vendredi 15 novembre 2024 10:19

Une femme de nationalité marocaine ayant le statut de résidente en France a décidé de porter plainte à Nîmes (sud) contre son mari qu'elle accuse d'avoir contracté un deuxième mariage, a-t-on appris mercredi auprès de la plaignante et de son avocate.

Naïma s'était mariée en France en 1992 avec son compagnon dont elle a eu depuis trois enfants, a expliqué Me Khadija Aoudia. Vers 1998, la jeune femme a soupçonné son mari d'entretenir une relation extra-conjugale au Maroc dont il est lui aussi originaire.

Selon l'avocate, elle a découvert que son époux, avec qui les relations se détérioraient, s'était en fait marié en 1998 avec une autre femme dont il a également eu des enfants. Cette deuxième femme est ensuite venue sur le territoire français et habite désormais à Arles (sud) avec son mari, selon Me Aoudia.

"Je suis contre cet état de polygamie et je souhaite qu'il n'y ait pas d'autres victimes de cette situation", a déclaré la plaignante.

Source : Aufait/AFP

Le parlement espagnol a rejeté mardi une proposition visant à étudier la possibilité d'interdire le voile islamique intégral, quelques semaines après l'adoption de lois en ce sens en France et en Belgique.

Le Parti populaire (opposition) avait déposé une résolution demandant au gouvernement socialiste d'étudier la faisabilité d'une interdiction de la burqa ou du niqab, portés par un petit nombre de femmes musulmanes.

La résolution a été rejetée par une faible marge de 21 voix sur une assemblée de 350 députés. Elle n'avait pas de caractère contraignant pour le gouvernement en cas d'adoption.

Les opposants à l'interdiction estime que cela heurterait la démocratie et violerait la liberté religieuse. Ses partisans répliquent qu'il s'agit d'une question de sécurité nationale et d'adaptation aux us et coutumes locaux.

Comme en France, où les députés ont adopté la semaine dernière le projet de loi sur l'interdiction de se dissimuler le visage dans l'espace public, certains ont avancé que l'interdiction du voile intégral relevait de la dignité de la femme.

"Comment nos soldats peuvent-ils se battre en Afghanistan pour la liberté de ces femmes quand le gouvernement n'a pas le courage de les défendre ici ?", a lancé la députée d'opposition Soraya Saenz de Santamaria.

Des organisations musulmanes et de femmes estiment qu'une poignée seulement de musulmanes en Espagne portent le niqab - qui laisse voir les yeux - et qu'aucune ne porterait la burqa, qui couvre intégralement le visage.

Le mois dernier, la ville de Barcelone a interdit le port du voile intégral dans les bâtiments publics, commerces et bibliothèques notamment, se joignant ainsi aux municipalités plus petites de Lerida et El Vendrelle, aussi en Catalogne.

La Belgique a adopté une loi contre le port de tout vêtement qui voile intégralement ou partiellement le visage.

Alice Tozer, avec Edgar Aribau, Grégory Blachier pour le service français

Source : L’Express/Reuters


Une élite de cadres marocains résidant à l'étranger a débattu, mercredi à Tanger, du rôle des Marocains d'Europe dans la défense des intérêts communs maroco-européens, à la lumière du statut avancé dont jouit le Royaume auprès de l'Union européenne…Suite

«Entre Foot», un Blog spécialisé sur le football continue d'avancer avec son fondateur Sofian Elasri, l'un des jeunes Franco-marocains qui ont pu creuser leur carrière avec amour et affection…Suite

Après le succès de la pièce Confidences à Allah, inspirée de son premier roman, un monologue en forme de prière d’une jeune prostituée, la Franco-Marocaine Saphia Azzeddine s’attelle à l’adaptation cinématographique de son dernier livre, Mon père est femme de ménage. Le tournage a débuté le 12 juillet. C’est Jérémie Duvall qui jouera Paul, un adolescent issu d’une banlieue française, qui « aime son père » (François Cluzet) mais a « du mal à l’admirer ». Le film sortira en salle début 2011.

Source : Jeune Afrique

La sixième édition du Festival d'Imintanout pour l'émigré "Amzouag", une manifestation culturelle et artistique dédiée à la consolidation des liens entre l'émigré et la mère- patrie, se tiendra du 26 au 31 juillet.

Initié par le Forum d'Imintanout pour les Arts et la Culture, en partenariat notamment avec le Conseil municipal de la ville, cet événement riche en couleurs, se veut une opportunité idoine à même de consolider le rayonnement de l'art amazigh et de le faire connaître davantage, notamment à travers la promotion de "l'Art d'Ahouach".

Elle sert aussi d'occasion pour mettre en lumière les potentialités culturelles, artistiques et civilisationnelles que recèle cette partie du territoire notamment dans des domaines littéraires comme la poésie et le chant amazighs, tout en contribuant à l'essor économique et touristique d'Imintanout et des régions avoisinantes.

Placé sous le signe "les leaders d'Ahouach Imintanout", ce festival vient couronner les efforts visant la promotion, la valorisation et la préservation de cet art populaire amazigh, tout en garantissant un véritable retour de l'émigré à ses racines historiques et civilisationnelles, dans la perspective de jeter des passerelles de communication et de contact entre ce dernier et la mère- patrie, expliquent les organisateurs.

Un programme des plus riches et variés a été concocté pour cet événement, dont une table ronde sur "les leaders d'Ahouach Imintanoute", des consultations médicales au profit de personnes nécessiteuses, des enfants mal voyants ainsi que des diabétiques, outre des compétitions sportives dont un tournoi en football et une course nationale sur piste.

Le public sera au rendez- vous également avec une série de shows et de spectacles musicaux et artistiques animés par une palette de troupes folkloriques, dont "Taskiouine", "Ahouach", "Ahidous", "Mizane Houarra", et "Roquba de Zgoura".

Prendront également part à ce festival des formations musicales locales et nationales comme "Lejouad", et "Essiham", outre des stars de l'art amazigh telles Fatima Tabaâmrant, Aicha Tachinouite, et Raïss Aarab Attigui.

Source : MAP

La question des mineurs marocains non accompagnés en Espagne revient au devant de la scène. Des communautés souffrant de ce problème ont fait part de leurs doléances au gouvernement central afin de trouver une solution. Le gouvernement espagnol a annoncé, récemment, la régularisation de la situation de plus de 3.000 mineurs immigrants qui se trouvent sur son sol. Mais leur nombre se multiplie, au fur et à mesure, rendant tout contrôle de ce problème une mission impossible. Dans ce cadre, le gouvernement de Sebta a annoncé récemment sa volonté de réviser les programmes de protection des mineurs en provenance du Maroc, vu que les moyens financiers ne suivent plus...Suite

Les Marocains résidant à l’étranger d'aujourd'hui investissent, contrairement à leurs parents, dans des secteurs stratégiques. Mais l'accès à l'information, aux compétences, au foncier, au financement ... sont les éléments que le Maroc peine à leur fournir en quantité et en qualité suffisantes...Suite

M. Driss El Yazami sera l’invité, ce mercredi 23 juillet à 21h15, sur 2M, de l’émission Noukat ala Al Horouf.

Plusieurs thèmes liés à l’immigration seront traités : Problématiques, changements et évolutions, citoyenneté, identités, religion, langues en immigration et participation politique ainsi que l’immigration clandestine et le trafic humain…Suite

En 2009, sur les 16.500 demandes de visa (soit 5% de plus par rapport à l'an dernier), près de 90% des demandes ont reçu une réponse positive…Suite

Un petit déjeuner-débat a été organisé, hier mardi, afin d'apporter des éléments de réponses aux futurs investisseurs. En présence de Mohamed Ameur, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, et Driss Yazarni, président de la Communauté marocaine à l'étranger, suivis de plusieurs acteurs spécialistes du secteur, cette rencontre, organisée hier mardi, avait pour objectif d'instaurer un nouveau type de relation d'affaires conviviale et personnalisée entre les Marocains résidents à l'étranger et leur pays d'origine…Suite

A mi-chemin de son mandat, Driss, EI Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), dresse un premier bilan de l'activité de l'instance qu' il préside et livre les grandes orientations des prochains mois qui précéderont la plénière. Des satisfactions certes mais aussi des faiblesses sur certains aspects de la vie relative aux communautés marocaines installées à l'étranger. Entretien…Suite

Le phénomène est singulier, pour ne pas dire unique au monde : chaque année, ce sont des milliers et des centaines de milliers d'émigrés MRE qui empruntent les routes de l'Europe pour se rendre au pays et se ressourcer en ces temps difficiles de crise et de montée de xénophobie au Nord de la Méditerranée. Cette dernière décennie aura été marquée par une «normalisation» des relations aujourd'hui sereines, apaisées entre l'Etat et cette communauté accueillie avec dignité. On assiste en effet à une véritable osmose avec nos expatriés qui sont reçus avec célérité, dignité, affection dans des gares maritimes, des aéroports flambant neufs, des universités d'été qui leur sont réservées.

Leur retour estival qui a de nombreuses vertus est devenu un fait majeur de notre vie quotidienne en été : les villes sont plus vivantes, plus impactées par la circulation aérienne et routière, par la fréquentation des plages, par l'animation commerciale, par la revivication des souks, des villages… Leur présence permet d'augmenter les revenus et de stimuler la consommation, d'améliorer la vie quotidienne. Les transferts d'argent, les emplois créés, les changements de comportement, l'ouverture vers les autres sont autant d'incidences positives : «En brisant l'espace-temps traditionnel des retours au pays, cette nouvelle image des vacances exprime la transformation profonde des rapports de ces «nouveaux MRE avec les nationaux», observe un sociologue maghrébin qui rappelle l'omniprésence de leur pays d'origine dans leur esprit et dans leurs perspectives… d'avenir. Son emprise, dit-il, se mesure par la régularité des retours estivaux et des transferts monétaires, la concrétisation des projets économiques… mais pas seulement, elle se mesure aussi par l'importance du lien qui lie cette communauté à son pays comme en témoigne la septième édition du Raid des Marocains du Monde qui se déroule actuellement dans les provinces du Sud du Royaume.

Parti d'Agadir le 14 juillet 2010, ce tour automobile mènera ses quelque 200 participants sur un périple de 2.314 km dont les principales étapes sont Guelmim, Tan-Tan, Tarfaya, Laâyoune, Boujdour et Dakhla. Organisé chaque année par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le Raid s'inscrit dans le cadre du programme national d'accompagnement du séjour estival des Marocains du Monde. Cette manifestation a pour but principal le renforcement de l'attachement de nos concitoyens expatriés à leur pays d'origine et entre dans la politique de mobilisation des compétences de la diaspora marocaine pour le développement du pays. «Provinces du Sud, une dynamique continue» tel est le thème choisi pour cette septième édition. Le circuit exceptionnel tracé pour le Raid 2010 a permis aux participants de découvrir les richesses naturelles et culturelles de la région et les avancées enregistrées dans ces régions depuis cette dernière décennie. Une nouveauté cette année, c'est la participation de 53 élus d'origine marocaine et 19 de leurs homologues dans les pays d'accueil, en tant qu'invités d'honneur.

Moment de découverte mais aussi moment idoine pour multiplier les partenariats décentralisés entre ces provinces et les communes d'origine des visiteurs.

Des rencontres majeures ont ponctué les étapes de Laâyoune et Dakhla. A Laâyoune, Emmanuel Direckx De Casterle, économiste et ancien représentant résident du PNUD au Maroc, a créé la surprise en présentant les grandes lignes de son rapport sur le développement humain dans cette région du Royaume, lequel fait ressortir que les efforts de développement considérables engagés par le Maroc dans les provinces du Sud sont attestés par l'Indice de développement humain (IDH) qui enregistre un accroissement annuel moyen largement supérieur au taux national. Autre moment fort, à Laâyoune toujours, le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a fait un exposé retraçant la politique de son département pour le renforcement les liens d'attachement des Marocains du monde à leur patrie d'origine et pour mobiliser leurs compétences et leurs contributions dans l'effort de son développement économique et social.

Des exposés ont été également faits par des cadres de son ministère ainsi que par des responsables du Centre régional d'investissement et de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud du Royaume pour présenter les atouts et les perspectives de l'investissement dans ces provinces, notamment dans les secteurs du tourisme, de la pêche maritime, des transports, etc. Les différentes étapes ont été marquées par des échanges de grande convivialité : les élus d'origine marocaine et leurs homologues des pays d'accueil participant au Raid ont eu des échanges fournis avec les élus communaux et régionaux de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia Al Hamra. Ces entretiens, qui ont permis aux visiteurs de compléter leur panorama d'information sur les provinces du Sud, ont porté sur la faisabilité de partenariats à l'échelle des communes qu'ils représentent avec les collectivités locales de ces provinces.

A Dakhla, le projet d'autonomie et de régionalisation avancée a été au cœur des débats : une initiative qui rallie l'opinion internationale et permettra d'aller de l'avant dans le processus d'édification d'une société marocaine démocratique et moderniste. Les exposés ont souligné l'importance de ce chantier d'envergure, étape importante dans la consolidation de la pratique démocratique au niveau régional. Moment de découverte, d'émotion, de surprise… A Laâyoune comme à Dakhla, et partout les participants au Raid ont fait escale ils ont découvert les grands projets d'infrastructure réalisés dans les provinces du Sud du Royaume. L'idée de mettre en place un réseau des élus amis du Maroc, comme cadre de réflexion sur les moyens de promouvoir le partenariat pour le développement local et la gestion décentralisée, a été développée. Un moyen de s'engager dans une démarche citoyenne pour porter les attentes du Maroc et de son peuple dans les pays où ils résident. Un moyen également de contribuer réellement au rayonnement culturel du pays en devenant à leur manière « des ambassadeurs ».

Source : Le Matin

Est-on en train d'assister à la fin du temps des MRE pourvoyeurs de devises et grands investisseurs ? Cette question est sans aucun doute d'une grande importance, surtout dans l'actuel contexte marqué par le prolongement des effets de la crise économique internationale, se traduisant aussi bien par une crise de l'emploi pour les MRE que par des pressions sur les finances publiques, en manque de liquidités.

Posée comme débat lors d'une rencontre organisée hier à Casablanca par le Club Entreprendre, cette question a suscité un vif intérêt, surtout que sa formulation n'a pas manqué de choquer certains participants. Ainsi, Hassan El Basri, directeur général de la Banque des Marocains du monde au groupe Banques Populaires, a estimé que cette question ne devait même pas être posée, étant donné que la réalité a infirmé toutes les prévisions qui évoquaient le tarissement de la manne des transferts des MRE. De tels pronostics remontent à la fin des années 90, avancés par des institutions financières internationales, mais, paradoxalement, on a assisté par la suite à une montée en puissance de ces flux. Ce qu'a confirmé le ministre délégué auprès du 1er ministre chargé de la communauté MRE, Mohamed Ameur qui a rappelé qu'en une décennie, les fonds transférés par les MRE ont doublé.

Mais qu'en est-il de leur destination ? D'après les études qui ont été réalisées à ce sujet, plus de 75% de ces fonds sont destinés au soutien familial et une petite part seulement du reste est dédiée à l'investissement, en particulier dans le domaine immobilier. Cette préférence des MRE à «investir dans la pierre» est toutefois en train de perdre du terrain, selon le ministre qui évoque trois raisons pour cette tendance. Ainsi, précise-t-il, le boom immobilier des dernières décennies est révolu, les MRE sont en train d'adopter de nouveaux comportements à ce sujet et la crise a impacté négativement les investissements des MRE. Même ceux qui continuent à préférer l'investissement dans l'immobilier optent de plus en plus pour d'autres créneaux tels l'immobilier balnéaire et réglementé.

Mais au-delà de tous ces détails, une chose est sûre, selon Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME). Sur le long terme, le système est pérennisé, insiste-t-il, ce qui revient à dire que les fonds transférés par les MRE continueront à affluer, vu que les flux des migrants reprendront. Surtout que les structures d'accueil sont bien en place (secteur bancaire très actif) et que le circuit informel (30% à 40% selon la Banque Mondiale) continuera à défier toutes les restrictions. S'agissant de la volatilité de ces transferts, M. El Yazami a fait savoir que celle-ci est trois fois moins importante que la volatilité des IDE et que l'économie elle-même est volatile.

A ce sujet, il a relevé une corrélation entre les deux, puisque, explique-t-il, quand l'activité économique décroît, les MRE transfèrent moins de fonds, adoptant un comportement rationnel.

Toutefois, il est à noter que les opérations de transfert des fonds par les MRE impliquent plusieurs acteurs (MRE, leurs familles, banques, circuit informel, banques étrangères et les institutions financières internationales…) et que l'Etat n'a que peu de maîtrise sur deux d'entre eux, en l'occurrence les banques et les migrants, pour canaliser ces fonds.

A ce sujet et face à la focalisation du débat sur l'investissement, H. El Basri a insisté sur l'intérêt du soutien familial qui est, selon lui, tout aussi important que l'investissement du fait qu'il contribue à la lutte contre la pauvreté.
Surtout que, comme l'a relevé le ministre, la plupart des MRE sont issus des régions pauvres et du monde rural. D'ailleurs, explique-t-il, cette solidarité des MRE n'est pas seulement destinée à leurs familles mais également à leurs communautés, comme l'illustrent les projets de développement local qui sont initiés par les MRE dans des régions, en particulier dans le Sud. Cependant, nuance-t-il, cela ne dispense pas les intervenants dans ce domaine de concevoir et à mettre en place des dispositifs et des mécanismes pour orienter les 25% restants vers l'investissement dans des secteurs productifs porteurs, surtout que le Maroc dispose désormais d'une multitude d'opportunités offertes notamment par les nouveaux programmes sectoriels mis en place (offshoring, agriculture, tourisme…).

Améliorer la bancarisation

Driss El Yazami, président du CCME, a estimé que pour faire des transferts des MRE destinés au soutien familial davantage un moteur de croissance, il faudra améliorer la bancarisation des familles récipiendaires de ces fonds, en leur proposant de nouveaux produits et services pour leur permettre de fructifier ces flux. Il a également appelé à penser à accroître la contribution globale des MRE à l'économie marocaine, en élaborant une politique des MRE. A ce sujet, le ministre a estimé qu'il faudra lancer une étude pour évaluer cette contribution. S'agissant de l'amélioration de la bancarisation de ces familles, M. El Basri a évoqué la solution Low income banking, qui est un concept de banque pour personnes à faibles revenus ou à rentrées d'argent irrégulières, lancé au Maroc par La Banque centrale populaire et Attijariwafa bank.

Il a également fait savoir que de plus en plus des MRE commencent à investir dans d'autres secteurs : les OPCVM, la bancassurance, les nouvelles technologies…

Source : Le Matin

75% des transferts des Marocains résidant à l’étranger sont destinés aux aides sociales de leur famille.

Le temps des MRE pourvoyeurs de devises et grands investisseurs connaît-il sa fin ?». C’est le thème qui a été débattu hier à Casablanca lors d’une rencontre organisée par le Club Entreprendre.

D’abord, il faut lever la nuance. Parler de pourvoyeurs de fonds oui mais pas de grands investisseurs. Et pour cause, 75% des transferts des Marocains résidant à l’étranger sont destinés aux aides sociales de leur famille. A lui seul, ce pourcentage en dit long sur une des politiques épineuses, à savoir celle de l’immigration. Ensuite et pour entrer dans le vif du sujet le temps des MRE grands investisseurs pourrait connaître sa fin mais pas celui des pourvoyeurs de devises. Pour la simple raison que la pauvreté et l’exclusion sociale atteignent encore des seuils inacceptables au vu de la vitesse avec laquelle roule l’économie nationale ces dernières années. Là encore nous sommes devant une problématique très sensible, qui n’est rien d’autre que la répartition des revenus.

1 milliard de dirhams investi par la diaspora dans la Bourse de Casablanca et les OPCVM.

Sur ce gros chapitre, Ahmed Lahlimi Alami, Haut commissaire au plan n’a cessé de rappeler et à maintes reprises qu’il est temps de revoir et repenser ce modèle de répartition des fruits de la croissance. Conclusion : les recettes MRE ne servent généralement qu’à résorber et réduire les poches de pauvreté. C’est ce qui ressort d’ailleurs en gros de l’ensemble des interventions lors de ce déjeuner-débat. Bien que le ministre Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l’étranger croie que les RME ont une place capitale dans les investissements réalisés.

Certes nul ne peut nier l’apport substantiel de ces ressortissant aux besoins de l’économie nationale. En atteste, le montant de 1 milliard de dirhams investi par la diaspora dans la Bourse de Casablanca et les OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières), comme l’a bien souligné Hassan El Basri, directeur général de la Banque des Marocains du monde à la Banque Populaire.

Toutefois, des pistes de questionnement demeurent en suspens : jusqu’à quand notre économie continuera -t-elle de compter fortement sur les recettes MRE ? Pourquoi ce sont 40.000 personnes qui quittent le pays chaque année vers d’autres cieux plus cléments ? Jusqu’à quand on continue de voir ces MRE comme «des vaches à lait» ou des «enfants»

Source : Le Soir

21 juillet 2010

Pour de nombreux jeunes Marocains, immigrer vers le pays de la corrida et des champions du monde de football est préférable à l'obtention d'un diplôme au Maroc. C'est le sociologue Mokhtar El Harras qui en fait le constat, à l'occasion d'un séminaire organisé à l'Université Pablo de Olavide (UPO) de Séville (sud de l'Espagne). Le sociologue rappelle au passage la réalité vécue par les immigrés dans ce pays.

Lors de  ce séminaire dont il animait une conférence sous le thème «Perceptions de l'émigration dans la société marocaine», Mokhtar El Harras a déclaré ce lundi, que « pour la majorité des jeunes Marocains, traverser la frontière vers l'Espagne est plus important qu'obtenir un diplôme». Et pour cause : émigrer en Espagne serait un signe de courage, d'orgueil, et d'émancipation.

D'après l'agence de presse espagnole Europa Press (EP), le professseur El Harras a également souligné lors de son intervention, que la belle image de la conquête de l'eldorado espagnol est cependant très vite brisée, par le phénomène de rejet auquel est confrontée la communauté marocaine, la plus discriminée en Espagne, a précisé le sociologue.

Ce phénomène de rejet rendrait particulièrement difficile l'intégration sociale des immigrés marocains, qui  sont perçus à travers le  vieu cliché du maure (arabo-berbère d'Afrique du Nord) malfaisant, comme l'explique le Pr El Harras : « l'immigré (Marocain, ndlr) se sent méprisé, ce qui fait qu'il est constamment sur la défensive, et doit constamment prouver qu'il n'est pas un mauvais maure ».

Le sociologue a également déploré les conditions d'accueil des immigrés en Espagne, expliquant qu'à leur arrivée, aucune stucture n'était mise en place par les autorités espagnoles. Il prend pour comparaison, le cas des Pays-Bas, où les immigrés subissent une sorte de formation sur les coutumes et la langue locales, ainsi que sur leurs droits, ce qui facilite leur insertion sociale par la suite.

En l'absence de telles mesures en Espagne, en y ajoutant les discriminations et le mépris, le rêve espagnol semble perdre de son charme. Mais cette réalité suffit-elle à dissuader nos jeunes candidats à l'immigration?

Source : Yabiladi

20.07.2010

Le temps des Marocains résidant à l'étranger, pourvoyeurs de devises et grands investisseurs connaît-il sa fin ? Telle était la question posée par le Club Entreprendre, ce mardi 23 juillet, lors d'un petit déjeuner débat dans un hôtel casablancais en présence de Mohammed Ameur, ministre en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, de Driss El Yazami, président du CCME et de Hassan Tour à tour, les intervenants ont donné leur vision sur l'évolution des transferts des MRE. Pour Hassan Basri, « depuis les années 1970, on nous dit que les transferts des MRE vont tarir et que nous devons penser à compenser cette manne. Le temps leur a donné tort. A contrario, les transferts n’ont eu cesse d’augmenter ces 30 dernières années. Y compris en période de crise comme c’est le cas aujourd’hui. Si les transferts ont été impactés par la crise (- 15 %), il n’en reste pas moins que les MRE ont fait preuve d’une grande résilience », indique le DG.

Une lecture partagée par Mohammed Ameur qui précise que « la tendance observée depuis la dernière décennie se traduit par le fait que le volume des transferts a doublé en 10 ans car la population MRE a également doublé en nombre durant cette période », dit-il. Pour Driss El Yazami, « il faut prendre un peu de recul pour observer et lire les tendances sur la longue durée. On constate que plus le Maroc est en croissance, plus les transferts augmentent alors que lorsque le pays connaît une crise, les transferts baissent. Ce qui démontre la rationalité des MRE en matière de transfert. Sur la pérennisation des flux, elle perdurera, reste la question de son orientation ».

Sur un volume de plus de 50 milliards de dirhams (2009), force est de reconnaître que les transferts constituent une manne financière importante pour le Maroc et le financement de l’économie nationale. Et si on y ajoute que 75 % des transferts, soit environ 38 milliards de dirhams, sont destinés au soutien familial (1 million de personnes bénéficient directement des transferts), on comprend mieux l’intérêt suscité par l’Etat, les acteurs institutionnels et les opérateurs économiques pour la communauté résidant à l’extérieur du Royaume.

Reste à déterminer la destination et la nature de l’investissement des 25 % restant des transferts. « On y réfléchit actuellement et nous devons être tous concernés, acteurs publics et privés. Doit-on continuer sur la lancée et prioriser l’immobilier comme secteur attractif pour l’investissement ? Doit-on encourager et orienter l’investissement des MRE dans des secteurs productifs ? N’oublions pas que nous avons un contexte économique favorable pour faire émerger de nouveaux investisseurs et investissements », précise Mohammed Ameur.

Ce dernier a annoncé le lancement d’une étude fournie sur la contribution des MRE dans l’économie nationale. « Il y a des déficits en matière de coordination et de cohérence sur les projets et actions pilotés par des MRE dans différentes régions du Maroc. Il faut mettre en place des dispositifs par territoires et le faire savoir au grand public. Une approche territoriale est donc nécessaire combinée avec une campagne de communication bien ficelée. Y compris pour faire connaître l’existant», ajoute le ministre des MRE.

« On doit réfléchir à une approche globale sur la participation et la contribution des MRE au sein de l’économie nationale. Il faut avoir une approche globale. Quel est l’apport de la diaspora dans la sphère économique du pays ?» Pour Hassan Basri, « il faut savoir qu’en matière d’OPCVM, l’encours des MRE est d’environ 1,5 milliards de dirhams. Il faut également favoriser l’investissement à forte valeur ajoutée dans des secteurs comme l’aéronautique ou encore les NTIC. De plus, nous considérons que la bancarisation des bénéficiaires est devenue une priorité ».

Priorité également donnée à la culture. Selon Driss Yazami et Mohammed Ameur, l’enjeu culturel est au cœur des relations entre le Maroc et les MRE. « Les nouvelles générations s’enracinent dans les pays de résidence mais en même temps elles ont besoin de rester au contact de leur culture d’origine. Il faut donc élargir l’offre culturelle», disent-ils.

Comme mot de la fin, on retiendra celui exprimé par Hassan Basri. « Soyons vigilants et prudents. Il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers ». Personne ne le contredira.

Source : Yabiladi

Un rapport de plus. Cette fois-ci, c'est à Éric Besson, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire qu'il a été remis la semaine dernière. Intitulé « La promotion de la diversité dans les entreprises. Les meilleures expériences en France et à l’étranger. », ce document siglé du logo du Conseil d'analyse stratégique (à télécharger) viendra donc s'ajouter à la pile déjà haute des recueils d'expériences et listes de préconisations qui prennent la poussière sur les bureaux de plusieurs ministres.

À sa lecture, on n'y apprend en fait rien de nouveau. S'y retrouvent de nouveau proclamés leaders du mouvement de la « diversité » les incontournables Accor, l'Oréal, Casino, PSA, Veolia, Vinci, mais, une fois de plus, sans que ces satisfecit n'aient fait l'objet de confrontation avec le regard critique d'autres parties prenantes, associations ou représentants du personnel, par exemple. On est en réalité plus dans la transcription d'une communication d'entreprise que dans le retour d'expériences objectif, qu'on peut par ailleurs lire et relire dans de nombreux autres supports. Tous les deux ans, la Halde dresse déjà un inventaire des bonnes pratiques qu'elle relève dans les entreprises, et elle n'est pas la seule : le secrétariat de la Charte de la diversité, l'Agence pour la cohésion sociale et l'égalité, le regroupement de cabinets de recrutement « À compétences égales », la Commission européenne et bien d'autres acteurs opèrent déjà ce travail de veille.

Côté propositions, on est également peu surpris. La préconisation la plus commentée, celle visant à sanctionner les discriminations liées au lieu de résidence, fait déjà l'objet d'une étude par la Halde. Une autre recommandation concernant l'introduction d'un objectif de diversité dans la commande publique est, depuis plusieurs mois, en cours d'instruction à Bercy (cf. ce billet : Lutter contre les discriminations par la commande publique ?). Quant à l’obligation, « pour l’ensemble des entreprises cotées, de présenter actions qu’elles conduisent en faveur de la diversité et de la lutte contre les discriminations » dans leur bilan social, la formation des intermédiaires de l'emploi, la « prise en compte de la diversité dans les critères d’évaluation managériales », etc. elles sont déjà dans le débat public depuis un moment, et ont déjà été annoncées par le président de la République en décembre 2008.

Parmi tous les rapports d'experts déjà remis au gouvernement, en quoi celui-ci se distingue-t-il donc des autres ? Peut-être par son coût. Ce document a en effet été commandé au bureau d'étude Deloitte, peu connu pour brader ses prestations, et qui compte curieusement certaines des sociétés citées plus haut parmi ses clients. Quitte à dépenser de l'argent, un autre audit aurait été plus utile pour le débat public, celui sur les nombreux rapports sur les discriminations jamais suivis d'effet*.

* Citons sur la seule dernière année écoulée, les multiples recommandations de la Halde sur les Roms, le pacs, les conditions d'âge dans la fonction publique, les emplois fermés aux étrangers, mais aussi le rapport Sabeg sur la diversité et l'égalité des chances, le rapport Héran sur les discriminations et l'outil statistique, le rapport Grésy sur l'égalité professionnelle femmes-hommes, le rapport Lozès-Wieviorka sur la lutte contre le racisme).

Source : Libération

Les 27 et 28 juillet prochains, l'Université Al Akhawayn d'Ifrane accueillera une rencontre inédite qui mettra à l'honneur les jeunes Marocains résidant à l'étranger (MRE). 400 participants sont attendus à ce moment unique de confrontation entre des jeunes Marocains de divers horizons.

Ce forum, organisé par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME)  intervient dans le but de confronter les différentes réalités vécues par la communauté marocaine à l'étranger, d'échanger, mais aussi d'envisager comment renforcer les liens entre la jeunesse marocaine expatriée, et le Maroc, pays d'origine de cette jeunesse.

Au Maroc notamment, il est encore difficile de dresser un portrait exact de cette jeunesse, au vu de la diversité de cette population. D'ou la nécessité de créer un cadre propice au rapprochement entre les jeunes Marocains de l'étranger, et ceux du Maroc. Le CCME compte d'ailleurs sur la présence effective de chacune des parties pour que cet objetif soit atteint.

Sur son site, le Conseil annonce via communiqué, que les rencontres seront axées sur 3 principaux thèmes, à savoir  : « s’engager, créer, entreprendre  ».

Un regard attentif sera aussi porté sur la réussite que connait cette jeunesse hétéroclite, dans ses divers domaines d'ativités, et l'échange permettra notamment de « mieux appréhender la diversité des parcours et des aspirations des jeunes Marocains du monde».

Le programme des rencontres comportera des ateliers de travail, des récits d’expériences, des interventions de chercheurs, personnalités politiques et institutionnelles.  Un volet artistique a également été programmé.

Source : Yabiladi

20.07.2010


Casablanca, le 22 juillet 2010 à 8h30 - Le « Club Entreprendre »  organise un petit déjeuner débat sur le thème : « Le temps des MRE pourvoyeurs de devises et grands investisseurs connait-il sa fin ? » .

Innondations en Espagne

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