vendredi 1 novembre 2024 14:21

Le tribunal suprême espagnol a confirmé, ce lundi 7 mai, la peine de 17 ans de prison, prononcée initialement par le tribunal supérieur de justice de Madrid à l’encontre des trois meurtriers de Tarek Bounifica. Ce dernier, un Marocain de 26 ans qui résidait en Espagne, a été assassiné le 6 janvier 2008, lors d’une rixe à la sortie d’un bar à Alcorcón, ville située à 13 kilomètres de Madrid. Il avait, ce jour-là, été poignardé à une vingtaine de reprises, avant de succomber à un coup de couteau dans le cœur, rapporte la presse espagnole.

Les auteurs du meurtre, José Dolores N.R., Geury R. y Randhall E.R. avait déposé un recours en cassation en vue de réduire leur peine d’emprisonnement, en vain.

7/5/2012

Source: Yabiladi

Son spectacle Crise de foi, co-écrit et mis en scène avec son conjoint est un succès...Suite

La chaîne de télévision 2M a récemment diffusé un film documentaire dans lequel l'auteur, Kamal Hachkar, est allé à la rencontre d'Israéliens partis du Maroc, plus particulièrement de Tinghir. Cette ville moyenne du Haut-Atlas abritait il y a encore 50 ans une importante communauté juive...Suite

Personne n'échappe aux coupes budgétaires du gouvernement de Mariano Rajoy. Les étudiants étrangers, qui ne procèdent pas d'un pays de l'Union européenne, devront désormais s'acquitter de la totalité des frais d'inscription dans les universités espagnoles. La nouvelle est tombée comme un couperet dans les rangs des étudiants marocains. Il s'en est suivi une forte mobilisation afin que cette mesure soit retirée, car, dans le cas contraire, cela signifierait, pour nombre d'entre eux, la fin du droit au séjour en Espagne...Suite

Très dynamique, intellectuelle et engagée, Nadia Serhani, la marocaine par excellence, l'experte du droit du travail et des litiges dans l'emploi, bien qu'elle soit aux USA, mène un combat au quotidien pour les marocaines d'ici et d'ailleurs, à travers sa cause féminine et féministe, à travers ses actions, ses recherches, ses participations aux débats institutionnels(La Moudawana à titre d'exemple), son dévouement pour le Maroc contre les discriminations aux USA comme au Maroc, contre la stigmatisation, le racisme, l'injustice, les disparités entre les sexes, et aussi pour que les petites filles marocaines du rural aient les mêmes chances que les garçons pour la scolarisation. Interview

Les travailleurs saisonniers marocains pourraient voir leurs conditions de travail s'améliorer prochainement. Un projet de loi a été adopté mercredi dernier par la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen.

Gestion des flux, régularisation, expulsion des sans-papiers, droit de vote des étrangers: la doctrine de François Hollande sur l'immigration s'est affirmée au fil de la campagne, le socialiste s'employant à démolir l'image de "laxiste" que la droite a tenté de lui construire.

GESTION DES FLUX:

Le candidat socialiste n'a pas fixé de chiffre précis en matière d'accueil des étrangers. Estimant qu'il est impossible de réduire -- sous condition d'un minimum de revenus et d'une connaissance de la langue française -- l'immigration légale (famille et couples mixtes) protégée par le droit européen et les conventions internationales, il compte en revanche limiter l'immigration économique pour cause de croissance économique faible. Il propose que le nombre de professionnels étrangers souhaités soit fixé à la suite d'un débat annuel au parlement. M. Hollande veut continuer à accueillir les étudiants étrangers (60.000 en 2011). Au total, M. Hollande compte maintenir le nombre d'entrées actuelles (entre 180.000 et 200.000 par an).

REGULARISATION DES SANS-PAPIERS:

M. Hollande compte maintenir le chiffre actuel (autour de 30.000 par an) mais sur des critères "clairs" et "précis" (familiaux et professionnels) comme la présence de cinq années consécutives sur le territoire national et un travail ou une promesse d'embauche.
EXPULSION DES CLANDESTINS:

Un étranger en situation irrégulière "a vocation à être reconduit" dans son pays, selon le candidat socialiste qui n'a pas fixé d'objectifs chiffrés en la matière. Il souhaite des alternatives à "la rétention administrative" des personnes en voie de reconduite comme le recommande la "directive retour" de l'Union européenne. M. Hollande s'est en revanche engagé à supprimer le placement en rétention des enfants, pour lequel la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'Homme.

ASILE:
M. Hollande veut faire passer à six mois le délai d'instruction des demandes d'asile (56.300 en 2011) pour reconduire plus rapidement les déboutés. Le délai moyen était de 19 mois et 12 jours en 2010, pendant lequel les demandeurs bénéficient de l'hébergement, d'une allocation temporaire d'attente et de la CMU.

DROIT DE VOTE DES ETRANGERS:

C'est la mesure phare du candidat PS, qui veut que les étrangers ayant résidé plus de cinq ans en France puissent avoir le droit de vote aux élections municipales. Cependant, ils ne pourront pas être élus maire ou adjoint. La réforme est prévue pour entrer en application aux élections de 2014.

6/5/2012

Source : Paris Normandie

Sans attendre le résultat du scrutin présidentiel de dimanche en France, un des principaux journaux marocains s'est clairement prononcé pour le candidat socialiste François Hollande tout en lançant une violente diatribe contre le président sortant Nicolas Sarkozy.
"Le cœur de l'opinion publique marocaine, dans le royaume ou en France, bat pour la gauche", écrit dans son édition du week-end l'éditorialiste du quotidien Akhbar al Youm.

Sous le titre "Un renard proche de la chute", l'éditorial note que les Marocains souhaitent que les électeurs français sanctionnent Nicolas Sarkozy qui applique une politique d'extrême droite en jouant la carte de l'immigration dans sa campagne, et en faisant de l'islam un épouvantail".

"Sarkozy est le plus grand hypocrite que la France ait connue", souligne dans sa tribune le directeur du journal Toufic Bouichrine, qui évoque notamment les relations du président de droite avec l'ex-dictateur libyen Mouamar Kadhafi.

"Depuis l'arrivée de la droite au pouvoir, il y a 18 ans, la France des libertés et des lumières ne cesse de soutenir sans réserve les dictatures arabes et africaines, gardant le silence sur les violations des droits de l'homme au Machrek et au Maghreb pour satisfaire des intérêts étroits", ajoute-t-il.

"Nous ne nous attendons pas à ce que la France se transforme en ONG humanitaire au-delà de ses frontières (...) mais seulement qu'elle considère ses intérêts avec les peuples tout en défendant ses principes et ses intérêts, comme le font d'autres pays européens", poursuit-il.

La communauté marocaine en France est la deuxième plus importante avec près d'un million de personnes dont un grand nombre détient la double nationalité, tandis que le royaume est terre d'accueil de quelque 40.000 résidents français.

Contrairement à l'Algérie et à la Tunisie, les Français du Maroc votent traditionnellement plutôt à droite.

Quelque 30.000 Français, binationaux ou expatriés, sont inscrits au Maroc, et le vote se fait sur une ligne de fracture nord (gauche) et sud (droite). Au premier tour de la présidentielle, les deux candidats étaient au coude à coude.

Les journaux marocains, qui s'intéressent tous de très près à la France, bouclent trop tôt pour publier des commentaires lundi sur l'élection française.

6 mai 2012

Source : AFP

Après Rome et Bergame, le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellatif Maazouz, a poursuivi vendredi sa visite de travail en Italie en se rendant à Bologne, Reggio Emilia et Padoue où il a scellé plusieurs initiatives s'inscrivant dans le cadre du renforcement de la coopération maroco-italienne en matière culturelle, éducative et socio-pédagogique.
Ainsi, le ministre a procédé à la signature d'une convention de partenariat avec l'Université de Padoue, l'une des plus anciennes et des plus prestigieuses du pays, au sein de laquelle un Master sur ''l'Islam en Europe'' a été créé pour la première fois cette année sous la direction d'un professeur marocain établi en Italie.

Cette convention, qui a été signée du côté italien par le président de l'Université, Giuseppe Zaccaria, en présence du préfet de la ville, du maire-adjoint et de plusieurs responsables de départements de cette université, porte sur l'octroi de bourses d'études à 10 étudiants marocains parmi les 20 qui suivent ce Master.

Elle prévoit également des séjours culturels au Maroc pour les différentes promotions de ce Master et la participation des plus brillants d'entre eux (5) aux Universités d'été organisées dans le Royaume.

La convention porte aussi sur le renforcement de la coopération universitaire en matière de recherches sur l'immigration ainsi que sur l'organisation de journées d'études sur des questions intéressant la femme et les enfants marocains à l'étranger.

Les deux parties s'engagent en outre en vertu de cet accord à créer un réseau de compétences universitaires italo-marocaines.

En marge de cette signature, le ministre, accompagné de l'ambassadeur du Maroc en Italie, M. Hassan Abouyoub, et du consul général du Maroc à Vérone, M. M'hamed Hilali, ont pris part à une conférence sur l'Islam et l'immigration, animée par plusieurs professeurs de cette Université ainsi que par le président de la Confédération Islamique Italienne, créée récemment.

A Reggio Emilia, la délégation marocaine a procédé, dans le cadre du suivi de l'accord de partenariat signé en octobre 2011 entre le ministère de la communauté marocaine à l'étranger, la municipalité de cette ville et la Fondation ''Mondinsieme'', au lancement des travaux d'un mini-théâtre en plein air de 30 places pour un coût de 12.000 euros.

Implanté au sein du parc socio-culturel Paulonie, ce théâtre, qui ambitionne de devenir un lieu d'échange interculturel, d'intégration et de cohabitation entre les différentes composantes de la société italienne, sera conçu dans le respect de l'architecture authentique marocaine avec notamment des revêtements en zellige.

Le lancement de ces travaux s'est déroulé en présence du maire de la ville et président de l'association nationale des communes d'Italie, Graziano Del Rio.

M. Maazouz a visité par la suite des classes pilotes d'enseignement de la langue arabe dans des écoles publiques italiennes.

Cent élèves (50 Marocains, 30 Italiens et 20 enfants issus de plusieurs autres nationalités) bénéficient de cet enseignement assuré par une enseignante marocaine.

A cette occasion, des diplômes de mérite ont été attribués à ces élèves dont une vingtaine effectuera bientôt un séjour culturel au Maroc.

Toujours à Reggio Emilia, le ministre a inauguré un espace culturel marocain à la bibliothèque nationale de la ville.

Lors de son déplacement à Bologne (nord ), M. Maazouz a présidé le lancement d'une opération en faveur des détenus marocains consistant en la distribution de vêtements, de livres et d'autres produits.

Cette opération, d'un montant d'un million de Dirhams, est menée en partenariat avec le tissu associatif marocain et italien et vise à réhabiliter ces détenus et à les accompagner à travers des visites régulières.

Son lancement s'est déroulé en présence du président du Conseil provincial de Bologne et de la directrice adjointe de la prison de Bologne.

Le ministre a mis l'accent, à cette occasion, sur la mise en oeuvre de stratégies préventives communes en vue de permettre la réinsertion sociale de ces détenus.

Tout en soulignant que la question des détenus marocains en Italie (au nombre total de 4800) mérite tout l'intérêt nécessaire de la part des autorités, M. Maazouz a mis en garde contre toute exagération dans ce domaine.

Les Marocains d'Italie, qui sont au nombre de 550.000 personnes, sont très bien intégrés dans la société d'accueil et sont respectés de tous, a-t-il souligné.

Tous les ministres rencontrés mercredi l'ont affirmé, a-t-il insisté en rappelant notamment que quelques 60.000 entreprises italiennes ont à leur tête des ressortissants marocains.

M. Maazouz avait rencontré, jeudi, en marge de l'ouverture du Moussem des Marocains d'Italie à Bergame, les membres de la communauté marocaine en Lombardie et dans le Piémont.

Au nombre des questions abordées à cette occasion figuraient les problèmes d'ordre administratif auxquels les membres de la communauté marocaine sont confrontés, l'activité consulaire, la participation politique des MRE, l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, la sécurité sociale et la crise économique.

Le ministre a mis l'accent à cette occasion sur l'importance de l'approche participative dans l'action associative basée sur le sérieux, la transparence et bonne gouvernance. Il a insisté également sur la nécessité de conclure des partenariats avec la partie italienne.

Le ministre devra tenir ce samedi, au terme de sa visite de cinq jours en Italie, une autre rencontre avec les représentants des associations marocaines en Emilie Romagne.

Au premier jour de sa visite en Italie, mardi, M. Maazouz avait rencontré les présidents des associations de Marocains dans la région de la Lazio, dont Rome est le chef lieu, avant d'avoir le lendemain une série d'entretiens avec plusieurs responsables gouvernementaux, syndicaux et éducatifs italiens.

Ces entretiens, qualifiés de très fructueux par le ministre, avaient pour principal axe l'indentification des moyens permettant une meilleure intégration des MRE en Italie et la mise en oeuvre d'un plan d'action concerté dans le but de parvenir prochainement à un partenariat stratégique de coopération entre les deux pays.

05 mai 2012

Source : MAP

La Compagnie «Des voyageurs sans bagage» présente, le 10 mai au Théâtre national Mohammed V, sa pièce «La vie c’est comme un arbre». La pièce rend hommage aux premiers immigrants en rappelant que c’était des gens comme nous.

Déportation imminente pour femme de 20 ans vivant au québec depuis l’âge de 8 ans et survivante d’agression sexuelle malgré des risques importants pour sa santé, sa sécurité et ses droits à la justice selon plusieurs groupes féministes.

Zara* est arrivée avec sa famille du Pakistan dans le courant de l’an 2000, quand elle avait seulement 8 ans. Sa famille a demandé l’asile politique et religieux au Canada, demande rejetée en 2008, refus maintenu en 2011. Pendant ce temps, Zara a grandi, appris le français, complété ses études primaires et secondaires et rencontré un garçon, Amir*, citoyen Canadien, qu’elle a fini par épouser en juillet 2010. Le couple a appliqué pour le parrainage de Zara en juillet 2011.

En avril 2011, alors qu’elle restait chez sa belle famille durant un séjour de travail de son conjoint au Koweït, Zara aurait été attaquée et agressée sexuellement pendant son sommeil par son beau-père. Immédiatement, elle a porté plainte à la police puis a été mise à la porte et reniée par sa belle-famille. Elle a commencé à recevoir des messages et des appels téléphoniques menaçants dont quelques un qu’elle a documentés. Aujourd’hui, si elle rentre au Pakistan, là où sont beau-père retient toujours de l’influence et des connections en tant que homme d’affaires, elle dit avoir peur d’être attaquée et tuée.

Pour sa deuxième demande d’évaluation des risques avant renvoi (ÉRAR), récemment soumise, l’enquêteur dans le dossier a déclaré à l’immigration qu’il avait examiné les faits et était prêt à déposer la cause devant le Procureur et que Zara était une témoin clef dans ce cas d’un homme accusé de violences sexuelles. Le ÉRAR, qui a aussi souligné les menaces à la vie de Zara en cas de déportation au Pakistan après avoir porté plainte contre son beau-père est en révision actuellement. Mais cela n’a pas ému M André Pelletier, l’agent de renvoi de Zara, qui a examiné l’application sans y voir de raison de reporter la déportation.

En plus de faire face aux traumas d’une agressions sexuelle, Zara souffre aussi d’un problème neurologique et a eu une commotion en février 2012. Son neurologue, qui la suit depuis déjà 6 ans, a avisé Immigration Canada de sa recommandation à sa patiente d’éviter tout voyage dans les 3 à 6 mois à venir. Après de manquer sa dernière date de renvoi, prévue pour le 24 avril, elle s’est livrée à l’immigration au matin du jeudi 28 avril et a été immédiatement mise en détention. Elle est actuellement détenue au centre de détention de Laval et doit être déportée dimanche soir. Même s’il est techniquement illégal de détenir, sans évaluation, une personne pour plus de 48h, la déportation de Zara étant prévu pendant la fin de semaine, elle pourrait être renvoyée du pays sans révision de sa détention et ce malgré une incarcération de plus de 80h.

Le Mouvement Contre le Viol et l’Inceste (MCVI), des membres du Centre des femmes sud-Asiatiques et le Regroupement Québecois de centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractères sexuels(RQCALACS) ont uni leurs voix pour manifester leur opposition contre la déportation de Zara. Elles se sont faites entendre auprès de différents ministères et par plusieurs employés de l’Agence de services frontaliers canadiens, incluant Mr Pelletier et sa superviseur Mme Kathy Chung.

« Nous sommes extrêmement préoccupées par le fait que cette femme sera déportée sans avoir eu la chance de profiter de ses droits à la justice dans le cadre d’un acte de violence sexuelle qu’elle a vécu” à déclaré Rosalind Wong du MCVI. « Pour avoir parlé directement avec les gens de l’agence des services frontalier canadiens dans ce cas, je trouve effrayant de constater qu’ils semblent opérer selon une logique qui place la déportation au dessus de toutes autres considérations, que ce soit pour la santé, des raisons humanitaires, la sécurité et le droit à la justice. »

Dans les cas normaux, si une personne a une cause en cours dans les systèmes de justice, sa déportation est suspendue. Par contre, malheureusement, dans son cas, la cause n’en est pas encore rendue à l’étape de la cours (les délais peuvent être très longs dans les causes d’agression sexuelle). L’agence des services frontaliers prétend donc n’avoir aucune obligation de permettre à Zara de rencontrer le procureur et de poursuivre sa cause.

L’ultime espoir de rester au Canada, pour Zara, est venu hier, quand une demande de sursis a été déposée devant la Cour fédéral. La cause sera entendue d’urgence le samedi 28 avril, par téléphone, au bureau de Me Mylène Barrière, avocate ayant demandée le sursis.

«Je veux rester au Canada et obtenir justice pour ce qui m’est arrivée, » déclare Zara depuis le centre de détention la nuit dernière. « Si je rentre au Pakistan, lui (son beau père) ou sa famille vont pouvoir me retrouver. »

28/4/2012

Source : AtAtlas Médialas Média

L'Institut Royal des Etudes Stratégiques, le Ministère Délégué auprès du Chef de Gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger ont conclu le 30 avril 2012, au siège de l'Institut, une convention de coopération destinée à renforcer leur collaboration sur la question stratégique de la migration dans ses dimensions économique, sociale, politico-institutionnelle et sociétale.

03.05.2012

Source : Site du Ministère des MER

Ratifié l’année dernière, le traité organisant le retour des Marocains condamnés en Belgique dans leur pays d'origine est bel et bien entré en vigueur. Le Royaume vient d’accepter six dossiers d’extradition sur les 10 qui lui ont été transmis dans ce cadre par Bruxelles. En effet, depuis la ratification de l’accord conclu entre les deux pays et permettant de renvoyer, même contre leur gré, des détenus marocains vers leur pays d’origine pour y purger leur peine, aucune extradition n'avait eu lieu.
Selon certaines sources belges, 13 dossiers ont été adressés au Maroc l'an dernier. Le contexte politique ne s’y prêtant pas à cause des élections législatives organisées fin novembre 2011, le gouvernement n’a pas jugé opportun de trancher dans l’immédiat. Une position qui a été fortement critiquée dans le Plat Pays.

Il convient de rappeler qu’un premier protocole avait été déjà signé entre le Maroc et la Belgique en 1997, permettant aux détenus qui en expriment le désir, de purger leur peine au Maroc. Mais à ce jour, seule une dizaine de détenus marocains en ont fait la demande.

Mais aujourd’hui, près de 190 détenus de nationalité marocaine sur un total de 1.200 incarcérés dans des prisons belges, seront concernés par ces extraditions, et ce sans leur consentement.

Une disposition qui a mis en colère plus d’un, notamment les Marocains résidant en Belgique et certaines associations de défense des droits de l’Homme. Pour eux, la convention d’extradition ne fait que consolider la double peine et l’inégalité entre les citoyens belges d’origine et ceux de souche.

Ces sources estiment que si la Constitution belge proclame l’égalité de tous devant la loi, il y a une exception pour les Belges d’origine marocaine puisque ces derniers, notamment ceux qui ont la double nationalité, risquent à présent et à tout moment d’être extradés vers le Maroc, s’ils ont commis une infraction punissable d’une peine de prison de plus de deux ans.
Les protestataires dénoncent également ce traité qui est qualifié de « stigmatisant » puisque les seuls Belges d’origine marocaine sont concernés.

Ils se demandent même si leur pays d’accueil n’est pas arrivé à l’ère de l’exportation des « indésirables » et s’il n’est pas rationnel de permettre à un condamné de purger sa peine dans le pays où il a commis son forfait.

De son côté, l’ancien ministre belge de la Justice, Stefaan De Clerck, a indiqué que quelques dizaines de prisonniers seulement seront concernés. En effet, le traité prévoit toute une série d'exceptions à ces transferts. Pour n'en citer que quelques-unes, un condamné marié à une personne de nationalité belge ne pourra pas être renvoyé vers une prison marocaine. Pareil pour un condamné installé en Belgique alors qu'il avait moins de 12 ans, ou qui bénéficierait d'un statut de réfugié. Aux personnes qui opposent au ministre l'état déplorable des prisons marocaines, M. De Clerck a répondu que la situation n’est pas plus réjouissante dans certaines prisons belges en raison de leur surpopulation.

A ce propos, il a précisé que la Belgique compte en moyenne 42 % d’étrangers dans ses prisons, soit 4.451, que sur ces cinq dernières années, seuls 212 détenus étrangers ont introduit une demande en vue de purger leur peine dans leur pays d’origine et que seulement 51 d’entre eux ont été transférés.

En cinq ans, il n’y a ainsi eu que deux départs volontaires vers la Bulgarie, un vers l’Italie, un vers l’Allemagne, trois vers le Royaume-Uni, deux vers la Lituanie, deux vers l’Espagne, un vers la Norvège, un au Portugal, un autre vers le Danemark, deux vers la Turquie, neuf vers la France et 26 vers les Pays-Bas.

5 Mai 2012, Hassan Bentaleb

Source : Libération

Un protocole d'accord a été signé, vendredi à Casablanca, entre le musée du Louvre et la Fondation nationale des musées (FNM), pour préparer l'organisation, à l'automne 2014 au musée du Louvre, de l'exposition "Des Idrissides aux Mérinides: le Maroc fondateur d'empires".

Ce protocole, signé par les présidents de la Fondation nationale des musées et du musée du Louvre, respectivement MM. Mehdi Qotbiet Henri Loyrette, vise à faire bénéficier le Maroc de l'expérience du plus grand musée de France, en vue de réussir l'organisation de l'exposition, qui inaugurera les nouveaux départements d'arts islamiques du Louvre.

"L'exposition, dont les préparatifs ont déjà commencé, est destinée à faire connaître l'étendue de la richesse du patrimoine historique et civilisationnel de notre pays et à donner la mesure de l'attention dont il bénéficie en tant que levier du développement durable qui va de pair avec la croissance économique", a souligné M. Qotbi lors de la cérémonie de signature.

Le protocole d'accors permettra de tirer profit de l'expertise centenaire et du rayonnement international du musée du Louvre, l'un des plus grands et prestigieux du monde, pour mettre en valeur la richesse de la civilisation marocaine et la rapprocher à un public éclectique, de la France et d'ailleurs, a-t-il relevé.

Après avoir salué la création de la Fondation nationale des musées, à l'initiative de SM le Roi Mohammed VI, et le soutien précieux que le Souverain apporte aux départements d'arts islamiques au musée du Louvre, M. Loyrette a indiqué, dans une allocution de circonstance, que le Louvre, en tant que musée universel ouvert sur toutes les civilisations du monde, a choisi de mettre à l'honneur la civilisation du Maroc médiéval, en lui réservant l'exposition inaugurale des départements d'arts islamiques.

Ce choix s'explique par la place importante qu'occupe le Maroc dans les c?urs des Français, les liens d'amitié solides existant entre les deux peuples et leurs histoires intimement liées, a expliqué M. Loyrette.

"Il a été impossible pour le Louvre de faire l'impasse sur une culture si riche qui se distingue par une profondeur historique singulière et se situe à la croisière de plusieurs civilisations ayant forgé l'avenir de l'humanité de l'Antiquité jusqu'à nos jours", a-t-il affirmé, ajoutant que "l'avenir du Louvre passe désormais par le Maroc".

Pour parler chiffres, entre 100.000 et 300.000 visiteurs, Français et autres, sont attendus à cette première exposition du genre, qui s'étale sur 3 mois, a précisé M. Loyrette, notant que toute une équipe de conservateurs, restaurateurs et de laboratoires de recherche met son savoir-faire au service de ce projet d'envergure.

Lors de la cérémonie de signature, le ministre de la Culture, M. Mohamed Amine Sbihi, a considéré que l'organisation d'une exposition sur le Maroc médiéval dans l'enceinte d'un musée de renommée internationale comme le Louvre, témoigne de la reconnaissance du musée de la richesse du patrimoine marocain millénaire et de la diversité de ses affluents arabe, amazighe, saharoui, andalous...

Dans une déclaration à la MAP, la directrice des départements d'arts islamiques au musée du Louvre, Sophie Makariou, a indiqué que l'exposition permettra de dévoiler au grand public des manuscrits, décors architecturaux et divers objets résultant de fouilles, en provenance du Maroc et d'autres pays du monde, notamment la France, l'Espagne et les Etats-Unis.

La cérémonie de signature s'est déroulée en présence du ministre du Tourisme, M. Lahcen Haddad et du ministre de l'Artisanat, M. Abdessamad Qaiouh, ainsi que d'autres personnalités des secteurs de la culture et du tourisme et du monde de l'entreprise.

04/05/2012

Source : MAP

Les mouvements protestataires prospèrent à droite dans nombre de pays de l’UE. Terreau: la dénonciation de l'immigration extracommunautaire, bien plus que la crise économique...Suite

C'est une grande saison culturelle marocaine, axée notamment sur la richesse de la création artistique contemporaine, qui sera mise à l'honneur en Belgique, du 9 octobre au 31 janvier 2013, avec pour objectif de créer un espace de dialogue et favoriser les échanges et les productions...Suite

Six artistes sénégalais et marocains se réunissent à Saint-L.ouis du Sénégal durant dix jours (du 1er au 10 mai 2012), croiser leur regards autour du Fleuve Sénégal, plonger dans les eaux d'une Histoire commune, imaginer l'avenir, puis présenter les créations nées de cette rencontre…Suite

Dans cette lettre ouverte à Eric Zemmour et à tous ceux qui, depuis bientôt cinq ans, remettent en cause la présence des Français issus de l'immigration sur le territoire de la République, Mohamed Bechrouri explique avec cœur et enthousiasme pourquoi il est un Français comme un autre, un simple adepte du vouloir vivre ensemble, sans aucun rapport avec "l'Arabe imaginaire" que nous dépeignent Eric Zemmour et certains politiques…Suite

En l'espace de douze mois, le nombre d'affiliés marocains à la Sécurité Sociale en Espagne a régressé de 8.424 personnes, soit 4% pour se réduire à 203.669 affiliés. L'actualisation des données de l'Enquête sur la Population active (EPA), fin avril, révèle que le collectif marocain a été fortement affecté par la crise du marché du travail en dépit de l'augmentation de la communauté marocaine installée en Espagne…Suite

Confrontés à la crise, les immigrés en Espagne rebroussent chemin. La population étrangère est en baisse, un constat qualifié de première depuis que l'Institut national des statistiques (INE) mesure le nombre d'étrangers vivant dans le pays. Ils étaient 5,75 millions en 2011, ils ne sont plus que 5,71 millions cette année (40.447 de moins)...Suite

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