vendredi 1 novembre 2024 16:14

Sous le thème central « le Maroc de demain: bilan et perspectives des migrations et développement », les travaux de la sixième édition du forum international autour de ces deux volets ont pris fin, samedi dernier à la faculté pluridisciplinaire de Taroudant, en présence des ministres chargé des affaires des Marocains Résidents à l'Etranger et de l'artisanat…Suite

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a annoncé aujourd'hui (21 mai) que sa première mesure serait de demander le retrait de la "circulaire Guéant" sur les étudiants étrangers. "C'est une urgence. C'est une urgence en termes humains, mais aussi en termes de rayonnement et de partage de la connaissance", a déclaré la ministre lors d'une conférence de presse au siège du CNRS à Paris.

Le Collectif du 31 mai, regroupant des étudiants étrangers victimes de la "circulaire Guéant", avait adressé la semaine dernière un courrier de "félicitations" au président François Hollande qui avait promis d'abroger rapidement cette circulaire. La circulaire du 31 mai 2011 de l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant, restreignant la possibilité pour des diplômés étrangers d'obtenir un statut de salarié après leurs études, avait provoqué une levée de boucliers notamment dans les universités, mais avait également suscité des réserves au sein du patronat.

Le texte contesté demandait aux préfets d'instruire "avec rigueur" les demandes d'autorisation de travail des étudiants et d'exercer un "contrôle approfondi" des demandes de changement de statut des étudiants étrangers. Une nouvelle circulaire adoptée le 12 janvier a assoupli théoriquement les conditions pour les diplômés étrangers voulant travailler en France.

21/05/2012

Source : Le Figaro/AFP

Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudy Demotte, la ministre de la Culture Fadila Laanan et son homologue marocain, Mohamed Amine Sbihi, ont officialisé lundi à Rabat le projet Daba Maroc.

Quelque 150 artistes marocains ou d'origine marocaine proposeront une soixantaine de prestations à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre, d'octobre 2012 à janvier 2013. Le projet est financé par la Fédération Wallonie-Bruxelles (un million d'euros) et le Maroc (200.000 euros). Daba signifie "maintenant, tout de suite" dans un dialecte marocain. Daba Maroc est un projet multidisciplinaire mettant en évidence l'art contemporain marocain.

Le ministre marocain de la Culture a indiqué que les autorités marocaines avaient été très rapidement en phase avec les organisateurs belges tant au point de vue politique que culturel. Le projet n'est pas lié au contexte des Printemps arabes, a précisé Mme Laanan, tout en faisant le constat "d'une effervescence intellectuelle et une vitalité culturelle au Maroc depuis l'avènement du roi Mohamed VI".

M. Mohamed Amine Sbihi a confirmé que "le processus démocratique en cours dans son pays s'accompagnait d'une effervescence culturelle". "Le monde bouge tant du point culturel qu'institutionnel. La nouvelle constitution établit de manière ferme la diversité culturelle." M. Demotte a déclaré que le festival intervient à un moment clé de l'histoire du Maroc et reflète des aspirations exprimées avec force lors du Printemps arabe. "Il est important que le grand tournant démocratique souhaité par les autorités (marocaines) se traduise, se marque, s'applique dans la vie politique, la justice, la presse ou encore les droits des femmes", a-t-il conclu.

Le commissaire marocain de l'événement, Driss Khrouz, directeur de la bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, a souligné que le Maroc ne se résumait pas aux réformes institutionnelles ou à la nouvelle constitution et qu'il fallait aussi prendre en compte les artistes et les créateurs. "Nous voulons un Maroc d'innovation, tourné vers l'avenir", a-t-il résumé. La commissaire belge de Daba Maroc, Fabienne Verstraeten, directrice des Halles, n'était, elle, pas présente à Rabat.

Un des artistes marocains participant au projet Daba Maroc s'est réjoui de se produire en Belgique mais a regretté qu'aucune activité ne sera organisée dans son pays. Il a demandé aux ministres d'aider les artistes marocains à exister aussi chez eux, "sans être conditionnés".

21/05/2012

Source : Lalibre.be/ BELGA

Les Flamands ne vivent pas dans la rue, ils vivent principalement dans leur maison. Les Flamands aiment le calme, après 10 heures du soir on ne peut plus faire de bruit. En Flandre, les gens ne se rendent pas visite sans prévenir : ils prennent généralement d'abord rendez-vous, ils sont attachés à leur intimité. Les Flamands sont ponctuels ; si vous devez faire quelque chose à 9 heures vous le faites à 9 heures. Il ne pleut pas d'argent en Belgique." Etc, etc.

Après la performance exceptionnelle de la candidate du Front national à l’élection présidentielle et un quinquennat marqué par les débats sur l’identité nationale et les saillies de Claude Guéant, il devient urgent de s’emparer du livre d’entretiens avec Marie Rose Moro. Cette pédopsychiatre, fille d’immigrés espagnols devenue professeure à l’Université Paris Descartes et directrice de la Maison des adolescents de l’hôpital Cochin à Paris, ouvre des pistes concrètes pour mieux connaître et enseigner le fait migratoire. Au fil des pages, elle pose surtout les bases d’une éducation à la diversité. Et fait la peau à quelques croyances trop ancrées. Comme celle qui consiste à voir le nombre croissant d’enfants issus de l’immigration comme un problème. Il y a peu, Claude Guéant laissait entendre que les deux tiers des échecs scolaires étaient ceux d’enfants de migrants. Or, parmi les élèves sortis du système éducatif sans qualification, ils sont en réalité 16% selon l’Insee. Certes, statistiquement, ils sont plus touchés que les autres : « Cela tient notamment au fait que leurs parents sont proportionnellement plus représentés que ceux des autres élèves parmi les ouvriers et les artisans. Or le système éducatif français peine à atténuer les effets de l’origine sociale », souligne Marie Rose Moro. Selon l’OCDE, la France est, après la Nouvelle Zélande, le pays dans lequel la performance en compréhension de l’écrit varie le plus en fonction du milieu socio-économique des élèves. « Mais s’il est déterminant, le facteur social n’explique pas tout, poursuit-elle. Beaucoup d’enfants de migrants sont placés dans une situation de vulnérabilité en raison de leur appartenance à une minorité culturelle qui n’est pas reconnue comme telle, pas valorisée ». Alors, oui, on peut aider ces élèves à réussir à l’école. Pour peu que le bilinguisme soit encouragé et que l’attachement au pays d’origine cesse d’être interprété comme un manque de loyauté.

21-05-2012 , F.W

Source : Le Nouvel Observateur

Sans le festival Mawazine, peu d’entre nous aurions entendu parler de RedOne. De son vrai nom Nadir Khayat, ce MRE natif de Tetouan, fils de famille nombreuse, décide de s'installer en Suède pour se consacrer à sa passion, la musique. Passion qui après quelques années de vrai galère et de travail acharné a fini par porter ses fruits puisqu'aujourd'hui RedOne fait partie des compositeurs et producteurs les plus populaires à l'échelle planétaire! Vous avez tous un jour entendu au moins l'un de ses tubes, que ce soit ceux de Lady Gaga, Jennifer Lopez, Shakira, Enrique Iglesias, Kat Deluna, et la liste est longue...

Toutefois, le jeune homme au succès fou prévient admirateurs et émules dans l'entretien qu'il nous a accordé: sa réussite est essentiellement due au travail. Ne cherchez pas dans son parcours une once de baraka ni un chouia de piston. Et le must dans cette success story, c'est que ce gars bien de chez nous n'a même pas pris la grosse tête! La preuve, c'est qu'il revient souvent au pays prêter son image et donner de son temps que ce soit pour Génération Mawazine où il décèle des talents, ou pour animer des master class. Qu'a-t-il à y gagner, se demande-t-on? Rien justement et c'est ce qui en fait un artiste crédible. De plus, RedOne a une réputation qui lui colle à la peau: il est gentil.

Bref, si au Maroc on dit souvent qu'on n'a pas vraiment de culture people, faute de vraies stars, RedOne se pose en vrai 'role model' à l'Américaine et incarne l'adage qui dit que quand on veut, on peut. Et qu'à force de travail, tout est possible, même l'impossible.

21/05/2012

Source : aufait

Seul film de l'Afrique sub-saharienne en sélection, "La Pirogue", du Sénégalais Moussa Touré, a été vivement applaudi à Cannes, en présence de plusieurs de ses comédiens et de son ami Youssou Ndour, le célèbre musicien devenu récemment ministre de la Culture de son pays.

Huis clos cauchemardesque sur une pirogue, dans laquelle une trentaine d'hommes espèrent atteindre les côtes espagnoles, le film montre les risques, la peur et l'espoir fou de ces candidats à l'émigration qui ont mille projets pour leur vie "d'après". S'ils s'en sortent.

"Cela fait longtemps que je travaille, entre Dakar et Paris, sur l'émigration", explique le cinéaste à l'AFP. "Je voulais que les spectateurs comprennent que les gens sur la pirogue sont comme eux, ils ont une famille, ils réfléchissent, ils rêvent, ils ont des émotions", ajoute-t-il.

Car il faut se battre contre le racisme partout, tout le temps. Se promenant sur la Croisette, le grand cinéaste, en boubou gris brodé et chapeau rouge traditionnel, a entendu fuser des "Mamadou" sur son passage. "J'écrirai quelque chose là-dessus, peut-être pour la radio", dit Moussa Touré, tentant de sourire pour digérer l'affront.

S'ouvrant sur une formidable scène de lutte, énergique et quasi-envoûtante, à laquelle assistent plusieurs protagonistes du film dans un quartier de Dakar, "La pirogue" présente chaque étape inéluctable du processus, avec la rigueur du documentaire. "Mon écriture est dans la réalisation", explique le cinéaste, qui dit avoir taillé dans un scénario initialement "trop bavard".

L'embauche d'un pêcheur expérimenté qui sera le capitaine, la préparation d'eau et de riz pour une semaine - la durée optimiste de la traversée - la rémunération du patron du bateau: la tension monte entre les candidats à l'exil de différentes ethnies, Wolofs, Toucouleurs, Peulhs, qui sont souvent animés de solides préjugés contre les uns et les autres.

Le terme désignant à Dakar les pirogues est synonyme de "se taper la tête à grande vitesse contre un mur", dit Moussa Touré. Tout le monde pèse les risques, connaît des gens qui sont ainsi morts en mer.

"Il y a un autre jeu de mots: "Barsak" signifie l'au-delà. Alors on plaisante en disant que les embarqués des pirogues se dirigent vers le +Barsak+ ou le Barça", le club de foot de Barcelone.

21 mai 2012

Source : AFP

Un Hommage solennel a été rendu aux vaillants soldats marocains tombés en martyrs pour la libération de l'Europe en 1945, lors des cérémonies commémoratives des batailles de Gembloux en Belgique et de Kapelle aux Pays-Bas.

Au cours des cérémonies organisées à Gembloux et à Kapelle où reposent des centaines de soldats marocains ayant combattu aux côtés des forces alliées pour la libération de l'Europe du joug colonial totalitaire nazi et fasciste, les participants ont souligné l'importance primordiale de cette commémoration qui perpétue une période mémorable de l'Histoire commune et de la mémoire partagée entre le Maroc, la Belgique, la France et les Pays-Bas.

Les énormes sacrifices consentis par les braves soldats marocains sur le champ d'honneur ont été mis en exergue lors de ces cérémonies qui représentent un important geste de reconnaissance envers les soldats marocains, qui ont défendu au prix de leur vie la liberté de l'Europe.

A Gembloux, le Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, Mustapha El Ktiri, a indiqué que la commémoration de ces batailles constitue une occasion pour mettre en avant les valeurs de patriotisme, de sacrifice et le sens du devoir ainsi que les idéaux de la liberté, de la dignité humaine de la coexistence que le Maroc a toujours défendus.
M. El Ktiri a également mis l'accent sur les actes courageux et héroïques des contingents marocains lors de la deuxième guerre mondiale, notant que les soldats marocains ont répondu massivement et spontanément à l'appel de feu SM Mohammed V l'invitant à s'engager aux côtés des armées alliées.

Il a fait observer, à cet égard, que ces soldats se sont distingués par leur héroïsme et leur bravoure en consentant d'énormes sacrifices allant jusqu'au sacrifice suprême, soulignant que le Maroc est en droit d'être fier de cette épopée écrite avec le sang de ses vaillants soldats et qui restera gravée à jamais dans l'Histoire commune du Maroc et de l'Europe.

A Kapelle, M. Ktiri a indiqué que les sacrifices consentis par les Marocains engagés aux côtés des armées alliées témoignent de l'héroïsme et de la détermination des unités marocaines dans la défense de la Hollande, de la France, de la Belgique et de toute l'Europe occidentale meurtrie pas l'occupation nazie.

Cette commémoration, a-t-il ajouté, incite à la réflexion et à la méditation sur la nécessité de préserver et de valoriser l'histoire partagée entre le Maroc, la France, la Belgique et les Pays Bas, relevant que la diffusion des significations profondes de ces épopées auprès des jeunes est de nature à favoriser le rapprochement et à renforcer les relations de coexistence, d'amitié, de solidarité et de coopération entre les peuples de ces quatre grandes nations.

Par ailleurs, M. Ktiri a tenu à La Haye, Rotterdam, Amsterdam, Bruxelles, Liège et Anvers des rencontres de communication avec des membres de la communauté marocaine résidant en Belgique et aux Pays Bas au cours desquelles il a insisté sur l'importance de perpétuer le devoir de la mémoire historique partagée, "qu'il appartient à tout un chacun de préserver".

Il a souligné à cet égard la nécessité d'inculquer aux générations montantes ces valeurs communes et de perpétuer le devoir de mémoire pour que les sacrifices des soldats marocains ne tombent pas dans l'oubli, notant qu'"il ne s'agit pas là d'un simple geste à l'égard de ces soldats mais d'un engagement en faveur duquel tout le monde devra adhérer pleinement et militer constamment".
Lors de ces rencontres, M. Ktiri a rappelé que le Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de libération veille à ce que les jeunes marocains issus de la migration soient au fait de leur Histoire, indiquant à ce propos qu'un certain nombre de publications traitant de l'Histoire nationale et celle partagée avec les pays européens seront traduits prochainement dans les langues des pays d'accueil pour permettre aux générations montantes de mieux assimiler leur héritage historique, culturel et civilisationnel.

Il a dans ce contexte rappelé le Haut commissariat a mené plusieurs missions de prospection des centres d'archives à la recherche de documents historiques traitant de l'histoire partagée entre les Maroc et l'Europe, précisant qu'il a pu dupliquer et rapatrier plus de 2 millions de documents conservés dans le centre de Vincennes en France.

Selon lui, des accords de coopération seront également signés avec d'autres centres d'archives en Espagne, aux Pays Bas et en Belgique pour pouvoir récupérer les documents en relation avec l'Histoire du Royaume.

20 mai 2012

Source : MAP

Aziz Rebbah, ministre de l'Equipement et du transport et Abdelouahed Souhail, ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle étaient au chevet des marins de la Comanav et de Comarit bloqués à Sète en France depuis janvier, à cause d'impayés. Le dossier a connu une avancée: le trafic sur la ligne Sète-Maroc devrait reprendre à partir du 28 mai.

Le ministre de l'Equipement et du transport, Aziz Rebbah et le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail, se sont rendus samedi à Sète en France pour rencontrer une délégation de marins de trois ferries de la Comanav et de Comarit, bloqués depuis le 5 janvier dans le port de Sète (Hérault) après une saisie ordonnée par la justice. Pour les deux ministres, il s'agissait “d'entendre la détresse des marins, de recueillir leur opinion et leurs attentes avant de forger une solution”.

Les ministres ont déclaré “rechercher toutes les possibilités de sauver la compagnie” et de “maintenir le maximum d'emplois”. “Des investisseurs italiens ont été contactés pour une reprise des ferries (...) et des responsables italiens seront reçus par le chef du gouvernement marocain la semaine prochaine”, précise la préfecture de l'Hérault.

Le tribunal de commerce de Montpellier avait décidé en janvier la saisie conservatoire des trois car-ferries marocains Comanav-Comarit, en raison d'impayés (de travaux notamment). Depuis, 191 membres d'équipage sont abandonnés à leur sort à Sète.

Le dossier a connu une petite avancée cette semaine, le gestionnaire du port acceptant de renoncer au caractère prioritaire de sa créance au profit des marins, qui se retrouvent ainsi en meilleure position pour récupérer leurs salaires sur le produit d'une éventuelle vente des navires.

Reprise de la ligne Sète-Maroc à partir du 28 mai

En contrepartie, l'établissement public Sète-Port Sud de France demande aux marins de déplacer leurs ferries pour permettre la reprise rapide de la ligne entre Sète et le Maroc à partir du 28 mai, désormais opérée par le groupe italien Grandi Navi Veloci.

“La saison arrive et la réouverture de la ligne Sète-Tanger-Nador est fondamentale pour l'économie portuaire et régionale. L'arrêt de cette ligne est un drame: ce trafic de 200.000 passagers par an induit du travail sur le port et en dehors”, avait souligné Marc Chevallier, le président du port.

20/5/2012

Source : aufait avec AFP

C'est un sujet sur lequel le nouveau gouvernement est attendu, tant il a été politisé par Nicolas Sarkozy: L'immigration.

Alors que les décrets définissant les périmètres des ministères du premier gouvernement de François Hollande devraient bientôt être publiés, le partage éventuel du dossier fait J'objet de négociations serrées...Suite

 

Le président du gouvernement, Abdelillah Benkirane, a entamé vendredi une visite à Madrid, la première du genre depuis sa nomination à la tête de l'exécutif marocain. Il s'agit d'un déplacement opportun dans un pays auquel le Maroc est uni par des liens divers mais aussi par une coopération multiforme qui embrasse les domaines humain, économique, commercial et culturel…Suite

A quelques jours du lancement de l'opération Transit 2012, l'affaire Coma rit n'est toujours pas résolue. Ce qui risque de compromettre l'organisation du dispositif d'accueil des Marocains résidant à l'étranger…Suite

En réaction à la publication par le magazine Actuel d’un dossier sur le racisme anti noir au Maroc, on on commence à évoquer, dans les réseaux sociaux, la création d'une association de lutte contre le racisme,., pour combattre la hogra…Suite

Sous le thème : « Education et Coopération solidaire », la ville de Nador abritera, du 21 au 27 mai la 4ème édition de la Semaine des Deux Rives à Nador…Suite

Réfugiés dans le gymnase de Sant'Agostino, près de Ferrare, touchée par un fort séisme dans la nuit de dimanche à lundi, des rescapés perdent patience: on les a conduits là, mais rien n'est prévu pour les accueillir.

"Ils nous ont dit de venir ici, mais il n'y a rien. J'espère qu'au moins ils nous donneront à manger", s'inquiète Fatima, 23 ans, originaire du Maroc.

"Le toit de ma maison est tombé et on m'a dit de venir ici mais je ne vois pas où on peut dormir", raconte un anonyme, perdu au milieu d'une centaine de personnes, réfugiées là, tentant de se réchauffer sous des couvertures.

"Au moins ils m'ont donné quelque chose à manger ici", se console-t-il en grignotant des crackers dans un coin où un petit bar propose des sandwichs.

Perdu dans cette grande structure, revêtue du linoleum d'un terrain de basket mais entièrement vide, Angelo Delprete, 38 ans, attend là avec sa femme et leur bébé d'un an.

"On m'a dit que je pouvais rentrer chez moi, mais j'ai peur, j'ai un bébé et je ne veux pas revivre ce qui s'est passé cette nuit", dit-il, avant d'ajouter : "on va dormir ici même s'ils n'apportent pas de lits ni rien. Au moins c'est sûr !!"

"Je tremble encore, la maison bougeait tellement qu'on ne pouvait même pas s'enfuir... Quand on est descendus dans la rue c'était comme être sur la mer, la terre bougeait", raconte-t-il, encore sous le choc.

"On n'a pas de gaz, on n'a pas d'eau, d'électricité, qu'est ce que je vais faire là-bas ?"

Un représentant local de la protection civile qui ne souhaite pas donner son nom ne cache pas sa frustration. "On ne nous a pas encore dit que faire. C'est la confusion ici. On attend et on compte les gens qui arrivent mais c'est tout ce qu'on peut faire", dit-il manifestement irrité.

En fin d'après-midi, quelque 200 personnes s'étaient déjà réfugiées dans le gymnase et des rescapés - italiens mais aussi immigrés originaires du Pakistan ou du Maroc - continuaient d'affluer.

Malek, 25 ans, un Pakistanais qui tient dans ses bras son fils de deux ans explique : "on veut dormir ici. Notre maison n'est pas touchée mais les enfants ont trop peur d'y retourner".

Le responsable de la protection civile est originaire de San Carlo. "On a travaillé depuis le séisme sans s'arrêter, le plus dangereux maintenant ce n'est pas les maisons mais les fuites de gaz, on essaie de les contrôler", ajoute-t-il, alors que de nombreuses secousses continuent d'être ressenties après le tremblement de terre qui a fait au moins six morts.

Dans la foule, beaucoup d'enfants souvent petits, deux vieilles dames en chaise roulante, une femme avec son petit chien, un homme qui fume cigarette sur cigarette.... "J'en ai encore la chair de poule. Quand j'ai senti la secousse je suis allé prendre mon bébé dans son berceau mais je ne le trouvais pas: avec le choc, je n'avais pas compris que ma femme l'avait déjà emmené dehors. J'ai crié, j'étais désespéré", raconte-t-il.

"C'était comme une mitrailleuse. Ratatata. Cela n'arrêtait pas de trembler. Tout tombait : les assiettes, les verres, les meubles. Je me suis coupé les pieds en courant à l'extérieur", se souvient-il.

Pour lui, c'est décidé: "on va dormir dehors, même le gymnase je ne suis pas sûr qu'il puisse tenir le coup!"

20 mai 2012, Dario THUBURN

Source : AFP

Le ministre-président de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte, et la ministre de la Culture et de l'audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan, effectuent du 21 au 23 mai une visite de travail au Maroc, a-t-on appris, vendredi, de source officielle à Bruxelles.

Lors de cette visite, les deux responsables belges prendront par lundi à une conférence de presse à Rabat organisée en prévision de la Saison marocaine artistique et citoyenne en Wallonie-Bruxelles "Daba Maroc 2012".

Les deux ministres auront également des rencontres avec le ministre de la culture, Mohamed Amine Sbihi, et le directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume et coordinateur de "Daba Maroc 2012", Driss Khrouz.

La Saison marocaine artistique et citoyenne en Wallonie-Bruxelles, prévue du 9 octobre au 31 janvier 2013 dans plusieurs villes Belges, est organisée par Wallonie-Bruxelles International en partenariat avec le Royaume du Maroc.

Cette manifestation culturelle et artistique vise à créer un espace de dialogue, favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocain et belge et mettre en résonance, en Belgique, la production des artistes marocains et la confronter à celles des Marocains issus de l'immigration.

"Daba Maroc 2012" prévoit un vaste programme de rencontres artistiques qui fera découvrir au public belge la richesse de la création contemporaine du Maroc.

L'attention portera sur les disciplines plus classiques que sont la littérature, la musique ou le cinéma, tout en privilégiant les initiatives nouvelles et récentes, notamment en danse contemporaine, en arts urbains, design, mode ou production vidéo.

A travers les pratiques artistiques actuelles, il s'agit d'opérer un regard croisé entre le Maroc contemporain et la réalité des populations arrivées en Belgique il y a plus de 50 ans, ainsi que des générations qui en sont issues.

Cette manifestation s'inscrit dans le cadre des relations de coopération entre le Maroc et la Fédération Wallonie-Bruxelles en matière de dialogue des cultures et des civilisations via le programme "Dialogues et Modernités".

18 mai 2012

Source : MAP

La création au sein de la diplomatie française d'un ministre délégué aux Français de l'étranger n'est pas un gadget, a affirmé dimanche le nouveau ministre aux Affaires européennes, Bernard Cazeneuve,

"Non", a répondu sur Europe 1 le ministre, en réponse à la question de savoir si cette fonction n'avait pas un côté un peu gadget. "Yamina Benguigui fera un ministre extrêmement actif, qui a en charge un dossier important qui est celui des Français de l'étranger", a-t-il ajouté.

"C'est d'ailleurs une tradition au Quai d'Orsay d'avoir un secrétariat d'Etat qui s'occupe des Français de l'étranger, elle avait un prédécesseur en la personne d'Edouard Courtial".

La création d'un secrétariat d'Etat aux Français de l'étranger date au Quai d'Orsay de l'été 2011. Son premier titulaire avait été David Douillet, ancien judoka de haut niveau.

A la différence d'Edouard Courtial qui n'était que secrétaire d'Etat, le nouveau titulaire du poste dans le gouvernement de François Hollande a le rang de ministre délégué, et Mme Benguigui est également en charge de la Francophonie.

Il y a encore quelques mois, les socialistes critiquaient vivement la présence au gouvernement en temps de crise d'un secrétariat aux Français de l'étranger, qualifiée de machine électoraliste créée au profit de l'ex-président Nicolas Sarkozy et que des proches de François Hollande voulaient supprimer.

Au moins 2,5 millions de Français vivent hors du territoire national, qu'il soit métropolitain ou d'outre-mer, et la moitié environ sont inscrits sur les listes d'électeurs, selon des données officielles.

Yamina Benguigui, 55 ans, est une cinéaste engagée qui s'est distinguée par des films consacrés à la question de l'immigration, à la violence contre les femmes et aux inégalités.

20 mai 2012

Source : AFP

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est engagé dimanche durant la séance hebdomadaire de son cabinet à Jérusalem à mettre un terme à l'arrivée illégale de migrants africains.

"Le phénomène de l'infiltration illégale à partir de l'Afrique est extrêmement grave et menace les fondements de la société israélienne, la sécurité nationale et l'identité nationale", a déclaré M. Netanyahu.

"Si nous ne réglons pas le problème, les 60.000 infiltrés (déjà présents) pourront atteindre le chiffre de 600.000 et conduire à la fin d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a souligné avoir ordonné la construction d'"un obstacle physique" empêchant l'arrivée en Israël de migrants à partir du désert égyptien du Sinaï.

La construction d'une barrière s'étirant sur les 250 km de la frontière avec l'Egypte doit être achevée en octobre, hormis une section qui sera érigée dans le secteur montagneux de la station balnéaire d'Eilat sur la mer Rouge, a promis M. Netanyahu.

Suite à divers crimes de droit commun impliquant récemment des migrants africains, un vif débat s'est engagé en Israël sur les tensions que suscite la présence d'une importante communauté africaine concentrée en particulier aux abords de l'ancienne gare routière dans le sud de Tel-Aviv.

Selon des statistiques officielles, Israël comptait fin 2011 plus de 50.000 migrants africains illégaux.

Le ministre de l'Intérieur Eli Yishaï a affirmé vendredi qu'il fallait relâcher des délinquants mineurs incarcérés dans les prisons israéliennes pour faire de la place aux migrants.

"Nous avons un vrai problème. Il y a actuellement plus de 50.000 personnes que nous ne pouvons pas expulser", a-t-il déclaré au site internet Walla!.

"Leur comportement compromet réellement la sécurité des citoyens israéliens (...) et j'ai donc proposé de faire de la place pour eux dans les prisons. La plupart --99% d'entre eux-- ne sont pas des réfugiés, mais des infiltrés qui cherchent du travail et nous devons les expulser", a ajouté M. Yishaï.

A l'instar de M. Netanyahu, M. Yishaï, qui dirige le parti orthodoxe sépharade Shass, a dans le passé accusé les migrants africains de nuire au caractère juif d'Israël.

En novembre 2010, le gouvernement israélien a décidé de construire un centre de rétention susceptible d'accueillir des milliers de migrants illégaux dans le Néguev (sud), près de la frontière égyptienne.

20 mai 2012

Source : AFP

L'apport des Marocains résidant à l'étranger au processus de développement durable, notamment au niveau local, a été au centre d'un forum qui a clos ses travaux, samedi à Taroudant, au terme de trois jours de débats avec la participation de représentants associatifs, d'universitaires et d'experts nationaux et étrangers.

Initiée par l'association Migrations et Développement , le forum est revenu sur 20 années d'actions au service du soutien au renforcement des infrastructures de base en milieu rural et à la réalisation de projets générateurs de revenus et ce, dans un cadre tripartite impliquant les associations locales, les associations des MRE, ainsi que le gouvernement.

L'accent a été mis également sur les perspectives de partenariat à venir dans un contexte marqué particulièrement par la crise financière qui touche de plein fouet un grand nombre de pays d'accueil.

S'exprimant à cette occasion, le ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz, a salué les avancées réalisées par l'association Migration et développement dans un ensemble de régions au Maroc, un engagement qui favorise, selon lui, le renforcement des rapports liant les MRE avec leurs régions d'origine et facilite le transfert des compétences et des opportunités d'investissement.

Avec notre contributions à tous et celles de centaines d'autres associations de MRE dans le pays d'accueil, nous Âœuvrons pour la diversification des transferts constructifs culturels, sociaux, technologiques, économiques, de compétence et de mode de vie, entre le pays d'origine et les pays d'accueil, dans les deux sens , a dit le ministre lors de la séance de clôture à laquelle assistait également le ministre de l'Artisanat, Abdessamad Kayouh.

Le forum de Taroudant se tient dans une conjoncture internationale caractérisée par la prévalence d'une crise économique foudroyante et les émigrés en sont la première victime, a-t-il par ailleurs souligné, estimant que le co-développement doit prendre en considération les communautés des migrants dont les droits à la santé, à la retraite, à la formation, à la culture, bref à la dignité de vie tout court, sont progressivement et officiellement érodés.

Pleinement conscient de ces enjeux, le Maroc, a indiqué M. Maazouz, déploie des actions cohérentes où l'intégration dans le pays de résidence, la préservation de l'identité et la participation des MRE dans les chantiers de développement durable de leur pays sont des axes stratégiques.

Avec plus de 4 millions de Marocains du monde, dont près de 400.000 hautement qualifiés, le Maroc dispose d'un réseau de connexion internationale capable d'être le catalyseur de synergies sur les plans intellectuel, culturel, diplomatique, social et économique au service de la dynamique de développement que vit le Royaume.

Selon les initiateurs du forum, les actions de co-développement à envisager dans les prochaines années doivent essentiellement prendre en compte deux impératifs: garantir un développement le plus inclusif possible et tenir compte des changements climatiques, dont l'impact est de plus en plus important.

Au cours de cette rencontre, des conventions de partenariat pour faciliter les projets de développement local ont été conclues par l'association migration et développement, notamment avec la Faculté polydisciplinaire de Taroudant.

19 mai 2012

Source : MAP-

Le Salon de l'immobilier marocain à Paris "SMAP-Immo" est "une ouverture" et "une vitrine" à l'étranger pour le Maroc, sa politique publique et son partenariat public-privé en matière d'habitat dans les différentes villes du Royaume, a affirmé le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah.

Il est "incontestablement le plus grand des salons marocains organisés à l'étranger: une forte affluence, une offre diversifiée, des partenaires publics et privés, neuf banques", a-t-il déclaré à la MAP à l'occasion d'une tournée samedi dans les différents stands de ce salon, qui souffle sa 9è bougie (17 au 20 mai).

Le salon offre la possibilité aux ressortissants marocains résidant à l'étranger mais aussi aux étrangers d'acquérir un bien immobilier au Maroc.

Le ministre a fait état d'"une très forte demande" sur l'habitat social dont le prix à l'unité avoisine les 250.000 DH, une offre qui bénéficie d'une politique de soutien de l'Etat.

Constatant l'existence d'une demande "non moins importante" sur le logement moyen standing, dont le prix à l'unité commence à partir de 800.000 DH, M. Benabdellah s'est dit "renforcé dans sa conviction" de lancer très rapidement une offre destinée aux couches moyennes.

"C'est ce que nous allons tenter de faire dans la prochaine loi de finances, en faisant en sorte qu'il y ait une panoplie d'offres, allant du logement le moins cher possible jusqu'au haut standing, en passant par le moyen standing".

La 9è édition du Smai-Immo connait la participation d'une centaine d'exposants de toutes les régions du Maroc, présents avec une offre qui se veut "diversifiée et complète" pour tous ceux qui souhaitent investir dans un projet immobilier dans le Royaume.
Troisième étape du SMAP ROAD SHOW 2012 après celles de Bruxelles et d'Amsterdam, avant de se poursuivre à Milan et Abu Dhabi, cet événement, organisé par SMAP GROUP avec le soutien du ministère marocain de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la politique de la Ville, "répond à un besoin spécifique et avéré: offrir une réponse complète et adéquate à toute personne intéressée par un investissement immobilier au Maroc", assurent ses initiateurs.

Ils tablent sur plus de 50.000 visiteurs pour cette édition, invités à découvrir, quatre jours durant, la richesse de cette offre, déployée sur une surface de 15.000 m2 au Parc des Expositions-Porte de Versailles, allant du "confort" à "l'excellence" pour répondre de façon appropriée aux différents besoins d'investissement.

En s'adressant tant aux MRE de générations et de catégories socioprofessionnelles diverses, qu'aux Européens toujours plus nombreux à venir, l'édition 2011 avait attiré quelque 45.300 visiteurs dont "un grand nombre envisageaient un achat soit dans l'immédiat soit au plus tard dans le courant de l'année".

Elle a notamment permis à près de 9.000 investisseurs français de "concrétiser leur désir d'investissement au Maroc".

L'édition 2012 s'enrichit d'un nouvel espace de conférences, proposant pour la première fois des ateliers "Workshop" sur le financement immobilier et les opportunités d'investissement dans différentes villes du Maroc, en complément des conférences juridiques animés quotidiennement par des notaires marocains.

Le SMAP IMMO Paris a su s'imposer, en neuf ans d'existence, comme "le premier Salon de l'immobilier marocain en Europe", à la faveur de sa plateforme d'investissement permettant de faire rencontrer "dans un seul et même lieu, l'offre et la demande", expliquent les organisateurs.

Après l'étape de Paris, le SMAP IMMO devrait se poursuivre à Milan, du 8 au 10 juin, puis à Abu Dhabi, du 6 au 8 décembre. L'an dernier, le SMAP ROAD SHOW, qui comprend également les étapes Bruxelles et Amsterdam, a totalisé 215.000 visiteurs sur ses cinq salons.

20 mai 2012

Source : MAP

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