lundi 28 octobre 2024 22:20

Plusieurs mineurs marocains seraient présentés par leurs familles comme des enfants abandonnés, dans le but d’en confier la charge à des centres d’accueil de la péninsule ibérique. 6 familles seraient actuellement dans le collimateur du gouvernement autonome andalou, qui dénonce vivement ces « abus ».

Certains enfants, accueillis dans des centres d’accueil comme mineurs non accompagnés, seraient en fait des enfants « issus d’environnements familiaux normaux », révèle l’agence de presse espagnole Europa Press. En 2009, l’exécutif de la région autonome d’Andalousie, a mis en évidence qu’une famille marocaine avait confié trois de ses enfants, les présentant comme « abandonnés ». Les témoignages des enfants ont permis de prouver que leurs parents jouissaient d’une situation socio-économique suffisante pour leur permettre de subsister.

Selon des responsables du gouvernement local andalou, 6 autres familles marocaines seraient dans le même cas. Micaela Navarro, conseillère à l’Egalité et au Bien-être social, a décidé de déposer une plainte pour « abandon », contre ces familles. « Nous n’allons pas transformer l’Andalousie en internat (…) surtout pour ces enfants dont les familles ont des ressources économiques et une situation sociale normale », a-t-elle martelé.

José Chamizo, Défenseur du peuple andalou (institution comparable à Diwan El Madhalim), soutenant la procédure judiciaire entreprise par la conseillère Navarro, a estimé qu’il était normal de dénoncer ces « abus ». Il a également estimé que de tels agissements nuisaient aux mineurs souffrant réellement d’abandon, et nécessitant l’appui de l’Etat.

Le constat est d’autant plus inquiétant, que les capacités d’accueil de certains centres pour mineurs commencent semblent désormais insuffisantes. Selon Europa Press, le nombre de pensionnaires des centres d’accueil andalous s’élèverait actuellement à 911, « un chiffre un peu plus élevé que la normale », gonflé par les arrivées de mineurs migrants mineurs immigrants non accompagnés au cours des deux derniers mois.

Face à cette situation, et compte tenu des récentes infractions constatées, Micaela Navarro a assuré que les autorités andalouses ne laisseraient aucun de ces enfants à la rue. « Nous continuerons à venir en aide aux enfants qui n’ont pas de ressources, pas de famille, ou de contact familial, pour les autres, nous allons demander au juge qu’il localise leurs familles », a-t-elle déclaré.

26/10/2011, Yann Ngomo

Source : Yabiladi

La compagnie "Dabateatr" organisera dans plusieurs villes du Royaume une série d'activités artistiques et culturelles riches et diversifiés dans le cadre de la saison culturelle 2011/2012.

Ces activités auront lieu dans les Instituts français de Rabat, Casablanca, Mohammedia et d'Agadir, indique un communiqué des organisateurs.
Ces manifestations marquent ainsi le retour de Dabateatr Citoyen dans une nouvelle version consacrée à trois activités principales à savoir: "Dabamusica", "Arts Vivants" et "Lkhbar F'lmsrah".

Dabateatr organisera également du 31 octobre au 5 novembre prochain, la deuxième édition du festival Migrant'scène qui vise à créer une rencontre entre populations marocaines et étrangères et se veut une occasion d'échange et de sensibilisation sur les notions de migrations, d'interculturalité et sur la situation spécifique du Maroc en tant que pays de départ, de transit et de destination.

Après plusieurs tournées au Maroc et à l'étranger, la compagnie continue la présentation de sa pièce "180 degrés", et ce, les 15, 16 et 17 décembre à Mohammedia et les 23, 24 décembre à Agadir.

En marge de présentations, une série d'ateliers de dramaturgie, de danse et de jeu dramatique animés par Driss Ksikes (écriture), Salima El Moumni (Danse) et Jaouad Essounani (jeu dramatique), se tiendra à Mohammedia et Agadir.

25/10/2011

Source : MAP

La population du Royaume-Uni atteindra 70 millions en 2027, a indiqué mercredi l'Office national des statistiques (ONS) mettant en relief la part grandissante de l'immigration au sein de cette population.

Selon cet Organisme, la population du Royaume-Uni augmentera de 4,9 millions d'habitants au cours des dix prochaines années, dont 2,1 millions (40%) grâce à l'apport de la migration nette.

Le Royaume Uni comptera 67,2 millions d'habitant en 2020 et 70 millions en 2027, précise l'ONS.

Les projections à long terme soulignent également la part croissante de l'immigration au sein de la population britannique.

Sur une augmentation de 10,9 millions d'habitants prévue à l'horizon 2035, les immigrés devraient représenter 5,1 millions d'âmes, soit 47% de cette hausse, presque autant que le nombre de naissances (5,8 millions).

Les prévisions de croissance liées à la migration nette au Royaume Uni ont été revues en hausse de 20.000 par rapport à celles de 2009. Elles se situent désormais à 200.000 nouveaux migrants qui entrent au Royaume chaque année.

Le gouvernement envisage de ramener l'immigration non-UE d'environ 200.000 à "quelques dizaines de milliers" d'ici 2015 grâce au durcissement des mesures d'entrée en Grande Bretagne.

Le ministre de l'Immigration Damian Green a indiqué que "l'immigration au Royaume-Uni est trop élevée, nous avons introduit des changements radicaux afin d'avoir une emprise sur l'immigration dans ce pays, en mettant fin aux abus et en prenant des mesures contre ceux qui n'ont pas le droit d'être ici".

26/10/2011

Source :  APS

De Dunkerque à l'Europe, Oussama Loukili lance des ponts pour la coopération entre les pays. Président du collectif régional des organisations de solidarité internationale issues de l'immigration (COSIM), cet ancien chef d'entreprise qui se partage entre le Maroc et la France revendique la culturede l'efficacité.

« Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours. » Ce proverbe, supposé chinois, Oussama Loukili le fait sien. Car si, dans le titre du collectif qu'il préside (lire ci-dessous), figure le terme de solidarité internationale, il préfère parler de codéveloppement : « La solidarité, c'est dans un seul sens. Dans le codéveloppement, il y a un retour. » C'est en chef d'entreprise qu'Oussama Loukili aborde la coopération internationale. Normal : ce quadragénaire né au Maroc a notamment dirigé un centre de formation de 2 000 stagiaires et occupé de nombreuses responsabilités dans des organisations professionnelles représentant les petites et moyennes entreprises, jusqu'à être vice-président d'une union rayonnant sur treize pays arabes.

Le Maroc, pays des origines. La France, pays de la liberté pour l'adolescent qui est arrivé à Dunkerque, en 1984, à 16 ans pour « préparer un BTS informatique de gestion au lycée Jean-Bart. Je voulais venir en France, cela représentait l'émancipation, la sortie du cocon familial. » Oussama Loukili ne connaissait personne ici. Les week-ends hors de l'internat se passaient à l'hôtel ou « dans les foyers Sonacotra. J'y ai connu le vrai visage de l'immigration ».

Militant dans un mouvement des droits civiques, il aime la France mais retourne vivre au Maroc : « Mon but était de travailler sur le lien entre le Maroc et la France, alors, peu importe le point de chute. » Malgré la perspective d'une belle carrière dans les hautes sphères marocaines, des raisons familiales le ramènent vers une France et un Dunkerquois avec lequel il a tissé des liens, notamment via le milieu associatif : « J'avais été membre fondateur de l'AJS », où il intervient toujours.

« Peut-être suis-je plus utile ici qu'ailleurs pour le Maroc et pour la France », envisage celui qui s'investit aussi dans l'économie sociale au niveau européen. Utile, Oussama Loukili juge que ceux qui sont issus de l'immigration le sont tout particulièrement dans les projets de coopération internationale. Pas par communautarisme, mais par pragmatisme : « Ils connaissent mieux leur pays que les grosses ONG et sont plus vites opérationnels. Quelqu'un qui connaît le sujet - ce peut aussi être un Français qui a vécu vingt ans dans un pays - est plus efficace qu'une mission de prospection. Pourquoi payer 80 000 E un technicien alors qu'une association n'aura besoin que de 10 000 E pour réaliser la même chose, plus vite ? La coopération internationale, c'est aller voir dans un douar comment aider les femmes et signer la convention sur le dos d'un âne », s'amuse-t-il. Lui-même s'appuie sur son réseau marocain, notamment en accompagnant, au sein du CEFIR, un programme financé par le Maroc pour aider des projets des Marocains de France.

Oussama Loukili revendique « la culture du résultat, du suivi, de la formation ». Chef d'entreprise ou développeur de la coopération internationale, même combat. •

27.10.2011, ANNICK MICHAUD

Source : La Voix du Nord

Selon un sondage récent commandé par la mairie de Moscou, un tiers des habitants de la capitale se dit hostile envers les immigrés au sens large, c'est à dire venant de l’étranger comme de la province russe. En 2010, les données de VTSIOM ont montré que le problème migratoire préoccupe davantage les habitants de Moscou que le chômage, l’écologie ou la corruption. En janvier 2011, 11% ont répondu que « e_SNbS le maire Sobianine devait tout d'abord gérer le flux migratoire provenant des pays asiatiques (comme le Tadjikistan, l'Ouzbekistan...) ». Dans ce dernier sondage, 17 % des personnes interrogés pensent que le flux des migrants de l'ex-URSS est le problème essentiel. D'après Alexandre Verkhovski, directeur du centre Sova (spécialisé dans l'observation des problèmes liés à la xénophobie), les résultats du sondage moscovite sont proches des données générales du pays : 35% de la population a une attitude négative par rapport aux étrangers. Le nationalisme est déjà largement utilisé par plusieurs partis russe de droite comme de gauche et sera un élément central des élections légistalives de décembre.

26/10/2011

Source : La Russie d’aujourd’hui

Des députés UMP souhaiteraient que le minimum vieillesse soit désormais refusé aux étrangers qui n'ont pas cotisé suffisamment pour avoir une retraite à taux plein. Mais cette mesure sonne comme une injustice pour certains français issus de l'immigration. Souad Gojif, petite fille d'immigrés marocains, témoigne.

Sara a 6 ans. Elle est née d’une maman française "de souche" et d’un papa né en France, mais dont les parents, nés à Casablanca au Maroc, sont venus s’installer en France dans les années 70.

Ce matin au petit déjeuner, Papy est d’une colère monstrueuse. Sara veut savoir : "Papy, qu'est-ce que je t'ai fait ?" Le Papy fuit, journal à la main, au café des anciens. Sara ne connait encore pas l’histoire...

La belle époque

Les grands parents de Sara, d’origine marocaine, ont été bien reçus en France, même professionnellement. Ils ont eu la chance être formés rapidement, en vue d’intégrer un poste au sein d’une société de textile : dans la région, ces métiers étaient très demandés.

Autant de bonneteries que de boulangeries : les grandes marques vestimentaires avaient leurs plus grandes manufactures dans cette zone.

Il n’y avait pas une seule famille, étrangère ou française "de souche" dont le père et/ou la mère n’aient travaillé dans des usines de textiles ou encore dans chez des sous-traitants de pièces automobile. C’était même curieux pour une femme, à l’époque, de visser des boulons pour une pièce de voiture !

La crise du textile est passée par là

Beaucoup ont perdu leur emploi, d'autres se sont convertis rapidement à tout ce qu’ils pouvaient trouver : ménages, travaux de manutention, vendanges… On ne distinguait pas encore famille française "de souche" et "famille étrangère". Plus le chômage montrait le bout du nez, plus il devenait nécessaire d’en trouver les causes : facile, les étrangers. Psychiquement, le racisme est un confort pour les uns, un enfer pour les autres.

Les grands-parents marocains de Sara n’ont pas de nationalité française mais une carte de séjour renouvelable. Loin de là un refus ou un patriotisme du pays d’origine. Mais ils ne s’étaient, à vrai dire, jamais posé la question.

L’année noire

En 2002, quand Jean-Marie Le Pen est arrivé au second tour de l'élection présidentielle, ce petit monde d’étrangers a commencé à avoir peur, prenant conscience de l’enjeu. Beaucoup ont décidé de demander le droit à la nationalité française afin préserver leur avenir, et surtout celui de leurs enfants.

Evidemment qu’ils ne voulaient pas retourner au pays, leur pays c’était la France ! Ils y avaient fait construire leur maison, il y avaient élevé leurs enfants, travaillé, cotisé, comme tout bon citoyen !

Être Français, pour certains ce fut le fait de recevoir une invitation de la préfecture et de recevoir un dossier intitulé : "Qu’est-ce qu’être citoyen en France ?" Les étapes s'étaient bien déroulées, les papiers requis avaient été rassemblés, et quelques temps plus tard le droit à la nationalité française leur avait été attribué.

Pour d’autres, les étapes furent plus fastidieuses et n’ont même jamais abouti : en effet, venus de leur village dans les années 70, ils n’avaient aucun papier attestant même leur naissance ; certains avaient leur acte de mariage, d’autres pas. C’était, pour ces pauvres "campagnards marocains", un parcours interminable. Il faut admettre que l’’administration, dans les années 60 au Maroc, n’était pas encore à la pointe.

Ceux-là même, ces étrangers qui ont vécu plus de 30 ans en France, qui ont vécu en "bons français", casier judiciaire à l’appui, parce qu’ils n’ont pas réussi à obtenir la paperasse nécessaire à la constitution du dossier de demande du droit à la nationalité sont aujourd'hui choqués, atterrés après avoir lu un article voulant interdire le minimum vieillesse aux étrangers.

La mamie de Sara tente d’expliquer à la fillette mais elle "ne comprend pas pourquoi les français sont méchants avec les français !"

Evidemment, pour elle, son papy est aussi français que son voisin !

26/10/2011

Source : Le Nouvel Observateur

L'élu UMP Philippe Meunier, co-fondateur du collectif "Droite populaire", veut priver les ressortissants de pays hors UE de minimum vieillesse, via un amendement au projet de budget de la Sécu, cosigné par 67 députés.

Le texte n'est qu'un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale, dont la discussion commence mardi après-midi ; mais il promet des débats acerbes à l'Assemblée nationale. Déposé par le député UMP Philippe Meunier, co-fondateur du collectif "Droite populaire", il vise à réserver l'Allocation de solidarité aux personnes âgées aux "Français, européens et ressortissants étrangers ayant combattu pour la France". L'amendement a été cosigné par 67 députés UMP. Selon son auteur, "l'objectif (...) est de rétablir l'équité et de mettre fin à cette injustice qui permet, aujourd'hui, à un étranger hors Union européenne de bénéficier du minimum vieillesse sans jamais avoir travaillé et cotisé sur le territoire national".

Dans l'exposé des motifs de son amendement, le député du Rhône fait valoir que sur 70.930 allocataires, 22.803 sont des ressortissants étrangers hors UE. Le coût total de cette allocation - ASPA, créée en 1998 en remplacement du minimum vieillesse - est de 612 millions d'euros, une dépense, selon le député, qui a augmenté de plus de 20% sur les cinq dernières années. Le député chiffre à "plus de 200 millions" d'euros les économies qui résulteraient de l'adoption de son amendement.

Le Front national a plusieurs fois dénoncé cette attribution ces derniers mois. Dans un des tracts du FN, on peut lire que "n'importe quel étranger installé en France" peut "prétendre à une allocation équivalente à la retraite de base de la Sécurité sociale (environ 600 euros/mois) sans avoir jamais travaillé ni cotisé en France. C'est un véritable scandale". Le montant de cette allocation est de 8907,34 euros par an (soit 742,27 euros par mois) pour une personne seule ou lorsqu'un seul membre d'un couple en bénéficie, et de 14.181,30 euros par an (soit 1181,77 euros par mois) lorsque les deux conjoints, concubins ou partenaires pacsés en bénéficient.

25/10/2011

Source : TFI News

Le président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), Driss El Yazami, a appelé à "une gestion pacifique et démocratique de la diversité", soulignant qu'il s'agit de l'un des défis majeurs à relever en rapport avec le phénomène migratoire.
"Les sociétés modernes sont, de plus en plus, diversifiées sur les plans culturel et religieux. Les pays d'immigration sont en train de se diversifier et d'accueillir l'altérité. Il faut donc penser à une gestion pacifique et démocratique de l'immigration ", a-t-il dit, mardi soir à Madrid, lors d'une conférence sur le thème: "Crise économique, sociétés plurielles et nouvelles citoyennetés".

M. El Yazami, qui a appelé également à " réfléchir sur des règles du vivre ensemble", a relevé que cette gestion pacifique et démocratique ne signifie pas nécessairement que chaque immigré reste renfermé dans son groupe d'origine. L'un des autres défis à relever qui touchent les populations immigrés de manière générale est celui de l'égalité, a poursuivi le président du CCME, expliquant que tous les pays de l'immigration doivent être dotés d'une politique qui assure l'égalité de traitement entre les nationaux et les étrangers, "en appliquant la loi, toute la loi, rien que la loi".

Les immigrés "doivent être traités conformément aux textes universels des droits de l'Homme, notamment la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille qui n'a été ratifiée, jusqu'à présent, que par les pays du Sud seulement et par aucun pays démocratique du Nord récepteur d'immigration", a-t-il précisé.
M. El Yazami a déploré, à ce sujet, cette " absence de conformité entre la parole et les actes " dans certains pays, en ce qui concerne la défense des droits de l'Homme en rapport avec la question de l'immigration.

Il a mis l'accent également sur la nécessité de dépasser aujourd'hui certaines perceptions archaïques liées au phénomène migratoire et à la mobilité des êtres humains, soulignant que les raisons actuelles de la circulation des individus sont multiples et ne sont pas liées seulement à la recherche du travail.

M. El Yazami a plaidé, dans le même contexte, pour une réflexion sur une gouvernance internationale des mobilités humaines, rappelant l'inexistence aujourd'hui d'une organisation de coopération internationale au niveau de la circulation des êtres humains. C'est pour cette raison que l'ex-secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Kofi Annan, avait mis en place un groupe de réflexion sur cette question qui a élaboré un rapport ayant donné lieu à un dialogue de haut niveau à travers des conférences internationales, "mais qui n'avance pas très vite", a précisé M. El Yazami.

Le président du CCME a fait observer, par ailleurs, qu'on ne pouvait pas évoquer actuellement la question de l'immigration sans parler de la crise économique, ajoutant que le défi qui se pose à ce niveau "est de penser de manière sereine et structurée" aux moyens de surmonter les problèmes dont soufrent les immigrés dans cette situation, malgré l'usage politique qui est fait de cette question surtout dans cette conjoncture économique.

S'agissant de l'immigration marocaine, M. El Yazami a indiqué qu'elle se caractérise actuellement par un vieillissement de la première génération d'immigrés, la féminisation de cette migration et l'émergence d'une jeunesse issue de l'immigration.

"Entre 12.000 et 15.000 marocains immigrent chaque année vers l'étranger, avec de plus en plus de personnes bien formées ", a-t-il relevé à ce sujet, ajoutant que les Marocains résidant à l'étranger s'intègrent facilement dans les sociétés d'accueil, mais restent fortement attachés à leur pays.

Il a, par ailleurs, souligné que la nouvelle Constitution marocaine a apporté deux " avancées importantes " en rapport avec la question de l'immigration, à savoir la réciprocité en matière électorale et la reconnaissance de la " double appartenance " des Marocains résidant à l'étranger, appelés à être une passerelle entre leur pays d'origine et le pays d'accueil. Cette conférence a été organisée par la Fondation de l'Institut International du Théâtre Méditerranéen (IITM), en collaboration avec le CCME et l'Université Juan Carlos III de Madrid et ce, dans le cadre de la 16ème édition du "estival Madrid Sur".


26/10/2011
Source : MAP

Une table ronde autour du dossier « Les états ambivalents de la citoyenneté » paru dans « Migrations Société ». Dossier qui propose de saisir dans leurs ambivalences des dynamiques contemporaines en matière de citoyenneté, à partir d’une conception large de cette notion, envisagée non au regard des seules définitions juridiques, mais en tenant compte de la mise en œuvre effective de rapports de citoyenneté, conçus comme une “prise de part” aux affaires de la cité.

La table ronde est organisée est prévue pour le lundi 7 novembre 2011, et organisée par le Centre d’information et d’études sur les migrations internationales et le programme Profacity…En savoir plus

Une délégation hollandaise de l'Union catholique des enseignants de Rotterdam, composée de 23 membres, a effectué dernièrement une visite à Sidi Majber où elle a remis des manuels, des fournitures scolaires, des chaises et des tableaux au profit des élèves, a-t-on appris auprès de la délégation provinciale de l'éducation nationale à Taza.

Le séjour de cette délégation de "Rotterdamse Vereniging Katholick Onderwijs" s'inscrit dans le cadre des accords de coopération et de partenariat avec le Haut commissariat aux eaux et forêts et lutte contre la désertification et de la délégation provinciale de l'éducation nationale à Taza.

Le coordinateur de la délégation, Sahli Ahmadi, marocain résidant en Hollande, a fait état du projet de création d'une bibliothèque scolaire et d'un bloc sanitaire au profit des 428 élèves que compte Sidi Majber.

25/10/2011

Source : MAP

La justice égyptienne a demandé mardi que les millions d'Egyptiens résidant à l'étranger, qui ne peuvent participer aux élections dans leur pays, puissent voter aux législatives prévues à partir du 28 novembre.

La cour administrative a rendu un jugement affirmant que "les Egyptiens expatriés ont le droit de voter aux prochaines élections législatives" et a demandé à la Haute commission électorale de prendre toutes les dispositions à cet effet, a rapporté l'agence officielle Mena.

Le jugement, qui peut faire l'objet d'un appel, a été rendu suite à un recours de l'Union des Egyptiens de l'étranger demandant que le vote puisse aussi avoir lieu dans les ambassades d'Egypte.

Le ministère des Affaires étrangères a pour sa part déclaré qu'il se rangerait à la décision finale de la justice.

Cette mesure pourrait demander une révision de la loi électorale difficilement mise au point ces dernières semaines entre le pouvoir et les formations politiques.

Le nombre des Egyptiens vivant à l'étranger est estimé à quelque 8 millions de personnes, dont la plus grande partie résidant dans d'autres pays arabes, sur une population totale de plus de 80 millions d'habitants.

De nombreux partis, mouvements et personnalités politiques réclament la possibilité pour les Egyptiens de l'étranger de participer aux scrutins, un droit qui leur était refusé sous le régime de Hosni Moubarak.

Le pouvoir militaire en place depuis sa chute en février n'a pas non plus accédé à cette demande.

Les élections législatives, les premières du genre depuis le renversement de M. Moubarak, doivent se dérouler du 28 novembre au 10 janvier pour l'Assemblée du peuple (498 sièges), puis du 29 janvier au 11 mars pour la Choura (Sénat, 270 sièges à élire).
Le système électoral complexe combine des sièges pourvus aux deux tiers par scrutin de listes et un tiers au scrutin uninominal. Le pays est divisé en trois zones qui voteront successivement chacune sur deux tours.

La commission électorale a déclaré mardi avoir reçu 6.591 candidatures pour les sièges de députés à pourvoir au scrutin uninominal, et 590 listes pour les autres sièges.

Pour la Choura 2.036 candidats individuels ont été enregistrés, et 272 listes.

Cette élection doit déboucher sur la rédaction d'une nouvelle Constitution, puis sur une élection présidentielle, à une date encore inconnue, avant que l'armée ne remette le pouvoir aux civils. L'ensemble de ce processus pourrait durer jusqu'à la fin 2012, voire 2013.

25/10/2011

Source : AFP

Le vieillissement de la population et la pénurie de main-d'œuvre qualifiée font en sorte que l’apport des immigrants est essentiel à l’économie de la région.(Photo archives Québec Hebdo)

L'entente, qui représente un investissement de 705 000 $ réparti sur deux ans, est le résultat d'un partenariat entre le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles, la Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Capitale-Nationale, le Bureau de la Capitale-Nationale, le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale, le Forum jeunesse de la région de la Capitale-Nationale et la Ville de Québec.

«Avec le vieillissement de la population et les pénuries de main-d'œuvre qualifiée dont les effets se font déjà sentir dans la région de la Capitale-Nationale, le recours à l'immigration durable s'avère essentiel. Depuis 2003, notre gouvernement encourage les initiatives du milieu pour mieux répondre aux besoins des régions. Cette entente permet de consolider et de développer les services locaux pour attirer et retenir les nouveaux arrivants et leur famille dans la région», a déclaré la ministre Kathleen Weil.

L'entente vise à mobiliser tous les acteurs concernés par l'immigration, notamment les jeunes et leur famille, à favoriser l'intégration socioéconomique des personnes immigrantes, notamment par l'insertion en emploi ou la création d'entreprises, et à soutenir les organisations dans la mise en place d'activités de soutien à l'intégration au marché du travail et au maintien en emploi destinées aux personnes immigrantes. L'entente a aussi pour objectifs de sensibiliser la population à l'apport de l'immigration au moyen d'une campagne régionale rejoignant différentes clientèles et de valoriser la participation citoyenne comme moyen d'intégration des personnes immigrantes à la société d'accueil.

«Le succès de l'immigration repose sur la volonté des nouveaux arrivants, ainsi que celle de notre région, à mettre tout en œuvre pour faciliter leur intégration. À cet égard, afin qu'ils puissent contribuer activement au développement de notre économie, nous souhaitons faire valoir les nombreux atouts de la région, notamment la qualité de vie ainsi que les bonnes perspectives dans le domaine de l'emploi et du secteur des affaires», a souligné le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Sam Hamad.

Le taux de rétention des nouveaux arrivants dans la région de Québec se situe au-delà de la moyenne canadienne établie à 80 %.

«En matière d'immigration, le chemin parcouru dans la région depuis la signature de la première entente spécifique est considérable», a pour sa part déclaré le président de la Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale, Yves Germain. «La qualité de la concertation, notamment, est remarquable et mérite d'être soulignée. Un nouvel esprit de collaboration anime maintenant la région et nous permet d'envisager l'avenir avec optimisme. Avec une telle assise, qui s'exprime dans la compréhension et le respect mutuel que se portent les différentes organisations concernées par l'immigration, nous pouvons désormais œuvrer avec plus d'énergie encore à la mise en place des mesures nécessaires à l'établissement durable des personnes immigrantes dans notre région.»

La région de la Capitale-Nationale subit les effets liés au vieillissement de la population. La population immigrante a augmenté de un point de pourcentage entre 2001 et 2006 et représente désormais 3,9 % de la population totale de la région. Depuis 2006, date de la signature de la première entente entre le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles et la CRÉ de la Capitale-Nationale, le nombre d'immigrants admis projetant de s'installer dans la région est en progression constante.

«Avec le renouvellement de cette entente, la Capitale-Nationale fait partie des régions du Québec qui comptent sur la diversité pour assurer le dynamisme de leurs entreprises. Les interventions visant à attirer et à retenir davantage de personnes immigrantes en région ne peuvent produire les résultats escomptés que si elles prennent en compte les besoins et les objectifs des acteurs locaux et régionaux. C'est ainsi que la régionalisation de l'immigration contribue à l'essor et à l'enrichissement de l'ensemble de notre société», a conclu la ministre Weil.

25/10/2011

Source :  Québec Hebdo

Informer le citoyen pour qu’il acquière une plus grande compréhension du monde social et des inégalités que notre société produit, telle est la vocation du site de l’Observatoire des inégalités. Cet organisme indépendant, dirigé par Patrick Savidan, professeur de philosophie à l’université de Poitiers, cherche à établir un état des lieux des inégalités en France avec le plus d’exactitude possible.

Il s’appuie pour cela sur un conseil scientifique composé de nombreux spécialistes (sociologues, économistes, philosophes, etc.). Le site est organisé autour de plusieurs rubriques – actualité, question clé, analyse, point de vue, graphique du mois – dont le but est de rendre accessibles des données ordinairement peu lisibles pour les non-initiés.

Les grands thèmes abordés par l’Observatoire sont également répertoriés par catégories. On y retrouve tous les sujets de société sensibles comme l’emploi, l’éducation ou les rapports homme-femme. Il est aussi possible de télécharger des études complètes réalisées par des chercheurs. Élaboré en partenariat notamment avec le mensuel Alternatives économiques et la Fondation Abbé-Pierre, l’Observatoire des inégalités entend contribuer, par un travail rigoureux, à sensibiliser la population aux disparités.

25/10/2011, Timothée Deldicque

Source : La Croix

La droite nationaliste de l’UDC devait rester la première force politique du pays à l’issue des élections législatives du 23octobre. Son slogan: «Tu niques la Suisse? Tu gicles!»

Genève, correspondance. «Stopper l’immigration massive». Quelques pas dans n’importe quelle ville de Suisse ces dernières semaines suffisaient pour noter la masse d’affiches électorales assénant ce message central de l’Union démocratique du centre (le très riche parti national populiste du tribun zurichois Christoph Blocher) pour les élections législatives d’hier. Illustré comme toujours de manière choc –par des godillots noirs piétinant le drapeau rouge à croix blanche helvétique–, ce matraquage était la carte ultime du parti de Blocher pour confisquer le débat électoral dans la dernière ligne droite et pour le ramener à ses thèmes de prédilection

Le parti espère au mieux parvenir à consolider sa position de première formation politique du pays, atteinte aux dernières élections fédérales, en 2007 (29% de l’électorat, loin devant le Parti socialiste, à 19,5%).

En effet, ces élections, qui ont pu apparaître sans grands enjeux à une partie de la population –étant les turbulences en Europe semblaient renforcer le statu quo en Suisse–, pourraient signifier, à l’arrivée, un plafonnement du vote UDC (une première tout de même depuis deux décennies) et une redistribution des cartes au centre droit de l’échiquier politique.

La raison? L’apparition de deux nouveaux partis au centre droit: le Parti bourgeois démocratique (PBD), conservateur mais surtout issu d’une scission de l’aile anti-blochérienne de l’UDC, et les Verts libéraux qui ont le vent en poupe après Fukushima. Ensemble, ils grignotent l’électorat de l’UDC et plus encore celui du centre droit historique, du Parti libéral radical (PLR). Au passage, les écolos de droite coupent aussi quelque peu les ailes aux Verts (écologistes de gauche). Pour l’autre enjeu du scrutin, il faudra attendre les résultats définitifs pour voir si le Parti socialiste, qui a opté pour une politique plus à gauche, a réussi son pari de repasser au-dessus des 20%.

24/10/2011, Ramine Abadie

Source : L’Humanité

En ces temps d’austérité, l’Etat italien cherche par tous les moyens à économiser 50 milliards d’euros. Il existe une piste qui n’a pas été explorée, la régularisation des sans-papiers, c’est paradoxal, mais la proposition pourrait générer des économies. C’est ce que tente de démontrer sur internet, le portail consacré à l’immigration «Stranieri in Italia», Les étrangers en Italie.

25/10/2011, Catherine Rolland

Source : RFI

Les chefs de la marine du groupe dit 5+5, qui réunit dix pays maghrébins et européens, ont discuté mardi à Nouakchott de la sécurité dans l'Atlantique et la Méditerranée ainsi que de la lutte contre l'immigration clandestine, a constaté un journaliste de l'AFP.
Cette réunion d'une journée visait à faire le point sur la sécurité en mer dans les régions méditerranéenne et atlantique des pays membres, a affirmé à l'AFP un participant militaire.

L'un des thèmes de la rencontre était comment maîtriser "les abords du domaine maritime atlantique avoisinant la Méditerranée", a affirmé la même source.

Autre sujet à l'ordre du jour: la lutte contre l'immigration clandestine vers l'Europe, notamment via la Mauritanie, le Maroc et la Libye, a poursuivi ce militaire.

Les pays membres du groupe 5+5 sont: Mauritanie, Algérie, Maroc, Libye, Tunisie, France, Espagne, Italie, Portugal et Malte.

Le conseil national libyen (CNT, ex-rébellion) est par ailleurs représenté à cette rencontre par une délégation aux couleurs de la révolution libyenne du 17 février qui a fait tomber le régime de Mouammar Kadhafi.

Mardi 25 Octobre 2011

Source : Atlas info/AFP

Le ministre de l'Intérieur vient de publier un recueil sur la laïcité. Interview de Martine Barthélémy, chercheuse au Cevipof, par Bérénice Rocfort-Giovanni.

Claude Guéant vient de publier un code de la laïcité. Un tel ouvrage est-il utile ?

- C’est un rappel de tous les textes qui existent : circulaires, conventions internationales… Toutes les velléités de légiférer, sur le port du voile par exemple, ont été stoppées nettes. Après le débat douteux qui l’a précédé, un tel recueil n'a pas de sens. Il n’a pas de portée pédagogique. Au final, les gens ne sont pas plus éclairés sur la notion de laïcité.

Quelle trace laisse le débat sur la laïcité lancé par l’UMP ?

- Il y a eu beaucoup de confusion, due à un effet de balancier. On est passé d’une dérive à une autre. La première a été celle de la laïcité positive, au début du mandat de Nicolas Sarkozy. Le président prétendait que “l'instituteur ne pourrait jamais remplacer le curé ou le pasteur”, il célébrait les racines chrétiennes de la France, vidant ainsi la notion de sa substance. La deuxième dérive a consisté à vouloir étendre la laïcité à la sphère privée. Par exemple, en souhaitant l’interdiction des signes religieux dans les entreprises privées chargées de missions de service public. Le débat sur la laïcité était en fait lié à celui sur l’islam, qui était clairement visé.

Quelles sont les conséquences de ce flou ?

- On a fait cadeau de la laïcité au Front national. La gauche est également fautive, car elle a délaissé le combat. Elle n’a pas de discours clair et est divisée sur la question. Résultat : la population est perdue, même si dans les sondages, elle se dit très favorable à la défense de la laïcité. On a l’impression que c’est un sujet consensuel, mais en réalité, il est ultra-complexe.

Que reste-t-il de la laïcité "à la française" ?

- Il y a toujours cette spécificité de la séparation des Eglises et de l’Etat, instituée par la loi de 1905. On peut imaginer des évolutions, comme par exemple aider localement le financement de lieux de culte, pour retrouver une certaine égalité, l’islam étant apparu tard en France. Mais sans pour autant toucher au cadre légal.

Interview de Martine Barthélémy, directrice de recherche au Cevipof, (Centre de recherches politiques de Sciences Po), spécialiste des représentations de la laïcité, par Bérénice Rocfort-Giovanni

25 octobre 2011, Bérénice Rocfort-Giovanni

Source : Le Nouvel Observateur

Une exposition qui pourrait aider à donner une meilleure image de l’Islam auprès d’une partie de la population américaine. Le Metropolitan museum de New York présente au public des chefs d’oeuvres retraçant 13 siècles de civilisation islamique. Des œuvres représentant les différentes régions de l’empire islamique y sont exposées pour mieux faire comprendre la culture et la religion musulmanes. Le Maroc y est également représenté. 

La civilisation islamique est à l’honneur au Metropolitan museum de New York. A partir de la semaine prochaine, le public pourra apprécier quelques 1 200 œuvres d’art retraçant 13 siècles d’histoire de l’Islam. Ces œuvres, exposées dans les quinze nouvelles salles du musée consacrées aux « Terres arabes » ont été sélectionnées parmi les 12 000 qui figurent dans la collection du Metropolitan museum.

Sont présentées aux visiteurs et curieux, des œuvres en provenance de la Turquie, l’Iran, l’Asie centrale, l’ Afrique du nord, l’Espagne ainsi que du sous-continent indien. « Chaque région et culture, a exprimé avec force son identité artistique durant la période islamique, en dépit de cet héritage commun » indique le document explicatif du musée.

Les objets exposés témoignent de la magnificence de la culture islamique dans différents secteurs tels l’architecture, la science ou encore l’artisanat : exemplaires très anciens du Coran, écrits d'une très belle calligraphie ; astrolabes du XIIIe siècle ; fenêtres indiennes en bois, de magnifiques tapis de dix mètres de large, avec de grands motifs géométriques, comme le célèbre « Simonetti » tissé à la main au XVIe siècle…

Un instant de Maroc…

Un patio marocain, recréé dans le secteur consacré à l'Espagne, à l'Afrique du Nord et à l'Ouest de la Méditerranée, s’impose comme l’une des plus grandes merveilles contenues dans ces salles. Il rappelle avec élégance le palais de l'Alhambra de Grenade (sud de l'Espagne).

Autre merveille des « Terres arabes » du Metropolitan museum, la reproduction à l’identique d’une grande salle de résidence de Damais, datant du XVIII siècle. Ses visiteurs seront certainement charmés et emportés par sa salle au sol de marbre avec des figures géométriques. De mêmes que ses magnifiques coussins rouges en velours répartis tout autour de la salle aux murs et au plafond recouverts de bois, ornés avec des inscriptions coraniques et des arabesques. « C'est un des chefs d'œuvre de ces salles », affirme Mechthild Baumeister, une des conservatrices du Metropolitan museum, lors d’une visite organisée pour la presse.

« Je pense que ces salles permettent une bien meilleure compréhension de la complexité et de l'interconnection entre les différentes cultures et l'art islamique » estime la conservatrice. Car, ajoute-t-elle, « c'est important de retourner dans le temps pour comprendre le développement d'une culture, le développement d'un style, l'interaction entre les cultures ».

25/10/2011

Source : Yabiladi

Deux notes, non étayées, du renseignement signalent une montée de l'intégrisme. Le fondamentalisme gagne-t- il « la majorité de la population musulmane » marseillaise?...Suite

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