samedi 19 octobre 2024 20:08

Cette rencontre fait suite aux éditions 2008 et 2009 des «Marocaines d'ici et d'ailleurs» tenues à Marrakech par le CCM. Elle sera suivie de rencontres régionales consacrées aux femmes marocaines des pays arabes, d'Afrique sub-saharienne et des Amériques, programmées durant le premier semestre 20II.

La 1ère rencontre des femmes marocaines d'Europe devra regrouper plus de 250 participantes issues de onze pays européens (Espagne, Italie, France, Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Suisse, Finlande, Roumanie, Irlande et Royaume-Uni) et du Maroc …Suite

Les poètes marocains Abdelatif Laâbi, Tahar Ben Jelloune, Mohamed Bennis, Mohamed Achaari et Hassan Nejmi figurent dans une anthologie consacrée aux "Poètes de la Méditerranée", qui vient de paraître chez les éditions Gallimard à Paris.

Cette est un parcours qui accueille les voix de toutes les rives, des voix vivantes qui entrent en résonance autant qu'en dissonance, en amitié autant qu'en opposition ou en défiance, lit-on dans la présentation de cet ouvrage co-édité par l'agence Culturesfrance.

Les 54 poètes sélectionnés dans cette oeuvre collective, éditée en français et dans toutes les langues originales, "ne cherchent pas d'accord factice autour d'une mer commune et sous un même ciel, mais disent un réel disparate, dans le respect ou la dilapidation de tous les héritages, un espace d'aujourd'hui", commentent les éditeurs.

De janvier à mai 2011, en partenariat avec le département Livre et Ecrit de Culturesfrance, de nombreux événements de lancement (rencontres et lectures) sont prévus dans le réseau culturel français, à Istanbul, Lisbonne, Alger, Tunis, Rabat, Beyrouth, Sarajevo, Athènes, Rome, Milan, Madrid...

Pour le Maroc, le livre, édité par Eglal Errera et préfacé par d'Yves Bonnefoy sera présenté à l'occasion du Salon International du Livre et de l'Edition de Casablanca, qui se tiendra du 11 au 20 février 2011 à Casablanca.

17/12/10

Source : MAP

Ces dix dernières années ont été ponctuées par l’émergence du concept de « l’islam européen ». S’agit-il d’une nouvelle version de l’islam ou juste le résultat d’une crise identitaire, politique et religieuse qui s’opère entre l’islam et les sociétés européennes ?

On assiste ces dernières années à la montée d’une culture baptisée «l’islam européen». Un concept que certains chercheurs renvoient à l’islamisme politique alors que d’autres le lient à la manière avec laquelle vivent les musulmans leur religion sur le vieux continent et aux conditions de leur intégration. D’autres préfèrent plutôt le terme de «culture musulmane européenne». Les termes diffèrent mais expriment la diversité de l’islam dans ces pays et sa difficulté à s’imposer en Europe bien qu’il représente la 2e religion après le christianisme dans la plupart des pays européens. «Qu’on le veuille ou non, l’Europe est chrétienne. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’islam a des difficultés à trouver sa place sur ce continent. Ses détracteurs profitent de la méconnaissance des Européens des préceptes de l’islam pour en véhiculer une image négative. Les mass médias européens endossent une grande part de responsabilité. La montée du fondamentalisme dans les pays musulmans ne fait qu’aggraver la situation. Actuellement, l’islam est sorti de sa sphère religieuse pour être instrumentalisé dans le politique. Il est devenu une carte électorale en Europe», explique Mokhtar Chaoui, professeur universitaire, spécialiste des questions théologiques, dans une déclaration au Soir échos. Et de poursuivre : «En Europe, on retrouve une diversité de l’islam. Cette présence est issue des vagues de l’immigration. Actuellement, plusieurs groupuscules et organisations de musulmans pullulent. Chacun tente d’imposer sa vision de l’islam. Chacun en donne sa propre interprétation. Les jeunes issus de l’immigration sont ainsi perdus. La perte de repères identitaires dont ils souffrent s’aggrave ainsi avec le problème théologique. La question qui taraude leur esprit est : « - Quelle est mon identité religieuse ? – Suis-je sunnite, chiite ou wahhabite ?». Confrontés aux difficultés socioéconomiques, ils sont à la quête du chemin à prendre pour déclarer leur présence. Dans la tourmente, certains tombent dans le piège des courants extrémistes». La montée de l’islam fait donc peur aux gouvernements européens. Le vieux continent compte actuellement 11 millions de musulmans, selon le Centre national de la recherche scientifique en France, organisme public de recherche placé sous la tutelle du ministère de l’enseignement supérieur. Alors que l’institut musulman de la mosquée de Paris parle de 17 millions dont 6 millions en France, 3 millions en Allemagne et 2,5 millions de musulmans en Angleterre. Ils sont originaires du Maghreb, de la Turquie, de l’Afrique subsaharienne, de l’Inde, du Pakistan… sans oublier les populations musulmanes européennes autochtones, qu’il s’agisse de musulmans étrangers ayant acquis par naturalisation une des nationalités européennes, des jeunes générations de musulmans européens, nés de parents étrangers ou des convertis.

Institutionnalisation
de l’islam en Europe

«La présence des musulmans en Europe est nourrie par plusieurs sources. L’immigration, la conversion, mais également l’éveil de plusieurs sociétés européennes et la redécouverte de leur islamicité, comme l’Andalousie en Espagne, la Turquie, le Kosovo, la Hongrie et la Roumanie. A Londres, on parle même de «London Islam», renchérit un autre spécialiste des questions théologiques. D’où le souci de ces gouvernements de régulariser cette présence islamique qui, selon eux, menace leur sécurité.

Plusieurs pays d’Europe créent donc des institutions et des mécanismes juridiques pour la gestion du culte musulman sur leurs territoires à l’instar de pays comme la France, l’Espagne, la Belgique et l’Italie. Créé en 2003, le Conseil français du culte musulman est devenu l’instance représentative des musulmans de France auprès des autorités politiques nationales. Il s’assigne comme mission de «rassembler les différents courants de pensée des musulmans installés en Hexagone». Un accord cadre a été signé entre le gouvernement français et les principales institutions et fédérations islamiques nationales sur les «principes et fondements juridiques régissant les rapports entre le culte musulman et les pouvoirs publics». «Pour contrecarrer le phénomène du terrorisme islamique, ces gouvernements tentent d’instaurer un modèle européen de l’islam à l’image du catholicisme européen. Un islam laïque», explique Mokhtar Chaoui. Pour Francesco Zannini, de l’Institut pontifical d’études arabes et islamiques, qui a fait un exposé sur la présence des musulmans en Italie lors du colloque «Islam en Europe, Islam d’Europe» tenu la semaine dernière à Casablanca à l’initiative de la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines et la Fondation Konrad Adenauer, le problème en Italie se pose au niveau de la diversité de l’islam. «Les divergences entre les différentes organisations des musulmans pose un gros problème en Italie. C’est pourquoi le Conseil de l’islam, créé par le ministère de l’intérieur, a instauré une charte des valeurs de la citoyenneté et de l’intégration. Avec la diversité de l’islam, les jeunes se sentent perdus», indique-t-il.

L’émergence d’une culture européenne musulmane portée par les jeunes

Le cas des jeunes musulmans à Londres et à Paris interpelle Farida Belkacem de l’Institut de relations internationales et stratégiques à Paris, qui a fait une enquête sur le terrain dans ces deux capitales européennes. Elle est partie à leur rencontre dans les mosquées et les salles de prière en mars-avril 2010. Elle leur a posé une vingtaine de questions sur l’importance de l’islam dans leur quotidien, les raisons et le degré de leur pratique, l’apport des nouvelles technologies et sources de savoir, leur vision des musulmans dans le monde, en Europe et dans leur propre pays, leur sentiment national, ou encore leur rapport aux événements politiques internationaux. «Je me suis intéressée en priorité aux jeunes musulmans qui revendiquent une pratique engagée de l’islam. Les jeunes musulmans engagés contribuent particulièrement à la construction d’un islam européen», note-t-elle lors de ce colloque à Casablanca, qui a réuni pendant deux jours chercheurs universitaires et spécialistes pour débattre de cette question. Les jeunes interrogés appartiennent à la classe populaire et d’autres à la classe moyenne. Ils partagent un bagage culturel assez homogène, puisqu’ils poursuivent des études supérieures. Résultat de l’enquête : «Aujourd’hui, on constate une offre religieuse globalisante, qui circule via des flux matériels et immatériels. Cette offre de produits et d’idées est parfois novatrice, mais elle est plus souvent conservatrice. C’est une offre de «l’islamiquement correct», une offre en anglais, ou en français plus souvent qu’en arabe. Cette offre influence particulièrement les pratiques de la jeunesse musulmane en Europe», souligne la jeune chercheuse. Parmi les flux immatériels, poursuit-elle, la télévision par satellite (chaîne Iqra ou Islam channel), les sites Internet (Islam online ou oumma.com). «L’offre islamique est aussi constituée par des produits la fois identitaires, marchands et prosélytes. Ainsi, le marché halal est de plus en plus lucratif et malgré des habitudes alimentaires très différentes à travers l’Europe, on constate l’émergence de produits de masse certifiés halal. A côté de ces produits, on retrouve des flux d’idées et d’hommes. Ceux que j’appelle les faiseurs d’opinion islamique». Selon les résultats de l’enquête, l’offre islamique est encore dominée par des courants conservateurs, en particulier par les mouvances salafistes et wahhabites. Les salafistes forment une minorité en Europe, mais ils créent et diffusent une idée standard de ce qui est le «bon musulman». Pour approfondir son analyse, Farida Belkacem interroge les jeunes sur leurs motivations à choisir l’islam. Est-ce le contexte dans lequel ils vivent, notamment les conditions socio-économiques marginalisés ?

«Le recours à l’islam serait un antidote contre l’indignité. Mais la plupart des jeunes interrogés était réticents à faire ce lien entre pratique et contexte socioéconomique. Après tout, les motivations derrière chaque regain d’intérêt pour l’islam sont variées», constate-t-elle avant d’ajouter : «L’une d’entre elles est souvent ignorée et a été rappelée par Nathalie Kakpo : la recherche de requalification intellectuelle. Car l’islam est aussi vecteur d’excellence».

Pour conclure, Farida Belkacem insiste sur le fait que «si une culture musulmane européenne émerge, cela ne peut pas être sur la base d’un mode d’être particulier». Elle cite à ce sujet le politologue français spécialiste de l’islam Olivier Roy : «Un islam occidental n’est pas nécessairement un islam libéral, pour les mêmes raisons qu’un christianisme ou un judaïsme occidental ne sont pas nécessairement libéraux, mais un islam qui se considère comme une communauté de foi, basée sur la libre adhésion».

Source : Le Soir

A Tripoli où il effectuait une visite dans le cadre d'une mission ministérielle où sont représentés plusieurs départements, Mohamed Ameur, ministre chargé des MRE a rencontré les représentants de la communauté marocaine résidant en Libye.

Les Marocains de Libye sont au nombre de 100.000 personnes recensés et inscrits dans les registres du Consulat à Tripoli et 60.000 autres sans autorisation de séjour.

Malgré les accords conclus entre les deux pays, nos compatriotes en Libye, sont confrontés à un tas de problèmes tel que l'absence de sécurité sociale. il n'y a ni caisse de retraite, ni couverture médicale, ni caisse d'allocations familiales. Une loi de 2008 stipule que les immigrés doivent payer une taxe annuelle de 500 dinars libyens (soit, environ 4.000 OH). Cette loi est rétroactive ce qui fait que le travailleur marocain qui est en Libye depuis 20 ans doit payer cette taxe sur toute cette période pour avoir le droit de travailler. de sortir et de rentrer en Libve sans entraves. La scolarité des enfants est un autre problème qui a été soumis au ministre afin qu'une école marocaine soit ouverte. Les diplômes libyens ne sont pas homologués au

Maroc et leurs détenteurs ne peuvent pas accéder à la fonction publique jamahirienne, ce qui fait que leurs Chances d'accès à l'emploi sont moindres, voire inexistantes des deux côtés de la frontière…Suite

Les jeunes Marocains Résidents à l'Etranger souffrent d'une crise identitaire dont le Maroc et leurs pays de résidence ont pris conscience aujourd'hui. Ce mal-être est dû à plusieurs facteurs: bi-(voire multi)-culture, discrimination en Occident, rejet au Maroc ... Cette situation difficile à gérer pour tout être humain finit par donner lieu à un mal-être qui a bien pris le temps de s'installer et de s'intensifier au sein de la communauté marocaine installée à l'étranger, créant par là tensions et conflits qui peuvent aller jusqu'à…Suite

Eternel étranger et citoyen du monde~ qui se sent «partout chez lui», Fouad Laroui parle de son œuvre, de sa vie ...Suite.

Brillante et étonnante Najat EJ Hachimi, cette écrivaine catalane d'origine rifaine a fait sensation avec la parution de son premier roman Le dernier patriarche. «Je suis une écrivaine depuis bien plus longtemps que je n'imaginais. On ne devient pas écrivain en publiant des livres mais plutôt, quand on commence à vivre en écrivant et à écrire en partant du vécu», confie-telle.

Encensée par la critique, l'œuvre flirte avec l'autobiographie, «c'est avant tout un roman et c'est comme ça qu'il doit être lu»…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise la première rencontre des femmes marocaines d’Europe à Bruxelles les samedi et dimanche 18 et 19 décembre 2010.

Cette rencontre inédite est organisée dans la suite des éditions 2008 et 2009 des « Marocaines d’ici et d’ailleurs » tenues à Marrakech par le CCME. Elle sera suivie de rencontres régionales consacrées aux femmes marocaines des pays arabes, d’Afrique sub-saharienne et des Amériques programmées durant le premier semestre 2011.

La rencontre de Bruxelles devrait regrouper plus de 250 participantes issues de onze pays d’Europe (Espagne, Italie, France, Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Suisse, Finlande, Roumanie, Irlande, Royaume-Uni) et du Maroc même. La délégation du Maroc inclut douze femmes parlementaires, plusieurs chercheures en sciences sociales ainsi qu’une trentaine de représentantes des associations de défense des droits des femmes et, de fondations et de la société civile.

La rencontre de Bruxelles se propose de contribuer à la compréhension et à l’appréhension de trois problématiques centrales qui exigent mise à jour et réflexion communes.

Le premier axe « Agir contre les discriminations » traitera des politiques publiques européennes de lutte contre les discriminations dont sont victimes les femmes migrantes de part leur sexe et leur origine, le second axe « Agir pour l’égalité » étudiera les questions liées aux inégalités juridiques et le troisième axe « Femmes et citoyennes » sera dédié aux initiatives entreprises par les Marocaines d’Europe pour améliorer leurs droits sociaux, promouvoir leur participation à la vie politique, économique et sociale et contribuer activement à l’édification d’une société meilleure et solidaire.

Cette rencontre connaîtra également deux moments forts : un hommage sera rendu à Madame Khiti Benhachem, journaliste et productrice belgo-marocaine et une convention-cadre sera signée entre le CCME et l’Université catholique de Louvain.

Pour rappel, les deux premières rencontres « Marocaines d’ici et d’ailleurs » ont eu lieu à Marrakech en décembre 2008 et 2009. La première édition s’est tenue sous le thème : Mutations, défis et trajectoires, et la deuxième a traité de la problématique de la Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines.

16 Décembre 2010

Source : Atlasinfo.fr

Les migrations ne se réduisent pas à des mouvements de populations. En migrant, les femmes et les hommes emportent souvent dans leurs bagages des denrées, des ustensiles de cuisine, mais aussi leurs savoir-faire et leurs pratiques alimentaires en la matière.

La présence de compatriotes et de réseaux commerciaux dans le pays d’accueil permettent aux migrants de conserver les dites pratiques, ou bien de les adapter à leurs nouvelles conditions de vie. Souvent, l’envie vient aussi de faire découvrir leur gastronomie, en devenant les « hôtes » des « nationaux ».

Tout au long de ce documentaire, entre l’eau qui bout sur le feu, les légumes que l’on coupe finement et l’alcool qui coule dans les verres, les migrants et leur famille cuisinent et nous font partager leur parcours.

Thanh est née au Vietnam, d’une mère vietnamienne et d’un père marocain. Arrivée en France à l’adolescence, elle se sait dépositaire d’une mémoire culinaire dont elle voudrait parfois se défaire.

François a vécu en Suède et en Allemagne, avant de revenir en France et d’épouser Voahanguy qui est née et a grandi à Madagascar.
Lakis est né en Grèce. Venu en France pour quelques semaines, il n’est jamais reparti. Mais la cuisine grecque continue d’occuper une place importante dans sa vie.

Enfin, Marie-Thérèse vit avec Marcelin depuis bientôt vingt ans. Venant de la Côte d’Ivoire, Marcelin attache une attention particulière à transmettre, à travers la cuisine, un peu de sa culture et de son histoire à leurs trois enfants.

Le documentaire sera diffusé sur France culture le 23.12.2010 à 17:00

Source : Le site de France culture

"L'Europe veut faire de nous ses gendarmes !" dénonce Amadou M'bow, de l'Association mauritanienne des droits de l'homme. Depuis 2005, l'Union européenne multiplie les pressions sur les pays dits de départ et de transit pour qu'ils verrouillent leurs frontières. Alors que 86% des migrations en Afrique de l'Ouest sont intra-régionales et n'ont pas pour but le départ pour l'Europe, l'Union Européenne met en place des politiques migratoires répressives qui ont de graves conséquences sur les droits des migrants : criminalisés, réduits au statut de clandestins, ils sont arrêtés, détenus, et refoulés de frontière en frontière. Les réseaux traditionnels de mobilité et de solidarité sont menacés ; des sociétés traditionnellement accueillantes deviennent méfiantes voire xénophobes.

En sous-traitant sa politique migratoire à des pays tiers l'Union européenne se rend responsable de graves violations des droits fondamentaux des migrants, notamment dans les zones frontières désertiques inaccessibles au regard de la société civile.

La Mauritanie représentant en quelque sorte la "tête de pont" de cette guerre aux migrants. L'Association malienne des expulsés, l'Association mauritanienne des droits de l'homme, l'Association nigérienne Alternatives Espace Citoyens et La Cimade ont décidé de se rendre sur place pour rendre compte des conséquences concrètes de ces politiques conduites au nom de la protection des frontières européennes.

" Le rapport Prisonniers du désert est une forme de miroir renversé, qui donne chair et sens à une réalité souvent dramatique, masquée par les discours lénifiants des gouvernants du Nord comme du Sud.Il était temps." Claire Rodier, Migreurop.

télécharger le document

Source : Site de la Cimade

Après une série de manifestations et de meurtres xénophobes en Russie, le Premier ministre s'est exprimé sur la question lors d'une séance de questions-réponses.

En plus de quatre heures de questions-réponses, Vladimir Poutine a balayé un grand nombre de sujets d'actualité, ce jeudi sur la chaîne de télévision publique Rossia (lire l'encadré). Parmi ces thèmes: la montée des groupes racistes en Russie.

Série de manifestations

Des slogans ouvertement xénophobes sont régulièrement entendus lors de rassemblements de groupes nationalistes russes. Cela a été le cas samedi dernier en plein Moscou. Quelque 6000 ultra-nationalistes s'étaient rassemblés face au Kremlin, sans autorisation, pour rendre hommage à un fan du club Spartak de Moscou tué dans une rixe avec de jeunes Caucasiens.

Certains ont même fait le salut nazi, scandant "La Russie aux Russes", loin de l'image de modernité que les autorités cherchent à cultiver en vue de la Coupe du monde de 2018. La manifestation avait dégénéré et fait une quarantaine de blessés dans les heurts avec la police.

Réaction, deux appels à la mobilisation ont suivi. L'un adressé aux personnes originaires du Caucase, région musulmane du sud de la Russie. L'autre émanant de l'extrême droite, appelant les hommes russes à ne sortir de chez eux mercredi que s'ils étaient armés, et invitant femmes, vieillards et enfants à rester chez eux. Le Mouvement contre l'immigration s'inquiétait dans un communiqué de la venue à Moscou de "milliers d'islamistes radicaux" du Caucase russe "pour châtier les Moscovites".

Ce mercredi, la police a dû mobiliser 3000 hommes à Moscou et interpellé près d'un millier de personnes pour empêcher de nouveaux heurts qui menaçaient de survenir, notamment près de la garde de Kiev. Lundi soir, la police russe avait déjà verrouillé le centre de la capitale russe, dont la place Rouge, à la suite de rumeurs de possibles affrontements entre jeunes d'extrême droite et Caucasiens.

"Apparence non-slave"

Outre ces manifestations, plusieurs meurtres ont été commis récemment, apparemment pour des raisons de haine raciale. Dimanche, un ressortissant du Kirghizstan (Asie centrale) a été tué à Moscou par des jeunes proches de la mouvance ultra-nationaliste. Un adolescent de 14 ans figure parmi les personnes arrêtées et soupçonnées du meurtre.

Des mouvements racistes appellent ouvertement à se débarrasser des non-Russes, à commencer par les ressortissants du Caucase et d'Asie centrale, musulmans pour l'essentiel. Une tendance apparue depuis la chute de l'URSS, alors que des centaines de milliers de ressortissants d'ex-républiques soviétiques sont venus travailler dans les grandes villes russes. Souvent perpétrées par des bandes de skinheads, les attaques visent aussi les Asiatiques et les Africains. Toute personne ayant une "apparence non-slave", selon l'expression utilisée.

L'idée d'une "Russie aux Russes" est soutenue par 54% des Russes, selon un sondage de novembre 2009 de l'institut indépendant Levada. "Les sentiments xénophobes sont en pleine croissance et les activités des radicaux aussi", constate Alexandre Verkhovski, directeur de SOVA, une ONG spécialisée dans l'étude du racisme.

Poutine reste vague

Malgré l'enracinement et la progression du sentiment anti-Caucasien, notamment après les attaques de Moscou, Poutine n'a annoncé jeudi aucun plan d'envergure pour lutter contre ce phénomène inquiétant, ce jeudi. "La Russie a été constituée dès le départ comme un Etat multiconfessionnel et multiethnique. (...) Il faut réprimer durement toute manifestation d'extrémisme, d'où qu'elle vienne", a-t-il affirmé, sans précisé de quelle manière les autorités entendaient réagir.

Déception du côté des ONG... "Le Premier ministre aurait dû condamner vigoureusement les événements le soir même des manifestations", a estimé Galina Kojevnikova, une responsable du centre SOVA. "Il y a une certaine tolérance envers le fascisme chez nous", a déclaré Svetlana Ganouchkina, responsable d'une ONG qui aide les migrants. "Cette tolérance canalise les sentiments protestataires et les détourne des autorités."

Il y a une certaine tolérance envers le fascisme chez nous

D'autant que d'autres ont utilisé des mots plus tranchants. Le président Dmitri Medvedev avait de son côté parlé lundi de "pogroms", après les affrontements du week-end à Moscou. Le grand mufti de Russie, Ravil Gaïnoutdine, dans une déclaration d'une rare dureté, avait dénoncé une dérive "anti-caucasienne, anti-islamique et anti-immigrés", et exhorté les autorités à enrayer la montée de la xénophobie.

En 2005, Vladimir Poutine, alors président, avait bien pris une mesure visant à souder la Russie: la journée de l'Unité du peuple fixée au 4 novembre, commémorant la libération de Moscou en 1612, occupée alors par l'armée polonaise. Mais cette célébration reste méconnue des Russes et ceux qui la célèbrent le font... à leur manière.

Ainsi les mouvements nationalistes et antisémites, se réclamant de courants ultra-orthodoxes et anti-immigration avaient-ils rassemblé entre 5000 et 7000 militants (sur les 25 000 recensés à Moscou), en majorité de jeunes hommes, cette année (voir la vidéo ci-dessous). Beaucoup cachaient leur visage derrière des cagoules ou des masques chirurgicaux, et lançaient des slogans tels "L'Europe aux blancs et la Russie aux Russes". Sans que les autorités s'en émeuvent.

Source : L’Express

La plasticienne marocaine Touria Belgnaoui expose ses dernières oeuvres au siège de la Fondation euro-arabe des hautes études à Grenade (Sud de l'Espagne), apprend-on auprès de la Fondation.

L'exposition, qui se tient durant tout le mois de décembre sous le titre "Métamorphose", est organisée par l'Association Alcantara, en collaboration avec la Fondation euro-arabe.

L'organisation de cette exposition a pour objectif de contribuer à faire connaître le développement de l'art plastique au Maroc auprès du public espagnol, à travers des oeuvres reflétant la richesse et la variété des villes marocaines.

Cette manifestation se tient dans le cadre des activités artistiques et culturelles de la Fondation euro-arabe visant le rapprochement entre les peuples marocain et espagnol et la promotion des valeurs de tolérance et de compréhension entre les deux pays.

Créée en octobre 1995, la Fondation euro-arabe des hautes études vise à promouvoir l'échange académique, de recherche, d'assistance technique et d'information et à collaborer avec des institutions de différentes zones géographiques, tout en renforçant notamment les liens avec les pays du bassin euro-méditerranéen.

Elle contribue également au développement économique et à la promotion de la coopération entre les pays arabes et européens, à travers des programmes de formation en matière de haute gestion pour les cadres et les ressources humaines.

15/12/10

Source : MAP

L'Etat italien a décidé de lever le blocus imposé aux entrées des travailleurs immigrés en annonçant qu'il est prêt à accueillir près 100.000 nouvelles entrées, ont rapporté mercredi les médias italiens.

L'Italie avait donné un tour de vis à l'accueil des travailleurs étrangers en 2008 sous l'effet de la crise économique, rappellent les médias, soulignant qu' après "deux ans de blocus, le Premier ministre, Silvio Berlusconi a signé un décret autorisant les flux de près de 100.000 nouvelles entrées".

Selon la Republica (gauche) la mesure entrera en vigueur après la publication du décret au Journal officiel, ajoutant que les premiers flux de travailleurs étrangers commenceront probablement en février 2011.

Le gouvernement ouvre de nouveau "les portes à ceux qui veulent venir travailler dans notre pays", souligne le journal, pour qui "comme d'habitude, il y aura des quotas pour les pays d'origine avec lesquels l'Italie a signé des accords antérieurs".

"Environ 50.000 entrées sont réservées aux salariés de tous les secteurs, en provenance d'Albanie, Algérie, Bangladesh, Egypte, Philippines, Ghana, Maroc, Moldavie, Nigeria, Pakistan, Sénégal, Somalie, Sri Lanka, Tunisie, Inde, Pérou, Ukraine, Niger et Gambie", indique cette source.

Les autorités ont prévu en outre 30.000 entrées pour les travailleurs domestiques (employés de maison, les soignants et les gardiennes d'enfants) de différentes nationalités, selon le décret., qui précise que 4.000 permis de séjour sont prévus pour les personnes inscrites à des programmes de formation.

Source : APS

Cela ne fait aucun doute, le visage des Marocains d’Europe est en perpétuelle évolution. Et la féminisation croissante de cette population constitue l’une des mutations les plus notables, et donc les plus intéressantes à étudier. C’est dans cette optique que seront réunies, les 18 et 19 décembre à Bruxelles, les Marocaines d’Europe et du Maroc. Initiative du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), l’espace d’échanges «Marocaines d’ici et d’ailleurs» qui leur est consacré n’est pas récent, puisqu’il date déjà de l’année 2008 (voir encadré).

Si durant les années 1960, une vague de Marocaines a afflué vers l’Europe, ce ne sont pas les mêmes qui quittent le Royaume aujourd’hui. Les profils et les ambitions ont radicalement changé ! Auparavant, les femmes quittaient le Maroc pour le vieux continent, profitant du programme de regroupement familial qui leur permettait de rejoindre leur conjoint qui travaillait sur place. Aujourd’hui, les Marocaines d’Europe sont le plus souvent jeunes et autonomes, et l’initiative de quitter leur pays d’origine pour un pays européen émane de leur propre volonté.

Parlementaires, entrepreneurs, militantes associatives, chercheurs : le panel de professions représentées viennent d’ailleurs illustrer la richesse du potentiel de ces femmes éparpillées à travers l’espace européen. Parmi les participantes figurent de «grosses pointures» de la défense des droits de la femme, comme Marit Flo Jorgensen, directrice des programmes du réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), Myria Vassiliadou, secrétaire générale du Lobby européen des femmes (LEF), ou encore Jamel Oubechou, directeur de la promotion de l’égalité à la Haute autorité française de lutte contre les discriminations.

Actualité oblige, les axes autour desquels débattront les intervenants de cette troisième rencontre auront trait à des problématiques qui font la Une des préoccupations quotidiennes de ces femmes. La lutte contre les discriminations, la diminution des inégalités juridiques (comme les problèmes liés à l’application de la Moudawana en Europe) et l’amélioration des droits sociaux constitueront les axes centraux des discussions.

Chacune des Marocaines d’Europe vivant une expérience différente selon les politiques publiques de son pays d’accueil, le CCME se propose de poursuivre son parcours, à partir de ce mois de décembre et jusqu’en mai 2011, en allant à la rencontre de Marocaines d’autres pays et régions. L’Afrique subsaharienne, le continent américain, ainsi que les pays arabes seront donc visités par ce que l’on pourrait appeler «la caravane de la femme marocaine».

Source : Le Soir Echos

Que se passe-t-il dans le secteur du transfert d’argent ? Les réseaux offrant le service s’étoffent de manière spectaculaire. Western Union, le géant américain de cette activité, installé au Maroc depuis 1995, annonce qu’il offre désormais ses services dans plus de 5.000 points de vente à travers le Maroc. L’extension de son réseau s’est faite au pas de course sur les 15 derniers mois pour le renforcer de 3.000 points supplémentaires, en s’associant, entre autres avec Wafa Cash (600 agences) et la Banque Populaire (850 agences bancaires).

Depuis 1995, Western Union a graduellement développé ses points de vente en développant des partenariats avec Poste Maroc, Société Générale, BMCI, Crédit Agricole, Cach Com, E-Floussy et Eurosol. L’opérateur américain dit couvrir aujourd’hui l’ensemble du territoire marocain. En contrepartie, Western Union offre à ses partenaires marocains plus de 435.000 points de vente répartis dans 200 pays à travers le monde.

La concurrence s’intensifie sur le marché du transfert d’argent. L’enjeu est de taille : les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) totalisent à fin 2009 quelque 50 milliards de DH (un montant qui équivaut à 3 fois l’aide mondiale annuelle aux pays en développement). « La part de marché de Western Union atteint environ 20% à fin 2009 », souligne Habiba Dassouli, directrice régionale, Afrique du Nord de Western Union.

Entre 1982 et 2009, les MRE ont transféré en totalité quelque 666 milliards de DH. Les 70% de ce montant émanent des Marocains installés sur le vieux continent. Les transferts provenant des pays européens ont totalisé 593 milliards de DH depuis 1982. D’un point de vue statistique, ce sont plus de 80% des 3.200.000 MRE qui vivent en Europe occidentale, 9% résidant dans les pays du Golfe et 6% en Amérique du Nord. La structure démographique des MRE a quant à elle connu une forte mutation pendant ces dernières années. Près de 50% des MRE sont des femmes. «Ce qui explique en grande partie la forte tendance à l’évolution des transferts et de l’épargne», explique un expert.

Le transit de la manne des transferts est monopolisé en grande partie par les réseaux bancaires. La Banque Populaire mobilise quelque 53% de l’épargne des MRE, talonnée par Attijariwafa bank dont la part atteint aujourd’hui environ 20%. Les deux banques se livrent une bataille féroce sur le continent européen, dont émanent 70% des transferts. Ouvrant leurs propres agences en Europe, elles ambitionnent graduellement de canaliser directement les transferts des MRE, sans s’appuyer sur les réseaux de Western Union ou Money Gram. Le secteur est de plus en plus investi par de nouveaux opérateurs. Les points de vente se multiplient et le service se démocratise, mais les tarifs pratiqués restent toutefois exorbitants. L’absence de contrôle de tutelle fait que chaque opérateur propose sa propre fourchette de prix.

16/12/2010

Source : Le Soir Echos

MedDiasporas est le nouvel outil développé par ANIMA Investment Network, une plate-forme multi-pays de développement économique de la Méditerranée, en vue de mobiliser le potentiel des talents de la diaspora MED. Cette démarche passe par la mise en relation des réseaux de compatriotes qualifiés (région Med) à l'étranger et dont ANIMA en a recensé 470 tout au long des dix derniers mois de l'année en cours. Derrière cette démarche, l'ambition de déclencher une nouvelle dynamique dans les pays d'origine et ce, en concrétisant sur le terrain des investissements productifs. La récente étude de ANIMA, «Diasporas : passerelles pour l'investissement, l'entrepreneuriat et l'innovation en Méditerranée », souligne que « le Maroc se taille la première marche du podium avec 73 réseaux de compétences »…Suite

C’est une exposition pour le moins originale qu'abrite actuellement la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc initiée par le CCME et le Centre de la Culture Judéo Marocaine (CCJM) sous le thème « le Maroc & l'Europe : six siècles dans le regard de l'autre » et ce du 24 novembre au 31 décembre…Suite

L’accord de réadmission entre le Maroc et l'Union européenne (UE) devrait être finalisé dans les prochaines semaines. On parle de fin 2010, voire tout début 2011. Et les propos de Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministère des Affaires étrangères, en attestent…Suite

SMAP lance son road show en Europe. L’évènement est programmé pour 2011. Initié par Smap Group, le «Smap Road Show» comprend 5 salons de l’immobilier. Il fera escale dans 5 grandes métropoles européennes. Il s’agit de Bruxelles, Milan, Paris, Marseille et Barcelone.

Ce road show répond à un double objectif. Il propose à la communauté marocaine résidant à l’étranger des manifestations qui lui offrent la possibilité de se tenir au fait du développement économique et des opportunités d’investissements dans le pays d’origine. Une communauté qui est aujourd’hui estimée à près de 5 millions. L’autre objectif consiste à promouvoir l’investissement dans l’immobilier auprès des Européens.

Pour commencer, l’étape de Bruxelles (du 4 au 6 février 2011) devra concentrer la majorité des 700.000 Marocains résidant en Belgique. «Notre choix s’est naturellement porté sur des lieux prestigieux et facilement accessibles depuis les autres villes de Belgique, d’Italie et des pays voisins», annonce Samir El Chemmah, président-directeur général de Smap Group.
Au même titre que la capitale de l’Union européenne, Milan abritera, du 23 au 25 avril 2011, le Smap Expo.
Quant à Paris, ville berceau du Smap en 1994, elle avait abrité le Smap Immo 2010. Le nombre de visiteurs certifié était passé de 20.000 lors de la première édition à 50.455 en 2010. Pour cette année 2011, la ville des lumières recevra le Smap Immo du 2 au 5 juin.

Toujours dans l’Hexagone, Marseille (du 11 au 13 novembre 2011) a également été retenue en raison du nombre important de la population maghrébine qui y réside, soit environ 170.000 personnes, dont 35% de Marocains.

Quant à Barcelone, la capitale de la Catalogne où les Marocains représentent la première communauté étrangère, elle accueillera pour la 2e fois le Smap Expo du 2 au 4 décembre 2011. La première édition, rappelons-le, avait dépassé les estimations en termes de fréquentation avec 80.000 entrées en 3 jours.

Par ailleurs, les organisateurs ont structuré leurs rendez-vous autour de 2 formules: le Smap Immo, pour la promotion de l’immobilier marocain et, Smap Expo, pour des rencontres culturelles, économiques et commerciales, chacune correspondant à une clientèle bien définie et dédiée à des opportunités d’affaires différentes.

Source : L’Economiste

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME)  va à la rencontre des femmes immigrées  dans leurs pays d’accueil.  Cette initiative, première du genre, qui se tient les 18  et 19 décembre à Bruxelles,  se veut un pont d’échange entre les Marocaines d’ici et d’ailleurs. Cette rencontre s’inscrit dans le prolongement des deux éditions  des «Marocaines d’ici et d’ailleurs» organisées à Marrakech les  deux dernières années. Elle sera  l’occasion de créer une passerelle  entre les Marocaines  dans les pays d’accueil et ceux d’origine. Elle a pour opportunité de  s’enquérir de l’évolution et de la spécificité de la situation de la femme immigrée  dans les pays européens de manière générale. La rencontre de Bruxelles aura également le mérite de créer un espace de dialogue entre les femmes d’ici et d’ailleurs autour des thématiques communes.  
Le point de départ de cet évènement sera  Bruxelles. Le choix de la Belgique pour accueillir cette  manifestation n’est pas fortuit. La plus grande communauté marocaine immigrée vit en Europe. Il est donc tout  à faire opportun que la capitale  de l’Union européenne accueille la première édition.

Ce rendez-vous  verra la participation de plus de 250 personnes venues de continents différents pour apporter leur collaboration et soutien à ce rendez-vous.  Il s’agit en premier lieu des principaux pays d’accueil notamment la France, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse, la Finlande, la Roumanie, l’Allemagne, l’Irlande et le Royaume Uni. Evidemment, le Maroc sera de la partie. Il sera représenté par une douzaine de députées et des sociologues. Le tissu associatif  marocain actif dans le domaine des droits de la femme sera également présent.

Parmi les participantes, on citera l’universitaire Rabeâ Naciri, Rkia Bellot du Mouvement des femmes des terres collectives  qui  a provoqué un large débat dans la société marocaine, Amina Lemrini, universitaire, Nezha Alaoui, coordinatrice du réseau femmes pour femmes, Rachida Tahiri, membre associative et  conseillère auprès de la ministre de Développement social, de la Solidarité et de la Famille, Nezha Skalli et Driss El Yazami, président du CCME. Leila Shahid, militante palestinienne et déléguée générale de la Palestine à l’Union européenne, sera  l’invité d’honneur de cette édition.

Le programme de cette rencontre se décline en trois grands volets. Le premier, intitulé « Agir contre les discriminations », se penchera sur l’examen des politiques  publiques européennes en matière de lutte contre les inégalités dont les femmes immigrées sont doublement victimes de par leur genre et leur  origine.

Cette  thématique sera suivie par un autre débat qui est la suite logique au premier à savoir «Agir pour l’égalité».  Sur ce registre, les participants  évoqueront la question  du statut de la femme  dans les législations européennes. Par ailleurs, une table ronde sera tenue   sur l’application de la Moudawana et les enseignements de l’expérience. L’objectif est d’informer, d’abord, sur les nouveautés apportées après la réforme entreprise en 2004 sur le code de la famille mais aussi de mesurer les difficultés rencontrées  dans sa mise en œuvre.

Le troisième débat «Femmes citoyennes» s’attellera sur  l’intégration des femmes immigrées dans les structures des pays européens à travers des expériences  pionnières  des Marocaines actives dans les divers domaines, politique, économique et social.
Outre les débats, un hommage sera rendu  à Khiti Benhachem, réalisatrice et journaliste de formation. Elle est l’auteure de plusieurs émissions sur les immigrés produites pour le compte de la chaîne belge RTBF.  Prennent part à ce témoignage de reconnaissance, la ministre belge d’origine marocaine, de la culture, de l’audiovisuel, de la santé et de l’égalité des chances, Fadila Laanan, et Robert Stéphane, ancien administrateur de la RTBF.

Cette rencontre sera clôturée par  la signature d’une convention entre le CCME et l’Université catholique de Louvain

Source : AL Bayane

Google+ Google+