mercredi 11 décembre 2024 05:17

Oujda, Zagora, Taza, Lalla Takerkoust, Ahermoumou, Alhuceima....
Quelle est l’origine des noms des villes et des villages du Maroc ? Que nous disent-ils sur l’histoire, la géographie, les langues, les modes de vie, les mentalités, la mémoire des anciens événements, les substrats culturels des civilisations présentes et passées?
Les noms de lieux conrment en ce sens leur rôle de témoin de la diversité. Ils nous renseignent sur leurs auteurs que sont les peuples dont les langues et les cultures se sont interpénétrées avec des conséquences surprenantes en matière d’hybridation depuis l’antiquité jusqu’à nos jours.
Présenté sous la forme pratique d’un dictionnaire, cet ouvrage puise dans un corpus ample et varié et tente de livrer des pans essentiels à la compréhension de l’histoire du Maroc sous le prisme de la toponymie.
Avec plus de 460 entrées, il couvre toutes les régions du pays dans des correspondances notables avec les autres pays du Maghreb, voire au-delà.
Mêlant histoire, étymologie, ethnologie, il regorge aussi d’inédites anecdotes et de passionnants récits mythiques...

La réédition de ce livre, Tanger : Fortunes et Infortunes d’une Ville, était indispensable. Publié pour la première fois en 2008, cet ouvrage, depuis longtemps épuisé, n’a pas manqué de susciter un vif intérêt parmi les lecteurs et les chercheurs. Aussi, l’auteur et l’éditeur ont-ils décidé de le remettre au goût du jour en actualisant les informations et en analysant les transformations de l’espace urbain qu’a connues Tanger au cours des vingt dernières années.

Dans cet ouvrage publié en arabe, en français et en anglais, Aomar Boum, anthropologue marocain installé aux États-Unis et membre de l’Académie du Royaume, retrace la vie de son père, qui fut probablement l’un des derniers Rekkas du Maroc, ces messagers qui portaient à pied les lettres avant l’arrivée de la poste. Le récit est illustré par Majdouline Boum-Mendoza, fille de l’auteur, née aux États-Unis et âgée aujourd’hui de quatorze ans.
Aomar Boum et sa fille scellent dans ce livre les liens entre trois générations et entremêlent leur histoire familiale et la grande histoire du Maroc, éclairant au passage des pans peu connus de notre passé.

A l’occasion de l’organisation de la 29e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) prévue à Rabat du 9 au 19 mai 2024, sept institutions de protection des droits et libertés, de la bonne gouvernance, du développement humain et durable et de la démocratie participative sont convenues d’être présentes ensemble sur un pavillon commun, tout en tenant leurs activités de manière autonome.

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La participation du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) au Salon international de l’Edition et du livre (SIEL) de Casablanca, est devenue incontournable. L

Lors des précédentes éditions de cet évènement culturel, la participation du Conseil, s’est caractérisée par la profondeur des réflexions menées sur la réalité de l’immigration marocaine dans les sociétés occidentales. 

Nous avons tenté de décomposer, au fil des débats et des analyses, le véritable défi du vivre-ensemble dans une société plurielle et les opportunités que cela comporte. 

Nous avons aussi soumis à la discussion la complexité des crispations identitaires qui traversent les sociétés d’accueil et associé différents acteurs et institutions aux débats à l’issue desquels plusieurs réponses et propositions ont été élaborées. 

L’étude des caractéristiques de l’immigration marocaine a permis de conclure que l’intégration harmonieuse des communautés marocaines dans les différents pays d’accueil a pour principal atout une identité marocaine plurielle capable de coexister avec toutes les cultures. Le porteur de ces valeurs devient alors un vecteur d’ouverture et d’enrichissement culturel pour sa société de résidence qui lui transmet à son tour sa culture et son savoir-faire. Ce processus d’échange consolide la consécration des valeurs universelles et contribue activement au développement des pays d’accueil et d’origine. 

Pour le CCME, cette 25e édition du Siel, consacrée à la présence de la culture marocaine au-delà des frontières qui redécouvre ses composantes et sa richesse, sera l’occasion d’approfondir la connaissance de ses atouts et des défis auxquels elle fait face. Pour ce faire, nous tenterons de donner aux Marocains du monde des outils susceptibles de contribuer au développement des sociétés d’accueil et parallèlement permettre à la culture marocaine de profiter de la mondialisation pour sa transmission aux nouvelles générations. Les créateurs et les artistes marocains du monde ont la capacité, à travers leurs productions dans les langues du monde, de hisser la culture marocaine au rang des cultures internationales. 

La programmation du CCME n’est que le reflet de la richesse et de la diversité des créations des marocains du monde. 

Nous serons heureux d’accueillir le public du Salon international de l’édition et du livre au stand du CCME pour échanger, interagir et partager nos expériences d’immigration. 

Abdellah Boussouf 

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) participe cette année encore au Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca. Un rendez-vous annuel international devenu incontournable.

La participation du CCME aux dernières éditions du SIEL s’est caractérisée par la profondeur des réflexions menées sur la réalité de l’immigration marocaine dans les sociétés occidentales. Nous avons décomposé, au fil des débats et des analyses pluridimensionnelles, le réel défi du vivre-ensemble dans une société plurielle et toutes les opportunités que cela puisse comporter. Nous avons aussi soumis à la discussion la complexité des crispations identitaires qui traversent les sociétés d’accueil et avons associé différents acteurs et institutions aux débats à l’issue desquels plusieurs réponses et propositions ont été élaborées.  

L’étude des caractéristiques de l’immigration marocaine a permis de conclure que l’intégration harmonieuse des communautés marocaines dans les différents pays d’accueil est principalement facilitée grâce à la capacité exceptionnelle de leur identité marocaine plurielle de coexister et de se conjuguer avec toutes les cultures. Le porteur de ces valeurs devient alors un vecteur d’ouverture et d’enrichissement culturel pour sa société de résidence qui lui transmet à son tour sa culture et son savoir-faire. Ce processus d’échange consolide la consécration des valeurs universelles et contribue activement au développement des pays d’accueil et d’origine.   

Le CCME continue sur cette lancée et explore, à travers sa participation à cette 25e édition du SIEL, la présence de la culture marocaine au-delà des frontières et redécouvre ses composantes et sa richesse inégalée. L’heure sera à l’approfondissement de la connaissance de ses atouts et des défis auxquels elle fait face. Cette participation a ainsi pour objectifs de pourvoir les Marocains du monde des outils qui leur permettent de contribuer au développement des sociétés d’accueil et de permettre à la culture marocaine de profiter des élans de la mondialisation pour se transmettre aux nouvelles générations. Les créateurs et artistes marocains du monde sont, à travers leurs productions dans les langues du monde, capables de hisser la culture marocaine au rang des cultures internationales.    

La richesse de la programmation du CCME lors de cet évènement culturel incontournable reflète la diversité des créations et des horizons des Marocains du monde.

Nous serons heureux d’accueillir le public du Salon international de l’édition et du livre au stand du CCME pour échanger, interagir et partager nos expériences d’immigration. 

Abdellah Boussouf

Secrétaire général du CCME

Ce sont les pays les moins riches de la planète qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés. C’est un fait. Le 6 octobre dernier Amnesty International publiait un rapport dans lequel l’ONG constatait que 10 pays, dont le Produit international Brut (PIB) constitue moins de 2,5%, accueillent 56% des réfugiés dans le monde.

Pourtant c’est dans les plus pays riches de la planète que les mouvements anti-immigration musulmane plus précisément connaissent une forte ascension. France, Allemagne, Grande Bretagne, Danemark, Hongrie Autriche…

Les mouvements anti immigration ont pris une ampleur sans précédent avec « la crise » des réfugiés venant de pays décimés par les guerres civiles. La parole raciste est libérée dans une Union Européenne créée justement pour ne plus jamais être confrontée au racisme institutionnalisé, après la seconde guerre mondiale.

Les partis conservateurs démocratiques sont petit à petit peu en train d’accorder une plus grande place à leurs droites proches des mouvements xénophobes. Les partis de la gauche traditionnelle ne sont pas en reste. L’immigration musulmane est un «souci», pour ne pas dire « un problème ».

Lorsqu’un ancien président de Reporters sans Frontières (RSF) qui durant plus d’une décennie se présentait en chantre de la liberté de la presse, avec une prédilection pour les pays en voie de démocratisation, est élu maire dans la ville française de Béziers joue sur la peur et la haine de l’immigré musulman ; crée des milices privées, par la suite démantelées par la justice ; annonce un référendum pour janvier 2017 (année électorale en France), dans le but de ne pas recevoir des immigrants, affiches racistes à l’appui, alors  que ce qui est demandé à cette ville est la création de 40 places supplémentaires pour des migrants venus en grande partie de Calais, suite à son démantèlement,  dans un centre d'accueil géré par le service oeucuménique d’entraine, mieux connu sous le nom : la Cimade...Cela ne peut que soulever des questionnements. Car il s’agit de la France, pays de la « liberté, de l’égalité et de la fraternité ».

Quand l’Allemagne, pays où l’extrême droite semblait à jamais réduite à néant après la seconde guerre mondiale, se voit confrontée à Pegida -qui fêtait son deuxième anniversaire récemment-, un mouvement né après la « crise » des réfugiés, ayant pour slogan « les immigrés musulmans ne sont pas les bienvenus », cela soulève aussi des interrogations . Surtout depuis la naissance de l'AFD, parti d’extrême droite, proche des néo-nazis, qui en quelques mois a réussi à tenir en échec le parti de la chancelière allemande, Mme Angela Merkel, dans son fief situé dans l'ex République démocratique allemande (RDA). Provoquant une crise au sein de la CDU, le parti chrétien démocrate, et amenant le parti à exiger de la chancelière allemande de mener une politique plus plus ferme à l’égard des réfugiés.

L’Allemagne étant le pays européen à avoir accueilli le plus de réfugiés en Europe.

La France et l’Allemagne, les deux pays, piliers, de l’Union Européenne sont aujourd’hui face à un phénomène inédit dans l’histoire de l’après guerre : à force de grignoter, les droites extrêmes ont fini par se muer en partis avec lesquels les démocraties européennes sont obligées de compter. Parce que présentes dans les instances de décision.      

CCME

Fatima Zahra El Abdellaoui est l'une de ces femmes marocaines qui ont pu briller par leur talent et parcours. Elle a su se frayer un chemin vers les sommités du business et des affaires en Egypte et a cru dur comme fer en ses potentialités et ses capacités pour réaliser son rêve.

Grâce à sa persévérance et sa pugnacité, Samia Rami a su se frayer un chemin vers la réussite, relevant, tour à tour, des défis dans un pays loin de sa très chère patrie, au pays des Tsars. Elle parvient très vite à s'imposer dans le domaine bancaire en intégrant la Société générale des banques où elle occupe plusieurs responsabilités avant de se voir confier le département commercial de la branche des assurances relevant de cette banque.

Des ruelles de la Médina de Fès, les relations de Hind el Khal, 30 ans, ont commencé petit à petit à se nouer avec le monde des affaires lorsqu’elle accompagnait, alors âgée d’à peine dix ans, son père, entrepreneur dans le secteur d’artisanat, dans ses déplacements quotidiens.

Depuis son arrivée au Caire il y a environ 14 ans, Nadia Tabtabi œuvre pour la promotion de l'image du Maroc et au rayonnement de son patrimoine culturel et civilisationnel en Egypte à travers plusieurs actions notamment le travail associatif.

Sanaa El Hafi, poétesse et femme de médias, est l’exemple éloquent de la femme marocaine qui s’illustre dans les pays d’accueil. Après avoir quitté son pays, elle a brillé au Mashreq à travers ses créations littéraires et médiatiques.

Les 17.000 km qui séparent l’Australie, son pays d’accueil depuis 24 ans, de son pays natal le Maroc, n’ont jamais affecté l’amour qui unit l’artiste-peintre Fatima Killeen et sa mère-patrie. Un attachement fortement enraciné dans l’âme de l’artiste et qui se manifeste dans toutes ses œuvres aux couleurs chaudes et intenses qui évoquent avec douce nostalgie le bled tant adoré.

Kenza Aqrtit, experte marocaine dans le domaine politique et démocratique, est l’une des compétences internationales rares et distinguées qui portent haut le flambeau de la promotion et du développement des piliers institutionnels au Népal, en guidant les efforts dédiés à l’accompagnement des partis et des organismes politiques dans ce pays asiatique.

Depuis sa tendre jeunesse à Tétouan, Siham Zebda a su quel chemin professionnel suivre. Elle voulait être professeur. Trente-quatre ans plus tard, son rêve devient une réalité. Or, la jeune marocaine ignorait que ses ambitions prendront forme de l'autre côté de la rive méditerranéenne.

Fraichement diplômée et la vingtaine à peine entamée, la jeune marocaine Abir El Amrani, armée d’un sens aigu de l’initiative et d’ambitions sans frontières, n’hésite pas à quitter les sentiers battus pour s’offrir une carrière au bout du monde. A 25 ans, elle est déjà à la tête d’une équipe de 120 personnes d’une entreprise internationale basée en Thaïlande.

Zineb Safraoui est le modèle de la femme marocaine qui a réussi à faire preuve de compétence, de savoir-faire et d'intégration facile en Afrique en s'imposant comme une experte avérée en consulting et en communication au Mali.

Mouda Iken, la jeune femme marocaine qui a fait ses études à Rabat où elle a rêvé de porter la blouse blanche de médecin, ne savait pas quel destin lui serait réservé quand elle a choisi de débarquer à Miami pour perfectionner son niveau d'anglais avant de s'installer à New York pour étudier Marketing international et sciences politiques à l'université de Columbia.

En prenant l'avion à destination du Pérou pour un voyage touristique, Nawal Mikou Filali était loin de se douter qu’elle tombera amoureuse de ce pays à la civilisation multiséculaire et qu’elle va y entamer une nouvelle étape dans sa vie professionnelle dans le domaine des affaires.

mardi, 20 février 2018 16:45

Migration et patrie

mardi, 20 février 2018 09:44

Table ronde d’inauguration

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) participe cette année à la 24eédition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca qui se tient du 8 au 18 février 2018. Le CCME, comme lors de ses précédentes participations, réunit des écrivains marocains du monde tout en questionnant les problématiques de la migration marocaine et les défis auxquels est confrontée la communauté marocaine à l’étranger à travers des tables-rondes et des conférences visant à trouver des réponses réalistes, efficaces et acceptables par tous les acteurs.

Face aux mutations politiques et sociales qu’ont connu les pays accueillant la communauté marocaine ces trois dernières années, notamment avec la montée des courants de la droite extrême, l’activisme des groupes religieux extrémistes et la banalisation des discours et actes racistes en général, et contre l’islam en particulier, les questions de l’identité, de la religion et de la culture apparaissent comme d’une absolue nécessité aux membres de la communauté marocaine à l’étranger. Ceci bien plus que par le passé. Elles obligent à mener une réflexion profonde et sérieuse afin d’élaborer un modèle capable de protéger les Marocains du monde des conséquences de ces changements et de faciliter leur intégration dans des sociétés plurielles en participant activement à la dynamique de ces dernières.   

A travers notre participation cette année au SIEL, devenu un rendez-vous culturel incontournable à l’échelle internationale, nous avons l’ambition de débattre  et d’analyser les critères du vivre-ensemble dans une société plurielle avec la présence de penseurs, intellectuels, académiciens, acteurs politiques, culturels et associatifs venus des pays de résidence de la diaspora marocaine ; de mettre en exergue les valeurs de pluralisme et d’ouverture ancrés dans l’identité marocaine et la richesse des affluents qui la composent. En clair, des valeurs pouvant aboutir à des réponses adéquates au quotidien des Marocains du monde dans les pays d’accueil. 

Nous aurons également l’occasion d’exposer des aspects de l’histoire du voyage et de la migration qui ont marqué l’identité marocaine et participé à la parfaire au fil du temps, devant un public de jeunes à travers une programmation spéciale qui fusionne activités éducatives et culturelles.

Et comme lors de ses précédentes participations, durant cette manifestation culturelle, et pour partager son expérience scientifique sur la migration marocaine avec les institutions nationales et le grand public, le stand du CCME exposera les dernières publications scientifiques qui traitent des différentes problématiques de la migration marocaine ainsi que les dernières œuvres littéraires des écrivains et poètes de la diaspora.

Culture, islam, publications de plusieurs ouvrages inédits sur l’immigration en Europe sous tous ses aspects, rencontres avec les jeunesses dans les pays d’accueil et au Maroc, conférences en Europe mais aussi au Maroc impliquant des académiciens et des universités marocaines sur la question migratoire marocaine, mais aussi africaine, suivis de recommandations et d’ouvrages. Le Conseil de la communauté marocaine à l’Etranger (CCME) aura en cette année 2017 été sur tous les fronts.

La culture et la religion de nos compatriotes à l’étranger est devenue une question clé depuis près d’une dizaine d’années. Plus particulièrement avec la naissance de cette bête immonde qu’est le terrorisme qui banalise les discours racistes désignant les musulmans comme les nouveaux boucs émissaires. Avec la montée des nationalismes dans un certain nombre de pays européens renforcés par la « crise » des réfugiés venant principalement de pays musulmans ravagés par les guerres civiles, l’immigration installée en Europe depuis des décennies subi les conséquences des politiques de rejet religieux, identitaire et culturel. 

Les attentats commis en Europe par des individus se proclamant du mouvement terroriste le plus meurtrier de cette dernière décennie, ont soudainement été étiquetés « immigrés musulmans » par les mouvements les plus extrêmes sans oublier les chaînes d’information et les médias virtuels, qui par leur absence de recul et de ce fait de « politique » de l’urgence, commettent l’irréparable.

Il est des moments dans l’Histoire où le droit à l’hésitation n’est pas permis. Et le discours de SM le Roi lors de la fête du Trône en 2016 aura été à la fois historique et courageux dans un monde où l’on ne sait plus ce que parler veut dire.  En un discours SM le Roi a déconstruit les discours et le passage à l’acte fou de ces bandes criminelles organisées, qui se réclament de l’islam en appelant, et ceci est capital, les marocains vivant à l’étranger de ne pas céder aux sirènes de la mort et de la folie humaine en n’oubliant pas leur identité, qui est multiculturelle par essence, et leur religion qui est l’Islam malékite.

Le CCME s’est, depuis ce discours Royal qui restera à jamais ancré dans l’Histoire, engagé à faire des questions identité-religion-culture l’un de ses principaux axes de « combat » à travers notamment des rencontres d’une absolue nécessité au Maroc et en Europe et de partenariats en faveur de la formation indispensable des Ulémas en Europe. Un travail didactique vital pour nos compatriotes à l'étranger vivant majoritairement en Europe.

Islam, identité, culture, voilà le triptyque auquel s’est consacré le CCME en cette année 2017 notamment en Espagne, en France, en Belgique, en Allemagne où a notamment eu lieu l’une des rencontres les plus importantes de près de 150 Ulémas européens, mais aussi au Maroc à travers des événements culturels contant l’Histoire des Migrants Voyageurs ; de  Leila Alaoui une jeune photographe qui parcourait le monde en saisissant des instants d’humanité,  tuée à la fleur de l’âge par des terroristes à Ouagadougou ; ces pionniers installés en Europe depuis l’après-guerre ; des étudiants venus des quatre coins du monde ont pour leur part pu se rendre au Maroc pour mieux comprendre leurs compatriotes européens d’origine marocaine ; des associations venues d’Europe et d’Afrique sont également venues au Conseil pour partager leurs expériences sur la question migratoire qui en somme fait de nous , tous des immigrés intra et extra-territoriaux...  

 CCME

El presente informe tiene como objectivo el estudio mecanismos de proteccion social de los que puede beneficiarse la comunidad marroqui en Espana. Hemos incluido dentro de esta comunidad a todas las personas en posesion de la nationalidad marroqui residentes de manera permabebte en Espana, con independencia de su estatuto legal en este pais, asi como de su eventual de otra nationalidad aparte de la marroqui, incluida la espanola. En cuanto a la proteccion social, la hemos entendido en un sentido amplio, abarcando tanto la proteccion social en un sentido mas estricto, es decir, a la vinculada con el sistema de Seguridad Social, como los distintos mecanismos de Asistencia Social, gestionados por las Comunidades Autonomas.

Baleares, por sus conditiciones economicas y geograficas, ha resultado ser un foco de atraccion muy importante para la inmigracion marroqui, al punto de que la poblacion marroqui residente e, esta cpmunidad autonoma es actualmente el colectivo de procedencia extranjera mas numeroso. Partiendo de este hecho, y de que mantiene un fuerte arraigo en la sociedad de acogida, dado que los primeros flujos migratorios datan de mediados de los anos setenta del pasado siglo, con este estudio se ha pretendido analizar la situacion en la que se encuentra, maxime tras la fuerte crisis economica que ha sufrido Espana, la cual ha tenido una especial incidencia ente la poblacion extracomunitaria.

Hacia la consolidacion de un espacio compartido

Les Marocains Migrants et Voyageurs ont toujours été des bâtisseurs de ponts entre le Maroc et le monde .

Le projet de réalisation d'un travail d'histoire qui présente les parcours de personnalités ayant marqué de leur empreinte l'histoire du Maroc puise son esprit dans le préambule de la Constitution marocaine, laquelle, en effet, affirme la pluralité des dimensions et des affluences ayant contribué à l'édification de la personnalité marocaine.

Par M. Abdellah Boussouf, Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Les migrations marocaines à l’étranger n’ont jamais été de mauvais augure ou un point de faiblesse pour le Maroc, ceci depuis les premières migrations en tant que voyageurs explorateurs ou pour le savoir, pour les lieux sacrés, ou pour les voyages diplomatiques, jusqu’aux migrations économiques des débuts du siècle dernier à la recherche des opportunités de travail à l’étranger, surtout en Europe…

Le Maroc a toujours considéré les Marocains du monde ses ambassadeurs à l’étranger, un pilier fondamental du développement durable et une extension de son patrimoine historique et culturel…

La situation spécifique des Marocains du monde et leurs particularités sociales et économiques a fait que le législateur consacre la constitutionalité de plusieurs de leurs droits civiques, dans l’article 16, leurs droits politiques, dans l’article 17 et de la démocratie participative et de la bonne gouvernance, dans l’article 18 …

Mais, loin du langage des chiffres et des articles juridiques, les Marocains du monde constituent, assurément, une partie importante du capital immatériel du Maroc, qui voyage dans les quatre coins du monde …

Les Marocains de la troisième et quatrième générations dans plusieurs pays européens ont donné lieu à une élite hautement qualifiée et encadrée, une élite qui maîtrise les langues des pays d’accueil, ancrée dans les traditions et les civilisations de ces pays et qui a pu occuper des postes d’influence en politique, en économie et finances, en société et dans la formation scientifique et universitaire…

Dans un autre sens, chaque succès réalisé par les Marocains du monde dans leur pays d’accueil est une promotion positive de l’image du Maroc, à nous d’imaginer la valeur ajoutée de toutes ces réussites scientifiques et professionnelles réalisées tous les jours par les Marocains du monde…

Des savants dans les centres de recherche scientifique, des professeurs dans les universités les plus prestigieuses du monde, des médecins aux spécialités complexes, des avocats de renom, des écrivains, des hommes de lettres, des cinéastes, des musiciens, des plasticiens, des sportifs, des journalistes, des influenceurs facebook …

L’élite des Marocains du monde est ce dont le Maroc a besoin pour améliorer son image à l’international. C’est bien pour cela que les chercheurs en sociologie affirment que les Marocains du monde sont le maillon fort de l’équation de l’image de leur pays à l’étranger, capables de représenter l’histoire, la géographie et le patrimoine d’un pays exceptionnel nommé le Maroc …

Les étoiles du Royaume brillent dans les cieux du tourisme et de l’investissement, par les noms des jeunes marocains travaillant dans les centres et agences de l’aéronautique et de l’espace aux Etats-Unis, au Japon et en France, comme Kamal Oudrhiri à l’Agence américaine NASA, Rachid Amrousse à l’Agence d'exploration aérospatiale japonaise Jaxa, Ahmed Bachar au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en France, Nacer Ben Abdeljalil qui a porté le drapeau marocain au sommet de l’Everest dans les montagnes de l'Himalaya, ou encore Merieme Chadid, astronome et première femme arabe à mettre les pieds dans l'Antarctique lors d’une mission scientifique et d’exploration, Asmae Boujibar, la première femme arabe à intégrer la NASA… Sans oublier le chef de file des scientifiques marocains du monde, le chercheur Rachid Yazami, inventeur de l'anode graphite pour les batteries lithium-ion.

Khalid Rahilou, Badr Hari, Mustapha Lakhsem et bien d’autres champions des arts martiaux se sont tous illustrés sur la scène internationale. Pour leurs victoires, l’hymne national a été chanté, comme pour celles d’Abdeslam Radi, champion des courses de fond, ou de la perle noire, Larbi Ben Barek, footballeur hors-norme … des noms marocains dans différents sports qui ont conduit des équipes européennes, américaines et asiatiques sur les podiums, comme Abdellatif Benazzi, capitaine de l’équipe de France de Rugby …

Gad El Maleh, Jamel Debbouze, Said Taghmaoui et Red One sont des étoiles qui ont brillé dans les cieux du septième art, de la musique et de l’humour et qui ont marqué leurs noms d’une pierre blanche dans plusieurs festivals mondiaux et scènes artistiques internationales …

Rachida Dati, Najat Belkacem, Myriam El Khomri, Ahmed Boutaleb, Samira El Aouni, Fatima Houda-Pépin, Mounir El Mahjoubi et tous ces députés, conseillers des ministres, des maires des villes européennes, des institutions internationales, des think tank, des instituts de sondages …

Toutes ces compétences, ces cerveaux marocains dans le monde que nous ne pouvons pas compter sont l’image lumineuse du Maroc à l’étranger, et l’on s’arrête pour rendre hommage à deux enfants de l’immigration marocaine, deux brillantes compétences victimes du terrorisme et de la haine, l’architecte Mohamed Amine Benmbarek, décédé dans les attentats à Paris en 2015, et l’artiste-photographe Leila Alaoui, tuée à Ouagadougou en 2016.

Une énorme richesse et un capital immatériel exceptionnel dont le Maroc dispose à travers des figures médiatiques et des écrivains de renom, qui contribuent tous les jours au développement et à l’évolution du monde et à propager les valeurs du vivre-ensemble… ces visages qui représentent l’interface du Maroc à l’étranger, son image dans le monde … En l'occurrence quand il s'agit de défendre, dans le cadre de la "diplomatie parallèle", les questions nationales complexes, comme celles de la souveraineté nationale. Ils seront à même de plaider pour l'unité territoriale et d'élaborer une nouvelle vision de l'interface associative du Maroc, puisque bon nombre des Marocains du monde sont militants au sein des instances et des organisations non gouvernementales, ce qui fait de la diaspora marocaine, en effet, "le maillon fort et gagnant" de l'équation de la promotion de l'image du Royaume a l'étranger...

« Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit». Pourtant, il n’est actuellement pas une campagne électorale dans les pays les plus democratiques de la planète où les discours ne sont pas ouvertement racistes envers une partie de leur population. L’immigration et plus précisément la musulmane est devenue une question de « survie politique ».

L’écrasante majorité des candidats ayant une chance actuellement d’accéder au pouvoir en Europe -les Etats-Unis ayant déjà tranché avec l’élection d’un président qui a fait de la guerre contre l’immigration en général et les musulmans en particulier, son cheval de bataille- tiennent des discours très souvent ouvertement racistes envers ces immigrés musulmans dont la présence constituerait un danger pour « la culture Occidentale ».

En cette année 2017, où de nombreux pays de cette Union Européenne née justement après une guerre hideuse où fascisme et nazisme avaient commis des dégâts irréparables, la parole raciste semble à nouveau libérée…contre ces millions de musulmans très souvent européens, soudainement considérés comme la cause quasi mathématique de l’échec des politiques économiques, sociales, culturelles, scolaires et sécuritaires. Faute de pensée et de raison politique l’on crie au loup, qui aujourd’hui est défini comme l’immigré et le réfugié musulman.

Ces discours qui constituent une atteinte flagrante aux droits de l’Homme dans la partie du monde qui a sacralisé les Droits de l’Homme sont une démonstration de la défaite de la pensée politique. Celle qui cède à la facilité, au populisme le plus vil envers une minorité dont le seul tort est d’être musulmane. Et de ce fait condamnée à être « coupable » de crimes commis au nom de cette religion par une terreur, qui dans les faits, frappe plus les musulmans que les autres confessions.

L’Europe de l’après guerre a pourtant connu des périodes difficiles marquées par un terrorisme confessionnel notamment en Irlande du Nord avec l’IRA, politique en Allemagne avec la Bande à Baader, sans pour autant piétiner les valeurs inhérentes aux Droits de l’Homme.

La démagogie politique à laquelle l’on assiste en Europe et aux Etats-Unis marque un tournant dans l’Histoire (des idées) politiques. Avec le racisme - qui semble plus juste que le terme « islamophobie » (peur de l’islam) - contre les personnes de confession musulmane, une partie du monde « occidental » est peu à peu en train de plonger le monde dans une aventure périlleuse.

CCME

Tu es l’infini d’où se propage la lumière dans l’obscurité. Tu n’es pas addaou’u, la lumière, mais Annûru, non pas le jet mais la source, non pas l’effet mais l’origine, non pas la flamme mais l’étincelle. Tu n’es pas le fruit sur l’arbre ni même celui-ci, non plus sa graine, mais le propagateur de vie qui l’a faite germer par Son unique volonté. Tu n’es pas la lumière mais son Créateur, Toi le Générateur des sources, ayant mis en orbite les astres brillants et dépêché les étoiles filantes rappelant à l’ordre celles d’entre Tes créatures égarées. Ton langage est de lumière pure.

La présence marocaine aux Pays-Bas date du début du 17e siècle, mais c’est avec l’immigration de la main-d’œuvre que cette présence connaitra une profonde transformation quantitative et qualitative.

Numéro dédié aux actes du 3ème congrès des géographes marocains

Mohammedia, 17-18 Janvier 2013

Numéro dédié aux actes du 3ème congrès des géographes marocains

Mohammedia, 17-18 Janvier 2013

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise le 7 juin 2012, à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat, un séminaire sur le thème « Les Marocain-e-s en Espagne et en Italie : Les défis de la crise ». 

Dans un marché mondialisé et compétitif de savoirs et de savoir-faire, nous assistons à une réelle concurrence, de plus en plus acharnée, pour la captation de ressources humaines qualifiées.

L'étude "Beyond Irregularity" ( au-delà de l'irrégularité) mené par l'Institut de recherches en politiques publiques (IPPR) menée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) publie deux rapports en guise de conclusion à ce projet qui avait débuté en mars 2011.

L'étude "Beyond Irregularity" ( au-delà de l'irrégularité) mené par l'Institut de recherches en politiques publiques (IPPR) menée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) publie deux rapports en guise de conclusion à ce projet qui avait débuté en mars 2011.

L’intégration de l’approche genre dans le traitement de la question migratoire est une donnée inédite qui pose des défis et des enjeux nouveaux. Elle a un triple objectif : mettre en lumières des phénomènes existants mais jusque-là « invisibilisés » ; s’intéresser à l’émergence de nouvelles catégories d’émigré (e) s et contribuer à l’élaboration de nouvelles politiques publiques plus adaptées aux attentes et aux aspirations de l’ensemble des émigré (e) s.

L’intégration de l’approche genre dans le traitement de la question migratoire est une donnée inédite qui pose des défis et des enjeux nouveaux. Elle a un triple objectif : mettre en lumières des phénomènes existants mais jusque-là « invisibilisés » ; s’intéresser à l’émergence de nouvelles catégories d’émigré (e) s et contribuer à l’élaboration de nouvelles politiques publiques plus adaptées aux attentes et aux aspirations de l’ensemble des émigré (e) s.

Cette étude est conçue comme un outil de travail permettant d’appréhender concrètement les principales difficultés liées à la protection sociale des retraités marocains d France, et de proposer des mesures susceptibles d’améliorer cette protection.

La présente étude a pour objectif d’étudier les différents mécanismes de protection sociale dont peut bénéficier la communauté marocaine en Espagne. Elle concerne, ainsi, toutes les personnes qui sont en possession de la nationalité marocaine et résident de manière permanente en Espagne, indépendamment de leur statut légal dans ce pays, ainsi que leur éventuelle possession d’une autre nationalité autre que marocaine et espagnole.

« Aucun artiste ne pouvait imaginer que la personne qui négociait avec lui les termes d’un contrat artistique dans les salons privés d’un palace parisien était un OS. Après mes rendez-vous je reprenais la route, direction Renault-Billancourt et mon bleu de travail. »

Cet ouvrage, constitue une excursion littéraire dans Bruxelles, orchestrée par l’écrivain bruxellois Taha Adnan, avec la participation de :

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