samedi 16 novembre 2024 12:16

Trente organisations et plus de 2000 personnes ont signé l'appel des Verts pour une politique migratoire qui ne viole pas les droits fondamentaux. Cette action a été lancée au soir de l'acceptation de l'initiative de l'UDC sur le renvoi des étrangers.

Après cette votation, "il s'agissait de montrer qu'une opposition citoyenne existe à la politique migratoire fondée sur l'exclusion et la discrimination", écrivent les Verts dans un communiqué publié mardi. Vingt-quatre heures après le lancement de cet appel, 700 personnes s'étaient déjà manifestées.

Parmi les personnalités qui ont apporté leur soutien figurent notamment l'écrivain Peter Stamm ou les cinéastes Samir et Micha Lewinsky. Les signataires exigent que les droits des migrants au mariage, à la vie de famille, à la formation, à la mobilité leurs soient reconnus.

Cinquante ans après l'entrée en vigueur de la convention relative au statut de réfugié, l'appel demande en outre de revoir ce statut pour tenir compte de la réalité actuelle. La Suisse doit ainsi reconnaître les conséquences du réchauffement climatique et les violences sexuelles subies par les femmes migrantes.

Les Verts promettent de s'engager sans relâche durant l'année qui vient en faveur d'une politique migratoire conforme aux droits humains.

Source : Fémina

Organisé pour la 17e fois consécutive par l'association Coup de soleil, le Maghreb des livres se tiendra à l 'Hôtel de ville de Paris les 5 et 6 février prochain. Une grande librairie sera installée, avec plus de 500 titres d'ouvrages parus, en 20 l0, chez les éditions de France et du Maghreb, aussi bien en littérature qu'en matière d'essais, beaux livres, bande dessinée, etc.

Des intellectuels, écrivains, universitaires, journalistes, y côtoieront des visiteurs qui ont un lien de vie ou d'amitié avec

le Maghreb. Au programme, cafés littéraires, entretiens, séances de lecture, tables-rondes et rencontres. Il y aura un espace vidéo, un espace jeunes, une exposition de peinture, une expo-photo et un café-maure.

Source : L’Economiste

Kidnappings, viols, enrôlements forcés : les trains de migrants centraméricains sont la nouvelle manne des cartels au Mexique.

«Des hommes masqués portant des machettes et des armes ont arrêté le train et nous ont fait descendre du toit. Ils nous ont mis un pistolet sur la tempe et nous ont dit qu’on allait mourir. Puis ils nous ont frappés pendant vingt-quatre heures jusqu’à ce que nos familles envoient l’argent. Alors, ils nous ont libérés.» Luis García fait partie des milliers de victimes de la nouvelle industrie macabre développée par les gangs mexicains : les kidnappings de migrants. Ce Guatémaltèque de 26 ans traverse le Mexique comme des milliers de sans-papiers venus d’Amérique centrale : sur les toits des trains de marchandises, sans jamais dormir, de peur de tomber ou de se faire agresser, fuyant les policiers mexicains qui les dévalisent, les Zetas qui les séquestrent, les violent et les tuent. Ce cartel de narcotrafiquants est tenu pour responsable du massacre, le 23 août, à San Fernando dans l’Etat de Tamaulipas, de 72 migrants centraméricains, équatoriens et brésiliens. Ce groupe d’hommes et de femmes, qui avaient refusé de travailler pour le compte des Zetas, de trafiquer en échange de leur liberté, ont été alignés contre un mur et criblés de balles.

2 500 dollars par otage

Les bandes de kidnappeurs prennent régulièrement d’assaut la «Bestia» (la Bête), le surnom que les migrants ont donné au train qui les transporte vers la frontière américaine. Les gangs séquestrent de grands groupes, parfois cent personnes d’un seul coup. Les refuges gérés par l’Eglise catholique sont les seuls endroits sûrs où les migrants peuvent s’abriter, se reposer et se nourrir, entre deux trains.

La Casa del migrante d’Ixtepec, dans l’Etat d’Oaxaca (sud du Mexique) n’est pas à proprement parler une maison. Il n’y a que quelques baraques exiguës. Au milieu, les migrants dorment à la belle étoile. Une grille cerne l’espace, empêchant les agressions. Là, les récits d’enlèvements, de brutalités et de viols se répètent à l’infini. Les kidnappeurs torturent les migrants pour leur soutirer les numéros de téléphone de leurs familles. Ils réclament des rançons d’environ 2 500 dollars (1 900 euros) par otage.

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a alerté l’an dernier sur l’émergence de cet inquiétant négoce, évaluant à 20 000 le nombre annuel de ces enlèvements au Mexique. Les gangs amassent donc un butin évalué à 50 millions de dollars (37 millions d’euros) par an rien qu’avec ces kidnappings. «Les bandes criminelles liées aux cartels de la drogue se sont rendu compte que le trafic de migrants était lucratif. Les passeurs qui accompagnent les migrants travaillent pour le compte de ces gangs. Ils leur livrent des victimes», explique Martin Gabriel Barrón, spécialiste mexicain du crime organisé. La CNDH, organe officiel qui jouit d’une certaine indépendance, a exhorté, en vain, le gouvernement à agir pour protéger les Centraméricains. Le massacre du 23 août a eu un tel retentissement international que les autorités mexicaines ont arrêté sept hommes de main des Zetas. Mais les principaux auteurs du carnage courent toujours.

Généralement, il n’y a pas d’enquête sur les kidnappings de migrants. C’est pourquoi, dans un rapport publié en avril sur les attaques de sans-papiers centraméricains au Mexique, Amnesty International les qualifie de «victimes invisibles». Ils n’osent pas porter plainte de peur de se faire déporter. «Ce voyage est l’un des plus dangereux au monde», dénonce Amnesty, dont les enquêtes ont permis d’établir la complicité active et passive des autorités dans ces enlèvements. Les services de migration se soucient peu de savoir si les Centraméricains sont victimes de délits et s’empressent de les expulser. «Fonctionnaires, policiers, narcotrafiquants, machinistes du train… Tous sont impliqués dans la traite de migrants»,s’emporte le prêtre Alejandro Solalinde, qui dirige le refuge d’Ixtepec. L’équipe du refuge incite les migrants à porter plainte et mène ses propres enquêtes : sur base des milliers d’entretiens avec des victimes, le personnel est parvenu à créer un registre informatique d’agresseurs présumés. Le maire d’Ixtepec, Gabino Guzmán, nie l’existence de ces attaques : «Ce sont eux-mêmes qui créent des problèmes, ils boivent, se droguent et se battent entre eux», explique-t-il d’un air dédaigneux.

L’an dernier, le père Solalinde a été arrêté par la police municipale pour avoir défendu des migrants. Aujourd’hui soutenu par l’acteur mexicain Gael García Bernal, qui a tourné une série de courts métrages documentaires au refuge d’Ixtepec, Solalinde ne cesse de dénoncer la corruption des autorités. Marta et Evidio, jeune couple venu du Guatemala, raconte comment le train sur lequel ils voyageaient a été pris d’assaut par des policiers fédéraux : «On a d’abord cru que c’était une bande de kidnappeurs car ils étaient très violents. Les policiers nous jetaient par terre, nous donnaient des coups de pied. Ils ont brutalisé les femmes, les insultant, commettant des attouchements. Finalement, ils ont pris tout ce qu’on avait et ils ont tiré des coups de feu pour nous faire fuir. Perdre l’argent, cela nous est égal, c’est la brutalité qui nous marque.»

Promesse de régularisation

Vu leur statut d’«illégaux», il est impossible de connaître le nombre de sans-papiers originaires d’Amérique centrale qui traversent le Mexique. Les dernières estimations divulguées par l’Institut national des migrations (INM), chargé de les appréhender et de les rapatrier, établissent qu’ils seraient environ 400 000 chaque année. De janvier à septembre, 53 000 Centraméricains ont été expulsés du pays par cette institution.

Aux Etats-Unis comme au Mexique, les opérations visant à capturer les migrants sans-papiers se sont intensifiées. La fameuse loi SB-1070 approuvée en mai par l’Arizona, qui systématise les contrôles d’identité pour interpeller les immigrants en situation illégale, a fait des émules : des projets semblables sont à l’étude dans une vingtaine d’autres Etats américains. Depuis les attentats du 11 Septembre et le durcissement de la surveillance aux frontières, les migrants voyagent dans conditions de plus en plus dangereuses, à la merci de la chaleur du désert et des trafiquants, esquivant la Border Patrol, la patrouille frontalière. Pourtant, un million de Mexicains passent chaque année illégalement aux Etats-Unis. Après la récente victoire des Républicains aux élections de mi-mandat, le Mexique craint que la réforme migratoire promise par Barack Obama n’aboutisse pas. Plus de 8 millions de sans-papiers mexicains et centraméricains, qui aspirent à régulariser leur situation, étaient susceptibles d’en bénéficier.

Depuis le massacre de San Fernando, les activistes mexicains estiment que la situation des sans-papiers est plus enviable aux Etats-Unis. Une donnée édifiante ressort du rapport d’Amnesty : six femmes centraméricaines sur dix sont victimes de violences sexuelles lors de leur passage par le Mexique. Et celle-ci ne s’exerce pas uniquement contre les femmes. A Ixtepec, plusieurs homosexuels racontent que c’est le rejet vécu dans leur pays d’origine qui les a jetés sur les voies de la Bestia. Au Mexique, ils doivent traverser de nouvelles humiliations. Daniel, un adolescent guatémaltèque, raconte que quatre hommes l’ont kidnappé et emmené dans une maison isolée : «Pendant huit jours, ils ont abusé de moi. Chaque fois qu’un homme entrait dans la pièce, je pensais que c’était pour me violer.»

La Caravane des mères

Début novembre, un groupe de femmes venues du Honduras a sillonné le Mexique à la recherche de leurs enfants disparus. Chaque année, elles viennent dialoguer avec les autorités de ce pays, les sensibiliser au sort des migrants centraméricains. Elles distribuent des avis de recherche avec des photos de leurs fils, dont elles pensent qu’ils sont retenus en otage quelque part. Les participantes à la Caravane des mères de migrants affirment que plus de 800 Honduriens sont portés disparus au Mexique. Cette année, la caravane a retrouvé la trace d’une femme disparue au refuge d’Ecatepec, dans la banlieue de Mexico.

Là, les migrants ont une vaste pièce et une trentaine de lits superposés à leur disposition. Les jours d’affluence, lorsqu’ils sont près de deux cents, ils dorment à même le sol. Yamilet Juarez, qui a fui le Honduras et «neuf années de coups» infligés par son mari, a sa propre chambre. Elle vit au refuge où elle soigne les hommes blessés, tabassés par les Zetas, les voleurs ou la police, change leurs bandages et désinfecte leurs plaies. Elle-même a passé deux mois à l’hôpital, après que la Bestia lui a arraché une jambe.

L’attente d’une prothèse

A l’hôpital, sa blessure avait à peine cicatrisé que les agents de migration venaient la chercher pour l’expulser. Avec l’aide de la religieuse qui dirige le refuge, Yamilet a pu rester au Mexique. Malgré les deux jeunes enfants qu’elle a laissés au Honduras, elle se dit heureuse ici : «Je ne voulais pas aller aux Etats-Unis. Je voulais juste fuir la vie que j’avais. L’accident, je ne le vois pas comme un malheur. C’est plutôt une bénédiction car, maintenant, j’ai une nouvelle vie devant moi.» Comme elle, des centaines de Centraméricains mutilés par le train restent au Mexique, dans l’attente d’une prothèse. Ils vivent dans les refuges où dorment les migrants de passage, jamais très loin des rails. Ils entendent la Bête et écoutent ses victimes.

L’appel du Nord étouffe les avertissements, les dangers. La plupart des Centraméricains ne s’attardent pas dans les refuges : ils ne dorment que d’un œil, sans se déchausser, attendant de pied ferme le départ du train. «Le chemin est dur. Mais voyager sur ce train, vers les Etats-Unis, c’est beau aussi», s’exalte Ismael Camacho, un jeune Nicaraguayen qui se fait appeler «Isabella». «Là-haut, on est comme des frères, tous solidaires, peu importe notre nationalité», sourit Wil, un Salvadorien. La Bête, celle qui les maltraite, c’est aussi celle qui transporte leurs rêves.

Source : Libération.fr

Après Paris et Montréal, l’initiative Careers in Morocco ouvrira son forum des compétences marocaines à Londres le 22 janvier 2011, rapporte un communiqué de presse. Véritable rendez-vous incontournable, l'initiative est un lieu de rencontres privilégiées entre les prestigieuses entreprises du Maroc et les compétences marocaines à l'étranger en quête d'information sur les opportunités de carrière et d'investissement dans le Royaume. Plus de 1.500 cadres marocains, hautement qualifiés et évoluant dans différents secteurs incluant la finance, la banque, conseil et autres, seront attendus le 22 janvier pour établir des contacts fructueux avec plus d'une vingtaine d' entreprises et multinationales opérant au Maroc.

Source : Aujourd’hui le Maroc

"Le projet était de rester en Espagne, de faire venir les enfants, d'obtenir des papiers". Mais la crise a balayé les rêves de Magaly Baez, une jeune Paraguayenne qui s'apprête à regagner son pays, lasse de frapper à la porte d'une cantine populaire pour se nourrir.

La jeune femme de 26 ans a perdu son travail d'employée de maison il y a quelques mois, tout comme son mari, serveur dans un restaurant. Comme pour des milliers d'immigrés latino-américains, la crise économique qui s'est abattue sur l'Espagne depuis 2008 a sonné la fin de toutes ses illusions.

"On nous a proposé de rentrer chez nous, et j'ai accepté", raconte Magaly. Sans travail, le couple en situation illégale n'a aucune chance d'obtenir un permis de séjour. Trois ans après son arrivée, il a dû accepter le billet d'avion proposé par le gouvernement.

Ce matin de décembre, Magaly sort du réfectoire spécialement ouvert pour les immigrés par le gouvernement régional de Madrid, chargée de sacs renfermant la nourriture pour elle-même, son mari et leur bébé de neuf mois.

"Au début, j'avais honte. Mais sans cela, qui sait si nous aurions à manger", confie la jeune femme, la voix neutre pour masquer son émotion, qui a abandonné l'espoir de faire venir du Paraguay ses trois autres enfants.

Aujourd'hui, elle survit en travaillant comme femme de ménage ou en gardant des enfants quelques heures par semaine.

Javier Hernandez, le directeur de la cantine, reconnaît que celle-ci "est saturée depuis juin", avec "plus de 600 repas par jour" contre 500 il y a un an et 300 avant la crise.

Les immigrés d'Amérique Latine sont aujourd'hui, officiellement, 1,45 million en Espagne, soit 26,6% du total des immigrés (5,7 millions sur 47 millions d'habitants).

La plupart sont arrivés dans les 15 dernières années, attirés par les perspectives d'emploi notamment dans le secteur de la construction, qui a porté le développement économique de l'Espagne avant la crise.

Mais depuis 2008, cette population fragile a subi de plein fouet l'explosion du chômage, qui frappe aujourd'hui 30% d'entre eux pour une moyenne nationale de 20%, selon l'Institut national de la statistique.

Le gouvernement a parié un temps sur les retours volontaires, sans rencontrer l'écho espéré.

En deux ans, 6.000 personnes ont accepté le billet d'avion proposé aux plus vulnérables. 15.000 autres, selon le ministère du Travail, ont répondu à un plan d'aide financière prévoyant le versement d'une partie de l'allocation chômage dans le pays de retour, alors que le gouvernement attendait 100.000 demandes.

Cesar Lezcano, un Equatorien de 40 ans qui a perdu en novembre son emploi de boulanger, a accepté cette offre.

"Je n'ai pas réfléchi beaucoup. J'ai voulu profiter du peu que j'avais", explique-t-il. Il a empoché 3.500 euros, 40% de l'allocation chômage à laquelle il a droit pour dix mois, et recevra les 5.000 euros restants une fois rentré à Quito, de quoi "ouvrir un petit commerce".

Mais d'autres ne peuvent se résigner à retourner en arrière. "C'est un échec. Les sommes proposées ne suffisent pas pour payer les billets, acheter une maison et monter une petite affaire", remarque Raul Jimenez, porte-parole de l'ONG Ruminahui.

"Le retour, pas encore", assure German Cuellar, un Bolivien de 44 ans, serveur au chômage depuis un an et demi, sans papiers, qui espère toujours un hypothétique permis de séjour et un travail "hors de Madrid".

Il est venu à la cantine chercher à manger pour ses enfants de 17 et trois ans. "Nous lutterons jusqu'au bout. Si nous devons partir, nous le ferons. Mais les enfants vont à l'école, et nous ne voulons pas qu'ils arrêtent".

Source : AFP

Le tissu associatif des Marocains vivant au Canada bénéficie du soutien financier de l'État. Ce mouvement naissant a pu bénéficier d'une aide directe afin de mener des actions concrètes en faveur des Marocains résidant dans ce pays qui opte toujours pour l'immigration choisie. C'est l'ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni qui a présidé la cérémonie de remise du don, sauf que le montant n'a pas été précisé…Suite

La communauté musulmane de Barcelone pourrait, dans les années à venir, disposer de sa grande mosquée, à l’instar de celle de Madrid. La promesse a été faite par la mairie de la ville catalane, en marge d’un colloque portant sur l’islam et les valeurs occidentales auquel ont pris part des intellectuels européens et des oulémas de divers horizons.

C’est une vieille doléance des oulémas d’origine marocaine qui est en passe d’être réalisée : la construction d’une grande mosquée à Barcelone. La municipalité de la ville catalane s’est montrée favorable à la réalisation de ce vœu. Car pour le chargé des relations avec les citoyens de la ville de Barcelone, « c'est une évidence que Barcelone ait un lieu de culte de référence. C’est une question en suspend, mais nous en discuterons » a laissé entendre Catalina Carreras-Moysi, citée par le quotiden espagnol El Pais.

Un lieu de culte qui devra donner plus de « visibilité » à l’islam. Lors d’une visite l’année dernière à la mosquée Hassan II de Casablanca, le maire catalan Jordi Hereu avait exprimé sa volonté de doter de cette grande ville, un lieu de culte de référence pour les musulmans de sa cité.

La gestion de cette probable future grande mosquée reviendra à la communauté marocaine, la première communauté musulmane de Barcelone. Mais c’est aussi dans l’optique de promouvoir un islam « modéré » que cette « mosquée officielle » devrait voir le jour, selon des correspondances révélées par WikiLeaks, des commentaires de Mohamed Chaib, député de PSC (Parti Socialiste Catalan) et du consul américain à Barcelone.

Quoiqu’il en soit, l'Union des Centres culturels islamiques de la Catalogne (UCCIC) elle, se réjouit de l’accord de principe de la municipalité pour l’édification de cette mosquée. Son président, Noureddine Ziani, a également ajouté qu'il était « essentiel de considérer les valeurs islamiques comme faisant partie des valeurs européennes ». Emettant sur la même longueur d’ondes que les autres intellectuels européens et musulmans venus prendre part au colloque sur « L’islam et les valeurs occidentales ». Des intellectuels qui soulignent la nécessité de «garantir la liberté de croyance et du droit de pratiquer son culte ».

27/12/2010

Source : Yabiladi

Les ingénieurs marocains en Europe, issus de l'Ecole Mohammedia des Ingénieurs (EMI), ont réitéré, lors d'un récent rassemblement à Paris, leur disposition à mettre leur savoir-faire au service du développement du Royaume.

Regroupés dans le cadre de l'association AIEM-EUROPE, ces ingénieurs venant de différents pays de l'Europe, dont une majorité active en France, ont convenu de renforcer leur liens dans ce sens, en partageant leurs expériences et en identifiant des projets de coopération à réaliser en commun avec leurs homologues du Maroc, ont-ils souligné dans un communiqué parvenu lundi à la MAP.

Ils ont traité notamment des conditions particulières et des spécificités des ingénieurs et cadres marocains en Europe, plus spécialement ceux de l'EMI, à "la fois en tant qu'opérateurs devant donner le meilleur d'eux-mêmes et tirer profit de leur situation spécifique et en tant qu'ambassadeurs devant relayer auprès des sociétés européennes d'accueil les changements et les développements structurels que connaît le Maroc depuis une décennie".

Les échanges en matière de savoir et de technologie, d'économie et des finances, de culture et du social ont été fixés comme une priorité par les membres de l'association, forte de 6.000 ingénieurs opérant dans différents secteurs (administration, enseignement, économie, industrie).

L'accent a été notamment mis sur l'importance de la communication et la mise en place de réseaux à même d'aider et de stimuler les rapprochements entre les cadres marocains installés en Europe, en particulier les Emistes.

Présidée par l'ingénieur Mohamed Amraoui, établi en France, l'Association AIEM-EUROPE ambitionne dans son plan d'action de réaliser dans ce cadre diverses manifestations à caractère technique, scientifique, économique et culturel, en partenariat avec différents acteurs, en particulier le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger avec lequel l'association avait signé un accord de coopération.

En plus du festival, Attention Chantier anime un ciné-club dans un foyer du XVIIe arrondissement, où chaque projection est suivie d’un débat. Et un atelier de réalisation a débouché sur la production d’un court métrage écrit, tourné et monté avec des jeunes sans-papiers du foyer qui n’avaient jamais touché à une caméra.

Fort du succès des éditions précédentes, Attention Chantier veut aller plus loin, comme l’explique Jonathan Duong, salarié de l’association : « Il y a énormément à faire pour sortir les gens de l’isolement dans lequel ils sont maintenus. Cette année, nous prévoyons d’exposer des photos du foyer prises par les résidents. » Toujours pour contribuer à améliorer leur image.

27/12/10

Source : MAP

La montée en puissance dans les sondages du Front national, habilement relooké par l'héritière du clan Le Pen, suscite, à droite comme à gauche, un début de panique…Suite

Ils sont venus pour travailler et sont finalement restés. Des migrants des années 1960 vieillissent aujourd’hui dans les villes d’Europe occidentale, souvent dans l’isolement et la précarité.

Des associations dénoncent l’acharnement croissant de certaines caisses de retraite, caisses d’allocations familiales et administrations fiscales vis-à-vis des vieux migrants démunis . Des contrôles discriminatoires et des demandes abusives de certaines caisses de sécurité sociale (CRAM, CAF, MSA) aboutissent à des redressements et des suppressions de prestations insupportables pour des personnes en situation de précarité. Certes, des dispositions légales prévoient de contrôler la résidence en France des bénéficiaires de la quasi-totalité des prestations sociales. Mais cette condition de résidence ne peut remettre en cause la liberté fondamentale d’aller et venir, qui passe nécessairement par le maintien du droit au séjour et des droits sociaux (protection maladie, minimum vieillesse, logement). Dans ces conditions, les pratiques discriminatoires de contrôle de la résidence et de suspension des prestations pour les vieux migrants n’en apparaissent que plus indécentes.

Sous prétexte de lutte contre la fraude, la chasse aux vieux immigrés pauvres habitant les foyers semble avoir commencé.

Un dossier de Nadjia Bouzeghrane, publié dans l’édition du 23 décembre 2010 du quotidien El Watan.

Pour avoir séjourné plus de six mois d’affilée dans leur pays d’origine, des vieux immigrés bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) se voient exiger le remboursement du trop-perçu de cette prestation sociale.

Si la plupart des vieux migrants, appelés communément « chibanis », vivent de leur retraite – fruit d’un dur labeur – avec leur famille en France, ou ont réintégré leur pays d’origine, une partie des plus de 65 ans n’ayant pas une retraite suffisante bénéficient auprès de l’Etat français d’une Allocation de solidarité pour personnes âgées (ASPA). Parmi ces derniers, ceux qu’on qualifie de « célibataires géographiques », c’est-à-dire ceux dont l’épouse et les enfants sont restés dans le pays d’origine, continuent à vivre dans des foyers de travailleurs migrants et dans des résidences sociales ou dans des logements privés dégradés et à faire « la navette » entre la France et le pays natal. Ce sont essentiellement des hommes qui ont émigré en France dans les années 50-60 et qui n’ont pas fait de regroupement familial, parce qu’ils ne s’étaient pas inscrits dans la perspective d’un séjour durable en France.

Pour avoir séjourné plus de six mois d’affilée dans leur pays d’origine, ces vieux « célibataires géographiques » se voient exiger le remboursement du trop-perçu de l’ASPA. Ceci dans la mesure où le droit commun conditionne la perception de cette allocation à une « résidence stable et régulière », comme c’est le cas de la plupart des droits sociaux, à l’exception de ceux qui sont soumis à cotisations comme la retraite. Pour toutes les administrations françaises, cette notion de résidence stable et régulière est de neuf mois par an. C’est ce qui est appliqué par la Caisse d’allocations familiales, par la sécurité sociale et par le fisc. Ce n’est pas propre aux étrangers, c’est une règle générale. Ce qui a toutefois changé, ce sont « les pratiques » des pouvoirs publics dans « la volonté de contrôler les abus », souligne Antoine Math, représentant le GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés) et le Catred (Collectif des accidentés du travail, handicapés et retraités pour l’égalité des droits). Celui-ci rappelle qu’un décret qui précise les conditions de résidence est intervenu en 2007, mais « pourquoi contrôler seulement les vieux migrants, et en foyer ? », alors que ces contrôles doivent « être effectifs pour tout le monde », s’interroge-t-il. Et d’indiquer que selon une enquête de la Cnaf, les fraudes concernent 2% des allocataires seulement, pour un montant de 500 millions d’euros et 1% de l’ensemble de la fraude sociale.

Des contrôles « discriminatoires » selon la Halde

Ces contrôles des déplacements entre la France et le pays d’origine auxquels sont soumis les vieux migrants extracommunautaires bénéficiaires de l’ASPA ont fait réagir des associations, des travailleurs sociaux et des collectifs constitués pour la circonstance, d’abord à Toulouse, puis en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Rhône-Alpes, en région parisienne pour dire « laissez nos vieux tranquilles. Assez de contrôles administratifs discriminatoires… » avec le soutien de municipalités de gauche. On assiste à un engagement citoyen montant envers ces « chibanis ». Ils soulignent que malgré la décision de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) d’avril 2009, qui considère que ces contrôles sont « illégaux car discriminatoires au sens de la Convention européenne des droits de l’homme », les différentes caisses de prestations sociales – la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) pour l’aide au logement (APL), la Caisse nationale d’allocations vieillesse (Cnav) et la Mutualité sociale agricole (MSA) en ce qui concerne l’ASPA, l’allocation de solidarité des personnes âgées et la sécurité sociale pour la carte de soins Vitale exigent des bénéficiaires le passeport pour vérifier les dates d’entrée et de sortie, et en cas de non-présentation de ce document, les différentes aides sociales sont bloquées et les trop-perçus sont exigés. Ainsi, depuis l’été 2009, la Cram, la MSA (de Midi-Pyrénées) et la CAF ont effectué un contrôle massif sur l’un des plus gros foyers Adoma (ex-Sonacotra) de Toulouse, le foyer « Fronton », situé 2, place des Papyrus.

« Comment peut-on demander 22 000 euros à des vieux hommes de plus de 75 ans touchant à peine 600 euros pour vivre et faire vivre leurs familles », dénonce le collectif Justice et dignité pour les chibani(as) de Toulouse. Beaucoup de ces hommes âgés ne savent ni lire ni écrire le français, et ont des difficultés à remplir les papiers, dénonce ce collectif qui a lancé une pétition en ligne pour « l’arrêt des contrôles et l’annulation des redressements des chibanis ». Ces chibanis, « non informés, sont de bonne foi », signale Jérôme Host, travailleur social et membre du collectif Justice et dignité pour les chibani(as) de Toulouse. « Pour nous, il y a urgence d’agir. »

Maillon faible

« Justice pour les chibanis », qui s’est élargi à des collectifs de plusieurs régions de France, se propose de veiller, informer, alerter et se mobiliser pour « sortir de l’invisibilité les chibani(as) et le traitement différencié auquel ils/elles sont soumis(es) : difficile accès aux dispositifs de droits communs, inégalités sociales de santé, accès difficile à un logement digne et adapté, privation des droits sociaux, assignation à résidence, une liberté de circulation conditionnée, discriminations, etc. » Et de préciser : « Nous avons choisi le terme chibani(as), les ‘‘ancien(nes)’’ en arabe, un terme devenu commun au sein même de certaines institutions pour désigner les immigré(es) maghrébin(es) de la première heure. Nous souhaitons l’élargir à l’ensemble des ‘‘vieilles’’ personnes immigrées de toutes origines, enracinées de longue date dans ce pays, à cette génération de la période des Trente glorieuses qui est en train de vieillir aujourd’hui dans des situations sociales inacceptables et indignes. »

« Nous réclamons que leurs droits soient respectés et leurs situations particulières soient prises en compte, en demandant : un accès aux soins sans restrictions ici et là-bas, un accès aux droits sociaux et politiques sans restrictions ici et là-bas, un accès au logement digne et adapté à leurs conditions de vieillissement, la reconnaissance et la visibilité de l’histoire et de la mémoire des luttes. » Un séminaire de réflexion et d’action a été organisé par l’Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF) le 11 décembre dernier à Gennevilliers, en région parisienne, sur le thème : « Viens, travaille et disparais. Stop au harcèlement des vieux migrants. » Une autre rencontre s’est tenue à Paris le 14 décembre, avec la participation de nombreuses associations de défense des immigrés (Gisti, Fasti, le MRAP, l’ATMF, l’AMF) avec comme intitulé : « Immigration : En finir avec les discriminations et les inégalités ?

Des corps marqués par des travaux pénibles

L’état de santé de ces vieux immigrés est symptomatique de leurs itinérances, souligne Françoise Emsallem, sociologue, qui, à partir d’une enquête réalisée en Languedoc-Roussillon, décrit des « corps marqués de multiples accidents de travail », « des pathologies résultant de travaux pénibles et dangereux » et, bien sûr, des pathologies liées à la vieillesse.

« Les souffrances psychiques sont plus difficiles à rendre visibles, liées dans un premier temps à une présence vécue comme illégitime ». Et, citant le sociologue Abdelmalek Sayad, Françoise Emsallem indique que « la vacance au sens de ne rien faire est vécue comme un drame ». Les immigrés vivant en famille vont se projeter dans l’avenir à travers leurs enfants, ce n’est pas le cas de ceux qui sont séparés de leur famille, une séparation vécue comme une blessure ; ils étaient venus pour travailler et repartir. Un regroupement familial tardif est considéré comme une alternative à cette solitude et à la dépendance, mais nombre d’entre eux sont bloqués par les conditions de logement et la faiblesse des ressources.

Après un séjour à l’hôpital, ils sont seuls, n’ayant pas d’accompagnants familiaux. 35% des plus de 65 ans ont besoin d’une aide à domicile, 79% ont besoin d’une aide pour faire leurs courses, téléphoner. Un travail de pédagogie est à entreprendre auprès de cette population ainsi qu’une formation des travailleurs sociaux en rapport, est-il préconisé. C’est une vieillesse qui « n’est pas prise en compte de façon sociale, urbanistique », selon Arielle Vermillet, maire adjoint de Gennevilliers, chargée de la vie démocratique et de la lutte contre les discriminations. La volonté d’agir des pouvoirs publics est inégale d’une région à une autre, est-il relevé.

Réinsertion des vieux migrants dans leur pays d’origine

La loi de 2007 au « placard »

Pour permettre aux vieux migrants de 65 ans et plus, allocataires de l’ASPA, de se réinsérer durablement dans leur pays d’origine, Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, fait voter, en mars 2007, dans le cadre de la loi Dalo, deux articles (57 et 58). Cette aide à la réinsertion des anciens migrants intéressait 37 143 personnes, sur lesquelles une vingtaine de milliers de nationalité algérienne.

Ce dispositif comportait deux articles : le premier créait une « allocation de réinsertion familiale et sociale des anciens migrants », « ouverte aux étrangers non ressortissants d’un Etat membre de l’Union européenne ou faisant partie à l’accord sur l’Espace économique européen » de plus de 65 ans, en situation régulière, vivant seul, résidant depuis plus de 15 ans de façon ininterrompue en France. Le montant de cette allocation devait être calculé en fonction des ressources du demandeur, mais ne devait en aucun cas être inférieur au minimum vieillesse. La loi prévoyait que les anciens migrants pourraient rentrer au pays d’origine de manière définitive s’ils le souhaitaient. La « réversibilité » était même prévue. En effet, les « chibanis » pouvaient changer d’avis, retourner en France et abandonner les allers-retours, puisqu’ils conservaient leur carte de résident. Le second article concernait l’accès aux soins. Les vieux migrants pouvaient rester couverts par le régime général de sécurité sociale. Mais cette loi n’a pas été appliquée, et, à ce jour, elle reste lettre morte pour non-conventionalité.

« On n’a pas abandonné l’objectif de la loi. On cherche des solutions qui permettraient de répondre à la demande qui était légitime, c’est-à-dire une aide à ces vieux travailleurs migrants qui avaient apporté leur contribution à la construction de la France et qu’on ne peut pas laisser dans la précarité, mais sans prendre le risque de possibilités d’extension », nous avait-on affirmé au ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale et du Co-développement quelques semaines avant le remaniement ministériel qui a entraîné sa disparition en tant que tel et son adjonction au ministère de l’Intérieur.

L’argument du droit européen

Comme solution palliative, les pouvoirs publics ont, par voie de circulaire, étendu la durée maximum de séjour hors du territoire français d’une personne percevant l’ASPA de 3 mois précédemment à six mois moins un jour actuellement. « On a de fait apporté une réponse à la question de la navette », a-t-on ajouté. Et de laisser entrevoir la possibilité d’un règlement dans un cadre bilatéral.

« La volonté politique française était claire sur ce sujet », mais « nous avons buté assez vite sur une difficulté technique parce que la nature même de cette allocation » induite par la loi de mars 2007 « pouvait difficilement être distinguée des autres types d’allocations qui sont versées en France et en Europe ; ce n’est pas un droit acquis par rapport à un travail effectué, c’est une allocation volontaire du pays, c’est-à-dire la France ». Et « c’est le Conseil d’Etat qui a attiré notre attention sur l’extrême difficulté juridique d’application des articles 57 et 58… » « L’APL n’est accordée qu’à condition que la personne qui la perçoit vive au moins 8 mois sur 12 dans son logement. Le deuxième sujet est relatif au minimum vieillesse. La perception d’une retraite inférieure à 700 euros par mois est complétée par une allocation dite Allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA) pour atteindre ce seuil minimal de 700 euros. Ces allocations non contributives sont accordées à condition que les bénéficiaires soient en France. Jusqu’à l’année dernière, l’ASPA était liée au fait que la personne bénéficiaire vive en France au moins 9 mois par an. Ce n’est pas une règle discriminatoire à l’égard des étrangers, c’est une règle générale. Ces allocations sont non exportables. »

Il nous a également été signalé que le Conseil d’Etat a signalé que le droit européen fait que si une aide de ce genre est créée et qu’elle est liée à une condition de résidence sur le sol d’un des pays membres de l’UE, il peut y être satisfait par la résidence sur le sol de n’importe quel pays membre. Il y a aussi cette idée qu’à la suite de contentieux individuels, d’autres populations pourraient demander des droits analogues en se fondant sur le principe de l’égalité.

Arguments que rejette Rachid Bouzidi qui, au cabinet de Jean-Louis Borloo, a œuvré de près sur ce dispositif d’aide de réinsertion des vieux migrants.

Un dispositif « gagnant-gagnant »

« Lorsqu’on a monté le dispositif, on savait qu’il y avait deux obstacles de taille : d’une part, il fallait faire en sorte que cette allocation ne soit pas requalifiée en prestation de sécurité sociale. Et, d’autre part, comme ce dispositif s’adressait à une population ciblée, chiffrée et isolée, il fallait faire attention à ne pas aller vers ce qu’on appelle en droit constitutionnel, une rupture du principe d’équité. C’est ce que nous avait dit le Conseil d’Etat lorsqu’on était en phase de réflexion sur le dispositif. Une fois que le dispositif a été finalisé, on l’a soumis en tant que projet au Conseil d’Etat qui nous a rendu un avis écrit selon lequel il n’y avait aucun risque de requalification en prestation de sécurité sociale par la Cour de justice européenne. Cet avis mentionne que le dispositif peut être mis en place sans crainte. Et c’est d’ailleurs à ce moment-là que Jean-Louis Borloo l’a présenté en Conseil des ministres. Il ne l’aurait pas fait sans un avis favorable du Conseil d’Etat », nous affirme Rachid Bouzidi.

Et de signaler que la loi est passée avec un vote à l’unanimité tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale. « Nous avons ensuite élaboré un projet de décret qui a été arbitré par les services du Premier ministre. En outre, lorsque ce décret a été arbitré, le conseiller juridique du ministre de l’Intérieur, aujourd’hui président de la République, a insisté pour que le ministre en soit co-signataire. Le conseiller juridique du ministre de l’Intérieur, si je ne me trompe pas, est lui-même conseiller d’Etat. »

Selon notre interlocuteur, ce dispositif était « gagnant-gagnant » pour le migrant, mais surtout pour la France. « Rentré dans son pays d’origine, ce vieux migrant aurait perçu cette allocation de réinsertion d’un montant approximatif de 250 euros par mois ; par contre, il n’aurait plus perçu d’aide au logement, puisque ne résidant plus en France. L’Etat français aurait fait aussi l’économie de prestations de santé. Un autre aspect où l’Etat français aurait été gagnant, c’est la récupération des logements qui auraient été libérés par ces ‘‘chibanis’’ ».

Rachid Bouzidi estime que si cette loi n’a pas été appliquée, c’est parce que « vis-à-vis d’un certain électorat, il n’aurait pas été de bon ton de dire que 40 000 étrangers de nationalités extra-européennes vont rentrer chez eux et vont continuer à percevoir une allocation payée par la France ». Il maintient que « ce dispositif voté par les représentants du peuple français est la solution la plus équitable, voire la plus rentable financièrement pour l’Etat français à l’égard de ces vieux migrants de plus de 65 ans vivant seuls, tout en étant mariés, qu’on est allé chercher dans leurs douars ».

Et de considérer que la population française d’origine extracommunautaire, particulièrement les jeunes, pourrait être en 2012 « très sensible à la façon dont la République traite ses aînés et pourrait s’assurer que le candidat auquel elle donnera ses voix portera soit ce dispositif, soit une solution identique en faveur de ces vieux migrants ».

« Victimes oubliées de la réforme des retraites »

Beaucoup de ‘‘chibanis’’ « entrés tard sur le marché du travail français, n’ont pas toujours pu faire valider les périodes travaillées dans leur pays d’origine et ont connu, sous le coup des discriminations, des carrières accidentées, des conditions de travail pénibles à l’origine de problèmes de santé et ont été évacués du marché du travail bien avant l’âge de la retraite », soulignent l’ATMF, le GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés) et le Catred (Collectif des accidentés du travail, handicapés et retraités pour l’égalité des droits) dans un document intitulé « Victimes oubliées de la réforme des retraites » du 17 septembre 2010, affirmant que la réforme des retraites (à 62 ans) va encore aggraver leur précarité.

Ces organisations rappellent à titre d’exemple que « les étrangers sont proportionnellement trois fois plus souvent touchés par les accidents du travail entraînant une incapacité du travail permanente ou la mort ; qu’ils ont été les premiers licenciés au cours des restructurations industrielles des années 1980. Alors qu’ils représentaient de 10 à 15% des effectifs à la fin des années 70, ils ont absorbé à eux seuls de 40 à 50% des suppressions d’emploi dans l’industrie et le bâtiment. En outre, ces vieux et vieilles immigré(e)s paient au prix fort les pratiques illégales, mais pourtant généralisées dans certains secteurs, d’employeurs peu scrupuleux qui n’ont pas versé de cotisations et qui ont été protégés par la passivité complice des pouvoirs publics pendant des décennies. Ainsi, de nombreuses périodes travaillées manquent sur leur relevé de carrière, sans qu’il ne soit possible de le justifier plusieurs années après. »

27 000 Algériens bénéficiaires de l’APL

Selon les chiffres de 2007 de la Caisse d’allocations familiales, 70 915 vieux migrants, âgés de plus de 65 ans, percevaient une aide au logement (APL). Sur ce nombre, 62 058 étaient présents en France depuis plus de 15 ans. 27 000 Algériens entraient dans ce cadre en 2007. Aujourd’hui, on estime que les vieux migrants maghrébins occupent 50 à 55 000 des 100 000 lits des foyers et des résidences sociales.

Source : LDH Toulons

Un ressortissant marocain a été découvert, samedi, mort dans sa chambre dans une vieille ferme à Frabosa Sottanta, dans le Piémont (nord-ouest de l'Italie), victime d'inhalation de dioxyde de carbone dégagé par un brasero, rapportent dimanche plusieurs médias italiens.

Alertée vers la mi-journée, la protection civile a accouru sur les lieux où malheureusement le médecin de service n'a pu que constater le décès de l'intéressé.

Un brasero aux braises encore vives a été trouvé dans la chambre de R.E, 30 ans, qui serait décédé en plein sommeil.

Des accidents de ce genre sont signalés de temps à autre dans la région eu égard au recours assez répandu parmi les membres la communauté immigrée à ce procédé pour se réchauffer en ces temps de grand froid.

Mardi dernier, l'agence Ansa avait rapporté le décès dans les mêmes circonstances de deux ressortissants marocains âgés de 19 et 37 ans dans leur appartement à Bra, également dans la province piémontaise de Coni.

Selon les services médicaux intervenus aux côtés des carabiniers et des pompiers, la mort aurait également été causée par les émanations du brasero improvisé par les défunts pour se réchauffer.

Un bidon taillé à moitié contenant des cendres a été trouvé en effet dans une chambre de l'appartement situé au premier étage, avaient précisé les mêmes sources.

Source : Aufait/MAP

L'idée d’engager la Une (TF1) dans le combat pour la diversité et l'égalité des chances, c'est elle. Elle connaît bien les cités: elle en vient. Samira Djouadi est née à Aubervilliers (Seine-Saint - Denis) dans une famille nombreuse d'origine marocaine. Elle a grandi «à la limite de Saint-Denis, La Courneuve, pas loin des Francs-Moisins. » «J'ai connu les grandes bagarres, explique-elle, mais ça faisait partie du paysage et cet environnement développait une solidarité. Aujourd’hui, chacun est refermé sur soi. »…Suite

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Un tiers des Marocains récemment installés au Québec se retrouvent sans emploi. Parmi eux, de plus en plus font le choix de rentrer au pays. Focus sur les ratés de la politique d’immigration canadienne…Suite

 

« Outre l’intolérance et la barbarie, le roman pourrait-il être à la fois un lieu de lucidité et d'enchantement, l'espace par excellence de la liberté ?". Toute l'œuvre de l'écrivain marocain Mohamed Leftah a eu pour dessein de répondre par l'affirmative à cette question, posée en quatrième de couverture de l'un de ses romans. Disparu en 2008 à l'âge de 62 ans, l'écrivain nous laisse en héritage une littérature riche, restée longtemps et injustement méconnue.

Né à Settat, Mohamed Leftah a eu plusieurs vies. D'abord informaticien puis critique littéraire, ce n'est qu'en 1992 qu'il publie son premier roman, Demoiselles de Numidie. L‘homme n'est motivé ni par la gloire, ni par l'argent. Ce poète écrivait comme certains respirent, et n'hésitait pas à envoyer gracieusement l'un de ses romans à ses admirateurs.

Depuis Le Caire, où il a vécu jusqu'à sa mort, il n'a cessé de noircir des pages que l'éditeur français La Différence a publiées…Suite

La stratégie nationale au profit des MRE et la mobilisation des associations marocaines au Canada ont été mises en exergue, vendredi lors d'une rencontre au Consulat du Maroc à Montréal.

S'exprimant lors de cette cérémonie organisée à l'occasion de l'octroi d'une aide financière par le gouvernement à plusieurs associations marocaines au Canada, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni a mis l'accent sur la stratégie nationale au profit des Marocains résidant à l'étranger (MRE), mise en place en novembre 2002 sur Hautes instructions royales.

Dans ce sens, elle a rappelé les axes majeurs de ce plan d'action qui repose sur le renforcement et la mobilisation des associations des Marocains résidant à l'étranger.

La diplomate a insisté en particulier sur la réalisation de projets novateurs qui répondent à des besoins urgents manifestés par la communauté marocaine établie au Canada, notamment dans les domaines sociaux, culturels et éducatifs, outre ceux axés sur la préservation de l'identité nationale, de l'enseignement de la langue arabes et de la culture marocaine.

La mise en oeuvre de ces différentes actions aura pour objectifs de rendre professionnelles et crédibles les associations des MRE vis-à-vis des autorités des pays d'accueil, des autorités marocaines et des bailleurs de fonds, et d'assurer leur ancrage dans les deux pays et d'optimiser leurs initiatives au service de la diaspora marocaine, a-t-elle poursuivi.

Pou sa part, la consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, a souligné le travail accompli par les différentes associations marocaines actives au canada.

Elle a, toutefois, appelé à renforcer davantage les liens de la communauté MRE avec la mère-patrie, soulignant que l'aide du gouvernement accordée vise en particulier la réalisation conjointe d'activités ciblées et répondant à des problématiques précises.
L'objectif, selon elle, est d'aplanir les difficultés auxquelles la diaspora marocaine est confrontée et d'améliorer les conditions de travail du tissu associatif marocain, ainsi que la favorisation de son intégration dans le pays d'accueil, outre la promotion des échanges culturels entre le pays d'accueil et le Maroc.

Plusieurs associations marocaines ont ainsi bénéficié de subventions réservées par le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger et le ministère des Habous et des affaires islamiques et ce, dans le cadre du renforcement des capacités des associations MRE au Canada.

Il s'agit de l'association de solidarité Canada Maroc pour son projet de création d'un "Centre de soutien à l'intégration et à l'autonomie des immigrants handicapés et femmes en situation de précarité", de l'association marocaine de Toronto pour son "Réseau de support et de mentorat : projet de solidarité communautaire", du réseau des femmes d'affaires marocaines de Canada pour son projet "Intégration économique des femmes par l'entreprenariat" et de la Fédération des marocains musulmans au Canada pour la mise en oeuvre de ses projets notamment de centre culturel islamique, d'une école marocaine pour l'éducation et l'enseignement de la langue arabe.

Rappelons qu'un appel à projet avait été lancé aux associations MRE courant février 2010, traduisant ainsi la volonté du ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger d'instaurer une nouvelle démarche multipartite et construire de véritables projets de partenariat répondant à des besoins urgents des communautés marocaines.

L'objectif consiste de même en l'instauration d'une nouvelle démarche impliquant le maximum d'acteurs territoriaux dans les pays d'accueil et au Maroc et la poursuite et la consolidation de cette relation solidaire au-delà des générations.

Cette rencontre a été aussi marquée par la présence de représentants du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, du président du Congrès des Marocains du Canada, du tissu associatif et du monde de la culture et des médias.

25/12/10

Source : MAP

L'objectif est de permettre aux entreprises de disposer d'outils nécessaires pour faire face à la concurrence internationale et autoriser les citoyens marocains à accéder librement aux devises auprès des banques.

Neuf nouvelles mesures d'assouplissement et de libéralisation de la réglementation des changes viennent d'être lancées par le ministre de l'Économie et des Finances, Salaheddine Mezouar, vendredi à Rabat. Ces « initiatives » viennent compléter le dispositif mis en place par l'Office des changes tout au long des deux dernières décennies.

Selon l'argentier du Royaume, ces mesures répondent de manière efficace aux attentes formulées aussi bien par les entreprises marocaines que par les citoyens à travers la mise en place d'un cadre réglementaire basé sur le respect , la responsabilité et la confiance. D'après lui, ces mesures tombent à point nommé puisque le renforcement du processus de libéralisation du contrôle des changes se traduit nécessairement par davantage de libéralisation des opérations financières avec l'étranger et de simplification des formalités y afférentes.

La première mesure d'assouplissement et de libéralisation de la réglementation des changes concerne donc le relèvement du plafond autorisé au titre des investissements marocains à l'étranger de 30 à 100 millions de dirhams par personne morale résidente et par an pour les investissements en Afrique, et à 50 millions de dirhams pour les investissements en dehors de ce continent. Cette mesure, qui s'inscrit dans le cadre de l'ouverture graduelle du compte capital, vise à permettre aux opérateurs marocains de saisir à temps les opportunités d'investissement dans les pays africains sans se référer à l'Office des changes.

La deuxième mesure cible, quant à elle, les exportateurs de biens et/ou de services qui sont désormais habilités à créditer leurs comptes en devises et en dirhams convertibles de 70% des recettes d'exportation au lieu de 50% actuellement. Grâce à cette mesure, les exportateurs seront également autorisés à effectuer les opérations d'arbitrage devise contre devise et les disponibilités de leurs comptes peuvent être rémunérées par les banques.

Par ailleurs, d'autres mesures ont été mises en place pour faire face à certaines dépenses urgentes et incontournables manifestées par certaines entreprises. Il s'agit notamment de la mesure portant sur les tolérances en matière de justification du rapatriement du produit d'exportation par la généralisation de l'avantage de réduction de prix sur l'ensemble des exportateurs et le relèvement du plafond de ces réductions de 3% à 5% du montant facturé.

La dotation pour voyages d'affaires des petites et moyennes entreprises et des membres des professions libérales a été revue aussi dans le cadre de ces mesures. En effet, pour faciliter le règlement des frais de voyages d'affaires et de séjour à l'étranger, l'Office des changes a décidé d'augmenter la dotation de 30.000 dirhams par an à 60.000 dirhams pour les personnes physiques exerçant une profession libérale à titre individuel et de 60.000 DH à 10% du chiffre d'affaires pour les sociétés, avec un plafond de 200.000 dirhams.

Autre mesure adoptée, cette fois dans le cadre de la libéralisation de la participation des salariés marocains au capital des firmes multinationales installées au Maroc, est l'augmentation de cette participation jusqu'à 10% de leur salaire net annuel. Cette mesure a été complétée par une autre qui concerne le renforcement des avantages accordés aux MRE. Ces avantages seront en effet enrichis par le relèvement du taux de rachat de devises rapatriées et cédées auprès des guichets bancaires durant une période de 12 mois. Ce taux passe ainsi de 40 à 50% du montant cédé au système bancaire, avec un plafond transférable de 100.000 dirhams au lieu de 50.000 auparavant.

S'agissant des transferts effectués au titre des soins médicaux, le directeur général de l'Office des changes, Jaouad Hamri, a indiqué que les citoyens devant se rendre à l'étranger pour soins vont bénéficier d'un assouplissement des formalités requises, afin de s'affranchir du recours au marché des changes parallèle.

Sur le volet du commerce électronique, une dotation a été instituée à ce commerce et adossée à une carte de crédit internationale à hauteur de 10.000 dirhams par personne physique et par année civile. Cette dotation permettra aux bénéficiaires d'accéder à certaines prestations sur Internet et régler certaines menues dépenses en devises.

Enfin, l'Office des changes a relevé le montant de la dotation touristique fixée actuellement de 20.000 dirhams à 40.000 dirhams dans la limite de 20.000 dirhams par voyage dans le but de permettre aux citoyens de ne plus recourir au marché parallèle des changes pour couvrir les frais de leurs voyages et séjours à l'étranger.

Les objectifs de l'Office

Selon le directeur de l'Office des changes, son département s'inscrit dans une démarche proactive qui accompagne la politique d'ouverture du Royaume. Ledit office prévoit d'adopter des mesures supplémentaires dès 2011 pour permettre aux opérateurs économiques de disposer d'outils nécessaires pour faire face à la concurrence internationale et autoriser les citoyens marocains à accéder librement aux devises auprès des banques pour satisfaire l'ensemble de leurs besoins légitimes.
Rappelons que les mesures lancées viennent compléter le dispositif mis en place par l'Office des changes tout au long des deux dernières décennies.

26/12/2010

Source : Le Matin

Le CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger) a organisé le week-end ...

dernier une rencontre à l'hôtel Hilton à Bruxelles, entre femmes marocaines : celles vivant au Maroc et celles qui sont en Europe. Parmi, elles des femmes du nord de la France, celles de Roubaix, de la MDA de Tourcoing et même une avocate du barreau de Lille.

Premier constat : la femme marocaine n'est plus celle d'avant : « C'est la suite des éditions 2008 et 2009 des "Marocaines d'ici et d'ailleurs", tenues à Marrakech pour un échange constructif de savoir et de compétence », précise Younes Ajarraï, président du groupe de travail « cultures, éducation, identités ». Un premier atelier, « agir contre les discriminations », a été consacré aux politiques publiques européennes et aux discriminations liées au sexe et à l'origine, que rencontrent les femmes migrantes. Un deuxième atelier « agir pour l'égalité », était dédié aux questions juridiques. Saad Bouanani, juge marocain, a répondu aux questions. « Femme et citoyenneté », un autre atelier, a également attiré l'attention des femmes. L'occasion de prouver à qui ne veut pas l'entendre, que les femmes « font partie intégrante de la société », précise Driss Yazami, président du CCME. La question du voile a aussi été soulevée et les participants n'ont pas oublié l'actualité en France avec la directrice adjointe de la crèche Baby Loup : « L'affaire suit son cours, c'est un débat compliqué », estime Jamal Oubechou, directeur à la HALDE (haute autorité de lutte contre les discriminations). Violences faites aux femmes, sexisme, kafala (prise en charge d'un enfant, une forme d'adoption), éducation, santé, etc. : les sujets étaient variés mais le plus important est « d'informer et de sensibiliser les femmes marocaines pour qu'elles soient au courant de leurs droits mais aussi de leurs devoirs », souligne Niserine Ez-zahoud, avocate au barreau de Lille.

« Informer les femmes »

Un travail encouragé par les hommes : « Puisque les femmes sont aussi compétentes qu'eux », témoigne Mohamed Bougezda, directeur adjoint à la MDA de Tourcoing. L'association roubaisienne Servir était aussi présente à cette rencontre, « pour informer les Marocaines et les familles de Roubaix des avancées du droit dans leur pays d'origine », insiste Jamal Benjelloun, président d'honneur de l'asso.

Des propositions concrètes et beaucoup de travail, donc, pour les jours à venir : « Le Maroc s'est réconcilié avec sa culture, avec sa langue amazirth (berbère) et aussi avec l'immigration », annonce Alem Menouar, ambassadeur permanent du roi Mohammed VI auprès de l'Union européenne en Belgique. Une mutualisation de travail se fait entre l'État et les structures associatives, aussi bien au Maroc qu'à Roubaix, Tourcoing ou Lille. : « Le conseil doit jouer un rôle de pont, c'est un espace d'échange, d'apprentissage entre les marocaines au Maroc, celles de Roubaix et dans toute l'Europe. En dehors du contexte politique, religieux ou identitaire », insiste Driss Yazimi. Allonger les délais de validité ou d'annulation d'un mariage, formation des « adouls » (notaire traditionnel), déterminer des objectifs pour évaluer le travail, l'information des lois et de la « moudawana » (code de la famille)... le CCME a du pain sur la planche ! Les participants n'ont plus qu'à suivre le conseil de la déléguée générale de l'autorité palestinienne en Europe qui résume : « Il faut avoir la capacité pour ne pas se positionner comme victime mais comme acteur à part entière. » • FATIHA TOUIMI (CLP)

27.12.2010

Source : La Voix du Nord

Le CCME a participé, pour la troisième année consécutive, au Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca, du 11 au 20 février 2011. Partenaire du Conseil consultatif des droits de l’Homme en 2009, il a rendu hommage en 2010 avec ses partenaires, le ministère de la Culture et le ministère délégué Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger, aux écrivains marocains du monde, invités d’honneur de la seizième édition du SIEL.

Innondations en Espagne

Inondations en Espagne : le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des...

1 novembre 2024
Inondations en Espagne : le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger mobilisé pour porter assistance aux Marocains dans les zones affectées

Madrid - Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, à travers la cellule de crise centrale, ainsi que les services consulaires marocains...

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