Organisée par l'association Coup de soleil, cette manifestation à 100% littéraire se tiendra les 16 et 17 février prochains à l'Hôtel de ville de Paris.
Après la Tunisie, place à l'Algérie qui sera mise sous les feux des projecteurs cette année sans doute en raison du 50e anniversaire de l'Indépendance. Organisé par l'association Coup de soleil, cet évènement en est à sa 19e édition.
L'association Coup de soleil est née du désir de rassembler les gens originaires du Maghreb et leurs amis. Elle a pour vocation première de renforcer les liens entre ces populations, quelles que soient leurs origines géographique (Algérie, France, Maroc ou Tunisie), culturelle (arabo-berbère, juive ou européenne), ou historique (immigrés ou rapatriés). Elle a aussi pour objectif de mettre en lumière les apports multiples du Maghreb et de ses populations à la culture et à la société française. Aussi, le Maghreb des livres, c'est une librairie avec tous les livres publiés en 2012, relatifs au Maghreb et à l'intégration.
Des livres d'Algérie, de France, du Maroc et de Tunisie, livres en langues arabe, française et amazighe, 138 séances de dédicaces pour quelque 145 auteurs, que vous retrouverez pour des entretiens et des lectures, différentes des tables-rondes, des rencontres et des cafés littéraires, un espace-revues, un espace-jeunes, un calligraphe, des dessinateurs de presse, des expositions de peintures, de photographies et de B.D, un café maure convivial, ouvert sans interruption durant ces deux journées du Maghreb des livres...
Quatre rencontres d'une durée d'une heure seront dédiées aux écrivains et militants pour la liberté du pays. On peut citer Mouloud Aounit, militant de la fraternité, Pierre Chaulet, médecin et militant algérien, Tahar Djaoût, écrivain assassiné il y a 20 ans et Mouloud Feraoun, écrivain assassiné il y a 50 ans. Quant aux tables rondes, les conférenciers mettront en relief la position du Maghreb à travers plusieurs volets: l'actualité: «Cinquante ans après, où en est l'Algérie?», l'histoire «Les justes du Maghreb entre 1939 et 1945», l'intégration «De l'écriture au spectacle, une banlieue très cultivée» et la littérature «Cinquante ans d'écriture algérienne au féminin». Outre ces rencontres, le public pourra découvrir des espaces «originaux»: revue et jeunesse, des expositions, spectacles et une librairie contenant quatre mille ouvrages en français, en arabe et en amazighe. Dessinateurs de presse - Menés par l'ami Gyps, ils seront présents à «leur» table dans la librairie. Vous y retrouverez Dahmani, Elho, Halim Mahmoudi et Slim..
la salle des fêtes de l'Hôtel de ville va donc se transformer en une gigantesque librairie (5000 ouvrages exposés) où près de 120 auteurs présenteront leurs ouvrages aux visiteurs (5000 personnes environ lors des précédentes éditions) au cours d’entretiens publics, de débats et de cafés littéraires. L'actualité, l'histoire, l'intégration et la littérature algériennes seront au centre des débats qui seront sans aucun doute des plus animés....
6/1/2013
Source : L’Expression
Les premiers étrangers seine-et-marnais en situation irrégulière répondant aux critères de la circulaire Valls ont obtenu un titre de séjour.
Il parle encore très mal français, pourtant cela fait onze ans que Mehmet vit en Seine-et-Marne, à Melun, avec sa femme et leurs trois enfants. Jusqu’à hier après-midi, ce Turc était sans-papiers. Au moindre contrôle de police, il risquait de devoir repartir en Turquie. Mais grâce à la récente circulaire de Manuel Valls, Mehmet a décroché son titre de séjour, qui lui a été remis à la préfecture.
Motif : l’un de ses enfants est scolarisé depuis au moins trois ans. « Ce critère n’ouvrait pas droit à la régularisation avant la circulaire », explique-t-on à la préfecture de Seine-et-Marne.
La circulaire du ministre de l’Intérieur « assouplit les critères d’admission, confirme Nicole Klein, la préfète. Elle tient davantage compte de l’intégration des gens en France, du développement de leur vie privée et familiale, de l’intégration de l’enfant » : présence sur le territoire depuis au moins cinq ans, ancienneté de séjour dans l’Hexagone depuis deux ans et non plus cinq ans pour les jeunes majeurs… Depuis l’entrée en vigueur du texte, le 28 novembre 2012, la préfecture a reçu 437 demandes : « 169 ont été examinées, 56% se sont soldées par la délivrance d’un titre de séjour, mais 70% étaient des demandes déjà connues que les gens ont renouvelé à cette occasion, détaille Nicole Klein. Certains faisaient même l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. »
Pour ces derniers, la circulaire Valls rime avec aubaine. Mackenson, 24 ans, étudiant en communication de Montereau-Fault-Yonne, confirme : « Je vis en France depuis dix ans mais j’ai dû rentrer en Haïti, faute de papiers. Je suis revenu et là je viens d’obtenir mon titre de séjour en tant que jeune majeur présent depuis deux ans sur le territoire. »
06.02.2013, Marine Legrand
Source : Le Parisien
Pour le match amical de la sélection belge contre la Slovaquie, prévu le mercredi 6 février 2013, le joueur belgo-marocain Marouane Fellaini, qui évolue à Everton, n'a pas pu s'entraîner en début de semaine en raison d'un hématome à la hanche.
"Nous ne voulons prendre aucun risque avec Marouane et nous verrons comment la blessure évoluera les prochains jours. Nous ne prendrons une décision définitive que mercredi", a précisé le coach des Diables rouges, Marc Wilmots, lors d’une déclaration à la presse le lundi 4 février 2013.
5/1/2013
Sopurce : CCME
« Monsieur le Président de la République, nous vous demandons d’engager le processus de révision constitutionnelle permettant d’instaurer le droit de vote et d’éligibilité pour nos concitoyen(ne)s résident(e)s aux élections locales, dès les municipales de 2014. Cet impératif d’égalité et de démocratie est urgent ! »
C’est en ces termes que les 110 associations, syndicats et partis politiques appellent à signer la pétition pour le droit de vote pour tous les résidents étrangers dès 2014, à l’occasion des élections municipales. À la date du mardi 5 février 2013, il y a 22967 signatures validées, dont 4824 signatures papiers. La campagne de collecte des signatures se poursuit sur Internet, via le Site www.droitdevote2014.org pour les signatures électroniques et grâce à une campagne de mobilisation sur le terrain pour les signatures papiers. Pour cette dernière, l’un des endroits où des militants bénévoles collectent des signatures à Paris est le parvis de la gare Montparnasse. Un stand y sera tenu jusqu’au dimanche 10 février 2013.
Pour rappel, les étrangers issus des pays de l’Union européenne résidant en France, ont été admis au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et le Parlement européen depuis 1998. Quant aux étrangers extracommunautaires, qui résident légalement depuis au moins 5 ans sur le territoire français, l’Assemblée nationale a voté une proposition de loi leur accordant le droit de vote et d’éligibilité. Le Sénat, a adopté à son tour cette même proposition le 8 décembre 2011. Reste à mettre en œuvre la révision constitutionnelle nécessaire, promesse du programme de la nouvelle majorité lors des élections présidentielles et législatives de 2012.
5/1/2013
Sopurce : CCME
C'est le 28 février prochain que la Banque africaine de développement (BAD) devrait clôturer le 3e appel à propositions du Fonds de migration et de développement (FMD). Ce projet vise à financer des moyens nouveaux et innovateurs en vue de réduire le coût des transferts dans les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) …Suite
Jeunes diplômés françajs sont tentés de quitter l'Hexagone pour venir travailler au Maroc. ReKrute reçoit 300 à 350 CV par mois. Charlotte Lefort explique les raisons de cet engouement…Suite
Une trentaine d'imams se sont rendus lundi soir au Mémorial de la Shoah à Drancy (Seine-Saint-Denis) pour montrer que l'islam est une religion "d'amour" et de "tolérance", une "image forte" saluée par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
"A un moment où il y a une montée du racisme et de la peur de l'islam, on dit +non, il est possible de vivre ensemble+", a déclaré à l'AFP l'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, à l'initiative de l'événement.
74% des Français estiment que la religion musulmane n'est pas compatible avec les valeurs de la société française, selon un sondage Ipsos publié dans Le Monde en janvier.
"Aujourd'hui, on montre qu'il y a un islam de France sans influence, sans ingérence et sans fanatisme", a ajouté ce quadragénaire d'origine tunisienne. "On montre l'importance de la vie humaine pour l'islam, qui refuse l'intégrisme, les racismes et la barbarie."
Les imams en boubous ou djellabahs, venus de plusieurs villes de France avec des responsables d'associations cultuelles, sont arrivés en autocar en fin de journée à l'ancien camp d'internement des Juifs d'où furent déportées près de 70.000 personnes entre 1941 et 1944.
Après le dépôt d'une gerbe de fleurs à la mémoire des victimes, ils ont été brièvement reçus au mémorial de la Shoah inauguré en septembre, et "remerciés" de leur visite par son directeur Jacques Fredj.
"Ce sont des images très fortes qui parlent mieux que les mots et les discours", a estimé Manuel Valls. "Le monde a besoin de paix et de concorde, de gens qui dialoguent et s'écoutent".
Des représentants des autres grands cultes étaient présents à la visite qui a été suivie d'un dîner au Centre Culturel de Drancy pour l'Aïd-el-Mouled, fête de la naissance du prophète Mahomet.
Parole publique
"L'Islam de France doit s'organiser pour représenter l'immense majorité des musulmans et laisser parler les voix les plus modernes", a lancé à cette occasion M. Valls, en réclamant à nouveau "des imams formés en France". "Nous n'avons pas besoin de l'agent des pays étrangers", a-t-il redit.
A l'automne, 17 imams s'étaient déjà rendus en Israël à l'initiative de Hassen Chalghoumi pour prier sur la tombe des enfants juifs tués à Toulouse devant leur école, il y a onze mois, par Mohamed Merah.
Sam Samba, imam dans le XIXe, en était. Ce Malien, soufi, assure que sa "religion est pour la paix". Il reconnaît que sa démarche n'est pas totalement consensuelle dans la communauté. "Il y en a que cela embête, mais ça m'est égal", dit-il. "Je n'ai peur de rien."
Les prises de positions de l'imam Chalghoumi, qui était d'accord avec l'interdiction de la burqa et a souvent milité pour l'amitié judéo-musulmane, lui ont valu des menaces sérieuses, si bien qu'il bénéficie en permanence d'une protection rapprochée.
"C'est un engagement pour ces imams, ce n'est pas facile, ils vont se faire insulter sur le net", a prédit l'écrivain juif français Marek Halter, qui a participé à l'événement. "C'est très courageux de leur part."
"Après quelques initiatives individuelles, on a l'impression qu'une partie de l'islam prend la parole publiquement et collectivement contre l'antisémitisme", a pour sa part noté le directeur du mémorial.
"C'est un message interne pour dire à leurs ouailles +ce n'est pas l'islam+ mais aussi externe pour montrer que la majorité des musulmans de France ne se rangent pas derrière les radicaux", a-t-il estimé.
5 février 2013
Source : Libération
La Suisse et la République démocratique du Congo (RDC) ont signé lundi un accord de coopération dans le domaine de la migration à Kinshasa. Il vise à promouvoir et soutenir le retour volontaire de requérants d'asile congolais déboutés en Suisse.
L'accord a été signé par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et par le ministre congolais de l'Intérieur, Richard Muyej Mangez. Il prévoit d'encourager et d'assister les retours volontaires. La RDC s'engage aussi à réadmettre sur son territoire ses ressortissants n'ayant pas ou plus le droit de séjourner en Suisse.
"L'accord signé aujourd'hui tient compte des intérêts des deux Etats, dans un esprit de partenariat et de coopération", a indiqué Mme Sommaruga lors de l'émission "Forum" sur la RTS. De tels accords sont importants pour avoir des relations stables entre les deux pays. Par ailleurs, l'aide au retour "peut vraiment donner des perspectives aux personnes déboutées".
Tous les problèmes ne seront pas résolus, a-t-elle admis. La cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP) a signalé que cet accord prévoit aussi une collaboration entre les deux pays, notamment via des projets sur la sensibilisation de la population sur les risques de l'émigration ou des microcrédits avec des femmes victimes de viol.
La cheffe du DFJP s'est aussi entretenue avec la ministre congolaise de la Justice, Wivine Mumba Matipa. Durant leur entrevue, elles ont évoqué la situation en matière de droits de l'homme et abordé des questions humanitaires.
Durant sa visite de travail, Mme Sommaruga a rencontré des représentants d'ONG. Ceux-ci lui ont exposé les défis que la RDC doit relever, du point de vue de la société civile, notamment suite aux élections contestées qui ont eu lieu à l'automne 2011.
La conseillère fédérale a également visité la "Maison des Congolais de l'étranger et des migrants", financée par la Suisse. Ce centre d'assistance informe notamment sur les dangers de la migration irrégulière. Mme Sommaruga se rendra mardi en Angola où elle doit également signer un accord de coopération migratoire.
04.02.13
Source : L’Hebdo/ ATS
Les Démocrates suisses n'ont pas réussi à réunir les 100'000 signatures nécessaires dans le délai prévu pour leur initiative populaire sur l'immigration. Si le peuple ne se prononcera pas sur ce texte, deux autres initiatives sur le même sujet ont abouti.
L'initiative "pour la stabilisation de la population totale" n'avait toujours pas été déposée à la Chancellerie fédérale le 28 janvier accompagnée du nombre de signatures requis, peut-on lire mardi dans la "Feuille fédérale".
Le texte demandait à la Confédération de prendre des mesures pour éviter la surpopulation. Le taux d'immigration ne devait pas dépasser celui d'émigration. Les Suisses de l'étranger n'auraient pas été pas concernés par cette limitation.
L'immigration n'est pas pour autant rayée de l'agenda politique. Deux autres initiatives ont abouti.
Celle "contre l'immigration de masse" de l'UDC exige la réintroduction plafonds annuels ainsi que des contingents pour les autorisations de séjour en Suisse, qui vaudraient aussi pour les frontaliers et les requérants d'asile. Son acceptation entraînerait une renégociation de l'accord de libre circulation des personnes avec l'Union européenne (UE).
L'association Ecologie et Population (Ecopop) a elle aussi déposé une initiative, intitulée "Halte à la surpopulation - Oui à la préservation durable des ressources naturelles". Ce texte veut limiter la hausse de la population résidente permanente due aux migrations à 0,2% par an. Il exige parallèlement qu'au moins 10% des moyens de la coopération suisse au développement soient affectés à la planification familiale volontaire.
05.02.13
Source : L’Hebdo/ATS
Le numéro 43 de la collection du CRHIA « Enquêtes et Documents » est paru aux Presses Universitaires de Rennes : La migration européenne aux Amériques. Pour un dialogue entre histoire et littérature. Les textes ont été réunis par M. SYMINGTON, L. VIDAL et D. POTON, membres du CRHIA - La Rochelle.
Consacré à la migration européenne aux Amériques et structuré autour des grandes étapes migratoires, ce volume fait s'alterner textes de littéraires et textes d'historiens, avec le souci de privilégier systématiquement le dialogue entre ces domaines d'écriture. Depuis quelques années en effet, les historiens reviennent à la confrontation scientifique avec la littérature, d'autant que du côté des littéraires plusieurs mouvements critiques ont remis en question la relation entre littérature et réel.
4 février 2013
Source : Université de Nantes
Pourquoi la crise du modèle d’intégration français s’aggrave-t-elle ? Tareq Oubrou, imam médiatisé de Bordeaux et Jean-Claude Sommaire, ancien secrétaire général du Haut conseil à l’intégration, ont tenté, sans langue de bois, d’apporter une réponse AU Forum de Grenoble.
«L’intégration des jeunes issus de l’immigration est une question sensible, un débat difficile qui fait polémique». Dès le début, le ton est donné. Le débat sera, à défaut d’être houleux, délicat. Pourtant c’est sans détour et sans crainte du politiquement incorrect que Jean-Claude Sommaire et Tareq Oubrou ont abordé le modèle d’intégration français.
Un modèle qui, pour Jean-Claude Sommaire, «n’a jamais véritablement existé. Les vagues d’immigration plus anciennes se sont intégrées selon des caractéristiques qui leur sont propres. Seul point commun entre elles, leurs enfants ont oublié leurs racines et se sont intégrés et assimilés à la République. Ce qui n’est pas le cas pour les jeunes d’origine maghrébine et africaine sub-saharienne que nous ne parvenons plus à intégrer socialement».
Trouver des solutions au niveau local
Selon un sondage Libération, 25 % des jeunes interrogés se sentiraient ainsi en rupture avec la société. Souvent victimes de discriminations, confrontés à une islamisation de plus en plus présente et enfermés dans un contexte social et économique difficile, ces jeunes n’auraient d’autre choix que le repli communautaire.
«Dans ces quartiers, le nombre de musulmans n’est pas croissant, c’est la visibilité musulmane qui est croissante. Les femmes portent le voile, les magasins halal se multiplient. Ce qui encourage les amalgames», constate l’ancien secrétaire général du Haut conseil à l’intégration. Pour lui, seule une intervention renforcée et réformée des pouvoirs locaux et des associations de quartier pourra contrer la montée des violences, la délinquance, et enrayer ce communautarisme.
Concilier islam et société française
Du côté de Tareq Oubrou, c’est l’échec scolaire et l’exclusion de la communauté musulmane qui ont renforcé le communautarisme, auquel s’est vite greffé «une religiosité accrue et détournée». La religion et le Coran deviendraient alors pour ces jeunes une sorte de «bouclier de protection», un refuge où trouver les solutions à leurs malheurs. Quitte à multiplier les mauvaises interprétations.
Mais au-delà de la méconnaissance de l’islam, c’est la notion même de laïcité et la relation qu’entretient la société française avec la religion que l’imam de Bordeaux veut montrer du doigt. «Historiquement, la laïcité n’est pas anti-religieuse. Elle permet l’expression publique de sa foi. Mais aujourd’hui, il y a une véritable schizophrénie entre ce que dit le droit et la réalité. C’est devenu normal de voir la religion musulmane comme un danger, alors qu’elle est de plus en plus amenée à s’adapter à la civilisation et à la culture occidentale».
4 février 2013, Amandine Bourgoin
Source : Libération
Les mots clés choisis pour cibler les publicités affichées sur les écrans des internautes à partir des recherches qu'ils font sur Google révèlent des préjugés raciaux, selon une étude publiée lundi aux Etats-Unis.
Une professeure de l'Université Harvard, Latanya Sweeney, a trouvé "des discriminations statistiquement importantes" en comparant les publicités affichées avec les résultats des recherches, selon que ces dernières portent sur des noms associés à des Blancs ou des Noirs.
Les publicités accompagnant les recherches sur des noms semblant associés à des Noirs, comme "Ebony" ou "DeShawn", tendent à suggérer une activité criminelle, avec par exemple des offres de vérification des antécédents d'arrestation, selon cette étude.
Les recherches sur des noms semblant plus liés à des Blancs, comme "Jill" ou "Geoffrey", déclenchent elles des publicités plus neutres.
Cela soulève "des questions, à savoir si la technologie de publicité de Google met en lumière des préjugés raciaux dans la société, et comment les technologies de publicité et de recherche peuvent évoluer pour garantir l'impartialité raciale", écrit Mme Sweeney dans un message publié sur un blog.
Les annonceurs payent pour que leurs publicités s'affichent quand certains mots sont recherchés sur Google, avec l'objectif de mieux cibler leur public. Google affirme que cette procédure est racialement neutre et que les résultats dépendent de décisions prises par les publicitaires.
04 fév 2013
Source : AFP
L'Allemagne reste insuffisamment tournée vers le recrutement de main-d'oeuvre étrangère, particulièrement non diplômée, pour compenser l'impact d'une population nationale vieillissante sur son marché du travail, montre une étude de l'OCDE publiée lundi.
Si "l'Allemagne est l'un des pays de l'OCDE avec le moins de barrières à l'immigration de travailleurs hautement qualifiés", celle "de travailleurs sans diplôme universitaire est difficile", explique l'OCDE dans son étude sur le recrutement de travailleurs immigrés en Allemagne, présentée lundi à Berlin.
En particulier, l'Allemagne accueille chaque année environ 25.000 travailleurs immigrés venus de pays hors Union européenne et hors Association européenne de libre-échange, ce qui représente environ 0,02% de la population.
Or "l'Australie, le Danemark, le Canada et le Royaume-Uni enregistrent des chiffres de cinq à dix fois plus élevés", ajoute l'organisation à titre de comparaison.
Selon l'OCDE, les entreprises allemandes n'envisagent pas suffisamment de se tourner vers la main d'oeuvre immigrée.
Pourtant "le bien-être de l'Allemagne dépend de manière capitale de sa capacité à maintenir son niveau de compétitivité malgré sa population vieillissante", a souligné Yves Leterme, secrétaire général adjoint de l'OCDE.
L'Allemagne a l'une des fécondités les plus faibles au monde et sa population est déjà la plus vieille derrière le Japon, ce qui lui pose régulièrement des problèmes de manque de main d'oeuvre.
Mais les entrepreneurs allemands, interrogés en 2010/2011 par l'OCDE et la fédération allemande des chambres de commerce et d'industrie (DIHK), répondent à presque 50% tout simplement ne pas envisager d'embaucher à l'étranger.
Les autres raisons principales données au fait de ne pas recruter des personnes hors d'Allemagne sont la complexité des démarches, le niveau insuffisant en allemand et les difficultés pour entrer en contact avec des candidats potentiels.
04 fév 2013
Source : AFP
La France a réintroduit "de façon temporaire" le visa de transit aéroportuaire pour les ressortissants syriens, afin de lutter contre des "détournements de procédure", a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères, une mesure dénoncée par des ONG comme une entrave au droit à demander l'asile.
Cette formalité, qui avait été supprimée par Paris en avril 2010, a été discrètement réintroduite alors que la Syrie s'enfonce dans une guerre civile qui a coûté la vie à plus de 60.000 personnes en près de deux ans selon l'ONU.
La réintroduction, intervenue le 15 janvier, "vise à éviter des détournements de procédure constatés, qui plaçaient les personnes concernées en situation irrégulière, mais aussi en situation de grande précarité", a précisé à l'AFP Vincent Floreani, porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères.
"Les dispositifs actuels permettant aux Syriens de demander l'asile auprès des ambassades et consulats de France sont naturellement maintenus. Nous nous efforçons même de la faciliter, avec l'aide de nos ambassades notamment dans les pays voisins, Liban, Jordanie et Turquie", a-t-il ajouté.
Le visa de transit aéroportuaire permet de rester le temps d'une correspondance en zone internationale d'un aéroport. Les ressortissants de certains pays y sont soumis pour éviter "les afflux massifs de migrants clandestins", selon la réglementation européenne.
Deux associations ont attaqué lundi cette réintroduction pour les ressortissants syriens devant le Conseil d'Etat, la plus haute instance de la justice administrative en France.
Ces deux ONG, le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) et l'association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) estiment que "les Syriens qui cherchent à fuir leur pays ne peuvent être assimilés à des migrants clandestins".
Elles dénoncent en outre le fait que la mesure n'ait pas été publiée. "La France a pris cette décision en silence. On dit que l'on soutient les Syriens mais on entrave sérieusement leur possibilité de fuir", a dénoncé Danièle Lochak, membre du bureau du Gisti.
Une audience du Conseil d'Etat a été fixée au lundi 11 février, a-t-elle précisé.
04 fév 2013
Source : AFP
Le Général de Brigade N'Diaga Dieng, chef d'Etat major de la Gendarmerie nationale, a réceptionné ce lundi matin à Nouakchott, un lot d'équipements comprenant 3 véhicules Prado et un lot de matériels divers, gracieusement offerts par l'Union Européenne à travers West Sahel, un projet qu'elle cofinance ave l'Espagne et qui est géré par la Guardia Civile espagnole.
Ce don a été remis au chef d'Etat major de la Gendarmerie nationale par le Général de Division, Gregorio Guerra TENA, chargé de la sécurité des frontières, en présence de l'ambassadeur chef de délégation de l'Union Européenne à Nouakchott, SEM Hans-Georg gerstenlauer et de l'ambassadeur du Royaume d'Espagne en Mauritanie, SEM Alonso dezcallar y Mazarredo.
S'adressant à la partie européenne à cette occasion, le Général de Brigade N'Diaga Dieng, chef d'Etat major de la Gendarmerie nationale a tout d'abord remercié les diplomates pour leur présence à la cérémonie de remise de ce don, exprimant sa gratitude à l'Union Européenne pour l'assistance qu'elle ne cesse de d'apporter à la Mauritanie " dans le cadre des efforts que nous faisons pour renforcer nos capacités à affronter les menaces ".
Il a ajouté : " la Gendarmerie nationale se félicite de l'excellence du niveau de coopération avec l'Union Européenne et réaffirme par ma voix sa ferme volonté de la consolider davantage ".
Les résultats qui ont été atteints jusqu'à présent dans le cadre de la lutte contre l'immigration illégale, le crime organisé et le terrorisme confortent notre conviction du bien fondé de notre engagement en commun en vue de réduire à leur plus simple expression les menaces qui nous guettent ", a-t-il dit.
Le Général de Brigade N'Diaga Dieng a souligné que " la Gendarmerie nationale continuera à mettre en oeuvre l'ensemble de ses moyens et à les renforcer pour rendre plus efficace la lutte commune que nous menons ensemble avec succès contre les réseaux criminels ".
Prenant la parole à son tour, l'ambassadeur chef de Délégation, SEM Hans-Georg Gerstenlauer a rappelé que le projet West Sahel, inauguré en 2011 à Nouakchott, vise à encourager la collaboration avec la Mauritanie et, pour ce cas précis, celle unissant les services de la Gendarmerie nationale avec la Guardia Civile espagnole.
Il a précisé que la coopération dans ce domaine se traduit par un appui à la formation et la dotation en équipements.
L'ambassadeur chef de Délégation a précisé que le matériel offert aujourd'hui permettra d'appliquer les formations dont bénéficient les éléments de la Gendarmerie nationale.
Il a souligné que depuis 2006, l'UE a été un partenaire constant des actions de gestion de la migration, des frontières et de la sécurité dans la région, ajoutant que l'objectif est de contribuer à un climat de stabilité au bénéfice des populations locales.
Il a enfin exprimé ses remerciements à la Gendarmerie nationale et à la Guardia Civile pour leur professionnalisme, leur efficacité et leur partenariat qui a permis de concrétiser ce projet.
Pour sa part, le Général de Division, Gregorio Guerra TENA, chargé de la sécurité des frontières, il a souligné que la remise de ce don représente un nouveau pas dans la longue coopération entre la Guardia Civile espagnole et la Gendarmerie nationale qui, a-t-il dit, est satisfaisante étant donné que l'immigration irrégulière par voie maritime est désormais presque nulle.
Il a souligné qu'en ces moments où existent des conflits armés très proches, la Guardia Civile " veut montrer sa solidarité avec la Gendarmerie nationale et les autres forces de sécurité et de défense ".
04 Fév 2013
Source : AMI
Dina Marquez a vécu pendant 13 ans son modeste rêve américain en faisant le ménage dans des maisons du Texas. Elle s'est brutalement réveillée la semaine dernière à l'aéroport de San Salvador, en descendant d'un avions rempli d'expulsés des Etats-Unis.
A la fois découragée et saisie d'une soudaine angoisse, Dina est conduite dans un terminal aménagé spécialement pour les personnes expulsées par les services d'immigration américains. En 2012, quelque 20.000 Salvadoriens sans-papiers ont été ainsi reconduits dans leur pays par vol spécial en provenance des Etats-Unis.
Sur place, Dina et une soixantaine de compagnons d'infortune sont pris en charge par le personnel du programme "Bienvenue à la maison", créé par le gouvernement pour aider ces personnes à reconstruire leur vie dans ce pays miné par la violence des bandes criminelles et une pauvreté endémique. Le programme fournit conseils, logements temporaires et billets de bus aux expulsés pour qu'ils puissent rejoindre leurs régions d'origine.
"J'aspirais à une vie meilleure, à réaliser ce rêve américain, car ici je n'allais arriver à rien. Mais il a pris fin du jour au lendemain", raconte à l'AFP cette Salvadorienne de 44 ans, canette de soda à la main.
Originaire de Sonsonate, dans l'est du pays, cette femme dont le teint brun contraste avec sa chevelure jaune vif retient ses larmes à l'évocation des moments difficiles qui l'attendent. Elle explique qu'elle avait dû vendre sa maison en 2000 pour financer son voyage clandestin vers le nord.
Sur place, elle avait obtenu un statut de résidente temporaire en 2001 dans le cadre d'autorisations spéciales accordées après deux tremblements de terre dévastateurs au Salvador. Mais en 2006, ses permis de résidence et de travail n'avaient pas été renouvelés, la faisant basculer dans le circuit illégal.
"Des compatriotes m'ont tendu la main et m'ont donné du travail malgré les risques; je faisais des ménages et arrivais à gagner modestement ma vie, mais je savais qu'ils allaient m'attraper un jour et c'est ce qui s'est passé: ils m'ont arrêtée au Texas (centre-sud des Etats-Unis) et j'ai passé trois mois en prison avant d'être expulsée car je n'avais pas de papiers de résidence", explique-t-elle.
Aujourd'hui, Dina affirme qu'elle ne repartira pas vers les Etats-Unis, contrairement aux quelque 200 Salvadoriens qui tentent chaque jour cette périlleuse aventure via le Guatemala et le Mexique.
Non loin de Dina, Fernando Orellana, 37 ans, patiente les yeux dans le vague qu'on l'enregistre pour rejoindre son domicile de San Martin, à 14 km à l'est de San Salvador.
"Aux Etats-Unis, ils nous font ressembler à des animaux qui doivent se cacher pour ne pas être expulsés", se plaint-il à l'AFP, avant de confier qu'il n'a pu rester que six mois en Virginie (est), où il travaillait comme jardinier.
"Je vais retourner vers le nord, parce qu'ici la situation est pourrie", assure-t-il, seulement pourvu de quelques dollars avant de se diriger seul vers un arrêt d'autobus à la sortie de l'aéroport.
Durant le premier mandat du président américain Barack Obama, un nombre record de personnes en situation irrégulière ont été expulsées, avec 409.849 durant l'exercice fiscal 2012, qui s'est terminé le 30 septembre.
Fin janvier, huit sénateurs ont présenté un plan visant à offrir, sous conditions, la perspective d'une régularisation voire d'une naturalisation aux quelque 11 millions de clandestins vivant sur le sol américain. Le président Obama a affirmé qu'il pensait que cette réforme serait votée cette année, à condition que républicains et démocrates continuent à collaborer sur ce sujet épineux, suscitant de vifs espoirs parmi les quelque 660.000 Salvadoriens sans-papiers des Etats-Unis.
Les quelque 2,5 millions expatriés salvadoriens vivant aux Etats-Unis -soit près d'un tiers de la population de ce petit pays - fournissent une manne essentielle à leur nation d'origine en expédiant chaque année environ 3,9 milliards de dollars à leurs familles.
05 fév 2013
Source : AFP
Conduire avec un permis ·international au Maroc est légal pendant un an. Au-delà de cette période, les ressortissants étrangers doivent passer l'examen d'obtention du permis marocain. Les ressortissants des pays ayant un accord de reconnaissance avec le Maroc sont exemptés de l'examen, mais doivent faire une demande d'échange …Suite
Longtemps venus du Maroc et de la Tunisie, les saisonniers agricoles n'ont commencé que récemment à réclamer justice pour les abus dont ils ont été victimes en France. Mais la «migration circulaire de travail» prônée par l'Union européenne change la donne. Transitant par l'Espagne, les travailleurs temporaires latino-américains remplacent peu à peu la main-d'oeuvre maghrébine…Suite
Paradoxe de la construction européenne, la charge et le coût du contrôle de ses frontières reposent sur les pays des marges de l'Union. Or ce sont aussi ceux qui connaissent le plus de difficultés …Suite
Le chômage reste au plus haut dans la zone euro. Fin décembre 2012, il touchait 11,7 % de la population active, comme le mois précédent, selon les données publiées, vendredi l" février, par l'office européen de statistiques Eurostat…Suite
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- Rencontre avec Lilya Ennadre à l’occasion de la rétrospective de films documentaires de la réalisatrice marocaine Dalila Ennadre.
- Deuxièmes rencontres de la Maison de la diaspora marocaine sous le thème: «Désir de Maroc vs désir de la diaspora»