samedi 16 novembre 2024 12:14

Le poste de passage de Bab Sebta a enregistré, jeudi, un flux exceptionnel de passages de visiteurs, notamment des Marocains résidants à l'étranger (MRE), suite à l'interruption, en raison du mauvais temps, du trafic maritime entre Tanger et Algesiras.

Selon une source douanière, l'effectif des agents de la douane et de la police a été doublé pour faire face aux arrivées massives prévues à l'occasion des fêtes de fin d'année notamment des marocains résidant à Sebta, qui regagnent le Maroc.

Les contrôles des véhicules au niveau du point de passage a entraîné une longue file d'attente s'étalant sur 2 km à l'intérieur de Sebta, a rapporté vendredi la presse locale dans le préside occupé.

24/12/10

Source : MAP

Trois Marocains ont été décorés récemment à Paris par l'Académie du Mérite et du Dévouement français.

Lors de la cérémonie de remise des distinctions, le président national de l'Académie du Mérite et du Dévouement français, M. Jean-Paul de Bernis, a exhorté les cursus des Marocains :Ahmed Salmi El Idrissi (doyen de la faculté de droit de Casablanca et docteur en droit), Mohamed Berryane (docteur-chercheur, consultant et médiateur international, spécialiste en lobbying de la diplomatie économique (France) et Taib Fechtali (président du laboratoire Novofarma, président de la municipalité de Tit Mellil et dirigeant sportif national, notamment du WAC), indique jeudi un communiqué de l'Association Mérite et Dévouement Français.

Fondée en 1957, l'Académie du Mérite et du Dévouement français a pour but de favoriser et récompenser les personnes, tant en France, qu'à l'étranger, qui ont ou avaient réalisé des activités susceptibles de contribuer au prestige de la France, aussi sur le plan culturel que dans les domaines des arts, des lettres, des sciences ou du sport.

La cérémonie de remise des distinctions s'est déroulée sous la présidence du Général Jean Combette, président d'honneur de la Flamme sous l'Arc de Triomphe et du Général gouverneur des invalides, Bruno Cuche.

A la veille de cet événement, les trois lauréats ont été conviés à accompagner la cérémonie officielle de ravivage de la flamme et dépôt de gerbe sous l'Arc de Triomphe en présence de plusieurs personnalités civiles et militaires de plusieurs pays.
24/12/10

Source : MAP

Une cérémonie de mariage a été organisée, mercredi soir à Dakar, pour décliner au Festival mondial des Arts Nègres (FESMAN-2010) le riche patrimoine marocain, donnant une ambiance de joie et de retrouvailles pour la communauté marocaine résidant au Sénégal et un moment de détente et de découverte pour le public cosmopolite de ce grand Festival.

La délégation du ministère de la culture a retenu le site "Place du Souvenir", qui abrite le volet cinéma au Festival, pour conférer à ce lieu une ambiance haute en couleurs avec cérémonie de henné, présentation de la mariée et l'incontournable tournée en "Amariya".

Lamaalem Abdesslam Alikan, et sa troupe "Tyour Gnaoua" ont accompagné la cérémonie avec les rythmes Gnaouis dont la magie opère à chaque coup sur le public qui ne se fait pas prier pour se joindre à la danse gnaouie et entrer dans une ambiance de transe.

La cérémonie, qui s'est déroulée en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc à Dakar, M. Taleb Barrada et de plusieurs membres du corps diplomatique arabe accrédité à Dakar, a été l'occasion de célébrer aussi le patrimoine vestimentaire marocain. Un défilé de mode a été dédié au Caftan mis en valeur par de ravissants mannequins sénégalais et marocains.

Une styliste marocaine a tenu à montrer les dernières tendances de cet habit traditionnel ancestral qui a su s'adapter au temps, évoluer et épouser les tendances volatiles de la mode sans pour autant perdre son authenticité.

Soie fine brodée au fil d'or, couleurs pastel froides ou tons chauds et éclatants, une coupe qui épouse avec grâce la silhouette qu'elle soit fine ou en embonpoint, le Caftan marocain séduit sous divers cieux et éblouit par son élégance raffinée.

Qu'elles soient asiatiques, européennes, ou africaines, les passionnées de la mode apprécient les broderies, les superpositions d'étoffes de soie ou de satin aux couleurs vives et la beauté des lignes de la coupe qui valorise le charme féminin avec fluidité et noblesse.

La journée marocaine au Festival Mondial des Arts Nègres a également été marquée par un concert de Chrifa Kersit, donné à l'Institut français de Dakar. La diva de la chanson Amazigh, baptisée aussi "voix d'or de l'atlas", a chanté et séduit par ses remarquables capacités vocaliques un public de connaisseurs qui se donne rendez-vous chaque soir sur cette scène dédiée aux spectacles sélects.

Côté cinéma, plusieurs longs métrages marocains ont été projetés sur la salle plein-air de la "Place du Souvenir". Le chef d'œuvre "Amok" de Souheil Benbarka, "la Mosquée" de doaud Oual Syad, "Whatever Lola Want" de Nabil Ayouch a livré aux amateurs du 7ème art un panorama d'un cinéma marocain dynamique et audacieux.

Volet théâtre, le Maroc a été représenté au théâtre Sorano de Dakar par la pièce théâtrale "la dernière nuit". Une création de Latefa Ahrar sur texte de Mohamed Said Aldanahani et scénographie de Sanaa Cheddal.

Parmi les moments forts de la participation marocaine figurent le concert de Maalem Abdesslam Alikan avec sa troupe "Tyour Gnaoua" sur la scène du "Monument de la renaissance" à Dakar. Une fusion de la musique Gnaouie a été également interprétée avec brio par Maalem Hamid ElQasri avec le groupe "Hassan Hakmoun". Un spectacle qui a terminé en beauté avec une apparition surprise de Cheb Khaled qui a accompagné en duo le maalem virtuose du "Ghanjou".

Dans ce festival, qui connaît la participation de centaines de musiciens, artistes et chanteurs venus des quatre coins du monde, le Maroc a bien joué sa partition et réussi à livrer, dans ce grand foisonnement de genres musicaux, un patrimoine musical et artistique authentique qui affiche fièrement ses racines africaines.

, 23/12/10

Source : MAP

"Les enjeux de la diplomatie culturelle au service de la cause nationale", est le thème d'une rencontre organisée, jeudi à Salé, par la Fondation Fqih Tétouani pour la science et la littérature en collaboration avec le Centre marocain de diplomatie parallèle et du dialogue des civilisations.

La rencontre marquée par la participation d'une pléiade de chercheurs et spécialistes aux cotés du ministre délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et en présence du gouverneur de la préfecture de Salé, M. Alami Zbadi, et d'élus et acteurs locaux, s'inscrit dans le cadre de la dynamisation du champs culturel et de sa contribution à l'action de la diplomatie parallèle.

La manifestation a mis l'accent, comme l'a souligné à la presse le président de la Fondation Fqih Tétouanai, M. Aboubakr Fqih Tétouanai, sur la mission de la diplomatie culturelle appelée à jouer un rôle principal aux cotés de la diplomatie officielle pour mettre en évidence les fondements scientifiques et historiques de la question de l'intégrité territoriale du Royaume.

La rencontre vise également à faire aboutir un message aux intellectuels du pourtour méditerranéen en vue de les inciter à éclairer l'antenne de certains médias espagnols et algériens et les aider à rectifier les fausses impressions au sujet de la question de l'intégrité territoriale du Maroc, a-t-il dit, soulignant en ce sens que la région du Maghreb a besoin d'intellectuels ouverts et capables d'influencer les preneurs de décisions en vue d'instaurer un esprit de cohabitation et de coexistence entre les peuples.

Le directeur du Centre marocain de la diplomatie parallèle et du dialogue des civilisations, M. Abdelfettah Belamchi, a pour sa part indiqué à la MAP que la rencontre de Salé vise la mobilisation de l'expert et de l'intellectuel ainsi que des centres d'études et de recherches et de tout intervenant dans le champs de la diplomatie culturelle, en vue d'un engagement actif au service de la cause nationale.

Il est impératif d'exploiter l'énorme potentiel historique, civilisationnel et culturel du Maroc, en tant que force motrice de l'action diplomatique et vecteur de soutien à la politique étrangère du Royaume et à la défense de la cause nationale et des fondements de la nation, a-t-il dit.

S'exprimant dans le cadre d'un exposé sur "la politique culturelle et la problématique de l'identité et de l'intégration des Marocains du monde", le ministre délégué chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a affirmé que la question de l'intégrité territoriale requiert une mobilisation renouvelée, conformément à un projet national associant l'ensemble des composantes de la nation et en particulier les Marocains du monde.

La culture est un vecteur de liens entre les Marocains du monde et la mère patrie et un instrument pour la défense des intérêts du Royaume dans les pays d'accueil, a poursuivi M. Ameur soulignant que le Maroc a mis sur pied, dans ce cadre, un réseau de centres culturels dans plusieurs pays en vue de faciliter et accompagner l'intégration des membres de la communauté marocaine.

Ouverts aux autres communautés, ces centres constituent des espaces de dialogue et d'échange d'idées entre intellectuels marocains dans l'objectif de faire connaître et mettre en valeur l'identité nationale, a-t-il dit.

24/12/10

Source : MAP

Avec leurs portables en poche, leurs survêtements et leurs chaussures de sport dernier cri, Nadia, Mitia et Dacha sont des adolescents moscovites plutôt privilégiés, assez représentatifs de cette "génération Poutine" qui surfe sur les réseaux sociaux, voyage, consomme et se projette dans le monde global.

 Le soir après le collège, malgré le froid mordant, ils se retrouvent avec d'autres dans une petite cour enneigée du quartier de l'Arbat, au centre de Moscou. Les canettes de bière circulent, la palabre va bon train. En ce jeudi 9 décembre, les jeunes évoquent la mort d'Egor Sviridov, 28 ans, un supporteur du Spartak (club de football de Moscou), tué trois jours plus tôt par un Russe originaire du Caucase au cours d'une bagarre de rue.

L'assassin présumé, Aslan Tcherkessov, originaire de Kabardino-Balkarie, une république musulmane du Caucase russe, a été placé en détention provisoire. En revanche, ses quatre complices présumés, Caucasiens eux aussi, ont été relâchés par les enquêteurs du quartier moscovite de Sokol, où l'altercation a eu lieu.

L'affaire a enflammé les esprits des supporteurs de foot. Pour les membres de la "Fratrie", le fan-club du Spartak, c'est sûr, les policiers les ont libérés en échange d'un pot-de-vin. Au soir du 8 décembre, un millier de jeunes en colère déboulent sur l'avenue Leningradski. Munis de barres métalliques et de battes de base-ball, ils cassent quelques vitrines puis vont chanter La Russie aux Russes, saluts hitlériens à l'appui, sous les fenêtres du commissariat de Sokol.

Dans la cour, Dacha, 16 ans, sa capuche de survêtement rabattue sur sa tête, approuve cette action. Ce joli brin de fille, frimousse rose, yeux bleus et nattes blondes, est persuadé que le problème numéro un de la Russie, c'est les "Tchourki" (terme méprisant désignant les Caucasiens et les ressortissants d'Asie centrale). "Il faut nettoyer notre pays, éradiquer cette force noire", assure-t-elle. Ses compagnons approuvent. Ils ne sont guère loquaces : "La politique, c'est pas notre truc." Et puis, il est l'heure de rentrer. Avant de partir, les ados dessinent une grande croix gammée sur la neige dans la cour.

Deux jours plus tard, la symbolique fasciste et les adolescents vont resurgir à deux pas du Kremlin. Samedi 11 décembre, six mille jeunes, âgés de 14 à 30 ans, se réunissent sur la place du Manège. Ils ont été contactés, via le réseau social VKontakte, le Facebook russe.

Pendant des heures, ultranationalistes du Mouvement contre l'immigration illégale (DPNI) et de la Force slave, militants des jeunesses poutiniennes, étudiants des instituts techniques, clubs de motards, collégiens vont faire le salut nazi, scander "La Russie aux Russes !", appeler à "niquer le Caucase", "casser du juif" et à lyncher les jeunes "au faciès non slave". Le 15 décembre, ils remettent ça ailleurs dans Moscou, le 18 aussi. Le scénario est toujours le même : salut hitlérien, slogans racistes, tabassages. Les acteurs sont toujours de jeunes ados.

Ilya Kourbanov, 19 ans, était sur la place du Manège avec un porte-voix le 11 décembre. Le lendemain, lui et quatre collégiens de 14 et 15 ans étaient vus à la station de métro Kolomenskoe, vociférant et faisant le salut nazi. Quelques minutes plus tard, ils lynchaient et tuaient à coups de couteau Alicher Chamchiev, un balayeur ouzbek de 37 ans.

Les Caucasiens ne sont pas restés inactifs. A Moscou, ils ont agressé des policiers à la station de métro Iougo Zapadnaïa, puis ils ont grièvement blessé un jeune Russe non loin du parc Gorki. A Rostov-sur-le-Don (au sud de la Russie), ils ont tué un étudiant de 22 ans, Maxime Sytchev. Peu à peu, lynchages et slogans de la haine ont fait tâche d'huile, gagnant la banlieue de Moscou (Zelenograd, Solnetchnogorsk), puis la province : Rostov, Vladimir, Saint-Pétersbourg, Samara. Une forme de guerre civile, Slaves contre Caucasiens, a éclaté.

Et comment expliquer cet engouement de la jeunesse russe pour le svastika et le salut hitlérien ? L'ancien réformateur Anatoli Tchoubais avait donc raison quand il citait "le fascisme" comme le problème majeur de la Russie à l'avenir. "Le fascisme est un danger monstrueux pour notre pays. En comparaison, les discussions à propos de celui qui sera au pouvoir, Vladimir Poutine ou Dmitri Medvedev, sont bien vaines", a-t-il mis en garde récemment.

Pour la plupart des commentateurs, rien de tel. "Selon un sondage fait par la radio RSN, 87 % des auditeurs soutiennent les manifestants du Manège. Or cette radio est écoutée par les couches actives de notre société. Dire qu'ils sont contaminés par le fascisme, c'est le comble du crétinisme", écrivait récemment Dmitri Sokolov Mitric sur le site du journal Vzgdliad.

Les apparences sont trompeuses. Ainsi, ce que l'on prenait pour le salut nazi n'est rien qu'une simple congratulation entre sportifs. Alexandre Chpryguine, le président de l'Union des fans de foot, fait remarquer que "la main n'est pas tout à fait orientée de la même façon".

Heureusement, les mouvements de jeunesse pro-Poutine chargés de l'"éducation patriotique" veillent au grain. Les Nachis, qui ont reçu une dotation de 11,5 millions d'euros du Kremlin ces trois dernières années, se veulent "antifascistes". A tel point que le groupe Stal (acier), une subdivision des Nachis, vient de faire siennes les thèses de Joseph Goebbels, le ministre de la propagande du régime hitlérien. Les militants de Stal sont priés de les connaître sur le bout des doigts.

24/12/2010

Source : Le Monde

Le CCME a rendu un vibrant hommage, samedi 18 décembre à Bruxelles, à la journaliste belgo-marocaine Lalla Khiti Arnina Benhachem. Portrait de cette grande figure de la RTBF rencontrée à Bruxelles…Suite

 

Il est des profils de la diaspora féminine marocaine en Europe qui forcent le respect. Certaines ont émigré toutes jeunes en Europe dans le cadre du regroupement familial, d'autres y sont nées.

Toutes y sont intégrées et travaillent pour l'amélioration des conditions de vie des Marocaines, souvent analphabètes, méconnaissant leurs droits les plus élémentaires.

Des milliers de ces femmes sont parties vivre en Europe de leur propre chef, et s'imposent sans complexe dans les sociétés d'accueil, tout en restant attachées à leur pays d'origine, le Maroc. Certaines de ces femmes étaient à Bruxelles, les 18 et 19 décembre, dans le cadre de la première rencontre des femmes marocaines d'Europe organisée par le Conseil de la communauté marocaine de l'étranger (CCME). Pour ces femmes-là, et pour d'autres, se posent d'importantes interrogations.

Et c'est à ce genre d'interrogations qu'il fallait apporter un début de réponse et faire des recommandations à l'occasion de cette rencontre annuelle intitulée «Femmes d'ici et d'ailleurs»…Suite

Dans le dernier rapport du programme international de l'OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA). L'enquête vise, non pas à mesurer le volume de connaissances accumulées par les apprenants, mais bien à évaluer les capacités de ces élèves à les transposer dans la réalité…Suite

«Les Juifs au Maroc: hier et aujourd'hui », tel est 1e thème, d'une exposition photographique inaugurée récemment à Washington. Organisée par «The American Jewish Joint Distribution Committee», en collaboration avec l'ambassade du

Maroc à Washington, cette exposition retrace la vie communautaire juive au Maroc, ainsi que l'attachement de cette communauté à ses racines et à son identité marocaine. Les photos présentées ont, ainsi, jeté la lumière sur les différents aspects de la vie de la communauté juive dans le Royaume et son intégration depuis toujours dans la société marocaine. …Suite

Mehdi Grai ncourt vient de nous livrer un magnifique ouvrage sur le Maroc. Ecrivains, artistes, peintres, chercheurs, photographes, ... nous confient leur propre histoire avec le Maroc. On découvre le Maroc à travers leurs regards, souvent passionnés et passionnants, et on les découvre également à travers le livre. Car, en plus des célébrités de renommées internationales, Mehdi Graincourt, nous dévoile des personnages assez peu connus. Rid'lesse iconographique, textes chargés d'émotions, et une envie viscérale de communiquer son amour pour le Maroc, sont à la base de cet ouvrage intitulé «Leur Maroc». …Suite

Dans les années 1990, la grande affaire est celle du multiculturalisme, autrement dit comment reconnaître différentes identités culturelles au sein d'un même État.

C'est beaucoup moins le cas aujourd'hui car le cadre de l'État-nation semble désormais insuffisant. Les chercheurs s'attachent à comprendre les conséquences de la mondialisation sur les identités culturelles, qui, loin de les dissoudre, leur donnent des formes nouvelles et vivaces. …Suite

La poétesse et traductrice marocaine Siham Bouhlal a donné lecture, récemment au siège de l'Assemblée nationale française, à des extraits de ses recueils parus dans l'Hexagone.

Outre ces lectures, qui ont été vivement saluées par l'assistance, Siham Bouhlal a saisi l'occasion de la remise des Trophées de la réussite au féminin, initiée par l'Association France-Euro-Méditerranée, pour rendre hommage à la femme en général et à celle issue des deux cultures, en particulier.

Elle a aussi souligné son attachement à la liberté d'expression et à l'exigence de l'écriture poétique et littéraire.

La cérémonie de remise des Trophées de la réussite, qui ont été décernés à neuf femmes de différents horizons, dont la plasticienne marocaine Fatima Guemiah, s'est déroulée en présence notamment du président de l'Assemblée nationale, M. Bernard Accoyer, du célèbre journaliste Jean-Pierre Elkabach, d'un représentant de l'ambassade du Maroc à Paris et des ambassadeurs du Portugal, de Tunisie, du Burkina Faso et d'Algérie.

Titulaire d'un doctorat en littérature de l'Université Paris-Sorbonne, Siham Bouhlal est installée en France depuis vingt cinq ans, où elle a été enseignée par le poète et médiéviste Jamel-Eddine Bencheikh.

Outre la poésie, elle a également excellé dans la traduction de plusieurs oeuvres de poètes arabes et de l'ouvrage de littérature arabe classique "L'Art du commensal".

Elle est aussi l'auteur de plusieurs recueils et récits dont "Poèmes bleus" (2005), "Songes d'une nuit berbère ou la tombe d'épines" (2007), "Corps lumière" (2008), "Princesse amazighe" (2009), "Mort à vif" (2010) et "Etreintes" (2010).

22/12/10-

Source : MAP

Le parti de la renaissance et de la vertu (PRV) a énergiquement condamné, mercredi, la tenue par des leaders de l'extrême Droite, à Paris, d'un forum international lors duquel ont été proférées des propos et brandis des slogans haineux, xénophobes et hostiles à l'Islam.

Dans un communiqué parvenu à la MAP, le secrétariat général du parti affirme avoir suivi «avec vive inquiétude cette réunion lors de laquelle des slogans haineux et xénophobes ont été brandis contre l'Islam, en tant que religion, et contre la Oumma islamique en tant qu'entité sociale et civilisationnelle».

De telles rencontres cherchent à «nourrir la haine, semer les graines de la discorde et empoisonner le climat de cohabitation entre les musulmans et les autres communautés», poursuit la même source, mettant en garde contre les «répercussions dangereuses de ces réunions suspectes qui prônant l'extrémisme et usent de la propagande pour raviver les tensions et les rancunes».

Le PRV met ainsi l'accent sur l'obligation qui incombe aux gouvernements d'Europe d'intervenir pour mettre un terme aux harcèlements que subissent les musulmans résidant en Europe, exhortant l'ensemble des consciences vives, de par le monde, à «agir pour déjouer toutes sortes de manœuvres visant à porter atteinte à la cohabitation et au dialogue interculturel».
Il appelle également les musulmans, en particulier ceux d'Europe, à ne pas céder aux basses provocations de l'extrême droite et à se conformer aux préceptes de l'Islam, prônant le dialogue.

Le parti appelle, enfin, les intellectuels d'Europe et du monde islamique à intensifier les rencontres d'études et académiques afin de contrecarrer tous les complots attentatoire à la paix et à la sécurité mondiales.

22/12/10

Source : MAP

La 2-ème édition du Salon de l'immobilier marocain en Europe (SIMMEUROPE) aura lieu du 4 au 6 mars prochain à Montpellier (Sud de la France), apprend-on auprès des organisateurs.

Ce grand rendez-vous de l'immobilier marocain dans l'Hexagone, qui se tiendra sous l'égide des ministères de l'Habitat et de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, se veut un salon de proximité, de retrouvailles et de promotion du Royaume, a confié à la MAP son directeur, M. Abdellatif Essadki.

L'organisation de ce salon est "un devoir patriotique tendant à valoriser les atouts de notre pays d'origine auprès de notre pays d'adoption", a affirmé M. Essadki, également directeur de l'Association "Le Maroc chez vous".

Cet événement d'envergure, qui conjugue à la fois économie et culture, est destiné notamment à la promotion de l'offre immobilière auprès des MRE et des amoureux du Maroc ainsi qu'à l'affermissement des relations économiques et culturelles entre les deux pays, a-t-il dit.

Et d'ajouter que le SIMMEUROPE sera aussi l'occasion de mettre en valeur les grands chantiers initiés au Maroc et les multiples réformes entreprises par le Royaume dans différents domaines, dont le Code de la famille, le Code de la nationalité, la charte d'investissement, la modernisation du système bancaire et l'attractivité fiscale.

La 2-ème édition, qui mettra à l'honneur la région de Tanger-Tétouan, connaîtra la participation de plus d'une trentaine d'exposants de toutes les régions du Royaume en plus d'institutions financières et d'habitat, a souligné M. Essadki pour qui le choix de Montpellier pour la tenue de ce Salon est dicté notamment par sa proximité de l'Espagne et d'Italie ainsi que par la présence d'une forte communauté marocaine dans le Sud de la France.

Outre des tables rondes, des rencontres B to B et des conférences-débats autour de l'immobilier et de l'investissement, le programme comporte des animations culturelles et récréatives, dont une série de méga-concert, conclut le président du SIMMEURPE.
Il convient de rappeler que la 1-ère édition de ce salon avait drainé plus de 17.000 visiteurs.

Chef d'entreprise établi à Villefontaine (Centre-Est de la France), M. Essadki a organisé dernièrement la visite à Tamansourt d'une délégation française composée notamment des maires des villes nouvelles de Villefontaine et d'Isle d'Abeau.

Source : MAP

La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Latifa Akharbach, a indiqué que son département suit de près le traitement réservé aux Marocains devant les consulats étrangers, en particulier les chancelleries européennes.

Répondant à une question orale à la Chambre des représentants du groupe Justice et développement sur les souffrances quotidiennes endurées par les citoyens devant les instances diplomatiques étrangères, Mme Akharbach a affirmé que le ministère n'hésite pas à attirer l'attention des ambassades concernées sur tout comportement inapproprié de ses employés à l'égard des Marocains et à sensibiliser les consulats à l'importance d'améliorer les conditions d'accueil des citoyens de manière à préserver leur dignité.

Elle a expliqué que le ministère soulève également, lors des rencontres officielles et des commissions consulaires mixtes avec certains pays européens, ainsi que lors des forums internationaux, le traitement réservé par les services consulaires aux citoyens marocains, soulignant que le Royaume appelle à un traitement global de la question de l'émigration.

Elle a, en outre, relevé que le ministère intervient, à la demande de tout citoyen désirant obtenir un groupement familial ou un visa pour des raisons humanitaires ou de santé, auprès des services consulaires étrangers.

Mme Akharbach a, toutefois, noté que la délivrance du visa est une question de souveraineté qui n'est pas soumise aux règles procédurales, ajoutant que cela n'empêche pas le ministère pour autant de défendre la dignité des citoyens et leur bon traitement.

Et de conclure que certains pays européens ont renforcé leurs centres consulaires au Maroc, élargi les espaces d'accueil au sein de leurs instances diplomatiques et introduit le traitement électronique des demandes de visas pour mieux servir les citoyens.

22/12/10

Source : MAP

Pointés du doigt par l’extrême droite, les musulmans qui se réunissent sur la voie publique souffrent d’un manque de lieux de culte.

Les musulmans qui prient à ciel ouvert sont-ils comme l’occupant allemand de la Seconde Guerre mondiale ? C’est ce que suggère Marine Le Pen, en pleine campagne interne du Front national, décisive pour l’élection présidentielle. Aux Assises contre l’islamisation de la France (Libération du 20 décembre), ce week-end à Paris, la diffusion d’un film montrant des fidèles agenouillés en pleine rue a provoqué des hurlements de colère dans une salle remplie d’un millier de militants extrémistes. Mais quelle est la réalité de la situation en France et dans la capitale ?

Combien de fidèles dans la rue ?

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) peine à évaluer le nombre de mosquées concernées par le manque d’espace. Elles seraient une vingtaine en France. A Paris, trois endroits identifiés, régulièrement photographiés : rues Myrha et Polonceau dans le XVIIIe arrondissement, Jean-Pierre-Timbaud dans le XIe. Dans ce dernier arrondissement, un lieu de culte, l’Institut des cultures d’islam (ICI), sera construit prochainement sur plus de 500 mètres carrés.

850 000 personnes en France seraient pratiquantes. L’inégale répartition territoriale ne permettra pas de résoudre rapidement la question. «Il y a des endroits où les gens s’entassent et d’autres où c’est trop vaste», dit Mohammed Moussaoui, le président du CFCM. Selon lui, la situation dérange énormément les fidèles, qui hésitent même à pratiquer : «Comme ils savent qu’il n’y a pas de place, ils n’y vont pas.» Se retrouver dehors représente une condition «indigne» pour prier et il est impossible d’entendre correctement les discours de l’imam.

Une étude sur la superficie cultuelle musulmane rapporte que 300 000 mètres carrés sont actuellement disponibles dans l’Hexagone. Il en faudrait le double, selon le CFCM. Aujourd’hui, 150 projets seraient en cours de construction sur tout le territoire, ce qui constitue un «rattrapage indéniable» pour Moussaoui.

L’essentiel du financement de ces lieux de culte vient des fidèles. Certains grands projets (Evry, Strasbourg ou Saint-Etienne) ont trouvé des fonds à l’étranger : Algérie, Maroc ou Arabie Saoudite. Parfois, des chantiers sont bloqués, car les maires qui les portent craignent de perdre des électeurs. Alors ils se protègent derrière divers prétextes, comme un permis de construire qui tarde à venir, un manque de réserve foncière… Chacun essaie de se débrouiller avec ces difficultés. Pour les endroits surchargés, Mohammed Moussaoui suggère que la prière du vendredi fasse l’objet de deux «services». Et encourage les villes à faire l’effort de louer des salles.

Contrairement à la rumeur distillée par l’extrême droite sur une instrumentalisation par des islamistes radicaux des fidèles priant dehors pour «accaparer les territoires», un haut responsable du renseignement tranche : «L’occupation des lieux publics par les musulmans n’a rien à voir avec la radicalité de certains imams ou mouvements, mais avec l’exiguïté des mosquées. Que ce soit à Marseille, Lyon ou Paris, les églises se vident et les mosquées se remplissent, c’est tout.»

Que dit la loi ?

Peut-on interdire ces prières publiques ? Juridiquement, la loi de 1905 garantit la «libre conscience et la liberté de culte» dans son article premier. L’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 stipule aussi que «nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi». Aucune disposition juridique ne justifie l’interdiction de ce type de prières. Et la préfecture de police de Paris accorde un «régime de tolérance provisoire» : «Nous permettons aux gens de prier sur la voie publique et fermons ces rues à la circulation une heure, et une seule, le vendredi, afin de limiter les nuisances, et ce jusqu’à l’achèvement des travaux [de la future mosquée, ndlr].»

D’autres religions bénéficient de cette «tolérance ponctuelle». Les cathos tradi du pèlerinage Chartres-Paris sont autorisés à finir leur marche sur les genoux dans un square du VIIe arrondissement. Quant à la manifestation des «fêtes des lumières juives, elle se termine souvent sur la voie publique», précise la préfecture. Le maire socialiste du XVIIIe arrondissement parisien, Daniel Vaillant, qui se définit comme un «vrai laïc tolérant vis-à-vis des religions» considère que l’espace public doit rester «au service du public», «en déplorant que cette situation ne permette pas aux musulmans de prier dignement». Et Bertrand Delanoë, maire de Paris, de renchérir : «Paris compte des centaines d’églises, mais le culte musulman, […] les jours de fête religieuse, se pratique trop souvent dans les caves ou dans la rue. Je n’accepte pas cette inégalité, et je revendique mon choix de contribuer à la corriger.»

Qu’en pensent les maires qui ont une mosquée ?

En 2003, la commune de Montreuil (Seine-Saint-Denis) avait accordé un bail emphytéotique sur un terrain pour que la communauté musulmane y construise une mosquée. Une élue du Mouvement national républicain (MNR, extrême droite) avait fait un recours contre cette décision. «Elle a gagné en première instance, ce qui a donné un coup d’arrêt au projet», explique Dominique Voynet, maire de la ville, 100 000 habitants et «peut-être 30 ou 40% de musulmans». Montreuil, ajoute Voynet, «a gagné en appel au moment où je suis devenue maire. La mosquée a été inaugurée cet été, financée sans crédit étranger, mais avec les dons des fidèles de la ville». Avant sa construction, beaucoup de pratiquants se réunissaient dans une salle de prière privée. Le vendredi, l’afflux était si important, que la prière débordait sur la rue. «Ça agaçait les riverains, témoigne la maire. Pas du tout parce qu’ils en avaient après les musulmans, juste parce que cela posait des difficultés de circulation.» La construction de la mosquée a résolu le problème.

A Evry, la mosquée est en plein cœur de la ville. «Certains pensent à tort que leur place est à la périphérie», explique le maire de la ville, Manuel Valls. «Nous avons choisi d’édifier des lieux de cultes monumentaux : mosquée, pagode, synagogue, temple évangéliste. Le dialogue entre les religions et leur compréhension par les citoyens se trouve renforcé. Il faut être intransigeant avec la laïcité [le député-maire a voté l’interdiction de la burqa], mais la France doit faire la démonstration que l’islam et la démocratie sont compatibles.» Valls soutient «l’idée de fondation de Dominique de Villepin pour financer le culte musulman, monter un programme de construction de mosquées en France…»

Source : Libération

L’association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME) lance une campagne pour rendre plus « visible » la contribution de la femme marocaine dans la société espagnole, rapporte EFE. Cette campagne qui a pour slogan « Le voile ne m’empêche pas de travailler, ne me privez pas de contrat de travail », vise essentiellement une meilleure insertion des Marocaines d’Espagne dans le marché du travail ibérique.

Des femmes qui souffrent surtout de la réticence de certains employeurs à les embaucher. Notamment celles d’entre elles qui portent le voile, constate l’ATIME. Selon l’association ces femmes parviennent  difficilement à être embauchées dans des postes de service de clientèle par exemple.

Source : Yabiladi

Le renforcement du statut avancé accordé par l'Union européenne (UE) au Maroc requiert la mise en place d'une stratégie favorable à une émigration conçue dans une perspective d'intérêts partagés, a affirmé mercredi à Rabat, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Cet objectif nécessite également la promotion d'initiatives favorisant les investissements productifs y compris ceux qui sont portés par les migrants, a ajouté M. Ameur qui intervenait lors d'un séminaire sur les relations Maroc-Europe.

Après avoir souligné l'importance d'une meilleure concertation entre le Royaume et l'UE sur la question de l'émigration, il a plaidé en faveur d'un cadre réglementaire entre le Maroc et ses partenaires européens.

M. Ameur, dont l'allocution a été lue en son nom par le secrétaire général de son département, a expliqué que plusieurs facteurs militent en faveur de cette institutionnalisation de la mobilité, citant, entre autres, les problèmes liés à une politique focalisée sur des mesures restrictives.

Il s'agit, a-t-il dit, d'établir un ordre migratoire concerté sauvegardant les intérêts du Maroc et de l'UE, estimant que la meilleure manière de lutter contre le racisme consiste à mettre en place, dans le cadre du partenariat, euro-marocain "un cadre contractuel pour une immigration réglementaire".

Pour sa part, le directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), M. Driss Khrouz, a souligné que ce séminaire sur "les relations Maroc-Europe: histoire et avenir" interpelle un sujet stratégique, en ce sens qu'il détermine les intérêts et la direction que devraient prendre les politiques que les pays des deux rives de la Méditerranée devraient adopter.

Après avoir relevé que le Maroc et l'Europe possèdent une "histoire commune", il a indiqué que la question à laquelle "nous devrons répondre est de savoir si ce passé commun nous permet aujourd'hui de déterminer des convergences", expliquant que l'histoire de la Méditerrané a facilité la circulation des marchandises et partant celle des personnes.

"Au delà des rancoeurs que certains tirent de l'histoire en considérant que notre passé avec l'Europe est fait d'agressions, nos relations avec le vieux continent sont faites de relations, de moments heureux et de moments malheureux" et ont permis la création d'un espace véritablement fécond en termes de constructions régulières.

Et d'ajouter que le Maroc a eu accès à la modernité à travers l'Europe à partir de la fin du 19è siècle.

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce séminaire, initié par le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, la BNRM, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et le Centre de la culture judéo-marocaine, vise notamment, selon les organisateurs, à contribuer au "travail de déminage des fausses représentations et des préjugés, sans lequel aucun avenir n'est possible ".

Des chercheurs, des historiens des anthropologues et des économistes prendront part à cette rencontre tenue dans le cadre de l'exposition itinérante "le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre".

22/12/2010

Source : MAP

Les étrangers ne viennent pas seulement en Suisse pour chercher du travail. Ils en créent aussi, soit quelque 275'000 emplois, selon une étude de l'OCDE publiée mercredi. Une perspective professionnelle qui n'est pratiquement pas thématisée par la politique fédérale.

En 2009, la Suisse comptait 76'000 étrangers travaillant à leur compte, soit 50% de plus qu'en 1991 (50'000). En tenant compte du nombre de naturalisés, le nombre d'indépendants issus de la migration s'inscrit à 135'000, soit un dixième de la population active migrante, selon cette étude commandée au professeur Etienne Piguet de l'Université de Neuchâtel.

A titre de comparaison, 15% des Suisses actifs ont leur propre entreprise. Dans les pays de l'OCDE, ce taux avoisine les 12% pour les natifs des pays étudiés et 12,7% pour les immigrés. En Allemagne, par exemple, les "self made men" immigrés ont créé 750'00 emplois, en Grande-Bretagne et en Espagne, 500'000.

En Suisse, des entreprises renommées comme Nestlé, Bally ou Wander ont été lancées par des migrants dans les siècles passés. Mais après la Deuxième Guerre mondiale, l'immigration a plutôt été dominée par le modèle de travailleurs temporaires à la recherche d'un emploi.

Ce n'est que depuis les années 1980, avec la stabilisation de la population étrangère, que les migrants se sont mis peu à peu à leur compte. L'accord sur la libre-circulation des personnes entre la Suisse et l'Union européenne (UE) en 2002 a en outre facilité l'activité indépendante pour les ressortissants de l'UE.

La création d'entreprises en Suisse relève le plus souvent d'un processus classique d'intégration pour les étrangers arrivés dans les années 1960 à 2000. Les créateurs d'entreprises issus de la migration ont ainsi un profil proche de celui des Suisses.

Ils sont principalement commerçants (22%), agents immobiliers ou informaticiens (16,5%), industriels (16%), entrepreneurs du bâtiment (10,5%) ou restaurateurs-hôteliers (10,5%). Les indépendants originaires de Turquie ou d'ex-Yougoslavie se sont davantage spécialisés dans certains secteurs comme la restauration.

Etienne Piguet relève cependant que ce thème a très peu été mis en avant en tant que voie d'intégration par la politique fédérale. Tout au plus existe-t-il des initiatives locales. A Zurich par exemple, la municipalité a récemment pris conscience du potentiel de l'emploi indépendant, un effort qui devrait inciter d'autres à agir, estime le professeur.

22 décembre 2010

Source : Romandie /AWP

Les étrangers ne viennent pas seulement en Suisse pour chercher du travail. Ils en créent aussi, soit quelque 275'000 emplois, selon une étude de l'OCDE publiée mercredi. Une perspective professionnelle qui n'est pratiquement pas thématisée par la politique fédérale.

En 2009, la Suisse comptait 76'000 étrangers travaillant à leur compte, soit 50% de plus qu'en 1991 (50'000). En tenant compte du nombre de naturalisés, le nombre d'indépendants issus de la migration s'inscrit à 135'000, soit un dixième de la population active migrante, selon cette étude commandée au professeur Etienne Piguet de l'Université de Neuchâtel.

A titre de comparaison, 15% des Suisses actifs ont leur propre entreprise. Dans les pays de l'OCDE, ce taux avoisine les 12% pour les natifs des pays étudiés et 12,7% pour les immigrés. En Allemagne, par exemple, les "self made men" immigrés ont créé 750'00 emplois, en Grande-Bretagne et en Espagne, 500'000.

En Suisse, des entreprises renommées comme Nestlé, Bally ou Wander ont été lancées par des migrants dans les siècles passés. Mais après la Deuxième Guerre mondiale, l'immigration a plutôt été dominée par le modèle de travailleurs temporaires à la recherche d'un emploi.

Ce n'est que depuis les années 1980, avec la stabilisation de la population étrangère, que les migrants se sont mis peu à peu à leur compte. L'accord sur la libre-circulation des personnes entre la Suisse et l'Union européenne (UE) en 2002 a en outre facilité l'activité indépendante pour les ressortissants de l'UE.

La création d'entreprises en Suisse relève le plus souvent d'un processus classique d'intégration pour les étrangers arrivés dans les années 1960 à 2000. Les créateurs d'entreprises issus de la migration ont ainsi un profil proche de celui des Suisses.

Ils sont principalement commerçants (22%), agents immobiliers ou informaticiens (16,5%), industriels (16%), entrepreneurs du bâtiment (10,5%) ou restaurateurs-hôteliers (10,5%). Les indépendants originaires de Turquie ou d'ex-Yougoslavie se sont davantage spécialisés dans certains secteurs comme la restauration.

Etienne Piguet relève cependant que ce thème a très peu été mis en avant en tant que voie d'intégration par la politique fédérale. Tout au plus existe-t-il des initiatives locales. A Zurich par exemple, la municipalité a récemment pris conscience du potentiel de l'emploi indépendant, un effort qui devrait inciter d'autres à agir, estime le professeur.

22 décembre 2010

Source : Romandie /AWP

Innondations en Espagne

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