vendredi 26 avril 2024 03:33
Les Marocains installés dans la région de Provence-Alpes-côte d'Azur (sud est de la France) auront rendez-vous à Marseille, en mars prochain, avec le premier salon SMAP EXPO, une manifestation culturelle et commerciale destinée à cette communauté.

Ce rassemblement qui se tiendra, du 12 au 14 mars, dans ce grand port de la Méditerranée, prévoit des soirées musicales avec les grands noms de la scène artistique marocaine, des rencontres-débats sur les questions touchant à la question des Marocains résidant à l'étranger ainsi que des offres commerciales, notamment dans l'immobilier, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Ce salon est monté par la société SMAP Group, installée à Paris et qui compte à son actif plusieurs manifestations du même type, dont le Salon des Marocains à Paris (SMAP), lancé il y a dix ans, dans la capitale française et le Salon SMAP IMMO, dédié à l'investissement dans l'immobilier et qui a fêté ses 7 ans d'existence, en mai dernier à Paris.

Après le succès grandissant de ces manifestations auprès des Marocains de France, le SMAP a fait une percée remarquée en Espagne, où une deuxième édition est programmée en septembre 2010, à Barcelone (nord est), indique-t-on de même source.

Après cette extension en dehors de la France, et dans le souci de se rapprocher davantage des Marocains de la province française, le SMAP Expo a décidé de décentraliser le concept.

Le choix s'est porté sur Marseille, grande agglomération d'accueil d'une importante communauté marocaine et ville ouverte vers la Méditerranée, a indiqué à la MAP le Directeur Général de SMAP Group, M. Samir Chammah.

Fidèle à l'esprit des Salons rodés de Paris et fort de son expérience de Barcelone, auprès des Marocains établis en Catalogne, le SMAP Expo de Marseille promet d'être un rassemblement "singulier où les Marocains ainsi que leurs amis de la cité phocéenne et de sa région trouveront à leur disposition pendant trois jours, diverses expressions festives, culturelles et commerciales", a-t-il assuré.

MAP
SM le Roi Mohammed VI présidera, vendredi 25 septembre au Palais Royal à Rabat, la cérémonie de conclusion de l'acte scellant le mariage de SA le Prince Moulay Ismail avec Mademoiselle Anissa Lehmkuhl, annonce mardi un communiqué du Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie.

Cette cérémonie sera suivie, samedi 26 septembre, par la fête du mariage qui aura lieu à la résidence de feu SAR le Prince Moulay Abdellah à Rabat, précise le communiqué dont voici le texte:

"Le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que Son Altesse le Prince Moulay Ismail, fils de feu Son Altesse Royale le Prince Moulay Abdellah et de Son Altesse la Princesse Lamiaa Solh, épousera la vertueuse demoiselle Anissa Lehmkuhl, selon la loi de Dieu et les prescriptions du Prophète, et conformément aux traditions observées au sein de la Famille Royale chérifienne.

Musulmane depuis sa plus tendre enfance, mademoiselle Anissa Lehmkuhl est de père et de mère allemands musulmans : Monsieur Omar Lehmkuhl et Madame Amina Lehmkuhl. Ils ont embrassé l'islam au cours de leur séjour au Maroc où Monsieur Lehmkuhl avait occupé, pendant de nombreuses années, le poste d'attaché militaire à l'ambassade d'Allemagne fédérale au Royaume. Ce séjour a permis à Mademoiselle Lehmkuhl de s'imprégner des traditions et des coutumes de la société marocaine.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine- que Dieu l'assiste- présidera et entourera de la Haute Sollicitude Royale la cérémonie de conclusion de l'acte scellant ce mariage béni, qui aura lieu dans l'enceinte du Palais Royal à Rabat, le vendredi 5 chaoual 1430 H, correspondant au 25 septembre 2009. Cette cérémonie, à laquelle assisteront les membres de l'Auguste Famille Royale, sera suivie, samedi 6 chaoual courant, correspondant au 26 septembre 2009, par la fête du mariage qui aura lieu à la résidence de feu Son Altesse Royale le Prince Moulay Abdellah à Rabat.

Que Dieu protège notre Souverain et Le comble en la personne de Son Altesse Royale le Prince héritier Moulay El Hassan et Son Altesse Royale la Princesse Lalla Khadija. Puisse-t-il Le conforter avec le soutien de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'illustre Famille Royale.

Fasse le Très Haut que le règne de notre Auguste Souverain soit un règne radieux, foisonnant d'heureux évènements et de fêtes les plus joyeuses. Il est l'Audient des prières ".

MAP
A une semaine de la fin de l'opération de régularisation des sans papiers lancée, le 1er septembre, en Italie en faveur des "auxiliaires de vie", 33 pc des demandeurs potentiels ne se sont toujours pas manifestés.

Cette opération, qui concerne uniquement les sans papiers s'occupant de ménage (Colf) et des personnes âgées ou à mobilité réduite (badanti), devrait, selon des prévisions, permettre la régularisation de 500 à 700 mille clandestins.

Selon les médias italiens, ce manque d'enthousiasme s'expliquerait par plusieurs facteurs dont le fait que toutes les démarches se font par Internet alors que la quasi-majorité des personnes âgées qui veulent régulariser leurs auxiliaires, ne sont pas des utilisateurs avisés de ce moyen de communication.

Les médias citent ensuite l'obligation pour chaque employeur de verser une somme de 500 euros, jugée trop élevée, ainsi que celle relative au versement de pas moins de 20.000 euros l'année, soit l'équivalent en rémunération de 20 heures de travail par semaine.

S'agissant des demandes introduites jusqu'à présent, l'association nationale italienne des employeurs indique qu'elles concernent pour 50 pc les colf expérimentés, suivies des badanti (31 pc) puis des colf qui font leurs premières armes dans le métier et enfin des baby-sitters.

Le nombre d'immigrés clandestins en Italie s'établirait à près de 750 mille personnes, soit 1,09 de la population italienne et 25,6 pc de l'ensemble des résidents étrangers.

MAP
Une rencontre avec les opérateurs économiques belges a été organisée, mercredi 23 septembre 2009 à Bruxelles, pour présenter les opportunités d'investissement offertes au Maroc ainsi que le potentiel économique du Royaume.

Lors de cette rencontre, initiée par la Chambre de Commerce Belgo-luxembourgeoise au Maroc, les intervenants marocains, représentant différents services et départements, ont donné un aperçu du tissu économique et industriel développé et diversifié du Maroc mettant en avant ses immenses capacités de modernisation et son dynamisme économique de plus en plus orienté vers l'international.

Ils ont à cet égard rappelé les réformes structurelles de grande envergure entreprises par le Maroc, instaurant ainsi un espace propice à l'investissement étranger. L'accent a été notamment mis sur la libéralisation de plusieurs secteurs (transports, électricité, télécoms), la mise en place d'autorités de régulation indépendantes, le rôle croissant de la concurrence, les facilités douanières, administratives et bancaires, et la dynamique des relations avec l'UE.

Le Maroc, qui s'aligne sur les standards commerciaux internationaux, a conclu plusieurs accords de libre-échange pour s'ériger en véritable plate-forme donnant accès à un marché mondial important, ont-ils affirmé.

De grands projets structurants ont été présentés à cette occasion ayant trait essentiellement aux secteurs des transports urbain, ferroviaire, portuaire, aéroportuaire, routier et autoroutier, d'artisanat et de tourisme.

Intervenant à cette occasion, l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre, a invité les opérateurs économiques belges à s'orienter vers le marché prometteur du Maroc qui recèle d'un grand potentiel de développement.

Il a appelé à doper davantage les échanges commerciaux entre le Maroc et la Belgique en vue de les hisser au niveau des relations excellentes unissant les deux royaumes. "Le volume global des échanges commerciaux entre les deux pays est de près de 700 millions d'euros, comparé à d'autres pays comme la France qui avoisine les 10 milliards d'euros'', a-t-il dit.

Cette rencontre, qui devrait donner une nouvelle impulsion à la coopération économique et commerciale bilatérale, est l'occasion idoine pour mettre en relief les nouvelles opportunités et les diverses facettes du Maroc économique, a ajouté le diplomate marocain.

Compte tenu de l'environnement économique en constante évolution, du processus de réforme ainsi que des projets structurants engagés dans le Royaume, les perspectives s'annoncent prometteuses en termes d'échanges commerciaux et de coopération économique bilatérale.

Lors de cette rencontre, qui devait être suivie de deux autres similaires avec les opérateurs économiques de Liège et d'Anvers, des investisseurs belges au Maroc sont intervenus tour à tour pour présenter leurs expériences réussies dans différents secteurs d'activité dans le Royaume.

Source : MAP
Les participants à une rencontre, mercredi 23 septembre 2009 à Rabat, ont appelé à "considérer l'octroi de visas comme un droit humain qui s'inscrit dans le cadre de la libre circulation des personnes".

Lors de cette rencontre sur les conditions de délivrance des visas, organisée à l'initiative de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à l'occasion du 40è jour du décès, le 15 août dernier, de Mme Aïcha Mokhtari des suites d'un cancer des os, les participants ont estimé que "la politique de délivrance des visas dénote du degré de respect des droits de l'Homme et de sa dignité".

Ils ont à cet égard plaidé pour l'adoption de critères bien définis pour l'octroi des visas.

Les participants, dont des défenseurs des droits humains et syndicaux et des acteurs de la société civile, ont appelé à l'harmonisation des lois et à la simplification des procédures inhérentes à cette question, particulièrement après l'obtention par le Royaume d'un statut avancé dans ses relations avec l'Union européenne.

Auparavant, l'AMDH avait organisé un sit-in devant l'ambassade de France à Rabat pour protester contre le refus du consulat français à Fès de délivrer un visa d'entrée à Feue Aïcha Mokhtari, qui avait déposé un "dossier médical complet", certifié par le ministère marocain de la Santé.

Source : MAP
Pour la première fois depuis la formidable croissance économique des années 90, l'Irlande est redevenue un pays d'émigration, du fait surtout de la fuite des Européens de l'Est échaudés par la récession que connaît dorénavant l'ancien "Tigre celtique".

30.100 personnes originaires des douze nouveaux pays membres de l'Union européenne sont retournées chez elles ou ont émigré vers d'autres horizons, tandis que seuls 13.500 sont arrivées en Irlande, sur l'année achevée en avril (contre 33.700 un an auparavant), a indiqué mardi l'office national des statistiques (CSO).

Au total, tous pays confondus, 65.100 personnes ont quitté l'île sur la même période tandis que seuls 57.300 immigrés s'y sont installés, contre 83.800 il y a un an, a précisé les CSO.

"Ces changements ont fait que l'Irlande a retrouvé un solde migratoire négatif, de moins 7.800, pour la premières fois depuis 1995", a précisé l'office.

Pendant plus d'un siècle, les Irlandais avaient fui leur pays, particulièrement en raison de la Grande Famine de 1845-47. Il y avait 6,5 millions d'Irlandais en 1841 (Irlande du Nord exceptée). Ils n'étaient plus que 2,8 millions en 1961.

Mais le mouvement a été inversé à la faveur de la croissance économique exceptionnelle qu'a connue le "Tigre celtique" à partir des années 90. A partir de 1993, l'Irlande connaît une croissance qui ira jusqu'à dépasser les 10% en 2000. Le chômage passe de 15,9% en 1993 à moins de 4% en 2001. Ce formidable boom attire en dix ans, de 1997 à 2007, 739.000 étrangers.

Depuis cependant, l'Irlande a été très durement frappée par la récession. L'île a été le premier pays de la zone euro à entrer en récession, en 2008. Son produit intérieur brut s'est contracté de 2,3% l'an dernier et devrait s'effondrer de 7,7% cette année. Le chômage atteint 12,4% et devrait dépasser les 15% d'ici à la fin de l'année, selon le gouvernement.

AFP
La liste des 25 candidates pour les Prix de la 9ème édition "Khmissa", qui se tiendra à Marrakech le 10 octobre prochain, a été dévoilée, le 17 septembre au soir à Casablanca lors d'une conférence de presse.

Parmi les nominées à ce Prix, qui récompense les figures féminines marocaines qui se sont distinguées par leur engagement, leur passion et leur esprit d'initiative, figurent des femmes d'horizons divers, résidant au Maroc ou à l'étranger.

En plus des quatre catégories traditionnelles les "sciences et recherches", "l'action sociale et humanitaire", "l'entreprise et entreprenariat" et "l'administration et le service public", cette édition se distinguera par un nouveau Prix "parcours d'exception" qui consacrera des femmes exceptionnelles qui oeuvrent avec abnégation dans l'ombre et la discrétion.

Ce point de presse a été l'occasion de passer en revue les dispositions organisationnelles pour la cérémonie de remise des Prix et les critères de sélection des candidates.

Le Jury de cette édition est constitué de quatre hommes et cinq femmes, dont quatre appartiennent au monde des médias à savoir Mmes Kalthoum Ghazali, Narjiss Reghay, Samira Sitail et Leila Ouachi ainsi que la psychologue Nadira El Guermai.

Le jury comprend également les professeurs Driss Moussaoui (psychiatrie) et Ahmed Iraqi (anatomo-pathologie), M. Mohamed Chafiki, directeur des études et des prévision au ministère de l'Economie et des finances et M. Mohamed Belafdil, directeur du CRI de Casablanca.

Le jury a été chargé de désigner les 25 femmes candidates, 5 par catégorie, qui seront soumises à l'appréciation du public marocain appelé à choisir une lauréate par groupe.

MAP

Dans le cadre des Assises de l'Interculturalité initiées par le Gouvernement fédéral, le MRAX organise une après-midi de réflexion le samedi 26 septembre 2009 de 14h à 17h, salle Don Helder Camara : rue Plétinckx, 19 à 1000 Bruxelles.

Avec les contributions de :

Samy DEBAH, Président du Collectif Contre l'Islamophobie en France. "Du bon usage de l'islamophobie"

Henri GOLDMAN, Rédacteur en chef de la revue de débats "Politique". "La gauche, la droite et les musulmans"

Marc JACQUEMAIN, Sociologue et Professeur à l'Université de Liège (Département de sociologie des identités contemporaines) "La couleur de l'Universel"

Pierre TEVANIAN, Philosophie et co-animateur du Collectif "Les mots sont importants" - France "L'islamophobie : expression d'un communautarisme majoritaire ?"

Inés WOUTERS, Avocate au Barreau de Bruxelles, spécialisée en droit des minorités religieuses. "Comment le droit traite ou ne traite pas de l'islamophobie ?"

Introduction et modération par Radouane BOUHLAL, Président du MRAX.

Conclusion par Joëlle MILQUET, Vice-Première Ministre de l'Emploi et de l'Egalité des chances, chargée de la Politique de Migration et d'Asile.

Entrées et buffet libres.

Renseignements : 02/209.62.50 - 0484/98.52.68

A lʼoccasion du lancement de LʼENJEU MONDIAL Les migrations,

sous la direction de  Christophe Jaffrelot et Christian Lequesne,

Le CERI et les Presses de Sciences Po en collaboration avec LʼExpress et Radio France Internationale organisent une conférence-débat le

MERCREDI 14 OCTOBRE 2009
DE 17 À 19 HEURES
56 RUE JACOB - 75006 PARIS


avec la participation de
François Gemenne, Sciences Po-IDDRI
Smaïn Laacher, EHESS-Centre d'étude des mouvements sociaux
Daniel Sabbagh, Sciences Po-CERI
Anne de Tinguy, INALCO et Sciences Po-CERI
Catherine de Wenden, CNRS/Sciences Po-CERI
INTRODUCTION : Christian Lequesne, directeur du CERI-Sciences Po
MODÉRATION : Marie-France Chatin, Radio France Internationale

Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Pas de réservation
Responsable scientifique : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Contact : michel@ ceri-sciences-po.org
Service presse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

D'un geste assuré, Max soulève Augusto pour le réinstaller dans sa chaise roulante: comme des milliers d'autres auxiliaires de vie clandestins, devenus indispensables pour de nombreuses familles italiennes, ce Sénégalais vivant à Rome pourrait bientôt recevoir un permis de séjour.

"C'est un moment très important pour moi. Beaucoup de mes amis n'ont pas la chance d'être régularisés. Je vais pouvoir penser à faire venir mes enfants", explique à l'AFP Max, âgé de 44 ans, sans détacher son regard d'Augusto, un jeune Romain de 12 ans, complètement handicapé, qu'il assiste depuis deux ans.

Selon les estimations, près de 500.000 auxiliaires de vie, gardes d'enfants et aides ménagères clandestins pourraient obtenir un permis de séjour grâce à une procédure de régularisation exceptionnelle, qui doit être obligatoirement engagée pendant ce mois de septembre.

Cette mesure qui ne concerne que l'aide à domicile et exclut toutes les autres catégories professionnelles (ouvriers du bâtiment, hôtellerie, restauration..) est très critiquée. Elle interdit à "des centaines de milliers de travailleurs de se mettre en règle" alors que la solution moins "cynique et hypocrite" aurait été de faire une "procédure de régularisation générale", a déploré l'association culturelle et récréative Arci, proche de la gauche.

En parallèle, une nouvelle législation promulguée en juillet par le gouvernement de droite de Silvio Berlusconi punit le délit d'immigration clandestine d'une amende de 5.000 à 10.000 euros assortie d'une expulsion immédiate.

Une situation qui pénalise bon nombre de familles italiennes: face à la carence de crèches, de maisons de retraite et foyers pour handicapés, près d'une sur dix a recours à une aide à domicile, le plus souvent clandestine.

"Augusto est trop lourd pour moi, je ne peux pas le soulever sans l'aide de Max, qui l'aide à se préparer avant d'aller à l'école et le soir en rentrant", explique Carla, la mère d'Augusto, qui souligne que l'Etat ne met à sa disposition un auxiliaire de vie que neuf heures par semaine.

Pour la régularisation de Max, un certificat médical prouvant la dépendance d'Augusto et quelques formalités, dont le versement de 500 euros, suffisent.

En revanche, pour les aides ménagères, baby-sitters, jardiniers, cuisiniers, chauffeurs, gardiens et majordomes, les familles doivent justifier d'un revenu annuel minimum de 20.000 euros par an (25.000 pour une famille percevant plusieurs revenus).

"Le revenu moyen déclaré par les Italiens est de 14.000 euros par an. Comment vont faire les foyers plus modestes, souvent des personnes âgées, pas forcément dépendantes, qui ont besoin d'une aide ménagère?", a commenté l'organisation catholique San Egidio, dénonçant une mesure favorisant à moindre frais les familles aisées.

Sans les travailleurs clandestins, généralement originaires d'Europe de l'Est, d'Amérique du Sud et d'Afrique, ces postes risquent de rester inoccupés car les Italiens refusent généralement ces emplois peu qualifiés et payés moins de 1.000 euros par mois.

La dernière opération de régularisation massive en Italie remonte à 2002-2003, lorsque près de 700.000 immigrants avaient été régularisés. Depuis, le quota annuel de nouveaux travailleurs immigrés est fixé par décret: 128.000 personnes en 2008.

Pour la procédure de régularisation en cours, aucun quota n'a été déterminé.

Près de 3,9 millions d'immigrés vivent de façon régulière en Italie et quelque 600.000 clandestins y résideraient en permanence, selon une estimation du ministère de l'Intérieur.

AFP
Le ministre canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, M. Jason Kenney, a invité vendredi ses compatriotes à "réfléchir" à l'apport de la communauté musulmane au patrimoine riche de leur pays.

Les Musulmans partout dans le monde célébreront un jour très important (NDLR: Aïd al-Fitr), a indiqué M. Kenney, affirmant que cette grande fête offre une merveilleuse opportunité à tous les Canadiens pour lancer une réflexion sur l'apport exceptionnel de la communauté musulmane au patrimoine riche et diversifié du pays.

"A titre de ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, je souhaite à l'ensemble des Musulmans un joyeux Aïd al-Fitr (Aïd Mubarak), a dit M. Kenney, dans un message de félicitations à l'adresse des Musulmans, publié à la veille de la célébration de cette fête.

M. Kenney a, en outre, rappelé une déclaration de son Premier ministre, M. Stephen Harper, dans laquelle celui-ci affirmait que "le pluralisme est le principe qui nous rassemble en tant que communautés diversifiées".

MAP
Le premier Congrès international des femmes investisseurs arabes aura lieu du 26 au 30 octobre à Skhirat, annoncent les organisateurs.

L'Union des Femmes investisseurs arabes, qui organise ce congrès par le biais de sa Représentation au Maroc, espère étudier une nouvelle stratégie de développement de l'investissement au féminin lors des travaux de cette rencontre qui vise notamment à examiner la situation économique dans le monde arabe à la lumière de la crise économique et financière mondiale, a-t-on souligné dans un communiqué parvenu vendredi à la MAP.

Ce congrès a pour objectifs l'élaboration de solutions alternatives, l'identification de nouvelles opportunités d'investissement et la mise en place de plans pour le renforcement de l'investissement au féminin, considéré comme facteur porteur de solutions alternatives, a-t-on précisé de même source.

Il devrait également présenter des perspectives aptes à attirer de nouveaux capitaux dans la région, élaborer des mécanismes permettant de créer et relier les réseaux de solidarité, de coordination, d'échanges professionnels et de stimuler les acteurs économiques et financiers à l'échelle nationale, régionale et internationale pour prendre des mesures spéciales en faveur du développement et de l'encouragement de l'entreprenariat et de l'investissement.

Outre les représentants des pays arabes membres de l'Union, plusieurs personnalités du monde arabe et des responsables d'organisations internationales prendront part à ce forum. Fondée en décembre 2004 au Caire, l'Union des Femmes investisseurs arabes exerce ses activités sous l'égide du Conseil de l'Union économique arabe.

Seize pays arabes sont actuellement membres de l'Union, à savoir la Jordanie, l'Etat des Emirats arabes unis, le Bahreïn, la Tunisie, l'Algérie, l'Arabie saoudite, le Soudan, la Syrie, le Qatar, le Koweït, le Liban, la Libye, l'Irak, le Yémen, le Maroc et l'Egypte.

MAP
Afghans, Irakiens, et désormais aussi Maghrébins et Africains de l'ouest: ils sont quelque 400 migrants dans le centre de rétention de Samos en Grèce, point d'entrée pour de plus en plus de candidats à l'immigration en Europe.

"On ne peut, nous les Grecs, subir seuls une telle pression migratoire qui va bien au-delà de nos capacités", s'inquiète le ministre grec de l'Intérieur, Spiridon Flogaïtis, lors d'une visite du centre cette semaine, avec le ministre français de l'Immigration, Eric Besson.

Avec 50% des entrées irrégulières dans l'Union européenne, selon des chiffres officiels, la Grèce se retrouve en première ligne.

"Tous ceux qui passent ici arriveront un jour au coeur de Paris!", commente le ministre grec.

Sur cette île de la mer Egée, à quelques encablures de la Turquie, le centre, ouvert en 2008, compte 400 migrants pour une capacité de 280 places. Mais il y a quelques semaines encore - avant la visite des ministres - ils étaient 800.

Plus de 88.000 clandestins ont été interpellés aux frontières grecques en 2008, soit 23% de plus qu'en 2007. La Grèce est le principal point d'entrée dans l'espace Schengen pour les Albanais, les Afghans et les Irakiens.

La frontière gréco-turque est la plus exposée avec plus de 46.000 interpellations, dont près de 32.000 clandestins débarqués dans les îles de la mer Egée. A peu près autant que ceux qui arrivent sur l'île italienne de Lampedusa.

A la différence près que, depuis les accords du printemps dernier entre Rome et Tripoli, le flux en provenance des côtes libyennes vers l'Italie et Malte a très fortement décru (-31% pour les 9 premiers mois de 2009, selon Frontex, l'agence européenne de surveillance des frontières).

"Les routes migratoires changent", constate le capitaine d'une vedette italienne de Frontex. "Nous repêchons maintenant des Maghrébins et des Africains de l'ouest qui font le détour par la Turquie et la mer Egée".

Hocine Harka, un officier français de la Police aux frontières, spécialiste en langues et détaché à Frontex pour identifier les hommes et les filières, le confirme: "La plupart des migrants du centre de rétention qui se déclarent Palestiniens ou Irakiens sont en fait Marocains, Algériens ou Egyptiens. Et ceux qui se prétendent Somaliens, sont souvent maintenant des gens d'Afrique de l'ouest".

Pourquoi? "Ils sont briefés par des passeurs en Turquie. Il est plus facile d'être accepté, voire d'obtenir un statut de réfugié, quand on vient d'une zone en guerre", dit-il.

De toute façon, les migrants interceptés par Frontex ou la police grecque (près de 5.000 pour les 8 premiers mois de 2009 pour la seule île de Samos) n'ont guère besoin de ce subterfuge. Les capacités des huit centres de rétention grecs étant ce qu'elles sont (environ 2.000 places) et les réadmissions dans les pays d'origine impossibles, les "retenus" sont assez vite relâchés.

"A Samos, ça varie entre quatre jours et un mois", explique Hocine Harka. "Après, les autorités grecques leur achètent un ticket de ferry pour Athènes et là, c'est la porte ouverte pour l'Europe...".

Les marins de la vedette italienne de Frontex paraissent aussi désemparés. "Il arrive très souvent", dit le capitaine, "que les réfugiés, dès qu'ils nous aperçoivent, sabordent leur embarcation et se jettent à l'eau pour qu'on les recueille".

Surveillance policière des frontières européennes ? assistance aux migrants ? Le rôle de Frontex est ambigu. Le ministre français Eric Besson doit présenter lundi à ses collègues européens à Bruxelles des propositions pour un durcissement des missions de l'agence.

AFP

M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellah Boussouf, secrétaire général, l'ensemble des membres et de l'équipe administrative du CCME, vous adressent leurs meilleurs vœux à l'occasion de Aïd El Fitr.

La Fédération allemande de football (DFB) pourrait porter plainte contre un responsable du parti néo-nazi allemand NPD qui a insulté l'international allemand d'origine turque Mesut Ã-zil, a indiqué dans la presse le président de la DFB, Theo Zwanziger.

"Nous allons discuter de cette affaire avec Mesut Ã-zil et le Werder Brême (son club) et considérer tous les recours juridiques", a expliqué M. Zwanziger dans l'édition de vendredi du quotidien Tagesspiegel.

En début de semaine lors d'une émission de télévision, le porte-parole du NPD, Klaus Beier, s'était lancé dans une virulente attaque verbale contre Ã-zil.

"C'est un Allemand de pacotille qui parle allemand pour avoir son passeport", avait déclaré le porte-parole du NPD.

Né dans le bassin de la Ruhr de parents turcs, Ã-zil, approché aussi par la fédération turque, a choisi en novembre 2007 de représenter l'Allemagne, dont il est en passe de devenir l'un des joueurs clef.

"Nous sommes fiers que Mesut Ã-zil soit international allemand, il est un symbole pour l'Allemagne et la DFB d'un pays tolérant et sûr de lui, où il n'y a pas de place pour le racisme et le nationalisme que les esprits étroits du NPD tentent de diffuser", a insisté M. Zwanziger.

Le NPD s'en est déjà pris à des joueurs de l'équipe d'Allemagne d'origine étrangère. En avril, trois responsables du parti néo-nazi avaient été condamnés à des peines de prison avec sursis pour incitation à la haine raciale contre Patrick Owomoyela, d'origine nigériane par son père.

AFP
Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a exprimé jeudi à Varsovie le souhait de la France de renforcer les moyens de l'agence européenne Frontex chargée de coordonner la surveillance des frontières extérieures, pour lutter contre l'immigration irrégulière.

"La France souhaite le renforcement des moyens de Frontex", dont le siège se trouve à Varsovie, et fera des propositions en ce sens à la réunion des ministres de l'Intérieur en charge de l'immigration à Bruxelles, le 21 septembre, a annoncé M. Besson au cours d'une conférence de presse conjointe avec le vice-Premier ministre polonais Grzegorz Schetyna.

"La liberté de circulation dans l'espace Schengen est un formidable acquis qui doit être protégé", a-t-il ajouté.

L'agence Frontex est opérationnelle depuis octobre 2005 et est censée surveiller 42.000 km de frontières maritimes et 8.800 km de frontières terrestres de l'UE.

Son budget en 2009 s'est élevé à 71 millions d'euros, dont 60% pour les opérations maritimes. Elle mène plusieurs opérations conjointes sur les principaux points d'entrée de l'immigration irrégulière.

Le vice-Premier ministre polonais a rappelé que la pression de l'immigration irrégulière était plus forte dans le bassin méditerranéen que dans l'Est de l'Europe.

"La Pologne, a-t-il dit, soutient l'Europe du sud dans ses efforts pour freiner l'immigration illégale".

Après une visite au siège de Frontex, Eric Besson doit avoir dans la journée un entretien avec Antonio Guterres, haut commissaire aux réfugiés à Genève. Il se rendra ensuite en Grèce où il doit rencontrer son homologue grec et se rendre sur l'île de Samos en mer Egée où est menée une opération de Frontex.

AFP
La nouvelle loi polémique sur l'immigration, examinée jeudi par le Congrès des députés espagnol (Chambre basse) a réussi à passer le premier obstacle grâce à l'appui de la coalition Catalane Convergence et Union (CiU) et de la coalition Canarienne.

En dépit de l'opposition du Parti Populaire du Parti National basque (PNV), de la Gauche Unie (IU) et des partis Catalans de la Gauche Républicaine catalane (ERC) et Initiative Catalane des Verts (ICV), le projet de loi sur l'immigration dite Loi sur les Etrangers, proposé par le PSOE (au pouvoir) a réussi à passer l'épreuve de la Chambre basse du Parlement espagnol grâce à l'appui de la coalition Catalane CiU et celle Canarienne.

Cependant, tous les groupes ont mis en garde le PSOE (au pouvoir) sur la nécessité d'apporter plusieurs ajustements au texte pour être adopté.

Proposée par le ministre du travail et de l'immigration, Celestino Gorbacho, la nouvelle Loi sur les étrangers a été adoptée fin juin dernier par le gouvernement espagnol.

Le nouveau texte, qui prévoit un durcissement en matière d'immigration illégale et en matière de gestion de l'immigration, avait suscité la colère et l'indignation des associations des immigrés en Espagne qui l'ont qualifiée d'"anti-démocratique".

Dès son annonce par l'exécutif espagnol, cette Loi a été critiquée et refusée par plusieurs secteurs de la société et de la vie politique en Espagne qui se sont opposés à certains points polémiques dudit projet de loi notamment l'extension de 40 à 60 jours de la période maximum d'internement des immigrés en situation irrégulière et les restrictions et le durcissement du regroupement familial.

Face au grand tollé suscité par la nouvelle loi, l'exécutif espagnol s'est vu dans l'obligation de se rétracter sur certaines de ces clauses, grâce à l'offensive des associations d'immigrés et de certains partis politiques, notamment celle relative à la pénalisation des aides aux immigrés clandestins.

Parmi les nouveautés apportées par la loi sur l'immigration, on notera l'octroi de cartes de séjour avec autorisation de travailler aux femmes immigrées victimes de la violence machiste.

Les organisations sociales, d'immigrés, de Droits Humains et de Solidarité Internationale, les syndicats et les organisations professionnelles membres du Réseau Etatique pour les Droits des Immigrés (REDI) ont exigé, aujourd'hui, le retrait de cette nouvelle loi sur les étrangers qui ne fait que vulnérabiliser le droit des immigrés.

Dans un communiqué rendu public, REDI a condamné "l'instrumentalisation de la crise économique comme justification pour approuver une "loi populiste" qui ne va en aucune manière résoudre les graves problèmes économiques et de chômage, mais qui va dévier l'attention sur les causes réelles et les véritables responsables de cette crise ".

La nouvelle loi sur les étrangers que veut appliquer l'exécutif espagnol "va convertir les personnes immigrées en un nouveau bouc émissaire", a averti REDI qui a fait part de son refus énergétique de cette réforme de la loi qui constitue "une grave régression des Droits de la population d'origine étrangère, discriminatoires et déjà réduits, qui renforce le caractère répressive des politiques d'immigration".

Le REDI a ainsi exigé le retrait de l'actuel projet de réforme de la Loi sur les étrangers, invitant le gouvernement espagnol et les deux chambres du Parlement à réfléchir" sérieusement sur le principe que les lois sont faites pour protéger la convivialité entre les personnes et au service des personnes, de toutes les personnes, pour ne pas laisser la voie ouverte à l'inégalité et le racisme".

Le projet de loi qui doit recevoir l'aval des deux chambres du Parlement avant sa publication au Bulletin Officiel pour son entrée en vigueur constitue la quatrième réforme de la Loi sur les étrangers de ces huit dernières années en Espagne, un pays confronté à un fort afflux de migrants.

MAP
La première rencontre nationale des associations des enfants des anciens résistant et anciens membres de l'armée de libération se tiendra les 26 et 27 septembre à El Jadida, à l'initiative du Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des hautes orientations royales visant l'intégration socio-économique des enfants des anciens résistants, à travers les activités génératrices de revenu et les projets de développement, indique un communiqué du Haut Commissariat .

Prendront part à cet événement, des responsables gouvernementaux, des représentants d'institutions publiques aux côtés des délégués d'une cinquantaine d'associations des enfants des anciens résistants.

MAP
Un rapport du Conseil de l'Europe sur le racisme en Suisse s'en prend sans ambages au discours xénophobe du parti de l'Union démocratique du centre (UDC), tout en soulignant les progrès accomplis en la matière par la Confédération en cinq ans.

Le durcissement du discours politique, "très étroitement lié au renforcement" de ce parti populiste qui a obtenu 29% de voix aux élections de 2007, inquiète vivement la Commission contre le racisme et l'intolérance (Ecri).

"Les attaques de ses responsables contre les droits fondamentaux des étrangers ont conduit à un profond malaise dans la société suisse", estime le rapport.

"Les opinions anti-étrangers exprimées à un tel niveau politique ont dangereusement servi à durcir le débat public", critique l'agence du Conseil de l'Europe.

Elle attribue à une campagne très xénophobe de l'UDC le rejet d'un projet de loi pour l'acquisition de la nationalité par les immigrés de la seconde et de la troisième génération en septembre 2004.

Les experts de la commission ont par ailleurs été informés de comportements abusifs de la part de policiers suisses. Ils ont recueilli des allégations d'excès verbaux et d'usage excessif de la force lors d'intervention dans les centres pour demandeurs d'asile ou lors d'expulsion de non ressortissants.

Selon le rapport une personne qui souhaite porter plainte contre la police, fait souvent l'objet d'une contre-plainte immédiate dans le seul but de la décourager dans sa démarche.

Les Gens du voyage, les Yéniches et les Sinti, "continuent de souffrir de stéréotypes racistes" et de discrimination dans l'accès à l'apprentissage et à l'emploi, au logement, aux biens et aux services, souligne l'Ecri.

AFP
La deuxième édition des Nuits du Ramadan de Barcelone, qui se déroulera du 17 au 19 septembre courant, a été présentée mercredi dans la capitale catalane.

Le festival se tiendra au célèbre Passage dels Til-lers à l'initiative de l'Institut Européen de la Méditerranée (IEmed) en collaboration avec l'Institut de la Culture de la Mairie de Barcelone, l'association socioculturelle Ibn Battouta, le Centre Cami de la Pau (le chemin de la paix) et la Fédération des entités Catalanes d'origine Marocaine.

Les nuits du Ramadan, dont la première édition, tenue à la célèbre place Arc de Triomphe de Barcelone, avait été un véritable succès avec plus de 15.000 visiteurs, offriront l'occasion de mettre en avant les valeurs de la culture musulmane, apprend-on auprès des organisateurs.

La reconduction de cette initiative largement appréciée par les collectifs musulmans de Catalogne dont les Marocains constituent la plus forte communauté a été possible grâce à l'implication des différentes associations des communautés musulmanes établies en Catalogne.

Dans ce contexte, le Directeur général de l'IEmed, Senén Florensa s'est félicité, lors d'un point de presse, de l'implication des entités et des communautés musulmanes dans l'organisation des Nuits du Ramadan de Barcelone. Il a également tenu à relever l'esprit noble de ce festival, ouvert à tous.

Le président de l'Association socioculturelle, Mohamed Chaib et le secrétaire du Centre Culturel Islamique, Mohammad Iqbal, ont relevé l'importance de ce festival devenu un rendez vous annuel pour faire connaître dans une ambiance festive les valeurs du Ramadan, un mois d'abstinence et de piété.

Le directeur artistique du Festival, Ferran Morillas, a relevé, pour sa part, la qualité artistique des formations conviées au festival, particulièrement le groupe Marocain Mazagan formés de jeunes musiciens qui excellent dans la fusion des rythmes occidentaux modernes et la musique traditionnelle du Maroc.

Les organisateurs ont retenu pour l'édition 2009 des Nuits du Ramadan, organisée en collaboration avec la Généralité Catalane et la mairie de Barcelone, une programmation ambitieuse, riche et variée à travers deux principales thématiques : les " Nuits Afro Orientales " et les " Nuits Maghrébines " qui seront animées par des artistes venus du Maroc, de la Turquie, du Mali et du Pakistan.

Parmi les nombreux spectacles qui vont ponctuer le festival, il y a lieu de relever la très attendue participation de Najat Aatabou, du groupe marocain Mazagan, du célèbre danseur turc Ziya Azazi et des Maîtres de la musique Qawwali Rizwan & Muazzam (Pakistan), interprètes reconnus de la musique de dévotion soufie.

La gastronomie du monde musulman ne sera pas du reste. Le festival a retenu une représentation de différents pays musulmans qui va offrir la possibilité de goûter, au moment de la rupture du jeûne, quelques uns de leurs plats typiques.

MAP
L'immigration a toujours été bénéfique pour l'Europe a déclaré, mardi, M.Jerzy Buzek, nouveau président du parlement européen, à l'occasion de la présentation de son programme aux députés européens.

M. Jerzy Buzek qui intervenait en séance plénière du parlement européen à Strasbourg a mis l'accent sur les grands axes de son mandat, en évoquant notamment l'immigration, la crise économique, l'élargissement de l'Union Européenne et ses relations avec la Russie, la politique énergétique et aussi l'égalité des genres.

Premier président du parlement européen à être issu d'un pays de l'Est (Pologne), M.Buzek a affirmé que "son élection à la tête du parlement européen symbolisait le rêve d'une Europe unie pour les gens des pays de l'ancien bloc de l'Est, invitant ainsi l'institution parlementaire " à se montrer plus ouverte et plus dynamique afin que les citoyens sachent pour qui ils votent.

"Concernant la question de l'immigration, le nouveau président a estimé que "l'immigration a toujours été bénéfique à l'Europe" ajoutant cependant que "ceux qui arrivent dans une nouvelle société doivent également faire l'effort de s'y intégrer".

Quant à la nécessité de développer une politique énergétique coordonnée, le président de l'institution parlementaire européenne a mis en exergue les effets positifs d'une augmentation des investissements dans les énergies renouvelables et les énergies de fossiles souhaitant la mise en place d'une révolution verte.

Pour ce qui est de la crise économique actuelle, elle incite selon l'orateur, à "une nécessaire et véritable solidarité européenne".

"Il n'y a pas de réelle communauté solidaire quand les plus vulnérables sont laissés au bord du chemin", a-t-il dit.

Après avoir mis en lumière l'importance des relations avec le Sud-Est de l'Europe, M.Buzek a appelé au développement du partenariat stratégique avec la Russie, et présenté la politique d'élargissement de l'Union Européenne comme étant "couronnée de succès".

MAP
La France va fermer "avant la fin de la semaine prochaine" la "jungle", un vaste campement où se concentrent à Calais (nord) des centaines de migrants dont le but est de passer illégalement en Angleterre, a annoncé mercredi le ministre de l'Immigration Eric Besson.

Interrogé sur l'imminence d'une intervention policière pour fermer le campement misérable installé dans une zone industrielle près du port de Calais, M. Besson a répondu: "ce sera avec le préfet sur place que nous déciderons, en tout cas ce sera avant la fin de la semaine prochaine".

Selon M. Besson, le message, adressé en particulier aux passeurs, est "on ne passe plus en Angleterre par Calais".

"La situation paradoxale dans laquelle est la France, c'est que nous essayons de protéger l'entrée du Royaume-Uni qui ne veut pas de ces migrants et que nous sommes nous, acculés, à gérer la sortie de la frontière", a affirmé le ministre.

Convoyés par des passeurs, Afghans, Irakiens, Erythréens, Somaliens, Soudanais, Iraniens, Nigérians et Kurdes se retrouvent à Calais après avoir parcouru des milliers de kilomètres. Ils espèrent traverser la Manche à bord de camions embarqués sur les ferries.

Interrogé sur le sort des migrants, venant pour la plupart de pays déchirés par des conflits meurtriers comme l'Afghanistan ou l'Irak, après la fermeture, M. Besson a assuré qu'une "solution individuelle" serait proposée à chacun, les choix proposés étant le "retour volontaire", la demande d'asile ou l'expulsion.

"Si la situation en Afghanistan ne le permet pas, il n'y aura pas de retour forcé" dans ce pays, a-t-il toutefois affirmé.

Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) s'est officiellement établi début juin à Calais dans le but d'aider les migrants qui cherchent à rejoindre clandestinement la Grande-Bretagne à déposer des demandes d'asile en France.

En juillet, un comité de pilotage franco-britannique destiné à mieux lutter contre l'immigration irrégulière entre les deux pays a été également installé à Calais. Il comprend une quarantaine de policiers et de responsables administratifs (affaires étrangères, douanes, portuaires...) des deux pays.

AFP

Une opération de régularisation des sans-papiers présents de longue date en Belgique a démarré mardi en Belgique sans provoquer d'afflux d'illégaux dans les administrations chargées d'enregistrer leurs demandes, ont indiqué les autorités belges.

Après un an et demi de blocage entre les partis politiques et des dizaines d'occupations d'églises ou de bâtiments universitaires, le gouvernement d'Herman Van Rompuy avait approuvé à la mi-juillet des critères de régularisation prenant en compte la situation "humanitaire" des sans-papiers.

Il ne s'agit toutefois pas d'une "régularisation massive", les demandes étant examinée "au cas par cas", insiste le gouvernement. La procédure lancée mardi s'étalera sur trois mois, jusqu'au 15 décembre.

A Anvers (nord) et Gand (nord-ouest), où les autorités avaient installé tentes et toilettes mobiles et où de nombreux fonctionnaires étaient mobilisés, seuls quelques dizaines de sans-papiers se sont présentés, selon des responsables locaux.

A l'Office des étrangers, l'administration qui centralise les demandes, "il n'y a pas eu de file kilométrique" non plus, a expliqué une porte-parole, Dominique Ernould.

"Il est impossible de déterminer le nombre d'étrangers qui seront régularisés, vu que par définition, on ne connaît pas le nombre de sans-papiers", a expliqué la porte-parole du secrétaire d'Etat chargé de l'Immigration et de l'Asile, Melchior Wathelet, alors qu'en 1999, lors de la précédente opération, quelque 57.000 personnes avaient été régularisées.

Cette fois, n'obtiendront des papiers que les demandeurs d'asile dont la procédure en Belgique est jugée "déraisonnablement longue" (plus de 3 ou 4 ans), ceux se trouvant dans une "situation humanitaire urgente", ainsi que ceux qui pourront prouver un "ancrage local" durable (résidence de plus de 5 ans en Belgique, connaissance des langues française ou néerlandaise, avoir tenté d'obtenir un statut légal...).

Enfin, une dernière catégorie est concernée: les personnes présentes en Belgique depuis plus de deux ans et demi et qui ont un contrat de travail d'au moins un an, ainsi qu'un permis de travail délivré par les trois régions belges (Wallonie, Flandre et Bruxelles).

Ce dernier point inquiète les défenseurs des sans-papiers, qui craignent une trop grande sévérité des régions dans l'attribution des permis de travail, en particulier en Flandre, où l'un des membres du gouvernement régional, la NVA (droite indépendantiste), est hostile à la régularisation.

Des sans-papiers soulignent aussi que certains employeurs refusent de leur offrir des contrats de travail, préférant continuer à les employer "au noir" et les privant ainsi de la possibilité d'être régularisés.

AFP
Un total de 2,28 millions de Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont visité le Royaume durant cet été, soit une augmentation de 7 pc par rapport à l'année précédente, a annoncé mardi la Fondation Mohammed V pour la solidarité.

L'opération d'accueil de la communauté marocaine à l'étranger "Marhaba 2009" s'est déroulée dans des conditions "très satisfaisantes", a affirmé M. Kaiss Benyahia, directeur de la communication de la Fondation, qui était l'invité de la chaîne de télévision "2M" dans son journal du soir.

Sur ce total, 67 pc ont emprunté la voie maritime pour regagner le Maroc et 33 pc sont arrivés par voie aérienne, a-t-il précisé.

Pour sa part, le directeur régional de l'Agence nationale des ports à Tanger, M. Ahmed Athmani, a indiqué que 750.000 MRE ont transité par le port de la ville du détroit, en hausse de 2 pc par rapport à l'année 2008.

Quelque 135.000 MRE sont toujours sur le territoire national pour passer le mois sacré de Ramadan avec leurs proches, a-t-il dit, soulignant que "toutes les dispositions ont été prises pour faire face à cet important flux attendu après l'Aid Al Fitr".

Lancée le 15 juin par la Fondation Mohammed V pour la solidarité, l'opération "Marhaba 2009" a été clôturée mardi. Elle vise notamment à garantir les meilleurs conditions d'accueil aux MRE.

MAP
"Art moderne et art contemporain : ambiguïté de deux réalités à la fois proches et lointaines" est le thème d'une conférence organisée lundi soir à la galerie "l'Atelier 21" à Casablanca.

Animée par Aziz Daki, galeriste et critique d'art et Mohamed Melehi, Artiste peintre, cette conférence s'est tenue en marge de l'exposition collective "voisinages" (visible jusqu'au 30 septembre à l'atelier 21) qui réunit les œuvres d'une quinzaine d'artistes peintres marocain.

D'emblée, les deux conférenciers ont fait remarquer que si les avis divergent sur les sens de l'art contemporain et les formes que cette expression couvre, il y a en revanche un consensus de la part des commentateurs et des artistes que la paternité de cet art revient à Marcel Duchamp (1887-1968).

Cependant, ont-ils ajouté, il est difficile de situer chronologiquement la naissance de l'art contemporain. Ce qui est certain, c'est qu'il prend ses racines dans l'art moderne dont il est l'héritier direct, ont affirmé les intervenants, ajoutant que certains ouvrages situent le début de l'art contemporain à la fin de la deuxième guerre mondiale.

Mais il n'en demeure pas moins que le terme "art contemporain" est très souvent utilisé uniquement pour des artistes encore vivants et actifs. Du coup, il est possible de placer son avènement autour des années 1960, ont-ils estimé, avant d'indiquer que cette décennie marque une période clef dans l'apparition de nouvelles pensées artistiques et aussi l'épanouissement de mouvements tels que le pop art d'Andy Warhol et les progrès enregistrés au niveau d'autres formes d'expressions telles la vidéo et la photographie.

Evoquant le Maroc, ils ont indiqué que l'histoire de la peinture, du moins celle dite de chevalet, est relativement récente, ne dépassant pas un siècle.

"Les peintres marocains modernes n'ont pas eu à s'inscrire en faux contre une ou des traditions de peinture. Ils ont pris un train en marche en choisissant les wagons de tête. Ils ont commencé par être modernes. La majorité des peintres préféraient l'expression artiste contemporain à artiste moderne". Ce qui explique, pour eux, que nombre d'artistes marocains, y compris parmi ceux qui font de la peinture moderne, se réclament de l'art contemporain.

Et pour cause, "l'art contemporain est apatride. Il n'appartient pas à un pays et ne concerne pas une nationalité ou une aire géographique précise. Contrairement à d'autres formes d'art, l'art contemporain a accordé son label à de très nombreux artistes, issus des pays en voie de développement qui étaient absents autrefois des circuits de circulations des œuvres plastiques'', ont-ils souligné.

Et de conclure que c'est certainement la forme d'art au Maroc qui réunit les meilleures conditions pour s'exporter à l'étranger et s'internationaliser comme en témoigne le fait que des artistes contemporains marocains, entre autres, Mounir Fatmi, Mohamed El Baz, Hicham Benohoud, Yto Berrada ou encore Hassan Darsi sont davantage présents dans les foires, salons et expositions internationaux que les peintres modernes.

D'où, d'ailleurs, la motivation première de l'exposition "Voisinages" qui se veut une manière d'attirer l'attention sur les points de rencontre, voire de fusion entre l'art contemporain et l'art moderne.

Les œuvres exposés sont signées Fouad Bellamine, Mohamed Bennani, Mahi Binebine, M'barek Bouhchichi, Mustapha Boujemaoui, Mohamed El Baz, Khalid El Bekay, Safaa Erruas, Hakim Ghazali, Tibari Kantour, Mohamed Kacimi, Miloud Labied, Jamila Lamrani, Mohammed Melehi et Mohamed Mourabiti.

MAP
La police espagnole a intercepté mardi un petit bateau pneumatique dans lequel se trouvaient six garcons nord-africains, certains âgés de 10 ans seulement, qui tentaient d'entrer illégalement en Espagne, a déclaré un responsable cité par la télévision publique TVE.

Les six garçons ont été recueillis à l'aube de mardi alors que le bateau pneumatique de trois mètres de long à bord duquel ils avaient fait leur traversée seuls se trouvait à un kilomètre de la côte au niveau de la ville de Tarifa, sur le détroit de Gibraltar, à la pointe sud de l'Espagne, a indiqué un responsable local de la Croix-Rouge à la télévision.

Cinq d'entre eux sont âgés de 10 ou 11 ans, et le sixième dit avoir 16 ans mais paraît beaucoup plus jeune, a ajouté ce responsable.

Les garçons, dont la nationalité n'a pas encore été déterminée mais qui semblent être partis du Maroc, avaient ramé pendant des heures sur leur petit bateau pneumatique, alors qu'un fort vent soufflait.

Des dizaines de bateaux transportant des clandestins venant d'Afrique et cherchant une nouvelle vie en Europe arrivent chaque année sur les côtes d'Espagne. Des enfants ou des adolescents se trouvent souvent à bord de ces embarcations, mais c'est la première fois dans l'histoire récente, selon les médias espagnols, qu'est intercepté un bateau transportant uniquement des enfants.

Les autorités pensent qu'une bonne partie des milliers d'Africains qui tentent chaque année la périlleuse traversée vers l'Espagne périssent en route, de faim, de soif ou de déshydratation, mais il n'est pas possible de connaître leur nombre exact.

AFP

La France va accorder désormais une carte de résident aux étrangers fournissant une "contribution économique exceptionnelle", comme la création ou la préservation d'au moins 50 emplois ou l'investissement d'au moins 10 millions d'euros, selon un décret publié mardi.

Le demandeur de cette nouvelle carte de résident doit soit "créer ou sauvegarder, ou s'engager à créer ou sauvegarder, au moins 50 emplois sur le territoire français", soit "effectuer ou s'engager à effectuer sur le territoire français un investissement en immobilisations corporelles ou incorporelles d'au moins 10 millions d'euros", indique le décret paru au Journal officiel.

"Peut être regardé comme apportant une contribution économique exceptionnelle à la France l'étranger qui, personnellement ou par l'intermédiaire d'une société qu'il dirige ou dont il détient au moins 30% du capital, remplit l'une" des deux conditions, est-il précisé.

AFP

La Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Navanethem Pillay, a accusé mardi les autorités et les capitaines des navires qui ne portent pas secours aux migrants en mer de violer le droit international.

"Dans de nombreux cas, les autorités rejettent ces migrants et les laissent face (...) au péril, ou à la mort, comme s'ils se détournaient de navires chargés de déchets toxiques", a dénoncé Mme Pillay devant le Conseil des droits de l'Homme, réuni en session plénière à Genève depuis lundi.

"En violation flagrante du droit international, ils sont abandonnés et rejetés sans vérifier s'ils ne fuient pas des persécutions", a-t-elle poursuivi.

La Haut Commissaire aux droits de l'Homme a déploré les "souffrances" auxquelles sont confrontés les migrants qui cherchent à atteindre les côtes de Lybie, de Malte et d'Italie, appelant les Etats à respecter les droits de l'homme dont doit bénéficier chaque individu.

Dans son discours aux 47 membres du Conseil des droits de l'homme, Mme Pillay a également demandé à la Chine de "réfléchir" sur les "discriminations" et "l'incapacité à protéger les minorités" qui sont, selon elle, les "causes sous-jacentes" des émeutes en mars 2008 au Tibet, et en juillet dernier au Xinjiang (nord-ouest), où vivent les Ouïghours, ethnie turcophone musulmane.

"Tout en condamnant cette violence et en exhortant les autorités chinoises à respecter les droits de l'Homme (...), je les encourage également à réfléchir sur les causes sous-jacentes de ces incidents", a-t-elle déclaré.

Mme Pillay a également mis à l'index le traitement des Roms en Europe. Elle a dénoncé en Italie "des discriminations et des traitements dégradants", en Bulgarie le fait que de nombreux Roms aient un accès limité au système de santé faute de disposer d'une carte d'identité et d'une assurance de santé", en Finlande, en France, en Espagne, au Royaume-Uni ou en Suède, le fait que les Roms soient victimes "d'expulsions forcées" ou de discriminations lorsqu'ils souhaitent accéder à un bien immobilier.

AFP

Un Iftar collectif au profit de la communauté marocaine résidant au Canada a été organisé, dimanche soir à Montréal, à l'occasion du mois sacré de Ramadan.

Sous le signe "Partage", cet Iftar, qui s'inscrit dans le cadre des activités sociales organisées par le journal maroco-canadien de Montréal "Atlas.Mtl", a été rehaussé par la présence de personnalités marocaines et canadiennes, dont l'ambassadeur du Royaume à Ottawa, Mme Nouzha Chekrouni, des représentants des communautés culturelles et confessionnelles venus partager des moments de joie avec les résidents marocains au canada en ce mois de piété et de recueillement.

Lors de cette activité, qui consacre le dialogue des religions et des cultures, les intervenants ont mis en exergue la richesse du patrimoine culturel national et "l'avènement d'un vivre-ensemble harmonieux" dans un pays d'accueil caractérisé par l'interculturalité et le multiculturalisme.

L'occasion a été aussi pour rendre hommage à des personnalités de divers horizons et origines qui ont consenti des efforts au profit de la communauté marocaine établie au Canada et oeuvré de près ou de loin pour le rapprochement entre les différentes communautés culturelles et confessionnelles.

Cet iftar (rupture du jeûne), symbole de la reconnaissance, la valorisation, le partage et la fraternité, a été, en outre, marqué par des chants religieux interprétés par des groupes marocains établis à Montréal.

MAP
Le ministre français de l'Intérieur, chargé des cultes, Brice Hortefeux, auteur de propos controversés lors d'une rencontre partisane, a exprimé ses "regrets" face à une "polémique inutile et injuste".

Invité lundi soir à Paris par le Conseil français du culte musulman (CFCM) à un Iftar à l'occasion du mois sacré du Ramadan, M. Hortefeux s'est dit "ému de penser que, du fait d'un certain tohu-bohu médiatique, et d'une interprétation totalement inexacte, des personnes ont pu être blessées dans leur être et leurs convictions".

"Je veux donc vous dire mes regrets, au delà de cette polémique inutile et injuste, je veux exprimer mon respect pour tous les Français, et pour toutes celles et tous ceux qui vivent sur notre sol, quelle que soit leur religion et quelles que soient leurs convictions", a-t-il souligné.

Le ministre avait fait l'objet d'une polémique après la diffusion sur internet d'une vidéo tournée à l'université d'été du parti de l'UMP (droite, au pouvoir), qui le montre posant avec un militant, né de père algérien, et où il déclare: "il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes".

Ces propos ont déclenché une vive polémique en France et des organisations de lutte contre le racisme ont condamné les propos du ministre, allant jusqu'à demander sa démission et sa poursuite devant la justice, comme c'est le cas du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap).

En revanche, plusieurs personnalités politiques françaises ainsi que des dirigeants de la communauté musulmane de France ont pris la défense du ministre.

Le président du CFCM, M. Mohamed Moussaoui, a souligné avoir toujours trouvé auprès du ministre "de l'écoute, de l'attention et du volontarisme" ainsi qu'"un interlocuteur respectueux de la communauté" musulmane.

Brice Hotefeux "n'est pas un homme raciste", a souligné M. Moussaoui sur les ondes de la radio +Europe 1+, ajoutant que le ministre a, dès sa prise de fonction, "fait en sorte que l'Islam soit autant respecté que les autres religions".

Outre M. Hortefeux, ce dîner de rupture du jeûne a vu la présence de la secrétaire d'Etat française à la ville, Mme Fadela Amara, de hauts responsables institutionnels, de parlementaires et d'élus, ainsi que d'ambassadeurs de certains pays, dont celui du Maroc, M. El Mostafa Sahel.

Y ont également pris part des membres de la communauté musulmane en France ainsi que de hauts dignitaires religieux représentant les communautés juive, catholique, protestante et orthodoxe.

MAP

La colonisation du Maghreb par la France à partir de 1830 a suscité un intérêt sans précédent pour la langue arabe et s'est accompagnée d'un fl oraison d'ouvrages destinés à son apprentissage. Ce corpus nombreux et varié est une source précieuse pour qui s'intéresse à l'histoire séculaire des contacts culturels entre l'Europe et le monde msulman méditerranéen. Il permet de réexaminer sous cet angle, dans une perspective historique, des enjeux culturels contemporains liés à la pratique des langues en France et au Maghreb.
Ces manuels permettent de saisir l'évolution des méthodes d'apprentissage de l'arabe, qui s'inscrit dans un
mouvement plus général : le modèle de l'enseignement du latin cède peu à peu le pas à la méthode directe. A
côté d'ouvrages techniques permettant d'acquérir une compétence dans la rédaction des lettres offi cielles, des actes et des rapports, des livres introduisent à une littérature de fi ction en privilégiant l'anecdote (extraits des Mille et une nuits, Fables de Loqmân) et, à partir de la fi n du XIXe siècle, s'ouvrent à des descriptions à caractère ethnographique. L'étude de ces ouvrages apporte aussi un éclairage sur l'histoire de la langue arabe et de ses représentations. L'étude des manuels d'arabe peut être ainsi une façon d'appréhender dans la longue durée les enjeux linguistiques du monde musulman méditerranéen contemporain.

Pour consulter le programme de la journée d'étude :

La pièce théâtrale "La femme qui ..." du comédien Mohammed El Jem a été donnée en représentation, samedi soir au prestigieux palais des Beaux-arts de Bruxelles, dans le cadre des nuits ramadanesques organisées pour la communauté marocaine établie en Belgique.

Le large public de différents âges et nationalités dont des Belges, n'a pu retenir son rire et ses acclamations, tellement les scènes de comédies hilarantes étaient savamment jouées par l'incontournable El Jem et sa troupe.

La pièce à succès n'a pas dérogé à la règle pour plaire au public qui pouvait suivre, sur écran géant, les sous-titrages en français et en flamand.

''La femme qui'' offre, certes, des scènes comiques mais traite, avant tout, en filigrane de divers thèmes sociaux qui informent et intéressent le public marocain où qu'il soit, notamment du thème du code de la famille.

Pour les responsables de la Maison des cultures maroco-flamande ''Darkoom'', initiatrice de ces soirées ramadanesques, l'humour de Mohammed El Jem correspond parfaitement à la formule du théâtre populaire en Belgique, d'où le succès de son spectacle donnée respectivement à Anvers et à Bruxelles (11 et 12 septembre).

La Maison culturelle maroco-flamande prévoit, en outre, début octobre prochain, une soirée musicale, cent pour cent marocaine, au profit de la communauté marocaine avec au programme notamment du chaâbi, reggada et rai.

MAP

Fait inédit, l'Aïd el-Kébir, figurera en 2010 au calendrier des jours fériés de Mellilia, ville du nord du Maroc, occupée par l'Espagne, selon le journal El Pais de samedi.

C'est la première fois depuis 1492 qu'une fête non-catholique sera officiellement fériée par les espagnols, a souligné le journal.

Les associations musulmanes de Melilla ont obtenu auprès des autorités locales que l'Aïd el-Kébir, la fête musulmane du sacrifice, soit inscrite au calendrier 2010 des jours fériés, en s'engageant à leur transmettre le jour de cette célébration plus d'un an à l'avance.

Le date du 27 novembre a été arrêtée et elle sera transmise le 30 septembre au ministère du Travail à Madrid, après son approbation par la Commission des administrations publiques de Mellilia.

Selon El Pais, la communauté musulmane de Melilla sera la première au monde à connaître avec autant d'avance la date de la célébration de l'Aïd el-Kébir, qui commémore le sacrifice d'Abraham, et qui est généralement fixée quelques jours à l'avance en fonction de l'observation de la lune.

Melilla compte environ 40.000 musulmans, soit un peu plus de la moitié de la population. La ville comptait jusqu'à présent neuf fêtes religieuses catholiques, mais aucune musulmane, selon El Pais.

Sebta, l'autre ville du nord du Maroc, occupée par l'Espagne, devrait bientôt suivre le chemin de Mellilia, a ajouté le journal.


Source info : AFP

Le Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération a organisé, vendredi à Rabat, un meeting en commémoration du 56-ème anniversaire de la disparition du martyr Allal Ben Abdellah, grande figure de la résistance.

A cette occasion, le Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, M. Mustapha El Ktiri, a mis en exergue le sens élevé de patriotisme, de militantisme et d'abnégation dont a fait preuve feu Allal Ben Abdellah, qui a consacré sa vie à défendre les valeurs sacrées du Royaume, soulignant que cette commémoration est riche en enseignements pour les jeunes générations qui doivent s'en inspirer dans leur lutte pour l'édification de l'Etat de droit et d'une société moderne.

Cette rencontre a également été l'occasion pour rendre hommage à quelques figures de la résistance en reconnaissance de leurs sacrifices consentis pour la défense de l'intégrité territoriale et des valeurs sacrées du Royaume.

Il s'agit de MM. Abderahmane Cherkaoui, Abdlekrim Bouaalaka, Ahmed Darous, Mohamed Ghazouani et feu Abderrezak El Blidi.

Auparavant, les participants s'étaient rendus au cimetière Achouhada pour se recueillir sur la tombe du défunt. A cette occasion, des versets du Saint Coran ont été récités et des prières élevées pour le repos de l'âme du défunt et de l'ensemble des martyrs de l'indépendance et à leur tête feu SM Mohammed V et feu SM Hassan II.

MAP

Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a annoncé dimanche qu'il ne signerait pas le décret d'application de la loi sur les tests ADN pour le regroupement familial, affirmant qu'il n'était pas "en mesure" de "respecter l'esprit et la lettre de la loi".

"Je ne signerai pas ce décret d'application pour une raison simple. Je ne suis pas en mesure dans les délais impartis par la loi, 31 décembre 2009, de respecter l'esprit et la lettre de la loi", a expliqué Eric Besson à la radio Europe1.

"Le législateur a émis tellement de contraintes que le décret d'application n'est pas possible en l'état", a-t-il ajouté, expliquant notamment que les "consulats (français à l'étranger) ne sont pas équipés pour ces empreintes génétiques".

La France a adopté en 2007 l'expérimentation de tests ADN pour le regroupement familial dans la loi sur la maîtrise de l'immigration, mais le Sénat avait restreint ses modalités par rapport au projet initial, qui avait déclenché de nombreuses protestations.

La chambre haute du Parlement français avait conditionné ces tests à la décision d'un juge, conduisant nombre d'observateurs à prédire une application très difficile.

En novembre 2007, le Conseil constitutionnel, juge de la constitutionnalité des lois, avait validé, sous réserves, le recours possible aux tests ADN tout en rejetant une application systématique.

Le 17 février dernier, M. Besson s'était déjà interrogé, sur la chaîne TV5, sur l'utilité des tests ADN pour déterminer la filiation des candidats au regroupement familial.

Cinq jours auparavant, il avait affirmé qu'il signerait le décret d'application permettant la mise en oeuvre de ces tests quand il aurait "la conviction absolue que tout a été fait sur le plan éthique, moral et des réalisations concrètes", évoquant alors un délai d'"un mois et demi ou deux mois".

Plusieurs associations françaises de lutte contre le racisme se sont réjouies de cette décision.

AFP
Les Espagnols cherchent leur seconde résidence au Maroc en achetant des maisons dans des projets urbanistiques lancés dans la ville du Détroit ou dans la ville Ocre par des promoteurs immobiliers espagnols à des prix défiant toute concurrence.

Dans un article consacré à ce sujet, le journal électronique espagnol la Gazeta de Negocios (La Gazette du négoce) relève que le groupe espagnol Marina D'Or, qui est en train d'édifier 7.500 logements "haut standing" près de la plage de Tanger, a réussi la prouesse de vendre, en pleine crise du secteur immobilier en Espagne, quelque 1.500 unités en deux ans.

Sur les nouveaux acquéreurs, 20 pc sont des Espagnols, a confié au journal Jesus Ger, qui dirige le projet de Marina d'Or au Maroc. "Nous avons enregistré un total de 300 clients espagnols qui ont acheté une résidence à Tanger ou à Marrakech, non pas comme investissement mais comme seconde résidence", a-t-il dit.

"C'est la proximité de la plage et le caractère cosmopolite de Tanger qui ont encouragé les Espagnols à opter pour cette destination, mais également et surtout le prix de vente qui est très encourageant, car en Espagne, actuellement, ils ne peuvent pas trouver de résidence de haut standing et près de la plage pour 100.000 euros", a assuré au journal une porte-parole du groupe Marina D'Or au Maroc.

Selon la Gazeta de Negocios, Tanger et Marrakech sont les villes les plus prisées par les promoteurs immobiliers espagnols pour développer leurs projets, mais le plus gros de leurs ventes s'adressent aux Marocains à la recherche de leur première résidence.

A Tanger, le groupe espagnol est en train de construire un complexe résidentiel composé de six immeubles, deux édifices composés de plateaux bureaux, un centre commercial et deux hôtels quatre et cinq étoiles. Tout ceci est entouré de 30.000 m2 de jardins, des zones vertes et un lac artificiel.

Dans la ville de Marrakech, Marina d'Or est en train de construire des résidences de très haut standing au pied de l'Atlas et près de la célèbre Palmeraie de la ville ocre.

Les projets de Marina d'Or ne s'arrêtent pas là, souligne le journal qui relève que le groupe espagnol développe aussi des projets dans la nouvelle ville de Tamesna près de Rabat où elle concentre son développement résidentiel en construisant notamment 6.500 appartements.

"Le succès des ventes enregistré cet été avec la stratégie Marketing, par exemple à Tamesna et la Marina de Bouregreg, nous a poussé à chercher d'autres projets à développer au Maroc. Actuellement nous sommes en train de sonder le marché à Casablanca", ont indiqué des sources de Marina d'Or au journal espagnol.

MAP
La Conférence internationale de deux jours sur la violence à l'encontre des femmes, tenue à Rome, a clos ses travaux, jeudi, en lançant un appel aux médias pour qu'ils s'abstiennent de véhiculer des stéréotypes "dégradants" sur les femmes et Âœuvrent à en promouvoir une image positive et respectueuse.

La déclaration finale adoptée à l'issue des travaux invite, à cet effet, les moyens de communication et d'information à "jouer pleinement le rôle central qui est le leur pour favoriser l'abandon des stéréotypes sociaux dégradants et promouvoir l'image de la femme en tant qu'artisan du progrès de la communauté".

Les médias ont été également vivement appelés à "dénoncer les abus et les violences même quand ils sont perpétrés, comme c'est malheureusement encore le cas, dans l'environnement familial".

Mme Maria Rosa Carfagna, ministre italienne de l'égalité des chances, qui présidait les travaux de la conférence, a regretté, à cet égard, que "les médias continuent souvent à véhiculer, 24 heures sur 24, des images peu respectueuses de la femme" et remettant en question "l'égalité des opportunités" dont elle devrait jouir au sein de la société.

Le Maroc était représenté à la conférence par Mme Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, qui, dans son intervention, a exposé les avancées du Maroc pour la consécration des droits de la femme et les défis auxquels il est confronté dans ce domaine.

La conférence sur la violence à l'encontre des femmes, organisée à l' initiative de la Présidence italienne du G8 et qui a été inaugurée par le président italien, M. Giorgio Napolitano, a examiné différents aspects relatifs à ce phénomène dans l'optique de la pleine affirmation des droits humains des femmes.

Cette conférence, à laquelle ont participé plusieurs pays d'Afrique, d'Europe, d'Amérique et d'Asie, a été l'occasion d'un échange sur les différentes facettes de la violence à l'égard des femmes, notamment conjugale, contre les petites filles, lors des conflits armés ou sur le lieu du travail.

MAP
Le rôle de la société civile dans la consécration des valeurs de la démocratie est le thème d'une table ronde qui sera organisée le 15 septembre à Casablanca à l'initiative du Centre marocain pour l'éducation civile (Moroccan Center for Civic Education).

Organisée en collaboration avec l'ONU dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la démocratie, cette rencontre qui sera animée par le professeur Abdellah Saâf, verra la participation d'étudiants et de professeurs universitaires, de pédagogues et de spécialistes de la démocratie, indique mercredi un communiqué du Centre.

Cette rencontre traduit l'engagement du Centre à respecter les principes de la Déclaration universelle sur la démocratie et vise à contribuer aux efforts déployés dans ce cadre par l'Etat et la société civile, ajoute le communiqué.

Le centre marocain pour l'éducation civile est une ONG qui s'assigne essentiellement pour mission l'éducation des jeunes générations aux valeurs de citoyenneté et de démocratie à travers l'organisation de séminaires, forums et expositions.

MAP
La Commission européenne a proposé jeudi d'autoriser la police à consulter une base de données européenne qui regroupe les empreintes digitales de demandeurs d'asile et d'immigrants illégaux, aux fins de lutte contre le terrorisme et d'autres infractions pénales graves.

La proposition de la Commission permettra aux policiers européens de comparer leurs empreintes digitales avec celles du fichier Eurodac qui regroupe celles des demandeurs d'asile et des immigrants illégaux interpellés aux frontières de l'UE.

"L'impossibilité pour les services répressifs européens d'accéder à Eurodac dans le cadre de la lutte contre le terrorisme est une lacune que la Commission entend combler" par cette proposition, a souligné le commissaire en charge des affaires de justice et de sécurité, Jacques Barrot.

Cette proposition, qui doit encore obtenir l'aval du Parlement européen et des gouvernements européens, ne permettra pas pour autant aux policiers d'accéder automatiquement aux données personnelles des demandeurs d'asile ou des immigrants illégaux.

Les enquêteurs sauront simplement si un autre Etat membre dispose de ces données, afin de s'adresser directement à lui pour déposer une demande de coopération, au lieu d'en déposer au hasard dans les 26 autres Etats européens, ce qui était nécessaire jusqu'à présent pour y avoir accès.

Le but premier d'Eurodac est d'éviter qu'un demandeur d'asile puisse déposer plusieurs demandes dans différents pays européens.

AFP

La phase Retour de l'opération passage du Détroit 2009, qui prendra fin le 15 septembre courant, a dépassé les 1.074.000 passagers, selon des chiffres de la protection civile espagnole rendus publics mercredi.

"La phase Retour de l'opération Passage du Détroit a dépassé les 1.074.000 passagers qui sont retournés en Europe sur les dix lignes maritimes qui forment partie du dispositif mis en place", a-t-on précisé de même source.

Depuis le 15 juillet dernier, un total de 1.074.159 d'immigrés Marocains et 275.384 véhicules ont traversé le Détroit de Gibraltar dans leur retour en Europe.

Les liaisons maritimes Tanger-Algésiras et Tanger-Tarifa ont accaparé la majorité des embarquements avec respectivement 29 pc et 19 pc et quelque 438.465 personnes et 132.756 véhicules ont embarqué depuis le port de Tanger.

La ligne Sebta-Algésiras arrive en deuxième position avec 23 pc et le transit de 258.870 passagers et 62.778 véhicules. Quant à la ligne Nador-Alméria, elle concentre 16 pc de l'ensemble du transit avec 201.788 passagers et 43.160 véhicules.

L'opération Passage du Détroit 2009 se décline en deux phases Aller et Retour. La phase aller qui a pris fin le 15 août dernier s'est soldée avec 1.332.566 passagers et plus de 355.000 véhicules, selon le ministère espagnol de l'Intérieur qui s'est félicité du déroulement normal de cette première phase de l'opération.

Selon les estimations des autorités espagnoles, plus de 2,7 millions de passagers et 700.000 véhicules devraient transiter par les ports du sud de l'Espagne lors de l'opération Transit 2009.

MAP
Le monde arabe sera à l'honneur de la 9ème édition du Festival international de littérature de Berlin, qui se tient du 9 au 20 septembre.

Ce festival que les organisateurs veulent ériger en passerelle entre l'Orient et l'Occident verra la participation de plusieurs poètes et écrivains du monde arabe, dont le Maroc présenté par Yassin Adnan, Mahi Binebine, Youssuf Amine Elalamy et Najiba Abdellaoui qui réside aux Pays-Bas.

D'autres intellectuels du monde arabe participeront également à ce Festival dont Fadhil Al-Azzawi (Iraq/Allemagne), Rachid Boudjedra (Algerie), Joumana Haddad (Libye) Amjad Nasser (Jordan/GB), Moncef Mezghanni (Tunisie),Youssef Al-Mohaimeed (Arabie Saoudite), Nujum Al-Ghanem (UEA), Mahmoud Shukair (Palestine), outre des écrivains de Syrie, Koweit et Yemen.

Dans le cadre de cette manifestation culturelle, cinq soirées poétiques seront également organisées dont une consacrée à la poésie arabe.

Des conférences et colloques sont également au programme, notamment sur "L'approche Genre", "Le Maghreb et l'Europe", "La politique éducative au monde arabe", "La loi du marché arabe de l'édition" et "Le patrimoine littéraire arabe" en plus de deux rencontres en hommage à feu Mahmoud Darwish et Tayeb Saleh.

Des projections de films, concerts et programmes pour la jeunesse sont également prévus en marge de cette manifestation culturelle.

Lors des précédentes éditions, le Festival international de littérature de Berlin avait consacrée "l'Afrique" (2008), "l'Amérique Latine" (2007) et "La littérature francophone" (2006).

MAP
L'enseignement de la langue arabe en Hexagone est de moins en moins accessible au sein du système éducatif français, a constaté le quotidien "Le Monde", dans un reportage publié dans son édition datée du mercredi.

Dans l'enseignement secondaire, ils sont 7.300 collégiens et lycéens à étudier la langue arabe, "soit deux fois moins qu'à la fin des années 70" indique le journal du soir en précisant que "parmi ces élèves, 1.800 suivent les cours du Centre d'éducation à distance (CNED) et 1.500 résident à la Réunion et Mayotte".

Pour le cycle primaire, l'apprentissage de l'arabe passe par les cours d'Enseignement de langue et de culture d'origine (Elco), un système mis en place dans les années 70 pour "préserver l'identité des enfants issus de l'immigration". "22.679 élèves suivent ces cours dispensés en dehors du temps scolaire", indique le quotidien français.

La langue arabe n'est pas "cotée" par rapport aux autres langues dite "rares". "Le chinois, porté par un effet de mode qui ne faiblit pas, attire environ 15.000 élèves pour le secondaire, le portugais 12.000, le russe 14.000".

Des effectifs qui ne permettent plus le maintien de l'enseignement de l'arabe au lycée : des professeurs d'arabe
en partie désoeuvrés(60% d'entre eux sont des remplaçants, 6% enseignent une autre discipline), une absence d'offre dans les lycées professionnels ou dans les formations technologiques qui proposeraient des débouchés aux élèves maitrisant cette langue.

Cette préoccupation, rappelle le quotidien français, a été soulignée le 5 septembre dernier, par le président du groupe parlementaire UMP, Jean-François Copé, lors du campus des jeunes UMP dans les Landes. Il a indiqué qu' "il y a des emplois en lien avec le développement économique des pays arabes. Nous devrions assurer à tout jeune la possibilité d'apprendre cette langue".

Par contre dans les universités, on recense "entre 4.000 et 5.000 inscrits". "Une demande qui grossit au fil des années", indique le directeur des études arabes et hébraïques à l'université Paris Paris-IV, Frédéric LaGrange.

Si l'arabe est en en crise au collège et au lycée français, son enseignement se fait par le biais des associations, des mosquées et autres institutions.

"Le Monde" cite le cas de l'Institut El-Ihsane, installé au Val d'Argenteuil, qui affiche 635 inscrits entre 5 et 16 ans pour la prochaine rentrée, ou encore de l'Institut du Monde arabe (IMA) l ''Nous avons commencé avec 10 enfants de 7 à 12 ans il y a cinq ans, nous en avons 190 aujourd'hui dont un bon nombre vient de banlieue , indique la responsable du centre de langues et de civilisation, Sophie Tardy à l'IMA. au quotidien français.

Amar Rahouani, président de l'Association Enfance et Familles des deux rives, implantée en Seine-Saint-Denis observe : ''l'ancienne génération avait honte d'elle-même et la connaissance de l'arabe était un handicap plutôt qu'un atout. La nouvelle génération ne raisonne plus comme ça ".

APS
Le coup d'envoi des Nuits de Ramadan a été donné mercredi soir à Madrid avec la participation de plusieurs pays, dont le Maroc.

Cet événement, qui se poursuivra jusqu'au 13 du mois courant, vise à aider à la diffusion de la diversité culturelle entre les pays et à renforcer le rapprochement des cultures et des civilisations.

Initié par la Maison Arabe (Casa Arabe), en collaboration avec l'Association culturelle des créateurs des idées et l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), ce festival se veut un carrefour de rencontres et de convivialité pour rééditer le grand succès de l'édition de 2008.

Au programme de ces Nuits figurent des spectacles présentés par plusieurs artistes, dont le Marocain Mâalem gnaoui Hamid El Kasri.

Le Festival sera marqué également par la participation de la célèbre Natasha Atlas (Egypte) et de Afel Bocoum (Mali).

Outre les soirées musicales, des conférences, des projections cinématographiques en plein air et des activités destinées aux enfants sont également au menu de ce Festival.

Créée en 2006, la Maison Arabe vise à promouvoir le dialogue et le débat entre le monde arabe et l'Espagne tout en améliorant l'échange culturel et le métissage entre les deux civilisations, son but étant de renforcer les liens entre les différentes civilisations dans tous les domaines à travers des activités académiques, politiques, économiques, culturelles et éducatives.

MAP
Une délégation formée de représentants de la société civile des provinces du Sud, actuellement en visite à Séville (Sud de l'Espagne), a tenu, mardi, une rencontre avec des responsables du groupe du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol Andalou (PSOE-A) au Parlement régional.

L'objectif de cette visite est d'établir des contacts avec des parlementaires et représentants de la société civile d'Andalousie, d'éclaircir certaines idées mal perçues sur la question du Sahara et d'informer sur les conditions de vie dans les provinces du Sud du Maroc et de renforcer la coopération entre les provinces du Sud et cette région espagnole.

Ont pris part à cette réunion, du côté espagnol, la secrétaire générale du groupe parlementaire socialiste, Antonia Jésus Moro, la secrétaire générale chargée des relations avec le Parlement, Elisa Rosa Maldonado, ainsi que Veronica Pérez, Antonio Nunez et Angel Gallego, membres de la direction du groupe socialiste.

Lors de cette réunion, marquée par la présence également de Lahbib Chebbat Tizgha, parlementaire d'origine marocaine et secrétaire chargé de la coopération et de l'intégration au PSOE Andalou, les membres de la délégation marocaine ont exposé les avancées réalisées dans les provinces du Sud dans les domaines socio-économique et des droits de l'Homme, invitant les parlementaires espagnols à se rendre dans les provinces du Sud pour vérifier de visu cette réalité et contribuer à corriger les fausses idées sur ce sujet au sein de la société civile de leur pays.

S'exprimant à cette occasion, Fala Bossoula, députée de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) à Laâyoune a invité les responsables et la société civile espagnols à Âœuvrer pour le développement des relations avec les provinces du Sud du Maroc notamment sur les plans économique et cultuel.

La députée marocaine a abordé les immenses chantiers socio-économiques réalisés ou en cours de réalisation dans les provinces du Sud qui connaissent un climat de paix et de prospérité.

Mme Bossoula a, par ailleurs, affirmé que le +Polisario+, dont la direction anti-démocratique est accrochée au pouvoir depuis 1976, n'est pas représentative des populations sahraouies, regrettant de voir la société civile espagnole passer sous silence les multiples violations des droits de l'Homme perpétrés par les séparatistes.

Elle a lancé, dans ce contexte, un appel à la société civile espagnole pour cesser de considérer comme "Sahraouis, uniquement les personnes séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie".

Les représentants de la société civile marocaine ont affirmé que le projet d'Autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine proposé par le Royaume bénéficie du soutien de l'ensemble des composantes de la société dans les provinces du Sud, comme unique et définitive solution au conflit artificiel autour du Sahara.

Pour sa part, la secrétaire générale du PSOE Andalou chargée des relations avec le Parlement, Elisa Rosa Maldonado, a souligné que son parti se félicite de ce genre de débats et de coopération avec des représentants de la société civile des provinces du Sud du Royaume.

Elle a, par ailleurs, donné un aperçu sur le modèle de régionalisation espagnol, en ce qui concerne notamment les compétences et missions du Parlement régional et la relation entre le pouvoir central et régional.

Les membres de la délégation marocaine ont effectué, à cette occasion une visite au siège du Parlement régional de l'Andalousie au cours de laquelle ils ont suivi des explications sur l'histoire de cette institution et son fonctionnement.

Les représentants de la société civile marocaine ont eu une réunion également avec le maire de la localité d'Umbrete (près de Séville), Joaquin Fernandez Garro, qui a présenté un exposé sur les compétences de la municipalité et ses modes de gestion en matière, entre autres, fiscale, de sécurité, de distribution d'eau potable et de sécurité urbaine.

M. Garro a qualifié d'"intéressante" la visite de la délégation marocaine en Andalousie, dans la mesure où elle permettra à des représentants de la société civile marocaine de s'informer de l'expérience espagnole en matière de régionalisation, vieille de 30 ans, et d'en tirer profit, surtout que le Maroc s'apprête à instituer la régionalisation.

Le secrétaire général du Forum Sakia Hamra Oued Dahab pour la démocratie et le développement, Taoufik Berdiji, a relevé des similitudes entre les compétences des municipalités en Espagne et celles des collectivités locales au Maroc qui se sont vues accordées dernièrement d'importantes prérogatives pour qu'elles soient en phase avec les développements et mutations que connaît le Royaume dans plusieurs domaines.

La délégation marocaine prenant part à cette visite en Andalousie, initiée par l'Association hispano-sahraoui "Hiwar", est composée également de membres de la Ligue des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara et de Saadani Maa Al Ainine, ex déportée du Polisario à Cuba et une des nombreuses victimes du "Polisario".

MAP

Une action de solidarité baptisée "Opération Ramadan" est initiée en faveur des anciens combattants marocains résidant à Bordeaux (Sud-Ouest de la France) par les associations "Echanges et Cultures" et "Amis d'El-Hajeb" de la région Aquitaine.

Cette opération, financée intégralement par le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, a été accueillie avec une grande ferveur par ces anciens combattants de l'armée française.

Bénéficiant à quelque 120 personnes, l'opération porte notamment sur la distribution des repas de la rupture du jeûne (ftour), l'organisation de deux soirées dînatoires à la mi-ramadan et le soir du 26-ème jour (Laylat Al-Qadr) ainsi que l'organisation d'une fête le jour de l'Aïd Al-Fitr.

Lors de Laylat Al-Qadr, le consul général du Maroc à Bordeaux, M. Fadlallah Mohamed Fellat, des représentants du maire de la ville et les responsables des foyers Adoma (ex-Sonacotra) partageront le repas du ftour avec les anciens combattants dans le foyer du cours du Médoc.

Le programme comporte également une réception en l'honneur des anciens combattants, le jour de l'Aïd, en présence des autorités locales marocaines et françaises, des médias et des représentants des associations et organismes ayant apporté leur soutien à cette opération.

MAP
La 1ère édition du concours national sur les marques, "Morocco Awards ", aura lieu en décembre prochain à Tanger, sous le thème : "Les Marques marocaines à l'honneur", a-t-on annoncé, lundi soir à Casablanca.

Lors d'une rencontre avec la presse, qui s'est déroulée en présence de M. Bouselham Hilia, secrétaire général du ministère de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies, Mme Mounia Boucetta, directrice du commerce intérieur au ministère, et M. Adil El Maliki, directeur général de l'Office marocain de la Propriété industrielle et commerciale (OMPIC), les organisateurs ont indiqué que ce grand concours vise notamment à valoriser et encourager les marques marocaines.

L'objectif de cette manifestation, initiée par le ministère de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies et l'OMPIC, est de faire la promotion des marques marocaines, a-t-on poursuivi, faisant remarquer qu'il s'agit également de mettre en exergue les efforts déployés par le Maroc en matière de propriété industrielle. Le Maroc dispose d'un cadre législatif et juridique solide visant à défendre les droits des entreprises qui recourent au système des marques.

Le concours sera couronné par la remise de Trophées, destinés à récompenser les marques reconnues des plus dynamiques par les professionnels et des plus appréciées par les consommateurs et ce, pour créer l'émulation afin que l'entreprise marocaine intègre davantage la culture de la propriété industrielle dans sa stratégie de développement, et pour encourager l'innovation et la créativité au sein du tissu économique marocain, a-t-on souligné.

Ces marques, qui seront choisies parmi des milliers de marques déposées à l'OMPIC et classées en trois catégories (production, commerce, services), seront soumises à un Jury de professionnels pour attribution des Trophées, de même qu'un sondage d'opinion, qui sera organisé, permettra de faire émerger les marques les plus connues et les plus appréciées du grand public, a-t-on expliqué, ajoutant que la participation sera ouverte à toute entreprise (personne morale ou personne physique) titulaire d'une marque de fabrique, de commerce et de distribution ou de service.

Cette manifestation coïncide avec l'organisation, à la même date à Tanger, d'un colloque international sur les marques qui doit rassembler une dizaine de pays des deux rives du bassin méditerranéen dont la France, l'Espagne, le Portugal, la Tunisie, outre le Maroc, auxquels se joindront des représentants des pays du Golf, a-t-on précisé.

Après la Déclaration commune qu'ils ont signée à Cannes en 2008, a-t-on rappelé, ces pays devront réaffirmer, lors du colloque, leur volonté de mieux coordonner la lutte anti-contrefaçon et de sensibiliser les consommateurs quant à l'importance de la propriété industrielle.

MAP
L'université américaine de Yale a inauguré, mardi soir, sa rentrée 2009/2010, sous le signe du Maroc avec la programmation d'une série de conférences et d'entretiens axés sur l'apport de la culture dans le développement socio-économique et culturel du Royaume.

Le Maroc, pays à l'avant-garde dans le monde arabe, développe un projet de société riche en enseignements qui mérite l'intérêt que lui porte la prestigieuse université de Yale qui, comme Harvard, a formé des générations de grands décideurs politiques et du monde des affaires, soulignent les organisateurs.

Réputée pour sa faculté de Droit, Yale (New Haven-Connecticut) est la première université américaine à avoir intégré l'enseignement de la langue arabe dans son cursus universitaire, et ce dès le début du XVIIIe siècle.

C'est dans le cadre de la nouvelle lecture du monde arabe par l'actuel administration américaine, dont le discours fondateur d'Al-Azhar (Le Caire) du président américain Barack Obama, a marqué le coup d'envoi, que Yale a décidé de célébrer la semaine du Maroc, pays "exceptionnel" du Monde arabo-musulman, connu pour sa tolérance et sa richesse artistique, a souligné Marcia Inhorn, Présidente à Yale du conseil des Etudes sur le Moyen Orient, initiateur de cette manifestation.

"J'ai visité le Maroc à trois reprises cette année et vous invite à le faire", a-t-elle lancé devant un parterre d'étudiants et d'éminents professeurs venus suivre les exposés de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, Président de la fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, et les chercheurs universitaires Fatima Sadiqi et Moha Ennaji, respectivement directrice générale du Festival de Fès des musiques sacrées et président du festival Amazigh de la capitale spirituelle.

"Il y a des choses fascinantes qui se passent au Maroc", a ajouté Mme Inhorn, également anthropologue et professeur de Relations internationales dans la même université, soulignant le rôle de locomotive joué par les divers festivals initiés dans le Royaume.

Que représentent le festival des musiques sacrées de Fès, celui Amazigh de la ville spirituelle, d'Essaouira, d'Agadir et tant d'autres, si ce n'est l'expression du legs identitaire islamo-arabo-judéo-berbère du Royaume, ont souligné les intervenants.

"L'hommage que rend aujourd'hui l'université de Yale à la vitalité et la richesse de la diversité culturelle du Maroc, reflète l'universalité et l'exception du chemin parcouru par notre pays", a déclaré M . Azoulay.

"A Essaouira, tout comme dans beaucoup d'autres cités marocaines, la création culturelle s'est imposée comme un vecteur d'excellence quand il s'est agit de faire évoluer les mentalités et les attitudes de beaucoup d'entre nous, là où les autres théories, qu'elles soient politiques, économiques ou sociales ont trouvé leurs limites ", a-t-il ajouté.

"Qu'il s'agisse de dialogue des religions ou des civilisations, le Maroc, aujourd'hui, est devenu un espace de référence en matière de développement et de consolidation des acquis d'une culture inclusive et d'une culture de l'altérité qui désormais façonnent les attitudes et les choix de beaucoup d'entre nous", a-t-il dit.

Fès, pour sa part, continue à travers son festival des musiques sacrées du monde, à rayonner dans le monde, en véhiculant le message de spiritualité et de dialogue interculturel, a souligné de son côté, Mme Sadiqi, également linguiste et professeur d'études féminines à l'université de Fès.

Vieux de 15 ans, ce festival garde non seulement "son âme", mais contribue à développer d'autres espaces de création au cÂœur desquelles la "femme et les jeunes" ont une place de choix.

"Les femmes ont toujours été à l'origine de la transmission orale", selon Mme Sadiqi qui revendique cette oralité comme étant un pilier de l'identité marocaine.

Pour Moha Ennaji, le Maroc est précurseur dans la défense de la diversité culturelle. Il en veut pour preuve l'enseignement de la langue Amazighe et son intégration dans les médias.

Cet universitaire défend un festival amazigh qui promeut l'art dans toutes ses formes en tant que patrimoine national.

Il ne s'agit nullement pour M. Ennaji d'une "folklorisation" de la culture amazighe. Loin s'en faut. Mais de célébrer la composante fondamentale de l'identité marocaine.

La semaine du Maroc à Yale se décline en une série de conférences, axées notamment sur le droit des femmes marocaines, le nouveau code de la famille, la renaissance de la culture amazighe et l'importance des arts et de la culture dans le développement humain.

MAP
Seulement 10.000 immigrés installés en Espagne ont bénéficié des dispositions mises en place en 2008 par le gouvernement socialiste pour les inciter à rentrer chez eux, a annoncé lundi le ministre espagnol du Travail, Celestino Corbacho.

"Le programme de retour volontaire fonctionne selon les caractéristiques déterminées par le gouvernement, et pour le moment nous pouvons chiffrer à 10.000 (immigrés), en comptant les travailleurs étrangers et leurs familles" à en avoir profité, a-t-il déclaré sur la radio privée espagnole Onda Cero.

Au moment où la mesure est entrée en vigueur, en novembre 2008, le gouvernement avait pourtant indiqué que jusqu'à 100.000 personnes étaient éligibles et qu'il visait un taux d'adhésion de 15 à 20%, avant de revoir à la baisse ses prévisions à 87.000.

Le ministre a souligné que ce programme ne devait pas être vu "comme un moyen d'expulser les immigrés mais plutôt comme un instrument pouvant être utilisé" en pleine récession pour revenir au pays. L'Espagne comptait au second trimestre 4,137 millions de chômeurs, soit 17,92% de la population active.

Selon M. Corbacho, "il y a près de 500.000 immigrés au chômage, ce qui représente 28% du chômage" en Espagne. Le pays compte 46,6 millions d'habitants, dont 12% d'immigrés.

Le plan de retour, adopté en 2008 alors que l'Espagne est entrée dans une sévère récession économique, vise à permettre aux ressortissants de certains pays de pouvoir toucher l'intégralité de leurs droits aux indemnités de chômage, en deux fois, en échange de la promesse de partir et de ne pas revenir pendant trois ans.

La population immigrée a explosé en Espagne au cours de 15 dernières années, période de très fort développement économique pour le pays.

Mais en 2008, frappée par l'éclatement de la bulle immobilière et la crise économique internationale, le pays a subi un brutal coup d'arrêt.

AFP

L'Espagne dispose de seulement 46 professeurs de religion islamique pour 150.000 élèves musulmans, selon l'Union des Communautés Islamiques d'Espagne (UCIDE).

"L'Espagne dispose de seulement 46 professeurs de religion islamique pour 150.000 élèves musulmans et des communautés qui accueillent une forte population immigrée musulmane, comme Madrid et la Catalogne, n'auront aucun professeur d'Islam durant la prochaine rentrée scolaire prévue le 14 septembre courant" souligne UCIDE dans une étude démographique de la population musulmane en Espagne, qui sera présentée fin septembre.

"A une semaine du début des cours en Catalogne et dans la communauté de Madrid, aucun de leur établissement scolaire n'a recruté de professeurs de la religion islamique. Pourtant, ces deux communautés accueillent un grand nombre d'élèves musulmans qui était de l'ordre de 34.392 et 26.247 élèves inscrits durant la rentrée scolaire 2008-2009", précise-t-on de même source.

Les communautés autonomes de Catalogne et Madrid concentrent une forte communauté musulmane avec respectivement 326.697 et 220.418 musulmans dans leur grande majorité des Marocains. De même, ces deux communautés accueillent 45 pc de l'ensemble des élèves musulmans de l'Espagne.

La même étude estime à 314 le nombre de professeurs de religion islamique devant être recrutés en Espagne.

A Madrid, par exemple, aucun professeur de religion islamique n'a été recruté pour la prochaine rentrée scolaire, bien que des collèges de certains quartiers à forte concentration d'immigrés accueillent un grand nombre d'élèves musulmans, comme c'est le cas du quartier de Lavapies à Madrid dont 70 pc des élèves sont musulmans.

En attendant, la célèbre Mosquée de Madrid, connue sous le nom de M30, commencera à dispenser des cours de la religion musulmane aux enfants musulmans à partir d'octobre prochain à l'instar des années précédentes.

La population musulmane en Espagne a augmenté en 2008 de 165.000 personnes pour atteindre 1.310.148 musulmans dont près 50 pc sont nés au Maroc, selon l'étude démographique de l'UCIDE.

Par nationalité, les Marocains arrivent en tête avec 652.695 personnes.

MAP
Cinq communes rurales de la province d'Errachidia devront bénéficier de l'apport de l'agence japonaise de coopération internationale (JICA), pour l'élaboration d'un plan communal de développement.

Après la validation lors d'une réunion tenue, lundi à Boudnib (90 km au nord d'Errachida), du diagnostic participatif de la commune rurale d'Oued Naâm entrepris par le Réseau des Associations de Développement des Oasis du Sud-Est (RADOSE), la JICA entend passer à l'étape suivante, à savoir l'élaboration des plans de développement communaux (PDC).

L'objectif assigné à cette mission qui prendra fin dans deux ans et demi, est d'ériger ces communes rurales en espaces économiques, sociaux et naturels à même de permettre aux populations de jouir des conditions de vie appropriées, tout en préservant les ressources naturelles et garantissant le développement durable.

Outre l'élaboration des PDC, la JICA s'est engagée au financement d'un projet pilote dans chacune des cinq communes, en prônant une approche allant de la base vers le haut, à travers une écoute attentive des besoins des populations rurales et de la société civile.

Ce procédé vulgarisé et mis en Âœuvre par les animateurs du RADOSE, a permis à la fois d'identifier les problèmes entravant le développement de la commune en question ainsi que les potentiels et points forts à valoriser, notamment les ressources humaines et les valeurs de solidarité prévalant dans les traditions marocaines.

"Notre rôle consiste à dégager, à travers différents ateliers interactifs, les besoins et déficits essentiels, afin de dresser les priorités en matière de développement, suivant même l'avis des populations sur place", a déclaré à la MAP, Abdellah Souhir, membre dirigeant du RADOSE.

Dans ce sens, le diagnostic participatif relatif à la CR d'Oued Naâm et après 17 ateliers entrepris en août dernier, a mis en valeur les déficits sociaux-économiques de cette zone, ayant trait notamment aux infrastructures agricoles, hydriques et aux secteurs de la santé et de l'enseignement.

MAP
Le phénomène de la violence contre les femmes sera au centre d'une conférence internationale qui se tiendra, mercredi et jeudi, à Rome avec la participation de plusieurs pays, dont le Maroc qui sera représenté par Mme Nouzha Skalli, ministre du développement social, de la famille et de la solidarité.

Organisée à l'initiative de la présidence italienne du G8, cette conférence offrira l'occasion de s'arrêter sur les différentes facettes de la violence à l'égard de la femme, notamment conjugale, contre la petite fille, lors des conflits ou sur le lieu du travail.

Les participants devraient également engager une réflexion approfondie sur les meilleurs moyens et instruments à mettre en Âœuvre pour préserver les droits des femmes contre ce phénomène dont la dimension revêt un caractère particulièrement dramatique dans certaines sociétés et qui est souvent protégé par une forme de complaisance et par la loi du silence puisque se déroulant dans un cercle fermé.

Lors de cette conférence, qui sera inaugurée par le chef d'Etat italien, M. Giorgio Napolitano, la partie italienne envisage de présenter un document final qui sera soumis à la réunion des ministres des affaires étrangères du G8 devant se tenir à New York en marge des travaux de l'assemblée générale des Nations Unies.

Outre le Maroc, plusieurs pays d'Europe, d'Afrique, d'Amérique et d'Asie ainsi que le secrétaire général adjoint de l'ONU, Asha Rose Migiro, participeront à cette conférence qui sera organisée sous forme de sessions, en partenariat avec les ministères italiens des affaires étrangères et de l'égalité des chances.

Les participants traiteront notamment des thèmes de "La violence en milieu familial", "Le viol, la violence et le harcèlement dans la vie quotidienne", "L'accès à l' éducation", "les bases de l'intégration" et "Le rôle des organismes internationaux".

MAP
"Sans complexe ni frilosité, le Maroc se présente à vous en partenaire volontariste, exigeant et lucide", a déclaré M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi, devant plus de 500 chefs d'entreprises français, réunis les 3 et 4 septembre à Marseille pour la 13ème édition de l'Université d'été de la Fédération des Chambres de Commerce et d'Industrie de France.

Articulée autour de la recherche de nouveaux équilibres économiques et sociaux dans un contexte de crise, cette université avait invité M. André Azoulay, président de la Fondation Anna Lindh, et M. Henri Guaino, Conseiller spécial du président français, Nicolas Sarkozy, à faire le point sur l'état de l'Union pour la Méditerranée, un peu plus d'un an après son lancement.

Et c'est précisément en faisant la jonction avec les difficultés économiques et financières actuelles que M. Azoulay a souligné que "l'Europe a aujourd'hui plus que jamais besoin du rêve méditerranéen pour consolider et maintenir ses propres acquis".

Pour M. Azoulay, "l'Union pour la Méditerranée apportera entre autres et à terme à ses fondateurs la perspective d'une régulation démographique dont l'Europe a besoin et qui se traduira nécessairement par la flexibilité des courants migratoires qu'imposent la raison et l'intérêt de tous".

Même constat pour les flux financiers, industriels et commerciaux, a-t-il ajouté, estimant que "l'intégration accélérée et approfondie de nos économies, avec une autre logique de parité et de redistribution des richesses créées en commun, est pour l'Union Européenne l'atout qui lui permettra de maintenir sa place dans une économie mondiale recomposée demain autour des leaderships nouveaux de la Chine, de l'Inde et d'autres économies émergentes".

Le conseiller de SM le Roi a rappelé dans ce contexte que les pays du sud méditerranéen représentaient 3 pc de la population mondiale pour seulement 0,7 pc du PIB. C'est dans cet espace que la croissance va donc nécessairement évoluer à la hausse pour atténuer ou combler ce déséquilibre, a estimé M. Azoulay.

L'évolution historique du partenariat maroco-européen est là pour témoigner avec éclat de la réalité de ce potentiel vertueux pour toute la région pour peu qu'il s'inscrive enfin dans la vision globale et cohérente qui fera le succès de l'Union pour la Méditerranée et qui lui donnera sa légitimité, a conclu le président de la Fondation Anna Lindh.

Cette profession de foi a été saluée par la salle et reprise en clôture par le président de cette édition, M. Pfister à la tête de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Marseille, "la ville qui rassemble toutes les ethnies, toutes les religions, toutes les pensées de la Méditerranée réunies ici pour dire notre histoire, notre identité et aussi notre modernité".

MAP
La langue arabe dans les médias marocains a été le thème d'un séminaire, tenu samedi à Rabat, à l'initiative de l'Association pour la préservation de la langue arabe.

Intervenant lors de cette rencontre, le chercheur Larbi Messari, qui se réfère à un sondage effectué en 2008, a affirmé que le public marocain privilégie les chaînes arabes.

Le public des chaînes françaises reste, cependant, très réduit, ne dépassant guère 0,5 pc pour les chaînes TF1, F2, F3, F5, Canal+ et M6, ainsi qu'ARTE, alors que la langue française arrive en dernière place (12ème) en taux d'audience par rapport aux chaînes étrangères.

En outre, la société d'audimétrie "Maroc-métrie" a fait état en juin dernier, d'un fort taux d'audience enregistré par 10 émissions diffusées par la chaîne TV "Al Oula" et dont aucune n'était en langue française.

De même pour la chaîne TV 2M qui, à chaque fois qu'elle présente un programme en français, le taux d'audience ne dépasse pas les 35,8 pc, selon "Maroc-métrie".

M. Messari a ajouté que l'arabe demeure la langue privilégiée par le public marocain, selon ce sondage effectué en collaboration avec une instance française.

Cet attachement patent à la langue arabe est également très remarqué au niveau de la presse écrite, les ventes des quotidiens en langue arabe dépassant de loin celles des journaux francophones.

Aussi, pour les cinq premiers quotidiens vendus au Maroc, figure un seul journal en langue française. Le nombre de vente de journaux publiés en français représente 71.840 exemplaires par jour, un chiffre légèrement inférieur à celui d'un seul quotidien arabophone.

Pour sa part, le professeur-chercheur Omar Kettani a pointé du doigt les lacunes de certaines stations radio destinées aux adolescents et aux jeunes, notamment le recours à une langue arabe "qui n'est pas saine" et à un dialecte qui "porte atteinte aux valeurs morales" de la société.

M. Kettani a appelé, à ce titre, à respecter l'intelligence du citoyen et à réfléchir sur des méthodes de prévention collective quant aux tentatives d'occidentalisation visant à nuire aux valeurs et à l'identité de la Nation.

L'Association marocaine de préservation de la langue arabe, créée en 2007, est présidée par l'universitaire et linguiste, Moussa Chami.

MAP
Le président de la chambre italienne des députés, Gianfranco Fini, s'est prononcé pour la réduction du délai à partir duquel les étrangers peuvent solliciter la citoyenneté italienne afin de faciliter leur intégration, proposant de le ramener de 10 ans à 5 ans.

"Un concept rigide de citoyenneté fait obstacle à l'intégration des étrangers et les exclut du processus décisionnel démocratique", a expliqué M.Fini, cité vendredi par le quotidien italien "la Stampa".

Selon le journal, ce député a fait cette suggestion dans la perspective des élections régionales et locales de 2010, auxquelles il souhaite vivement la participation de cette frange de la population italienne.

Un projet de loi a déjà été élaboré dans ce sens par un groupe de députés proches du président de la chambre des députés, a indiqué le journal, en faisant état de quelques oppositions de la part des responsables de La Ligue du Nord, parti anti-immigration représenté au gouvernement de centre-droit de Silvio Berlusconi.

La loi italienne fixe à 10 ans la durée de séjour sur le territoire italien à partir de laquelle un étranger peut demander sa naturalisation.

L'Italie compte près de 4 millions d'étrangers dont quelque 750 mille clandestins, rappelle le journal.

APS
Le Maroc a perdu avec la disparition de feu Mohamed Said Afifi, décédé dans la nuit de samedi à dimanche, à l'hôpital militaire de Rabat, un des grands dramaturges, ont estimé plusieurs artistes et hommes de théâtre.

Dans des déclarations à la MAP, ils ont exprimé leur profonde tristesse et leur vive émotion suite à la disparition de feu Afifi, qui a laissé derrière lui une longue carrière riche en oeuvres réussies qui resteront gravées dans la mémoire des Marocains.

C'est ainsi que le dramaturge Taib Seddiki a regretté le décès d'un grand comédien et homme de théâtre, qui était un des rares dramaturges, qui a allié dans ses travaux tragédie et comédie. Il était à l'origine de l'intégration de l'interprétation théâtrale à la télévision.

Avec la disparition de feu Afifi, le Maroc a perdu un monument du théâtre national, a estimé pour sa part, l'artiste Naima Mcharki, ajoutant que le défunt s'intéressait beaucoup au théâtre mondial et se consacrait à des recherches dans ce domaine artistique.

Elle a souligné que feu Afifi était un professeur spécialisé dans l'art du "mime" et s'intéressait beaucoup au théâtre japonais.

M. Hassan Nafali, président du Syndicat des professionnels du théâtre, qui a côtoyé feu Afifi au Conservatoire municipal de Casablanca, entre les années 1976 et 1980, a affirmé que le défunt avait sa manière, caractérisée par la simplicité, pour enseigner ses élèves et artistes en herbe, tout en leur demandant de s'intéresser notamment à l'art de la diction.

Il a ajouté que feu Afifi, qui excellait dans la déclamation et la psalmodie du Saint Coran, était le premier à attribuer des rôles à des non-voyants sur la scène du théâtre.

De son côté, l'artiste Ahmed Taib Laâlej, a exprimé sa tristesse suite au décès de Afifi, précisant que le Maroc a perdu un des pionniers du théâtre national.

L'artiste Mohamed Saari a exprimé sa profonde tristesse pour le décès du feu Afifi, avant de souligner les qualités professionnelles du défunt qui excellait dans l'art du mime et jouait plusieurs instruments de musique telle la contrebasse.

L'artiste et dramaturge marocain, Mohamed Said Afifi, natif de Casablanca en 1933 et père de deux enfants, sera inhumé lundi à Casablanca.

MAP

L'école internationale de commerce "ESC de Rennes" (France) a décidé de s'implanter au Maroc à travers la création d'une délégation à Rabat dont l'ouverture est prévue pour la rentrée 2010, rapporte jeudi le journal économique français Les Echos.

L'ESC2R (Rennes-Rabat), qui sera implantée dans les espaces de l'Université internationale de Rabat, actuellement en construction sur un domaine de 20 ha, devra accueillir à terme 1.000 étudiants, précise le quotidien.

"Nous démarrerons en septembre prochain avec 200 étudiants, mais l'objectif est d'atteindre les 1.000 inscrits", indique le directeur général de l'école, M. Olivier Aptel, cité par le journal.

Les modules de formation seront assurés par des professeurs de l'ESC de Rennes, qui délivrera des diplômes "tout a fait équivalents" à ceux dispensés en France, selon Les Echos.

"C'est la première fois que l'ESC Rennes School of Business crée une délégation étrangère de ce type", fait remarquer le journal, notant que l'école a déjà noué plusieurs conventions internationales avec 22 possibilités de doubles diplômes et 147 accords avec des universités étrangères.


MAP

Un séminaire consacré à l'évaluation de la situation des droits des femmes à l'éducation dans le bassin méditerranéen, se tiendra les 7 et 8 septembre courant à Barcelone (Nord est) au siège de l'Institut Européen de la Méditerranée (IEmed), apprend-on auprès des organisateurs.

Le séminaire intitulé "Femmes et éducation en Méditerranée : un droit universel à construire", qui doit examiner les formules pour une meilleure garantie de ces droits, réunit des experts, acteurs politiques, représentants du mouvement associatif de plusieurs pays du bassin de la Méditerranée dont le Maroc.

Les participants, parmi lesquels les organisateurs relèvent la présence du rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits à l'éducation, Vernor Munoz, de la vice-présidente de l'Académie internationale de Droit Constitutionnel et professeur de Droit Constitutionnel à l'Ecole Nationale d'Administration (ENA), Nadia Bernoussi, de Mme Rabia Naciri, de l'Association démocratique des femmes du Maroc et du réseau Euro-méditerranéen des Droits Humains, auront à débattre, deux jours durant, l'évolution de ces Droits dans leur dimension juridique, les défis et les obstacles qui se dressent à la généralisation de ce droit universellement reconnu, ainsi que les nouvelles voies à prospecter pour garantir une éducation des femmes dans la région.

Le séminaire, organisé en collaboration avec l'office Catalan de Promotion de la Paix et des Droits Humains propose "de traiter spécifiquement du droit à l'éducation de la femme dans la région méditerranéenne, ainsi que d'établir un débat entre différents protagonistes sur la portée et les limites des instruments utilisés pour promouvoir ce droit en Méditerranée et leur amélioration potentielle", souligne-t-on du côté des organisateurs, qui relèvent que "l'éducation constitue le meilleur instrument pour développer les changements sociaux nécessaires et joue un rôle clé dans la gouvernance des sociétés et dans la prévention de conflits".

En plus de différentes conférences sur le droit des femmes à l'éducation du point de vue juridique et constitutionnel et les défis qui se posent à sa généralisation en Méditerranée, le séminaire a également retenu quatre principaux ateliers qui identifieront les problématiques liées à l'exercice du droit à l'éducation de la femme, l'objectif final étant de formuler des recommandations pour la promotion de ce droit dans la région.

MAP
Le gouvernement canadien a annoncé jeudi qu'il chercherait à annuler la décision d'un tribunal ayant accordé le statut de réfugié à un Sud-Africain blanc invoquant des agressions racistes de la part de Noirs, décision qui a fortement tendu les relations entre les deux pays.

Le porte-parole du ministre de l'Immigration Jason Kenney a indiqué à l'AFP que des juristes du gouvernement avaient étudié la décision de la Commission sur l'immigration et le statut de réfugié (CISR) concernant le demandeur d'asile originaire du Cap, Brandon Huntley, âgé de 31 ans.

Le gouvernement "a décidé de demander l'autorisation de faire appel de cette décision auprès d'une cour fédérale", a dit ce porte-parole, Alykhan Velshi.

La décision de la CISR a provoqué un débat et des réactions vigoureuses en Afrique du Sud et a fortement embarrassé Ottawa.

Le gouvernement canadien a dans un premier temps cherché à prendre ses distances, avant de souligner qu'il n'était pas impliqué dans cette affaire, la Commission étant totalement indépendante.

Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a qualifié de "sensationnalistes" les accusations de M. Huntley. Ce dernier a affirmé avoir été été agressé à sept reprises par des Noirs en raison de la couleur de sa peau. La décision canadienne de lui accorder le statut de réfugié ne peut que "perpétuer le racisme", ajoutait l'ANC.

Selon le réfugié, ses différents agresseurs, qui, selon lui, lui ont porté des coups de couteau à trois reprises, l'ont qualifié de "chien blanc" et de "colon".

M. Huntley a reconnu, dans des déclarations à la presse, ne pas avoir porté plainte ou contacté les autorités au sujet de ces agressions.

"Je refuse de parler au gouvernement", a-t-il dit au quotidien sud-africain The Star.

Il n'a pas voulu entrer dans les détails, déclarant craindre pour la sécurité de sa famille qui vit toujours en Afrique du Sud, tout en affirmant que son cas illustrait les problèmes de l'Afrique du Sud d'aujourd'hui.

"J'ai ouvert les yeux aux gens", a-t-il dit.

La commission canadienne a refusé elle aussi de commenter l'affaire, invoquant la protection de la vie privée du réfugié.

Le gouvernement sud-africain, pour sa part, a déclaré qu'il chercherait à faire annuler l'octroi d'asile à un de ses citoyens blancs pour cause de persécution raciste.

AFP
Une exposition itinérante, qui retrace 40 ans de présence marocaine aux Pays-Bas, vient de faire escale à Casablanca.

"Dakira: présence marocaine aux Pays-Bas", dont le séjour dans la métropole se poursuivra jusqu'au 15 septembre, est organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'Association "Dakira" (mémoire).

Au cours de cette exposition, qui avait déjà sillonné Agadir, Tanger, Al Hoceima et Mohammedia, des documents et des films étoffés par des témoignages sur la présence marocaine dans ce pays où les valeurs, les croyances et les spécificités culturelles des étrangers sont toujours respectées, sont mis à la disposition du public.

Cet événement, qui coïncide avec le 40ème anniversaire de la Convention maroco-néerlandaise sur la main-d'oeuvre, ambitionne de jeter la lumière sur l'histoire et le parcours de la communauté marocaine au Pays-Bas durant les quatre dernières décennies. Cette dernière, considérée jadis comme une simple main-d'oeuvre étrangère s'est transformée au fil du temps à une composante bien intégrée dans le pays d'accueil, tout en préservant son attachement et ses liens solides avec son pays d'origine.

Une rencontre-débat animée par le président du CCME, M. Driss El Yazami est prévue, samedi, en marge de cette manifestation.

MAP
Le Maroc est un pays musulman modéré, qui a embrassé la modernité sans pour autant renier ses traditions séculaires, écrit le Washington Diplomat, dans son dernier numéro, soulignant que le Royaume s'est distingué par la promotion de l'égalité homme-femme, des droits de l'homme, des libertés civiques et de la tolérance religieuse.

Il s'agit là, note Anna Gawel, auteur de l'article, "d'une alchimie rare qui a amené plusieurs pays occidentaux à élever le Maroc au rang de modèle pour le monde musulman", expliquant que le Royaume a été à travers les siècles un carrefour de cultures, qui ont par la suite "forgé son caractère multiethnique".

"Notre société et notre tissu politique ont permis au pays de s'ouvrir", fait observer l'ambassadeur du Maroc à Washington, Aziz Mekouar, cité par le Washington Diplomat, soulignant le caractère spécifique et authentique de l'évolution du Royaume conformément à ses convictions religieuses et en droite ligne d'une vision à long terme de SM le Roi.

Le Président-fondateur de l'Institute on religion and public policy, Joseph Grieboski, relève, dans ce cadre, le rôle central joué par le Souverain en matière de consolidation du processus démocratique dans le Royaume.

"SM le Roi a soutenu et encouragé des élections libres et transparentes, la création de nouveaux partis politiques, ainsi qu'une presse plus ouverte et plus indépendante", fait remarquer Joseph Grieboski, dont les propos sont rapportés par le mensuel américain.

La publication fait remarquer, à ce propos, que le Maroc se distingue dans son environnement par l'existence de centaines associations actives dans les différents domaines d'intérêt de la société civile, mettant en exergue le foisonnement des titres de presse, avec l'émergence de plusieurs dizaines de publications indépendantes, outre la transparence des dernières élections communales qui a été saluée par les observateurs internationaux.

"Dans Son premier discours à la Nation, SM le Roi avait promis d'aller de l'avant en matière de consolidation du processus démocratique, des droits de l'Homme et d'égalité entre l'homme et la femme", rappelle M. Mekouar, soulignant que "ces promesses ont été tenues au regard du progrès réalisé en l'espace de dix ans".

The Washington Diplomat relève, par ailleurs, que le Maroc, qui a favorisé l'émergence d'un environnement propice pour les investissements, est devenu une destination de choix pour les investissements directs étrangers, de l'ordre de 2,7 milliards de dollars en 2007.

Une telle performance se répercute positivement sur le taux de croissance, qui a été de l'ordre de 6 pc en 2007 et qui devrait se situer autour de 5,8 pour l'année en cours, en dépit de la crise économique internationale, conclut le magazine.

MAP
L'association turco-arabe pour la science, la culture et les arts (TASCA) projette d'éditer en langue turque des ouvrages reflétant la richesse et la diversité du patrimoine littéraire, culturel et artistique du Maroc et sur l'élan de développement entrepris au Royaume, a indiqué mercredi le président de l'association, M. Muhammed Adil.

Dans une déclaration à MAP-Ankara, M. Adil a souligné que cette initiative, qui prévoit la réalisation ou la traduction d'ouvrages déjà publiés, vise à faire connaître davantage le Maroc auprès des élites turques. Elle vise également à mettre à la disposition des chercheurs turcs des documents traitant, dans leur langue natale, de l'Histoire et des réalisations entreprises au Royaume, ainsi que des biographies et Âœuvres de grandes personnalités marocaines, a-t-il dit.

Le projet s'inscrit dans le cadre d'un plan d'action global comprenant d'autres initiatives à même de consolider "la coopération culturelle entre les peuples frères tuc et marocain, et d'assurer une présence plus active et plus rayonnante du Royaume sur la scène culturelle, artistique et au niveau de la société civile en Turquie ", a-t-il souligné.

Parmi ces initiatives, le président de la TASCA a notamment fait état de la disposition de l'association à co-organiser avec des partenaires marocains un colloque international sur les relation Maroc-Turquie, ainsi que d'autres manifestations à caractère scientifique et culturel.

La contribution par des présentations artistiques aux festivals organisés au Maroc, et l'accueil en Turquie de troupes artistiques marocaines, ainsi que l'organisation, en collaboration avec des instances publiques et associatives du Maroc, de journées culturelles marocaines aussi bien dans la capitale Ankara que dans la métropole Istanbul, figurent également parmi les actions proposés par M. Adil.

Le président de la TASCA a mis en évidence, à cette occasion, l'engagement de l'association à Âœuvrer pour le renforcement des liens de communication et de coopération avec les partenaires marocains opérant dans les domaines de la science, de la culture et de la société civile, exprimant la volonté des responsables de l'association d'effectuer un déplacement au Maroc dans le but de découvrir l'expérience du Royaume et d'identifier les opportunités de coopération et de partenariat dans les domaines liés aux activités de la TASCA.

Créée en 2008 à Ankara à l'initiative d'une pléiade de personnalités voulant consolider les canaux de coopération entre la Turquie et le monde arabe, la TASCA s'est donnée pour mission de renforcer les liens de communication et de partenariat entre les peuples turc et arabes, à travers l'élaboration de programmes bilatéraux et multilatéraux dans des domaines touchant à la science et aux échanges culturels et artistiques.

L'association vise également à accompagner l'élan de développement que ne cessent de connaître depuis quelques années les relations turco-arabes dans les différents domaines.

MAP
Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, l'ANC, a pris à parti mercredi le Canada pour avoir accordé l'asile politique à un Sud-Africain blanc, qui affirme avoir obtenu ce statut par crainte de nouvelles agressions de noirs à cause de la couleur de sa peau.

Brandon Huntley, 31 ans, a déclaré au journal The Star qu'il avait convaincu les autorités d'Ottawa de lui accorder le droit d'asile au motif qu'il avait été attaqué sept fois, dont trois fois à coups de couteau, par des noirs qui l'auraient traité de "chien blanc" et de "colon" lors de cambriolage et de tabassages.

L'ANC (Congrès national africain) du président Jacob Zuma a vivement réagi mercredi en qualifiant de "sensationnalistes et alarmistes" les affirmations de M. Huntley qui dit avoir "été attaqué sept fois a cause de la couleur de sa peau".

"Le raisonnement du Canada amenant à l'octroi du statut de réfugié" ne peut que persuader le racisme, selon un communiqué de l'ANC.

La Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada s'est refusée à tout commentaire: "Nous ne pouvons commenter les dires de réfugiés. On les entend en privé", a déclaré un porte-parole à Johannesburg, Stéphane Malepart.

Brandon Huntley déclare encore au Star qu'il a "refusé de parler au gouvernement" et ne veut pas donner de détails par peur de représailles contre sa famille, toujours en Afrique du Sud. Mais il affirme avoir "ouvert les yeux des gens" sur la grave criminalité de l'Afrique du Sud actuelle.

Le principal groupe de la communauté juive souligne pour sa part que l'ensemble des Sud-Africains de toutes races - et pas seulement de la minorité blanche jadis au pouvoir sous l'apartheid- souffre de la criminalité, avec quelque 50 morts par jour.

"En fait ce sont les Noirs sud-africains qui sont les principales victimes parce que la pauvreté est plus forte chez eux", a déclaré Zev Krengel, un dirigeant de la communauté juive.

AFP

Il y a 70 ans, accostait à Valparaiso un cargo chargé de plus de 2.000 Espagnols fuyant le franquisme, une épopée initiée par le poète Pablo Neruda, qui a beaucoup joué pour l'aura du Chili auprès de la gauche européenne et a façonné le visage de la société chilienne.

Le "Winnipeg" avait appareillé un mois plus tôt du sud-ouest de la France. Dans le petit port de Trompeloup-Pauillac, sur l'estuaire de la Gironde, le vieux cargo français avait été aménagé, ses cales gavées de couchettes pour recevoir des passagers, réfugiés républicains de la Guerre civile espagnole (1936-39).

Ceux-ci croupissaient dans des camps d'accueil en France, dans des conditions qui avaient ému le poète Pablo Neruda. Celui qui allait devenir Prix Nobel de Littérature (1971) était alors un jeune diplomate chilien passé en poste en Espagne, où il épousa la cause républicaine.

Il convainquit le président chilien de l'époque, Pedro Aguirre Cerda, de recevoir les réfugiés et de le nommer, à Paris, consul en charge de leur immigration. Le Chili sortait d'un terrible tremblement de terre à Chillan, dans le sud (près de 30.000 morts): il avait besoin de bras.

"Le Chili était alors un petit pays pauvre, et venait de subir ce séisme. Mais s'il n'y avait pas eu au pouvoir le président Aguirre Cerda, le Winnipeg n'aurait jamais vogué, et je ne serais pas là pour vous parler", raconte à l'AFP le peintre José Balmes, 12 ans à l'époque.

En France, Neruda, aidé de son épouse argentine Delia del Carril, se démena, fit jouer ses réseaux, réunit des familles, affréta le cargo de fabrication canadienne, le fit transformer à quai en Gironde, jusqu'au grand départ. Avec d'émouvantes scènes de retrouvailles de parents séparés depuis des mois.

Les souvenirs du voyage habitent encore les 180 survivants de la grande Transatlantique du Winnipeg, via le canal de Panama et le Pacifique sud, qui ont laissé loin derrière l'Europe, où la Seconde Guerre mondiale éclatait.

Agnes Bollade, elle, n'a pas de souvenirs: elle a vu le jour pendant le mois de traversée. Ses parents, Soledad et Eloy Alonso décidèrent de l'appeler America, puisque telle était leur destination.

"Mais le capitaine du bateau leur demanda de m'appeler Agnes, en mémoire de son épouse tuée pendant une attaque des franquistes. C'est ainsi qu'ils m'ont nommée: Agnes America Winnipeg", raconte-t-elle aujourd'hui.

L'arrivée, la nuit du 2 au 3 septembre, fut "incroyable", s'émeut encore Balmes. "Tout était illuminé. Les Catalans à bord disaient que Valparaiso ressemblait à Barcelone. Au port, nous avons été accueillis par (le futur président) Salvador Allende, alors ministre de la Santé".

Le voyage en train jusqu'à Santiago (160 km) fut "un rêve, un monde de bonheur. Les gens nous lançaient des roses, des oeillets...", se souvient l'artiste mondialement reconnu, aujourd'hui directeur de musée à Santiago.

La président Michelle Bachelet a rendu un hommage officiel mardi à "l'authentique épopée" du Winnipeg, et à l'apport discret et influent de ses passagers si divers et de leur descendance, "ces typographes, ces écrivains, ces boulangers, ces pêcheurs, ces imprimeurs, ces ébénistes, ces commerçants ou ces dramaturges (...) auxquels nous devons en partie la physionomie du Chili d'aujourd'hui".

De Neruda (mort en 1973), sont restées quelques lignes écrites à son départ de France, attestant qu'il considéra l'épopée du Winnipeg, "ses 2.000 Républicains qui chantaient et pleuraient", comme une de ses plus belles missions.

"Que la critique efface toute ma poésie, si bon lui semble. Mais ce poème dont j'évoque aujourd'hui le souvenir, personne ne pourra l'effacer..".

AFP

La 3ème édition des nuits culturelles "Ramadaniat Al Baida" a débuté mercredi soir à Casablanca avec un riche éventail de spectacles modernes et authentiques comportant musiques, chants, rythmes et concert divers.

La cérémonie d'ouverture a été marquée par la présence de MM. Jamal Aghmani, ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Nouvelle Technologie et Khalid Safir, gouverneur de la préfecture des Arrondissements de Casa-Anfa, ainsi que deplusieurs personnalités du monde de l'art et de la culture

Organisée jusqu'au 15 septembre par la Coalition marocaine de la culture et des arts, en partenariat avec le ministère de la Culture et le Théâtre National Mohammed V de Rabat, cette manifestation culturelle et artistique investira plusieurs espaces à Casablanca avec au menu des soirées poétiques et musicales ainsi que des projections de films et des expositions picturales.

A cela s'ajoute, une série de rencontres-débat sur différentes thématiques de l'art et de la culture animées notamment par les romanciers Ahmed Bouzfour et Rabiâa Rayhane, les poètes Ahmed Sabri et Mohamed Sarghini, ainsi que les comédiens Salaheddine Benmoussa et Naïma Ilyass et le cinéaste Latif Lahlou.

Les manifestations accessibles gratuitement au public, proposeront plusieurs facettes de la musique moderne et populaire à l'Ecole des Beaux-Arts, au siège de la région du grand Casablanca, à la Skala, à la Cathédrale Sacré-CÂœur, à la salle Abdesamad Kanfaoui et Arssat Zerktouni, ainsi qu'à la salle des fêtes du complexe Larbi Ben M'barek.

Une kyrielle d'artistes et de groupes de musique populaire et soufie animeront ces "Ramadaniat Al Baida", tels Abdelhadi Belkhyat, Atika Amar, Bnat Al Ghiwane, Issawa ou encore Mesnoua.

MAP
La 61ème édition de la Foire de Pau (Sud-Ouest de la France) se tiendra du 4 au 13 septembre avec le Maroc comme invité d'honneur.

C'est pour la première fois que la Foire de Pau est placée sous le thème d'un pays ou pour mieux dire "eu égard à l'ampleur de sa présence" sous son égide : le Maroc en l'occurrence.

Cette participation, pilotée par "La Maison de l'Artisan", est l'occasion pour le Maroc de dévoiler toutes les belles facettes de son patrimoine culturel - allant de l'artisanat aux spécialités culinaires - aux 80.000 visiteurs attendus au Parc des Expositions à Pau.

Le Royaume dispose d'un espace d'exposition de 1.300 m2 et cette présence sera surtout maquée par l'aménagement d'un véritable Riad de 600 m2, décoré à la marocaine. Ce Riad abritera plus de 20 maîtres artisans appartenant à différents corps de métier venus élaborer in situ tapis, poteries, cuirs, tatouages au henné et autres bijoux.

Le Maroc ne se limitera pas à l'artisanat dans la mesure où une autre forme d'art, culinaire cette fois, sera présentée à travers un restaurant aux spécialités typiquement marocaines. Ce second espace de 700 m2 dédié à la gastronomie marocaine permettra aux visiteurs, durant toute la durée de la manifestation, de se lancer à la découverte des différents plats qui font l'identité culinaire du Royaume.

Cette manifestation, qui sera inaugurée par MM. Anis Birou, secrétaire d'Etat chargé de l'Artisanat, et Alain Morleix, secrétaire d'Etat français à l'Intérieur et aux Collectivités locales, proposera aussi de nombreuses animations, dont une soirée sous les couleurs du Maroc avec un spectacle d'orchestre de musique andalouse et gnaoua.

Selon le président du Parc des Expositions de Pau, Christian Roussille, cette édition sera aussi l'occasion pour le lancement de l'"Année du Maroc en Béarn".

Le Parc des Expos, en lien avec ses partenaires et notamment la Chambre de commerce et d'industrie de Pau Béarn, a décidé de tisser un partenariat sur une année complète avec le Maroc et le lancement de cette année se fera à l'occasion de la Foire, a-t-il expliqué.

La Foire de Pau réunira quelque 350 exposants sur une superficie de 5,5 hectares répartis en dix grandes familles que sont l'habitat, les loisirs, les services, le jardin, les nouvelles technologies, l'artisanat, le caravaning, la vie quotidienne, les associations et la gastronomie.

MAP
Le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme (CECLR), organisme étatique belge, a lancé lundi une vaste campagne de sensibilisation sur la discrimination à l'emploi qui frappe les jeunes d'origine étrangère en Belgique.

Baptisée "Cast Me", cette campagne consistera en l'envoi, auprès de 100.000 employeurs du pays, de deux CV en tous points identiques, sauf que le premier présente la photo et le nom d'une jeune femme d'origine africaine, et le second un nom à consonance belge avec la photo de la même femme, mais maquillée et relookée pour lui donner une apparence plus européenne.

Un spot vidéo a également été réalisé, lequel sera diffusé sur différents sites internet commerciaux, ainsi que sur le site www.discriminationemploi.be.

La campagne s'adresse à deux groupes cibles, les jeunes d'origine étrangère (16-26 ans) sur le marché de l'emploi (travailleurs, demandeurs d'emploi, jeunes en formation professionnelle, etc) et les recruteurs (employeurs, responsables des Ressources Humaines, agences de travail intérimaire).

Les objectifs essentiels de la campagne consistent à informer et sensibiliser à la discrimination fondée sur l'origine ethnique, l'âge et les croyances religieuses. Par cette initiative, le CECLR entend lutter contre la discrimination à l'embauche des jeunes d'origine étrangère, un phénomène, selon lui, "loin d'être marginal ou négligeable".

Le chômage des jeunes d'origine étrangère est ainsi deux fois et demi plus élevé en Belgique. Et seules un tiers des femmes non-Européennes jouissent d'un emploi en Belgique, selon des études de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE).

"Plusieurs études ont démontré que le chômage des jeunes d'origine étrangère n'est pas seulement un problème de formation. A compétence égale, il y a clairement des mécanismes discriminatoires", souligne Edouard Delruelle, co-directeur du Centre.

Le CECLR reçoit chaque année de nombreuses plaintes concernant des faits de racisme et discrimination dans la recherche d'un emploi ou sur le lieu de travail. En 2008, une plainte pour discrimination sur cinq a concerné le secteur de l'emploi.

Pour Edouard Delruelle, "Les discrimination à l'emploi se jouent souvent au moment de l'embauche. Sur présentation du simple CV. Un nom, une caractéristique physique, un handicap peut jouer en la défaveur d'une personne qui ne sera pas convoquée pour l'entretien".

"Il n'y a pas de quoi être optimiste quand on voit que, sur dix ans, ces mécanismes discriminatoires persistent", déplore encore Edouard Delruelle, lequel redoute une augmentation de ces discriminations en raison de la crise économique actuelle.

"En période difficile, ce sont toujours les étrangers qui prennent les effets de la crise de plein fouet. C'est donc lorsque les difficultés économiques resurgissent qu'il faut redoubler d'efforts en matière de discrimination", dit-il.

MAP
Une polémique a surgi ces derniers jours à New York autour du retrait en 2007 par la Bibliothèque publique de Brooklyn de "Tintin au Congo", album accusé de racisme de manière récurrente, qui reste toutefois consultable sur rendez-vous.

Après la parution récente dans la presse de plusieurs articles critiquant cette "atteinte à la liberté d'expression", la Bibliothèque a publié mardi un communiqué en soulignant que la décision prise il y a deux ans n'était "pas assimilable à une censure", mais visait "à protéger cet ouvrage rare" aux Etats-Unis.

L'Union des libertés civiles de New York (NYCLU) s'est jointe à ce concert soudain de critiques: "La réponse à un texte jugé offensant doit être +encore plus d'expression+", a estimé Donna Lieberman, directrice de NYCLU.

"Pendant un certain temps, notre exemplaire était le seul disponible dans une bibliothèque publique de New York. Nous avons jugé indispensable de le protéger", a rétorqué Malika Granville, porte-parole de la bibliothèque de Brooklyn.

Il y a deux ans également, la chaîne de librairies Borders qui distribue l'album aux Etats Unis avait annoncé une mesure similaire, motivée par les accusations de racisme à l'encontre de l'ouvrage.

"Etant donné que 'Tintin au Congo' peut sembler offensant pour certains de nos clients, nous avons décidé de le placer dans les secteurs de lecture pour adultes", avait déclaré Borders.

Le dessinateur belge Hergé, dont l'album avait été publié pour la première fois dans les années 30, lorsque la Belgique colonisait l'actuelle République démocratique du Congo, avait rectifié en 1946 certains passages.

En Europe, un Congolais vivant en Belgique, Bienvenu Mbutu Mondondo, 41 ans, a décidé de porter plainte en France et de demander l'interdiction de l'ouvrage, a annoncé mardi un de ses avocats. Une première plainte déposée en 2007 en Belgique était restée lettre morte,

"Tintin au Congo" est encore vendu à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires chaque année.

AFP

Les Nuits de Ramadan auront lieu du 9 au 13 septembre dans la capitale espagnole avec la participation de plusieurs pays, dont le Maroc.

Cet événement vise à aider à la diffusion de la diversité culturelle entre les pays et à renforcer le rapprochement des cultures et des civilisations.

Initié par la Maison Arabe (Casa Arabe), en collaboration avec l'Association culturelle des créateurs des idées et l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), ce festival se veut un carrefour de rencontres et de convivialité pour rééditer le grand succès de l'édition de 2008.

Au programme de ces Nuits figurent des spectacles présentés par plusieurs artistes, dont le Marocain Maalem Hamid El Kasri, qui dispose d'une capacité artistique lui permettant de fusionner la musique gnawa avec sa richesse et sa diversité.

Le Festival sera marqué également par la participation de la célèbre Natasha Atlas (Egypte) et de Afel Bocoum (Mali).

Outre les soirées musicales, des conférences, des projections cinématographiques en plein air et des activités destinées aux enfants sont également au menu de ce Festival.

Des Nuits de Ramadan seront également organisées aux les Canaries à l'initiative de la Maison Arabe et la Maison d'Afrique.

Créée en 2006, la Maison Arabe vise à promouvoir le dialogue et le débat entre le monde arabe et l'Espagne tout en améliorant l'échange culturel et le métissage entre les deux civilisations.

Son but étant de renforcer les liens entre les différentes civilisations dans tous les domaines à travers des activités académiques, politiques, économiques, culturelles et éducatives.

MAP

L'Association Bras de la Bienfaisance des Personnes Handicapées organise du 8 au 14 septembre à Casablanca une semaine des arts plastiques.

Placée sous le thème de "L'art plastique : Authenticité et patrimoine", cette 1ère édition sera marquée par une exposition des Âœuvres de trois jeunes artistes peintres handicapés à la chambre de commerce, d'industrie et des services.

L'organisation de cette manifestation est pour les organisateurs un moyen de les aider à se faire un nom dans le paysage plastique national et aussi à les délivrer de l'isolement en leur assurant une meilleure intégration socio-culturelle.

Créée en 2006, l'Association Bras de la Bienfaisance des Personnes Handicapées prend en charge et accompagne les jeunes handicapés qui ont un potentiel artistique.

MAP

altL'exposition itinérante « DAKIRA, Présences marocaines aux Pays-Bas » s'arrête aux abattoirs de Casablanca du 28 août au 15 septembre 2009

Avec une rencontre débat prévue le samedi 5 septembre en présence de M Driss El Yazami président du CCME.

Une initiative du CCME, DAKIRA et Casa Mémoire Avec le soutien de la ville de Casablanca et les associations Initiative Urbaine et les Abattoirs Fabrique Culturelle.


Réalisée par l'association Dakira et le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, à l'occasion du 40ème anniversaire de la convention maroco-néerlandaise de recrutement et de placement de la main d'œuvre signée le 14 mai 1969 à la Haye. Cette exposition, comprend plus de 60 photos rares, documents d'archives, film, ... qui retracent les trajectoires de ces maroco-néerlandais sur 40 ans et commémore l'histoire de la migration marocaine aux Pays-Bas.

Après une tournée dans plusieurs villes aux Pays-Bas (Zaanstad, Alkmaar, Utrecht, Naarden et Amsterdam), l'exposition itinérante « DAKIRA, Présences marocaines aux Pays-Bas » a été présentée à Agadir, Tanger, Al Hoceima ,  Mohammedia.

Ouverture de 10h à 16h Anciens abattoirs de Casablanca / Hay Mohammadi, nocturnes de 20h à 22h 30 le 11 et 12 septembre 2009.

Ftour /débat* et projection du film Dakira à 18h30 le samedi 5 septembre en présence de M Driss El Yazami président du CCME et Abdelatif Maroufi président de l'association Dakira .


*Réservation obligatoire, informations : Youssef Haji, Tél : 06 61 50 49 36,

Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Youssef HAJI
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Les expatriés à Bruxelles, capitale des institutions européennes, incarnent l'autre face de l'immigration. Souvent hautement qualifiés, les expatriés qui représentent 10 pc de la population bruxelloise, y restent seulement pour une durée limitée, révèlent les résultats d'une étude que vient de publier le bureau de liaison "Bruxelles-Europe".

Perçus comme des privilégiés, nantis et hautement qualifiés, les expatriés vivent repliés sur une communauté confinée aux pourtours des institutions européennes et internationales, selon l'étude qui souligne que l'expatrié "vit en marge de sa société d'accueil, mais ne fait pas partie d'une communauté homogène".

Les expatriés, soit quelque 100.000 à Bruxelles, jouent un rôle prépondérant dans le modelage du tissu urbain, de la vie culturelle et de la prospérité économique de cette ville.

Contrairement à l'immigré classique, "l'expat" ou "bruxpat" comme on les appelle familièrement, se caractérise "par un degré de qualification et un profil socio-économique souvent élevé".

Un expatrié est celui qui a certes fait le choix de venir à Bruxelles, mais c'est aussi pour lui une obligation liée au statut de métropole internationale de la capitale belge, centre nerveux des institutions et du lobbying".

A ce titre, relève l'étude, "l'expat" représente en quelque sorte une "immigration positive", d'abord parce qu'il n'y est que de passage (de quelques mois à quatre ans environ) et que, sauf exception, il n'envisage pas de s'implanter à Bruxelles et ensuite, parce qu'il est perçu comme un privilégié jouissant d'un haut salaire qui pèse d'un poids réel sur le quotidien de la ville.

Cependant, beaucoup d'expatriés occupent des postes sous-payés dans des ONG ou des cabinets de consultants et, nombreux sont les stagiaires qui ne perçoivent aucun traitement, tient à souligner l'étude ajoutant que même s'ils ont tendance à se regrouper, "il semble très artificiel de vouloir enfermer tous les expatriés dans une même communauté, ce qui contribue à donner une image superficielle d'une identité qui est en fait multiple et complexe".

MAP
Pas moins de 470 enfants immigrés sont détenus dans des centres d'immigration au Royaume-Uni, a révélé le ministère britannique de l'intérieur, alors que les groupes de défense des droits de l'homme ont qualifié cette situation de "scandale national".

Ce chiffre a été mis à jour par le ministère de l'intérieur suite à une demande en ce sens "des parlementaires et des groupes de défense des droits des enfants".

La majorité de ces enfants, "âgés de moins de 5 ans, viennent de pays comme le Zimbabwe, le Soudan, le Sri Lanka et la République Démocratique du Congo", précise le ministère.

Les groupes de défense des droits des enfants et des membres du parlement britanniques ont appelé à mettre fin à ce "scandale national", soulignant que la détention de ces mineurs était "injuste".

APS

Un congrès international sur "les Maures: l'expulsion et l'après expulsion" se tiendra les 3 et 4 septembre à Madrid.

Le congrès doit aborder "l'expulsion comme une partie et non pas comme la fin d'un processus", souligne-t-on du côté des organisateurs.

Une vingtaine de chercheurs émérites d'Espagne, d'Italie, de France et des Etats-Unis vont participer à ce congrès international pour apporter leur éclairage sur ce pan de l'histoire commune à l'Espagne et aux autres pays d'accueil des Maures expulsés d'Espagne.

Le congrès devra également jeter la lumière sur les recherches les plus récentes sur la diaspora mauresque et sa vie dans les pays d'accueil, les conflits et les changements sociaux auxquels elle a du faire face et ses différentes façons de s'adapter dans les sociétés d'accueil.

L'Espagne commémore en 2009 le quatrième centenaire de l'expulsion en 1609 de quelque 300.000 "Maures" descendants des musulmans d'Andalousie, obligés de quitter la péninsule Ibérique pour se réfugier au Maroc, en Algérie et en Tunisie.

Une série de manifestations, de congrès et d'expositions ont été retenus pour la commémoration de cet anniversaire.

MAP
Un colloque international sur les "finances publiques au Maroc et en France: enjeux et réponses face à la crise" sera organisé les 12 13 septembre à Rabat, à l'initiative du ministère de l'Economie et des finances et de l'Association pour la fondation internationale des finances publiques (FONDAFIP).

Organisé avec le soutien de la Revue française des finances publiques (RFFP) et du Groupement européen de recherches en finances publiques (GERFIP), cette rencontre sera l'occasion de mettre l'accent sur l'impact de la crise sur les systèmes économique et financier des deux pays, ainsi que sur les moyens financiers et budgétaires mis en oeuvre dans le cadre de la relance, indique un communiqué du Ministère de l'Economie et des finances.

Ce colloque, qui verra la participation de plusieurs responsables marocains, français et européens, ainsi que de professeurs universitaires des deux pays, débattra de trois principaux axes à savoir: "l'impact de la crise sur les finances publiques", "les instruments financiers et fiscaux de la relance" et "les instruments budgétaires de la relance", précise la même source.

MAP
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté une résolution pour mettre en place un groupe d'experts sur les tendances actuelles, les bonnes pratiques, les enjeux et les solutions possibles en matière de détention d'étrangers en situation irrégulière, en vue de prévenir les violations de leurs droits, de réduire l'utilisation et la durée du placement en détention des migrants, et d'assurer leur accès aux procédures juridictionnelles. 
Dans le cadre de la prochaine session du Conseil des droits de l'homme à Genève une réunion est organisée le 17 septembre sur ces questions. Apparemment, l'espace de parole réservé aux ONG y serait extrêmement limité.

The Human Righs Council has adopted a resolution by consensus to have an expert panel on current trends, good practices, challenges and possible solutions to detention of irregular migrants and explore ways to prevent violations of their human rights, and elaborate on how to reduce the overuse and duration of detention for persons who enter or remain in a country in an irregular manner and how to provide appropriate access to judicial review of those under detention. The meeting will be held in Geneva on September 17th during the 12 Session of the Human Rights Council.


Le ministre australien de l'Immigration Chris Evans a annoncé lundi qu'un nouvel amendement allait permettre à la Russe Tatiana Borodulina, spécialiste du short-track, de participer aux jeux Olympiques d'hiver de Vancouver avec le maillot australien.

Agée de 24 ans, Borodulina a remporté plusieurs courses en Coupe du monde de patinage de vitesse cette saison. Elle vit en Australie depuis 2006, mais une loi récente a fait passer de 2 à 4 ans la durée de résidence requise pour obtenir la nationalité australienne: à 18 jours près, elle ne pouvait pas être naturalisée à temps pour les JO de Vancouver en février.

M. Evans a donc annoncé qu'un amendement allait bientôt être proposé pour ramener cette durée de résidence à 2 ans pour les athlètes de haut niveau.

Dès qu'il entrera en vigueur, "une cérémonie de naturalisation sera organisée pour Tatiana", avant les épreuves de qualifications aux JO prévues en novembre, a précisé Fiona de Jong, directrice des sports au Comité olympique australien.

"C'est une athlète de classe mondiale", s'est réjoui le responsable de l'équipe olympique australienne pour les JO d'hiver, Ian Chesterman.

"Tatiana adore l'Australie, et elle fait partie de tous ces athlètes qui s'installent en Australie et veulent concourir pour leur pays d'adoption. Nous sommes une nation multiculturelle. Tatiana représente l'Australie en Coupe du monde et il n'y a pas de raison qu'elle ne concourre pas pour son nouveau pays aux Jeux en février", a-t-il ajouté.

AFP

Une étude sur la fiscalité des migrants publiée par le journal économique genevois +Le Temps+ critique les politiques consistant à rendre l'immigration plus difficile et à restreindre l'accès des migrants aux avantages sociaux.

L'auteur de l'étude, Tito Boeri, de l'Institut pour l'étude du travail, souligne que si l'Europe a accueilli ces 20 dernières années 26 millions d'immigrés et qu'elle est le lieu des politiques sociales les plus généreuses, paradoxalement, cette combinaison est créatrice d'exclusion sociale.

Pour Tito Boeri, les gouvernements ont répondu à ce défi en cherchant à limiter les flux migratoires et en compliquant l'accès aux "transferts sociaux" pour les migrants. C'est une grave erreur que la crise économique ne fait qu'aggraver et transformer en "arme d'exclusion massive", a-t-il estimé.

Analysant les perceptions à l'égard des immigrés, le chercheur relève qu'elles ne "cessent de se détériorer depuis des années et sont les plus négatives chez les Européens les moins formés".

Il observe par ailleurs le rôle déterminant de la "position fiscale nette" des immigrés, affirmant que c'est de loin le principal facteur de perceptions négatives.

Le fait que les immigrés paient moins d'impôts que les indigènes ne signifie pas qu'ils soient un fardeau fiscal, rappelle l'étude. En effet, il est possible que, parallèlement, ils fassent moins appel que la moyenne aux prestations sociales. L'analyse montre qu'ils obtiennent davantage de prestations d'assistance sociale et d'aide au logement que la moyenne. Ils sont par contre sous-représentés dans les bénéficiaires de rente vieillesse, de prestations maladie et chômage. Ils reçoivent moins de prestations santé et plus d'aides à la formation.

Les différences sont assez élevées entre les pays, mais en général plus de 50 pc des migrants sont contributeurs nets à l'Etat social. Le taux monte à 92 pc en Espagne et 84 pc en Belgique, et tombe à 49 pc en Suède et 44 pc en France.

Le niveau de formation explique les variations, selon Tito Boeri qui fait remarquer que pour le migrant comme pour l'indigène, plus ce niveau est élevé et plus la position fiscale s'accroît. Or, elle ne cesse de baisser depuis des années parmi les immigrés.

Devant cette situation, les gouvernements limitent l'immigration et réduisent l'accès aux prestations sociales pour cette population, une voie qui n'est pas efficace, selon l'auteur, estimant qu'un accès plus difficile aux prestations sociales va ralentir l'assimilation et peut accroître les activités illégales, donc réduire les contributions fiscales.

Tito Boeri propose trois pistes de réflexion, dont la première, appliquée en Suisse, consiste à introduire un système de points pour encourager l'immigration la plus qualifiée. La deuxième consiste à harmoniser les prestations sociales en Europe et la troisième à augmenter la composante contributive de l'Etat social.

L'Institut pour l'etude du travail est une institution qui élabore des programmes globaux de réforme du marché du travail à travers le monde.

MAP
Le Maroc sera à l'honneur à l'édition 2009 des Journées internationales de biologie (JIB) qui se tiendront, du 3 au 6 novembre prochain à Paris, avec la participation des plus grands spécialistes de la biologie des cancers, dont des biologistes, chercheurs, experts et techniciens.

Selon les organisateurs, cette 54ème édition propose à l'ensemble de la profession "un programme de qualité" sur des thèmes majeurs tels les nanotechnologies.

Le Comité scientifique des JIB a décidé cette année de dédier une large part de la programmation à la biologie des cancers en réunissant les plus grands spécialistes français, anglais et américains.

Une session scientifique du congrès sera également dédiée à la biologie et à la médecine marocaines qui "se distinguent par l'alliance d'une tradition séculaire, tirant l'essentiel de ses ressources de l'environnement naturel et d'une modernité intégrant les innovations les plus récentes", précise-t-on.

L'usage de l'huile d'argan en prévention des maladies cardio-vasculaires et du cancer de la prostate en est "l'illustration" et sera discuté lors de la Journée scientifique du Maroc, programmé le 5 novembre, ajoute-on de mêmes sources .

MAP
Résultats des matches de la 1e journée du Championnat du Maroc de football, disputés durant le week-end:



Vendredi

DH El Jadida - I. Khémisset 1 - 0



Samedi

AS Salé - KAC Kénitra 1 - 0

Wydad Fès - Hassania Agadir 1 - 3

FUS Rabat - Wydad Casablanca 2 - 3



Dimanche

J. Laayoune - Moghreb Fès 1 - 1

Raja Casablanca - FAR Rabat 1 - 0

M. Tétouan - Olympic Safi 0 - 1

Kawkab Marrakech - O. Khouribga 1 - 0





Classement Pts J

1. Hassania Agadir 3 1

2. Wydad Casablanca 3 1

3. El Jadida 3 1

4. Salé 3 1

5. Raja Casablanca 3 1

6. Olympic Safi 3 1

7. Kawkab Marrakech 3 1

8. Laayoune 1 1

9. Moghreb Fès 1 1

10. Kénitra 0 1

11. Khémisset 0 1

12. FAR Rabat 0 1

13. Tétouan 0 1

14. Khouribga 0 1

15. FUS Rabat 0 1

16. Wydad Fès 0 1

AFP

La 7ème édition de la Conférence de Doha sur le dialogue interreligieux se tiendra du 20 au 22 octobre prochain.

Selon le programme de la rencontre rendu public samedi à Doha, cette édition aura pour thème "Solidarité et entraide humaine" et verra la participation de nombreuses personnalités des trois religions monothéistes.

Docteurs en Chariâ, rabbins, prêtres et autres personnalités spécialisées tant en théologie qu'en action humanitaire, sont ainsi attendus des quatre coins du monde pour un débat centré sur la spiritualité et la solidarité en cas de catastrophe naturelle ou de famine dans le monde.

Parmi les personnalités invitées, le programme cite le Secrétaire général de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), M. Ekmeleddin Ihsanoglu, l'ancien président des Etats-Unis, M. Jimmy Carter et la représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour la Prévention des risques de catastrophes, Mme Margareta Wahlstrom.

On note également les noms des Marocains Abdelhadi Tazi et Abdallah Maasser parmi les intervenants prévus dans les différentes tables rondes de la rencontre.

MAP
L'Institut français d'Agadir prévoit pour la manifestation "Les Nuits du Ramadan" une programmation musicale riche et diversifiée allant des classiques arabes et amazighs en passant par le Jazz et les rythmes de l'île de la Réunion.

Le public de la ville d'Agadir sera au rendez-vous, le 4 septembre prochain, avec le guitariste français Thibault Cauvin et le luthiste marocain Jamal Chafai pour un métissage entre Jazz, musiques orientales et blues.

Une exposition de photographies de Hicham Mansouri sera également au programme du 4 au 26 septembre. Dans cette exposition, l'artiste montre une intime relation entre le sujet photographié et le photographe. Il saisit avec finesse le quotidien de quatre villages de la région de Ouarzzazate à savoir Taguenzalte, Ghessat, Taghia et Taoundoute.

La troupe syrienne "Bab Silm" animera, le 17 septembre prochain, un concert, qui présentera une rencontre entre les cultures de l'Orient et de l'Occident, inspiré du Soufisme.

"Les Nuits du Ramadan" ont débuté par un concert de l'artiste comorienne Nawal.

MAP
L'Union européenne s'apprête à lancer plusieurs initiatives visant à répondre de manière plus concertée à l'afflux croissant d'immigrants en provenance des pays du Sud, alors que les drames se multiplient en Méditerranée et que l'Italie et Malte demandent de l'aide.

La semaine prochaine, la Commission européenne doit d'abord proposer la création d'un programme commun volontaire pour l'accueil de réfugiés bénéficiant de l'asile dans des pays hors d'Europe mais ne pouvant y vivre durablement.

L'exécutif européen va tenter ensuite d'initier un "partage du fardeau" entre pays européens pour soulager La Valette et Rome dans la prise en charge des immigrants. Suivront enfin début octobre des propositions sur l'harmonisation des procédures d'asile entre Etats.

Le commissaire européen chargé des questions d'immigration, Jacques Barrot, présentera mercredi sa première proposition sur la "réinstallation" des réfugiés.

L'idée serait que les pays de l'UE se fixent des objectifs annuels d'accueil de ces réfugiés, Irakiens partis en Syrie ou en Jordanie, Somaliens ayant fui au Kenya ou réfugiés soudanais au Tchad par exemple.

Il s'agit de personnes dans l'incapacité de faire leur vie dans les pays où ils ont trouvé refuge, car ces Etats n'ont pas les moyens de les aider ou parce que les réfugiés s'y sentent en danger.

Les pays de l'UE ne fournissent aujourd'hui qu'une faible contribution à l'effort international dans ce domaine, ce qui "a un impact négatif sur son ambition de jouer un rôle de premier plan dans les affaires humanitaires internationales", souligne la Commission pour justifier son projet.

L'an dernier, ils n'ont pris en charge que 6,7% des 65.596 réfugiés de cette catégorie. L'Allemagne a récemment accepté d'accueillir 2.500 Irakiens de Syrie et d'Irak.

Bruxelles voit aussi dans sa proposition un moyen d'éviter "les terribles tragédies" en Méditerranée qui voient des clandestins utiliser des passeurs peu scrupuleux pour tenter de gagner les rives européennes à bord d'embarcations de fortune, souligne un porte-parole de la Commission, Dennis Abbot.

L'Italie et l'île de Malte, en première ligne, se plaignent régulièrement du manque de solidarité européenne. "L'Italie est un avant-poste mais l'immigration est un problème européen", vient de dire le ministre italien de la Justice, Angelino Alfano.

Pour tenter d'y remédier, la Commission européenne va aussi tenter d'ici fin septembre de mobiliser les autres Etats de l'UE afin qu'ils "partagent le fardeau". Et Bruxelles "va faire un effort financier pour aider les Etats" qui joueront le jeu, a promis M. Barrot.

Concrètement, ses services préparent un projet-pilote visant à répartir à l'intérieur de l'UE des réfugiés échoués à Malte. La Commission espère avoir des propositions pour jusqu'à 2.000 d'entre eux.

A ce jour, seule la France a accepter de faire un geste en prenant en charge 92 migrants arrivés sur l'île.

"Si nous parvenons à faire fonctionner le système cela réduirait vraiment la pression que doivent supporter certains Etats", a indiqué à l'AFP le ministre suédois chargé de l'immigration, Tobias Billström.

Toutefois, il faudra veiller à "ne pas créer un appel d'air" en suggérant que les portes de l'immigration clandestine vont s'ouvrir, prévient le ministre.

"Il ne faut pas donner le sentiment que ces transferts de solidarité vont signifier plus de +laxisme+ de la part des pays de premier accueil", lui a récemment fait écho son collègue français Eric Besson.

Pour y remédier, l'UE veut notamment une procédure harmonisée pour gérer les demandes d'asile, afin de n'accueillir que "ceux qui ont vraiment besoin d'une protection internationale", selon M. Barrot.

AFP

La première édition de la Foire Internationale de l'Art de Casablanca (FIAC) se tiendra du 17 au 20 décembre prochain au Parc des expositions de l'Office des changes à Casablanca.

Placée sous le signe "création au pluriel", cette manifestation culturelle et artistique se veut un espace d'échange et de dialogue où se confrontent les styles et tendances qui composent la diversité de l'art contemporain.

Des artistes d'ici et d'ailleurs y participeront pour faire découvrir leurs talents et leurs sensibilités artistiques dans différents domaines de l'art, notamment la peinture, la photographie, le design, la sculpture, l'art vidéo, la sérigraphie, la gravure ou encore la céramique.

Pour les organisateurs, la FIAC est une plate forme qui mise sur le contact interactif entre visiteurs et exposants (au total 180 exposants) avec au programme des expositions d'oeuvres d'art, une vente aux enchères, des ateliers pour enfants ainsi que des projections de films.

Pour le commissaire de la Foire, Moncef Andaloussi, "l'objectif de cette manifestation est de cultiver l'oeil du public et de donner de la visibilité à un maximum d'artistes de qualité, dans différents styles et sur différents supports".

Elle offre l'occasion au public de bien apprécier une grande qualité et variété d'Âœuvres, souvent étonnantes dans leurs formes d'expression, soutient-il dans une déclaration à la MAP.

Et d'indiquer que cette manifestation a été conçue comme une véritable opportunité de rencontre entre artistes nationaux, internationaux, amateurs d'art, collectionneurs privés, galeristes et autres intervenants.

Elle vise, selon lui, à encourager davantage la promotion de l'art dans toute sa richesse et sa profondeur et ambitionne aussi de s'inscrire dans la continuité de ce mouvement d'effervescence artistique que connaît le Maroc d'aujourd'hui.

MAP
Un installateur de portes de garages qui avait fait scandale en Belgique en expliquant qu'il refusait d'embaucher des travailleurs d'origine marocaine "parce que ses clients s'y opposaient" a été reconnu coupable vendredi de discrimination raciale.

"La Cour du travail a estimé qu'il y avait bien eu discrimination envers une catégorie de travailleurs", explique dans un communiqué le Centre pour l'Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme, un organisme créé par le gouvernement belge.

Le Centre avait avait une première fois dénoncé en 2005 la société Feryn, une PME basée entre Anvers (nord) et Bruxelles, dont les dirigeants avaient expliqué dans les médias qu'ils n'engageaient que des travailleurs belges parce que leurs clients refusaient que des personnes d'origine étrangères viennent installer des portes de garages chez eux.

Feryn s'était engagé à mettre en oeuvre un plan de lutte contre les discriminations, mais ces promesses n'avaient pas été suivies d'effets, selon le Centre, qui avait porté l'affaire en justice en 2006.

En juillet 2008, la Cour de Justice Européenne (CEJ), saisie par le tribunal belge, avait estimé qu'un employeur, en déclarant publiquement son intention de ne pas engager d'ouvriers d'origine étrangère, se rendait coupable de discrimination, même aucun candidat discriminé n'avait pu être identifié.

Selon le Centre belge pour l'Egalité des chances, il s'agissait là d'un "précédent important pour la jurisprudence européenne".

Vendredi, la Cour du Travail de Bruxelles a suivi le même raisonnement que la justice européenne et a "ordonné la cessation de la discrimination ainsi que la publication de sa décision dans plusieurs quotidiens", selon le Centre pour l'Egalité des Chances.

En pleine polémique sur l'affaire Feryn, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) avait lancé un appel pour que les patrons belges favorisent la "diversité" dans l'entreprise, tout en se montrant opposée à l'obligation de "quotas" pour favoriser l'embauche de personnes d'origine étrangère.

AFP

Les transferts d'argent des quelque quatre millions d'étrangers vivant en Italie vers leurs pays d'origine ont atteint en 2008 près de 6.381 milliards d'euros, soit une hausse de 5,58 pc par rapport à 2007, relève une étude.

Selon cette étude de la Fondation "Leone Moressa", dont se fait l'écho samedi le quotidien "Corriere della sera", la Chine vient en tête des pays récipiendaires de ces fonds avec 1,5 milliard, soit 24 pc du total.

Viennent ensuite les Philippines (14 ,4 pc), la Roumanie (12 pc), le Maroc (5,2 pc), le Sénégal (4,1 pc), le Bangladesh (2,8 pc) et le Brésil (2,5 pc).

Cette croissance des transferts, qui ont été multipliés par deux entre 2000 à 2008, n'est pas l'apanage de l'Italie, précise toutefois la même source relevant qu'il s'agit d'un phénomène plus général.

La Banque mondiale (BM) avait indiqué récemment que les transferts d'argent vers les nations les moins développées ont atteint en 2008 près de 283 milliards de dollars, soit une hausse de 6,7 pc par rapport à 2007.

Par ailleurs, la même étude, qui s'est basée sur des chiffres de la Banque d'Italie et de l'Institut italien des statistiques, fait ressortir que l'épargne des étrangers en Italie a connu une baisse de 10 pc par rapport à 2007.

MAP
L'opérateur de réseau mobile virtuel franco-marocain "Mobisud" a été racheté par l'opérateur français de la téléphonie mobile "SFR", rapporte samedi le quotidien économique français "La Tribune".

"Mobisud" France, qui cible la communauté maghrébine estimée à plus de cinq millions dans l'Hexagone, est racheté par SFR, "qui en détenait déjà 16 PC", précise le journal.

Outre SFR, numéro deux français de la téléphonie mobile, "Mobisud" France est actionné également par Maroc Telecom qui détient 66 PC du capital et le groupe marocain "Saham" pour 18 PC.

La publication fait, d'autre part, remarquer que Maroc Telecom, société soeur de SFR au sein du groupe "Vivendi", a toutefois décidé de conserver la filiale belge de "Mobisud", qu'elle détient à 100 PC et qui rencontre un plus grand succès commercial.

MAP
Les célèbres mosquées Al Quaraouiyine et Al Andalous, situées à l'ancienne médina de la capitale spirituelle du Royaume, constituent un témoignage vivant et un merveilleux modèle de l'architecture islamique.

Ces hauts lieux de l'Islam, avaient donné l'occasion à la cité idrisside d'être la capitale intellectuelle de l'occident musulman depuis l'éclipse des villes de Kairaouan et de Cordoue.

Les deux mosquées petites à leurs débuts, se sont agrandies au fil des siècles pour devenir des édifices exceptionnels et un carrefour incontournable des hommes et savants du monde arabo-musulman.

La Mosquée Al Quaraouiyine a vu le jour dans l'ancienne médina sur la rive gauche de l'Oued-Fès. Elle a été construite en 249 de l'hégire (859) par une femme pieuse Fatima Fihria.

Mosquée d'abord, université par la suite, la bâtisse à son édification autorisée par Yahia 1er, petit-fils d'Idriss II Al Azhar, ne dépassait pas 1.248 m2. Son agrandissement, ses transformations et ses réfections ont été concrétisés par les dynasties qui se sont succédé à Fès.

Aujourd'hui, après sa restauration sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, la Mosquée Al Quaraouiyine qui s'étend sur 5.846 mètres carrés peut contenir quelque 20.000 fidèles.

Elle fut agrandie et transformée par nombre de dynasties qui ont régné au Maroc. Sa grande cour (sahn), dallée de marbre et de zellige, date de l'époque Almoravide. Les Almohades y ont placé un lustre monumental.

Les Mérinides ont notamment doté la Mosquée d'une chambre pour le "Mouaqqite" et d'une bibliothèque qui devait en faire un des foyers intellectuels les plus brillants de l'Islam.

La dynastie Alaouite a maintenu la tradition universitaire à l'intérieur de la Mosquée en la dotant d'une deuxième bibliothèque et s'attelant à la restauration de ses documents et manuscrits.

Témoin de la grandeur architecturale de la civilisation arabo-musulmane, la mosquée comprend 16 nefs ornées chacune de 21 arcs qui partagent les espaces et un oratoire Zénète au style hispano-mauresque.

Quant à la mosquée Al Andalous, située dans la partie "Adouat al andalous" est le monument qui a le plus attiré l'intérêt des historiens.

Fondée en 245 de l'Hégire (859-860 JC), par Meryem Al-Fihrya, la mosquée séparée par une rive de sa contemporaine la Quaraouiyinne, a eu depuis le 13ème siècle, une existence sobre et éclectique.

Construit ensuite par un groupe d'andalous entre 1203 et 1207 émigrant à Fès, cet édifice a été avant l'époque almohade une mosquée cathédrale mais surtout un lieu privilégié des hommes politiques.

C'est grâce aux bons soins du calife Omeyade que la mosquée fut complétée d'un minaret (345 hégire/956), couvert de sculptures sur plâtre et d'un sanctuaire composé de six nefs recevant de l'eau en abondance par une rigole, le canal masmouda, dit "saguiat masmouda".

Abou Youssef Yacoub, le troisième calife, a construit pour sa part en bois de cèdre la grande porte monumentale de Bab Lahfa, la fontaine sur la galerie nord, l'entrée des imams et la salle d'ablution. Ainsi, la mosquée Al Andalous est, à l'exception de son minaret une oeuvre du quatrième calife almohade An-Nasir.

L'empreinte Mérinide touche le sanctuaire restauré au début du XIIe siècle par les Almohades et la fontaine du Sahn.

Par une vue d'ensemble, la mosquée est érigée sur 3.345m2. Et, tout fidèle peut y pénétrer en choisissant l'une des sept portes. L'entrée principale est "Bab Lahfa" (porte des pieds-nus).

Elle est faite de bois et de fer forgé. Monumentale, sa forme est unique pour une mosquée. Les autres, sont, "Bab Al Yasmina" qui donne sur le patio et à la fontaine, "Bab Assbaayyin" pour la salle des prières, "Bab Oued Aboud", "Bab Assamaa", "Bab Assalihin" et, une entrée réservée aux femmes.

Le "sahn" (cour et patio), entouré d'arcades est trapézoïdal. Il est le chemin qui mène à la salle des prières et à l'oratoire. Passant par les galeries carrelées en Zellij, le regard croise au milieu d'une allée une vasque lobée en marbre blanc.

La salle des prières est d'une grande simplicité. Elle est constituée d'une quinzaine de nefs et possède deux bibliothèques en bois sculpté. Le mihrab est riche en sculpture sur plâtre et se trouve au dessous d'une coupole ornée de claustras magnifiques.

Par ailleurs, les mosquées Al Quaraouiyine et Al Andalous, deviennent notamment durant le mois sacré du Ramadan, des lieux de culte les plus fréquentés par un grand nombre de fidèles fassis.

Ces lieux de culte, entretenus, encensés et parfumés, abritent quotidiennement des conférences religieuses données par des Oulémas ainsi qu'une récitation collective du saint Coran faite par des fidèles, qui échangent des voeux et prient pour que ce mois sacré de piété et de recueillement soit porteur de bienfaits et de paix pour la "Oumma Islamique".

MAP

Ils sont 41 clandestins africains, enfermés depuis plusieurs mois au Centre d'accueil des étrangers de San Jose de Costa Rica, à demander à la fois l'asile politique et... des leçons d'espagnol.

Arrivés par petits groupes, au hasard des itinéraires et de la trahison de leurs "passeurs", 24 Erythréens, 9 Ethiopiens, 8 Somaliens et une Guinéenne, jurent aujourd'hui pour la plupart que le Costa Rica était leur but.

Les autorités ont du mal à les croire et elles les soumettent à des entretiens serrés: aucun d'eux ne parle espagnol et le Costa Rica, même s'il accueille aujourd'hui près d'un demi-million d'immigrés, n'a pas le même pouvoir d'attraction que les Etats-Unis ou le Canada.

En attendant mieux peut-être, ils veulent tenter leur chance à San Jose.

"Nous cherchons un pays démocratique et amical avec les émigrants", témoigne l'un d'entre eux, un Erythréen de 27 ans qui demande qu'on l'appelle Samir, et qui, lui, reconnaît qu'il croyait partir au Canada.

Diplômé en électronique, il a émigré pour "travailler et aider sa famille", restée au pays et qui a vendu une partie de ses biens pour financer son voyage.

Il a payé 7.000 dollars, raconte-t-il, à un réseau de trafiquants qui l'ont abandonné sur la côte caraïbe du Costa Rica après un périple quatre mois via le Soudan, le Kenya, l'Afrique du Sud, puis le Brésil, l'Equateur et la Colombie.

Aujourd'hui, comme ses compagnons d'infortune, il "attend la décision du gouvernement du Costa Rica".

Et il attend comme eux, dans des cellules partagées avec "des narcotrafiquants et des criminels" en compagnie d'autres immigrés, latino-américains pour la plupart, mais certains aussi venus de Chine, et qui sont là "depuis plus de six mois".

"C'est dur de vivre ici, nous ne sommes pas des criminels" gémit David, un Ethiopien, 27 ans lui aussi, diplômé en administration des entreprises. Il fait remarquer que la plupart des Africains du centre de rétention "sont instruits et ont un métier".

Il pourrait ajouter qu'ils ne sont plus exposés au risque d'expulsion, depuis qu'ils ont officiellement porté plainte contre les trafiquants qui les ont escroqués.

Conscients du handicap de la barrière de la langue au cas où on les autoriserait à chercher un emploi, ils ont demandé un professeur d'espagnol.

"Nous ne sommes pas en présence d'immigrés analphabètes ou de personnes déplacées", confirme Julio Aragon, le responsable de l'administration d'accueil des étrangers.

Les immigrés clandestins illustrent "le drame que vit l'Afrique", ajoute-t-il, soulignant en outre "leur triste perspective d'être victimes de trafiquants qui les considèrent comme de la marchandise".

Les clandestins africains ne représentent qu'une infime partie des centaines de milliers de Latino-américains qui tentent chaque année de gagner les Etats-Unis.

Après avoir abordé la côte de la mer des Caraïbes ou de l'océan Atlantique, ils suivent le flux général par le Mexique, où les autorités ont intercepté au cours du premier semestre de 2009 un total de 164 Erythréens, 153 Somaliens et 77 Ethiopiens, ainsi que 10 Sri-Lankais et 9 Irakiens.

En mars dernier, 50 clandestins originaires d'Ethiopie, d'Erythrée et du Népal, qui pouvaient difficilement s'exprimer dans une autre langue que la leur, avaient ainsi été abandonnés par leurs "passeurs" sur la côte atlantique du Nicaragua. Ils avaient été repérés par les autorités, désorientés, sans papiers ni argent. Ils ignoraient où ils se trouvaient.

AFP

La société italienne "Grandi Navi Veloci" vient de choisir le port de Sète (Sud de la France) pour desservir par ferries le Maroc dès cet automne, rapporte vendredi le quotidien économique français "Les Echos".

Sous le titre "Le port de Sète renforce ses liens avec le Maghreb", le journal fait savoir que l'opérateur italien a annoncé la création à l'automne d'une première liaison par ferries vers le Maroc.

"Nous voulons faire de Sète la porte de l'Europe vers le Maghreb et le hub de nos activités portuaires en France", souligne le directeur général de la compagnie, Ariodante Valeri, cité par la publication.

Après avoir relevé que la "Comarit" reste la seule compagnie qui dessert le Maroc depuis Sète, le quotidien fait remarquer que "Grandi Navi Veloci" va mettre en service des bateaux de 188 à 214 mètres capables d'accueillir de 2.000 à 3.000 passagers et de 1.800 à 2.500 mètres linéaires de fret, ainsi que des navires rouliers de nouvelle génération pour le transport de passagers et de véhicules de tous types.

MAP
La Suisse a enregistré en 2008 sa plus forte augmentation de population depuis plus de 40 ans, due essentiellement à l'immigration, selon des chiffres rendus publics jeudi par l'Office fédéral de la statistique (OFS).

La population de la Confédération a augmenté de 1,4% pour atteindre 7,701 millions d'habitants fin 2008, a indiqué l'OFS dans un communiqué.

Cet accroissement est "le plus important observé depuis les années soixante", a-t-il commenté, précisant que le nombre de résidents permanents avait augmenté de 108.400 personnes en 2008.

Cette croissance démographique est due à 90% au solde migratoire, qui s'élève à 98.200 personnes, a expliqué l'OFS, soulignant qu'il s'agissait du solde migratoire le plus élevé de l'histoire de la Suisse, après celui enregistré en 1961 (100.000 personnes).

L'augmentation du nombre de résidents est "à mettre en parallèle avec la bonne conjoncture économique sur la plus grande partie de l'année 2008 et l'introduction, le 1er janvier 2007, de la libre circulation complète des personnes avec 17 pays de l'Union européenne", a fait valoir l'OFS.

AFP

Les immigrés se retrouvent à leur corps défendant pris dans le débat sur la réforme de la couverture maladie aux Etats-Unis, la droite accusant l'administration du président Barack Obama de vouloir soigner gratuitement les sans-papiers.

En martelant la semaine dernière dans son traditionnel discours radiodiffusé du samedi que les sans-papiers ne seraient "pas couverts" par la nouvelle assurance santé et que cette idée "n'a jamais été envisagée", Barack Obama a tenté une nouvelle fois de mettre un terme à une polémique allumée par une frange du camp conservateur qui prétend le contraire.

Car le projet de loi débattu devant la Chambre des représentants dit bien que "rien (...) ne permettra le versement de subventions fédérales (...) à des individus qui ne résident pas légalement aux Etats-Unis".

Sceptique, Robert Rector, spécialiste de l'immigration et de la santé à la fondation conservatrice Heritage, rétorque que les médecins ne demanderont pas leurs papiers aux immigrés qui viennent les consulter.

"C'est quelque chose qui n'a pas de précédent dans le système de santé américain. En gros, on dit: +vous n'avez aucun droit (aux soins), mais, bon, on ne va pas non plus aller vérifier votre statut si vous allez consulter un médecin+", a-t-il récemment souligné lors d'un débat organisé à Washington.

Les immigrés qui ont résidé légalement pendant moins de cinq ans aux Etats-Unis n'ont pas accès aux deux programmes publics de couverture médicale, Medicaid (pour les plus nécessiteux) ou Medicare (pour les personnes âgées).

Parmi les quelque 46 millions de personnes sans couverture médicale aux Etats-Unis, un tiers sont des immigrés.

Mais la base conservatrice est, elle aussi, en ébullition. Lors d'assemblées organisées en août par les parlementaires désireux d'expliquer leurs positions sur le projet de réforme, certains participants se sont enflammés, accusant le gouvernement Obama de faire des 12 millions de sans-papiers les premiers bénéficiaires de la nouvelle couverture santé.

Les chiffres parlent un autre langage: qu'ils résident légalement ou non aux Etats-Unis, les immigrés se rendent moins fréquemment dans les hôpitaux que les citoyens américains. Ils dépensent aussi beaucoup moins en frais de santé.

"Les frais bruts de santé des immigrés ont représenté entre la moitié et les deux tiers des dépenses des citoyens américains, quand bien même les immigrés étaient totalement assurés", analyse Ku Leighton, un expert en réforme du système de santé, qui a publié ses conclusions dans la revue American Journal of Public Health.

Car selon M. Leighton, la moyenne d'âge des immigrés est plus basse que celle de la population américaine. Ils sont aussi, généralement, en meilleure santé.

Pour eux, la réforme ne changerait donc pas grand chose.

"La vérité est que les nouveaux sans-papiers qui arrivent aux Etats-Unis ne bénéficient d'aucune subvention pour les aider à se payer une assurance santé", explique-t-il à l'AFP.

En 2006 et 2007, les services de santé américains (depuis les hôpitaux jusqu'aux ambulances) ont dépensé quelque 221 millions de dollars en services d'urgence, qu'ils n'ont pas récupérés, vraisemblablement parce que ceux qui en ont bénéficié était des clandestins.

Ce montant représente 0,03% du total des dépenses des hôpitaux américains, selon M. Leighton.

AFP

M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, M. Abdellah Boussouf, secrétaire général, l’ensemble des membres et de l’équipe administrative du CCME, vous adressent leurs meilleurs vœux à l’occasion du mois de Ramadan.

Quelques jours après la parution du rapport sur les catholiques de France, l'IFOP fournit un nouveau document : une enquête sur l'implantation et l'évolution de l'Islam de France. Il y a dans ce document une carte de la répartition géographique des musulmans en France, qui confirme la présence dans l'Est de la France ainsi que dans les départements industrialisés et urbanisés (région parisienne, région de Lyon par exemple). La répartition socio-démographique fait apparaître une surreprésentation des jeunes, des hommes, et des catégories populaires ou "autres inactifs". Un éclairage de la pratique religieuse (forte dans l'ensemble, 33% se disent pratiquants contre 16% de catholiques) est également fourni. Enfin, le rapport se termine par un "focus sur les femmes" (question du voile, du mariage avec un non-musulman, de valeurs morales).

Pour télécharger les résultats de l'enquête IFOP : http://www.ifop.com/?option=com_search&keywords=islam


Le Conseil des ministres algerien a adopté hier un décret présidentiel portant création du Conseil consultatif de la communauté nationale à l'étranger.Cette structure sera placée auprès du président algérien, et regroupera cinquante-six représentants de la communauté algérienne à l'étranger élus par des assises nationales parmi des participants mandatés, trente-trois représentants des administrations et institutions publiques, ainsi que cinq personnalités désignées par le chef de l'Etat parmi des personnes connues pour leur engagement sur les questions liées à la communauté algérienne à l'étranger.
La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a dévoilé, mercredi, la liste des 23 joueurs retenus pour le match contre le Togo, prévu le 6 septembre à Lomé dans le cadre de la 4e journée (groupe A) des qualifications CAN-Mondial 2010.

La FRMF avait communiqué mercredi dernier une première liste de 38 joueurs pour un stage de présélection.

Parmi les noms écartés de la nouvelle liste figurent notamment Hicham Aboucherouane (Ittihad Jeddah/Arabie Saoudite), Nabil Baha (Malaga/Espagne), Michael Basser (AS Nancy/France), Adil Chihi (FC Cologne/Allemagne), Kamal Chafni (Auxerre/France), Abderrahman Kabous (Murcia/Espagne) et Adil Hermach (Lens/France).

Après trois matches en qualifications, le Maroc occupe la troisième place du groupe A avec deux points, derrière le Togo, deuxième avec 4 points et le Gabon, en tête avec 6 pts mais avec un match en moins. Le Cameroun, qui compte également un match en moins, ferme la marche avec 1 point.

MAP

Au moment où les drames suscités par l'immigration clandestine continuent à occuper le devant de l'actualité en Italie, les internautes pouvaient encore, il y a peu de temps, tester leurs talents en matière de lutte contre l'immigration à travers un jeu, censé être divertissant, intitulé "repousse le clandestin".

Ce jeu avait été mis en ligne par Renzo Bossi, le fils du chef de la Ligue du Nord, parti anti-immigration (au gouvernement). Il était accessible sur la page Facebook du parti.

Selon la description qui lui a été faite par le journal "Corriere della Sera", le jeu consistait à empêcher les embarcations des candidats à l'immigration de s'approcher des côtes italiennes. Plus le joueur repoussait de bateaux, plus il obtenait de points.

Mais la décision a été prise de fermer cette page après la récente disparition en mer de 73 Erythréens qui, après avoir quitté la Libye, ont dérivé vingt-trois jours durant sans qu'aucun des bateaux qui ont croisé leur route ne leur porte secours.

Cette tragédie a suscité dégoût et indignation dans différents milieux en Italie, notamment les partis de gauche, les organisations de défense des droits de l'homme et l'Eglise catholique.

MAP
La rentrée scolaire 2009/2010 aura lieu officiellement le 10 septembre prochain, a annoncé mercredi le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique.

Le ministère a indiqué dans un communiqué avoir pris toutes les mesures susceptibles de garantir un bon démarrage de l'année scolaire, la première dans le cadre du programme d'urgence de l'éducation nationale 2009-2012.

Ainsi, le ministère exhorte l'ensemble du personnel enseignant, les élèves, les parents d'élèves et tous les acteurs et partenaires à se mobiliser afin de concrétiser les objectifs du slogan choisi pour la rentrée scolaire 2009-2010 : " Ensemble pour une école de réussite ".

La reprise du travail pour le personnel administratif, les fonctionnaires et les cadres des différents services financier, pédagogique et social est prévue pour le 1er septembre, alors que l'opération d'inscription des élèves dans les établissements scolaires se déroulera du 1-er au 8 septembre, ajoute le communiqué, soulignant que la "fête de l'école" sera célébrée dans ces établissements le 9 septembre.

Les conseils de gestion de ces établissements se tiendront au cours de la troisième semaine du mois de septembre afin de pouvoir examiner leurs programmes d'action.

Selon le communiqué, la célébration de la journée national des parents d'élèves aura lieu le 30 septembre prochain.


MAP

La Confédération Espagnole de Police (CEP) a demandé, lundi, la fermeture préventive du Centre de rétention des étrangers de Barcelone (CIE) de la Zone Franche, après l'apparition depuis début août courant de deux cas de Grippe A (H1N1) parmi les internes.

Le centre de rétention des étrangers de Barcelone accueille les immigrés clandestins, dans leur majorité Maghrébins et Subsahariens, avant d'être rapatriés vers leur pays d'origine.

Le syndicat de Police espagnol a également demandé la suspension de nouvelles entrées d'internes et la désinfection du centre pour éviter la propagation de la grippe et l'augmentation du nombre de cas.

La Confédération Espagnole de Police a également invité le service sanitaire du commissariat supérieur de Police en Catalogne de généraliser la vaccination des policiers en poste dans le centre de rétention des étrangers, en raison des risques qu'ils encourent.

Quant à la vaccination des immigrés illégaux contre la grippe A (H1N1), le communiqué du syndicat des policiers n'en fait aucune mention.

Récemment, le Groupement des corps de l'administration des institutions pénitentiaires (ACAIP), le principal syndicat du secteur pénitencier en Espagne, avait lui aussi alerté de la situation dans les prisons espagnoles, après l'apparition de 8 cas de grippe A (H1N1) dont un grave dans une prison de Cordoue, affirmant que le milieu pénitencier compte parmi les milieux les plus propices à la propagation du virus.

MAP
Au total, 368.831 Marocains résidents à l'étranger (MRE) ont quitté le Royaume via le port de Tanger à destination des pays d'accueil en Europe depuis le lancement, le 15 juin dernier, de l'opération de transit "Marhaba 2009" et jusqu'au 24 août.

La phase retour "Marhaba 2009" a enregistré une hausse de 14,3 pc par rapport à la même période de l'année précédente qui avait totalisé 322.696 MRE, selon des chiffres de la Fondation Mohammed V pour la solidarité qui supervise l'opération de transit au port de Tanger.

Le nombre des MRE ayant transité par le port de Tanger a connu, la semaine dernière, un rythme soutenu avec un pic de 18.710 MR, le 20 août.

Ces MRE ont quitté le territoire national à bord de 114.515 véhicules et 1.241 autocars.

D'autre part, 597.254 MRE ont transité par le port de Tanger pour revenir au Maroc afin d'y passer les vacances d'été, soit une hausse de 11 pc par rapport à la même période de l'année précédente (536.572 MRE).

Selon la même source, 208.165 véhicules (+5.97 pc) et 1.293 autocars (+45 pc) ont transité par ce port.

Un chiffre record de 42.494 MRE a été enregistré le 12 juillet dernier au niveau du port de Tanger.

Dans le but d'assurer le transport des passagers entre le port de Tanger et ceux de la rive nord du détroit de Gibraltar, la flotte assurant cette opération a enregistré 2.400 opérations de débarquement des passagers au port de Tanger et 2.392 d'embarquement vers les ports européens.

Quelque 18 bateaux de grande capacité, ferry et fast-ferry assurent des rotations régulières non-stop entre les deux rives du détroit.

Pour les lignes longue distance, deux bateaux de grande capacité assurent la liaison Tanger-Sète (sud de la France).

En plus de la mise en service du bateau de grande capacité "Ouzoud" sur la ligne Tanger-Gènes (Italie), la flotte assurant l'opération transit à partir de Tanger a été renforcée par le "Majestic" qui dessert la même ligne en transitant par la ville de Barcelone.

MAP
Un deuxième homme d'origine africaine a annoncé être candidat lors d'une élection locale dans le sud de la Russie, après celle de Joaquim Crima, originaire de Guinée Bissau et surnommé "l'Obama russe" par la presse russe, a indiqué le journal Troud lundi.

Filip Kondratiev, 34 ans, le fils d'une mère russe et d'un diplomate ghanéen, vise ainsi lui aussi à prendre la tête du district de Sredniaïa Akhtouba, dans la région de Volgograd, qui doit être élu le 11 octobre prochain.

Le quotidien Troud a indiqué que l'équipe de M. Crima, né lui en Guinée-Bissau, accusait les autorités locales d'être derrière cette seconde candidature africaine pour diviser l'électorat et ainsi faciliter la réélection du chef de district sortant, Vladimir Romanov.

Le conseiller de M. Kondratiev, Andreï Chevelkov, a démenti ces propos: "Il est uniquement motivé par le désir d'animer le district dans le domaine de la culture et du bâtiment", a-t-il déclaré à l'agence russe Interfax.

La candidature annoncée de M. Crima a suscité une petite sensation en Russie, où le racisme est encore très répandu.

AFP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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