38 millions de personnes ont fui leur pays en 2010 pour des raisons environnementales. Tel est le bilan du premier "Etat de la migration environnementale" dressé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI). Un chiffre appelé à augmenter en 2011, année marquée par de nombreuses catastrophes climatiques.
Les guerres ne sont plus les principales origines des migrations des peuples. Les conditions environnementales en sont devenues l'une des causes majeures, comme le souligne le rapport "État de la migration environnementale 2010", publié par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).
Ce rapport révèle qu'en 2010, on comptait quelque 38 millions de migrants environnementaux. La plupart ont fui leur domicile suite à une catastrophe climatique. Mais les événements soudains ne sont pas les seules sources de migration. La modification du climat et les lentes dégradations qu'elle engendre sur l’environnement sont également à l'origine du déplacement de populations. C'est notamment le cas de la fonte des glaciers de l'Himalaya et des inondations qu'elle provoque, mais aussi de la sécheresse qui frappe de le Darfour, ou encore la destruction de la forêt amazonienne.
Le rapport de l'OIM note en outre le caractère pour le plus souvent interne des migrations environnementales. Les réfugiés ne souhaitent généralement pas quitter leur pays, et ne traversent donc pas les frontières. Les Etats se trouvent alors seul face à ce problème, quand bien même ils ne sont pas responsables des événements climatiques qui ont poussé la population à migrer.
Un fonds vert bientôt créé ?
Le nombre de migrants environnementaux devrait encore augmenter pour 2011, année marquée par le séisme et le tsunami dévastateurs qui se sont abattus sur le Japon, comme par les inondations qui ont frappé la Thaïlande, l'Australie, la Chine et les Philippines. Une tendance appelée à s'intensifier alors que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prévoit une multiplication des phénomènes climatiques extrêmes.
La création d'un fonds visant à aider les pays les plus fragiles à faire face aux conséquences du changement climatique apparaît alors de plus en plus urgente. Quelque 100 milliards de dollars devaient être réunis d'ici à 2020, une promesse faire lors du sommet de Cancun fin 2010, que les pays riches peinent à tenir. A l'issue de la conférence de Durban en décembre dernier, ces derniers se sont engagés à alimenter le fonds vert à hauteur de 77,3 milliards d’euros par an dès 2020.
10/1/2012
Source : Maxisciences
Le Comité de supervision du Fonds pour la migration et le développement a récemment approuvé une série de subventions s'élevant à 1,4 million d'euros octroyés à six projets de développement local soutenus par les transferts de fonds des migrants à travers le continent africain, a annoncé le Groupe de la BAD dans un communiqué de presse parvenu mercredi à la rédaction de Infosplusgabon, à Libreville.
Dans ce communiqué, la banque précise que "six initiatives du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest, en Algérie, au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Maroc, au Togo et en Tunisie ont donc obtenu l'appui de ce Fonds. Quatre sont situées au Maghreb et soutiennent l'investissement privé et mettent en oeuvre des activités de renforcement des capacités soutenues par la diaspora".
Dans ce communiqué, la banque précise que "six initiatives du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest, en Algérie, au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Maroc, au Togo et en Tunisie ont donc obtenu l'appui de ce Fonds. Quatre sont situées au Maghreb et soutiennent l'investissement privé et mettent en oeuvre des activités de renforcement des capacités soutenues par la diaspora".
Le Fonds pour la migration et le développement appuie les réformes du cadre réglementaire qui régit les conditions de transfert de fonds et la mise à niveau des opérateurs engagés dans ces transferts. Il vise également à favoriser le développement de nouveaux produits financiers, et soutient l'investissement productif et le développement local dans les pays d'origine des migrants. Les institutions et les personnes soutenues par le Fonds contribuent au développement de produits financiers innovants et à la création de richesse et d'emplois en Afrique. En outre, le Fonds permet de valoriser le capital économique, technologique et social des membres de la diaspora africaine au bénéfice de leurs pays et de leurs communautés d'origine".
Ce Fonds, créé en 2009, est financé par le ministère français de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des collectivités territoriales et le ministère de l'Immigration, ainsi que par le Fonds international de développement agricole (FIDA). Géré par la BAD, il a pour objectif d'améliorer la connaissance sur les flux des transferts de fonds des migrants, de réduire les coûts de ces transferts tout en optimisant l'utilisation des ressources transférées, et de promouvoir et de soutenir les initiatives locales des diasporas en faveur du développement de leurs régions d'origine.
4/1/2012
Source : AllAfrica.com
La France compte 66.000 Marocains «très diplômés» (masters, grandes écoles et doctorat, y compris médecine). Le Royaume figure au même titre que l'Algérie (66.000) parmi les pays d'origine les plus représentés. La Tunisie n'arrive qu'au cinquième rang avec 26.000 étudiants. Entre ces trois pays du Maghreb…Suite
Un Festival de cinéma totalement destiné à célébrer la création arabe, tel est l'objectif premier de I'Aflam.
Carton surprise de ce début d'année dans la série festival, l’Aflam, le Festival du cinéma arabe, qui se tiendra du 11 au 15 janvier. Cette première manifestation dédiée à la production cinématographique du Maghreb et du Machrek, initié, par Rachida Chbani, directrice artistique, se déroule dans les différents espaces culturels de Bruxelles…Suite
L’Europe est depuis plusieurs décennies une destination populaire pour les migrants. Définir une politique d’immigration cohérente est loin d’être une tâche facile. En la matière, les décideurs politiques doivent tenir compte des attentes du public. Les perceptions individuelles de l’immigration sont assez négatives dans la plupart des pays européens. Ceci complique le processus d’intégration des immigrés et restreint également les flux migratoires politiquement acceptables.
Ces restrictions empêchent les pays d’accueil de tirer pleinement profit des effets positifs que l’immigration pourrait avoir sur l’efficacité économique et la démographie d’une population vieillissante. Les politiques migratoires restrictives constituent également une entrave importante à la réduction des inégalités internationales de revenu. Pour ces raisons, une compréhension des facteurs affectant les attitudes individuelles à l’égard de l’immigration est essentielle.
C’est pourquoi ce débat a pris beaucoup d’ampleur parmi les scientifiques. Les facteurs émanant du marché du travail reçoivent une attention particulière dans la littérature. Selon la théorie économique, les individus les moins éduqués sont supposés être les plus opposés à une immigration peu qualifiée, craignant une concurrence renforcée sur le marché du travail et une pression à la baisse sur leurs salaires. De même, les résidents les plus instruits seraient plus hostiles envers une immigration hautement qualifiée. Ces prédictions sont confirmées par plusieurs études empiriques qui se basent sur des sondages d’opinion. Cependant, les travaux sur l’impact réel de l’immigration sur les salaires et l’emploi ne relèvent pas, en général, d’effet négatif.
Incontestablement, des facteurs non économiques tels que la culture, l’importance accordée aux traditions et les préjugés liés à l’ethnie jouent un rôle important dans la formation des opinions individuelles en matière d’immigration. Les résidents bien éduqués sont ici présumés être moins sensibles aux différences ethniques et plus ouverts à une société multiculturelle, et donc moins opposés à toute sorte d’immigration.
Quel élément prévaut dans le cas d’une immigration qualifiée ? L’argument économique selon lequel les gens bien formés devraient être les plus opposés, ou leur plus grand degré de tolérance ? A ce niveau, les conclusions de la littérature ne sont pas unanimes. Les résultats de mon mémoire de fin d’études quantifient les facteurs non économiques comme prévalents. L’ouverture à l’immigration augmente avec le niveau d’éducation, indépendamment des qualifications des immigrés.
Les auteurs - qui considèrent que les facteurs économiques l’emportent dans la formation d’opinion - se reposent sur une hypothèse principale. Ils supposent que les résidents cherchent à savoir quelles implications l’immigration pourrait avoir sur leurs conditions sur le marché du travail, en comparant leur propre niveau d’éducation à celui des immigrés de leur pays. Une telle évaluation n’est donc possible que si les participants du sondage sont en mesure d’estimer le niveau d’éducation des immigrés. Ceci est fort optimiste ! Les immigrés sont loin d’être homogènes en termes de qualifications, même au sein d’un pays d’accueil donné.
En plus, est-ce vraiment réaliste de supposer que les sondés, devant un questionnaire qui demande plusieurs heures à remplir, puissent réfléchir sur base de modèles économiques ? Ne faudrait-il plutôt s’attendre à des réponses spontanées et émotionnelles ? Pour un sujet multidisciplinaire tel que l’immigration, le degré de tolérance et les préjugés liés à l’ethnie semblent mieux expliquer les attitudes individuelles que la situation sur le marché du travail. Le décideur politique devra donc, s’il souhaite induire des attitudes plus positives, privilégier l’éducation au sens large : la formation scolaire et l’éducation de l’opinion publique au travers d’une information objective, avec l’aide des médias.
7/1/2012, Manuel Schommers
Source : Lalibre.be
Le procureur de la ville française, Pontoise a requis un non-lieu dans l'affaire d'Ali Ziri, un retraité algérien décédé le 11 juin 2009 à Argenteuil suite à son interpellation par la police, a révélé vendredi le journal en ligne Mediapart.
Interpellé par la police le 9 juin 2009 à Argenteuil, lors d'un contrôle de la route musclé, Ali Ziri (69 ans) tombe le soir même dans le coma à l'hôpital d'Argenteuil, où il décédera deux jours plus tard.
Plusieurs éléments de l'information judiciaire ouverte en 2009 pour "homicide involontaire et violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l'autorité publique", mettent en cause les policiers.
La commission nationale de déontologie de la sécurité avait évoqué un "traitement inhumain et dégradant"et deux expertises médicales lient sa mort à l'utilisation de techniques de maintien sur un homme âgé et fortement alcoolisé (2,4 grammes par litre). La dernière expertise, en date du 15 avril 2011, concluait ainsi à "un épisode hypoxique (une diminution de la quantité d'oxygène apportée aux tissus - ndlr) en rapport avec les manÂœuvres d'immobilisation et les vomissements réitératifs".
Pour Me Stéphane Maugendre, avocat de la famille Ziri, c'est la technique policière du pliage, consistant à plaquer le torse du prévenu sur ses genoux en exerçant une pression, "qui est à l'origine de l'asphyxie ayant conduit au décès d'Ali Ziri".
La mort de l'Algérien, arrivé en France dans les années 1950, est à l'origine de la création du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri qui a appelé à un rassemblement de contestation le 14 janvier à Argenteuil en présence de l'humaniste et ancien résistant Stéphane Hessel et l'évêque Jacques Gaillot.
Les membres du Collectif poseront ensuite une plaque commémorative sur le lieu de l'interpellation du retraité algérien.
Selon un membre du Collectif, ce non-lieu s'il venait à être décidé par le juge d'instruction, se traduirait par l'abandon des poursuites contre les policiers impliqués dans la mort du retraité algérien. Une décision qui, selon lui, se révélerait d'autant plus difficile que tous les actes demandés par les avocats de la famille d'Ali Ziri, comme l'audition des témoins et des policiers par un juge d'instruction et la reconstitution des faits, ont été refusés.
6/1/2012
Source : Agence algérienne (APS)
La France compte 6,24 millions de "très diplômés" (masters, grandes écoles, et doctorat) dont 710 000 immigrés, indique une étude du secrétariat général de l'immigration, rendue publique vendredi.
"La part de +très diplômés+ est un peu supérieure parmi les immigrés que dans la population totale", observe l'étude.
Au total, ce sont 780 000 "très diplômés" qui ne sont pas nés français, la différence avec 710 000 représentant ceux qui ont acquis la nationalité française.
Les ressortissants de l'Union européenne, des Etats-Unis, du Canada du Japon, mais aussi de la Chine "restent plus souvent étrangers, quand ceux du Cambodge, du Vietnam, du Liban acquièrent la nationalité française", remarque l'étude.
Les pays d'origine les plus représentés sont l'Algérie et le Maroc (66 000 chacun) et la Tunisie (26 000). Entre ces trois pays du Maghreb, s'intercale le Royaume-Uni (40 000) et l'Allemagne (30 000).
Certains pays bien représentés dans la population immigrés le sont moins parmi les "très diplômés". C'est le cas de l'Italie, de l'Espagne, le Portugal ou encore la Pologne (78 000 pour les quatre pays).
Les effectifs de pays d'Afrique (hors Maghreb) sont "assez faibles" alors que certains pays sont au contraire "surreprésentés", à savoir le Liban (16 000), la Roumanie et le Vietnam (15 000 chacun). L'Amérique du sud est très peu représentée.
Après la publication de la circulaire du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, de nombreux diplômés étrangers, dont certains "très qualifiés", qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié), un sujet d'inquiétude pour universités et grandes écoles, ainsi que pour le Medef.
Cette circulaire, considérée par beaucoup comme un outil de limitation de l'immigration légale, demande aux préfets d'instruire "avec rigueur" les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un "contrôle approfondi" des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.
6/1/2012
Source : Agence algérienne (APS)
Quelque 182.595 ressortissants étrangers ont obtenu des titres de séjour en France en 2011, en baisse de 3,6 pc par rapport à l'année précédente, selon les données préliminaires communiquées vendredi par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
Réagissant dans un communiqué à Mme Marine Le Pen, présidente du Front National (FN, parti d'extrême droite), qui avait dénoncé jeudi une "explosion des chiffres" migratoires, M. Guéant a fait état d'une baisse de tous les indicateurs de l'immigration régulière.
"Mme Le Pen ment lorsqu'elle indique que les flux migratoires auraient augmenté de 78 pc entre 2000 et 2010. Cette affirmation est fausse", s'est-il indigné.
Selon lui, "le nombre des premiers titres de séjour est passé de 188.262 en 2000 à 189.455 en 2010 et, selon les premières données disponibles, à 182.595 en 2011", soit "une baisse de 3,6 pc enregistrée entre 2010 et 2011".
Pour ce qui est de l'immigration familiale, le ministre a fait état d'une diminution de 1,9 pc des titres de séjour délivrés en 2011.
Par ailleurs, "en 2011, 9.154 ressortissants étrangers ont été autorisés à venir France dans le but d'y exercer une activité professionnelle contre 12.404 en 2010, soit une baisse de 26 pc", a ajouté M. Guéant.
Concernant les réfugiés, leur nombre a augmenté de 1,86 pc mais la proportion des demandeurs d'asile qui obtiennent ce statut est aussi en baisse, passant de 19 pc en 2010 à 18 pc en 2011.
Mme Le Pen avait évoqué une hausse de 0,9 pc de l'immigration familiale, de 3,34 pc de l'immigration professionnelle et de 23,14 pc de l'asile.
"Cette critique procède tout à la fois du mensonge, de l'amalgame, et de l'invention pure et simple", a répondu le ministre.
"Mme Le Pen ne formule aucune proposition concrète en matière d'immigration", a-t-il fustigé.
M. Guéant, qui avait fait de la réduction de l'immigration légale son cheval de bataille, s'est fixé pour objectif de faire passer "dans un premier temps" de 200.000 à 180.000 le nombre d'étrangers admis chaque année en France.
6/1/2012
Source : MAP
Le gouvernement canadien a condamné, vendredi, les actes de vandalisme commis récemment dans une mosquée de Gatineau, au Québec.
"Tout acte de vandalisme est déplorable, mais le vandalisme perpétré à l'endroit de lieux de culte, peu importe la religion, est tout particulièrement lâche et odieux. Le gouvernement canadien condamne fortement ces attaques odieuses qui ont terrorisé toute la communauté", a indiqué le ministre de la Citoyenneté, de l'immigration et du multiculturalisme, Jason Kenney.
"Plus tôt hier (jeudi), des vandales ont peint des messages haineux sur les murs du Centre islamique de l'Outaouais. La mosquée a déjà été ciblée lundi soir par des vandales qui ont brisé les fenêtres de l'édifice et de deux voitures garées sur les lieux", a rappelé le ministre, affirmant que "notre gouvernement est profondément troublé par les actes commis par des individus qui encouragent ce type de haine".
"La société pluraliste et harmonieuse que nous avons fondée est source de fierté pour tous les Canadiens. Lorsque des individus commettent de tels vils actes de vandalisme, ils trahissent notre fierté nationale et ébranlent notre cohésion sociale", poursuit le ministre fédéral de l'immigration.
"En tant que ministre de la Citoyenneté, de l'immigration et du multiculturalisme, j'espère que l'ensemble des Canadiens et Canadiennes rejettera cette intolérance insensée. Le sectarisme religieux et le vandalisme sont inacceptables et contraires aux valeurs fondamentales du Canada que sont la liberté, notamment la liberté de religion, et la primauté du droit", a conclu M. Kenney.
6/1/2012
Source : MAP
Le 2ème Forum international sur l'immigration auquel participeront des responsables, des experts et des chercheurs marocains et étrangers, se déroulera du 27 au 29 janvier dans la ville de Fkih Ben Salah.
Organisé par l'Association "Forum Beni Amir" en collaboration avec le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, cette rencontre ambitionne de contribuer à l'élaboration d'une stratégie relative à l'émigration au niveau national et international et d'asseoir une coordination entre les politiques adoptées aussi bien par les pays d'origine que d'accueil.
Cette manifestation vise également à permettre aux Associations oeuvrant dans le domaine d'adhérer de manière effective à un réseau national, fournir l'assistance et l'encadrement nécessaires aux Marocains résidents à l'étranger (MRE) pour qu'ils puissent surmonter certains obstacles, outre l'engagement d'un débat de nature à examiner les questions inhérentes à l'immigration.
Les participants à cette réunion de trois jours débattront, notamment du droit à l'immigration entre les conventions internationales et les législations nationales et les problèmes que rencontrent les familles immigrées.
Sont inscrits également à l'ordre du jour, des ateliers et des conférences animées par des universitaires et des experts, ainsi que des représentants de certaines Organisations internationales.
Le président du "Forum Beni Amir", Saïd Allam, a déclaré à la MAP que cette manifestation vise à attirer l'attention sur le peu d'études et de recherches consacrées à l'immigration, soulignant toutefois l'importance de la contribution de cette frange de la société au tissu économique national et son rôle dans la consécration des valeurs du pays d'origine.
Créée en 2010 par de jeunes cadres de la ville, le "Forum Beni Amir" a pour vocation, notamment la promotion de l'activité culturelle et de la recherche scientifique dans la région à travers la réalisation de plusieurs études académiques et des recherches de terrain.
Elle organise régulièrement des rencontres, des conférences et des table-rondes sur l'immigration dans le but d'en faire un levier de développement économique et social au niveau local, régional et national.
6/1/2012
Source : L'Opinion
Tous les passagers du ferry "Biladi", saisi et bloqué au port français de Sète (sud) suite à une décision de justice pour créances impayées, ont embarqué vers Maroc, a affirmé, samedi, M. Abdellatif Maâzouz, ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger.
Dans une déclaration à la MAP, le ministre a souligné que le consulat du Maroc est intervenu, en coordination avec les ministères chargé des MRE, des Affaires étrangères et de la Coopération et de l'équipement et du transport, pour trouver une solution au problème des passagers qui n'ont pu voyager à bord du ferry "Biladi" suite à la notification d'une décision de "saisie
conservatoire".
"Certains passagers ont récupéré leurs billets de voyage alors que d'autres ont embarqué vers le Maroc avec l'assistance des autorités française et de la société civile marocaine établie en France", a-t-il déclaré.
M. Maazouz a indiqué que son département a créé une cellule d'urgence pour éviter que ce genre de problème ne se reproduise, en attendant de trouver une solution au litige qui oppose la compagnie à ses fournisseurs.
Le ministre a fait savoir que la Comarit, propriétaire du ferry "Biladi", a payé le tiers des créances impayées estimées à plus de 3 millions d'euros, avant la décision de "saisie conservatoire".
Quelque 400 Marocains, qui devaient embarquer vers Tanger à bord du ferry "Biladi" de la Comarit, étaient bloqués vendredi après-midi à la station maritime de Sète, après la saisie la veille du bateau pour factures impayées, rappelle-t-on.
7/1/2012
Source : MAP
«Je ne suis ni pour, ni contre l'immigration clandestine» »
«Andalousie mon amour» est le premier long métrage du réalisateur Mohammed Nadif. Une comédie noire, légère, donnant une vision originale de l'immigration clandestine, un sujet épineux récurrent dans le cinéma marocain. Un film où le réalisateur cumule à la fois, la casquette de réalisateur et d'acteur. Interview.
Le Matin : Parlez-nous de votre premier long métrage «Andalousie mon amour» ?
C'est l'histoire de deux jeunes Casablancais, Said et Amine, qui essayent de traverser le détroit clandestinement à bord d'une barque, avec l'aide d'un instituteur.
J'avais beaucoup d'appréhension par rapport à la sortie de ce film, mais il a enregistré un accueil favorable lors de sa sortie à Marrakech à l'occasion du FIFM, à Oran et pour l'avant-première au Lynx qui s'est très bien déroulée. D'ailleurs, j'en suis agréablement surpris !
Comment s'est passé le casting pour ce film ?
C'est un film où il y a plusieurs rôles importants. On y verra la participation de Youssef Britel, Mehdi Ouazzani, Asmâa EL Hadrami, Mohamed Choubi, Ali Esmili, Hicham Mesbah, Rachid Mountassir, Yasmina Bennani, Paulin F. Fodououp, Mohamed Ourradi, Khouloud Bettioui, Farid Regragui, et Zakaria Atifi. Une palette de comédiens venant de tous les horizons (Algérie, Cameroun et Maroc) pour renforcer la crédibilité de ce film.
Avez-vous eu des problèmes par rapport au budget et à la distribution ?
Au début, j'ai pris le risque de faire ce film avec un petit budget puisque j'étais son producteur. J'ai donc démarré le projet avec l'avance sur recettes accordée par le CCM (Centre cinématographique marocain) et l'apport de ma boîte de production. Ensuite, j'ai reçu l'aide d'autres organismes et grosso modo le budget pour ce film s'élève à environ 6 millions de dirhams.
Ce qui représente un petit budget aux besoins liés au tournage, les lieux et les décors. Mais l'important est qu'on ait réussi à boucler le film avec les moyens de bord, car j'avais confiance en mon équipe et dans mon projet. Pour le reste, le film sort en salle le 11 janvier qui est un jour férié et c'est tant mieux !
Qu'en est-il du choix du thème de l'immigration clandestine ?
En fait, au début, l'idée est venue du scénariste Omar Saghir puisque c'est lui qui a écrit le scénario du film. J'ai donc lu un premier jet du scénario et j'ai trouvé l'idée géniale ! Par la suite, on a dû travailler dessus pendant presque un an pour le remodeler et tester des pistes. Nous avons donc développé cette idée ensemble en attendant le financement.
Ce film a-t-il été facile à faire ?
Non. Comme c'est mon premier long métrage, il y a déjà le côté économique qui a réduit l'espace de création. En effet, les contraintes économiques poussent à faire la mise en scène autrement. Cela dit, nous avons passé un très bon tournage dans une ambiance des plus agréables. Ce qui représente, à mon sens, 60% du tournage. C'est aussi une question de la forme, c'est-à-dire la façon de faire le film, le traitement de l'image qui fait toute la différence.
Pour vous, est-ce un plaidoyer pour ou contre l'immigration clandestine ?
Ni l'un, ni l'autre. En fait, ce long métrage ne fait que relater des faits qui malheureusement existent dans notre société comme ailleurs. Tout au long du film, je pose des questions : pourquoi ces jeunes traversent? Pourquoi ne pas créer une propre Andalousie chez nous ? D'où vient la faille ? Est-elle politique, religieuse ou peut-être l'enseignement y est pour quelque chose. Ce qui m'intéresse, c'est le fait de raconter une fable rassemblant tous les ingrédients pour faire un bon film.
Y a-t-il un point commun entre les différents personnages du film ?
Non, il n'y en pas. En fait, chaque personnage défend quelque chose, sa propre vision de la réalité. L'un cherche à changer sa situation économique et rêve d'aller de l'autre côté de la Méditerranée. L'autre le suit parce qu'il n'a pas de personnalité. Sans oublier le fameux instituteur qui a aussi son mot à dire. C'est donc une palette de personnages, chacun ayant son mot à dire…
Qu'avez-vous appris en faisant ce film ?
J'ai appris beaucoup de choses de mes collaborateurs, car c'est un échange. Je peux dire que ce film m'a permis de faire des rencontres magnifiques. Une très belle expérience, humainement et professionnellement parlant, très enrichissante pour moi. Elle me permettra d'être mieux armé pour mes prochains films.
Y a-t-il un message derrière ce film ?
Il y en a plusieurs. A mon avis, il y a une multitude de questionnements qui sont posés dans ce film. On peut donc avoir plusieurs points de vue. Le message étant que notre pays a les moyens pour changer les choses, mais il faut avoir la volonté de le faire. Et justement dans ce film, nous parlons de corruption, de trafic de drogue…
Y a-t-il un projet futur sur les rails ?
J'ai déjà une idée en traitement. Ce sera un drame avec quelques ouvertures comiques. Des scènes dramatiques qui font rire et tout cela tournera autour de la dépression. Un thème que je trouve d'actualité. J'espère que le scénario sera prêt fin 2012, début 2013. En attendant, je prends mon temps pour le faire.
Synopsis
Saïd et Amine, deux jeunes étudiants de Casablanca, rêvent d'Europe. Ils se retrouvent dans un petit village au nord du Maroc. Avec l'aide de l'instituteur, ils prennent une barque pour la côte européenne. Mais ils font naufrage. La mer rejette Amine sur la côte du village. Saïd échoue sur une plage espagnole. Mais l'Andalousie semble étrange à Saïd. Et Amine, dans le village marocain, observe d'étranges phénomènes...
9/1/2012, Afaf Sakhi
Source : Le Matin
La quatrième édition du Festival du théâtre arabe se déroule du 10 au 16 janvier dans la capitale jordanienne...Suite
L’émirat a annoncé, le 9 décembre 2011, la création d'un fonds d'investissement de 50 millions d'euros destiné aux quartiers français en difficulté, pour 2012.
Mohamed Ali Adraoui confirme: "Le pays cherche surtout des relais d'influence dans la société française." Si le petit émirat s'appuie sur les élites françaises originaires du Maghreb, il veut cependant éviter toute lecture communautariste de son action. Arabes, Noirs ou Blancs pourront, de la même façon, soumettre des projets, soutient l'Aneld. "Tous ceux qui habitent en banlieue peuvent en bénéficier, précise Kamel Hamza. Mais il faut que la France arrête d'avoir peur de son ombre!" "Les investisseurs qataris sont intelligents et savent qu'ils sont attendus au tournant sur cette question, prévient Mohamed Ali Adraoui. Ils sont très au fait des débats français sur l'intégration."...Suite
Bonne reprise Hicham Lahlou! Ce précurseur du design marocain prendra part à la deuxième édition du Festival Born Designers à Courcheval du 25 au 29 janvier…Suite
5ortie dans les salles nationales en avril dernier, la production franco-marocaine " Les ailes de l'amour , ou « Love in the Medina , est programmé à la sélection officielle du Festival International du Film de Palm Springs. Il sera en lice dans la catégorie "Arabian Nights"...Suite
Photographe, écrivain, réalisatrice, citoyenne du monde, Leila Ghandi est une femme caméléon qui s'adapte, de la jungle amazonienne aux conférences onusiennes…Suite
Le gouvernement français a décidé d'assouplir la délivrance des titres de séjour aux diplômés étrangers "hautement qualifiés" pour faciliter leur accès au marché du travail, dans une tentative de mettre fin à la polémique suscitée depuis des semaines en France, au sujet d'une circulaire du ministère de l'Intérieur jugée dissuasive.
Afin de "dissiper tout malentendu", une circulaire "complémentaire" sera adressée aux préfets "dès la semaine prochaine", donnant les orientations applicables à "la situation spécifique des diplômés étrangers hautement qualifiés, de niveau au moins égal au master 2 (bac+5), qui souhaitent acquérir en France une première expérience professionnelle, conformément à la loi en vigueur", a annoncé le ministère français de l'Intérieur dans un communiqué publié jeudi.
Cette décision intervient à l'issue d'une réunion entre les ministres français de l'Intérieur, Claude Guéant, de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, et du Travail Xavier Bertrand, avec les principaux responsables des universités et des grandes écoles françaises, pour faire le point sur la question de l'accès des ressortissants étrangers récemment diplômés au marché du travail français.
Celle-ci avait été convoquée fin décembre après une rencontre entre le président français Nicolas Sarkozy et son ministre de l'intérieur Claude Guéant qui a été à l'origine de la publication le 31 mai dernier de la circulaire controversée, provoquant la grogne chez la communauté estudiantine et universitaire qui dénonce cette initiative visant à fermer le marché de l'emploi à des étudiants étrangers en fin de cycle et ayant eu des promesses d'embauche par des entreprises françaises.
Les ministres concernés ont tenu à préciser que la circulaire en question porte "une instruction générale sur la politique d'immigration professionnelle, qui rappelle et commente le droit en vigueur sur ce sujet", assurant qu'elle "n'aborde que succinctement la situation des étrangers récemment diplômés".
A travers leur circulaire complémentaire, ils invitent les préfets à faire en sorte que "la nécessaire maîtrise de l'immigration professionnelle ne se fasse pas au détriment de l'attractivité du système d'enseignement supérieur, ni des besoins de certaines des entreprises françaises en compétences spécifiques de haut niveau".
Le texte précisera "explicitement" que "la connaissance approfondie d'un pays ou d'une culture étrangère peut constituer une compétence spécifique recherchée, par exemple pour la conquête d'un nouveau marché", soulignent les ministres français.
Ces instructions complémentaires devront réaffirmer, selon eux, les principes de la politique d'accueil des étudiants étrangers en France qui reste "un pays ouvert".
Quelque 58.419 étudiants venant de pays non-européens ont été accueillis par la France au cours des onze premiers mois de l'année 2011, contre 50.656 en 2009, selon les chiffres du ministère français de l'Intérieur qui estime à 26 pc l'augmentation du nombre de changements de statut en 2011.
Rassemblés au sein d'un collectif dit "du 31 mai", les étudiants concernés jugent insuffisantes les instructions annoncées eu égard à l'ampleur des mesures de plus en plus dissuasives qu'ils subissent depuis quelques mois.
Pour résider en France, ils doivent en effet, depuis le 6 septembre, justifier d'un revenu de 620 euros par mois, contre 460 euros précédemment.
De plus, depuis le 1er janvier, une nouvelle taxe sur les titres de séjour est entrée en vigueur, allant de 280 à 385 euros, contre 55 à 70 euros auparavant.
Le collectif du 31 mai compte organiser mardi une séance de parrainage des étudiants étrangers par des personnalités publiques, alors qu'une centaine de personnalités, dont le prix Nobel de Physique Albert Fert, s'étaient déjà mobilisées en leur faveur en lançant une pétition demandant "le retrait" de la circulaire Guéant qu'ils jugent "moralement méprisable, économiquement suicidaire".
Les signataires s'étaient engagés à "parrainer les diplômés étrangers en les aidant concrètement dans leurs démarches dans les préfectures" et à les "protéger" pour qu'ils puissent rester en France, convaincus que "la matière grise est de toutes les couleurs".
5/1/2012
Source : MAP
Le ministère français de l'intérieur a été rappelé par la justice à ses obligations de permettre l'assistance des étrangers en zone d'attente où sont maintenus ceux qu'on "ne veut pas laisser entrer" dans le territoire, a indiqué jeudi l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE).
Selon cette dernière, le tribunal de Bobigny s'est prononcé mercredi en sa faveur en "renvoyant le ministère dans ses buts" en rejetant l'assignation de l'ANAFE qui avait obtenu une décision de justice ordonnant l'intervention d'un huissier pour constater les entraves à l'accès par les étrangers maintenus en zone d'attente aux conseils juridiques de l'Association.
Celle-ci avait organisé en septembre dernier une permanence expérimentale d'avocats dans la zone de Roissy Charles de Gaulle. "Bien que la loi garantisse aux étrangers maintenus un accès inconditionnel au conseil de ces avocats, la Police aux frontières s'emploie à empêcher cet accès", s'est indignée l'ANAFE qui s'interroge si le "ministère de l'Intérieur veut-il cacher la façon dont il traite les étrangers aux frontières ?".
"Depuis plusieurs mois, ce ministère ne cesse, à grand renfort d'arguties, de mettre des bâtons dans les roues de l'ANAFE pour l'empêcher d'accomplir sa mission d'assistance auprès des étrangers en zone d'attente û là où sont maintenus ceux qu'on ne veut pas laisser entrer en France", a déploré l'Association.
Elle rappelle qu'à trois reprises en novembre et décembre 2011, elle a demandé au ministère l'autorisation pour une délégation de ses représentants de visiter les zones de Marseille, de Mérignac, puis de Nice, mais il lui a été opposé "une fin de non-recevoir".
Pour ce collectif des droits de l'homme, ces tracasseries répétées "trahissent la volonté avérée du ministère de l'Intérieur de maintenir les zones d'attente dans l'opacité.
En 2010, pas moins de 9229 personnes ont été placées en zone d'attente, dont 7491 à Roissy, selon l'ANAFE pour qui cette situation crée de "graves inégalités" parmi les étrangers maintenus. Ceux qui ont suffisamment de moyens financiers, à supposer qu'ils aient le temps et la possibilité d'en contacter un, peuvent rémunérer un avocat, les autres doivent s'en passer", a déploré l'Association qui signale que la plupart des étrangers en zone d'attente ne sont pas présentés devant les juridictions compétentes car ils sont "refoulés trop rapidement".
5/1/2012
Source : Agence algérienne (APS)
Pour Adil Mkiddem, la bonne nouvelle est arrivée deux jours avant Noël. La préfecture de Saône-et-Loire lui a annoncé par courrier qu’elle acceptait de régulariser sa situation « à titre exceptionnel et dérogatoire ».
Dans quelques jours, cet homme de 28 ans recevra un récépissé de demande de carte de séjour, qui l’autorise à travailler, en attendant la délivrance de son titre de séjour.
Né à Bourg-en-Bresse, Adil y avait vécu jusqu’à l’âge de 4 ans, avant de partir au Maroc avec sa mère. Alors que toute sa famille vivait à Mâcon, il y était revenu à l’âge de 25 ans, mais ses demandes de régularisation avaient toutes été refusées. Menacé d’expulsion, terré en Isère chez un ami d’où il ne sortait jamais, il a bénéficié de la mobilisation de plusieurs associations : l’Union mâconnaise des Algériens, présidée par Fatiha El Habchi, la ligue des Droits de l’Homme (LDH) et le Réseau éducation sans frontière. Il avait également reçu le soutien de l’Association républicaine des anciens combattants, le père et le grand-père d’Adil s’étant battus pour la France.
« La préfecture a corrigé un tir qui n’aurait jamais dû se produire », se félicitent les défenseurs du jeune homme, dénonçant au passage « la politique du chiffre en matière d’expulsions. Derrière l’obligation de faire du chiffre, on oublie qu’il y a des êtres humains ».
6/1/2012, V.D
Source : Le Journal de Saône et Loire
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