vendredi 1 novembre 2024 00:26

Après Tanger, Rabat a abrité dernièrement une rencontre pour rendre hommage à l'écrivain Mohamed Leftah.
Tenue dans le cadre des rencontres «Vivement vendredi», organisées mensuellement dans la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM)...Suite

Une photographie de Nabil Ghandi a été retenue pour La couverture du premier numéro du magazine Emaho, une publication de Singapour...Suite

Pour Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la culture et la principale passerelle  entre l'immigration marocaine et le Maroc...Suite

Le gouvernement de Catalogne a lancé, mardi, une campagne de lutte contre les préjugés et stéréotypes visant les immigrés à Barcelone (nord-est de l'Espagne).
Cette campagne qui bénéficie du soutien de plusieurs institutions notamment la mairie et l'assemblée provinciale de Barcelone, s'inscrit dans le cadre des efforts menés par l'exécutif régional visant à "combattre les préjugés et rumeurs négatives et sans fondements dont sont victimes les immigrés et qui entravent la cohésion sociale", a indiqué le directeur général chargé de l'immigration au sein du gouvernement catalan, Xavier Bosch.
S'exprimant à cette occasion, M. Bosch a rappelé les actions entreprises par cette communauté autonome en vue de promouvoir l'image des immigrés et favoriser leur intégration au sein de la société catalane, déplorant toutefois la perception négative qui prévaut dans cette région à l'égard des étrangers.
D'après les conclusions des derniers sondages réalisés par le Centre d'Etudes d'opinion de Catalogne (CEO, public), l'immigration figure parmi les trois principales préoccupations des Catalans aux cotés du chô mage et de la situation économique. "Nous travaillons étroitement avec la justice pour punir tous ceux qui véhiculent des message appelant à la haine et à la xénophobie", a indiqué le responsable catalan, accusant indirectement le parti d'extrême-droite "Plataforma per Catalunya" (PxC) de colporter des préjugées et rumeurs infondées à l'égard des immigrés.
La perception négative des Catalans à l'égard des immigrés est due en partie au "discours xénophobe et raciste" véhiculé par le PxC, a ajouté M. Bosch, soulignant que cette formation politique, représentée au sein de certaines municipalités catalanes, profite de certaines lacunes dans les lois régissant les questions de racisme pour échapper souvent à la condamnation de la justice.
Selon des données publiées récemment par le gouvernement catalan, 27,5 pc des immigrés sont exposés au risque de pauvreté contre seulement 15,6 pc pour les Catalans de souche. Les expatriés qui reçoivent des aides sociales représentent moins de 50 pc de l'ensemble des bénéficiaires des allocations dans cette communauté autonome, selon la même source.
Six bourses de cantine scolaire sur dix sont accordés aux enfants nés de parents espagnols, alors que l'accès des élèves étrangers à ces bourses demeure très limité.
La Catalogne, l'une des régions les plus riches d'Espagne, abrite près de 230.000 ressortissants marocains, soit la plus forte communauté étrangère.
22/02/2012
Source : MAP

Le gouvernement du Canada a annoncé, mercredi, le lancement d'un "projet pilote" d'une durée de trois ans grâce auquel il sera plus facile pour les professionnels formés à l'étranger de faire reconnaître leurs titres de compétences et de trouver des emplois.
"Dans le Plan d'action économique du Canada, nous nous sommes engagés à aider les professionnels formés à l'étranger à acquitter les coûts liés à la reconnaissance de leurs titres de compétences. Aujourd'hui, nous donnons suite à cet engagement", a affirmé la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, Diane Finley.
L'organisme SUCCESS de la Colombie Britannique, devant lequel la ministre canadienne a fait cette annonce, est l'un des nombreux partenaires qui obtient du soutien par le truchement du projet pilote, qui découle d'un engagement de 18 millions de dollars pris par le gouvernement du Canada dans son budget de 2011 et qui porte sur la prochaine phase du Plan d'action économique.
"Grâce à notre partenariat avec le gouvernement du Canada et à nos années de participation à des programmes de transition, comme la reconnaissance des titres de compétences étrangers, nous sommes heureux de fournir à des professionnels formés à l'étranger des services relativement à des demandes de prêts souples, facilement accessibles et à faible taux d'intérêt", a affirmé dans un communiqué le PDG de SUCCESS, M. Thomas Tam.
"Nous voulons que les nouveaux arrivants au Canada puissent mettre leurs compétences à profit le plus rapidement possible et travailler à leur plein potentiel", a pour sa part déclaré le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney. "C'est avantageux pour eux et pour l'économie canadienne", a-t-il estimé.
Pour un grand nombre de professionnels formés à l'étranger, les coûts des examens menant à l'autorisation d'exercer, de même que les coûts de formation et de recyclage représentent un lourd obstacle à la reconnaissance des compétences.
"Le projet pilote concernant le versement de prêts pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers permettra d'élaborer et de mettre à l'essai des projets novateurs qui visent à fournir une aide financière aux professionnels formés à l'étranger afin d'atténuer ces fardeaux financiers", indique-t-on de même source.
Administrés en partenariat avec des organismes communautaires, les prêts feront en sorte qu'il sera "plus facile" pour ces professionnels de trouver un emploi qui concorde le mieux avec leurs compétences et leur expérience.
Le gouvernement du Canada s'est déjà engagé, voici deux ans, à soutenir les efforts des provinces, des territoires et des intervenants pour améliorer la reconnaissance des diplô mes internationaux via le Cadre pan-canadien d'évaluation et de reconnaissance des qualifications professionnelles acquises à l'étranger.
Bon nombre de cadres formés à l'extérieur du Canada seraient actuellement sans travail ou pratiquent des métiers qui ne sont pas liés à leur formation. Ce sont les difficultés liées, en particulier, à la reconnaissance de leurs diplô mes qui empêchent tous ces travailleurs étrangers d'exercer au pays.
23/02/2012
Source : MAPF

"En ces temps de crise qui sévit en Europe, il faut renforcer les dispositifs et moyens humains et financiers dédiés aux MRE'', a insisté, mercredi à Casablanca, le ministre délégué auprès du Chef de gouvernement en charge des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.
Il faut redoubler d'intérêt et d'attention envers la communauté marocaine vivant à l'étranger et veiller à ce que ses droits ne soient pas bafoués et leur dignité préservée, a-t-il poursuivi à l'ouverture d'une table ronde sur "Crise économique et Marocains du monde" initiée par le magazine spécialisé dans les questions migratoires "Bledmag" avec la collaboration du Centre d'études et de recherches sur l'immigration et la citoyenneté (CERIC).
Les MRE ne sont pas seulement "des sources de transferts d'argent" mais des personnes qui connaissent beaucoup de problèmes en cette période de crise, a-t-il dit, rappelant dans ce sens que le chômage touche 45 pc de la communauté marocaine établie en Espagne.
Une réflexion est menée actuellement sur la dotation des représentations diplomatiques d'assistants sociaux pour venir en aide à ceux qui connaissent des problèmes, a-t-il dit, rappelant dans ce sens les efforts déployés par le Maroc pour rapatrier les Marocains des pays qui connaissent des crises.
Et de souligner l'intérêt accordé aux MRE qui se traduit par le nombre d'organismes qui traitent de leurs affaires et des articles qui leurs ont été consacrés dans la Constitution du royaume "seul pays au monde à avoir consacré des dispositions sur sa diaspora dans la loi suprême".
M. Maâzouz a plaidé pour une politique incitative en vue d'une plus grande mobilisation de l'épargne des MRE par la révision des coûts des transferts et l'octroi d'avantages pour leurs projets d'investissements et insisté sur l'amélioration des prestations qui leurs sont servies "à partir du consulat jusqu'au lieu d'habitation au Maroc où ils viennent passer des vacances ou monter un projet d'investissement".
Youness Ajjarai, du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a fait savoir que la situation de crise qui a investi l'économie réelle appelle la vigilance et l'anticipation quant à ses répercussions sur les MRE.
La communauté marocaine est différemment impactée par la crise qui sévit en Europe, principal débouché de l'immigration marocaine, a-t-il noté, précisant que la situation est difficile pour les Marocains sans instruction et sans qualification aucunes et qui généralement travaillent dans des secteurs touchés par la crise comme le bâtiment et les services. Il s'agit notamment des MRE vivant en Espagne et en Italie du fait notamment que leurs titres de séjour est lié à l'emploi, "situation source d'une grande fragilité".
Des concertations avec les pays d'accueil sont en cours pour voir comment venir en aide aux personnes en situation précaire, a-t-il fait savoir.
Les travaux de cette table ronde se poursuivront par la discussion de la problématique de l'impact de la crise sur les transferts et les investissements des Marocains du monde (MDM) dans un panel qui réunit banquiers, financiers et autres spécialistes. 22/02/2012
Source : MAPF

Les Etats d'origine, de transit et de destination doivent renforcer davantage leur coopération et revoir leurs politiques d'aide au développement selon des concepts novateurs et des projets structurants en vue de manier les problèmes et défis que leur pose le flux de la migration irrégulière, a indiqué mercredi Mohamed Bernoussi, secrétaire général du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.
Dans ce sens, le co-développement se révèle une initiative louable dont il faudrait renforcer le contenu en le dotant d'un mécanisme de mise en Âœuvre et d'une concertation sur la mutualisation des moyens dans le but d'encourager la migration régulière comme outil de lutte contre celle irrégulière, a ajouté M. Bernoussi dans son allocution à l'ouverture d'un séminaire qui se tient, du 22 au 24 courant à Rabat, sur les "Mesures pour soutenir la réinsertion professionnelle des migrants circulaires et de retour dans les pays d'origine".
M. Bernoussi a ainsi mis en avant l'expérience prometteuse du Maroc dans ce cadre, soulignant que le concept de co-développement est intégré dans sa stratégie nationale de développement économique et social du fait de "la place qu'occupent les transferts de l'épargne dans l'équilibre de la balance des paiements et de la volonté affirmée des migrants marocains de contribuer au développement de leur pays".
Il a en outre mis en exergue la mobilisation des compétences préconisée par le ministère chargé des MRE comme un axe prioritaire de son plan d'action, en informant les Marocains établis à l'étranger sur les opportunités au Maroc tout en développant des partenariats entre les secteurs public et privé pour formaliser les besoins en matière de compétences ou d'expertise marocaines expatriées.
"Nous avons une structure en gestation au ministère pour réinsérer les personnes qui n'ont pas réussi leur projet migratoire. Nous allons mettre en valeur leurs expertises afin qu'ils puissent contribuer au développement de leur pays", a dit M. Bernoussi.
De son côté, Raimundo Aragon Bombin, conseiller de l'emploi et de la sécurité sociale à l'ambassade d'Espagne à Rabat, a mis en relief les axes prioritaires établis par l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) et a relevé l'intérêt de la migration circulaire dans la croissance, rejetant par-là l'idée de certains experts qui estiment que seule la migration permanente puisse être un facteur de développement.
Pour sa part, la coordinatrice du projet de la Fondation internationale ibéro-américaine d'Administrations des politiques publiques (FIIAPP), Marzia Cardinali, a décliné les grandes lignes de la nouvelle phase de l'approche globale de l'Union européenne, basée sur les partenariats et la combinaison des objectifs, mettant l'accent sur l'impact des migrations et de la mobilité sur le développement.
Elle a jeté la lumière sur certaines mesures susceptibles d'aider à la réinsertion professionnelle des migrants, mettant en avant la reconnaissance des compétences acquises autour des processus migratoires et celle des diplô mes obtenus hors l'Europe.
Le chef du programme Migration et développement à FIIAPP, Sara Bayès, a présenté le projet "Appui et conseil aux administrations publiques africaines responsables des initiatives sur la migration et le développement, dans la route migratoire de l'Afrique de l'Ouest" (MEDAO), qui "assume le défi de concrétiser les axes identifiés lors de la réunion d'experts sur la migration et le développement (Dakar juillet 2008) ainsi que les engagements politiques pris lors de la Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement (Paris novembre 2008).
Elle a en outre expliqué les phases de ce projet, notamment l'identification des besoins et des capacités des pays, la formation sur l'élaboration d'un plan de travail dans le secteur identifié comme prioritaire et l'assistance technique dans la mise en œuvre d'un plan de travail sectoriel par pays.
Ce séminaire de formation, organisé par le ministère chargé des MRE en collaboration avec la FIIAPP, vise à renforcer les capacités des administrations publiques responsables de l'adoption et de la mise en Âœuvre des mesures d'accompagnement des migrants circulaires et de retour, afin d'assurer la réalisation des conditions favorables pour leur réintégration professionnelle.
La rencontre, à laquelle participent, outre le Maroc, le Sénégal, la Cô te d'Ivoire, le Cap-Vert, tend également à favoriser la diffusion de bonnes pratiques en matière de formation et de réinsertion professionnelle en vue de les répliquer dans d'autres pays et appuyer les processus d'emploi pour la réinsertion des migrants de retour.
22/02/2012
Source : MAPF

La première édition du festival international du cinéma africain de Louxor s'est ouverte mardi soir avec la participation de 33 pays, dont le Maroc.
Les organisateurs de ce festival, initié du 21 au 27 février, ont choisi de rendre hommage au 7ème art marocain à travers la publication d'une anthologie de réalisateurs et de leurs œuvres.
Selon l'auteur de cette anthologie, le critique de cinéma égyptien Samir Farid, le choix est porté sur le Maroc vu le développement qu'a connu son cinéma au cours de la première décennie de cette troisième millénaire sur les plans qualitatif et quantitatif grâce au soutien de l'Etat.
Présentant cet ouvrage, M. Farid a souligné qu'il s'agit du deuxième plus important cinéma arabe après l'Egypte, précisant que le nombre de films marocains a doublé lors de cette période.
Dans ce sens, il a ajouté que l'industrie cinématographique a bénéficié amplement de la marge de liberté d'expression existant dans le Royaume.
"La grande marge de liberté d'expression dans le Royaume a enrichi l'expérience cinématographique marocaine, devenue pilote dans les régions arabe et africaine", a-t-il dit.
Il a fait savoir que l'administration de cette première édition s'est inspirée du festival du cinéma africain de Khouribga dans le choix des films et des membres des jurys.
Le Maroc sera représenté à cette édition par "Mains rudes" de Mohamed Asli, "Courte vie" d'Adel Fadili et "Andalousie, mon amour" de Mohamed Nadif.
Mains rudes représentera le Maroc à la compétition des longs-métrages qui verra la participation de 17 films représentant 13 pays.
Ce film relate l'histoire de Mustafa, un coiffeur illettré, qui vit avec sa mère aveugle et gère des affaires illégales comme intermédiaire pour faciliter l'accès à des papiers et services à ses clients, ainsi que de sa voisine Zakia qui cherche à immigrer en Espagne pour rejoindre son mari.
Quant à Courte vie, il a été retenu pour prendre part à la compétition des courts-métrages avec la participation de 13 pays.
Première réalisation cinématographique du jeune réalisateur Adil Fadili, ce court-métrage de 16 mn dresse avec humeur et virulence les péripéties d'un jeune enfant, Zhar (chance), frappé par une malédiction depuis sa naissance sans jamais perdre espoir d'une vie meilleure. Cette production avait remporté le grand prix du 8ème festival du court-métrage méditerranéen de Tanger.
Par ailleurs, Andalousie mon amour sera projeté en marge des compétitions officielles de ce festival, marqué par la participation de 30 pays africains.
Participent également à cette édition le critique de cinéma marocain Mustapha Masnaoui et le commissaire du Festival de Khouribga du cinéma africain Hassan Andova, ainsi que la réalisatrice Faouzia Zineddine qui devront animer des conférences en marge de ce festival.
Le Maroc sera également représenté au jury du court-métrage par le critique Masnaoui aux cô tés de l'artiste égyptien Amr Waked et la réalisatrice burkinabé Fanta Régina Nacro et les metteurs en scène camerounais Jean-Pierre Bekolo et franco-guinéen Mama Keita.
Quant au jury du long-métrage, il comprend l'actrice égyptienne Hind Sabri et les réalisateurs Mohamed Khan (Egypte), Idrissa Ouedraogo (Burkina Faso) et Abderrahmane Sissako (Mauritanie).
Au menu de ce festival figurent aussi un hommage aux réalisateurs égyptien Daoud Abdel Sayed et éthiopien Haile Gerima, ainsi que des tables rondes et conférences sur le cinéma africain.
21/02/2012
Source : MAPF

Des experts internationaux proposent, dans une étude présentée mardi à Paris, cinq pistes pour optimiser l'impact sur le développement des transferts d'argent des migrants, dont le développement de la "bibancarisation".
Partant du constat que les coûts élevés des transferts de fonds des migrants au Maghreb et dans la zone franc obèrent leur contribution au développement de ces pays, ces pistes visent à "étoffer et renforcer l'offre de produits bancaires et non bancaires et favoriser la baisse des coûts des transferts d'argent et le codéveloppement", indique cette étude conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) et de la France.
Dans ce rapport, réalisé en 2012, les auteurs soutiennent ainsi que le développement de la "bibancarisation traditionnelle" permettra de renforcer la bancarisation et l'inclusion financière dans les pays d'origine et de mobiliser l'épargne transférée.
La bibancarisation inclut une large panoplie de produits et services: ouverture d'un compte à distance, à partir du pays de résidence dans le pays d'origine, octroi de crédits immobiliers dans le pays de résidence du migrant pour une acquisition dans son pays d'origine, mise en place de produits d'épargne dans le pays de résidence en vue d'investissements dans le pays d'origine et mise en place de produits d'épargne (notamment d'épargne logement) dans les pays d'origine pour les non-résidents.
Le rapport intitulé "Réduire les coûts des transferts d'argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement: outils et produits financiers pour le Maghreb et la Zone Franc", recommande aussi la promotion de la "bibancarisation solidaire".
Celle-ci, relèvent les experts, "devrait renforcer l'intégration dans les pays de résidence, tout en assurant une plus grande mobilisation de l'épargne des nationaux résidant à l'étranger au service du développement local et de la réalisation de leurs projets individuels".
La troisième piste, indique le rapport, consiste à accroître le rô le des sociétés de transfert d'argent "uniquement pour les transferts urgents". "Une plus grande intervention des sociétés de transfert d'argent permettrait de réduire les transferts informels et de renforcer la concurrence sur ce marché", estim-t-on.
Le rapport préconise, en outre, de renforcer les technologies de l'information au service de la bibancarisation : le "mobile-banking", "l'e-banking" et plus largement la banque à distance comme outil de facilitation des envois d'argent et de la bancarisation.
Enfin, le rapport explore une dernière piste, la promotion des produits financiers et boursiers auprès des migrants, comme instrument de mobilisation de l'épargne et du savoir-faire des nationaux résidant à l'étranger au service du développement.
21/02/2012
Source : MAPF

Le déficit du commerce extérieur n'a cessé de se creuser et le scénario tendanciel établi par le Conseil National du Commerce Extérieur Maroc (CNCE) laisse apparaître un déficit pour les biens et les services de 190 milliards de dirhams (MMDH) en 2015, a affirmé, mardi à Casablanca, la présidente du CNCE, Nezha Lahrichi.
Le déficit commercial des biens a atteint 185 MMDH en 2011, celui des biens et services 116 MMDH alors que l'excédant du commerce des services et les transferts des MRE n'arrivent plus à le couvrir, a indiqué Mme Lahrichi.
La capacité d'absorption de ce déficit, qui était de 171 pc en 2001, est tombée à 63 pc en 2011 à l'heure même où le trend des exportations marocaines de biens et services est ascendant, a-t-elle relevé.
Cette situation s'explique par le fort contenu en importations qui s'amplifie avec le renchérissement des matières premières et de la facture énergétique, a-t-elle fait savoir, relevant que le système productif importe directement et indirectement près de la moitié (46,7 pc) de ses consommations intermédiaires et que 85 pc des produits importés sont incompressibles.
Il en résulte une faible valeur ajoutée à l'exportation, notamment pour les activités de sous-traitance et un fort contenu en biens importés de la production destinée au marché local, a-t-elle fait observer.
Mme Lahrichi a souligné que les axes de la politique économique se renouvellent en fonction des conjonctures nationales, régionales et internationales, estimant que l'intégration maghrébine est une chance pour construire un système productif, régional intégré et compétitif.
21/02/2012
Source : MAPF

Un séminaire interrégional sous le thème "mesures pour soutenir la réinsertion professionnelle des migrants circulaires et de retour dans le pays d'origine" se tiendra du 22 au 24 février à Rabat, à l'initiative du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.
Organisé en collaboration avec la Fondation internationale ibéro-américaine d'administration des politiques publiques, ce séminaire portera sur les mesures pouvant être mises en place par les autorités publiques concernées pour aider les migrants dans leur processus de réinsertion professionnelle, indique un communiqué du ministère.
Cette rencontre, qui verra la participation du Sénégal, de la Cô te d'Ivoire, du Cap Vert et du Maroc, s'inscrit dans le cadre du projet "Appui et conseil aux administrations publiques africaines responsables des initiatives sur la migration et le développement dans la route migratoire de l'Afrique de l'ouest", ajoute la même source.
Le séminaire sera également l'occasion de favoriser la diffusion des bonnes pratiques en matière de formation et de réinsertion professionnelle des migrants. MAPF 21/02/2012
Le cinquième Forum des compétences marocaines "Careers in Morocco" le 10 novembre à Montréal
Le cinquième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord "Careers in Morocco", se tiendra le 10 novembre au Palais des Congrès à Montréal, le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.
"Fort du succès des éditions précédentes, le Forum Careers in Morocco fête cette année ses cinq ans et s'impose aujourd'hui comme le rendez-vous incontournable pour les lauréats et les professionnels marocains résidants à l'étranger, à la recherche d'opportunités d'emploi et d'entreprenariat au Maroc", indiquent les organisateurs.
Evénement phare de rapprochement entre la sphère économique marocaine et les compétences marocaines de l'Amérique du Nord, le forum Careers in Morocco-Montréal 2012 est l'occasion aussi pour la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, de s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.
Avant de se rendre à Montréal, Careers in Morocco, "Road Show 2012", sera de passage à Paris (16 juin) et à Londres (6 octobre), selon les organisateurs.
21/02/2012
Source : MAPF

La 18ème   édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca, qui a fermé ses portes dimanche, marque le début de la saison culturelle marocaine…Suite

Depuis trois mois, un décor peu habituel règne dans le port d'Algésiras. Quatre bateaux appartenant à l'entreprise maritime Comarit-Comanav sont assignés à quai par les autorités de ce port…Suite

En une génération seulement, ces enfants d’immigrés sont devenus des français comme les autres…Suite

Ils sont passés à l'acte. A une large majorité, les conseillers municipaux ont tranché sur le dossier de la future mosquée d'Evreux en désignant un terrain appartenant à la Ville, pour que la communauté musulmane puisse y implanter un lieu de culte. Mais uniquement dédié à la pratique cultuelle.
Cette mosquée pourra voir le jour le long du boulevard du 14-Juillet, sur le parking situé en face des terrains de tennis de La Madeleine.
« Donner le droit d'exercer son culte dans la dignité »
Pour Michel Champredon, qui s'est largement impliqué dans le dossier dès 2008, « il s'agit d'une avancée fondamentale ». « Je n'ai aucun état d'âme, a souligné le maire en ouvrant deux heures de débats. Les musulmans ne demandent qu'à vivre en République. C'est une religion comme les autres. Il en va de notre responsabilité de donner le droit d'exercer dans la dignité son culte, cela veut dire aussi assurer l'intégration, ne pas exclure. »
A une large majorité (vingt-sept élus ont dit oui tandis que le groupe communiste et citoyen n'a pas pris part au vote), le conseil municipal d'Evreux a donné un signal fort aux Ebroïciens musulmans qui disposent de quatre lieux (d'initiative privée) pour pratiquer le culte.
Le terrain désigné (5 000 m²) a été choisi après l'examen de vingt-six sites potentiels et la visite, in fine, de trois parcelles les plus appropriées.
Si tout le monde (y compris l'opposition de droite) a convenu qu'un lieu de culte digne était nécessaire, les débats ont souligné que le lieu proposé n'était peut-être pas le plus fédérateur, comme l'ont expliqué les élus communistes, et loin d'être neutre puisque situé juste en face des immeubles de La Madeleine, facilitant ainsi une identification du quartier comme un quartier musulman. « Je voterai avec fierté ce projet », a annoncé émue Maryse Sahin, rejointe par Nathalie Furnon, Sid-Ali Ferrouk, Simone Chargelègue tandis que Farid Chellafa ajoutait : « Ce serait bien d'arrêter de stigmatiser cette religion. » Déterminé à ne pas reporter le vote, Michel Champredon a assuré que le lieu choisi avait l'avantage de ne pas créer de nuisances en stationnement et d'offrir une vraie visibilité à la communauté musulmane.
Dans ce débat sensible et grave, Gérard Silighini a prudemment suggéré que la Ville n'avait pas à s'immiscer de façon « paternaliste » dans l'organisation du futur lieu de culte. « Nous n'avons pas à juger sur la question de savoir qu'elle est l'organisation la plus fédératrice. Limitons le risque d'ingérence pour garantir l'équité de traitement. »
Pour respecter la loi de 1905, la Ville s'est juste engagée sur la mise à disposition d'un terrain et uniquement pour un lieu cultuel. Elle laisse maintenant le soin aux associations de s'organiser et de continuer à travailler sur la mosquée. Tout commence maintenant.
Un moment historique
Ils attendaient ce moment depuis très longtemps. De nombreux musulmans ont assisté à la séance du conseil municipal. Qu'ils soient membres de l'UCME (Union culturelle musulmane d'Evreux) ou de l'AME (Association des musulmans d'Evreux), ils sont sortis soulagés, peu après 21 h.
La Ville a mis à disposition un terrain et c'est une « avancée » qu'ils saluent unanimement. « Cela signifie la reconnaissance de l'Islam et des musulmans, renforce le vivre ensemble et consolide in fine le pacte républicain. C'est un moment historique dans la vie de notre cité. Maintenant qu'un acte politique fort est posé, il appartient aux Ebroïciens musulmans d'assumer le projet de mosquée », souligne l'AME en appelant la communauté musulmane, dans sa pluralité, à œuvrer pour l'édification de la mosquée d'Evreux.
Même satisfaction du côté de l'UCME : « Nous remercions ceux qui ont voté pour et la détermination du maire. Mais ce n'est qu'une première étape qui aboutit après plus de trois ans de discussions. A nous de prouver que notre projet est légitime en rassemblant le plus possible. Mais cela prend du temps de se comprendre, de se connaître. On a bien vu au conseil qu'il peut y avoir une majorité et des avis différents. Le vrai travail commence. » L'ACME devrait présenter début mars les futurs plans de son projet de mosquée. A ce jour, deux projets concurrents sont en lice. Mais il n'y a qu'un terrain. Ce sera aux musulmans de trancher.
22/2/2012, SOPHIE BOGATAY
Source : Paris Noemandie

Les Européens se sentent-ils vraiment menacés par l’islam ? Des enquêteurs de l’Ifop se sont penchés sur la question dans une enquête menée auprès des populations de quatre pays européens ayant la plus forte proportion de population musulmane (Allemagne, Pays-Bas, France et Royaume-Uni). Avec la multiplication des débats sur l’immigration ou des identités nationales, les chercheurs de l’Ifop ont tenté de comprendre la véritable place accordée à ces questions par les Européens. Résultat : le malaise est partagé autour de la question de l’islam, mais celle-ci est une préoccupation bien secondaire.
immigration et l’islam sont au cœur de beaucoup de débats politiques sur le Vieux Continent. Ces sujets sont-ils devenus la principale préoccupation des populations européennes ?
A l’Ifop, des chercheurs organisent régulièrement des « groupes de travail qualitatif », réunion de plusieurs personnes représentatives de la société, pour tenter de comprendre la formation des débats et préoccupations sociales. « Lors de ces sessions, si on demande quels sont leurs sujets de préoccupations, les personnes ne répondent pas spontanément l’immigration mais plutôt des thèmes comme l’économie ou le chômage », ce qui n'est pas forcément le cas de la classe politique, explique Sarah Alby, chargée d’étude à l’Ifop.
Dans sa nouvelle enquête réalisé du 9 au 18 avril 2011 et paru le 15 février, l'Ifop a voulu comprendre « le regard des Européens sur l’islam », religion qui concerne 4 % de la population européenne, dans un contexte de surenchère politique qui lie notamment cette religion à la sécurité.
Premier enseignement de cette étude : si le nombre de personnes se sentant menacées dans leur identité par une présence musulmane est important (entre 47 % au Royaume-Uni et 42 % en France), la majorité sont indifférents à cette présence (entre 34 et 37 %) ou la considère comme un enrichissement culturel (entre 19 et 24 %). « Il est, d’ailleurs, intéressant de noter que les interrogations qui se posent ne portent plus sur l’origine géographique des personnes issues de l’immigration mais sur leur appartenance culturelle et religieuse, la terminologie "population d’origine musulmane" ayant peu à peu remplacé en France celle de "population d’origine maghrébine", aussi bien du côté des dirigeants que des citoyens. », note l'Ifop.
Des peurs cristallisées sur les actions collectives
« L’étude montre que ce sont les affirmations collectives identitaires qui posent le plus de problème », détaille Sarah Alby. Une conclusion mise en lumière par deux questions posées aux interviewés. Ainsi, les Français se révèlent majoritairement hostiles à l’existence de partis ou de syndicats se référant à l’islam (74 %), ce qui est moins le cas pour les Britanniques (43 %), les Néerlandais (41 %) et les Allemands (32 %). « Une situation assez représentative de la culture française en la matière », analyse Sarah Alby.
A contrario, les Français se révèlent beaucoup moins hostiles à l’élection d’un maire d’origine musulmane. Ils sont mêmes 52 % à y être favorables et 21 % à être indifférents à la question. Ces proportions sont similaires chez nos voisins, avec 43 % de Néerlandais favorables, 44 % des Anglais et 49 % des Allemands.
Des modèles d’intégration différents
Les questions liées à la visibilité de l’islam dans la société sont fortement marquées par le modèle d’intégration choisi par le pays.
L'Ifop fait d'ailleurs une distinction claire dans son enquête entre le Royaume-Uni et les Pays-Bas « qui ont longtemps promu un modèle multiculturaliste débouchant sur un communautarisme récemment remis en cause », la France, « qui a maintenu une politique républicaine de cohésion nationale reposant sur un modèle d’assimilation qui ne cesse de montrer ses limites et ses échecs », et l'Allemagne, qui s'interroge encore sur son modèle d'intégration.
Les réponses à la question concernant les causes perçues de la mauvaise intégration des personnes d’origine musulmane reflètent « un constat d’échec global des politiques et d’une impasse : comment réussir l’intégration ? ».
Ainsi, les répondants de quatre pays européens choisissent principalement de remettre ce défaut d’intégration sur « le refus de s’intégrer » supposé de cette catégorie de population. Questionner sur un deuxième choix, les répondants font alors apparaître « les trop fortes différences culturelles ».
Les Britanniques évoquent également très souvent la ghettoïsation (58 %) comme une des causes principales, le résultat d’une politique symbole du modèle communautaire multiculturel en Europe. Si les Français évoquent également cette raison à 37 %, ils sont aussi 20 % - le chiffre le plus important de la catégorie - à évoquer des raisons économiques pour expliquer les difficultés d’intégration.
La visibilité : un problème très français
Une courte majorité d’Européens va avoir tendance à considérer que la visibilité donnée à l’islam est trop importante. Une tendance alimentée par les médias et le débat politique mais, sur cette question aussi, les cultures des pays vont révéler quelques différences.
En France, l’effet de la loi de 2004 se fait bien sentir. 90 % des répondants se déclarent opposés au port du foulard à l’école tandis que les pourcentages tournent plutôt autour de 65 % dans les autres pays. De même, 59 % des Français s’opposent au voile dans la rue alors qu’ils sont 42 % en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
En revanche, l’édification de mosquées catalyse moins de tensions. 54 % des personnes y sont favorables ou indifférentes en France tandis qu'aux Pays-Bas ils sont 51 % à s'y opposer. « L’islam suscite donc une certaine inquiétude dans les pays européens investigués, parce que sa pratique apparaît en contradiction avec des sociétés de plus en plus sécularisées », conclut l'Ifop.
Toutefois, le regard des Européens à l'égard de l'islam n'est pas complètement noir, laissant une chance aux musulmans de poursuivre leur intégration tout en appelant les gouvernements à se préoccuper de la crise, du chômage ou encore des discriminations qui minent l'Europe.
21/2/2012, Pauline Compan
Source : Saphir news

Le cinquième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord "Careers in Morocco", se tiendra le 10 novembre au Palais des Congrès à Montréal, le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.
"Fort du succès des éditions précédentes, le Forum Careers in Morocco fête cette année ses cinq ans et s'impose aujourd'hui comme le rendez-vous incontournable pour les lauréats et les professionnels marocains résidants à l'étranger, à la recherche d'opportunités d'emploi et d'entreprenariat au Maroc", indiquent les organisateurs.
Evénement phare de rapprochement entre la sphère économique marocaine et les compétences marocaines de l'Amérique du Nord, le forum Careers in Morocco-Montréal 2012 est l'occasion aussi pour la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, de s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.
Avant de se rendre à Montréal, Careers in Morocco, "Road Show 2012", sera de passage à Paris (16 juin) et à Londres (6 octobre), selon les organisateurs.
21/2/2012
Source : Aufait/MAP

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