Le montant des transferts des Portugais établis à l'étranger a atteint 2,75 milliards d'euros en 2012, soit son plus haut niveau depuis une décennie, selon des données publiées jeudi par la Banque centrale du Portugal.
Ce chiffre qui représente une augmentation de 13 pc par rapport à 2011, est le résultat d'une hausse de l'émigration portugaise, a indiqué le Secrétaire d'Etat aux Communautés portugaises à l'étranger, José Cesario, à l'agence de presse Lusa.
Cette évolution des transferts traduit aussi une confiance dans le système financier portugais et une grande volonté des communautés portugaises de contribuer au redressement du pays et de soutenir leurs familles, a-t-il ajouté.
Plus de la moitié des fonds transférés, soit 1,51 milliard d'euros, proviennent des Portugais résidant dans les pays de l'Union européenne, tandis que les transferts des émigrés lusitaniens en France où sont établis près d'un million de Portugais se chiffraient à 846,1 millions d'euros.
En raison de la crise économique qui frappe le Portugal de plein fouet, quelque 100.000 Portugais ont quitté le pays en 2011, selon les estimations du gouvernement, et ce scénario se serait reproduit l'année dernière même si des données plus récentes sur ce phénomène ne sont pas encore disponibles.
Selon l'Institut national des statistiques, 65.000 jeunes portugais âgés de 24 à 34 ans ont quitté leur pays entre 2011 et 2012. Les Etats-Unis, l'Angola, la France, la Suisse, le Luxembourg, le Canada, le Mozambique, le Royaume Uni et l'Allemagne ont été les destinations les plus prisées en 2011.
En contrepartie d'un plan de sauvetage de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011 par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, le gouvernement de centre droit met en oeuvre un vaste programme de réformes et de rigueur.
Mais l'austérité a contribué à aggraver la récession qui a atteint 3,2 pc en 2012, tandis que le chômage a connu une hausse spectaculaire et frappe désormais près de 17 pc de la population active et 40 pc des jeunes.
Quelque 5 millions de Portugais ou de personnes d'origine portugaise résident actuellement à l'étranger alors que le Portugal compte une population d'environ 10,5 millions d'habitants.
21 févr. 2013
Source : MAP
"Les Marocains du monde au service de la régionalisation avancée au Maroc" est le thème du 4ème forum des Marocains du monde-Ambassadeurs de l'espoir, prévu les 24, 25 et 26 mai à Reggio Emilia en Italie, ont annoncé les organisateurs jeudi à Rabat.
La rencontre aspire à associer toutes les composantes de la scène culturelle et politique marocaine, aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'étranger, à la réflexion autour de la question de la régionalisation avancée, leur permettant ainsi d'apporter leurs contributions, leurs expériences respectives dans les pays d'accueil et leurs suggestions pour enrichir le projet de la régionalisation avancée au Maroc.
Selon les organisateurs, le forum, dont l'invité d'honneur cette année est la ville de Laâyoune, s'est fixé comme objectif notamment d'offrir à la communauté marocaine l'opportunité de faire part de ses attentes vis-à-vis de la politique générale du gouvernement marocain, d'exposer les expériences acquises dans les différents pays d'accueil et d'examiner les moyens de mettre en place des mécanismes permettant à la société civile au Maroc et à l'étranger d'assurer le suivi des chantiers et projets relatifs à la régionalisation avancée.
La rencontre s'articulera autour de quatre axes, "le développement, le partenariat et la démocratie, Expériences et perspectives de la société civile à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, questions de la migration et l'enrichissement de l'expérience de la régionalisation avancée", "Participation des +Marocains du monde ambassadeurs de l'avenir+, la société civile marocaine et les membres de la communauté marocaine à l'étranger au projet de la régionalisation avancée et ses grands chantiers", "La conception des partis politiques marocains du projet de la régionalisation avancée" et "expériences de pays occidentaux en matière de régionalisation avancée".
Lors d'un point de presse organisé pour présenter l'évènement, M. Khalid Moufidi, coordinateur général de l'organisation +Marocains du monde, ambassadeurs de l'espoir+ a relevé l'importance de la régionalisation avancée, devenue une nécessité stratégique pour une "intégration nationale" des différentes régions du Royaume.
Dans ce sens, il a souligné l'importance de la contribution des Marocains du monde à ce projet, estimant que leur expérience professionnelle et socio-politique acquise dans les pays d'accueil constituera une valeur ajoutée, partant du fait que ces pays ont parcouru d'importantes étapes dans le domaine de la régionalisation avancée.
Pour ce qui est du choix de la ville de Lâayoune pour être l'invitée d'honneur du forum, M. Moufidi a fait part de la volonté de l'organisation de lever le voile sur les contre-vérités circulant autour de la question du Sahara marocain notamment dans la ville de Reggio Emilia.
Des représentants d'institutions et de secteurs gouvernementaux au Maroc devront prendre part à cette rencontre, qui connaitra également l'organisation d'activités culturelles et artistiques.
L'organisation +Marocains du monde, ambassadeurs de l'espoir+ réunit plusieurs membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger et a pour objectif de promouvoir la paix, la culture de cohabitation et de tolérance, de faire valoir le rôle pionnier des membres de la communauté dans les pays d'accueil et de préserver leur identité culturelle.
21 févr. 2013
Source : MAP
Quelques 70% des étudiants africains partis aux Etats-Unis ou en Europe comptent désormais retourner dans leur pays d’origine, encouragés par les nouvelles perspectives économiques.
L’Afrique attire. Les jeunes Africains partis faire leurs études aux États-Unis ou en Europe, sont de plus en plus nombreux à revenir dans leur pays. Ils retournent sur leur terre natale, à la recherche de meilleures perspectives qu’en Occident où le marché du travail est en berne.
«Vous pouvez devenir le Bill Gates ou le Steeve Jobs africain»
«Tout est à construire, les perspectives sont beaucoup plus intéressantes au Cameroun», le pays d’origine de Franky. Étudiant en quatrième année en génie civil à Pierre et Marie Curie, il lui reste une année d’étude. Mais son avenir, Franky ne le voit pas en France. Comme 70 % des jeunes africains sondés dans 19 pays par le fond de private Equity, Jacana ,Franky comptent retourner en Afrique après ses études.
«La majorité de nos membres considère l’Afrique comme offrant de belles perspectives de carrières pour les nouveaux diplômés. Encore plus quand l’environnement économique est ralenti en Occident», explique Sara Leedom, la codirectrice à Oxford, du Business Network Africain. Avec son diplôme, Franky compte créer une entreprise dans un secteur en plein boom, le bâtiment. Comme lui, la moitié des jeunes africains prêts à rentrer, souhaitent créer leur entreprise une fois en Afrique.
Un pari réaliste, puisque en 2012, parmi les vingt économies avec le taux de croissance annuel le plus élevé au monde, dix pays sont africains d’après les estimations du Fond monétaire international (FMI ). «Si vous pensez comme un entrepreneur, l’Afrique est votre paradis… Vous pouvez vraiment devenir le Bill Gates ou le Steeve Jobs africain», entonne Fred Swaniker un des fondateurs de l’Académie des leaders africains ,dans Voice of America .
«J’ai envie de mettre ma pierre à l’édifice»
Quelque 90% des jeunes sondés par Jacana misent sur la hausse de la consommation en Afrique, bien plus que sur les ressources naturelles ou les nouvelles technologies. L’Afrique se développe, une classe moyenne émerge et «de plus en plus de non africain rejoignent notre réseau, attirés par ce potentiel», explique Sara Leedom.
Au delà des perspectives de business, les jeunes africains ont aussi envie d’apporter leur «pierre à l’édifice et contribuer au développent de mon pays», un devoir patriotique pour Franky, qui se dit reconnaissant des savoirs acquis en France. «Le diplôme français est plus valorisé». En Afrique, il arrivera avec un diplôme reconnu en poche. Et la «qualité de vie n’est pas la même avec moins d’argent on vit beaucoup mieux».
Ces retours en Afrique cachent aussi les difficultés pour certains d’obtenir des visas pour travailler eu Europe ou aux États-Unis. Marc vient du Sénégal. Après avoir brillamment réussit ses études à Supelec, une école d’ingénieur française reconnue, il a facilement trouvé du travail, mais n’a pas pu signer son contrat car il n’avait pas la nationalité française…
18/02/2013 Raphaël Gibour
Source : Le Figaro
Depuis maintenant presque deux ans, il existe une loi en France qui permet à tout Marocain détenteur d’une carte de résident de 10 ans, de réclamer, lorsque celle-ci se périme, une carte de résident à durée indéterminée. Malheureusement, cette loi est totalement inconnue. Un avocat MRE, Moktar Ferdaoussi, se bat pour que les préfectures françaises appliquent cette loi.
Tout Marocain résidant en France, qui voit sa carte de résident de 10 ans expirée, a le droit de demander à la préfecture de bénéficier d’une carte de résident à durée indéterminée, appelée aussi carte de résident permanent, rappelle le Conseil National des Marocains de France (CNMF), association parisienne à but non lucratif, dans un communiqué envoyé à notre rédaction, aujourd'hui, jeudi 21 février.
« Ce droit est donc acquis depuis l’entrée en vigueur de la loi du 16 juin 2011 (dite loi Besson), le législateur français a voté l’article L.314-14 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile qui prévoit la délivrance de la carte à durée indéterminée », précise le CNMF. Trois conditions pour en bénéficier : en faire la demande, répondre aux critères d’obtention et ne pas être une menace pour l’ordre public.
Une loi existante mais inconnue
« Néanmoins, le problème aujourd’hui est que les Marocains ayant une carte de résident de 10 ans, ne sont pas au courant de cette loi. Ils ne savent même pas qu’elle existe ! », regrette Moktar Ferdaoussi, président du CNMF et avocat à Paris. D’après lui, les Marocains ne connaissent pas cette loi parce que les préfectures ne les informent pas, le jour où ils veulent renouveler leur carte de 10 ans. Pire, il admet qu’elles-mêmes ne sont pas toujours au courant de la loi. Certaines lui ont avoué n’avoir reçu aucune instruction émanant du ministère de l’Intérieur pour la proposer aux Marocains.
Moktar Ferdaoussi a envoyé un courrier à Manuel Valls, le ministre français de l’Intérieur, en novembre dernier, où il demande de « bien vouloir donner instruction aux préfets afin que l'accord franco-marocain soit appliqué pour la délivrance aux ressortissants marocains concernés de ladite carte de résident permanent. » Un courrier resté à ce jour sans réponse.
Le gouvernement marocain muet
Dans cette affaire, les préfectures ne sont pas les seules responsables. Moktar Ferdaoussi pointe également du doigt le gouvernement marocain, notamment les ministères des MRE et des Affaires Etrangères qui ne font pas pression auprès des autorités françaises pour qu’elles appliquent cette loi. « Valls a déjà fait un voyage officiel au Maroc et ce n’était que pour parler d’immigration clandestine ou de sécurité. Pourquoi n’a-t-on jamais soulevé ce problème à sa venue au Maroc ? », s’interroge-t-il. « Encore faut-il que le gouvernement marocain soit au courant aussi de l’existence de la loi et j’en doute, le pauvre ! », lâche-t-il d’un ton ironique.
La solution préconisée par l’avocat pour que les Marocains obtiennent leur dû serait qu'ils fassent du forcing et insistent auprès des agents de la préfecture. Donnant des consultations juridiques gratuites au sein du CNMF et assistant les Marocains dans leurs démarches administratives, il explique qu’il aide régulièrement des Marocains à rédiger des courriers type, donnés ensuite à la préfecture pour le renouvellement de leur titre de séjour.
Oser la confrontation
Encore faut-il que les demandeurs marocains osent insister auprès du fonctionnaire. Un Marocain demandant le renouvellement de son titre de séjour se sent souvent en position d’infériorité et cherche à tout prix à éviter la confrontation avec l’agent en face de lui, de peur de se voir humilié ou d'avoir à revenir plus tard pour déposer son dossier, reconnait Moktar Ferdaoussi.
Néanmoins, il insiste. Si un demandeur marocain réussit à déposer sa demande en préfecture, et que deux mois plus tard, il n’a reçu aucune réponse, le CNMF est prêt à le soutenir pour traîner le préfet en justice devant le tribunal administratif. A ce jour, personne n’est encore allé jusque là.
21.02.2013, Hanane Jazouani
Source : Yabiladi
Organisée le vendredi 22 février 2013 par Instituut voor Marokkaanse en Mediterrane Studies (Institut pour les Études Marocaines et Méditerranéennes-IMaMs), rattaché à l'Université d'Anvers, la conférence présentera une des facettes du partenariat au développement mis en place par l’AUHA (Association de l’Université et des écoles supérieures d’Anvers) et des associations marocaines actives à Anvers, en faveur des régions du Nord et de l’Est du Maroc, notamment à Al Hoceima et à Oujda.
Cette conférence est organisée dans le cadre d’une série de conférences intitulée « La Diaspora Marocaine et AUHA : Partenaires de développement ». Le panel des intervenants est composé de responsables d’écoles marocaines ayant bénéficié de ce partenariat, en provenances des villes de Zaio, El Hoceima, Kebdana et Ouled Daoud.
L’IMaMS, fondé en mars 2009, au sein de la Faculté des Sciences Politiques et Sociales de l'Université d'Anvers, œuvre depuis sa création pour une coopération dynamique avec l'Université Mohammed 1er d’Oujda. Son travail se focalise sur le domaine de la migration et du Co-développement dans le Nord du Maroc. Il œuvre aussi pour l’accompagnement et la formation académique et scientifique des corps professoral, des chercheurs et des étudiants de l’Université d’Oujda.
22/2/2013
Source: CCME
Les allocations des ayants droits des travailleurs marocains aux Pays-Bas sont réduites de 40% ! Une mesure votée et appliquée par le parlement néerlandais.
Comment les principaux concernés se mobilisent et se défendent contre cette discrimination dramatique pour les familles ?
Le Magazine d’investigations Grand angle y conscrae une partie de son émission du jeudi 28 février 2013.
Source : 2Mtv
La lecture régulière du "Bulletin Officiel" depuis l'arrivée de la gauche aux responsabilités est hélas édifiante. Des centaines de nominations, de promotions, de décorations sans que ne figurent nulle part des noms de "Français d'origine étrangère particulière"; ceux qu'on appelle tantôt "issus de l'immigration", tantôt "issus de la diversité", tantôt "minorité visible" comme pour exprimer une proximité encombrante et une réticence quasi obsessionnelle à leur égard ; le cousin benêt utile aux champs et gênant les jours de fête.
Cela explique pourquoi il y a chez eux depuis quelques mois, un sentiment d'abandon et de lâchage. Ces citoyens "inutiles" hors périodes électorales, sont inquiets depuis que le Gouvernement Socialiste a retrouvé ses vieux démons : cette fâcheuse tendance à sous-traiter à son aile gauche par manque de courage évident, le dialogue avec ses "minorités". Ce sont le PC, le Front de Gauche et les Ecologistes qui ont la charge du baiser aux lépreux. Les Noirs et les Arabes entre autres, et tous les "indissolubles dans la République" sont invités à mieux faire encore lors des prochaines élections pour mériter un "bon point".
Dans l'intervalle, ils sont priés de se faire oublier et de ne pas trop s'approcher de l'Elysée, de Matignon ni même de Solférino, là où ils ont envoyé un des leurs, pourtant familier des combats contre l'injustice et les inégalités. Ils se sont même pris à rêver comme l'ont fait les Noirs d'Amérique et les damnés de la terre qui ont cru, en voyant arriver Obama, Condoleeza Rice et Colin Powell, des hommes et des femmes qui leur ressemblent, que c'en serait fini désormais du racisme et de la discrimination. Comme eux, ils durent déchanter. Pauvres descendants d'immigrés qui ont aidé La Gauche à prendre l'Elysée avec l'espoir qu'il serait permis pour les meilleurs d'entre eux, d'en arpenter les allées un jour, à l'issue d'une compétition saine et loyale entre tous les enfants de la République. Non pas au nom d'on ne sait quelle séquence particulière, mais sur les seuls critères de la compétence et du mérite. Leur crainte de subir les fourches caudines de la Confrérie des Enarques et d'un Gouvernement Socialiste pas encore décomplexé, finit aujourd'hui par ressembler à de la paranoïa, tant l'actualité leur donne raison chaque jour.
En effet comment expliquer leur absence totale des nominations à des postes importants depuis l'arrivée de la Gauche au Pouvoir ?
Comment comprendre autrement, leur absence troublante dans les dernières charrettes de promotion telles que le "Haut Comité pour l'Egalité entre les Hommes et les Femmes", où aucun de leurs semblables n'a été jugé digne de figurer ne serait-ce que par respect de la "diversité"? Fallait-il en déduire par là que leurs gênes les gêneraient dans ce genre de combat au point d'en conclure qu'ils n'auraient pas de dispositions naturelles pour ce type d'égalité ?
Comment comprendre leur absence inquiétante du prochain CSA, car au vu des nominations déjà connues, on semble s'orienter là aussi vers un ostracisme qui ne dira pas son nom ? Et là aussi, Il semble qu'on soit décidé à faire peu de cas d'une juste représentativité, mauvaise manière dans tous les cas, faite à un électorat qui aura été déterminant pour ramener la gauche au pouvoir. Les esprits chagrins ne pourront éviter de se demander s'il ne faut pas s'arranger pour mourir en soldat français d'origine maghrébine sous les balles d'un Mérah, pour mériter de figurer sur la dernière liste des médaillés de la légion d'honneur.
Seraient-ce des raisons suffisantes pour s'imaginer pour autant qu'ils auraient des ennemis dans les cercles du Pouvoir ? Hypothèse qu'il faudrait écarter logiquement et immédiatement pour deux raisons : par souci de salubrité publique et pour conjurer le malheur à venir.
Salubrité publique, pour éviter de penser que les Socialistes ignorent la reconnaissance du ventre en oubliant le vote décisif des oubliés de la République, sans qui la Gauche ne serait pas aux affaires.
Conjuration du malheur, pour éviter les réactions de désespoir et jeter sur les routes des hommes et des femmes qui n'auraient d'autre choix que de ne plus voter ou de suivre le même chemin que l'électorat ouvrier et enseignant qui s'est jeté corps et biens dans la nasse du F.N, pour des raisons de promesses non tenues.
Tous ces signes ne lassent pas d'inquiéter sur l'existence possible d'un véritable barrage. Se poser la question ne traduit ni le désespoir, ni le découragement car, passé les moments de déception, le questionnement pourrait signifier que ces élites, de plus en plus nombreuses et de plus en plus rompues à l'approche pragmatique en politique, refuseront dorénavant de se laisser bercer d'illusions et seraient prêtes à "monnayer" - osons le mot - leurs talents, aux forces politiques qui leur garantiraient respect, considération et surtout, fidélité aux engagements souscrits devant le pays témoin, sans état d'âme aucun.
Ils seraient tentés de choisir l'exil, existentiel celui-là, vers des pays où le talent n'a ni odeur, ni couleur, pour dire à leur corps défendant qu'ils quittent leur pays à cause d'une terrible envie de participer eux aussi à l'évolution du monde. Il leur resterait alors un petit pincement au cœur, celui de ne pas apporter à leurs petits frères restés au pays, la preuve que tout est possible quand on a décidé de le vouloir et que "là où il y a une volonté, il y a un chemin". Un air combien de fois entendu dans les réunions de section ou quand ils collaient les affiches à la gloire des Socialistes et qui les mobilise toujours, par delà les reniements et les trahisons qu'ils n'auront de cesse de dénoncer, et maintenant de combattre.
19/02/2013, Rokhaya Diallo
Source : huffingtonpost.fr
La région de Lombardie compte près de 150 000 Marocains. La communauté marocaine n'a pas été épargnée par la crise, selon le consul du Maroc Dr Mohamed Benali à Milan. Elle doit faire face à de nombreuses difficultés, perte d'emploi, difficultés, dislocation familiale, retour contraint au Maroc, ... Il Notre souci majeur est de trouver un moyen de venir en aide à cette communauté qui a contribué au développement économique de l'Italie, mais qui du jour au lendemain peut tomber dans l'illégalité. li, explique le consul…Suite
Entretien avec Ali Belhaj Président du Conseil de l'Oriental…Suite
Le collectif de soutien "Karim, reste chez toi à Bédarieux" va être reçu pour rencontrer le sous-préfet jeudi, afin d'argumenter son opposition à la décision d'expulsion du Bédaricien, Karim Bouzlafa, et demander sa régularisation.
Karim Bouzlafa, de Bédarieux, est incarcéré au centre de rétention de Sète depuis le 24 janvier. Un arrêté d’expulsion a été pris à son encontre, le juge des libertés du tribunal correctionnel a seulement accordé un sursis de vingt jours à son expulsion.
L’objet de la décision est uniquement fondé sur le fait que la situation matrimoniale de cet ouvrier agricole de 28 ans a changé. L’autorité prend prétexte de son divorce à la demande de son épouse pour refuser le renouvellement de son titre de séjour.
Le collectif de soutien, “Karim reste chez toi à Bédarieux”, se propose d’expliquer à Nicolas De Maistre, le sous-préfet de Béziers, trois arguments qui justifient son opposition à cette mesure. Les attaches familiales sont solides et anciennes : trois frères et deux sœurs vivent en France depuis plus de dix ans, 23 et 24 ans pour les plus anciens.
Karim travaille, est engagé dans la vie sociale du quartier du Château...
Karim travaille à l’entreprise Agricole service, spécialisée dans les travaux viticoles à façon, dans les plus réputés domaines du Faugérois : Alquier, château de Grézan, Pierre Belle…
Engagé dans la vie sociale du quartier du Château et l’Amicale des Marocains de Bédarieux, son départ serait regretté.
Après trois semaines d’enfermement, la détermination du collectif est intacte. Reçu jeudi à 11 h 15 en sous-préfecture, il demandera la régularisation dans les meilleurs délais.
19/02/2013
Source : Midi libre
Les discriminations se raréfient, mais le sentiment de discrimination s’accentue. Le sociologue François Dubet part à l’assaut de ce paradoxe. Entretien.
Le Nouvel Observateur Pas un jour ne passe sans qu'on parle de discriminations à l'encontre des femmes, des Français d'origine étrangère ou des homosexuels. Comment expliquer cela ?
François Dubet C'est un paradoxe, car nous discriminions probablement beaucoup plus autrefois ! Mais le sentiment de ces discriminations s'est, lui, considérablement accru. Jusque dans les années 1980, soit on ne «voyait» pas certaines discriminations, soit elles étaient jugées normales: souvenons nous de cette époque où le travailleur immigré était regardé comme un quasi «sous-homme», subissant infiniment plus de discriminations que son fils aujourd'hui. Pourtant, son fils se sent bien plus discriminé que lui. De même, les inégalités hommes-femmes se sont beaucoup réduites depuis cinquante ans. On n'oserait plus considérer que certaines fonctions, certains métiers sont «naturellement» interdits aux femmes, mais celles-ci dénoncent comme jamais les «plafonds de verre» et tous les obstacles qui les empêchent de réussir socialement.
Il y a donc de moins en moins de discriminations et de plus en plus de sentiment d'injustice.
C'est que le fils de l'immigré est né en France et il se sent un Français comme les autres. Ce qui n'était pas le cas de son père. Les femmes se considèrent aujourd'hui comme les égales des hommes, tout comme les homosexuels jugent leur sexualité aussi digne de respect que celle des hétéros. C'est toute la subtilité du sentiment de discrimination : pour se sentir discriminé, il est impératif de se définir d'abord comme égal.
C'est donc un sentiment nouveau ?
C'est un changement d'époque. Durant les Trente Glorieuses, les injustices jugées prioritaires étaient les inégalités économiques. La société était construite sur des classes sociales et l'idée que le progrès ferait avancer tout le monde. Quand j'étais à l'école, on disait à l'enfant d'ouvrier: «Tu seras ouvrier comme ton père, mais la condition ouvrière s'améliorera.» Le discours a changé, on dit: «Si tu veux échapper à ce sort, travaille à l'école!» Cette inflexion peut s'expliquer par la métaphore des chaises musicales: auparavant, tout le monde avait une chaise et on ne discutait que de la taille des chaises c'était la lutte des classes. Aujourd'hui, les chaises se font rares ; nous sommes donc amenés à discuter de la légitimité de celui qui s'y assoit: pourquoi ce sont toujours les mêmes ?
«Pourquoi moi ?» rassemble des entretiens avec quelque 200 personnes discriminées. Vous dites qu'ils font souvent état d'un sentiment tout simple, l'étonnement...
Il n'existe pas une manière unique de vivre les discriminations, mais effectivement, ce qui revient souvent dans la bouche des interrogés, c'est la surprise. La discrimination leur est «tombée dessus», comme le ferait une averse. Eux qui se sentent si semblables aux autres, si comme-tout-le-monde, pourquoi diable les traite-t-on comme des êtres différents, des indésirables ? En réalité, les minorités affrontent rarement des discriminations agressives: ce sont plutôt des attitudes insidieuses, des préjugés. Le cas de ce recruteur, que nous évoquons, lançant à un homosexuel: «Je ne vais pas vous embaucher, je ne veux pas de problèmes de harcèlement» est rare. Cela se passe plus banalement: une personne noire se rend compte, dans un bus bondé, que personne ne s'est assis à côté d'elle...
Etonnamment, vous écrivez que les minorités qui réussissent socialement ne sont pas plus apaisées, au contraire...
C'est tout à fait logique ! Si vous êtes une femme noire, pauvre et non qualifiée, il n'y a pas à chercher longtemps la raison pour laquelle vous ne trouvez pas de logement ou d'emploi décent. Vous pouvez en outre constater que vos amies, pauvres et blanches, subissent peu ou prou le même sort. La donne est différente si vous sortez d'une bonne école et observez que les CDI échoient plus souvent aux hommes blancs. Dans ce cas, vous avez une conscience très forte de votre mérite et de tout ce qui peut lui faire ombrage.
Pourquoi l'action des associations antiracistes ou féministes est souvent regardée d'un œil méfiant par les discriminés eux-mêmes ?
Parce que ceux-ci ne souhaitent pas forcément appartenir au groupe des stigmatisés auquel on les assigne. Qui, «on» ? Les racistes, les sexistes, les homophobes, bien sûr. Mais aussi, d'une certaine manière, les associations de défense des minorités. Leur action a fait avancer les mentalités et il faut évidemment la saluer. Mais beaucoup de discriminés affirment: «Je veux avant tout être reconnu dans ma singularité individuelle.» Quand on se pense comme une victime, on risque de ne plus agir et de ne plus se lever le matin, pour se battre.
Vous citez le cas de cette enseignante qui, photographiant sa classe, «oublie» de prendre ses élèves les plus colorés... Est-il représentatif ?
Non, c'est un cas particulier, car globalement il n'existe évidemment aucune volonté de discriminer chez les enseignants. Mais le fait est que l'école est une machine à fabriquer des inégalités. Le système est ainsi fait: les écoles reflètent les particularités socio-éthniques des quartiers qui les entourent. On y trouve donc des profils sociologiques identiques d'enfants éprouvant les mêmes difficultés scolaires, soufrant du même échec à la clé. Les élèves d'origine étrangère le savent, bien sûr. Du coup, ils se mettent à interpréter tous les incidents de la vie scolaire comme une traduction de la xénophobie supposée des enseignants.
Le fait est pourtant, écrivez-vous, que l'école française «ne sait pas quoi faire des différences».
Absolument. La massification de l'enseignement a conduit les petits Français à passer de longues années à l'école, quelle que soit leur origine sociale, culturelle, religieuse, etc. Or les enseignants ne sont pas formés pour composer avec les spécificités des uns et des autres. Cela pousse certains à souhaiter un retour de l'«école sanctuaire» où les problèmes sociaux, culturels et personnels n'existeraient pas. Mais c'est une fiction, car la société envahit l'école !
Mais l'idée du «sanctuaire» n'est-elle pas une manière de lutter contre les communautarismes ?
Je crois que nous vivons surtout dans un fantasme de communautarisme. En France, on peut être le député des chasseurs de palombes sans être accusé de communautarisme, mais pas celui des minorités ! Pourtant, l'élection se doit de représenter la vie sociale: il y a des circonscriptions de paysans, d'ouvriers, de cadres et des circonscriptions de gens qui vont à la mosquée. Pourquoi ne pas l'assumer franchement ? C'est un système hypocrite. Nous sommes résolus à lutter contre les discriminations, mais personne ne semble encore prêt pour une seconde étape: tenir compte des caractéristiques culturelles, ethniques, religieuses du peuple français.
En tenir compte à quel point ?
Observons l'exemple du Québec. Dans les années 1990, le pays a compris qu'il était métissé, qu'il ne fallait plus imaginer que sa population se convertirait massivement au catholicisme et parlerait comme Robert Charlebois ! Les Québécois se sont interrogés: pourquoi ne pas permettre aux citoyens de garder leur culture, d'être musulmans, d'origine indienne ou juifs orthodoxes, sans remettre en question les principes démocratiques et les libertés individuelles ? C'est ainsi qu'est née la politique des «accommodements raisonnables». Elle consiste à assouplir les normes réglementaires - par exemple celles du monde du travail - pour moins discriminer les minorités, mais sans contrevenir au respect de l'égalité des citoyens. Il existe déjà un semblant d'«accommodements raisonnables» en France : dans les cantines, on offre un plat de substitution aux enfants ne consommant pas de porc, sans empêcher les autres d'en manger. Peut-être est-il l'heure d'aller plus loin ? Et en tout cas de réaliser que la France ne sera plus jamais 100% blanche, hétérosexuelle et chrétienne. Et qu'un jour peut-être nous ne serons plus inquiets qu'une jeune Française porte un voile si elle l'a choisi et paraît épanouie de le porter.
20-02-2013, Arnaud Gonzague
Source : Le Nouvel Observateur
Le premier ministre Stephen Harper, a annoncé mardi 19 février, dans une mosquée à Toronto, la création du Bureau de la liberté de religion qui sera rattaché au ministère des Affaires étrangères canadien.
Evoquant des cas de persécutions de minorités religieuses dans certains pays, telles les musulmans ahmadis et chiites, les bahaïs et les chrétiens en Iran, les coptes en Égypte ou encore les pèlerins chiites en Irak, ce nouvel organe assurera, d’après le communiqué du bureau du premier ministre, « la promotion de la liberté de croyance ou de religion en tant qu'élément prioritaire de la politique étrangère du Canada ».
Cette initiative à été critiquée par l’opposition jugeant que mettre l’accent sur la défense de la liberté religieuse risquait de repousser au second plan les violations des droits humains des femmes, enfants et minorités ethniques. Le Nouveau parti démocratique déclare que les conservateurs « ont une vision étroite de ce que peut offrir le Canada. Ils ont renoncé à encourager d'autres pays à se doter de gouvernements plus ouverts et plus démocratiques ».
21/2/2013
Source: CCME
Le ministre néerlandais des Affaires sociales, Lodewijk Asscher a annoncé, mercredi, qu'il a soumis au parlement un nouveau projet de //contrat de participation// que devraient signer les nouveaux immigrés désirant s'installer aux Pays-Bas.
Dans une interview accordée au quotidien néerlandais Volkskrant, le ministre estime que "chaque personne venue d'un autre pays qui s'inscrit dans une commune des Pays-Bas doit signer un contrat de participation", au terme duquel les signataires "souscrivent aux droits fondamentaux néerlandais et à ceux de l'Etat de droit".
Ce contrat, qui complèterait l'examen d'intégration obligatoire pour les migrants extra-communautaires, concernerait éventuellement aussi les ressortissants de l'UE, mais de manière symbolique, car ces derniers peuvent librement s'installer dans l'UE. Le contrat pourrait être également appliqué aux turcs, également exemptés du dit examen.
Le ministre estime cependant que "la libre circulation des personnes, ne prenant pas en compte les éventuels problèmes qu'elle pourrait occasionner, créera une Europe asociale", ajoutant qu'il veut s'assurer que son pays prône une politique migratoire à la fois "chaleureuse et attentionnée" mais aussi "claire et rigoureuse". La signature de ce contrat garantira que "les immigrés seraient plus soucieux au respect des normes et des valeurs du pays qui les accueille", a-t-il dit.
"Si aucune mesure n'a été prise, nous allons payer un prix énorme" a souligné Asscher qui estime que "l'intégration culturelle est en panne ( ) et Nous devrions être clairs au sujet de ce qui rend ce pays si grand: La liberté d'être soi-même".
Selon Volkskrant, il n'est pas clair si l'enregistrement des futurs immigrés dans les communes néerlandaises où ils désirent s'installer sera conditionné à la signature de ce "contrat de participation", lequel comprendra, outre la langue et la culture, une initiation aux "valeur néerlandaises".
Un test de langue et de culture générale néerlandaise est imposé depuis 2006 dans les consulats néerlandais du monde "non-occidental". Une mesure imposée par Rita Verdonk, l'ancienne ministre de l'Intégration.
Les ressortissants marocains, turcs, chinois et autres ont dû passer un test facturé 350 euros, avant de se voir délivrer un visa longue durée.
En août 2011, les choses changent pour les turcs après que la justice néerlandaise, qui examinait une plainte de 30.000 ressortissants turcs, ait déclaré l'examen contraire à un accord passé entre l'Europe et la Turquie, qui empêche toute discrimination des Turcs dans les pays de l'Union européenne (UE).
Ont été exemptés du fameux test les citoyens de l'UE, les nationaux de l'ancienne colonie néerlandaise du Surinam, les ressortissants de dix pays triés sur le volet (Australie, Etats-Unis, Islande, Japon, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Nouvelle-Zélande, Suisse et Vatican), ainsi que les étudiants étrangers et les immigrés hautement qualifiés pouvant justifier d'un salaire mensuel de 4 500 euros par mois.
20 févr. 2013
Source : MAP
La Suède a connu en 2012 l'afflux le plus important d'immigrés de son histoire, avec entre autres l'entrée de près de 5.000 Syriens, selon des statistiques officielles publiées mercredi.
En excluant les quelque 20.000 Suédois de retour dans leur pays, l'institut statistique national (SCB) a dénombré l'arrivée de 82.597 étrangers, "le nombre le plus élevé jamais vu". C'est 9% de plus qu'en 2011.
Le solde migratoire a représenté 70% de l'accroissement de la population de la Suède en 2012, laquelle a dépassé pour la première fois la barre des 9,5 millions.
Les Syriens ont été les immigrants les plus nombreux, avec 4.730 ressortissants, soit trois fois plus qu'en 2011. Suivent les Afghans (4.673) et les Somaliens (4.541).
En 2011, les immigrants les plus nombreux en Suède avaient été les Irakiens, puis les Polonais et les Afghans.
Le SCB a relevé que les immigrants syriens était à 60% des hommes, et dans l'ensemble "jeunes, avec un âge moyen de 27 ans pour les femmes et 29 ans pour les hommes".
L'immigration a été un sujet de plus en plus débattu par la classe politique suédoise ces dernières années.
Ces deux derniers mois, le chef de file socialiste de l'opposition, Stefan Lí¶fven, tout comme le ministre conservateur des Migrations, Tobias Billstrí¶m, ont déclaré que la Suède accueillait trop d'immigrés pour raisons économiques. Tous deux disent cependant vouloir maintenir la tradition généreuse de la Suède d'accueil des réfugiés politiques.
Depuis son entrée au parlement en 2010, le parti d'extrême droite des Démocrates de Suède n'a cessé de grimper dans les sondages. Il était à 8,5% des intentions de vote selon une enquête publiée par TNS-Sifo dimanche.
20 févr. 2013
Source : AFP
La décision de 2010 de la Cour suprême obligeant les avocats d'immigrés d'informer leurs clients du risque d'expulsion en cas de plaider coupable ne peut s'appliquer rétroactivement, a décidé mercredi la plus haute juridiction américaine.
Dans sa décision "Padilla contre Kentucky", la Cour suprême avait jugé, le 31 mars 2010, que les avocats d'immigrés avaient l'obligation d'informer leurs clients du risque d'expulsion des Etats-Unis s'ils plaidaient coupable d'une infraction pénale. Elle avait alors élargi à l'immigration le champ du 6e amendement de la Constitution sur les droits de la défense.
Cette fois, la Cour a examiné, début novembre, le cas de Roselva Chaidez, une Mexicaine résidant légalement aux Etats-Unis depuis plus de 20 ans quand elle avait participé à une escroquerie à l'assurance pour quelque 26.000 dollars. Elle avait plaidé coupable et avait été condamnée à quatre ans de liberté surveillée avec mise à l'épreuve.
Mais ce qu'elle ignorait alors c'est que son plaider coupable la rendait passible d'expulsion du territoire américain.
Mme Chaidez l'a appris en 2009 alors qu'elle demandait la nationalité américaine et que les autorités ont été alertées par sa condamnation. Elle s'est alors empressée de faire appel, en s'appuyant sur le 6e amendement et arguant que son avocat ne l'avait pas informée des conséquences de son plaider coupable.
Mais son appel était encore en cours d'instruction, quand la Cour suprême des Etats-Unis a pris sa décision dans "Padilla contre Kentucky". La haute juridiction a décidé mercredi que sa décision de 2010 ne pouvait pas s'appliquer rétroactivement.
"Tous les juges ne pouvaient pas être raisonnablement conscients que les avocats devaient conseiller leurs clients sur les risques d'expulsion" avant notre décision de 2010, ont estimé sept juges sur neuf.
20 févr. 2013
Source : AFP
La première édition du "Regional by SMAP", un nouveau concept promu par le groupe éponyme pour une offre ciblée, aura lieu du 15 au 17 mars à Amsterdam, aux Pays-Bas.
"Le Regional by SMAP se propose de répondre de façon précise à la demande toujours croissante en investissement immobilier formulée par les Marocains résidant aux Pays-Bas en mettant en avant, en particulier, la région nord méditerranéenne du Maroc dont ils sont originaires", en plus de la région du Grand Casablanca, explique le PDG du SMAP, Samir El Chemaa, cité mercredi dans un communiqué du groupe.
A travers ce concept, "SMAP Group se propose d'aller plus loin encore et toujours au plus près de la demande de cette cible privilégiée, en lui offrant l'opportunité unique de se voir proposer une sélection riche et rigoureuse de biens immobiliers développés particulièrement dans la région d'origine" des MRE.
Le Regional by SMAP fera également la part belle à toute la richesse culturelle et à la gastronomie des divers terroirs, en célébrant dans une ambiance festive la Région à l'honneur ainsi que les milliers de visiteurs attendus à cette deuxième étape du SMAP Road show 2013, après celle d'Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.
Lors du premier passage à Amsterdam en 2012, avec quelque 32 mille visiteurs, les organisateurs du SMAP-Expo ont constaté que les Marocains résidant aux Pays-Bas montrent plutôt "un intérêt indéniable" pour l'acquisition d'un bien immobilier dans les régions en question.
Les prochaines éditions du SMAP-Expo auront lieu à Bruxelles, du 26 au 28 avril, à Paris du 17 au 20 mai, à Milan et à Londres, dont les date n'ont pas encore été fixées, avant la clôture le Road Show 2013 par Jeddah, en Arabie saoudite.
20 févr. 2013
Source : MAP
Ce thriller noir de Nadir Moknèche autour de Dounia illustre les maux de la société marocaine.
A Tanger, sur un gros chantier de construction d’une luxueuse villa à proximité de la mer, un ouvrier préparant les fondations découvre une ancienne galerie gosouterraine. C’est un passage secret sous le détroit de Gibraltar menant jusqu’en Espagne, imagine ce clandestin sénégalais croyant avoir enfin trouvé le chemin menant à son rêve.
Mais non, ce sont des catacombes chrétiennes, expertise une archéologue européenne, émerveillée par une fresque d’une beauté plastique soufflante, dans un état de conservation exceptionnel.
Voilà le genre de découverte qui a de quoi effrayer les responsables d’un chantier, car celui-ci peut se trouver paralysé des mois, des années, à cause de fouilles. Pourtant, le couple en charge des travaux exulte de joie, autant que le directeur du musée local. Pourquoi : "Goodbye Morocco" !
En effet, chaque personnage voit dans ce trésor une opportunité de quitter le Maroc. Seuls les ouvriers clandestins africains sont inquiets. Ils refusent même de reprendre le travail, craignant la colère des esprits. De fait, on n’a jamais revu celui d’entre eux qui avait tenté de se faire un peu d’argent en volant un crâne de la nécropole.
Toutefois, le film ne part pas dans toutes les directions, car il s’articule autour de Dounia qui se trouve au croisement de toutes ses lignes de force du récit. Femme de charme et femme à poigne, elle doit gérer tout à la fois son compagnon occidental responsable du chantier, les travailleurs illégaux, le directeur du musée, l’archéologue, et encore son puissant notable de mari, dont elle est divorcée, et qui ne lui permet guère de voir son fils. Elle peut cependant compter sur son chauffeur, le fils de la domestique de ses parents, amoureux d’elle depuis toujours.
La multiplication des agendas cachés des protagonistes nourrit la tension de ce véritable thriller. Mais c’est aussi une façon astucieuse pour Nadir Moknèche, réalisateur algérien dont les films sont interdits en Algérie, d’exposer les maux du Maroc : négriers de la construction, corruption, trafic d’antiquités, tourisme homosexuel à Tanger et condition de la femme. Utilisant un moteur de récit qui n’est pas sans rappeler "La promesse", des frères Dardenne, Nadir Moknèche brosse un tableau du Maroc contemporain, un pays où la corruption tient son rang, où l’émigration clandestine stimule l’économie parallèle, où tout s’achète, même des trésors archéologiques inestimables (et dérangeants, car ils précèdent l’islamisation), où des femmes luttent pour ne plus être traitées comme des citoyens de deuxième catégorie.
Dounia - qui symbolise le Maroc moderne - n’est pas attachée mais prisonnière de ses racines. Elle est incarnée par Lubna Azabal qui construit un personnage très complexe avec une autorité, des failles, un charisme, un charme, un objectif impérieux. Bref, une nouvelle interprétation soufflante à la hauteur de "Incendies".
Réalisation, scénario : Nadir Moknèche. Image : Hélène Louvart. Avec Lubna Azabal, Rasha Bukvic, Faouzi Bensaïdi, Grégory Gadebois, Anne Coesens 1h42.
20/02/2013, Fernand Denis
Source : La Libre Belgique
Le projet Euromed Migration III financé par l'UE a tenu sa seconde session de formation sur la prévention de la migration clandestine à Varsovie, en Pologne, du 5 au 8 Février. La formation a rassemblé les représentants des pays partenaires du Sud de l'IEVP, à savoir l’Algérie, l’Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc et la Tunisie.
La session a été ouverte par un haut représentant des gardes-frontières polonais, qui a commencé par un aperçu du sujet, accompagné d'une présentation des principaux thèmes et objectifs du projet Euromed Migration III.
La première journée avait pour but de souligner le cadre du modèle européen de Schengen, avec en particulier, les autorités polonaises qui ont décrit leur passage d'un pays partenaire de l'UE en transition à celui d’État membre. La deuxième journée a élargi la discussion avec la présentation des autres expériences régionales telles que les missions EUBAM en Ukraine et en Moldavie. Les participants ont été particulièrement intéressés par les aspects pratiques de la construction d'une coopération dans les domaines de la coopération transfrontalière, de la gestion et du contrôle des frontières.
La session a également compris une visite d'étude à l'Agence européenne FRONTEX pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne. Cette analyse mélangée à la présentation ainsi que la mise en valeur des zones techniques dans les locaux de l'agence Frontex, a permis de mettre en évidence les meilleures pratiques dans l'UE tout en en restant concentré sur les aspects opérationnels.
La dernière journée s'est attaquée aux lacunes, aux besoins et aux enseignements tirés, notamment en cherchant à savoir quelles sont les initiatives qui seraient intéressantes pour les États partenaires du Sud de l’IEVP, afin de poursuivre et d'approfondir les différents types de coopération régionale, à la fois dans la région dans son ensemble et au niveau bilatéral entre les pays. Les principales propositions ont compris les visites aux postes frontières, l'échange d'expériences sur la technologie et la participation à des séances de formation conjointes.
D'un budget de € 5 millions d'euros de la Commission européenne, le projet Euromed Migration III a pour objectif de promouvoir la coopération sur les questions migratoires entre les pays européens et les pays partenaires de l’IEVP-Sud, et entre les pays de l’IEVP-Sud eux-mêmes et à aider les pays partenaires à trouver des solutions aux différentes formes de migration. Un autre objectif à long terme est de créer un réseau de professionnels pour une meilleure coopération et l'échange de bonnes pratiques et expériences. Le projet favorisera la liaison entre migration et développement, et aidera les pays partenaires à lutter contre la traite des personnes et permettra le renforcement de la capacité de la gestion frontalière.
20-02-2013
Source : EU NeighbourhEU Neighbourhood Infoood Info
C'est une formation inédite qui a vu le jour à Lyon : des universités réunissent des imams et des fonctionnaires pour suivre des cours de laïcité et de droits des religions.
L'université Lyon 3, la Faculté Catholique et l'Institut Français de Civilisation Musulmane ainsi que l'État pilotent le projet : l'idée c'est de construire un islam républicain intégré à la société française.
D'ici la fin de l'année les fonctionnaires obtiendront un diplôme d'université en "religion, liberté et laïcité", les imams valideront leur certificat de "connaissance de la laïcité".
20/2/2013
Source : RadioLyon
Angela Merkel, qui entreprend un voyage en Turquie le week-end prochain, s'est dépêchée de tuer dans l’œuf le débat naissant sur la double nationalité. Celui-ci avait été initié par la ministre de la justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger (FDP, parti libéral) qui a récemment proposé de faciliter l'accès à la double nationalité.
Ce n'est pas d'actualité, a immédiatement rétorqué ce mardi Steffen Seibert, porte-parole d'Angela Merkel. Ni la CDU, ni la CSU bavaroise ne le souhaitent. Les deux partis soupçonnent la ministre de la justice d'avoir simplement voulu envoyer un signal à la gauche, histoire de ne pas totalement exclure une coalition entre le FDP, le SPD et les Verts après les législatives. Le soupçon n'est sans doute pas totalement infondé, mais il faut reconnaître que Mme Leutheusser-Schnarrenberger défend régulièrement des idées libérales qui font grincer des dents à droite.
Surtout, sa proposition mérite qu'on s'y arrête. Dans un pays qui risque de perdre dix millions d'habitants dans les prochaines décennies et qui a un des codes de la nationalité les plus sévères, le sujet aurait été digne de figurer en bonne place dans une campagne électorale.
Alors que l'Allemagne ne reconnaissait que le droit du sang, la gauche a, en 2000, introduit un peu de souplesse. Les enfants nés en Allemagne de parents étrangers peuvent désormais garder les deux nationalités jusqu'à leur majorité. Mais entre 18 et 25 ans, ils doivent choisir. Sauf si leurs parents sont des ressortissants de l'Union européenne, Suisses, ou viennent d'un pays qui ne permet pas de renoncer à sa nationalité. Mais pour des milliers de jeunes Turcs nés en Allemagne et qui se sentent Allemands, le choix est souvent douloureux. Malheureusement, Angela Merkel n'entend manifestement pas changer la donne dans l'immédiat.
19/2/20123
Source : Le Monde
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