Suite

'Espagne n'est plus la terre promise. Les immigrés en situation régulière se réduisent comme une peau de chagrin sur a péninsule ibérique. Le nombre  des immigrés non européens en possession d'un titre de séjour a baissé de 6,5% durant les neuf premiers mois de l'année écoulée. Ils ne sont désormais que 2,3 millions de résidents légaux séjournant en Espagne.

Plus de I40.ooo titulaires de cartes de séjour ont déserté l'Espagne en moins d'un an. C'est ce qu'a annoncé l'Observatoire permanent de l'immigration, dans un rapport rendu public, à quelques jours de l'avènement de la nouvelle année. Selon le quotidien économique Expansion…Suite

La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) organise, le 23 mars prochain, une journée d'hommage à l'écrivain marocain, Edmond Amran El Maleh.

Cette journée, qui sera initiée sous le signe "Edmond Amran El Maleh, l'homme l'écrivain, l'artiste", permettra au grand public d'approcher le riche univers de cet écrivain marocain hors-pair, indique la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc sur site internet.

"La Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc a reçu la collection privée du regretté Edmond Amran El Maleh. Comme ultime geste, l'homme emblématique avait légué à la BNRM ses livres et ses objets d'arts, une collection si chère à son cÂœur qui en dit long sur la générosité de l'homme, sur sa volonté ferme de ne pas subir l'usure du temps, sur son admirable façon de conjuguer le passé au présentà", lit-on sur le site-web de la BNRM.

"Comme signe de gratitude, la bibliothèque nationale organisera une journée hommage le 23 mars 2011 sous le titre « Edmond Amran El Maleh, l'homme l'écrivain, l'artisteà », ajoute la BNRM.

Philosophe, écrivain, journaliste, essayiste et critique d'art, Edmond Amran El Maleh (1917-2010), né à Safi, compte à son actif un recueil de nouvelles et une série de romans, dont "Parcours immobile"(1980), "Ailen ou la nuit du récit"(1983), "Mille ans, un jour"(1986), "Jean Genet, Le Captif amoureux et autres essais"(1988), "Une femme, une mère"(2004), ou encore "Lettres à moi-même", qui était son dernier ouvrage.

06/01/11

Source : MAP

Un petit groupe de républicains a lancé mercredi une initiative pour tenter de supprimer le droit du sol aux États-Unis, pourtant prévu par le 14ème amendement de la Constitution.

Les élus, issus d'assemblées locales en Arizona, Caroline du Sud, Géorgie, Oklahoma et Pennsylvanie, entendent décourager les immigrées clandestines de venir accoucher aux États-Unis pour que leurs enfants bénéficient de la nationalité américaine.

«Le 14ème amendement précise que la première condition pour obtenir la nationalité américaine est une allégeance totale à l'Amérique, et non une condition purement géographique», a expliqué à des journalistes Daryl Metcalfe, élu de Pennsylvanie.

Le 14ème amendement de la Constitution accorde automatiquement la nationalité à toute personne née sur le territoire américain.

L'initiative des législateurs, avant tout symbolique et vraisemblablement vouée à l'échec puisque les questions d'immigration relèvent d'une compétence fédérale, vise à demander aux États de ne pas appliquer le droit du sol.

Les républicains qui soutiennent l'initiative estiment que la nationalité devrait également être refusée aux enfants des 12 millions de clandestins vivant aujourd'hui aux États-Unis.

Le droit du sol «a créé une incitation perverse pour que les ressortissants étrangers enfreignent la loi américaine», a estimé Randy Terrill, élu d'Oklahoma.

«D'autres pays, comme l'Allemagne, ont choisi de ne pas accorder la nationalité aux enfants nés sur leur territoire de parents immigrés, mais cela a créé des divisions», a répliqué la démocrate Kyrsten Sinema, élue de l'État de l'Arizona où vit une importante communauté d'origine mexicaine.

Source : Cyberpresse.ca/AFP


Le Maroc, qui demeure attaché au principe de la réciprocité en matière de délivrance de visas, est en faveur d'une application flexible de ce principe, a affirmé, mercredi à Rabat, la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Latifa Akharbache.

Répondant à une question orale à la Chambre des représentants, Mme Akharbache a indiqué que l'application de la réciprocité est une question complexe qui doit être abordée avec sagesse.

Le Maroc traite cette question en concertation avec ses partenaires, a-t-elle précisé, ajoutant que la réciprocité en matière de délivrance de visas figure au cœur des politiques publiques des pays en matière de migration.

Et de souligner que l'octroi des visas relève de la souveraineté des Etats et que chaque pays est libre de concevoir les lois qui lui semble appropriées en la matière.

Mme Akharbache a rappelé que le Maroc a conclu plusieurs accords dans ce domaine avec plusieurs pays tels que la France, le Portugal et l'Italie, faisant état de discussions avec d'autres pays comme l'Espagne pour faciliter et simplifier les procédures de visas.

Elle a également fait observer que son département ne manque pas d'attirer l'attention des pays amis à chaque fois que l'occasion se présente pour qu'ils fassent preuve de flexibilité dans le traitement des demandes de visas formulées par des Marocains.

06/01/11

Source : MAP

En 2010, 19.941 demandes d'asile ont été introduites en Belgique, ce qui constitue une augmentation de 16% par rapport à 2009, indique mercredi dans un communiqué le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA). L'augmentation a été particulièrement forte lors des quatre derniers mois de l'année.

"Nous constatons de manière structurelle que chaque année, le nombre de demandes d'asile augmente de manière significative durant les derniers mois de l'année pour diminuer ensuite durant les mois suivants", note Dirk Van den Bulck, commissaire général aux réfugiés et aux apatrides. Le nombre de demandes introduites durant les quatre derniers mois de 2010 constitue 40% du nombre total pour l'année.

La majorité des demandeurs d'asile étaient en 2010 originaires du Kosovo, d'Irak, de Russie, d'Afghanistan, de Guinée, de Serbie, de Macédoine et d'Arménie. Les Irakiens et les Afghans sont poussés à l'exil par des raisons de sécurité, tandis que les demandeurs originaires des Balkans migrent principalement pour des raisons économiques.

Le CGRA a traité 14.319 demandes d'asile, le solde des demandes étant traité directement par l'Office des étrangers. Une décision sur cinq prise par le CGRA a été positive. Le CGRA a reconnu comme réfugiés principalement des Guinéens, des Irakiens, des Tibétains, des Afghans et des Russes.

Les décisions négatives sont prises quand le CGRA n'est pas convaincu par les déclarations du demandeur d'asile concernant son origine, son identité ou les problèmes invoqués, précise le CGRA dans son communiqué.

Source : 7sur7

Depuis 45 jours, ils sont une centaine à camper dans le centre d’Athènes. Ce sont des Afghans qui réclament l’asile. Mais le gouvernement grec ne répond plus. Il se dit débordé par une déferlante de sans-papiers, au point qu’il envisage de clôturer sa frontière avec la Turquie. D’ici mars, un mur de 12,5 kilomètres sera dressé là où le fleuve Evros ne sert pas de frontière naturelle. Les Afghans, eux, mettent leur vie dans la balance :

“Nous sommes 100 personnes à protester ici et à demander l’asile politique. Le 29 décembre, à cause de l’indifférence du gouvernement grec et d’autres organisations, six des nôtres ont décidé de coudre leurs bouches et d’entamer une grève de la faim”, explique leur représentant en anglais.

90% des clandestins qui entrent dans l’Union arrivent par la Grèce, et depuis novembre des gardes-frontières européens prêtent main forte au pays, sans qu’une véritable solution soit en vue. L’Europe est de fait encore loin d’une politique commune de l’immigration.

Source : Euronews

Les Français ayant au moins un parent immigré originaire du Maghreb ont des taux d'emploi inférieurs de 18 points et des salaires 13% moins importants de ceux dont les deux parents sont français de naissance, selon une étude de l'Insee publiée jeudi.

En ce qui concerne les taux d'emploi, les caractéristiques propres de chacun des deux groupes (âge, niveau d'étude, sexe, etc.), n'expliquent que très partiellement ces différences, selon les auteurs de l'étude parue dans la revue Economie et statistique.

S'ils appellent à la "prudence", cela pourrait, selon eux, s'expliquer par une discrimination à l'embauche: "Les résultats montrent que le fait que cette population soit, entre autres, plus jeune et moins diplômée en moyenne, ne rend compte que de 4 des 18 points d'écart de taux d'emploi".

"En revanche", reprennent-ils, ces mêmes différences de caractéristiques "expliquent totalement les écarts de salaires entre les deux groupes". Ce qui signifie qu'une fois embauchés, il y a peu ou pas de discrimination au salaire touchant les enfants d'immigrés par rapport aux enfants dont les deux parents sont nés français.

Une seconde étude de l'Insee dans Economie et Statistique, relativise l'existence de discriminations salariales touchant les jeunes de Zones urbaines sensibles (Zus), mais accrédite l'existence de discriminations à l'embauche.

Les résultats de l'étude "ne permettent pas de valider l'existence d'une forte discrimination salariale" au détriment des habitants des Zus, concluent les auteurs.

Selon eux, les rémunérations de ces jeunes, en moyenne de 13% inférieures aux jeunes habitant les mêmes villes mais hors des Zus, s'expliquent seulement par "de fortes inégalités en amont du marché du travail".

D'après Pascale Petit, auteur d'un commentaire des deux études, il y a trois facteurs explicatifs : "la distance physique aux emplois, plus grande quand on réside en Zus", un capital de relations moindre lorsque l'on habite dans une zone où le taux de chômage local est élevé, et "l'anticipation d'une discrimination réelle ou supposée".

"L?existence d?une discrimination à l?embauche liée à l?origine et à la réputation du lieu de résidence peut aussi affecter l'accès" à un travail note-t-elle, s'appuyant ici sur plusieurs travaux parus en 2010.

Source : RTL.info.be

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