samedi 16 novembre 2024 14:23
Vue isolément, l'image est trompeuse. Replacée dans l'album de famille européen, elle est plus juste. Les expulsions de Roms l'été dernier, le regain de popularité de Marine Le Pen, la possibilité donnée aux jurys d'assises d'expulser des étrangers condamnés : vite analysées comme les marques d'une dérive xénophobe, ces crispations françaises sont faibles en comparaison des mouvements identitaires, plus radicaux, qui traversent l'Europe. Symptomatique est le fait que l'Union européenne soit présidée, depuis le 1 er janvier, par la Hongrie, dont le Premier ministre Viktor Orbàn pratique un nationalisme offensif, nourri de provocations territoriales à l'égard du voisin slovaque, dont les minorités magyares se voient proposer un passeport hongrois par Budapest. Il s'alimente aussi de pressions ethniques exercées à l'encontre, notamment, des Roms.
« La Hongrie a très mal digéré que l'on débatte des racines chrétiennes de l'Europe », analyse Laurent Wauquiez, ministre délégué aux Affaires européennes. Cependant, si les querelles territoriales restent dominantes à l'Est, en Europe occidentale, c'est la question religieuse, avec la place de l'islam, qui est le dénominateur commun des crispations identitaires. Ce moteur est si puissant qu'il pousse des pays par tradition ouverts aux flux migratoires à remettre en question leur modèle d'accueil et d'intégration : les Pays-Bas, où le Parti pour la liberté de Geert Wilders est devenu la troisième force parlementaire, l'Allemagne, où, après avoir joué du sentiment national dans la crise grecque, Angela Merkel s'est interrogée sur le multiculturalisme.
Plus au nord, en Finlande (à quatre mois des législatives) et en Suède (où elle n'avait pas droit de cité), la xénophobie progresse dans les sondages d'opinion et d'intentions de vote. Au coeur du continent européen, l'évolution de la Suisse n'est pas la moins signifiante, car, explique un expert bruxellois, ce pays est souvent un « indicateur avancé » des politiques d'immigration. Un an après le référendum « anti-minarets », les Suisses ont voté, fin novembre, l'expulsion du territoire des délinquants étrangers.
Il n'est pas fortuit que cette vague de replis identitaires, parfois xénophobes, en Europe se soit levée depuis deux ans. Pour Laurent Wauquiez, « la crise a réveillé les craintes identitaires ». « Un environnement économique et financier difficile rend les personnes plus prudentes vis-à-vis de l'arrivée de migrants, tandis que l'attitude envers l'immigration irrégulière se durcit », complète Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée des Affaires intérieures. Qui pointe, aussi, la responsabilité des gouvernants : « Souvent le manque de leadership politique ouvre la porte aux approches démagogiques en matière d'immigration. Les extrémismes trouvent un terrain fertile là où les politiciens nationaux n'ouvrent pas un vrai débat et ne donnent pas des réponses concrètes à des problèmes tels que l'intégration des migrants et la gestion de l'immigration irrégulière. »
En attendant, ce ne sont pas seulement les discours sur l'immigration, mais les pratiques qui s'infléchissent en Europe, avec, en perspective, le retour du spectre d'« Europe forteresse ». Le durcissement effectif des politiques migratoires n'est pas l'apanage du Royaume-Uni ou des Pays-Bas, dont les nouveaux gouvernements de coalition conservateurs-libéraux se sont engagés à réduire très fortement les flux migratoires. Le nombre de titres de séjour accordés dans toute l'Union européenne en 2009 (2,3 millions) a reculé de 9 %.
Dans un espace où chaque Etat membre reste maître de sa politique d'accueil des étrangers, la Commission de Bruxelles en est réduite à agir par une voie détournée, pour favoriser la libre circulation de travailleurs non ressortissants de l'Union. Car, plaide Cecilia Malmström, « l'Europe a besoin d'immigration régulière et elle en aura de plus en plus besoin dans le futur en raison des tendances démographiques défavorables ». En dépend l'avenir de nombreux métiers de service à la personne, mais aussi d'activités hautement technologiques déjà en manque de chercheurs et d'ingénieurs. « Fermer les portes n'est pas dans notre intérêt », assure la commissaire européenne.
Ce n'est pas la voie qu'emprunte la France, plutôt à contre-courant de la vague européenne. La crise ne semble pas y avoir infléchi le choix d'une immigration « choisie » et « concertée » avec, désormais, une quinzaine de pays d'émigration. La baisse du nombre de titres de séjours y a été à peine perceptible en 2009 (- 3 %), à 175.000 -un niveau 75 % supérieur à celui de l'Allemagne. Et, sur les onze premiers mois de 2010, 182.000 titres ont déjà été accordés, soit autant que sur l'ensemble de l'année 2008. Signe éminent d'ouverture, l'accueil des étudiants étrangers y est pour beaucoup.
Seulement, en France, l'image de la politique d'immigration est surtout donnée par la ligne, plus restrictive, suivie en matière de droit d'asile (que le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, entend limiter aux « vrais dissidents ») et d'expulsion des clandestins.
Adopté par les députés début octobre, attendu au Sénat début février, le projet de loi portant de trente-deux à quarante-cinq jours la rétention des étrangers en instance d'expulsion -le temps nécessaire à la délivrance d'un laisser-passer par le pays d'origine -est cependant loin de faire de la législation française l'une des plus sévères. Il y a un an, l'Espagne a porté cette durée à soixante jours, comme au Portugal. Elle peut atteindre dix-huit mois en Allemagne.
Pour Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, « lorsque l'on regarde les pratiques migratoires des autres capitales européennes, Paris n'a vraiment pas de complexe à avoir ». Brice Hortefeux, lui, rapporte volontiers cette anecdote : dans le pacte européen sur l'immigration et l'asile adopté à l'initiative de la France en 2008, c'est le gouvernement socialiste espagnol qui a demandé, et obtenu, que « les étrangers en situation irrégulière sur le territoire d'un Etat membre » n'aient pas seulement « vocation à » mais « obligation de » quitter ce territoire.
5/1/2011
Source : Les Echos

Quarante pour cent des Français et des Allemands estiment que l'islam représente «plutôt une menace», selon un sondage du Monde. Les sondés dénoncent en priorité l'échec de l'intégration des communautés musulmanes.

Jugement sévère sur l'islam des deux côtés du Rhin. Un sondage de l'Ifop, publié mardi par Le Monde, révèle que la communauté musulmane représente «plutôt une menace sur l'identité de leur pays» pour 40% des Français et 42% des Allemands. Seuls 22% des Français et 24% de leurs voisins voient dans l'islam «un facteur d'enrichissement culturel». Ces réserves sont quasiment homogènes quelques soient les classes d'âge en France. Entre 41% et 44% des sondés de 25 à 65 ans partagent ce constat. Seule exception les jeunes de 18 à 24 ans. Seuls 28% d'entre eux se déclarent inquiets. En Allemagne, la tendance est au contraire inversée. Les plus méfiants sont les jeunes, à 47%. La génération née avant 1945 ne fait part de craintes que dans 36% des cas.

Des deux côtés de la frontière, plus de deux-tiers des sondés dénoncent avant tout le manque d'intégration des communautés musulmanes. Un échec imputable aux principaux intéressés, selon 61% des Français et 67% des Allemands. Viennent ensuite les différences culturelles pour 40% des interrogés hexagonaux et 34% du panel germanique, puis le fait que les personnes d'origine musulmane soient regroupées dans certains quartiers et certaines écoles. Le racisme et le manque d'ouverture de certains Français et Allemands arrivent en quatrième position pour 18% des tricolores et 15% de leurs voisins.

Le poids des débats politiques nationaux

Sans surprise, l'image de l'islam est sombre. Un tiers du panel lui associe en priorité le label «rejet des valeurs occidentales». Ce score a bondi en France. En 2001, ils n'étaient que 17% à le penser. Par le passé, les expressions les plus citées étaient «fanatisme» et «soumission», rappelle Le Monde.

La similarité des résultats interpelle. «Malgré une histoire coloniale, une immigration et des modes d'intégration différents, le constat, dur et massif, est le même dans les deux pays», note Jérôme Fourquet,qui a réalisé l'étude. Il voit dans ce phénomène l'influence des discours politiques. Pour l'anthropologue Dounia Bouzar, interrogée par Le Monde, ce durcissement peut être lié aux responsables politiques. De droite comme de gauche, ils fustigent des aspects de l'islam, qui ne sont véhiculés que par les musulmans radicaux.

Or,en Allemagne, où vivent 4 millions de musulmans dont 2,5 millions d'origine turque, comme en France, le débat sur la place de l'islam dans la société est au centre des préoccupations politiques. Outre-Rhin, la chancelière Angela Merkel a levé un tabou en affirmant que le modèle multiculturel dans lequel cohabiteraient harmonieusement différentes cultures avait «complètement échoué». Sans oublier le pamphlet anti-islam écrit par un ancien dirigeant de la Banque centrale allemande, Thilo Sarrazin, vendu en quatre mois à 1,25 million d'exemplaires. Dans l'Hexagone, l'été a été dominé par les questions d'identité nationale et d'interdiction du voile intégral avant que le Front national ne mette en avant les prières de rue. Le poids des débats nationaux est notamment visible sur le thème du voile dans la rue. 59% des Français y sont opposés désormais. En 2003, ils n'étaient que 32%.

Source : Le Figaro

Il est indéniable que la région d'Agadir présente un espace propice pour lancer des débats sur les phénomènes migratoires. Depuis longtemps, le Souss a constitué une zone d' « exportation» des émigrants dans les pays d’accueil pour diverses Besognes productives.

Aujourd'hui, les migrations prennent davantage d'ampleur dans une dynamique de mondialisation, mais également de l'envergure en termes d'intégration et de coexistence…Suite

L'installation durable des musulmans dans les sociétés européennes suscite régulièrement des débats sur la "compatibilité" de l'islam avec les démocraties occidentales. Ces derniers mois, elle a aussi nourri un discours, porté par les extrêmes-droites européennes, prompt à dénoncer "l'islamisation" des pays européens. Un sondage IFOP, réalisé en décembre 2010 en France et en Allemagne, et révélé en exclusivité par Le Monde, illustre la crispation des opinions publiques française et allemande sur les différences culturelles et religieuses liées à l'islam et leurs inquiétudes croissantes face à la possible intégration des populations musulmanes à leur société respective.

Ainsi, 42 % des Français et 40 % des Allemands considèrent la présence d'une communauté musulmane comme "une menace" pour l'identité de leur pays tandis que 68 % des premiers et 75 % des seconds estiment que les musulmans ne sont "pas bien intégrés dans la société". Les raisons avancées pour expliquer cet échec débordent les explications socio-économiques généralement admises et mettent en avant un fossé grandissant sur les valeurs.

Interrogés sur le port du voile islamique dans la rue ou la construction de mosquées, les sondés se montrent plus inquiets que par le passé. Cette perception traverse l'ensemble des générations et des courants politiques, même si en France on note un clivage sur certains points entre les plus jeunes et les plus âgés et entre les électeurs de droite et de gauche.

Source : Le Monde

Coup sur coup, en deux ans, l'extrême droite a frôlé ou franchi la barre des 10 %, voire des 15 %, lors d'un scrutin national dans plusieurs Etats européens, comme la Belgique (17,1 %), la Bulgarie (12 %), la France (10%), la Hongrie (14,8 %), les Pays-Bas (17 %) ou la Norvège (22,9 %)…Suite

Le mot «populisme» a beaucoup servi ces derniers mois. Il a été prononcé à propos des attaques contre l'Islam de Marine Le Pen, de la dénonciation des élites de Jean - Luc Mélenchon, de la transformation des Roms en boucs émissaires par Nicolas Sarkozy, des blagues salaces de Silvio Berlusconi, des lois liberticides du Hongrois Viktor Orban, des croisades anti -impôt des Tea Partie .... De quoi est donc fait ce populisme qui frappe les démocraties occidentales?  Libération a sollicité trois philosophes, dont nous publions les textes…Suite

"La littérature marocaine en langues étrangères et l'identité culturelle" est le thème d'un colloque qui sera organisé, les 23 et 24 février prochain à la faculté des lettres et des sciences humaines d'Oujda, à l'initiative du Centre d'études et de recherche humaines et sociales d'Oujda (CERHSO).

Cette rencontre scientifique, indique un communiqué du Centre, a pour but de "contribuer à l'élaboration d'un fonds cognitif autour de ce sujet, de répondre aux questions relatives à la création marocaine écrite en langues étrangères et de dévoiler les diverses attitudes que suscitent ces textes".

L'utilisation par des écrivains marocains des langues étrangères comme moyens d'expression, les thèmes abordés par ces écrivains, les techniques de l'écriture utilisée, à quel point cette littérature répond aux exigences de la littérature marocaine, les chances de réussite de cette littérature et les perspectives de cette littérature dans sa relation avec l'identité culturelle, sont autant de questions qui seront soulevées par les participants à ce colloque.

Les axes retenus pour cette rencontre s'articulent autour "des grandes thématiques de la littérature marocaine en langues étrangères", "l'affirmation de l'identité culturelle: spécificité et universalité", "écrire dans la langue de l'Autre, signifie-t-il abandonner son identité culturelle ?" et "la littérature marocaine en langues étrangères et la réception critique".

La création littéraire en langues étrangères a, dès sa naissance, suscité un grand débat autour de son identité dans les milieux académiques et culturels, soulignent les organisateurs dans une note de présentation de ce colloque, ajoutant que "deux points de vue diamétralement opposés s'affrontent..".

D'aucuns y voyaient le signe d'une aliénation alors que d'autres rejetaient et rejettent toujours tout rapport entre l'identité littéraire et l'appartenance linguistique et considèrent que l'imaginaire collectif en est plutôt le lien le plus puissant, expliquent-ils.
Et de souligner que les deux dernières décennies ont, par contre, vu naître une nouvelle conception de la littérature maghrébine, marocaine en l'occurrence. Elle devient un espace privilégié du dialogue des cultures et de l'interculturel et met en scène de nouveaux rapports entre les peuples tout en traitant de nouveaux thèmes dignes d'intérêt.

Source : MAP

Les immigrés résidant en Espagne ont effectué des transferts d'argent vers leurs pays d'origine d'une valeur de 1,95 milliard d'euros, durant le troisième trimestre de 2010, en hausse de 3,5% par rapport à la même période de l'année précédente.

Le chiffre enregistré au troisième trimestre de 2010 représente une hausse également de 11,3% en comparaison avec la période allant d'avril à juin de la même année, selon des données de la Banque d'Espagne publiées lundi.
La même source rappelle que la valeur des transferts d'argent des immigrés vers leurs pays d'origine a baissé en 2008 et 2009 respectivement de 7,1% et de 9,7%, à cause notamment de l'impact de la crise économique sur les migrants.

Ces transferts avaient enregistré des hausses continues avant la crise économique, passant de 2,84 milliards d'euros en 2002 à 8,44 milliards d'euros en 2007, rappelle, en outre, la Banque d'Espagne.

L'Espagne a été en 2008 le premier pays de l'Union européenne (UE) en termes de transferts d'argent des immigrés vers leur pays d'origine, dont la valeur s'est élevée à 7,84 milliards d'euros.

Les transferts d'argent émis par les immigrés résidant en Espagne en 2008 ont représenté 25 pc du total de ceux effectués par les immigrés établis dans les pays de l'UE, selon l'Office statistique de l'Union européenne "Eurostat".

Source : Casafree/MAP

La date des dépôts des demandes pour l'entrée en Italie de quelque 100.00 nouveaux travailleurs, en vertu du décret 2010-2011 sur les flux migratoires, entré en vigueur samedi dernier, a été fixée du 31 janvier au 3 février prochain, indique le ministère italien de l'intérieur.

Ce décret, qui avait été signé fin novembre par le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, concernera, pour la moitié des postes prévus (52.080), une liste de pays dont le Maroc, avec lesquels l'Italie a signé des accords de coopération en matière d'immigration.
Outre le Maroc qui bénéficiera d'un quota de 4500 postes, il s'agit des travailleurs en provenance d'Albanie (4500), d'Algérie (1000), du Bangladesh (2400), d'Egypte (8000), des Philippines (4000), de Gambie (1000), du Ghana (2000), d'Inde (1800), de Moldavie (5200), du Niger (1000), du Nigeria (1500), du Pakistan (1000), du Pérou (1800), de Somalie (80), de Sri Lanka (3500), de Sénégal (2000) de Tunisie (4000) et d'Ukraine (1800).

Quelque 1000 postes d'emploi seront réservés à d'autres pays ayant conclu des accords avec l'Italie en matière d'entrée des immigrés et de leur réadmission.

Pour les 30.000 travailleurs domestiques (aide s aux personnes âgées et malades, aides ménagères, baby sitter) de différentes nationalités concernés par ce décret, la date de dépôt des demandes est fixée au 2 février.

Le 3 février sera, pour sa part, réservé aux personnes qui ont achevé des programmes de formation et d'instruction dans leurs pays de provenance (4000 postes) ainsi qu'aux descendants d'Italiens en Argentine, en Uruguay, au Venezuela et au Brésil et les détenteurs de certains types permis de séjour en Italie (étudiants, saisonniers et autres).

Toutes les demandes doivent être introduites par les employeurs qui présenteront les requêtes d'engagement de citoyens appartenant aux pays concernés. Elles doivent se faire via internet par le biais du site du ministère italien de l'intérieur.

Cette nouvelle mesure, qui entre dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, intervient deux ans après que les autorités italiennes aient, sous l'effet de la crise économique mondiale, imposé des restrictions aux entrées des travailleurs immigrés.

Source : Casafree/MAP

Dans le cadre de sa stratégie 2008/2012, le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger a engagé plusieurs actions en faveur des jeunes marocains résidant à l'étranger (MRE) ; parmi lesquelles les Universités d'été. Cette action, en réponse à la demande de plus en plus forte de la Communauté MRE dans les domaines culturel et éducatif, vise la préservation de l'identité nationale des nouvelles générations de la communauté émigrée dans ses dimensions linguistique et culturelle, la propagation des valeurs civilisationnelles fondées sur la tolérance, le dialogue et la cohabitation et le renforcement de leur attachement à leur mère patrie. Elle s'inscrit dans le programme d'accompagnement et d'animation du séjour estival des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger au Maroc.

Suite au succès de la 2ème édition des Universités d'été organisée le mois de Juillet 2010 pour 500 jeunes marocains sur neuf sites universitaires (Rabat-Souissi, Rabat-Agdal,  Tétouan, Casablanca, Marrakech, Mohammedia, El-Jadida, Agadir et Oujda), la 3ème édition destinée aux jeunes âgés de 18 à 25 ans sera organisée du 15 au 25 Juillet 2011 pour environ 500 candidates et candidats de différents pays d'accueil, en partenariat avec les mêmes universités.

Dans ces universités, il est programmé de réaliser des activités diversifiées concernant le domaine linguistique, l'organisation des conférences et les visites à caractère culturel, économique, artisanal et artistique.

Ces universités offrent non seulement un espace d'apprentissage de langue et culture marocaines, mais également des opportunités réelles pour que ces jeunes puissent rencontrer leurs homologues et les différentes composantes de la société marocaine (des universitaires, des élus, des grands responsables du secteur économique, des professionnels, des intellectuels, des artistes, des associations,…), permettant ainsi de renforcer et de créer des relations de convivialité et d'amitié entre les Marocains.

Source : Marocainsdumonde

Les transferts en devises des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont rapporté 4,3 milliards d'euros au royaume entre janvier et novembre 2010, en hausse de 7,4% par rapport à la même période de l'an dernier, a annoncé lundi l'Office des Changes marocain (OC).
Les MRE constituent le deuxième poste de recettes de l'économie marocaine avec à peu près 5 milliards d'euros par an, juste derrière le tourisme qui génère un peu plus de 5 milliards d'euros par an.

La balance des échanges de services a dégagé un excédent de 3,8 milliards d'euros pendant la même période.
Selon l'OC, près de 9 milliards d'euros ont été générés comme recettes au titre des services, de janvier à novembre 2010, soit une progression de 8,4% par rapport à la même période il y a un an.

Le royaume a relevé récemment le plafond autorisé pour les investissements marocains à l'étranger de 3 à 10 millions d'euros par an par personne morale résidente pour les investissements en Afrique et à 5 millions d'euros pour les investissements en dehors du continent.

Source : Les Echos.fr

Après un chantier qui a duré sept ans et de nombreuses polémiques, la plus grande mosquée d'Europe occidentale a ouvert ses portes le 18 décembre dernier à Rotterdam, aux Pays-Bas, La mosquée Essalam a été inaugurée par le maire de la ville, Ahmed Aboutaleb, Néerlandais d'origine marocaine.

Etaient également présents à la cérémonie d'ouverture, le conseiller municipal Hamit Karakus, d'origine turque, ainsi que les ambassadeurs de Dubaï et du Maroc, Selon la chaîne belge RTL Info, la plus grande maison de prière des Pays-Bas pourra accueillir jusqu'à 3,000 personnes. Ce monument a été bâti sur trois niveaux avec une architecture et un décor traditionnels islamiques.

Le premier étage, réservé aux hommes, s'étend sur une superficie de 2.000 m' , tandis que le deuxième étage est dédié aux femmes.

Au rez-de-chaussée et au 3ème étage, on trouve une bibliothèque et un centre de soutien scolaire. La mosquée Essalam dispose aussi de 2 minarets de 50 mètres de haut. Le président du conseil d'administration de cette mosquée, Abdelrazak Boutaher a déclaré dans un communiqué : « Nous espérons et attendons que ce bâtiment devienne un centre de charité, de miséricorde et de compréhension mutuelle, 12 VH magazine 1 Janvier 12011 et qu'il soit accessible à tous », Pour mémoire, son financement a été assuré en grande partie par la Fondation Al-Maktoum de Cheikh Hamdan ben Rached al-Maktoum, ministre des Finances des Emirats arabes unis, Ces dernières années, la population locale s'était opposée de nombreuses fois à ce projet, ce qui avait provoqué à maintes reprises, l'interruption des travaux de construction.

Source : VH

Trois nouvelles publications du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) viennent de paraître, a annoncé le Groupe basé à Paris.

Il s'agit de "La demande d'asile à l'épreuve de Dublin II", un document présenté comme un nouveau titre de la collection "cahiers juridiques" de Gisti. Il explique les règles selon lesquelles est déterminé au sein de l'Union européenne l'Etat "responsable" de l'examen d'une demande d'asile.

Ce cahier s'efforce, selon ses initiateurs, d'expliciter les conséquences et effets de ce règlement sur les migrants, en particulier sur ceux qui réclament une protection au titre du droit d'asile.

Un système "Dublin II" épaulé par un fichier "Eurodac" établit les règles de la détermination de l'Etat " responsable" et du transfert du demandeur d'asile.

Selon le Gisti, des réfugiés risquent ainsi d'être systématiquement remis à des Etats par lesquels ils ont transité, "malgré des atteintes aux droits des demandeurs d'asile constatées par de nombreuses institutions".

"En vertu d'une clause de souveraineté, chaque Etat membre peut cependant choisir d'examiner une demande d'asile qui relève de la compétence d'un autre Etat", déplore le Gisti.

La deuxième publication "Aux frontières de l'Europe : contrôle, enfermement et expulsions", représente un deuxième rapport annuel sur les frontières, basé sur plusieurs enquêtes de terrain menées par des membres de Migreurop, un réseau d'associations, de militants et de chercheurs de divers pays d'Europe, du Maghreb, d'Afrique subsaharienne et du Proche-Orient.

Créé en 2002, son objectif est d'identifier, de faire connaître et de combattre les textes et les pratiques de l'Union européenne (UE) destinés à mettre à l'écart ou à tenir à distance les étrangers jugés indésirables.

Dans ce rapport, Migreurop se consacre à l'externalisation des politiques migratoires mises en place par les pays de l'UE élargie à 27 membres. Par "externalisation", dans le cadre d'une stratégie visant à contenir les migrants hors des frontières européennes, il faut entendre cette tendance à sous-traiter aux pays tiers la responsabilité d'empêcher par tout moyen les départs vers l'Europe et à leur faire accepter l'obligation de réadmettre chez eux tous les individus jugés indésirables.

La dernière publication,"Liberté de circulation : un droit, quelles politiques ?", met à la disposition des éléments de réflexion sur le thème de l'immigration, en rassemblant des textes dont Gisti, ou des membres du Groupe, sont les auteurs, ou des textes émanant de personnes étrangères à Gisti.

Dans cet ouvrage, ses auteurs considèrent que la liberté de circulation est, depuis quelques années, prônée par nombre d'intellectuels et d'experts qui constatent "l'impasse des politiques de contrôle et de répression croissante des migrations".

31/12/2010

Source : APS

Le congrès constitutif de l'Union des immigrés africains en Europe aura lieu du 15 au 17 janvier, avec la participation de plus de 400 délégués représentant les communautés africaines résidentes en Europe.

Le comité préparatif de ce congrès a tenu dimanche à Tripoli une réunion consacrée aux derniers préparatifs du congrès, avec la participation de plusieurs coordinateurs d'ateliers sur les immigrés africains en Europe qui ont eu lieu dans plusieurs pays d'accueil, notamment en Italie, en France, en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Portugal et en Grande Bretagne.

Lors de cette rencontre, le comité a notamment débattu des procédures et préparatifs pour l'organisation du congrès, de son ordre du jour ainsi que des avant-projets du document de constitution et du statut de l'Union.

Lors d'un point de presse tenu à l'issue de leur réunion, les organisateurs de ce congrès, qui connaîtra aussi la participation de plusieurs partenaires dont l'Union africaine, l'Union européenne, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'ONU, ont annoncé que plusieurs axes notamment ceux relatifs aux conditions de vie des immigrés africains et à la coordination de leurs actions seront au menu de ce congrès.

3 janvier 2010

Source : MAP

Quand on observe certaines diasporas vivant en France par exemple, on est frappé par l'organisation en collectifs productifs des associations vivant à consolider le lien entre les composantes de ces communautés et les pays d'origine et l'enracinement dans les pays d'accueil ainsi que le renforcement des partenariats.

Les actualités du Maroc démontrent la nécessité d'une communication adaptée en direction de cette diaspora pour informer sur la nouvelle dynamique du pays et dissiper le scepticisme ambiant. Une mise en confiance qui ne peut être réalisée sans une communication à double sens.

Déficit d'information, mauvaise communication ou inadaptation des canaux ? La dispersion géographique et la diversité linguistique et culturelle de la diaspora exigent une expertise à la hauteur des nouveaux défis. Sans attendre, les MRE s'organisent, localement, pour mieux communiquer entre eux en recourant notamment à de nouveaux outils de communication. C'est le cas en Rhône-Alpes par exemple où « Maroc Magazine » s'adresse à des milliers de marocains tous les vendredis soir sur Radio Salam Lyon ou SYNERGIES TV la web TV des Marocains du Monde. Au Canada, « La voix des Marocains à Montréal » qui joue ce rôle. Les initiatives sont nombreuses aussi en Belgique, Espagne, Italie, EU...

Au Pays Bas, un groupe de journalistes et d'intellectuels ont créé la Fondation Tawasol qui offre un véritable espace d'expression et d'échanges entre les marocains de ce pays. Notre équipe a rencontré M Younes BEHKANI son président…Suite

Parmi les cadres marocains formés en France certains choisissent de s'y installer. D'autres optent pour le retour au pays. Laila GALLOUJ, qui finit cette année sa spécialisation en chirurgie dentaire, a déjà programmé son retour pour ouvrir un cabinet dentaire à Meknès.

Cette native de Rabat en 1982 a suivi ses études primaires et secondaires dans la capitale ismaélienne puis des études de chirurgie dentaire à Rabat avant d'aller à Lyon et Clermont-Ferrand pour une formation de perfectionnement.

Comme beaucoup de marocaines du Monde, Laila participe à différentes actions humanitaires pour aider les plus démunis dans les régions du sud. Notre équipe l'a rencontré lors de la dernière mission médicale de l'AMDAM qui avait conduit plus de 100 médecins français et marocains à Errachidia, Errich, Goulmima... réalisant plus de 9000 consultations et 267 interventions chirurgicales…Suite

Chaque année, un demi-million d’émigrants clandestins traversent le Mexique dans l’espoir d’atteindre les Etats-Unis.

Au cours de cette traversée, de nombreux clandestins subissent des violences, souvent gardées sous silence. Eclairage sur ces destins de migrants.

Quelques affaires ont dernièrement attiré l’attention sur la situation de ces clandestins. Fin août dernier, un charnier contenant 72 cadavres avait été découvert dans une ferme du nord-est du Mexique, non loin de la frontière avec les Etats-Unis. Cet événement avait mis sur le devant de la scène une réalité bien trop souvent passée sous silence. Ces hommes et ces femmes étaient pour la plupart originaires d’Amérique centrale, fuyant la misère et la violence de leur pays natal, dans l’espoir d’atteindre le pays de l’oncle Sam.

Actuellement, une nouvelle affaire secoue depuis plusieurs jours le Mexique. En effet, le gouvernement du Salvador, appuyé par des humanitaires, a dénoncé l’enlèvement de dizaines de clandestins centraméricains la semaine dernière, par un gang armé dans le sud-est du Mexique. Plusieurs migrants illégaux auraient fui une opération de la police fédérale en montant à bord d’un train qui a été peu après attaqué par des malfaiteurs armés de pistolets et de machettes. Les clandestins ont été dépouillés, frappés, enlevés et violés. De son côté, le gouvernement mexicain a démenti l’information. Ces récentes affaires attirent l’attention sur une réalité alarmante. Chaque année, un demi-million de personnes quittent l’Amérique centrale pour migrer vers le Nord pour se trouver au Mexique en situation irrégulière. Animées par l’espoir de faire leur vie sur le sol américain, elles rencontrent au cours de leur traversée une réalité bien différente de celle qu’ils s’étaient imaginés. Ne bénéficiant d’aucun statut, ni de protection, des milliers d’entre elles sont battues, enlevées, violées et même assassinées.

Traversées anonymes

L’acteur mexicain, Gael Garcia Bernal, est parti avec Amnesty International à la rencontre de ces migrants pour recueillir leurs témoignages. Fruit de ce travail, le documentaire « Les Invisibles » révèle les récits emplis d’espoir, de douleur et de peur, de ces hommes et femmes, qui entreprennent ce dangereux périple vers le nord. « L’aventure est certes très difficile. Notre vie est en danger. On peut être kidnappé, certains se font dérober leur argent. Des femmes et des enfants sont violés. On voit des choses terribles», témoigne un migrant dans le documentaire.  En parallèle de ces témoignages filmés, Amnesty International a publié en avril 2010, un rapport qui tire la sonnette d’alarme sur la situation des migrants au Mexique. Ainsi, en 2009, près de 10.000 migrants auraient été enlevés et environ la moitié des victimes ont affirmé que des fonctionnaires étaient impliqués.

Le rapport estime également, que six femmes sur dix feraient l’objet de sévices sexuels sur le chemin lors de la traversée. Pour les proches, restés dans les pays d’Amérique centrale, le plus dur est le silence. Lorsque les migrants disparaissent ou subissent des violences, ceux qui restent au pays n’ont souvent aucun moyen de connaître leur sort. « Ce n’est plus le rêve américain, mais plutôt un cauchemar que vivent les prétendants à l’émigration, durant leur traversées méxicaine» , conclut un témoin des «invisibles» .

Source : Le Soir

En Allemagne, comme ailleurs, l'hostilité aux immigrés croît sans cesse. Une tendance que le discrédit de la classe politique n'aide pas à combattre…Suite

Le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) a organisé, en décembre dernier à Bruxelles, la première rencontre des femmes marocaines d'Europe.

Amina Ennceiri , présidente du groupe de travail "Approche genre et nouvelles générations" au CCME, nous apporte son éclairage sur l'évènement…Suite

 

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Fermer la principale porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe : tel est l’objectif de la Grèce. Le pays a annoncé vouloir fermer sa frontière terrestre avec la Turquie.

Des immigrants clandestins dans le centre de rétention de Pagani, dans l'est de la Grèce, à proximité de la frontière turque
©REUTERS/John Kolesidis

"La société grecque a dépassé ses limites en matière de capacité d’accueil des migrants clandestins. La Grèce n’en peut plus ." Ce constat, le ministre grec de l’Immigration, Christos Papoutsis, l’accompagne d’un projet : empêcher les migrants clandestins d’accéder à la Grèce via la frontière avec la Turquie, principal point de passage des sans-papiers dans l’Union Européenne.

S’étalant sur 150 km, cette frontière permet à elle seule à près de la moitié des migrants clandestins détectés d’arriver en Europe. La crise économique sans précédent que connaît le pays a sans doute accéléré la décision d’Athènes de prendre des mesures.

Source : France info

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