lundi 18 novembre 2024 22:21

La communauté marocaine résidant à l’étranger représente 3 millions de personnes, soit 10% de la population. Vu l’importance de leurs tranferts, le rouame a voulu créer un mécanisme d’encouraghement à l’investissement…Suite

Conférence de Lionel Kesztenbaum, chercheur à l'Institut national des études démographiques, animée par Marianne Amar, responsable de la recherche à la Cité.

Les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale occupent une place singulière dans l’histoire des migrations en France. Situées entre deux séquences d’arrivées massives de migrants (les décennies 1920 et 1960), elles apparaissent comme une période de transition, qui voit notamment l’émergence de l’immigration coloniale, avec en toile de fond le climat très patriotique de la Libération. L’après-guerre marque aussi un relatif désintérêt pour le sujet qui disparaît des préoccupations courantes des Français : aujourd’hui encore, ces années restent peu étudiées par les historiens. Pourtant, elles occupent une place centrale dans la construction d’une interrogation politique et scientifique sur l’immigration.

Les enquêtes publiées par l’Institut national d’études démographiques (Ined) en 1953 et 1954 sous le titre Français et Immigrés constituent une des rares sources sur la situation des immigrés dans la France des années 1940-1950. Mais elles sont également un témoignage de ce qu’a été l’appréhension des populations immigrées, à travers leur construction comme objet scientifique. L’histoire de ces enquêtes et de leur conception permet donc de comprendre comment, concrètement, s’est opéré un discours de différenciation des immigrés selon leur origine – Européens ou Algériens.

Cette conférence s’attachera à étudier les fondements de ces enquêtes et à en explorer les origines, afin de préciser la portée de leurs résultats. Produits de leur temps, dans les questionnements comme dans les protocoles, ces enquêtes n’en restent pas moins un témoignage important pour comprendre les migrations dans une période peu connue mais décisive.

Jeudi 21 Février 2013, 18:30 à Auditorium de CNHI - Entrée libre

Source : Site de CNHI

Un rapport commandé par Matignon dresse un bilan accablant de la politique d'intégration menée depuis 30 ans et suggère plusieurs réformes, dont la création d'un "titre de tolérance" pour régulariser par étapes une grande partie des sans-papiers.

"La politique de lutte pour l'intégration des immigrés a toujours été un désir ou un regret (...) plutôt qu'une réalité", écrit le conseiller d'Etat Thierry Tuot dans un rapport dont l'AFP a eu connaissance.

Les responsables, "tous partis confondus", ont "oublié jusqu'au mot même d'intégration" et ont "détruit les outils" de cette politique, en coupant les crédits des établissements et des associations, poursuit-il.

Le rapport de cet ancien directeur général du Fonds d'action sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles (FAS) devait être remis vendredi dernier au Premier ministre qui a annulé au dernier moment la présentation pour des raisons d'"agenda".

En lui confiant la rédaction de ce rapport, Jean-Marc Ayrault pouvait s'attendre à un constat au vitriol: en 2000, Thierry Tuot avait écrit sous un pseudonyme "Les indésirables" pour critiquer l'inaction de la France en matière d'intégration des étrangers.

Il propose cette fois d'aborder avec "franchise" les réalités de l'immigration afin de "dissiper les fantasmes".

L'Etat doit notamment avouer que la majorité des sans-papiers sont inexpulsables "soit parce que le pays vers lequel on les reconduirait leur ferait un très mauvais sort" soit en raison de leur "situation personnelle (enfants, santé...)".

Or, "tous les gouvernements sans aucune exception, de droite comme de gauche, finissent par leur donner des papiers", écrit-il.

"Bout de tissu"

Il faut, selon M. Tuot, commencer à les intégrer en créant une sorte de "titre de tolérance", leur permettant avec "des droits réduits" au moment de la délivrance et un parcours étalé sur 5 ans d'aboutir à une régularisation.

Cette proposition a immédiatement déclenché les foudres de l'opposition. "Le Premier ministre fait définir, par un rapport caché, le +mode d'emploi+ d'une régularisation générale des clandestins", a estimé le député UMP Guillaume Larrivé.

Elle "risque de détourner l'attention de la question posée: celle de l'intégration", a pour sa part déploré Pierre Henry, directeur général de France Terre d'Asile (FTA), qualifiant le rapport de "bienveillant mais confus".

Il y a entre 200.000 et 400.000 sans-papiers en France. Environ 30.000 sont régularisés chaque année, et autant expulsés. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a réaffirmé qu'il ne prévoyait "aucune régularisation massive".

Autre sujet polémique: Thierry Tuot suggère d'en finir avec "la question musulmane" qui "pollue le débat public". "A l'islamisme (...) répond un laïcisme de combat, furibond et moralisateur", regrette-il.

Il suggère donc de mettre un terme aux débats sur le voile. "La France a-t-elle jamais dépendu de ce qu'un bout de tissu - boubou, coiffe bretonne, chèche ou béret - soit porté d'une façon ou d'une autre?"

Le conseiller d'Etat dresse une liste de réformes possibles à court terme, à forte portée symbolique: ériger un "mur du souvenir" aux soldats étrangers morts pour la France, créer des "lieux de mémoire" dans les quartiers...

Il insiste sur les efforts à réaliser en direction des vieux immigrés: terminer rapidement la rénovation des foyers Adoma (ex-Sonacotra), faciliter leurs allers et retours entre la France et le pays d'origine...

Puisque l'acte ultime de l'intégration est d'être enterré en France, il préconise le développement de carrés musulmans dans les cimetières. Aujourd'hui, faute de tels carrés, trois quarts des musulmans morts en France sont inhumés dans leur pays d'origine.

6 février 2013

Source : Libération

La Suisse et l'Angola viennent de signer deux accords, dont l'un porte sur une coopération migratoire entre les deux pays. Le second supprime l'obligation de visa pour les diplomates angolais, a indiqué mercredi le Département fédéral de justice et police (DFJP).

En visite à Luanda, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a paraphé mercredi l'accord de coopération migratoire avec le ministre de l'Intérieur Angelo Veiga Tavares. La convention est similaire à celle signée lundi avec la République démocratique du Congo (RDC).

Elle vise à promouvoir et soutenir le retour volontaire de requérants d'asile angolais déboutés en Suisse. L'Angola s'est engagé, comme la RDC, à réadmettre sur son territoire ses ressortissants n'ayant pas ou plus le droit de séjourner en Suisse.

Mme Sommaruga s'est également entretenue avec le ministre angolais de la Justice, Rui Jorge Carneiro Mangueira, qui lui a exposé les nombreux défis que doit relever son pays confronté à plusieurs centaines de milliers de migrants séjournant illégalement. Durant son séjour en Angola, la ministre de la justice a rencontré des représentants d'ONG et visité la mine de diamants de Cazombo.

Mme Sommaruga a ainsi mis un terme à un voyage de travail en Afrique entamé vendredi passé. La cheffe du DFJP s'est rendue au Nigeria, en RDC et en Angola. Elle rentrera en Suisse jeudi.

06.02.13

Source : L’Hebdo/ATS

En 2011, 236 jeunes migrants clandestins tunisiens disparaissent près de l'île italienne de Lampedusa. Convaincus qu'ils sont arrivés sains et saufs en Europe, leurs familles se sont lancées sur leurs traces.

Les documents portent des inscriptions en arabe, des flèches, des traits de feutre rouge entourent les visages. Nourddine Mbarki a étalé le maigre fruit de plus de 20 mois de recherches acharnées sur la table en plastique rouge d’un bar du marché de Piazza Vittorio, non loin de la gare Termini, à Rome.

C’est lui qui a choisi le lieu de rencontre. Depuis son arrivée dans la capitale italienne, il y a plus d’un an, il y retrouve régulièrement d’autres familles de Tunisiens, à la recherche comme lui d’un de leurs proches.

Nourddine Mbarki a frappé à toutes les portes, d’un côté et de l’autre de la Méditerrannée. Il a expliqué sa situation aux journalistes, aux volontaires des ONG, aux responsables des services d’immigration. Il a rejoint ses compatriotes dans des sit-in devant l’ambassade, demandé des entretiens aux représentants des autorités tunisiennes. En vain.

En ce début 2013, ce père pétri d’angoisse n’a toujours aucune preuve de vie supplémentaire de Karim, son fils de 23 ans, parti le 29 mars 2011 de Tunis. Karim a pris la mer en fin d’après-midi, ni ses parents, ni ses frères et sœurs, les petits jumeaux n’ont pu le retenir.

La quête de liberté de jeunes Tunisiens

A l’époque, juste après la révolution, un vent de liberté soufflait sur la jeunesse tunisienne. L’horizon, barricadé depuis si longtemps, s’ouvrait enfin. Comme des dizaines de milliers de Tunisiens —24.769 migrants en provenance de Tunisie ont débarqué à Lampedusa entre janvier et juillet 2011, selon le ministère italien de l’Intérieur— Karim a choisi d’embarquer pour la liberté. Il n’a plus jamais donné de nouvelles.

«On a tout de suite commencé à s’inquiéter, en voyant qu’il n’appelait pas», raconte son père, Nourddine.

«On est allés au ministère des Affaires étrangères à Tunis, avec ma femme, on a demandé, s’il s’était passé quelque chose, s’ils avaient des informations. Ils nous ont dit "non, il n’y a pas eu de naufrage ou quoi que ce soit", voilà tout ce qu’on nous a dit.»

Face au silence des institutions et à l’inquiétude grandissante, Nourddine a fini par entrer en contact avec des familles confrontées au même problème. Un groupe s’est formé, les proches des «desaparecidos» ont entamé une lutte acharnée pour la vérité.

Rebeh Kraiem, Tunisienne exilée en Italie depuis 26 ans, est devenue le point de référence en Italie pour ces familles en détresse.

«J’ai été contactée presque immédiatement par ces parents qui me demandaient de les aider à chercher leurs enfants. Ils ne savent pas que l’Italie c’est très grand, ils ont l’impression que c’est un village.»

Mais Rebeh Kraiem, n’a pas baissé les bras, elle s’est immédiatement sentie investie d’une mission. Présidente de l’association Giuseppe Verdi des Tunisiens de Parme (nord de l’Italie), elle a immédiatement activé ses réseaux, appelé des amis, fait des recherches sur Internet, lancé des messages sur Facebook. Et peu à peu, elle est parvenue à remonter le fil, à retrouver quelques maigres traces des 236 passagers des quatre barques disparues entre le 1er et le 29 mars 2011.

Des mères et des familles en détresse

Rebeh Kraiem a aussi obtenu l’autorisation d’entrer dans le centre de rétention (CIE) de Turin, où elle a pu montrer des photos et des vidéos des disparus à de jeunes Tunisiens, enfermés là en attente d’être identifiés puis expulsés.

«Les jeunes ont reconnu des visages sur les photos. Ils m’ont confirmé que tous étaient bien arrivés à Lampedusa, mais ils ne savent pas ce qu’ils sont devenus ensuite.»

Rebeh Kraiem est persuadée que les 236 jeunes disparus sont bien vivants et qu’ils sont quelque part en Italie.

«L’enquête que j’ai menée me pousse à dire qu’ils sont en prison. Quand ils sont arrivés je pense qu’ils se sont fait passer pour des Libyens, ou quelle qu’autre nationalité que l’Italie ne peut pas rapatrier, persuadés qu’à leur sortie de prison ils obtiendraient un permis de séjour.»

L’énergique Rebeh Kraiem n’en démord pas, bien que cette hypothèse semble très improbable. «Il est techniquement impossible que ces jeunes aient disparu en Italie», explique le journaliste Gabriele del Grande, fondateur du site FortressEurope.

«Les prisons secrètes n’existent pas ici et les migrants retenus dans les centres d’identification ont toujours la possibilité de communiquer avec l’extérieur, que ce soit à travers leurs avocats, les téléphones portables, les médiateurs culturels, les associations.»

«Les mères tunisiennes sont encore très marquées par les années Ben Ali», relève à son tour Serena Boeri, membre d’un collectif féministe, «le venticinqueundici», qui a tout de suite prêté main forte à ces femmes en détresse. «A l’époque, il arrivait fréquemment que des gens disparaissent et soient enfermés et torturés en prison. Elles imaginent que c’est comme ça partout».

Si les féministes italiennes du comité «venticinqueundici» se sont rangées du côté des mères tunisiennes et les appuient dans leurs recherches, elles cherchent cependant à ne pas alimenter leurs fantasmes.

«Aujourd’hui nos recherches portent plutôt sur un possible naufrage en mer, on essaie d’obtenir et de recouper des données satellite grâce aux appels de téléphone portable passés pendant la traversée, pour tenter de retrouver des traces de ces quatre embarcations.»

L'Italie frontière de l'Europe

L’hypothèse du naufrage semble également beaucoup plus plausible aux yeux de Gabriele del Grande, qui depuis 2006 suit tous les mouvements de migrants en Méditerrannée.

«En 24 ans, 18.000 personnes sont mortes aux frontières de l’Europe, cette tragédie ne serait pas la première», souligne-t-il avec aigreur. 

Mais les familles des jeunes tunisiens disparus rejettent catégoriquement cette éventualité et poursuivent sans relâche leur enquête «artisanale», autofinancée, autogérée pour pallier le manque d’attention et d’intérêt des institutions.

Le collectif des mères tunisiennes en est réduit à harceler chacune des administrations qui pourraient fournir des indices. «Dès le début, on m’a conseillé de demander les registres d’empreintes digitales pour retrouver ces jeunes» explique Rebeh Kraiem. La demande a été faite, mais n’a jamais abouti.

«Les Italiens nous disent que les noms ne sont pas dans les ordinateurs. Les Tunisiens nous ont donné des fichiers d’empreintes datant de 2001», renchérit Nourrdine Mbarki.

Une voie sans issue.

«A un moment, début 2011, les empreintes digitales des arrivants n’ont plus été relevées à Lampedusa, parce que les barques arrivaient à un rythme très soutenu. L’île était devenue une salle d’attente, où l’urgence pour les migrants était de trouver un abri, sous les camions ou les barques abandonnées, admettait il y a quelques mois Laura Boldrini, alors représentante de l’UNHCR en Italie. Mais ces empreintes digitales ont été relevées après, au moment du transfert vers le continent», précisait-elle.

Peu de probabilité donc que 236 jeunes Tunisiens aient pu échapper aux contrôles au moment de quitter Lampedusa et se volatiliser ainsi. Mais les mères ne se résignent pas. Elles sont prêtes à tout pour retrouver leurs enfants. «L’été dernier nous sommes allées à Tunis, pour rencontrer les familles» raconte Serena Boeri.

«Certaines de ces mères sont tellement irritées par le silence des institutions, les portes fermées, le refus de leur accorder des permis de séjour temporaires pour se rendre en Italie… qu’elles envisagent de monter toutes sur une barque pour venir elles même chercher leurs fils en Italie.»

Rebeh Kraiem confirmait il y a quelques jours: «un nouveau groupe de mères devrait arriver sous peu, elles attendent les visas».

Frapper à toutes les portes ensemble

Pour la représentante du collectif féministe «venticinqueundici», au-delà du drame vécu par les familles, «le fait que ces femmes puissent se regrouper, s’associer, aller frapper à toutes les portes ensemble, sans jamais démordre, c’est déjà un signe de changement». «Avant la révolution, elles auraient été réduites au silence, intimidées, voire arrêtées. L’émigration était un délit et tout complice était punissable par la loi», rappelle Serena Boeri.

Autour de la table en plastique rouge du bar de Piazza Vittorio, où ils s’étaient tous réunis pour raconter leur histoire, un des pères tunisiens, la cinquantaine, a l’air absent. Sa voisine de table, glisse d’un air entendu aux autres qui sont là:

«Lui, son fils est mort au moment de la traversée, on le sait, il le sait, mais il refuse de l’accepter».

Elle parle à voix basse, comme si elle avait peur que ces mots puissent porter malchance. Les autres se hâtent de détourner le regard et de changer de sujet.

En 2011, selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les Réfugiés, plus de 1.500 personnes sont mortes en Méditerranée en tentant la traversée vers l’Europe.

7/2/2013, Mathilde Auvillain

Source : Slate Afrique

La Belgique n’est plus une terre d’accueil pouir les non-européens. Eurostat constate une politique plus restrictive en matière d’immigration dans le Royaume.

La Belgique fortifie ses frontières… Les derniers chiffres publiés par l’Office statistique européen, Eurostat, témoignent d’une politique migratoire de plus en plus restrictive. Deux tendances marquantes, parmi d’autres : la population du Royaume affiche une proportion réduite d’étrangers non européens (3,8 %) ; le nombre d’étrangers qui acquièrent la nationalité belge a diminué de moitié, en dix ans.

Eurostat a mis à jour, mardi, l’évolution de ses statistiques migratoires. Globalement, sur une population totale de 502 millions d’habitants, dans les 27 Etats de l’Union européenne, les derniers flux annuels enregistrent 3,1 millions d’arrivées et 2,0 millions de départs.

En Belgique, Eurostat dénombre, au cours du dernier exercice, l’établissement de 131.000 immigrés :

– 59.600 ressortissants des pays de l’Union,

– 54.100 étrangers non européens,

– 17.000 Belges établis précédemment à l’étrange

7 février 2013, Ricardo Gutierrez

Source : Le Soir

Les travailleurs immigrés employés par la Russie à la préparation des Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi ne perçoivent parfois aucun salaire et ne bénéficient pas de repos, de nourriture ni de logement convenables, dit Human Rights Watch.

Un responsable russe a jugé que les accusations de cette organisation de défense des droits de l'homme étaient exagérées et que le gouvernement russe était attentif au respect des droits des travailleurs.

L'ONG basée à New York a rendu public mercredi son rapport alors que le président russe, Vladimir Poutine, effectuait une visite d'inspection à Sotchi. Selon ce rapport, plus de 16.000 travailleurs immigrés se sont rendus à Sotchi, sur les bords de la mer Noire, dans l'espoir de trouver du travail, notamment dans la construction des infrastructures olympiques.

Reposant sur le témoignage de 66 de ces travailleurs, le rapport dit que ces derniers, provenant d'Arménie, du Kirghizistan, d'Ouzbékistan, de Serbie, du Tadjikistan et d'Ukraine, sont victimes d'abus.

"Les gens travaillent, ne sont pas payés, puis s'en vont", dit un Ukrainien cité dans le rapport. "Puis un car arrive et décharge une nouvelle fournée de travailleurs qui répètent le même cycle".

Human Rights Watch a demandé au Comité international olympique (CIO) de jouer un rôle plus actif dans le respect des droits des travailleurs.

"Il existe une Charte olympique qui parle de dignité et d'esprit olympique", a déclaré Ioulia Gorbounova, chercheuse pour HRW. "Ce n'est pas vraiment compatible avec l'utilisation et l'abus de personnes engagées dans la construction de ces installations incroyables".

Une porte-parole du CIO a déclaré que l'institution olympique était attachée depuis longtemps au suivi des questions liées aux droits de l'homme et avait pris des mesures pour faire en sorte de régler quelques cas de salaires non versés.

De son côté, le vice-Premier ministre russe, Dmitri Kozak, a estimé "qu'il n'y avait pas assez de plaintes pour mériter un rapport international", avant de préciser aux journalistes qui l'accompagnaient lui et Vladimir Poutine à Sotchi que 96.000 travailleurs et 500 entreprises y étaient employés.

6 février 2013, (Sonia Elks, avec Alexeï Anishchuk, Corentin Dautreppe pour le service français, édité par Gilles Trequesser)
Source : Reuters

Le gouvernement d'Ottawa s'est dit favorable mercredi à une proposition de loi d'un député qui veut retirer la citoyenneté canadienne aux personnes naturalisées coupables de "terrorisme", au lendemain de l'annonce de la participation d'un Canadien dans un attentat anti-israélien.

"Nous devrions envisager la possibilité de révoquer la citoyenneté aux Canadiens binationaux (coupables) d'actes de terrorisme", a déclaré lors d'une conférence de presse le ministre de l'Immigration Jason Kenney.

Il commentait la participation d'un Canadien à l'attentat anti-israélien perpétré à Bourgas, en Bulgarie, qui avait fait six morts et une trentaine de blessés en juillet dernier.

Sofia a désigné mardi le mouvement libanais chiite Hezbollah comme en étant à l'origine, affirmant que les deux principaux auteurs "possédaient des passeports de l'Australie et du Canada".

Cette affaire est survenue quelques jours après que l'Algérie eut affirmé que deux Canadiens avaient pris part à la prise d'otage sanglante d'In Amenas.

"Je ne vois pas quelle raison serait plus évidente pour priver quelqu'un (de sa citoyenneté) que la participation à des actes de terrorisme", a fait valoir le ministre conservateur.

Rappelant que la loi canadienne ne permettait pas en l'état de destituer un Canadien de sa citoyenneté, M. Kenney a dit regarder avec beaucoup d'intérêt le projet de loi en ce sens présenté par un député -et non le gouvernement- et qui doit être étudié par la Chambre des Communes mercredi.

En outre, il a donné des détails sur le parcours de l'auteur présumé de l'attentat de Bourgas. Arrivé au Canada à l'âge de 8 ans, celui-ci avait été naturalisé "trois ou quatre plus tard" et avait quitté le pays pour retourner avec sa famille dans son pays d'origine, le Liban.

"Nous croyons que c'est probablement un Canado-Libanais qui n'a pas vécu ici de manière permanente depuis l'âge de 12 ans", a insisté M. Kenney.

06 Fév 2013

Source : AFP

L'Afrique du Sud compte plus de 5 millions de ressortissants étrangers originaires notamment d'une cinquantaine de pays africains, selon le dernier rapport de recensement que vient de publier le Centre africain de migration et des sociétés.

Le nombre des immigrés a connu ainsi une hausse importante, indique le rapport, rappelant que les statisticiens sud-africains ont compté, au cours des deux dernières années, 2,2 millions de ressortissants étrangers.

Selon les chiffres, 605.416 zimbabwéens constituent la majeure partie de la population étrangère, tandis que le Mozambique prend la deuxième place avec plus de 377.021 de citoyens vivant en Afrique du Sud.

Le Lesotho occupe la troisième place du pays étranger le plus représenté en Afrique du Sud avec 142.694 immigrants. Viennent ensuite le Malawi (74.180), le Swaziland (33.151), la Zambie (27.163), l'Ethiopie (25.578), le Congo (25.031), le Nigéria (23.757) et la République démocratique du Congo (22.538).

Les pays ayant moins de ressortissants sont Djibouti avec seulement cinq ressortissants en Afrique du Sud, la Guinée-Bissau (6), le Cap-Vert (9), la Mauritanie (14), la Gambie (22) et la République centrafricaine (24).

La province de Gauteng, la plus peuplée des neuf provinces sud-africaines, regroupe également le plus d'étrangers, soit 7.1 pc à comparer aux autres provinces, indique le rapport, notant que la province du Nord-Ouest compte 3.5 pc d'étrangers. Le Cap Occidental, (Western Cap), vient en 3ème position avec 3.2 pc d'immigrés.

La même source démontre également que 76 pc d'étrangers vivant en Afrique du Sud viennent des pays de l'Afrique australe, 12 pc viennent du reste de l'Afrique et 7 pc de l'Europe.

Par ailleurs, la législation sud-africaine en matière d'immigration comprend deux principales lois qui sont, "Refugees Act 1998" pour les réfugiés et "Immigrantion Act 2002" pour les immigrants habituels. Cette législation préconise la protection et la défense des immigrés et des réfugiés dans le pays, mais la procédure pour obtenir des documents de séjour s'avère très compliquée, et beaucoup d'immigrés ne s'en sortent pas facilement.

07 Fév 2013

Source : MAP

Le jeune skieur maroco-canadien Sami Lamhamedi a confirmé encore une fois son talent et ses habiletés techniques exceptionnelles en remportant l'or et l'argent dans les deux épreuves de vitesse (Super Géant) de la 2è phase de la Can Am, la plus relevée en Amérique du nord, disputée du 2 au 5 courant sur les pistes de Mont-Ste-Anne, au Québec.

Après avoir remporté les médailles d'or et d'argent dans la première phase des épreuves techniques (slalom et slalom géant) de la Can Am U16 qui se sont déroulées en Ontario, la semaine passée, le jeune skieur, 15 ans, a offert au public une descente spectaculaire digne d'un grand champion. Avec 1 min 20 sec 38/100è, Lamhamedi a remporté la médaille d'or de la 1ère épreuve en devançant l'ontarien Max McVey du club de National Academy (1:20.77).

Dans la 2è épreuve, auxquelles ont pris part 53 skieurs, Sami Lamhamedi a raté de peu la première place et s'est contenté de la médaille d'argent grâce à un chrono de 1:19.98, à seulement trois centièmes derrière McVey (1:19.95). L'incident à regretter lors de ce rendez-vous est la blessure au genou droit de Sami après avoir perdu ses deux skis dans l'aire d'arrivée de la 2è épreuve. Le jeune athlète, qui a pourtant fait preuve de rigueur, a été transporté en urgence à l'hôpital et a subi les soins médicaux nécessaires, manquant la cérémonie de remise des médailles.

Selon les médecins, Sami souffre d'une "coupure profonde, mais ses ligaments et sa rotule n'ont pas été touchés". Il devra éviter de skier "pour au moins 3 à 4 semaines", ont-il précisé.

Parmi les 108 skieurs qui ont participé aux épreuves techniques (slalom et slalom géant pendant la première phase de la Can Am) et les 53 skieurs qui ont pris part aux épreuves de vitesse (2è phase de la Can Am), seul le jeune skieur maroco-canadien s'est illustré dans les trois disciplines (slalom, slalom géant et super géant).

Cette performance, qui honore le haut niveau du ski alpin marocain, est le résultat de camps d'entraînement sur neige que Sami a effectués au Chili et dans l'ouest canadien en compagnie de son frère Adam Lamhamedi. Ces entraînements ont été appuyés par le Comité National Olympique Marocain, le ministère de la Jeunesse et des Sports et la Fédération Royale Marocaine de Ski et Montagne.
En 2011 et 2012, Sami a accumulé des performances exceptionnelles en remportant les championnats de la région de Québec, de la province de Québec et de la Can-Am Est K2 en slalom géant.

L'enchaînement de ces victoires exceptionnelles est le fruit d'une passion, une détermination, une confiance en soi, une discipline de rigueur lors des entraînements physiques en été et en hiver, de sacrifices de la part de l'athlète, ainsi que du goût de se dépasser pour vaincre.

Sami Lamhamedi est un skieur du club de ski de compétition de Stoneham, de Skibec Alpin (Québec), de la Fédération royale marocaine de Ski et Montagne et athlète de haut niveau du Comité national olympique marocain.

La Can-Am est un évènement international dont l'objectif est de mesurer le niveau des skieurs élites de la catégorie U16 (âgés de 15 à 16 ans), de l'Est du Canada et des Etats-Unis d'Amérique (Can-Am Est U16).

La 3è phase (les finales) de la Can Am U16 aura lieu à Sugarloaf, aux Etats-Unis, du 22 au 24 mars prochain.

06 Fév 2013

Source : MAP

Une rencontre de sensibilisation des Marocains résidents en Belgique à investir dans leur pays d'origine a été organisée, mercredi soir, à Bruxelles.

Cette rencontre a été une occasion pour présenter aux Marocains de Belgique le programme MEDMA2, un projet pilote de mobilisation des MRE à contribuer au développement socio-économique de trois régions cibles à savoir Tanger-Tétouan, Taza/Al Hoceima/Taounate et l'Oriental.

Intervenant lors de cette rencontre, Pascal Reyntjens, responsable au bureau de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour la Belgique et le Luxembourg a souligné l'importance de mettre à contribution les compétences et expertises des marocains résidents à l'étranger qui constituent un véritable levier de développement et de croissance tant dans leur pays d'accueil que dans leur pays d'origine.

Il a affirmé qu'un regard neuf doit être porté sur les ressortissants marocains résidant à l'étranger lesquels ne doivent plus être considérés comme des pourvoyeurs de fonds pour leur pays d'origine mais comme de véritables acteurs de développement économique et social.

A cet égard, il a insisté sur l'impératif de mettre en place une véritable stratégie de valorisation des compétences des MRE et de mobilisation de leurs investissements à travers le renforcement des mesures incitatives à l'investissement productif.

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc auprès de Belgique et du Grand-Duché du Luxembourg, Samir Eddahre, a souligné l'intérêt de plus en plus grandissant exprimé par les MRE porteurs de projets de contribuer aux chantiers de développement et de réformes en cours dans le Royaume, notant que le Maroc connait une dynamique extraordinaire à laquelle toutes ses compétences doivent adhérer en vue d'en tirer le meilleur parti.

Il a ajouté que le projet MEDMA2 illustre de la meilleure façon qui soit la volonté du Maroc d'accompagner ses ressortissants établis à l'étranger dans leurs démarches d'investissement dans leur pays d'origine, notant que ce projet vise d'une part à mettre en évidence la capacité des MRE à participer significativement au développement du Maroc par des projets ayant un impact socio-économique avéré et d'autre part d'expérimenter les voies et mécanismes en place pour l'accueil des investissements des MRE afin d'en élever l'efficience et d'en élargir la portée.

07 Fév 2013

Source : MAP

Le réalisateur marocain Kamal Hachkar a présenté, mardi, dans le cadre de la compétition officielle du 14ème Festival national du film à Tanger, son film documentaire "Tinghir-Jérusalem: les échos du mellah", qui jette la lumière sur l'histoire de la cohabitation entre musulmans et juifs au Maroc.

Le film trouve son origine dans la volonté du réalisateur de raviver la mémoire de son enfance passée à Tinghir avant le départ de sa famille vers la France, et, en visitant le vieux mellah, il se remémore les histoires de son grand père sur la population juive qui a vécu dans ce quartier en parfaite symbiose avec les voisins musulmans, avant d'immigrer à destination d'Israël.

Pour compléter le tableau, Kamal Hachkar suit la trace de ces juifs marocains à l'intérieur même d'Israël. Le documentaire, empreint de nostalgie, renoue avec cette population restée attachée à ses traditions familiales et culturelles et à la langue amazighe.

Le réalisateur tente, à travers ce film, de reconstruire les liens entre cette partie de la diaspora marocaine et sa terre d'origine, à l'image du père de Kamal Hachkar, qui a regagné le Maroc après de longues années de dur labeur en France et qui a pris contact, via internet, avec un juif marocain d'Israël, originaire également de Tinghir.

Le documentaire "Tinghir-Jérusalem: les échos du mellah", entré en compétition officielle du long métrage, a été projeté dans plusieurs festivals du cinéma au Maroc et à l'étranger.

06 févr. 2013

Source : MAP

 

 

Un acteur grec incarnant l'Achille homérique, qui a passé une nuit au poste de police pour avoir gardé sur lui l'épée de son rôle, exhalait mercredi dans la presse sa colère contre des sévices policiers antimigrants dont il affirme avoir été témoin.

"A moi la police n'a rien fait, mais les étrangers", deux migrants de 20 ans arrêtés pour vols dans des voitures "ont vraiment passé un très mauvais moment", a affirmé l'acteur, Georges Christodoulos au quotidien de gauche Elefthérotypia.

"Leur traitement par la police était inhumain, les policiers leur jetaient de l'eau, les injuriaient et les brutalisaient, à un moment ils nous ont même séparés pour que nous ne voyions pas ce qui se passait, mais nous les entendions crier", a-t-il témoigné.

Rentrant d'une répétition où il avait travaillé des scènes de bataille avec un maitre chinois d’arts martiaux, l'acteur avait gardé sur lui l'arme "d'Achille", une épée de 20 cm.

La police qui l'a contrôlé n'a pas donné foi à ses explications, et il n'a été blanchi de port d'arme illégal, jugé en flagrant délit, qu'après une nuit au poste du quartier athénien de Péristeri.

M. Christodoulos incarne Achille, héros légendaire de la guerre de Troie, dont la colère contre le roi Agamemnon ouvre l'Iliade du poète antique Homère, dans une représentation de cette épopée mise en scène par une figure du théâtre grec, Stathis Livadinos.

L'ensemble des ONG et institutions internationales de défense des droits de l'homme dénoncent depuis des années, sans résultats notables, les fréquents sévices de la police grecque, en particulier contre les minorités et étrangers, sur fond d'impunité quasi-totale garantie à leurs auteurs.

06 févr. 2013

Source : AFP

L'université Al Akhawayn d'Ifrane et le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger viennent de signer un accord de partenariat, prévoyant un ensemble d'actions allant dans le sens de la préservation de l'identité et de la culture de la diaspora marocaine.

L'accord, signé par le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger Abdelatif Maazouz et le président de l'université Al Akhawayn, Driss Ouaouicha, porte sur le renforcement des liens des jeunes résidant à l'étranger avec leur pays d'origine et la préservation de leur identité linguistique et culturelle, à travers des cours de langue arabe, tout en leur offrant la possibilité de participer à différents évènements culturels et éducatifs que l'université al Akhawayn organise tout au long de l'année.
Le but de ce partenariat est de consolider les rapports entre les deux institutions en vue de répondre au mieux aux attentes des Marocains résidant à l'étranger dans les domaines de l'apprentissage de la langue arabe et de la culture marocaine, l'échange culturel, la formation continue, ainsi que les études et recherches sur les questions de l'immigration.

L'accord a aussi pour objectifs le développement et la diversification des initiatives qui visent à encourager la recherche et les études dans les différents domaines consacrés aux affaires des immigrés résidant à l'étranger, l'organisation de sessions de formation thématiques en faveur des professeurs de la langue arabe résidant à l'étranger et des employés du ministère dans des domaines liés à leurs spécialités comme la gestion et le développement des ressources humaines.

En outre, ce partenariat ambitionne la création d'un sens de solidarité avec les étudiants brillants issus de familles résidant à l'étranger et qui vivent dans une situation économique difficile, en leur offrant la possibilité d'intégrer l'Université Al Akhawayn et poursuivre leurs études universitaires à Ifrane dans les différentes branches disponibles, ou de profiter des partenariats d'échange que propose Al Akhawayn avec des universités internationales.

05 févr. 2013

Source : MAP

Le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdelatif Maazouz, s'est entretenu récemment avec une délégation d'eurodéputés du groupe d'amitié Maroc-UE, qui était en visite au Maroc.

Au cours de cet entretien, M. Maazouz a fait une brève présentation de la communauté marocaine résidant à l'étranger et de la politique gouvernementale visant à soutenir son intégration dans les pays de résidence, à sauvegarder son identité culturelle et à préserver ses droits et intérêts, indique un communiqué du ministère parvenu mardi à la MAP.

Le ministre a également soulevé certaines des occupations des MRE en Europe, notamment l'enseignement de la langue arabe pour les enfants, la mobilité des travailleurs, la question du vote aux élections locales ainsi que la décision du gouvernement néerlandais de réduire les prestations sociales des ayants droit des immigrés marocains.

De son côté, M. Gilles Pargneaux, qui s'exprimait au nom des membres de la délégation, a favorablement accueilli la proposition de M. Maazouz concernant l'introduction de la langue arabe en tant que langue étrangères dans les cursus officiels des pays de résidence, ajoute la même source.

L'eurodéputé a également pris note de la possibilité de participation des étrangers aux élections locales dans le cadre de la réciprocité qu'offre la nouvelle Constitution marocaine.

M. Pargneaux a, par ailleurs, salué les efforts du Maroc pour lutter contre l'émigration illégale et encourager la mobilité dans le cadre légal.

Concernant la question des droits découlant de la Convention de sécurité sociale entre le Maroc et les Pays-Bas, il a appuyé l'approche diplomatique, notamment dans le cadre du respect de l'article 65 de l'accord Maroc-UE.

Outre M. Gilles Pargneaux, élu du Groupe de l'alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) et président du groupe d'amitié Maroc-UE, cette délégation parlementaire européenne était composée de députés représentant la Parti populaire européen (PPE), le Groupe alliance des démocrates et des libéraux (ADLE) et le Groupe Verts/Alliance libre européenne.

05 févr. 2013

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz a souligné, mardi à Rabat, la nécessité de l'élaboration d'une vision nationale participative pour la gestion des affaires de cette communauté.

En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers, posée par le groupe parlementaire Authenticité et modernité, M. Maazouz a affirmé que le programme gouvernemental a initié plusieurs dispositions qui reflètent la ferme volonté de concrétiser une stratégie gouvernementale dédiée à ce secteur.

Les MRE, dont le nombre est estimé à quelque 5 millions de personnes, contribuent de manière efficiente aux chantiers de développement lancés dans le Royaume sous la conduite de SM le Roi, soit par leurs visites régulières dans le pays ou à travers leurs transferts d'argents qui constituent un des piliers de l'économie nationale, a-t-il dit.

A cet effet, a-t-il fait savoir, une stratégie est en cours d'élaboration avec l'implication de tous les intervenants, mettant en exergue les multiples dispositions consacrées aux MRE par la Constitution.

05 févr. 2013

Source : MAP

Les principales fédérations musulmanes de France réunies dans une même table : c’est l’image forte du week-end, prise lors du colloque de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), samedi 2 février au Palais des congrès à Paris. L’union fait la force pour le Conseil français du culte musulman (CFCM). Une union de façade ou un nouveau départ véritablement lancé ?

Le président de l’UOIF, Ahmed Jaballah, a donné le la de la rencontre publique entre les principales fédérations musulmanes (exception faite des Africains), qui a clôturé une journée riche en interventions autour de la perception de l’islam en France, samedi 2 février.

Autour de lui, se sont retrouvés le Rassemblement des musulmans de France (RMF) et son président Anouar Kbibech, la Grande Mosquée de Paris, représentée par Chems-Eddine Hafiz, le discret Comité de coordination des musulmans Turcs de France (CCMTF), présidé par Ahmet Ogras, ainsi que Mohammed Moussaoui, président du CFCM (RMF).

Un « message fort d’unité », l’UOIF en position de force

Il ne s’agit certes pas de grandes retrouvailles puisque ces mêmes personnes se sont réunies en d’autres occasions, en cercle fermé ces derniers mois. Toutefois, la réunion publique du week-end a son importance symbolique, avec un message clair : les fédérations travaillent sérieusement à la relance de l’institution.

Pour l’UOIF, il s’agit de redorer le blason du CFCM, auquel M. Jaballah a choisi de revenir en janvier sur la base d'un nouvel accord sur la réforme qui devrait être entériné lors de la prochaine Assemblée générale fin février. Selon une source proche du dossier, « l’entrée de l’UOIF est une très bonne chose car elle s’est faite sans l’aide de l’administration », à savoir le ministère de l'Intérieur, et va ainsi mettre « fin à l’hégémonie marocaine » du RMF au CFCM.

Au travers de cette rencontre publique, l’UOIF espère déminer doucement le terrain des critiques quant à son retour officiel dans une institution au fonctionnement encore opaque et qui souffre d’une mauvaise image parmi les musulmans de France.

Des explications à l’affaire du pain au chocolat

Le CFCM en est conscient. Il n’a d’ailleurs pas pu échapper aux interpellations du public, qui a sommé M. Moussaoui d’expliquer les raisons du retrait de la plainte contre Jean-François Copé.

Des explications bienvenues, quand bien même le CFCM veuille en finir avec cet épisode. « Nous n’avions pas eu suffisamment d’éléments de droit pour gagner le procès. Nous avions de fortes chances de perdre la bataille judiciaire », explique alors M. Moussaoui. « Même si les propos sont choquants, ils ne sont pas forcément répréhensibles », indique M. Hafiz, qui a revêtu alors sa casquette d’avocat.

« La pertinence du retrait de la plainte peut être discutée. On peut s’être trompé » mais « si on était allé jusqu’au bout, si on avait perdu, ça aurait été un mauvais signal envoyé aux politiques », ajoute M. Moussaoui, pour qui le dépôt de plainte du CFCM envoie tout de même « un message fort » à la classe politique qui l'inciterait à ne pas déraper sous menace d’une procédure judiciaire. Il faudra cependant bien plus qu'un communiqué pour contrecarrer l'islamophobie politique.

Représenter le culte, pas les musulmans

« Il ne faut pas être trop dur avec le CFCM, c’est un bébé, (...) un enfant de 10 ans », déclare M. Kbibech, A le comparer au Consistoire israélite au fonctionnement « centenaire » et aux institutions catholiques, « millénaire », « on peut donner des circonstances atténuantes au CFCM. »

Face aux critiques, « c’est à vous (musulmans, ndlr) de nous aider à créer les conditions pour la réussite du CFCM en se rappelant que le CFCM est une organisation qui s’occupe du culte et n’a pas l’ambition de représenter les musulmans de France », martèle M. Hafiz.

Encore faudrait-il que ces derniers puissent effectivement participer au fonctionnement du CFCM, qui a tout intérêt à tisser des liens avec la base. Les prochaines élections du CFCM, annoncées pour juin 2013, pourraient signer un nouveau départ. Il y a et aura bien « des dissensions » entre les fédérations car chacune d'elle a « son propre agenda » mais le CFCM travaille désormais à « l’intérêt général » des musulmans, nous dit-on. Ils attendent (encore) de voir les suites effectives de ce discours.

5 Février 2013, Hanan Ben Rhouma

Source : Saphir nwes

L’Allemagne « n’a pris conscience que très récemment de son statut de pays d’immigration », écrit Nele Katharina Wissmann dans « Les migrants en Allemagne », une note publiée par le Comité d’études franco-allemandes (Cerfa). Dans ce document de 25 pages, la chercheuse analyse la place qu’occupent les questions de l’immigration et de l’intégration outre-Rhin, longtemps reléguées au second plan.

6,9 millions d’étrangers

En cause, la notion de « Gastarbeiter » (littéralement, « travailleur invité »), qui désigne les immigrés grecs, italiens ou turcs venus à partir des années 1960 pour répondre aux besoins de main-d’œuvre, et sa dimension temporaire, qui a empêché d’envisager le phénomène sur le long terme. Pourtant, malgré la fin de la politique des « Gastarbeiter », une partie de ces derniers, puis des générations qui ont suivi, est restée en Allemagne, qui compte aujourd’hui 6,9 millions d’étrangers, dont 23,2 % de Turcs et 7,5 % d’Italiens. Autre explication à l’absence de réflexion sur la notion d’intégration, « une peur d’être perçu comme xénophobe », explique Nele Katharina Wissmann.

La réforme du droit de la nationalité, au début des années 2000, a finalement placé les questions de l’immigration et d’intégration dans le débat. Des mesures ont été prises par l’État fédéral pour l’intégration, selon un credo : « soutenir et exiger ». « Un consensus fondamental existe en Allemagne selon lequel le travail d’intégration ne se limite pas à garantir la vie en société d’hommes et de femmes de cultures différentes, écrit la chercheuse. En effet, les migrants ont aussi la responsabilité de répondre à certaines exigences de base. Parmi ces exigences figurent notamment la maîtrise de la langue allemande et l’acceptation des valeurs essentielles de la société d’accueil ».

Débat autour de la culture de référence

Parallèlement, un débat sur la notion de « culture de référence » s’est ouvert et « la situation est devenue problématique lorsque ladite notion a été irrémédiablement associée à « la culture chrétienne occidentale » et opposée à l’islam », explique Nele Katharina Wissmann. Un débat « très émotionnel » sur l’islam s’est engagé, poursuit-elle. Il a « amené les Turcs à se reposer sérieusement la question de leur propre identité et de leur appartenance ».

Qu’une démarche d’intégration ait été définie ne suffit pas à faire de l’Allemagne une terre d’intégration. La focalisation de la société sur l’intégration des immigrés d’origine turque tout comme la réduction de la discussion à un débat sur l’islam « ont généré une réaction en chaîne dommageable qui ne permet pas d’apprécier à leur juste mesure ni les défis économiques, ni la véritable situation vécue actuellement par les immigrants, ni donc les besoins en termes d’immigration », écrit Nele Katharina Wissmann, qui conclut que « l’Allemagne a besoin de perspectives de long terme permettant d’atténuer les divisions d’une société multiculturelle et d’exploiter son potentiel au regard des problèmes démographiques du pays ».

6/2/2013, MARIANNE MEUNIER

Source : La Croix

Le Pew Research Center, think tank américain, a publié un rapport le 29 janvier 2013, sur les immigrés aux Etats-Unis. Au cours des dix dernières années, leur nombre a atteint le seuil de des 40.4 millions en 2011. Historiquement, les Etats-Unis ont toujours été un pays d’immigration de masse. En effet, les immigrés représentaient 15% de la population américaine après la vague d’immigration entre 1890 et 1920. Ce chiffre est resté stable puisque le Pew Hispanic Center a estimé à 13% la part des immigrés dans la population américaine totale en 2011. Alors que les immigrés de la première vague venaient essentiellement d’Europe, le rapport précise que les immigrés de « la vague moderne » arrivent principalement d’Amérique Latine (50%) et d’Asie (27%).

Ce rapport est également accompagné de statistiques mettant en lumière les caractéristiques principales des immigrés illégaux aux Etats-Unis, ainsi que des analyses sur la manière dont est perçue la politique d’immigration par l’opinion publique. Le rapport le plus récent du Pew Hispanic Center précise ainsi que le plus haut pic d’immigration illégale s’élevant à 12 millions a eu lieu en 2007 due à une forte augmentation des immigrés mexicains. Ce chiffre a eu tendance a baissé légèrement puisqu’il est retombé à 11.1 millions en 2011. Les politiques de contrôle migratoire à la frontière américaine semble être le principal facteur de cette baisse. D’autre part, le rapport souligne la présence importante d’immigrés illégaux de moins de 18 ans (1 million en 2010) et d’enfants nés sur le territoire américain ayant des parents immigrés illégaux (4.5 millions en 2010).

Par conséquent, ces observations soulèvent des questions sur la manière dont sont perçus les immigrés au sein de la société américaine et dans le domaine de la politique. Bien que le rapport précise que les politiques d’immigration ne font pas partie des « priorités » pour l’opinion publique américaine - elles ont en effet été placées à la 17e place sur la liste des « politiques prioritaires » selon une analyse du Pew Research Center en 2013 -, le think tank souligne cependant que 28% des personnes interrogées estiment qu’il faudrait durcir les lois sur l’immigration illégale alors que 27% souhaiteraient légaliser le statut des immigrés clandestins. Malgré les divergences d’opinion, le rapport montre que la majorité des Américains sont en faveur d’une réforme de l’immigration. Problématique centrale de la société américaine, le président Obama semble vouloir se saisir lors de son second mandat en coopérant avec les républicains sur la question

5/2/2013

Source : Affaires Stratégiques

L’objectif reste également de finaliser en 2013 un partenariat pour la mobilité couvrant l’encadrement de la migration régulière, la coopération sur la réadmission de migrants illégaux, la facilitation de visas, notamment.

Le renforcement du partenariat économique entre le Maroc et l’Union européenne est sur la bonne voie. L’année 2012 a vu la libre circulation des produits industriels, le lancement de l’accord agricole et la reprise des négociations sur la pêche.

« En 2013, l’idée est de finaliser cet accord de pêche, souligne Eneko Landaburu, le chef de délégation de l’UE à Rabat, lors de la présentation du bilan annuel du partenariat Union européenne-Maroc. Les échos sont positifs. Nous avons beaucoup avancé dans la résolution de toute une série de problèmes techniques, comme les zones de pêche, le type de captures et de bateaux autorisés… Reste un point compliqué : le niveau de la compensation financière que devrait verser l’Union européenne », précise l’ambassadeur.

Une réunion doit se tenir à ce sujet à Rabat le 11 février 2013.

« J’espère voir la conclusion de cet accord d’ici mon départ fin mars », a ajouté l’ambassadeur. Après trois ans et demi au Maroc, Eneko Landaburu rejoint en effet d'autres fonctions.

Au niveau de la nouvelle politique européenne de voisinage (PEV), l’objectif reste également de finaliser en 2013 un partenariat pour la mobilité couvrant l’encadrement de la migration régulière, la coopération sur la réadmission de migrants illégaux, la facilitation de visas, notamment.

Un ALECA en préparation

Eneko Landaburu, ambassadeur de l'Union européenne au Maroc, veut un ALECA (photo F.Dubessy)

Mais la nouveauté demeure assurément le lancement de négociations pour un Accord de libre échange complet et approfondi (ALECA), visant à améliorer le climat d’investissement dans le royaume et permettre une participation active au marché intérieur de l’Union.

Un accord qui couvrira nombre de domaines d’intérêt commun comme la facilitation des échanges, les obstacles techniques au commerce, les mesures sanitaires et phytosanitaires, la protection des investissements, les marchés publics et la politique de concurrence. « Il nous faut une meilleure sécurité juridique des investissements européens au Maroc », indique le chef de la délégation.

En 2012, les engagements de l’Union européenne au Maroc ont atteint 166,87 M€, contre 193,6 M€ en 2011. En 2013, ils devraient atteindre 352,03 M€ (dont 65,13 millions de fonds additionnels en réponse au Printemps arabe).

5/2/2013, Christelle Marot

Source : Econostrum Infos

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