vendredi 22 novembre 2024 08:35

Au-delà de la mode et du débat sémantique enclenché autour de l’appellation d’origine contrôlée MRE, il est sans doute utile de mener une réflexion dépolitisée sur la nécessité d’une politique migratoire qui identifie les spécificités afin de s’enrichir par l’inclusion au lieu de s’appauvrir par l’exclusion.

Le vivre-ensemble interpelle les politiques sur les écarts entre les objectifs louables affichés (vivre en harmonie, cohésion sociale, tolérance, intégration…) et la dure réalité vécue par les étrangers et ancrée dans les territoires décrochés de la République (communautarisme, racisme ordinaire, distances sociales, stigmatisation…).

La tuerie dans le musée juif de Bruxelles et l'arrestation de l'auteur présumé de cet acte terroriste, le dénommé Mehdi Nemmouche, nous renvoie d'une manière logique à la tuerie de Toulouse, il y a environ deux ans, perptrée par Mohammed Merah.

Monsieur Anis Birou, le nouveau ministre de tutelle semble s’inscrire dans une nouvelle dynamique de refonte du partenariat entre l’intelligence expatriée et les institutions Marocaines à bout de souffle et cibles d’un tir croisé de la part de la société civile, des constitutionnalistes et des partis politiques.

C'est bien la première fois que l'extrême droite française remporte une élection, même au temps fort du régime de Vichy qui régira la France de Juillet 1940 au 22 Août 1944 sous l'occupation allemande.

L’autonomie des territoires est aujourd’hui une revendication plus au moins partagée, entre les Etats et leurs composantes identitaires endogènes. Impulsée par la décentralisation ou dictée par les impératifs de gouvernance et de paix civile, l’autonomie des territoires varie d’un contexte géopolitique à l’autre. Elle évolue, globalement, autour de trois scénarii dont il est difficile de ne pas s’y référer.

C'est aujourd'hui que les 44 millions d'électeurs français éliront les 74 députés sur les 751 qui siègeront au Parlement de Strasbourg, ce même parlement élira pour la première fois le Président de la commission européenne qui est en fait l'exécutif de l'Union Européenne.

La communauté marocaine installée en France se distingue de celles des autres pays d’accueil. Elle est d’abord l’une des plus importantes en nombre de résidents, la plus ancienne, la mieux intégrée dans le tissu socio économique, la plus soluble, en comparaison avec les autres communautés venant d’Afrique ou du Maghreb, dans les sphères de compétences ou représentations associatives, et enfin, la plus encline à l’exercice de la responsabilité politique.

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