samedi 19 octobre 2024 22:26

La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Latifa Akharbach, a indiqué que son département suit de près le traitement réservé aux Marocains devant les consulats étrangers, en particulier les chancelleries européennes.

Répondant à une question orale à la Chambre des représentants du groupe Justice et développement sur les souffrances quotidiennes endurées par les citoyens devant les instances diplomatiques étrangères, Mme Akharbach a affirmé que le ministère n'hésite pas à attirer l'attention des ambassades concernées sur tout comportement inapproprié de ses employés à l'égard des Marocains et à sensibiliser les consulats à l'importance d'améliorer les conditions d'accueil des citoyens de manière à préserver leur dignité.

Elle a expliqué que le ministère soulève également, lors des rencontres officielles et des commissions consulaires mixtes avec certains pays européens, ainsi que lors des forums internationaux, le traitement réservé par les services consulaires aux citoyens marocains, soulignant que le Royaume appelle à un traitement global de la question de l'émigration.

Elle a, en outre, relevé que le ministère intervient, à la demande de tout citoyen désirant obtenir un groupement familial ou un visa pour des raisons humanitaires ou de santé, auprès des services consulaires étrangers.

Mme Akharbach a, toutefois, noté que la délivrance du visa est une question de souveraineté qui n'est pas soumise aux règles procédurales, ajoutant que cela n'empêche pas le ministère pour autant de défendre la dignité des citoyens et leur bon traitement.

Et de conclure que certains pays européens ont renforcé leurs centres consulaires au Maroc, élargi les espaces d'accueil au sein de leurs instances diplomatiques et introduit le traitement électronique des demandes de visas pour mieux servir les citoyens.

22/12/10

Source : MAP

Pointés du doigt par l’extrême droite, les musulmans qui se réunissent sur la voie publique souffrent d’un manque de lieux de culte.

Les musulmans qui prient à ciel ouvert sont-ils comme l’occupant allemand de la Seconde Guerre mondiale ? C’est ce que suggère Marine Le Pen, en pleine campagne interne du Front national, décisive pour l’élection présidentielle. Aux Assises contre l’islamisation de la France (Libération du 20 décembre), ce week-end à Paris, la diffusion d’un film montrant des fidèles agenouillés en pleine rue a provoqué des hurlements de colère dans une salle remplie d’un millier de militants extrémistes. Mais quelle est la réalité de la situation en France et dans la capitale ?

Combien de fidèles dans la rue ?

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) peine à évaluer le nombre de mosquées concernées par le manque d’espace. Elles seraient une vingtaine en France. A Paris, trois endroits identifiés, régulièrement photographiés : rues Myrha et Polonceau dans le XVIIIe arrondissement, Jean-Pierre-Timbaud dans le XIe. Dans ce dernier arrondissement, un lieu de culte, l’Institut des cultures d’islam (ICI), sera construit prochainement sur plus de 500 mètres carrés.

850 000 personnes en France seraient pratiquantes. L’inégale répartition territoriale ne permettra pas de résoudre rapidement la question. «Il y a des endroits où les gens s’entassent et d’autres où c’est trop vaste», dit Mohammed Moussaoui, le président du CFCM. Selon lui, la situation dérange énormément les fidèles, qui hésitent même à pratiquer : «Comme ils savent qu’il n’y a pas de place, ils n’y vont pas.» Se retrouver dehors représente une condition «indigne» pour prier et il est impossible d’entendre correctement les discours de l’imam.

Une étude sur la superficie cultuelle musulmane rapporte que 300 000 mètres carrés sont actuellement disponibles dans l’Hexagone. Il en faudrait le double, selon le CFCM. Aujourd’hui, 150 projets seraient en cours de construction sur tout le territoire, ce qui constitue un «rattrapage indéniable» pour Moussaoui.

L’essentiel du financement de ces lieux de culte vient des fidèles. Certains grands projets (Evry, Strasbourg ou Saint-Etienne) ont trouvé des fonds à l’étranger : Algérie, Maroc ou Arabie Saoudite. Parfois, des chantiers sont bloqués, car les maires qui les portent craignent de perdre des électeurs. Alors ils se protègent derrière divers prétextes, comme un permis de construire qui tarde à venir, un manque de réserve foncière… Chacun essaie de se débrouiller avec ces difficultés. Pour les endroits surchargés, Mohammed Moussaoui suggère que la prière du vendredi fasse l’objet de deux «services». Et encourage les villes à faire l’effort de louer des salles.

Contrairement à la rumeur distillée par l’extrême droite sur une instrumentalisation par des islamistes radicaux des fidèles priant dehors pour «accaparer les territoires», un haut responsable du renseignement tranche : «L’occupation des lieux publics par les musulmans n’a rien à voir avec la radicalité de certains imams ou mouvements, mais avec l’exiguïté des mosquées. Que ce soit à Marseille, Lyon ou Paris, les églises se vident et les mosquées se remplissent, c’est tout.»

Que dit la loi ?

Peut-on interdire ces prières publiques ? Juridiquement, la loi de 1905 garantit la «libre conscience et la liberté de culte» dans son article premier. L’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 stipule aussi que «nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi». Aucune disposition juridique ne justifie l’interdiction de ce type de prières. Et la préfecture de police de Paris accorde un «régime de tolérance provisoire» : «Nous permettons aux gens de prier sur la voie publique et fermons ces rues à la circulation une heure, et une seule, le vendredi, afin de limiter les nuisances, et ce jusqu’à l’achèvement des travaux [de la future mosquée, ndlr].»

D’autres religions bénéficient de cette «tolérance ponctuelle». Les cathos tradi du pèlerinage Chartres-Paris sont autorisés à finir leur marche sur les genoux dans un square du VIIe arrondissement. Quant à la manifestation des «fêtes des lumières juives, elle se termine souvent sur la voie publique», précise la préfecture. Le maire socialiste du XVIIIe arrondissement parisien, Daniel Vaillant, qui se définit comme un «vrai laïc tolérant vis-à-vis des religions» considère que l’espace public doit rester «au service du public», «en déplorant que cette situation ne permette pas aux musulmans de prier dignement». Et Bertrand Delanoë, maire de Paris, de renchérir : «Paris compte des centaines d’églises, mais le culte musulman, […] les jours de fête religieuse, se pratique trop souvent dans les caves ou dans la rue. Je n’accepte pas cette inégalité, et je revendique mon choix de contribuer à la corriger.»

Qu’en pensent les maires qui ont une mosquée ?

En 2003, la commune de Montreuil (Seine-Saint-Denis) avait accordé un bail emphytéotique sur un terrain pour que la communauté musulmane y construise une mosquée. Une élue du Mouvement national républicain (MNR, extrême droite) avait fait un recours contre cette décision. «Elle a gagné en première instance, ce qui a donné un coup d’arrêt au projet», explique Dominique Voynet, maire de la ville, 100 000 habitants et «peut-être 30 ou 40% de musulmans». Montreuil, ajoute Voynet, «a gagné en appel au moment où je suis devenue maire. La mosquée a été inaugurée cet été, financée sans crédit étranger, mais avec les dons des fidèles de la ville». Avant sa construction, beaucoup de pratiquants se réunissaient dans une salle de prière privée. Le vendredi, l’afflux était si important, que la prière débordait sur la rue. «Ça agaçait les riverains, témoigne la maire. Pas du tout parce qu’ils en avaient après les musulmans, juste parce que cela posait des difficultés de circulation.» La construction de la mosquée a résolu le problème.

A Evry, la mosquée est en plein cœur de la ville. «Certains pensent à tort que leur place est à la périphérie», explique le maire de la ville, Manuel Valls. «Nous avons choisi d’édifier des lieux de cultes monumentaux : mosquée, pagode, synagogue, temple évangéliste. Le dialogue entre les religions et leur compréhension par les citoyens se trouve renforcé. Il faut être intransigeant avec la laïcité [le député-maire a voté l’interdiction de la burqa], mais la France doit faire la démonstration que l’islam et la démocratie sont compatibles.» Valls soutient «l’idée de fondation de Dominique de Villepin pour financer le culte musulman, monter un programme de construction de mosquées en France…»

Source : Libération

L’association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME) lance une campagne pour rendre plus « visible » la contribution de la femme marocaine dans la société espagnole, rapporte EFE. Cette campagne qui a pour slogan « Le voile ne m’empêche pas de travailler, ne me privez pas de contrat de travail », vise essentiellement une meilleure insertion des Marocaines d’Espagne dans le marché du travail ibérique.

Des femmes qui souffrent surtout de la réticence de certains employeurs à les embaucher. Notamment celles d’entre elles qui portent le voile, constate l’ATIME. Selon l’association ces femmes parviennent  difficilement à être embauchées dans des postes de service de clientèle par exemple.

Source : Yabiladi

Le renforcement du statut avancé accordé par l'Union européenne (UE) au Maroc requiert la mise en place d'une stratégie favorable à une émigration conçue dans une perspective d'intérêts partagés, a affirmé mercredi à Rabat, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Cet objectif nécessite également la promotion d'initiatives favorisant les investissements productifs y compris ceux qui sont portés par les migrants, a ajouté M. Ameur qui intervenait lors d'un séminaire sur les relations Maroc-Europe.

Après avoir souligné l'importance d'une meilleure concertation entre le Royaume et l'UE sur la question de l'émigration, il a plaidé en faveur d'un cadre réglementaire entre le Maroc et ses partenaires européens.

M. Ameur, dont l'allocution a été lue en son nom par le secrétaire général de son département, a expliqué que plusieurs facteurs militent en faveur de cette institutionnalisation de la mobilité, citant, entre autres, les problèmes liés à une politique focalisée sur des mesures restrictives.

Il s'agit, a-t-il dit, d'établir un ordre migratoire concerté sauvegardant les intérêts du Maroc et de l'UE, estimant que la meilleure manière de lutter contre le racisme consiste à mettre en place, dans le cadre du partenariat, euro-marocain "un cadre contractuel pour une immigration réglementaire".

Pour sa part, le directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), M. Driss Khrouz, a souligné que ce séminaire sur "les relations Maroc-Europe: histoire et avenir" interpelle un sujet stratégique, en ce sens qu'il détermine les intérêts et la direction que devraient prendre les politiques que les pays des deux rives de la Méditerranée devraient adopter.

Après avoir relevé que le Maroc et l'Europe possèdent une "histoire commune", il a indiqué que la question à laquelle "nous devrons répondre est de savoir si ce passé commun nous permet aujourd'hui de déterminer des convergences", expliquant que l'histoire de la Méditerrané a facilité la circulation des marchandises et partant celle des personnes.

"Au delà des rancoeurs que certains tirent de l'histoire en considérant que notre passé avec l'Europe est fait d'agressions, nos relations avec le vieux continent sont faites de relations, de moments heureux et de moments malheureux" et ont permis la création d'un espace véritablement fécond en termes de constructions régulières.

Et d'ajouter que le Maroc a eu accès à la modernité à travers l'Europe à partir de la fin du 19è siècle.

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce séminaire, initié par le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, la BNRM, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et le Centre de la culture judéo-marocaine, vise notamment, selon les organisateurs, à contribuer au "travail de déminage des fausses représentations et des préjugés, sans lequel aucun avenir n'est possible ".

Des chercheurs, des historiens des anthropologues et des économistes prendront part à cette rencontre tenue dans le cadre de l'exposition itinérante "le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre".

22/12/2010

Source : MAP

Les étrangers ne viennent pas seulement en Suisse pour chercher du travail. Ils en créent aussi, soit quelque 275'000 emplois, selon une étude de l'OCDE publiée mercredi. Une perspective professionnelle qui n'est pratiquement pas thématisée par la politique fédérale.

En 2009, la Suisse comptait 76'000 étrangers travaillant à leur compte, soit 50% de plus qu'en 1991 (50'000). En tenant compte du nombre de naturalisés, le nombre d'indépendants issus de la migration s'inscrit à 135'000, soit un dixième de la population active migrante, selon cette étude commandée au professeur Etienne Piguet de l'Université de Neuchâtel.

A titre de comparaison, 15% des Suisses actifs ont leur propre entreprise. Dans les pays de l'OCDE, ce taux avoisine les 12% pour les natifs des pays étudiés et 12,7% pour les immigrés. En Allemagne, par exemple, les "self made men" immigrés ont créé 750'00 emplois, en Grande-Bretagne et en Espagne, 500'000.

En Suisse, des entreprises renommées comme Nestlé, Bally ou Wander ont été lancées par des migrants dans les siècles passés. Mais après la Deuxième Guerre mondiale, l'immigration a plutôt été dominée par le modèle de travailleurs temporaires à la recherche d'un emploi.

Ce n'est que depuis les années 1980, avec la stabilisation de la population étrangère, que les migrants se sont mis peu à peu à leur compte. L'accord sur la libre-circulation des personnes entre la Suisse et l'Union européenne (UE) en 2002 a en outre facilité l'activité indépendante pour les ressortissants de l'UE.

La création d'entreprises en Suisse relève le plus souvent d'un processus classique d'intégration pour les étrangers arrivés dans les années 1960 à 2000. Les créateurs d'entreprises issus de la migration ont ainsi un profil proche de celui des Suisses.

Ils sont principalement commerçants (22%), agents immobiliers ou informaticiens (16,5%), industriels (16%), entrepreneurs du bâtiment (10,5%) ou restaurateurs-hôteliers (10,5%). Les indépendants originaires de Turquie ou d'ex-Yougoslavie se sont davantage spécialisés dans certains secteurs comme la restauration.

Etienne Piguet relève cependant que ce thème a très peu été mis en avant en tant que voie d'intégration par la politique fédérale. Tout au plus existe-t-il des initiatives locales. A Zurich par exemple, la municipalité a récemment pris conscience du potentiel de l'emploi indépendant, un effort qui devrait inciter d'autres à agir, estime le professeur.

22 décembre 2010

Source : Romandie /AWP

Les étrangers ne viennent pas seulement en Suisse pour chercher du travail. Ils en créent aussi, soit quelque 275'000 emplois, selon une étude de l'OCDE publiée mercredi. Une perspective professionnelle qui n'est pratiquement pas thématisée par la politique fédérale.

En 2009, la Suisse comptait 76'000 étrangers travaillant à leur compte, soit 50% de plus qu'en 1991 (50'000). En tenant compte du nombre de naturalisés, le nombre d'indépendants issus de la migration s'inscrit à 135'000, soit un dixième de la population active migrante, selon cette étude commandée au professeur Etienne Piguet de l'Université de Neuchâtel.

A titre de comparaison, 15% des Suisses actifs ont leur propre entreprise. Dans les pays de l'OCDE, ce taux avoisine les 12% pour les natifs des pays étudiés et 12,7% pour les immigrés. En Allemagne, par exemple, les "self made men" immigrés ont créé 750'00 emplois, en Grande-Bretagne et en Espagne, 500'000.

En Suisse, des entreprises renommées comme Nestlé, Bally ou Wander ont été lancées par des migrants dans les siècles passés. Mais après la Deuxième Guerre mondiale, l'immigration a plutôt été dominée par le modèle de travailleurs temporaires à la recherche d'un emploi.

Ce n'est que depuis les années 1980, avec la stabilisation de la population étrangère, que les migrants se sont mis peu à peu à leur compte. L'accord sur la libre-circulation des personnes entre la Suisse et l'Union européenne (UE) en 2002 a en outre facilité l'activité indépendante pour les ressortissants de l'UE.

La création d'entreprises en Suisse relève le plus souvent d'un processus classique d'intégration pour les étrangers arrivés dans les années 1960 à 2000. Les créateurs d'entreprises issus de la migration ont ainsi un profil proche de celui des Suisses.

Ils sont principalement commerçants (22%), agents immobiliers ou informaticiens (16,5%), industriels (16%), entrepreneurs du bâtiment (10,5%) ou restaurateurs-hôteliers (10,5%). Les indépendants originaires de Turquie ou d'ex-Yougoslavie se sont davantage spécialisés dans certains secteurs comme la restauration.

Etienne Piguet relève cependant que ce thème a très peu été mis en avant en tant que voie d'intégration par la politique fédérale. Tout au plus existe-t-il des initiatives locales. A Zurich par exemple, la municipalité a récemment pris conscience du potentiel de l'emploi indépendant, un effort qui devrait inciter d'autres à agir, estime le professeur.

22 décembre 2010

Source : Romandie /AWP

Les réserves des changes ont bénéficié de la reprise du tourisme (+6,6 %) et des transferts des Marocains résidant à l’étranger (+7,7%).

A l'issue de sa réunion trimestrielle tenue mardi 21 décembre, le conseil de Bank Al-Maghrib a décidé, à la lumière des résultats de l'analyse de la conjoncture économique et financière au Maroc et dans le monde, de maintenir le taux directeur à son niveau actuel : 3.25 %.

C'est ce qu'a déclaré Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, lors d'un point de presse qui a eu lieu le même jour à Rabat.

M.Jouahri a souligné par la même occasion que les performances de l'économie nationale au cours des derniers mois de l'année qui s'achève seraient meilleures que les prévisions établies auparavant. La croissance sera ainsi de l'ordre de 4 % pour 2010 grâce principalement à la demande intérieure et aux performances des secteurs non agricoles qui ont réussi une « bonne reprise ».

Au niveau de la balance des payements et des réserves de changes, le gouverneur de BAM a indiqué que « les résultats sont moins négatifs que ce qu'on avait envisagé » à la faveur des exportations de l'OCP mais aussi d'autres secteurs, y compris le textile.

Ces performances ont eu par la force des choses des conséquences positives sur les réserves des changes. Celles-ci ont bénéficié aussi de la reprise du tourisme (+6,6 %) et des transferts des MRE (+7,7%).

Ainsi, selon M.Jouahri, les réserves de changes termineront l'année au même niveau qu'en 2009 « alors qu'on prévoyait des ponctions substantielles sur elles ». Elles continuent donc de représenter 7 mois d'importations de biens et services. Un bon résultat en situation de crise, selon lui.

Mais à côté de ces performances, Abdellatif Jouahri n'a pas manqué de souligner quelques déficits enregistrés notamment au niveau du compte courant de la balance des payements (5% du PIB). «C'était prévisible ! On s'attendait même à un chiffre plus important que celui qu'on a enregistré » tempère-t-il

Pour ce qui est des finances publiques, le déficit du trésor tournera autour de 4%, un niveau acceptable selon le gouverneur de BAM.

C'est en prenant en considération tous ces éléments que le conseil de BAM a estimé que l'année 2010 serait terminée avec un taux d'inflation de 1%. « Pour ce qui est des perspectives pour les prochains trimestres, ce taux tournera autour de 2.3 % à fin 2011, mais un peu moins au début de 2012 ».

En revanche, les incertitudes planent notamment sur la campagne céréalières, puisqu'on prévoit une campagne agricole moyenne et sur la facture pétrolière, étant donné que les prévisions du ministère de l'économie te des financent tablent sur un baril à 75 dollars.

Par ailleurs, le gouverneur de Bank Al Maghrib a particulièrement insisté sur les mesures de relance de la petite et moyenne épargne prises en concertation avec le groupement professionnel des banques et le ministère des finances.

A partir du début 2011, des mesures concrètes seront mises en œuvres. «on va notamment enlever les comptes sur carnets de l'assiette de calcul de la réserve monétaire, ce qui veut dire que indirectement nous allons injecter dans le système bancaires entre 3 et 4 milliards de DH puisque les comptes sur carnets ne seront pas soumis désormais à la réserves monétaire » expliqu-t-il De plus, dans le même but, Bank Al-Maghrib a demandé aux banques de permettre l'ouverture de compte à 0 DH, avec possibilité de le refermer au bout de 6 mois s'il n'est pas alimenté sans facturation de frais pour le titulaire.

Parallèlement, BAM poursuit ses concertations avec les banques dans l'objectif de porter le taux de bancarisation à 50% à fin 2010. « Ce sera vraisemblablement chose faite !».

Il s'agit aussi de passer par la suite à un taux de bancarisation des 2/3 de la population d'ici trois ans.

« Les banques avaient jugé cet objectif trop ambitieux, mais nous leur avons demandé de faire un effort pour l'atteindre ».

Education financière

L'éducation financière est un des principaux chantiers auxquels BAM s'attelle. Il s'agit selon Abdellatif Jouahri d'un projet de longue haleine qui nécessitera des années de travail.

Mais déjà Bank Al Maghrib a élaboré une étude de benchmark pour voir ce qui se fait dans les autres pays. Et à l'occasion de la visite de la directrice générale de la banque mondiale au Maroc, il a été convenu de lancer une étude sur l'éducation financière dans le but d'établir une « feuille de route » et d'examiner les moyens les plus à même de renforcer les connaissances de la population en matière des finances et par conséquent favoriser son implication dans le système financiers du pays ( banques, épargnes, …)

A noter que selon une étude de l'OCDE de 2005 dans le cadre du projet sur l'éducation financière, peu de pays ont mené des enquêtes systématiques mais le constat était unanime : il existe partout un déficit de maîtrise des questions financières par les particuliers.

Plus inquiétant encore : non seulement les particuliers ne connaissent ou ne comprennent généralement pas suffisamment le domaine financier, mais ils croient le plus souvent en savoir bien plus que ce n'est le cas.

Source : Le Matin

Pour se conforter, la nation a besoin de s’inventer un ennemi intime. Un «autre», éternel étranger, condamné à rester au bord. Trois ouvrages éclairent l’édification de frontières intérieures.

Le récit officiel autour de l’« identité nationale » est une machine à fabriquer de l’exclusion. Sa trame, qui tend à conforter la communauté des sujets nationaux en assignant les vies étrangères à la marge, se déroule sans fin. Premier épisode : l’apparition d’un ministère (aujourd’hui dissous) de l’Identité nationale qui – comme pour mieux distinguer les deux – est aussi celui de l’Immigration. Deuxième épisode : le grand « débat » lancé par Eric Besson qui fit la Une des journaux. Puis l’annonce de l’installation de la future Maison de l’histoire de France sur le site des Archives nationales. Un projet porté par Nicolas Sarkozy et jugé « dangereux » par neuf historiens qui ont publié une tribune dans Le Monde (1) à l’automne. Arlette Farge, Gérard Noiriel, Michèle Riot-Sarcey, Jacques Le Goff et leurs cosignataires y voient les relents d’une « France rabougrie » et d’une « peur de l’autre » que « le pouvoir exprime dans un mouvement de repli sur soi ».

Le chapitre suivant du roman national vient de s’ouvrir, passant un cap supplémentaire. Un amendement au projet de loi sur l’immigration, adopté à l’Assemblée nationale, autorise à déchoir de leur nationalité des Français, naturalisés depuis moins de dix ans, condamnés pour meurtre ou tentative de meurtre sur « une personne dépositaire de l’autorité publique ». Au travers de ces différents exemples, on assiste à la mise en scène officielle d’une unité retranchée à l’abri de frontières intérieures érigées entre les Français et les étrangers. Mais aussi, au sein même de la citoyenneté française, entre les Français « de souche » et les Français d’« origine étrangère », sur fond de distinction raciale.

L’histoire fantasmée

L’usage politique du concept d’identité nationale est au centre de trois ouvrages récents. L’essai du philosophe Guillaume Le Blanc, celui de l’historienne Anne-Marie Thiesse et l’enquête de la journaliste Catherine Coroller (voir ci-contre) portent en creux une même critique. Celle d’une identité tournée vers le passé, présentée comme immuable, instituant l’étranger comme un Autre indésirable qui sans cesse revient hanter le Même. « L’ennemi qui paraît redoutable dans les débats actuels n’est pas susceptible d’envahir notre territoire sous l’uniforme et drapeau en tête, observe Anne-Marie Thiesse, les traits qu’on lui prête sont plutôt ceux d’un alien qui, se jouant des frontières, se glisserait en nos cités et nos campagnes pour modifier notre culture à son image. » Pour se protéger contre la propagation d’un islam jugé menaçant, de la burqa aux minarets, l’identité nationale est aujourd’hui brandie telle un « talisman précieux » aux origines immémoriales.

Le fait est que la période actuelle, crispée sur un passé lavé de toute intrusion étrangère, atteste d’une difficulté à forger de nouvelles identités collectives, préférant puiser dans une histoire fantasmée de la France – sa langue, ses héros, ses monuments et ses valeurs. Si Nicolas Sarkozy reconnaît l’existence d’un « métissage », il rappelle en même temps la place des « valeurs de la République » et de « la civilisation chrétienne » (2). Une référence qui, faisant fi des origines pré-chrétiennes de l’histoire de la nation, se révèle bien utile : elle permet d’exclure de la communauté nationale les musulmans, perçus comme d’éternels « arrivants ».

Epreuves administratives

Pour Guillaume Le Blanc, « le métissage a ceci de problématique qu’il suppose, à l’origine, des matrices culturelles suffisamment pures pour faire naître des communautés culturelles séparées ». Le philosophe précise qu’« il implique la rencontre mais suppose que la rencontre soit seconde par rapport à la communauté. Comme si la communauté était d’abord fermée avant d’être trouée ». L’immigré, condamné à rester au bord de la nation, ni tout à fait dedans, ni tout à fait dehors, est inlassablement renvoyé à sa condition d’étranger. Quantité d’épreuves administratives et de vérifications bureaucratiques se dressent devant celui qui sans cesse doit prouver son intégration. Contraint de renoncer à soi, ou plutôt de vivre hors de soi, sans jamais trouver en France un véritable chez-soi.

Aux épreuves juridiques s’ajoutent les « procédures quotidiennes et informelles veillant au respect des manières nationales : des règles de la civilité en usage dans une nation aux postures corporelles attendues ». Autant de tests de conformité, énumérés par l’auteur de Dedans dehors qui jalonnent la vie des perpétuels migrants. « L’intégration est un travail sans fin, où les immigrés doivent éternellement faire la preuve, jamais suffisamment probante, de leur conformité aux normes de l’identité nationale », analyse Eric Fassin. « Non seulement en amont, pour les étrangers qui désireraient prendre leur place dans la communauté nationale, mais aussi en aval, pour les Français naturalisés ou pour les enfants d’immigrés qui voudraient n’être plus enfermés dans leur origine », précise-t-il en conclusion de l’enquête menée par Catherine Coroller.

La journaliste à Libération s’est penchée sur le harcèlement bureaucratique que subissent des citoyens nés à l’étranger ou de parents nés à l’étranger. Son livre leur donne la parole. Michka Assayas, dont le père a vu le jour en 1911 à Constantinople, a égaré son passeport biométrique : « On m’a envoyé à un service dont j’ignorais le nom comme l’existence, le Pôle de la nationalité française. J’y ai comparu, debout, dans un couloir sombre, devant une employée assise derrière un comptoir qui m’a demandé sèchement : “Comment êtes-vous français, monsieur ?” » Il fournit alors le passeport diplomatique de son père décerné par le gouvernement de la France libre en 1944, une lettre de recommandation d’un diplomate de l’époque, les cartes d’identité de ses deux parents disparus, le livret de famille… « Après avoir pris connaissance de ces pièces sans dire un mot, (l’employée) me demanda si par hasard, je ne pourrais pas remettre la main sur le livret militaire de mon père, qui fut mobilisé en juin 1940, ainsi que sa dernière carte d’électeur. » A défaut de l’acte de naissance de son père, elle lui suggère de joindre au dossier son acte de décès, ainsi que celui de sa mère. L’administration traque la fraude ou l’erreur en mettant en place des procédures qui reflètent les attendus racistes de la nation.

Défaire pour pouvoir refaire

« Faire les Français » ou « défaire la nation ». La proposition d’Anne-Marie Thiesse fait écho à celle de Guillaume Le Blanc. Pour l’historienne, la fonction de l’identité nationale n’est pas seulement d’asseoir la stabilité d’une communauté, c’est aussi une promesse de renouvellement. Mais il faut d’abord défaire avant de pouvoir refaire. « Une nation n’est pas seulement un ensemble de frontières, c’est aussi une collection de flux vitaux qui emportent les frontières et défont en permanence le visage de la nation pour le refaire autrement », explique le philosophe. Au devoir d’accueillir les « autres » dans un cadre national donné, il préfère une piste qui lui semble plus féconde : accepter que la prolifération des identités marginalisées, par leur puissance d’agir et de penser, trouble l’ordre existant. C’est pour Guillaume Le Blanc, partisan d’une politique par l’étranger plutôt que pour l’étranger, la condition du renouvellement de ce cadre.

Dans les luttes pour l’obtention d’un titre de séjour, les occupations d’églises ou les grèves de la faim, des vies invisibles se rendent visibles. Et c’est bien là, à rebours de l’interprétation qu’en donne Jacques Rancière, une manière de symboliser du commun. Ces actions ne se résument pas à des revendications sectorielles. L’irruption dans la politique de ces « sans-parts » absolus révèle en creux la structuration de la société. Elle remet en cause les partages classiques entre « nous » et « eux ». « La visibilité étrangère interroge la visibilité nationale et la soumet à deux questions prépondérantes sur l’égalité politique et sur la participation. » Suivant les traces de James Scott(3), Le Blanc montre que les oeuvres hybrides des subalternes, les rituels des subcultures, la persistance de la langue d’origine dans la langue de destination, les formes de résistance clandestine, font aussi entendre une critique de la nation. « L’immigré est un inventeur potentiel de cultures inédites, un fabricateur de modes de subjectivation nouveaux, même s’il reste avant tout un subalterne qui est privé de voix. »

Marion Rousset

(1) « La maison de l’histoire de France est un projet dangereux », Le Monde, 21 octobre 2010.

(2) « Respecter ceux qui arrivent, respecter ceux qui accueillent », Nicolas Sarkozy, Le Monde, 8 décembre 2009.

(3) Auteur de La domination et les arts de la résistance. Fragments du discours subalterne, éd. Amsterdam, 2009.

Source : Regards

Les participants à une conférence, organisée mercredi à Rabat, sur «Les relations maroco-européennes: Histoire et avenir», ont appelé à renforcer le partenariat euro-marocain.

A l'issue de cette rencontre, organisée sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, les intervenants ont estimé qu'il est inconcevable de voir l'Europe sans un partenariat solide avec ses voisins immédiats, dont le Maroc.

Ils ont signalé, à cette occasion, que le statut avancé accordé au Maroc par l'Union européenne (UE) constitue une opportunité formidable, quoi qu'il présente, selon eux, de nombreux défis, particulièrement ceux ayant trait à l'adhésion et à l'implication des sociétés.

Ils ont aussi relevé que toute activité culturelle visant à faire valoir l'histoire commune est, en fait, une contribution au processus de rapprochement entre l'opinion publique dans les deux rives de nature à renforcer l'action des responsables politiques et des acteurs économiques.

Les intervenants ont également fait savoir que l'ancienneté des rapports unissant l'Europe et le Maroc, sont un fait ancré dans l'histoire de ces deux zones géographiques, relevant que le mouvement des personnes entres les deux rives, s'est accru lors des dernières décennies, surtout avec la présence d'une grande communauté marocaine en Europe, à partir des années 70 du siècle dernier.

Cette rencontre, organisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le centre de la culture judéo- marocaine et la bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), vise à «désamorcer» des préjugés et les stéréotypes, une Âœuvre préalable sans laquelle nul avenir n'est concevable.
Cette rencontre, qui a été marquée par la participation d'un nombre d'historiens et d'experts dans le domaine politique et économique, s'inscrit dans le cadre de l'exposition «le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre», qui se poursuit à la BNRM jusqu'au 31 décembre courant.

22/12/10

Source : MAP

L’organisation du 1er Forum national des initiatives associatives 2011 sous "le thème Internet au service social" se déroulera le 26 et 27 mars 2011 à Casablanca

Yenoo Belgique : Quelles sont les fonctions de votre association?

Mohamed DYANI : Initiatives sans frontières (AISF) est une association non lucrative qui se charge des enfants orphelins et de leurs familles et des enfants abandonnés qui se trouvent dans des circonstances difficiles. Elle présente l’aide et le soutien à ces enfants sans porter atteint à leur dignité ou leur sentiment d’infériorité. Aussi elle fait profiter les femmes des programmes de l’alphabétisation et de la formation professionnelle.

L’association vise à prendre en charge aussi les enfants orphelins au sein de leur famille en les accompagnant dans leur vie tout en leur apportant un soutien matériel, moral et éducatif.

Yenoo Belgique : Quels sont vos domaines d’intervention?

Mohamed DYANI : les domaines d’intervention sont nombreux :

*Assurer le minimum de conditions de vie scolaire avec la qualification professionnelle pour les non scolarisés.

1) Assurer l’habillement des orphelins durant l’année.

2) Assurer le panier alimentaire durant l’année.

3) Assurer une bonne santé : contrôle médical, médicaments, circoncision…

4) Veiller à ce que l’enfant orphelin reçoit une bonne éducation et lui inculquer les bonnes manières de vie.

Yenoo Belgique : Quelle est la durée de prise en charge d'un orphelin?

Mohamed DYANI : L’association prend en charge l‘orphelin jusqu’à ce qu’il devienne majeur (état d’autosuffisance) pour être remplacé par un autre.

Yenoo Belgique : Quel est le nombre d’orphelins pris en charge?

Mohamed DYANI : L’association a pris en charge 125 enfants orphelins et orphelines au sein de leurs familles et veille à les intégrer dans le milieu social.

Yenoo Belgique : Quelles sont les conditions de prise en charge des orphelins

Mohamed DYANI : l'association prend en charge tout orphelin jusqu’à l'âge de 18 ans.

L'association s'occupe des enfants dont le père ou de la mère ou les deux sont décédés et surtout ceux dont les revenus familiaux est moins de 1000.00 dhs et qui ont un logement loué.

L'association se charge des enfants dont le père est décédé et qui malgré leur possession d'un logement familial vivent sans revenu.

Yenoo Belgique : Qu'en est il du lancement officiel du programme de la Caravane de solidarité Numérique?

Mohamed DYANI : L’organisation du 1er Forum national des initiatives associatives 2011 sous "le thème Internet au service social" se déroulera le 26 et 27 mars 2011 à Casablanca. Des Conférences-débats, tables rondes, et consultations sont programmées pour animer cet événement. Aussi des ateliers interactifs de formation sont prévus. Sans oublier le dîner de Gala,

L’évènement s’adresse aux acteurs de terrain du monde associatif, aux responsables de missions humanitaires, de projets de développement, ainsi qu’à toute personne qui, au sein d’une association, souhaite acquérir les connaissances pratiques de l’utilisation d’internet au service de travail social.

Yenoo Belgique : Parlez -nous de l'impact de cette caravane?

Mohamed DYANI : C'est le premier événement au Maroc. Cette caravane sera lancée en faveur de 406 associations et plus de 812 acteurs associatifs.

Les associations marocaines qui travaillent dans le domaine social auront l'occasion d'être numériquement visibles sur internet en valorisant leurs projets et leurs programmes pour l'avenir.

Plusieurs articles et photos, vidéos des associations seront disponibles dès le lancement officiel du portail, le 5 décembre 2011 inchallah.

Source : Yenoo Belgique

Après deux jours d’intenses discussions, la première rencontre des «Marocaines d'Europe» a été clôturée dimanche en fin d'après midi à Bruxelles, par l'adoption de recommandations importantes, en mesure de faire évoluer la situation de la diaspora marocaine féminine dans le Vieux continent.

Ces assises ont démontré que la femme marocaine à l'étranger est particulièrement active et dynamique et fait preuve d'innovation afin de faire progresser sa situation. L’intensité et la richesse des débats, parfois houleux, témoignent d'une grande mutation intellectuelle.

Les intervenants ont fait preuve d'une bonne connaissance des problématiques posées et des solutions préconisées, qui font de cette communauté une véritable force de propositions. Les thématiques retenues pour cette première rencontre ont été largement et intensément débattues. Les participants aux trois ateliers de travail n'ont épargné aucun effort pour préciser les constats, formuler des propositions réa listes et réalisables, basées sur une connaissance poussée de la situation et des outils ainsi que sur une stratégie lisible et profonde du travail qui reste à mener, tant en direction des institutionnels du Maroc que des Exécutifs.

Cela se traduit par la qualité des recommandations et des suggestions formulées tout au long de ces deux jours d'échanges. Les documents de Bruxelles, ainsi que les communications de Marrakech 1 et Il, seront compilés et feront l'objet d'une publication prochaine, comme l'a souligné Driss El Yazami à la séance de clôture, dans le premier rapport stratégique du CCME. De l'avis général des femmes parlementaires, de chercheurs européens et marocains et des nombreuses institutions européennes, les travaux ont connu un véritable succès. Il s. ont souligné les grands acquis dans le domaine de l'égalité entre hommes et femmes au pays, tout en relevant, surtout côté pays d’accueil , la persistance d'inégalités en matière d'emploi et de salaires, sans parler des injustices dues à l'origine de l'immigration. Les assises ont permis également d'exposer les stratégies spécifiques de lutte contre les discriminations de genre. Par ailleurs, des actions spécifiques ont été présentées en matière d'engagement citoyen des femmes. Les témoignages présentés dans l'atelier consacré à la Moudawana étaient éloquents et ont permis de mieux cerner la problématique de l'application, notamment de ses articles 114-115 et 128 et ont interpellé directement le pouvoir judiciaire et l'Exécutif marocain pour mettre en place des outils transparents pour l'application de la loi sur le Code de

la famille. Mais cela doit passer également par une meilleure connaissance des lois dans les pays d'accueil, avec charge pour le gouvernement marocain de sensibiliser ses pairs européens à ce sujet.

Driss El Yazami a promis, à la clôture des travaux, de «continuer à travailler pour soumettre des solutions à court et à long terme».

Soulignons enfin qu'une fédération des associations de femmes marocaines pour la défense de l'intégrité territoriale a été créée, à l’initiative d’associations de la société civile et de parlementaires marocaines, et dont la coordination a été confiée à Zahra

Haidara, présidente de l'Association sahraouie de soutien au projet d'autonomie, basée en France. D'autre part, la prochaine rencontre, consacrée aux Marocaines de l'Afrique sub-saharienne, est programmée pour le mois de mars 20 Il , probablement à Dakar.

22/12/2010

Source : Al Bayane

Faire avancer l'agenda de l'égalité est au cœur des recommandations de la première rencontre des femmes marocaines d'Europe.

Après deux jours de débats approfondis autour de la problématique des femmes d'Europe, l'ensemble des participants à la première rencontre des femmes marocaines d'Europe, qui a eu lieu à Bruxelles les 18 et 19 décembre, ont mis plus de lumière sur la réalité de cette tranche de la population. Différents chercheurs et acteurs associatifs et politiques ont soumis au Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) leurs réflexions et les résultats de leurs enquêtes et investigations sur la thématique de l'égalité entre les hommes et les femmes dans les différents pays de résidence des Marocaines.

A l'issue de ces rencontres, il a été constaté qu'à côté des acquis qui renforcent la situation de la femme à l'intérieur du Maroc mais aussi à l'étranger, plusieurs lacunes subsistent l'empêchant de s'épanouir pleinement et de jouer son rôle social et économique aussi bien dans son propre pays que dans le pays d'accueil. Le cadre législatif international européen reste encore limité dans son application. Les lois, qui devraient garantir l'égalité des chances entre les sexes et les races sont bien existantes mais ne sont pas toujours mises en œuvre. Pour sa part le contexte politique national et européen manque, à son tour, d'évaluation et de dispositif mis en place.

Ces lacunes juridiques sont accentuées par un ensemble de facteurs évoqués par Driss El Yazami, président du CCME : «Il est un élément d'aggravation de la discrimination et dont il faut également prendre conscience. Il s'agit de l'instrumentalisation partisane politicienne par un certain nombre de courants politiques, notamment les courants d'extrême droite et ceux populistes». Autre élément soulevé par ce responsable, la crise économique qui touche tous les citoyens européens et qui est durable et risque de toucher les immigrés de manière forte et les femmes immigrées de manière encore plus forte. Et El Yazami de préciser : «Ce n'est pas l'Etat marocain qui a la responsabilité ni la possibilité de limiter les effets de cette crise».

Pour leur part, les militantes associatives, qui font de la quête de l'égalité des sexes leur cheval de bataille, ont salué les avancées de la femme dans l'acquisition de cette égalité. Elles ont tout de même mis l'accent sur la méconnaissance des législations réciproques au Maroc et dans les différents pays d'Europe. Ce qui a pour conséquence la difficulté de faire reconnaître les jugements marocains dans les pays d'accueil des femmes marocaines. D'où la nécessité d'institutionnaliser des groupes de travail entre juges marocains et juges des pays de résidence afin de favoriser une connaissance réciproque des législations et de leurs effets et la création de réseau pour la coopération juridique.

Autre handicap souligné par les associations, et qui entrave l'égalité des sexes, l'obsolescence des conventions bilatérales qui remontent au temps de l'immigration de travail et qui ne tiennent pas compte de l'évolution des mutations de la société marocaine. De ce fait, les militantes associatives appellent, entre autres, à la « renégociation afin de ratifier une convention avec l'Union européenne sur le droit de la famille qui permettrait d'harmoniser les législations et d'inclure les pays qui n'ont jamais signé de convention bilatérale, à la mise en conformité des législations marocaines avec les conventions internationales ratifiées par le Maroc».

C'est dire que le défi de cette lutte contre la discrimination dont sont victimes les Marocaines de la diaspora reste du côté marocain, comme l'a précisé Driss El Yazami, qui considère qu'il est grand temps d'arrêter de nous considérer comme des victimes, qu'il nous faut maîtriser les programmes et les institutions existants et être des acteurs à part entière. « Il est temps également pour le mouvement associatif marocain d'Europe de changer de manière d'être ».

Dans un pays démocratique comme le Maroc, ou les associations agissent en toute indépendance, ce n'est pas aux institutions étatiques de les organiser.

Et le président du CCME de renchérir en s'adressant aux associations : « La seule chose que je peux vous dire au nom du CCME est que le Maroc d'aujourd'hui, sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, est disposé à être votre partenaire. Les moyens, les stratégies et les alliés sont là. Cela ne dépend que de nous d'en tirer le meilleur profit. Il y a aujourd'hui deux dynamiques citoyennes qui sont à l'œuvre, celle de l'Etat et de la société marocaine. Et ce qui fait justement la particularité du Maroc, c'est ce double dynamisme et l'interaction entre les deux ».

Il est à rappeler que la rencontre de Bruxelles est la première d'une série de réunions régionales que le CCME organise dans le cadre de la troisième édition des Marocaines d'ici et d'ailleurs, dont les deux éditions précédentes s'étaient tenues à Marrakech en 2008 et 2009. La prochaine rencontre, consacrée aux femmes de l'Afrique sub-saharienne est programmée pour le mois de mars 2011.

22/12/2010

Source : Le Matin

Maalem Hamid Lqasri a offert, lundi soir à Dakar, un spectacle Gnaoui de belle facture avec le groupe "Tyour Gnaoua" qui a su donner la mesure de ce genre musical, son enracinement africain et sa capacité à transcender les frontières pour séduire et conquérir sous divers cieux.

Le spectacle, programmé au titre de la participation marocaine à la 3ème édition du Festival Mondial des Arts Nègres (FESMAN) concoctée par le ministère de la culture, a réussi à décliner un Gnaoui à la fois authentique et novateur pour conquérir un public pourtant gavé de genres musicaux à cette grande manifestation continentale où défilent des dizaines de concerts de différents pays.

Le Concert de Hamid Lqasri, parvient avec brio à convaincre, d'entrée de jeux, pour finalement enflammer un public cosmopolite, qui s'est livré aux rythmes Gnaouis sans réserve. Lmaalem au "Ghanjou" (luth-tambour à trois cordes), mène le spectacle de main de maître et alterne judicieusement les cadences.

De la douce valse aux rythmes enflammés invitant à la transe, les danseurs du groupe, dans leurs parures aux couleurs vives et karqaba (crotales en métal) en mains, exécutent la danse rituelle ponctuée d'acrobaties et de voltiges. Le public, dont de nombreux marocains résidant au Sénégal, donne la réplique et se laisse emporter dans la virée acoustique, un brin spirituelle, des mélodies Gnaouies.

Intervenant au début du spectacle donné sur la scène du monument de la renaissance de Dakar, Hamid Lqasri, fortement sollicité par le public au terme de son concert avec le groupe "Tyour Gnaoua", réapparaît, une deuxième fois, sur scène avec le groupe "Hassan Hakmoun". Une occasion d'en donner plus au public en transe, dans une performance plus vocalique mains non moins dansante.

Par les appels "lalla mimouna" et l'invocation des saints, il décline le rituel des "mlouk" qui emprunte un rythme crescendo jusqu'à la transe finale où le corps s'affranchit de ses pesanteurs, se déchaîne et fusionne avec les rythmes à leurs paroxysmes.

Grande surprise de la soirée et au grand plaisir du public, une apparition sur scène de la légende vivante du Raï, Cheb Khaled. L'éternel jeune de la musique Maghrebine se joint à Hamid Lqasri pour un duo fait d'une fusion réussie Rai et Gnaoui qui finira par exalter le public qui quitte les bancs pour s'agglutiner autour de la scène pour une ultime transe de cette soirée musicale très animée et haute en couleurs.

La soirée de lundi fut aussi le moment pour le public de découvrir un nouveau talent marocain. La jeune Malika Zara, une marocaine résidant aux Etats-Unis, qui se fraye son chemin dans les milieux du Jazz américain.

Malika n'emprunte pas les sentiers battus des débutants, fait d'imitations et de reprises des tubes des années de gloire de cette musique afro-américaine. Elle fait son Jazz. Un Jazz où la "darbouga" et le luth intègrent allègrement ce genre musical majeur.

Accompagnée de musiciens de diverses nationalités, la jeune chanteuse exprime son identité arabo-berbère dans ce genre musical qui se prête volontiers à l'innovation et aux expérimentations les plus audacieuses.

Dans une volonté de ratisser large, Malika Zara chante en anglais, français, arabe et berbères. Les trois langues n'ont, d'ailleurs, pas de problème à cohabiter dans une même chanson.

La "jazzwomen" chante, improvise au gré de l'ambiance sur scène, et donne la mesure de son talent et sa capacité vocale remarquable à ne rien envier aux gosiers graves de San Francisco.

De l'avis des fins observateurs de ce festival mondial, Malika Zara se fraye son chemin avec créativité et audace et promet d'être une pionnière de l'avènement d'un Jazz estampillé Maghreb.

Pilotée par une équipe dynamique du ministère de la culture, la participation marocaine au 3ème Festival Mondial des Arts Nègres se poursuivra avec divers concerts, expositions et spectacles.

Une journée marocaine devra clôturer en beauté cette participation, avec une soirée où le riche patrimoine du Royaume sera exhibé dans une cérémonie de célébration de mariage. Un cocktail réunissant le savoir-faire raffiné dans la célébration des cérémonies, la musique traditionnelle, le patrimoine vestimentaire et les traditions ancestrales sans cesse renouvelées sans pour autant perdre leur authenticité.

La note marocaine a bel est bien réussi à percer, se faire distinguer et apprécier dans ce grand rendez-vous international des musiques et arts africains

21/12/10

Source : MAP

Les Marocains résidant en Espagne sont au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés, à fin novembre dernier, à la sécurité sociale dans ce pays, apprend-on mardi de source officielle espagnole.

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale s'est établi ainsi à 216.943 personnes, suivis des immigrés équatoriens, avec 162.345 personnes, et des Colombiens, avec 107.987 travailleurs, précise le ministère espagnol du Travail et de l'immigration, dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin novembre dernier, la 4ème baisse mensuelle consécutive du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.827.754 de travailleurs en novembre, en baisse de 1,8 pc par rapport au mois précédant.

Sur le total des affiliés étrangers à fin novembre dernier, 669.931 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.157.823 proviennent de pays extracommunautaires.

Les régions autonomes de Catalogne (Nord-est) et de Madrid continuent de concentrer près 44 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

21/12/2010

Source : Le Matin/MAP

Le programme culturel élaboré par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger au profit des «générations émergentes des marocains du monde», a été présenté, mardi à Rabat, au profit de jeunes marocains résidant à Amsterdam.

Ce programme, présenté lors de l'accueil de ces jeunes, qui prennent part à une visite culturelle et d'exploration au Maroc, vise à exécuter les activités culturelles destinées aux jeunes immigrants, à leur faire connaitre l'enseignement de l'arabe et de la culture marocaines et à faire valoir le patrimoine civilisationnel du Maroc dans les pays d'accueil.

A cette occasion, le secrétaire général du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Bernoussi, a indiqué que son département Âœuvre à concrétiser la politique de proximité, à travers l'écoute directe et le contact effectif avec la communauté marocaine à l'étranger.

Il a expliqué que ces visites ambitionnent de présenter aux marocains de l'étranger les grands chantiers lancés par SM le Roi pour corriger les clichés et stéréotypes souvent associés au Maroc et de mobiliser les compétences marocaines résidant à l'étranger pour contribuer à la réalisation des chantiers à l'Âœuvre dans le Royaume.

Pour leur part, les jeunes de la communauté marocaine résidant à Amsterdam, ont exprimé leur joie de visiter leur mère-patrie, ainsi que leur admiration du développement et des grands chantiers en cours dans le pays.

Cette visite, initiée par le ministère en collaboration avec le centre culturel «Al Mowahidine», au profit de 30 jeunes d'origine marocaine et 5 hollandais résidant à Amsterdam, a pour objectif de renforcer la relation des jeunes résidant à l'étranger avec leur pays.

Le programme de la visite, qui durera du 18 décembre au 1er janvier prochain, comprend l'organisation de rencontres avec des responsables de certaines institutions marocaines, ainsi que des visites au Parlement, au Conseil consultatif des droits de l'Homme, ainsi que vers d'autres institutions culturelles et sites historiques, notamment à Rabat, Casablanca, Meknès et Marrakech.

21/12/10

Source : MAP

La quatrième édition des rencontres "Marocaines d'ci et d'ailleurs", organisées par le Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger (CCME), aura lieu en mars 2011 à Dakar.

Ce rendez-vous, qui sera consacré aux femmes de l'Afrique sub-saharienne, s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres programmées au cours du premier semestre 2011, destinées également aux femmes marocaines des pays arabes et des Amériques.

Cette manifestation sera la 4ème du genre après la rencontre de Bruxelles tenue samedi et dimanche derniers, et les éditions 2008 et 2009 organisées à Marrakech.

La rencontre de Bruxelles a rassemblé plus de 250 femmes en provenance du Maroc, d'Espagne, d'Italie, de France, des Pays-Bas, de Belgique, d'Allemagne, de Suisse, de Finlande, de Roumanie, d'Irlande et du Royaume-Uni.

Une forte délégation marocaine composée de douze femmes parlementaires, de plusieurs chercheurs en sciences sociales ainsi que d'une trentaine de représentantes d'associations de défense des droits de femmes et de la société civile, a pris part à cette rencontre.

Cette manifestation a également connu la participation de nombreuses institutions européennes dont l'Agence européenne des droits fondamentaux et le réseau Equinet, qui regroupe l'ensemble des organismes nationaux européens de lutte contre les discriminations.

L'accent a été mis lors de la rencontre de Bruxelles sur l'ampleur des discriminations que subissent les femmes de l'immigration doublement victimes, en tant que femmes et en raison de leur origine.

Mme Joelle Milquet, vice-Premier ministre et ministre belge de l'Emploi et de l'égalité des chances, chargée de la politique de migration et d'asile et M. Morten Kjaerum, Directeur de l'Agence européenne des droits fondamentaux, ont présenté à cette occasion les stratégies nationales et européenne en matière d'égalité et de lutte contre les discriminations.

Les intervenants ainsi que les nombreux témoignages des ONG ont, par ailleurs, souligné l'avancée considérable qu'a constituée la promulgation de la Moudawanna en 2004, relevant quelques difficultés de son application en Europe, notamment en raison du manque d'information du public et de certains conflits de normes entre la législation marocaine et les législations des pays de résidence.

Les ambassadeurs du Maroc auprès de l'Union européenne M. Menouar Alem, et en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre, qui ont pris part à cette rencontre, ont mis en exergue les avancées du Royaume dans le domaine de l'égalité entre hommes et femmes et souligné l'importance du partenariat stratégique établi entre l'Union européenne et le Maroc.

Le CCME a invité à ces journées consacrées aux Marocaines d'Europe, Mme Leila Shahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l'UE, qui a salué l'évolution de la condition de la femme marocaine.

21/12/10

Source : MAP

Le président Barack Obama a assuré des élus mardi qu'il n'avait pas renoncé à lutter pour une réforme de l'immigration, malgré le récent échec au Congrès d'un projet de loi sur l'intégration des jeunes immigrants aux Etats-Unis.

Le texte dit "DREAM act" a été écarté samedi par un vote du Sénat faute d'avoir réuni les 60 voix sur 100 nécessaires pour dépasser la minorité de blocage des républicains. Ce projet visait à faciliter l'intégration des jeunes immigrants entrés illégalement avec leurs parents, et qui auraient accepté de poursuivre des études supérieures ou d'entrer dans l'armée. M. Obama avait qualifié le résultat du vote d'"incroyablement décevant". En recevant des élus issus de la minorité hispanique dans le Bureau ovale mardi, M. Obama a "répété qu'il ne renoncerait pas au DREAM act", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

Le président, de même source, a à nouveau insisté sur sa détermination à réformer le système migratoire américain. Lui et les élus ont souhaité que cette réforme "reste une priorité pour le futur Congrès" issu des législatives du 2 novembre et dont les élus prendront leurs fonctions début janvier. Mais la victoire des républicains lors de ces élections semble avoir sonné le glas d'une réforme de l'immigration comme M. Obama la souhaitait, étant donné la prise de contrôle de la Chambre des représentants par les républicains et le renforcement de leur minorité au Sénat.

Lors de la campagne des législatives à l'automne, M. Obama avait fustigé "l'obstruction" des républicains sur ce sujet et souhaité que ceux-ci et son parti parviennent à une solution de bon sens pour trouver une solution au casse-tête que représentent les quelque 12 millions de clandestins vivant sur le territoire américain, selon les estimations les plus répandues. M. Obama n'a obtenu du Congrès qu'un feu vert à un plan visant à renforcer la sécurité à la frontière avec le Mexique, doté de 600 millions de dollars, et qu'il a promulgué le 13 août.

21 décembre 2010

Source : AFP/France-Amérique

Bien que l'Union européenne, soit dans le monde, le premier pourvoyeur d'aide publique au développement, son action en matière de coopération au développement reste peu visible. Ce nouveau titre de la collection "Réflexe Europe" de la Documentation française, fait découvrir une volet important, mais encore méconnu, de l'action extérieure de l'Union.

L'ouvrage décrit le fonctionnement de la politique européenne de coopération au développement et son articulation avec les politiques de coopération au développement des différents Etats membres.

L'auteur, Corinne Balleix, se demande si l'UE réussit à concilier l'exigence de solidarité envers les pays en développement et les objectifs poursuivis par les autres politiques de l'Union (politiques commerciale, migratoire). Elle s'interroge aussi sur le respect des engagements internationaux de l'Union en termes de financements.

Dans une deuxième partie, la question des objectifs de l'aide est posée. Au-delà de son but affiché qui est de réduire la pauvreté dans le monde et, plus récemment, de gérer certains défis globaux et régionaux liés au développement (changement climatique, sécurité alimentaire, migrations...) ne contribue-t-elle pas aussi à la défense des intérêts commerciaux, politiques et géostratégiques de l'Union. Enfin on ne peut éluder le problème du financement de cette politique, la crise rendant difficile le maintien des engagements à 0,7% du Revenu national brut en 2015.

Source : Fenêtre sur L’Europe

Royal Air Maroc a lancé à partir de samedi une nouvelle liaison reliant les villes de Casablanca et Porto (nord du Portugal) à raison de trois vols hebdomadaires. Cette nouvelle desserte qui sera effectuée les mardis, jeudis et samedis, vise à promouvoir davantage la destination Maroc sur le marché portugais et de répondre aux besoins de trafic croissant, aussi bien touristique que d'affaires de la région nord du Portugal. Avec ce nouveau service, la RAM renforce les lignes déjà existantes, à savoir Casablanca-Lisbonne et Lisbonne-Marrakech inaugurée en octobre dernier.

A noter que les vols hebdomadaires entre le Maroc et le Portugal ont doublé au cours des cinq dernières années.

Source : Maroceco


D’origine marocaine et installé en Australie depuis 1987, Omar Majdi est propriétaire de restaurants. Le dernier né Souk In The City est une fusion habile du meilleur de deux mondes différents. La vision du restaurateur est de faire découvrir la cuisine marocaine sous divers degrés d'appréciation.

Né au Maroc, c’est dans les cuisines de Casablanca sous la houlette de son père qu’il grandit. A son arrivée sur les côtes australiennes en 1987, Omar Majdi s'associe avec le célèbre chef Hassan M'souli et en apprend encore plus sur le métier. On se rappelle de cet autre restaurateur également établi à Sydney et qui avait été primé en France en février dernier pour son livre de cuisine.

Suite au succès de ses établissements précédents que sont The Mosquito Bar, Dar Essalem Casablanca, Out of Africa ou encore Tajine, Omar Majdi débordant d’énergie dévoile une autre touche. Il décide de joindre les saveurs aromatiques de la cuisine marocaine aux arômes alléchants de la cuisine expérimentale de sa patrie d'adoption, l'Australie. Son nouveau restaurant Souk In the City basé à Surry Hills, un quartier du centre-ville de Sydney voit alors le jour avec des menus puisés dans la pure tradition marocaine.

Il déclare au quotidien « The Australian » que la place Djemaa El Fna de Marrakech est sa destination favorite, à cause des produits fermiers et des soupes harira fait-maison qui y sont exposés.

Omar Majdi aime s’inspirer de ce marché populaire original ou l’on retrouve les traditions culinaires marocaines. Son meilleur souvenir du Maroc confie t-il est un drapeau marocain acheté le jour où il a quitté son domicile en 1985. Drapeau qui ne l’a jamais quitté.

21/12/2010

Source : Yabiladi

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