vendredi 26 avril 2024 07:50
Un enfant de 11 ans a parcouru seul 2.700 km à travers le Mexique, avec seulement 15 dollars en poche, pour tenter d'aller voir sa mère qui vit aux Etats-Unis, selon la presse locale.

Jose Enrique Sanchez affirme être parti de Veracruz, dans l'est du Mexique, et a été retrouvé lundi à Nuevo Laredo, dans le nord-est du pays, par une équipe de sécurité d'une compagnie ferroviaire au moment où il tentait de franchir la frontière dans un train.

"Mon papa m'a dit que ma maman habitait à Laredo, au Texas, et donc je suis venu jusqu'ici pour la retrouver", a expliqué le garçon, qui n'a pas vu sa mère depuis un an et demi.

"L'enfant dit qu'il est venu de Veracruz, que son papa lui a payé le billet et lui a donné 200 pesos (15 dollars) pour qu'il s'achète quelque chose", a expliqué Ernesto Rivera Gomez, membre de la protection civile à Nuevo Laredo.

Le garçon aurait traversé plus de la moitié du territoire mexicain du nord au sud. Il a été confié à un centre pour mineurs, en attendant que les autorités entrent en contact avec ses proches.

Environ 11,5 millions de Mexicains vivent aux Etats-Unis, dont la moitié sont sans papiers.

AFP

Le championnat national de football d'élite reprendra ses droits le week-end prochain dans un contexte de profonds changements dans la gestion des clubs, à une année de l'introduction du professionnalisme.

La nouvelle saison 2009-2010, dont le compte à rebours a déjà commencé pour un départ le 28 août, verra plusieurs changements notamment au niveau des entraîneurs.

Alors que certains d'entre eux ont pu garder leurs sièges à la faveur d'une saison réussie avec leurs équipes, d'autres ont été obligés, bon gré mal gré, de changer de club.

Plusieurs transferts de joueurs et entraîneurs ont marqué la période de trêve avec surtout des offres alléchantes pour les meilleurs éléments qui devraient combler les déficits de différentes lignes.

Face au défi de la compétition pour la conquête du titre, ou autrement l'occupation des places qualificatives pour les tournois africains, tous les clubs devaient procéder à la restructuration de leurs directions techniques, en vue de faire éviter à leurs équipes de sortir bredouille de la course.

Avec la reprise de la nouvelle saison, marquée par de grands chantiers de restructuration technique et financière des clubs, les responsables du football marocain se retrouvent confrontés à plusieurs contraintes, dont la réforme des méthodes de travail et de gestion.

En plus des chantiers de construction de nouveaux stades et la réfection d'autres terrains, lancés dans le cadre du projet de mise à niveau du football national, le nouveau bureau fédéral et son président Ali Fassi Fihri, élu en avril, aspire faire progresser le football marocain de l'amateurisme au professionnalisme, à travers la restructuration et la révision des statuts de la fédération.

Ainsi, et parmi les mesures engagées, la mise en place d'une commission chargée de gérer et de suivre le championnat national en attendant une modification des statuts et règlements de la fédération devant résoudre la problématique de la relégation et de la montée des clubs de et vers l'élite.

Soucieuse de permettre au football marocain de retrouver sa place de choix dans les échiquiers international et africain, la FRMF a mis en place un programme de mise à niveau de football et de renforcement des ressources financières, en mettant l'accent en particulier sur les jeunes.

La violence dans les stades est l'un des grands défis que la fédération et la commission provisoire, chargée de la gestion du championnat national, doivent relever pour assurer la sécurité du public.

La commission sera en effet appelée à prendre les mesures nécessaires pour enrayer ce phénomène, en évitant les décisions contre-productives comme l'interdiction d'accès aux stades qui priverait les clubs de leurs principales ressources.

Certes, les clubs nationaux sont conscients de l'ampleur de leur responsabilité pour redorer son blason au football national sur la scène internationale, encouragés en cela par les orientations de SM le Roi Mohammed VI visant à allouer aux clubs 75 millions de dhs, une somme qui sera prise en charge par la Banque du Maroc, la Caisse de Dépôt et de gestion et l'Office chérifienne de phosphate.

Etant donné l'importance du sport dans l'émancipation des jeunes et le développement des nations, SM le Roi a donné ses Hautes instructions au Fonds Hassan II pour le développement économique et social de consacrer à cet effet un don exceptionnel de 25 millions de dhs devant porter l'aide global à 250 millions de dhs.

MAP
Le 1er Symposium des arabistes luso-brésiliens se tiendra à l'Université Fédérale de Rio de Janeiro, du 31 août au 2 septembre, avec la participation de chercheurs et linguistes des deux pays, rapporte lundi l'agence "ANBA".

Le séminaire se penchera sur l'enseignement de l'arabe dans les pays lusophones et du portugais dans les pays arabes, les études de la pensée arabe et les traductions de l'arabe au portugais et du portugais à l'arabe, précise la même source, qui cite le président du comité organisateur, Joao Baptista Vargens.

L'objectif de cette rencontre est de dresser un bilan et d'examiner les perspectives des études arabes, indique la même source, ajoutant que les participants saisiront l'occasion pour plaider en faveur de la promotion de l'enseignement de la langue arabe au Portugal et au Brésil et de la langue portugaise dans le monde arabe.

Le séminaire est organisé conjointement par les départements des études arabes des Universités brésiliennes de Rio de Janeiro et Sao Paulo.

MAP
Le festival "La Mar de Arte" (Une mer d'Art), qui fait partie intégrante de la 15ème édition du Festival "La Mar de Musicas" (Une mer de musiques), a fermé ses portes lundi à Cartagena (sud-est de l'Espagne).

Le Festival "La Mar de Musicas" s'était tenu du 4 au 25 juillet dernier, avec le Maroc comme pays d'honneur, alors que le festival "La Mar de Arte" a donné à voir durant un mois supplémentaire les œuvres d'art de plasticiens marocains et espagnols.

Le festival d'Art a été l'occasion pour faire découvrir aux visiteurs la vision d'artistes marocains comme Hicham Benohoud, Khalid El Bekay, Mohamed Fariji, Monia Touiss et Said Messari, ainsi que les vidéo créations du Festival International des Arts Visuels de Casablanca, selon les organisateurs.

La manifestation artistique a été également marquée par les expositions d'œuvres de peintres espagnols inspirés par le Maroc, comme Rogelio Lopez Cuenca, Luis Claramunt, ainsi que les photographies de Alfredo Caliz et de Joaquin Perez.

La 15ème édition de "La Mar de Musicas", qui entend "rapprocher le public espagnol d'une culture proche mais en même temps éloignée", a été marquée par une participation relevée d'artistes, musiciens, cinéastes et écrivains du Maroc, rappelle-t-on.

MAP
La 3ème édition des nuits culturelles "Ramadaniat Al Baida" se tiendra du 2 au 15 septembre prochain à Casablanca, annoncent dans un communiqué les organisateurs.

Organisée par la Coalition marocaine de la culture et des arts, en partenariat avec le ministère de la Culture et le Théâtre national Mohammed V à Rabat, cette manifestation culturelle et artistique investira plusieurs espaces à Casablanca en l'occurrence l'Ecole des Beaux-Arts, le siège de la région du grand Casablanca, la Skala, la Cathédrale Sacré-Cœur, la salle Abdesamad Kanfaoui, Arssat Zerktouni ainsi que la salle des fêtes du complexe Larbi Ben M'barek.

Au menu des soirées poétiques et musicales, des projections de films et des expositions picturales, outre une série de rencontres-débats sur différentes thématiques de l'art et de la culture qui seront animés notamment par des romanciers (Ahmed Bouzfour et Rabiâa Rayhane), des poètes (Ahmed Sabri et Mohamed Sarghini), ainsi que des comédiens (Salaheddine Benmoussa et Naïma Ilyass) et des cinéastes (Latif Lahlou).

Une kyrielle d'artistes et de formations de musique populaire et soufie animeront les soirées, entre autres Abdelhadi Belkhyat, Atika Amar, Bnat Al Ghiwane, Issawa ou encore Mesnoua.

MAP
Le conseil des théologiens de l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) a désigné récemment onze imams dans les mosquées de la Région Wallonne, a indiqué cette institution.

Ces imams sont nommés et rémunérés par le ministère belge de la justice suite à la reconnaissance officielle de 43 mosquées en Wallonie, précise la même source.

En Flandre et à Bruxelles, ce sont respectivement 16 et 5 mosquées qui ont été reconnues par les pouvoirs publics belges.

L'EMB est présidé par Cheikh Tahar Toujgani qui est également président du conseil marocain des Ouléma pour l'Europe.

MAP

Une forte surreprésentation des jeunes, une population plus urbaine et plus populaire, des pratiques religieuses plus régulières : l'analyse par l'IFOP de 135 enquêtes d'opinion conduites entre 1987 et 2009 dresse le portrait-robot des musulmans de France.

Le point le plus marquant, en comparaison notamment de l'étude similaire conduite par l'IFOP sur les catholiques (Le Monde du 17 août), est la nette surreprésentation des jeunes au sein de ce groupe. Parmi les personnes se déclarant musulmanes, 63 % sont âgées de 15 à 34 ans, alors que le poids de cette tranche d'âge dans l'ensemble de la population française n'est que de 32 %. Dans le groupe des personnes qui se déclarent catholiques, seuls 23 % ont moins de 35 ans.

Héritage de l'immigration, les musulmans sont également surreprésentés dans les catégories populaires et les départements les plus urbanisés. Leurs pratiques religieuses apparaissent "nettement plus vivantes" que celles des catholiques. 33 % des personnes d'origine musulmane se disent croyantes et pratiquantes, contre 16 % seulement des catholiques. L'IFOP note que la pratique de la prière et la fréquentation des mosquées le vendredi sont en progression. Sept personnes sur dix affirment ainsi jeûner pendant le ramadan, une proportion qui a fortement augmenté depuis 1989 (60 %). L'IFOP note, en revanche, que "l'expérience du pèlerinage de la Mecque reste minoritaire".

Luc Bronner et Claire Gatinois

Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/08/20/sept-musulmans-sur-dix-affirment-jeuner_1230239_3224.html

Les épiciers du coin de la rue pourraient être les premières victimes de l'offensive de la grande distribution, selon Mohammed Mraizika. Cet universitaire d'origine marocaine, fondateur d'un site Internet consacré à l'immigration, cite plusieurs magasins franciliens s'apprêtant à fermer. "La concurrence est rude. Les supérettes franchisées proposent désormais du pain rond et de la viande halal congelée", observe-t-il.

Pour Alexis Roux de Bézieux, consultant et auteur d'un ouvrage intitulé L'Arabe du coin"venus de Djerba ou de la région d'Agadir dans les années 1960", jouent un rôle de "lien social". Mais ils souffrent de lacunes en matière de marketing : "Ils ne construisent pas leur marge de manière scientifique, se contentant de revendre 2 euros toutes taxes comprises un produit acheté un euro hors taxes." (Ed. Dilecta, 144 p., 18 €), ces épiciers,

Philippe Pilliot, secrétaire général de la Fédération nationale de l'épicerie (FNDE) prédit lui aussi que les petits magasins tenus par des commerçants ayant tendance à "baisser les bras" seront "amenés à disparaître". Le syndicaliste insiste plus globalement sur le problème posé par "l'extension des heures d'ouverture" : les petites épicerie de quartier risquent de souffrir de cette concurrence.


Le développement est-il une réponse aux migrations internationales ?

Mercredi 23 septembre de 10h à 18h, Paris La Défense

L'objectif de ce colloque est d'affiner l'analyse et d'apporter des éléments à un débat qui est actuellement l'objet d'importantes controverses, sur le plan scientifique et politique, celui des relations entre migration et développement.

Le colloque est organisé par le comité scientifique du SSAÉ (Soutien, solidarité et action en faveur des Émigrants). La journée sera animée par Laetitia Van Eeckout, journaliste au Monde.
Liste des intervenants (sous réserve de mofidications) :
- Abdoul Ba, Université d'Évry Val d'Essonne
- Guy Burgel, professeur de géographie et d'urbanisme, fondateur de la collection « Villes en parallèle » Paris X Nanterre
- David Camroux, professeur à Sciences-Po, chercheur au Centre d'études et des relations internationales (Céri)
- Guillaume Cruse, conseiller en charge des migrations à l'Agence française de développement
- Emmanuel Decaux, président du Secrétariat international permanent Droits de l'Homme et gouvernements locaux, professeur à Paris II
- Jean-Christophe Dumont, expert à l'OCDE des migrations internationales
- François Gemenne, Institut de développement durable et des relations internationales
- Patrick Gonin, géographe, membre de Migrinter, Université de Poitiers
- Charles Josselin, président de Cités Unies, vice-président du Conseil général des Côtes-d'Armor chargé des affaires européennes
- Yves Lacoste, géographe, géopoliticien, fondateur de la revue Hérodote
- Thomas Lacroix, géographe, International migration institute, Université d'Oxford
- Jean Baptiste Meyer, Institut de recherche pour le développement, Montpellier
- Anaïk Pian, Unité de recherches Migrations et société, Paris VII
- Isabelle Rigoni, chef d'équipe de Minoritymedia, membre de Migrinter
- Nelly Robin, géographe, chargé de recherche à l'Institut de recherche pour le développement, membre de Migrinter, Poitiers
- Frédéric Tiberghien, président du SSAÉ, conseiller d'État
- Vuddamalay Vasoodeven Université d'Évry Val de d'Essonne
- Catherine Wihtol de Wenden, présidente du Comité scientifique du SSAÉ, directrice de recherches au Céri-Sciences-Po. [mercredi 23 septembre 2009]

Repères

Mercredi 23 septembre 2009 10h-18h
Le Toit Citoyen - Toit de la Grande Arche
1, parvis de la Défense - Paroi Nord - 35ème étage
Paris La Défense (92)

Participation gratuite (hors frais de repas), sur inscription,
dans la limite des places disponibles
Inscription à l'adresse suivante :
SSAÉ,
10-18 rue des Terres au Curé
75013 Paris
ou par télécopie : 01 53 61 26 17
ou par Internet : www.ssae.net
La présidence suédoise de l'Union européenne a promis dimanche que de nouvelles propositions sur la politique migratoire de l'UE seraient présentées d'ici la fin du mois d'octobre, en réponse aux demandes de l'Italie.

Rome a appelé les pays de l'Union européenne à apporter une réponse commune aux problèmes de l'immigration clandestine, trois jours après la découverte au sud de la Sicile d'un canot à la dérive transportant cinq Erythréens.

"Nous aurons une première proposition concernant les critères de distribution des flux d'immigration parmi les 27", a déclaré le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt lors d'une réunion dans la ville balnéaire italienne de Rimini.

La Commission européenne présentera un document de travail avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à la fin octobre.

Il s'agira d'une première étape, a dit Bildt, "car un problème aussi vaste ne peut être résolu en une réunion".

Les cinq rescapés érythréens, qui avaient quitté la côte libyenne fin juillet, ont raconté avoir assisté impuissants à la mort de leurs 73 compagnons, qui auraient succombé à la faim et à la soif en trois semaines d'errance entre l'Afrique et l'Europe.

"Nous devons considérer cela comme un problème européen. L'UE a fait beaucoup de déclarations (...) mais elle n'a toujours pas dit ce qui doit se passer quand un groupe de migrants atteint les frontières de l'Europe", a dit le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini.

"Nous tous, Européens, tous les 27 pays, nous devons être responsables de ces gens", a-t-il ajouté.

Il a souligné la nécessité de poursuivre les discussions avec Malte, afin d'aider ce pays à contrôler ses eaux territoriales pour éviter de nouveaux drames.

"Nous continuons à penser que ces discussions qui durent depuis dix ans avec Malte sur cette zone maritime doivent se poursuivre car elles sont indispensables à la communauté internationale", a dit le chef de la diplomatie italienne.

Samedi, il avait déclaré au Corriere della Sera que Malte n'avait pas les moyens de surveiller efficacement la zone maritime sous sa compétence.

Son homologue maltais Tonio Borg lui a répondu que La Valette, même sous la pression, n'avait pas l'intention de signer un accord avec des pays étrangers sur la surveillance de ses eaux territoriales.

L'Italie a enregistré l'arrivée de quelque 36.900 immigrants clandestins l'an passé, soit une hausse de 75% par rapport à 2007, selon les chiffres du ministère italien de l'Intérieur.

Reuters

Le consortium formé par Indra et Portel, en collaboration avec l'autorité portuaire de Barcelone, a remporté la gestion électronique des ports du Maroc pour un montant de 4 millions d'euros, a annoncé le groupe Indra.

"L'Agence Nationale des Ports du Maroc a adjugé au consortium formé par Indra et Portel en collaboration avec l'autorité portuaire de Barcelone, le design et la mise en place de la plate-forme électronique du principal réseau portuaire du pays, pour un montant de quatre millions d'euros", a indiqué Indra dans un communiqué publié mercredi sur le site web spécialisé espagnol finanzas.com.

Le groupe Indra est leader dans le domaine des technologies de l'information en Espagne et l'une des sociétés majeures en Europe et en Amérique Latine.

"Le consortium Indra-Portel se chargera de la mise en place de la plate-forme PortNet dans le port de Casablanca, le principal port par volume de trafic de marchandise du pays", a précisé la même source ajoutant que "le système servira également à 12 principaux ports du Maroc et permettra à un réseau, composé d'un millier d'agents intervenant dans les opérations portuaires, d'échanger les informations de façon électronique à travers le Web au moyen d'une application d'Echange de Documents (EDI)".

"En plus de la mise en place du système électronique, le projet inclut également tous les services de soutien à l'exploitation de la plate-forme PortNet durant une période initiale de 24 mois", précise Indra.

Récemment, l'Office National des Chemins de Fer du Maroc (ONCF) avait confié au consortium Indra-Adif la mise en place de son système de gestion ferroviaire Da Vinci pour un montant de 3 millions d'euros, rappelle la même source.

MAP
Le ramadan, qui doit commencer à la fin de la semaine, est devenu ces dernières années un temps fort en France pour les ventes de produits halal dans la grande distribution, qui considère ce marché comme prometteur, mais encore sensible.

L'alimentation halal, qui veut dire "autorisée" ou "licite", a peu fait l'objet de statistiques en France qui compte, selon le chiffre généralement admis, cinq millions de musulmans.

Mais selon une récente étude de l'agence Solis, spécialisée dans le "marketing ethnique", le marché est évalué à près de quatre milliards d'euros en 2009 et sa croissance annuelle est estimée à 15%, une aubaine en ces temps de crise.

Cette étude relève également que plus de 93% de la population maghrébine et 55% de celle originaire d'Afrique subsaharienne achète des produits halal.

"Longtemps l'offre halal s'est limitée à la viande et à la charcuterie et à quelques produits d'épicerie disponibles dans les commerces traditionnels", note Abbas Bendali, directeur de l'agence Solis.

Mais depuis une dizaine d'années, la grande distribution a commencé à proposer des produits halal "parce qu'il y a un marché" avec l'arrivée de nouveaux consommateurs, les deuxième et troisième générations issues de l'immigration, dont le pouvoir d'achat est souvent supérieur, poursuit-il.

Ces consommateurs ont des demandes différentes, l'offre s'est donc étoffée.

Soupes, raviolis, pizzas, hachis parmentier: les grandes marques nationales (Maggi, Herta, Fleury Michon, Panzani, par exemple) se sont lancées sur ce marché avec des plats cuisinés. Les volaillers comme Duc ont aussi investi le secteur, les foyers musulmans consommant beaucoup plus de viande que la moyenne nationale.

La chaîne Casino a lancé pour sa part début août ses propres produits sous la marque Wassila.

"Avec un potentiel de 10 à 20% de clientèle musulmane dans nos magasins" les produits halal représentent un marché porteur, reconnaît Stéphane Renaud, acheteur "Produits du monde" chez Auchan.

Le ramadan est une période de "très forte consommation" et pour l'occasion, la chaîne n'hésite pas à multiplier par dix, voire quinze, les surfaces de vente dédiées à l'alimentation halal. Les ventes de feuilles de brick sont multipliées par mille, cite en exemple M. Renaud.

Les grandes surfaces "rêvent de conquérir la clientèle musulmane", mais "elles ne sont pas toutes prêtes à assumer leur choix", regrette pour sa part Fateh Kimouche, fondateur du site Al-Kanz.org destiné aux consommateurs musulmans.

Signe de cette "frilosité", selon lui, la majorité des enseignes préfèrent encore évoquer dans leurs prospectus les "Saveurs de l'Orient" ou "les routes des épices" plutôt que de mentionner explicitement le ramadan.

"Dans un contexte de faible connaissance de l'islam et des musulmans, le halal peut faire peur et la grande distribution peut garder les même réflexes irrationnels qu'une partie de l'opinion", estime pour sa part Jean-Christophe Despres, directeur de Sopi Communication, spécialisée dans la communication "multiculturelle".

"On veut l'argent des beurs, mais pas leur image. Pourtant, on doit noter que certaines enseignes commencent à assumer", note-t-il.

La grande distribution "ne connaît pas ce marché et ne sait pas par quel bout le prendre", estime pour sa part M. Bendali.

AFP
Le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion du 56ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple a défini les principes et jeté les bases de la réforme judiciaire, a souligné le bâtonnier et commissaire de la Commission internationale des juristes, M. Abdelaziz Benzakour.

Dans une déclaration à la MAP, M. Benzakour a souligné la grande importance que revêt le discours royal qui émane d'une vision globale de la réforme de la justice et d'une ferme volonté du Souverain d'entreprendre une réforme intégrée et efficiente. Il a également rappelé l'appel de Sa Majesté au gouvernement à mettre en place un plan conformément aux Hautes orientations royales claires et fondamentales et sur la base de concertations menées par le ministère de la Justice et les engagements internationaux du Royaume.

Le discours royal, a-t-il ajouté, a souligné la nécessité de garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire à travers notamment l'intérêt devant être accordé au Conseil supérieur de la magistrature, la consécration de la moralisation, la révision du statut du corps de la magistrature et la promulgation du statut des greffiers.

Après avoir mis l'accent sur l'importance de la décision de SM le Roi de mettre en place une instance consultative, pluraliste et représentative, qui sera un cadre institutionnel de réflexion et d'échange de savoir-faire sur les questions ayant trait à la justice, M. Benzakour a affirmé que cette décision témoigne de la volonté du Souverain d'engager une réflexion et un échange des vues sur cette question.

La réforme escomptée, a-t-il estimé, ne peut être limitée dans le temps, mais nécessite une réflexion ininterrompue et collective dans le but d'être au diapason des mutations et permettre à l'appareil judiciaire d'occuper la place qui lui échoit.

MAP
La polémique se poursuit après la découverte jeudi à bord d'un canot à la dérive au large de l'île italienne de Lampedusa, au sud de la Sicile, de cinq clandestins érythréens qui ont raconté avoir assisté impuissants à la mort de leurs 73 compagnons.

Interrogé sur l'horreur soulevée par cette affaire, notamment parmi les évêques italiens qui ont dénoncé "une grave offense faite à l'humanité tout entière", Umberto Bossi, dirigeant de la Ligue du Nord anti-immigration, a conseillé au Vatican de "donner le bon exemple en ouvrant ses portes".

Vendredi, le quotidien catholique Avvenire avait dénoncé "les yeux fermés de l'Occident" face aux tragédies de l'immigration.

Samedi, Mgr Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical pour les migrants, a déploré dans une interview à Radio Vatican que des "sociétés prétendument civilisées aient en réalité développé un sentiment de refus de l'étranger". Il a dénoncé "l'égoïsme qui fait qu'on ne veut pas partager avec l'autre ce que l'on a".

La polémique risque aussi de s'étendre aux relations entre l'Italie et Malte.

Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a en effet déclaré au Corriere della Sera de samedi que Malte n'avait pas les moyens de surveiller efficacement la zone maritime sous sa compétence et a souhaité que La Valette signe en conséquence un accord avec l'Italie, comme Rome le réclame depuis dix ans.

"Nous ne signerons pas, malgré toutes les pressions", a répondu son homologue maltais Tonio Borg, selon l'agence de presse italienne Ansa.



MALTE MET EN DOUTE LA VERSION DES RESCAPES

Selon certaines sources, une vedette maltaise aurait approché le canot à la dérive mais n'aurait pas porté secours aux naufragés. Une version mise en doute par La Valette.

Le chef des forces armées maltaises, le général Carmel Vassallo, a reconnu dans un communiqué qu'une vedette avait effectivement localisé le canot mercredi dernier mais que le moteur de l'embarcation fonctionnait, que les cinq personnes à bord "se portaient bien" et qu'elles disaient vouloir continuer leur chemin "pour aller en Italie".

La vedette maltaise, a-t-il ajouté, a donné de l'eau, des biscuits et des gilets de sauvetage aux cinq Erythréens, et a suivi le canot jusqu'à ce qu'il atteigne les eaux territoriales italiennes.

Les migrants avaient quitté fin juillet Tripoli, en Libye, pour gagner l'Italie. Leur canot pneumatique serait alors tombé en panne de moteur et aurait dérivé pendant trois semaines.

Récupérés par une vedette de la garde des finances, les cinq survivants - une femme, deux hommes et deux mineurs - ont raconté que tous les autres passagers étaient morts de faim et de soif.

Ils ont affirmé que plusieurs bateaux s'étaient approchés d'eux mais ne leur avaient apporté aucun secours.

Les rescapés, très affaiblis, ont été hospitalisés à Lampedusa et le parquet d'Agrigente a ouvert une enquête pour tenter d'établir avec exactitude les faits.

L'Italie a enregistré l'arrivée de quelque 36.900 immigrants clandestins l'an passé, soit une hausse de 75% par rapport à 2007, selon les chiffres du ministère italien de l'Intérieur.

Reuters

La jeune Canadienne qui a été bloquée au Kenya depuis mai sous l'accusation d'usurpation d'identité, a annoncé vendredi qu'elle allait demander des dommages-intérêts de 2,5 millions de dollars canadiens (2,3 M USD) à l'Etat canadien.

Suaad Hagi Mohamud, 31 ans, qui a enfin regagné Toronto samedi dernier grâce à des tests ADN ayant confirmé son identité, a déclaré devant la presse que son objectif était d'assurer qu'aucun autre Canadien ne connaisse jamais son expérience.

Ce sont des responsables consulaires canadiens de Nairobi qui, selon la jeune femme, avaient pressé la police kenyane de l'arrêter et de l'accuser de fraude sur son identité, parce que ses lèvres ne ressemblaient pas à celles sur sa photo de passeport vieux de quatre ans.

"Je ne tiens pas à l'argent", a dit la jeune femme lors d'une rencontre avec les médias. "Je vais en justice pour que cela n'arrive jamais à un autre citoyen canadien".

Dans sa plainte déposée vendredi, la jeune femme affirme que le comportement des autorités canadiennes a débouché sur "le vol de son identité, le déni de ses droits de citoyen canadien et son abandon aux caprices des autorités kenyanes".

"Mon gouvernement m'a abandonnée et m'a laissée toute seule", a-t-elle dit à la presse.

Le gouvernement canadien a annoncé une enquête sur le comportement de ses services de gardes-frontières dans cette affaire.

AFP



L'Etat de Californie a enregistré en 2008 le plus grand nombre de demandes de citoyenneté américaine, selon un rapport du département de la sécurité intérieure.

Le nombre des résidents étrangers ayant présenté des requêtes dans cet Etat fédéré a atteint 297.909, indique le rapport, relevant que le taux de naturalisation des étrangers à l'échelle nationale a augmenté de 58 pc entre 2007 et 2008, passant d'environ 660.000 à plus d'un million.

La Californie devance ainsi la Floride (128.328 demandes), New York (90.572), Texas (82.129), New Jersey (59.950), l'Illinois (45.224), la Virginie (29.949), Massachusetts (28.728), l'Arizona (24.055) et le Maryland (23.342), précise le rapport publié vendredi par la presse américaine.

S'agissant des régions métropolitaines, Washington a été classée cinquième. Près de 4 pc des résidents qui sont devenus des citoyens l'an dernier vivaient dans cette région considérée comme une "destination populaire" pour les immigrants au cours des 20 dernières années.

De 1990 à 2007, la population d'origine étrangère dans la région de Washington a doublé, passant de moins de 500.000 à plus d'un million, selon la même source.

La région de Washington s'est également classée au quatrième rang des destinations métropolitaines pour les immigrants légaux durant l'année 2008.

MAP
Un jeune marocain en situation irrégulière, qui a sauvé d'une mort certaine un citoyen italien qui tentait se suicider, vient d'être informé que son permis de séjour en Italie sera renouvelé en début de semaine prochaine.

"La voix tremblante de bonheur, même s'il n'a pas encore entre les mains son permis de séjour", M.H ne veut pas encore "se laisser aller totalement à la joie", relate l'agence italienne ANSA.

L'intéressé "a accueilli avec surprise, mais avec un évident soulagement, l'annonce de son avocat selon lequel le commissariat devrait lui délivrer le document en début de semaine prochaine", ajoute-t-elle.

"Je suis très content", a dit M.H en remerciant le fils de l'auteur de la tentative de suicide pour la "très belle lettre" qu'il a écrite (aux autorités).

La confirmation arrivera lundi. "Le matin, j'irai au consulat marocain pour retirer mon passeport, puis le lendemain matin, je me rendrai au commissariat avec mon avocat", a-t-il indiqué.

Les faits, qui se seraient produits dans la région de Milan (nord), remontent à la semaine dernière lorsque le jeune marocain avait sauvé un Italien qui cherchait à se suicider par pendaison.

MAP
Le consortium formé par Indra et Portel, en collaboration avec l'autorité portuaire de Barcelone, a remporté la gestion électronique des ports du Maroc pour un montant de 4 millions d'euros, a annoncé le groupe Indra.

"L'Agence Nationale des Ports du Maroc a adjugé au consortium formé par Indra et Portel en collaboration avec l'autorité portuaire de Barcelone, le design et la mise en place de la plate-forme électronique du principal réseau portuaire du pays, pour un montant de quatre millions d'euros", a indiqué Indra dans un communiqué publié mercredi sur le site web spécialisé espagnol finanzas.com.

Le groupe Indra est leader dans le domaine des technologies de l'information en Espagne et l'une des sociétés majeures en Europe et en Amérique Latine.

"Le consortium Indra-Portel se chargera de la mise en place de la plate-forme PortNet dans le port de Casablanca, le principal port par volume de trafic de marchandise du pays", a précisé la même source ajoutant que "le système servira également à 12 principaux ports du Maroc et permettra à un réseau, composé d'un millier d'agents intervenant dans les opérations portuaires, d'échanger les informations de façon électronique à travers le Web au moyen d'une application d'Echange de Documents (EDI)".

"En plus de la mise en place du système électronique, le projet inclut également tous les services de soutien à l'exploitation de la plate-forme PortNet durant une période initiale de 24 mois", précise Indra.

Récemment, l'Office National des Chemins de Fer du Maroc (ONCF) avait confié au consortium Indra-Adif la mise en place de son système de gestion ferroviaire Da Vinci pour un montant de 3 millions d'euros, rappelle la même source.

MAP
Quatre productions marocaines ont été sélectionnées pour être projetées au 20-ème Festival du Film arabe de Fameck (Nord-Est de la France), prévu du 7 au 18 octobre prochain.

Il s'agit de "Amours voilées" de Aziz Salmy, "Casanegra" (Noureddine Lakhmari), "Tu te souviens d'Adil" (Mohamed Zineddaine) et "Number one" de Zakia Tahri.

Initié par la Cité sociale de Fameck en partenariat avec la Ligue de l'enseignement/Fédération des Âœuvres laïques de Moselle, ce festival se propose de faire connaître la culture des pays arabes à travers notamment leur cinéma, des conférences, des expositions et des spectacles.

Avec plus de 420 films projetés depuis sa création, le Festival du Film arabe de Fameck est un des événements culturels les plus représentatifs de la richesse cinématographique des pays et auteurs arabes en France.

Vitrine de la culture arabe, cette manifestation, à laquelle prendront également part l'Egypte, la Tunisie, l'Algérie, la Jordanie, l'Irak, la Syrie, le Liban et la Palestine, sera sanctionnée par les Prix du Public, de la Jeunesse et de la Presse.

Le programme comporte aussi un concert de la chanteuse marocaine de musique andalouse Amina Alaoui.

Il convient de rappeler que le Prix de la Jeunesse de la précédente édition a été décerné au film "Française" de la Marocaine Soud El-Bouhati, avec mention spéciale au film marocain "Tissée de main d'étoffe" d'Omar Chraïbi.

Une mention spéciale a été aussi décernée aux films "Où vas-tu Moshé?" de Hassan Benjelloun et "Islamour" de Saâd Chraïbi pour leur qualité artistique et leur importance historique et humaine.

MAP
Le rideau est tombé, mardi soir, sur le 31ème Moussem culturel international d'Assilah, avec des hommages rendus à plusieurs habitants de la ville.

Lors de la cérémonie de clôture, présidée par le secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, M. Mohamed Benaïssa, des Prix ont été remis à plusieurs habitants de la ville d'Assilah, récompensant notamment le meilleur pêcheur, la mère de l'année, le sportif de l'année, l'artisan de l'année, la femme travailleuse et l'artisan de l'année, outre des Prix pour la protection de l'environnement, et le Prix Docteur Ibrahim Owess, décerné aux majors de la promotion du baccalauréat au titre de l'année 2009.

La 31ème édition du Moussem international d'Assilah a été marquée par l'organisation de plusieurs colloques ayant trait notamment à la coopération afro-arabo-ibéro-latino-américaine, aux relations entre l'Afrique et le Portugal, à la dimension culturelle de l'Union pour la Méditerranée, à l'impact de la crise économique mondiale sur l'aide aux pays africains et à la femme arabe dans les médias arabes.

Plusieurs expositions, ateliers de peinture et défilés de mode ont été organisés également dans le cadre de ce Moussem, qui a rendu un hommage posthume aux défunts Mahmoud Darwich et Tayeb Saleh.

Côté musique, des concerts ont été organisés dans le cadre de cette grande manifestation culturelle avec la participation d'une pléiade d'artistes de divers horizons comme le très populaire chanteur libanais Marcel Khalifa, le grand maître de la guitare portugaise Pedro Caldeira Cabral ou encore la très prometteuse pianiste autrichienne Charlotte Baumgartner.

MAP
Les travaux d'un séminaire sur la migration et le développement se sont ouverts, mardi à Tunis, avec la participation de plusieurs délégations de partis politiques de pays arabes, dont le Maroc.

Les participants à ce séminaire, tenu sous le thème "L'approche libérale des défis de la migration dans le Monde arabe", débattront trois jours durant d'un certain nombre de sujets ayant trait aux questions migratoires dans le Monde arabe, toute en mettant l'accent sur les dimensions politiques, et socio-économiques de ce phénomène.

Au cours de la première réunion de ce symposium, présidée par le président du Réseau des Libéraux Arabes, M. Mohamed Tamaldou, membre du Bureau politique de l'Union constitutionnelle (UC, Maroc), les participants ont discuté des diverses initiatives régionales et internationales dans le domaine de la migration, notamment celles adoptées par les pays arabes et de la région euro-Méditerranéenne.

Des exposés sur la réglementation des pays arabes en la matière ont également été à l'ordre du jour de cette première réunion.

Mme Hakima Elhiti, du Mouvement populaire (MP, Maroc), a mis en exergue, au cours de cette réunion, l'intérêt particulier accordé par le Maroc aux questions migratoires et à celles ayant trait à la communauté marocaine établie à l'étranger.

Cet intérêt s'est traduit par la création d'un ministère chargée de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et d'autres institutions dont le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a-t-elle ajouté.

De son côté, M. Mohamed Tamaldou, a indiqué dans une déclaration à la MAP, que les travaux du colloque seront sanctionnés par l'adoption de plusieurs recommandations pour une meilleure gestion des flux migratoires dans le Monde arabe.

Ces recommandations seront présentées à Bruxelles à l'occasion de la tenue, en novembre prochain, de la réunion du groupe libéral du Parlement européen, a-t-il souligné.

La délégation marocaine participant à ce séminaire comprend quatre membres représentant le Mouvement populaire et l'Union constitutionnelle.

Prennent également part à ce colloque, organisé en coopération avec "la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté", les délégations des partis politiques membres du réseau des libéraux arabes (Tunisie, Egypte, Jordanie, Palestine, Liban, Soudan et Algérie).

MAP
Le nouveau système de visa par points, introduit par le Home Office (ministère britannique de l'Intérieur), pénalise les compagnies du Royaume-Uni, rapporte mardi le quotidien des milieux d'affaires, Financial Times.

Les grandes compagnies britanniques éprouvent de plus en plus de difficultés à recruter à l'étranger à cause du nouveau système, indique le journal, faisant état de craintes que le système ne porte atteinte à la position de Londres en tant que centre mondial des affaires.

La mise en place de ce système l'année dernière dans le but de "protéger les emplois britanniques pour les ressortissants du Royaume-Uni", a retardé l'octroi de visas pour des employés étrangers recrutés pour des postes au Royaume-Uni, poursuit le journal, ajoutant que ces retards ont également touché les programmes de formation des compagnies.

Des avocats spécialisés dans le domaine de l'immigration, cités par le quotidien, ont indiqué que le gouvernement travailliste à introduit le système pour des raisons électorales.

Certains de ces avocats ont souligné que le processus de traitement des demandes de visa était "excessivement inflexible", incitant les compagnies listées sur l'indice FTSE-100 de la bourse de Londres à publier leurs offres d'emploi dans les centres de placement dans l'espoir de trouver des Britanniques pour occuper ces postes.

La confédération industrielle britannique (CBI-patronat) a exprimé son soutien total au système. Or, Neil Carberry, chef de la division de la politique de l'emploi de la CBI, a fait état de "frustration croissante" au sujet des retards pris dans l'octroi de visas, d'autant plus que les règles mises en Âœuvre dans ce sens changent presque chaque semaine.

Par ailleurs, le Home Office a assuré que neuf sur dix demandes de visa faites à l'étranger sont traitées en l'espace de trois semaines.

Le département a fait savoir que les responsables en charge du traitement de ces dossiers sont encouragés à faire montre de flexibilité au sujet des erreurs commises dans la préparation des formulaires de visa.

MAP
Un préfet français, suspendu de ses fonctions après avoir été soupçonné d'injures racistes, s'est défendu samedi et a nié avoir tenu les propos sur les Noirs qui lui sont attribués.

"Les comportements et les propos qu'on me fait tenir dans les médias depuis deux jours ne sont pas les miens et ne reflètent ni la réalité ni ma personnalité. Je n'ai toujours pas eu connaissance d'une plainte et je ne vois pas ce qu'on peut me reprocher", a déploré Paul Girot de Langlade sur la radio France Inter.

Le parquet de Créteil, près de Paris, a ouvert une enquête pour "injures publiques à caractère racial" visant le préfet après une plainte d'une employée des services de sécurité de l'aéroport parisien d'Orly qui avait eu une altercation avec lui.

Le haut fonctionnaire, excédé d'être contraint de vider ses poches lors d'un contrôle, se serait emporté: "On se croirait en Afrique", il "n'y a que des Noirs ici", selon une source judiciaire.

Avant sa suspension, le haut fonctionnaire était chargé de coordonner sur l'île de la Réunion, dans l'océan indien, les Etats généraux de l'outre-mer.

Il s'agit d'une large concertation pour le développement des départements et territoires d'outre-mer décidée par le président Nicolas Sarkozy après l'embrasement social l'hiver dernier des îles antillaises de la Guadeloupe et de la Martinique.

"Je m'étonne que des propos qui n'ont jamais été tenus soient véhiculés sans vérification approfondie", a déclaré Paul Girot de Langlade.

"L'hôtesse d'Air France qui m'accompagnait pour le transit à Orly entre deux avions, était indignée elle-même par le comportement de l'agent de sécurité et m'a présenté des excuses au nom de sa compagnie", a-t-il assuré. "Je leur ai dis +dépêchez-vous+, de façon agressive, certes, mais c'est tout ce que je leur ai dit", a-t-il détaillé.

Après avoir eu connaissance de l'ouverture d'une enquête judiciaire, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a décidé de suspendre "immédiatement" le préfet.

AFP

Le quotidien américain "The Christian science monitor" a consacré lundi un article à la production de l'huile d'argan au Maroc, notamment à Essaouira, soulignant la demande croissante sur ce produit dans les pays occidentaux.

"Pendant des siècles, la population amazighe du sud-ouest du Maroc a utilisé l'huile d'un arbre endémique de la région (l'arganier) comme aliment de base et dans la médecine traditionnelle", relève le journal.

La publication note au passage une augmentation croissante, au cours des dernières années, de la demande sur l'huile d'argan dans les pays occidentaux, "où il est utilisé par des chefs cuisiniers et des entreprises de cosmétique qui font valoir ses effets anti-âge et ses vertus réparatrices".

"Le gouvernement marocain espère tripler sa production de l'huile d'argan en 2020, à partir du niveau actuel d'environ 100 tonnes par an", rapporte encore le quotidien.

Le journal met en avant la contribution de cette industrie au développement de certaines régions au Maroc, notamment en termes de promotion d'emploi des femmes, à travers des coopératives locales.

Les femmes dans le monde rural devraient "bénéficier de l'expansion de la production de l'huile d'argan dans une région aride qui compte peu d'industries et offre moins d'opportunités d'emploi", indique l'auteur de l'article.

Le journal rappelle, par ailleurs, qu'en 1998, une zone de plus 800.000 hectares entre Agadir et Essaouira, dont ceux comptant des arganiers, a été déclarée par l'UNESCO comme "réserve de la biosphère".

L'UNESCO, qui a relevé les différents usages de l'arganier, a souligné également que cet arbre agit comme "un tampon face à la désertification, un rôle qui est tout aussi important actuellement", ajoute encore la publication.

MAP
Le Marocain Adil Choukri a signé une importante victoire devant l'Indien Babu Suresh, lors de la cinquième manche du 18è festival international d'Abou Dhabi des échecs, disputée dimanche, ramenant son actif à 3,5 points en deux victoires et trois nuls.

La tête du classement est occupée par les grands maîtres russe Rakhmanov Aleksandr, arméniens Anastasian Ashot et Andriasian Zaven et égyptien Amin Bassem, et le maître international indien Laxman, avec 4 points, suivis à 0,5 points par un groupe de 15 joueurs.

Choukri, sociétaire du FUS de Rabat, figure dans le groupe occupant la troisième place.

Organisé du 12 au 20 août avec la participation de 20 pays, ce festival connaît la participation de 141 joueurs, dont 22 grands maîtres internationaux, 16 maîtres internationaux et fédéraux et 80 autres joueurs classés mondialement.

Les parties se déroulent selon le système suisse, en 9 rondes et à la cadence de 90 minutes (+30 secondes).

MAP
Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a souligné, lundi, que les autorités norvégiennes "ne sauraient ni ignorer, ni minimiser la nature des manquements commis à Rabat par leurs diplomates, dont les témoignages sont désormais nécessaires pour les besoins de l'enquête judiciaire diligentée par le ministère public.

Le ministère annonce, dans un communiqué, que le Chargé d'Affaires de Norvège à Rabat a été convoqué lundi par ce département "pour lui faire part de nouveaux développements dans l'enquête concernant l'Affaire Skah, qui corroborent l'implication directe de l'Ambassade de Norvège et démontrent son rôle déterminant dans la sortie illégale du territoire national des enfants mineurs, Tarik et Selma Skah, sans l'autorisation de leur père".

"Il a été, au demeurant, signifié au Chargé d'Affaires norvégien que les récentes déclarations de la mère des enfants et de son avocate sont très éclairantes à cet égard. L'une et l'autre affirment que l'Ambassade leur a proposé plusieurs options pour faire sortir les enfants du Maroc", rappelle le ministère.

Il en est de même pour "le départ précipité de Rabat, de SEM Bjorn Olav Blokhus et le rappel prématuré à Oslo de M. Stein Haugen, attaché de police chargé de l'immigration, après avoir passé moins d'une année à Rabat", ajoute le ministère.

Le ministère a affirmé que "les conditions inhabituelles de ces deux départs, ainsi que la nomination d'un nouveau chargé d'affaires, constituent des preuves supplémentaires de la responsabilité de l'Ambassade dans la disparition des deux enfants de la Résidence de Norvège dans des conditions non élucidées".

Il a également été signalé au diplomate norvégien que la démarche officielle marocaine entreprise le 24 juillet dernier, demandant des explications sur les conditions de disparition des enfants de la Résidence norvégienne demeure à ce jour sans réponse, ce qui est anormal et contraire aux usages diplomatiques", souligne le ministère.

La "participation, désormais avérée, de l'Ambassade à l'organisation de la fuite des enfants mineurs vers l'étranger ne peut rester sans suite", a affirmé le ministère, soulignant que les "diplomates sont tenus de respecter les lois du pays d'accréditation" et que "les organisateurs de la fuite des deux enfants mineurs du territoire national, ainsi que leurs complices éventuels, ont agi en dehors de la légalité et doivent, en conséquence, rendre des comptes et répondre de leurs actes devant la justice".

Il a été rappelé, à ce propos, que l'immunité de juridiction dont croient se prévaloir les diplomates concernés ne les exonère, en aucune manière, de leurs responsabilités à l'égard des faits graves qui leur sont reprochés. Il a également été précisé que si l'immunité signifie le retrait de la compétence aux magistrats du pays d'accréditation, elle n'invalide pas, pour autant les infractions commises par les diplomates qui demeurent soumis à la justice de leur propre pays.

Dans ce contexte, les autorités judiciaires compétentes entendent faire application de toutes les dispositions pertinentes du droit international et avoir recours, le cas échéant, aux mécanismes de la coopération judiciaire internationale susceptibles de contribuer à la manifestation de la vérité dans cette affaire.

MAP
Le développement de la coopération régionale entre les pays africains permettra de mettre un terme à leur dépendance vis-à-vis des aides internationales et de faire face à la crise économique mondiale, ont souligné plusieurs dirigeants et responsables économiques à l'ouverture d'un symposium à Assilah sur "la globalisation et le développement : l'impact de la crise économique mondiale sur l'aide aux pays africains".

Cette crise, qui a démontré les limites de l'ultra-libéralisme et influé négativement sur la dynamique de croissance au continent africain, menace la sécurité alimentaire, accentue la hausse du chômage et provoque une forte réduction des exportations des pays africains, a souligné le président togolais, M. Faure Gnassingbe, dans une allocution lue en son nom par M. Koffi Esaw, ministre des Affaires étrangères du Togo.

Le développement de la coopération Sud-Sud constitue le moyen idoine pour faire face à cette crise, a-t-il soutenu lors de cette rencontre initiée dans le cadre du 31ème Moussem culturel international d'Assilah (1er-18 août), appelant à une hausse des subventions en faveur des pays africains, à une suspension temporaire du service de la dette et au renforcement de la coopération triangulaire.

De son côté, le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Donald Karebuka, a souligné dans un message adressé aux participants à cette rencontre de deux jours, que la crise économique actuelle est une opportunité de repenser les relations de coopération inter-africaines et de chercher les moyens qui permettront au continent africain de se repositionner sur la scène économique mondiale.

La rapidité de réaction des économies africaines face à cette crise à travers la mise en oeuvre de plans de relance sectoriels ainsi que les nombreuses réformes entreprises ces dernières années par les pays africains ont permis toutefois de minimiser l'impact de la crise, a-t-il ajouté.

Pour sa part, le ministre d'Etat, des Affaires étrangères et des Sénégalais à l'étranger, Cheikh Tidiane Gadio, a fustigé le non-respect par les pays riches de leurs engagements à réserver 0,7 pc du PIB à l'aide publique au développement, rappelant que ce pourcentage ne dépasse guerre les 0,3 pc dans le meilleur des cas.

Le commerce interafricain constitue 12 pc du total des échanges commerciaux des pays africains, alors que ce pourcentage grimpe jusqu'à plus de 60 pc en Europe et en Asie, a-t-il ajouté, appelant à la promotion des échanges commerciaux entre les pays africains.

Les pays africains se sont engouffrés pendant plus de 40 ans dans un labyrinthe d'aides internationales et de crédits, a relevé M. Gadio. "Il faut rompre avec cette démarche", a-t-il lancé. "Le développement de l'Afrique se fera par les Africains et en comptant sur les ressources naturelles du continent", a soutenu le responsable sénégalais, rappelant que le tiers des ressources naturelles mondiales se trouve au continent africain.

Pour les pays africains, il est nécessaire de développer la coopération régionale et de donner une forte impulsion à l'unité africaine, a-t-il soutenu, soulignant que cette tâche ne peut se faire en l'absence du Maroc, qui a joué un rôle avant-gardiste dans la promotion de l'union africaine.

Le responsable sénégalais a à cet égard salué les multiples initiatives menées par SM le Roi Mohammed VI visant le renforcement de la coopération Sud-Sud.

Le secrétaire général de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), M. Mohamed Al Madani Al Azhari, a affirmé quant à lui que l'Afrique n'a pas tiré profit des avantages de la mondialisation, ajoutant que les pays africains ont été affectés par la crise économique actuelle à cause de la baisse des aides internationales, la contraction des transferts de fonds de la diaspora et l'abaissement du taux de croissance.

Le développement de la coopération Sud-Sud et l'exploitation des ressources des pays africains constituent la solution idéale pour permettre au continent de se défaire des griffes de la dépendance vis-à-vis des aides internationales, a relevé M. Al Azhari.

Pour l'ancien ministre des Finances et de la Privatisation, M. Fathallah Oualalou, la hausse du prix de l'énergie et des matières premières suscitée par la crise économique mondiale aura un impact négatif sur la compétitivité de l'Afrique face aux pays européens et à des pays comme les Etats-Unis et la Chine.

Cette crise, qui se poursuivra au moins jusqu'à l'année prochaine, a affecté les équilibres financiers des pays africains, et aura comme conséquence le triomphe d'un mode de gouvernance économique et politique multipolaire, avec à sa tête les Etats-Unis et la Chine, a-t-il ajouté.

M. Oualalou a dénoncé la faiblesse des aides internationales en faveur des pays africains, rappelant que le FMI a annoncé récemment une hausse de l'aide accordée aux pays pauvres qui pourrait atteindre 17 milliards de dollars d'ici à 2014 au moment où un pays comme l'Ukraine va bénéficier à lui seul d'un crédit de 16,4 milliards de dollars de la part du même Fonds.

L'ancien ministre a mis en exergue la nécessité pour les pays africains de développer la coopération régionale, d'entreprendre des réformes politiques et économiques profondes en vue d'améliorer le système de gouvernance et de mettre en place des groupements régionaux solidaires pour faire face aux effets néfastes de la crise mondiale.

La crise économique mondiale menace la stabilité et la sécurité au continent africain, en particulier dans des régions où s'activent des groupes de trafiquants en tout genre et de terroristes, a relevé le secrétaire général de la Fondation du forum d'Assilah, M. Mohamed Benaïssa, rappelant le rôle du Maroc dans la promotion de la coopération Sud-Sud ainsi que les nombreuses visites entreprises par SM le Roi Mohammed VI aux pays africains lors des dix dernières années en vue de développer la coopération interafricaine dans plusieurs domaines, en particulier l'agriculture, l'eau et l'électricité.

Ce symposium, initié en partenariat avec la BAD, se penche sur les moyens à mettre en oeuvre pour alléger le fardeau de la crise actuelle sur les opportunités économiques dans les pays du sud et sur la mise en place d'une approche unifiée africaine pour revitaliser l'assistance financière régionale et internationale au profit de l'Afrique.

MAP
À l'heure de la retraite, de nombreux immigrés peinent à faire valoir leurs droits sociaux et à les conserver lorsqu'ils effectuent des allers-retours avec leur pays d'origine.

Ils seraient plus de 963 000 retraités ou préretraités immigrés en France selon le recensement de 2006.

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La scène artistique marocaine est en deuil après la disparition dimanche de l'un de ses pionniers, feu Abdeslam Khachan, ancien chef de l'Orchestre Royal.

Dans un climat de recueillement et de piété, l'inhumation du défunt s'est déroulée après la prière d'Al-Asr au cimetière Achouhada de Rabat en présence des amis et des membres de la famille du regretté.

Dans un message de condoléances et de compassion, S.M. le Roi avait exprimé à la famille du défunt et à travers elle à la grande famille des artistes, Ses vives condoléances et Sa sincère compassion, suite à la perte de l'un des pionniers de la musique marocaine.

Le Souverain a souligné que le défunt, connu pour son talent artistique, a enrichi le patrimoine musical national par ses oeuvres immortelles, ce qui lui a valu l'estime et la considération des admirateurs de l'art classique aux niveaux national et international.

Le regretté, qui avait présidé depuis 1973 l'Orchestre Royal, remporta le Prix d'honneur en clarinette en 1963 et une année plus tard, le Prix d'honneur en harmonie.

Les personnes présentes aux obsèques du défunt, qui s'est éteint à l'âge de 89 ans, ont mis en relief les qualités professionnelles et humaines du regretté.

Dans une déclaration à la MAP, le compositeur Larbi Al Kaoukabi a indiqué que feu Abdeslam Khachan, a consacré sa vie au service de l'art et de la patrie, ajoutant que le regretté ne ménageait aucun effort en compagnie des compositeurs, des paroliers et des chanteurs pour réaliser un morceau musical à chaque fête nationale.

De son côté, le compositeur Ahmed Alaoui a souligné que le défunt est une icône de la musique marocaine qui a apporté son soutien à plusieurs artistes, rappelant que feu Abdeslam Khachan est l'auteur de plusieurs œuvres.

Né en 1920 à Tanger, feu Abdeslam Khachan a participé à plus de 50 festivals internationaux et à une centaine de cérémonies au Maroc, et a produit plus de 1.800 chansons.

MAP

Les amateurs d'art plastique se sont donnés rendez-vous, samedi soir à Bouznika Bay, pour le vernissage d'une exposition d'un collectif de peintres marocains représentant différents courants et générations.

Jusqu'au 22 août, l'espace Kasbah, situé en plein centre de la station balnéaire Bouznika Bay, abrite une vingtaine de créations picturales signées par dix plasticiens qui ont choisi d'exposer ensemble pour célébrer le 10ème anniversaire de l'intronisation de S.M. le Roi Mohammed VI.

Il s'agit des peintres Abdellatif Zine, Abdallah Hariri, Abderrahman Rahoule, Abdelhay Mellakh, Abdelkarim Ghattas, Fouzia Guessous, Lahbib M'Seffer, Mohamed Nabili, Mansouri Idrissi Sidi Mohammed et Hassan Alaoui.

Initiée par l'Association la Minaudière des arts en collaboration avec la préfecture de Benslimane, l'exposition rassemble différents styles de peinture, reflétant la diversité et la richesse de la culture marocaine, qui demeure une source intarissable d'inspiration.

Aux férus de peinture venus spécialement prendre part à cet événement, s'étaient joints des estivants de passage qui n'ont pas hésité à profiter du moment, surtout que l'espace d'exposition surplomb la mer, un décor idéal pour le public qui pourra, à la fois, contempler les toiles et admirer la beauté du rivage.

Pour les organisateurs, cette exposition se veut "une croisée de chemin entre quelques-uns de ceux qui oeuvrent pour conforter la réputation du Maroc en tant que pays d'art, de création et de pensée esthétique".

MAP

L'écrivain et intellectuel marocain Bensalem Himmich a remporté le Prix Najib Mahfoud, décerné par l'Union des écrivains égyptiens, pour l'ensemble de son Âœuvre.

M. Himmich a fait cette annonce lors de sa participation, mercredi soir, à l'ouverture d'un colloque sur le Prix Sheikh Zayed du Livre, initié dans le cadre du 31ème Moussem culturel international d'Assilah (1-18 août).

Dans une déclaration à la presse, M. Himmich a fait part de sa fierté et de sa grande joie du fait que ce prix a été décerné par un jury composé de grands écrivains et critiques sous la supervision de l'Union des écrivains égyptiens.

Il a de même exprimé, en marge d'un colloque sur "les prix arabes de la culture", sa satisfaction de remporter un prix portant le nom du fondateur du roman arabe.

Professeur de philosophie à l'Université Mohammed V de Rabat, M. Bensalem Himmich est auteur bilingue (en arabe et en français) d'Âœuvres littéraires et philosophiques, dont "De la formation idéologique en Islam", "Partant d'Ibn Khaldoun, penser la dépression", "Le livre de fièvre et des sagesses", "Au pays de nos crises: essais sur le mal marocain" et "le Savant" (Al Allama, histoire romancée d'Ibn Khaldoun) ainsi que "Le Calife de l'épouvante".

Il est lauréat de quatre Prix, dont le Prix du Grand Atlas (2000), Prix Naguib Mahfouz (2002) et Prix Sharjah-UNESCO (2003) et trois de ses romans sont traduits en plusieurs langues.

MAP
Le Conseil des ministres espagnol, réuni jeudi, a examiné un rapport sur la présidence espagnole de l'Union Européenne (UE) prévue pour le premier semestre de l'année 2010 et dont l'action sera axée sur la crise économique et la mise en marche du traité de Lisbonne qui tend à transformer l'architecture institutionnelle de l'UE.

La réunion du conseil des ministres a notamment porté sur l'examen d'un premier rapport sur la présidence espagnole de l'UE prévue pour le premier semestre de 2010, présenté par le ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a indiqué la première vice présidente du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez De la Vega, lors d'un point de presse à l'issue de la réunion.

L'Espagne s'attellera, lors de sa présidence de l'UE, à "mettre en marche et à développer" le traité de Lisbonne une fois ratifié et à défendre la mise en place d'un nouveau modèle de croissance économique comme "réponse solide et contendante" à la crise économique et financière, a indiqué la numéro deux de l'exécutif espagnol.

La prochaine présidence espagnole de l'UE sera également axée à d'autres sujets d'un intérêt tout aussi important. Il s'agit de la lutte contre le changement climatique, le développement des énergies renouvelables et l'élargissement des droits sociaux des citoyens, a affirme De la Vega.

La première vice-présidente espagnole a également relevé l'importance des grands rendez-vous qui marqueront l'agenda de l'UE durant le premier semestre 2010. Elle a cité, dans ce cadre, le sommet UE-USA, le sommet Amérique Latine-Caraibe qui prétend donner un saut qualitatif aux relations de l'UE avec les pays d'Amérique Latine, le Sommet Euro-Méditerranée et le sommet UE-Maroc.

MAP
Une conférence arabe sur les répercussions des mutations que connaît le monde sur l'indépendance de la justice et le procès équitable a pris fin jeudi en fin de matinée à Beyrouth.

Organisée par le centre arabe des recherches juridiques et judiciaires relevant de la ligue arabe et établi à Beyrouth, la conférence a vu la participation d'experts, magistrats et responsables des ministères de la justice dans plusieurs pays arabes dont le Maroc qui a été représenté à cette manifestation par M. Mohamed El Yadidi, secrétaire général du ministère de la justice.

Dans une déclaration à la MAP, M. El Yadidi a indiqué que la conférence revêt une extrême importance puisqu'elle se tient au moment où les pays arabes Âœuvrent à perfectionner leur action en vue de renforcer l'indépendance de la justice et consolider les fondements de l'Etat de Droit à travers des mesures devant garantir le procès équitable.

La rencontre a été l'occasion pour nombre d'experts d'exposer l'expérience de leurs pays en la matière et d'échanger les points de vue pour parvenir à des formules qui peuvent servir de plate-forme d'initiation pouvant aider à prospecter les solutions à apporter aux différentes problématiques dans le domaine, a-t-il dit.

Compte tenu de son implication dans ce vaste chantier qu'est l'indépendance de la justice pour favoriser le procès équitable, le Maroc considère que la tenue de ce genre de rencontres est de nature à enrichir le débat et à servir d'espace pour s'enquérir des expériences des autres pays qui vont dans le sens des réformes engagées par le Royaume, a souligné le secrétaire général du ministère de la justice.

La conférence, qui a été marquée par des exposés et des interventions d'une extrême importance, a été sanctionnée par l'adoption d'une série de recommandations qui procèdent de la volonté du monde arabe de jeter les fondements de l'indépendance de la justice et du renforcement des attributions du pouvoir judiciaire dans leur plus large conception et qui ambitionnent la protection des justiciables à travers une justice efficiente et indépendante, a-t-il indiqué.

MAP
Les clubs anglais de première division de West Ham et Fulham se sont lancés dans une course pour s'attacher les services de l'attaquant international marocain, Marouane Chamakh, rapporte mercredi la presse britannique.

Les deux clubs londoniens ont intensifié les efforts pour faire signer l'attaquant de Bordeaux avant la fin de la période des transferts d'été au début du mois de septembre, indique le Daily Mail, relevant que West Ham et Fulham ont manifesté leur intérêt de recruter Chamakh après le désistement du club d'Arsenal.

Selon le journal, l'entraîneur français des Gunners, Arsene Wenger, "qui est un grand fan de Chamakh", souhaite toujours recruter le joueur marocain l'année prochaine, après le refus des Girondins de Bordeaux de céder leur buteur à un montant inférieur à 15 millions de livres Sterling.

D'autres clubs anglais, dont Sunderland, Blackburn et Tottenham Hotspur ont également exprimé leur intérêt, ajoute le Daily Mail, soulignant que West Ham semble le club le plus proche à s'attacher les services de l'avant-centre marocain.

Or, Chamakh pourrait préférer attendre jusqu'à l'année prochaine pour rejoindre Arsenal, concède le journal.

MAP
L'Institut Amadeus et l'Association Club XX-ème siècle, organisatrice du Young Mediterranean Leaders Forum, ont signé un accord de partenariat avec pour objectif de renforcer les synergies entre les entités oeuvrant pour le rapprochement et rayonnement de la Méditerranéen.

A la faveur de ce partenariat, l'institut Amadeus apportera son soutien au Young Mediterranean Leader (YML) en servant de relais à son action au Maroc et en favorisant les échanges d'expériences autour de thèmes sur la coopération méditerranéenne, indique un communiqué d'Amadeus.

Lancée en 2008, le réseau du Young Mediterranean Leaders (YML) réunit de jeunes décideurs de tous bords et en provenance de divers pays, souhaitant oeuvrer au rapprochement des deux rives de la Méditerranée et en faire un espace de solidarité économique et de prospérité partagée.

Le YML tient une réunion annuelle lors d'un forum international organisé alternativement au Nord et au Sud de la Méditerranée.

Après sa première édition en octobre 2008 à Tunis, le YML organisera sa 2-ème édition, du 5 au 7 novembre 2009 à Séville, sous le thème "redéfinir l'espace méditerranéen : l'utopie de l'Euro-Maghreb", avec la participation de quelque 200 jeunes décideurs.

Au programme de cette édition, figure l'examen de sujets portant notamment sur le cadre idoine à même de favoriser une construction euro-méditerranéenne efficace et le renforcement de l'Euro-Maghreb.

MAP
La nouvelle loi sur la sécurité en Italie, qui institue le délit de "clandestinité", suscite un large débat sur la scène politique italienne partagée entre défenseurs de ladite loi, à l'image de la ligue du nord (droite-au gouvernement) qui y voit un coup d'arrêt au laxisme qui existait en la matière, et parties qui lui sont hostiles se recrutant en particulier dans les rangs de l'opposition de gauche.

Entre les positions tranchées des uns et des autres, existe un camp dont la position reflète un certain malaise concernant les tenants et aboutissants de la nouvelle loi. La circonspection y est généralement de mise de crainte des abus auxquels pourrait conduire cette loi dont les mécanismes relèveraient, selon certains, d'une époque désormais révolue.

Le débat s'élargit, bien entendu, aux simples citoyens qui n'hésitent pas à exprimer leurs positions, aussi dures soient-elles à l'endroit du gouvernement, au sujet de la nouvelle loi.

Ainsi, un lecteur du quotidien italien "Corriere della sera" s'est élevé, mercredi, avec véhémence contre la nouvelle loi sur la sécurité, affirmant que ce sera un "honneur" pour lui que de la violer et d'aider à sa violation.

"Les étrangers sans permis de séjour en Italie commettent à présent un délit, non pour ce qu'ils font mais pour ce qu'ils sont : des personnes sans papiers", écrit ce lecteur du "Corriere della sera", journal le plus vendu d'Italie avec 725.000 exemplaires.

Dans une opinion publiée sous le titre : "Stop à la solidarité", Marco Cattaruzza relève qu'en vertu de la nouvelle loi, entrée en vigueur samedi dernier, les immigrés sans papiers "ne pourront pas louer une chambre, épouser un(e) citoyen(ne) italien(ne), enregistrer leurs propres enfants au registre d'état civil, se faire soigner à l'hôpital ou envoyer de l'argent à la maison".

Et de souligner que les personnes en situation irrégulière "devront donc éviter le plus possible tous les services publics par crainte de se faire prendre dans une quelconque administration".

"Ce sera un honneur pour moi de violer et d'aider à violer cette loi", affirme-t-il dans la page "lettres et interventions".

La nouvelle loi sur la sécurité en Italie, adoptée en juillet dernier, prévoit pour le délit de clandestinité une amende de 5000 à 10.000 euros, assortie d'une expulsion immédiate.

Le même jour de l'entrée en vigueur de cette loi, le ministre italien de l'intérieur, Roberto Maroni, a publié le code de conduite pour la constitution des rondes citoyennes, "patrouilles" censées assurer la tranquillité publique dans les rues des grandes villes.

Selon un rapport de l'OCDE publié récemment, l'Italie compterait quelque 750.000 immigrés clandestins, soit 1,09 pc de la population italienne et 25,6 pc de l'ensemble des résidents étrangers dans la Péninsule.

MAP
La réalisatrice marocaine Leila Kilani est en pleine préparation de son long métrage de fiction "Sur la planche" dont le tournage est prévu pour le premier semestre 2010 à Tanger.

Le film, qui a bénéficié de l'avance sur recettes du Centre cinématographique marocain (CCM), relate l'histoire d'une fraternité, en l'occurrence quatre jeunes filles qui travaillent et traversent Tanger, de l'aube au crépuscule.

Selon le site "Africultures", Leila Kilani est à la recherche des actrices qui incarneront les rôles principaux de son film.

Née en 1970 à Casablanca, Leila Kilani a suivi des études supérieures en économie à Paris avant de se consacrer à l'histoire. Journaliste indépendante depuis 1997, elle s'oriente vers le documentaire à partir de 1999 et réalise "Tanger, le rêve des brûleurs" avec lequel la réalisatrice remporte notamment le Prix du Meilleur documentaire et le Prix de la Guilde des réalisateurs au FESPACO 2003 et le "Tanit d'Or" au Festival de Carthage en 2004.

Avec son second documentaire "Nos Lieux interdits", elle a décroché le Prix du Cinquantenaire du film marocain au Festival national de Tanger, l'Etalon du Meilleur documentaire au FESPACO (2009), le Prix du Meilleur documentaire du Festival du cinéma d'Asie et d'Afrique de Milan (2009) et le Prix "Micheline Vaillancourt" du Festival "Vues d'Afrique" de Montréal en 2009.

MAP
Le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement (département de l'Environnement) annonce lundi l'organisation de la 10ème édition du Prix Hassan II pour l'environnement.

Le prix a pour objectifs de promouvoir les travaux ou initiatives contribuant à la protection de l'environnement, du patrimoine civilisationnel et naturel et à l'amélioration du cadre de vie des citoyens, indique un communiqué du secrétariat d'Etat.

Les dossiers de candidature pour ce prix, qui porte sur la recherche scientifique et ses applications, l'information, l'éducation et la communication ainsi que les initiatives éco-citoyennes, doivent être déposés avant le 30 septembre.

Le premier prix sera doté de 150.000 DH, 100.000 DH pour le deuxième et 50.000 DH pour le troisième.

Les dossiers de candidature doivent être envoyés par courrier recommandé ou déposés au bureau d'ordre du Secrétariat d'Etat auprès du ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement chargé de l'Eau et de l'Environnement, Département de l'Environnement, sis 9, Av. Al Arar, secteur 16, Hay Ryad, Rabat.

Pour plus de renseignements, les candidats pourront contacter la division du partenariat et de l'éducation ou consulter le site (www.minenv.gov.ma).

MAP
Le nombre d'immigrés clandestins en Italie s'établirait à près de 750.000 personnes, soit 1,09 pc de la population italienne et 25,6 pc de l'ensemble des résidents étrangers, indique un rapport cité lundi par le quotidien italien "Corriere della Sera".

Ce rapport, élaboré par l' Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) sur le phénomène migratoire, précise que la majorité de ces clandestins viennent d'Afrique et entrent légalement en Italie. 60 à 65 pc parmi eux disposaient en effet d'un visa d'entrée mais ont choisi de rester dans le pays au delà de sa période de validité, observe-t-il.

De même, 25 pc d'entre les immigrés clandestins viennent d'un autre pays de l'espace Schengen où ils sont entrés munis d'un visa dûment établi, ajoute le rapport soulignant que seuls les 15 pc restants se sont risqués à traverser illégalement la Méditerranée par le biais de pateras.

Pour l'OCDE, la meilleure manière de réguler ces flux, de plus en plus importants de clandestins, est d'ouvrir "les canaux légaux".

La majorité de ces clandestins disposent déjà d'un travail, mais n'arrivent pas à obtenir un permis de séjour en raison des "quotas d'entrée" trop bas, fait remarquer "Corriere della Sera" observant que, de toutes les façons, ces clandestins font les travaux dont les italiens n'en veulent pas.

L'association catholique "Caritas" estime, pour sa part, le nombre des clandestins en Italie à près d'un million de personnes.

MAP
La candidate de Barack Obama à la Cour suprême, Sonia Sotomayor, a prêté serment samedi, devenant la première personne d'origine hispanique à occuper ce poste prestigieux et influent, deux jours après avoir vu sa candidature approuvée par le Sénat.

Mme Sotomayor a prononcé le serment traditionnel la main posée sur la Bible lors d'une cérémonie en présence de ses huit collègues de la Cour suprême, où elle siégera lors de la prochaine session qui s'ouvre à l'automne.

Sa candidature, annoncée fin mai par le président Obama, a été approuvée jeudi par 68 sénateurs contre 31. Elle remplace le juge modéré David Souter, qui a démissionné après 19 années passées à la Cour suprême.

Agée de 55 ans, Mme Sotomayor était jusqu'à présent juge à la cour d'appel de New York. Nommée à vie, elle devient la troisième femme à accéder à ce poste et siégera au côté de Ruth Bader Ginsburg, 76 ans, Sandra Day O'Connor ayant démissionné en 2006. Elle est surtout la première personne d'origine hispanique à accéder à un poste aussi influent aux Etats-Unis.

Les Hispaniques constituent la première minorité ethnique aux Etats-Unis, avec environ 15% de la population, soit davantage que les Afro-Américains (13%).

Le président Barack Obama a déclaré jeudi que la nomination de Mme Sotomayor marquait "un jour merveilleux pour l'Amérique".

Son entrée à la Cour suprême ne devrait pas modifier en profondeur l'équilibre actuel de la plus haute juridiction des Etats-Unis: quatre juges conservateurs, quatre progressistes et un votant tantôt avec les uns, tantôt avec les autres.

Mais la virulence de l'opposition des sénateurs républicains à sa nomination laisse présager un combat redoutable au cas où M. Obama serait amené à désigner un deuxième juge en remplacement d'un magistrat conservateur. L'équilibre politique de la Cour risquerait en effet d'en être modifié.

En désignant cette femme d'origine porto-ricaine, divorcée sans enfant et dépeinte comme un bourreau de travail, M. Obama a voulu tenir une promesse de campagne de privilégier une personnalité consciente des problèmes quotidiens de chaque Américain.

Les détracteurs de Mme Sotomayor lui ont reproché d'avoir déclaré en 2001 qu'une juge hispanique, de par son expérience vécue, serait mieux à même d'arriver aux bonnes conclusions qu'un Blanc qui n'a pas connu la même vie.

La Cour suprême est composée de neuf juges nommés à vie. Elle a une importance considérable aux Etats-Unis pour des questions de société telles que l'avortement ou la peine de mort.

AFP

Une nouvelle loi qui prévoit que l'entrée ou le séjour illégaux sur le territoire italien deviennent un délit et soient passibles d'une amende de 5.000 à 10.000 euros est entrée officiellement en vigueur samedi avec la publication dans le Journal officiel des décrets d'application.

Le séjour des immigrés clandestins dans les centres d'identification et d'expulsion passe de deux à six mois tandis que les personnes louant un logement aux clandestins ou les hébergeant risquent jusqu'à trois ans de prison, selon la nouvelle loi adoptée définitivement par le Parlement italien début juillet.

Par ailleurs, les autres mesures de cette loi controversée prévoient également un "registre des sans-abri" qui seront fichés par le ministère de l'Intérieur ou l'introduction de rondes de citoyens pour assurer la sécurité dans certains quartiers de grandes villes.

La loi prévoit aussi un nouveau délit, passible d'une peine de trois ans de prison, d'"outrage" aux membres des forces de l'ordre. Elle renforce aussi les mesures d'isolement des patrons de la mafia, prévoyant des prisons spéciales pour eux.

La loi entrée en vigueur s'occupe également de la sécurité routière et elle prévoit ainsi des mesures plus sévères pour les personnes conduisant sous l'effet de l'alcool, mais aussi une aggravation des peines si les infractions au code de la route sont commises de nuit, entre 19h00 et 07h00 heure locale.

APS
L'Institut suédois à Alexandrie organise, le 17 août prochain à Alexandrie, un atelier de formation au profit des femmes parlementaires arabes avec la participation du Maroc.

Initiée avec la collaboration du centre jordanien pour les médias arabes, sous le thème "Rôle des médias dans l'amélioration du rendement des femmes parlementaires", cette rencontre verra la participation, outre le Maroc, de l'Egypte, Jordanie, Syrie, Liban, Palestine, Yémen, Oman, Irak et Bahreïn.

D'après le centre suédois, l'atelier vise à renforcer la participation des femmes parlementaires aux activités médiatiques et jeter la lumière sur les textes juridiques relatifs aux droits de l'homme, ainsi que sur l'utilisation des nouvelles technologies de la communication et de l'information dans le développement des compétences des femmes parlementaires.

MAP
Le nouveau Port Tanger Med est en train de se convertir en leader dans la région Méditerranéenne et en Afrique, affirme dimanche le journal Espagnol "El Pais" dans son édition électronique, soulignant le succès de cette gigantesque infrastructure portuaire du Nord du Maroc.

Dans un article consacré au complexe portuaire Tanger Med I et Tanger Med II, sous le titre "Naissance d'un Colosse au sud du Détroit", le journal affirme que la nouvelle infrastructure portuaire, lancée à l'initiative de SM le Roi Mohammed VI, a rompu le monopole du trafic de conteneurs dans le Détroit de Gibraltar détenu jusqu'à un temps récent par le port d'Algésiras.

En 2008, après une année complète de son entrée en fonctionnement, le nouveau port de Tanger a réussi à brasser le chiffre éloquent d'un million de conteneurs et son objectif est de multiplier ses activités par trois.

"Tanger Med est déjà un succès. Il a même dépassé le port de Marseille en termes de trafic de conteneurs et une fois son agrandissement achevé, il est probable qu'il le sera encore davantage", affirme El Pais qui rappelle le lancement par SM le Roi Mohammed VI, la mi-juin dernier, des travaux d'extension de Tanger Med II du complexe portuaire.

Une fois achevés les travaux d'extension de cette gigantesque infrastructure portuaire, le port Tanger Med II sera en mesure d'assurer, en 2014, le trafic de pas moins de cinq millions de conteneurs par an et les deux composantes du complexe portuaire (Tanger Med I et Tanger Med II) pourraient brasser les 8 millions de conteneurs annuellement, ce qui permettra au complexe de "se convertir en leader de la région Méditerranéenne et en Afrique", assure le journal.

Citant Said El Hadi président de l'Agence Spéciale Tanger Med, le journal indique, d'autre part, qu'il existe une grande marge pour la croissance des deux ports Algésiras et Tanger Med, soulignant que les deux infrastructures portuaires marocaine et espagnole vont pouvoir mouvoir, dans une décade, un trafic de 16 millions de conteneurs, un chiffre qui n'est dépassé que par certains géants asiatiques.

Partageant la même confiance, le président de l'Autorité Portuaire de la Bahia Algésiras, Manuel Moron, lui aussi cité par El Pais, affirme que les ports de Tanger Med et Algésiras sont "complémentaires". "Ensemble nous devons commercialiser la marque +Détroit de Gibraltar", assure-t-il.

Selon El Pais, l'énorme complexe portuaire est l'un des éléments phares qui sont en train de transformer le Nord-Est du Maroc, relevant la création dans cette même région d'une grande plate-forme industrielle et logistique dont le principal noyau aura été l'installation d'une usine du constructeur automobile Renault pour la production de 400.000 véhicules annuellement.

Le journal rapporte également qu'une nouvelle ville est en train d'être édifiée entre Tanger et Tétouan pour accueillir les milliers de travailleurs qui vont s'installer dans cette zone. "Baptisée en janvier dernier par le Souverain Marocain, +Chrafate+ qui signifie +beauté+, la nouvelle cité devra concentrer, dans dix ans, quelque 150.000 habitants".

Le succès de Tanger Med a incité le Maroc à rééditer l'expérience avec la construction, à une trentaine de km à l'est de Nador à l'autre point de la côte méditerranéenne, d'un nouveau port Nador West Med, dont les travaux vont s'achever en 2015 et qui sera spécialisé dans le trafic d'hydrocarbures, conclut le Journal.

MAP

Le Président du CCME intervient au séminaire "Migrations marocaines: enjeux et perspectives", organisé par l'association française Al Wasl à Casablanca, ce samedi 8 août à partir de 09h00 à l'hôtel Iddou Anfa."

A la veille de l'entrée en vigueur en Italie de la loi incriminant l'immigration clandestine, adoptée en juillet dernier, le ministre italien de l'intérieur, Roberto Maroni, a tenu à préciser que l'opération de régularisation des clandestins réservée aux "auxiliaires de vie", "ne sera pas élargie".

Ladite loi entend par ces auxiliaires les personnes s'occupant du ménage et des personnes âgées, qui en outre devront répondre à certaines conditions liées notamment à la régularité de l'emploi.

Répondant à ceux qui réclament l'extension de cette opération à d'autres catégories sociales, le ministre a précisé, dans un entretien publié vendredi par le quotidien "Corriere della Sera", que la régularisation de cette catégorie répond à une exigence sociale.

Elle s'explique, selon lui, par le fait que les familles qui emploient ces aides ménagères et assistants aux personnes âgées "méritent un effort particulier de la part du gouvernement parce qu'elles ont des besoins spécifiques et nécessitent donc une assistance".

S'agissant des "rondes de citoyens", qui seront également opérationnelles à partir de samedi, Maroni a annoncé que l'âge requis pour les volontaires sera baissé de 25 ans à 18 ans.

La mise en circulation de ces rondes, dont la légalisation a été l'objet de vives critiques de l'opposition qui y voit un retour à des méthodes relevant d'une autre époque, sera cependant soumise à des règles "sévères" puisque seuls les maires des villes pourront juger de leur nécessité, avait précisé mercredi le ministre.

Ces "milices" doivent être constituées au maximum de 3 à 5 personnes, ne devraient pas porter des tenues similaires à celles des forces de police et ne doivent pas porter des noms qui font référence à des partis ou mouvements politiques. Elles n'auront pas non plus le droit de réclamer aux gens leurs documents d'identité.

Le parti de Maroni, la Ligue du nord, qui est un allié du parti du peuple de la liberté (PDL-au pouvoir) de Silvio Berlusconi, est à l'origine des premières rondes dans le nord du pays où il est fortement implanté.

L'Italie a adopté en juillet une loi controversée sur l'immigration qui introduit un délit d'immigration clandestine puni d'une amende de 5.000 à 10.000 euros, assortie d'une expulsion immédiate.

MAP
La musique andalouse sera à l'honneur vendredi soir à Séville dans le cadre du festival "les Nuits des jardins Alcazar", avec la production attendue de trois virtuoses Marocains de cette musique ancestrale du legs Andalou.

Selon les organisateurs, le trio marocain, composé de Driss Nigra, Abdelali Roudani et Mouhssine Al Kouraichi, déjà très applaudis lors d'une précédente célébration du cycle "les Nuits des jardins Alcazar", le 24 juillet dernier, vont se produire à nouveau pour le grand plaisir du public désireux redécouvrir la musique Andalouse dont les airs avaient jadis remplis les palais Andalous.

Pour ce faire, le trio Marocain va faire honneur à l'instrument de musique "El Oud", "instrument Roi de la musique Arabe" traditionnellement utilisé, dans le cadre d'un ensemble orchestral, pour accompagner les chansons du répertoire Andalou, mais qui peut aussi être utilisé comme instrument soliste.

Lauréat en 1999 du prix du conservatoire de Rabat, Driss Nigra, un virtuose de la musique Soufie, Andalouse et classique arabe, est très connu des scènes musicales d'Espagne, de France, d'Italie et du Maroc où il a participé à de nombreux festivals et concerts.

Pour sa part, Abdelali Roudani, talentueux violoncelliste, a étudié cet instrument de musique u conservatoire de Rabat et au centre international de musique de Paris. De retour de France, il incorpore l'orchestre philharmonique du Maroc et montre un intérêt particulier pour la musique ancestrale, ethnique et traditionnelle.

Quant à Mouhcine Al Kouraich, un virtuose de la percussion, lauréat du Conservatoire supérieur de Tétouan, a collaboré avec plusieurs artistes espagnols comme Segundo Falcon, José Mercé et Enrique Morente. Il se fait un honneur de redonner vie à la musique arabe andalouse et au folklore Marocain avec une fusion savante Arabe-Flamenco.

Le cycle "les Nuits des jardins Alcazar", qui en est à sa dixième édition, a commencé le premier juillet dernier pour prendre fin le 13 septembre prochain. Une programmation riche et variée axée principalement sur la Musique Ancienne, la musique classique et les musiques du monde, a été retenue par les organisateurs avec la tenue de 75 concerts avec la participation de virtuoses de la musique espagnols et étrangers.

MAP

Le Canada a perdu 45.000 emplois en juillet, soit deux fois plus que prévu, mais le taux de chômage est reste a 8,6pc pour le deuxième mois d'affilée, pour des raisons démographiques, a annonce vendredi l'institut canadien de la statistique.

L'économie canadienne a perdu quelque 45.000 emplois en juillet, alors que les analystes s'attendaient a des pertes de 20.000 emplois, contre 7.400 en juin, et a une augmentation du chômage a 8,8pc.

Mais en dépit de cette nette augmentation du nombre de personnes a la recherche d'un emploi, le taux de chômage est resté inchangé par rapport au mois de juin, 'en raison d'une moindre participation au marche du travail', note statistique canada sur son site internet.

TAP

Quelque 167 faux guides ont été interpellés et déférés devant la justice pour usurpation de fonction et escroquerie, au cours du mois de juillet dernier, a-t-on appris vendredi auprès de la brigade touristique relevant de la préfecture de police de Fès.

La même source relève que le nombre des faux guides arrêtés durant les deux mois de mai et juin de l'année en cours a accusé une légère baisse par rapport à la période de mars-avril (304 contre 335).

Les éléments de la brigade touristique de Fès ont procédé à l'arrestation de ces faux guides dans les lieux les plus fréquentés par les touristes (hôtels, sites et monuments touristiques, souks, bazars, places publiques et gares routières et ferroviaires).

MAP
Les indicateurs composites de l'OCDE pour juin confirment la tendance à l'amélioration des perspectives économiques dans les économies de cette zone, notamment en France et en Italie, et semblent indiquer qu'un plancher a été atteint au Japon, en Russie et au Brésil.

Ces chiffres "montrent des signes plus soutenus d'amélioration des perspectives économiques" par rapport à ceux de mai, écrit l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un communiqué publié vendredi.

"Les signaux de reprise sont plus forts en Italie et en France", tandis que le Canada, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Chine et l'Inde ont clairement atteint un plancher, ajoute-t-elle. Au Japon, au Brésil et en Russie, un rebond "semble également émerger".

L'indicateur composite avancé pour la zone OCDE (29 pays) a augmenté de 1,2 point en juin mais est inférieur de 5 points à son niveau observé il y a un an. Pour la zone euro, il a augmenté de 1,5 point mais demeure inférieur de 1,6 point à celui de juin 2008, avec un écart qui se resserre.

AFP

La 7ème édition du Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger aura lieu, du 12 au 17 octobre prochain, indique mercredi un communiqué du Centre cinématographique marocain (CCM).

Ce Festival cinématographique et culturel, organisé par le CCM, ambitionne d'asseoir un espace de rencontres, de dialogue et d'échanges entre les deux rives de la Méditerranée, ajoute le communiqué.

Cette manifestation vise également à favoriser la connaissance et la diffusion des nouveaux court-métrages des pays méditerranéens et à encourager les jeunes cinéastes à concrétiser leur rêve.

Le programme de cet événement comprend une section "compétition officielle", un spécial "court-métrage marocain", des débats autour des films en compétition et des activités parallèles.

Trois prix seront décernés à l'issue des projections: le Grand prix du Festival, le prix spécial du jury et le prix du scénario.

Cinq productions marocaines ont été retenues pour participer à la compétition officielle de ce Festival: "Rire en Larmes" de Mohamed Labdaoui, "Poupiya" de Samia Charkjoui, "Allo Pizza" de Mourad El Khaoud, "Chapitre dernier" de Jihane El Bahhar et "L'affectation" de Radouane et Khalid Fadel.

Le Grand prix de la 6ème édition de ce Festival avait été remporté par le court-métrage portugais "Avant demain" de son réalisateur Goncalo Galavo Teles.

Dix-huit pays étaient représentés à cette 6ème édition qui a connu la participation de quatre films marocains à la compétition officielle.

MAP
Un accord de partenariat pour l'organisation en France de stages de formation au profit de près de 6.000 porteurs marocains de projets a été signé récemment à Paris.

Cet accord a été conclu entre l'Association Méditerranée Initiatives (AMI), présidée par le Marocain Driss ElFane, et le Club parisien Nouveau Siècle (CNS), que préside Bernard Reygrobellet. Ce partenariat a pour marraine Mme Anh Dao Traxel, présidente de l'Etoile européenne du Développement civil et militaire et fille adoptive de l'ancien président français Jacques Chirac.

Placé sous le thème "l'Union pour la Méditerranée, stagiaires du co-développement", le projet prévoit des stages de formation se déroulant dans le cadre d'un séjour temporaire en France dans des PMI à vocation exportatrice.

A terme, ce projet a pour vocation de favoriser un développement économique et social durable, gagnant-gagnant et mutuellement bénéfique pour les PMI du Sud et du Nord

La formation, d'une durée de 6 à 15 mois, est ouverte aux jeunes marocains (25-35 ans) disposant d'une première expérience d'entreprise et motivés par un projet moyen d'investissement (10 à 15 employés), directement utile au pays d'origine.

Aux termes de cet accord, le CNS, concepteur et initiateur du projet, s'engage à assurer des fonctions d'expertise et de conseil et à assister sur le plan relationnel l'association AMI dans la phase d'expérimentation du projet qui se déroulera entre le Maroc et la France et dont le lancement est prévu pour novembre prochain.

L'AMI, quant à elle, se chargera de la mise en Âœuvre de la phase d'expérimentation, comme elle s'occupera de la préparation et du suivi des stages de formation, lesquels doivent être adaptés aux objectifs planifiés de développement durable du pays d'origine.

Selon M. ElFane, parmi les partenaires institutionnels de l'AMI au Maroc figurent l'Office de la Formation professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), la Fédération des Chambres du Commerce, de l'Industrie et des services, le programme Moukawalati, ainsi que le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD), avec lequel l'AMI a conclu, début juillet à Skhirat, une convention de partenariat.

Cette convention porte sur l'identification d'une quinzaine de porteurs de projets devant participer à la phase d'expérimentation (6 mois) et leur suivi après leur retour au Maroc.

Le concept de cette formation, a affirmé M. ElFane, répond au besoin de transfert des compétences acquises par les jeunes marocains eux-mêmes et adaptables par eux et pour eux et leurs familles au sens large.

Les initiateurs du projet entendent roder la formule de cette formation, dans un premier temps, en France, en relation avec le Maroc, au vu du statut avancé dont il bénéficie auprès de l'Union européenne, avant de la généraliser aux pays du Maghreb et puis à d'autres combinaisons de pays : l'Allemagne (avec la Turquie), la Grande Bretagne (avec l'Egypte), la France (Liban), la Belgique et les Pays Bas (pays du Maghreb).

MAP

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair, l'une des plus importantes compagnies Low cost d'Europe, fortement présente en Espagne, pourrait déplacer son potentiel de développement en Espagne vers le Maroc et l'Italie, en raison des taxes aéroportuaires élevées exigées par les autorités espagnoles, a annoncé jeudi le président de Ryanair, Michael O´Leary.

"Le potentiel de développement de Ryanair pourrait être déplacé vers l'Italie et le Maroc, au lieu de l'Espagne, si les taxes aéroportuaires exigées par le gouvernement espagnol des compagnies aériennes ne sont pas baissées à hauteur de 80 pc", a indiqué le président de Ryanair lors d'une conférence de presse dans la capitale ibérique.

Il a également averti que sa compagnie pourrait revoir les nouvelles liaisons aériennes lancées cette semaine avec l'archipel Canarien si l'exemption des taxes dans les aéroports canariens n'était pas maintenue au-delà de 2010, date de l'expiration de la mesure.

Le Président de Ryanair a tenu toutefois à démentir certaines "rumeurs" faisant état de la disposition de la compagnie irlandaise à "réduire drastiquement ses opérations en Espagne, si aucune baisse des taxes aéroportuaires n'étaient entreprises, comme l'avait entrepris la compagnie au Royaume Uni et en Irlande en raisons des taxes +suicidaires+" de leurs aéroports".

Pourtant, a-t-il dit, la compagnie Low Cost pourrait surseoir à l'ouverture de nouvelles liaisons depuis Barcelone (Nord Est de l'Espagne) si aucune mesure visant la réduction desdites taxes n'étaient prises.

Considérée comme l'une des plus importantes compagnies à bas prix d'Europe, Ryanair avait annoncé, fin juillet dernier, un bénéfice net part du groupe de 123 millions d'euros sur avril, mai et juin dernier, au lieu d'une perte de 90,5 millions d'euros un an plus tôt, se montrant toutefois "très prudente dans ses perspectives" en raison des répercussions du prix du carburant.

MAP
Le nouveau Taxiway de l'aéroport Marrakech-Menara, voie destinée à l'optimisation du roulage des avions entre les pistes d'atterrissage et de décollage, les hangars et les terminaux vient d'être mis en fonction, indique jeudi l'Office national des aéroports (ONDA).

Ce nouveau Taxiway, parallèle à la piste d'envol, est de 3400m de long et 33m de large, souligne un communiqué de l'ONDA, précisant que cette nouvelle structure est conçue en chaussée souple et comprend six bretelles, dont trois nouvellement construites.

Ce nouveau Taxiway, qui réduira sensiblement les durées d'attente des avions, permettra une plus grande fluidité du trafic aérien à l'arrivée comme au départ, une économie de kérosène pour les compagnies desservant cette plate-forme aéroportuaire, ainsi que l'augmentation de la capacité aéroportuaire côté piste et de meilleures conditions de sécurité.

"En améliorant la qualité des services fournis aux compagnies aériennes, cette nouvelle réalisation illustre l'engagement de l'ONDA en faveur du développement durable", signale le communiqué.

Marrakech-Menara, qui a conservé en 2009 sa certification ISO 9001/2000, est le deuxième aéroport du Maroc en terme de trafic après l'aéroport international Mohammed V. D'une capacité annuelle d'accueil de 4 millions de passagers, cet aéroport dispose de deux terminaux. L'ouverture d'un troisième Terminal, prévue pour 2012, portera sa capacité d'accueil à 8 millions de passagers/an.

MAP
L'artiste-peintre marocain Abdellatif Zeraidi a monté récemment ses oeuvres à Bâle (Suisse), dans le cadre d'une exposition collective ayant réuni également des plasticiens français, suisses et allemands.

Dans cette exposition, intitulée "Vivre ensemble", Zeraidi a monté des peintures en aquarelles et en huile de paysages de l'Atlas et des médinas et ruelles des villes impériales marocaines ainsi que des paysages de pays de son parcours (Italie et Luxembourg).

Après des études à l'Ecole nationale des Beaux Arts de Tétouan, Abdellatif Zeraidi, né en 1960 à Ouezzane, a quitté le Maroc pour la France où il a suivi les cours à l'Ecole nationale des Beaux-Arts à Dijon.

L'artiste compte à son actif plusieurs expositions, notamment en France, Belgique, Luxembourg et au Maroc.

MAP
L'administration américaine est en train de modifier le fonctionnement de ses centres de détention, qui seront désormais gérés par des fonctionnaires fédéraux, a appris l'Associated Press.

Actuellement, les personnes expulsables sont prises en charge par des sociétés privées par délégation de service public. Mais le gouvernement a été critiqué pour le traitement des immigrants internés, et la secrétaire à la sécurité intérieure Janet Napolitano en a fait une priorité de son ministère.

La réforme prévoit la présence d'un expert médical chargé de superviser les protocoles médicaux dans ces centres de détention, et pouvant étudier les plaintes à caractère médical d'un point de vue indépendant.

AP
Encore deux jours et les "rondes de citoyens", légalisées par la loi anti-immigration clandestine adoptée en juillet en Italie, devront pouvoir être opérationnelles.

La mise en circulation de ces rondes, dont la légalisation a été l'objet de vives critiques de l'opposition qui y voit un retour à des méthodes relevant d'une autre époque, sera cependant soumise à des règles "sévères" puisque seuls les maires des villes pourront juger de leur nécessité, a indiqué le ministre italien de l'intérieur Roberto Maroni.

Les maires devront signer des conventions avec des associations, sélectionner des volontaires et organiser des cours de formation, a-t-il précisé dans un entretien au journal de son parti, la Ligue du Nord (droite) et dont le quotidien "la Stampa" s'est fait l'écho mercredi.

Ces "milices" doivent être constituées au maximum de 3 à 5 personnes, ne devraient pas porter des tenues similaires à celles des forces de police et ne doivent pas porter des noms qui font référence à des partis ou mouvements politiques, a souligné "la Stampa".

Elles n'auront pas non plus le droit de réclamer aux gens leurs documents d'identité.

Entre temps, selon Maroni, les rondes improvisées et déjà opérationnelles dans certaines villes du nord, notamment Turin, Milan et Gênes, devront être dissoutes.

Plusieurs cellules de police privées sont déjà déployées depuis plusieurs mois un peu partout dans les grandes villes du nord sous prétexte d'y pallier le manque de sécurité.

Le parti de Maroni, la Ligue du nord, qui est un allié du parti du peuple de la liberté (au pouvoir) de Silvio Berlusconi, est à l' origine des premières rondes dans le nord du pays où il est fortement implanté.

L'Italie a adopté en juillet une loi controversée sur l'immigration qui introduit un délit d'immigration clandestine puni d'une amende de 5.000 à 10.000 euros, assortie d'une expulsion immédiate.

MAP
Des chercheurs marocains de l'Institut national de recherche halieutique (INRH) et Espagnols viennent d'achever une campagne de prospection bathymétrique et d'étude des fonds marins du Maroc qui a duré 30 jours, indique mercredi le ministère espagnol de l'Environnement et des milieux rural et marin.

Cette campagne, entamée le 5 juillet dernier, avait pour objet d'étudier la qualité des fonds marins dans une zone située dans les eaux territoriales marocaines entre les villes d'Agadir et d'El Jadida, précise la même source, dans un communiqué.

Inscrite dans le cadre de la coopération maroco-espagnole dans le domaine halieutique, cette initiative avait pour finalité également la collecte d'informations détaillées sur le système, ainsi que la faune et la flore sous-marins dans cette zone de l'Atlantique.

Effectuée à bord d'un bateau espagnol spécialisé dans la recherche halieutique et océanographique, cette campagne fait partie d'un projet de coopération entre les deux pays qui prévoit d'autres campagnes visant, entre autres, la prospection des ressources halieutiques notamment dans la Méditerranée.

MAP
Mme Halima Embarek Warzazi, membre du Conseil consultatif des droits de l'homme, a été portée à la tête du Comité consultatif des droits de l'Homme, relevant du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, lors de l'ouverture lundi à Genève, de la troisième session de ce comité .

Mme Warzazi a été élue à la présidence par acclamation des membres du comité, apprend-on auprès de cet organe, qui vient d'élire les membres de son bureau.

A cette occasion, il a été procédé à l'élection de M. José Antonio Bengoa Cabello, Mme Purificacion V. Quisumbing, et M. Jean Ziegler en tant que vice-présidents du comité, et de Latif Huseynov en qualité de Rapporteur.


L'agenda de la troisième session du comité compte plusieurs points, notamment la discussion d'un projet définissant une série de principes et de directives sur l'élimination de la discrimination contre les personnes atteintes de la lèpre et leurs familles.

Mme Warzazi, qui siégeait en tant que membre de ce comité avant son élection à la présidence, compte parmi les premières femmes marocaines à exercer des fonctions diplomatiques, et avait occupé plusieurs postes au sein de l'ONU depuis 1973.

Membre élue du Conseil et du Comité exécutif de l'Institut international des droits de l'homme, elle figure parmi les 26 experts membres de la sous-commission de lutte contre les mesures discriminatoires et de protection des minorités, élus par la Commission des droits de l'homme des Nations unies.

Elle a notamment été élue en 1997 à l'unanimité vice-présidente de la 49-ème session de la sous-commission de lutte contre les mesures discriminatoires et de protection des minorités (sous-commission des droits de l'Homme).

MAP

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, mardi, une résolution appelant le Secrétaire général de l'ONU à étendre aux responsables de meurtres, de mutilations et violences sexuelles sur des enfants, la liste dite de "la honte" qui ne concernait jusque-là que les responsables du recrutement d'enfants-soldats.

En vertu de cette résolution, adoptée à l'unanimité, le Conseil demande au Secrétaire général de "mentionner également dans les annexes à ses rapports sur les enfants et les conflits armés les parties à un conflit armé qui se livrent, en violation du droit international applicable, à des activités entraînant des meurtres et mutilations d'enfants et/ou des viols et autres formes de violence sexuelle contre les enfants, dans des situations de conflit armé, en ayant présents à l'esprit les autres violations et sévices commis sur la personne d'enfants".

Il s'agit d'une étape "majeure dans la lutte contre l'impunité concernant les crimes contre les enfants et dans la reconnaissance de la nature des conflits d'aujourd'hui, dans lesquels les filles et les garçons sont de plus en plus souvent visés, tués, violés et recrutés par les groupes armés", a déclaré à la presse la représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Radhika Coomaraswamy, à propos de l'adoption de cette résolution.

Un aspect important de l'élargissement des critères de "la liste de la honte, dont le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est dépositaire, est l'autorisation donnée par le Conseil de sécurité à l'ONU, sur le terrain, d'ouvrir un dialogue avec les responsables pour qu'ils traduisent en justice les auteurs des violations", a-t-elle dit lors d'un point de presse à l'issue de l'adoption de la nouvelle résolution.

Mme Coomaraswamy a ajouté que "le fait que le Conseil de sécurité se soit penché sur le recrutement (d'enfants soldats) et qu'il ait accompagné la liste de menaces sur des mesures ciblées a permis d'obtenir la libération de dizaines d'enfants enrôlés à travers le monde, y compris récemment aux Philippines et en République centrafricaine".

La représentante spéciale a par ailleurs salué la récente Politique de protection de l'enfant des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, qui répond à l'appel lancé par le Conseil de sécurité à rendre plus systématique la protection des enfants à travers le système des Nations Unies.

MAP
Le Maroc va soumettre une demande d'adhésion à l'Initiative de l'Atlantique sud, un plan de dialogue et de coopération impulsé par le Portugal et l'Espagne et soutenu par la France et des pays de l'Amérique Latine et de l'Afrique, a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri.

"Les pays africains ont encouragé le Maroc à devenir membre de cet espace", a déclaré le ministre à la presse, au terme de la première réunion ministérielle des Etats africains riverains de l'Atlantique.

Il a ajouté que cet espace offre plusieurs opportunités de coopération entre les pays africains riverains de l'Atlantique et trois pays de l'Amérique du sud, à savoir le Brésil, l'Argentine et l'Uruguay.

Le ministre a relevé que la "Déclaration de Rabat", adoptée par cette réunion ministérielle, pose les fondements d'une coopération renforcée entre les pays africains riverains de l'Atlantique, précisant que ce document a jeté les jalons d'un dialogue "structuré" entre ces pays sur les problèmes notamment de développement et de lutte contre la désertification.

Les pays africains, qui ont pris part à cette réunion de Rabat, se sont engagés à faire de cet espace commun une "zone de paix, de stabilité et de prospérité partagée", et à promouvoir l'identité "propre" et "indivisible" de la région Atlantique en vue d'en faire un espace géopolitique de dialogue, de coopération et de développement.

A cet égard, les pays africains riverains de l'Atlantique ont décidé de renforcer ce processus à travers la tenue annuelle de cette conférence ministérielle, appuyée par une réunion de hauts fonctionnaires, et de mettre en place un secrétariat permanent et "flexible", qui sera basé à Rabat, pour contribuer à la réalisation des objectifs de cette initiative.

MAP
La capitale économique du Maroc accueillera du 29 septembre au 1er octobre prochains une grande exposition de la région de l'Andalousie (Sud de l'Espagne), la première du genre au Maroc et qui cible le raffermissement des liens économiques et la découverte de nouvelles opportunités d'investissement.

Expo Andalousie a pour but de renforcer les relations économiques et commerciales entre le Maroc et l'Andalousie, l'une des principales régions de l'Espagne eu égard à l'importance de ses relations avec le Royaume, souligne-t-on du côté des organisateurs.

Initié par la Junta de Andalucia, cet évènement d'envergure exceptionnelle, va réunir plus de 200 institutionnels et exposants andalous représentant différents secteurs porteurs parmi lesquels les Nouvelles Technologies de l'information et de la Communication, l'énergie et l'environnement, la recherche et l'innovation, l'agro industrie et l'agriculture, la construction et l'ameublement.

Le grand Salon, qui se tiendra au Palais des congrès de l'Office des changes de Casablanca, sera marqué par des conférences et des expositions sur les nouvelles opportunités d'investissement avec l'Andalousie.

Selon les organisateurs, "la tenue de plusieurs ateliers sectoriels et tables rondes permettra aux opérateurs marocains d'avoir un panorama exhaustif des potentialités économiques de l'Andalousie et aux entrepreneurs et investisseurs andalous d'avoir la visibilité nécessaire sur les réformes structurelles de l'économie marocaine, la dynamique des grands projets d'infrastructures et les plans de développement sectoriels".

Conçu comme un haut lieu de rencontres professionnelles et institutionnelles à caractère multisectoriel, Expo Andalucia offrira l'opportunité de prospecter les différentes opportunités d'investissement de part et d'autre, affirment les organisateurs qui soulignent l'importance du marché interne marocain avec plus de 30 millions de consommateurs.

MAP
Les pays africains riverains de l'Atlantique ont appelé, mardi à Rabat, à la création d'un "secrétariat général", une structure appelée à coordonner leurs positions et à les aider à faire face aux défis du développement et de sécurité.

Lors de cette réunion, dont les travaux ont été ouverts lundi soir par un dîner de travail, les chefs de délégation des Etats africains de l'Atlantique ont aussi souligné la nécessité de fixer un agenda régulier de cette réunion de concertation qui offre le cadre idoine pour la coordination des actions à entreprendre et l'élaboration de stratégies communes.

Ils ont aussi attiré l'attention sur la conjoncture internationale et régionale actuelle très particulière qui exige une coordination des positions des pays africains riverains de l'Atlantique, en perspective de leur dialogue avec les autres pays européens et américains dans le cadre d'un partenariat envisagé au niveau de l'espace atlantique global.

Dans une déclaration à la presse en marge des travaux de cette conférence, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, a indiqué que cette réunion ministérielle, la première du genre, s'inscrit dans le cadre de l'élan de coopération et de la dynamique que connaissent les relations afro-marocaines ces dernières années.

Il a mis en avant les menaces communes dont font face les pays africains riverains de l'océan Atlantique notamment les réseaux de crimes organisés, la piraterie et le trafic des narcotiques.

Outre le Maroc, cette réunion connaît la participation des chefs de la diplomatie et représentants du Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée équatoriale, Liberia, République démocratique du Congo, Sao-Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Léone, Togo, Angola, Congo, Guinée Bissau, Mauritanie, Nigeria, Gabon et Afrique du Sud.

MAP
Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a signé, mardi à Rabat, deux conventions de partenariat avec des ong actives dans le secteur de l'éducation et de l'enseignement au Québec (Canada) et à Saint Etienne (France).

Ces conventions signées avec l'Association des écoles marocaines au Québec (Canada) et le Centre social et culturel marocain à Saint-Etienne (France), ont «pour objectif la promotion de l'enseignement parallèle de la langue et de la culture arabe aux enfants des MRE en vue de porter le nombre des enfants, bénéficiaires des programmes pilotés par les deux organisations en matière d'enseignement parallèle de la langue et de la culture arabe, de 200 à 600", précise un communiqué du ministère.

L'apport du ministère consiste en la prise en charge des indemnités versées aux enseignants, en l'acquisition d'ouvrages didactiques et en l'appui logistique à cette initiative, précise le ministère.

Ces conventions interviennent conformément aux Hautes Instructions de SM le Roi, visant la préservation de l'identité nationale des générations montantes de la communauté marocaine résidant à l'étranger, dans ses dimensions culturelle et linguistique, et en application du premier plan quinquennal 2008-2012 pour l'amélioration des conditions des MRE, souligne le ministère.

MAP
Plusieurs organisations non gouvernementales marocaines ont présenté, mardi au Caire, leurs expériences dans le domaine du traitement des questions liées à l'immigration clandestine.

Intervenant lors d'un atelier régional sur le rôle des ONG en matière de lutte contre l'immigration clandestine, M. Hamid Boudhouni de l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) a mis l'accent sur le cadre général de ce phénomène au Maroc.

Il a, dans ce sens, appelé à l'adaptation des législations nationales avec les dispositions du droit international, la levée des réserves sur les conventions signées en la matière et la garantie des droits des immigrés et de leurs familles à l'enseignement et aux soins de santé.

Les représentants des autres associations, notamment AlKhayma de Tanger et le groupe antiraciste d'accompagnement et de défense des étrangers et migrants, ont plaidé pour une approche humanitaire dans le traitement du phénomène.

Organisé par le Conseil national pour les droits de l'homme en Egypte, en coopération avec l'Office des Nations unies de lutte contre le trafic de drogue et le crime international, l'atelier vise en particulier à renforcer les capacités des ONG en matière de lutte contre l'immigration illégale à travers l'échange de données et d'informations.

Cette rencontre de deux jours a été l'occasion de discuter de plusieurs autres thèmes portant notamment sur le trafic de migrants et la traite des personnes, et le rôle des ONG dans la lutte contre ce phénomène.

MAP
La ville d'Assilah a vibré, lundi soir, aux rythmes du flamenco avec un concert donné avec brio par le jeune artiste espagnole Gema Caballero, dans le cadre de la 31ème édition du Moussem Culturel International d'Assilah.

Les mélomanes, venus nombreux, ont su apprécier la forte voix de Gema Caballero, accompagnée d'un danseur, un guitariste et flûtiste qui ont emporté le public dans le monde du flamenco et d'Andalousie.

Née à Grenade en 1978, Gema a, depuis son plus jeune âge, commencé à fréquenter les différentes écoles de danse de flamenco dans sa ville natale.

En 1995, elle a partagé les affiches et les scènes avec des artistes consacrées comme Estrella Morente y Maria Heredia. Et depuis, elle entame sa carrière professionnelle solo, tout en continuant à collaborer avec les différentes compagnies de flamenco notamment la Compagnie Rocio Molina, avec le spectacle «Oro viejo » (Or Ancien), la Compagnie Mario Maya, avec «Dialogo Amargo» (Dialogue amère), la Compagnie Antonio Marquez, avec les spectacles «Mariage Flamenco» et «Vie Brève» et la Compagnie de Danse Suite Espagnole.

L'artiste a déjà participé à plusieurs rencontres et festivals de musique et de chant flamenco en France et en Espagne, le Premier Festival flamenco «Voix de Femmes», le 3ème Festival de Badalona (Catalogne), la Biennale flamenco de Malaga, le Festival de musique et danse de Granada et le Pena flamenco El Arahal de Sevilla.

Le flamenco est un art créé par le peuple gitan et andalou, sur la base d'un folklore populaire issu de diverses cultures qui s'épanouirent au long des siècles en Espagne.

A l'origine, le flamenco consistait en un simple chant a cappella dont le premier genre fut la tona, établie dans le triangle formé par Triana (quartier de Séville), Jerez et Cadix , deux villes d'Andalousie.. Puis, sont apparus les claquements des mains, la danse et la guitare et plus récemment, des instruments comme le cajon (un instrument de percussion provenant du Pérou) et les palillos (castagnettes).

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le 31ème Moussem Culturel International d'Assilah qui se poursuit avec une multitudes d'activités artistiques, culturelles et intellectuelles dont des ateliers d'écriture, de peinture et de gravure ainsi que des expositions, des colloques et des concerts.

MAP
La Biennale des images du Monde (Photoquai) aura lieu, du 22 septembre au 22 novembre prochains au Musée parisien du Quai Branly, avec la participation du Maroc.

Cette 2-ème édition réunit une cinquantaine de photographes venant d'une trentaine de pays, dont les Marocains Khalil Nemmaoui et Lamia Naji.

"Photoquai", qui se veut une biennale de découverte dédiée à la photographie contemporaine, a l'ambition de "créer la tendance" en présentant des artistes professionnels émergents dont l'Âœuvre existe dans leur pays d'origine tout en étant inédite en Europe.

Cette manifestation d'envergure internationale a aussi pour vocation de présenter les travaux de photographes encore inconnus du monde occidental et de partager et confronter les différentes images de la modernité.

Outre Khalil Nemmaoui et Lamia Naji, le Maroc sera représenté également au comité de programmation par Mme Mouna Mekouar.

MAP
La population de l'Union européenne a atteint 499,8 millions d'habitants au 1er janvier 2009, soit une hausse de 0,4% sur un an malgré une baisse du nombre d'habitants en Allemagne, selon des estimations publiées lundi par l'office statistique européen Eurostat.

Début 2008, l'UE comptait 497,7 millions d'habitants.

La progression sur un an, de 2,1 millions de personnes, résulte pour 0,6 million de l'accroissement naturel et pour 1,5 million du solde migratoire, a précisé Eurostat.

La hausse de l'accroissement naturel, démarrée en 2004, s'est poursuivie en 2008. Elle s'explique par une hausse modérée du taux de natalité et un taux de mortalité relativement constant.

Au total, 5,4 millions d'enfants sont nés dans l'UE en 2008, soit un taux de natalité brut de 10,9 naissances pour 1.000 habitants (en hausse par rapport au taux de 10,6 en 2007).

Entre 2007 et 2008, le taux de natalité brut a augmenté dans tous les pays de l'Union européenne, sauf l'Allemagne, où il a reculé de 8,3% à 8,2%, a détaillé Eurostat. C'est en Lituanie qu'il a le plus fortement progressé (10,4% contre 9,6% en 2007).

Le taux de mortalité est, quant à lui, resté stable dans l'UE en 2008, à 9,7 décès pour 1.000 habitants.

Les plus fortes progressions ont été enregistrées en Allemagne (10,3% contre 10,1% en 2007), à Malte (13,2% contre 13%) et en France (8,5% contre 8,3%).

Au total, la population de l'Allemagne a reculé en 2008 de 168.000 personnes, à 82,1 millions d'habitants.

En revanche, elle a progressé en France (+368.000 à 64,4 millions d'habitants), en Espagne (+545.000 à 45,8 millions), en Italie (+434.000 à 60,1 millions) et au Royaume-Uni (+441.000 à 61,6 millions).

Dans les seuls pays de la zone euro, on comptait 328,7 millions de personnes au 1er janvier 2009, soit une progression de la population de 0,5% par rapport au 1er janvier 2008.

AFP
Plus de 750.000 Marocains Résidant à l'Etranger (MRE) et de 200.000 véhicules ont traversé le détroit de Gibraltar à destination du Royaume pour y passer les vacances d'été, depuis le début, le 15 juin, de l'Opération Transit 2009.

Selon des chiffres rendus publics, dimanche, par les autorités portuaires d'Algesiras (Sud de l'Espagne), depuis le début de l'opération Transit 2009 et jusqu'à dimanche matin plus de 750.000 voyageurs et 200.000 véhicules ont embarqué depuis le Port d'Algesiras.

Pour la seule journée de samedi, 24.651 personnes et 7.726 véhicules ont embarqué depuis le port espagnol à destination du Royaume, souligne-t-on de même source, précisant que ce dimanche matin, plus de 2.700 véhicules ont embarqué depuis le port d'Algésiras.

Les autorités portuaires d'Algesiras ont également relevé le déroulement normal du transit durant cette première fin de semaine du mois d'août.

Selon les estimations des autorités espagnoles, plus de 2,7 millions de passagers et 700.000 véhicules devraient transiter par les ports du sud de l'Espagne lors de l'opération Transit 2009.

Aussi bien le Maroc que l'Espagne ont déployé d'importantes mesures pour assurer le bon déroulement de cette opération. Ces mesures concernent particulièrement la fluidité, la sécurité et la sûreté, ainsi que les actions de proximité et de communication.

D'autre part, 27 navires et 12 opérateurs maritimes ont été mobilisés pour une offre journalière de 56.594 passagers et 16.207 véhicules.

Pour ce qui est de l'assistance médicale, 904 médecins, 2.141 infirmiers, 233 ambulances et 359 unités médicales sont déployés tout au long des axes routiers (plus de 3.558 km) qui sont empruntés par les MRE lors de cette opération.

Concernant les actions de proximité et d'assistance multiformes au profit des MRE, il est à signaler le rôle central de la Fondation Mohammed V pour la solidarité qui mobilise, durant l'Opération Transit 2009, un dispositif important aussi bien au Maroc qu'en Espagne.

MAP

« DAKIRA, Présences marocaines aux Pays-Bas »

A l'occasion du 40ème anniversaire de la convention maroco-néerlandaise de recrutement et de placement de la main-d'œuvre, signée le 14 mai 1969 à la Haye, l'association Dakira (plateforme des associations marocaines en Hollande) et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, qui accorde une place essentielle à la question de l'histoire et de la mémoire de cette communauté dans toute sa diversité, organisent une série de manifestations visant à faire connaître l'histoire de l'immigration marocaine aux Pays-Bas.

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01-Tanger

Débat à Tanger

Tanger

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Vernissage Tanger

Vernissage Tanger

Tanger

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Al Hoceima

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Tanger

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Arkoune-Tanger

Arkoune Tanger

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Al Hoceima

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Al Hoceima

Al Hoceima

Al Hoceima

Al Hoceima

 

SM le Roi Mohammed VI a reçu, mercredi à la Résidence Royale à Al Hoceima, M. Mohand Laenser, que le Souverain a nommé Ministre d'Etat.

SM le Roi a, ensuite reçu M. Bensalem Himmich que le Souverain a nommé Ministre de la Culture, M. Moncef Belkhayat, Ministre de la Jeunesse et des Sports et M. Mohammed Ouzzine, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération.

Par la suite, MM. Bensalem Himmich, Moncef Belkhayat et Mohammed Ouzzine ont prêté serment devant le Souverain.

MAP
Le Maroc commémore cette semaine «une décennie de progrès, de leadership et de réformes» sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, souligne le Moroccan American Center for Policy (MACP).

Durant cette première décennie de règne, SM le Roi Mohammed VI s'est attelé à concrétiser la vision de réformes en progrès sociaux, politiques et économiques, indique le centre dans un communiqué publié mardi, soulignant la place du Maroc en tant que «modèle positif» dans la région.

SM le Roi a entrepris une multitude de réformes sociales, politiques et économiques, souligne le MACP, en mettant l'accent notamment sur l'action menée par l'Instance Equité et Réconciliation qui a enquêté sur les violations passées des droits de l'Homme et indemnisé les victimes, le renforcement du rôle de la femme dans la société et de ses droits à travers la réforme du code de la famille ainsi que la promotion de la démocratie et de la décentralisation.

MAP
L'ancien ministre français des Affaires étrangères, M. Hubert Védrine, a indiqué que les avancées réalisées par le Maroc, au cours de la première décennie du règne de SM le Roi Mohammed VI, sont positives à la faveur de la consolidation autour de la monarchie et du consensus politique.

"Le bilan de ces dix années est spécialement bon. D'abord, parce que sur le plan politique, il y a une consolidation autour de la monarchie (...) et un consensus autour du système politique", a déclaré M. Védrine à la chaîne de télévision Medi1sat, dans le cadre d'une émission spéciale diffusée, mardi soir, à l'occasion de la fête du Trône.

Il a précisé que le Maroc a mené avec "prudence, sagesse et précaution" son ouverture sur l'extérieur dans un contexte de mondialisation irréversible, une politique d'ouverture, qui a conduit à de plus en plus d'investissements, notamment étranger, dans des secteurs aussi important que les infrastructures de base et le tourisme.

Par cette ouverture, le Maroc prépare sérieusement son avenir, a souligné M. Védrine, qui a salué, dans ce cadre, "l'usage intelligent de la mondialisation" par le Maroc, qui a su utiliser tous "les leviers possibles et imaginables" pour renforcer le dynamisme de son économie.

Le Maroc est bien parti pour renforcer la modernisation de sa société à la faveur de l'accélération des grands chantiers de développement, lancés dans des domaines aussi variés que les routes et autoroutes, les ports et les équipements au sens large, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, M. Védrine a salué les réformes et décisions courageuses entreprises au Maroc, durant les dix années de règne de SM le Roi Mohammed VI, citant notamment dans ce cadre l'expérience de l'Instance équité et réconciliation (IER), l'adoption du code de la famille et l'organisation d'élections libres et transparentes.

L'IER est une "expérience remarquable", qui a permis de jeter la lumière sur les violations passées des droits de l'homme, a-t-il souligné, précisant que cette expérience a été menée avec "audace et courage".

Ces avancées constituent de "véritables indications" au Maroc, un pays émergents, qui a "déjà décollé", a souligné M. Védrine, qui n'a pas manqué de mettre l'accent sur les défis que le Maroc est appelé à relever dans l'avenir notamment en matière d'éducation et de formation.

Par ailleurs, l'ancien ministre français a émis le souhait de voir la question du Sahara trouver une solution définitive, précisant dans ce cadre que le Maroc a fait ce qu'il fallait faire en proposant l'Initiative d'autonomie, qui a été salué d'ailleurs par le représentant personnel du secrétaire général de l'ONU, a-t-il rappelé.

"On peut exprimer le souhait qu'un jour cette question (Sahara) soit surmontée et réglée, parce qu'il est claire que sur le plan économique et stratégique, le Maghreb est un ensemble logique et cohérent qui constitue un potentiel formidable", a-t-il dit.

"Construire pour demain" est l'intitulé du document spécial préparé par "Medi1sat" à l'occasion du 10-ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône des ses Glorieux ancêtres, retraçant les nombreuses avancées réalisées par le Maroc durant cette décade, avec des témoignages de personnalités et experts de renommé mondiale.

Medi1sat a approché, pour les besoins de ce document, plusieurs personnalités et experts de renom du monde de la politique, de l'économie, des finances et de la culture, qui ont livré leurs témoignages sur le Maroc et ses avancées, ainsi que sur les défis qui restent encore à relever pour compléter l'Âœuvre du développement et du changement, que le Royaume a engagé avec "pragmatisme", sous la conduite de SM le Roi.

MAP

Une dizaine de responsables religieux et politiques strasbourgeois se sont rendus la semaine dernière au Maroc pour y témoigner du « modèle alsacien de tolérance » entre catholiques, protestants, juifs et musulmans.

■ Les responsables de l'association de la grande mosquée de Strasbourg ont voulu montrer aux dirigeants marocains qu'en Alsace, les trois grandes religions vivent en harmonie. Avec la bénédiction des autorités civiles : Ville, Département, Région et Conseil de l'Europe. Les Alsaciens rencontreront Ahmed Taoufik, le ministre des « Habous », les biens musulmans, Ahmed Guitaae, secrétaire général du ministère de la Culture, André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI. Une reconnaissance infinie au roi Mohammed V A chacun, les Alsaciens décrivent le dialogue interreligieux et interculturel en Alsace. Jean-François Collange, président de l'Église protestante d'Alsace et de Lorraine (EPAL), met en avant « les valeurs fondamentales » communes aux trois religions du Livre et qui peuvent « permettre au monde d'affronter l'avenir de façon constructive. » Il constate que face aux « tentatives extrémistes », le Maroc « s'efforce d'ancrer un islam paisible, pacifique et ouvert. » Le grand rabbin du Bas- Rhin, René Gutman, rappelle que le grand-père du roi actuel, Mohammed V, avait protégé les juifs pendant la guerre, refusant de les livrer au régime de Vichy. « Nous en gardons une reconnaissance infinie. » Il fait l'éloge de l'islam fait « d'ouverture et de tolérance » et rappelle qu'à Strasbourg vivent de nombreux Juifs originaires du Maroc. Le vicaire épiscopal Étienne Uberall, qui effectuait son premier voyage en terre d'Afrique, a découvert « l'âme marocaine » dont André Azoulay a parlé avec tellement de « passion ». Il évoque le dialogue entre responsables religieux à Strasbourg et qui permet aux uns de « s'enrichir de ce qu'il y a chez les autres. » Le président de la grande mosquée, Saïd Aalla, décrit la « concorde » qui règne entre les religieux. « Ils ont appuyé le projet de grande mosquée dès 1998. » Il rappelle l'aide financière de la Ville, du Département et de la Région. Il explique à ses interlocuteurs marocains le Concordat qui gère les grandes religions alsaciennes et qui a été signé le 15 juillet 1801... « Je connaissais Baudelaire et Proust, mais pas la langue de mon père » On parle aussi de cette idée de loi sur la burka, qui chatouille une partie de l'opinion française. Habiba, une jeune Franco-marocaine, estime que « c'est un phénomène marginal. Il ne faut pas de loi. » Le voile est souvent le fait de femmes en quête d'identité et qui passent « d'un extrême à l'autre », de la burka à la minijupe. Si l'on veut éviter que les jeunes se retrouvent dans « les filets de l'extrémisme », il faut leur permettre de découvrir leur double identité. « Je connaissais Baudelaire,
Proust, Verlaine, mais je ne connaissais pas la langue et la culture de mon père. » Quand elle a découvert la richesse de sa culture d'origine, Habiba s'est sentie apaisée. Elle
conclut : « Si les gens savent d'où ils viennent, ils sont moins réfractaires aux autres cultures. » Exactement ce que dira un peu plus tard un autre Marocain de Strasbourg établi maintenant à Rabat, Driss Ajbali : « Lorsqu'on est en paix avec ses racines, on peut être ouvert aux autres. »

Roger Wiltz

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Abdellah BOUSSOUF

« Ce que Strasbourg m'a appris »

Abdellah Boussouf: les musulmans de Strasbourg sauront qu'ils ont « les mêmes droits et aussi les mêmes devoirs » que les autres citoyens « Au Maroc, dit Abdellah Boussouf, je suis un Alsacien, en Alsace, je suis un Marocain. » Après 20 ans de vie à Strasbourg, il est rentré au pays. C'est lui qui a lancé le projet de grande mosquée. Arrivé à Strasbourg en 1986, Abdellah Boussouf y a « appris énormément de choses ». Il ne fait pas allusion à sa thèse d'histoire sur le Bassin méditerranéen au 13e siècle. Il a découvert à Strasbourg, « le débat contradictoire (...) On n'avait pas ça dans le monde musulman ». Dans l'Occident, il n'a pas vu le diable, il a découvert la laïcité. « C'est une chance pour l'Islam. Les musulmans doivent défendre la laïcité et s'attacher à la liberté. » L'espace public « nous appartient à tous », la vie spirituelle, c'est pour « la sphère privée ». Abdellah Boussouf estime qu'il a pu pratiquer sa religion « de manière assez correcte ». Mais, il a trouvé que l'islam avait droit, lui aussi, à une place au soleil. En coopération avec la municipalité de l'époque, il a lancé l'idée de la grande mosquée.

Car Abdellah Boussouf est d'abord un « religieux ». Président de l'association de la mosquée de l'Impasse de Mai en 1993, il a été élu vice-président du Conseil français du culte musulman en 2002. En 2006, il est parti pour la Belgique, à l'Institut d'études islamiques de Bruxelles. En décembre 2007, retour au pays, comme secrétaire général du Conseil de la communauté des Marocains de l'étranger (CCME). De là, Abdellah Boussouf « continue de soutenir le projet de la grande mosquée de Strasbourg. » Il y voit « un lieu pour les musulmans, mais aussi pour l'ensemble des Strasbourgeois, un lieu pour le dialogue interreligieux et interculturel. » Mais dans l'esprit d'Abdellah Boussouf, la grande mosquée de Strasbourg permettra à l'islam «d'être reconnu au même titre que les autres religions » et les musulmans de Strasbourg sauront qu'ils ont « les mêmes droits et aussi les mêmes devoirs » que les autres citoyens. Il se réjouit de revenir à Strasbourg pour l'inauguration de la grande mosquée, l'an prochain. Et, il sera encore plus « fier d'être Alsacien ». Inch'Allah.

RW

Source : les Dernières Nouvelles d'Alsace www.dna.fr

Dans le cadre des activités artistiques de l'année 2009 de l'association « l'Initiative culturelle » et à l'occasion de la journée nationale de l'immigré (10 août), il se tiendra à Agadir du 6 au 8 août prochain, la sixième édition du Festival international du rire, Tatsa le rire immigré, apprend-t-on d'un communiqué de presse.

Selon les organisateurs, l'événement s'inscrit dans un double cadre : la promotion artistique et culturelle de la capitale du Souss, et le lancement d'un nouveau concept, l'animation humoristique sur le phénomène de l'émigration. La mise en scène et les présentations sont assurées par des humoristes issus de l'immigration. En plus, le festival du rire vient renforcer un autre concept, celui du Festival « Cinéma et migration» organisée par la même association et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), en collaboration avec le Centre cinématographique marocain (CCM).

En marge de cette manifestation, deux conférences seront organisées en partenariat avec l'Observatoire régional des migrations - espaces & sociétés (ORMES). Tous les spectacles débuteront à 21 heures au théâtre de Verdure. Des comédiens de renom animeront les deux jours du festival. Abdelkhalek Fahid, Lahcen Chaouchaou, Abdou, et Aslal du Maroc, Nabila Ben Youssef et Michel Mpambara du Canada, Donel Jack'Sman, Booder (Mohamed Benyamna) venu de France,

Enfin pour encourager les actions citoyennes et dans le cadre de la coopération inter associative, les organisateurs verseront 20% des recettes des spectacles de cette édition à l'association « Touche pas à mon enfant » en appui à ses actions au bénéfice des touts petits.


Source : yabiladi.com

« Intrangers » : les écrivains beurs des origines à nos jours

41e Congrès de la Northeast Modern Language Association (Montréal, 7-11 avril 2010)

Résumé

L'immigration maghrébine en France a conduit, dès les années 80, à la naissance d'une nouvelle littérature, faite par les enfants des immigrés. Issus de France et d'ailleurs, ces « Intrangers » - d'après la précieuse définition de l'écrivain Y.B. - nous obligent à repenser la problématique identitaire et à redéfinir le champ littéraire français. D'Azouz Begag aux auteurs plus récents, comme Faïza Guène, cette session du 41e congrès de l'Association NeMLA, qui se tiendra à Montréal du 7 au 11 avril 2010, propose d'étudier l'évolution de la littérature beure. Veuillez envoyer vos propositions à Ilaria Vitali, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Annonce
L'immigration maghrébine en France a conduit, dès les années 80, à la naissance d'une nouvelle littérature, faite par les enfants des immigrés. Issus de France et d'ailleurs, ces «intrangers» - d'après la précieuse définition de l'écrivain Y.B. - sont pourtant difficiles à classer sans les stigmatiser. De la «littérature beure» à la «littérature urbaine», les étiquettes se sont succédé au fil des années. Mais comment a changé cette littérature, au-delà des définitions? Quelles sont les différences qui marquent le passage des romans des initiateurs, dont ceux d'Azouz Begag, à ceux des auteurs plus récents, comme Faïza Guène?

Étudier cette littérature nous paraît d'autant plus nécessaire qu'elle nous montre l'évolution des «deuxièmes générations», nous obligeant à repenser la problématique identitaire et à redéfinir le champ littéraire français, car, décriés au début, ces auteurs sont devenus aujourd'hui des modèles à imiter, comme les romans de quelques «beurs d'adoption» (on pense au cas de Paul Smaïl) le démontrent.

Cette session du 41e congrès de l'Association NeMLA, qui se tiendra à Montréal du 7 au 11 avril 2010, propose d'explorer l'espace littéraire beur depuis les années 80 jusqu'à nos jours. Les problématiques suivantes pourront être abordées de façon non exclusive:

  • définitions et questions théoriques: repenser la littérature beure
  • réflexion identitaire, témoignage et autobiographie;
  • femmes écrivains de la littérature beure;
  • l'émergence littéraire de la banlieue;
  • (en)jeux linguistiques
  • «beurs d'adoption»;
Lieu
  • Montréal
Date limite
  • mercredi 30 septembre 2009


« « Intrangers » : les écrivains beurs des origines à nos jours », Appel à contribution, Calenda, publié le mercredi 10 juin 2009, http://calenda.revues.org/nouvelle12898.html

Le premier Conseil d'administration de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) s'est réuni lundi sous la présidence du ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami.

Les points inscrits à l'ordre du jour ont concerné le statut du personnel de l'AMDI, l'organigramme et le budget d'installation de l'Agence.

Dans une allocution d'ouverture, M. Chami a précisé que cette réunion s'inscrit dans le cadre de la mise en place des structures de l'AMDI, suite à la nomination par S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, de Fathallah Sijilmassi, directeur général de l'AMDI, le 2 juillet 2009.

M. Chami a ensuite rappelé que les efforts accélérés de réforme économique conduits par le gouvernement conformément aux Hautes Orientations de S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, permettent à l'économie marocaine de renforcer sa compétitivité et son attractivité pour les investissements nationaux et internationaux. Dans ce cadre, l'AMDI est appelée à jouer pleinement son rôle institutionnel de promotion de l'investissement, de développement des capacités d'accueil et d'accompagnement afin de renforcer qualitativement et quantitativement le flux d'investissement au Maroc.

De son côté, M. Sijilmassi, a présenté aux membres du Conseil les grands axes des missions et attributions de l'AMDI telles qu'elles lui sont dévolues par la loi n° 41-08 portant sa création.

Les membres du Conseil ont exprimé leur satisfaction quant à la mise en place de l'AMDI et aux missions qui lui sont dévolues afin de concrétiser les objectifs du gouvernement concernant le développement des investissements et ont réaffirmé leur soutien aux efforts accomplis dans ce sens.

Par MAP

La sénatrice française, a appelé à lever les obstacles freinant l'émergence d'un espace maghrébin cohérent et uni.

A l'instar de ce qui a été fait dans l'espace européen, la première chose à établir, dans cet objectif, devrait être une meilleure circulation des biens et des personnes qui amènera, au-delà de la liberté de mouvement, une complémentarité économique régionale au bénéfice des peuples maghrébins, a souligné Mme Bariza, également vice-présidente du groupe d'amitié France-Maroc du Sénat français.

Intervenant lors d'une séance spéciale de la Chambre des Conseillers, à l'occasion de la célébration du 10-ème anniversaire de l'accession de SM le Roi au trône de Ses Glorieux Ancêtres,Mme Khiari Bariza a souligné que la concrétisation de cet objectif requiert une volonté de dépasser et de régler les différends de toute nature dans un esprit de dialogue et de compréhension mutuelle. Expurger le passé est une exigence qui s'impose à tous pour la construction d'un avenir commun, a-t-elle plaidé.

Mme Bariza a, d'autre part, mis l'accent sur le ferme engagement de SM le Roi Mohammed VI de faire du Maroc "un pays moderne, ouvert sur les autres, dynamique sur le plan économique et équilibré sur le plan social".

Elle a également évoqué "les immenses chantiers en infrastructures lancés et suivis personnellement par le Souverain sur l'ensemble du territoire", saluant l'adoption du nouveau Code de la famille qui consacre l'égalité entre les femmes et les hommes.

Sur le plan culturel, elle a loué l'action de SM le Roi en faveur de l'épanouissement de la diversité culturelle, à travers la valorisation de la composante amazigh, et ce dans le respect de l'Histoire du Maroc.

De son côté, la présidente de la Cour régionale des comptes de Rabat, Mme Zineb El Adoui, a indiqué que les acquis réalisés par la femme marocaine sous le règne de SM le Roi Mohammed VI n'auraient pu être concrétisés sans une forte volonté du Souverain émanant d'une perception éclairée des mutations que connaît le monde.

Après avoir signalé que le Maroc a connu, au cours des dix dernières années, des mutations profondes dans le droit fil des principes d'égalité entre les sexes et d'émancipation des femmes, Mme El Adoui a souligné que le Code de la nationalité a constitué l'une des réformes marquantes de l'ère de SM le Roi, mettant l'accent sur cette réforme pionnière au niveau du monde arabo-musulman.

Elle a fait observer que le Code de la nationalité a permis de mettre fin à la discrimination à l'égard de la femme, notamment en consacrant son droit de transmettre la nationalité à ses enfants.

Mme El Adoui a, d'autre part, signalé la consolidation du rang de la femme en favorisant sa participation à la vie politique à travers notamment le renforcement de sa représentation au sein du parlement en réservant 12 pc des sièges au profit des femmes au sein des conseils communaux.

Et de conclure que dix années de règne de SM le Roi ont été marquées par la considération, la reconnaissance du mérite et des capacités de la femme à être l'émule de l'homme dans l'exercice des hautes responsabilités .

MAP
Le Haut Commissariat au Plan (HCP) a récemment publié ses "repères statistiques" 1998-2008 sous le titre "Croissance et développement humain au Maroc".

Dans ce document de 65 pages, abondamment illustré en diagrammes, tableaux et photographies, le HCP présente les principaux chiffres et statistiques concernant le développement de la société marocaine pendant la décennie 1998-2008.

La publication comprend cinq principaux thèmes intitulés : "Un contexte de transition démographique accélérée", "Population active", "Une économie en voie d'émergence", "Développement humain" et "Objectifs du Millénaire pour le développement".

Ce document de référence revient notamment sur l'accroissement démographique, l'espérance de vie, l'emploi par secteur d'activité, le chômage, la croissance économique, l'investissement, les dépenses des ménages et la baisse de la pauvreté.

Le choix de cette "décennie de croissance et développement humain au Maroc" procède d'"une volonté d'enrichir d'une synthèse statistique décennale, la moins austère possible, les multiples publications, annuelles et infra-annuelles, livrées régulièrement sur ces thèmes par le HCP", écrit dans l'avant-propos le Haut Commissaire au Plan, M. Ahmed Lahlimi Alami.

MAP
Le peuple marocain célèbre jeudi la Fête du Trône qui marque le 10ème anniversaire du règne de SM le Roi Mohammed VI, l'incarnation de ce Trône multiséculaire et le dépositaire de la charge de conduire ce Royaume vers l'épanouissement, l'émancipation et la prospérité de son peuple, de le guider vers la justice, la paix, la modernité et la quiétude matérielle et cultuelle.

Ce n'est certes pas l'heure du bilan, le règne de SM le Roi Mohammed VI étant encore à ses débuts, mais dix années dans le parcours infini d'une nation, c'est trop peu.

Toutefois, l'événement qui fait date dans l'histoire du Royaume interpelle tout un chacun, lui enjoignant de se mettre dans la situation de l'artiste-peintre qui, face à son tableau en cours de finition, recule de temps en temps, pour mieux admirer son œuvre artistique, surtout pour apporter quelques ajustements et quelques touches finales.

En ce 30 juillet 2009, c'est peut être à ce geste répétitif de l'artiste-peintre que nous autres Marocains sommes conviés individuellement et collectivement, en ayant présent à l'esprit le sens nécessaire, et bien entendu, l'inévitable adéquation entre ce que le Maroc ambitionne légitimement, et ce qu'il peut réellement accomplir au regard de ses moyens et de ses contraintes endogènes et exogènes.

Dès le premier discours du Trône de SM le Roi Mohammed VI, discours qui était attendu à l'intérieur comme à l'extérieur par divers chancelleries et observateurs, chacun a senti et perçu un appel pressant pour tous, à se remettre en selle et, le pied à l'étrier, à se mettre en ordre de bataille pour accompagner le Maroc en marche dans un style nouveau, avec des méthodes nouvelles et avec une démarche nouvelle, plus en phase avec les exigences des temps modernes.


Intensification des visites sur le terrain

Dès le départ, SM le Roi a privilégié le "visu" et le " in-situ" aux dépens de traditionnels rapports administratifs sur l'état des lieux. Et c'est ainsi que le Souverain sillonne le Royaume de bout en bout allant dans les contrées les plus lointaines, les plus inaccessibles pour prendre le pouls des populations, leur tendre l'oreille, écouter leurs doléances, partager leurs préoccupations. Pour tailler un habitat au volet social, il faut prendre ses mensurations.

Et c'est parce que l'homme était et reste au centre de cette démarche de proximité, que SM le Roi a ouvert en premier parmi les grands dossiers, celui des droits de l'Homme, un thème fécond en envolées oratoires, en joutes politiques, en polémique à ras-de terre.

Il fallait donc ouvrir pour la fermer définitivement cette page douloureuse de notre histoire. Et ce fût fait, sachant que dans l'histoire de toutes les nations il y a des recoins obscurs et des chapitres pénibles que nul ne peut effacer d'un trait de plume, et qu'il faut donc gérer.

La tâche en a été confiée à l'Instance équité et réconciliation (IER) qui avait comme orientation sous l'impulsion de SM le Roi, d'établir la vérité, en croiser les sources, reconnaître les faits établis, réhabiliter les uns, indemniser les autres, confronter les uns aux autres.


Le passé disséqué

Et c'est ainsi que ce dossier qui relève désormais du passé, a été disséqué publiquement que bien de tabous ont sauté, que la réconciliation voulue a été consommée. Un travail cousu-main qui appelle ipso facto, une suite, un contenu concret, économique, social et culturel à donner à ce grand chapitre des droits de l'Homme.

Et c'est ainsi que SM le Roi a décrété l'état social pour livrer un combat frontal à la précarité, à la pauvreté et à la marginalisation.


INDH, mise à niveau sociale

Le traitement du dossier social étant si urgent et le déficit accumulé en la matière si important, qu'il fallait un outil performant pour superviser cette gigantesque opération de mise à niveau sociale, ce sera l'INDH lancée par SM le Roi comme "chantier de règne", qui embrasse tous les domaines, avec un déploiement de projets en tout genre touchant les régions du Royaume.

L'idée principale qui est à la base de cette initiative est d'enclencher un processus de développement qui ne fait pas d'exclus, ne produit pas de laissés-pour-compte, n'infante pas de marginaux.

Toute œuvre économique sans dimension sociale palpable, équivaut fondamentalement à un arrosage du désert, tant il est vrai, que lorsque la pauvreté s'installe durablement jusqu'à assombrir les horizons , jusqu'à noircir les perspectives, elle suscite fatalement ressentiments, dépits, frustrations et frondes.

La précarité quant à elle, agit à l'image de la rouille sur le métal. Si elle n'est pas traitée à temps par des moyens appropriés, c'est la pièce toute entière qui est vouée à la perdition.

Avec ses mécanismes intégrateurs, l'INDH est venue livrer combat à l'ensemble de ces fléaux ciblant par priorité les maillons les plus justiciables de ses prestations.

Parallèlement à l'INDH et pour resserrer davantage les boulons de la machine sociale, SM le Roi a lancé à diverses reprises de vastes campagnes de sensibilisation à la solidarité nationale, solidarité des uns vis à vis des autres, solidarité d'une communauté unie par des références communes.

Il s'agissait d'affûter pour le raviver, l'acte solidaire qui sommeille en tout Marocain et donc de renouer avec nos traditions ancestrales en la matière. Il s'agissait d'ennoblir cet acte, de l'ériger en culture, pour l'élever au rang d'habitude mécanique.

Rien, en effet, ne doit endurcir l'âme charitable du citoyen marocain, ni entamer sa promptitude à adoucir les souffrances, à compatir aux douleurs et à secourir les détresses.

Aux côtés des populations démunies et celles à besoins spécifiques auxquelles s'adressent l'INDH et les apports de la solidarité nationale, l'attention de SM le Roi s'est portée sur une autre frange de la population, la jeunesse en l'occurrence, gage de l'avenir de notre pays et son fonds de roulement intarissable.

Force est de constater à ce sujet, que tout au long des dix dernières années, tout a été fait en termes d'actes concrets, d'idées et de réflexions, d'aides et d'orientation pour que la jeunesse marocaine soit programmée pour entreprendre et entreprendre pour réussir. Tout a été fait pour lui épargner de verser dans la facilité de l'immobilisme ou, plus grave encore, de l'attentisme mortel célébrant l'Etat-providence. L'Etat-providence a fait son temps, si longtemps qu'il n'est plus de notre temps.

Aucune économie productive et compétitive ne peut en effet s'accommoder du concept de l'assistanat qui segmenterait la société en une catégorie d'hommes et de femmes actifs et inventifs et une autre attendant la redistribution de richesses à la production desquelles, elle n'a apporté nul effort. Ce serait fausser gravement le concept de la concomitance de l'exercice des droits et l'accomplissement des devoirs.


Culture de l'ardeur, du travail et de l'innovation

Dans la quasi-totalité des discours de SM le Roi, l'ardeur au travail et l'esprit d'innovation sont célébrés comme des vertus de la citoyenneté effective et agissante.

L'homme et son quotidien toujours au cœur des préoccupations royales ne peut agir et s'épanouir que dans le cadre d'un régime démocratique et d'un Etat de droit. C'est là un autre front que SM le Roi a ouvert à l'aube de son règne décrétant illico-presto ce postulat de base interpellateur : "il ne peut y avoir de démocratie sans démocrate".

Autrement dit, l'architecture institutionnelle aussi complète et aussi parfaite soit-elle ne saurait suffire pour la mise en place d'une démocratie réelle.

Ce postulat qui a revigoré le débat démocratique national, sonne comme un appel aux acteurs politiques et plus généralement encore à tout un chacun, pour réfléchir et agir en termes d'éthique et de civisme, afin de donner corps à une démocratie à deux têtes : une majorité élue en charge des affaires et une opposition également élue accrocheuse mais constructive, le tout fonctionnant dans la perspective de l'alternance, règle fonctionnelle de toute démocratie vivante.

Il y a quelques jours encore et pour conforter cette démocratie, SM le Roi a appelé la veille de l'échéance du 12 juin dernier, à des élections crédibles et transparentes, cela veut dire tout simplement, un scrutin qui ne donnerait ni de faux gagnants, ni de mauvais perdants nonobstant les subtilités de l'arithmétique électoral inhérents par ailleurs à toutes les démocraties de par le monde.


[b]Concept rénové de l'Autorité[/b)

La volonté royale réformatrice s'est étendue à bien d'autres domaines et d'abord à celui de l'Etat de droit qui signifie le règne de la loi envers et pour tous, avec le concept rénové de l'autorité qui veut que les détenteurs du pouvoir aux manches retroussées supplantent les bureaucrates officiant dans des bureaux inaccessibles avec à l'arrivée, le droit d'inventaire et l'implacable obligation de résultat.

Cet élan réformateur de grande envergure a également embrassé la famille réorganisée autour de son noyau dur : la cellule conjugale. La femme qui a vu son image revalorisée grâce à un subtil dosage entre la Charia et l'esprit du temps, l'enfant qui a récupéré et renforcé la protection qui lui est due, l'appareil judiciaire à présent mis en chantier pour sa mise à niveau, l'enseignement érigé en seconde priorité après le Sahara, l'acte d'investir désormais affranchi de tout carcan juridique et procédural, l'économie nationale dans son ensemble restructurée pour résister au mieux aux dysfonctionnements du structurel et aux aléas du conjoncturel.

S'y ajoutent les grands chantiers initiés par SM le Roi à travers le territoire national et qui se déclinent en ports et aéroports aux énormes capacités aux standards internationaux, programme autoroutier ambitieux, aménagements de zones touristiques de qualité, habitats en tout genre, refonte des structures culturelles et sportives.

Au plan extérieur, la diplomatie marocaine a gagné ces dernières années en maturité, en constance et en crédibilité. Elle se déploie tout particulièrement vers les axes du "vivre ensemble", du "gagnant-gagnant", de la négociation par chaque Etat de ses avantages dans l'avantage commun.

C'est d'ailleurs dans cette optique qu'il importe de placer l'initiative d'une large autonomie pour les provinces sahariennes lancée par SM le Roi et aussitôt saluée par la communauté internationale, qui y voit l'unique démarche à même de débloquer le processus de la recherche d'une solution équitable à ce faux problème.

A la vue de ces œuvres grandioses réalisées ces dernières années, de celles en cours de réalisation jointes à celles projetées pour les mois à venir, tout marocain est en droit de redresser fièrement le front en ce jour de fête nationale aux multiples symboles.

Par Abdelkrim Elmouss
MAP
Intégrer et diffuser la culture et la langue amazighe dans l'espace public et enrichir la scène culturelle, identitaire et linguistique de Tanger est l'objectif de la 5ème édition du Festival méditerranéen de la culture amazighe (FMCAT).

Placé sous le signe " la langue : refuge de l'être", le festival qui s'est achevé dimanche a proposé un programme riche et varié couvrant la littérature, la musique, la poésie, l'artisanat et les arts plastiques, ponctué de débats et de conférences sur " le dialogue culturel ", "les prémisses de l'histoire du Maroc", "l'islamisation et l'arabisation des berbères du Nord d'Afrique et "réflexions sur la place de l'Afrique du Nord/ Maghreb dans l'espace géo-historique méditerranéen" qui ont rassemblé des intellectuels s'intéressant à la richesse de la culture amazighe.

C'est ainsi que la conférence sur " la migration : apports et échanges culturels" qui a été l'occasion, pour les participants, de souligner les nombreuses mutations qu'a connu la migration marocaine aux niveaux culturel et social.

Dans ce cadre, le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Driss El Yazami a indiqué que le nombre de Marocains résidant à l'étranger (MRE) enregistrés auprès des consulats s'est élevé à plus 1.300.000 durant les années 90 à plus de 3.400.000 en 2005.

Malgré leur forte concentration en Europe (80 pc), la présence des Marocains ne cesse de s'étendre à d'autres contrées comme les Etats-Unis, le Canada et les pays arabes, a ajouté M. El Yazami.

Cette édition a été, en outre, marquée par l'intégration de la thématique de l'immigration à travers une exposition-photos intitulée "Présence et Mémoire : Histoire des marocains au Pays-Bas" organisée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Cette exposition a été marquée par la signature d'un accord entre le Maroc et la Hollande concernant le recrutement de la main-d'Âœuvre marocaine vers ce pays.

L'exposition compte plus de 60 photos rares, des documents officiels et des documentaires sur la présence marocaine en Hollande depuis la fin des années 60 et le début des années 70, outre des photos sur la participation marocaine aux côtés des alliés pendant la seconde guerre mondiale en territoire hollandais.

L'hommage posthume rendu à Mohamed Choukri, a été l'occasion de restituer la mémoire de ce grand écrivain à travers une exposition de ses Âœuvres. Cette rencontre a été suivie d'une projection d'un documentaire sur " les visages dans la vie de Mohammed Choukri ".

Par la même occasion, une rencontre a été animée par une pléiade d'intellectuels, d'écrivains et de critiques qui ont analysé les romans du défunt, inspirés de l'enfance qu'il a vécue au Nord du Maroc.

Ce festival annuel de trois jours a été marqué par des lectures poétiques amazigh avec la participation d'un parterre de poètes notamment Abdelkrim Faouzi, Farid Touzarine, Abdellah El Manchouri, Mohamed Asouik, Saïd Abernouss et Mohamed Achkouk.

Volet musical, des soirées artistiques ont investi les scènes de la ville de Tanger et ont été animées par les groupes folkloriques du rif, de Abdelmalek Alandaloussi, de Massinissa et de Nass Al Ghiwane.

Le Festival Méditerranéen de la Culture Amazighe de Tanger, qui a bouclé sa cinquième année d'existence, s'est ainsi forgé une place dans le paysage culturel de Tanger et draine un public de plus en plus large.

MAP
La 9 ème édition du festival national d'Ahidous se tiendra du 1er au 3 août prochain dans la commune rurale d'Ain Louh, indique un communiqué de la direction régionale de la Culture à Meknès.

Initiée par le ministère de la Culture et l'Association Taimet des Arts de l'Atlas, en collaboration avec la commune rurale d'Ain Louh, cette 9 ème édition verra la participation de trente troupes d'Ahidous représentant les différentes régions du royaume, en plus de 8 équipes Imdiazen (poésie amazigh) précise-t-on de même source.

Des cérémonies seront également organisées lors de cette 9 ème édition pour rendre hommage à des artistes comme Hssain Nyoumia et Mohamed Harrouqui, ajoute la même source.

MAP
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dénoncé mardi l'exploitation dans des conditions "indignes" de plus d'un millier de travailleurs saisonniers marocains dans le sud de l'Italie, à San Nicola Varco (100 km au sud de Naples).

Pour Peter Schatzer, qui a mené pour l'OIM une mission d'enquête d'une dizaine de jours sur place, "leurs conditions de vie et de travail sont dangereuses, insalubres et indignes".

Les travailleurs migrants vivent dans un bidonville au milieu des ordures, sans eau courante et sans électricité. "Les migrants, tous de jeunes Marocains employés sans contrat comme travailleurs saisonniers agricoles, disent être exploités par des patrons sans scrupules, qui les paient entre 15 et 25 euros par jour de travail dans les serres et les champs voisins", a déclaré un porte-parole de l'OIM, Jean-Philippe Chauzy, lors d'une rencontre avec la presse.

Les jeunes Marocains ont expliqué qu'ils devaient même payer 3 euros pour recevoir de l'eau alors qu'ils travaillent de 04H30 du matin à 04H00 de l'après-midi.

L'équipe de l'OIM a "découvert que la plupart de ces travailleurs migrants ont été victimes d'une escroquerie". "Tous sont venus en Italie dans le cadre du quota établi par le gouvernement pour le travail saisonnier (...) mais une fois en Italie, leur employeur soit avait disparu, soit refusait de leur donner du travail: sans permis de travail en règle, beaucoup ont été livrés à l'exploitation", relève la mission d'enquête.

Les autorités locales et le ministère italien de l'Intérieur ont demandé à l'OIM de proposer des solutions pour aider ces Marocains. L'OIM va étudier des possibilités de retour volontaire ou une aide à la réintégration.

Le travail au noir, notamment dans le secteur agricole, est extrêmement répandu en Italie où il représente entre 15,9% et 17,6% du PIB du pays, selon les statistiques officielles citées par l'OIM.


AFP

"M. Berlusconi, il les renvoie bien, ses clandestins, pourquoi on ferait pas la même chose ?" Pour Haralambos Drakoulis, vendeur d'électroménager dans le centre populaire d'Athènes, trop c'est trop : la Grèce doit tarir l'afflux de migrants.

Dans son quartier d'Agion Pantéleïmon, des habitants appuyés par des militants d'extrême droite ont organisé la riposte. A coup de rondes musclées, et sans jamais être ennuyés par la police, ils ont fait fuir les Afghans qui depuis des mois campaient dans la rue ou chez des marchands de sommeil. La communauté, estimée à quelque 2 000 personnes, s'est repliée quelques rues plus loin.

"Nous rasons les murs. C'est si dur que des familles seraient prêtes à repartir pour l'Afghanistan. Mais même pour ça, on ne nous aide pas", se plaint Zahir Mahmadi, un ancien militaire demandeur d'asile, qui tente d'aider ses compatriotes. La Grèce, qui refuse toute régularisation à ceux arrivés après 2005, "ne nous donne pas de papiers. Même à 25 euros par jour il n'y a plus de travail sur les chantiers. Qu'ils nous laissent au moins continuer en Europe !" s'indigne-t-il. Le gouvernement appelle les partenaires du Nord à "partager le fardeau" migratoire que la géographie fait peser sur le Sud.

CAMPS DE "RÉCEPTION"

S'il se satisfait de voir son quartier "nettoyé", M. Drakoulis n'approuve pas la méthode. "Ce n'est pas mon genre. Et puis à force de tabasser les gens, ils vont riposter", s'inquiète-t-il. Dans l'immédiat, les militants anarchistes et d'extrême gauche ont trouvé là une nouvelle cause. Quelque 2 000 d'entre eux ont manifesté à la mi-juillet pour tenter de reprendre la place, mais se sont heurtés à un cordon de néonazis, puis de policiers, et le face-à-face a dégénéré en échauffourées.

Depuis des années, le laisser-aller tient lieu depuis de politique migratoire. La tension monte aussi dans le quartier touristique du marché, au pied de l'Acropole. A l'approche de l'été, après la mobilisation des usagers contre la "ghettoïsation" de la zone et un raid de têtes rasées contre un squat de sans-papiers, la police est intervenue.

Les indésirables sont partis plus loin. Certains réussiront peut-être à gagner Calais, d'autres se retrouvent entassés dans des postes de police. Selon un récent rapport du Conseil de l'Europe, le risque de mauvais traitements y est "considérable". Les autorités ne reconnaissent que des écarts isolés.

Aux élections européennes de juin, le petit parti d'extrême droite Laos a obtenu 7 % des voix. Le gouvernement conservateur a durci son arsenal. La durée de détention pour entrée clandestine est doublée à six mois, reconductibles jusqu'à un an. La peine maximale pour les passeurs est portée à 25 ans (cinq auparavant). Le ministère de l'intérieur a annoncé l'aménagement de camps dits "de réception" (immédiatement baptisés "de concentration" par les ONG de défense des immigrés), et l'organisation de renvois par avion.

"Il y a un malentendu sur la nature et l'ampleur du problème. L'image de hordes venues d'Asie pour prendre le pays d'assaut n'est pas juste", juge Anna Triantaphyllidou, chercheuse sur l'immigration à la Fondation grecque de politique étrangère Eliamep. Elle estime les dernières vagues d'arrivées clandestines depuis 2007 à 50 000 personnes, et les sans-papiers à quelque 300 000. Dans l'immédiat, les rares chiffres officiels attestent d'un tassement de l'immigration : 3 988 arrestations ont été recensées aux frontières maritimes pour le premier semestre, contre 15 315 en 2008 et 9 240 en 2007.

Source: Le Monde

"La Turquie refuse de devenir le plus grand camp de réfugiés du monde." Le ministre chargé des affaires européennes, Egemen Bagis, a vivement réagi aux pressions répétées de la Grèce et de l'Union européenne (UE), qui estiment que la Turquie ne lutte pas assez efficacement contre l'immigration clandestine.

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La Grèce fait face à un afflux préoccupant de migrants, responsable, selon Athènes, de la poussée électorale de l'extrême droite et de la multiplication des actes racistes contre des étrangers. Le pays, devenu l'une des principales voies d'accès à l'espace Schengen pour les clandestins (150 000 ont été arrêtés en 2008 et la plupart ont transité par la Turquie), dénonce le laxisme de son voisin oriental. "La Turquie doit remplir ses obligations et comprendre qu'elle doit coopérer sur l'immigration illégale", a lancé la ministre grecque des affaires étrangères, Dora Bakoyannis, à son homologue turc.

Le principal grief grec concerne l'accord de réadmission signé avec Ankara en 2001, qu'elle estime trop rarement appliqué. Depuis, sur 65 000 demandes de renvoi de clandestins, la Turquie n'en aurait accepté que 2 270.

Mais cette statistique ne prend pas en considération les reconduites effectuées hors de toute procédure par les autorités grecques, une fois la nuit tombée, sur les côtes de la mer Egée ou du fleuve Evros. Bateaux coulés, passagers jetés à la mer ou expulsés sans pouvoir déposer de demande d'asile... Les témoignages sont nombreux sur ces bavures, dénoncées par des organisations humanitaires telles que Médecins sans frontières ou Human Rights Watch. En mars, un Iranien embarqué sur un Zodiac a échappé de peu à la noyade, sans pouvoir sauver sa femme et sa petite fille à bord du pneumatique, rapporte l'association d'aide aux migrants RLAP, à Istanbul.

"NOUVELLE ZONE D'ATTENTE"

La Turquie peine à faire face. Près de 27 000 illégaux et 1 200 trafiquants ont été arrêtés en 2007. Sa position géographique en fait un pays de transit naturel pour les voyageurs d'Afghanistan, d'Iran, d'Irak et du continent africain. Les camps de rétention ne désemplissent pas. Afghans et Pakistanais sont parfois rapatriés par avion. D'autres groupes sont expulsés de force aux frontières orientales. Fin 2008, 18 Iraniens ont ainsi été renvoyés vers l'Irak, contraints de traverser une rivière à la nage : quatre se sont noyés.

Rien n'arrête les puissants réseaux de passeurs. "Le poste d'Ipsala, sur la frontière avec la Grèce, est une véritable passoire à cause de la corruption", constate un officier de sécurité à Istanbul. Jacques Barrot, le commissaire européen à la justice et aux affaires intérieures, souhaite que des fonds de pré-accession soient attribués au plus vite à Ankara pour renforcer son dispositif de contrôle frontalier.

Pressée de réformer sa politique migratoire, la Turquie se trouve face à un dilemme, souligne Kemal Kirisçi, directeur du Centre d'études européennes de l'université du Bosphore. Elle attend plus de garanties de la part de ses partenaires européens sur l'issue de ces pourparlers. Elle craint de devenir une nouvelle zone d'attente à la lisière de l'UE. "En l'absence de perspectives sérieuses pour l'adhésion (...), les officiels turcs craignent qu'un tel accord ne transforme la Turquie en zone tampon pour les migrants illégaux de l'UE et les demandeurs d'asile déboutés", précise Kemal Kirisçi.

Mais le coût d'une réforme de fond semble trop lourd et la Turquie rechigne à modifier sa politique d'asile très restrictive : seuls les ressortissants européens peuvent se voir accorder l'asile politique. Elle serait également obligée de revoir totalement son système de visas, plutôt souple avec ses voisins, ce qui plongerait dans l'illégalité des milliers d'étrangers et aurait des conséquences économiques néfastes. "L'Europe voudrait nous faire payer les conséquences du durcissement de sa politique migratoire", proteste le directeur d'un centre de rétention à Istanbul.

Source: Le Monde

« Venez ! Là c'est la cuisine. » Le jeune garçon contourne la cahute. « Come ! » A l'arrière, un homme accroupi souffle sur des braises. La pâte, faite de farine, de sel et d'eau ,cuit sur un couvercle de bidon noirci par le feu. Celui qui pétrit arbore un sourire : « C'est mon business dans la jungle. » « Jaangle », prononcent-ils tous dans un anglais plus ou moins balbutiant.

A Calais (Pas-de-Calais) et au-delà, le mot désigne l'endroit où séjournent, dans des conditions de précarité extrême, des centaines de migrants afghans en attente d'un passage vers la Grande-Bretagne. Ce campement fait de palettes et de bâches, de plus en plus organisé ces derniers mois, s'est construit non loin des ports de la ville, dans une zone industrielle. Fin avril, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a promis sa « fermeture » avant la fin de l'année.
Quai de la Moselle, la camionnette de l'association la Belle-Etoile s'arrête près de conteneurs à poubelles. Près de 200 migrants se lèvent. Les files se forment Africains et Afghans séparés pour la distribution des repas. Riz et haricots verts au menu. Dastajol, 17 ans, attrape une assiette. « C'est mon premier repas depuis 24 heures. » Le jeune Afghan porte un ample vêtement traditionnel de coton noir qu'il explique être heureux d'avoir pu conserver durant son périple à travers l'Iran, la Turquie et l'Europe. A ses pieds, de vieilles baskets. « Je les ai achetées en Grèce. Douze euros. Il m'en faudrait d'autres pour passer en Angleterre.» Son regard se pose, inquiet. Il questionne : « Est-il vrai que nous allons tous être renvoyés en Afghanistan ? »

Sur le terrain, la tension monte
« Attention à la police ! Il y a un charter vendredi. » Les rumeurs courent. L'opération de destruction de la jungle devait avoir lieu, affirme l'association Salam, le 21 juillet. Un « charter » d'Afghans « via Lille » le 24. Depuis l'accord franco-britannique visant à blinder cette frontière de la Manche, elles ne cessent. Sur le terrain, la tension monte. « Besson l'a annoncé, il le fera, s'accordent les responsables associatifs. Mais quand ? » « Sur le principe, on s'y oppose, précise l'un. D'autres migrants arriveront et ça ne changera rien. Mais on veut être présents pour que ça se passe le mieux possible. »
Lors des réunions avec les autorités, ils martèlent leur condition : « Des hébergements pour les demandeurs d'asile et pour les autres. » Côté mairie, on oppose un silence las. Côté préfecture, on affirme sans détour que « démembrement » ou « résorption » de la « jungle », désormais gérée par l'ethnie afghane pachtoune, et des autres squats, en majorité peuplés d'Erythréens, sont l'objectif. Il faut « alléger la pression migratoire qui pèse sur les habitants de Calais », insiste le préfet. « Vider la jungle », certes. Mais « en traitant au mieux la situation des individus », assure le représentant de l'Etat.

Echapper au fichier d'empreintes digitales
Trier migrants économiques et « vrais » persécutés pour convaincre ceux qui y sont éligibles de demander l'asile en France. Installée ici depuis mai, l'équipe du Haut-Commissariat pour les réfugiés, épaulée de France Terre d'asile, peine à la tâche. Difficile, après ces périples de milliers de kilomètres, de concurrencer le bourrage de crâne des passeurs qui vantent, encore et toujours, le mirage anglais. Difficile aussi de balayer ces proches que la plupart veulent rejoindre outre-Manche. Les contrôles policiers incessants incitent certains, qui craignent le renvoi vers l'Italie ou la Grèce, à s'abîmer les doigts à l'acide ou au métal chauffé. Ils espèrent ainsi échapper au fichier d'empreintes digitales Eurodac et au règlement dit de Dublin, qui autorise leur expulsion vers le premier pays de l'espace Schengen où ils ont été enregistrés. Abraham, un Erythréen de 23 ans, assure : « Si je retente le passage, je brûle mes mains. »

Les occupants prennent la fuite
A la distribution, Dastajol couve du regard son cousin Zardad, 10 ans, qui s'est refaufilé dans la queue. Ces jours-ci, les deux garçons ont trouvé une place dans l'une des cahutes de la « jungle ». « Sans payer », assure l'aîné. La rumeur d'évacuation a dispersé plusieurs centaines de ses occupants vers Paris, « l'Allemagne et la Belgique », rapporte-t-on. Les bagarres autour du point d'eau se sont un peu apaisées. Même si les Afghans de l'ethnie Hazara, confinés dans des broussailles près de l'autoroute, bataillent pour y accéder.
Après un passage devant la cabane-mosquée, Dastajol s'arrête devant une cahute couverte d'inscriptions. Il lit : « No depurte in Afghanistan OK ! » Bloqué depuis deux mois, le garçon n'a plus d'argent. Il n'a donc toujours pas pu appeler ses parents. Il sait encore moins comment payer son passage. Ces temps-ci, la tentative d'embarquement dans un camion sur l'une des aires d'autoroutes de la région coûte entre 300 et 600 €.


Source: Le Parisien

Rabat - La chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Rabat a condamné, lundi, cinq immigrés subsahariens à un mois de prison ferme chacun, pour attroupement armé devant la représentation du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) à Rabat.

Les mis en cause, arrêtés le 2 juillet, étaient poursuivis pour attroupement armé, refus d'obtempérer et violence contre un agent des forces de l'ordre.

Ils s'étaient livrés à des actes de vandalisme provoquant la destruction de matériels au siège du HCR et des blessures à un responsable des forces de l'ordre, grièvement atteint au pied.

Le tribunal les a également condamnés à payer chacun une amende de 500 dirhams au trésor public. Les cinq personnes ont été disculpées du chef d'accusation de "séjour illégal".

 

Source: MAP

Conduite dans six pays d'Europe, une étude révèle un remarquable ancrage des Marocains résidant à l'étranger. Leur regard sur le royaume chérifien reste pourtant positif.

Pour Hassan II, la nationalité ne se partageait pas et ne se conjuguait pas avec d'autres citoyennetés. L'identité marocaine ne saurait se dissoudre dans l'émigration et l'on ne peut être à la fois marocain et français, belge ou canadien.

Dix ans après la disparition du père de Mohammed VI, la réalité a balayé ces conceptions étriquées de l'appartenance nationale. Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) s'intègrent parfaitement dans leurs pays d'accueil respectifs sans renier pour autant leurs racines. À l'instar de Jamel Debbouze, ils sont 100 % marocains et 100 % français ou hollandais.

Les MRE, au nombre de 4 millions, représentent 12 % de la population du royaume. Ils sont 2,7 millions à franchir ports et aéroports à l'occasion des « facances » (vacances). Leurs voitures immatriculées en Europe déferlent sur les autoroutes entre Tanger, Casablanca et Agadir. Leurs transferts de fonds, deuxième poste de recettes après le tourisme, s'élevaient à 5 milliards d'euros en 2008. On prévoit, crise oblige, une baisse de 15 % cette année.

Plus que jamais, les MRE ont droit, pendant leur séjour au pays, à des attentions redoublées. Diligentée par Mohammed Ameur, le ministre de tutelle, l'opération Marhaba (« Bienvenue ») prévoit des haltes sur les autoroutes avec antennes médicales, douches, restauration rapide et mosquées de campagne. Des guichets uniques sont organisés pour faciliter les démarches administratives ainsi que des universités d'été à Rabat, Agadir et Oujda.

École et mosquée

Une étude commandée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) qu'anime Driss El Yazami a été rendue publique à la mi-juillet. Réalisée par BVA dans six pays d'Europe (France, Espagne, Italie, Belgique, Pays-Bas et Allemagne), elle est la première du genre et permet d'avoir des idées précises et nuancées sur l'évolution des MRE.

On constate d'abord un remarquable ancrage de ces MRE : 78 % d'entre eux sont soit naturalisés dans les pays d'accueil (50 %) soit en voie de l'être (28 %). 64 % en parlent la langue à la maison, qui deviennent 73 % chez la deuxième génération. D'ailleurs, une majorité écrasante des parents estiment important (95 %) voire très important (80 %) que leurs enfants parlent la langue locale. Et c'est le cas dans les foyers arabophones aussi bien que berbérophones. Les parents veillent à 69 % à ce que leur progéniture ait des activités extrascolaires, lesquelles sont plus séculières, organisées par la mairie ou l'école (50 %), que religieuses, dépendant de la mosquée (24 %). La participation à ces activités est la plus forte en France (74 %) et la plus faible en Espagne (59 %) et en Allemagne (52 %).

Économiquement, il y a autant de MRE accédant à la propriété d'un bien immobilier en Europe qu'au Maroc (37 %). S'agissant des affaires de la cité, les MRE sont intéressés à 55 % par l'actualité politique du pays de résidence. L'intérêt augmente sensiblement avec ceux de la deuxième génération (70 %), qui se distinguent sur ce point de leurs parents. Ils sont 40 % à être inscrits sur les listes électorales, la proportion atteignant 76 % dans les nouvelles générations.

Qu'en est-il des relations avec le Maroc ? Les MRE fréquentent de préférence leurs compatriotes (94 %), mais également les autochtones (87 %) ainsi que d'autres étrangers (72 %). C'est surtout en France que ce mélange est le plus important, sans doute du fait de la forte immigration algérienne et tunisienne.

Les mariages se font avant tout au sein de la communauté (88 %). Dans la deuxième génération, on est plus nombreux (16 %) à se marier avec des « étrangers ». D'une génération à l'autre, le maintien des liens familiaux avec le pays d'origine est très important (respectivement 80 % et 75 %). De même, la fréquence des voyages au « bled »  : Sept MRE sur dix s'y rendent au moins une fois par an. C'est seulement en Allemagne qu'on note un certain décrochage. La visite au pays n'est pourtant pas de tout repos. Les difficultés mentionnées dans l'enquête concernent l'attente (28 %), les papiers (24 %), la corruption tant de la gendarmerie (21 %) que de la douane (17 %).

Les MRE maintiennent également des liens financiers avec le royaume. Six sur dix apportent un soutien direct et individuel à leur famille. 37 % déclarent posséder un bien immobilier et 24 % des terres au Maroc. Ceux qui envisagent de passer leurs vieux jours au pays restent la majorité (52 %, contre 30 % qui se projettent en Europe). Plus de 40 % des enfants des MRE envisagent de s'installer au Maroc de manière provisoire (23 %) et même définitive (23 %).

Sentiment de rejet

Autre nouveauté : le regard des MRE sur leur pays d'origine est positif. Ils se disent globalement satisfaits de l'attitude du Maroc à leur égard (66 %), des droits des femmes (58 %), de l'économie (58 %) et des droits de l'homme (54 %).

Enfin, on note un hiatus entre la perception du Maroc en Europe et celle des Marocains. Si l'image du royaume s'est nettement améliorée, ses ressortissants n'en bénéficient guère. Alors que 78 % des MRE pensent que le Maroc est bien vu dans leur pays d'accueil, ils ne sont que un sur deux à penser la même chose des Marocains. Ceux de la deuxième génération partagent ce sentiment de rejet avec un écart de perception encore plus marqué entre l'image du Maroc (84 %) et celle des MRE (51 %). Aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne, le sentiment de rejet est majoritaire (respectivement 64 %, 61 % et 53 %). En revanche, la situation semble apaisée en Allemagne et en France (respectivement 66 % et 64 % de bonne image).

Au-delà des aléas de l'intégration, une donnée paraît irréversible : le royaume chérifien est définitivement un pays d'émigration. Pour son plus grand profit. Que ses enfants aillent voir ailleurs, découvrent d'autres modes de vie et accumulent expériences et identités constitue le meilleur retour sur investissement. Conjuguée au développement du tourisme, cette émigration choisie a des chances de favoriser le cosmopolitisme, qui renforce finalement l'appartenance nationale et qui paraît, par les temps qui courent, un atout dans la conquête de la modernité. Un Hassan II, question d'époque, avait du mal à l'admettre. Mais tous les Marocains, d'instinct, y adhérent aujourd'hui.

 

Source: Jeune Afrique

Le Comité de pilotage du Plan d'action national en matière de démocratie et droits de l'Homme (PANDDH), mis en place auprès des pouvoirs publics pour développer la pratique démocratique, a tenu, lundi à Rabat, une réunion en perspective de la mise en place, en septembre, de l'ossature générale de ce plan.

Cette 7ème réunion a été consacrée à l'évaluation de l'état d'avancement des travaux des groupes de travail, la poursuite de la formation des groupes de travail thématiques (GTT) et leur agenda, l'examen des documents principaux soumis aux membres du Comité de pilotage lors de la 6ème réunion et la mise au point d'un agenda pour les prochaines réunions, prévues en septembre.

Pour le secrétaire général du CCDH, M. Mahjoub El Hiba, cette réunion constitue une occasion pour recueillir les avis des membres du Comité avant la mise au point de l'ossature générale du PANDDH et l'organisation d'ateliers thématiques s'inscrivant dans le cadre des axes stratégiques prioritaires.

L'importance de cette rencontre réside dans l'évaluation de l'état d'avancement des travaux et la mesure du degré d'appropriation du processus d'élaboration de ce plan national par tous les membres du Comité, a précisé M. El Hiba dans une déclaration à la presse.

L'expert de l'UE au sein de l'équipe d'assistance technique, qui appuie le projet du PANDDH, Mme Sylvie Roquain, a, pour sa part, fait savoir que cette réunion est la dernière avant le démarrage des activités des groupes de travail thématiques qui se pencheront sur les axes prioritaires, tels ''gouvernance et démocratie'', ''cadre juridique et institutionnel'', ''droits thématiques et catégoriels'' et ''approche droits humains et développement humain''.

Elle a ajouté que les réunions sont de plus en plus riches et productives en raison des échéances fixées.

De son côté, le secrétaire général du ministère de la justice, M. Mohamed Lididi, a indiqué que cette réunion connaît une participation effective de toutes les composantes du Comité de pilotage, présidé par son département, en vue de coordonner les orientations générales , définies par l'ensemble des acteurs qui s'impliquent dans la mise au point de ce plan.

Le PANDDH ambitionne d'accompagner le gouvernement, les organisations et la société civile dans leurs actions visant le respect, la promotion et la protection des droits de l'Homme et le renforcement les institutions nationales oeuvrant dans le domaine des droits de l'Homme.

Il vise également à promouvoir la ratification des conventions internationales, vulgariser les standards et mécanismes des droits de l'Homme et développer des programmes spécifiques dédiés à l'amélioration de la situation des groupes vulnérables, rappelle-t-on.

MAP
Les arrestations d'émigrés clandestins, à partir du Sénégal, ont fortement baissé, passant de plus de 2.700 en 2007 à près de 500 en 2008 et seulement 33 depuis janvier, a-t-on appris lundi à Dakar auprès du dispositif européen de lutte contre l'émigration clandestine (Frontex).

Le nombre de personnes arrêtées par Frontex est passé de 2.743 en 2007 (732 à terre, 1.964 en mer, 47 convoyeurs) à 494 en 2008 (312 à terre, 175 en mer, 7 convoyeurs). Depuis le début de l'année, seulement 33 personnes ont été appréhendées et aucune depuis le 10 janvier.

En tout, "nous avons procédé à 4.481 interpellations (1.399 à terre, 3.004 en mer et 78 convoyeurs) du 6 septembre 2006 au 10 janvier 2009", a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Alioune Ndiaye, chargé de la communication des opérations Frontex au Sénégal.

Se basant sur la baisse du nombre de personnes arrêtées, ce responsable en conclut à la baisse des départs.

"De manière générale, le nombre de départs d'émigrés clandestins (du Sénégal) vers l'Europe a fortement régressé. Le phénomène est presque éradiqué au Sénégal", a-t-il indiqué

En septembre 2006, le Sénégal a conclu un accord de coopération avec l'Europe, afin de faire reculer le nombre de départs de clandestins ouest-africains vers les îles Canaries, une des principales portes d'entrée de l'Europe.

Selon la gendarmerie sénégalaise, "près de 95%" des clandestins appréhendés sont Sénégalais, le reste étant originaires de Guinée Bissau ou de Gambie.

Lors de la mise en place de ce dispositif, "les arrestations opérées en 2006 se concentraient dans la région de Dakar et dans une moindre mesure au nord du pays, à St-Louis", a constaté le lieutenant-colonel Ndiaye.

"Les départs (des émigrés clandestins, ndlr) se sont par la suite concentrés sur la Casamance (sud du Sénégal). Les gens partent aussi des îles du Saloum", a-t-il expliqué.

Désormais, les émigrés partent le plus souvent de la Gambie et de la Guinée Bissau, selon le responsable de Frontex.

AFP

Le gouvernement marocain a dénoncé lundi, en des termes très vifs, la "sortie illégale du territoire" de deux enfants marocains mineurs, fils et fille de l'athlète marocain Khalid Skah et de la Norvégienne Anne Cecilie Hobscot, aujourd'hui séparés.

Après la convocation vendredi de l'ambassadeur de Norvège au Maroc Bjorn Olav Blokhus et une première "protestation vigoureuse", le gouvernement marocain a encore haussé le ton lundi, dénonçant "l'implication évidente de l'ambassade de Norvège dans cette sortie illégale du territoire national".

Selon le ministère, les deux enfants, Selma, née en 1993 et Tarik, né en 1996, ont quitté le Maroc "à partir d'un petit port de plaisance au nord du royaume", en ayant recours "à des réseaux de type mafieux et à des pratiques frauduleuses utilisées par les filières de l'immigration clandestine et de trafics illicites en tous genres".

"Ni la législation nationale sur le déplacement à l'étranger d'enfants marocains mineurs, ni la saisine en cours de cette affaire devant la justice marocaine, ni l'article 41 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques n'ont été respectés mais, au contraire, sciemment ignorés par la représentation diplomatique norvégienne à Rabat", souligne le communiqué.

L'ambassade de Norvège à Rabat n'a pu être jointe.

L'affaire prend donc l'allure d'une mini-crise diplomatique entre Rabat et Oslo, le gouvernement marocain appelant d'ailleurs "les autorités norvégiennes à prendre toutes leurs responsabilités".

Contacté samedi par l'AFP, Khalid Skah a affirmé que ses deux enfants "ont été enlevés (...) dans la nuit du 18 au 19 juillet, avec la complicité d'un voisin marocain".

Khalid Skah a assuré que ses deux enfants avaient fait l'objet par le passé de deux tentatives d'enlèvement: l'une en octobre 2008 dans leur établissement scolaire à Rabat et la seconde en juin 2009 dans leur appartement situé dans un quartier de la capitale.

"Après ces deux tentatives avortées, j'ai déposé une plainte au parquet de Rabat pour qu'il assume ses responsabilités", a-t-il dit.

AFP

La cinquième édition du festival méditerranéen d'Al Hoceima est marquée par l'intégration de la thématique de l'immigration à travers une exposition intitulée « Présence et Mémoire : Histoire des marocains au Pays-Bas » organisée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

La cinquième édition du festival méditerranéen d'Al Hoceima, organisé par l'Association Rif pour la solidarité et le développement (ARID), a démarré, samedi soir, sous le signe "développement, proximité et dialogue".

Initié en collaboration notamment avec la wilaya de la région de Taza-Al Hoceima-Taounate et la municipalité d'Al Hoceima, ce festival se veut désormais un rendez-vous artistique, culturel et sportif pour la promotion du dialogue et des échanges dans le bassin méditerranéen.

Fort de ses quatre premières éditions, le festival méditerranéen d'Al Hoceima s'est inscrit dans la continuité et devient aujourd'hui un espace de création et d'échange, où la culture amazighe côtoie les cultures des autres pays du pourtour méditerranéen, connu depuis toujours comme étant le berceau des civilisations.

Intervenant à l'ouverture de cette édition, le président de l'association "ARID", M. Ahmed Bentouhami a souligné que le choix du thème du "Développement, proximité et dialogue" n'était pas fortuit mais répond au souci d'être à l'écoute des besoins et attentes des citoyens en matière de développement socio-économique et culturel.

Mettant l'accent sur la nécessité que le processus de développement soit intégré et global, le président d'ARID a souligné que la région du Rif a connu, au cours des dix années du règne de SM le Roi Mohammed VI, une réelle dynamique dans les différents domaines, traduite par le lancement et la réalisation de grands chantiers structurants qui ont complètement changer la physionomie de toute la région.

Présentant le programme de la 5-ème édition, le directeur du festival M. Abdessamed Bencherif a, pour sa part, mis en relief la dimension méditerranéenne de cette manifestation qui a su se transformer, au fil des années, en espace de dialogue, et d'échange entre les civilisations du pourtour méditerranéen.

Se sont notamment produits lors de la soirée d'ouverture, le groupe Taziri et le chanteur rifain Mimoun Rafraoua qui ont fait vibrer, des heures durant, le public houceimi et les nombreux visiteurs de la perle bleue de la Méditerranée en cette période estivale.

Taziri (la lune) est un groupe composé de six membres tous originaires de Nador et Al Hoceima et établis aux Pays Bas. Le groupe compte à son actif deux albums et prépare un troisième dont la sortie est prévue l'été prochain.

Mimoun Rafraoua, un artiste très connu dans la région pour ses chansons célébrant l'amour, les préoccupations des émigrés, la paix ainsi que les problèmes sociaux des jeunes, n'a pas manqué de séduire un public passionné.

Selon les organisateurs, cette manifestation se donne pour objectif de contribuer au développement socio- économique et culturel de la région par le biais de création des espaces d'animation économique, artistique, sportive favorisant une diversité culturelle porteuse et édifiante.

Les initiateurs indiquent également que cette manifestation vise la promotion touristique de la région, la création d'un espace de distraction et de fête au profit des habitants d'Al-Hoceima et ses nombreux visiteurs et la valorisation du rôle des MRE dans l'enrichissement de l'art et de la culture amazighe, méditerranéenne et universelle.

Le festival d'Al-hoceima, ont-ils tenu à noter, n'est pas le fruit du hasard mais l'aboutissement d'une longue et mure réflexion qui a conduit à la création d'un rendez-vous à la fois culturel, artistique et sportif digne de la ville et de sa région, d'autant plus que le festival est, comme d'accoutumée, s'est ouvert sur plusieurs localités de la région.

Deux grands stars agrémenteront de leur présence la 5ème édition du festival: le Roi du Ray, Chab Khaled et le chanteur palestinien Marcel Khalifa.

Au programme également des soirées artistiques, animées par des star de la chanson rifaine et d'autres venues d'ailleurs, des conférences, des activités sportives et des expositions. Des soirées artistiques sont prévues dans les communes de Issaguen, Targuist, Beni Boufrah, Imzouren et Ait Bouayach.

Des conférences seront, par ailleurs, organisées sur des thèmes ayant trait à "l'histoire de l'immigration dans le rif vers l'étranger" et "l'immigration et le développement".

En marge de cette manifestation, une exposition de photographies intitulée "Présence et mémoire : Histoire des Marocains au Pays-Bas" ainsi que deux autres pour présenter des produits du terroir et de l'artisanat seront également montées.


Source : MAP

Certains ne manqueront pas d'y voir un nouveau signe de la "laïcité positive" prônée par le président de la République, Nicolas Sarkozy. D'autres, un esprit du temps qui confère aux religions un rôle-clé dans le supposé clash des civilisations. Depuis le 1er juin, un pôle religions s'est installé au sein de la direction de la prospective du ministère des affaires étrangères, une première en France.

« Sous le Thème « 10 ans de Règne, 10 ans de Grands Projets », le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger organise, en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), la 6ème édition du Raid des Marocains du Monde du 04 au 09 Août 2009.

Cette manifestation, devenue depuis 6ans déjà, un beau rituel annuel, connaît un franc succès et a permis durant cinq ans aux marocains résidant à l'étranger de découvrir la richesse de leur pays tant sur le plan culturel, touristique, social qu'économique.
Cette année le Raid revient avec un parcours inédit par les visites de grands projets réalisés durant les 10 années de Règne de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu l'assiste, qui seront ponctuées par des actions sociales de haut niveau notamment une caravane médicale qui sera organisée par des grands chirurgiens étrangers « Amis du Maroc » et par la distribution de dons aux personnes nécessiteuses des villages traversés par le Raid.

La 6ème édition du Raid des Marocains du Monde démarrera de Tétouan pour sillonner Tanger - Assila - Larache - Kenitra - Salé - Rabat - Casa - El Jadida - Marrakech et vivre une belle clôture à la ville d'Essaouira.

Le Challenge du Raid 2009 est d'offrir aux participants une occasion de visiter les grands projets réalisés et en cours au Maroc et s'informer des opportunités offertes aux MRE pour investir dans leur pays d'origine.

Du mardi 4 août à 10:15 au dimanche 9 août 2009 à 18:15


C'était il y a 150 ans. Venus tenter leur chance dans la « Ruée vers l'Or », 25 000 chinois émigrent vers la Californie dans les années 1840. Rapidement, ils vont fournir la main d'œuvre principale, et sous-payée, des immenses chantiers d'infrastructure qui ont modelé le Golden State.

En 1882, l'Etat Fédéral vote le Chinese Exclusion Act, qui interdit l'immigration chinoise. S'en suivront plusieurs lois discriminatoires concernant le droit à la propriété, l'interdiction de se marier avec des Blancs, de travailler pour le service public, ou encore de témoigner devant des « Cours blanches ». Certaines d'entre elles perdureront jusque dans les années 40.

Le 17 Juillet dernier, l'assemblée Californienne  a exprimé « de profonds regrets concernant ces lois racistes ». Elle s'inscrit ainsi dans un mouvement plus global où l'Amérique revient sur ses erreurs passées. En 2008, la Maison-Blanche avait ainsi présenté ses excuses quant à la période esclavagiste.

Aucune compensation financière n'a été prévue par cette résolution, contrairement à la décision de Ronald Reagan d'indemniser les Japonais-Américains, à la fin des années 80. Mais les députés qui la soutiennent souhaitent désormais que le Congrès américain s'exprime sur le Chinese Exclusion Act, qui fut selon le magazine Time, la seule loi fédérale ayant refusé à un peuple d'émigrer pour des raisons purement ethniques. « Le racisme perdure aujourd'hui, souligne Paul Fong, élu californien soutenant le projet. En exprimant de réelles excuses, nous gardons l'espoir de clore ce triste chapitre  de notre histoire. »

 

Source: France USA MEDIA

Installation informelle de JEFFSVILLE, Afrique du Sud, 20 juillet (HCR) - Des habitants de l'installation informelle et tentaculaire située non loin de Pretoria, la capitale de l'Afrique du Sud, ont répondu à un appel pour une action communautaire lors du Mandela Day, un appel visant à présenter de sincères excuses aux réfugiés et aux migrants victimes l'année dernière d'une vague d'attaques xénophobes.

L'occasion d'aborder ce problème de violences a été donnée par un appel lors de l'anniversaire de Nelson Mandela samedi dernier - le premier Mandela Day dans le pays - pour agir avec bienveillance durant 67 minutes pour symboliser les 67 années que Nelson Mandela a passées à lutter pour la démocratie. Les habitants ont publié une lettre ouverte invitant les réfugiés expulsés en mai 2008 à revenir dans la communauté.

Jeffsville fait partie de milliers d'installations en Afrique du Sud où survivent de nombreux sans-emploi et qui ont poussé comme des champignons depuis la fin de l'apartheid en 1994. Les habitants vivent dans des maisons en zinc et en bois à la périphérie des centres urbains, en nourrissant l'espoir de trouver un jour un emploi décent et d'avoir une vie meilleure.

Les réfugiés et les migrants récemment arrivés dans le pays n'ont d'autres choix que celui de s'installer dans des communautés démunies, toutefois leur capacité à subvenir à leurs besoins n'a pas baissé avec la crise économique. Il n'a pas fallu attendre longtemps avant qu'ils ne deviennent les victimes de la haine et de la frustration de la communauté sur sa propre impuissance et sur la pénurie de services essentiels comme le logement, l'eau potable et une installation d'assainissement appropriée.

Jeffsville est devenu célèbre car c'est la communauté où s'est déroulé le premier assaut organisé contre les réfugiés et les migrants, marquant ainsi le début de plusieurs semaines de frénétiques attaques xénophobes qui ont noirci l'image de l'Afrique du Sud.

Dans le cadre de sa stratégie 2009 pour la sensibilisation et la mobilisation communautaire, le HCR - conjointement avec la Refugee Care and Development Agency (RCDA), une organisation communautaire - a mené plusieurs initiatives de sensibilisation à Jeffsville et dans l'installation voisine d'Atteridgeville avant la Journée mondiale du réfugié le 20 juin. Au début, les deux organisations ont rencontré une résistance tenace.

« Nous ne pouvions accepter le fait que les réfugiés et les migrants n'étaient pas responsables de nos difficultés économiques », s'est rappelé Ernest Tshavhuyo, le secrétaire de la délégation de Jeffsville du Congrès national sud-africain, et chef respecté dans l'installation. Il a fait partie des détracteurs les premiers jours durant lesquels ces initiatives ont été menées.

« Après une heure d'une âpre discussion sur ces problèmes, j'ai commencé à ressentir un grand malaise dans mon coeur sur ce qui s'était passé ici. J'avais tort et les actions que nous avions menées au niveau de la communauté m'ont laissé un goût amer. »

Ernest Tshavhuyo descend de travailleurs migrants zimbabwéens qui, comme les migrants habitant dans sa communauté, sont venus en Afrique du Sud pour rechercher de meilleures opportunités économiques. Alors qu'il commençait à se poser des questions sur son propre rejet de personnes qui avaient fait la même chose que ses aïeux, le poids de la culpabilité et du malaise sur le comportement de sa communauté l'a poussé à agir.

Ernest Tshavhuyo a offert ses services et ceux de son parti au HCR, à l'organisation RCDA et à l'Association somalienne en Afrique du Sud (SASA). Grâce à cette participation active, le HCR et ses partenaires ont pu entrer en toute sécurité dans les communautés de Jeffsville et d'Atteridgeville pour y mener des activités de sensibilisation et promouvoir la tolérance parmi les habitants vis-à-vis de leurs voisins étrangers.

« Voici un homme qui éprouvait fortement le désir d'effacer de mauvaises actions commises dans la communauté », a indiqué Abdul Hassen, président de SASA. « Je suis heureux qu'il ait pu dire ce qu'il ressentait dans son cœur lors de la Journée mondiale du réfugié et à nouveau lors du Mandela Day. » Devant quelque 300 habitants, Ernest Tshavhuyo est monté sur le podium samedi et, au nom de sa communauté, il a imploré le pardon des réfugiés pour les actions qu'ils ont subies de leur part.

Selon Achmat Dangor, le directeur de la Fondation Nelson Mandela, l'ancien président avait demandé que la Fondation favorise le dialogue, particulièrement entre les gens dont les désaccords peuvent déstabiliser la société. Jeffsville a été le premier exemple d'un manque de cohésion sociale dans les communautés en Afrique du Sud.

Avec l'aide d'animateurs professionnels, les membres de communautés sont encouragés à aborder des problèmes affectant leur vie, dans leurs propres mots et dans leurs propres langues. De cette façon, le dialogue peut améliorer les relations entre les membres d'une communauté. Les habitants de Jeffsville ont commencé avec cette première étape.

« Travailler avec le HCR, NMF et SASA, c'est comme faire partie d'une grande famille composée de différentes nationalités », a indiqué Ernest Tshavhuyo. « Toutes les organisations étaient déterminées à aborder le problème de la xénophobie et je commençais à ressentir que je participais à quelque chose de bien et c'est que je veux continuer à faire. »

« Un voyage de mille kilomètres commence par une première étape et Ernest l'a effectuée », a indiqué Abdul Hassen, dont les compatriotes somaliens ont profondément souffert de la xénophobie et du crime en Afrique du Sud. « J'ai bien sûr accepté ses excuses. »

 

Source: UNHCR

Un plan national d'action pour une meilleure prise en charge de la communauté algérienne établie à l'étranger a été mis en place par le gouvernement la semaine dernière. Les grands axes ont été annoncés par le secrétaire général du ministère de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Bouchenak Khelladi. Il comprend cinq grands axes. «Les développements profonds et accélérés qu'a connus la communauté algérienne vivant à l'étranger et les mutations survenus au niveau mondial ont nécessité une révision de la politique migratoire en Algérie», a expliqué M. Bouchenak qui intervenait au cours des travaux de l'université d'été de la communauté nationale à l'étranger. Le plan vise à améliorer la situation des Algériens résidant à l'étranger et s'étale sur la période 2009-2014, a-t-il souligné, ajoutant que le projet a pris en considération les spécificités de la communauté et les développements survenus sur les plans démographique et structurel. Le premier axe du plan concerne la contribution à l'amélioration de la connaissance de la communauté nationale à l'étranger par, notamment, l'élaboration de textes législatifs et réglementaires pour mieux cerner la problématique de l'émigration et la mise en place d'un organe consultatif représentatif de la communauté. Cet organe, le Conseil de la communauté nationale à l'étranger (CCNE), se chargera de contribuer à construire une politique migratoire, de défendre les intérêts de la communauté, de faciliter les démarches administratives des ressortissants établis à l'étranger. L'intervenant a aussi parlé de la mise en œuvre d'un processus pour faire adhérer et participer la communauté émigrée aux efforts consentis par le ministère des Affaires étrangères afin d'actualiser et de rééquilibrer la carte consulaire.

Le même axe implique aussi l'amélioration du niveau de la qualité des services rendus par les conseillers sociaux et économiques accrédités auprès des représentations consulaires. L'étude du flux migratoire, la création d'un cadre de concertation intersectoriel et d'un observatoire algérien de la migration internationale, ainsi que le lancement d'études et d'enquêtes sur la situation des Algériens à l'étranger, le recensement des ressortissants et l'élaboration d'un fichier des compétences scientifiques et techniques vivant à l'étranger figurent également parmi ces objectifs. Le deuxième axe du plan est relatif aux activités de l'information et de communication, visant notamment l'instauration d'une journée nationale de la communauté algérienne vivant à l'étranger, la constitution d'un réseau de ressortissants algériens vivant à l'étranger, l'organisation d'assises de l'émigration une fois par an et, enfin, la mise en place d'un plan de communication facilitant les interactions avec le pays. Le troisième axe concerne des actions de protection de la communauté dans les pays hôtes par l'établissement d'un plan stratégique à ce sujet, la lutte contre toutes les formes de discrimination, de racisme et de violence, la défense des intérêts matériels et moraux des ressortissants et l'organisation du retour des expulsés et des immigrés clandestins. Le quatrième axe est relatif aux actions socio-économiques et vise l'amélioration des conditions d'accueil, la participation de la communauté au développement du pays et stipule aussi des actions humanitaires et de solidarité des ressortissants algériens envers leur pays lors des catastrophes ou des calamités. Le dernier axe concerne des actions éducatives, sociales, culturelles, sportives et de loisirs que le gouvernement compte développer en «permanence, et l'organisation de voyages d'exploration et de séjours touristiques à l'intention des jeunes Algériens vivant à l'étranger. Par ailleurs, M. Khelladi a rappelé qu'une convention avait été signée avec Air Algérie et l'Entreprise nationale du transport maritime pour la réduction de 50% sur le tarif des billets en faveur des ressortissants algériens à la famille nombreuse.

Il convient de rappeler qu'un forum sur la femme et le développement a été organisé lors de cette deuxième journée de l'université d'été de la communauté algérienne vivant à l'étranger. C'était l'occasion également pour la ministre déléguée chargée de famille et de la condition féminine, Mme Nouara Saadia Djaafer, de mettre en exergue «les acquis de la femme algérienne» et de rappeler les textes législatifs «favorables» à la condition de la femme et à son implication dans le monde du travail. Pour rappel, l'université d'été, qui a commencé mercredi dernier, se poursuivra jusqu'au 27 juillet.


«Tout manquement aux principes et aux valeurs européens et tout dévoiement du comportement européen de la part de la Turquie pour ce qui est des relations de bon voisinage l'éloigne sans aucun doute de sa perspective européenne », a déclaré M. Valinakis à l'issue de sa rencontre avec le Secrétaire d'Etat français chargé des Affaires européennes, M. Pierre Lellouche. Lors de la rencontre, M. Valinakis a informé son homologue français de l'attitude provocatrice de la Turquie en mer Egée. « Il s'agit d'une attitude qui va à l'encontre des principes et des valeurs européens et qui n'est pas conforme à la qualité de la Turquie en tant qu'Etat membre candidat à l'adhésion. Nous soutenons la perspective européenne de la Turquie à condition que tous les critères et modalités requis soient remplis ».

Les discussions entre les deux homologues ont été également dominées par la question de l'immigration illégale. Le ministre adjoint grec a informé son homologue français de l'ampleur inquiétante du phénomène de l'immigration illégale en Grèce et a souligné la nécessité de la solidarité communautaire et de la prise des mesures communes en vue de lutter contre ce phénomène. « Après le Conseil européen de juin, la question de l'immigration illégale est devenue un dossier de priorité pour toute l'Union européenne et je suis certain que la France et la Grèce comme tous les autres pays de la Méditerranée partagent les mêmes principes fondamentaux concernant la lutte contre ce problème », a signalé M. Valinakis.

Pour sa part, M. Lellouche a reconnu que les pressions migratoires subies par la Grèce constituaient une question particulièrement importante. « Il ne faut pas laisser la Grèce faire face toute seule à ce problème aussi important. Il s'agit d'une question d'intérêt commun et d'une question de solidarité. Nous devons oeuvrer ensemble dans le cadre de l'UE. Cette affaire nous concerne tous ». Par ailleurs, le Secrétaire d'Etat français a fait une référence particulière à la Turquie et à la grande affluence migratoire par voie terrestre ou maritime. « Nous devons poser au gouvernement turc les questions appropriées concernant le contrôle de ses frontières et nous devons aussi mettre en place un système de renforcement de la protection des côtes grecques », a déclaré M. Lellouche en faisant part de son intention à l'issue de sa visite en Grèce de soumettre des propositions précises tant au ministre des Affaires étrangères qu'au Président de la République ».

Lors de la rencontre qui s'est déroulée dans un climat particulièrement amical, les deux ministres ont eu également l'opportunité d'aborder d'autres questions, telles que l'élargissement de l'UE, l'évolution relative à la mise en application du Traité de Lisbonne, la situation dans notre région ainsi que des questions relevant de nos relations bilatérales en vue de renforcer davantage la coopération entre les deux pays au niveau bilatéral et européen.

 

Souce: TV5MONDE

Le Défenseur du Peuple (Defensor del Pueblo), Enrique Mugica Herzog, a annoncé jeudi selon Europa Press, qu'il a demandé au gouvernement Zapatero d'évaluer la « gravité » de l'augmentation des sites web néo-nazis en Espagne. Selon le dernier rapport annuel du Mouvement contre l'Intolérance en partenariat avec le Réseau d'information européen sur le racisme et la xénophobie (RAXEN en anglais), le nombre de ces sites a connu une montée en flèche de plus 200 durant les huit dernières années.

Le défenseur du peuple est l'équivalent en Espagne du  Médiateur de la République en France ou Wali Al Madhalim au Maroc. Le rapport note une « inquiétante » croissance des actes raciste et xénophobe en 2008 en Espagne.  Il met l'accent particulièrement sur la Catalogne, les régions de Madrid et de Valence où la fréquence de ces actes est élevée. Des régions qui accueillent les plus forts taux d'immigration dans le pays. Ainsi « le gouvernement doit écouter et répondre aux revendications de toutes les institutions démocratiques », a déclaré l'ex-ministre (1988-1991) de la Justice, cité par Europa Press. En outre, cet avocat Défenseur du Peuple depuis l'année 2000, a également demandé au gouvernement d'envisager la création d'un tribunal spécifique chargé de juger les crimes racistes « de manière exclusive ».

Quant à Esteban Ibarra, président de l'organisation Mouvement contre l'Intolérance, qui rencontrait Mugica, il qualifie de « préoccupantes » les données révélées. Selon lui, l'une des raisons de la montée des sentiments xénophobes et racistes est la crise économique actuelle. Elle contribue en effet à « renforcer les discours de l'extrême droite et à étendre les préjudices contre l'immigration, tant en Espagne que dans toute l'Europe », a-t-il dit, cité par la même source. L'homme actif depuis plusieurs années contre les actes racistes et xénophobes déplore l'implication de plus en plus importante des jeunes dans ce phénomène. « 14% des adolescents espagnols âgés de 14 à 16 ans seraient prêts à voter pour un parti politique raciste », a-t-il dit. Pire encore ! « L'influence de Le Pen en France, le nazisme italien, des partis comme le NPD allemand ou le BNP britannique de Nick Griffin » constituent une source d'inspiration pour ceux qui existent en Espagne, s'est-il indigné.

La problématique de la lutte contre le racisme et la xenophobie particulièrement contre les immigrés n'est pas nouvelle en Espagne. Récemment au mois de juin, Consuelo Rumi, secrétaire d'Etat à l'Immigration et l'Emigration cité par EFE, a indiqué que son département travaille sur la Stratégie nationale de lutte contre le racisme et la xénophobie. C'était au cours de la présentation d'un rapport sur l'immigration et le marché du travail.

Enrique Múgica, vient de se prononcer selon EFE contre la modification de la Loi sur les mineurs. Il conseille l'exécutif de former un groupe d'experts chargé de se pencher sur la question et de définir les mesures qui y sont contenues. Récemment il a ouvert une enquête d'après l'AFP, sur les responsabilités de l'hôpital à la suite du décès par erreur médicale de Rayan.

L'institution dirigée par Enrique Mugica est efficace mais a certainement besoin d'une aide de l'Etat. Les plaintes qu'elle a reçues en 2008 sont en augmentation  - quelques 8000 de plus- par rapport à 2007. Mais les deux hommes dénoncent la « nonchalance des institutions » et les « obstacles bureaucratiques » qui selon eux, empêchent le bon déroulement de leurs actions.

 

Source: Yabiladi

La justice française a donné vendredi trois jours, sous peine d'astreinte, au maire d'une commune des Côtes d'Armor pour célébrer le mariage d'un couple d'étrangers dont il refuse de recueillir le consentement.

Le tribunal a assorti sa décision d'une astreinte de 1000 euros par jour de retard.

Le maire de Loudéac, Gérard Huet, refuse depuis plusieurs mois de célébrer le mariage de Kamar El Hajji Safadi, une Hispano-Marocaine, et d'Adil Doubi, de nationalité marocaine, tous deux âgés de 30 ans, détenteurs de titres de séjour en règle et vivant dans cette commune depuis fin 2008.

Gérard Huet qui a déjà reporté la cérémonie à plusieurs reprises, justifie sa décision par le fait que l'homme est selon lui "en situation irrégulière", ce que conteste la justice.

Jeudi, le maire avait adressé un courrier à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie demandant qu'"une enquête complémentaire soit diligentée concernant la situation des futurs époux et que l'esprit du mariage républicain soit pleinement respecté".

Dans ce courrier, le maire de Loudéac (10 000 habitants) s'interroge notamment sur l'absence d'enquête "quant à la possible existence d'une filière marocaine sur Loudéac recherchant par le mariage à bénéficier de notre système de protection sociale".

La jeune femme travaille dans une usine agroalimentaire de la région, mais son fiancé, du fait d'un titre de séjour plus restrictif, ne peut pas travailler en France, ni y rester plus de trois mois.

Fin avril, le maire avait transmis leur dossier de mariage au procureur de la République de Saint-Brieuc, Gérard Zaug. Effectuée à la demande de ce dernier, une enquête de gendarmerie avait conclu à l'absence de mariage blanc.

Gros bourg rural à l'origine, Loudéac a fait appel ces dernières années à des habitants d'autres régions françaises pour pourvoir des emplois dans l'agro-alimentaire, emplois qui ont également amené des étrangers à s'y installer.

Source: Belga

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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