lundi 8 juillet 2024 18:30

La simultanéité des deux crises migratoires, en Méditerranée et en Asie du Sud-Est, montre que le phénomène est global et que les réseaux de passeurs sont de véritables multinationales.

Alors que la nouvelle instance de dialogue avec l’islam va se tenir pour la première fois dans une semaine, le ministre de l'Intérieur a reçu samedi une trentaine de musulmans afin de discuter de la place de leur religion en France.

La ligne Sète-Nador est finalement maintenue, on apprend ce vendredi matin auprès de l’Administration des douanes et des impôts indirects (ADII). La décision a été prise lundi 1er juin lors d’une réunion au port de Béni Ensar sous la présidence du Gouverneur. Réunion durant laquelle « le responsable de ce site a confirmé que la ligne Sète-Nador sera maintenue jusqu’à fin septembre 2015 », précise la même source.

Pour une 4e année consécutive, le Salon de l’immigration et de l’intégration au Québec permettra aux nouveaux arrivants de se familiariser avec leur terre d’accueil.

L’immigration est un arrachement de sa terre d’origine, la relégation urbaine, une peine d’internement dans son pays d’accueil. Le migrant-relégué coalise ces deux expériences. Il cumule le sentiment d’incomplétude suspendu au déracinement et le regard dépréciatif qui résulte de sa mise au ban de la société. La construction identitaire des enfants d’immigrés se révèle alors complexe et combinatoire. L’identité est narration. Celle de l’immigré est vouée tôt ou tard à participer à la construction du roman national. A cette fin, le migrant-relégué use joyeusement de l’artifice. Ballotté entre deux frontières, représenté par les autres comme par lui-même, seul le masque peut modérer l’angoisse d’un sujet morcelé. Dans l’espace social un art de visibilité s’empare alors de l’espace public. L’exhibition ou la dissimulation du corps révèle ainsi le caractère d’opposition qui accommode le nouveau et l’ancien chez l’immigré à l’égal du dandy au dix-neuvième siècle. Tradition et modernité s’adonnent à l’ambivalence sur la scène publique bondée de signes ostentatoires. Faut-il interpréter ces phénomènes sous le prisme du repli communautaire ou bien y déceler la reconfiguration des modèles culturels migratoires ? Faut-il chercher des accommodements raisonnables ou abdiquer à la nostalgie identitaire ? Doit-on choisir entre le multiculturalisme anglo-saxon, l’assimilation républicaine ou la reconnaissance des minorités culturelles ? Une lecture systémique de ces phénomènes peut nous aider à cultiver la nuance.

Abdelkrim Bouhout est enfant d’immigré marocain et citoyen belge. Il dispose d’un C.A.P.A.E.S et d’une Agrégation en sciences sociales et politiques. Il assume actuellement les fonctions de coordinateur des projets de cohésion sociale de la Ville de Bruxelles et quelques heures de cours dans l'enseignement supérieur de promotion sociale.

Source : éditions-harmattan

Dans le cadre du projet « Imaginaires migratoires » (INALCO) en partenariat avec l’URMIS et MIGRINTER, cette journée d’études rassemblera, le Lundi 15 juin 2015,  des chercheurs d’horizons différents (sciences sociales et études filmiques) pour interroger la production des imaginaires migratoires par le cinéma.

L’immigration Italienne ne fut pas "bien reçue". Quand j’ai l’occasion d’en faire mention autour de moi, on me répond « c’était différent ils étaient catholiques » ! Les Français ne retiennent de leur histoire que ce qui les arrangent. Et si on a le malheur de comparer le traitement actuel des Maghrébins avec celui des Italiens, on a l’air de commettre un crime de lèse-majesté !

 « Drames de l’immigration : entre Europe et Afrique, des responsabilités et des rôles partagés. » C’est l’intitulé de la rencontre-débat qu’organise la ville de Montreuil ce lundi soir, en présence, notamment,

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