vendredi 1 novembre 2024 16:13

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Le démarrage de la ligne entre Tanger et Sète opérée par l'italien GNV risque d'être compromis. Les efforts du port de Sète pour libérer les quais aux ferrys de l'opérateur italien n'ont pas réussi…Suite

 

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Les Marocains résidant à l’étranger seront représentés au prochain Parement. C'est le chef du gouvernement qui vient de l'affirmer lors de sa dernière visite en Espagne. Abdelilah Benkirane qui intervenait, le 20 mai à Barcelone, devant un parterre d'associations de MRE installés en Espagne, n'a toutefois pas précisé les modalités de leur représentation dans le Parlement qui sera élu en 2016…Suite

Khadija Doukali et Zine-Eddine M'jati, deux candidats aux législatives aux communs traits d’êtres d’origines marocaines. Profils et parcours…Suite

La nouvelle ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a dit jeudi "espérer" abroger circulaire Guéant limitant l'emploi des étudiants étrangers en France dès "la semaine prochaine".

"De tous les points de vue, cette circulaire avait un impact extrêmement préjudiciable, elle portait atteinte à notre image dans le monde, il était très urgent de l'abroger. Elle avait été prise avec une vision purement électoraliste." La circulaire Guéant limitant l'emploi des étudiants étrangers en France sera abrogée "je l'espère, la semaine prochaine", via une nouvelle circulaire, a annoncé jeudi la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso. La ministre a apporté cette précision à la presse à l'issue d'une visite de l'université Paris-13 à Villetaneuse (Seine-Saint-Denis) qui forme depuis 40 ans des étudiants de milieux défavorisés.

Après avoir été reçu par Nicolas Sarkozy, le ministre de l'Intérieur a annoncé vendredi la publication début 2012 d'une nouvelle circulaire sur le travail des étudiants étrangers "hautement qualifiés", remplaçant celle controversée du 31 mai. Le collectif du 31 mai attend "un changement sur le terrain".

Les ministères de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur sont en train conjointement de "finaliser" une nouvelle "circulaire" qui viendra supprimer celle du 31 mai 2011 qui a empêché des centaines de diplômés étrangers de pouvoir être embauchés en France. Cette décision d'abrogation, "vous l'appréciez dans cette université, mais ce sera apprécié bien au-delà de nos frontières", a lancé Geneviève Fioraso.

24 mai 2012

Source : TF1

Deux mosquées à Tarascon (sud) et à Strasbourg (est) ont été profanées, respectivement mardi et mercredi par des inscriptions nazies et des insultes racistes, a indiqué le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) qui a exprimé sa "profonde indignation" et sa crainte d'une banalisation des actes xénophobes.

Ces deux actes interviennent après la profanation de la mosquée de Draguignan le 17 mai, la profanation de tombes musulmanes à Carros (sud-est) le 29 avril et l'agression de deux personnes âgées, alors qu'elles se rendaient à une mosquée d'Amiens le 5 mai dernier.

Dans un communiqué jeudi, le CFCM condamne de nouveau ces "profanations odieuses avec la plus grande vigueur" et exprime sa "profonde inquiétude" face à la multiplication de ces actes "lâches et haineux", ainsi que sa "crainte de voir de tels actes xénophobes se banaliser".

Il "appelle toutes les forces vives de la nation à s'élever contre ces agissements qui portent atteinte non seulement à la dignité des musulmans de France et aux symboles de leur religion mais aussi aux principes et aux valeurs de la République", ajoute le texte.

Le Conseil appelle les pouvoirs publics à "mobiliser tous les services concernés afin que les auteurs de ces agressions soient identifiés au plus vite et que leurs actes soient traités avec toute la sévérité qui s'impose".

Il exprime son "total soutien" aux responsables et aux fidèles des mosquées victimes de ces actes et appelle les musulmans de France à "rester vigilants, dignes et sereins face à de telles provocations abjectes".

Source: MAP

Dans son rapport annuel, l'ONG dénonce notamment la discrimination subie par les Roms et les musulmans. Interview du directeur du pôle France.

Optimiste, mais sur ses gardes. Dans son rapport annuel 2012 publié jeudi 24 mai, Amnesty International épingle à nouveau la France et sa politique concernant les migrants, demandeurs d'asile et Roms. Mais pas seulement. Avant l'élection présidentielle, chaque candidat a reçu ses dix recommandations. François Hollande "s'était montré assez intéressé et allait dans le sens de ce que nous proposions" rappelle le directeur du pôle France pour l'ONG Patrick Delouvin. Pour qu'il "n'oublie pas ses engagements", juste après son élection, le président a reçu un courrier pour les lui rappeler.

"Le Nouvel Observateur" a interrogé le directeur des actions d'Amnesty International pour la France Patrick Delouvin sur les questions d'immigration et de discrimination.

Quel bilan faites-vous de la situation des Roms en France ?

- A l'été 2010, quand les opérations anti-Roms ont débuté, nous avons aussitôt alerté le ministère de l'Intérieur. Mais les expulsions n'ont pas cessé et se poursuivent, encore récemment d'ailleurs. Régulièrement, des Roms sont victimes d'expulsions forcées, manu militari, ne respectant ni les textes internationaux des Nations-Unies ni ceux de l'Union Européenne, alors qu'ils sont souvent ressortissants de l'UE. Rappelons à titre d'exemple l'expulsion, en septembre 2011, de près de 200 Roms de Saint-Denis qui ont vu leur maigre campement détruit et démoli avant d'être contraints à monter dans un tramway dans des conditions surprenantes.

• Qu'attendez-vous du gouvernement sur ce point ?

- La question des Roms et des gens du voyage fait partie de nos recommandations, mais ce n'est celle pour laquelle François Hollande a marqué le plus d'intérêt. Nous attendons donc des engagements concrets.

Vous dénoncez aussi la discrimination à l'égard des musulmans. Qu'avez-vous constaté ?

- De la discrimination dans le milieu du travail, concernant le port du voile par exemple. On peut comprendre qu'au nom du principe de la laïcité certaines restrictions existent dans la législation pour les services publics, mais nous constatons des abus dans un grand nombre d'entreprises privées où il est demandé aux musulmanes de retirer leur voile. Nous nous positionnons également contre la mise en application de la loi de 2010 (appliquée en 2011) sur la dissimulation du visage dans l'espace public visant le port du niqab.

Les textes internationaux stipulent que toutes les personnes bénéficient de la même liberté d'expression et ont, en conséquence, le droit de s'habiller comme elles l'entendent."

Nous nous battons contre le fait que des femmes soient contraintes à porter le voile ou la burqa en Afghanistan par exemple, et dénonçons aussi le fait qu'en Europe des femmes ne puissent pas s'habiller comme elles veulent. De plus, l'application de cette loi, qui vise une catégorie de personnes précise, est très large et s'applique à tous les espaces publics, alors que le ministère de l'Intérieur lui-même reconnaît que très peu de femmes sont concernées par le port du voile intégral en France.

• Qu'attendez-vous du gouvernement sur ce point ?

-Nous attendons un examen précis des retombées de cette loi de 2010 pour évaluer ses conséquences. En fonction des résultats, nous sommes prêts à en demander la révision et le retrait.

Où en sont vos constatations concernant la question des demandeurs d'asile ?

- La loi Besson/Hortefeux/Guéant de juin 2011 concernant les étrangers et les demandeurs d'asile nous inquiète toujours autant. Elle rend par exemple l'accès plus difficile à un juge aux personnes placées en centre de rétention, et allonge la période de rétention de 32 à 45 jours. Nous dénonçons aussi depuis plusieurs années la procédure dite "prioritaire" qui réduit les droits des demandeurs d'asile. Dans le cas d'un rejet de l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), le demandeur d'asile peut être éloigné immédiatement, sans même attendre le verdict de la CNDA (Cour nationale du droit d'asile).

2011 a été une année particulièrement dure pour les demandeurs d'asile."

La liste des pays dits "sûrs" a été allongée pour des raisons économiques, car ceux qui viennent de ces pays n'ont pas le droit d'accéder à un hébergement dans un CADA (Centre d'accueil des demandeurs d'asile). Ils se retrouvent donc à la rue.

• Qu'attendez-vous du nouveau gouvernement sur ce point ?

- Nous souhaitons que la question du droit d'asile ne soit plus rattachée au ministère de l'Intérieur. La pression exercée sur les policiers contrôlant l'accès au territoire peut avoir trop d'influence sur les reconduites à la frontière, trop rapides et systématiques, au détriment du respect du droit d'asile. Nous attendons la réalisation de l'engagement du président consistant à donner à tous les demandeurs d'asile la possibilité du recours suspensif. Nous voulons que l'accès au juge en rétention soit facilité et la durée de la rétention réduite. Et, de manière plus générale, la révision du Ceseda (Code de l'entrée et du séjour des étrangers et des demandeurs d'asile). Nous souhaitons être consultés lors de la préparation du projet de loi.

Qu'espérez-vous par ailleurs du nouveau gouvernement ?

- Beaucoup ! Tout d'abord qu'il tienne compte de nos recommandations sur lesquelles François Hollande s'est engagé de manière plus ou moins forte : sa position est nette concernant les demandeurs d'asile, la ratification de textes internationaux et les violences faites aux femmes, mais elle l'est moins, je le répète, concernant les Roms et les gens du voyage.

Nous attendons aussi d'être reçus par les cabinets des différents ministères concernés et espérons que, comme promis, la mise en place de la concertation avec les associations et les partenaires sociaux sera respectée. Nous restons néanmoins vigilants et jugerons sur les résultats. Les droits humains doivent être à l'ordre du jour. Si tel n'était pas le cas, nous n'hésiterons pas, comme nous l'avons déjà fait, à saisir le Conseil d'Etat ou la Cour européenne des droits de l'homme.

24-05-2012 , Celine Rastello

Source :: Le Nouvel Observateur

Des ONG catalanes, regroupées au sein du Réseau "citoyenneté et immigration" ont exprimé, mercredi, leur rejet catégorique de la décision de Madrid visant à priver les étrangers en situation illégale des soins de santé.

Le Congrès des députés espagnol a approuvé, la semaine dernière, un décret-loi privant les sans-papiers de la couverture médicale dont ils bénéficiaient gratuitement, à l'instar des immigrés en situation légale.

Le décret du gouvernement central "porte atteinte aux droits fondamentaux des immigrés en situation administrative irrégulière et de ceux devenus clandestins à cause de la crise économique", estiment les ONG catalanes dans un manifeste portant également la signature de plusieurs municipalités et organisations syndicales et patronales de cette communauté autonome du nord-est de l'Espagne.

"Nous considérons que les programmes de prévention en matière de santé ne peuvent aboutir si une partie importante de la société n'a pas droit d'accès aux services publics", ont indiqué les signataires du manifeste publié à Barcelone, saluant au passage la décision du gouvernement autonome de Catalogne de mettre en place un "mécanisme administratif" en vue de permettre aux sans-papiers de continuer à bénéficier gratuitement des soins médicaux.

En vertu de l'article 23 du statut d'autonomie de la Catalogne, "toutes les personnes ont le droit d'accéder, dans des conditions d'égalité et de gratuité, aux services sanitaires de responsabilité publique", a rappelé le manifeste, appelant l'exécutif régional à introduire un recours contre cette loi auprès du Tribunal constitutionnel de Madrid.

Les signataires du Manifeste ont également réaffirmé leur adhésion à la Loi catalane sur l'accueil des étrangers qui, selon eux, préconise le "principe d'égalité de traitement entre toutes les personnes inscrites auprès des municipalités en Catalogne pour accéder aux services publics".

La Catalogne "a la ferme volonté de faire en sorte que les immigrés qui n'auront plus droit à la Carte sanitaire, puissent bénéficier des soins médicaux qui leur ont été prodigués jusqu'à présent", a déclaré récemment le conseiller catalan de la Santé, Boi Ruiz.

"Nous devons trouver un mécanisme administratif, alternatif à la Carte sanitaire", a souligné le responsable catalan.

Selon les médias espagnols, plus d'un demi-million de sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre. En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale (accident), d'accouchement et de suivi des enfants en bas âge.

Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs permis de résidence, devront se contenter elles aussi de ce service minimum.

23 mai 2012

Source : MAP

Au pied de l'église Panteleïmon à Athènes, dans l'aire de jeux des enfants, les mauvaises herbes ont repris leurs droits. "Avec les étrangers, les musulmans, qui venaient là, ils ont fermé le square", dit un passant. "Ils", ce sont des militants de Chryssi Avghi, le parti néonazi grec.

Un grillage barre l'entrée de l'espace de jeux décrépis. Sur le parvis maculé d'inscriptions nationalistes, des gamins jouent au foot, des anciens au tavli (sorte de jacquet). Les étrangers, eux, ont déserté.

Dans ce quartier aux murs parfois tagués de symboles nazis, comme dans d'autres zones défavorisées d'Athènes où s'entassent des sans-papiers en transit vers l'Europe, les "milices" noyautées par Chryssi Avghi (Aube dorée) imposent leur loi.

Une de leur égérie, candidate aux élections législatives, Themis Skordeli, est en attente de jugement accusée d'avoir participé à une agression au couteau contre trois migrants afghans en septembre 2011. Mais son procès vient d'être renvoyé, pour la sixième fois, à la demande de la défense.

Au soir du scrutin du 6 mai, marqué par une entrée fracassante au parlement de l'Aube dorée avec 6,9% des voix et 21 députés, le chef de la mouvance avait lancé d'un ton glacial: "Le temps de la peur a sonné".

Depuis, et à l'approche de nouvelles législatives le 17 juin, ses membres se sont faits plutôt discrets dans ce quartier d'Athènes où ils sévissaient auparavant.

"Les gens qui nous insultent et nous crient de rentrer chez nous, on les voit moins ces temps-ci, ça s'est calmé un peu", raconte Moustapha, Nigérien de 28 ans, poussant son caddy rempli de ferraille qu'il vendra pour quelques centimes.

"Depuis deux mois, il y a beaucoup moins d'agressions, ils nous attaquent démocratiquement maintenant. Depuis les élections, Chryssi Avghi veut montrer un meilleur visage", corrobore Yonous Muhammadi, représentant du Forum grec pour les réfugiés.

Toutefois à Patras, principal port grec vers l'Italie où nombre d'immigrés coincés en Grèce tentent de partir, environ 300 membres du parti, cagoulés, casqués, armés de barres de fer et d'engins explosifs artisanaux ont en décousu mardi avec la police lors d'une manifestation anti-migrants.

"Il n'y a pas 7% de fascistes en Grèce. Le 6 mai a été un vote de protestation contre l'austérité. Mais avec la couverture médiatique, les Grecs commencent à comprendre quelle est vraiment l'idéologie de Chryssi Avghi qui ne connaîtra pas le même succès en juin", veut croire M. Muhammadi.

N'empêche. Dans un pays asphyxié par deux ans d'austérité, l'immigration a concurrencé le thème de l'économie lors de la campagne électorale d'avril.

Considérée comme l'une des deux principales porte d'entrée dans l'UE, la Grèce a enregistré plus de 55.000 arrestations de migrants en 2011 dans la région frontalière avec la Turquie, selon la police Frontex, et 12.000 depuis début 2012.

Pour le nombre de migrants légaux, les estimations officielles grecques varient de 784.000 à 970.000. Les migrants irréguliers étaient eux 470.000 en 2010, selon les dernières données policières.

L'arrivée de Chryssi Avghi dans l'arène démocratique est un "choc pour le pays", assure Ketty Kehayioylou, chargée d'information pour l'agence onusienne pour les réfugiés (UNHCR).

"Mais le phénomène n'est pas arrivé du jour au lendemain: la crise économique, la présence illégale de migrants, l'absence de prise en charge et de structures d'accueil ont créé de grandes frustrations et constitué un terreau" pour la xénophobie, rappelle-t-elle.
"La menace reste là et la situation empire: les membres de Chryssi Avghi se sentent plus puissants désormais et acceptés par la population", commente pour sa part Nikitas Kanakis, président de Médecins du Monde (MDM) Grèce.

"Ils promettent aux Grecs des avancées sur le plan social. Ils veulent imposer un agenda de la peur, et quasiment tous les partis jouent leur jeu", déplore-t-il dans un dispensaire du centre d'Athènes aux couloirs engorgés de migrants et de Grecs, en quête de médicaments.

Il rapporte un nombre constant de passages à tabac, la "peur" de ces étrangers livrés à eux-mêmes et celle des employés, "menacés" ou "intimidés" dans les locaux même de l'ONG.

"Un pakistanais est arrivé hier la tête enflée, l'oeil ecchymosé après avoir été frappé la semaine précédente dans la rue. Il n'est pas venu se faire soigner avant parce qu'il avait peur", témoigne le Dr Aspasia Michalakis.

Comme nombre d'étrangers interrogés, Kamal quadragénaire algérien, ne veut plus sortir le soir, "c'est trop dangereux". Ce diabétique aux traits émaciés dit avoir été battu à deux reprises par des "hommes en noir" et par la police.

"Si les fascistes gagnent encore, on est mort", craint un Iranien hébergé dans ce centre de MDM.

24 mai 2012 , Anne-Sophie LABADIE et Catherine BOITARD

Source : AFP

La 4ème édition de "la semaine des Deux Rives", initiée par l'association franco-marocaine de Picardie "Les deux rives", s'est ouverte, mercredi à Nador, avec le vernissage d'une exposition artistique et photographique.

Cette exposition, organisée à la galerie "Académie de Nador" donne à voir une trentaine de toiles baignant dans différents styles artistiques et plusieurs dizaines de photographies représentant la ville de Nador et région à l'époque coloniale, l'Âœuvre d'artistes marocains et étrangers.

Il s'agit de la première fois que cette manifestation est organisée au Maroc puisque les trois précédentes éditions ont eu lieu dans la ville d'Amiens (Nord de la France) sous le nom "la Semaine du Maroc à Amiens", a expliqué à la MAP, le coordinateur de la manifestation, Salaheddine El Manouzi.

Cette semaine culturelle et artistique (21-26 mai) vise à contribuer à la promotion de l'action commune franco-marocaine et renforcer les échanges entre les deux régions d'Amiens et l'Oriental notamment Nador dont sont issus la majorité des Marocains résidant à Amiens, a souligné M. El Manouzi, mettant en valeur la richesse du programme de cette 4ème édition (économie-culture et sport).

Cette manifestation comporte des expositions de peinture et de calligraphie, une soirée musicale et des débats sur différents thèmes notamment "échanges entre entrepreneurs d'ici et là-bas", "éducation et coopération solidaire" et "les services publics de proximité."

Le programme de cette semaine, organisée en collaboration avec l'association "Thissaghnasse pour la Culture et le Développement (ASTICUDE)", prévoit également une soirée musicale animée par des groupes des villes de Driouch et Amiens ainsi qu'un match de football qui opposera les équipes Amiens rif et celle de Driouch et une course à pied (Parcours de l'amitié).

"Les deux Rives" se propose notamment de promouvoir les cultures marocaines, valoriser le "vivre et travailler ensemble" et développer la coopération entre Amiens Métropole et la région marocaine de l'Oriental dans les domaines de la gestion de l'eau, de la formation et du transfert des compétences.

24 mai 2012

Source : MAP

L'artisanat marocain est à l'honneur à Ryad où se tient une exposition, à l'initiative du Rassemblement des Marocains résidant en Arabie saoudite.

Le président de ce rassemblement, Abdelmajid Al Mabkhouti, a indiqué que cette exposition offre l'opportunité de faire connaître l'authenticité et l'originalité des produits de l'artisanat du Maroc qui témoignent du savoir-faire et le génie créatif des artisans marocains.

L'exposition donne à voir des chefs d'œuvres de l'artisanat marocain dont des articles en cuir, cuivre, céramique, plâtre, ainsi que des sculptures sur bois et des habits traditionnels.

Ont notamment pris part à la cérémonie d'inauguration, mercredi, de cette exposition le chargé d'affaires à l'ambassade du Maroc à Ryad, Mustapha Belhaj, le président de la Chambre du commerce et de l'artisanat à Ryad, Abderrahmane Jrissi et des opérateurs et acteurs de la société civile s'intéressant à la mise en valeur du patrimoine culturel.

24 mai 2012

Source : MAP

Les technologies de l’information et de la communication (téléphones portables, Internet, base de données informatisées) ont profondément transformé la vie des migrants. On observe en outre depuis une dizaine d’années une prolifération de sites, de blogs ou de réseaux sociaux créés par ou destinés aux diasporas. Ces « e-diasporas » sont-elles un prolongement ou un effet de miroir des diasporas physiques ? Sont-elles à l’origine de nouvelles communautés de diasporas ? Ou plutôt un amplificateur de la mondialisation, d’une société elle-même en train de se « diasporiser » ?

Invitée du Forum des 100, la conseillère fédérale s’exprime sur les enjeux de migration et d’intégration et rappelle que la Suisse a besoin des étrangers.

Existe-t-il un point de bascule, une limite au-delà de laquelle il y aurait trop d’étrangers en Suisse?

Oui, il y a une limite. Elle ne se mesure toutefois pas en chiffres, mais à l’acceptation de la population. Depuis toujours, l’immigration échauffe les esprits, apporte des avantages et pose des problèmes. L’Etat a tout intérêt à ce que la population et les étrangers se sentent bien ensemble et à renforcer la cohésion. D’ailleurs, si la migration provoque des frottements, elle inspire aussi l’amour: un mariage sur trois est binational.

On ne peut quand même pas ignorer les problèmes. Que peut faire la politique?

L’immigration a des effets sur le marché du travail, mais aussi sur d’autres domaines, comme le marché du logement. C’est pourquoi les mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes sont si importantes. Dans le monde du travail il faut combattre les abus, notamment la sous-enchère salariale. L’immigration nous montre aussi le besoin de réformes dans l’aménagement du territoire par exemple.

La population a souvent le sentiment que personne ne pilote la migration.

La plus grande partie des immigrés viennent en Suisse parce qu’on leur propose un contrat de travail. C’est l’économie qui détermine le nombre de travailleurs étrangers dont elle a besoin. Mais le Conseil fédéral pilote aussi. Cette année, nous avons refusé d’augmenter les contingents pour les étrangers des pays hors Union européenne (UE), même si certains cantons en demandaient davantage. On ne peut pas faire plaisir à chacun. Il y a dilemme entre les intérêts économiques et la sensibilité de la population.

Vous croyez beaucoup à l’intégration. Depuis quand pose-t-elle un problème?

On a commencé à réaliser dans les années 90 que de nombreux étrangers, recrutés activement il y a trente ou quarante ans, n’étaient pas repartis. On a constaté un peu tard qu’on n’avait pas fait attention à l’intégration. Des personnes vivaient depuis trente ans chez nous et ne parlaient aucune langue nationale. Ceux qui perdaient leur emploi avaient beaucoup de peine à retrouver du travail. Certains se retrouvaient à l’aide sociale. Les immigrés, mais aussi les contribuables suisses, ont payé cher ce manque d’intégration.

Comment expliquer qu’un réflexe de rejet existe aussi envers les immigrés bien formés et qui travaillent?

La concurrence fait peur. Mais nous voulions une immigration plus qualifiée. Désormais elle est là, avec tous ses aspects positifs pour notre prospérité. Les étrangers contribuent largement à payer notre AVS. La Suisse, avec sa politique fiscale, a attiré des entreprises de l’étranger qui sont arrivées, souvent avec leur propre personnel. Ces gens paient des impôts et consomment en Suisse.

Mais ils ne s’intègrent pas non plus…

On ne peut pas généraliser, mais il est vrai que certains étrangers vivent dans une société parallèle. Peut-être parce qu’ils passent peu d’années en Suisse, ils n’essaient pas d’apprendre une langue nationale, ils vivent entre eux, envoient leurs enfants dans des écoles internationales. La Suisse est un petit pays où les gens s’investissent pour la collectivité, pour l’école, les pompiers: on attend aussi un certain engagement des étrangers.

Y compris des CEO de nos grandes banques qui ne parlent aucune langue nationale?

L’effort d’apprendre une langue exprime la volonté de comprendre. Le Conseil fédéral ne va pas exiger que tous apprennent la langue mais les y inciter. C’est un avantage pour tous. D’ailleurs, on peut attendre de l’économie, qui va chercher ces personnes très qualifiées, qu’elle prenne aussi une certaine responsabilité en matière d’intégration.

Est-ce pour calmer les critiques envers les étrangers que le Conseil fédéral a utilisé la clause de sauvegarde pour les pays de l’Europe centrale et de l’Est (8 pays), réintroduisant pour eux les contingents?

L’accord sur la libre circulation des personnes prévoyait une clause de sauvegarde. Le Conseil fédéral a toujours affirmé que, si les conditions étaient remplies, si l’immigration augmentait dans certaines proportions, nous en ferions usage. C’est une question de crédibilité.

Mais rien ne va changer. Les employeurs engageront davantage d’Européens du Sud. Faire croire aux gens qu’on maîtrise l’immigration grâce à cette clause, n’est-ce pas hypocrite?

Nous n’avons jamais prétendu que cette mesure provisoire soit l’instrument le plus important, ni qu’elle stopperait l’immigration en provenance de l’UE. Les mesures pour éviter le dumping salarial sont bien plus importantes. Nous n’avons pas qu’un seul instrument pour maîtriser les effets de la migration.

Vu l’absence d’effet de la clause, valait-il la peine de provoquer tant de mécontentements du côté de l’UE?

Il y a un an déjà que le Conseil fédéral avait annoncé publiquement ses intentions. Ce n’était pas nouveau. J’ai aussi parlé par deux fois à l’ambassadeur de l’UE à Berne avant que le Conseil fédéral ne prenne sa décision.

Avez-vous été surprise par les réactions des pays concernés, blessés d’être considérés comme des Européens de seconde zone?

Je peux très bien les comprendre. Ils ont fourni des efforts considérables pour intégrer l’UE. Mais la Suisse fait beaucoup pour eux. Elle paie un milliard de francs pour leur développement, à titre de contribution à la cohésion européenne. La clause ne va pas troubler durablement nos excellentes relations, le Conseil fédéral y veille.

Quand la Suisse a-t-elle pris conscience que l’UE contestait l’utilisation de la clause de sauvegarde?

Le Conseil fédéral avait connaissance des différentes interprétations du traité. Un comité mixte composé de Suisses et d’Européens va discuter de ces différents points de vue. Mais la question de la clause n’est pas primordiale.

Qu’est-ce qui est primordial?

Nos relations futures avec l’UE, c’est le grand enjeu. La Suisse gagne 1 franc sur 3 dans l’UE. L’accès au marché européen est vital. Je rencontre presque chaque mois mes homologues européens responsables de Schengen et de Dublin. J’y constate les efforts, les problèmes, la dynamique. L’UE a beaucoup grandi, son Parlement a acquis davantage de pouvoir. Nos relations, elles, sont réglées par des accords statiques. Il s’agit maintenant de déterminer comment nous trancherons quand nous ne serons pas d’accord. Le Conseil fédéral a fait des propositions en ce sens à l’UE.

«LES IMMIGRÉS, MAIS AUSSI LES CONTRIBUABLES SUISSES, ONT PAYÉ CHER LE MANQUE D’INTÉGRATION.»

Simonetta Sommaruga

Le Conseil fédéral propose un arbitrage par des juges suisses. Or un arbitre, par définition, ne peut pas être partie. Cette sainte horreur des juges étrangers n’est-elle pas pathétique?

Attendez. Nous sommes au début des discussions. Personne n’attend de nous que nous mettions un compromis sur la table. La Suisse a reconnu qu’il fallait clarifier la situation, c’est ce qui importe. Notre relation avec l’UE va changer. Mais à petits pas.

On finira par admettre des juges étrangers, donc.

Pas forcément. Prenez l’exemple de Schengen/Dublin. La Suisse y est associée et s’est engagée à reprendre les développements. Elle a deux ans pour le faire. Et si le Parlement – ou le peuple – refuse, notre pays sort de Schengen.

Certains seraient ravis! Fini les frontières ouvertes aux criminels étrangers.

Attention aux clichés: avant Schengen, on contrôlait seulement 3% des gens qui passaient la frontière. Si nous voulions contrôler aujourd’hui les 1,3 million de personnes qui traversent chaque jour nos frontières, nous bloquerions le pays et son économie. Vous imaginez les bouchons sur les routes? Et puis, sans Schengen, nous n’aurions plus accès à toutes les informations sur la criminalité européenne, alors que la criminalité est organisée à l’échelle internationale.

Ne redoutez-vous pas que votre intransigeance initiale donne ensuite le sentiment aux Suisses que le Conseil fédéral cède face à Bruxelles?

Je n’ai pas peur: à la fin, lorsqu’ils doivent voter sur le résultat d’une négociation, les Suisses savent très bien peser leurs intérêts. Le maintien de l’accès au marché et l’immigration de personnes qualifiées sont essentiels pour notre économie et notre prospérité.

L’initiative de l’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) sur les traités internationaux menace de vous enlever toute marge de manœuvre dans les négociations internationales. Vos arguments pour empêcher le oui le 17 juin?

Les Suisses se prononcent déjà sur tous les traités d’une importance fondamentale pour le pays: ils voteraient automatiquement sur l’adhésion à l’UE ou à l’OTAN. Pour de nombreux accords, s’ils sont contestés, le peuple peut se prononcer, à condition de réunir 50 000 signatures pour un référendum. Je suis une fan de la démocratie directe, mais la démocratie n’est pas une question de quantité. Le Conseil fédéral conclut environ 500 traités internationaux par année. Voter obligatoirement sur des accords incontestés, ça ne renforce pas la démocratie, au contraire, ça l’affaiblit.

23.05.2012, Chantal Tauxe, Catherine Bellini

Source : L’Hebdo.ch

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Amnesty International a encore épinglé la France sur sa politique vis-à-vis des migrants, des demandeurs d'asile et des Roms, à l'occasion de la publication jeudi de son rapport annuel 2012, et formé le voeu que le président François Hollande tienne ses engagements sur ces sujets.

"Aujourd'hui nous attendons que François Hollande tienne ses engagements", a déclaré la présidente d'Amnesty International France, Geneviève Garrigos, lors d'une conférence de presse. "Nous sommes plutôt optimistes mais si les blocages continuent, nous serons là pour les dénoncer".

L'organisation de défense des droits de l'Homme, basée à Londres, avait envoyé aux candidats à l'élection présidentielle française dix recommandations, incluant la fin des expulsions forcées de campements roms, la possibilité d'un recours suspensif devant la cour nationale du droit d'asile pour tous les demandeurs d'asile ou encore davantage de transparence sur le contrôle des exportations d'armes.

Avant d'être élu, M. Hollande avait répondu par courrier et argumenté ses positions sur ces propositions.

Dans la partie France de son rapport annuel, l'ONG estime que "les Roms étaient toujours en butte à des discriminations" en France, constatant que "des campements et des abris de fortune habités par des Roms ont été démantelés cette année encore lors d'opérations qui semblaient être des expulsions forcées".

Amnesty rappelle également qu'"en juin, le Comité européen des droits sociaux a considéré que les évacuations forcées de campements roms à la mi-2010 s'étaient +produites dans un climat de discrimination ethnique et de contrainte+, et que les expulsions de Roms vers la Roumanie et la Bulgarie en 2010 étaient discriminatoires".

Par ailleurs, "de nouvelles dispositions législatives ont encore restreint les droits des demandeurs d'asile et des migrants", déplore le rapport, en évoquant la "loi qui a porté de 32 à 45 jours la durée maximale de la rétention des migrants en situation irrégulière en attendant leur reconduite à la frontière".

Parmi ses autres constats, Amnesty note que "les allégations de mauvais traitements infligés par des agents de la force publique ne faisaient pas toujours l'objet d'enquêtes effectives, indépendantes et impartiales, menées dans les meilleurs délais".

24/5/2012

Source : Le Nouvel Observateur

Selon un sondage réalisé sur internet et repris par la presse officielle, le 24 mai en Chine, plus de 94% des Chinois se disent favorables au renforcement des contrôles sur les étrangers dans le pays. L’étude s’inscrit dans le cadre de la campagne contre l’immigration irrégulière lancée par les autorités à Pékin, et qui donne lieu à quelques débordements. Un présentateur de CCTV n’hésitant pas à parler de « pourriture d’étrangers ».

Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde

Le sondage lancé par l’écrivain Zheng Yuanjie a visiblement été autorisé par les censeurs puisqu’il est repris par les journaux officiels et notamment le Huanqiu Shibao. 94,3% des sondés sur le réseau social Weibo se disent en effet pour un renforcement des contrôles sur ceux qu’on appelle ici les « san fei », littéralement les « trois illégalités » : revenu, résidence et visa.

La case « abstention » n’a pas été prévue visiblement. 5,7% seulement des personnes interrogées se disent non pas contre, mais pour le « maintien de l’actuelle situation ».

Contrôles renforcés sur les étrangers à Pékin

Il y a donc des visites de policiers chez les étrangers qui habitent la capitale. Il y a aussi des contrôles de passeport dans les lieux fréquentés par les expatriés, et notamment le quartier de San Litun derrière les ambassades. Il y a enfin ce standard téléphonique mis en place par la mairie de Pékin la semaine dernière pour dénoncer les personnes en situation irrégulière. Ces mesures s’inscrivent dans un contexte de montée du ressentiment anti-étranger, pour ne pas dire de racisme, contre lequel les autorités ne font pas grand-chose, c’est le moins que l'on puisse dire.

Les Taiwanais de NMA Tv dénoncent ainsi la « xénophobie » en toute liberté de Yan Rui dans leur nouvelle animation publiée ce jeudi 24 mai. Le présentateur vedette de l’émission « Dialogue » sur CCTV rebaptisée depuis « Monologue » par certains internautes farceurs, n’a en effet pas été licencié par sa chaîne. C’est pourtant lui, Yan Rui, qui, il y a quelques jours, parlait de « pourriture d’étrangers » sur son Weibo, qualifiant de « mégère » notre consœur d’al-Jazira English, Melissa Chan, expulsée de Chine au début du mois.

Un violoncelliste russe suspendu

Le violoncelliste russe Oleg Vedernikov a lui bien été suspendu de l’orchestre symphonique de Pékin hier, mercredi 23 main, pour avoir dégradé l’image de l’institution. Une vidéo le montrant les pieds sur le siège d’en face dans le TGV et ricanant face aux remontrances des passagers a fait le tour du web.

D’autres images filmées avec un portable et postées le 8 mai dernier sur le site de vidéo en ligne Youku avaient déjà déclenché l’hystérie anti-« laowai » - étranger en mandarin - sur internet. A l’écran, un étranger en état d’ébriété, apparemment en train d’agresser une jeune femme en pleine rue à Pékin. La vidéo a fait disparaître les images de « bons samaritains » étrangers, et notamment de cet Américain aidant un sans-abri à Nankin, dont les internautes avaient fait un héros. Elle a surtout opportunément contribué à mettre un terme aux débats sur le web autour du dissident Chen Guangcheng, exilé aux Etats-Unis depuis dimanche dernier.

Selon les chiffres officiels, la Chine comptait 20 000 immigrés en situation irrégulière en 2011 pour un nombre d’étrangers approchant 0,6% de la population totale, contre 11% en France et 23% en Suisse.

23/5/2012

Source : RFI

La Fondation Roi Baudouin, le Migration Policy Group et leurs partenaires ont entrepris de vérifier si les politiques d’intégration étaient à la mesure des espoirs et des besoins des immigrés en Europe. Ils ont aussi voulu vérifier si un instrument trop peu utilisé – l’enquête ciblée - pouvait cerner les expériences personnelles d’individus aussi divers et difficilement accessibles que les immigrés issus de pays non-européens. L’enquête sur les citoyens immigrés a été menée dans 15 villes de 7 pays européens… Consulter le document

Le groupe de recherche sur « la jurisprudence et les questions des marocains résidant à l’étranger » de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, avec le concours du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, organise un colloque international  sur le thème : «La communauté musulmane et la question de l'intégration et de  la coexistence», les 29 et 30 mai 2012 à Marrakech.

Le Maroc est le 42ème partenaire économique de la Wallonie-Bruxelles en dépit d'une forte présence de la communauté marocaine dans cette région de Belgique, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre-président de la Wallonie et de la fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte.

"Nous avons effectivement une très belle présence marocaine en Belgique et il est anormal que le Maroc soit aujourd'hui le 42ème partenaire commercial de la Wallonie. C'est anormal, il y a quelque chose que nous devons corriger", a souligné le responsable belge, lors d'un point de presse, à l'issue d'une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Eddine El Othmani.

"Nous avons proposé de faire en sorte que des fédérations patronales marocaines et belges francophones se rencontrent par l'intermédiaire des Affaires étrangères et de nos diplomates belges francophones ici présents", a assuré M. Demotte, précisant que son entretien avec le ministre marocain a été axé sur les moyens d'accentuer les relations économiques bilatérales.

Il a fait savoir que les relations culturelles ont aussi été au centre de cette entrevue, rappelant que "Daba Maroc", festival prévu du 9 octobre 2012 au 31 janvier 2013 en Belgique, est "un investissement d'un million d'euro de la part de la Belgique francophone".
Le festival ambitionne que "le Maroc contemporain, pas seulement le Maroc touristique (...), mais que le Maroc dans son évolution moderne et contemporaine soit découvert aujourd'hui en Belgique et singulièrement en Belgique francophone", a-t-il soutenu.
Les deux parties ont également évoqué des "projets concrets notamment d'échanges sur les problématiques scolaires et d'enseignement supérieur", a ajouté M. Demotte, assurant que l'entretien a abordé "la possibilité de mettre en place des réponses à des demandes de belgo-marocains d'enseignement in situ au Maroc".

Qualifiant cette entrevue de "riche", M. El Othmani a, de son côté, déploré que "les relations économiques bilatérales ne soient pas à la hauteur des relations humaines, sociales et historiques", liant le Maroc et la Wallonie-Bruxelles.

"La visite de M. Demotte à Rabat va, à coup sûr, insuffler une nouvelle dynamique à nos relations et nous souhaitons y contribuer", a dit M. El Otmani.

"Daba Maroc" est un projet multidisciplinaire, qui regroupe littérature, danse, musique, cinéma et débats. Il vise à créer un espace de dialogue, favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocains et belges et à mettre en résonance, en Belgique, la production des artistes marocains et la confronter à celles des Marocains issus de l'immigration.

Au menu de cette manifestation culturelle, un vaste programme de rencontres artistiques qui fera découvrir au public belge la richesse de la création contemporaine du Maroc. Elle permettra à 150 artistes marocains ou belges d'origine marocaine de proposer une soixantaine de prestations à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre.

22 mai 2012

Source : MAP

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale en Catalogne (nord-est de l'Espagne) a atteint, jusqu'à fin avril, 46.509 personnes, selon des chiffres officiels.

Les travailleurs marocains venaient en tête des contingents extracommunautaires inscrits en avril à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome avec une légère hausse de 660 affiliés par rapport au mois précédent, indique le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet.

Le contingent chinois occupait la seconde place avec 22.901 affiliés, talonné par les travailleurs équatoriens avec 22.408 affiliés, a ajouté le ministère, précisant que le nombre total des étrangers inscrits à la sécurité sociale en Catalogne s'est établi à 375.063 contre 370.229 en mars.

Sur un an, les effectifs des travailleurs étrangers affiliés à la sécurité sociale dans cette région ont accusé une baisse de 5,54 pc en avril. Selon la même source, la communauté autonome de Catalogne occupait la première position en termes d'affiliation des travailleurs étrangers à la sécurité sociale, suivie de celle de Madrid avec 362.340 inscrits et de l'Andalousie (226.427).

D'après des chiffres publiés par l'institut catalan de statistique, les Marocains constituent la plus forte communauté étrangère en Catalogne avec environ 230.000 personnes.

22 mai 2012

Source : MAP

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