vendredi 26 avril 2024 09:36
La 21ème édition du Festival International de Théâtre Universitaire de Casablanca (FITUC), espace de promotion de la création sur la base des principes unissant l'humanité, démarrera vendredi prochain.

Ce rendez-vous annuel, qui connaîtra la participation de plusieurs troupes théâtrales universitaires et professionnelles nationales et étrangères, se tiendra cette année sous le thème ''le théâtre et les mutations''.

Moment fort de cette manifestation qui soufflera sa 21ème bougie sera l'hommage qui sera rendu au dramaturge Abdelkrim Berrechid, ''une des figures emblématiques du théâtre marocain qui a vécu l'ensemble des changements qu'a connus le Maroc et accompagné l'évolution de l'exercice théâtrale dans le pays", souligne l'organisation.

Cette édition, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, verra la participation de troupes d'Amérique, d'Europe, d'Afrique particulièrement de France, des Etats-Unis, d'Equateur, du Soudan, de Tchéquie et de Tunisie en plus du Maroc.

Outre les représentations théâtrales des 14 troupes participantes, parmi lesquelles figurent deux professionnelles, FITUC verra l'organisation de plusieurs ateliers traitant notamment de ''la communication et de l'improvisation'', ''le théâtre et le mythe'', de ''l 'expression corporelle'', de ''la dramaturgie'' et ''l'éclairage''.

Le festival, organisé par la faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M'sick, poursuivra du 10 au 15 juillet sa mission de consécration du théâtre estudiantin et de transformation de l'espace universitaire en lieu de création, de formation, d'apprentissage et d'échange.

Les représentations et autres spectacles seront éclatés sur plusieurs espaces notamment le complexe culturel Mohamed VI, l'Institut français de Casablanca, le complexe culturel Touria Sekkat, le complexe éducatif Hassan II des jeunes et le complexe culturel Anfa.  MAP


Omar Ba, un écrivain sénégalais auteur de deux livres sur son odyssée d'immigré clandestin serait en fait "un affabulateur", affirme mercredi le quotidien français Le Monde qui publie une "contre-enquête" sur ce personnage trés médiatisé.

Agé de 29 ans, Omar Ba a été invité à plusieurs reprises sur des plateaux de télévision ces derniers mois et a publié tribunes et entretiens pour raconter son histoire. Omar Ba aurait ainsi traversé déserts et océans, vécu l'enfer des clandestins avant d'atteindre la France.

Selon l'un de ses éditeurs, Omar Ba maintient pour sa part "90% de son récit".

Dans "Je suis venu, j'ai vu, je n'y crois plus" (édition Max Milo), il raconte son expérience d'immigré en France pour "faire comprendre aux jeunes d'Afrique que cette Europe ne vaut pas de risquer sa vie".

Selon Le Monde "tout ou presque est faux" dans ses livres. Ancien étudiant en sociologie, Ba est également l'auteur de "Soif d'Europe" (Editions du Cygne), un récit paru en janvier 2008 "truffé d'incohérences et d'anachronismes".

Lors de trois rencontres avec l'auteur de cette contre-enquête, Omar Ba serait "revenu sur son histoire, au moins partiellement". "Mais même ainsi remanié, son périple comporte toujours des incohérences", écrit le quotidien.

Patrice Kanozsai des Editions du Cygne a affirmé à l'AFP qu'il n'avait "jamais pensé" que le récit d'Omar Ba "était tout ou en partie inventé".

Dans un mail qu'il lui a adressé mardi, Omar Ba explique qu'"il a brouillé volontairement les pistes pour ne pas se compromettre", pour des raisons de sécurité administrative. "Il continue de dire que 90% de son récit est véridique", souligne Patrice Kanozsai.

"Extrêmement déçu", Youssef Jebri, directeur de collection aux Editions du Cygne, estime qu'Omar Ba "s'est approprié différentes histoires et en a fait une compilation. S'il a menti, ça dessert le combat qu'il prétend servir". "Soif d'Europe" s'est vendu, selon son éditeur, à 1.800 exemplaires.

Chez Max Milo, on souligne que ce qui intéressait la maison d'édition c'était "la condition de primo-arrivants". "On a lu ce texte, ce qui nous intéressait c'était ce qu'il vivait maintenant en France", indique-t-on.  AFP
Un mémorandum d'entente a été signé, mardi à Rabat, entre Diwan Al Madalim et le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger destiné à mobiliser les moyens nécessaires pour une gestion efficace des requêtes et doléances des membres de cette communauté dans le cadre d'une application intégrée du principe de droit et d'équité.

En vertu de cet accord, signé par Wali Al Madalim, Moulay M'hamed Iraki et le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) bénéficieront des dispositions issues des conventions signées entre Diwan Al Madalim et les institutions de médiation dans les pays d'accueil prévoyant, entre autres, de dresser un état des lieux des problèmes juridiques et procéduraux qui entravent la communication entre les MRE et l'administration.

Cet accord prévoit également l'élaboration d'un programme de formation des cadres du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger en matière d'orientation, d'examen et de traitement informatique des doléances des MRE, outre la mise en place d'une Commission-mixte qui se réunira régulièrement pour assurer le suivi de la mise en application de cette convention.

Moulay M'hamed Iraki, qui intervenait à cette occasion, a rappelé qu'une série de conventions a été signée avec des institutions de médiation étrangères pour faciliter le traitement des doléances et requêtes des MRE, notamment avec le médiateur français et le défenseur du peuple en Espagne.

Pour sa part, M. Ameur a indiqué que cette convention ambitionne de promouvoir la coordination et la fédération des efforts des deux institutions, pour améliorer la situation des MRE dans divers domaines, notamment le traitement de leurs affaires et le règlement de leurs problèmes d'ordre administratif.

Le ministère a adopté une nouvelle approche visant à consolider la coordination et la coopération entre les institutions chargées des MRE, a-t-il souligné.  MAP
La première édition du Festival international du film documentaire de Khouribga (FIFDOK) aura lieu du 1-er au 3 octobre prochain, sous le thème "le film documentaire au service du développement".

L'Association de ce Festival international a fixé le 30 août 2009 comme dernier délai pour le dépôt des candidatures.

Outre le grand prix du Festival, les films en lice pourront remporter le prix du jury et celui de la photo ainsi que d'autres récompenses qui seront proposées par le jury et des attestations de mérite.

En plus de la compétition officielle, figurent au programme de cette manifestation une conférence, des ateliers de formation en techniques de réalisation et une caravane cinématographique.

Le festival vise à contribuer au développement de la production nationale de films documentaires, sa valorisation aux niveaux national et international et l'encouragement des réalisateurs marocains à produire davantage de films documentaires en s'inspirant des expériences des pays reconnus dans ce domaine.

Il ambitionne de contribuer au développement de la ville de Khouribga sur les plans culturel, économique et social, développer les techniques de tournage, s'engager à fournir une image réelle du lien entre la culture du Maroc d'hier et d'aujourd'hui et de demain et sur son ouverture sur l'autre.   MAP

L'Italie proposera lors du sommet du G8 de réduire fortement les taxes bancaires sur les transferts des travailleurs migrants à destination de leurs pays d'origine, a annoncé mardi Franco Frattini, le ministre italien des Affaires étrangères.

"Nous libèrerons ainsi chaque année 13 milliards de dollars de ressources (à destination de l'Afrique). Cette proposition, nous l'adopterons en association avec les pays africains", a déclaré M. Frattini dans une interview au quotidien italien La Stampa.

Au troisième jour du sommet, "nous rencontrerons tous ensemble l'Afrique avec laquelle nous discuterons de l'environnement, de l'aide (internationale, ndlr), du commerce. Il y aura 90% du PIB mondial représenté", indique le ministre.

Le sommet du G8 à L'Aquila, dans le centre de l'Italie, réunit du 8 au 10 juillet les chefs d'Etat ou de gouvernement de 29 pays ainsi que les dirigeants de 11 organisations économiques ou financières mondiales.

Source : AFP

Les clauses anti-discrimination dans les contrats des joueurs de football vont-elles bientôt devenir une réalité ? Un pas important dans cette direction sera accompli avec la signature d'une déclaration de l'Association européenne des clubs (ECA), servant à promouvoir l'introduction de telles clauses dans les contrats des joueurs de football professionnels.

La déclaration sera signée par Michel Centenaro, Secrétaire général de l'ECA, en présence de Marcio Barbosa, Directeur général adjoint de l'UNESCO, et Joan Laporta, Président du FC Barcelone et Vice-président de l'ECA, à l'occasion d'une cérémonie qui aura lieu au siège principal du FC Barcelone le 8 juillet 2009. L'ECA a adopté la déclaration lors de son assemblée générale en février 2009, en réponse à l'invitation de Joan Laporta.

En parallèle à l'adoption de cette déclaration pionnière, l'ECA, une fédération indépendante représentant plus de 130 clubs européens de football, va inviter les associations nationales de football, les ligues et ses membres à inclure une clause anti-discrimination dans les contrats des joueurs de football. Au vu des nombreux incidents racistes et discriminatoires qui se sont produits, et qui continuent à interrompre des matchs de football à travers l'Europe, la déclaration constitue une avancée concrète pour contrecarrer cette triste tendance. Si l'on tient compte de leur rôle de modèle pour les spectateurs, les jeunes et les athlètes amateurs, les joueurs de football sont des acteurs clés dans l'éradication du racisme dans le sport et devraient de ce fait se conduire de façon exemplaire. Cette clause pourrait devenir un outil effectif dans la généralisation d'un tel comportement positif.

L'idée d'une clause anti-discrimination est née des recommandations formulées dans le cadre du projet « Voix des jeunes contre le racisme », une initiative commune de l'UNESCO, du FC Barcelone et du Parlement européen. Grâce à ce projet, des jeunes affiliés avec la Coalition européenne des villes contre le racisme (ECCAR) ont été rassemblés, afin de se pencher sur la question du racisme dans le sport. 

Lien : http://portal.unesco.org

Le Village d'Enfants SOS de Dar Bouazza (corniche de Casablanca) a accueilli dimanche (05 juillet, NDLR) l'ultime étape d'un marathon humanitaire destiné à collecter des fonds en faveur de plusieurs associations, dont SOS Villages d'Enfants Maroc.

Très touché par cette contribution humanitaire et ce geste hautement significatif en direction des femmes et enfants démunis, une vingtaine de cyclistes de Rabat, sont venus s'associer aux cyclistes belges qui ont été accompagnés sur les derniers kilomètres symboliques, par le consul de Belgique, M M.Luc Jacobs.

Cet engagement humanitaire des cyclistes belges destiné à soutenir les personnes aux besoins spécifiques et les populations vivant dans une situation précaire, a été fortement apprécié par des mères de SOS, telle l'éducatrice Mme Bezza Zhor, qui s'est agréablement réjouie de cette ''action de solidarité et de partage qui nous incite, confie-t-elle à la MAP, à mettre toutes nos compétences au service de l'Enfance défavorisée, et nous confortent pour persévérer sur cette voie.

Venu exprimer son soutien à ce marathon humanitaire en faveur des enfants privés de famille, M. Patrick Vercautern Drubbel, ambassadeur du roi des Belges à Rabat, a mis en avant la contribution de la Belgique dans le financement et la réalisation de projets au Maroc dans les domaines liés notamment aux opérations de l'aménagement hydro-agricole, de l'assainissement et de l'alimentation en eau potable.

Situé à 18 km au sud de centre ville, le village d'enfants SOS de Dar Bouazza a été inauguré officiellement le 29 octobre 2001 en présence de la princesse Lalla Hasna. Il se compose de 11 maisons familiales, d'un bâtiment administratif et de trois appartements comprenant chacun sept chambres.

En plus du jardin d'enfants SOS ouvert en mars 2000 qui accueille 80 enfants dans ses quatre classes et comprend une salle polyvalente et une salle d'éducation psychomotrice, deux centres sociaux SOS ont été annexés.

Le premier a ouvert ses portes en avril 2002 et peut accueillir 25 jeunes et adultes handicapés, le deuxième en septembre 2004 et propose des consultations pour les mères et leurs enfants ainsi que des cours pour 450 enfants et une centaine de jeunes femmes.

Construit autour d'ateliers de production, d'une menuiserie, d'une ferronnerie et d'une ferme, SOS villages d'enfants Maroc a pour mission d'offrir à des enfants sans soutien familial, la stabilité d'un foyer et l'amour d'une mère SOS. Entourés de leurs frères et sÂœurs, ils grandissent au sein des 5 villages d'enfant SOS et sont pris en charge jusqu'à ce qu'ils deviennent adultes et autonomes.  MAP
Le plasticien photographe marocain, Hicham Benohoud, expose, à partir de ce lundi (06 juin, NDLR) et jusqu'au 31 août, ses œuvres à Cartagena (Sud-est de l'Espagne), dans le cadre du Festival culturel "La Mar des Musicas", dont le Maroc est l'invité d'honneur.

Intitulée "La salle de classe II", cette exposition présente une série de photos en noir et blanc, prises dans une salle de classe durant les horaires des cours, qui rompent avec certains stéréotypes établis, soulignent les organisateurs.

Considéré comme l'un des grands artistes surréalistes au Maroc, Benohoud s'est basé sur les mêmes principes que lors de la première partie de cette exposition (1994-2001) qui consistent à mettre en scène des élèves, sans insérer un quelconque objet de l'extérieur de leur espace d'enseignement et sans jamais mettre en cause le maître.

"La salle de classe II" est marquée par l'utilisation d'objets plus pensés, plus accessoirisés. Les élèves y sont affublés de chapes de tulle, de pantalons ou de pull-overs trop longs ou de bonnets interminables les transformant en fantômes ou pantins silencieux.

Cette exposition étonne, dans la rigueur d'un noir et blanc sans effet, par l'acceptation et des compositions extravagantes qui dialoguent avec des échos du surréalisme, relèvent les organisateurs.

Le 15ème festival culturel "La Mar des Musicas" de Cartagena, qui se tient du 4 au 25 juillet, sera marquée par la participation d'artistes, musiciens, cinéastes et écrivains du Maroc, pays d'honneur de cette édition.  MAP
Le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, M.Ahmed Réda Chami, a eu lundi (06 juin, NDLR) à Rabat, des entretiens avec M. Alex Turc, président de la Commission nationale de l'information et des libertés (CNIL), qui ont porté sur les moyens d'échanger les information en matière de protection des données personnelles.

A l'issue de cette entrevue, M. Chami a indiqué à la presse que la visite s'inscrit dans le cadre des perspectives de coopération entre la CNIL et la Commission Nationale de contrôle de la protection des données personnelles (CNDP), qui est en phase de constitution.

La loi relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements des données à caractère personnel est très importante pour protéger d'une part les citoyens Marocains contre les utilisations de leurs données personnelles à des fins commerciales, et d'autre part pour être en adéquation avec la législation européenne en la matière.

A cet effet, le Maroc, poursuit M. Chami, veut tirer profit de l'expérience de la CNIL, afin que la CNDP soit performante dès les premier mois suivant sa constitution.

M. Chami a annoncé qu'un séminaire consacré à cette question sera organisé à Rabat. Cette rencontre s'intéressera à l'explication des dépositions de la loi 09-08 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements des données à caractère personnel.

Pour sa part, M. Alex Turc, a indiqué que ces entretiens ont porté sur les perspectives d'une coopération régulière en matière de protection des données personnelles.

Le Maroc se dote des instruments nécessaires à la protection des données personnelles et le CNIL est disposé à mettre son expérience au profit du Royaume, a-t-il souligné.  MAP
Le changement climatique risque de réduire à néant 50 ans de lutte contre la pauvreté, estime l'organisation humanitaire Oxfam dans un rapport publié lundi, à deux jours du sommet du G8 en Italie.

"Le véritable coût du changement climatique ne se mesurera pas en dollars, mais en millions ou milliards de vies", estime l'organisation qui appelle les pays industrialisés à s'engager immédiatement sur une réduction d'au moins 40% de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020.

Le climat figure au menu du sommet des huit pays les plus industrialisés (USA, Canada, Russie, Japon, France, Allemagne, Royaume-Uni et Italie) qui s'ouvre mercredi, à cinq mois de l'éventuelle conclusion d'un nouvel accord mondial contre le réchauffement en décembre à Copenhague.

Pour établir ce rapport intitulé "Le coût humain du changement climatique", Oxfam s'est appuyée sur les conclusions de 2.500 scientifiques internationaux réunis en mars au Danemark. Elle a croisé leurs prévisions avec les études des agences de l'ONU pour l'agriculture, les réfugiés et la santé, et le constat qu'elle dresse déjà dans la centaine de pays où elle travaille.

Les impacts des sécheresses, inondations et événements extrêmes qui accompagneront le dérèglement du climat, seront particulièrement sévères sur l'alimentation et la santé des pays du sud, avec de graves répercussions sécuritaires, prévient-elle.

Première inquiétude: le risque de "multiplication des famines", car certaines cultures de base comme le maïs et le riz, vitales dans les pays les plus pauvres, sont particulièrement sensibles aux augmentations de température et aux extrêmes saisonniers.

Ainsi pour 1° C de plus, le rendement du riz, la culture dont la population mondiale dépend le plus, chute de 10%. Selon un rapport de la Banque asiatique de développement, la production de riz aux Philippines pourrait chuter de 50 à 70% d'ici 2020.

Le maïs, aliment de base de plus de 250 millions d'Africains de l'Est --et composant essentiel de l'alimentation du bétail dans le monde-- reculerait d'au moins 15% d'ici 2020 dans une grande partie de l'Afrique subsaharienne et de l'Inde. La perte pourrait atteindre 2 milliards de dollars par an pour l'Afrique.

Oxfam rappelle qu'à l'été caniculaire de 2003 en Europe occidentale (jusqu'à 6° C au-dessus des normales saisonnières), la production avait chuté de 20% en France et jusqu'à 36% dans certaines régions d'Italie.

Quant au blé, il devrait profiter du réchauffement en Europe du Nord et au Canada, mais dans la plaine indo-gangétique (15% de la production mondiale), les rendements devraient s'effondrer de plus de 50% d'ici 2050, menaçant la sécurité alimentaire de 200 millions de personnes.

Le changement climatique s'accompagne également d'une augmentation des maladies tropicales transmises par l'eau et les insectes, risquant d'infecter "pour la première fois des centaines de millions de personnes ignorant tout de ces maladies".

"Si nous n'agissons pas immédiatement, le réchauffement global pourrait atteindre 4°C avec toutes les conséquences sociales et écologiques désastreuses que cela implique", prévient en introduction le Pr Diana Liverman, de l'Université d'Oxford.

Le G8 devrait s'accorder pour reconnaître collectivement le seuil des 2° C supplémentaires (par rapport aux niveaux pré-industriels) comme la limite du réchauffement à ne pas dépasser. Mais en un siècle, la Terre a déjà gagné près d'un degré. AFP
La première édition du Guide des Marocains résidant à l'étranger vient d'être publiée, et propose des informations utiles et des réponses aux questionnements des MRE dans différents domaines.

Edité en cinq langues par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, ce guide pratique est prévu pour apporter l'information administrative adéquate et répondre aux questionnements des MRE sur le développement du Royaume et les possibilités d'y contribuer dans les domaines de l'investissement, du tourisme, du logement et de l'action associative.

Fort de ses 300 pages, ce guide présente également les potentialités économiques de chaque région du Maroc et les opportunités d'affaires dans le Royaume, outre des adresses utiles des différents départements et établissements concernés (ministères, CGEM, banques, CRI, CRT..)

Pour la première fois, y sont publiées dans le moindre détail, la liste des documents administratifs nécessaires aux MRE ainsi que les formalités à accomplir pour protéger leurs intérêts en cas de litige ou de dommages collatéraux.

L'ouvrage présente aussi les attributions, objectifs et missions du ministère afin que les MRE puissent être mieux guidés et utiliser tous les recours possibles, si la régularité des démarches n'est pas respectée, lit-on dans la préface du guide.

Le guide retrace, photos et statistiques à l'appui, les potentialités économiques et touristiques des différentes régions du Royaume, ainsi que les opportunités d'investissement offertes.

Dans la rubrique "Marocains du Monde", le guide présente notamment des données relatives à la structure démographique des MRE de par le monde (près de 3,2 millions), leurs profils et leur condition dans les pays d'accueil.

Cette rubrique retrace également les différentes actions entreprises par le Royaume en faveur des MRE, notamment le renforcement de l'action sociale à travers les représentations diplomatiques du Maroc à l'étranger.   MAP
Les travaux de la 4e Conférence nationale du Centre des jeunes dirigeants (CDJ), tenue sous le thème «Entreprendre : Quelle audace», se sont ouverts vendredi à Skhirate.

Plus de 200 participants venus d'Algérie, de Tunisie, de France, d'Espagne et du Maroc débattront de thématiques liées à la culture de l'audace d'entreprendre et à l'avenir des entreprises marocaines.

Au programme, des tables rondes intitulées «L'audace d'entreprendre dans le contexte actuel», «L'audace d'entreprendre : Acculé, vaniteux ou fou» et «Oser l'international : La puissance du réseau».

Des visites à des projets structurants au niveau de la ville de Rabat sont, également, prévues en plus de la signature de conventions visant la promotion de jeunes entrepreneurs.

Créé en 2001, le CJD Maroc est un mouvement de jeunes dirigeants qui rassemble plus de 200 chefs d'entreprise et cadres dirigeants qui ont pour objectif de contribuer au changement des mentalités pour un développement durable. MAP

Le multiculturalisme constitue une caractéristique fondamentale de la société marocaine, a affirmé le professeur Moha Naji, président du Centre Sud-Nord pour le dialogue interculturel.

"En veillant à promouvoir la langue et la culture amazighes, le Maroc réaffirme que le multiculturalisme constitue une caractéristique fondamentale de la société marocaine", a dit M. Naji, qui s'exprimait lors d'un colloque international à Fès sur le multiculturalisme et la démocratie dans le monde musulman, qui prend fin samedi soir.

"La politique du multiculturalisme favorise les échanges réciproques entre les groupes et aide les membres des différentes communautés ethnoculturelles à dialoguer et à surmonter les obstacles à leur pleine participation à tous les aspects de la société marocaine", a-t-il expliqué lors de cette rencontre, initiée dans le cadre du 5è Festival de Fès de la culture amazighe.

Cette approche contribue, selon lui, à l'égalité des chances et à la compréhension interculturelle, "en éliminant les discriminations, en aidant les institutions à devenir plus attentives à la diversité culturelle et en veillant à ce que tous les Marocains aient une place dans la société".

Il a fait remarquer, dans ce sens, que le résultat de cette démarche est qu'"aujourd'hui, les Marocains sentent un attachement profond aux diverses facettes de leur identité, qu'elles soient relatives au genre, à la région, à la langue ou à la culture".

Mettant l'accent sur "la richesse commune" que représente le multiculturalisme au Maroc, M. Naji a souligné qu'"il s'agit là d'un processus en évolution qui s'inscrit dans le cadre de l'établissement d'un Etat de droit et d'une citoyenneté dynamique et partagée".

M. Naji, qui est le directeur de cette cinquième édition du festival de la culture amazighe (2-5 juillet), a aussi rappelé que la situation sociolinguistique au Maroc est "marquée par le plurilinguisme et la diversité culturelle, représentée par une panoplie de langues et variétés, notamment le berbère, l'arabe dialectal, l'arabe classique, le français, l'espagnol et l'anglais".

Et d'ajouter que "le multiculturalisme, le plurilinguisme et la tolérance envers les autres cultures qui caractérisent le royaume s'expliquent par son entrée en contact notamment avec les Phéniciens, les Romains, les Byzantins, les Vandales, les Arabes, les Français et les Espagnols".

Organisée par la Fondation Esprit de Fès, en partenariat avec l'Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM) et le Centre Sud-Nord pour le dialogue interculturel, le festival comprend deux volets, l'un consacré aux débats sur le multiculturalisme et l'autre dédié à la chanson et à la poésie amazighe et populaire.  MAP
Douze longs métrages ont été sélectionnés pour participer à la compétition officielle de la 12-ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga, qui se déroulera du 18 au 25 juillet.

Ces longs métrages représentent neuf pays africains, à savoir le Sénégal, l'Ethiopie, le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, le Cameroun, la Tunisie, l'Egypte et le Maroc, pays hôte, indique un communiqué de la Fondation du festival.

Présidé par le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako, le jury de cette édition sera composé notamment de Nadia Al Fani (Tunisie), Lydie Diakhaté (France), Leocata Salvador (Belgique), Mano Rioual (Inde), Latifa Ahrar et Yassin Adnana (Maroc).

Outre la compétition officielle, le programme de ce Festival prévoit des projections cinématographiques, des ateliers de formations et la présentation d'ouvrages sur le 7è art.  MAP
Le 4, 7 et 9 juillet 2009, le Centre Universitaire Méditerranéen (CUM) organise le "Juillet Musical". Un festival qui vous révélera les sonorités des luths, cithares et autres vièles, une immersion dans une culture méditerranéenne pas si lointaine.

Chaque année le "Juillet Musical" clôture la saison des spectacles du C.U.M. Un événement qui depuis sept ans fait découvrir des sons venus d'ailleurs.

Après les rythmes d'Amériques Latines, le flamenco, ou les chansons populaires grecques des années précédentes, c'est au tour de la musique arabo-andalouse d'être à l'honneur. Née au Maghreb après la chute de Grenade en 1942, cette musique profane, classique ou savante est chantée en hébreu ou judéo-espagnol. Un art qui a permis de réunir des artistes juifs et arabes malgré les conflits et les déchirements historiques.

 

Programme du juillet Musical

Samedi 4 Juillet 2009 à 19h :

Mohamed Briouel et l'Orchestre de Fes (Maroc) Tradition de la 'Ala Mohamed Briouel, violoniste et chef d'orchestre, est l'une des références majeures de cette musique savante et raffinée.

Mardi 7 Juillet 2009 à 19h :

Albert Bouhadana (France) Chants Séfarades, judéo - arabes et Piyoutim du Maroc. Né à El Jadida, au Maroc, Albert Bouhadana a formé sa culture musicale à travers la fréquentation des synagogues, où ses qualités vocales précoses l'ont conduit très tôt à participer aux offices liturgiques.

Jeudi 9 Juillet 2009 à 19h :

Fouad Didi et l'Ensemble Tarab avec en invitée Françoise Atlan. Voyage dans l'univers des musiques arabo-andalouse et judéo-arabes de Fes à Tlemcen Spécialisé dans le répertoire classique, dans le respect de la tradition ancestrale transmise par voie orale, l'orchestre Tarab a pour référence contemporaine le grand cheikh El Arbi Ben Sari. D'origine juive, Françoise Atlan est l'une des plus belles voix spécialisée dans les chants de la Méditerranée.

Source : www.nice-premium.com
La ministre de la Jeunesse et des Sports, Mme Nawal El Moutawakil, a donné jeudi à Meknès le coup d'envoi officiel de l'opération "Vacances pour tous 2009".

Mme El Moutawakil, qui était accompagnée du gouverneur d'El Hajeb, M. Mohamed Allouch et du président du conseil de la commune urbaine de Meknès, M. Ahmed Hilal, a procédé à cette occasion à la distribution d'un lot d'équipement au premier groupe d'enfants bénéficiaires venus de plusieurs régions du Royaume.

Mme El Moutawakil s'est également enquise du déroulement de cette opération avant de visiter les bus qui vont transporter les enfants aux colonies de vacances de Ras Al Maa et Bensmaim dans la région d'Ifrane.

Dans une déclaration à la presse, Mme El Moutawakil a mis en exergue les nombreuses mesures prises sur la base des recommandations du forum national des colonies de vacances tenu en 2008 pour la réussite de cette opération.

Elle a, dans ce sens, mis en relief les efforts déployés pour la rénovation, la mise à niveau et l'équipement des campings concernés par cette opération et les mesures prises pour favoriser la participation aux colonies de vacances des enfants issus des Centres de protection de l'enfance, de zones rurales ou reculées.

La ministre a également souligné l'augmentation cette année des espaces d'accueil qui passent de 37 à 43, et de la pension alimentaire de 15 à 20 dhs par enfants.

Pour assurer la sécurité des enfants bénéficiaires et le bon déroulement de cette opération, le comité de coordination a mobilisé, cette année, 10.600 encadrants qui s'ajoutent à 500 autres du ministère de la Jeunesse et des Sports, a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, le programme national des colonies de vacances, placé sous le thème "Vacances et distraction'', profitera cette année à 1.250 enfants issus de Centres de protection de l'enfance qui seront accueillis dans six colonies de vacances.

Il bénéficiera en outre aux enfants à besoins spécifiques ainsi qu'aux enfants des Marocains résidant à l'étranger (MRE), en collaboration avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, en mettant à leur disposition le complexe Moulay Rachid pour la jeunesse et l'enfance à Bouznika.

Quelque 1.120 enfants des MRE devraient prendre part, cette année, au programme national des colonies de vacances, contre 1.060 l'année dernière.

Les espaces des colonies de vacances du Moyen Atlas devront accueillir en quatre phases, 17.000 bénéficiaires, contre 12.000 l'année dernière, selon la délégation régionale du ministère de la Jeunesse et des Sports de Meknès.

MAP
Le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) organise, vendredi à Rabat, un séminaire national sur la mémoire, l'histoire et les archives, en vue notamment de croiser les approches en la matière de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) avec celles des acteurs locaux.

Ce séminaire s'assigne également pour objectif d'appuyer le développement des projets locaux par un apport académique tout en préservant les spécificités

régionales, d'inclure la question de la préservation des lieux de mémoire et de l'écriture de l'Histoire locale dans les programmes d'enseignement, et ce dans une approche globale qui, à travers la prise en compte des différentes spécificités régionales et des dénominateurs nationaux communs, permettrait l'émergence d'un modèle marocain, indique jeudi un communiqué du CCDH.

La rencontre s'inscrit dans le cadre du suivi des recommandations de l'IER, relatives à la préservation de l'histoire, des archives et de la mémoire et en perspective de la mise en place d'un programme d'application par l'Union européenne de ces recommandations,

Les travaux de cette rencontre, qui s'articulent autour de trois plénières intitules "l'histoire et la mémoire", "l'écriture de l'histoire locale", "les archives et la documentation au niveau local", connaîtront la participation d'enseignants chercheurs et professeurs universitaires, des associations porteuses de projets dans le cadre du programme de réparation communautaire, des représentants d'institutions nationales, des départements ministériels concernés et d'universités et centres de recherches au niveau national.   MAP
La Commission européenne souhaite examiner le "paquet sécurité" adopté jeudi en Italie pour vérifier sa "compatibilité" avec le droit communautaire, a annoncé le commissaire chargé de la Justice, de la Sécurité et des Libertés Jacques Barrot.

"Des règles d'expulsion automatique pour des catégories entières ne sont pas acceptables", a averti le commissaire au cours d'une conférence de presse.

"Nous avons dit au gouvernement italien que la loi augmentant les peines pour les immigrés en situation irrégulière n'est pas applicable aux citoyens de l'UE et que l'automaticité de l'expulsion après deux années de détention n'était pas non plus applicable aux citoyens européens", a-t-il expliqué.

M. Barrot a rappelé que l'Union européenne "n'acceptait pas de mesures générales" et que les contrôles devaient être "individuels", "ciblés" et "proportionnels".

M. Barrot n'a toutefois pas souhaité porter de jugement sur les lois adoptées jeudi en Italie tant qu'il n'aurait pas pris connaissance des textes et que ses services ne les auraient pas étudiés.

La nouvelle législation adoptée par le parlement italien permet de durcir l'arsenal anti-immigration du gouvernement de droite dirigé par Silvio Berlusconi.

Elle introduit un délit d'immigration clandestine puni d'une amende de 5.000 à 10.000 euros, assortie d'une expulsion immédiate.

Elle rend également obligatoire la présentation du permis de séjour ou du passeport pour déclarer la naissance d'un enfant.

Le séjour des clandestins dans les centres de rétention pourra également être prolongé jusqu'à six mois, contre deux mois actuellement, afin de permettre leur identification en vue de leur expulsion vers leur pays d'origine.

Les "marchands de sommeil" risqueront aussi jusqu'à trois ans de prison en cas de location à des illégaux.

Le projet légalise par ailleurs les "rondes de citoyens", tout en les encadrant avec un contrôle des volontaires par les préfectures.  AFP
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a promulgué jeudi une loi régularisant la situation de dizaines de milliers d'immigrés illégaux et a fustigé le durcissement des politiques d'immigration dans les pays riches.

Il a aussi à nouveau rejeté la responsabilité de la crise mondiale sur "les hommes aux yeux bleus", une formule lancée lors de la visite à Brasilia en mars du Premier ministre britannique Gordon Brown et qui avait provoqué une polémique. Ses conseillers avaient ensuite expliqué qu'il s'agissait d'une "métaphore".

"La faute de la crise provoquée par les hommes aux yeux bleus ne doit pas retomber sur les noirs, les indiens et les pauvres du monde", a dit Lula dans un discours à Brasilia.

Il s'en est pris aussi une nouvelle fois aux pays européens --sans les citer-- qui ont durci les conditions d'accueil et de renvoi des immigrés, les qualifiant d'"injustes".

"A nos yeux, la répression, la discrimination et l'intolérance ne s'attaquent pas à la racine du problème", a-t-il dit.

"L'immigration irrégulière est une question humanitaire qui ne peut pas être confondue avec la criminalité", a ajouté le président brésilien qui portait des vêtements traditionnels de Bolivie et du Paraguay, deux pays dont sont originaires de nombreux immigrants au Brésil.

La loi promulguée par Lula prévoit que tous les étrangers en situation irrégulière entrés au Brésil avant février dernier pourront obtenir un permis de résidence provisoire de deux ans, qui deviendra ensuite permanent.

Cela leur donnera le droit au travail, à l'éducation et à la santé publique.

Le ministère de la Justice a chiffré à quelque 60.000 personnes les étrangers en situation irrégulière mais des organismes sociaux estiment qu'ils pourraient être 200.000, venant principalement d'Amérique latine et de Chine.  AFP

Le Quai 21, à Halifax, devient le Musée national de l'immigration. Le premier ministre Stephen Harper, de passage à Halifax jeudi, a annoncé le nouveau statut de ce lieu historique national.

« Ce nouveau musée national, le deuxième seulement hors de notre capitale, sera un puissant monument incarnant le rôle vital que l'immigration a joué dans la création de notre pays », a déclaré le premier ministre Stephen Harper.

Le gouvernement fédéral injectera environ 15 millions de dollars dans cette institution, qui est un musée depuis 1999. Le Quai 21 était déjà un lieu historique national.

Ce musée national reconnaît et célèbre la contribution des immigrants à la culture, à l'histoire et au patrimoine canadien.

De 1928 à 1971, environ 1,5 million d'immigrants ont franchi les portes du Quai 21. Durant la Seconde Guerre mondiale, 50 000 épouses de militaires, leurs 22 000 enfants et plus de 100 000 réfugiés sont aussi passés par le Quai 21. Des centaines d'autres milliers de personnes à la recherche d'une nouvelle vie au Canada ont suivi la même voie après la guerre.

Le Canada compte quatre musées nationaux: le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée canadien des civilisations, le Musée canadien de la nature et le Musée des sciences et de la technologie du Canada.

Un cinquième musée national, le Musée canadien des droits de la personne, est en construction à Winnipeg.

Source : www.radio-canada.ca

L'Université Paris-Dauphine lance un diplôme d'université (DU) Principes et Pratiques de la « Finance Islamique ». Il s'agit de l'un des cinq premiers diplômes d'université européens dédiés à cette thématique.

Cette nouvelle formation, d'une durée d'un an, sera dispensée dès la rentrée prochaine à un niveau Master 2.
Il s'adresse à des étudiants de formation initiale titulaires d'un diplôme de niveau bac+4 ou niveau admis comme équivalent mais aussi à des professionnels amenés à travailler dans ou avec ces organisations.

Le DU de niveau M2 Principes et Pratiques de la « Finance Islamique » se consacre aux métiers de la banque, de la finance et de l'assurance tels qu'ils sont mis en pratique par les organisations qui se réclament des préceptes du droit musulman. La méthode repose sur une approche comparative entre la « finance islamique » et la finance « conventionnelle ».
Ce diplôme sera bien évidemment dispensé dans le respect des règles de la laïcité tant en ce qui concerne les programmes que les intervenants ou les étudiants.

Pour en savoir plus : www.dauphine.fr

Les architectes Rachid Andaloussi et Christian Portzamparc (France) ont remporté, mardi, le concours international pour la réalisation du théâtre CasaArt, nouvel espace art et culture de la métropole économique du Royaume.

Cinq groupes de candidats étaient en compétition pour la réalisation de ce projet d'envergure qui sera édifié, au coeur de la ville de Casablanca, sur la place Mohammed V et qui sera dédié aux arts de la scène.

Le dialogue, la concertation, et la participation des artistes et de toutes les personnes concernées ont présidé à l'élaboration du cahier de charge pour cet édifice qui devra participer à la dynamisation de la ville, a indiqué à cette occasion M. Mohamed Sajid, maire de la Casablanca.

Cette réalisation fera la fierté des Casablancais et de l'ensemble des marocains, a-t-il poursuivi précisant qu'elle va doter la métropole d'un espace dédié à la création et à la créativité et qui viendra combler le vide existant dans ce domaine.

Le président de la Fondation des Arts Vivants, M. Noureddine Ayouche, dont la structure a présidé à la phase étude du projet et au concours des architectes, a indiqué que pour l'identification des besoins ont été associés les professionnels du théâtre, de la musique et de la danse ainsi que nombre de compétence du monde de l'art et de la culture.

Le choix des cabinets postulant s'est arrêté sur une liste d'architectes dont les oeuvres sont d'un grand apport à l'architecture marocaine contemporaine, a-t-il expliqué.

Parmi les candidats figuraient également les binômes Franck Ghery (USA) et Saad Benkirane (Maroc), Mecanoo (Pays-Bas) et Abderrahim Sijilmassi, Rem Khoolaas (Pays-Bas) et Kilo Architectures (Maroc), Zaha Hadid (Irak) et Omar Alaoui (Maroc) et le Cabinet Rachid Lazrak.

Le choix du lauréat n'a pas été chose facile tellement les projets étaient aussi fantastiques les uns que les autres devait reconnaître, My Hafid Alami président du jury.

Christian Portzamparc a, pour sa part, confié que le projet du Théâtre CasaArt fut le plus difficile et le plus enthousiasmant à concevoir.

Son collègue Rachid Andaloussi, qui compte à son actif la bibliothèque nationale de Rabat, s'est dit heureux de travailler pour la réalisation de ce projet à Casablanca, ville à la quelle il reste très attaché.

Le parolier et homme de théâtre Tayeb Laalej s'est dit tout fière que la ville de Casablanca soit dotée d'un grand théâtre à la mesure de ses ambitions et de la place qu'elle occupe sur les plans régional et international.

L'annonce des architectes lauréats s'est déroulée en présence de la ministre de la Culture Mme Touria Jabrane Kryatif et du wali du Grand Casablanca, M. Mohamed Halab, ainsi que de nombreuses personnalités du monde de la politique, de l'économie, des finances, de la culture et des arts.  MAP
Le Festival d'Ile de France "ElleS", consacré aux musiques au féminin, aura lieu du 4 septembre au 11 octobre prochains avec la participation du Maroc.

Ce Festival propose chaque année une trentaine de concerts dans des lieux du patrimoine francilien. Sa programmation variée présente des musiques classiques, du baroque à la création contemporaine, des musiques du monde, avec bien souvent des passerelles entre ces répertoires, et la série Factory, consacrée aux musiques jazz et électroniques.

"ElleS", marqué cette année par la présence d'oeuvres de création et d'oeuvres inédites d'une exceptionnelle qualité, invite au voyage à travers l'incroyable diversité de l'art au féminin.

Le Maroc sera représenté à cette grande manifestation musicale par les cheikhates du Moyen-Atlas Hadda Ouakki et Cherifa, les femmes de Taroudant et l'ensemble Ouled Ben Aguida.

Au menu, figure également la projection du documentaire "Le Blues des Cheikhates" d'Ali Essafi.

La participation du Maroc est initiée en partenariat avec le Festival "Timitar" avec le soutien de l'ambassade du Royaume en France, Royal Air Maroc et la Banque populaire.  MAP
Le directeur de l'Observatoire français d'études géopolitiques (OEG), M. Charles Saint-Prot, a affirmé que l'institution d'Amir Al-Mouminine, Commandeur des Croyants, "n'est pas une simple appellation symbolique, mais c'est la clé de voûte du système marocain et le socle de l'identité nationale".

Intervenant lundi à Paris lors d'un colloque sous le thème "le développement politique, social et économique du Maroc: réalisations (1999-2009) et perspectives", M. Saint-Prot a souligné que SM le Roi, Amir Al-Mouminine, situé au-dessus des autres pouvoirs constitutionnels classiques, est "le symbole et le garant du bien commun, en premier lieu l'unité nationale, tant sur le plan politique que spirituel et cultuel".

"Le Roi, Commandeur des croyants, est aussi le principal artisan des évolutions puisque le progrès est naturellement synonyme de continuité", a dit M. Santi-Prot, qui développait l'axe "le commandeur des croyants et la réforme du champ religieux: l'Islam du juste milieu".

Il a fait remarquer que le rôle de l'institution d'Imarat Al-Mouminine est fondamental dans la gestion du champ religieux et le maintien de l'unité politique, ajoutant que "la notion d'Amir Al-Mouminine combine à la fois la légitimité spirituelle et la légitimité temporelle".

Après avoir signalé que l'une des clés d'une bonne perception de la réalité marocaine est l'identité musulmane du pays, M. Saint-Prot a fait observer que "le peuple marocain est à la fois croyant, attaché à ses valeurs religieuses et civilisationnelles, et ouvert au progrès et sur le reste du monde".

Le peuple marocain n'est donc pas un peuple "amnésique, sans foi et sans racines", comme il n'est pas non plus "un peuple figé dans un conservatisme sclérosé", a-t-il ajouté, soulignant que les bases fondamentales du Maroc sont l'Islam, la Monarchie et la préservation de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale.

Le directeur de l'OEG a, d'autre part, indiqué que "l'identité musulmane du Maroc est l'explication du consensus (Ijmaâ) sans faille réalisé autour de l'institution monarchique qui exprime bien cette heureuse combinaison entre tradition et progrès, offrant ainsi une image paisible et moderne de l'Islam".

Pour sa part, Mme Dominique de Courcelles, directrice de recherche au Centre national français de la recherche scientifique (CNRS), a souligné l'attachement des Marocains à l'essence de ce qui a toujours fait la force de l'Islam marocain, en l'occurrence l'institution d'Amir Al-Mouminine, l'unité du rite malékite, la vertu de l'Ijtihad et le rejet des intégrismes et des extrémismes.

L'Islam est "une composante de la subjectivité de millions de Marocains et est aussi une composante de la culture et du développement", a dit Mme de Courcelles dans son intervention intitulée "une nouvelle configuration du politique et du religieux".

L'intégration de l'économie marocaine au monde globalisé accompagne les réaffirmations des identités individuelles et collectives ainsi que de l'identité nationale, a-t-elle noté, ajoutant qu'"il est alors possible de parler de démocratie et de démocratisation, de développement humain et d'agir, sans que le religieux et le politique soient en lutte de domination".

"L'économique ne peut que profiter des liens réciproques et apaisés du religieux et du politique", a affirmé Mme de Courcelles pour qui la mise en oeuvre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) constitue à cet égard "une étape importante".

De son côté, Mme Zeina El-Tibi, journaliste et présidente de l'OEG, a affirmé que dès son accession au Trône, "le jeune Roi Mohammed VI, qui veut être en adéquation avec son temps", a fait part de Sa volonté de venir à bout de la pauvreté, de la précarité, de la marginalisation sociale et de l'exclusion.

Elle a, à ce propos, rappelé que lors de Son premier discours du Trône, le 30 juillet 1999, le Souverain s'était engagé à poursuivre l'oeuvre de Son défunt père en travaillant pour le progrès et le bien-être du Maroc et avait exprimé sa volonté de poursuivre la marche de développement au profit de toutes les composantes du peuple marocain.

"Depuis, a-t-elle ajouté, Son engagement personnel, Son pragmatisme et Sa présence sur le front social ont été les plus fortes caractéristiques des premières années de Son règne".

Le Maroc déploie des efforts considérables pour la réalisation d'un développement durable en empruntant deux voies parallèles mais complémentaires que sont la mise en oeuvre de grands chantiers dédiés au développement et aux projets à moyen et long termes et l'amélioration du quotidien des citoyens les plus défavorisés par le biais de programmes locaux de lutte contre la pauvreté et la précarité, a-t-elle dit.

Le Maroc connaît depuis une dizaine d'années un développement considérable de ses infrastructures et des grands équipements publics, comme il s'est lancé dans de nouveaux chantiers, cherchant à créer des pôles économiques générateurs d'emplois, a noté Mme El-Tibi dans son intervention intitulée "le Roi Mohammed VI et la solidarité".

Abordant l'axe de "la croissance au développement économique : l'exemple des Provinces du Sud", M. Henri-Louis Védié, économiste et professeur à HEC, a souligné d'emblée que les efforts considérables déployés par le Maroc dans ces provinces ont complètement transformé cette région.

"Si la colonisation s'achève en 1955, il faudra attendre 1976 et la Marche Verte pour que commence une autre marche, celle qui conduit à la croissance et au développement économique", a-t-il dit, faisant savoir que "cette longue marche continue aujourd'hui et que depuis 1976, les efforts ont été poursuivis sans discontinuité".

Dans ce cadre, il a cité notamment le secteur des communications avec la généralisation de la radiodiffusion et de la télévision, la réalisation d'un maillage routier exemplaire, la diversification des sources d'approvisionnement pour gagner le challenge de l'eau et la construction de centrales thermiques pour subvenir aux besoins énergétiques.

M. Védié a signalé que des infrastructures de base performantes ont été réalisées dans les domaines portuaire, aéroportuaire, routier, du raccordement au réseau national de l'électricité et de l'adduction en eau potable.

Il a, par ailleurs, souligné que l'essor économique que connaissent les provinces du Sud du Royaume se fait dans les normes du développement durable.

Organisé au Sénat français, ce colloque s'est tenu sous le Haut patronage du président Nicolas Sarkozy, et à l'initiative du Centre de droit international, européen et comparé (CEDIEC), de la Faculté de droit (Université Paris Descartes) et de l'OEG.

Réunissant juristes, économistes, universitaires et chercheurs, le colloque s'est déroulé en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc en France, M. El Mostapha Sahel.   MAP

Un séminaire sur le partenariat euro-méditerranéen et la politique européenne de voisinage s'est ouvert, lundi à Barcelone, avec la participation d'une trentaine d'experts et de responsables politiques et institutionnels de plusieurs pays des deux rives de la Méditerranée, dont le Maroc.

Le Royaume est représenté à cette rencontre de deux jours par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, M. Youssef Amrani qui a assisté à la cérémonie d'ouverture aux côtés du Directeur général des Relations extérieures de la Commission Européenne, Eneko Landaburu, de l'Ambassadeur en charge des Affaires Méditerranéennes auprès du ministère espagnol des Affaires étrangères, José Riera, du Coordinateur d'Euromesco, Roberto Aliboni et du Directeur Général de l'IEmed Senen Florensa.

La réunion, qui se tient au palais de Pedralbés, siège du secrétariat permanent de l'Union Pour la Méditerranée, est consacrée à l'évaluation des instruments de Politique extérieure de l'Union européenne (UE) pour la région Méditerranéenne avec une attention particulière au nouveau cadre régissant les relations entre les deux rives de la Méditerranée à savoir l'Union pour la Méditerranée (UPM).

Les participants auront à analyser et évaluer, durant les différentes sessions de ce séminaire, les nouvelles projections du partenariat euro-méditerranéen et de l'Union pour la Méditerranée, les politiques européennes de voisinage, ainsi que l'incidence des facteurs stratégiques, politiques et économiques sur les relations euro-méditerranéennes, l'objectif étant de dégager un cadre nouveau pour les relations euro-méditerranéennes.

Le séminaire, qui se tient sous le thème "Voisinage européen et architectures euro-méditerranéennes. Vers des évolutions convergentes ou divergentes?", est organisé par l'Institut Européen de la Méditerranée (IEmed) et le réseau Euromesco qui regroupe les principaux centres et instituts de recherche sur les affaires internationales et la sécurité en Méditerranée.  MAP
Le représentant régional du Proche Orient à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), M. Chahid El Haq a prévu une baisse de 7% des transferts financiers à destination des pays de la région MENA (Proche Orient et Afrique du nord) et une baisse de 9% des transferts en provenance des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) en raison de la crise financière mondiale.

Dans un exposé présenté lors de la réunion des experts régionaux arabes sur l'immigration internationale dont les travaux ont débuté lundi au Caire, M. Chahid El Haq a indiqué que les secteurs susceptibles d'être affectés par la crise financière étaient notamment les secteurs de l'exportation, les institutions financières, l'emploi, l'épargne, les investissements et la demande en biens et services.

Par ailleurs, il a indiqué que la crise financière mondiale affectait la région arabe à travers trois canaux, à savoir la baisse des prix du pétrole, le recul de la demande et du volume du commerce international et la baisse des investissements.

Concernant l'immigration, l'intervenant prévoit une baisse du flux de nouvelles migrations vers les économies développées en raison des difficultés économiques.

La contribution de la main d'oeuvre étrangère aux économies arabes demeurera stables ou enregistrera une baisse relativement faible, a-t-il souligné ajoutant que le taux de chômage dans les pays arabes a atteint 9,4% en 2008.

De son coté, la secrétaire générale adjointe de la Ligue arabe, chargée des affaires sociales, Mme Sima Bahouth a indiqué que la crise financière mondiale pourrait contribuer à la hausse du taux de chômage et, partant, des demandes d'immigration, d'où la nécessité d'envisager des alternatives face à cette éventualité à travers la création de marchés parallèles.

Elle a salué, en outre, les initiatives étrangères appelant à reconnaître le rôle du travailleurs immigrants et à renforcer le dialogue et le partenariat entre les pays d'origine et les pays d'accueil.

La ministre égyptienne des forces ouvrières et de l'immigration, Mme Aicha Abdelhadi a appelé à une coordination de la participation arabe au 3e forum international sur l'immigration et le développement tenu début novembre à Athènes pour la préservation des intérêts arabes.   APS
Les travailleurs immigrés sont plus affectés que les autres par la dégradation de la situation du marché du travail du fait de la crise économique, selon une étude de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiée mardi.

Selon l'édition 2009 des Perspectives des migrations internationales, les travailleurs immigrés ont été parmi les premiers à perdre leur emploi, les niveaux de chômage au sein de la population immigrée ayant pratiquement doublé en Espagne, en Irlande et au Royaume-Uni depuis le début de la crise.

Au premier trimestre 2009, le taux de chômage des immigrés en Espagne était de 27,1 % contre 15,2 % pour les travailleurs locaux. En France, le taux de chômage des immigrés a atteint 14% au cours de la même période comparé à 8,2% pour les personnes nées en France.

Le rapport de l'OCDE relève que s'il est encore trop tôt pour observer une évolution des flux migratoires, dans certains pays, "des signes de recul des entrées commencent à apparaître". Aux Etats-Unis, un recul de 16% des visas de travail temporaires les plus répandus a été enregistré pour l'exercice fiscal 2008.

Selon ses plus récentes projections, l'OCDE prévoit que le taux de chômage total, dans sa zone, va augmenter jusqu'à fin 2010 pour atteindre 10% contre 6% en 2008, passant de 34 millions à 56 millions en 2010.

Derrière la baisse du nombre de migrants en quête de travail dans les pays de l'OCDE, ce sont les effets de la crise conjugués au durcissement des politiques migratoires qui se profilent, écrit le rapport.

Cette année, pour la première fois depuis longtemps, le chiffre plafond de la principale catégorie de visa de travail temporaire aux Etats-Unis n'a pas été atteint immédiatement.

L'Australie a enregistré un recul de la migration de travailleurs temporaires qualifiés de plus de 25 % au cours des quatre premiers mois de 2009.

Au Royaume-Uni et en Irlande, l'immigration en provenance des nouveaux États membres de l'UE a régressé de plus de moitié.

Face à ces évolutions, l'OCDE souligne qu'"il faut garder la porte ouverte aux travailleurs immigrés pour répondre aux besoins de main-d'oeuvre à terme" et appelle à la mise en place rapide de "politiques appropriées".  AFP

Le Conseil de l'Union européenne a adopté jeudi des règles communes concernant les procédures et conditions de délivrance des visas de courte durée (3 à 6 mois), indique un communiqué du conseil.

L'adoption de ce nouveau règlement est "une étape importante pour la poursuite de la mise en place d'une politique commune des visas et pour le renforcement de la coopération dans l'espace Shengen", poursuit le communiqué qui note que les ressortissants de pays tiers bénéficieront de procédures relatives aux demandes plus cohérentes et transparentes.

Le nouveau règlement regroupe l'ensemble des instruments juridiques régissant les décisions en matière de visas et accroît la transparence et la sécurité juridique pour les demandeurs et remplace également les instructions consulaires communes (ICC).

Il précise quel Etat membre est chargé du traitement de la demande de visa et définit les différentes phases de l'examen de cette demande et de la prise de décision y relative.

De même qu'il contient de nouvelles dispositions autorisant la délivrance de visas à entrées multiples dans certaines conditions et énumère les documents qu'un demandeur de visa doit produire, ainsi que les procédures applicables en vue de leur vérification.

Il oblige également les Etats membres à communiquer aux demandeurs qui ont fait l'objet d'une décision de refus de visa les motivations de cette décision leur donnant la possibilité de former un recours contre la décision rendue.

S'agissant de la délivrance des visas à entrées multiples valables entre six mois et cinq ans, le règlement pose deux conditions principales au demandeur, celle d'établir la nécessité ou la justification de son intention de voyager fréquemment et/ou régulièrement, et établir aussi la preuve de son intégrité et de sa fiabilité.

Ce nouveau règlement entre en vigueur vingt jours après sa publication. La plupart de ses dispositions devront être appliquées six mois plus tard, ajoute la même source.  MAP

Congrès Annuel du Centre de la Communauté Maroco-Américaine : Plus de 1000 membres représentant 32 Etats venant des quatre coins des Etats-Unis.

La Convention MACC 09 exposera au public 20 exhibitions portant sur les échanges commerciaux, l'immobilier, les investissements, le secteur bancaire et le tourisme. Ces assises verront, pour la première fois aux Etats-Unis, l'institution d'une Journée Sahara, un aperçu culturel sur le Sahara marocain, son peuple et ses traditions.
MACC 09 sera également l'occasion pour le Consulat général du royaume a New York, de mettre ses « services consulaires ambulants »à  la disposition des ressortissants marocains qui atteindront cette manifestation.

La Convention abritera en outre, dans la soirée du 24, le Bladi Award, une distinction récompensant les plus méritants et les plus actifs des membres de la communauté maroco-américaine dans les domaines de la recherche académique, des affaires, des arts et du travail social.

« C'est notre plaisir de jeter un pont entre le Maroc et les Etats-Unis. La convention MACC à Orlando sera un nouveau jour pour notre communauté. Notre objectif est d'exposer le Maroc, son industrie, son tourisme et ses services, aux Américains désireux d'explorer les richesses qu'offre notre pays », affirme Driss R. Temsamani, le fondateur du Centre de la Communauté Maroco-Américaine.

« Pour la célébration du 20e anniversaire du Club Marocain de Washington, c'est une opportunité unique d'entrer en partenariat avec le Centre de la Communauté Maroco-Américaine dans l'organisation prochaine de cette convention annuelle qui se tiendra à Orlando. Alors que le Maroc entame un nouveau départ dans le concert des Nations sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, nous avons le plaisir d'offrir, ensemble, à la communauté américaine, un événement d'envergure mondiale, la « Journée Sahara », commente Hassan Samrhouni, président du Club Marocain de Washington.

Pour plus de renseignements, prière de visiter la page de la Convention MACC 09: http://www.macc-convention.com



Pour de plus amples informations, veuillez contacter

Driss R. Temsamani & Hassan Samrhouni

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Main (888) 666-1279
Fax (202) 318 1088

A propos du Centre de la Communauté Maroco-Américaine
Le Centre de la Communauté Maroco-Américaine a pour mission de renforcer la société civile marocaine, a travers la mobilisation de la communauté et la promotion des meilleures pratiques des associations locales.
La MACC sert de pont reliant les bénévoles de la communauté a travers l'ensemble du territoire des Etats-Unis aux défenseurs de ces causes à l'échelle tant locale que nationale, aux chercheurs académiques et aux programmes d'ordre social, culturel et financier. Pour plus d'informations sur ce centre, prière de visiter ce site :

http://www.moroccancommunitycenter.net

A propos du Club Marocain de Washington
La mission du WMC consiste à renforcer les relations entre tous les membres de la communauté maroco-américaine tout au long des Etats-Unis, ainsi qu'a favoriser la compréhension mutuelle avec d'autres communautés et la société en général.
L'objectif du Club Marocain de Washington étant de promouvoir la camaraderie, l'harmonie et les bons rapports, non seulement au sein de la communauté maroco-américaine, mais aussi avec l'ensemble de la société américaine. Sans distinction de race, de sexe ou de religion. Durant les 20 dernières années, le WMC a organisé nombre d'événements sociaux, culturels et sportifs en vue de la promotion de notre patrimoine culturel marocain. Et ce, via une participation des événements locaux et nationaux.  
Le WMC a également coordonné et collaboré avec d'autres groupes et organisations aussi bien au plan régional que national. Pour de plus amples informations, ne manquez pas de visiter le site :

http://www.washingtonmoroccanclub.org

"Le Maroc, un pays aux 1001 opportunités" est le thème d'un séminaire organisé, jeudi à Bruxelles, pour faire connaître les potentialités et les atouts que recèle le Royaume et les choix économiques pour lesquels il a opté.

Ce séminaire s'est déroulé en présence notamment du ministre du Commerce extérieur Abdellatif Maâzouz, du ministre belge de l'Economie, M. Vincent Van Quickenborne et de l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre.

Intervenant à cette occasion, M. Maâzouz a dressé un bilan des réformes engagés par le Maroc au cours des dix dernières années en matière de libéralisme économique, de démocratie, et de modernisation de l'appareil étatique.

Le ministre a souligné que, grâce à la solidité de l'économie marocaine et à la rigueur budgétaire et monétaire, le Maroc a pu résister à la crise financière internationale.

Pour faire face à cette crise, a-t-il expliqué, le gouvernement a agi essentiellement sur la demande avec des mesures préventives qui ont un impact positif sur le taux de croissance ayant atteint 5,6 pc en 2008.

Le Maroc, a poursuivi le ministre, a également renforcé le secteur financier à travers un réseau bancaire très développé, présent aussi à l'extérieur, notamment en Europe et de plus en plus dans le continent africain, ce qui a permis d'acquérir un savoir-faire dans le domaine financier incitatif à l'investissement.

Le Maroc a, de même, adopté des politiques volontaristes, des choix sectoriels très prononcés et une politique de développement humain. Il a fait le choix dans son développement économique en tablant sur les secteurs pour lesquels il a des avantages compétitifs intéressants, a-t-il dit, passant en revue les principaux secteurs et les différents changements qui ont été mis en place.

Concernant le secteur touristique, M. Maâzouz a rappelé le "Plan Azur" qui a pour objectif d'atteindre 10 millions de touristes à l'horizon 2010.

A cet égard, il a indiqué qu'à la fin 2008, le Maroc a été légèrement au dessus des objectifs planifiés et malgré la crise, l'année 2009 connaît une croissance au niveau des entrées touristiques. Il a aussi rappelé l'inauguration par SM le Roi Mohammed VI de "Mediterrania Saïdia", première station du "Plan Azur", qui s'inscrit dans le cadre de la Vision 2010.

Dans le domaine industriel, le Maroc a opté pour une stratégie intégrée avec des objectifs précis. Le choix a été fait en fonction d'un certain nombre de secteurs traditionnels (textile, agroalimentaire, produits de la mer), mais aussi des secteurs qui sont à la pointe du progrès (technologies d'information, électronique, automobile et aéronautique), a-t-il expliqué.

Pour ce qui est du secteur de l'énergie, M. Maâzouz a indiqué que le Maroc est dépendant à 96 pc de l'extérieur en matière de ressources énergétiques. Conscient de cet enjeu, le Royaume a mis en place récemment un plan sur les dix prochaines années avec comme objectif de réaliser une économie annuelle de 500 millions d'euros, en accordant une importance à la sécurité énergétique et en s'orientant vers les énergies renouvelables, a-t-il ajouté.

Le Maroc est engagé dans une politique de grands chantiers et veille à la consolidation des infrastructures de transports autoroutier, ferroviaire, portuaire et aéroportuaire, a noté M. Maâzouz, soulignant qu'entre 2008 et 2012, le pays prévoit de construire 400 km d'autoroutes. Le Maroc est également en train de préparer la première ligne TGV entre Tanger et Casablanca et des réseaux de tramways à Rabat et à Casablanca, a-t-il dit.

Toutes ces politiques entreprises ont pour objectif le bien-être du citoyen, a-t-il affirmé, soulignant que l'OMC a relevé dans son rapport que le PIB per capita a doublé entre 2002 et 2008.

Le ministre a, en outre, mis exergue l'apport de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) qui vise le soutien des activités génératrices des revenus pour les personnes a revenu limité, le développement des capacités et des compétences, l'amélioration des conditions d'accès aux services et aux infrastructures de base et le soutien aux personnes en grande vulnérabilité.

M. Maâzouz a également évoqué le plan "Maroc export plus", sur les dix prochaines années avec des objectifs clairs, un ciblage des marchés et aussi un accompagnement des acteurs et des entreprises qui souhaitent se développer à l'export. L'objectif de ce plan est de tripler les exportations sur les dix prochaines années avec un doublement à l'horizon 2015.

Le ministre belge de l'Economie a, pour sa part, affirmé que le Maroc est un pays "prioritaire" pour la Belgique, annonçant qu'une mission économique de haut niveau se rendra en novembre prochain à Rabat afin de donner un nouvel élan aux échanges économiques bilatéraux.

Ce séminaire a connu la participation de responsables des départements des Affaires économiques et générales, du ministère du Commerce, de l'Industrie et des Nouvelles technologies, de l'Agence pour le développement agricole et de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) qui ont fourni d'amples explications, chacun dans son domaine, aux opérateurs et experts belges.  MAP

Avec quelque 235.133 personnes recensées à fin janvier dernier, la communauté marocaine reste majoritaire en Catalogne (Nord-est de l'Espagne), selon des chiffres publiés jeudi par le secrétariat pour l'immigration du gouvernement autonome catalan.

La communauté marocaine représente 19 pc du total des communautés immigrées installées dans cette région autonome. Elle est talonnée par la communauté latino-américaine (Equatoriens, Boliviens et Colombiens) avec 16,3 pc. Les Immigrés de nationalité roumaine arrivent en troisième position, avec 7,8 pc, selon le rapport sur "L'Immigration en chiffres" présenté à Barcelone.

Le secrétariat pour l'Immigration catalane publie chaque trimestre un rapport statistique sur l'immigration.

Selon le rapport, la Catalogne accueille actuellement des étrangers de 179 nationalités différentes, les Marocains étant les plus nombreux.

"En Catalogne, à fin janvier 2009, il y avaient 235.133 personnes de nationalité Marocaine, dont 60 pc sont des hommes et près de 34 pc sont âgées de 30 à 44 ans", selon le rapport qui précise que 6,2 pc de cette communauté se concentre à Barcelone, suivie de Terrassa avec 5,6 pc.

Le rapport, élaboré avec la collaboration de l'Université autonome de Barcelone (UAB), révèle également que le nombre des immigrés, toutes nationalités confondues, enregistrés dans les registres des mairies et municipalités catalanes s'est multiplié par 12 depuis 1999.  MAP
L'école allemande doit accepter des musulmanes voilées mais celles-ci ne doivent pas cacher tout leur visage, a recommandé jeudi un forum gouvernemental, dans un pays qui compte environ 4 millions de musulmans.

"Au nom de la liberté de culte (...) le port du voile ne peut être interdit" à l'école, a estimé la Conférence islamique allemande, un organe créé en 2006 par le gouvernement pour améliorer l'intégration des musulmans en Allemagne et qui réunit une trentaine de représentants de l'Etat et de la communauté musulmane.

"Mais le voilage intégral du visage n'est pas compatible avec la communication ouverte qui régit les cours et le processus d'éducation à l'école", a jugé la Conférence, qui se réunissait jeudi a priori pour la dernière fois.

"Dans certains cas, comme lors du travail avec du feu en sciences naturelles" ou en cours de sport, le renoncement au voile peut être demandé à l'écolière pour des raisons de sécurité, a souligné la Conférence.

Elle a par ailleurs jugé que les enfants devaient tous participer aux cours de natation "jusqu'à la puberté", à partir de laquelle les jeunes musulmanes peuvent en être dispensées s'il est prouvé "de manière crédible" qu'elles ont "un conflit de conscience" à se montrer en partie dévêtue en public, en particulier devant des garçons.

En revanche sur les cours d'éducation sexuelle, pas de compromis: tous les enfants doivent y participer, a recommandé la Conférence.

Elle a par ailleurs recommandé la création de filières de théologie islamique à l'Université et de cours d'islam en langue allemande à l'école.

Des projets-pilotes de cours d'islam à l'école sont en cours çà et là en Allemagne, où les écoles publiques n'offrent jusqu'à présent que des cours de religion catholique et protestante.

L'éducation relevant de la compétence des Länder (Etats régionaux), ces recommandations n'ont toutefois aucune valeur contraignante.

Mais la Conférence islamique n'a pas cette vocation: elle vise à fournir pour la première fois "un cadre de dialogue" entre l'Etat et la communauté musulmane, dans le "respect mutuel", a souligné le ministre de l'Intérieur Wolfgang Schäuble jeudi, en estimant l'objectif rempli.

Une étude commandée par son ministère et présentée jeudi a révélé que l'Allemagne comptait entre 3,8 et 4,3 millions de musulmans, un chiffre très supérieur à la fourchette haute de 3,4 millions de musulmans évoquée jusque-là, et qu'ils étaient globalement mieux intégrés dans la société qu'on ne le pensait.

Les musulmans représentent ainsi 5% de la population, les deux-tiers étant d'origine turque, selon cette première étude représentative réalisée au niveau fédéral.

98% vivent à l'Ouest ou à Berlin, près de la moitié (45%) ont la nationalité allemande et la moitié sont membres d'une association allemande, un résultat à rebours des préjugés sur la non-intégration des musulmans dans le tissu social du pays.

Selon l'étude, 70% des musulmanes d'Allemagne ne portent jamais de voile. "Seule une minorité" des jeunes musulmanes ne participe pas à des activités sportives mixtes à l'école (7%) ou à des voyages scolaires (10%).

Un point inquiétant, selon l'étude: nombre de musulmans d'Allemagne, en particulier les Turcs, ont un niveau scolaire ou d'études très bas, bien inférieur à celui "d'autres migrants" non musulmans.  AFP
Le premier festival cinématographique de Beni Mellal aura lieu du 8 au 11 juillet prochain sous le thème "les journées Ain Asserdoune du cinéma marocain".

Au programme de cette manifestation organisée par l'association "Hakawati pour le théâtre et le développement culturel" avec le soutien de la wilaya de la région de Tadla-Azilal, figurent des projections et des rencontres-débats autour de plusieurs films marocains.

Le festival, qui verra la participation d'une pléiade de réalisateurs, critiques et stars du cinéma, sera marqué par la tenue d'ateliers animés par des professionnels du 7-art en collaboration avec le centre marocain d'initiation à l'image.

Cette édition prévoit également un colloque sur "le cinéma marocain : réalité et perspectives " et d'autres activités parallèles reflétant la créativité locale.  MAP
Les femmes du pourtour méditerranéen occupent une place prépondérante dans leur société où elles se valorisent par le travail et la contribution à la vie communautaire, ont affirmé les organisateurs du 4-ème Forum international des "Femmes méditerranéennes", ouvert jeudi à Fès avec la participation d'un parterre d'intellectuels marocains et étrangers.

Le mouvement féministe en Méditerranée est devenu de plus en plus présent et son succès a été de négocier avec les sphères du pouvoir et de s'imposer ensuite sur l'échiquier politique des sociétés, ont souligné les intervenants lors de la séance inaugurale de ce Forum, initié par la Fondation Esprit de Fès en collaboration avec l'université Sidi Mohammed Ben Abdellah et le Centre ISIS pour Femmes et Développement, sous le signe "Femmes et Savoir en Méditerranée".

Les différents intervenants ont passé en revue, à cette occasion, les avancées réalisées par la femme méditerranéenne ainsi que son rôle fondamental au sein de la société.

Ils ont, dans ce cadre, indiqué que la participation des femmes marocaines à la gestion de la chose locale, est porteuse d'espoir pour un meilleur avenir du Maroc, rappelant que le Royaume a réussi à adopter une approche volontariste permettant de promouvoir la représentation de la femme aux conseils locaux et sur la scène politique.

S'agissant du choix du thème "Femmes et Savoir en Méditerranée" pour ce Forum, les intervenants ont avancé la place de plus en plus prépondérante du savoir dans la vie des femmes et des hommes et les questions éthiques, sociales, que politiques qu'il pose.

"Le savoir, aussi bien scientifique, académique, qu'oral et culturel est un élément à double tranchant, à la fois unificateur et marginalisant", ont-ils expliqué.

Selon les organisateurs, la question des "femmes et du savoir" dans les pays méditerranéens pose deux problématiques majeurs, celle de la disparité entre les femmes et les hommes en matière d'accès au savoir, et celui de la disparité entre les niveaux scientifiques et technologiques des pays concernés.

Et de relever que la pauvreté, voire, l'absence de la culture scientifique, rend illusoire les efforts, quand ils existent, de certains pays de développer les domaines de la recherche scientifique et technologique, et pèse lourdement sur l'avenir de ces pays.

Pour les organisateurs, les questions intéressant le devenir des sciences et des technologies doivent être posées, non seulement au sein de la communauté scientifique, mais dans un cadre plus large car elles intéressent l'ensemble des citoyens et des citoyennes.

Pour répondre à l'ensemble de ces problèmes, le Forum international des Femmes Méditerranéennes affirme que le savoir et la technologie doivent se développer dans un environnement de liberté et de démocratie qui garantit l'accès au savoir et au partage du savoir.

Il est donc urgent de sensibiliser la société civile sur les conséquences de la science et des technologies sur la vie quotidienne des femmes et des hommes et sur la nécessité d'une meilleure compréhension de ses domaines, ont indiqué les initiateurs de ce forum.

Un panel de participants représentant outre le Maroc, des pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et d'Amérique prennent part à ce forum qui vise entre autres à mettre en exergue le rôle important joué par les femmes méditerranéennes dans les domaines de l'éducation, de la reproduction des schémas sociaux et de la charge économique du foyer.

Parmi les axes retenus lors de cette rencontre figurent notamment "L'intégration de la dimension genre dans les politiques publiques et les défis de l'Union pour la Méditerranée", "La promotion des droits des femmes dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée : quel rôle pour le Maroc", "Stratégies de visibilité des femmes dans les parcours Europe-Méditerranée" et "Femmes marocaines entre démocratie et traditions".  MAP

"Les faits et les effets de la mondialisation : La sociologie et ses frontières" est le thème d'un colloque international qui s'est ouvert, mercredi (24 juin 2009 NDLR) à Mohammedia, à l'initiative de l'Université Hassan II - Mohammedia-Casablanca en partenariat avec l'Association internationale des Sociologues de Langue française (AISLF).

Organisé en partenariat également avec la Fondation Konrad Adenauer et le Centre Jacques Berque de Rabat, ce colloque, de trois jours, réunit environ 120 chercheurs et spécialistes en sciences sociales représentant des universités et des centres nationaux et internationaux (Europe, Canada, Afrique et Maghreb).

La mondialisation a fait émerger des phénomènes sociaux nouveaux qui se sont imposés à l'investigation des sociologues, ont indiqué des intervenants à l'ouverture de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence du gouverneur de la préfecture de Mohammedia, M. Aziz Dadès, et d'autres personnalités.

En effet, la mobilité transnationale des personnes, la circulation des idées, la flexibilité des frontières culturelles ainsi que l'ouverture de l'espace médiatique à travers les satellites s'accompagnent de nouvelles dynamiques et de phénomènes sociaux qui interpellent l'analyse sociologique et font appel au renouvellement des approches, des théories et des dispositifs conceptuels, ont-ils ajouté.

Le secrétaire général du département de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, M. Abdelhafid Debbagh, a estimé, de son côté, que la thématique du colloque est très pertinente, eu égard aux questions qui doivent être traitées, relevant que ce genre de rencontres appuient la recherche-développement.

Pour sa part, la présidente de l'Université, Mme Rahma Bourqia, a mis l'accent sur l'importance de ces rencontres dans le renforcement du dialogue et l'échange d'idées et des points de vues entre sociologues.

Plusieurs sous-thèmes doivent être abordés lors de cette rencontre dont les théories et les paradigmes sociologiques et la globalisation, la mondialisation et la culture, l'identité et la communauté transnationales et la diversité culturelle.

Le programme du colloque comporte également des exposés et des ateliers animés par des conférenciers marocains et étrangers, traitant notamment du "paradigme des conséquences et renouveau de la sociologie", des "frontières de la sociologie et mouvement des frontières des cultures", des "avenirs possibles de la sociologie de la mondialisation", "de la complémentarité de l'enquête ethnographique et de l'enquête par questionnaire" et des "effets de la globalisation". MAP
La ville d'Essaouira s'apprête à célébrer la 12ème édition du festival Gnaoua et Musiques du Monde, (25-28 juin), un carrefour musical de taille qui a conféré une dimension internationale à la cité des Alizés.

Les fans de la musique gnaouie ont commencé à affluer bien avant le premier jour du festival, confirmant ainsi la réussite de ce rendez-vous musical inscrit désormais dans les agendas des festivaliers dont le nombre augmente de manière étonnante d'année en année.

Depuis sa création en 1998, le festival d'Essaouira s'est imposé comme un événement culturel majeur, et a acquis ses lettres de noblesse auprès de musiciens internationaux et d'un public national et étranger, de plus en plus nombreux.

La philosophie originelle et originale de cette rencontre musicale est restée la même : donner au patrimoine culturel Gnaoua la possibilité de s'exprimer et de s'épanouir en créant un espace de dialogue entre leur musique ancestrale et les musiques du monde.

Par son originalité et son authenticité, le « Woodstock marocainÂ" a su trouver un formidable écho à l'international auprès de tous ceux, journalistes, mélomanes, ou amoureux du Maroc, qui se sont reconnus dans son message de paix et de dialogue, dans sa volonté de partager à travers la musique et de faire se rencontrer toutes les cultures.

Abdeslam Alikane, maâlem de Mogador et membre fondateur du festival, Loy Ehrlich, compositeur français, multi instrumentiste, puriste et spécialiste des

musiques du Sud, et Karim Ziad, batteur, icône du jazz maghrébin ayant travaillé avec les plus grands noms du jazz, sont les trois directeurs artistiques de ce festival suivi de près par tous les spécialistes et passionnés de musiques du monde.

Musiciens avant tout, ils ont su développer un langage propre à ce festival, pour une programmation à la rigueur et à la qualité indéniable. Chaque année, ils relèvent le défi de concevoir une programmation basée sur la fusion des genres et des styles, exercice à la fois audacieux et risqué qui fait de cette manifestation culturelle un événement à part dans le paysage musical.

Retour sur la 11ème édition :

La 11ème édition du Festival Gnaoua et Musiques du Monde avait tenu sa promesse et offert au public nombreux venu des différentes régions du Royaume et du monde, des concerts fusionnant l'art sacré des Gnaoua avec les sons des musiciens les plus talentueux de la scène musicale mondiale.

Les maâlems gnaouis les plus courus étaient au rendez-vous du festival. Abdeslam Alikane, Mahmoud Guinea, Mustapha Bakbou ou encore Abdelkébir Merchane

ont partagé avec le public leur art et leur savoir, avec émotion et musicalité.

Des artistes de renom se sont également produits aux côtés des musiciens gnaouis. Wayne Shorter, le monstre sacré de la scène jazz, avait ébloui le public avec son jeu exceptionnel de l'instrument fétiche du jazz, le saxophone. MAP

L'agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (FRA) a appelé mercredi (24 juin 2009 NDLR) les Etats membres à mieux collecter les données sur les discriminations afin de pouvoir élaborer des politiques ciblées.

Sur les 27 pays de l'UE, seuls 12 rassemblent des données pénales suffisamment fiables, selon cette agence.

"Les gouvernements doivent mettre en place des systèmes de collecte de données améliorés, spécifiquement pour les actes liés aux discriminations", a estimé Anastasia Crickley, présidente du conseil d'administration de la FRA, en présentant le rapport annuel de l'institution à son siège à Vienne.

Les cas déclarés de discrimination ont augmenté en 2008 en Irlande, en Autriche, au Royaume-Uni, en Pologne et en Suède, par rapport à l'an passé. Ils ont en revanche diminué en Belgique, en République Tchèque, au Danemark, en Allemagne, en France, en Slovaquie et en Finlande, selon le rapport.

Mais selon Morten Kjaerum, directeur de la FRA, on constate "un sous-signalement dramatique" des actes liés aux discriminations.

L'enquête EU-Mindis menée en 2008 auprès de 23.500 membres de minorités ethniques dans les 27 pays de l'UE montre en effet que 37% des personnes interrogées ont été victimes de discriminations dans les douze derniers mois et que 4% ont été menacées ou attaquées physiquement.

Selon la même étude, les personnes interrogées ignorent largement leurs droits: 39% savaient que les discriminations à l'embauche sont interdites par la loi et 20% seulement connaissaient une organisation susceptible de venir en aide aux personnes victimes de discrimination.

"Ce que l'on voit dans les statistiques officielles n'est que la pointe de l'iceberg", selon M. Kjaerum. De nombreuses victimes n'obtiennent pas réparation, de nombreux auteurs d'actes discriminatoires jouissent de facto d'une impunité et les décideurs n'ont pas la connaissance nécessaire des faits réels. En conséquence, "ils ne sont peut-être pas à même d'élaborer des législations ciblées", a-t-il commenté. AFP
Saïd Bouziri, militant de longue date des droits des étrangers, membre du bureau national de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) est décédé mardi (23 juin 2009 NDLR) à Paris, apprend-on dans son entourage.

Les causes de son décès n'ont pas été précisées.

Né le 4 juin 1947 à Tunis, Saïd Bouziri était arrivé en France en 1966 pour poursuivre des études d'économie à Lyon puis à Paris. Engagé dès 1968 dans la défense des immigrés, il a participé à la fondation des Comités Palestine.

Frappé avec sa femme d'une mesure d'expulsion en 1972 pour atteinte à l'ordre public, il se lance dans l'organisation de grèves de la faim pour la régularisation des travailleurs immigrés dans les années 1972-1973 et milite en faveur des grévistes des loyers dans les foyers de travailleurs immigrés.

Durant la deuxième moitié des années 1970, Said Bouziri milite dans le quartier qu'il a habité jusqu'à son décès, la Goutte d'Or, dans le nord-est de Paris. Il est aussi devenu l'un des pionniers des radios libres, en créant avec des amis, en juin 1981, Radio Soleil Goutte d'Or.

Engagé depuis une vingtaine d'années à la LDH - son mandat de trésorier venait d'être renouvelé au début du mois -, Saïd Bouziri a "porté" au cours des dernières années la campagne de la votation citoyenne, en faveur de l'octroi du droit de vote aux étrangers aux élections locales.

"Extraordinairement efficace et chaleureux", se souvient Jean-Pierre Dubois, président de la LDH, Saïd Bouziri avait donné le 11 juin le coup d'envoi d'une grande exposition accueillie aux archives municipales de Lyon (centre-est), "Générations, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France". AFP

L'étude réalisée par la Fondation Roi Baudouin, en collaboration avec l'Université de Rabat, auprès de la population d'origine marocaine vivant en Belgique, souligne la précarité de leur statut socio-économique.

Ainsi, 31,7 % seulement des 400 personnes interrogées jouissent d'un contrat fixe ; 5 % exercent des travaux temporaires ; 21 % bénéficient du chômage et 5 % ne reçoivent pas d'allocations. Les personnes interrogées évoquent surtout les discriminations à l'embauche pour justifier leurs difficultés d'insertion sur le marché de l'emploi.

La proportion des femmes exerçant une activité professionnelle est sensiblement plus faible que celle des hommes (38,3 % contre 55,4 %). La proportion des femmes belgo-marocaines sans emploi est aussi supérieure à celle des hommes (33,3 % contre 28,7 %). La proportion des femmes inactives (pour raisons familiales ou autres), en marge du marché de l'emploi, s'élève à 62 %. Par ailleurs, la proportion des femmes nées au Maroc et exerçant un travail (22 %) est plus de deux fois inférieure à celle des femmes nées en Belgique (46 %).

Les personnes récemment naturalisées sont souvent marginalisées sur le marché de l'emploi ou débusquent des petits boulots et des... petits salaires. Du coup, certains Belgo-Marocains se tournent vers le travail au noir pour survivre, tout en bénéficiant des allocations de chômage. Comme le confirme une des personnes interrogées dans l'étude : « J'habite près de Liège. La plupart des Marocains sont au chômage... Les gens, dès qu'ils touchent des allocations du chômage, arrêtent de travailler, parce qu'un maçon qualifié touche 1.500 euros et un chômeur, chef de famille, en touche 1.200. Je connais des parents qui passent leur journée au café... ».

Ces difficultés d'insertion sur le marché du travail se répercutent sur le niveau de vie des Belgo-Marocains (lire ci contre).

Une proportion importante des ménages interrogés entre dans la catégorie de la population dite « à risque de pauvreté » - détenteurs d'un revenu égal ou inférieur à 860 euros par mois. Plus de la moitié (53 %) des Belgo-Marocains vivrait ainsi sous le seuil de pauvreté dans notre pays. Avec des disparités régionales : leurs revenus sont les plus élevés en Flandre, les moins élevés en Wallonie.

Les problèmes les plus fréquemment évoqués par les personnes interrogées, outre le chancre du chômage, sont liés à l'identité ethnique et religieuse : le fait d'être traité comme étranger (lire ci-contre) est la critique la plus fréquemment avancée.

Le manque de respect à l'égard de leur religion et l'inadéquation des valeurs morales avec les leurs sont aussi largement mis en avant.

Les personnes interrogées pointent, au Maroc, les institutions religieuses, devant la Monarchie, comme étant les deux institutions les plus dignes de leur confiance. En Belgique, ce sont les mosquées qui trônent largement en tête de leurs suffrages, relevant l'importance majeure qu'ils accordent au religieux.

Au-delà de l'identité nationale, l'identité religieuse l'emporte sur toutes les autres : plus d'un tiers (36 %) des sondés répond sans hésiter qu'ils préfèrent d'abord être reconnus comme musulmans. 68 % déclarent essayer d'obéir aux préceptes religieux. En dépit du fait que la majorité des personnes interrogées a la nationalité belge, 7 % seulement manifestent le besoin de s'identifier à notre nationalité.

Parmi les 400 personnes interrogées dans cette large enquête, 68 % ont rejoint un des membres de leur famille qui avait immigré en Belgique. Les 32 % restants sont arrivés les premiers dans notre pays. Et l'étude relève que les membres de la deuxième génération se disent plus heureux que ceux de la première génération.

D'une manière générale, le modèle traditionnel du ménage - le couple marié avec enfants - s'effrite au profit du célibat ou de la cohabitation. Dans l'échantillon de l'étude, 55 % des Belgo-Marocains n'ont pas d'enfants ; parmi les 45 % restants, moins de la moitié a en moyenne 1 à 2 enfants, 30 % 3 à 4 enfants et 7 % 7 enfants ou davantage.

On notera que les Belgo-Marocains privilégient le mariage non mixte au mariage mixte. L'idée que les hommes et les femmes épousent des personnes qu'ils font venir de leur pays d'origine est approuvée par plus de 50 % des personnes interrogées. La majorité d'entre elles (62 %) s'opposent au mariage d'une femme musulmane avec un non-musulman et 45 % n'admettent pas que les hommes se marient à une non-musulmane.

29 % des Belgo-Marocains sont propriétaires de leur logement en Belgique, contre 52 % qui sont locataires et 15 % vivant dans le logement familial.

Si une minorité de l'échantillon a acquis un logement en Belgique, 60 % sont en revanche propriétaires d'un bien au Maroc.


Méthodologie

L'étude

La Fondation Roi Baudouin a demandé à l'Université de Rabat de réaliser une étude sur les personnes d'origine marocaine vivant en Belgique. Cette étude, réalisée auprès de 400 personnes d'origine marocaine établies dans les trois régions du pays, porte à la fois sur leur attitude envers la Belgique et ses institutions, les processus et les difficultés de leur intégration, leur situation socio-économique et professionnelle souvent précaire, leur forte identité religieuse, plus élevée à Bruxelles que dans les deux autres régions.

Ce portait des Belgo-marocains révèle aussi que 86,4 %

ont des conjoints d'origine marocaine contre 8,5 % qui sont mariés à des Belges.

Combien sont-ils ?

Depuis la signature de la convention de main-d'œuvre entre le Maroc et la Belgique en 1964, le nombre de Marocains n'a cessé d'augmenter en Belgique. De 461 en 1964, ils étaient 106.822 en 2001. Leur nombre décroît dans les années suivantes, suite à l'importance du nombre de naturalisations.

73 %

en chiffres

des personnes interrogées, hommes ou femmes, désapprouvent les relations sexuelles des filles avant le mariage. 60,7 % adoptent la même attitude à l'égard des garçons.

52 %

considèrent que la liberté sexuelle en Belgique a atteint un degré d' immoralité.

53,4 %

estiment que l'homosexualité est l'un des dangers les plus importants pour la morale.

54,5 %

se prononcent contre l'idée d'obliger les jeunes à se marier à des personnes qu'elles ne connaissent pas. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à s'opposer au mariage forcé ou arrangé que les hommes (59,4 % contre 49,7 %).

21,9%

C'est le taux de confiance accordé aux mosquées, pointée comme l'institution la plus digne de confiance par les personnes interrogées, suivie des établissements de soins de santé (21,4 %) et le gouvernement belge (13,2 %). En queue de liste, la police n'obtient qu'... 1,7 % de taux de confiance. Elle précède le Parlement belge (1,5 %) et, fermant la marche, les médias (1 %).


Source : Quotidien Le Soir : http://archives.lesoir.be/citoyennete-large-etude-de-la-fondation-roi-baudouin_t-20090624-00NT24.html?query=Belgo+marocains&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=Belgo+marocains&pos=0&all=2872&nav=1

Le séminaire international, qui se tiendra le 6 juillet à la faculté de droit Agdal à Rabat, autour de la thématique de la «Migration, emploi et développement». Initié par l'association marocaine de recherches et études sur la Migration en partenariat avec le BIT (Bureau international du travail), sera l'occasion de présenter une analyse sur l'effet de la migration sur le marché de l'emploi et le développement économique des pays d'accueil et d'origine.

Ministres, chercheurs, syndicalistes et acteurs associatifs prendront part à ce séminaire pour enrichir le débat.

Parmi les intervenants, le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle Jamal Khmani aborde la stratégie de son département à travers l'expérience ANAPEC, cette institution qui multiplie les partenariats avec les pays d'Europe et du Golfe pour le recrutement de la main-d'œuvre notamment l'Espagne, l'Italie et la France ainsi que les Emirats Arabes Unis.

Source : Le Soir échos

Les participants à une rencontre internationale sur l'accès à la justice, tenue récemment à Santa Cruz de Tenerife (Canaries), avec la participation de pays africains dont le Maroc, ont souligné la nécessité de considérer l'assistance judiciaire comme un "droit et un service public".

Dans leurs recommandations publiées au terme de cette rencontre de trois jours, les participants ont également affirmé la volonté d'adapter ou de mettre en place un système d'"assistance judiciaire" dans leurs pays respectifs.

L'assistance judiciaire est un droit qui requiert "un règlement spécifique auquel doivent prendre part les départements de la justice et des finances" et qui doit toucher à tous les domaines juridictionnels, ont souligné les participants, mettant l'accent sur la nécessité de privilégier les catégories vulnérables: femmes, victimes des accidents de travail ou immigrants.

Ils ont par ailleurs recommandé que le droit à l'assistance juridique doit inclure les frais de procédures, les honoraires de l'avocat et autres frais de transport ou d'expertise.

Ont pris part à cette rencontre, des responsables de la justice d'Espagne, du Maroc, du Sénégal, du Cap Vert, d'Algérie, de Mauritanie et de Tunisie. Le Royaume y a été représenté par MM. Mohamed Lididi, Secrétaire général du ministère de la Justice, et Abdelmajid Rhomija, directeur des études de coopération et de modernisation de ce département. MAP
Nicolas Sarkozy a procédé mardi à un vaste remaniement ministériel dont l'une des surprises est la promotion de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie à la Justice et son remplacement par Brice Hortefeux.

L'autre changement inattendu, éventé par l'intéressé à la mi-journée, est l'entrée de Frédéric Mitterrand, neveu du président socialiste défunt, au ministère de la Culture et de la Communication, en remplacement de Christine Albanel.

Outre cette nomination que les socialistes s'emploient déjà minimiser, le chef de l'Etat a rallié un ministre d'ouverture d'importance : le sénateur centriste Michel Mercier, proche de François Bayrou, qui est investi d'un ministère de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire.

La composition du nouveau gouvernement Fillon fait cinq autres victimes après Christine Albanel : Christine Boutin, Roger Karoutchi, Yves Jego, André Santini et Bernard Laporte.

Au total, huit ministres quittent le gouvernement, dont Rachida Dati et Michel Barnier élus au Parlement européen, et huit nouveaux font leur entrée.

Le chef de l'Etat et son Premier ministre François Fillon - qui plaidait pourtant pour une refonte à minima - ont contredit les augures en opérant un jeu de chaises musicales.

Rachida Dati est remplacée par Michèle Alliot-Marie, élevée au rang de ministre d'Etat à l'instar de Jean-Louis Borloo, avec un portefeuille élargi aux Libertés.

Le ministre de l'Agriculture sortant est remplacé, autre surprise, par l'ex-secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Bruno Le Maire, ancien directeur de cabinet de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin. Le portefeuille agricole recouvre désormais l'alimentation.



DARCOS AU TRAVAIL, CHATEL A L'EDUCATION

Le député UMP atlantiste Pierre Lellouche, qui briguait depuis des années un premier maroquin, officiera aux Affaires européennes.

Xavier Darcos abandonne l'Education nationale et hérite du portefeuille du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité.

Après le passage éclair de Brice Hortefeux, qui n'aura pas convaincu les syndicats, il devra s'attaquer à la réforme des retraites pour laquelle Nicolas Sarkozy a promis des décisions à la mi-2010. Mission délicate pour ce ministre qui se présentera aux régionales en Aquitaine en 2010.

C'est Luc Chatel, autre promu du remaniement, qui lui succédera rue de Grenelle. Celui-ci conserve la fonction de porte-parole du gouvernement.

Au nombre des entrants, Christian Estrosi, qui s'est fait une spécialité des problèmes de sécurité, est nommé ministre chargé de l'Industrie auprès de Christine Lagarde. Une récompense de choix pour le député-maire de Nice, fidèle de longue date du chef de l'Etat.

La loyauté de l'ex-secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Roger Karoutchi n'aura pas suffi : sanctionné, comme Christine Albanel, pour les ratés du projet de loi sur le téléchargement illégal sur internet mais aussi pour les couacs à répétition au sein de la majorité, il est remplacé par Henri de Raincourt.

Le président du groupe UMP au Sénat sera à la tête d'un ministère, non plus d'un secrétariat d'Etat, ce qui dénote l'attention que Nicolas Sarkozy entend porter aux relations entre le gouvernement et le Parlement.



NORA BERRA, NOUVEL EMBLEME DE LA DIVERSITE

Après le départ de Rachida Dati, la "diversité" maghrébine sera désormais incarnée au gouvernement par la député européenne UMP Nora Berra, 45 ans, fille d'un tirailleur algérien, nommée à un nouveau secrétariat d'Etat chargé des Ainés. Valérie Létard, précédemment dans ce registre à la Solidarité, rejoint son mentor Jean-Louis Borloo à l'Ecologie.

L'autre figure de la "diversité", Rama Yade, remplace Bernard Laporte au secrétariat d'Etat aux Sports. Son secrétariat d'Etat aux Droits de l'Homme disparait.

La Guadeloupéenne Marie-Luce Penchard, fille de la chiraquienne Lucette Michaux-Chevry et conseiller pour l'Outre-mer à l'Elysée, accompagnera Nicolas Sarkozy en Guadeloupe et Martinique puisqu'elle succède à Yves Jégo, très critiqué pour sa gestion de la crise sociale outre-mer.

Autre nouvel entrant, le député UMP Benoist Apparu, est nommé secrétaire d'Etat chargé du Logement et de l'Urbanisme.

Le chef de l'Etat s'est finalement résolu à se séparer de Christine Boutin, en dépit du lobbying de l'ex-ministre du Logement qui représentait au sein du gouvernement la frange catholique de son électorat. REUTERS
La sixième édition de l'Alegria festival de Chefchaouen se tiendra du 9 au 11 juillet sous le thème "Chefchaouen: Une mémoire andalouse en mouvement", ont indiqué mardi à Casablanca les organisateurs lors d'une conférence de presse.

Cette édition sera marquée par une riche programmation reflétant différentes expressions culturelles et artistiques avec au menu musique, théâtre, danse contemporaine, spectacles de rue, expositions d'art contemporain et ateliers de formation.

Le choix retenu cette année pour le festival dénote la volonté des organisateurs de faire valoir la diversité culturelle, géographique, historique et politique distinguant le Maroc, l'Amérique Latine et l'Espagne.

C'est sous le signe de la fusion qu'a été conçue la programmation musicale, qui se veut "culturelle et exceptionnelle", a-t-on indiqué lors de cette conférence de presse.

En plus des concerts qui seront animés par la chanteuse marocaine Saida Charaf et Mercedes Peon (Espagne), le programme prévoit des animations de rue dédiées essentiellement aux enfants.

En marge de cet événement, sera organisé le 11 juillet un colloque international sur le thème "L'Andalousie: Un patrimoine de valeurs de la Méditerranée".

Le festival de Chefchaouen est initié par l'Association Alegria Chamalia avec le soutien de l'Agence pour la promotion et le développement des provinces du Nord.  MAP

La Cimade vient de publier son premier état des lieux global sur les politiques publiques et pratiques administratives concernant les migrants et réfugiés.

Présente sur de nombreux terrains de l'aide aux migrants et de la défense des droits, La Cimade constate les difficultés vécues par celles et ceux, exilés, migrants ou réfugiés, qui viennent en France et en Europe chercher un avenir meilleur. A leurs côtés, elle assiste au durcissement des lois et des pratiques administratives, ainsi qu'aux conséquences humaines et politiques de cette évolution.

Réformes législatives en France, politique européenne, pratiques des administrations en charge de la mise en oeuvre de la politique d'immigration, mais aussi situation dans les pays de transit,... cet ouvrage conséquent fait le bilan des deux années écoulées. Il se fonde sur les actions et les observations de terrain des militant(e)s de La Cimade, des réseaux et collectifs inter-associatifs dont elle est membre et de ses partenaires en Europe ou en Afrique.

MIGRATIONS. Politiques publiques, pratiques administratives. Etat des lieux 2009, La Cimade, juin 2009, 224p., 15 euros (port inclus)

à commander dans la boutique en ligne ou à lire et télécharger en PDF sur le site de la CIMADE http://www.cimade.org/nouvelles/170
Jazz et rythmes africains remontant à la nuit des temps seront une fois de plus à l'honneur du 25 au 28 juin à Essaouira (sud), à l'occasion de la 12ème édition du festival Gnaoua et Musiques du Monde.

Chaque année à la même époque, l'ancienne Mogador prend des airs de Nouvelle-Orléans africaine avec cet étonnant rendez-vous musical, qui rassemble artistes modernes et traditionnels dans un métissage sans doute unique au monde.

Plusieurs dizaines de milliers de spectateurs assistent chaque soir à des concerts, dont certains sont gratuits, organisés en différents endroits de la "cité des alizés", cette ville portuaire fortifiée qui fut au fil des siècles un carrefour du commerce de l'or, des épices et des esclaves.

Carrefour de plusieurs civilisations, Essaouira a ainsi au cours de son histoire accueilli tour à tour des colonies romaines, portugaises, espagnoles puis françaises.

Cette année, le festival -qui avait rassemblé 400.000 personnes en 2008- a invité des "pointures" comme le roi du raï, l'Algérien Khaled, légende vivante et ambassadeur de la "world music", la griotte malienne Bbani Koné, l'Américain Donald Harrison et sa troupe Congo Nation ou encore les percussions brésiliennes du groupe Afoxé Loni.

Ils se produiront aux côtés (et parfois en même temps, dans des "fusions" dont Essaouira a désormais le secret) de maâlems (grands maîtres) gnaoua, ces troubadours mystiques africains, confrérie de musiciens, guérisseurs, voyants et thérapeutes.

Un temps menacé d'extinction, l'art gnaoui est désormais considéré comme un patrimoine culturel à préserver à tout prix. Ce genre musical, perpétué par des descendants d'esclaves noirs ("gnaoua" signifie "Guinée", en arabe), associe rythmes africains et cultes des saints de l'islam.

Les gnaoua utilisent des instruments originaux, comme l'ould (sorte de luth) et surtout le guembri, composé d'un manche rond qui s'enfonce dans une caisse de résonance faite avec une peau de dromadaire. Les trois cordes de l'instrument, originellement en boyau, sont de plus en plus remplacées par du fil de pêche en nylon.

"Aujourd'hui, les gnaoua sont reconnus comme des artistes à part entière, souligne Neila Tazi, fondatrice et directrice du festival. Ils ont inspiré une nouvelle génération de musiciens. C'est un trésor à préserver".

Certains des plus grands noms de la musique gnaouie, comme Mahmoud Guinea, un petit-fils d'esclave qui joue comme Jimi Hendrix, Hamid El Kasri ou encore Mustapha Babkou sont attendus cette année. Au total, une vingtaine de maâlems marocains se produiront, selon les organisateurs du festival. AFP

Le conseil consultatif des résidents étrangers de Strasbourg sera officiellement installé ce samedi, sous le patronage du secrétaire général du Conseil de l'Europe, Terry Davis. C'est une nouvelle mouture d'une première expérience menée entre 1993 et 2001, quand la mairie était à gauche, et qui avait été interrompue par la précédente municipalité.

Le conseil consultatif des résidents étrangers (CCRE) version 2009 réactivé avec le retour de Roland Ries (PS) est composé de trois collèges installés pour trois ans. Le premier compte 40 personnes et respecte la parité hommes-femmes. Il est issu d'un tirage au sort parmi les 155 résidents étrangers hors Union européenne - privés de droit de vote aux élections locales - qui se sont portés volontaires à titre individuel et bénévole. Ce collège est composé de 14 personnes provenant du Maghreb, 9 d'Afrique sub-saharienne, 6 de Turquie, 3 d'Amérique, 4 d'Asie, du Proche et de Moyen-Orient et 4 d'Europe de l'Est. Le deuxième collège comprend des représentants d'associations "se référant ou référées à l'immigration". Le troisième et dernier collège regroupe cinq associations "de solidarité et d'accès au droit identifiées" actives à Strasbourg : Casas, la Cimade, le Clapest, Parole sans frontière et Thémis.
L'organisation du CCRE prévoit au moins deux assemblées plénières par an, ainsi qu'un travail de gestion et de coordination mené par un bureau de treize membres élus pour trois ans au sein des collèges 1 et 2. Le bureau désigne un porte-parole. Il définit également les axes de travail des différentes commissions mises en place au sein du CCRE.
Le CCRE, a l'image des conseils de quartiers récemment mis en place, rend des avis consultatifs. Il peut être saisi par le maire concernant des projets en cours d'étude, ou s'auto-saisir d'un sujet en lien avec ses thématiques d'intervention : l'accès au droit, la prévention des discriminations, la lutte contre les préjugés, la valorisation des enjeux de mémoire et la promotion de la diversité culturelle. "L'objectif est de faire de chaque résident strasbourgeois, quelle que soit sa nationalité, un citoyen ou une citoyenne à part entière", affirme la municipalité, qui souhaite promouvoir la notion de "citoyenneté de résidence". Le CCRE devra lui donner du corps.

Source : http://www.libestrasbourg.fr/

Après les Balkans, Rio Loco ! inaugure, pour sa 15e édition, un programme festif estival, avec comme invités l'Algérie, le Maroc et la Tunisie. Carte blanche a été donnée aux artistes maghrébins pour faire découvrir leur culture : châabi, musiques gnawa... mais aussi rock, jazz, hip-hop, électro... des sons variés vont rythmer Toulouse et ses quartiers populaires comme Bagatelle, le Mirail, Empalot, La Reynerie, Rangueil, etc., où une importante frange de la population issue de l'immigration habite...

Lire la suite : http://www.humanite.fr/2009-06-19_Cultures_Les-saveurs-du-Maghreb-au-bord-de-la-Garonne

En savoir plus : www.rio-loco.org

Les oulémas participant à un colloque maroco-tunisien sur le rite malékite ont plaidé, samedi à Fès, pour la création d'une Union des Oulémas du Maghreb arabe devant constituer un cadre régional de concertation et de coordination.

Ils ont recommandé aussi la mise en place d'une commission mixte maroco-tunisienne, chargée des études et de la protection du patrimoine malékite, qui constitue un vecteur d'unification dans la région.

La rencontre réunissant des oulémas marocains et tunisiens a insisté aussi sur la nécessité pour les pays de la région de lever tous les obstacles qui entravent le renforcement des relations de coopération entre les organismes en charge des affaires religieuses et d'oeuvrer pour la protection des fondements du rite malékite, épine dorsale des liens spirituels unissant les peuples de la région, à travers l'organisation de séminaires et de rencontres scientifiques avec la participation d'oulémas maghrébins.

Il est temps pour les pays de la région de coordonner leurs actions en vue d'assurer une meilleure protection du rite malékite contre les courants perturbateurs, ont-ils souligné.

Auparavant, les participants avaient suivi deux interventions qui ont mis en exergue le principe d'harmonisation des pratiques cultuelles, comme composante essentielle du fiqh malékite.

Pour le professeur Bourhane Nafati de l'université Zaitouna de Tunis, l'Imam Malik a explicité dans ses écrits toutes les manières d'accomplir les rites religieux, ainsi que les objectifs de tels rites.

Il a également laissé le soin aux oulémas d'adapter certaines manières aux situations des pays et des régions pour tenir compte de leurs us et coutumes, a-t-il ajouté.

Pour sa part, M. Mohamed Temsamani, membre du conseil local des Oulémas de Tanger a fait savoir que les disciples marocains de l'Imam Malik accordaient une grande importance aux manières de l'Imam dans l'accomplissement de ses devoirs religieux.

Ils étaient attentifs non seulement aux dires de l'Imam Malik, mais également à ses gestes, attitudes et manières dont il accomplissait ses rites religieux (prière, zakat, jeûne, pèlerinage, etc).

Au cours de cette rencontre de deux jours, la première du genre, les oulémas marocains et tunisiens présents ont examiné divers thèmes relatifs notamment aux "fondements et aux particularités du rite malikite dans l'Orient musulman", à "l'importance de la transmission orale chez les malékites", à "la portée des différentes versions de l'Âœuvre du Mouwattae d'Al Imam Malik", à "la place de l'école des Qarawiyne au sein du rite malékite", et à "l'harmonisation des pratiques religieuses dans le rite malékite".
MAP
Les troisièmes rencontres internationales en places publiques, baptisées "Awaln'art 2009" ont pris fin dimanche soir à Tahanaoute, relevant de la province d'Al Haouz et ce, en présence d'une brochette de figures emblématiques des mondes de l'art et de la culture.

La soirée de clôture, qui s'est déroulée à l'Espace artistique "Al Maquam", a été marquée par l'organisation d'une grande fête musicale animée par le grand Mâalem Abdellatif El Makhzoumi, en fusion avec le talentueux flutiste, Abdessamad Bousksou, occasion de découvrir, encore une fois, que l'art et la musique n'ont pas de frontières et demeurent un excellent outil pour davantage d'échanges interculturels et de rapprochement entre les peuples.

Initiées par les compagnies "Eclats de lune" et "Graines de Soleil", en partenariat, notamment avec l'ambassade de France, la province d'Al Haouz et le Conseil communal de la ville de Marrakech, ces rencontres (17-21 juin) se veulent une véritable fenêtre ouverte sur l'émergence artistique internationale et un point de rencontre incontournable entre l'Afrique et le reste du monde, à travers des shows et des spectacles qui puisent au coeur des racines africaines et consolident davantage l'identité africaine et marocaine.

Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, M. Khalid Tamer initiateur de ces rencontres s'est félicité du succès de cette nouvelle édition, qui a largement contribué à l'animation culturelle et artistique aussi bien de la Cité ocre que de plusieurs places publiques au niveau de la province d'Al Haouz.

"Ce festival, qui d'année en année, commence à acquérir ses lettres de noblesse et à réussir à se faire une place de choix parmi les grandes manifestations organisées au niveau de cette région, a été conçu dans le but d'aller chercher de la création artistique marocaine de par le monde, tout en faisant revivre l'art et le patrimoine ancestraux du Royaume, à travers des spectacles organisés dans les places publiques pour défendre ce qui se passe à Jemâa El Fna", a expliqué M. Tamer.

C'est dire qu'Awaln'art est une occasion idoine, à même de permettre la rencontre entre les artistes du monde entier en valorisant les métissages, les rencontres entre les cultures d'Afrique, du Nord et du Sud de la Méditerranée et les échanges Sud-Sud, via un soutien à la création contemporaine africaine et méditerranéenne et ses créateurs, a-t-il estimé.

Et de poursuivre que pour cette troisième édition, le festival "Awaln'art" a continué à servir d'espace de valorisation et de promotion du patrimoine immatériel africain et méditerranéen, notant que ces rencontres oeuvrent pour l'exploration des formes traditionnelles du spectacle de rue et leur synergie avec la création contemporaine.

Autre qualité de cette manifestation, a-t-il indiqué, c'est que "Awaln'art" se veut déjà un événement engagé toute l'année dans le développement humain local, puisqu'il s'associe aux stratégies de développement, à travers la mise en valeur d'une région riche de son patrimoine matériel, immatériel et naturel, la contribution par ses dimensions culturelles et artistiques à la mise en place des outils nécessaires au développement d'un tourisme culturel et rural.

Sur la prochaine édition, M. Tamer a fait savoir qu'elle sera caractérisée par une grande ouverture de ce festival sur de nouveaux artistes issus d'autres pays, dont le Brésil et la Suède ainsi que par une riche programmation et plein de nouveautés, notant que des spectacles seront, pour la première fois, donnés à "Amezmiz".

C'est dans ce sens que M. Tamer a annoncé l'ouverture en mois d'octobre prochain à Marrakech, d'un Centre de formation en arts acrobatiques et ceux de la rue qui aura pour mission de former, chaque année, entre 30 et 50 jeunes sélectionnés sur la base d'ateliers artistiques qui seront organisés dans les quartiers populaires de Marrakech mais aussi dans les villages limitrophes.

"Par la mise en place de cette structure, nous voulons donner à ces vieux conteurs, et à ces vieux acrobates un cadre leur permettant de transmettre leurs arts et leur savoir- faire aux jeunes et ce, dans un souci d'assurer la transmission de cet héritage et de contribuer à la préservation de notre patrimoine ancestral", a-t-il dit.

M. Tamer a, en outre, souligné que la formation se déroulera sur des périodes de trois semaines, avec chaque fois, un intervenant marocain ou étrangers (Afrique, Europe et Amérique Latine) pour accompagner les jeunes apprentis.

Pour rappel, cette troisième édition a connu la participation d'une palette d'artistes marocains et étrangers issus du Mali, Togo, Bénin, Burkina Faso, France, Italie, Liban, Espagne et Belgique. MAP


Le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a souligné, dimanche à Casablanca, la nécessité de promouvoir l'encadrement religieux afin de mieux répondre aux questionnements des Marocains Résidant à l'étranger.

L'encadrement religieux doit avoir pour priorité la formation de prédicateurs tirant le meilleur parti du modèle marocain en la matière, a-t-il insisté lors de la clôture d'un colloque international sur "L'Islam en Europe: quel modèle ?", initié par le CCME.

M. El Yazami a, par ailleurs, indiqué que les Musulmans installés à l'étranger sont appelés à créer des mécanismes pour mieux s'entendre et dépasser leurs différends.

A cet égard, il a appelé les oulémas à accorder une attention particulière à cette question et à Âœuvrer pour trouver une réponse unifiée aux problématiques scientifiques auxquelles font face les musulmans, relevant l'importance de jeter les ponts de coopération et de communication entre chercheurs et académiciens.

Ce colloque international vise a enrichir et approfondir le débat sur le culte musulman en Europe, particulièrement sur le modèle européen de l'Islam.

Les travaux de ce colloque de deux jours ont porté sur trois thématiques liées à la géographie de l'Islam en Europe, l'Islam en Europe et la problématique du référentiel et au modèle cultuel marocain et le contexte européen. MAP
Le rite malékite prône le respect de l'Autre aux plans religieux, culturel et linguistique s'érigeant en modèle civilisationnel, a affirmé M. Abdelhamid Alami, professeur à Dar Al Hadith Al Hassania.

Intervenant dans le cadre des travaux du colloque international sur le thème "L'Islam en Europe: quel modèle ?", qui se sont poursuivis dimanche à Casablanca, M. Alami, également professeur à l'université Al Qaraouiyine de Fès, M. Alami a souligné l'importance de la formation de prédicateurs religieux pour répondre aux questionnements de la communauté marocaine à l'étranger se rapportant notamment au Coran, aux hadiths et aux fatwas.

Pour sa part, le politologue et anthropologue Mohamed Tozi a évoqué les difficultés dans la gestion de la chose religieuse, mettant en avant l'existence de plusieurs intervenants dans ce domaine, outre les moyens de communication qui se sont beaucoup développés ces dernières années.

Il a, d'autre part, relevé le retour de plus en plus à la religion pour répondre à plusieurs sujets qui préoccupent les gens à l'heure actuelle.

Dans une déclaration à la MAP en marge du colloque, le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Abdellah Boussouf, a estimé que le rite malékite est en mesure de répondre aux questions d'actualité relatives à la communauté musulmane établie en Europe.

''Le rite malékite peut construire le modèle du musulman exemplaire apte à s'intégrer dans les sociétés européennes, en contribuant à leur stabilité, progrès et quiétude'', a assuré M. Boussouf, ajoutant que ce rite se caractérise par son approche rationnelle basée sur l'esprit scientifique et le soufisme sunnite, et contribue largement à forger des individus modérés, tolérants et actifs.

Selon le secrétaire général du CMEE, ce rite s'est développé à Médine puis en Andalousie et a de tout temps été en contact direct avec la pensée occidentale. Partant, a-t-il relevé, il demeure le plus à même de jouer un rôle de médiateur et de réconciliateur entre l'Islam et l'Occident. Le citoyen marocain, connu pour sa tolérance, sa sagesse et son attachement à un Islam appelant à la modération et la tolérance, est mieux placé pour jouer ce rôle civilisationnel, a dit M. Boussouf.

Il a, en outre, affirmé que ce colloque est à même de contribuer à la recherche d'un modèle permettant au musulman marocain de vivre pleinement sa spiritualité et de s'intégrer facilement dans le pays d'accueil, sans pour autant renier ses valeurs et constantes religieuses.

Organisé par le CCME, ce colloque de deux jours (20-21 juin) vise à enrichir et approfondir le débat sur le culte musulman en Europe, plus particulièrement sur le modèle européen de l'Islam.

Les travaux de cette rencontre sont axés autour de trois thématiques, à savoir la géographie de l'Islam en Europe, l'Islam en Europe et la problématique du référentiel et le modèle cultuel marocain et le contexte européen.

Au menu de ce colloque figure aussi une table ronde sur le référentiel et les pratiques religieuses chez les femmes et les jeunes musulmans en Europe. MAP
Trois conventions de partenariat et de coopération ont été signées, samedi soir à Casablanca, entre d'une part le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) et d'autre part l'université Al Qaraouiyine de Fès, Dar Al Hadith Al Hassania de Rabat et l'université Cadi Ayyad de Marrakech.

La première convention, signée par MM. Driss El Yazami et Driss Zaâri M'Barki respectivement président du CCME et vice-président de l'université Al Qaraouiyine, vise à renforcer la diversité culturelle et l'échange scientifique et civilisationnel, tout en contribuant à diffuser la culture de tolérance et de coexistence et à faire connaître l'image véritable de l'Islam, outre la consécration et la consolidation des constantes et fondements nationaux.

Cette convention stipule la mise en place d'un cadre de partenariat dans les domaines scientifique, éducatif et culturel d'intérêt commun ainsi que la collaboration en matière des questions liées notamment au fiqh des minorités, aux préoccupations des MRE et à leur intégration sociale.

Il s'agit aussi de questions relatives à la famille, à la femme, aux droits de l'Homme et au développement humain et ce, à travers l'organisation de sessions de formation, de conférences et de colloques au profit des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, et la mise à profit des structures de recherches relevant de l'université, en plus de l'échange d'expériences et de courriers électroniques.

Dans ce sillage, le CCME s'engage à mettre à la disposition des professeurs et chercheurs de l'université Al Qaraouiyine ses moyens financiers, humains et scientifiques, alors que l'université devra mobiliser ses ressources intellectuelles et scientifiques pour organiser des cours, des rencontres et colloques au Maroc et à l'étranger.

La deuxième convention, signée par M. El Yazami et le directeur de Dar Al Hadith Al Hassania, M. Ahmed Khamlichi, vise à définir les contours de partenariat et les objectifs communs des deux établissements à travers la publication et la traduction des travaux et des thèses scientifiques qui cadrent avec les objectifs tracés par les deux parties. Elle porte également sur l'implication des professeurs de Dar Al Hadith Al Hassania dans des projets scientifiques, l'examen des manuscrits relatifs à la présence de l'Islam en Occident, en plus de l'élaboration d'études et recherches portant sur les connaissances de l'occident sur l'Islam et les sociétés musulmanes.

Quant à la troisième convention, signée par MM. El Yazami et Abdeljalil Hannouch, de l'université Cadi Ayyad, elle prévoit la contribution des deux parties à la réalisation et à la publication d'études scientifiques visant à promouvoir l'intégration des Marocains résidant à l'étranger dans les pays d'accueil.

Elle ambitionne aussi la préservation de leur identité religieuse dans toute sa dimension à travers notamment l'élaboration d'une encyclopédie de jurisprudence exhaustive et la réalisation d'études précises traduites dans les langues des pays d'accueil, outre le soutien aux étudiants chercheurs en doctorat pour réaliser des recherches de terrain ou pour accéder aux documents juridiques dans leurs études scientifiques détaillées.

Les signataires des trois conventions, conclues en marge du colloque international "L'Islam en Europe: quel modèle ?", se sont engagés à préparer un projet de programme annuel des activités et travaux communs à réaliser.

Organisé par le CCME, ce colloque de deux jours (20-21 juin) vise à enrichir et approfondir le débat sur le culte musulman en Europe et plus particulièrement sur le modèle européen de l'Islam.

Les travaux de cette rencontre sont axés autour de trois thématiques, à savoir la géographie de l'Islam en Europe, l'Islam en Europe et la problématique du référentiel et le modèle cultuel marocain et le contexte européen.

Au menu de ce colloque figure aussi une table ronde sur le référentiel et les pratiques religieuses chez les femmes et les jeunes musulmans en Europe.  MAP

Plus de 15 000 spectateurs ont participé au Tremplin L'Boulvart dans la friche culturelle des abattoirs de Casablanca au cœur du quartier populaire Hay Mohammadi du 21 au 31 mai 2009.

 

Dimanche 31 mai : Table ronde finale : « Défis, problématiques et pistes d'action »

Synthèse

 

Les recommandations des ateliers se rejoignent et appellent à la mise en place des principales actions suivantes :

  • L'élargissement des conventions de sécurité » sociales aux pays où il n'existe pas d'accord bilatéral en Dimanche 31 mai : Table ronde finale : « Défis, problématiques et pistes d'action »
    Synthèse
    la matière, tels que la Grande-Bretagne, l'Italie. Toute négociation devrait impliquer les associations.
  • La création d'un système de prise en charge sociale, particulièrement pour les travailleurs des pays arabes et des pays africains. Dans ce cadre, dans certains pays (Tunisie, Egypte...) les migrants cotisent à une caisse de leur pays d'origine soit pour leur sécurité sociale soit une protection complémentaire.
  • La désignation d'un interlocuteur institutionnel unique pour la question des retraités migrants et la création d'un guichet unique pour toutes les questions relatives aux migrants (assistance juridique, procédures administratives..).
  • La création d'une plateforme inter-associative euro-marocaine qui permettra de développer des passerelles de communication entre les ONG des pays d'origine et celles des pays d'accueil.
  • Le développement d'activités (culturelles, sportives...) pour un meilleur accompagnement des retraités et l'instauration d'un soutien psychologique.
  • L'implication des séniors, capital humain riche d'expérience, dans le développement de leur pays et l'institution à leur bénéfice de « tarifs séniors ».
  • La prise en charge, pour les nécessiteux, des rapatriements des dépouilles de même que le développement d'actions d'accompagnement en fin de vie.
  • La transmission de la mémoire de la migration marocaine aux nouvelles générations.
  • La nécessité de faire un état des lieux, qualitatif et quantitatif, par pays en raison des multiples spécificités, particulièrement les pays arabes.
  • La création de cahiers de charge sur les maisons de retraite (protocoles de prise en charge).

 

Télécharger les recommandations finales - Version française

Présidente de l'atelier : Mme Najat Azmy, membre du CCME, groupe Cultures, éducation et identités

Rapporteurs : M. Abderrahim Errabaï, président de l'Association des retraités marocains en France ; Mme Asmae Mouslim et Mme Véronique Manry, chargées de mission au CCME.

Avec la participation de :

  • Mme Zineb Doulfikar, directrice de l'association Les Chibanis, France
  • M. Mohamed Amri, Association des Anciens Travailleurs de Renault-Billancourt de l'Ile Seguin (ATRIS), France
  • M. Abdelkader Amali, Président de l'association des marocains âgés de Tilburg, Pays-Bas
  • M. Mohamed Sayem, consultant, Fondation de soutien aux émigrés qui retournent dans leur pays d'origine (SSR Berkane), Maroc
  • Mme Rachida El Idrissi, responsable du projet « Seniors sans frontière » à Saint-Gilles, Belgique

Actions des associations

  • Les associations axent leurs activités principalement autour des thématiques suivantes :
  • Les activités socio-culturelles et sportives ;
  • Le soutien psychologique (groupes de parole) ;
  • Le recueil et la transmission de la mémoire de l'immigration ;
  • L'assistance juridique et l'accompagnement dans les procédures administratives, essentiellement en matière de recouvrement des droits à la retraite et les aides sociales (aide au logement, santé, etc.) ;
  • L'intermédiation avec les institutions, autant dans les pays de résidence qu'au Maroc ;
  • La participation aux concertations nationales sur les réformes concernant les personnes âgées dans les pays d'accueil.

Propositions de pistes d'action

  • Couverture médicale au Maroc :
    • Mettre en place un système de cotisation qui permette la prise en charge des frais médicaux des retraités durant leur séjour au Maroc ;
    • Négocier des accords entre les caisses de sécurité sociale entre pays de résidence et d'origine.
  • Demande d'un interlocuteur institutionnel unique :
    • Création d'un guichet unique pour toutes les questions des émigrés retraités
  • Problématique des Marocains revenus au pays :
    • Problèmes de réintégration socio-économique ;
    • Problème de couverture sociale ;
    • Problème de circulation des personnes ;
    • Nécessité d'études sur la situation et les problèmes spécifiques aux émigrés retraités de retour au Maroc.
  • Création d'une plateforme associative euro-marocaine :
    • Porte-parole des retraités marocains en migration ;
    • Intermédiaire avec les institutions des pays de résidence et du Maroc ;
    • Participation aux négociations nationales et internationales sur les questions relatives aux retraités ;
    • Cette plateforme pourrait être coordonnée par une sous-commission « Retraités » au CCME.
  • Réduction des frais de transports :
    • Mise en place de tarifs seniors (transport aérien ou maritime)

 

Télécharger la synthèse - version française

Ce séminaire a pour objet d'ouvrir le débat à travers un panel très large d'intervenants venus de plusieurs pays de l'immigration (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Pays-Bas) et de spécialiste de la retraite au Maroc même. On aura l'occasion de voir dans les différents espaces plusieurs initiatives qui participent du soutien et de l'accompagnement de ces populations.

Des éléments de connaissance en terme statistiques, d'analyses et d'expériences de terrain ont été rassemblés. Nous avons découvert des problématiques partagées mais nous nous sommes, aussi, trouvés confrontés à une grande diversité des situations.

Vous aurez l'occasion d'en débattre dans plusieurs tables rondes et ateliers.

A ce titre, et bien que l'émigration des anciens est massivement masculine, il nous a semblé essentiel de mettre l'accent sur la problématique des femmes même si cette question est transversale à tous les sujets qui seront traités durant ces deux jours.

En effet, même si ce n'est pas un sujet de recherche très développé, nous avons suffisamment de données, aujourd'hui, pour savoir que les femmes constituent certainement la frange la plus fragile de la population âgée dans la mesure où leur parcours migratoire les rend plus vulnérables quant à l'accès à certaines prestations. Elles se retrouvent dans des situations de très grande précarité voire d'indigence. A ce titre une réflexion particulière se devait d'être menée.

Nous avons fait le choix, également, de laisser une large place au travail remarquable de veille et d'actions des associations. Je tiens à remercier très chaleureusement tous les représentants des associations présents qui donnent une dimension certaine à ce séminaire et leur dire qu'au CCME, ils sont chez eux.

Ces deux jours de travail doivent déboucher sur des propositions concrètes permettant de contribuer à une politique publique cohérente, ambitieuse et équilibrée entre le droit commun et le spécifique et entre ce qui relève des pays de résidence et ce qui relève du pays d'origine, permettant de concevoir une citoyenneté dans le vieillissement.

En marge de ce séminaire, plusieurs expositions photographiques proposées dans des lieux culturels à Casablanca et à Rabat rendront hommage à ces pionniers de l'émigration.

Merci à tous d'avoir répondu à notre invitation.

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter, à nous souhaiter d'excellents travaux.

Merci

Amina Ennceiri

 

Télécharger l'intervention - version française

La Cité des Alizés s'apprête à accueillir, du 25 au 28 juin, la 12ème édition du festival Gnaoua et Musiques du Monde placée cette année sous le signe de la création et de la diversité.

Fort de son succès et de son rayonnement, le Festival Gnaoua et Musiques du Monde sera marqué cette année encore par une programmation inédite mêlant originalité et authenticité, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

Les maâlems gnaouis, maîtres de cérémonie du festival, ouvriront les festivités de cette 12ème édition au son envoûtant des crotales et du guembri. Maâlems Hamid El Kasri, Mahmoud Guinea, Mustapha Bakbou ainsi que les plus grands maâlems gnaouis enchanteront le public venu à Essaouira pour se laisser ensorceler par la magie de la musique gnaouie, lors de concerts mémorables ou des lilas traditionnelles.

Des artistes et musiciens world de renom seront également de la fête, et comme à l'accoutumée, Essaouira vibrera au son du jazz et de la musique world.

Les lilas, les concerts fusion et les concerts acoustiques marqueront aussi cette édition haute en couleurs, ajoute la même source, faisant remarquer que quatre résidences d'artistes organisées dans le cadre du Festival Gnaoua et réunissant des maâlems gnaouis et des artistes jazz et world de renom, seront couronnées par des concerts fusion exceptionnels.

Les 25 musiciens du prestigieux orchestre allemand de la WDR, reprendront le répertoire gnaoui dans un concert monumental aux côtés du maâlem du tagnaouite Hamid El Kasri et du roi du raï, Khaled.

Autres résidences d'artistes figurent également au programme, notamment celle réunissant le Maâlem Kouyou avec la célèbre troupe Congo Nation et son big chief Donald Harrison. MAP

Le public de la 6ème édition de la Rencontre internationale du film transsaharien de Zagora (RIFT) a été enchanté, jeudi soir, par la projection des films espagnol "14 kilomètre" et tchadien "N'djamena city".

Les deux histoires, qui ont attiré aussi bien les cinéphiles que les critiques présents lors de cette édition, ont été vécues et réalisées différemment. Le premier traite des souffrances des immigrés à travers le grand périple saharien et le second s'attaque à la situation politique du Tchad.

Réalisé par Gerardo Olivares, "14 kilomètre" raconte l'histoire de deux frères maliens qui décident de s'aventurer dans le désert en direction du Nord dont l'objectif d'atteindre l'eldorado européen.

Les deux frères se trouvent délaissés par leurs rabatteurs, avec de très maigres informations et indications pour poursuivre un tel périple. Avec Violette, jeune fille qu'ils ont rencontrée, ils affronteront les risques du néant, des frontières et de l'inconnu.

L'espace désertique est filmé avec un oeil qui accompagne, qui compatisse et qui dénonce le fait que toute la communauté internationale reste passive devant un drame qui a lieu chaque jour et qui fait que des jeunes meurent avant de réaliser leur rêve chimérique.

Issa Serge Coelo, réalisateur de "N'djamena city", transporte le public dans un voyage à sa ville bien-aimée et relate l'histoire politique du Tchad, dans des moments déterminés de la vie quotidienne des tchadiens.

Addoum, journaliste, qui veut contribuer à la libération de son pays du joug militaire, entend voyager à l'étranger pour diffuser un documentaire dénonciateur, mais une lettre mystérieuse se trouve dans sa poche et le voilà dans la prison avec d'autres détenus politiques.

En fin de soirée, le grand public a visionné, en plein air, "Casa Negra", long-métrage réalisé par le marocain Noureddine Khmari, dans un calme et respect absolus.

Le programme de ce vendredi prévoit la projection de quatre films en l'occurrence "Hjab Lhob" (Amour voilé) de Aziz Salmi, "Le désert des amazigh" du koweïtien Abdullah El Mekhyal, "Kharboucha" du marocain Hamid Zoughi et "La Momie" de l'américain Rob Cohen. MAP
Le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a organisé, jeudi en collaboration avec la représentation du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Maroc, une rencontre à l'occasion de la Journée mondiale du réfugié, célébrée cette année sous le thème "Vraies personnes, vrais besoins".

Cette manifestation, a rappelé le secrétaire général du CCDH, M. Mahjoub El Hiba, s'inscrit dans le cadre des rencontres que le Conseil tient avec les institutions concernées par les questions des réfugiés et des migrants pour examiner les données y afférentes et faire le point sur les problématiques que pose l'assimilation des deux catégories.

Cette rencontre, qui s'est déroulée en présence notamment de M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, vise à améliorer le cadre juridique régissant les questions des migrants et des réfugiés sur une base de données réelles et précises et à ouvrir un débat sur le cadre juridique international existant, en l'occurrence la convention de Genève de 1951 relative au statut du réfugié et son protocole annexe, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP.

Selon M. El Hiba, les mutations en Afrique et sur la scène international, ainsi que la fermeture des frontières de certains pays, soulèvent désormais la question de revoir le cadre juridique international régissant la protection des réfugiés, sachant que le "concept de réfugié" s'est élargi au point de s'éloigner de la définition contenue dans la convention de Genève.

Le fait de soulever cette problématique, aux côtés de la question de la promotion des droits des réfugiés à travers l'encouragement de la création d'ONG spécialisées dans la sensibilisation aux problèmes des migrants et des réfugiés, contribue en soi à une amélioration des comportements à l'égard des migrants, en général, et des réfugiés, en particulier, a-t-il précisé.

Le Maroc, a ajouté M. El Hiba, a ouvert des espaces de dialogues, en particulier à travers le CCDH, autour de cette problématique et d'autres questions délicates qui requièrent un traitement de longue haleine, sur la base des principes des droits de l'Homme et de la démocratie, qui constituent des choix irréversibles au Royaume.  MAP

Des députés de droite et de gauche ont dénoncé le port de la burqa en France, lançant jeudi un débat sur un phénomène dont l'ampleur est inconnue mais jugée "marginale" par les organisations musulmanes qui craignent "une stigmatisation de l'islam".

Une soixantaine de députés, dont de nombreux membres de la majorité UMP, ont signé la demande d'enquête parlementaire d'un député communiste, André Gérin, sur le port par certaines femmes musulmanes de la burqa ou du niqab, un voile qui les recouvre entièrement.

"La burqa, c'est un symbole de soumission, d'une pratique extrémiste d'une religion qui ne reconnaît pas à la femme tous ses droits", estime le député UMP Thierry Mariani qui a signé le texte.

"Il faut que les responsables politiques sortent de l'aveuglement", explique à l'AFP M. Gérin, élu d'une banlieue de Lyon (est) à forte population musulmane.

Admettant ne disposer d'aucun chiffre ou de rapport sur le sujet, il souligne que l'objectif d'une enquête est précisément d'en savoir plus.

"La coïncidence fait que je dépose cette demande de commission d'enquête au moment où (le président américain Barak) Obama en parle et au moment où (son homologue français Nicolas) Sarkozy court après Obama", ajoute-t-il.

M. Obama avait soulevé début juin la colère des féministes en France en critiquant l'interdiction du port du voile. Nicolas Sarkozy s'est dit d'accord avec lui en y mettant des réserves, à savoir le libre arbitre des femmes et les restrictions dans certaines administrations françaises, au nom de la laïcité.

Cette laïcité, pilier de la république française qui sépare l'Eglise et l'Etat, est un sujet extrêmement sensible dans ce pays où une loi qui avait donné lieu à un vif débat, interdit depuis 2004 le port de tout signe religieux "ostentatoire" à l'école.

Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Eric Besson a jugé "inopportun de relancer une polémique" sur les signes religieux. "Un équilibre a été trouvé en France et il serait dangereux de le remettre en cause", a-t-il estimé.

Il s'est déclaré "à titre personnel" opposé au port du voile intégral, comme le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos qui a dit le considérer comme une forme d'"oppression" de la femme.

Plus tranchée, la secrétaire d'Etat à la Ville, chargée des banlieues, Fadela Amara, a salué l'initiative, estimant qu'il fallait "tout faire pour stopper la propagation des burqas", une "sorte de cercueil pour les femmes".

Un sentiment partagé par l'association de défense des droits de la femme Ni Putes Ni Soumise, dont Mme Amara a été une des fondatrices. L'association estime qu'il "ne faut pas avoir peur" de parler du voile intégral, "de rendre visible la réalité et la dégradation de la condition des femmes".

"Un phénomène marginal", a rétorqué le président du Conseil français du culte musulman, principale organisation musulmane de France, Mohammed Moussaoui, qui s'est dit "choqué" par ce projet.

Pour lui, "évoquer le sujet de cette façon, par le biais d'une commission parlementaire, revient à stigmatiser l'islam et les musulmans de France".

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, s'étonne lui de voir resurgir ce débat qu'il pensait réglé par la loi de 2004.

Partisan d'un "islam du juste milieu", il dit son attachement à une France "terre d'intégration, laïque et non communautaire", où doivent se mêler différentes croyances, dont l'islam qui est la religion d'environ 5 millions de ses habitants. AFP

«L'islam en Europe : Quel modèle? ». Dans le contexte actuel, le débat autour de cette problématique est nécessaire voire primordial. Aujourd'hui, l'islam apparaît, de plus en plus dans les pays de résidence, comme un élément constitutif de l'identité européenne et une préoccupation des communautés et des acteurs publics en Europe, mais aussi de leurs opinions. L'islam interpelle donc l'Europe. A l'inverse, la société européenne interpelle aussi l'islam.


La problématique religieuse a été toujours au centre des réflexions et des priorités de cette institution consultative et de prospective auprès de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Fidèle à sa philosophie et la nature de ses missions, le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger organise un colloque international sous le thème : « l'islam en Europe : quel modèle ? »,  les 20 et 21 juin 2009 à Casablanca.

La tenue de cette manifestation vise à enrichir et à approfondir le débat sur le culte musulman en Europe et plus particulièrement sur le modèle européen de l'islam. Prendront part à ce colloque, des experts et des spécialistes, des responsables cultuels et des acteurs du terrain, issus de l'émigration ou résidant au Maroc.

Au programme de cette rencontre, un état des lieux du modèle ou des modèles du culte musulman au sein des pays d'immigration et une analyse de la problématique du référentiel chez les musulmans en Europe. Les travaux de ce colloque porteront sur trois thématiques clés : la géographie de l'islam en Europe, l'islam européen et la problématique du référentiel et le modèle cultuel marocain et le contexte européen.

Au menu également, l'organisation d'une table ronde portant sur le thème du référentiel et pratiques chez les femmes et les jeunes musulmans en Europe.


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La récession, l'immigration et l'arrivée au pouvoir d'un président noir constituent un cocktail explosif pour les groupuscules racistes américains, qui se traduit par une augmentation des agressions à l'encontre des minorités.

Selon le président de la Conférence pour les droits civiques Wade Henderson, une agression à caractère racial, antisémite ou visant les homosexuels se produit toutes les heures aux Etats-Unis, où l'élection de Barack Obama est loin d'avoir mis fin aux divisions raciales.

"Le mélange détonnant de crise financière, de changement présidentiel important, et les inquiétudes sur les évolutions démographiques ont créé une situation potentiellement explosive", a expliqué M. Henderson en présentant mardi les conclusions d'un rapport consacré à cette question.

L'enquête cite une étude du Southern Poverty Law Center (SPLC) qui montre que le nombre de groupuscules racistes, antisémites ou anti-homosexuels a augmenté de plus de 4% aux Etats-Unis en 2008 et de 54% depuis 2000.

Pour le directeur du SPLC, Mark Potok, ces résultats montrent que "l'élection de Barack Obama a enflammé les groupes racistes qui y voient un signe que leur pays est envahi par les non-Blancs".

L'enquête de la Conférence pour les droits civiques souligne que "l'avalanche d'agressions à caractère racial visant des minorités et des immigrés avant et après le jour de l'élection montrent clairement qu'une victoire finale contre les préjugés raciaux et la xénophobie reste hors de portée".

Selon M. Henderson, "il y a eu une réelle augmentation des risques de violences (...) attisées par une rhétorique politique extrémiste, le sensationalisme et l'irresponsabilité que nous avons entendus à la radio ou via d'autres médias comme internet".

Pour illustrer l'idée que les discours haineux engendrent la violence, au pays de la liberté d'expression, M. Henderson a cité l'exemple de la fusillade survenue la semaine dernière au musée de l'Holocauste de Washington au cours de laquelle un octogénaire a tué un agent de sécurité.

"Le tireur avait professé ses opinions sur la supériorité de la race blanche en ligne pendant des années. La semaine dernière, les mots ont viré à la haine", a dit M. Henderson.

Il a aussi souligné que les agressions à l'encontre des Hispaniques, qui représentent la majorité des immigrés aux Etats-Unis, avaient augmenté à mesure que le débat sur une future réforme de l'immigration s'intensifiait, et que les "propos au vitriol anti-immigration à la radio, la télévision et sur internet", se multipliaient.

Il a cité le cas de Luis Ramirez, un père de famille mexicain battu à mort l'an dernier en Pennsylvanie (est) par des adolescents qui proféraient des insultes à caractère raciste.

Barack Obama, premier Noir élu à la présidence des Etats-Unis, a lui-même reçu plus de menaces qu'aucun autre dirigeant avant lui, souligne le rapport qui appelle les parlementaires à légiférer rapidement sur les crimes racistes ou antisémites.

Le chef de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, s'est engagé lundi à un vote rapide de la chambre haute sur un texte sur les "crimes et délits haineux" qui fournirait des fonds spéciaux aux forces de l'ordre fédérales et locales pour enquêter et poursuivre les auteurs de telles agressions.

Le texte, dont une version a déjà été adoptée par la chambre basse, est pour la première fois étendu aux crimes motivés par l'orientation sexuelle ou le handicap mental ou physique de la victime. AFP
Le coup d'envoi de la deuxième édition de l'exposition universelle des arts calligraphiques a été donné mardi soir à Marrakech, avec pour thème principal, cette année, "Prière sur le Prophète".

Prévue jusqu'au 19 courant à l'initiative de la ligue marocaine pour la protection de l'enfance, cette manifestation artistique et culturelle, riche en couleurs, connaît la participation d'une panoplie d'artistes de grande renommée à savoir: Mohamed Abaoubeida, Moulay Hassan Haidara, Mohamed Boustane, Nourreddine Difallah, Ibrahim Hanine, Mustapha Amnaine, Larbi Cherkaoui, Mohamed Amzil, Abdelghani Wida, Omar Zaid, Faiza Tijani, Malika Ageznay et Taha Sabâa.

Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, M. Mohamed Abaoubeida, directeur de cette édition a fait savoir que la calligraphie arabe, par le biais de la diversité et de la splendeur de ses formes, recèle des dimensions spirituelles suprêmes, notant que l'écriture arabe demeurera, à jamais, un symbole de l'authenticité et de l'ouverture sur de nouveaux horizons plus larges de la suprématie spirituelle.

Cette édition, a poursuivi M. Abouobeida, a réussi à attirer l'attention de nombre de mélomanes et de professionnels de ce genre artistique, dont certains ont eu le grand mérite de représenter le Maroc lors de manifestations artistiques et culturelles internationales grandioses.

Il s'est félicité aussi du grand rôle joué par le bureau de Marrakech de la ligue marocaine pour la protection de l'enfance, lequel, a-t-il dit, n'a ménagé aucun effort pour mobiliser tous les moyens en vue de réunir, pour cet événement, toutes les conditions de succès.

Cette exposition comprend une série de toiles qui mettent en avant la calligraphie arabe, à travers un accent mis particulièrement sur "la souplesse", "la beauté", "l'originalité" et "l'adaptabilité" de l'écriture arabe. Autant de qualités qui permettent à la calligraphie arabe de s'ériger en un art majestueux mais aussi de pouvoir accompagner les grands changements intervenus actuellement.

Quant au menu de cet événement artistique, il est des plus riches et variés, notamment avec la programmation d'une série d'activités, dont des shows et des spectacles d'arts populaire, patrimonial et soufi, outre des colloques sur des thèmes intéressants, tels "la prière sur le Prophète ou l'éclair dans l'instantanéité", ou encore "la voie du Salut".

L'un des moments forts de cet événement sera la soirée de clôture qui sera animée par une palette de groupes musicaux, notamment l'ensemble "Chabab Al Ala", les troupes "Aissaoua" et "Hmadcha" de Meknès, celle de Gnaoua de Marrakech, outre l'ensemble "Chabab Al Andalous". MAP
Le Prix Grand Atlas (PGA) 2009 a été attribué, mardi soir à Rabat, à quatre auteurs: Zakya Daoud, Mohamed El Ayadi, Hassan Rachik et Mohammed Tozy ainsi qu'au traducteur Mohamed Sghir Janjar.

Le PGA "Essai" a été décerné, ex aequo aux ouvrages "Les Années Lamalif" de Zakya Daoud (Tarik Editions et Senso Unico, 2007) et à l'ouvrage collectif "L'Islam au quotidien" (Prologues, 2007) de Mohamed El Ayadi, Hassan Rachik et Mohammed Tozy.

Le PGA "Traduction" est revenu à Mohamed Sghir Janjar pour la traduction du français à l'arabe de l'ouvrage "Le Politique et le religieux dans le champ islamique" de Mohamed Chérif-Ferjani (Prologues, 2008/Fayard, 2005).

S'exprimant lors de la cérémonie de remise des Prix, M. Jean François Thibault a indiqué que le PGA reflète l'importance accordée à la littérature francophone, instrument de pluralisme et de diversité qui appartient autant au Maroc qu'à la France.

Ce Prix, a-t-il ajouté, est en quelque sorte le point d'orgue annuel d'une action conduite par la France qui, au quotidien et sur le terrain, cherche à favoriser la publication de textes de qualité, à encourager les programmes de traduction et à rendre les livres accessibles à tous.

L'ambassade, a rappelé le diplomate, contribue depuis quatre ans, en coopération étroite avec le ministère de la Culture, au développement de médiathèques publiques, avec l'ouverture de 70 points de lecture publique dont une dizaine de médiathèques dans le Royaume.

Dans ce même élan, des actions inlassables sont entreprises en faveur de l'édition, de la publication de textes originaux qui attestent de la vitalité de la création littéraire au Maroc, a-t-il souligné.

Le philosophe et intellectuel français et président du jury de cette 16ème édition, Régis Debray, a salué "un pays où de tels sujets peuvent être traité en toute sérénité".

L'actuel président de l'Institut européen en sciences des religions a trouvé dans le livre de Zakya Douad, du courage pour écrire une histoire contemporaine pour contribuer à la modernité marocaine et une part d'analyse même si le titre est un "peu réducteur".

Pour l'ouvrage collectif "L'Islam au quotidien", Régis Debray l'a qualifié d'important, soulignant que c'est une recherche innovante qui peut être une source de travail pour alimenter une analyse.

Ali Benmakhlouf, philosophe et membre du Jury, a de son côté indiqué que le PGA "Traduction" a primé un travail soigné répondant aux critères de respect du texte et la fidélité du contexte.

Outre MM. Debray et Benmakhlouf, le jury de cette édition est composé de MM. Makram Abbes, Ahmed Alami, Jean-Robert Henry et Mmes Mounia Belafia et Samira Ezzel.

Les lauréats primés lors des éditions précédentes comptent parmi les écrivains et intellectuels marocains les plus prestigieux. On y retrouve ainsi Hind Taarji, Driss Chraibi, Mohamed Ennaji, Mohamed Kabli, Abdou Filaly-Ansary ou encore Mohamed Bennis.

Créé en 1991 afin de promouvoir l'édition marocaine, le PGA est devenu, au fil des ans, un rendez-vous incontournable de la vie littéraire et intellectuelle marocaine.

Ce Prix récompense, alternativement, des oeuvres littéraires, des oeuvres pour la jeunesse et, depuis 2004, des traductions du français à l'arabe ou l'inverse. MAP
La sociologue et écrivaine marocaine Fatema Mernissi sera l'invitée le 18 juin de l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris, dans le cadre des "Jeudis de l'IMA" pilotés par le journaliste et écrivain marocain Maâti Kabbal.

Lauréate en 2003 avec l'essayiste et romancière américaine Susan Sontag du prix littéraire "Prince des Asturies", Fatema Mernissi est l'auteure de nombreux travaux et récits traduits dans plusieurs langues, dont "Le Harem politique", "Sultanes oubliées" et "Rêves de femmes".

- Une soirée en l'honneur du grand poète palestinien Mahmoud Darwich, disparu l'été dernier, aura lieu le 30 juin à Paris avec le concours du poète marocain Abdellatif Laâbi.

Cette soirée, initiée par Marie-Christine Lemardeley, présidente de l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Arlette Albert-Birot, présidente de l'Association "Circé/Marché de la Poésie" et Yves Peyré, directeur de la bibliothèque Sainte-Geneviève, sera marquée par des lectures de poèmes en langues arabe et française qui seront ponctuées de musique par le Trio Joubran ainsi que par le récital, "Trace du papillon", dernier recueil de Mahmoud Darwich, par les comédiens Ghada Al-Khalil et Vincent Byrd Le Sage.

Outre Abdellatif Laâbi, la soirée réunira notamment les poètes Aïcha Arnaout, Gabrielle Althen, Zéno Bianu, Michel Deguy, Hubert Haddad, Vénus Khoury-Ghata, Issa Makhlouf et Bernard Noël.

- La chanteuse populaire marocaine Najat Atabou se produira le 19 juin à l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris, dans le cadre du 10-ème Festival de musique de l'IMA.

Ce Festival, qui célèbre cette année ses dix ans d'existence, permet de côtoyer divers styles et de superbes voix comme Natacha Atlas, Faudel, Pandit Shyam Sundar Goswami et Najat Atabou.

- Un spectacle de contes animé par le Marocain Mohamed Baouzzi aura lieu le 18 juin à Montchanin (Centre-Est de la France), à l'initiative de la bibliothèque intercommunale de la ville et en partenariat avec le Centre Francophonie de Bourgogne.

Placé sous le signe de la Francophonie, ce spectacle mêlera ruses, merveilles et fantaisies. MAP
Une centaine de jeunes espagnols se rendront, du 20 août au 11 septembre prochains au Maroc, pour visiter des projets de développement dont certains sont soutenus par le gouvernement autonome de la région de Madrid, et ce dans le cadre de la 4ème édition du programme "Madrid rumbo al sur" (Madrid, destination sud).

Ces jeunes espagnols, des lycéens de la région de Madrid, auront l'occasion de voir de près des projets de développement réalisés à Marrakech, Tétouan, Berkane, Al Hoceima, Fès, Sidi Ifni et des communes du Moyen Atlas, indique-t-on auprès du Département chargé de l'immigration et de la coopération du gouvernement de Madrid.

Ces projets concernent les domaines notamment de l'éducation et de la promotion des droits de la femme, ajoute la même source.

Les participants à cette expérience, qui seront sélectionnés parmi près de 600 jeunes madrilènes qui ont déposé des demandes pour faire partie de ce voyage, seront accompagnés par un groupe de professeurs spécialisés dans les domaines de la coopération internationale, du développement, de la géographie et de l'histoire.

Avant d'entamer leur voyage, les jeunes élèves qui seront retenus bénéficieront d'une formation en matière de coopération et de développement.

"Madrid rumbo al sur", dont l'édition précédente a été organisée au Mali et au Sénégal, est un programme de la Communauté autonome de Madrid qui a pour objectif de faire découvrir à des jeunes espagnols de nouveaux horizons et de leur donner une idée sur les actions de solidarité.

Il s'agit d'une initiative où les esprits de coopération et d'aventure sont unis dans le but de motiver les jeunes de Madrid à s'engager et à se mobiliser dans l'avenir en faveur d'actions positives et solidaires.  MAP
Quelque 220 réseaux de trafic d'êtres humains ont été démantelés au Maroc en 2008, portant à 2.230 le nombre de réseaux démantelés durant la période 2003-2008, a indiqué, mardi, la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli.

Répondant à une question orale à la chambre des Conseillers sur "la lutte contre le trafic d'êtres humains", Mme Skalli a souligné que depuis 2004 et dans le cadre du rapatriement volontaire, plus de 9.000 immigrés clandestins ont pu être sauvés et acheminés vers leur pays d'origine, en total respect de leurs droits et de leur dignité.

La lutte contre ce phénomène exige l'adoption d'une approche anticipative qui prend en considération les causes profondes de ce trafic, notamment la précarité socio-économique, la pauvreté, l'analphabétisme, la violence et la discrimination, a-t-elle ajouté.

Rappelant le lancement, en mai 2008, d'un programme multisectoriel de lutte contre les violences fondées sur le genre, Mme Skalli a indiqué que ce programme mobilise les efforts de 13 départements gouvernementaux, huit agences onusiennes, ainsi que des ONG et composantes de la société civile pour la protection des femmes.

Et d'ajouter que ce programme dont la coordination a été confiée au ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Meryem, traduit la forte volonté politique en faveur de la protection de la femme contre toute forme de violence.

Dans ce cadre, il sera procédé, a-t-elle poursuivi, à l'ouverture de Centres polyvalents et au lancement d'activités génératrices de revenus au niveau de six régions (Marrakech-Tensift-Al Haouz, Souss Massa Drâa, Tadla Azilal, Tanger-Tétouan, l'Oriental, Fès-Boulmane et Rabat-salé-Zemmour-Zaer. MAP
Le gouvernement de Silvio Berlusconi continue de défendre son projet d'autoriser des patrouilles citoyennes pour renforcer la sécurité dans les villes italiennes. Mais devant la polémique, il a cependant assuré lundi qu'une Garde de volontaires lancée la veille par le Mouvement social italien (MSI, droite nationale) n'aurait pas le droit de sillonner les rues.

La présentation de ce groupe avait suscité l'indignation en raison de la présence sur ses uniformes de symboles évoquant ceux des fascistes et des Nazis.

La "Garde nationale italienne" a été lancée ce week-end par le MSI à l'occasion du congrès de la formation à Milan, déclenchant un véritable tollé au sein de l'opposition de centre-gauche, d'organisations juives, de syndicats de police et d'autres mouvements compte tenu de l'évocation des "Chemises noires" paramilitaires de l'époque fasciste.

Les "Chemises noires" de Benito Mussolini s'attaquaient violemment aux communistes, aux socialistes et à des groupes progressistes, brisant des grèves et s'en prenant aux sièges des syndicats. Leur "marche sur Rome" de 1922 amena le dictateur fasciste au pouvoir.

Les uniformes de la nouvelle "Garde nationale italienne" présentent un aigle impérial, symbole souvent associé au fascisme. En outre, le brassard est orné d'un soleil noir, un signe découvert dans le château de Wewelsburg, rénové par les SS.

Si cette garde se présente comme une organisation de volontaires apolitique, son président n'est autre que Gaetano Saya, qui dirige également le Mouvement social italien, et la présentation du groupe a eu lieu à l'occasion du congrès de la formation, au cours duquel au moins deux orateurs ont fait le salut fasciste.

Dans un message vidéo mis en ligne sur le site web de la Garde, Saya s'est décrit comme un simple patriote italien. "Nous ne sommes pas des Chemises noires, nous ne sommes pas des fascistes, nous ne sommes pas des Nazis", a-t-il lancé. "Nous sommes des patriotes italiens et nous voulons la liberté".

Les organisateurs ont également défendu la présence de l'aigle sur les uniformes, affirmant qu'elle trouvait son origine dans la Rome impériale, pas dans le fascisme.

Lundi, le ministre de la Défense Ignazio La Russa a déclaré que le groupe s'était disqualifié lui-même par ce lancement "ridicule et dangereux".

Des représentants du gouvernement ont néanmoins continué de défendre la législation autorisant des patrouilles de citoyens non armés à participer au renforcement de la sécurité dans les villes italiennes. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la lutte engagée par l'équipe de Silvio Berlusconi contre l'immigration clandestine que les Italiens relient de plus en plus à la criminalité.

Les dirigeants du Mouvement social italien affirment que le texte -qui doit encore obtenir l'aval du Sénat- rend possible la création de la "Garde nationale". Mais le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, de la Ligue du Nord, a assuré lundi que de tels groupes ne seraient pas autorisés par la future loi.

"Il y a un processus clair et précis" à suivre concernant l'inscription des patrouilles citoyennes auprès des autorités locales, a-t-il dit à la radio privée 24. "Tout le reste n'est que folklore ou manoeuvre politique".

Roberto Maroni est cependant fan depuis longtemps de telles patrouilles citoyennes. En 1996, il a inauguré une force de sécurité régionale soutenue par la Ligue du Nord, la Garde nationale padane: les "chemises vertes" sont le modèle de la nouvelle Garde nationale italienne, selon les organisateurs.

L'opposition, qui a dénoncé les patrouilles citoyennes, a estimé que la nouvelle Garde évoquait clairement les groupes paramilitaires fascistes et nazis.

"L'idée que la sécurité" puisse être confiée à "des groupes militants identifiés à un parti politique est un coup au coeur des principes d'une libre démocratie", s'est insurgé Marco Minniti, responsable des questions de sécurité au Parti démocrate (opposition), cité par l'agence ANSA.

Pour le syndicat de police Sil-Cigl, de telles patrouilles ne permettront pas d'améliorer la sécurité mais accroîtront également les problèmes en créant de la confusion, selon l'agence Apcom. Des organisations juives se sont pour leur part déclarés prêts à créer des "contre-patrouilles" pour s'assurer que ces groupes de volontaires ne se rendent pas coupables de crimes. AP

Une amnistie des 618.000 immigrés clandestins en Grande-Bretagne ne manquera pas de redynamiser l'économie britannique, a indiqué une étude de la London School of Economics (LSE), soulignant que la mesure pourrait procurer à l'économie des revenus supplémentaires allant jusqu'à 3 milliards de livres Sterling par an.

Le rapport, commandité par le maire conservateur de la ville de Londres Boris Johnson, a minimisé les craintes que l'amnistie entraînerait une importante hausse des flux de l'immigration clandestine en Grande-Bretagne, relevant que le durcissement du contrôle des frontières britanniques empêchera une telle éventualité.

"Loin du fardeau financier, évoqué par certains milieux, cette nouvelle étude a conclu qu'une amnistie apportera 3 milliards de livres Sterling par an à l'économie britannique", ajoute le rapport.

Le maire de la capitale britannique s'est félicité des conclusions de l'étude, relevant que cette dernière a introduit des preuves tangibles et apporté une rigueur académique au débat sur l'immigration, dominé depuis longtemps par le mythe et l'anecdote.

La recherche a estimé que le Royaume-Uni abrite actuellement 618.000 immigrés clandestins, dont 442.000 à Londres.

La régularisation de la situation de ces immigrés permettra de récolter des revenus fiscaux de l'ordre de 846 millions par an, précise l'étude, soulignant que les deux-tiers de ces immigrés clandestins seront éligibles pour l'amnistie proposée pour ceux qui sont établis en Grande-Bretagne depuis au moins cinq ans.

Cette régularisation permettra également à ces personnes d'augmenter leurs revenus de 25 pc et apportera 3 milliards de livres Sterling par an au produit intérieur brut britannique, ajoute l'étude, rappelant les mesures d'amnistie mises en Âœuvre durant les dernières années dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la France, l'Espagne, l'Italie et la Grèce.

Boris Johnson avait appelé en avril dernier à une amnistie au profit des immigrés clandestins. L'appel a été critiqué par le gouvernement travailliste, le qualifiant de "naïf".  MAP
Les arrestations d'immigrants clandestins aux Etats-Unis ont baissé pour la troisième année de suite en 2008, atteignant un plus bas depuis 1973, a indiqué mardi le ministère de la Sécurité intérieure, citant la crise économique comme une cause possible de ce déclin.

723.840 personnes ont été arrêtées en 2008, un chiffre en baisse de 18% par rapport à 2007. En 2005, la police des frontières avait appréhendé 1,18 million de personnes, dont 98% provenaient de la frontière mexicaine, a indiqué le ministère dans un communiqué.

"La baisse du nombre d'arrestations entre 2005 et 2008 peut être due à plusieurs facteurs dont le déclin de la croissance économique aux Etats-Unis et un renforcement des efforts pour renforcer la sécurité à la frontière", a expliqué le ministère dans le communiqué, les Etats-Unis devenant avec la crise moins attirants pour les candidats à l'immigration.

Le pic avait été atteint en 1986, juste avant une vaste réforme de l'immigration qui avait permis de régulariser des millions de sans-papiers aux Etats-Unis, avec 1,693 million d'arrestations. En 2000, 1,676 million de personnes avaient également été arrêtées.

Le ministère de la Sécurité intérieure a précisé que cette enquête portait sur les arrestations, et non les individus, certains pouvant être appréhendés à plusieurs reprises.

La grande majorité des immigrants illégaux arrêtés en 2008 aux Etats-Unis provenaient du Mexique (91%), du Honduras (2,7%), du Guatemala (2,3%) et du Salvador (1,8%).

Environ 12 millions d'immigrés sans-papiers, en grande majorité latino-américains, vivent aux Etats-Unis.

Le président Barack Obama a promis qu'une réforme de l'immigration serait conduite cette année. AFP

La 4e édition du Forum international "Femmes méditerranéennes" aura lieu du 25 au 27 juin au palais des congrès de Fès, avec la participation d'un parterre d'intellectuels marocains et chercheurs représentant le pourtour méditerranéen.

Initié par la Fondation Esprit de Fès en collaboration avec l'université Sidi Mohammed Ben Abdellah et le Centre ISIS pour Femmes et Développement, sous le signe "Femmes et sSavoir en Méditerranée", ce forum vise, en premier lieu, à encourager les projets favorisant le partenariat par la mutualisation des ressources pour résoudre les problèmes communs ou spécifiques rencontrés dans la région méditerranéenne. Le thème de cette édition a été choisi en raison de la place de plus en plus prépondérante du savoir dans la vie des femmes et des hommes et pour les questions tant éthiques, sociales, que politiques qu'il pose, selon les organisateurs, qui relèvent que les Femmes de la Méditerranée véhiculent une culture féminine qui combine savoir-faire et savoir-être particuliers aux valeurs ancestrales de la famille, de la collectivité et de la cohésion sociale dans un monde sans cesse changeant.

Selon eux, la question des "Femmes et du savoir" dans les pays méditerranéens est traversée par deux problèmes majeurs, celui de la disparité des femmes et des hommes dans le domaine du savoir, et celui de la disparité des niveaux scientifiques et technologiques des pays. Pour répondre à l'ensemble de ces problèmes, le Forum international des Femmes méditerranéennes affirme que le savoir et la technologie doivent se développer dans un environnement de liberté et de démocratie qui garantissent l'accès au savoir et au partage du savoir.

Il est donc urgent de sensibiliser la société civile sur les conséquences de la science et des technologies sur la vie quotidienne des femmes et des hommes et sur la nécessité d'une meilleure compréhension de ses domaines, ajoutent les initiateurs de ce forum, précisant que les questions intéressant le devenir des sciences et des technologies doivent être posées, non seulement à l'intérieur de la communauté scientifique, mais également dans un cadre plus large car elles intéressent l'ensemble des citoyens et des citoyennes.

Parmi les axes retenus lors de cette rencontre figurent notamment "L'intégration de la dimension genre dans les politiques publiques et les défis de l'Union pour la Méditerranée", "La promotion des droits des femmes dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée : quel rôle pour le Maroc", "Stratégies de visibilité des femmes dans les parcours Europe-Méditerranée" et "Femmes marocaines entre démocratie et traditions".  MAP

Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME

 

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Boussouf Abdellah, historien, a soutenu une thèse de doctorat sur les relations dans le bassin méditerranéen au XIIIème siècle en 1991.

En 1993, il était président de l’association de la mosquée de l’impasse de Mai de Strasbourg. On lui doit la construction  de la Grande mosquée de Strasbourg. Il s’agit du premier lieu conçu dès l’origine pour le culte musulman à Strasbourg. Boussouf a fait voter le projet au parlement européen en novembre 1996.

En 2002, il a été élu Vice-président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM).

En 2006, il est parti pour la Belgique, à l’institut d’études islamiques de Bruxelles. Il a également occupé le poste de  directeur du Centre Euro-islamique pour la culture et le dialogue, basé à Charleroi (Belgique).

En 2007,  il a été nommé par sa majesté Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger CCME. Poste qu’il occupe jusqu’à aujourd’hui.

Boussouf prône un islam modéré et un dialogue ouvert entre les religions et les civilisations. Dans ses nombreuses interventions nationales et internationales, Boussouf ne cesse d’inviter à la découverte de l’Autre et au rapprochement

 

Driss EL YAZAMI, Président du CCME

Driss_El_YazamiM Driss El Yazami est né en 1952 à Fès.

Diplômé du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes de Paris, M. Driss El Yazami est membre du Conseil consultatif des droits de l'homme et ancien membre de l'Instance équité et réconciliation, membre du Conseil d'administration de la Fondation des trois cultures. Il est également délégué général de "Génériques", association spécialisée dans l'histoire des étrangers et de l'immigration en France, et rédacteur en chef de la revue "Migrance". Ancien vice-président de la Ligue française des droits de l'homme (LDH), et ancien membre du comité exécutif du Réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme. M. Driss El Yazami est actuellement secrétaire général de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), président de la Fondation euro-méditerranéenne pour les défenseurs des droits de l'homme et membre du Conseil d'administration et du Conseil d'orientation de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration en France.

 

Monsieur El Yazami a également été co-réalisateur du film "France, terre d'Islam ?" (OROLEIS, Paris, 1984) et commissaire général de plusieurs expositions :

- "France des étrangers, France des libertés" (Marseille, Paris, Orléans, Strasbourg/1989- 1992) ;

- "Au miroir de l'autre, immigration en France et en Allemagne » (Francfort, Mai 1993) ;

- Et « Générations, un siècle d'histoire des Maghrébins en France » (Lyon, Juin 2009).

 

Il a participé à la rédaction et à la coordination de plusieurs ouvrages collectifs :

- "Pour les Droits de l'Homme" (Bilingue Français-Anglais - Syros-Artis, Paris, 1989) ;

- "Les étrangers en France, guide des sources d'archives publiques et privées (XIXè-XXè siècles), 4 tomes ;

- "Le Paris Arabe"- (La Découverte - 2003).

 

Driss El Yazami est aussi auteur (avec Rémy Schwartz) d'un Rapport pour la création d'un centre national de l'histoire et des cultures de l'immigration, remis en novembre 2001 à M. Lionel Jospin et de plusieurs articles publiés dans la presse francophone (Sans frontières, Baraka, Tumulte, le Point, Libération, Différences, Projet, Migrations société, la Revue des revues, Hommes et Migrations, Vu de gauche, Homme et libertés, Etudes, Migrance).

Inscrit dans le nouveau projet culturel de la municipalité, « Toulouse estive » se décline au gré d'une vingtaine de festivals tout au long de l'été. C'est « Toulouse en piste » qui donne le coup d'envoi de la manifestation, vendredi soir, dans les rues de la Ville rose.

Pour lire la suite :

http://www.ladepeche.fr/article/2009/06/03/618689-Festival-Toulouse-estive-l-ete-sera-festif.html

L'Institut français de Londres a abrité dimanche une journée marocaine dans le cadre de la 11ème édition de son festival annuel "Mosaïques".

Cette journée, organisée en partenariat avec l'ambassade du Maroc en Grande-Bretagne, a été l'occasion pour un public venu nombreux, dont plusieurs membres de la communauté marocaine, de découvrir la culture marocaine dans un cadre convivial, agrémenté par la musique et l'art culinaire marocains.

La journée a été également l'occasion pour les visiteurs de découvrir le septième art marocain à travers les films "Ali Zawa" de Nabil Ayouch et "What a Wonderful World" de Faouzi Bensaidi.

Cette manifestation témoigne des excellentes relations qui lient le Maroc et la France dans tous les domaines, notamment culturels, a indiqué Laurence Auer, directrice de l'Institut français de Londres, relevant que le festival "Mosaïque" offre l'opportunité au public britannique de découvrir les cultures et les civilisations notamment des pays du Sud.

MAP

Le vernissage d'une exposition de photographies intitulée "Générations : un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France" a eu lieu, jeudi soir à Lyon (centre-est), en présence de plusieurs personnalités maghrébines et françaises des mondes des arts, de la culture, des médias et de la politique.

Organisée par l'association "Génériques", qui travaille depuis 22 ans sur la question migratoire, cette exposition qui se poursuivra jusqu'au 28 août prochain, évoque les grands moments de l'installation en France des populations en provenance du Maghreb, du XIX-ème siècle à nos jours, et revisite les grandes séquences historiques du siècle comme les grandes guerres ou la période des Trente glorieuses du point de vue des populations maghrébines.

Mais c'est aussi à partir des matériaux qu'offrent la littérature, le cinéma, le théâtre, les arts plastiques et la chanson que cette exposition entend retracer un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France, en racontant cette aventure à partir des itinéraires de personnalités et en mettant à jour des archives iconographiques, sonores et audiovisuels en grande partie inédites.

Pour la première fois, cette exposition raconte en sept périodes chrono-thématiques, la longue histoire de l'enracinement des Maghrébins en France, une histoire entamée dès la moitié du XIX-ème siècle et qui se perpétue encore.

Dans une déclaration à la MAP, M. Driss Yazami, Commissaire de l'exposition, a indiqué qu'en organisant cette manifestation, l'association "Génériques", veut montrer que l'immigration des Magrébins en France ne se résume pas à la seule dimension économique mais embrasse les aspects de la vie militante, sociale, culturelle et artistique des immigrés.

"Les grands dirigeants nationalistes marocains, notamment Ahmed Balafrej et Belhassan Ouazzani, ont vécu et étudié en France, édité des journaux et créé en 1927 l'association des étudiants musulmans nord-africains", a-t-il rappelé, soulignant qu'ils ont été des acteurs de premier plan dans l'histoire de l'immigration maghrébine en France.

M. Yazami, par ailleurs président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), a évoqué en outre la contribution des hommes de lettres, des artistes et des sportifs marocains à l'enrichissement de la vie culturelle et sportive dans le pays d'accueil, citant entre autres noms ceux du romancier Driss Chraïbi, du dramaturge Tayeb Saddiki, qui a fait ses premiers pas dans le théâtre national de Rennes, du chanteur Haj Belaïd qui avait effectué une tournée en France en 1938, ou du footballeur haj Larbi Ben Mbarek qui a fait la gloire de l'olympique de Marseille et de l'équipe de France.

"C'est l'histoire des idées qu'on veut montrer dans cette exposition pour expliquer aux jeunes ce que ces personnes ont amené à la France et ce qu'ils ont ramené dans leur pays d'origine", a-t-il signalé, notant que l'Association "Génériques" ira à la recherche de trois types de public qui l'intéressent particulièrement à savoir les immigrés retraités, les jeunes et les femmes au foyer.

Cette exposition sera montée par la suite du 17 novembre 2009 à fin avril 2010 à la cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris. MAP
Une vingtaine d'associations d'immigrés, parmi elles des associations représentant le collectif immigré Marocain en Catalogne, ont manifesté, vendredi à Barcelone, contre le projet de loi espagnol sur l'immigration (Loi sur les étrangers) et la directive Européenne pour le retour des immigrés.

Une centaine de manifestants, ainsi que des représentants d'associations d'immigrés se sont rassemblés devant la délégation du gouvernement espagnol à Barcelone, pour exprimer "leur rejet des modifications de la loi sur les étrangers proposées par le gouvernement de Madrid et qui portent atteinte aux droits fondamentaux des immigrés".

La manifestation, convoquée à l'appel du syndicat Commissions ouvrières (CCOO) très représenté en Catalogne, et avec l'adhésion d'une vingtaine d'associations d'immigrés a, également, appelé "à ne pas faire assumer aux immigrés la responsabilité de la crise économique", appelant à plus de " flexibilité dans la rénovation des permis de résidence".

La manifestation a été marquée par la participation notamment d'associations d'immigrés Marocains, Pakistanais, Equatoriens, Boliviens, Dominicains, Libanais et Péruviens.

Les associations d'immigrés en Espagne dénoncent six principaux articles contenus dans le projet de loi sur l'immigration qui doit être bientôt examiné par le Parlement espagnol.

Il s'agit de l'extension de 40 à 60 jours la période maximum d'internement des immigrés en situation irrégulière, l'interdiction et la pénalisation des aides aux clandestins, les restrictions et le durcissement du regroupement familial, les limitations du droit à l'enseignement et enfin la clause sur les clandestins mineurs d'âge.(MAP)

94 500 étrangers ont obtenu la nationalité allemande en 2008, soit 16% de moins que l'année précédente, a indiqué vendredi l'office statistique fédéral (Destatis), selon l'AFP.

Ce nombre n'a jamais été aussi bas depuis la réunification en 1990. Le point le plus haut avait été atteint en 2000 avec 186.700 naturalisations, après l'introduction du nouveau droit d'accès à la nationalité allemande.

Seuls 2,2% des personnes en mesure de se voir accorder la nationalité allemande en ont fait la demande, explique Destatis sans donner pour autant les raisons de cette désaffection.

70% des naturalisés vivaient depuis au moins huit ans en Allemagne et possédaient un permis de séjour en régle. Avec 66.000 personnes concernées, cette catégorie enregistre une baisse de 15% par rapport à 2007.

Le deuxième groupe de naturalisés regroupe leurs conjoints étrangers ainsi que leurs enfants mineurs (-24%), soit 10.700 personnes.

En troisième position, les étrangers vivant avec un(e) Allemand(e), soit 8. 300 personnes (-23%).

Comme les années précédentes, les Turcs constituent le premier contingent étranger avec 24.500 naturalisations, soit 25% du total. Cette répartition reflète exactement la part de citoyens turcs dans la totalité des étrangers vivant en Allemagne, précise Destatis.

Après la Turquie viennent les Etats des Balkans (6.900) puis la Pologne et l'Irak avec 4.200 naturalisations chacun.

Destatis fait également état d'un recul de la naturalisation chez les citoyens ukrainiens (-56%) et russes (-40%). (AMI)

Une réunion prévue entre le président américain Barack Obama et les leaders parlementaires pour ouvrir le débat sur la réforme de l'immigration envisagée au Congrès a été reportée pour la seconde fois, a-t-on appris vendredi à la Maison Blanche.

Cette rencontre, fixée d'abord au 8 juin puis programmée pour le 17 juin, a été repoussée une nouvelle fois pour des raisons d'agenda du président Obama, a déclaré un responsable de la Maison Blanche à l'AFP.

"Nous travaillons à fixer une nouvelle date", a ajouté ce responsable, démentant toute divergence.

Cette réunion entre M. Obama, les leaders et les élus hispaniques du Congrès vise à lancer le débat sur l'immigration, trois mois après la promesse du président que la réforme serait conduite cette année, après deux échecs subis en 2006 et 2007, sous l'administration Bush.

Le chef de la majorité démocrate du Sénat américain, Harry Reid, a déclaré mercredi dans une interview à l'AFP que le parti démocrate jouait sa réputation sur la réussite de la réforme de l'immigration.

Environ 12 millions d'immigrés sans-papiers, en grande majorité latino-américains, vivent aux Etats-Unis.

Plus de 60% des Américains sont favorables à une réforme, selon une récente étude du Pew Research Center, mais il n'est pas sûr qu'elle passe facilement au Congrès, notamment en raison d'une conjoncture économique défavorable.

Barack Obama s'est toujours montré jusqu'à présent favorable à un accès progressif au permis de séjour et à la citoyenneté. Alors qu'il était sénateur, il a aussi bien voté pour la réforme de l'immigration que pour la construction d'un mur à la frontière américano-mexicaine.

Les quelque 10 millions d'électeurs hispaniques qui ont voté aux élections de novembre, ont été l'une des clés de la victoire de Barack Obama qui a remporté 66% de leurs voix. AFP

Le nouveau Parti Authenticité et Modernité (PAM) pointait en tête samedi à la mi-journée des premiers résultats des élections municipales de vendredi au Maroc, avec 4.854 sièges sur les 27.795 à pourvoir, selon le ministère marocain de l'Intérieur.

Après le dépouillement de près de 22.000 circonscriptions électorales, le PAM - formation libérale créée en 2008 et qui participe pour la première fois à un scrutin municipal - était suivi du Parti de l'Istiqlal (nationaliste) du Premier ministre Abbas El Fassi, avec 4.246 sièges.

Le Rassemblement National des Indépendants (RNI, libéral) se positionnait en troisième position, avec 3.318 sièges, selon la même source.

Le Parti islamiste Justice et Développement (PJD, opposition) réalisait un score modeste, avec seulement 1.135 sièges, loin derrière l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP/2.534) et le Mouvement Populaire (MP/1.767).

Le taux de participation aux élections communales a atteint près de 51%, selon des estimations réalisées à la fermeture des bureaux de vote à 19H00 (18H00 GMT).

Un total de 130.223 candidats issus de 30 partis politiques étaient en lice pour ces municipales.

Le mode de scrutin était double: uninominal dans les petites communes et de liste pour les municipalités dépassant 35.000 habitants.

Un total de 27.795 conseillers municipaux vont être élus pour des mandats de 6 ans dans 1.503 communes (221 urbaines et 1.282 rurales) du royaume.

Les candidatures féminines se sont élevées à 20.458 (soit 15,7% du total) contre 4,8% en 2003. 12% des sièges leur étaient réservés. AFP

La 3e édition du Festival «Rabat Africa» aura lieu, du 20 au 22 juin à Rabat, à l'initiative de la Fondation Orient-Occident en partenariat avec le Haut commissariat aux réfugiés (UNHCR).

Cette édition intervient à l'occasion de la célébration de la journée internationale des réfugiés, ont indiqué les organisateurs lors d'un point de presse tenu mercredi à Rabat.

Cette troisième édition, qui se tiendra au siège de la Fondation à Yaâcoub El Mansour à Rabat et dans d'autres espaces de la capitale, rendra hommage à la chanteuse et militante sud-africaine Myriam Makeba, surnommée «Mamma Africa», ont-ils précisé.

Ils ont rappelé, à cet égard, le militantisme de cette artiste contre l'apartheid pendant trois décennies, depuis son exil en Europe et aux Etats-Unis. Nelson Mandela l'avait convaincu de regagner son pays, un retour émouvant pour cette femme qui symbolise la résistance contre le racisme et toutes les formes de discrimination.

Selon les organisateurs, la Fondation Orient-Occident entend inscrire son action dans la continuité à travers son travail accompli au profit des réfugiés et migrants subsahariens en transit au Maroc et en faveur du rapprochement des peuples.

Comptant une quinzaine de huttes traditionnelles réalisées par des artistes africains, le village africain constituera un temps fort du Festival et une occasion pour recréer un véritable marché africain avec une multitude de produits, d'articles et d'œuvres d'art d'origine africaine. MAP


La 4ème édition du Forum International "Femmes Méditerranéennes" aura lieu du 25 au 27 juin au palais des congrès de Fès, avec la participation d'un parterre d'intellectuels marocains et chercheurs représentant le pourtour méditerranéen.

Initié par la Fondation Esprit de Fès en collaboration avec l'université Sidi Mohammed Ben Abdellah et le Centre ISIS pour Femmes et Développement, sous le signe "Femmes et Savoir en Méditerranée"

, ce forum vise, en premier lieu, à encourager les projets favorisant le partenariat par la mutualisation des ressources pour résoudre les problèmes communs ou spécifiques rencontrés dans la région méditerranéenne.

Le thème de cette édition a été choisi en raison de la place de plus en plus prépondérante du savoir dans la vie des femmes et des hommes et pour les questions tant éthiques, sociales, que politiques qu'il pose, selon les
organisateurs, qui relèvent que les Femmes de la Méditerranée véhiculent une culture féminine qui combine savoir-faire et savoir être particuliers aux valeurs ancestrales de la famille, de la collectivité et de la cohésion sociale dans un monde sans cesse changeant.

Selon eux, la question des "Femmes et du savoir" dans les pays méditerranéens est traversée par deux problèmes majeurs, celui de la disparité des femmes et des hommes dans le domaine du savoir, et celui de la disparité des niveaux scientifiques et technologiques des pays.

Pour répondre à l'ensemble de ces problèmes, le Forum international des Femmes Méditerranéennes affirme que le savoir et la technologie doivent se développer dans un environnement de liberté et de démocratie qui garantissent l'accès au savoir et au partage du savoir.


Il est donc urgent de sensibiliser la société civile sur les conséquences de la science et des technologies sur la vie quotidienne des femmes et des hommes et sur la nécessité d'une meilleure compréhension de ses domaines, ajoutent les initiateurs de ce forum, précisant que les questions intéressant le devenir des sciences et des technologies doivent être posées, non seulement à l'intérieur de la communauté scientifique, mais également dans un cadre plus large car elles intéressent l'ensemble des citoyens et des citoyennes.


Parmi les axes retenus lors de cette rencontre figurent notamment "L'intégration de la dimension genre dans les politiques publiques et les défis de l'Union pour la Méditerranée", "la promotion des droits des femmes dans le cadre de L'Union pour la Méditerranée : quel rôle pour le Maroc", "Stratégies de visibilité des femmes dans les parcours Europe-Méditerranée" et "Femmes marocaines entre démocratie et traditions".

MAP

L'Ontario rejette l'idée d'accorder le droit de vote aux immigrants lors des élections municipales. À Toronto, 250 000 immigrants en attente de la citoyenneté canadienne n'ont pas le droit de vote.

Le maire de Toronto, David Miller, croit qu'il est temps de changer les choses et de permettre aux résidents permanents et aux immigrants de participer au processus électoral. M. Miller croit qu'il est incongru de refuser le droit de vote aux immigrants, alors que les Canadiens qui possèdent des biens dans la métropole sans y vivre peuvent voter. Il ajoute que la participation des immigrants augmenterait le nombre d'électeurs qui se présentent aux urnes. Lors de l'élection municipale de 2006, seulement 39 % des Torontois ont voté.

Myer Siemiatycki, qui dirige le programme d'étude sur l'immigration et l'intégration à l'Université Ryerson, qualifie la situation d'injustice: « Ils payent leurs taxes. Ils contribuent à la Ville par leur travail et ils ont besoin de services municipaux. »

L'avocat Julius Grey estime que les lois canadiennes dans ce domaine sont désuètes en raison du nombre croissant de nouveaux arrivants. Selon le constitutionnaliste, les autorités de Toronto, de Montréal et de Vancouver devraient imiter certains pays européens où les immigrés peuvent voter lors des élections locales.

 

Source: http://www.radio-canada.ca

La 14ème édition du Festival Jazz au Chellah (11-15 juin) organisée sous le signe "mélanger les genres et métisser les artistes pour mieux balayer les préjugés", s'est ouverte jeudi soir à Rabat, avec les sonorités caraïbes et hispano-africaines d'Omar Sosa.

S'exprimant à cette occasion, le chef de la délégation de la Commission européenne au Maroc, M. Bruno Dethomas a souligné que ce festival n'a cessé, depuis sa création en 1996, de "mélanger" les différents courants de Jazz européen à la palette musicale marocaine.

Cinq jours durant, les mélomanes découvriront 50 artistes de différentes nationalités qui donneront une dizaine de concerts de "bonheur intense", a-t-il ajouté.

La cérémonie d'ouverture de cette 14ème a été marquée par la prestation du groupe néerlandais Mona Lisa Overdrive qui réunit Stefan Lievestro (contrebasse), Jesse Van Rulle (guitare), Arno Krijger (orgue hammond) et Hans Van Oosterhout (batterie).

Les quatre instrumentistes ont offert au public venu nombreux, une musique chaude et énergique, alternant jazz au blue grass et du classique au grunge. MAP
Le gouvernement grec a annoncé jeudi un durcissement des mesures contre l'immigration clandestine, et a demandé que le sommet de l'UE, la semaine prochaine à Bruxelles, arrête des décisions concernant l'immigration.

"La Grèce a une tradition de grande hospitalité mais le pays a reçu un nombre disproportionné d'immigrants illégaux. Notre économie et notre société ne peuvent en accepter davantage", a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement Evangalos Antonaros.

La Grèce a décidé d'alourdir les peines pour les passeurs et de faire passer de trois à douze mois la durée maximale de détention pour les clandestins, a-t-il précisé.

Plus de 146.000 immigrants illégaux ont été arrêtés en Grèce en 2008 selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, contre 122.000 en 2007 et 45.000 en 2004.

Dans une lettre à son homologue tchèque Jan Fischer, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, le Premier ministre grec Costas Caramanlis a demandé que des décisions soient prises au sommet de l'UE prévu les 18 et 19 juin.(APS)


Madame La Conseillère de Sa Majesté Le Roi

Monsieur le Ministre,

Monsieur le Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger,

Mesdames, Messieurs les Représentants du Fonds de Développement des Nations Unies pour la Femme,

Excellences, Mesdames et Messieurs

Mes concitoyennes de tous les horizons,


Il m'est particulièrement agréable d'échanger aujourd'hui avec vous sur une question qui a de l'avenir puisqu'il s'agit d'une part, de nous interroger sur l'état d'avancement de la grande marche des Marocaines vers la citoyenneté pleine et l'autonomisation assumée et d'autre part, de développer des idées pour que les Marocaines d'ici et d'ailleurs puissent porter ensemble et de concert, le message du Maroc d'aujourd'hui c-à-d un pays suffisamment confiant dans son identité et sa vérité culturelle pour oser s'engager dans la quête de la modernité et dans la construction d'une gouvernance démocratique basée sur l'équité de genre et la consolidation continue des droits humains.


Mon propos ne sera pas du tout de faire l'inventaire des acquis mais d'essayer de relever le sens de certaines avancées pour mieux nous représenter les évolutions encore à venir et les changements encore à produire.


Le sujet et la configuration même du débat d'aujourd'hui sont significatifs de la détermination du Maroc à mobiliser toutes les ressources, à ne se priver d'aucune opportunité et à n'oublier personne dans la réflexion comme dans l'action dans ce chantier décisif de la promotion des droits de la femme marocaine.


Les mutations et dynamiques migratoires font apparaître une formidable émergence de talents, d'expériences, de compétences au sein de la nouvelle génération de femmes marocaines émigrées. Battantes, inspirées, persévérantes, à la fois marocaines et citoyennes du monde, elles ont forcé le succès et se sont construit un destin dans plusieurs domaines : économique, socioculturel, politique ou syndical. Tout en s'impliquant dans leur société d'accueil, Beaucoup d'entre elles, se sont investies de la plus belle des manières dans le domaine du développement humain de leur pays d'origine.


Mesdames et messieurs,

Le regard que notre pays porte sur ses émigrants a évolué. C'est désormais un lien régénéré et mouvant que le Maroc a avec ses expatriés. C'est une relation sincère et nourrie par les évolutions du pays, ses acquis de bonne gouvernance et son respect des choix de chacun et chacune. La qualité de ce lien ne peut en outre qu'être rehaussée et confortée par la convergence de nos énergies et de nos talents autour de questions aussi décisives pour le devenir de notre pays que la promotion de la femme et l'habilitation globale de notre société.


De grandes pistes s'ouvrent devant nous grâce à la dynamique vertueuse ouverte par les réformes démocratiques initiées depuis l'accession de SM Le Roi au trône.


Si aujourd'hui le Maroc a pu lever pour caducité, les réserves enregistrées au sujet de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme, c'est parce notre choix de société nous a permis de produire des législations avancées notamment en matière de code de la famille et de loi sur la nationalité.


Dans le même temps il est important de rappeler que ces deux réformes comme bien d'autres encore ont été l'aboutissement d'un débat social intense, d'une admirable militance associative, d'un travail parlementaire passionné. Ces réformes valent donc autant par leur contenu et leur portée que par le processus démocratique authentique qui les a sous-tendues. Le partenariat entre l'Etat marocain et la société civile plurielle et l'appropriation par les citoyens de l'agenda démocratique de notre pays sont deux signes majeurs des choix de la nouvelle ère marocaine.


En matière de droits de la femme le Maroc a changé également de culture et d'échelle. Désormais, nos politiques publiques ciblent la femme dans ses rôles multiples et ses contributions sociales diverses car le modèle de développement que l'on s'est donné est égalitaire, centré sur la personne et exige une redistribution du pouvoir à tous les niveaux et dans tous les secteurs.


Du fait de son caractère transformateur, l'autonomisation de la femme satisfait les intérêts stratégiques de notre société et augmente notre potentiel d'action collective contre la pauvreté, l'ignorance, la corruption, l'exclusion, la régression, etc.


Le ciblage préférentiel des femmes par l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) initiée par SM Le Roi comme un grand projet structurant et inclusif pour lutter contre la vulnérabilité sociale participe de cette même analyse.


Comment ne pas signaler aussi qu'à travers sa conduite d'un processus de Budgétisation Sensible au Genre depuis 2002, couronné depuis 2005 par l'élaboration du Rapport Genre et par la recommandation de l'utilisation de l'approche genre, pour la première fois dans la lettre de cadrage de la loi de Finances 2007 du Premier Ministre, le Maroc réalise une avancée significative qui lui confère un leadership régional en la matière.


Autre décision lourde de sens et porteuse d'espoir : l'implication des femmes dans la réforme du champ religieux.


La nomination de femmes au sein des Conseils des oulémas et la formation depuis 2006 par le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques de dizaines de "Mourchidate" de l'islam est tout sauf une décision anodine.


Les Marocaines investissent progressivement le domaine de la représentation diplomatique, en tant qu'ambassadeures, consules, expertes auprès d'organisations internationales, etc. Elles portent ainsi sur la scène internationale l'image d'un pays qui se fait et se dit par les femmes comme par les hommes.


Mesdames et messieurs,

Le chemin parcouru n'annule pas celui qui reste à faire. Notre avenir dépendra de notre persévérance à aller de l'avant.


De nombreux défis restent à relever mais UNE grande cause est encore à défendre, sans relâche, et sans complexe, par tous ceux qui portent l'amour du Maroc en eux, et l'éprouvent sous toutes les latitudes du monde. Il est en effet insupportable et répréhensible à tous les égards, que nos concitoyennes sahraouies continuent à être séquestrées dans les camps de la honte et des pires exactions. Après qu'on ait confisqué leur droit à une vie décente parmi les leurs et dans leur pays, elles sont aujourd'hui empêchées de saisir l'occasion historique qui leur est offerte dans le cadre de l'inititiative marocaine d'offrir une autonomie à nos provinces du sahara d'accéder à leur citoyenneté et à leurs droits légitimes. Cyniquement, leur peine, leurs souffrances, leurs rêves confisqués sont instrumentalisées au bénéfice de visées séparatistes et mercenaires.


Mesdames et messieurs,

La promotion de la participation politique des femmes est un chantier majeur dans le Maroc d'aujourd'hui. A ce niveau, malgré tous les acquis, il nous faut encore élargir les espaces et les stratégies.


Car en dépit des efforts, initiatives et stratégies publiques et associatives, des résistances persistent pour l'empowerment de la femme. Les femmes ne sont pas toujours considérées comme des agents politiques légitimes et il n'est pas encore admis par tous que leur présence est essentielle pour la démocratie. Peut être faudra t-il mieux procéder pour convaincre de l'incidence réelle d'une augmentation de la participation des femmes aux postes de prise de décision et de l'impact avéré sur le développement de l'introduction d'une gouvernance sensible aux sexospéficités ?


Bientôt nous aurons à vivre ensemble l'expérience des prochaines élections communales et à tirer les conclusions des résultats du scrutin. L'enjeu est important car l'impact du leadership féminin dans la gouvernance locale est avéré. Il a encore été rappelé par le Souverain dans le discours du 6 novembre dernier où il avait à une collaboration constructive entre le gouvernement et le parlement pour la mise en place de mécanismes efficients à même de favoriser une représentation adéquate et une présence plus large des femmes au sein des conseils communaux, tant pour ce qui concerne les candidatures qu'au niveau du scrutin.

« Notre dessein ultime, avait indiqué Sa Majesté le Roi, est de garantir une représentation équitable des femmes au niveau des collectivités locales et, surtout, de permettre aux conseils locaux de se prévaloir de l'apport de la femme marocaine qualifiée, connue pour son intégrité, son réalisme et sa fibre sociale ».


Sur un autre plan, il est culturellement payant de veiller à inclure dans toute stratégie de promotion des droits de la femme, un volet impliquant l'action médiatique et la circulation de l'information.
Dans un monde globalisé, qui appartient aux plus visibles et aux plus audibles, le rôle des médias est à prendre en permanence en compte à ce niveau.
Certes, partout dans le monde, les femmes ont encore besoin de s'approprier par de multiples moyens, le langage qui les dit et les recrée comme telles, mais dans des pays comme le nôtre, l'accès au pouvoir de produire ses propres représentations du monde et d'elles-mêmes, est un moyen d'intervention contre la régression et la minorisation obscurantiste des femmes.
Au Maroc, l'Agir Féminin a besoin encore de plus de visibilité sociale pour accélérer la révolution des mentalités et l'amendement des comportements.


A cet égard, je formule le voeu que soit activée dans les meilleurs délais et dans le respect de la liberté d'expression et de création, la charte nationale pour l'amélioration de l'image de la femme dans les médias, conclue en 2005 entre l'Etat, représenté par les ministères de la Communication et de la Culture, et les professionnels de l'information, de la communication et de la publicité.


Par ailleurs, l'accès des femmes aux postes de décision médiatique est susceptible d'infléchir les politiques rédactionnelles pour une meilleure intégration de l'approche genre dans la sélection et le traitement de l'information. Les efforts publics en la matière sont donc à soutenir.


Pour que les femmes gagnent de la force et de la légitimité dans les espaces publics, elles ont besoin d'être mieux formées et mieux acceptées socialement en tant qu'acteurs politiques, culturels, sociaux, et économiques, pour ne plus être catégorisées inconsciemment ou sciemment comme un groupe subordonné.


A cet égard, il y a certainement moyen d'associer davantage ce formidable réseau des Marocaines du monde à la promotion des échanges et à l'effort de réseautage à l'échelle internationale pour renforcer les synergies déjà existantes en matière de développement durable et d'autonomisation de la femme marocaine.


Le principe féministe de l'éducation et du mentorat nous impose de saisir toutes les opportunités pour conseiller, entraîner, offrir des tutorats, transmettre un savoir-faire, partager nos compétences.


En butte à de nombreuses iniquités dans la société en général, la femme risque fort d'être la grande exclue de la société de l'information. Si la fracture numérique sépare les riches et les pauvres, elle sépare aussi les hommes et les femmes.


C'est pourquoi, l'accès et l'utilisation des TIC comme outils pour le renforcement du pouvoir d'action politique et sociale des femmes est un projet gagnant qui pourrait fédérer nos efforts dans le cadre de programmes de coopération internationale.


Mesdames et messieurs,

Grâce à l'engagement royal, grâce au dynamisme associatif, grâce au volontarisme de notre action publique, l'idée que les femmes sont des citoyennes à part entière et des êtres politiques compétents progresse.


L'idée qu'elles sont au coeur du développement économique et social aussi. Mais ce qui ajoute à ma satisfaction et à mon optimisme c'est que cette prise de conscience est désormais une donnée structurelle, une tendance de fond.


Ce qui m'autorise à affirmer ceci : ensemble nous pourrons.


Je vous remercie de votre bienveillante attention


 

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Le Festival des Musiques du Monde (Rio Loco) de Toulouse (Sud-Ouest de la France) aura lieu du 17 au 21 juin avec un voyage à travers le Maghreb dans lequel le Maroc est représenté en force.

Se produiront ainsi les chanteuses Najat Atabou et Zahra Hindi ainsi que les groupes "H-Kayne" et Dar Gnawa de Tanger.

Festif et populaire, "Rio Loco" fera s'exprimer toute la richesse et la créativité de la culture maghrébine avec des concerts, spectacles jeune public, cinéma, arts visuels, gastronomie et artisanat.

Avec notamment Raï, chaâbi, musique Gnawa, rock, hip-hop et folk, de grands noms et de jeunes talents dévoileront une facette inattendue du Maghreb.

La culture maghrébine prendra également ses quartiers dans toute la ville de Toulouse avec des expositions, des lectures et des projections durant cette grande manifestation. MAP

Les résultats des élections pour les parlements régionaux, qui se sont déroulées le 7 juin courant en Belgique, ont révélé la montée en puissance des femmes ainsi que des élus d'origine non européenne.

Sur l'ensemble des assemblées fraîchement élues dimanche dernier, le parlement bruxellois est celui qui verra entrer le plus de femmes avec 44 pc de députées.

Au niveau des partis politiques, c'est le mouvement réformateur (parti de droite) qui affiche la plus forte féminisation avec 13 élues pour les 24 sièges. La représentation la plus sexiste dans ce parlement est celle du parti humaniste (CDH) qui compte seulement 27 pc de la gente féminine.

Pour sa part, le parlement wallon ne compte que 35 pc d'élues mais évolue cependant vers une progression remarquée en comparaison avec les élections de 2004 qui amenaient une vague de 19 pc de députées.

C'est toujours le mouvement réformateur qui regroupe dans cette assemblée la délégation la plus féminine avec 8 députées sur 19 de sexe masculin contrairement au parti socialiste qui compte 8 élues pour les 29 sièges.

Quant à la Flandre, quelque 10 pc de femmes supplémentaires ont été nouvellement élues. Cette région progresse vers la parité entre les genres avec 41 pc d'élues contre 32 pc en 2004 et ce grâce à l'introduction de la loi sur les quotas. Cette loi stipule que les listes électorales doivent présenter un nombre égal de candidats féminins et masculins. Les deux premiers candidats de chaque liste doivent être de sexe différent.

Chez les germanophones, la parité n'est pas encore atteinte, 8 députées sur un total de 25 élus siègeront dans l'assemblée.

Par ailleurs, s'agissant des élus d'origine non européenne, le parlement bruxellois conserve la main. Sur les 75 députés, 24 sont d'origine non européenne, d'où une augmentation par rapport à 2004 où seuls 18 députés d'origine étrangère siégeaient dans ce parlement.

Comme en 2004, c'est dans le parti socialiste qu'ils sont les plus nombreux. Sur les 21 députés non européens, 9 sont d'origine marocaine, 2 d'origine turque et 1 d'origine guinéenne.

Les élus d'origine maghrébine ont recueilli plus de 29.000 voix et la communauté turque plus de 18.000.

"A Bruxelles, les votes des belges issus de l'immigration constituent une aide de poids pour les partis présentant des candidats issus de ces communautés", commente pour sa part la presse locale.

Dans les autres partis, tels que les verts (Ecolo) 5 députés sur 16 sont d'origine marocaine, 1 d'origine belgo-libyenne, 1 d'origine colombienne et 1 d'origine belgo-rwandaise, suivis des humanistes (CDH) où 5 sur 11 sont d'origine marocaine et du parti socialiste flamand (SP.A) avec 1 député d'origine marocaine sur 4 élus.

La présence d'élus d'origine non européenne peut donner l'espoir, soulignent plusieurs sociologues universitaires, "d'un essor vers une démocratie multiculturelle qui jette des ponts et favorise les échanges plutôt que de dresser des murs entre communautés". MAP

Le nombre de passagers ayant transité par les différents aéroports du Maroc, durant le mois de mai 2009, a atteint 1.101.376 passagers, contre 1.070.433 voyageurs pendant la même période de 2008, soit une hausse de 2,89 pc.

Selon la division des statistiques et des prévisions de l'Office national des aéroports (ONDA), l'aéroport international Mohammed V, le plus grand Hub du Royaume, se place au premier rang avec 501.101 passagers, contre 486.990 le même mois de l'année 2008.

L'aéroport Marrakech Ménara a occupé la deuxième place avec 279.342 passagers, contre 298.664, suivi des aéroports d'Agadir-Al Massira (123.132 contre 123.212), Tanger-Ibn Battouta (45.709 contre 34.943), Fès-Saiss (43.957 contre 33.709), Rabat-Salé (30.512 contre 25.665) et Oujda-Angad (26.199 contre 25.007).

Quant à l'aéroport Nador-Al Aroui, il a été classé huitième avec 22.412 passagers contre 14.016, suivi des aéroports de Laayoune-Al Hassan Al Awal (8.831 contre 8.493), Ouarzazate (8.022 contre 8.712), Dakhla (3.645 contre 2.936), Essaouira-Mogador (3.285 contre 3.043), Tit-Mellil (1.923 contre 676), Benslimane (1.409 contre 1.541), Errachidia-Moulay Ali Echarif (999 contre 1.065) et Guelmim (434).

Aucun passager n'a transité par les autres aéroports du Royaume (Ifrane, Tetouan-Saniat Rmal et Bouarfa) pendant le mois de mai 2009.

Concernant le nombre de mouvements d'avions effectués à travers le pays, durant le moi de mai 2009, il a atteint 15.359 mouvements contre 14.854 en mai 2008, soit une hausse de 3,40 pc.

Par ailleurs, le fret a connu un repli de 1,04 pc au mois de mai 2009, en transportant 5.482 tonnes contre 5.540 tonnes pendant la même période de l'année 2008. MAP

Une quarantaine de plasticiens marocains exposent leurs oeuvres jusqu'au 10 juillet dans la galerie de l'Institut français de Rabat, dans le cadre d'une exposition collective qui se veut une contribution à l'action sociale au Maroc, notamment en faveur de l'enfance.

Placée sous la présidence d'honneur de SAR la Princesse Lalla Meryem, cette exposition, intitulée "Au mémoire de l'art, l'enfance" et dont la cérémonie de vernissage a eu lieu mercredi soir, est organisée à l'initiative du Rotary Club de Rabat en partenariat avec l'Association Avenir, qui s'occupe des enfants atteints du cancer, et l'Institut français de Rabat.

Le produit de vente des tableaux, objet de l'exposition, devra servir à financer des actions sociales du Rotary Club de Rabat en faveur de l'enfance en milieu rural mais aussi à soutenir le travail de l'Association Avenir au profit des enfants malades de cancer.

"C'est une exposition dédiée à l'enfance", a indiqué à la MAP M. Rachid Chraïbi, commissaire de l'exposition et membre du Rotary Club de Rabat, notant que le thème de l'exposition cadre bien avec celui retenu cette année par Rotary International : " Nourrir leurs rêves, les rêves des enfants, en leur redonnant l'espoir, le sourire et la joie de vivre".

Outre le caractère caritatif de l'exposition, M. Chraïbi a mis l'accent sur son importance culturelle car réunissant une palette d'artistes appartenant à différentes écoles de peinture.

"Nous avons réussi le pari de réunir des oeuvres de qualité, représentant toutes les générations de peintres marocains et toutes les écoles et tendances, allant de la figuration à l'abstraction, offrant ainsi au regard un large panorama de l'expression plastique marocaine", a-t-il dit, soulignant que 30 pc des toiles ont été vendues bien avant la cérémonie de vernissage.

Pour sa part, la présidente du Rotary Club de Rabat, Mme Hakima El Haité a salué la générosité des artistes participant à l'exposition, qui ont offert à titre gracieux leurs toiles au service de cette action humanitaire.

"Les artistes nous font vibrer à travers leur sensibilité, leur regard perspicace, et nourrissent nos rêves et nos espoirs. Ne soyons donc pas étonnés que ces mêmes artistes soient sensibles à la souffrance d'un enfant, qu'ils aient répondu présents et offert gracieusement leur création pour alléger la souffrance des enfants atteints du cancer et donner espoir aux enfants scolarisés dans le monde rural", a-t-elle souligné.

Parmi les artistes participant à l'exposition, il y a lieu de citer, entre autres, Mahi Binebine, Benallal Bachir, Miloud Nouiga, Bouchaib Maoul et Ahlam Lamssefer. MAP

Un colloque sous le thème «Nouvelles opportunités d'investissement au Maroc» aura lieu, le 13 juin à Paris, à l'initiative de l'Association «Maroc Entrepreneurs».

Ce rendez-vous, qui clôture le concours «Tremplin Maroc 2009», est une rencontre dédiée aux porteurs de projets désireux de créer ou de développer leurs entreprises au Maroc ainsi qu'à toute personne intéressée par l'entrepreneuriat.

Le colloque sera animé par Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Ali Benkirane, chef du département des activités génératrices de revenus à l'Agence de développement social (ADS), et Khalil Azzouzi, directeur général de «Sherpa Finance Club» et du fonds «Dayam».

Les axes principaux de cette rencontre porteront sur les nouvelles potentialités économiques en faveur de l'investissement, le soutien à l'entrepreneuriat des Marocains du monde et la façon dont l'environnement des affaires au Maroc réagit à la crise économique et financière mondiale.

Ce colloque sera marqué également par la remise des prix récompensant les deux meilleurs projets. MAP

La Commission européenne (CE) a adopté, mercredi, une communication dans laquelle elle présente ses priorités d'action pour les cinq prochaines années en matière de citoyenneté, de justice, de sécurité, d'asile et d'immigration.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré à cette occasion que dans les prochaines années, l'action de l'Union européenne (UE) doit viser en premier lieu à rendre plus tangibles pour les citoyens les bénéfices de l'espace de liberté, de sécurité et de justice.

M. Barroso a également souligné la nécessité d'entreprendre une action européenne efficace et responsable dans les domaines concernés, tout en "attachant une importance particulière à la politique d'immigration".

Pour sa part, le Commissaire européen chargé de la justice, de la liberté et de la sécurité, Jacques Barrot a estimé que la priorité est de mettre le citoyen au centre de ce nouveau projet européen.

Depuis dix ans, rappelle la CE, l'UE s'est fixée comme objectif de construire un espace de liberté, de sécurité et de justice.

L'UE devra également mettre en place une politique de migration flexible qui lui permettra de répondre aux besoins en matière d'emploi et de profiter des opportunités qu'offre l'apport de la main-d'Âœuvre étrangère, indique la même source, précisant que les grandes priorités sont la promotion d'une Europe qui protège, solidaire, des droits et de justice.

Concernant l'immigration et l'asile, la CE table sur la mise en Âœuvre d'une politique de solidarité entre les Etats membres et un partenariat avec les pays tiers dans le but d'asseoir des politiques d'intégration et d'éducation ciblées et mettre sur pied des instruments pour combattre l'immigration irrégulière.(MAP)

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger a choisi d'organiser ce colloque sur la situation juridique de l'Islam en Europe comme préambule à ses activités et travaux qui concernent l'Islam en Europe. A cet égard, le Conseil a consacré un programme diversifié pour étudier et débattre sur la question de l'Islam en Europe.

 

Pourquoi la situation juridique de l'Islam en Europe? Nous savons tous que les pays européens n'ont pas pris l'Islam en considération dans leurs législations. La question se pose donc sur la capacité de ce dispositif juridique à s'adapter à ce nouveau phénomène qu'est l'Islam.

 

Cependant, il ya une deuxième question fondamentale qui concerne cette nouvelle expérience que vit l'Islam, en tant que religion minoritaire, dans des sociétés laïques, qui croient aux valeurs de modernité, de démocratie et de pluralité des religions. L'Islam dispose-t-il d'une capacité à l'intégration? Peut-il répondre aux interrogations de ces sociétés?

 

D'ailleurs, l'Europe se caractérise par la pluralité de ses expériences sociales et chaque pays européen se distingue par une expérience particulière en matière de laïcité. De même, les composantes de la communauté musulmane en Europe prennent des formes différentes selon le pays d'accueil. Comment trouver les réponses appropriées à ce contexte de pluralité et de différence?

 

Nous ne sommes pas sans savoir que certains pays européens ont depuis longtemps reconnu l'Islam, notamment l'Espagne qui a signé une convention avec la communauté musulmane en 1992, la Belgique qui a reconnu l'Islam en 1975 et l'Autriche qui reconnaît l'Islam depuis l'Empire Ottoman. Cependant, il faut souligner que la majorité de ces conventions ou des termes de ces actes de reconnaissance sont restées inappliqués, à tire d'exemple, la reconnaissance de l'Islam par la Belgique. Quant aux termes mis en exécution, ils ne concernent que l'institution d'un « organe exécutif », chargé de la gestion de la question religieuse au niveau laïque, c'est-à-dire une administration religieuse, alors que la plupart des dispositions de cette convention n'ont pas été mises en application et pareillement pour l'Espagne.

 

Par ailleurs, il ya des pays européens qui ne reconnaissent pas l'Islam, ou qui n'ont pas des relations officielles avec l'Islam, et qui ont pourtant enregistré une avancée remarquable sur de nombreuses questions concernant l'Islam, tels que la France qui a fait des réalisations plus importantes que les pays qui reconnaissent l'Islam. La Belgique, pour sa part, n'a pas encore réussi à mettre des guides religieux à la disposition des soldats musulmans, alors qu'en France, les soldats musulmans disposent de guides religieux. Plusieurs responsables religieux musulmans qui travaillent dans de nombreux établissements pénitentiaires français, alors que d'autres pays, comme l'Espagne et la Belgique, n'en sont qu'au début.

 

Ainsi, la reconnaissance juridique ne signifie certainement pas l'accès aux exigences de ces lois, mais plutôt, qu'il faut mettre en œuvre tous les moyens pour réaliser nos objectifs avec l'accompagnement de la société.

 

L'Islam est confronté à beaucoup de questions en Europe. En premier lieu, la question de la capacité de l'Islam à l'intégration dans des sociétés qui ont leurs propres caractéristiques et sur son aptitude à réagir aux défis lancés par celles-ci. Concernant la formation des cadres religieux, est-ce que l'Islam est disposé à dispenser un cadre religieux adapté avec des sociétés de pluralisme religieux, culturel, identitaire et ethnique? Et quel serait le contenu pédagogique qui conviendrait à ces sociétés? Est-ce que le contenu pédagogique en usage aux pays musulmans peut satisfaire aux besoins des musulmans résidant dans les pays européens?

 

Les musulmans doivent mener une réflexion profonde pour trouver les cadres appropriés et aptes à s'inscrire et à s'intégrer positivement dans les sociétés européennes, et garantir un encadrement qui favorise aux prochaines générations une insertion totale dans les sociétés auxquelles elles appartiennent.

 

Suivant les statistiques disponibles, l'Union Européenne comprend des millions de musulmans ; ce qui signifie que l'Islam est devenu une composante fondamentale des sociétés européennes. Ainsi, ces millions de musulmans doivent être pris en compte comme ils doivent de leur côté prendre cette réalité en considération.

 

Par ailleurs, on demande actuellement à l'Islam en Europe de fournir des réponses précises. A cet égard, Napoléon, lorsqu'il a décidé d'octroyer la nationalité française aux juifs, leur a posé douze questions dont : « Que pensez-vous de la polygamie ? Quelle est votre position à l'égard de la fidélité à la nation? Est qu'un juif né en France considère celle-ci comme sa patrie? Qui nomme les rabbins? Est-ce qu'une juive peut se marier à une personne non-juive en France? ». Je crois que ce sont les mêmes questions qui se posent aujourd'hui aux musulmans ; la communauté juive avait donné sa réponse d'une façon claire dans un livre publié.

 

 

Pour sa part, le musulman doit fournir une réponse claire sur la question de la laïcité dans le contexte des revendications de l'application de la Charia musulmane, lancées en Europe et au Canada. Nous sommes donc face à la question suivante : «  peut-on vivre dans une société qui a décidé suite à sa propre évolution historique de séparer la société civile de la société religieuse? »

 

Par ailleurs, les sociétés européennes ont tranché depuis longtemps sur la question de l'égalité homme-femme et par conséquent, notre réponse doit aussi être claire et sans équivoque. Nous devons également fournir des réponses décisives à propos de la question de la liberté du culte et des droits de l'Homme et ne pas utiliser ces droits uniquement quand il s'agit de nos propres droits; les droits de l'Homme sont indivisibles et servent aussi bien pour défendre que pour coexister avec autrui.

 

Je souhaite que ce colloque réussisse à examiner ces interrogations, et je vous assure que le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger est toujours disponible pour accompagner et pour s'inscrire dans un débat positif en vue de fournir des réponses pertinentes ; de même qu'il consacrera les moyens financiers et humains pour aboutir au niveau qui convienne à nous tous, Musulmans vivant en Europe et dans des sociétés européennes.

 

 

Nous sommes aussi convaincus, dans le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, que la communauté musulmane en Europe peut être le trait d'union entre le monde musulman et l'occident, et la passerelle de l'occident vers le monde musulman. Elle est également qualifiée pour tenir le rôle de médiateur civilisationnel et spirituel, de facteur essentiel pour éviter les conflits ; comme elle peut démentir les théories du choc des civilisations par son intégration dans les sociétés européennes.

 

 

Je pense que nous sommes devant une grande responsabilité et que l'avenir des générations prochaines dépend de notre présent. Ainsi, un présent corrompu ne construira jamais un avenir saint.

 

 

Je souhaite le plein succès à notre colloque. Je vous remercie.

 

M. Boussouf, secrétaire général du CCME

 

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Casablanca, Dimanche 31 Mai 2009



Monsieur le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, chargé de la communauté marocaine à l'étranger

Monsieur le Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger

Mesdames et Messieurs les présidents (es) des associations internationales et nationales

Honorable assistance

 


C'est pour moi un grand honneur et aussi un plaisir de prendre part, à la séance de clôture de ce séminaire international organisé par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger autour du thème « Vieillir dans l'immigration : quel statut et quelle prise en charge des marocains vieillissants ? ».


Je voudrais à cette occasion, présenter à l'ensemble des organisateurs et organisatrices et à leur tête le CCME, mes sincères félicitations pour cette excellente initiative, pour la sélection des thématiques abordées et la prise en compte de la dimension genre dans l'analyse des questions du 3ème âge des RME.


Je voudrais aussi rendre un hommage aux marocains et marocaines résidents à l'étranger, et surtout la première génération qui atteint maintenant le 3 âge.

Ce sont des personnes qui ont du quitter leur pays à une époque marquée par des conjonctures économiques difficiles. Ils ont travaillé dur pour gagner leur vie et celle de leurs familles. Ils ont contribué au développement économique de leurs pays d'accueil, mais ils ont gardé avec force l'amour du pays, le patriotisme et ils ont également contribué au développement de leur pays le Maroc, pas seulement à travers les transferts de devises mais aussi par le transfert de compétence et d'expérience acquises en terre d'émigration.

C'est notre devoir de les appuyer et d'œuvrer pour leur assurer un troisième âge avec une qualité de vie bien méritée.

Mesdames et Messieurs


Les MRE constituent un potentiel, un gisement d'expertise et un atout majeur pour le Maroc.

Comme vous le savez, en moins de 15 ans -1993, 2007- l'effectif des Marocains inscrits sur les registres des consulats est passé de 1.300.000 à 3 300 000.

Les caractéristiques démographiques, éducatives, culturelles, socioprofessionnelles et économiques des MRE ont connu des changements profonds au cours des quarante dernières années.


Chaque génération a un profil, des besoins et des problèmes particuliers qu'il faut reconnaître pour y apporter des réponses appropriés.


Dans plusieurs discours, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'Assiste, accorde une attention particulière à cette population. Il a appelé à œuvrer pour préserver la dignité des MRE et pour promouvoir leurs droits sociaux et humains au Maroc et dans les pays d'accueil.

La création du Conseil Supérieur de la Communauté Marocaine à l'Etranger en tant que cadre de concertation et de proposition d'aide à la prise de décision est un signal fort de la plus haute volonté politique de placer cette question au cœur des chantiers de développement que connaît notre pays.


Il est important aussi de noter que, dans le cadre des priorités gouvernementales, les efforts entrepris par les différents départements ministériels, la Fondation Mohamed V pour la Solidarité, et la Fondation Hassan II pour les marocains résidents à l'étranger, présidée par son Altesse La Princesse Lalla Meryem , et qui œuvre pour le maintien des liens des marocains du monde avec leur pays et pour les aider à surmonter les difficultés qu'ils rencontrent du fait de leur migration.


En plus de ces acteurs publics, les MRE sont aussi marqués par le dynamisme de la société civile, à l'échelle nationale et internationale, ce qui a donné une grande impulsion pour la prise en conscience des besoins, des contraintes et problèmes des MRE.


Et je voudrai saluer et féliciter l'ensemble de ces acteurs associatifs pour leurs actions citoyennes qui témoignent leur engagement pour le développement humain de notre pays.


Mesdames et Messieurs


Le vieillissement de la population est un phénomène qui touche actuellement tous les pays du monde. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le nombre des personnes âgées de 60 ans et plus aura franchi le cap du milliard d'ici 2020.


Au Maroc, selon le recensement 2004, le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus est de 2376 000 dont 1 243 000 sont des femmes et 1 133 000 sont des hommes.


Ainsi, les enjeux du vieillissement démographique constituent un véritable enjeu des politiques publiques.


Notre pays doit s'efforcer d'apporter des réponses adaptées à cette situation spécifique s'inspirant des fondements de notre identité, de notre capital civilisationnel de solidarité intergénérationnelle.


Ces réponses doivent être conçues à la lumière des exigences de l'Etat de droit et du projet de société moderne et démocratique prôné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'Assiste, et partagé par l'ensemble des forces vives de notre pays.


Pour ce qui est de notre Ministère nous avons la mission de coordonner l'action des différents secteurs gouvernementaux en faveur des personnes âgées en matière de protection médicale et sociale afin que l'Etat assure son devoir à l'égard de cette catégorie conformément aux principes et recommandations, de l'ONU.

Dans ce cadre, le MDSFS a inscrit dans son plan stratégique 2008-2012 l'élaboration d'une stratégie sous le thème « un Maroc pour tous les âges » relative à cette catégorie et basée sur le renforcement de la solidarité familiale et des liens intergénérationnels, qui veille à la promotion de la participation active de ces personnes âgées dans les activités d'encadrement et des actions sociales, et appuie l'accès des personnes âgées aux différents modes de protection sociale.

Cette stratégie, en cours de finalisation s'appuie sur les grands piliers suivants:

  • Axe revenu/ retraites ;
  • Axe santé ;
  • Axe logement et conditions de vie ;
  • Axe rôle et place des personnes âgées dans la société.


Au niveau des centres dédiés aux personnes âgées, L'Entraide Nationale : Etablissement public sous-tutelle du MDSFS, dispose aujourd'hui, en partenariat avec la société civile sous forme de gestion déléguée, de 42 Etablissements Sociaux Spécifiques aux personnes âgées répartis sur le territoire au service de 2200 bénéficiaires et le MDSFS prévoit la création de 16 centres sociaux de référence destinés à cette catégorie au titre de 2008-2012.


D'autres programmes spécifiques sont mis en place, à savoir :

  • Programme de création de clubs de loisir pour les personnes âgées. Deux clubs ont été crées dans une première étape à Casablanca et à laâyoune, dans l'objectif de leur offrir un cadre convenable d'échanges, de loisir et de tirer profit de leur expériences personnelles et professionnelles ;
  • Programme de sensibilisation qui vise à impliquer et appuyer les différents acteurs de la société civile dans les programmes de la protection sociale des personnes âgées sachant que les associations de la société civile sont aujourd'hui des partenaires institutionnels des politiques publiques particulièrement depuis le lance ment de l'INDH par SM le Roi Mohammed VI le 18 mai 2005.

  • La sensibilisation et la promotion de la culture de solidarité intergénérationnelle ;
  • Le renforcement des programmes médias destinés à donner une image positive des personnes âgées dans la société .


A ce sujet, il y a lieu de noter que les retraités aujourd'hui âgés de 60 ans sont jeunes, l'espérance de vie ayant augmenté à 72 ans , ils sont porteur de compétences et d'expérience dont la société a grand besoin et il est indispensable d'offrir à ceux et celles qui le désirent l'opportunité d'investir ou de s'engager dans des actions citoyennes au service de leur pays.

Il y a lieu aussi d'évoquer les problèmes de la femme retraitée qui sont parfois encore plus durs que ceux vécus par les hommes, ne serait ce que parcequ'elles sont le plus souvent plus pauvres que les hommes. Il y a également les veuves de retraités RME qui restent parfois démunies et ne savent pas comment bénéficier de leurs droits et se trouvent parfois exposés à des intermédiaires véreux.

Comme vous l'avez sûrement constaté, l'ensemble des problèmes évoqués par les MRE peut être analysé et traité selon les axes prévus par la Stratégie nationale des Personnes âgées.

Bien sûr les difficultés ne manquent pas car les conditions du 3eme âge des MRE varient d'un pays à l'autre selon son système de protection sociale, les lois qui réglementent les droits des retraités ainsi que les différentes prestations offertes.

Notre Ministère, qui a suivi avec intérêt les travaux de ce séminaire important, veillera à intégrer les besoins et les attentes des MRE dans ce projet. Notre

Mesdames et Messieurs

Je voudrais aussi exprimer, à cette occasion, l'appui du Ministère de Développement Social de la Famille et de la Solidarité aux stratégies du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger.

Nous sommes très sensibles à identifier toutes les possibilités de partenariat afin d'intégrer les besoins des MRE dans les stratégies sectorielles.

Je souhaite plein succès à vos démarches et je vous félicite pour la qualité et le niveau d'expertise des ressources que vous avez mobilisés.

Ceci démontre clairement le sérieux et la pertinence de l'approche prônée par votre institution.

Nous ne manquerons pas enfin d'accorder tout notre intérêt à toutes les propositions et recommandations de votre séminaire .

Je vous remercie.



Nouzha Skalli, Ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité


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Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE), M. Mohamed Ameur, a indiqué, mardi, que son département a pris une batterie de mesures pour promouvoir la situation des MRE, notamment dans les domaines social, culturel, éducatif et en matière de mobilisation des compétences.

M. Ameur a souligné, dans une réponse lue en son nom par M. Ahmed Réda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, que ces mesures concernent notamment la mise en oeuvre d'un projet de soutien des services sociaux des consulats, la réservation d'une part du programme de l'habitat social au Maroc aux MRE à faibles revenus et aux personnes nécessiteuses, en application de l'accord de partenariat signé avec le ministère de l'Habitat.

Ces mesures portent également, a-t-il ajouté, sur le renforcement du service de doléances au ministère, en mettant à leur disposition un système informatisé intégré et un magistrat chargé de leurs affaires, selon un accord signé entre son département et le ministère de la Justice.

M. Ameur a fait état d'autres mesures, notamment la construction de cinq centres culturels, l'organisation des journées culturelles dans certains pays d'accueil, l'élaboration d'un plan d'urgence pour l'amélioration de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine ainsi que le soutien des associations actives dans les domaines éducatif, religieux et culturel.

Concernant la mobilisation des compétences marocaines résidant à l'étranger pour les associer au développement de leur pays d'origine, le ministre a indiqué que son département à élaborer un plan national pour l'encouragement des investissements des MRE et un plan d'action global visant la mobilisation des compétences ainsi qu'un programme pour la promotion et l'encadrement des associations des MRE.(MAP)
Les îles Canaries ont accueilli depuis l'année 2000 plus de 6.000 mineurs immigrés, arrivés à bord d'embarcations en provenance de l'Afrique, selon une responsable du gouvernement autonome canarien.

L'archipel dispose actuellement d'un réseau de 30 centres d'accueil et d'assistance de ces mineurs étrangers non accompagnés, qui sont financés par le Gouvernement régional, a indiqué vendredi la conseillère du Bien-être Social et de la Jeunesse de l'Exécutif canarien, Inès Rojas.

Parmi ces centres, 22 sont gérés par des conventions signées avec les conseils municipaux dans les sept îles canariennes, et huit autres gérés de manière directe par le Gouvernement de la Communauté autonome, a souligné Mme Rojas.

L'arrivée de plus de 900 mineurs en 2006, année marquée par l'afflux de plus de 31000 clandestins, a provoqué la saturation de ces centres, ce qui a obligé les autorités à transférer certains de ces jeunes vers la Péninsule, a-t-elle ajouté.

Selon des statistiques du gouvernement régional, quelque 756 mineurs non accompagnés sont arrivés sur les côtes canariennes en 2007, et durant l'année 2008, l'archipel a reçu un total de 813 jeunes immigrés contre 160 depuis le début de cette année.

Selon la loi de séjour des étrangers en vigueur en Espagne, les mineurs immigrés non accompagnés sont placés dans des centres sous la tutelle du gouvernement autonome, où ils bénéficient d'une formation jusqu'à l'âge de 18 ans. Après cette période, ces immigrés peuvent régulariser leur situation et chercher un emploi.(MAP)
Le nombre de Marocains résidant en Espagne s'est établi à 710.401 personnes au 1er janvier 2009, soit la première communauté étrangère hors Union européenne, selon des données rendues publiques par l'Institut national de la statistique (INE).

Les Marocains représentent également la 2ème communauté étrangère en Espagne derrière les Roumains avec 796.576 personnes. Les Equatoriens viennent en troisième position avec 413.715 personnes, souligne la même source.

Selon l'INE, la population étrangère a totalisé, au 1er janvier de l'année en cours, 5,6 millions de personnes, en hausse de 6,3 pc par rapport à la même période de 2008.

La région de la Catalogne est celle qui compte le plus grand nombre d'immigrés avec 1.184.192 de personnes, soit 15,9 pc de la population totale de cette communauté autonome, suivie de la région de Madrid avec 1.043.133 d'habitants (16,4 pc du total) et de Valence avec 882.870 personnes (21,7 pc du total).

Selon les mêmes statistiques, la population de l'Espagne est estimée à 46,6 millions d'habitants.(MAP)

Dans le Rhône, sept membres de lacommunauté musulmane, tous volontaires, siègent à la cellule de veille des actes anti-musulmans mise en place jeudi par le procureur général de la cour d'appel de Lyon.

Parmi elles, des personnalités religieuses :

Azzedine Gaci, président du conseil régional du culte musulman (CRCM),

Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon,

Benaïssa Chana, vice-président du CRCM,

Laïd Bendidi, aumônier militaire et recteur de la mosquée de Saint-Fons.
Il faut y ajouter trois représentants de la société civile :

Farid Khelifi, enseignant au collège-lycée musulman Al-Kindi de Décines,

Fouziya Bouzerda, avocate et vice- présidente du club Rhône-Alpes Diversité, 

Zohra Abderrahmane, expert-comptable et vice-présidente du conseil régional des experts-comptables.

Les représentants musulmans de la cellule peuvent être joints au 06.62.29.60.11.


Source: http://www.leprogres.fr/fr/index.html

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger et le Centre Jacques Berque tiennent un séminaire international pluridisciplinaire sur « la nouvelle condition migrante »

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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