lundi 18 novembre 2024 18:20

Le rapport relève que les enfants issus de l'immigration présentaient un plus grand risque de pauvreté que ceux dont les parents sont nés dans le pays où ils vivent.

Les enfants sont davantage menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale que le reste de la population dans les pays de l'Union européenne, comme le montre un rapport publié mardi par Eurostat, l'Office statistique de l'UE.

Selon ce rapport, 27 pc des enfants de moins de 18 ans étaient exposés au risque de pauvreté ou d'exclusion sociale dans l'UE en 2011, contre 24 pc des adultes (de 18 à 64 ans) et 21 pc des plus âgés (65 ans et plus).

Les plus fortes proportions d'enfants menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale ont été enregistrées en Bulgarie (52pc), en Roumanie (49 pc), en Lettonie (44pc), en Hongrie (40pc) et en Irlande (38pc) et les plus faibles en Suède, au Danemark ainsi qu'en Finlande (16pc chacun), suivis de la Slovénie (17pc), les Pays-Bas (18pc) et l'Autriche (19pc).

Le rapport se penche entre autres sur plusieurs facteurs qui influent sur la pauvreté des enfants, tels que la composition du ménage dans lequel ils vivent et la situation de leurs parents sur le marché du travail. Il en ressort que le risque de pauvreté pour les enfants diminuait lorsque le niveau d'éducation de leurs parents était élevé.

En 2011, près d'un enfant sur deux avec des parents ayant un faible niveau d'éducation est menacé de pauvreté dans l'UE contre 22 pc pour les enfants ayant des parents avec un niveau d'éducation intermédiaire (soit au plus le second cycle de l'enseignement secondaire) et 7 pc pour les enfants de parents ayant un niveau d'éducation élevé (enseignement supérieur).

Le rapport relève également que les enfants issus de l'immigration présentaient un plus grand risque de pauvreté que ceux dont les parents sont nés dans le pays où ils vivent.

Ainsi, en 2011, 32 pc des enfants habitant avec au moins un parent né à l'étranger étaient exposés au risque de pauvreté, contre 18 pc des enfants dont les parents étaient originaires du pays de résidence.

26 févr. 2013

Source : AFP

L'œuvre de Abdelmalek Sayad (1933-1998), fondateur de la sociologie de l'émigration-immigration, est au centre d'un travail de recherche autour du phénomène migratoire lancé récemment par le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CARSC), basé à Oran.

"Expérience migratoire en Algérie contemporaine : recherche dans la perspective de Abdelmalek Sayad", est l'intitulé de ce projet, a précisé à l'APS M. Sidi Mohammed Mohammedi qui dirige ce travail de recherches en associant une équipe de six chercheurs du CRASC spécialisés dans la thématique "Villes et Territoires".

Dans cette cette optique, l'oeuvre de Sayad fera également l'objet d'un colloque international prévu en mai prochain à Oran, a annoncé M. Mohammedi qui préside le comité d'organisation de cette manifestation scientifique ayant pour thème "Abdelmalek Sayad, migrations et mondialisation".

Cette rencontre vient couronner un cycle de rencontres dédié à Sayad, lancé en février 2010 par le CRASC en partenariat avec l'Institut français d'Oran et qui a permis l'organisation de huit conférences et quatre séminaires de formation au profit de plusieurs chercheurs et étudiants issus des différentes écoles doctorales algériennes d'anthropologie, a-t-il précisé.

Outre les analyses du concept sociologique de Sayad, des activités archivistiques ont été également proposées aux jeunes doctorants, a indiqué M. Mohammedi, faisant mention d'autres actions menées comme la traduction en langue arabe des publications du penseur algérien.

Cette dernière initiative, à laquelle se greffe aussi l'ambition d'introduire des modules de formation au sein des cursus universitaires, a pour objectif de susciter l'intérêt du plus grand nombre possible d'étudiants autour de la compréhension des mécanismes migratoires à la lumière des travaux de Sayad, souligne t-on.

Le prochain colloque clôturant le cycle de rencontres dédiées à ce grand nom de la sociologie sera organisé par le CRASC avec la participation de l'université de Tlemcen et d'autres partenaires à l'instar de l'association des amis de Sayad et de l'association de prévention du site de la Villette (APSV, France).

L'oeuvre de Sayad, qui est conservée dans la médiathèque inaugurée à son nom en mars 2009 à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI, France), comporte des milliers de documents, photos et enregistrements sonores répertoriés par l'APSV.

Né en Algérie, Abdelmalek Sayad est le troisième et unique garçon d'une famille de cinq enfants. Il fait ses études primaires dans son village natal, en Kabylie, puis poursuit sa scolarité au lycée de Béjaia avant d'entreprendre une formation d'instituteur à l'Ecole normale de Bouzaréah (Alger).

Il est ensuite nommé instituteur dans une école à la Casbah. Il poursuit ses études à l'université d'Alger où il fait la rencontre de Pierre Bourdieu (1930-2002). En France, il exerça d'abord en tant qu'enseignant vacataire au Centre de sociologie européenne de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).

En 1977, il intégra le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) où il sera nommé directeur de recherches en sociologie. Il décède le 13 mars 1998.

26 févr. 2013

Source : APS

Le Canada a accueilli plus de 100.000 étudiants étrangers en 2012, un record, a annoncé mardi le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney.

Il s'agit d'une augmentation de 60% par rapport à 2004, a indiqué M. Kenney dans un communiqué.
L'augmentation constante du nombre d'étudiants étrangers au Canada s'inscrit dans la stratégie du gouvernement, qui voit en eux des immigrants potentiels, indispensables à la croissance démographique et économique du pays.

"Les étudiants étrangers sont bien préparés à immigrer au Canada, parce qu'ils ont obtenu des titres de compétences canadiens, qu'ils maîtrisent au moins une des deux langues officielles (ndlr: anglais ou français) et qu'ils possèdent souvent une expérience de travail canadienne", souligne le ministère de l'Immigration.

Le Canada souhaite "attirer les meilleurs et les plus brillants immigrants de partout dans le monde", a rappelé M. Kenney.

A lui seul, le Québec comptait plus de 26.000 étudiants étrangers dans ses universités en 2010, dont un tiers de Français, qui paient les mêmes droits de scolarité que les Québécois en vertu d'un accord bilatéral entre Paris et Québec.

Un rapport officiel récent chiffrait à plus de 8 milliards de dollars par année les dépenses que font les étudiants étrangers au Canada.

Ces derniers constituent aussi "une source potentielle de travailleurs qualifiés", car ils peuvent être admissibles à la résidence permanente en vertu de leur expérience au Canada, selon le ministère.

Des changements proposés récemment au "Programme des étudiants étrangers" permettraient à ces derniers d'obtenir plus facilement un permis de travail et autoriseraient certains détenteurs de permis d'études à travailler à temps partiel hors campus.

26 févr. 2013

Source : AFP

Le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Cherki Drais et le secrétaire d'Etat espagnol à la Sécurité, Martinez Vazquez ont convenu de la nécessité d'une approche collective et concertée en matière de coopération sécuritaire entre le Maroc et l'Espagne.

Lors d'une réunion mardi à Rabat, les deux responsables se sont également félicités de la qualité et du niveau fort élevé de la coopération opérationnelle entre les services des deux pays, particulièrement entre la Gendarmerie Royale et la Guardia Civil, en matière de lutte contre le trafic de drogue par aéronefs, et entre la Direction générale de la sûreté nationale et le Corps national de police espagnole, indique un communiqué conjoint rendu public à l'issue de cette rencontre.

Cette réunion, à laquelle ont pris part les hauts responsables sécuritaires des deux pays et tenue dans la continuité de l'esprit de la Déclaration des ministres de l'Intérieur du G4, a notamment permis aux deux parties de passer en revue les différents volets de la coopération sécuritaire les concernant, en particulier ceux relatifs à la criminalité transnationale organisée, au terrorisme, au trafic de stupéfiants et à la migration irrégulière.

Pour ce qui est de la gestion des flux migratoires, ajoute la même source, les deux parties ont convenu de la nécessité de renforcer les mesures d'intervention des services compétents des deux pays, dans le cadre d'une concertation plus accrue et conformément à leurs engagements bilatéraux, régionaux et internationaux et ce, dans le respect des instruments onusiens pertinents, notamment en matière de protection des droits des migrants et de la préservation des intérêts des parties concernées.

Les deux parties ont, par ailleurs, décidé de tout mettre en oeuvre pour fluidifier le passage à travers les points de contrôle entre les deux pays par le biais de toute mesure susceptible d'améliorer le confort du transit quotidien au niveau de ces points, notamment à l'occasion du retour saisonnier des Marocains résidant à l'étranger.

Il a été, par ailleurs, procédé à un échange approfondi de points de vues sur l'évolution de la situation sécuritaire dans les régions de la Méditerranée et du Sahel, à la lumière des derniers événements, avec le constat de la nécessité d'une approche collective et concertée, dans le sillage des recommandations de la Déclaration des ministres de l'Intérieur du G4 conclue à Rabat le 25 janvier 2013, visant à instaurer un espace de paix et de prospérité partagé dans la région, conclut le communiqué.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette rencontre, le responsable espagnol a mis l'accent sur l'action commune et coordonnée entre les ministères de l'Intérieur des deux pays, notamment en ce qui concerne les menaces terroristes, le crime organisé, ainsi que les autres défis sécuritaires du 21è siècle, plaidant pour des solutions concertées au niveau international.

Pour sa part, M. Drais a indiqué que les deux parties ont examiné "dans une ambiance fraternelle et en toute franchise" les principales thématiques intéressant les services de sécurité relevant des deux ministères de l'Intérieur marocain et espagnol.

Et d'ajouter qu'en marge de cette rencontre, se déroulent des réunions sectorielles entre les services de sécurité marocains et leurs homologues espagnols afin de trouver des propositions pratiques à même de développer davantage les relations de coopération bilatérale.

26 févr. 2013

Source : MAP

La promotion de l'enseignement des Marocains établis en Flandre (Belgique) et les moyens d'intensifier la coopération bilatérale en la matière ont été les principales questions au menu des entretiens, mardi à Rabat, du ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz, avec le ministre flamand de l'Enseignement, de la jeunesse, de l'égalité des chances et des affaires bruxelloises, Pascal Smet.

Les discussions ont notamment porté sur les possibilités de renforcer les liens de coopération entre le Maroc et la région flamande, particulièrement l'impératif d'améliorer l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine au profit des enfants des MRE de Belgique, a déclaré M. Maâzouz à la MAP à l'issue de cette entrevue.

Cette question, a-t-il estimé, est la pierre angulaire des actions du gouvernement en direction aux Marocains établis à l'étranger afin de préserver leur identité sous ses divers aspects, de renforcer leurs liens avec la patrie et de favoriser leur intégration dans leur pays d'accueil.

L'accent a été également mis sur les problèmes liés à la gestion du Centre culturel maroco-flamand "Darkom" et les moyens à mettre en œuvre en vue de les transcender.

M. Smet a de son côté mis en évidence le potentiel indéniable de la communauté marocaine établie en Belgique et ses contributions au développement du pays d'accueil, estimant toutefois nécessaire pour les deux pays de collaborer davantage pour surmonter les problèmes encore constatés en matière d'enseignement, avec à leur tête le décrochage et l'échec scolaires.

Le responsable flamand, en visite au Maroc à la tête d'une importante délégation, a en outre fait part de sa disposition à examiner les actions à déployer pour intégrer l'enseignement de l'arabe dans les programmes des écoles publiques de la région.

26 févr. 2013

Source : MAP

Dans une interview exclusive au "Daily Express", le Premier ministre britannique a annoncé une série de mesures restrictives pour tous les nouveaux arrivants.

L'opération reconquête a commencé. Dans la ligne de mire d'un David Cameron déjà en campagne pour sa réélection en 2015 : les cols bleus. Ceux qui lui ont coûté la majorité absolue et l'ont forcé à la coalition avec les centristes en mai 2010, ceux qui, aujourd'hui encore, le boudent dans les enquêtes d'opinion. La faute, entre autres, à cette étiquette de parti des privilégiés qui colle aux tories, et au parcours sans tache de jeune homme de bonne famille du Premier ministre, passé notamment par les bancs de la célèbre et élitiste université Eton. Pour cela, Cameron pense avoir trouvé la martingale : de plus en plus sensible au Royaume-Uni, le sujet de l'immigration, et notamment celle en provenance de l'est de l'Europe.

D'ici à la fin de l'année, la Roumanie et la Bulgarie verront se lever les restrictions de circulation des travailleurs vers la Grande-Bretagne. Un risque trop élevé de déferlement d'immigrés sur un pays qui n'a plus les moyens de les accueillir depuis longtemps, juge l'opinion chauffée par les tabloïds, le Daily Express, auquel Cameron a donné son interview, en tête. Pas une semaine sans que le quotidien affiche à sa une des cas d'abus du welfare britannique par de nouveaux entrants dans le pays. "The family of hell", "la famille de l'enfer", titrait ainsi récemment le journal, photo d'un jeune Palestinien faisant un bras d'honneur à l'appui, pour illustrer ce cas d'une famille très nombreuse du Proche-Orient venant d'obtenir une coquette maison de 80 mètres carrés en guise de logement social, sans travailler et en exaspérant le voisinage par de nombreuses nuisances...

"Pour une immigration qui profite au pays"

Voilà donc le locataire du 10 Downing Street qui lève le voile sur une série de mesures restrictives pour les nouveaux arrivants en Grande-Bretagne. Plus question d'avoir un accès immédiat au NHS, le système national de santé, ni au logement, ni aux allocations familiales... Désormais, il faudra avoir cotisé un certain temps pour y avoir droit, mais le Premier ministre n'a pas précisé combien. Finie aussi l'aide juridique gratuite et automatique pour les plus démunis en cas de passage devant les tribunaux, il va bientôt falloir être résident sur le sol britannique. Cameron en est sûr : cette simple dernière mesure permettra déjà au pays d'économiser deux milliards de livres.

Et ce n'est sans doute pas fini : "Nous ne voulons plus des gens qui ne viennent pas ici pour travailler, mais pour profiter du système. Et je l'ai dit la semaine dernière aux Indiens quand j'étais à New Delhi : nous ne voulons pas non plus d'étudiants qui, après l'université, prennent sur notre sol des emplois non qualifiés et s'installent pour des siècles dans le pays. Ce n'est pas notre intérêt national. Notre message est très clair : nous voulons une immigration qui profite au pays. Ces mesures ne sont donc qu'une première étape. J'ai demandé à tous les ministres de réfléchir à des idées nouvelles pour limiter l'immigration dans tous les domaines, a déclaré le Premier ministre. Je leur ai dit : pensez comme les conservateurs que vous êtes".

Les nouveaux immigrés ne sont pas la seule cible du Premier ministre. David Cameron a aussi annoncé qu'il envisageait de nouvelles réductions des prestations sociales pour les chômeurs de longue durée, une manière, là aussi, dit-il, "d'entendre la voix de ceux qui travaillent dur et contribuent au pays pendant que d'autres ne font rien".

26/02/2013, Anissa El Jabri

Source : Le Point.fr

Après avoir quitté leur pays d'origine et travaillé toute leur vie en France avec parfois des situations non déclarées, ces hommes immigrés sont devenus vieux et souvent marqués par leurs durs…Suite

Homme politique le plus populaire de France, à gauche comme à droite, Manuel Valls, 50 ans, le ministre de l’Intérieur, s’est bâti une réputation de "Sarkozy de gauche", comparaison qui l’amuse. Il était lundi soir l’invité des Grandes Conférences catholiques à Bruxelles. Peu avant, il a accordé cette interview exclusive à "La Libre Belgique".

Le président du parti tunisien d’Ennadha, Rached Ghannouchi, vous reproche d’avoir parlé de “fascisme islamique”…

Je n’ai pas vocation à polémiquer avec le leader d’un parti tunisien. C’est Jean-Pierre Elkabbach qui, le premier, a parlé de fascisme islamique.

Mais vous l’avez repris à votre compte…

Bien sûr, parce qu’il y a des formes de totalitarisme. Quand au nom d’un islam radical dévoyé, on tue des responsables politiques, on nie la condition de la femme, on brûle des mosquées et des livres, comme à Tombouctou c’est une pensée totalitaire. Il ne faut jamais l’oublier : les musulmans sont les premières victimes de ce totalitarisme et de cet obscurantisme. Il faut que l’islam puise dans son histoire, dans ses valeurs, pour combattre ce radicalisme et cette violence qu’une minorité porte.

La France est-elle menacée par ce radicalisme ?

La France, comme l’Europe, ont un défi tout à fait extraordinaire à accomplir. L’islam est devenu en quelques années la deuxième religion de notre pays, avec quatre à six millions de Français ou de citoyens résidant en France de confession musulmane. Nous comptons entre 2 200 et 2 300 lieux de culte. La France et l’Europe doivent faire la démonstration que l’islam est compatible avec la démocratie, les droits de l’homme, la condition de la femme et la séparation de l’Etat avec les Eglises. Il y a très peu d’exemples dans l’histoire de l’humanité où en aussi peu de temps une religion a pris son essor dans un pays. [ ] Il nous faut en peu de temps faire accepter cette religion, combattre les peurs et affirmer des règles pour que l’islam trouve sa place.

Vous faites le pari que l’islam est soluble dans la tradition française ?

Nous devons faire ce pari. Aujourd’hui une majorité de Français doutent.

Comment réussir ?

D’abord, en luttant contre le racisme, les actes envers les musulmans et contre l’antisémitisme. C’est difficile en période de crise économique. Le rôle de l’éducation, la place de l’histoire des religions à l’école sont aussi importants. Il faut aussi que l’islam s’organise. Il faut créer les conditions d’un islam français, que nous formions des imams français qui parlent français dans nos universités, avec une influence de moins en moins étrangère. La question se pose aussi pour les lieux de culte. Je ne cache pas mon inquiétude sur des financements qui viennent du Maghreb et des pays du Golfe. Nous avons intérêt à avoir des financements qui viennent de France, qui gagnent en transparence.

26/02/2013, Christophe Lamfalussy

Source : Lalibre.be

Le Parti Radical de Gauche est de longue date engagé aux côtés des étrangers non communautaires s'agissant de la reconnaissance du droit de vote et d'éligibilité aux élections locales puisqu'en 1999, le PRG proposait une loi constitutionnelle en ce sens à l'Assemblée nationale.

L'avancée Républicaine que représente ce projet de loi est attendue depuis de nombreuses années et particulièrement dans le département de Seine Saint Denis où la population d'origine étrangère représente un peu plus du quart de la population.

Hier des sondages donnaient une forte majorité favorable à cette loi, aujourd'hui l'opinion publique est réservé à accorder ce droit de vote aux étrangers.

Nombreux sont les partis politiques, les associations, les collectifs engagés dans diverses actions afin que cette loi promise aboutisse enfin, ce rassemblement n'est qu'un étape dans un combat que l'ensemble des forces de progrès doit continuer de mener pour convaincre les élus réticents ou hésitants.

Le PRG se réjouit qu' Edgar Morin, Stéphane Hessel, Robert Hue et beaucoup d'autres soutiennent cette initiative du PRG.

Le débat s'impose donc partout en France aussi le PRG organise son premier meeting de soutien à cette proposition de loi, mardi 26 Février à 19h au Thêatre Jacques Prévert d'Aulnay sous Bois 134 rue Anatole France.

De nombreux élus, parlementaires et responsables associatifs engagés sur ce droit, interviendront autour de Jean Michel Baylet, sénateur et président du PRG.

Gérard SEGURA, Maire d'Aulnay-sous-Bois, Vice- Président du Conseil Général (PS), Ahmed LAOUEDJ, président du PRG de Seine Saint Denis,Stéphane GATIGNON Maire de SEVRAN, Conseiller Régional IDF (EELV), Stéphane TROUSSEL Président du Conseil Régional de Seine Saint Denis (PS, Leila ABDELLLAOUI, Présidente des centres sociaux d'Aulnay sous Bois, François ASENSI, Député maire de TREMBLAY en FRANCE (Front de Gauche), Pierre TARTAKOWSKY Président de la Ligue des Droits de l'Homme...

Tous exprimeront à travers de nombreux témoignages la nécessité du respect de cet engagement,
Une pétition en direction des élus (es) de ce département ainsi qu'une pétition en direction de la population ont reçu à ce jour plusieurs dizaines de milliers de signatures.

26/02/2013, Jean-Michel Baylet

Source: HuffPost/Le Monde

Arrivée aux Etats-Unis en 1994, la Rwandaise Beatrice Munyenyezi, est l’épouse du fils de la tristement célèbre ministre du genre Pauline Nyiramasuhuko, reconnue coupable par le TPIR Arusha de crimes de guerre, notamment « pour avoir sensibilisé les jeunes Interahamwe à des viols collectifs de femmes tutsi dans la ville de Butare ».

Mme Munyenyezi a été traînée devant la justice américaine pour avoir menti au moment de compléter le questionnaire relatif à la demande de la nationalité américaine. Elle avait omis de mentionner le nom de son mari, Shalom Ntahobari, président de la milice interahamwe en préfecture de Butare au moment du Génocide des Tutsi de 1994.

Le Tribunal de la Ville Manchester de l’Etat du New Hampshire, a rendu son verdict le 21 février 2013, et a reconnue Mme Munyenyezi comme complice dans le génocide des Batutsi du Rwanda. Le tribunal a décidé de la priver de la nationalité américaine. Assignée à résidence tout le long de son procès, le tribunal a ordonné sa détention immédiate dans un centre pénitentiaire en attendant que sa défense introduise légalement un appel.

Arabie Saoudite : 80 000 travailleurs népalais obtiendront l'amnistie

Plus de 80 000 Népalais bénéficieront de l'offre d'amnistie de l'Arabie saoudite à tous les travailleurs immigrants illégaux, ont rapporté mardi des journaux népalais.

"Les travailleurs étrangers sans papiers peuvent quitter l'Arabie Saoudite sans pénalité à l'aide de visas de sortie," a déclaré le ministre saoudien du Travail Adel Fakeih, cité par Arab News et repris par des journaux népalais.

Cette offre signifie que les immigrants illégaux ne seront pas emprisonnés, mais auront plutôt la chance de quitter le pays.

L'objectif principal de cette annonce saoudienne est de remettre de l'ordre dans le marché du travail, selon le ministre. "Les employés étrangers oeuvrant dans des compagnies appartenant à la catégorie Rouge, qui n'emploient pas de citoyens saoudiens, devront également retourner dans leurs pays nataux," a-t-il déclaré.

Un million d'ouvriers provenant de différents pays travailleraient illégalement en Arabie Saoudite. Ils ont maintenant la voie libre pour retourner dans leurs pays sans avoir à faire face à la justice.

"Il s'agit d'une manoeuvre positive, car elle n'implique pas d'emprisonnements, et invite plutôt les immigrants à rentrer dans leurs pays nataux en toute sécurité," a affirmé Uday Raj Pandey, ambassadeur du Népal en Arabie Saoudite.

En 2011, le gouvernement saoudien avait accordé une amnistie similaire à quelque 300 000 travailleurs illégaux de diverses nationalités.

L'Arabie Saoudite est devenue une destination de choix pour les travailleurs immigrants népalais. Sur un total de 8 millions de travailleurs immigrants en Arabie saoudite, on compterait environ 500 000 Népalais.

26-02-2013, Liu Ying

Source : Chine Nouvelle

Le derby milanais du dimanche 24 février 2013 a été entaché par des chants racistes et des jets de bananes en plastique à l’adresse de l’international italien Mario Balotelli, qui évolue au sein de l’AC Milan. Ce dernier a vécu une soirée éprouvante pour son retour face aux supporters de l'Inter-Milan, son ancien club de 2008 à 2010. L’ancien attaquant de Manchester City a eu droit, en plus des agissements de certains supporters Interistes, à des pancartes insultantes à son encontre.

Celui que l’on surnomme Super Mario, enfant terrible du football transalpin, a réussi à conserver son calme et son sang-froid malgré les circonstances. Sa seule réaction s’est résumée à mettre un doigt sur les lèvres demandant à ses détracteurs de se taire.

Issu d’une famille ghanéenne, né à Palerme en 1990, Mario Balotelli a été sélectionné au sein de l’équipe nationale d’Italie. Il est souvent la cible du racisme en Italie, qui ne l’épargne pas même dans les meetings politique, à l’image des déclarations du frère de Silvio Berlusconi, Paolo, lors d’un rassemblement de son parti, le 5 février2013, quand il a qualifié le jeune attaquant italien de « nègre de la famille ».

La presse italienne et les responsables du football italien ont condamné les agissements des supporters de l’Inter Milan. L’entraineur de l’AC Milan, Massimiliano Allegri, a quant à lui déclaré après le derby : «Je suis ravi de voir qu’il n’a pas réagi et je regrette qu’il n’ait pu trouver le chemin des filets».

26/2/2013

Source : CCME

Nuru était affamée, sans domicile et enceinte de neuf mois lorsqu'elle a mis le pied sur une frêle embarcation pour fuir l'ouest de la Birmanie, déchirée par des violences communautaires. L'inconnu, c'est toujours mieux que l'enfer.

Six jours plus tard, cette femme de 24 ans donnait naissance à un petit garçon, loin des médecins et loin des côtes. Au moins la mère et l'enfant ont-ils survécu, quand de nombreux boat-people meurent de faim, de noyade ou de déshydratation dans ces traversées du désespoir.

Ils sont des milliers à vivre ce cauchemar après les violences qui ont fait 180 morts, dans l'Etat Rakhine l'an passé, entre bouddhistes de l'ethnie rakhine et Rohingyas, une minorité apatride musulmane considérée par l'ONU comme l'une des plus persécutées du monde.

"Quand ma maison a été brûlée, je n'avais plus d'endroit pour vivre ni travail", a raconté Nuru à l'AFP dans un abri du gouvernement thaïlandais, en portant dans ses bras son bébé de deux mois.

Alors elle a embarqué. "Il n'y avait plus d'eau sur le bateau alors on a dû boire l'eau de mer et on attrapé la diarrhée", se souvient-elle. "J'ai accouché à bord".

Des pêcheurs ont eu pitié d'eux, leur distribuant de l'eau, du poisson et du fuel pour poursuivre leur route. Deux semaines après leur départ du Golfe du Bengale, ils approchaient la côte thaïlandaise. Mais le cauchemar n'était pas terminé.

Les hommes ont été séparés des familles et envoyés en détention quand femmes et enfants étaient reçus dans un centre d'accueil à Khao Lak, une cité balnéaire au nord de la ville de Phuket, dans le sud de la Thaïlande.

"Ils avaient une mine terrible. Certains enfants avaient la diarrhée. Ils vomissaient et étaient plein de vers. Ils étaient effrayés et bouleversés", se souvient un travailleur du camp qui abrite 70 femmes et enfants.

Certains de ces derniers ont même fait le voyage sans leurs parents, laissant derrière eux la terre où ils sont nés, mais où ils sont considérés comme des immigrés illégaux du Bangladesh et soumis à un ostracisme qui confine au racisme.

"Mon père est infirme donc je dois aller en Malaisie. J'y ai de la famille, un oncle", raconte Abdul Azim, 12 ans, qui a perdu sa mère dans les violences et dont la maison a été incendiée.

Le jeune garçon, dont l'identité a été modifiée, est l'un des 1.700 Rohingyas détenus en Thaïlande ces derniers mois. "Ils sont désespérés et c'est pourquoi nous voyons non seulement des hommes, mais aussi des femmes et des enfants en fuite", constate Phil Robertson, directeur adjoint de l'organisation Human Rights Watch.

"Cela témoigne de ce que le problème est extrêmement sérieux en Arakan (Rakhine) et que le gouvernement de Birmanie doit se pencher dessus".

L'ONU a demandé à l'ensemble de la région d'ouvrir les frontières. Le Bangladesh, frontalier de la Birmanie, en abrite déjà 300.000 dans des camps, mais repousse désormais sans ménagement les candidats à l'exil.

Quant aux autorités thaïlandaises, accablées depuis des décennies par des camps de réfugiés birmans, elles refusent d'accueillir durablement les Rohingyas. Plusieurs bateaux ont déjà été repoussés à la mer, tandis que des officiers de l'armée étaient accusés de trafic de réfugiés.

Reste la Malaisie. Le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) estime qu'ils y sont environ 25.000 enregistrés, mais des leaders rohingyas avancent des estimations deux fois supérieures.

Kuala Lumpur les laisse entrer, mais ne leur accorde ni statut légal, ni soins médicaux, ni éducation. Qu'importe, c'est un Etat musulman où, au moins, personne ne les chasse. "Je ne suis pas heureux ici. Je serai heureux si je vais en Malaisie", affirme Abdul Azim.

25 févr. 2013

Source : AFP

Les contrôles aux frontières "aléatoires" effectués par la police de l'immigration aux Pays-Bas ont permis l'interception de 1.700 immigrés et l'identification de 250 passeurs au cours de l'année 2012, apprend-on lundi auprès de la police néerlandaise.

Les Pays-Bas avaient installé, début 2012, le long de leurs frontières avec l'Allemagne et la Belgique un réseau automatisé de surveillance des véhicules. Le dispositif qui vise à lutter contre les trafics et les "résidents illégaux" est controversé puisqu'il met à mal les droits fondamentaux garantis par les traités européens.

"Nous sommes heureux du résultat", a indiqué un porte-parole de la police de l'immigration à la télévision nationale, faisant état également de l'arrestation de 2.400 personnes pour des amendes impayées, des trafiquants de drogue et de devises ainsi que de la saisie de 400 faux passeports et documents de voyages.

"MIGO-BORAS", acronyme de -Mobiel informatie gestuurd optreden- (Envoi d'information mobile sur la conduite) aurait coûté la bagatelle de 19 millions d'euros alors que le gouvernement est engagé depuis des années dans la mise en Âœuvre de plans d'austérité ayant touché tous les secteurs socio-économiques.

Ce dispositif consiste en des caméras de surveillance placée à 15 "points-clés" le long des frontières belge et allemande, ainsi que 6 caméras mobiles dans les véhicules de policiers.

Les objectifs déclarés du ministère de l'Intérieur sont une plus grande efficacité dans la lutte contre le grand-banditisme, notamment les trafics d'êtres humains, de drogues et de véhicules, mais aussi la lutte contre les "résidents illégaux".

25 févr. 2013

Source : MAP

Un ouvrier agricole marocain a été assassiné et son frère blessé, dans la nuit de samedi à dimanche, à leur domicile de la commune de Prunelli di Fium'Orbu, dans le nord de la Corse, l'île française de Méditerranée, a-t-on appris de source consulaire marocaine à Bastia.

Taib Adaime, 48 ans, a été abattu par un tir de fusil à pompe par les agresseurs qui entendaient leur extorquer de l'argent, avant de prendre la fuite.

Selon la presse locale, les agresseurs, trois individus, armés et cagoulés, ont fait irruption au domicile de Taib et de son frère.

Deux des agresseurs vont assener alors plusieurs coups de crosse au frère, tandis que Taib tente de sortir de l'habitation, avant d'être abattu d'un coup de fusil de chasse dans la poitrine par un troisième individu, a indiqué une source proche de l'enquête, citée par la chaîne régionale France 3 Corse Via Stella.

Le frère est actuellement hospitalisé et le parquet de Bastia a ouvert une enquête de "flagrance pour homicide volontaire en réunion".

"Nous sommes sans doute face à des faits de racket et d'extorsion de fonds sur des personnes démunies. Il s'agit de faits méprisables", a déploré le Procureur de la république Dominique Alzéari, cité par Le Parisien, rappelant que "des agressions similaires sur la communauté maghrébine" ont été enregistrées depuis quelques mois.

Originaires de Ksar Kbir, les deux frères sont en situation régulière en Corse et ne sont pas connus des services de police.

Fraichement veuf et père de trois enfants laissés au Maroc, Taib travaille dans l'île française depuis une dizaine d'années. Il y a un mois, il est venu récupérer son passeport au Consulat du Maroc à Bastia, a précisé à la MAP le Consul Adjoint, Ahmed Aït Bouhaddou, évoquant un homme sans histoire.

25 févr. 2013

Source : MAP

L’ambition de la Banque africaine de développement est de permettre aux diasporas d’accroitre les investissements dans leurs pays d’origine.

La constatation est à la fois de la Bad et de l’Agence française de développement (Afd), principal partenaire de la Bad dans son combat pour la réduction des coûts de transferts des migrants. Les transferts d’argent constituent des leviers efficaces pour la réduction de la pauvreté et le développement humain. Ils représentent aussi un mécanisme essentiel de financement de l’économie et des balances de paiement courants, y compris en période de crise. « Il arrive fréquemment que les migrants, véritables acteurs de développement réalisent des investissements dans leur pays d’origine », souligne le directeur adjoint de l’Afd au Cameroun. D’après Martin Parent, ces investissements sont de différentes natures. « Ils peuvent être des projets de développement (construction d’une école, d’un réseau d’eau potable ou d’un centre de santé), mais aussi, et de plus en plus, ils visent à créer une entreprise », poursuit le Français. La diaspora camerounaise, apprend-on, est particulièrement dynamique à cet égard. Celle-ci vient d’ailleurs de mettre en place un réseau mondial des compétences baptisé « Casa-net ». Malgré cet engouement, la triste réalité est-là. « Les transferts coûtent cher, encore trop cher », déplore Martin Parent. « La part de ces transferts consacrée à l’investissement productif pourrait être accrue. Les commissions prélevées par les intermédiaires financiers sont encore beaucoup trop importantes. Il en résulte non seulement un manque à gagner pour les migrants et partant pour le développement, mais également des risques liés au recours aux réseaux parallèles informels et peu sûrs », fait-il observer. C’est fort de cela que la Bad, en partenariat avec l’Afd, ont commandé une étude, afin de trouver des voies et moyens pouvant remédier à la situation.

Recommandations
L’étude en question a été réalisée par Epargne sans frontière, avec comme principal objet, proposer des mesures d’actualisation du cadre réglementaire et législatif régissant les transferts et formuler des propositions de nouveaux produits financiers dédiés aux migrants. Les travaux, pilotés par un groupe de travail associant notamment à l’Afd et à la Bad le trésor français et le ministère des Affaires étrangères, sont désormais achevés et ont débouché sur un rapport intitulé « Réduire les coûts des transferts d’argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement : outils et produits financiers pour le Magreb central et la zone franc ». Ce rapport a été présenté ce 22 février 2013 à Douala, au cours d’un atelier organisé par la Bad. D’après le représentant résident de la Bad, cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’initiative migration et développement de la Bad, qui a pour objectifs d’appuyer les efforts des diasporas africaines au service du développement de leurs pays. « Les objectifs premiers du Fonds migration et développement sont la diminution des coûts des transferts des migrants et la mobilisation des ressources des diasporas dans le cadre du développement local des zones d’émigration et au-delà des pays concernés », situe Racine Kane. Avec les acteurs du secteur, banques, établissements de microfinance, la Bad et ses partenaires ont donc identifié les pistes pour mettre en œuvre les recommandations du rapport, ainsi que les projets susceptibles d’être financés. Dans l’ensemble, les envois d’argent des migrants en direction de la zone franc se sont établis en 2008 à près de 3 milliards de dollars américains, soit 2% du Bib. En moyenne annuelle, la zone Franc a, entre 2003 et 2008, reçu 334 millions de dollars, avec un taux d’accroissement annuel de 28%.

25 Février 2013

Source : La Nouvelle Expression

Le drame de l'immigration clandestine de jeunes africains rêvant d'Europe est au coeur de "La pirogue", film du réalisateur sénégalais Moussa Touré, en lice pour le grand prix du Fespaco, le rendez-vous des films africains à Ouagadougou.

Dans ce film présenté lundi, des jeunes de la banlieue de Dakar décident de fuir le chômage et de traverser l'océan pour se rendre en Espagne. Comme souvent dans ces entreprises périlleuses, la traversée en direction des îles Canaries s'avérera tragique pour de nombreux passagers.

"L'Afrique est plus documentaire que fiction. On n'a pas besoin de réinventer des histoires pour faire des films. Les sujets sont là", a expliqué le cinéaste devant la presse, ajoutant: "si vous voulez faire un film sur un dictateur, vous n'avez pas besoin de créer".

"Ce film ne touche pas que la jeunesse africaine, c'est toute l'Afrique", selon Moussa Touré, qui a rappelé que "Dakar est une porte de départ" pour de nombreux clandestins depuis plusieurs années.

"Nous sommes un peuple jeune, c'est notre force mais on ne s'en occupe pas", a-t-il déploré.

"Il faut des gouvernements qui retiennent ces jeunes chez eux. Tout simplement il faut de l'espoir", a lancé le réalisateur qui prépare un film sur le naufrage du Joola, le ferry sénégalais qui a sombré en 2002, faisant 1.863 morts et disparus selon le bilan officiel.

Moussa Touré, qui a déjà présenté "La Pirogue" dans d'autres festivals, affirme qu'il n'a pas encore été montré à Dakar "parce qu'il n'y a pas de salle là-bas". "Le Fespaco, c'est le seul endroit où les Africains peuvent voir leurs films. Or il faut que la jeunesse africaine puisse voir les films qui lui parlent".

Vingt longs métrages, dont "La Pirogue", briguent l'Etalon d'or de Yennenga, la récompense reine du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), qui sera remise le 2 mars.

25/2/2013

Source : Slate Afrique avec l'AFP

La 23ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui s'ouvre ce samedi, connait une forte participation du Maroc avec trois longs métrages en compétition officielle pour le plus prestigieux prix du cinéma africain, l'Etalon d'Or de Yennenga.

Le cinéma marocain, en tête des palmarès de cette biennale du cinéma africain avec le Mali, est présent en compétition officielle de cette 23 édition avec les trois films ''Androman mindamoua fahm'' (De sang et de charbon) de Az el-arab Alaoui Mharzi, ''Les chevaux de Dieu'' de Nabil Ayouch et ''Love in the Medina'' (les ailes de l'amour) de Abdelhaï Laraki.

Lors de la 22-éme édition de ce grand rendez-vous du cinéma africain, c'est le cinéaste marocain Mohamed Mouftakir qui avait décroché l'Etalon d'or pour son film ''Pégase''.

Outre la compétition officielle, le Maroc est aussi présent dans la compétition des court-métrage avec des films comme ''La main gauche'' de Fadil Chouika et ''Quand ils dorment'' de Maryam Touzani.

Dans la catégorie ''films des écoles africaines de cinéma'', de jeunes talents marocains de l'Ecole supérieure des arts visuels (ESAV) convoitent la distinction de cette catégorie avec quatre productions.

Le Mali et le Maroc sont les deux pays en tête du palmarès du FESPACO pour avoir remporté, chacun, trois fois L'Etalon d'Or Yennega, la récompense la plus convoitée de cette manifestation.

En effet, le Maroc a remporté l'Etalon d'Or Yennega en 1973, puis en 2001 et en 2011. Quant au Mali, il s'est adjugé la consécration en 1979, en 1983 et en 1995.

La 23ème édition de la manifestation, qui se poursuivra jusqu'au 2 mars, est tenue cette année sous le thème : ''Cinéma africain et politiques publiques en Afrique''. Un total de 101 films, représentant 35 pays, sont en lice pour la compétition officielle. 68 Âœuvres ont été retenues dans le panorama hors-compétition.

Créé à l'initiative d'un groupe de cinéphiles, sous le nom de ''Semaine du cinéma'' en 1969, l'événement suscite l'engouement auprès du public et des cinéastes d'Afrique, qui ont pris l'initiative de l'institutionnaliser. Il a été baptisé FESPACO le 7 janvier 1972, année à partir de laquelle une compétition officielle a été créée.

La manifestation se veut aussi un lieu de contacts et d'échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel, ainsi qu'une plate-forme d'initiatives pour contribuer au développement du cinéma africain.

Côté récompenses, le grand prix du FESPACO, l'Etalon d'or de Yennenga, distingue le meilleur long métrage. Il est doté d'une enveloppe de dix millions de francs Cfa (1 euro environ 654 Fcfa). Le second prix est l'Etalon d'argent avec un montant de cinq millions et enfin le troisième meilleur film reçoit l'Etalon de bronze doté de deux millions de francs CFA.

Les Poulains d'or, d'argent et de bronze (avec comme dotation, trois, deux et un million de francs CFA) récompensent les meilleurs courts métrages.

Diverses institutions décernent des ''prix spéciaux'' destinés à récompenser les productions cinématographiques et vidéographiques africaines, des longs et courts métrage en compétition ou non.

Dans cette catégorie de prix spéciaux, l'on peut citer ''les plus belles images de l'Afrique'', introduit cette année à l'initiative de la diaspora africaine, ou le prix "Talent émergent", parrainé par l'Organisation Internationale de la Francophonie.

23 fév.2013

Source : MAP

Dans les locaux de "La Source", une trentaine d'étudiants pour la plupart originaires d'Afrique noire attendent le début de leur cours sur "l'histoire de l'Eglise": à Rabat, en terre d'islam, une formation universitaire inédite en théologie chrétienne vient de s'ouvrir.

"C'est la première fois que des étudiants catholiques et protestants suivent des cours communs dans une même salle, au Maroc, un pays musulman", se félicite auprès de l'AFP l'évêque de Rabat, Mgr Vincent Landel, un des concepteurs de ce projet mené en coopération avec l'Institut catholique de Paris et la faculté de théologie protestante de Strasbourg, dans l'est de la France.

Initié en 2012, l'institut "Al Mowafaqa" ("convergence") doit officiellement ouvrir ses portes en juillet pour offrir une formation universitaire "enracinée dans le contexte marocain (...), au service des Eglises chrétiennes au Maroc et au-delà", précise son site internet (almowafaqa.com).

En attendant, une session intensive a été lancée en février dans les locaux de "La Source", un centre de documentation du diocèse de Rabat.

En cette deuxième journée de formation, dans la grande salle de cours, des étudiants de 12 nationalités suivent un séminaire sur la Bible assuré par deux professeurs, l'un catholique et l'autre protestant.

"Je vis à Midelt (centre) et je suis infirmière. Cette formation me permettra d'approfondir mes connaissances et ma foi, en plus du diplôme universitaire que j'aurai dans quatre ans", explique une jeune Camerounaise installée au Maroc depuis plus de dix ans.

"Moi je vis à Agadir (sud-ouest). Aujourd'hui je suis engagée dans mon Eglise et cette formation est très importante pour moi", ajoute une étudiante malgache.

Le conseil d'administration est lui-même composé d'enseignants de diverses universités étrangères: Cameroun, France, Liban, Congo...

Ne pas être Marocain

Adressé en premier lieu à un public originaire d'Afrique subsaharienne, la formation doit permettre l'émergence de "cadres et de leaders" des Eglises, assistants de paroisse, animateurs de communautés et futurs pasteurs, selon ses initiateurs.
Cette volonté part du constat que "les Eglises chrétiennes du Maroc connaissent une forte croissance (au moins 30.000 chrétiens) du fait de l'afflux de plus en plus d'étudiants subsahariens", ajoutent-ils.

Mais les lauréats ont aussi vocation à servir dans leur pays d'origine, note le pasteur Samuel Amedro, président de l'Eglise évangélique au Maroc (EEAM) et autre architecte du projet.

Les deux Eglises, catholique et protestante, de Rabat financent en grande partie le projet, mais d'autres associations chrétiennes y contribuent.

Outre les chrétiens souhaitant "s'engager à plein temps au service" de leur Eglise, Al-Mowafaqa proposera des cours à des personnes souhaitant approfondir la théologie "à leur rythme" ou effectuer un semestre en immersion.

Les critères d'admission sont eux clairement définis: être chrétien, avoir le baccalauréat... et ne pas être Marocain.

"Nous travaillons dans le respect de la loi du pays qui nous accueille", fait valoir Mgr Landel.

Le code pénal du Maroc, où l'islam est religion d'Etat, punit de six mois à trois ans de prison "quiconque emploie des moyens de séduction dans le but d'ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion".

Pour parer à toute polémique, le directeur, Bernard Coyault, insiste sur l'"ouverture" de l'institut aux autres religions, en particulier l'islam. "Un cours intitulé +Connaître l'islam+, enseigné par un professeur marocain, est d'ailleurs prévu dans la formation".

25 fév 2013

Source : AFP

Le nombre des demandes d'asile en Afrique du Sud a connu une baisse importante en 2012, avec 51.000 dossiers déposés contre 106.904 en 2011, indique mercredi un communiqué du Haut Commissariat des nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).

Cette diminution peut être attribuée à un certain nombre de facteurs, tels que la stabilisation de la situation politique et socio-économique au pays voisin, le Zimbabwe et l'instauration de mesures restrictives, dans les pays de la sous-région et au-delà, en vue de réduire les mouvements migratoires mixtes, précise l'UNHCR.

L'accès à l'asile est devenu plus difficile, en particulier pour les ressortissants de pays non limitrophes, qui risquent de se voir refuser l'entrée en Afrique du Sud en vertu du principe du premier pays d'asile, affirme le communiqué, relevant que le renforcement des contrôles aux frontières, destiné à lutter contre les mouvements clandestins et les demandes d'asile frauduleuses, a également contribué à réduire le nombre des candidatures.

En décembre 2011, environ 63.000 individus, principalement originaires d'Angola, du Burundi, de RDC, du Rwanda et de Somalie, avaient obtenu le statut de réfugié en Afrique du Sud, rappelle l'UNHCR, notant que les réfugiés avaient bénéficié de la liberté de mouvement, du droit au travail et de l'accès aux services sociaux essentiels grâce à des allocations.
Un rapport conçu dernièrement par l'organisation Lawyers for Human Rights (LHR) et le Centre africain de Migration, révèle que les différents changements proposés dans la loi sur l'immigration pourraient, entre autres, rendre les immigrés plus vulnérables.

Ce rapport a aussi évoqué le déplacement des bureaux des réfugiés aux différentes frontières qui pourrait conduire à la détention des demandeurs d'asile dans les camps de réfugiés.

Pour le ministère de l'intérieur sud-africain, la fermeture des bureaux des réfugiés à Johannesburg, au Cap et à Port Elizabeth est due aux différentes plaintes déposées par les propriétaires des concessions et autres hommes d'affaires dans les environs des bureaux des réfugiés.

Par ailleurs, la pénurie d'emplois dont souffrent les Sud-Africains engendre des tensions entre la population locale et les réfugiés, ce qui limite les possibilités d'autosuffisance et d'intégration sur place de ces derniers et les expose régulièrement à des agressions xénophobes.

22 févr. 2013

Source : MAP

Pour diverses raisons, les Marocains sont plus visibles que le reste des collectifs musulmans en Espagne aussi bien dans les médias que dans l'espace public, y compris au marché du travail. Cette perception vient d'être corroborée par la première Eude Démographique de la Population Musulmane réalisée par l'Union des Communautés Islamiques d'Espagne (UCIE) à partir du recensement des citoyens musulmans d'Espagne au 31 décembre 2012…Suite

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