lundi 8 juillet 2024 22:24

Le président américain Barack Obama a promis jeudi de faire adopter la réforme de l'immigration qu'il avait proposée en 2008 s'il est réélu pour un second mandat en novembre.
"Ma présidence n'est pas terminée", a dit Barack Obama à la radio hispanophone Univision qui l'interrogeait sur son échec à faire passer la réforme, à laquelle les républicains sont hostiles.
"Il me reste cinq ans", a-t-il poursuivi en anticipant sa propre réélection en novembre. "On va y arriver."
Barack Obama avait bénéficié d'un large soutien de la communauté latino lors de son élection en 2008, en particulier dans des états-clés comme la Floride, le Nevada et le Colorado, mais nombre de Latinos ont depuis exprimé leur déception face à son inertie sur la question de l'immigration.
Le président américain s'est notamment dit favorable à une régularisation des onze millions de clandestins qui travaillent sur le territoire américain, en grande majorité originaires d'Amérique latine.
23/02/2012
Source :  REUTERSF

Un total de 203.975 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin janvier dernier, selon des chiffres officiels publiés jeudi.
Ainsi, les Marocains sont toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, suivis des immigrés Equatoriens avec 122.333 personnes, des Colombiens avec 87.938 travailleurs et des Chinois avec 84.625 personnes, indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.
Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin janvier, une baisse de 2,8 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale. Ainsi, le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.690.186 de travailleurs.
Sur le total des affiliés étrangers, 627.308 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.062.877 proviennent de pays extracommunautaires.
Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,5 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.
23/02/2012
Source : MAPF

Rome a promis jeudi une politique claire, transparente et correcte de l'immigration après sa condamnation jeudi par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour avoir reconduit en Libye des migrants somaliens et érythréens interceptés en mer.
Nous voulons mener une politique claire, transparente et correcte sur l'immigration, sans rien à cacher, a réagi Andrea Riccardi, ministre de l'Intégration et de la Coopération.
A la lumière de l'analyse de cet arrêt, nous prendrons des décisions pour ce qui concerne l'avenir, a promis de son côté le chef du gouvernement Mario Monti.
La grande chambre de la CEDH a condamné jeudi l'Italie pour avoir reconduit en Libye des migrants somaliens et érythréens arrêtés en mer malgré les risques de mauvais traitements qu'ils encouraient.
Début mai 2009, les garde-côtes italiens avaient intercepté en mer de nombreuses embarcations transportant des migrants africains qui espéraient rallier l'Europe.
Mais en vertu d'accords bilatéraux avec la Libye entrés en vigueur début 2008 contre l'immigration clandestine (suspendus par la suite, début 2011), 471 clandestins avaient alors été transférés sur des navires militaires italiens et directement reconduits à Tripoli, sans même passer par l'Italie.
Nous sommes très attentifs à la dimension européenne de la politique italienne de l'immigration et nous examinerons avec une grande attention cet arrêt qui nous amènera à repenser nos politiques sur l'immigration, a ajouté le ministre.
Plusieurs responsables de l'ancien gouvernement de droite de Silvio Berlusconi ont en revanche critiqué cette décision de la justice européenne.
La condamnation de la Cour de Strasbourg est inacceptable. C'est un verdict politique qui démontre les desseins de l'Europe qui veut imposer des règles encourageant dans les faits l'immigration clandestine, a déclaré Federico Bricolo, le chef des sénateurs de la Ligue du Nord, le parti populiste et anti-immigrés d'Umberto Bossi.
Un député européen de la Ligue, Matteo Salvini, a qualifié cet arrêt de pure folie, tandis que Maurizio Gasparri, chef des sénateurs du Peuple de la liberté (PDL, le parti de Silvio Berlusconi) a estimé que la CEDH donnait l'impression de raisonner sur des principes abstraits, assurant que la politique du gouvernement Berlusconi était en ligne avec le droit international.
23/2/2012
Source : Romandie/AFP

« Les deux tiers des échecs scolaires, c’est l’échec d’enfants d’immigrés », lançait le 26 mai 2011, sur Europe 1, le ministre de l’intérieur Claude Guéant, preuve, selon lui, que « l’intégration ne va pas si bien que ça ». Un diagnostic contre lequel s’élève la directrice de la Maison des adolescents de l’hôpital Cochin (Paris) dans un livre en forme de grand entretien avec Joanna Peiron et notre collaborateur Denis Peiron, en charge des questions d’éducation à La Croix.
La part des enfants d’étrangers, parmi les élèves sortis du système éducatif sans qualification, représente plutôt 16 % des élèves, selon l’Insee. Alors, oui, l’échec scolaire est bien surreprésenté parmi ces populations. Mais, pour Marie-Rose Moro, cette situation est le résultat des occasions manquées par l’école de convertir les différences culturelles en atout. Certes, les enfants primo-arrivants ont la possibilité de passer quelques mois dans des classes d’adaptation. Mais les personnels situés en dehors de ce dispositif ne bénéficient ni de formation de base sur les phénomènes migratoires ni de notions ethnologiques.
«Dévaloriser les parents, c’est dévaloriser le transmetteur»
Pourtant, Marie-Rose Moro veut croire qu’un enseignant averti sur la culture de ses élèves en vaut deux. Par exemple, savoir qu’on ne dit pas « je » dans la langue vietnamienne pourra lui permettre de valoriser cet élément en cours de grammaire et, dans le même temps, de comprendre un enfant qui a du mal à parler en classe à la première personne.
Selon la praticienne, le plurilinguisme constitue une clé essentielle pour faire progresser les élèves. « Plus on renforce l’apprentissage de la langue maternelle, notamment à l’écrit, dans le cadre de cours complémentaires, plus on facilite celui de la langue seconde », souligne-t-elle, précisant que le bilinguisme développe les facultés d’analyse et la pensée abstraite, et dope la créativité.
Favorable à la discrimination positive, l’auteur suggère de réserver des places aux enfants de migrants dans les classes d’élite dites « européennes » ou « internationales » des collèges et lycées, avec un soutien personnalisé pour favoriser leur succès. Elle note qu’il est impossible de mener une réflexion éducative sans y faire participer les parents étrangers.
« Dévaloriser les parents, c’est dévaloriser le transmetteur. Et donc, en retour, dévaloriser aussi les enseignants. L’école doit reconnaître la légitimité des parents, la pluralité sociale et culturelle dont ils sont porteurs », explique la thérapeute. D’où l’importance, pour elle, de marquer des temps de rencontre et de proposer aux parents d’apporter ponctuellement en classe des éléments de leur patrimoine culturel, pour qu’ils servent de supports pédagogiques.
(1) Les Enfants de l’immigration, une chance pour l’école, entretiens menés par Joanna et Denis Peiron, Éd. Bayard, 18 €.
23/2/2012, JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS
Source : La Croix

L’histoire d’Hassan, un jeune franco-marocain qui a perdu son frère à cause d’une bavure policière.Enquête et commémoration à suivre sur la deuxième chaîne marocaine. L’histoire d’Hassan, un jeune franco-marocain qui a perdu son frère Lahouari à cause d’une bavure policière en 1980, tué par un CRS lors d’un banal contrôle de police à Marseille. Un meurtre à caractère raciste resté impuni et un drame familial qui lui sera longtemps caché.
Ce fait divers, comme tant d’autres, sera le point de départ de la marche des Beurs pour l’égalité. Ironie du destin, Hassan intègre les forces de police, au sein de la brigade anti criminalité. Aujourd’hui armé de sa seule volonté et du soutien de sa famille, il effectue un véritable travail d’enquête et de commémoration à la mémoire de son frère qu’il n’a pas eu le temps de connaître.
Au nom du frère, un devoir de mémoire sur Grand Angle le jeudi 23 février sur 2M
Source : Site de 2M

Certains groupes musulmans font de la publicité sur le rituel sans étourdissement, et stigmatisent le caractère barbare de 1' « assommage », comme ils disent…Suite

Les transferts d'argent des migrants sont une! source de financement stable même en période de crise. Leurs coûts demeurent néanmoins élevés brimant leur essor. Une étude mandatée par la BAD et l'AFD s'est penchée sur la question et préconise des services et des produits financiers et technologiques à même de contribuer à la ba1isse des coûts des transferts d'argente Le Maroc semble en avance sur les pays objets de l'étude...Suite

Après Tanger, Rabat a abrité dernièrement une rencontre pour rendre hommage à l'écrivain Mohamed Leftah.
Tenue dans le cadre des rencontres «Vivement vendredi», organisées mensuellement dans la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM)...Suite

Une photographie de Nabil Ghandi a été retenue pour La couverture du premier numéro du magazine Emaho, une publication de Singapour...Suite

Pour Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la culture et la principale passerelle  entre l'immigration marocaine et le Maroc...Suite

Le gouvernement de Catalogne a lancé, mardi, une campagne de lutte contre les préjugés et stéréotypes visant les immigrés à Barcelone (nord-est de l'Espagne).
Cette campagne qui bénéficie du soutien de plusieurs institutions notamment la mairie et l'assemblée provinciale de Barcelone, s'inscrit dans le cadre des efforts menés par l'exécutif régional visant à "combattre les préjugés et rumeurs négatives et sans fondements dont sont victimes les immigrés et qui entravent la cohésion sociale", a indiqué le directeur général chargé de l'immigration au sein du gouvernement catalan, Xavier Bosch.
S'exprimant à cette occasion, M. Bosch a rappelé les actions entreprises par cette communauté autonome en vue de promouvoir l'image des immigrés et favoriser leur intégration au sein de la société catalane, déplorant toutefois la perception négative qui prévaut dans cette région à l'égard des étrangers.
D'après les conclusions des derniers sondages réalisés par le Centre d'Etudes d'opinion de Catalogne (CEO, public), l'immigration figure parmi les trois principales préoccupations des Catalans aux cotés du chô mage et de la situation économique. "Nous travaillons étroitement avec la justice pour punir tous ceux qui véhiculent des message appelant à la haine et à la xénophobie", a indiqué le responsable catalan, accusant indirectement le parti d'extrême-droite "Plataforma per Catalunya" (PxC) de colporter des préjugées et rumeurs infondées à l'égard des immigrés.
La perception négative des Catalans à l'égard des immigrés est due en partie au "discours xénophobe et raciste" véhiculé par le PxC, a ajouté M. Bosch, soulignant que cette formation politique, représentée au sein de certaines municipalités catalanes, profite de certaines lacunes dans les lois régissant les questions de racisme pour échapper souvent à la condamnation de la justice.
Selon des données publiées récemment par le gouvernement catalan, 27,5 pc des immigrés sont exposés au risque de pauvreté contre seulement 15,6 pc pour les Catalans de souche. Les expatriés qui reçoivent des aides sociales représentent moins de 50 pc de l'ensemble des bénéficiaires des allocations dans cette communauté autonome, selon la même source.
Six bourses de cantine scolaire sur dix sont accordés aux enfants nés de parents espagnols, alors que l'accès des élèves étrangers à ces bourses demeure très limité.
La Catalogne, l'une des régions les plus riches d'Espagne, abrite près de 230.000 ressortissants marocains, soit la plus forte communauté étrangère.
22/02/2012
Source : MAP

Le gouvernement du Canada a annoncé, mercredi, le lancement d'un "projet pilote" d'une durée de trois ans grâce auquel il sera plus facile pour les professionnels formés à l'étranger de faire reconnaître leurs titres de compétences et de trouver des emplois.
"Dans le Plan d'action économique du Canada, nous nous sommes engagés à aider les professionnels formés à l'étranger à acquitter les coûts liés à la reconnaissance de leurs titres de compétences. Aujourd'hui, nous donnons suite à cet engagement", a affirmé la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, Diane Finley.
L'organisme SUCCESS de la Colombie Britannique, devant lequel la ministre canadienne a fait cette annonce, est l'un des nombreux partenaires qui obtient du soutien par le truchement du projet pilote, qui découle d'un engagement de 18 millions de dollars pris par le gouvernement du Canada dans son budget de 2011 et qui porte sur la prochaine phase du Plan d'action économique.
"Grâce à notre partenariat avec le gouvernement du Canada et à nos années de participation à des programmes de transition, comme la reconnaissance des titres de compétences étrangers, nous sommes heureux de fournir à des professionnels formés à l'étranger des services relativement à des demandes de prêts souples, facilement accessibles et à faible taux d'intérêt", a affirmé dans un communiqué le PDG de SUCCESS, M. Thomas Tam.
"Nous voulons que les nouveaux arrivants au Canada puissent mettre leurs compétences à profit le plus rapidement possible et travailler à leur plein potentiel", a pour sa part déclaré le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney. "C'est avantageux pour eux et pour l'économie canadienne", a-t-il estimé.
Pour un grand nombre de professionnels formés à l'étranger, les coûts des examens menant à l'autorisation d'exercer, de même que les coûts de formation et de recyclage représentent un lourd obstacle à la reconnaissance des compétences.
"Le projet pilote concernant le versement de prêts pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers permettra d'élaborer et de mettre à l'essai des projets novateurs qui visent à fournir une aide financière aux professionnels formés à l'étranger afin d'atténuer ces fardeaux financiers", indique-t-on de même source.
Administrés en partenariat avec des organismes communautaires, les prêts feront en sorte qu'il sera "plus facile" pour ces professionnels de trouver un emploi qui concorde le mieux avec leurs compétences et leur expérience.
Le gouvernement du Canada s'est déjà engagé, voici deux ans, à soutenir les efforts des provinces, des territoires et des intervenants pour améliorer la reconnaissance des diplô mes internationaux via le Cadre pan-canadien d'évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l'étranger.
Bon nombre de cadres formés à l'extérieur du Canada seraient actuellement sans travail ou pratiquent des métiers qui ne sont pas liés à leur formation. Ce sont les difficultés liées, en particulier, à la reconnaissance de leurs diplô mes qui empêchent tous ces travailleurs étrangers d'exercer au pays.
23/02/2012
Source : MAPF

"En ces temps de crise qui sévit en Europe, il faut renforcer les dispositifs et moyens humains et financiers dédiés aux MRE'', a insisté, mercredi à Casablanca, le ministre délégué auprès du Chef de gouvernement en charge des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.
Il faut redoubler d'intérêt et d'attention envers la communauté marocaine vivant à l'étranger et veiller à ce que ses droits ne soient pas bafoués et leur dignité préservée, a-t-il poursuivi à l'ouverture d'une table ronde sur "Crise économique et Marocains du monde" initiée par le magazine spécialisé dans les questions migratoires "Bledmag" avec la collaboration du Centre d'études et de recherches sur l'immigration et la citoyenneté (CERIC).
Les MRE ne sont pas seulement "des sources de transferts d'argent" mais des personnes qui connaissent beaucoup de problèmes en cette période de crise, a-t-il dit, rappelant dans ce sens que le chômage touche 45 pc de la communauté marocaine établie en Espagne.
Une réflexion est menée actuellement sur la dotation des représentations diplomatiques d'assistants sociaux pour venir en aide à ceux qui connaissent des problèmes, a-t-il dit, rappelant dans ce sens les efforts déployés par le Maroc pour rapatrier les Marocains des pays qui connaissent des crises.
Et de souligner l'intérêt accordé aux MRE qui se traduit par le nombre d'organismes qui traitent de leurs affaires et des articles qui leurs ont été consacrés dans la Constitution du royaume "seul pays au monde à avoir consacré des dispositions sur sa diaspora dans la loi suprême".
M. Maâzouz a plaidé pour une politique incitative en vue d'une plus grande mobilisation de l'épargne des MRE par la révision des coûts des transferts et l'octroi d'avantages pour leurs projets d'investissements et insisté sur l'amélioration des prestations qui leurs sont servies "à partir du consulat jusqu'au lieu d'habitation au Maroc où ils viennent passer des vacances ou monter un projet d'investissement".
Youness Ajjarai, du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a fait savoir que la situation de crise qui a investi l'économie réelle appelle la vigilance et l'anticipation quant à ses répercussions sur les MRE.
La communauté marocaine est différemment impactée par la crise qui sévit en Europe, principal débouché de l'immigration marocaine, a-t-il noté, précisant que la situation est difficile pour les Marocains sans instruction et sans qualification aucunes et qui généralement travaillent dans des secteurs touchés par la crise comme le bâtiment et les services. Il s'agit notamment des MRE vivant en Espagne et en Italie du fait notamment que leurs titres de séjour est lié à l'emploi, "situation source d'une grande fragilité".
Des concertations avec les pays d'accueil sont en cours pour voir comment venir en aide aux personnes en situation précaire, a-t-il fait savoir.
Les travaux de cette table ronde se poursuivront par la discussion de la problématique de l'impact de la crise sur les transferts et les investissements des Marocains du monde (MDM) dans un panel qui réunit banquiers, financiers et autres spécialistes. 22/02/2012
Source : MAPF

Les Etats d'origine, de transit et de destination doivent renforcer davantage leur coopération et revoir leurs politiques d'aide au développement selon des concepts novateurs et des projets structurants en vue de manier les problèmes et défis que leur pose le flux de la migration irrégulière, a indiqué mercredi Mohamed Bernoussi, secrétaire général du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.
Dans ce sens, le co-développement se révèle une initiative louable dont il faudrait renforcer le contenu en le dotant d'un mécanisme de mise en Âœuvre et d'une concertation sur la mutualisation des moyens dans le but d'encourager la migration régulière comme outil de lutte contre celle irrégulière, a ajouté M. Bernoussi dans son allocution à l'ouverture d'un séminaire qui se tient, du 22 au 24 courant à Rabat, sur les "Mesures pour soutenir la réinsertion professionnelle des migrants circulaires et de retour dans les pays d'origine".
M. Bernoussi a ainsi mis en avant l'expérience prometteuse du Maroc dans ce cadre, soulignant que le concept de co-développement est intégré dans sa stratégie nationale de développement économique et social du fait de "la place qu'occupent les transferts de l'épargne dans l'équilibre de la balance des paiements et de la volonté affirmée des migrants marocains de contribuer au développement de leur pays".
Il a en outre mis en exergue la mobilisation des compétences préconisée par le ministère chargé des MRE comme un axe prioritaire de son plan d'action, en informant les Marocains établis à l'étranger sur les opportunités au Maroc tout en développant des partenariats entre les secteurs public et privé pour formaliser les besoins en matière de compétences ou d'expertise marocaines expatriées.
"Nous avons une structure en gestation au ministère pour réinsérer les personnes qui n'ont pas réussi leur projet migratoire. Nous allons mettre en valeur leurs expertises afin qu'ils puissent contribuer au développement de leur pays", a dit M. Bernoussi.
De son côté, Raimundo Aragon Bombin, conseiller de l'emploi et de la sécurité sociale à l'ambassade d'Espagne à Rabat, a mis en relief les axes prioritaires établis par l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) et a relevé l'intérêt de la migration circulaire dans la croissance, rejetant par-là l'idée de certains experts qui estiment que seule la migration permanente puisse être un facteur de développement.
Pour sa part, la coordinatrice du projet de la Fondation internationale ibéro-américaine d'Administrations des politiques publiques (FIIAPP), Marzia Cardinali, a décliné les grandes lignes de la nouvelle phase de l'approche globale de l'Union européenne, basée sur les partenariats et la combinaison des objectifs, mettant l'accent sur l'impact des migrations et de la mobilité sur le développement.
Elle a jeté la lumière sur certaines mesures susceptibles d'aider à la réinsertion professionnelle des migrants, mettant en avant la reconnaissance des compétences acquises autour des processus migratoires et celle des diplô mes obtenus hors l'Europe.
Le chef du programme Migration et développement à FIIAPP, Sara Bayès, a présenté le projet "Appui et conseil aux administrations publiques africaines responsables des initiatives sur la migration et le développement, dans la route migratoire de l'Afrique de l'Ouest" (MEDAO), qui "assume le défi de concrétiser les axes identifiés lors de la réunion d'experts sur la migration et le développement (Dakar juillet 2008) ainsi que les engagements politiques pris lors de la Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement (Paris novembre 2008).
Elle a en outre expliqué les phases de ce projet, notamment l'identification des besoins et des capacités des pays, la formation sur l'élaboration d'un plan de travail dans le secteur identifié comme prioritaire et l'assistance technique dans la mise en œuvre d'un plan de travail sectoriel par pays.
Ce séminaire de formation, organisé par le ministère chargé des MRE en collaboration avec la FIIAPP, vise à renforcer les capacités des administrations publiques responsables de l'adoption et de la mise en Âœuvre des mesures d'accompagnement des migrants circulaires et de retour, afin d'assurer la réalisation des conditions favorables pour leur réintégration professionnelle.
La rencontre, à laquelle participent, outre le Maroc, le Sénégal, la Cô te d'Ivoire, le Cap-Vert, tend également à favoriser la diffusion de bonnes pratiques en matière de formation et de réinsertion professionnelle en vue de les répliquer dans d'autres pays et appuyer les processus d'emploi pour la réinsertion des migrants de retour.
22/02/2012
Source : MAPF

La première édition du festival international du cinéma africain de Louxor s'est ouverte mardi soir avec la participation de 33 pays, dont le Maroc.
Les organisateurs de ce festival, initié du 21 au 27 février, ont choisi de rendre hommage au 7ème art marocain à travers la publication d'une anthologie de réalisateurs et de leurs œuvres.
Selon l'auteur de cette anthologie, le critique de cinéma égyptien Samir Farid, le choix est porté sur le Maroc vu le développement qu'a connu son cinéma au cours de la première décennie de cette troisième millénaire sur les plans qualitatif et quantitatif grâce au soutien de l'Etat.
Présentant cet ouvrage, M. Farid a souligné qu'il s'agit du deuxième plus important cinéma arabe après l'Egypte, précisant que le nombre de films marocains a doublé lors de cette période.
Dans ce sens, il a ajouté que l'industrie cinématographique a bénéficié amplement de la marge de liberté d'expression existant dans le Royaume.
"La grande marge de liberté d'expression dans le Royaume a enrichi l'expérience cinématographique marocaine, devenue pilote dans les régions arabe et africaine", a-t-il dit.
Il a fait savoir que l'administration de cette première édition s'est inspirée du festival du cinéma africain de Khouribga dans le choix des films et des membres des jurys.
Le Maroc sera représenté à cette édition par "Mains rudes" de Mohamed Asli, "Courte vie" d'Adel Fadili et "Andalousie, mon amour" de Mohamed Nadif.
Mains rudes représentera le Maroc à la compétition des longs-métrages qui verra la participation de 17 films représentant 13 pays.
Ce film relate l'histoire de Mustafa, un coiffeur illettré, qui vit avec sa mère aveugle et gère des affaires illégales comme intermédiaire pour faciliter l'accès à des papiers et services à ses clients, ainsi que de sa voisine Zakia qui cherche à immigrer en Espagne pour rejoindre son mari.
Quant à Courte vie, il a été retenu pour prendre part à la compétition des courts-métrages avec la participation de 13 pays.
Première réalisation cinématographique du jeune réalisateur Adil Fadili, ce court-métrage de 16 mn dresse avec humeur et virulence les péripéties d'un jeune enfant, Zhar (chance), frappé par une malédiction depuis sa naissance sans jamais perdre espoir d'une vie meilleure. Cette production avait remporté le grand prix du 8ème festival du court-métrage méditerranéen de Tanger.
Par ailleurs, Andalousie mon amour sera projeté en marge des compétitions officielles de ce festival, marqué par la participation de 30 pays africains.
Participent également à cette édition le critique de cinéma marocain Mustapha Masnaoui et le commissaire du Festival de Khouribga du cinéma africain Hassan Andova, ainsi que la réalisatrice Faouzia Zineddine qui devront animer des conférences en marge de ce festival.
Le Maroc sera également représenté au jury du court-métrage par le critique Masnaoui aux cô tés de l'artiste égyptien Amr Waked et la réalisatrice burkinabé Fanta Régina Nacro et les metteurs en scène camerounais Jean-Pierre Bekolo et franco-guinéen Mama Keita.
Quant au jury du long-métrage, il comprend l'actrice égyptienne Hind Sabri et les réalisateurs Mohamed Khan (Egypte), Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso) et Abderrahmane Sissako (Mauritanie).
Au menu de ce festival figurent aussi un hommage aux réalisateurs égyptien Daoud Abdel Sayed et éthiopien Haile Gerima, ainsi que des tables rondes et conférences sur le cinéma africain.
21/02/2012
Source : MAPF

Des experts internationaux proposent, dans une étude présentée mardi à Paris, cinq pistes pour optimiser l'impact sur le développement des transferts d'argent des migrants, dont le développement de la "bibancarisation".
Partant du constat que les coûts élevés des transferts de fonds des migrants au Maghreb et dans la zone franc obèrent leur contribution au développement de ces pays, ces pistes visent à "étoffer et renforcer l'offre de produits bancaires et non bancaires et favoriser la baisse des coûts des transferts d'argent et le codéveloppement", indique cette étude conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) et de la France.
Dans ce rapport, réalisé en 2012, les auteurs soutiennent ainsi que le développement de la "bibancarisation traditionnelle" permettra de renforcer la bancarisation et l'inclusion financière dans les pays d'origine et de mobiliser l'épargne transférée.
La bibancarisation inclut une large panoplie de produits et services: ouverture d'un compte à distance, à partir du pays de résidence dans le pays d'origine, octroi de crédits immobiliers dans le pays de résidence du migrant pour une acquisition dans son pays d'origine, mise en place de produits d'épargne dans le pays de résidence en vue d'investissements dans le pays d'origine et mise en place de produits d'épargne (notamment d'épargne logement) dans les pays d'origine pour les non-résidents.
Le rapport intitulé "Réduire les coûts des transferts d'argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement: outils et produits financiers pour le Maghreb et la Zone Franc", recommande aussi la promotion de la "bibancarisation solidaire".
Celle-ci, relèvent les experts, "devrait renforcer l'intégration dans les pays de résidence, tout en assurant une plus grande mobilisation de l'épargne des nationaux résidant à l'étranger au service du développement local et de la réalisation de leurs projets individuels".
La troisième piste, indique le rapport, consiste à accroître le rô le des sociétés de transfert d'argent "uniquement pour les transferts urgents". "Une plus grande intervention des sociétés de transfert d'argent permettrait de réduire les transferts informels et de renforcer la concurrence sur ce marché", estim-t-on.
Le rapport préconise, en outre, de renforcer les technologies de l'information au service de la bibancarisation : le "mobile-banking", "l'e-banking" et plus largement la banque à distance comme outil de facilitation des envois d'argent et de la bancarisation.
Enfin, le rapport explore une dernière piste, la promotion des produits financiers et boursiers auprès des migrants, comme instrument de mobilisation de l'épargne et du savoir-faire des nationaux résidant à l'étranger au service du développement.
21/02/2012
Source : MAPF

Le déficit du commerce extérieur n'a cessé de se creuser et le scénario tendanciel établi par le Conseil National du Commerce Extérieur Maroc (CNCE) laisse apparaître un déficit pour les biens et les services de 190 milliards de dirhams (MMDH) en 2015, a affirmé, mardi à Casablanca, la présidente du CNCE, Nezha Lahrichi.
Le déficit commercial des biens a atteint 185 MMDH en 2011, celui des biens et services 116 MMDH alors que l'excédant du commerce des services et les transferts des MRE n'arrivent plus à le couvrir, a indiqué Mme Lahrichi.
La capacité d'absorption de ce déficit, qui était de 171 pc en 2001, est tombée à 63 pc en 2011 à l'heure même où le trend des exportations marocaines de biens et services est ascendant, a-t-elle relevé.
Cette situation s'explique par le fort contenu en importations qui s'amplifie avec le renchérissement des matières premières et de la facture énergétique, a-t-elle fait savoir, relevant que le système productif importe directement et indirectement près de la moitié (46,7 pc) de ses consommations intermédiaires et que 85 pc des produits importés sont incompressibles.
Il en résulte une faible valeur ajoutée à l'exportation, notamment pour les activités de sous-traitance et un fort contenu en biens importés de la production destinée au marché local, a-t-elle fait observer.
Mme Lahrichi a souligné que les axes de la politique économique se renouvellent en fonction des conjonctures nationales, régionales et internationales, estimant que l'intégration maghrébine est une chance pour construire un système productif, régional intégré et compétitif.
21/02/2012
Source : MAPF

Un séminaire interrégional sous le thème "mesures pour soutenir la réinsertion professionnelle des migrants circulaires et de retour dans le pays d'origine" se tiendra du 22 au 24 février à Rabat, à l'initiative du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.
Organisé en collaboration avec la Fondation internationale ibéro-américaine d'administration des politiques publiques, ce séminaire portera sur les mesures pouvant être mises en place par les autorités publiques concernées pour aider les migrants dans leur processus de réinsertion professionnelle, indique un communiqué du ministère.
Cette rencontre, qui verra la participation du Sénégal, de la Cô te d'Ivoire, du Cap Vert et du Maroc, s'inscrit dans le cadre du projet "Appui et conseil aux administrations publiques africaines responsables des initiatives sur la migration et le développement dans la route migratoire de l'Afrique de l'ouest", ajoute la même source.
Le séminaire sera également l'occasion de favoriser la diffusion des bonnes pratiques en matière de formation et de réinsertion professionnelle des migrants. MAPF 21/02/2012
Le cinquième Forum des compétences marocaines "Careers in Morocco" le 10 novembre à Montréal
Le cinquième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord "Careers in Morocco", se tiendra le 10 novembre au Palais des Congrès à Montréal, le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.
"Fort du succès des éditions précédentes, le Forum Careers in Morocco fête cette année ses cinq ans et s'impose aujourd'hui comme le rendez-vous incontournable pour les lauréats et les professionnels marocains résidants à l'étranger, à la recherche d'opportunités d'emploi et d'entreprenariat au Maroc", indiquent les organisateurs.
Evénement phare de rapprochement entre la sphère économique marocaine et les compétences marocaines de l'Amérique du Nord, le forum Careers in Morocco-Montréal 2012 est l'occasion aussi pour la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, de s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.
Avant de se rendre à Montréal, Careers in Morocco, "Road Show 2012", sera de passage à Paris (16 juin) et à Londres (6 octobre), selon les organisateurs.
21/02/2012
Source : MAPF

La 18ème   édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca, qui a fermé ses portes dimanche, marque le début de la saison culturelle marocaine…Suite

Depuis trois mois, un décor peu habituel règne dans le port d'Algésiras. Quatre bateaux appartenant à l'entreprise maritime Comarit-Comanav sont assignés à quai par les autorités de ce port…Suite

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