lundi 28 octobre 2024 22:21

Les étrangers veulent davantage être associés à la vie politique espagnole. Plusieurs associations d’immigrés et de défenses des droits humains ont signé un manifeste dans lequel elles appellent le gouvernement espagnol à permettre aux étrangers de jouir automatiquement du droit de vote et d’éligibilité. Elles dénoncent également la stigmatisation des étrangers par les partis politiques, à l’approche des législatives du 20 novembre.

Bénéficier du droit de vote et d’éligibilité, telle est la revendication des immigrés vivant en Espagne. A quelques jours des élections législatives du 20 novembre, plusieurs associations d’étrangers établis dans ce pays de la péninsule ibérique et celles actives dans la défense des droits de l’Homme ont signé un manifeste réclamant ces droits pour les immigrés. La Fédération des associations d’immigrants et des réfugiés en Espagne, SOS Racisme, des Ecologistes, mais aussi l’Association marocaine des droits humains (AMDH) font partie des signataires du manifeste.

Ils appellent à une réforme de la constitution espagnole et de la loi sur les étrangers afin de permettre aux 2,4 millions d’immigrés résidant dans le royaume de Juan Carlos de pouvoir jouir des mêmes droits que les Espagnols en matière de vote et d’éligibilité. Ils citent notamment l’exemple de pays européens comme la Belgique, où le droit de vote des étrangers aux communales est acquis depuis 2004.

L’Espagne quant elle, ne le permet aux étrangers que dans le cadre de l’application du principe de la réciprocité, signé avec plusieurs pays. Lors des dernières élections locales, un peu plus de 473 000 étrangers originaires de 36 pays, dont l'Équateur, la Colombie, le Pérou, la Bolivie, le Chili et le Paraguay, avaient pu voter.

D’ailleurs le gouvernement espagnol devrait prochainement en faire de même avec les Marocains, après que la nouvelle constitution du royaume ait accordé le droit de vote aux étrangers lors des élections locales. La mesure doit toutefois être entérinée par les parlements des deux royaumes.

« Non à la xénophobie »

En attendant, les associations d’immigrés et leurs soutiens dans les sphères politiques et de la société civile se font entendre et dénoncent en même temps, « l’utilisation de la xénophobie par les partis politiques espagnols dans le but de remporter les législatives du 20 novembre prochain ». Un scrutin qui devrait marquer le retour au pouvoir du Parti populaire à en croire les différents sondages. Il faudrait donc s’attendre à un durcissement de la politique migratoire en ces temps de crise.

« On propose de supprimer les prestations publiques destinées aux immigrés tout en oubliant que ces derniers ont contribué à créer de la richesse », dénonce le manifeste des associations signataires. « Les immigrés ne sont pas la cause de la crise », rappelle pour sa part Gilberto Torres, membre d’une association de soutien aux réfugiés.

3/11/2011, Oumar Baldé

Source : Yabiladi

Les travailleurs maghrébins immigrés en France depuis plus de trente ans souhaitent être inhumés, une fois décédés, dans leur pays d'origine, indiquent les résultats d'une enquête annoncés lors d'un colloque sur les carrés musulmans organisé jeudi par la mairie de Paris.

Selon Claudine Attias-Donfut, sociologue et directrice de la recherche à la Caisse nationale d'assurance vieillesse, cette enquête a révélé, dans son volet qualitatif, que parmi les travailleurs immigrés vieillissants, une "très grande majorité" de Maghrébins ne souhaitent pas vivre leur retraite au pays d'origine, contre seulement 2% d'Algériens et 17% de Subsahariens qui ont émis un vœu contraire.

"Paradoxalement, il y a une partie importante des personnes âgées qui veut être enterrée dans leur pays d'origine", a-t-elle signalé, lors de son intervention au 3e colloque "Décolonisons les imaginaires", organisé par la mairie de Paris au tour de la

problématique des carrés musulmans en France.

Selon la chercheur à la CNAV et auteur d'un ouvrage "Les immigrés vieillissent aussi", cette demande d'être inhumés dans le pays d'origine émane essentiellement de personnes originaires de Turquie (68%), du Maroc (59%) et d'Algérie (58%).

Dans l'enquête qui a touché aussi des Européens, il a été remarqué, a-t-elle relevé, une proportion de Portugais (34%) qui demandent également à être inhumés dans leur pays d'origine.

"Le cas des Portugais, qui les différencie des autres Européens qui majoritairement souhaitent être inhumés en France où ils vivent, prouve que la question de l'enracinement n'est pas seulement une question de religion", a soutenu Mme Attias-Donfut, pour qui cet état de fait "met en jeu les questions d'intégration, les politiques d'immigration, les sentiments d'appartenance", des immigrés en France.

Pour elle, l'option pour le pays d'origine dénote d'une "peur de l'anéantissement" exprimé par les personnes voulant être enterrées dans le pays des aieux et explique, à une certaine mesure, un désir de "continuation générationnelle" qui voudrait qu'être enterré en France c'est couper avec ce lien générationnel.

Le troisième colloque "Décolonisons les imaginaires"s'est penché sur la possibilité d'être enterré en France selon la tradition musulmane. En cause, la création de carrés musulmans dans les cimetières laïcs, tolérée en principe mais laissée au bon vouloir des municipalités.

Selon des intervenants, "l'enracinement" de millions de Français de culture musulmane est un fait aujourd'hui. Du fait qu'ils demandent, notamment en ce qui concerne la quatrième génération des immigrés, à être enterrés en France, une terre qui a "contribué à construire leur identité".

La France compte 82 carrés musulmans et deux cimetières de même confession (Bobigny û région parisienne-et Strasbourg), pour environ six millions de musulmans, pratiquants ou pas.

3/11/2011

Source : Agence presse service (Algérie)


Le ministre algérien chargé de la communauté algérienne à l'étranger a invité les ressortissants algériens à "investir" le champ politique du pays d'accueil en vue d'une meilleure intégration, en marge d'une visite qu'il effectue jeudi a Canada.

A cet effet, le secrétaire d'Etat a estimé nécessaire de mettre en place des "passerelles" afin de faire bénéficier notre pays de l'expérience acquises par les ressortissants algériens établis dans ce pays.

Et, l'élection de trois parlementaires d'origine algérienne est "un fait historique et ce n'est pas par hasard que cela se passe au Canada", a déclaré M. Benattallah qui lors de son allocution, a mis en exergue la composante qualitative de la communauté algérienne du Canada qui constitue, selon lui, "un modèle de symbiose d'intégration et de réussite".

Le ministre algérien effectue une visite de travail au Canada coïncidant avec la célébration du 57ème anniversaire du déclenchement de la révolution.

Anniversaire pour lequel une cérémonie a été organisée par le Consulat général d'Algérie à Montréal.

Ont été conviés à l'occasion, des membres de la communauté algérienne établis dans la province de Quebec ainsi que les députés d'origines algériennes récemment élus à la Chambre des Communes.

Soulignant l'importance de "faire coïncider les attentes de l'Algérie avec l'offre sur place", il a invité les convives à "écouter et travailler, de manière pragmatique, en privilégiant des actions véhiculant des projet d'intérêt pour le pays.

Auparavant, le ministre algérien a effectué une visite de courtoisie à la mairesse de Villeray, Saint-Michel-Parc-Extension, arrondissement à forte concentration d'Algériens et où a été érigé "le quartier du petit Maghreb", ainsi qu'à Mme Gérald Tremblay, maire de Montréal.

Les deux élus ont souligné la bonne qualité de l'émigration algérienne qui constitue "un modèle de réussite et d'intégration", mettant l'accent sur son apport au développement de la ville de Montréal.

De son coté, le secrétaire d'Etat algérien a exprimé sa fierté de la composante de l'élite algérienne et sa contribution au développement de la société d'accueil, constatant que "Montréal est une ville modèle d'intégration".

3/11/2011

Source : Agence presse service (Algérie)

l'Initiative tricontinentale atlantique lancée à l'instigation du Maroc, en 2009, lors du Forum international "Pour une Initiative Tricontinentale Atlantique" a été mise en exergue, mercredi soir à Montréal, à l'occasion de la conférence d'ouverture du Colloque international "Communautés transatlantiques: asymétries et convergences".

Rappelant la tenue, à l'initiative du Haut Commissariat au Plan, en mai 2009 au Maroc, de ce forum international qui a connu la participation d'éminentes personnalités gouvernementales et non gouvernementales venant des continents riverains de l'Atlantique, et couronné par l'Appel de Skhirat, M. Simon Serfaty, Senior adviser du programme Europe, premier titulaire de la Chaire Zbigniew Brzezinski au "Center for Strategic and International Studies" (Washington), a salué cette initiative et les efforts de M. Ahmed Lahlimi qui a favorisé cette "démarche tricontinentale".

Organisé par l'Institut d'études internationales de Montréal (2-4 novembre), le colloque "Communautés transatlantiques: asymétries et convergences" est la deuxième série de rencontres qui se situe dans le droit fil de la thématique du colloque de l'automne dernier "Repenser l'Atlantique: Commerce, immigration, sécurité", tenu à Montréal.

La Conférence d'ouverture de ce colloque a été rehaussée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, ainsi que du directeur de l'Institut d'Etudes internationales de Montréal, M. Dorval Brunelles, et de plusieurs autres personnalités du monde politique, économique et universitaire.

Lors de ce Colloque, qui se tient à l'Université du Québec à Montréal, les participants venant de plusieurs pays, dont le Maroc, tenteront de présenter et d'examiner une démarche qui va au-delà des approches qui ont historiquement lié le Nord au Nord et le Nord au Sud, et qui, pour ce faire, s'ouvrent à la fois aux Amériques, à l'Europe et à l'Afrique.

Selon les organisateurs, le colloque "vise à jeter un regard différent sur le bassin de l'Atlantique, ses deux rives et ses façades", soulignant qu'un thème d'une telle ampleur et d'une telle complexité "exige l'apport de plusieurs disciplines comme la science politique, l'économie, la sociologie, la géographie, les sciences de l'environnement, la gestion, le droit, de même que celui de plusieurs domaines comme les transports, le tourisme, l'immigration et la sécurité".

Le défi majeur, estiment-t-ils, n'est pas de "juxtaposer", mais bien "de faire converger une pluralité d'angles d'approche et de problématiques susceptibles de conduire à la reformulation des questionnements concernant l'Atlantique" dans le contexte actuel de la globalisation des économies et des sociétés.

3/11/2011

Source : MAP

Le commerce des services du Maroc avec le reste du monde a dégagé, à fin septembre dernier, un excédent de plus de 36,36 milliards de dirhams (MMDH), contre 32,27 MMDH durant la période correspondante de 2010, selon l'Office des Changes.

Les recettes au titre des services, qui portent sur les voyages, le transport, les communications et les centres d'appels, ont atteint près de 83,52 MMDH contre 78,83 MMDH, soit une hausse de 6 pc, indique l'Office qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs.

Pour leur part, les dépenses se sont élevées à 47,1 MMDH contre 46,5 MMDH (+1,3 pc).

Pour ce qui est des recettes Marocains résidant à l’étranger, elles se sont établies à 44 MMDH durant les neuf premiers mois de 2011 contre 40,3 MMDH l'année écoulée, en progression de 8,2 pc, note la même source.

3/11/2011

Source : MAP

Le nombre d'actes islamophobes a augmenté de plus de 20% au cours des neuf premiers mois de 2011, a annoncé jeudi l'Observatoire des actes islamophobes du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui craint une progression encore plus forte avant les élections présidentielles.

Ces chiffres émanant du ministère de l'Intérieur "concernant l'islam, l'islamophobie, d'insultes, d'actes racistes, ont augmenté entre le 1er janvier et le 30 septembre de 22%", soit 115 plaintes déposées sur cette période dans les commissariats et gendarmeries, a indiqué Abdallah Zekri, président de l'Observatoire, lors d'un point presse à la Grande Mosquée de Paris.

Ces chiffres sont à considérer "tous actes confondus : profanation de cimetières, de mosquées, agressions, insultes, provocations, corans brûlés et jetés dans les poubelles", a-t-il précisé.

Ils sont toutefois "éloignés de la réalité" car beaucoup de gens selon lui ne portent pas plainte. Si ces cas sont pris en compte, "on peut dire que l'augmentation, d'après les statistiques que nous avons, est d'à peu près 50% à 55%", a-t-il estimé.

M. Zekri a dit craindre que les chiffres "soient encore plus élevés en novembre et décembre car nous entrons dans une phase électorale" et "il va y avoir des esprits malsains qui vont désigner les musulmans et l'islam".

Face à cette "montée assez inquiétante" de ce type d'actes, Abdallah Zekri a dit attendre, "sans mettre en cause le gouvernement", que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant "mette la pression sur ses services pour essayer d'apporter un apaisement et d'arrêter au moins quelques personnes qui ont commis ces actes".

"Les services de police travaillent, mais ce qui est anormal, c'est que lorsqu'on rentre dans un cimetière où on profane 500 tombes, 10 tombes, 30 tombes, on n'arrive pas à trouver les gens qui ont fait ça", a-t-il encore dit.

03/11/2011

Source : Libération/AFP

Le gouvernement local de l'Andalousie est décidé à attaquer en justice des familles marocaines pour «abandon familial>. Selon le département du Bien-être social et de l'égalité, plusieurs enfants appartenant à des familles dites «normales» ont été laissés par leurs parents devant les portes des centres de protection de mineurs. Le premier cas a été détecté en 2009, lorsqu'une famille avait renoncé à sa fille de 17 ans devant un établissement situé à Algésiias…Suite


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Les Philippines, dont 10% de la population travaille à l'étranger, ont dressé mercredi une liste noire de 41 pays n'offrant pas de garanties suffisantes en terme de protection des travailleurs immigrés.

Ces pays ne sont pas signataires des conventions internationales ni d'accords bilatéraux avec les Philippines sur la protection des travailleurs étrangers, a précisé le ministère du Travail et de l'Emploi.

Ils ne sont pas non plus dotés de leurs propres lois à ce sujet, selon le ministre.

Les Philippins sont désormais interdits de travailler dans ces pays, qui comptent l'Inde, le Liban, Cuba, la Croatie, la Serbie, mais aussi Haïti, l'Afghanistan, le Tchad, le Zimbabwe, la Corée du Nord, les Territoires palestiniens, le Mali et la Mauritanie.

Quelque 9 millions de Philippins, soit environ un sur dix, travaillent à l'étranger. Domestiques, ouvriers ou marins, ils sont souvent exposés dans leurs secteurs à des abus de toutes sortes.

Manille a déjà par le passé interdit à ses ressortissants de se rendre pour le travail dans des pays en guerre ou dont les pratiques sociales sont réputées calamiteuses. Mais de nombreux Philippins partent clandestinement pour échapper à la misère.

2/11/2011

Source : APS


Le ministre d'Etat canadien chargé des Sciences et Technologie, Gary Goodyear, a annoncé mercredi que son pays compte accepter jusqu'à 1.000 doctorants étrangers par an à titre de résidents permanents dans le cadre du Programme des travailleurs qualifiés (fédéral), alors qu'environ le quart des étudiants inscrits aux programmes de doctorat du Canada sont des étrangers.
"Les diplômés du doctorat jouent un rôle unique dans l'économie : ils font avancer la recherche, encouragent l'innovation et transmettent leurs connaissances par l'enseignement", a affirmé Gary Goodyear, dans une déclaration au nom du ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney.

"A compter du 5 novembre courant, de nombreux doctorants étrangers pourront présenter une demande à titre de travailleurs qualifiés (fédéral). Pour que leur demande soit prise en compte, ils doivent avoir terminé au moins deux années d'un programme d'études menant au doctorat et être des étudiants en règle d'un établissement d'enseignement postsecondaire du Canada reconnu par une province", indique-t-on de même source.

"C'est en attirant et en retenant des immigrants très spécialisés que le Canada pourra concurrencer les autres pays dans l'économie mondiale du savoir", a ajouté le ministre Goodyear.

Le président de l'Association des universités et collèges du Canada, Paul Davidson, estime pour sa part que "cette initiative représente un nouvel avantage concurrentiel qui aidera les universités canadiennes à attirer et à retenir au Canada les meilleurs doctorants étrangers".

Pour le ministre canadien de l'Immigration, la Catégorie de l'Expérience Canadienne (CEC), créée en 2008, et l'initiative pour les étudiants étrangers poursuivant des études doctorales "représentent ce que nous espérons pour l'avenir de l'immigration au Canada : de jeunes personnes brillantes, qui ont étudié ou obtenu une expérience de travail au Canada reconnue par les employeurs canadiens, et qui ont de solides compétences en français ou en anglais". (MAP).

3/11/2011

Source : MAP

L'histoire commune et les relations humaines, sociales et politiques entre le Maroc et l'Espagne doivent être mises au service de la consolidation des relations bilatérales et du développement de la région méditerranéenne, ont souligné, mardi à Rabat, les participants à une conférence sur "Relations hispano-marocaines et enjeux méditerranéens".

Initiée par le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix, cette conférence a été l'occasion pour les participants de relever l'importance des relations qui ont de tout temps uni les deux royaumes et leur rôle dans la construction d'un avenir commun de paix et de prospérité partagée.

L'ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos a, dans cette optique, indiqué qu'il est impérieux aujourd'hui d'oeuvrer de part et d'autre pour dépasser les modes de coopération classiques en développant de nouveaux mécanismes de partenariat, à travers entre autres la création d'un réseau d'intérêt commun.

M. Moratinos a, à cette occasion, mis en exergue la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre l'immigration clandestine, le trafic de drogue et le terrorisme, rappelant l'aide fournie par le Maroc à l'Espagne suite à l'acte terroriste ayant visé Madrid le 11 mars 2004.

Il a d'autre part salué le processus de modernisation et les changements positifs que connaît le Maroc sur tous les plans, depuis l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI.

L'ancien ministre de la communication, Larbi Messari a pour sa part présenté un aperçu sur les relations maroco-espagnoles et l'histoire commune entre les deux pays, notant qu'après son indépendance, le Maroc a fait du renforcement de ses relations de coopération, d'amitié et de respect mutuel avec son voisin du nord "un choix constant". "Alors que le Maroc conçoit ses relations avec l'Espagne selon une approche tournée vers l'avenir, certaines parties espagnoles demeurent encore otages du passé", a-t-il regretté.

L'ancien ministre marocain a déploré, a cet égard, l'image "négative" que l'opinion publique espagnole a du Maroc tel que cela ressort des sondages, soulignant le besoin d'agir pour déconstruire ce genre de stéréotypes.

L'ancien ambassadeur du Maroc en Espagne, Omar Azimane a de son côté mis l'accent sur les paradoxes sous-tendant les relations maroco-espagnoles qui se caractérisent, d'une part, par l'amitié et la confiance mutuelle et, de l'autre, par la prudence et la méfiance, état de fait qui entrave le développement de ces relations sur le long terme.

Il a également reproché à certains médias espagnols leur hostilité envers le Maroc, soulignant que des milieux espagnols considèrent le Royaume comme faisant partie de la chose politique espagnole intérieure.

Certains éditorialistes en Espagne ignorent tout du Maroc mais n'hésitent pas à en faire un sujet de leurs écrits, ce qui contribue à dresser "un mur de malentendus" , a-t-il fait observer.

Pour remédier à cette situation, M. Azimane a insisté sur la nécessité d'une alliance stratégique entre les deux pays et de la relecture de l'histoire des relations bilatérales loin de tout préjugé.

Cette rencontre a été organisée en coopération avec le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), le Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger (CCME), le ministère de la Justice, l'association Rif pour la solidarité et le développement et le Réseau Al Amal pour le secours et le développement.

2/11/2011

Source : MAP

Un atelier de formation sur les techniques d'écriture de scénario a été organisé, mardi à Ouarzazate, au profit d'un groupe de jeunes créateurs venus des pays de la rive sud de la Méditerranée et sélectionnés dans le cadre du concours "Méditalents".

Initié par Ouarzazate Film Commission (OFC), Canal France international et l'Association française "1000 visages ", cet atelier vise, entre autre, à soutenir et à valoriser le potentiel de ces futurs cinéastes.

Douze lauréats, originaires d'Algérie, de Tunisie et du Maroc, bénéficient de cette formation. Ils ont été sélectionnés sur un total de 44 candidats par le jury du concours "Méditalents", présidé par le réalisateur marocain Faouzi Bensaidi.

Le programme prévoit des séances d'analyse de scénarios, la projection de films primés au Festival du court métrage méditerranéen de Tanger, ainsi que des rencontres entre les encadrants de l'atelier et les jeunes cinéastes.

L'organisation de cet atelier s'inscrit dans le cadre de la vision stratégique de l'OFC pour le développement de l'industrie cinématographique au Maroc, notamment le volet consacré à la formation, a confié à la MAP le directeur de la Ouarzazate Film Commission, Abderrazzak Zitouny.

Convaincu du rôle majeur de la formation dans la consolidation de l'industrie cinématographique au Maroc et afin d'assurer l'intégration des jeunes créateurs dans le tissu professionnel, l'OFC apporte son concours à ce projet, qui s'inscrit dans la dynamique d'homogénéisation des niveaux des professionnels de cinéma, a-t-il soutenu.

Le concours "Méditalents" entretient des relations de partenariat avec plusieurs sociétés opérant dans ce domaine, notamment le Centre cinématographique marocain (CCM), le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'ambassade de France au Maroc et le Centre national français du cinéma et de l'image animée.

1/11/2011

Source : MAP

L’association Codenaf organise le 03 novembre la présentation du livre « Xénophobie dans la région Catalane » écrit par Xavier Rius Sant.

Ce livre traite de l’histoire de l’immigration dans la région et la gestion « administrative – politique » qui en a été faite (en autre la ghettoïsation)

Le livre traite aussi du travail que font les associations pour l’accueil des nouveaux arrivants et de leur intégration sur le territoire espagnol…Suite en espagnol

Le film marocain "Sur la planche" de la réalisatrice Leila Kilani est en lice dans le cadre de la compétition internationale du 38ème Festival international du film indépendant (FIFI) de Bruxelles, marqué par la participation d'une dizaine de pays arabes, européens et asiatiques.

Ce long métrage, qui figure dans la sélection officielle de ce grand rendez-vous cinématographique (1-6 novembre), est un film "émouvant, haletant et détonnant mélange de documentaire et de polar", a indiqué à la MAP, le directeur du festival, Salvatore Leocanta.

Relatant l'histoire de deux jeunes filles qui travaillent dans une usine de poisson à Tanger, le film met en avant le rêve d'évasion des deux amies qui vont jusqu'au cambriolage pour tenter de s'extirper de leur condition.

Cette première fiction de Leila Kilani, qui offre également à voir Tanger comme une destination touristique privilégiée, montre l'image des jeunes générations éveillées échappant à tous les clichés du cinéma sur la jeune femme arabe.

Qualifiant de "brut et libre" ce film, le directeur du festival a souligné que "Sur la planche" apporte une véritable fraicheur et un ton original et tonique dans le panorama du cinéma marocain actuel.

Il a, en outre, fait savoir que la présentatrice de télévision et productrice de programmes marocaine Choumicha fait partie des membres du jury de la compétition internationale de ce festival, précisant que le film marocain est en lice aux côtés d'autres réalisations représentant notamment la Nouvelle-Zélande, la Tunisie, la Turquie, les Philippines, l'Egypte et la Pologne.

Plus de 80 films seront programmés lors de cette manifestation cinématographique qui met cette année la Nouvelle-Zélande à l'honneur, avec la projection d'un documentaire tourné au Maroc "Toubkal, une montagne intérieure".

Ce documentaire du réalisateur français Bruno Clément met en scène le défi que se sont lancés des patients atteints de sclérose et décidés à arriver au sommet de la montagne de Toubkal qui fait 4.167 mètres d'altitude.

2/11/2011

Source : MAP

Emploi Les habitants des quartiers sont plus exposés au chômage

Ils cumulent les difficultés. Les immigrés et leurs enfants qui vivent en zone urbaine sensible (ZUS) connaissent une situation socio-économique particulièrement difficile. Pour la première fois cette année, le rapport de l'Observatoire national des ZUS, révélé hier, détaille les conditions de vie des personnes issues de l'immigration, qui représentent 52,6 % de la population de ces quartiers.
Plus exposés au chômage

Selon ce rapport, 36 % des immigrés des quartiers sont sans diplôme, contre 21,2 % pour ceux vivants hors ZUS. Une différence qui s'observe aussi chez leurs descendants, car 20,3 % de ceux qui résident dans les zones sensibles sont sans diplôme, contre 12,3 % pour ceux qui habitent ailleurs. Concernant l'emploi, le rapport montre aussi que les immigrés des ZUS sont moins bien lotis sur le marché du travail : « Le taux de chômage des primo-arrivants atteint 19,2 % dans ces quartiers, contre 9,5 % pour ceux qui ont élu domicile ailleurs », explique Bernadette Malgorn, présidente du conseil d'orientation de l'Observatoire des ZUS. Pour les générations d'après, la comparaison n'est guère plus optimiste puisque le taux de chômage des résidents des ZUS est de 28,6, contre 10,6 % pour ceux qui habitent dans d'autres agglomérations. Autres constats : plus d'un immigré sur deux vivant en ZUS est ouvrier et la proportion de cadres n'est que de 4,4 %. Avec pour conséquence directe « des salaires plus concentrés autour du smic que ceux de l'ensemble de la population », souligne Bernadette Malgorn.
Enfin, le rapport mesure le sentiment de rejet qu'éprouvent les habitants de ZUS issus de l'immigration. Un sur cinq pense avoir déjà été victime de discrimination, en raison de sa couleur de peau ou de son origine. Et seulement 57 % des descendants d'immigrés des quartiers ont l'impression d'être perçus comme des Français, contre 79 % vivant ailleurs…

2/11/2011, Delphine Bancaud

Source : 20 Minutes

Le ministre de l'enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, a affirmé mercredi 2 novembre, à l'Assemblée nationale, que la "circulaire Guéant" "ne change rien" à la situation des étudiants étrangers, mais a jugé légitime de s'assurer qu'ils viennent en France pour y "faire véritablement des études". Il répondait au député PS Jean Glavany qui a réclamé, lors des questions au gouvernement, "l'abrogation" de cette circulaire du 31 mai, qui restreint la possibilité des étudiants étrangers de travailler en France après leur formation.

"La France est la troisième destination d'accueil des étudiants étrangers au monde et les chiffres sont même en augmentation", a rappelé M. Wauquiez. "Mais une politique d'attractivité, c'est aussi une politique d'attractivité qui est maîtrisée, qui est faite dans le cadre de partenariats avec des universités et pas en désordre", a-t-il ajouté.

"C'est une politique qui doit se concilier avec la nécessité de maîtriser l'immigration professionnelle et de prendre en compte la situation de notre marché du travail.", a poursuivi le ministre. C'est dans ce cadre que s'inscrit la "circulaire Guéant" "qui ne change rien à l'Etat du droit", a dit M. Wauquiez. "Il n'y a aucune volonté de fermer la porte aux étudiants étrangers", a-t-il assuré.

LA CIRCULAIRE SERA "CORRIGÉE", DISAIT M. WAUQUIEZ LE 6 OCTOBRE

Lundi, la Fédération des Français à l'étranger (FFE) du Parti socialiste avait qualifié d'"injustice honteuse" et d'"aberration politique" la circulaire. "Les cas de décision administrative de rejet accompagnée d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) par application de la circulaire du 31 mai se multiplient", s'était-elle émue dans un communiqué. Selon la fédération, "cette année, près de 6 000 jeunes diplômés de nos plus prestigieux établissements se voient ainsi interdire toute embauche sur le territoire national".

Pourtant, Laurent Wauquiez avait assuré le 6 octobre, dans un entretien au Monde, que la circulaire serait "corrigée". "Quand cette circulaire a été publiée, on n'avait pas forcément en tête ce que cela pouvait représenter pour l'université", avait affirmé le ministre de l'enseignement supérieur. "Mon travail a consisté à dire : on a des talents sur lesquels on a investi, ce n'est pas quand ils peuvent aussi rapporter à nos entreprises qu'il faut s'en priver."

Le gouvernement fait face à une série de protestations depuis plusieurs semaines sur ce sujet. Le 21 septembre, la conférence des présidents d'université (CPU) avait dénoncé, par la voix de son président Louis Vogel, une situation "très grave, car [la circulaire] peut avoir des conséquences importantes pour notre enseignement supérieur (...) et détruit nos conventions passées avec des universités étrangères".

Plusieurs centaines d'étudiants étrangers diplômés de HEC, de Centrale ou de Polytechnique, regroupés au sein du Collectif du 31-Mai, ont manifesté le 13 octobre devant l'université de la Sorbonne, à Paris, pour réclamer le retrait de la circulaire. "Nous voulons le retrait total de la circulaire, notamment pour rassurer les entreprises car certaines s'inquiètent et, avant l'entretien d'embauche, appellent l'étudiant pour s'assurer qu'il est Français", expliquait Fatma Chouaieb, porte-parole du collectif.

02.11.2011

Source : LE MONDE/AFP

En 2003, quand a été lancée la Semaine de la solidarité internationale lilloise, elles étaient cinq associations à répondre à l'appel.

Aujourd'hui, elles sont une cinquantaine, pour autant de manifestations proposées. Durant huit jours, concerts, débats, repas, jeux, expositions, projections vidéo et conférences seront proposés, dans tous les quartiers de la ville, ainsi qu'à Lomme et Hellemmes. Avec, cette année, pour fil conducteur, les enjeux liés aux migrations internationales.

Un programme riche qui s'achèvera les samedi 19 et dimanche 20 novembre avec « Les Traversées », le temps fort de cette semaine, qui se déroulera toute la journée aux Maisons folie de Moulins et de Wazemmes.

Regards croisés

Au programme samedi et dimanche, la seconde édition du festival Ecollywood, organisé par l'association des Funambulants, qui proposera une sélection de films amateurs ou professionnels, à la Maison folie de Moulins.

Dimanche, c'est autour d'un « brunch alimenterre » et d'un « repas insolent » que les convives seront invités à consommer équitable et solidaire, et à venir « manger le monde ».

Autre rendez-vous de cette semaine, l'exposition de photographies « Sans lieux, sans droits... Autour du parcours de migrants », qui prendra ses quartiers à la Maison folie de Wazemmes du 17 novembre au 4 décembre. Le regard croisé de cinq photographes, d'une artiste et d'une philosophe sur les migrants d'ici et d'ailleurs, leurs conditions de vie et leur quotidien.

Pierre-Yves Brest, l'un des photographes, a travaillé durant un an sur cette exposition, dont il est aussi le commissaire. Un travail d'artiste avant tout, mais aussi une contribution originale pour cette Semaine internationale de la solidarité. « Je voulais aussi faire quelque chose. Mais travailler auprès de migrants par exemple, c'est dur, je n'y arrivais pas. Alors j'ai fait ce que je savais faire. » Un regard peut-être différent sur la situation des migrants pour ce professeur de photographie de 44 ans, qui espère « pouvoir de cette façon les aider en touchant et en informant tout simplement les gens ».

03.11.2011

Source : La Voix du Nord

Québec accueillera un peu moins d'immigrants pour les trois prochaines années. Pour la période 2012-2015, la cible annuelle sera entre 51 200 et 53 800. On projette d'en recevoir entre 52 400 et 55 000 en 2011. Le tiers d'entre eux ne maîtriseront pas le français à leur arrivée.

La ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Kathleen Weil, a dévoilé hier son plan d'immigration. Il contribuera «au dynamisme économique» et à «l'enrichissement du patrimoine socioculturel», a-t-elle affirmé.

Le plan contient plusieurs légers ajustements. La part d'immigrants connaissant le français passera de 62% à 64%. La part de l'immigration économique passera quant à elle de 65% à 70%. On demandera aussi aux travailleurs qualifiés de mieux connaître le français. Enfin, il y aura 50%, et non pas 48%, des immigrants travailleurs qualifiés qui devront détenir une formation professionnelle correspondant aux besoins du marché du travail.

Le patronat satisfait

La Fédération des chambres de commerce du Québec s'est dite «satisfaite» que la ministre ait choisi de faire concorder l'immigration et les besoins en main-d'oeuvre. «Cette approche nous paraît préférable à un recrutement basé sur les connaissances linguistiques», estime sa présidente, Françoise Bertrand. Le Conseil du patronat salue aussi ces mesures. Il demande toutefois à la ministre Weil d'accompagner son plan de mesures pour mieux intégrer et reconnaître les compétences des immigrants. Il aurait aussi voulu qu'on augmente la proportion d'immigrants investisseurs.

Le PQ ne se prononce pas sur le nombre d'immigrants. «Ce qu'on critique, par contre, c'est le manque de places dans les cours de francisation, et le manque de mesures pour vérifier qu'on réussit bien à franciser les nouveaux arrivants», dit son porte-parole en matière d'immigration et de langue, Yves-François Blanchet. En commission parlementaire, le Conseil supérieur de la langue française avait aussi critiqué le manque d'offre en francisation.

M. Blanchet accuse la ministre de «seulement avoir écouté les milieux économiques». Selon lui, les nouveaux arrivants en seront les premières victimes, car on ne leur donnera pas tous les outils pour bien s'intégrer.

Le quart des nouveaux arrivants proviendront d'Asie, un autre quart d'Amérique (dont plusieurs d'Haïti) et près du tiers proviendront d'Afrique (surtout du Maghreb). Le reste viendra d'Europe.

2/11/2011,  Paul Journet

Source : La Presse.ca

Le Conseil français du culte musulman et la Grande Mosquée de Paris ont condamné mercredi l'incendie criminel contre l'hebdomadaire satirique "Charlie Hebdo", mettant en garde contre "les amalgames" envers l'Islam et les musulmans modérés.

"Conscient de la place qu'occupe le sacré dans les coeurs des musulmans, le CFCM déplore vivement le ton très caricatural du journal à l'égard de l'islam et de son prophète, mais réaffirme avec force son opposition totale à tout acte et à toute forme de violence", souligne le CFCM dans son communiqué.

"Le CFCM, profondément attaché à la liberté d'expression, a toujours prôné un dialogue paisible et respectueux de la diversité des opinions pour combattre l'ignorance, les préjugés et les amalgames dont l'islam et les Musulmans font l'objet".

Quant à la Grande Mosquée de Paris, elle "condamne un acte qui ne peut en aucun cas représenter les principes de liberté, de tolérance et de paix qui sont le message de notre institution".

"La Grande Mosquée de Paris rappelle que le climat européen anxiogène d'islamophobie, fait d'amalgames en tout genre et de stigmatisations caricaturales de la foi islamique et des musulmans, est fort regrettable et nuisible aux valeurs laïques et du vivre ensemble que les musulmans de France partagent pleinement", note le recteur de la Grande Mosquée Dalil Boubakeur.

"Nous attendons avec beaucoup d'attention les résultats de l'enquête des services de police pour avoir des précisions sur l'origine et les auteurs de cet incendie", conclut-il.

02-11-11

Source : Le Nouvel Observateur/AP

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