Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint 51,75 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2012, contre 53,91 MMDH à la même période de 2011, soit une baisse de 4 pc, selon l'Office des changes.
Les transferts des MRE, qui constituent l'une des principales sources de devises pour le Maroc, se sont établis à 47,69 MMDH à fin octobre de l'année en cours, accusant un recul de 3,1 pc en rythme annuel.
Pour leur part, les recettes voyages se sont inscrites en régression de 2,3 pc durant les onze premiers mois de 2012, atteignant 53,66 MMDH, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour la période allant du janvier à novembre 2012.
En revanche, les dépenses voyages ont été à hauteur de 10,45 MMDH, soit une hausse de 2,4 pc, indique la même source.
Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, quant à elles, 26,57 MMDH, soit une augmentation de 1,2 pc en rythme annuel, alors que les dépenses ont accusé une baisse de 3,5 pc (7,80 MMDH contre 8,08 MMDH).
17.12.2012
Source ; MAP
Le CCME partenaire de l'exposition « Le Maroc vu par Vienne – Vienne vue par le Maroc ».
Du 19 décembre 2012 au 11 janvier 2013 à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat.
En partenariat avec le CCME, une rencontre photographique entre deux artistes qui vont présenter chacun sa vision du pays de l’autre, se tient Du 19 décembre 2012 au 11 janvier 2013 a la Bibliotheque nationale du royaume du maroc …Suite
Annoncés vendredi 14 décembre 2012 par le ministre fédéral de l’Immigration, M. Jason Kenney, les changements apportés à la loi C-31 relative à la demande du statut de réfugié concernent surtout la mise en place d’une liste de 27 pays dits « sécuritaires », considérés comme des pays démocratiques et non-expéditeurs de réfugiés politiques menacés d’exactions chez eux. Une liste appelée à être élargie dans les mois à venir.
Il s’agit des États-Unis, de la Croatie et de 25 autres pays de l’Union européenne. D’après les déclarations du ministre Kenney, les autorités d’Ottawa reçoivent autant de demandes de réfugiés d’Européens, que d’Africains et d’Asiatiques. Il considère que ce sont des demandes frauduleuses et injustifiées en provenance de démocraties européennes, en plus du voisin américain et décide d’y mettre fin.
Une manifestation était organisée, dimanche 16 décembre 2012, à Laval pour dénoncer le durcissement des demandes du statut de réfugié. Les participants y ont décrié les délais trop courts pour l’introduction des demandes d’asile, le non-accès aux soins des réfugiés en provenance de pays dits « sûrs » (sauf pour les maladies qualifiées de menace pour la santé publique). Ils dénoncent les discriminations dont seraient victimes les populations Roms originaires d’Europe et surtout le principe de refuser de facto les ressortissants déboutés originaire de ces pays listés, en plus de leur refuser le droit de faire appel devant la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, notamment attendre au moins 5 ans avant de faire venir leur famille sur le sol canadien si la procédure est concluante.
17/12/2012
Source : CCME
Les familles algériennes sont la "principale cible" de la tentative de remise en cause de l'immigration familiale en France, a affirmé Mme Muriel Cohen, chercheur au centre d'histoire sociale du XXe siècle de Paris.
"Les familles algériennes sont exclues de la (à) procédure qui garantit le droit au regroupement familial et restent ainsi confinées dans un infra-droit qui les laisse à la merci de l'administration", a indiqué la doctorante dans une tribune parue au numéro de décembre de Plein droit, une revue du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti).
Pour elle, le décret de 1976 relatif aux conditions d'entrée et de séjour des familles étrangères résidant régulièrement en France ne fait qu'officialiser des procédures apparues dans les années 20 et qui se sont renforcées progressivement après-guerre.
"Mais ce cadre juridique ne s'applique pas aux familles algériennes qui, du fait de l'héritage colonial, bénéficient d'un régime dérogatoire censé les favoriser", a-t-elle relevé, faisant notamment allusion à l'ordonnance de 1945.
Préalablement favorable aux Algériens, cette ordonnance a fini par être appliquée par une partie de l'administration française, soumettant l'entrée sur le sol métropolitain à la possession de plusieurs documents.
"L'entrée (des Algériens) sur le territoire et leur droit au séjour restent régis par les circulaires du 27 février 1967 et du 31 janvier 1969, qui interdisent toute régularisation à posteriori", a fait remarquer l'universitaire, soulignant que les familles algériennes, qui devraient "théoriquement" accéder librement au territoire français, sont "paradoxalement les plus contrôlées par le biais de circulaires".
Celles-ci imposent des règles jugées particulièrement contraignantes stipulant, notamment, que les familles algériennes doivent, avant de s'installer en France, avoir obtenu un certificat de logement, une exigence qui évolue avec les accords de 1968 en certificat de résidence.
Désormais, les familles qui n'ont pas obtenu l'autorisation de certificat de logement, n'ont pas le droit à un certificat de résidence et sont, donc en théorie, expulsables.
Selon l'universitaire Muriel Cohen, ces pratiques administratives ont des effets "très concrets" sur les arrivées de familles étrangères en France.
Alors qu'en 1971, quelques 22 000 familles portugaises et 5 600 familles espagnoles s'installaient en France, les familles algériennes n'étaient que 4 000 à pouvoir le faire, l'immigration restant limitée en raison des contrôles spécifiques dont elles faisaient l'objet, a-t-elle rappelé.
Italie: Interception au large de Lampedusa de près de 440 migrants sub-sahariens15 Déc 2012(MAP)- Près de 440 migrants clandestins ont été interceptés, dans la nuit de vendredi à samedi, par les garde-côtes italiens au large de l'île de Lampedusa, située entre la Sicile et les côtes tunisiennes, rapporte samedi l'agence Ansa.
Il s'agit, selon la même source, de ressortissants sub-sahariens, qui tentaient de gagner l'île à bord de deux embarcations, qui ont été par la suite escortées vers le port de la petite île italienne.
Le premier bateau transportait 218 migrants originaires d'Afrique sub-saharienne, dont sept femmes. Le second bateau, d'une vingtaine de mètres de long, transportait environ 220 personnes dont 20 femmes, précise Ansa.
Quelques 8.884 migrants illégaux ont débarqué en 2012 sur les côtes italiennes contre 62.692 une année plus tôt, selon des chiffres rendus publics en septembre dernier par la ministre italienne de l'intérieur, Annamaria Cancellieri.
Outre des Subsahariens et des Maghrébins, les candidats à l'émigration clandestine comptaient parmi eux notamment des Syriens, des Irakiens, des Afghans, des Pakistanais et des Bangladeshis.
17 déc. 2012
Source : APS
Le congrès constitutif de la fédération de "l'espace interconnecté pour le développement commun entre l'Europe et les pays Magrébins", qui s'inscrit dans le cadre de la promotion du tissu associatif entre les deux rives de la méditerranée lancé en 2004, s'est tenu samedi à Nador.
Les membres fondateurs de ce nouvel espace sont le Comité Agraw du développement commun de Nador (un réseau formé de 22 associations), le Réseau des associations de développement d'Al Hoceima (10 associations), la Coordination du développement commun de la région orientale Oujda (18 associations), l'Association des universitaires marocains titulaires de diplômes en Espagne et l'Institution espagnole "Abita Africa".
Selon le statut de cette fédération, ce nouvel espace, dont les portes d'adhésion restent ouvertes aux réseaux associatifs maghrébins et européens intéressés, mènera son action conformément aux principes de l'égalité, la solidarité et de l'indépendance ainsi que de la transparence et d'une approche participative et de multiculturalisme.
Cet espace, vise en particulier, la promotion des initiatives de citoyenneté et de développement entre les deux rives de la Méditerranée, le renforcement des capacités des membres du réseau, la contribution au développement régional à travers la réalisation de projets et d'une variété d'activités.
Il table également sur la promotion de l'échange d'expertises et d'expériences avec des organismes et des réseaux d'envergure nationale et internationale ayant les mêmes objectifs, le développement et le soutien des projets de partenariat à l'échelle locale, nationale et internationale, ainsi que sur l'élaboration de dossiers et d'études sur la migration et le développement.
Afin de réaliser ces objectifs tracés, les membres de cet espace envisagent l'organisation de forums, des séminaires et des cours de formation et de sensibilisation, en mobilisant les ressources humaines et matérielles nécessaires.
Ali El Bachiri a été élu président de l'espace alors que le bureau exécutif est composé de 7 membres.
16 déc. 2012
Source : MAP
Le "mobile-Banking" et le "e-Banking" constituent des outils technologiques et une solution innovante à même de contribuer à la réduction des coûts des transferts d'argent des Marocains résidant à l'étranger (MRE), relève une étude effectuée dans plusieurs pays du Maghreb et de la Zone franc (Maroc, Tunisie, Sénégal, Cameroun et Comores), menée par l'ONG "Epargne Sans Frontière".
Le développement de ces deux modes à côté de la banque à distance, en matière de services et produits financiers, au service des diasporas et de leurs familles dans les pays d'origine représentent également des outils incontournables pour la facilitation des envois d'argent et de la bi-bancarisation, selon cette étude réalisée à la demande de la Banque africaine de développement (BAD) et dont les conclusions ont été présentées lors d'un atelier organisé vendredi à Casablanca.
Le rapport recommande aussi, pour transformer les envois d'argent à un investissement productif, la "bi-bancarisation solidaire" à travers une certaine solidarité entre les banques du nord (pays d'accueil) et les banques du sud (pays d'origine) et l'introduction des produits de "crédit à l'investissement personnel, collectif ou communautaire, des crédits immobiliers, ainsi qu'un livret d'épargne solidaire".
L'objectif est de permettre aux nationaux résidant à l'étranger de contribuer dans des conditions plus attractives au financement des économies de leur pays d'origine et de réaliser leurs projets individuels ou collectifs dans les meilleures conditions, précise l'étude réalisée avec l'appui de la France et l'Agence française de développement (AFD).
Menée sous le thème "Réduire les coûts des transferts d'argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement", l'étude, qui estime que les "transferts formels des MRE" ont atteint en 2011 plus de 7 milliards de dollars, plaide aussi pour le renforcement de "la bi-bancarisation traditionnelle" comme outil d'inclusion financière dans les pays d'origine et de mobilisation de l'épargne transférée, en vue de faciliter les opérations de transfert et d'assurer la gestion de la demande des familles, tout en permettant aux envoyeurs d'envisager et de mettre en Âœuvre des projets personnels.
Elle appelle, d'autre part, à la promotion des produits financiers et boursiers comme instrument de mobilisation de l'épargne et du savoir-faire des nationaux résidant à l'étranger au service du renforcement des systèmes financiers et des économies des pays d'origine et de meilleure intégration dans l'économie mondiale.
Intervenant à cette occasion, Mme Jeanne Nzeyimana, spécialiste en micro-finance à la BAD, a affirmé que cet atelier s'inscrit dans le cadre de l'"Initiative Migration et Développement" de la Banque qui a pour objectifs d'appuyer et accompagner les efforts des diasporas africaines au service du développement du Continent.
Il porte sur les services et les produits que les intermédiaires financiers, en particulier les banques, les institutions de micro finance, les sociétés de transfert d'argent et les opérateurs de la téléphonie mobile, pourraient mettre en place pour contribuer à la baisse des coûts des envois d'argent et à la diversification de l'offre en produits et services, répondant mieux aux attentes des migrants et de leurs familles restées dans le pays, a soutenu Mme Nzeyimana.
Pour Jean-Claude Kohler, attaché de coopération à l'ambassade de France au Maroc, les transferts d'argent constituent des leviers efficaces pour la réduction de la pauvreté et le développement humain et un mécanisme essentiel de financement de l'économie et des balances de paiements courants, y compris en période de crise.
"Les transferts coûtent encore trop cher et la part de ces derniers consacrée à l'investissement productif pourrait être accrue", a-t-il estimé, notant que cela représente "un manque à gagner pour les migrants et plus généralement pour le développement, ainsi que des risques liés au recours aux réseaux parallèles".
Au niveau du continent africain, une étude récente, que la BAD a menée avec la Banque mondiale, a montré que les transferts d'argent vers l'Afrique ont atteint plus de 30 milliards d'euros en 2010, soit environ 2,5 pc du PIB de l'Afrique.
Par la même occasion, la BAD a annoncé le troisième appel à proposition pour son Fonds Migrations et Développement (FMD), établi en 2009 sur les accords de coopération entre la BAD, le gouvernement français et le Fonds International pour le développement de l'agriculture (FIDA) et l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).
Le Fonds va financer à travers cet appel de nouvelles façons de réduire les coûts des transferts de fonds à l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et d'autres pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
14 déc. 2012
Source : MAP
Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, a tenu samedi, des rencontres avec des représentants du tissu associatif et des compétences marocaines établis à Madrid, destinées à les informer des dispositions gouvernementales prises en leur faveur et à les mobiliser davantage pour contribuer au développement de leur pays.
Lors de sa rencontre avec des étudiants, chercheurs et hommes d'affaires, le ministre a appelé au renforcement du rôle joué par les marocains établis en Espagne en vue de les mobiliser et leur permettre de contribuer au processus de développement socioéconomique que connait leur pays au cours des dernières années à la faveur des grands chantiers lancés par SM le Roi Mohammed VI, qui accorde un intérêt particulier aux MRE.
A cette occasion, M. Maâzouz a décliné les grands axes de l'action du gouvernement destinée aux Marocains résidant à l'étranger, mettant en avant l'importance accordée par le Royaume à cette communauté, estimée à près de 800.000 personnes.
Il a notamment cité les stratégies et actions du gouvernement destinées à cette catégorie ainsi que les dispositions de la nouvelle Constitution adoptée en juillet 2011 et qui comportent plusieurs articles consacrés à la participation des MRE aux échéances électorales dans le pays d'accueil et au développement de leur pays d'origine.
Le ministre a indiqué que la stratégie gouvernementale ciblant les MRE vise en particulier la consolidation de leur intégration dans leurs pays d'accueil, le renforcement de leurs liens avec leur pays d'origine et l'amélioration des services administratifs qui leurs sont dédiés.
Cette stratégie, a-t-il ajouté, vise aussi l'amélioration des aspects liés à la gouvernance et à l'organisation concernant les questions touchant les Marocains résidant à l'étranger, soulignant le rôle important dévolu aux acteurs associatifs marocains en Espagne.
Le ministre a appelé les membres de la communauté marocaine, de par leurs compétences et leurs expertises à s'impliquer de manière soutenue dans la vie politique, économique et sociale aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de leur pays.
M. Maâzouz a affirmé que son département reste ouvert à toute proposition concrète qui positionnerait le Marocain résidant à l'étranger par rapport à son pays d'accueil, et qui se baserait sur les moyens d'accompagner son intégration et qui réussirait aussi à renforcer sa contribution à l'essor du Maroc et son attachement au pays d'origine.
Il a, à cet égard, indiqué que le ministère est en train d'élaborer une "vision nationale" de la question de l'immigration à l'horizon 2030.
Intervenant pour sa part, Sahibi Abdelfettah, directeur de la mobilisation des capacités au sein du ministère a passé en revue les grandes lignes du programme d'appui aux associations. Ce programme repose sur quatre axes à savoir l'accompagnement des associations dans toutes les phases du cycle du projet (orientation, appui technique pour le montage de projets, recherche de financement...), le développement des capacités des associations de MRE dans la mobilisation des partenaires pour la réalisation des projets, l'organisation des rencontres entre les associations bénéficiaires du programme pour échanger leurs expériences et renforcer leur coopération et la qualification des associations des marocains du monde dans le domaine de la défense des droits et intérêts des MRE, a-t-il expliqué.
Pour garantir la réussite de ce programme, une approche basée sur un suivi individualisé et de proximité des associations par des Opérateurs d'appui (OPAP) a été adoptée, a indiqué M. Sahibi.
Ces rencontres ont été l'occasion pour les participants de soulever les problèmes qui se posent, notamment en ce qui a trait à l'enseignement des enfants, la question des bourses des étudiants marocains en Espagne, la situation des MRE affectés par la crise actuelle et de leur retour au pays, entre autres questions comme le fonctionnement des consulats.
Répondant aux préoccupations de ces acteurs, M. Maâzouz a notamment souligné la nécessité de créer au sein du ministère une "structure qui sera dédiée à l'accueil des marocains" qui se trouvent contraints de retourner à leur pays en vue de les aider à s'y intégrer, notamment les enfants.
Le ministre a exprimé la volonté du gouvernement de fournir tout l'effort nécessaire pour trouver des solutions aux différents problèmes rencontrés par les Marocains établis dans ce pays, indiquant que cette visite intervient pour manifester la solidarité du Maroc avec cette communauté en cette "conjoncture difficile" que traversent l'Espagne et d'autres pays d'accueil.
Ces rencontres se sont déroulées en présence du Consul général du Maroc à Madrid, M. Tarik Louajri et des proches collaborateurs du ministre.
La visite à Madrid a été marquée également par des rencontres avec les Consuls généraux du Maroc en Espagne, et avec la secrétaire générale espagnole à l'immigration, Marina del Corral Téllez.
16 déc. 2012
Source : MAP
Le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a appelé, samedi à Paris, les compétences marocaines établis en France à contribuer aux efforts en cours visant à positionner le Maroc comme un "hub universitaire".
Le Maroc veut devenir "un hub universitaire, une terre d'accueil pour des étudiants africains et étrangers. On doit absolument conjuguer nos efforts pour relever ce défi qui va nous permettre d'attirer les investissements", a-t-il déclaré à la MAP, en marge de sa participation au premier Forum des compétences franco-marocaines qui s'est déroulé à l'école supérieure des Mines ParisTech.
"On a placé le pays sur une nouvelle orbite au niveau démocratique. Il faut absolument qu'on le place sur une nouvelle orbite au niveau scientifique et économique", a-t-il plaidé.
"Au rythme de 300.000 étudiants, nous n'allons pas vers l'économie du savoir. Le Maroc a besoin d'au moins un million d'étudiants dans les cinq prochaines années", a-t-il constaté, notant qu'il faut travailler sur le quantitatif et le qualitatif pour renverser la tendance.
Selon le ministre, le Maroc pourrait attirer davantage de capitaux, en formant des cadres compétents, mais aussi en élargissant les palettes de son offre et en garantissant aux Marocains des offres de formation conformes à leurs souhaits.
"Beaucoup d'entre eux ne trouvent plus de place dans nos universités et grandes écoles et partent à l'étranger, donc il faut qu'on sorte de ce goulot d'étranglement qui bloque la recherche et les investissements au Maroc", a-t-il expliqué.
Il a, à cet égard, fait état de la signature de plusieurs accords de partenariat avec de grandes universités internationales qui vont délocaliser au Maroc, à l'image de l'Ecole Centrale de Paris (Casablanca), la Polytechnique de Barcelone, la Faculté des sciences de la Santé de Grenade (Settat), la Polytechnique de Turin (Khouribga) et la faculté de médecine d'Ottawa.
Les Allemands et les Russes ne sont pas en reste. Quatorze universités russes veulent créer une université à Casablanca, a ajouté le ministre.
Pour ce qui est de la recherche scientifique, M. Daoudi s'est dit rassuré après la décision du Centre national de Recherche scientifique français (CNRS) de délocaliser une partie de sa recherche au Maroc.
Il s'agit, selon M. Daoudi, d'"une nouvelle dynamique de colocalisation où tout le monde est gagnant". La compétition internationale, impose aux européens de délocaliser des formations et même des productions s'ils veulent rester compétitifs en Afrique. "Les Européens, notamment les Français ont bien compris cette démarche gagnant-gagnant. Cela permettra de créer de l'emploi en France et au Maroc", a-t-il expliqué.
S'agissant de la place des compétences marocaine dans cette nouvelle donne, le ministre s'est félicité de la diversité de formations dont elles sont issues. "Dans beaucoup de créneaux on a besoin de ces génies. On a recensé des capacités dont on ne dispose pas, notamment dans la médecine, la science et les technologies et nous comptons sur les Marocains de l'étranger pour développer ces spécialités", a-t-il relevé.
"Cela nous encourage à aller de l'avant pour diversifier l'offre au Maroc, parce qu'il ne suffit pas de construire des bâtiments, mais il faut aussi proposer des offres, des disciplines porteuses pour demain. On peut donc développer des filières avec ces gens qui viendraient dans le cadre de séjours courts ou longs", a-t-il suggéré.
Il a estimé que les Marocains du Monde ont "montré une forte capacité de mobilisation en faveur de leur pays. C'est à nous autres marocains qui se trouvent au pays d'assumer nos responsabilités, de changer les lois et de préparer un cadre compatible avec ce type de coopération", a-t-il conclu.
Au cours de ce premier forum des compétences marocaines en France, organisé par l'association "Transferts et compétences" en collaboration avec le Conseil franco-marocain des ingénieurs et scientifiques, avec le soutien de plusieurs partenaires institutionnels marocains, un hommage appuyé a été rendu à feu Abdelaziz Meziane Belfkih, ancien Conseiller de SM le Roi, pour son rôle dans la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger.
Cette journée, initiée avec le soutien du ministère chargé de la communauté marocaine établie à l'étranger, du Conseil de la communauté marocaine de l'étranger (CCME), de la Fondation Hassan II pour les MRE, de l'Agence de l'Oriental et des Consulats du Maroc à Paris et à Pontoise, avait également pour objectif de faire le bilan des politiques publiques de mobilisation des compétences initiées depuis les années 1990. Plus de 160 institutions ont pris part à cet événement qui se veut un rendez-vous annuel.
16 déc. 2012
Source : MAP
Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, entame, ce lundi, une visite de trois jours en Catalogne destinée notamment à s'enquérir de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne.
Au cours de cette visite, la première du genre, M. Maâzouz aura une rencontre à Barcelone avec les acteurs du tissu associatif marocain dans cette communauté autonome au cours de laquelle il présentera les grands axes de l'action du gouvernement en faveur des Marocains résidant à l'étranger, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.
La rencontre sera également l'occasion d'informer les membres de la communauté marocaine des évolutions que connaît le Royaume dans les différents domaines politique, économique et social et de mettre en valeur l'importance de leur contribution au développement de leur pays.
M. Maâzouz aura par ailleurs des entretiens avec plusieurs responsables catalans axés sur les relations entre le Maroc et la Catalogne et les moyens à même d'améliorer la situation de la communauté marocaine, avant d'être reçu par le président de cette région, Artur Mas.
Il aura également des entretiens avec la déléguée du gouvernement espagnol en Catalogne, Mme Maria Llanos de Luna Tobarra, ainsi qu'avec le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi.
Le ministre s'était auparavant rendu à Madrid où il a eu notamment des rencontres avec les Consuls généraux du Royaume en Espagne ainsi qu'avec les représentants des associations et des compétences marocaines dans ce pays.
Il a eu également des entretiens avec la secrétaire générale espagnole à l'Immigration, Marina del Corral Téllez portant sur les relations entre les deux pays et la situation de la communauté marocaine établie en Espagne.
17 déc. 2012
Source : MAP
Originaire de la ville de Meknès, Sanae Mohdad réside actuellement non loin de Bruxelles. À peine âgée de 22 ans, elle a pu décrocher le titre de Miss Maghreb Benelux 2012. Pour cette belle brune, c’est véritablement un rêve de petite fille qui devient réalité.
Dans un contexte de permanente discrimination à l'égard des étrangers, les «gastarbeiter» (travailleurs invités) et personnes de teint plus foncé, l'Allemagne se trouve devant l'urgent besoin de repenser l'ambivalence avec laquelle elle gère la diversité de sa population…Suite
Le collectif des immigrés paie au prix fort les conséquences de la récession économique après une décennie de prospérités en Espagne.A cause des mesures d'austérité appliquées par le gouvernement conservateur de Mariano Ràjoy et la débâcle des secteurs' employa'nt une nombreuse main d'oeuvre moins qualifiée, les immigrés forment désormais la catégorie sociale la plus vulnérable. Actuellement, 35% des étrangers sont en chômage.
Certaines marchandises sont interdites d'entrée au territoire tandis que d'autres susceptibles d'être revendues sont passibles de taxes et doivent donc être déclarées…Suite
En marge de la journée internationale des migrants qui sera célébrée mardi, l'Organisation démocratique du travail (DDT) et l'organisation des travailleurs immigrés au Maroc organisent les 18 et 19 décembre prochain à Rabat, deux journées d'études su r « la migration et la nouvelle Constitution au Maroc »…Suite
Après des années à voyager, il revient au Maroc, en 2.011, pour tourner mais surtout se réconcilier avec un pays qu'il a quitté en 1997.Et, selon lui, "le clumgement se fait doucementmais sûrement". Parole de tortue…Suite
La Libye a annoncé dimanche la fermeture de ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l'Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété "zone militaire fermée", a-t-on indiqué de source officielle.
La Libye a annoncé dimanche la fermeture de ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l'Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété "zone militaire fermée", a-t-on indiqué de source officielle.
L'Assemblée nationale, la plus haute autorité politique du pays, a décidé "la fermeture temporaire des frontières terrestres libyennes avec le Tchad, le Niger, le Soudan et l'Algérie jusqu'à l'organisation" de la circulation des biens et des personnes avec ces pays, selon le texte de la décision publié par l'agence libyenne Lana.
"Les régions de Ghadames, Ghat, Obari, al-Chati, Sebha, Mourzouk et Koufra dans le sud libyen sont considérées comme des zones d'opérations militaires fermées, régies par les lois d'exception en la matière", précise le texte.
La décision adoptée à la majorité, a mandaté le ministre de la Défense pour nommer un gouverneur militaire de la région du sud (...) et lui octroyer tous les pouvoirs de l'exécutif y compris l'arrestation des personnes recherchées par la justice, les infiltrés et leur rapatriement".
Une députée qui représente la ville de Sebha (800 km au sud de Tripoli) à l'Assemblée nationale, Souad Ganour, a indiqué à l'AFP que la décision de fermeture des frontières était "temporaire jusqu'au rétablissement de la sécurité dans le sud".
Elle a dénoncé une "hausse de flux des immigrés clandestins, en prévision d'une éventuelle action militaire internationale au Mali" afin de chasser les groupes armés qui en occupent le Nord.
Elle a déploré aussi la "recrudescence de la violence et du trafic de drogue et la présence de groupuscules armés qui agissent en toute impunité".
De retour d'une tournée régionale qui l'a conduit en Algérie, Niger, Tchad et Soudan, le Premier ministre libyen Ali Zeidan a indiqué vendredi à Tripoli qu'un accord quadripartite allait être signé pour sécuriser les frontières avec ces pays contre les "terroristes".
Il a ajouté que "les habitants de la région du sud libyen se sont plaints de l'insécurité, soulignant que le désert libyen est devenu un couloir de transit pour tous les types de trafic notamment la drogue, les armes et la traite des personnes".
Début décembre, les élus du sud libyen se sont retirés de parlement en protestation contre l'inaction des autorités à l?égard de l'insécurité qui règne dans leur région.
Le boycott des travaux de l'Assemblée a été décidé au lendemain de l'évasion de deux cents prisonniers d'une prison à Sebha (800 km au sud de Tripoli), selon les députés de la région.
16/12/2012
Source : France 24/ AFP
Les immigrés résidant dans les agglomérations de Lyon, Grenoble et Saint-Etienne, sont de plus en plus qualifiés mais leur diplôme ne les protège pas du chômage, qui les touche deux fois plus.
Le Grand Lyon, Grenoble Métropole et Saint-Etienne Métropole, qui souhaitaient mesurer l'apport de ces populations à l'économie, et mieux aiguiller leurs politiques, sont à l'origine de cette étude régionale de l'Insee. Réalisée sur la base du recensement de 2008, elle a été présentée vendredi.
Ces trois agglomérations comptent 2 millions d'habitants dont 263 000 sont nées à l'étranger sans avoir la nationalité française à la naissance. Environ 128 000 d'entre elles sont actives, c'est-à-dire ont un emploi ou sont au chômage (13% de la population active), un chiffre qui a augmenté de 21% entre 1999 et 2008.
Depuis 1998, les immigrés sont plus âgés à leur arrivée sur le territoire, leur âge médian étant de 27 ans contre 18 ans pour ceux installés auparavant.
Ils sont aussi plus nombreux à être diplômés du supérieur: 39% contre 24% pour ceux arrivés avant 1998. Leur proportion parmi les cadres a aussi augmenté ces dix dernières années, passant de 6% à 8%. Un médecin sur dix et 15% des enseignants du supérieur sont ainsi des immigrés.
Cependant, les immigrés restent beaucoup plus touchés par le chômage que les non-immigrés: 18% déclarent rechercher un emploi, contre 9% dans la population non immigrée. Et 14% des immigrés diplômés du supérieur sont au chômage, soit deux fois plus que les non immigrés.
En outre, les immigrés occupent plus souvent des emplois précaires, 29% étant en contrat à durée déterminée (23% pour les non immigrés), 22% à temps partiel (18%) et 4% en intérim (2%).
Enfin, le taux d'activité des femmes immigrées (62%) est plus faible que celui des femmes non immigrées (82%).
16/12/2012
Source : AFP
Un dossier à "tiroirs", des "situations différentes" et un long combat judiciaire: environ 800 salariés, ou retraités, de nationalité ou d'origine marocaine, poursuivent la SNCF pour discrimination. Lundi, la première audience de jugement se tiendra aux prud'hommes de Paris.
Un dossier à "tiroirs", des "situations différentes" et un long combat judiciaire: environ 800 salariés, ou retraités, de nationalité ou d'origine marocaine, poursuivent la SNCF pour discrimination. Lundi, la première audience de jugement se tiendra aux prud'hommes de Paris.
Ce sera la première audience de jugement plaidée dans cette affaire "mille-feuilles", en cours depuis des années. Lundi, le cas de 58 plaignants sera étudié, 58 cas regroupés dans l'un des 15 groupes de demandeurs qui se sont constitués au fil des ans. Aujourd'hui, quasiment 800 salariés ou ex-salariés poursuivent la SNCF.
"Sur ces 58 personnes, 26 sont Françaises, et sur ces 26, seules 5 ont pu accéder au cadre permanent (de cheminots). Ils étaient contractuels. Pourquoi n'ont-ils pas pu obtenir le statut de cheminots comme les statutaires?", s'interroge Leopold Mendes, avocats des demandeurs.
"Au début, on leur avait dit que c'était parce qu'ils n'étaient pas de nationalité française, puis quand ils ont acquis la nationalité française, on leur a dit que c'est parce qu'ils étaient trop vieux, et puis quand ce n'était ni la question de l'âge ni celle de la nationalité française, on leur disait que c'était trop tard, donc on a une discrimination qui a muté", poursuit l'avocat.
"Le but c'est de faire condamner la SNCF pour discrimination, de faire reconnaître le principe de la discrimination pour toutes ces personnes", résume Me Mendes.
Selon lui, environ la moitié des quelque 800 demandeurs est française, l'autre marocaine, à quelques exceptions près. Il s'agit de Marocains recrutés au Maroc entre 1972 et 1974, soit après la fin du protectorat, et qui ont acquis pour certains la nationalité française.
Me Mendes explique que dans ces dossiers, qui partagent tous la discrimination comme chef de demande, apparaissent "plein de tiroirs qui montrent des situations différentes".
Selon ses calculs, si la justice donnait raison aux demandeurs, la SNCF devrait débourser entre 300.000 et 450.000 euros par salarié, soit au total plus de 300 millions d'euros.
Ces salariés ont été recrutés au Maroc par la SNCF avec un statut de contractuel, donc de droit privé, et non avec le statut de cheminot, longtemps réservé aux seuls détenteurs de la nationalité française, et depuis quelques années ouvert aux ressortissants de l'Union européenne.
Le statut, qui n'est pas non plus accessible aux personnes embauchées au-delà de 30 ans et à certains temps partiels, donne notamment droit à certains avantages en matière de protection sociale et de retraite.
Selon le cabinet Hirsch, pour la SNCF, "le dossier est complexe d'un point de vue juridique, mais la difficulté est que si les situations (des demandeurs, ndlr) sont similaires sur le principe, elles ne le sont pas dans la pratique et nécessitent une analyse".
La procédure traîne en longueur, comme s'en plaignait en septembre Abdelkader Ider à l'annonce du renvoi de son audience. "C'est décevant, ça traîne, c'est trop long", déplorait-il alors. Embauché en 1973, cet ancien manoeuvre, naturalisé Français, dénonçait sa pension inférieure, selon lui, à celle qu'il aurait pu avoir s'il avait eu le statut de cheminots.
"Quand on a été embauchés, on était jeunes, prêts à travailler et on n'a pas fait attention aux détails, mais aujourd'hui on demande l'égalité de traitement", commentait pour sa part un ancien agent de l'équipement.
Mais lundi, Me Mendes ne s'attend pas à une décision.
"Vu la complexité du dossier, les juges devraient renvoyer le délibéré à plusieurs semaines, voire plusieurs mois", prédit-il.
17/12/2012
Source : France 24/AFP
La Grèce a achevé la construction d'un mur long de plus de dix kilomètres sur sa frontière avec la Turquie destiné à contrer l'immigration clandestine, rapporte dimanche l'Agence de presse d'Athènes.
La clôture couvre 12,5 km de la frontière qui court sur quelque 150 km. Sur ce tronçon, où le fleuve d'Evros fait un saillant en territoire turc, aucun obstacle physique ne s'oppose aux passages des migrants désireux de pénétrer en Grèce. La construction du mur a nécessité plus de 6.000 mètres cubes de béton, 800 tonnes d'acier et 370 kilomètres de fil barbelé. Le coût du projet s'est élevé à 3,2 millions d'euros.
Fin 2010, les autorités grecques ont annoncé leur intention de construire un mur frontalier entre la Grèce et la Turquie pour endiguer l'afflux d'immigrés, un geste critiqué par plusieurs associations et organisations de défense des droits de l'homme. Chaque année, des centaines de milliers de clandestins cherchent à pénétrer sur le territoire grec, entre 100 à 150.000 étant interpellés.
Désormais, les immigrés clandestins devront soit escalader le mur qui sera patrouillé par des garde-frontières grecs et européens, soit traverser le fleuve Evros. La troisième et la plus dangereuse des voies passe par les détroits séparant la côte turque de certaines îles grecques. Samedi dernier, un bateau transportant des migrants a fait naufrage au large de l'île de Lesbos, faisant 20 morts et 8 disparus.
17 décembre 2012
Source : RIA Novosti
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