Quand Kamal Hachkar, réalisateur du documentaire "Tinghir-Jérusalem : les échos du Mellah", à l'affiche du festival du film sépharade de New York, entend parler pour la première fois des marocains de confession juive, il est, alors, jeune lycéen en France, pays où il a rejoint son père dans le cadre du regroupement familial après avoir quitté son village natal, Tinghir sur les hauteurs de l'Atlas, où il se rend chaque été.
Tinghir, il le vivait comme "un voyage dans le temps" grâce à ses grands-parents qui le ramenaient à ses racines berbères. Et c'est à travers leurs récits qu'il apprend l'été de ses 16 ans que d'autres Berbères étaient de confession juive. La nuit, Il se promenait dans un "monde à jamais disparu, celui des origines, celui du temps où Juifs et Musulmans vivaient ensemble".
Le jour, il suivait leur pas et se rendait dans le Mellah vide de ses habitants, chez le barbier, ou à la rencontre d'autres témoins de cette "altérité juive" pour essayer de comprendre comment "cette présence vieille de 2000 ans a-t-elle pu disparaître du jour au lendemain?", explique-t-il, après une projection-débat organisée dans le cadre de la 16eme édition du film sépharade (22-24 mars).
Il se souvient qu'en lisant +Mille ans et Un jour+ d'Edmond Amran El Maleh, il parvenait à ressentir "cet arrachement à la terre", ces "valises faites à la hâte, les cars, les ports et les aéroports", et se prenait d'une "grande empathie pour ces exilés". Lorsqu'il s'en ouvre à ce grand écrivain, depuis disparu, "il m'a tout simplement répondu que j'aurai pu être ce Juif...".
De ses recherches et de ses "incessants aller-retour" entre la France et le Maroc, sa curiosité se fait plus insistante au point qu'il devient "hanté par la mémoire de ces Juifs absents", décide de mettre de cô té son projet de doctorat en histoire qui "aurait atterri au fond d'un tiroir" et c'est "à la fois impliqué et sans parti pris", qu'il décide de construire son film.
Un film dans lequel il raconte que sa mère a été nourrie au pain "azyme", appelé "Chtoto" en berbère et "mon arrière arrière grand-père a acheté sa boutique dans la kissaria à Israël N'Chya", un marocain de confession juive de Tinghir, "mon père commerçait avec eux tout comme tout le monde ici".
Pour "notre génération, amputée d'une partie de son histoire, il est difficile d'imaginer cette coexistence judéo-berbère: que s'est-il donc passé en l'espace d'une cinquantaine d'années pour que cette réalité bimillénaire soit devenue si inconcevable pour ceux de ma génération?". Et c'est à partir de cette interrogation qu'il va à la recherche des marocains de confession juive, partis dans les années 60 pour Israël, laissant derrière eux un grand vide.
Pour Yaël Bitton, la monteuse du film et cinéaste d'origine marocaine, basée à Paris, ce film de Kamal Hachkar, aujourd'hui 35 ans, est d'autant plus intéressant qu'il est l'un des rares à rapporter cette période de l'histoire des marocains de confession juive à travers des témoignages d'autres Marocains.
Lorsqu'il va à la rencontre de ces "absents", il retrouve des fragments de l'histoire de Tinghir qu'ils ont emportée avec eux et qu'ils ont parfois transmise aux jeunes générations.
De fait, avec David, Aisha, Hannah et bien d'autres "Anciens", qui forment les personnages principaux de son documentaire, Kamal fouille leur mémoire, en extirpe des souvenirs et recompose leur histoire tel un "puzzle dont les morceaux se sont éparpillés à travers le temps et l'espace". Eux-mêmes parfois ne savent pas pourquoi, ils sont partis.
"Beaucoup ont été appâtés par les promesses sans commune mesure avec la réalité qu'ils ont trouvée sur place", dit Shalom Illouz, parmi les derniers à "avoir été arraché à leur terre".
Souvent, c'est sous les tentes qu'ils ont élu domicile, en lieu et place de grandes demeures et commerces laissés derrière eux à Tinghir ou Casablanca. "+Ils+ nous ont dit que tout nous attendait là-bas. On les a crus", se rappelle Hannah, qui raconte, au fur et à mesure que les souvenirs remontent, "les soirées à Tinghir, le Ahidous avec les voisins musulmans. On n'était pas riche, mais on ne manquait de rien.
On était serein", dit-elle, visiblement "fatiguée de cette guerre ici qui n'en finit pas", avant d'entonner, nostalgique, une longue complainte en berbère.
Car quand ils évoquent leur souvenirs, c'est toujours dans la langue de leur pays, le Maroc. "Eux et moi partageons une mémoire commune, nous avons été baignés dans les mêmes récits, les mêmes imaginaires, les mêmes chants", fait observer Kamal Hachkar, qui "veut faire connaître cette histoire singulière du lieu de son origine en ces temps où les replis communautaires sont forts dans le monde" en particulier, en Occident où "il a grandi, et où il est impensable aujourd'hui que des "Juifs et des Musulmans aient partagé un même espace et encore moins une même culture".
28 mars 2012, Bouchra Benyoussef.
Source : MAP
La société française est de moins en moins ouverte sur l'étranger, et le racisme, la xénophobie et les discriminations ne sont pas des sujets marginaux dans un pays où l'idéal d'égalité et de fraternité est souvent confronté au rejet, relève un rapport 2011 de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH).
Evoquant le racisme en chiffres, la Commission relève que si en 2011 le nombre d'actes à caractère raciste, antisémite et xénophobe constaté par les services de police et de gendarmerie est en léger recul, le lent et continu mouvement d'ouverture de la société française vers "l'autre" - l'étranger, l'immigré- marque le pas.
"Pour la deuxième année consécutive la tolérance recule, les sentiments xénophobes se diffusent. La persistance d'un tel phénomène, dans un contexte de crise économique qui favorise les craintes et les incertitudes, appelle à rester vigilant", lit-on dans le rapport rendu public.
Les Maghrébins sont les principales victimes du racisme en France et les régions les plus touchées par le phénomène sont l'Ile-de-France, PACA et Rhô ne-Alpes, signale le document. Le racisme antimusulman a augmenté de +33,6% entre 2010 et 2011, les actes antimusulmans ont été au nombre de 38 en 2011, tandis que les menaces antimusulmanes ont été de 117, l'année dernière.
Selon les rédacteurs du rapport, cette augmentation témoigne "témoigne sans doute d'une montée des actes antimusulmans en France", mais elle s'explique aussi en partie par "l'amélioration du recensement des actes commis", à la faveur de la signature d'une convention entre le ministère de l'Intérieur et le CFCM Conseil français du culte muuslman).
La CNCDH invite, à cet effet, les pouvoirs publics français à se montrer particulièrement vigilants face à cette "violence", s'interrogeant sur l'impact que peuvent avoir certains discours politiques ou certains débats nationaux sur l'attitude de certains français vis-à-vis de la population musulmane. "Il est donc nécessaire de veiller à ce que ces différents débats publics n'aient pas pour résultat de faire augmenter des sentiments de méfiance à l'égard de cette religion", a-t-elle prévenu.
Dans un deuxième chapitre de son rapport, la CNCDH s'intéresse au phénomène du racisme dans l'opinion publique, en publiant les résultats d'un sondage CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel)/CNCDH/Service d'information du Gouvernement réalisé du 28 novembre au 5 décembre 2011.
Pour la deuxième année consécutive, le sondage note une augmentation de l'intolérance. "Pendant de nombreuses années on avait constaté un mouvement continu de la société française vers plus de tolérance. Pour la première fois, la CNCDH note deux années de suite que les indicateurs sont inquiétants, que l'intolérance augmente", relève le rapport.
Les analystes estiment cette évolution "particulièrement préoccupante", soulignant notamment une augmentation de la méfiance à l'égard des musulmans, comme l'année dernière, mais de manière "plus marquée".
Il en est de même pour ce qui est du rejet des étrangers de façon générale. Si 51% des personnes interrogées estiment que les musulmans forment un groupe à part dans la société, 59% des sondés estiment qu'il y a trop d'immigrés en France. Pour le CNCDH, cela est un constat d'échec de l'intégration et remet en cause de la possibilité d'un "vivre ensemble" dans la société française.
28 mars 2012
Source : APS
Les Marocains viennent en tête des étrangers non communautaires résidant régulièrement en Italie, indique l'Institut italien des statistiques (Istat).
Au 1er janvier 2011, le nombre d'étrangers réguliers dans la Péninsule a dépassé 3,5 millions, soit une hausse de 14 pc par rapport à 2008, selon cette même source.
Selon les estimations, le nombre de Marocains en Italie oscille entre 500.000 et 550.000.
Dans le classement des communautés les plus nombreuses, viennent ensuite les Albanais suivis des Chinois, des Ukrainiens et des Moldaves, précise l'Istat en observant que le nombre des membres de cette dernière communauté a presque doublé durant la même période (de 81.000 à 140.000).
D'après l'institut, 37 pc des étrangers non communautaires résidant régulièrement en Italie sont présents dans le nord-ouest de la péninsule, 29 pc dans le nord-est et 22 pc dans le centre. Seuls 12 pc vivent dans le Mezzogiorno (sud) qui se profile comme ''terre de passage'', relève la même source.
Près de la moitié de ces étrangers (46,3 pc) ont un permis de séjour à durée indéterminée, affirme la même source précisant que 55,8 pc des ressortissants marocains disposent d'un permis de séjour de longue durée.
En 2010, 600.000 nouveaux permis de séjour ont été accordés dont 60 pc pour motif de travail et 39,9 pc pour motif familial.
Un récent rapport de la Fédération nationale italienne de l'artisanat (CNA) avait révélé que les ressortissants marocains figuraient en tête des entrepreneurs étrangers en Italie dont le nombre total était estimé à 229.000 en
2010.
Avec une part de 16, 4 pc, les Marocains devançaient les Roumains (15, 4 pc), les Chinois (14,7 pc) et les Albanais (10,4 pc), avait précisé le rapport sur ''l'entrepreneuriat étranger en Italie''.
Selon le document, les entreprises étrangères en Italie, dont le nombre a doublé en l'espace de cinq ans, opèrent majoritairement dans les secteurs du bâtiment (37,4 pc), du commerce (34,8 pc), des réparations (9,9 pc) et des manufactures (notamment le textile et le cuir - 4,3 pc).
Ces entreprises représentaient alors 8,5 pc de l'ensemble des entreprises italiennes.
28 mars 2012
Source : MAP
Le Maroc et la Belgique ont signé, mercredi à Rabat, une convention de partenariat portant sur la formation professionnelle de jeunes bruxellois dans les métiers de l'artisanat.
Aux termes de cette convention, des jeunes âgés entre 18 et 30 ans de la région Bruxelles-capitale, d'origine marocaine et non marocaine, bénéficieront de cycles de formation pouvant atteindre trois mois dans une dizaine de métiers d'artisanat marocain.
Ce projet permettra à des jeunes bruxellois, formés dans le domaine de la construction, de bénéficier d'une formation dans le domaine de la Tadelakt, ici au Maroc, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, le ministre en charge de la formation professionnelle, de l'action sociale, de la famille et des relations internationales à la commission communautaire française, M. Emir Kir.
Cette convention donne à ces jeunes une possibilité d'avoir une spécialisation, à travers l'acquisition du savoir-faire marocain, a-t-il dit.
Pour sa part, le ministre chargé des marocains résidant à l'étranger, M. Abdellatif Maazouz, a souligné que cette convention constitue une opportunité pour ces jeunes pour réussir une meilleure insertion.
La réunion, tenue à l'occasion de cette cérémonie de signature, nous a permis d'examiner les questions qui intéressent la communauté marocaine en Belgique, notamment en ce qui concerne la formation professionnelle, a précisé à la MAP M. Maazouz.
La convention, a-t-il ajouté, permettra la formation des jeunes dans plusieurs domaines, notamment la construction et l'artisanat, soit des métiers "qui reflètent la culture et la civilisation marocaines".
La convention a été signée, du cô té belge, par M. Emir Kir, et cô té marocain, par MM. Abdelouahed Souhail, ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdessamad Kayouh, ministre de l'Artisanat et Abdellatif Maazouz, ministre chargé des marocains résidant à l'étranger.
28 mars 2012
Source : MAP
« La langue arabe est, sans contredit, l'idiome qui a envahi la plus grande étendue de pays. Deux autres langues seulement, le grec et le latin, partagent avec elle l'honneur d'être devenues langues universelles, organes d'une pensée religieuse ou politique supérieure aux diversités de race;
C’est un nouveau portail de banque à distance, qui permet aux utilisateurs de bénéficier de services aussi bien consultatifs que transactionnels sans avoir à se déplacer en agence.
La souscription à BMCE direct est gratuite et permet aux clients particuliers, professionnels et MRE de consulter gratuitement leur situation financière en temps réel et procéder aux opérations bancaires courantes en ligne : virements, consultations des titres, crédits, avis d’impayés… « la plateforme est dotée d’une interface web pratique qui permet à l’utilisateur de trouver facilement les informations et les fonctionnalités qu’il recherche. Pour faciliter davantage l’accès aux services, en plus d’une assistance technologique dédiée, un guide d’utilisateur et une démonstration interactive sont disponibles en ligne », explique la direction Communication de BMCE Bank. Etant la première entreprise à offrir ce genre de service en ligne, BMCE s’adapte à une génération de clients de plus en plus connectés.
29/3/2012
Source : Marocainsdumonde
Aux termes de la nouvelle exigence proposée, mercredi, par le ministre canadien l'Immigration, Jason Kenney, les immigrants potentiels seraient tenus de faire évaluer et vérifier leurs diplô mes d'études par un organisme désigné, avant leur arrivée au Canada.
En faisant évaluer leurs attestations d'études étrangères avant leur arrivée au Canada, "les travailleurs étrangers qualifiés auront une meilleure idée de la façon dont leurs titres de compétences correspondent au marché du travail du Canada et leur permettront de contribuer pleinement à l'économie, et ce, plus rapidement", a estimé le ministre canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme.
La présente proposition vise à faciliter l'intégration des migrants sur le marché de l'emploi au Canada, qui accueille annuellement quelque 250.000 nouveaux arrivants, dont la majorité sont des "immigrants économiques", soit des travailleurs qualifiés, des investisseurs ou des entrepreneurs.
"Une évaluation préalable à l'arrivée permettrait aux demandeurs de découvrir dans quelle mesure leurs attestations d'études sont comparables aux diplômes canadiens", explique le ministre, estimant que cette mesure "permettra d'éviter l'arrivée de personnes qui ne possèdent pas le niveau de scolarité voulu, et contribuera à régler le problème des immigrants qui, à leur arrivée au Canada, sont incapables de travailler dans leur domaine".
Des milliers d'immigrants se heurtent chaque année à la non-reconnaissance de leurs attestations d'études acquises à l'étranger, et ce, même s'ils ont fréquenté des universités européennes. Selon les chiffres de l'Agence nationale de la statistique, le taux de chômage s'est chiffré à 7,4 % en février au Canada, pays de quelques 34 millions d'habitants.
Le ministre de l'immigration a également saisi l'occasion pour rendre public le Rapport d'étape du gouvernement du Canada sur la reconnaissance des titres de compétences étrangers en 2011, intitulé Renforcer l'économie du Canada.
Bon nombre de cadres formés à l'extérieur du Canada seraient actuellement sans travail ou pratiquent des métiers qui ne sont pas liés à leur formation. Ce sont les difficultés liées, en particulier, à la reconnaissance de leurs diplômes qui empêchent tous ces travailleurs étrangers d'exercer au pays.
29 Mars 2012
Source : Atlas info
Le président-candidat estime que "l'afflux d'étrangers" menace le modèle social français.
Nicolas Sarkozy s'est livré mercredi à une violente charge contre l'immigration en se posant comme le défenseur du modèle social français qui ne "résisterait pas" à un afflux d'étrangers, lors d'une réunion publique dans les Yvelines.
"Il y a un moment où nous devons dire, par souci de l'équilibre de nos comptes sociaux et de la bonne marche de notre système d'intégration, que nous ne pouvons pas accueillir tout le monde", a lancé Nicolas Sarkozy. "Je ne demanderai pas d'efforts aux Français pour rétablir l'équilibre de nos comptes et, dans le même temps, je n'accepterai pas qu'il y ait une immigration qui vienne en France poussée par l'attrait pour nos prestations sociales, parce que notre système social n'y résistera pas", a-t-il poursuivi sous les hourras de ses partisans.
Discours improvisé
"Qu'on ne vienne pas m'expliquer qu'on doit pouvoir faire venir sa famille si on n'a pas un logement décent. Qu'on ne vienne pas me dire qu'on doit pouvoir faire venir sa famille si on n'a pas un salaire pour la faire vivre", a insisté le candidat de l'UMP. "Je n'accepterai pas qu'on fasse venir sa famille si celle-ci n'a pas, préalablement à son entrée en France, fait l'effort d'apprendre le français et de comprendre les valeurs de la République, a également promis le président-candidat. Pensez à la femme cloîtrée dans son appartement par un mari qui ne respecte aucune des valeurs de la République."
Plus tard, dans son discours improvisé, Nicolas Sarkozy a également reproché à son rival du PS François Hollande de ne pas avoir voté le texte de loi sur l'interdiction de la burqa. "Nous ne voulons pas sur les trottoirs de la République française des femmes en burqa, parce que ce n'est pas notre conception de la femme et de l'homme", a-t-il dit. Le chef de l'État s'est défendu de tenir un discours d'extrême droite. "Je ne plaiderai jamais pour la fermeture (...) le discours des extrémistes est un discours de haine et de peur", a-t-il plaidé, avant d'accuser la gauche d'avoir "laissé tomber les quartiers et les banlieues". Mardi soir, à Nantes, Nicolas Sarkozy avait également durci le ton sur l'immigration, mettant notamment en garde contre les effets d'une "vague migratoire incontrôlée".
29/03/2012
Source : Le Point.fr
La Suisse et la Tunisie ont paraphé mercredi à Berne un accord de coopération en matière migratoire. Le texte fixe notamment les fondements de l’encouragement au retour volontaire et les modalités des renvois forcés dans le pays d’origine.
L’accord porte plus généralement sur les domaines de l’entrée, du séjour et de la réadmission. Un protocole d’entente pour un partenariat migratoire, ainsi qu’un accord relatif à l’échange de jeunes professionnels à des fins de formation ont également été paraphés, a indiqué l’Office fédéral des migrations.
Le partenariat migratoire sert de cadre pour une coopération dans tous les aspects de la migration. Il aborde notamment les causes de la pression migratoire et l’impact d’une coopération économique.
Négociations entamées en janvier
En paraphant ces accords, Hafedh Béjar, ambassadeur de Tunisie, et Eduard Gnesa, ambassadeur chargé de la collaboration internationale en matière de migrations au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), ont bouclé les négociations entamées en janvier dans le cadre du dialogue migratoire entre les deux pays.
Les accords paraphés seront prochainement soumis pour approbation au Conseil fédéral avant d’être formellement signés.
28.03.2012
Source : Actualitésdumonde/ats
L’immigration n’est pas un problème, bien au contraire la France lui est redevable de beaucoup. Elle constitue une richesse.
La partition est bien connue, et aucune élection nationale n’y échappe depuis plusieurs décennies. Après un quinquennat marqué par uneinstrumentalisation outrancière de l’immigration, le candidat-président Nicolas Sarkozy en fait à nouveau son cheval de Troie. Ses dernières déclarations à ce sujet nuisent très gravement à notre pays et constituent un déni de réalité: l’immigration régénère la République et elle est une chance pour la France. En 1987, il y a 25 ans déjà, un colloque avait été organisé à la Sorbonne sur le thème de la France qui s’enrichit des apports multiples dus à l’immigration. Intitulé «La France et le pluralisme des cultures», il apparaît aujourd’hui comme un lointain souvenir.
A l'époque le président François Mitterrand avait déclaré: «Nous sommes tous un peu roumain, un peu germain, un peu juif, un peu italien, un peu espagnol, de plus en plus portugais.» Et il ajouta: «Je me demande si déjà nous ne sommes pas un peu arabes.»
Pour ou contre l'immigration?
A l’époque, dans un essai intitulé «Le creuset français»,l’historien Gérard Noiriel précisait que cette perspective était une manière de se donner «bonne conscience». Un constat qui reste vrai aujourd’hui. Car, d'une certaine façon, il faut être pour ou contre l'immigration. Et tous ceux qui sont pour, démontrent en quoi elle constitue un apport essentiel. Or, toujours selon Noiriel, en matière d’immigration, il ne s'agit pas d’être pour ou contre, et encore moins «de réhabiliter des racines, dévoiler des origines ou exalter l'identité plurielle de la France.»
Il s'agit plutôt, au niveau de lacommunauté nationale qui incarne la république, de considérer l'immigration, non pas comme un problème extérieur, mais comme une question interne à l'Histoire de notre pays. Dans ces conditions, affirmer que l'immigration régénère la République, c'est expliquer ce que la France d'aujourd'hui doit à l'immigration. Ce qui, pour Gérard Noiriel, revient aussi à «donner à des millions d'habitants de ce pays, la possibilité de situer leur histoire personnelle, dans la grande histoire de la Nation française, afin qu'elle y ait une place légitime.»
Dans sa célèbre «Réflexion sur la question juive», Jean-Paul Sartre affirmait que «l’immigréest d’abord un homme que les autres tiennent pour immigré.» Mais qu’est-ce donc qu’un immigré? Dans le langage courant et pour nombre de nos concitoyens, les confusions sont fréquentes entre émigré et immigrés.
Or, si les premiers, comme les travailleurs étrangers, quittent leur pays pour être employés temporairement hors de chez eux, les seconds en revanche nourrissent, même de manière implicite, le projet de s’installer durablement dans le pays d’accueil.
C’est ce qui différencie le travailleur saisonnier, du jeune africain qui est prêt à perdre sa vie pour rejoindre l’Europe en passant par l’Afrique du Nord ou les Iles Canaries. Au milieu des années 1970, feu le sociologue Abdelmalek Sayad affirmait justement que dans les sociétés industrialisées, «c’est le travail qui fait naître l’immigré, qui le fait être ; c’est lui aussi, quand il vient à cesser, qui fait «mourir»l’immigré, prononce sa négation ou le refoulement dans le non-être.»
De l’utilité de l’étranger
Dans l’Hexagone plus qu’ailleurs, immigration et industrialisation sont indissolublement liés. Pour faire face à ses déficits démographiques et suppléer aux faiblesses historiques de son économie, la France a longtemps fait appel à l’immigration. En effet, malgré les progrès techniques réalisés dès le 18e siècle dans le textile et la métallurgie, l’industrialisation a été très lente en France jusqu’aux environs des années 1820-1840.
Cette situation va s’aggraver avec la crise qui suivit la Révolution française et les difficultés de l’Empire. Afin de dynamiser l’industrie française et donner de la souplesse à l’économie, les autorités favorisèrent l’immigration dès le début du 19e siècle. Ils étaient ouvriers agricoles, manœuvres dans les chantiers de construction, ouvriers d’usine employés dans les postes les plus mécanisés et les plus insalubres.
A cet égard, on peut citer les Sardes qui étaient employés dans les savonneries de Marseille. Rajoutons également que, à cette époque, l’agriculture tenait une place très importante en France, et la petite paysannerie était encore prépondérante.
C’était l’ «industrialisation à la française», caractérisée par un enracinement des ouvriers de métier en zone rurale, dans des secteurs comme les mines et la métallurgie. Mais dès le début du 19e siècle, les démographes constatèrent en France un malthusianisme très prononcé. La plupart des familles tenaient à maîtriser leur fécondité pour favoriser l’ascension sociale de leurs enfants, et leur transmettre un patrimoine.
Pour faire face à la pénurie de main d’œuvre, la société Pont-à-Mousson par exemple, allait chercher les ouvriers qu’il lui fallait en Roumanie, en Pologne ou encore en Kabylie. Dans les mines, la sidérurgie, la chimie, l’électrochimie…, les ouvriers-paysans français refusaient alors les travaux pénibles. De plus, la Première Guerre mondiale avait privé l’industrie française d’environ 10% de son personnel.
Immigrés célèbres
Mais l’apport de l’immigration ne peut être limité à ces seuls aspects économiques. L’histoire sociale et culturelle de la France a aussi très largement été nourrie par l’immigration. Patrice de Mac-Mahon, qui était d’origine irlandaise, fut maréchal du Second Empire et président de la Troisième République. Le Baron Haussmann était issu d’une famille allemande. Fils d'un immigré italien, Léon Gambetta opta pour la nationalité française en 1859, il avait 21 ans.
Marie Curie, prix Nobel pour ses découvertes sur la radioactivité était d’origine polonaise. Les philosophes Bergson, Meyerson, Jankélévitch étaient tous d’origine polonaise. Chez les écrivains célèbres, Verlaine avait des ascendances belges, Apollinaire était d’origine polonaise, la comtesse de Ségur était la fille d’un gouverneur général de Moscou, Emile Zola était le fils d’un ingénieur italien. Plus proches de nous, Romain Gary, Joseph Kessel, Emmanuel Bove, Henri Troyat, Georges Perec… étaient d’origine russe. En matière musicale, Jacques Offenbach était d’origine allemande, Joseph Maurice Ravel et Arthur Honegger étaient de parents suisses.
S’agissant du théâtre et du cinéma, Sarah Bernhardt était d’origine néerlandaise. Ariane Mnouchkine est de père russe et de mère anglaise. Yves Montand et Serge Reggiani étaient tous d’origine italienne. Charles Aznavour, Alice Sapritch et Henri Verneuil sont de la deuxième génération de l’immigration arménienne. Tout comme Isabelle Adjani est de la deuxième génération de l’immigration algérienne. Serge Gainsbourg était d’origine russe et Coluche d’origine italienne. En sport, la liste est tout aussi longue : Wizsniewski, Budzinski, Synakowski, Kopa, Di Loro, Di Nallo, Repellini, Platini, Battiston, Bellone, Ferreri, Amoros, Luis Fernadez, Tigana, Touré, Zidane...
Aujourd’hui, dans les universités américaines, les écrivains francophones comme Alain Mabanckou et bien d’autres, sont les meilleurs ambassadeurs de la France. Mais, comme le souligne Gérard Noiriel, ce catalogue à la Prévert n’a d’intérêt que si l’on montre en quoi ces hommes ont influencé la «civilisation française contemporaine».
Sinon, le risque c’est de sombrer dans la thèse rebattue «des capacités d’assimilation de la nation française». Autrement dit, ces apports se seraient fondus dans un creuset français sans remettre en cause une identité déjà fixée, notamment depuis la Révolution française. Or, de nombreux sociologues affirment aujourd’hui, que toutes les sociétés marquées par une immigration massive témoignent ensuite d’une culture pluraliste.
29/3/2012, Christian Eboulé
Source : Slateafrique
INTOX. C’est un cliché qui a la vie aussi dure que l’obsession migratoire du Front national. La France serait un pays ouvert aux quatre vents de l’immigration. Sur BFM TV, le 19 mars, Marine Le Pen a même fait de l’Hexagone le champion européen en la matière : «La France est le pays qui accueille le plus d’immigration de toute l’Europe.» Un propos qui, dans le climat de la campagne, trouve un écho dans le staff de Nicolas Sarkozy. Son conseiller, Patrick Buisson, évoquait récemment dans Le Monde le «déferlement migratoire» dont la France subirai. Hier, à Nantes, Nicolas Sarkozy lui-même parlait de «vague migratoire incontrôlée».
DESINTOX. Il est complexe d’opérer des comparaisons internationales en matière de flux d’immigration, étant donné la diversité des modes de décompte selon les pays. Mais les statistiques existantes infirment totalement l’assertion de la patronne du Front national. L’OCDE publie chaque année des données en se basant sur l’immigration permanente, excluant notamment les étudiants qui n’ont pas vocation à demeurer dans le pays d’accueil. Les dernières statistiques standardisées disponibles, celles de 2009 (les chiffres de 2010 ne seront connus qu’en juin prochain), montrent que le nombre d’immigrés entrés en France (178 700) est inférieur à celui de l’Italie (369 000), de l’Allemagne (197500), du Royaume-Uni (397 900) ou de l’Espagne (334000). Le propos de Marine Le Pen perd encore en pertinence si l’on se fie au nombre d’immigrés accueillis dans chaque pays comparativement à sa population. Le chiffre des entrées légales «permanentes» en France s’élevait en 2009 à moins de 0,3% de la population totale, loin de la moyenne de l’OCDE (0,6%) et de nombreux pays d’Europe. Ainsi, les flux migratoires en Finlande et en Belgique représentaient en 2009 0,35% de leur population respective. Aux Pays-Bas et au Portugal, ce pourcentage s’élève à 0,55%. Il est supérieur à 0,6% pour l’Italie et le Royaume-Uni. Enfin, le Danemark, l’Espagne et la Suède oscillent entre 0,7% et 0,8%. Un regard sur le stock d’immigrés résidant en France achève d’invalider la thèse frontiste. En 2009, on comptait environ 5,3 millions d’immigrés (personnes nées étrangères à l’étranger), soit 8,5% de la population. Cette proportion est inférieure à celle de nombreux pays européens dont les Pays-Bas (11,2%), le Royaume-Uni (11,5%), l’Allemagne (13%), l’Espagne (14,4%) la Suède (14,7%) ou encore l’Autriche (15,6%).
28/3/2012, Cédric Mathlot
Source : Libération
Née en •France dans la région Bourgoin-Jallieu, Saida Akharraze évolue en équipe nationale féminine française U19. Originaire du Maroc et plus précisément du Souss, • Saida est fière de ses origines et ne cache pas son désir de défendre les émouleurs du Onze national. Dans cet entretien, elle se présente…Suite
Le transport maritime fait face à une crise sans précédent. Les pouvoirs publics veulent venir en aide aux compagnies maritimes en difficulté tout en lançant un projet de contrat - programme...Suite
Participeront à cette manifestation, un nombre important d’écrivains, de penseurs et d’artistes, installés au Maroc ou issus de l’émigration.
Fès accueille du 21 au 26 avril, la 4e édition du Festival méditerranéen du livre de Fès. Organisé par la Fondation «Club du livre au Maroc» en partenariat avec, entre autres, le conseil communal de Fès et le ministère de la Culture, le festival est placé cette année sous le thème : «la culture marocaine aux pays d’émigration : Approches croisées». Cette rencontre culturelle qui connaîtra la participation de bon nombre d’écrivains, penseurs et artistes, installés au Maroc ou issus de l’émigration, ainsi que des spécialistes du livre et de l’édition, sera une opportunité de débattre de la problématique du patrimoine culturel produit par les deuxième et troisième générations d’écrivains et d’artistes natifs de l’étranger dont la plupart ont une double nationalité et qui vivent un tiraillement inéluctable, existentiel et civilisationnel, entre une entité marocaine innée et une altérité occidentale acquise.
Au menu du festival cette année, une projection d’un film, une représentation théâtrale, une séance musicale, des récitals poétiques, une exposition de peintures, ainsi que des signatures de livres. Par ailleurs, à l’instar des trois précédentes éditions, cette quatrième édition sera marquée par la tenue d’un important colloque qui portera cette année sur : «La littérature de la diaspora marocaine» et auquel prendront part des critiques, des chercheurs et des écrivains intéressés par ce sujet.
En parallèle à ces activités, le Prix de la créativité méditerranéenne de Fès sera attribué à un auteur dont l’œuvre contribue au rayonnement de notre culture issue de l’émigration, ainsi que les prix qui récompenseront les méritants parmi les étudiants ayant participé au Concours de création littéraire organisé pour la première fois par la Fondation. Il est à noter que la Fondation du «Club du livre au Maroc», créée en 2007 au sein de la Médiathèque municipale de Fès, est l’initiatrice de plusieurs activités culturelles, dont des «Portes ouvertes sur la lecture publique» et des rencontres-débats avec la participation de romanciers, de cinéastes et de poètes.
Reconnaissance pour la littérature de la diaspora marocaine
Plus de 3 millions de Marocains résident à l’étranger. Cette diaspora marocaine a su tirer son épingle du jeu dans différents domaines, notamment celui de la culture et de la littérature. En effet, outre Abdellatif Laâbi et Tahar Ben Jelloun qui sont les pionniers de la littérature marocaine à l’étranger, d’autres noms montent en puissance à l’instar de Salim Jay ou encore de Maâti Kabbal. Cependant, pour Abdelahk Souitat, le directeur du Festival méditerranéen du livre de Fès, la production littéraire contemporaine de la diaspora marocaine souffre d’une ignorance à l’intérieur du Maroc et mérite en conséquence, une plus grande reconnaissance «Il y a une nécessité de réhabiliter un pan considérable de notre culture nationale contemporaine produite sous d’autres cieux sous forme de textes romanesques et poétiques, de pièces de théâtre, etc., et dont les créateurs revendiquent une marocanité qui va de pair avec une autre nationalité acquise. Il s’agit en effet de l’objectif principal de notre festival, cette année».
28 Mars 2012 , Afaf Razouki
Source : LE MATIN
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Quelque 50.000 migrants ont profité de la mise en oeuvre d'un nouveau système de visa étudiant en 2009 pour travailler illégalement au Royaume-Uni, selon un rapport officiel.
Le système mis en œuvre en 2009 prévoyait que les étudiants étrangers devaient être pris en charge par une institution agréée et ne pouvaient en changer sans autorisation. Mais l'absence de contrôle a conduit à ce que 40.000 à 50.000 d'entre eux entrent au Royaume-Uni pour travailler et non étudier, selon le rapport.
"Les services de contrôle aux frontières (UK Border Agency) n'ont pas vérifié que ceux entrant au Royaume-Uni comme étudiants suivaient réellement des cours", relève l'audit.
L'audit commandé par le gouvernement reproche également à l'agence de contrôle aux frontières de ne pas avoir vérifié que les étudiants quittaient effectivement la Grande-Bretagne après leurs études.
Les abus ont eu lieu essentiellement la première année, estime l'audit.*
292.000 visas et 110.000 extensions de visas ont été délivrés à des étudiants et leurs familles chaque année depuis l'introduction du nouveau système il y a 3 ans.
Le gouvernement libéral-conservateur britannique ne fait pas mystère de son voeu de n'attirer que les "bons migrants": travailleurs et étudiants qualifiés.
Il a annoncé un renforcement du contrôle de l'immigration, en mettant en oeuvre des règles plus strictes sur la maîtrise de la langue, et en s'assurant que les étudiants ont bien le droit de séjourner dans le pays.
"Les nouvelles restrictions sur l'emploi après les études signifient que tous les étudiants, sauf les meilleurs d'entre eux, doivent rentrer chez eux", a indiqué mardi le secrétaire d'Etat à l'immigration Damian Green.
Le gouvernement de David Cameron s'est engagé à diminuer à "quelques dizaines de milliers" le solde migratoire d'ici 2015, contre 242.000 pour l'année terminée à septembre 2010, en faisant la chasse aux mariages blancs et aux "faux étudiants" et en mettant un plafond annuel au nombre de migrants originaires de pays n'appartenant pas à l'Union européenne.
27 mars 2012
Source : AFP
La police allemande peut invoquer l'apparence physique pour procéder au contrôle de personnes voyageant sur certaines lignes ferroviaires, a affirmé mardi la justice allemande.
Selon un jugement du tribunal administratif de Coblence (ouest), les policiers fédéraux ont le droit de contrôler des voyageurs "même en l'absence de soupçons", sur les lignes régulièrement empruntées par les étrangers pour entrer illégalement sur le territoire allemand.
Le tribunal a rejeté la plainte d'un voyageur qui avait été contrôlé par des fonctionnaires de police. L'un de ces derniers avait argué que la couleur de peau faisait partie des critères pouvant entraîner un contrôle. Estimant ce critère illégal, le plaignant avait saisi la justice.
Le jugement indique qu'en fonction des effectifs déployés et par souci d'efficacité, lorsque les policiers procèdent à des contrôles ciblés, ceux-ci peuvent alors choisir les personnes "selon leur apparence physique".
27 mars 2012
Source : AFP
L'Italie a été condamnée mardi par la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbopurg, pour avoir expulsé dans son pays un ressortissant tunisien en 2010, après avoir purgé une peine de prison pour terrorisme, ont rapporté les médias italiens.
En vertu de ce verdict, l'Italie doit verser 15.000 euros à l'intéressé qui avait porté plainte devant la Cour européenne, en guise de réparation du préjudice moral.
En dépit de la demande de la Cour, en 2010, de ne pas rapatrier le ressotissant tunisien, estimant alors que son expulsion en Tunisie, pouvait donner lieu à de mauvrais traitements, Rome ne s'était pas plié à la requête.
"La mise à exécution de l'expulsion (...) vers la Tunisie a violé l'article 3 de la convention européenne des droits de l'homme, relatif à l'interdiction de la torture" a argué la Cour, indiquant que "le fait pour un Etat de ne pas respecter la mesure provisoire demandée a pour conséquence de mettre en péril l'efficacité du droit de recours individuel".
"En ne se conformant pas à la mesure provisoire indiquée, l'Italie n'a pas respecté les obligations qui lui incombaient", a ajouté la Cour dans son jugement.
Les autorités italiennes ont expulsé dans leur pays, en 2010 et 2011, tous les ressortissants étrangers condamnés pour terrorisme dans les années 1990, à l'issue de leur sortie de prison.
27 mars 2012
Source : APS
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