Ils sont quatre, venus d'Algérie, du Maroc et de Tunisie. Ils racontent leur parcours en France
Fatema Hal (ci-contre avec sa fille) tient un restaurant marocain à Paris et organise des stages culinaires pour les femmes des banlieues. (Photo : Patrick Gaillardin).
Alors que le débat sur l'identité française vient d'être à nouveau lancé, la Cité de l'histoire de l'immigration inaugure mardi 17 novembre une exposition consacrée à l'apport culturel, rarement valorisé depuis un siècle, de la population venue du Maghreb. L'occasion pour La Croix d'aller à la rencontre de quatre de ces personnes arrivées en France à des époques très différentes.
Les années 1930 de Mohammed Belkaïd, venu d'Algérie (racontées par sa fille Zohra)
« Travailler en France pour vivre en Kabylie »
Zohra Messaoudi est venue en France en 1977 pour retrouver son mari, Ali, ouvrier. Avec leurs trois jeunes enfants, le couple originaire de Kabylie s'installe en région parisienne. Cette fin des années 1970 sonne l'heure du regroupement familial et d'une installation parfois rude dans un pays dont bien des immigrés ignorent tout.
Pour Zohra, les choses se présentent mieux. « Depuis ma toute petite enfance, je garde le souvenir de mon père et de mon oncle qui revenaient de France et rapportaient avec eux le progrès, la promesse d'une vie meilleure. »
Né en 1899, Mohammed Belkaïd, le père de Zohra, a 21 ans quand il embarque clandestinement pour la France grâce la complicité d'un marin. Nous sommes en 1920 et, comme d'autres de la région de Tizi Ouzou, le jeune homme part chercher fortune sur l'autre rive de la Méditerranée. À Marseille, il est accueilli par des compatriotes qui se partagent à cinq ou six des petites chambres d'hôtel.
Mohammed travaille dans une huilerie, où il est payé à la tâche. Lorsque la somme réunie est suffisante, Mohammed revient en Algérie et se marie. De retour à Marseille dans les années 1930, le Kabyle improvise une petite activité de commerce. Il vend des babioles sur les marchés, fait du porte-à-porte. L'activité va devenir suffisamment lucrative pour lui permettre d'abandonner le travail à l'usine.
Désormais, la vie de Mohammed Belkaïd sera rythmée par les voyages entre la France et l'Algérie où la vie s'améliore. Du plus lointain de son enfance, Zohra se souvient des retours d'un homme au large sourire surmonté d'une belle moustache. « Il me rapportait une petite jupe ou un vêtement chaud pour passer l'hiver », se souvient-elle avec émotion.
Dans la famille, il y a aussi l'oncle Ahmed qui travaille dans une raffinerie de sucre à Marseille puis dans les abattoirs du Havre jusqu'à sa retraite en 1957. Et un grand frère, de vingt ans son aîné, qui part à Roubaix puis redescend à Marseille où il va ouvrir plusieurs magasins de tissus. « Tous parlaient tout le temps de la France. La vie était dure mais l'immigration a été la grande aventure de leur jeunesse. Ils racontaient les femmes françaises qui travaillent dur et ça nous aidait à avancer dans la vie. »
Grâce à ces premières générations de migrants, la vie en Kabylie s'est améliorée. Le père de Zohra ouvre une première fabrique d'huile, des magasins, achète des terrains et fait bâtir des maisons. Ses cousins, les fils d'Ahmed, ont tous fait des études en Algérie et plusieurs enseignent à leur tour à l'université. Mais chez la jeune Zohra, cette histoire fait naître une vocation au départ. Depuis trente et un ans, Zohra et Ali ont fait leur vie en France où ils ont obtenu la nationalité et élevé leurs trois enfants.
Les années 1960 de Mohand Anemiche, venu d'Algérie
« Français sans états d'âme »
En 1957, l'industrie française tourne à plein régime. Il suffisait alors de se présenter à l'usine et les employeurs vous ouvraient leurs portes. Mohand Anemiche qui vient de quitter l'Algérie débarque dans le quartier parisien de la Goutte d'Or, où il va enchaîner les métiers. À 17 ans, ce fils de paysan kabyle qui n'a jamais fréquenté l'école ne parle pas français. Le soir, il prend des cours.
Puis il part à Maubeuge suivre une formation de fraiseur-ajusteur. De retour à la capitale, en 1966, il travaille durant huit ans sur des machines. De ces années, Mohand garde le goût d'une période laborieuse mais heureuse. « On n'avait rien au départ, pas de télé, pas de frigo. Tout le progrès qui venait nous rendait heureux. » En 1970, Mohand s'achète sa première Peugeot.
Arrivé avant l'indépendance de l'Algérie, l'ouvrier assure ne jamais s'être senti un étranger en France. « À l'usine, il y avait un vrai mélange et personne pour nous dire de retourner chez nous ! » Les années de guerre n'ont pas marqué cet homme tranquille qui ne se passionne pas pour la politique.
En 1974, il claque la porte des ateliers pour acheter avec ses économies une maison de production de chanson maghrébine puis ouvrir un magasin, le « Palais du disque ». Dans les boutiques de Barbès, les disques des artistes africains s'arrachent.
« Ma force, c'était d'être producteur et diffuseur », raconte Mohand Anemiche qui cite une star de l'époque, Slimane Azem. « J'ai vendu 100 000 cassettes audio ! Les artistes venaient de tout le Maghreb. Nous étions cinq ou six, sur la place de Paris, à faire un travail correct. »
Près de trente ans ont passé, ce retraité de 64 ans s'est fixé une mission de sauvegarde d'un patrimoine menacé par l'oubli. Après l'ouverture de la bande FM aux radios libres, des stations communautaires voient le jour mais les artistes des années 1960 et 1970 sont passés de mode.
La déferlante de la World music assure désormais le triomphe de chanteurs comme Khaled. Pour le passionné de chanson traditionnelle, « ces musiques à danser ne savent plus raconter de vraies histoires ».
Mohand Anemiche s'est marié à 40 ans, a eu trois enfants qui vivent encore sous son toit, en Seine-Saint-Denis. « Ils écoutent Idir qui chante la France des couleurs. L'époque, c'est le multiculturel. Quand j'étais jeune, ce n'était pas ma préoccupation. Je me sentais Français sans états d'âme et ce qui me rattachait au pays, c'était cette tradition de magnifiques chanteurs et chanteuses. »
Mohand a décoré son bureau, à deux pas de la basilique Saint-Denis, de ces stars photographiées façon Harcourt. Mohand est nostalgique d'une époque, mais pas de son Algérie natale où il se sent aujourd'hui un peu « étranger ». Au bout de dix jours là-bas, il n'a qu'une hâte, revenir ici.
Les années 1970 de Fatema Hal, venue du Maroc
« On transmet une culture »
Elle aime les soirées de Ramadan. Après la rupture du jeûne, la grande salle de son restaurant se remplit d'une foule bruyante. Des tablées où se côtoient hommes et femmes, musulmans et non musulmans, amateurs de vin ou de thé. « On regarde toujours les échecs de l'intégration. Moi, je perçois une jeunesse qui ose fêter le Ramadan tout en aimant se mélanger. Des jeunes qui ont les moyens d'aller au restaurant parce qu'ils travaillent et réussissent dans la vie. »
L'observatrice qui s'exprime ainsi s'appelle Fatema Hal. Depuis plus de vingt ans, elle tient l'une des plus fameuses adresses de la gastronomie marocaine à Paris, le Mansouria, à mi-chemin entre les places de la Nation et de la Bastille. Ambassadrice des traditions culinaires maghrébines, Fatema Hal a publié de nombreux livres de recettes collectées sur le terrain et lancé une ligne de produits sous son nom.
Rien ne destinait pourtant la petite fille née à Oujda en 1952 à une telle carrière. Sa mère, veuve, élève seule ses trois enfants et vend des tissus. À 17 ans, elle se marie avec un Franco-Algérien. La voilà en Seine-Saint-Denis où elle met au monde trois enfants.
Mais Fatema Hal est un esprit libre, une personnalité vite repérée dans le monde associatif. Elle participe aux réunions de quartiers, intervient comme interprète dans les hôpitaux. En 1975, elle s'inscrit à l'université de Paris VIII en littérature arabe puis en ethnologie. Elle rejoint ensuite l'agence de développement des relations interculturelles où elle est chargée d'un programme pour les femmes de l'immigration.
En ces années 1970, la France prend la mesure d'une installation durable de populations issue d'autres continents. France 3 lance la première émission consacrée à la diversité culturelle, « Mosaïque ». Les figures de l'immigration ne vont pas tarder à apparaître sur la scène politique. Fatema Hal a failli en être. En 1983, elle entre comme conseillère au cabinet d'Yvette Roudy, ministre des droits de la femme.
Mais l'expérience n'aura pas de lendemain. De toutes ces années d'engagements, Fatema Hal sort un peu désabusée et sans un sou. Divorcée, la jeune femme a récupéré ses enfants qu'elle élève seule. « Je n'avais plus de quoi payer mon loyer. J'ai lancé mon restaurant. Un jésuite introduit dans les milieux culturels m'a ouvert son carnet d'adresses. J'ai vendu des "repas à l'avance" à des personnes prêtes à me suivre. En 1991, je recevais une première distinction. »
Fatema Hal a continué d'organiser des stages culinaires pour les femmes des banlieues et n'a jamais regretté d'avoir abandonné les institutions pour la restauration. « Faire de la cuisine, se défend-elle, c'est un acte politique. On transmet une culture. J'ai le sentiment de faire plus ici pour rapprocher les peuples que bien des politiques. »
Les années 1990 de Najet Smida, venue de Tunisie
« À la recherche de ma double identité »
La madeleine de Najet Smida a un parfum de coquelicot. Elle sourit au souvenir de ce champ écarlate ondulant sous le vent, près de Kalaat Senan, dans un village tunisien, à la frontière algérienne, où elle a vu le jour en 1972. C'était au printemps. Une saison que la jeune femme partie en France à l'âge de 5 ans avait oubliée.
« Ce pays n'était pour moi qu'une terre aride où je retournais chaque été en famille, raconte-t-elle. Un calvaire ! Durant deux mois, je m'enfermais dans ma chambre avec mes livres. » Jusqu'à ce voyage de la réconciliation. Elle a alors 24 ans et vient d'obtenir la nationalité française. Un « moment dur » pour son père qui la voit « échapper » à sa culture et la supplie de l'accompagner. Najet y va à reculons, mais ne le regrettera pas : « Ce printemps-là, j'ai réintégré mon identité. »
Près de vingt ans plus tôt, en 1977, Najet embarquait avec sa mère à Tunis pour retrouver un père, ouvrier fondeur dans l'Ain. L'aînée d'une fratrie qui va compter huit enfants grandit vite. « Mes parents ne parlaient que l'arabe dialectal, j'ai été responsabilisée très tôt. » Elle hérite d'une double éducation, « traditionnelle à la maison » où la figure paternelle est l'axe central.
Et à l'école, où elle se « construit socialement ». Najet passe sa scolarité dans des établissements fréquentés par les classes moyennes où la jeune Maghrébine au teint mat se demande pourquoi elle porte ce prénom. « Une question que n'a pas dû se poser mon frère, qui a seize ans de moins que moi. Lui retrouvait des Ahmed et des Samira dans ses livres d'école, ce qui était impensable à mon époque. »
Même si Najet estime avoir été davantage confrontée « à la différence sociale qu'au racisme », tout ne fut pas rose. Comme cette année de seconde, à la fin des années 1980. « Un groupe de skinheads m'a prise pour souffre-douleur. Ils avaient tellement de haine. C'était une grande souffrance, au moment où le Front national s'imposait sur la scène politique. »
Happée par le droit, l'étudiante brillante devient avocate. Elle prête serment au barreau de Tunis, l'année qui suit son voyage dans son pays natal, puis à Lyon. Avant de faire l'expérience de la discrimination, même si elle refuse de mettre sur le dos du racisme ordinaire les 150 lettres de refus des cabinets d'avocats où elle a postulé. Lettres précieusement archivées dans le cabinet qu'elle finit par créer à Vaulx-en-Velin.
Elle a aussi exercé dans cette banlieue lyonnaise un mandat de conseillère municipale socialiste. « Ma part de souveraineté sur ce pays », justifie-t-elle. Car Najet Smida, qui, adolescente, ne se sentait « ni française, ni arabe », dit avoir « résorbé » sa « schizophrénie ». Et se sentir « profondément » l'une et l'autre.
Son père a toujours « entretenu le mythe du retour » et continué de construire sa maison en Tunisie. « Il s'est rendu compte récemment que ses enfants et petits-enfants n'avaient aucune intention de partir. » Depuis, il a commencé à apprendre la langue française. À près de 60 ans.
Source : La Croix
Une vingtaine de personnalités juives d'origine marocaine venue notamment de France, du Canada et des Etats-Unis ont pris part du 12 au 18 octobre dernier à un voyage d'étude au Maroc, à l'initiative de la Fondation "Mémoire pour l'avenir".
Décidé au lendemain du colloque sur "Le judaïsme marocain contemporain", tenu à Casablanca le 23 octobre 2008 dans le cadre de la célébration du 1200-éme anniversaire de la fondation de la ville de Fès, ce voyage avait pour objectif de présenter aux participants le Maroc d'aujourd'hui, ainsi que les grands chantiers qui façonneront le Royaume de demain, indique un communiqué de la Fondation "Mémoire pour l'avenir", parvenu samedi à la MAP.
Cette démarche, qui avait permis de réunir une vingtaine de personnalités de divers groupes socioprofessionnels, allant de l'investissement financier et industriel à la production de biens culturels, incluant également les domaines commercial, éducatif et social, a bénéficié du soutien moral et financier du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et de l'Association "1200-éme anniversaire de la ville de Fès".
Les visites et les échanges avaient porté sur des domaines aussi divers que ceux de l'économie, des affaires sociales, des droits de l'Homme, de la santé, de l'éducation, de la culture ou de la vie politique.
Les participants à ce voyage d'étude organisé sous le thème "Le Maroc aujourd'hui et demain" ont manifesté leur grande satisfaction des grands chantiers du Maroc d'aujourd'hui et de demain, exprimant leur souhait de participer à des actions de solidarité avec leurs pays d'origine, souligne la même source.
Ces actions porteront en particulier sur l'assistance à l'enfance en détresse, la santé et l'éducation, et cela en totale synergie avec la politique du Maroc dans ces domaines.
Dans cette perspective, des rencontre sont prévues notamment le 21 novembre prochain à Paris et le 23 à Madrid, pour débattre des modalités de soutien (parrainage, dons ou autres) à des institutions publiques ainsi qu'a des associations ou ONG marocaines oeuvrant en faveur de l'enfance en détresse et de l'éducation en milieu rural.
Des discussions sont également programmées au Canada dans les prochains jours en vue d'étudier l'organisation d'une opération de solidarité dans le domaine de la santé.
Créé en 2008 à Rabat, la Fondation "Mémoire pour l'avenir" est une association à but non lucratif qui a pour objet de soutenir des projets visant à consolider et à diffuser une meilleure connaissance du pays, ainsi qu'a fédérer des actions en faveur d'un Maroc moderne et tolérant.
Source : MAP
Des jeunes marocains issus de l'immigration ont présenté leur expérience en matière d'intégration, à l'occasion du 1-er Congrès international des jeunes issus des migrations, tenu du 10 au 12 novembre à Barcelone.
Les contraintes inhérentes à l'intégration, dont le manque d'information et d'orientation au sujet de la réalité dans le pays d'accueil, et les efforts d'adaptation à cette nouvelle réalité, sont certains aspects, parmi d'autres, évoqués par ces jeunes marocains lors de ce congrès qui a connu la participation de quelque 600 jeunes originaires plusieurs pays.
Ce congrès était destiné aux jeunes issus de l'immigration, dont la majorité
se trouvent en Espagne grâce aux processus de regroupement familial, et qui sont considérés actuellement comme les principaux acteurs de la communauté d'immigrés dans ce pays.
Dans une déclaration à la MAP, le secrétaire à l'immigration au gouvernement
autonome de la Catalogne, Oriol Amoros, a qualifié d'"importante" la question de l'intégration des jeunes issus de l'immigration, qui sont appelés à jouer un rôle essentiel pour l'avenir de l'Espagne, en général, et de la Catalogne en particulier.
Il a mis l'accent, dans ce contexte, sur le rôle primordial d'une scolarité réussie comme clé de succès de l'intégration des jeunes issus de l'immigration, appelant, à ce propos, à une plus grande implication des familles dans le processus de scolarisation et à la promotion des activités éducatives.
M. Amoros a noté que les principaux obstacles à une parfaite intégration des immigrés sur le marché de travail se rapportent à leur manque de qualification et de connaissances leur permettant de se repositionner sur des secteurs d'activité porteurs, surtout en cette conjoncture de crise économique.
Le responsable catalan a plaidé, par ailleurs, pour la promotion des activités visant une meilleure intégration et connaissance mutuelle, notant, à ce propos, l'importance de la gestion du pluralisme religieux dans une société comme la catalane.
Pour les initiateurs de ce congrès, l'intégration parfaite des jeunes issus de l'immigration dépend de la concordance de plusieurs facteurs liés notamment à leurs expériences migratoires personnelles, à l'adaptation au nouvel entourage, aux perspectives personnelles et à l'auto-identification dans un contexte pluriculturel.
Organisé par le département chargé de l'immigration de la région catalane, ce congrès a constitué une occasion de donner la parole à des jeunes issus de l'immigration pour exposer leurs expériences respectives dans le domaine de l'intégration.
L'objectif de cette rencontre a été de se pencher sur les dynamiques d'intégration des jeunes issus de l'immigration, aussi bien ceux qui ont immigrés avec leurs parents que ceux nés dans le pays d'accueil, en vue de doter les administrations concernés des connaissances pouvant être mises à profit dans l'élaboration des politiques publiques destinées aux communautés d'immigrés et visant à favoriser leur intégration socioprofessionnelle.
Ce congrès a été marqué par la participation également d'universitaires et d'experts dans le domaine de l'immigration qui ont animé des tables rondes sur les thèmes notamment de "la culture et l'identité des jeunes issus de l'immigration", "les dynamiques d'intégration des jeunes", "la transition école-travail des jeunes issus de l'immigration" et "les politiques destinées à ces jeunes".
Source : MAP
Working Group "Approach to gender and new generations"
Moroccan women from here and abroad
The Feminization of Migration : international dynamics and
issues specific to Morocco
Marrakech December 18/19, 2009
Exchanges and Partnerships
Dear Sir, Madam, Friend
The second "Moroccan women from here and abroad" event will be held in Marrakech on the 18th and 19th of December 2009. This year it will be exploring the theme The feminization of migration : international dynamics and issues specific to Morocco.
This event will comprise two arenas : an international scientific symposium and an area for exchanges and partnerships.
The latter will be a platform for the exchange of experiences between Moroccan women from Morocco and abroad. It will be an opportunity for the presentation of activities and projects in the fields of cooperation, culture and enterprise ... and the beginnings of partnerships linking both shores.
In order to help us build the programme you are invited to attend and/or to participate. If you wish to join us please complete the questionnaire below and send it back to us before the 30 of November 2009.
Unless all the fields with (*) are filled in, your request won't be transmitted.
"Mosquées, phares de l'Islam" est l'intitulé d'un ouvrage de l'archéologue et muséologue française Anne Saurat-Anfray, paru récemment aux Editions "Koutoubia" à Paris.
Cet ouvrage de 232 pages, illustré de photographies, se veut l'histoire de l'art islamique racontée par les routes des caravanes de l'Hégire à aujourd'hui et illustre ce qu'a été la carrière de l'auteur pendant 40 années de vie intense et d'activités professionnelles passionnantes.
De l'Atlantique à la Méditerranée, du Golfe arabe à la mer Rouge, de l'océan indien au long des routes terrestres, Anne Saurat-Anfray a voulu suivre l'expansion de l'Islam par les grandes voies de communication.
Aux côtés des grands monuments majestueux faisant partie de la "culture générale" d'un grand nombre de citoyens du monde, plusieurs édifices (mosquées) présentés dans ce livre ne figurent pas dans les ouvrages consacrés à la civilisation musulmane ou aux arts de l'Islam, alors qu'ils sont des témoins marquants de sa présence.
Pour ce qui est du Maroc, l'auteure s'attarde notamment sur la fondation de l'Université et mosquée "Al-Qaraouiyine" en 859 qui "devint (et demeure) un centre religieux et culturel et autour de laquelle furent regroupés des écoles coraniques, des palais, des souks et des caravansérails", la Koutoubia de Marrakech avec son minaret haut de 77 mètres et l'immense mosquée Hassan de Rabat.
Dans le chapitre "Mosquées contemporaines entre modernité et tradition", elle relève que la grande mosquée Hassan II de Casablanca "reprend, à très grande échelle, le style traditionnel" et qu'elle réussit "la synthèse des modèles du passé avec les techniques et les matériaux du présent".
Consultante auprès de l'UNESCO depuis de nombreuses années, Anne Saurat-Anfray a notamment réalisé quantité d'expositions sur le patrimoine culturel et le dialogue entre les cultures à travers le travail d'artistes contemporains originaires des cinq continents.
Source : MAP
C'est "La Haine" en comédie, "Bienvenue chez les Ch'tis" en version belge: le film "Les Barons", qui décrit la vie de jeunes "Maroxellois" (contraction de "Marocains" et "Bruxellois"), rencontre un succès inattendu en Belgique, deux mois avant une sortie en France.
Projeté depuis le 4 novembre dans une dizaine de salles à Bruxelles et en Wallonie, mais aussi en Flandre, le premier long métrage de Nabil Ben Yadir, lui-même un Bruxellois d'origine marocaine, a enregistré 20.000 entrées, soit une excellente moyenne par copie.
Le film est joué par des acteurs du cru, avec en vedettes américaines le Français Edouard Baer, le Flamand Jan Decleir et le comique algérien Fellag.
Au box-office, les "Barons" se situent à la neuvième place, un résultat exceptionnel pour un film belge.
Le film démarre plus fort que "L'Enfant", la Palme d'Or 2005 des frères Dardenne, souligne Stephan De Potter, le patron de Cinéart, son distributeur. Selon lui, le film devrait dépasser au final les 100.000 entrées en Belgique.
Les "Barons" dont parle le réalisateur trentenaire, Nabil Ben Yadir, sont un groupe de jeunes de Molenbeek, un quartier défavorisé de la capitale belge, pour la plupart d'origine marocaine.
Leur philosophie se résume en quelques mots: "Pour être un baron, il faut être le moins actif possible, parce que chaque être humain naît avec un crédit de pas et chaque pas te rapproche de la mort. Et nous, les barons, on le sait dès le départ".
Mais l'un d'entre-eux veut éviter le destin, typique pour les jeunes Bruxellois issus de l'immigration, de chauffeur de bus, pour embrasser la carrière d'acteur comique.
Enthousiaste, La Libre Belgique souligne que le film "évite les pièges du communautarisme, angélique ou revendicatif". "Jamais, peut-être, Bruxelles n'a été aussi bien filmé", estime Le Soir.
"Des gens qui ne sont plus allés au cinéma depuis 20 ans se sont retrouvés dans une salle. C'est hallucinant!", se réjouit Nabil Ben Yadir. Un phénomène qui rappelle celui de "Bienvenue chez les Ch'tis", même s'il n'en a pas tout à fait l'ampleur.
Le film sortira en France en janvier. Une sortie aux Pays-Bas et au Maroc en février est en cours de négociation.
Source : AFP
Le président français Nicolas Sarkozy a réaffirmé jeudi que la France est un pays "où il n'y a pas de place pour la burqa", dans son premier discours prononcé dans le cadre du débat sur "l'identité nationale" lancé au début du mois par le gouvernement.
"La France est un pays où il n'y a pas de place pour la burqa, où il n'y a pas de place pour l'asservissement de la femme, sous aucun prétexte, dans aucune condition et dans aucune circonstance", a déclaré M. Sarkozy à La-Chapelle-en-Vercors (centre-est), haut lieu de la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale.
Nicolas Sarkozy avait déjà affirmé en juin devant les parlementaires que la burqa n'était "pas la bienvenue" en France.
Une mission parlementaire sur le voile intégral a été mise en place par l'Assemblée nationale début juillet.
Les spécialistes de l'islam insistent néanmoins sur l'aspect marginal du phénomène qui est le fait d'une minorité de musulmans en France se réclamant du salafisme et prônant une vision puritaine de l'islam.
"La France est un pays où il n'y a pas de place pour la confusion du spirituel et du temporel, la France est un pays de tolérance et de respect, mais elle demande aussi qu'on la respecte", a insisté Nicolas Sarkozy.
"On ne peut pas vouloir bénéficier des droits sans se sentir obligé par les devoirs", a-t-il poursuivi.
Enchaînant les exemples, il a estimé qu'on ne pouvait pas "vouloir bénéficier de la sécurité sociale sans jamais se demander ce que l'on peut faire pour son pays" ou "vouloir bénéficier des allocations chômage sans se sentir moralement obligé de tout faire pour retrouver du travail".
"On ne peut pas vouloir profiter de la gratuité des études qui est l'une des plus belles conquêtes de la République et ne pas être assidu aux cours", a continué le chef de l'Etat.
"On ne peut pas vouloir tous les avantages de la République si l'on ne respecte aucune de ses lois, aucune de ses valeurs, aucun de ses principes. Mais pour faire partager un idéal, mes chers compatriotes, encore faut-il y croire soi-même", a-t-il ajouté.
Dans ce discours où M. Sarkozy a salué la "diversité" de la France, l'héritage du "christianisme" et des "Lumières", l'apport des cultures régionales comme celles venues d'Afrique ou du Maghreb, il a tenu à signaler que "seront expulsés tous ceux qui viendront en France pour appeler à la violence et la haine de l'autre".
Le ministre de l'Immigration Eric Besson a lancé au début du mois un débat sur l'"identité nationale" qui se tient, en principe, dans chaque préfecture. La gauche a accusé Nicolas Sarkozy de brandir de nouveau ce thème, lancé pendant sa campagne présidentielle de 2007 et destiné, selon elle, à séduire l'électorat d'extrême droite avant les élections régionales de 2010.
Il s'agit d'un débat "noble" et "nécessaire", a déclaré M. Sarkozy. "Parler de notre identité nationale, ce n'est pas dangereux", a-t-il ajouté, avant des s'interroger sur les raisons profondes qui ont amené "la France à douter à ce point d'elle-même".
Source : AFP
Le Marocain Bouazza Itri, cadre commercial et associatif très actif dans le département de la Gironde (Sud-Ouest de la France), a été fait récemment Chevalier de l'Ordre National du Mérite.
Cette distinction lui a été attribuée par le ministère français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire.
Conseiller municipal de Marsac, Bouazza Itri s'est investi dès 1992 dans le monde associatif avant de créer l'Association internationale "Amis d'El-Hajeb".
Après la construction de la mosquée de Périgueux, il se mobilise pour que les fidèles la rejoignent tout en prenant conscience du vivre ensemble et en évitant tout intégrisme.
Lors de la remise de cette distinction, la préfète de la Dordogne, Mme Béatrice Abollivier, a retracé "le parcours exemplaire" du récipiendaire comme elle a félicité ses parents venus directement du Maroc pour assister à cette cérémonie.
La cérémonie s'est déroulée en présence notamment de MM. Jean-Marie Rigaud, maire de Marsac, Jean-Pierre Roussarie, maire de Coulounieix-Chamiers, Fadlallah Mohamed Fellat, consul général du Maroc à Bordeaux, et Marwan El-Bakhou, président du Conseil régional du culte musulman (CRCM).
Source : MAP
Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, prendra part à la 2ème réunion des ministres arabes chargés de l'immigration, qui aura lieu le 14 novembre au Caire.
Cette réunion vise à instaurer une coopération "efficiente et fructueuse" entre les pays arabes dans le domaine de l'immigration, indique jeudi un communiqué de ce département.
Cette réunion sera l'occasion d'examiner les moyens de protéger les droits et les acquis des communautés arabes établies à l'étranger, notamment les catégories "marginalisées", selon la même source.
En marge de cette réunion, M. Ameur tiendra une rencontre avec les représentants de la communauté marocaine établie en Egypte pour leur présenter le programme du gouvernement visant à promouvoir la situation des Marocains résidant à l'étranger.
Source : MAP
Trente-quatre migrants maliens ont été refoulés par le Maroc sur sa frontière avec la Mauritanie et s'y trouvaient bloqués jeudi, en attendant d'être autorisés par Nouakchott à entrer sur son territoire, a-t-on appris de source sécuritaire.
Selon cette source, le groupe se trouvait jeudi à la frontière mauritano-marocaine, au nord de Nouadhibou.
"Ils ont été refoulés par le Maroc il y a deux jours, ils se trouvent à quelques mètres de la frontière avec la Mauritanie"
Une source sécuritaire
La même source a affirmé qu' "ils ont été pris en charge par le Croissant rouge mauritanien". Une équipe de cette ONG qui a rendu visite aux migrants, a "dressé des tentes pour les abriter et leur procure de la nourriture et des soins, en attendant la solution administrative de leur problème", a indiqué la même source.
Des organisations humanitaires ont déjà dénoncé le fait que des militaires marocains abandonnent des groupes de migrants subsahariens dans cette zone.
Ce groupe de Maliens avait quitté Nouadhibou il y a moins d'une semaine à bord d'une embarcation artisanale à destination de Las Palmas (îles Canaries, Espagne), avant d'être intercepté par les gardes-côtes marocains, selon leurs témoignages recueillis par l'organisation.
Source : Aufait
Dans le cadre du programme d'échange et de dialogue interculturel, l'Institut Cervantès de Rabat a organisé, le 10 novembre dernier, un débat portant sur les conditions de vie des travailleurs marocains en Andalousie.
L'enquête menée sur les conditions de vie des travailleurs marocains en Andalousie, a nécessité des mois de préparation. La mise au point du questionnaire établi en arabe dialectal et de l'échantillon représentatif de la communauté marocaine installée en Andalousie a demandé un important travail de recherche. En effet, pour les naturalisés espagnols, les registres ne gardent aucune trace de leur origine marocaine.
Les grandes lignes de l'étude
L'étude a révélé, entre autres, que la plus grande partie des migrants en Andalousie (+37%) proviennent des provinces du nord du Maroc, ce qui s'explique par des affinités socioculturelles et recoupe l'ancienne carte coloniale du pays. Plus de 30% des personnes interrogées ont financé leur voyage par une économie personnelle, 23% ont fait appel à une aide parentale ou de proches et pour le reste, l'investissement de départ provient essentiellement d'un crédit ou de la vente d'un bien.
Environ 46% des sondés travaillent sans contrat et les 2/3 environ ont compté sur des amis ou des membres de la famille pour trouver un emploi. Près de 28% se sont débrouillés par leurs propres moyens, le reste s'est adressé à des organismes spécialisés. Néanmoins, pour 1/5 des résidents, tous les membres de la famille ont un boulot.
Sur 48.800 demandes de régularisations de résidents sans papiers marocains enregistrées en Espagne en 1986, seul 7.868 ont été satisfaites dont 17% pour l'Andalousie. La deuxième vague de régularisation des années 1990 et 91 en Espagne a connu 128.068 demandes de marocains, 48.644 ont été satisfaites, dont 17% une nouvelle fois en Andalousie.
Structure de l'étude
Pour renseigner sur le parcours des concernés avant leur arrivée en Andalousie et sur leurs conditions de vie actuelle, l'enquête se subdivise en trois parties:
- Données propres aux membres de la famille du migrant, à leurs lieux de résidence, à leur mobilité.
- Conditions de départ et d'arrivée du sondé et réseaux qui l'ont aidé pour son installation et pour la recherche d'un travail.
-Relations des membres de cette colonie avec le pays d'origine.
"Ville en attente"
Avant le débat, un film sur les conditions de vie en 1998 des habitants d'Al Hoceima a été présenté, une vision relativement pessimiste de la ville: infrastructures inexistantes ou défectueuses, quasi absence d'équipements culturels et sportifs, un taux important de déperdition scolaire, une rareté des opportunités réelles d'emploi et des salaires de misère pour ceux qui sont employés.
Les seules touches d'espoir se limitent à un nombre restreint de jeunes qui essaient de s'en sortir par le biais du sport ou de l'art et par les relatives avancées réalisées dans l'amélioration de la condition féminine. Les autres rêvent de l'eldorado européen...
Source : Aufait
Le Cercle d'Amitié franco-marocain a organisé le 5 novembre dernier à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP), une conférence économique sous le thème « France-Maroc : Ensemble, comment sortir de la crise? ». Quelques jours après, s'est tenue le 9 novembre à Londres, la première conférence annuelle sur les opportunités d'investissement au Maroc. Si le Royaume multiplie ainsi les rencontres, c'est pour continuer à vendre l'attractivité du pays et attirer de nouveaux investisseurs en cette période difficile.
Le FDI Intelligence a en effet classé en août, le Maroc troisième meilleure destination des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique pour 2009-2010, derrière l'Afrique du Sud et l'Egypte. Mais force est de reconnaitre que les IDE ont connu un ralentissement dans le monde suite à la crise. Selon les chiffres de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) rapportés par le quotidien Le Matin, de 1 979 milliards de dollars en 2007, les IDE sont tombés à 1 697 milliards de dollars en 2008, soit une baisse de 14%. Selon des prévisions (portant sur 96 pays) de la CNUCED, la baisse atteindrait de 44%, au premier trimestre de 2009 par rapport à la même période de 2008.
Le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, Ahmed Réda Chami, cité par Le Figaro, a reconnu lors du colloque à la CCIP que le pays, « épargné par la crise financière, a été rattrapé par la crise économique ». Les recettes touristiques et les exportations ont baissé de même que le transfert des immigrés. Pourtant le Maroc a multiplié ses projets de développement et ce malgré les taux de croissance du PIB de 6,5% en 2008, contre 5,6% attendu pour cette année. Une façon de ne pas céder en situation difficile et à redoubler d'effort pour surpasser la conjoncture.
Ainsi, les nombreux intervenants à la rencontre de la CCIP ont présenté les opportunités (proximité géographique, amélioration du climat des affaires, réformes institutionnelles...) de sortie de crise pour les entreprises françaises, désireuses de trouver un chemin de croissance. La même opération de « séduction » a été initiée à la City, quartier d'affaires de Londres le lundi dernier.
Source : Yabiladi
La comédienne marocaine Soraya Gari présentera, le 22 novembre à Paris, son woman show "100 PC Tata Khadija", spectacle drôle et plein d'émotions.
Dans ce spectacle hilarant à l'énergie contagieuse et aux textes aiguisés, l'humoriste parle des Français issus de l'immigration, leur culture, leur différence et de leur regard vis-à-vis de la Mère-Patrie.
Avec un humour subtil, elle parle d'un jeune, Kader, le phénomène, le rappeur, le gentil mais finalement "le con", et aussi et surtout de Khadija, la mère rageuse et méchante, mais au fond d'elle une mère, tout simplement une mère qui ne veut que le bonheur de ses enfants.
Cocktail entre le Maroc et la France, Soraya Gari, née à Nador, a joué avec de grands artistes et rencontré de talentueux metteurs en scène avant de présenter son premier woman show en 2007.
La comédienne a aussi effectué des tournées en Belgique, au Maroc, en Espagne et en Suisse.
Elle était également l'initiatrice d'un spectacle de bienfaisance au profit des enfants palestiniens victimes des atrocités israéliennes dans la bande de Gaza.
Les bénéfices de ce spectacle, intitulé "Nos talents pour Gaza", ont été intégralement versés à l'association humanitaire "Secours Populaire" pour l'achat de matériel médical et de médicaments destinés aux enfants palestiniens.
Source : MAP
• Fin XIXe - 1914 : La passion d'Abdelkader
À la veille du premier conflit mondial, les Maghrébins de France ne sont que quelques milliers, mais les contacts et la découverte mutuelle s'intensifient au rythme de l'entrée des pays du Maghreb dans l'empire colonial français : l'Algérie dès 1830, la Tunisie en 1881 et le Maroc en 1912.
Dès cette période, trois dynamiques essentielles s'amorcent et vont pour longtemps marquer la présence maghrébine en France.
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Je persiste et signe." Dans une interview publiée mercredi 11 novembre sur Lesinrocks.com, Marie NDiaye maintient les propos qu'elle avait tenus sur Nicolas Sarkozy et qui avaient été vivement critiqués par Eric Raoult. Le député UMP avait argué mardi dans une question écrite au ministre de la culture d'un "devoir de réserve" des lauréats du prix Goncourt.
L'écrivaine avait, en août, jugé "monstrueuse" la France de Nicolas Sarkozy, dans une interview accordée cet été aux Inrockuptibles, avant sa consécration par les jurés du prix Goncourt. "Nous sommes partis [à Berlin] juste après l'élection [présidentielle] en grande partie à cause de Sarkozy (...). Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité...", avait-elle affirmé. Des propos qualifiés d'"insultants" par Eric Raoult.
Mercredi matin, au cours d'une interview diffusée sur Europe 1, Marie NDiaye semblait vouloir désamorcer la polémique. Mais cet entretien avait en fait été réalisé avant qu'elle ait eu connaissance des propos d'Eric Raoult. "Depuis lundi matin, le contexte a changé avec la publication de ce texte grotesque et hallucinant d'Eric Raoult", explique-t-elle ainsi au Nouvelobs.com, mercredi soir. "Il n'est plus nécessaire d'affiner mes propos antérieurs, que je maintiens", insiste-t-elle en précisant notamment que "la manière dont depuis deux ans et demi on s'attaque au problème de l'immigration est à [s]es yeux inacceptable".
Par ailleurs, elle demande à Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, d'intervenir dans le débat. "J'aimerais beaucoup que Frédéric Mitterrand intervienne dans cette histoire, puisque c'est à lui que M. Raoult s'est adressé, et qu'il nous donne son avis sur le devoir de réserve des Prix Goncourt et même tout simplement des écrivains", a rétorqué la romancière, mercredi, sur France Info. "Ce serait bien, a-t-elle ajouté, qu'il nous donne son avis et mette un point final à cette affaire, qui est quand même assez simple." M. Raoult demandait lui aussi à M. Mitterrand de lui "indiquer sa position".
Bernard Pivot, membre du jury du Goncourt, a qualifié sur France Info d'"erreur ou de bourde" la prise de position d'Eric Raoult, en estimant que le député UMP de Seine-Saint-Denis ne connaissait "rien au milieu littéraire". "Le devoir de réserve qu'il invoque n'a jamais existé, n'existe pas et n'existera jamais, pas plus pour le lauréat du prix Goncourt que pour le lauréat du prix Nobel de littérature", a-t-il dit.
Source : Le Monde
Les migrantes marocaines en Afrique, réunies cette semaine à Dakar dans le cadre d'un colloque, ont exprimé leur volonté de mieux s'organiser en intégrant les réseaux associatifs des marocains à l'étranger.
Dans une déclaration finale à l'issue des travaux d'une rencontre organisée par le conseil national des marocains au Sénégal (CNMS), les participantes ont invité le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité à la création d'une structure dédiée à leur communauté en vue de "mieux cerner la situation des femmes marocaines en Afrique et identifier leurs besoins".
Les participantes ont souhaité que les représentations consulaires marocaines auprès des pays d'accueil soient renforcées par du personnel féminin au fait de la réalité des migrantes marocaines en Afrique et de leurs besoins spécifiques.
Elles ont appelé, à cet égard, à ce qu'un intérêt particulier soit accordé à la question des mariages mixtes et des situations problématiques issues de la non conformité des dispositions de la Moudawana aux droits coutumiers en vigueur dans plusieurs pays d'accueil.
Elles ont préconisé, à ce sujet, un meilleur encadrement légal des mariages mixtes de façon à garantir les droits des femmes marocaines et de leurs enfants.
Les participantes à ce colloque, des représentantes d'associations de femmes migrantes dans plusieurs pays d'Afrique, ont également plaidé pour la coordination avec les associations des Marocains en Europe. Une telle coopération est à même de permettre aux associations de la communauté féminine marocaine en Afrique d'intégrer les réseaux et forums internationaux impliqués dans la défense des droits des migrants, ont-elles expliqué.
Concernant les pays d'accueil, les participantes ont appelé à l'harmonisation des législations locales à même d'intégrer les principes universels reconnaissant les droits fondamentaux de la femme, notamment en ce qui concerne son indépendance, les droits civiques et administratifs qui concernent le séjour et l'autorisation d'entreprendre.
Les représentantes des associations des Marocaines émigrées en Afrique ont également exhorté les pays d'accueil à intégrer l'approche genre dans les politiques locales concernant l'émigration, de façon à consacrer les principes fondateurs des droits humains et particulièrement celui de l'égalité entre les sexes.
Le colloque, organisé en collaboration avec le collectif des femmes marocaines en Afrique, a été l'occasion d'initier un débat sur la question de la migration appréhendée sous un nouvel angle.
En effet, il s'agit de femmes en tant qu'acteurs actifs dans la migration sur l'axe sud-sud, un volet souvent oublié dans les débats sur la question de la migration malgré sa forte dynamique qui offre un vaste champ d'investigation sociologique.
La manifestation a connu la participation de femmes marocaines établies en Tunisie, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Gabon et en Mauritanie.
Des marocaines s'activant dans le domaine associatif en France, aux Pays-Bas et en Italie ont été également présentes à cette rencontre pour croiser les points de vue sur la migration au féminin.
La rencontre qui a débattu de divers aspects relatifs à la situation et aspirations des femmes marocaines établies dans des pays d'accueil africains, a connu la participation de représentants de la Fondation Hassan II pour les marocains résidant à l'étranger et du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.
Plusieurs thématiques ont été au menu: "l'histoire, le contexte et l'environnement socio-juridique pour la migration féminine", "Les identités féminines, conflits et rapports sociaux", "Les femmes de l'immigration, citoyenneté et démocratie" et "La Sphère économique et développement durable".
Experts en droit et juristes ont appréhendé lors de cette rencontre la question du statut personnel entre pays d'origine et les législations des pays d'accueil compte tenu de la forte présence des mariages mixtes dans la migration féminine.
Source : MAP
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a annoncé jeudi un prochain durcissement des mesures sur l'immigration, afin d'empêcher que des médecins et autres professionnels qualifiés non citoyens européens occupent des emplois au Royaume Uni.
M. Brown, qui doit prononcer jeudi un discours important sur l'immigration, s'est engagé à durcir le système actuellement en vigueur, basé sur des points et permettant de déterminer quels migrants sont autorisés à travailler dans le pays, promettant de faire baisser l'immigration.
"Une des raisons pour laquelle l'immigration va reculer est le durcissement du nouveau système de points, qui va continuer à se durcir au cours des prochains mois", a déclaré M. Brown dans une interview au quotidien Daily Mail.
M. Brown a reconnu que l'immigration avait été une "force économique, sociale et culturelle pour la Grande-Bretagne" mais a précisé comprendre les inquiétudes concernant l'impact d'une augmentation de la population sur l'emploi, les salaires et le coût du logement.
"Je connais des gens inquiets du fait que l'immigration fragilise leurs salaires et les perspectives d'emplois de leurs enfants, et ils s'inquiètent aussi de savoir s'ils vont trouver un logement décent pour leur famille", a-t-il expliqué.
"Ils veulent être sûrs que le système est à la fois sévère et juste. Ils veulent être sûrs que les nouveaux arrivants dans le pays accepteront leurs obligations (...): obéir à toutes les lois, parler anglais est important, payer leurs impôts".
La Grande-Bretagne subissait une pénurie de médecins et d'infirmières à l'arrivée au pouvoir en 1997 du Parti travailliste de M. Brown et des milliers d'entre eux ont été recrutés à l'étranger au cours des dernières années.
Le système à points, destiné notamment à sélectionner des travailleurs qualifiés, est entré en vigueur à l'été 2007.
"Nous avons fait des efforts considérables pour former une nouvelle génération de personnel médical dans notre pays", a-t-il affirmé. "Nous examinons désormais comment nous pouvons combler le manque de compétences dans le pays afin de retirer certains emplois de la liste de ceux pour lesquels nous devons recruter à l'étranger", a-t-il ajouté.
Source : AFP
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a critiqué mardi 11 novembre son collègue de l'Immigration Eric Besson concernant l'expulsion en octobre vers leur pays d'origine de trois clandestins afghans, dont un venant de la "jungle" démantelée à Calais. "Je pense que c'est n'est pas comme ça qu'il faut faire, surtout quand on se bat là-bas" en Afghanistan, a estimé M. Kouchner sur France Inter.
"Je pense que ce n'est pas utile, je l'ai dit à Eric Besson" et "au président" Nicolas Sarkozy, a ajouté le chef de la diplomatie française.
M. Kouchner a également souligné la nécessité de "protéger là-bas" les Afghans renvoyés. "Je pense qu'Eric Besson y a pensé", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, notant que des organisations non gouvernementales se "chargent" de cette question.
Interrogé par la presse à l'issue du conseil des ministres, Eric Besson a souligné qu'il ne souhaite pas "polémiquer avec Bernard Kouchner et mes collègues du gouvernement".
"Je rappellerai tout simplement d'abord que Bernard Kouchner était présent (...) dans la même pièce que le président de la République lorsque le président de la République a annoncé des retours forcés", a noté M. Besson.
"J'imagine que s'il avait un désaccord majeur, il a eu l'occasion de s'en expliquer avec le président de la République. La deuxième chose, son directeur a été directement associé à toutes les réunions interministérielles que nous avons eu sur le sujet. Je n'ai pas grand-chose à dire de plus", a ajouté le ministre de l'Immigration.
Source : Le Nouvel Observateur
La 7-ème édition du festival d'Agadir "Cinéma et Immigration" aura lieu, du 10 au 13 février prochain, a annoncé l'association "Initiative culturelle", organisatrice de l'événement.
A l'instar des éditions précédentes, seront projetées les dernières productions cinématographiques, à l'échelle nationale et internationale, qui traitent des questions de l'immigration et des immigrés, à travers des longs et courts métrages et des films documentaires, a-t-on indiqué de même source.
Cette nouvelle édition se déroulera en présence de réalisateurs et de chercheurs qui vont animer plusieurs séminaires sur le phénomène de l'immigration sous ses différentes expressions culturelles et humaines et qui ont marqué de leurs empreintes plusieurs créations cinématographiques dans le domaine du 7-ème art, a-t-on ajouté.
Source : MAP
Quand les États sont en crise, les étrangers, accusés de tous les maux, voient leurs droits restreints, leur dignité remise en cause. Pourtant l'expérience migratoire, à l'intersection de l'intime et du collectif, forge et alimente nos sociétés. Elle est au cœur de ce que nous sommes, de nos identités multiples et plurielles. La Cimade, créée en 1939 pour venir en aide aux populations déplacées par la guerre, est une association de solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile. Avec ses partenaires à l'international et dans le cadre de ses actions en France et en Europe, elle agit pour le respect des droits et la dignité des personnes. Pour la quatrième année, La Cimade présente migrant'scène, festival culturel sur les migrations, du 13 au 29 novembre 2009, dans une vingtaine de villes en France.
Le festival migrant'scène cherche à explorer, questionner, faire évoluer les représentations collectives liées aux migrations. Il se propose de mener cette démarche avec une logique plurielle, qui métisse les disciplines, et en lien avec le secteur culturel, qui, plus qu'un autre, porte les valeurs de création, de transmission des savoirs et d'émancipation des individus.
Chaque année, le festival aborde des thématiques qui sont liées aux actions de terrain de La Cimade (ex. migrations internationales, femmes migrantes, etc.). Mais l'objectif n'est pas de parler de soi. Par le festival, La Cimade lance un espace d'exploration, de débat, de rencontre, avec d'autres acteurs, pour permettre l'émergence d'un regard nouveau, pluriel, sur les migrations.
Source : www.migrantscene.org
La Suisse est prête à étudier des mesures si le port de la burqa venait à se "répandre" dans la Confédération "pour lutter contre ce phénomène", a indiqué mardi la ministre helvétique de la Justice et de la Police Eveline Widmer-Schlumpf.
"Si le port de la burqa devait se répandre nous pourrions examiner au niveau fédéral quelles mesures pourraient être prises dans le respect du principe de proportionnalité de ce phénomène", a expliqué Mme Widmer-Schlumpf lors d'une conférence de presse à Genève.
Elle n'a toutefois pas précisé quel type de mesures pourraient être mises en oeuvre.
"Pour moi, une femme recouverte d'un voile intégral est une image qui ne m'est pas familière et qui me met mal à l'aise", a-t-elle ajouté.
La ministre a toutefois indiqué que "le problème (de la burqa, ndlr) ne se pose pas en ce moment", précisant avoir vu "peu de femmes" en porter dans la Confédération sinon des touristes.
"Les femmes qui portent la burqa en Suisse sont (...) si peu nombreuses que je considère que nous n'avons pas là un véritable problème de sécurité publique", a-t-elle insisté.
Elle a également précisé qu'il n'existait actuellement pas de base légale dans la Confédération pour introduire une interdiction absolue de ce type de vêtement.
La ministre suisse était interrogée sur le sujet alors qu'une initiative contre la construction de minarets sur le territoire helvétique, préparée par la droite populiste, est soumise au vote de la population le 29 novembre.
Mme Widmer-Schlumpf a répété que le gouvernement s'opposait à cette interdiction. Un vote favorable "mettrait inutilement en péril la paix religieuse dans notre pays", a-t-elle insisté.
La Suisse compte environ 400.000 musulmans sur une population de 7,5 millions d'habitants, faisant de l'islam la deuxième religion du pays après le christianisme, selon les chiffres fournis par la ministre.
Source : AFP
La Faculté de Géographie, d'Histoire et de Philosophie de l'Université de Barcelone (UB) abritera les 13 et 14 novembre prochains, le deuxième Congrès des Associations de Marocains de Catalogne.
Selon les organisateurs, le but recherché est d'une part de constituer un réseau d'associations partageant les mêmes préoccupations et objectifs. D'autre part, il s'agit de créer un espace ouvert de débat afin d'aborder la question d'une meilleure participation des immigrés à la vie catalane, vu que la participation garantie une intégration positive.
Au programme, le vendredi 13 novembre à partir de 16H30, des interventions institutionnelles du Secrétariat à l'Immigration, du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), du ministère chargé des Marocains de l'étranger, suivies de la conférence inaugurale. Le samedi 14 novembre, les débats se feront en trois tables rondes avec un seul sujet principal : la participation. Les thèmes de discussions seront la participation politique et la réciprocité, la religion comme un outil de participation et enfin, la coopération pour le développement et la participation.
Le premier congrès des Associations de Marocains de Catalogne a eu lieu les 23 et 24 novembre 2007 avec la participation de plus de 100 personnes et 34 associations. A l'origine, il y avait quatre associations : « Ummi » et « ATIMCA » de Barcelone, « La Llum del Nord » basée à Vilafranca del Penedes, et Adib Biladi basée à Tarragone.
Source : Yabiladi
Une équipe de football entièrement constituée de joueurs marocains vient de voir le jour dans la commune turinoise de Moncalieri (Nord-ouest de l'Italie).
Cette équipe, formée d'éléments âgés tous de moins de 23 ans, n'est cependant pas figée dans sa composition.
Dans une déclaration mardi au journal "Corriere di Moncalieri", son président, Mohamed El Yandouzi, qui dirige le centre culturel local, a d'ores et déjà exprimé sa joie d'y voir évoluer de jeunes italiens.
Les considérations d'ordre identitaire sont en effet présentes dans l'esprit de ce dirigeant tout autant que le souci d'ouverture et d'intégration dans la société d'accueil.
A travers le football, il est possible d'envoyer un message de fraternité et de démontrer que notre communauté est intégrée et paisible, a-t-il notamment affirmé.
L'entraînement du club est confié à Omar Arsalane, 45 ans, présenté par "Corriere di Moncalieri", comme une ancienne gloire du football marocain et joueur de haut niveau durant les années 1990.
Pour sa première sortie dimanche dernier, cette équipe a fait match nul (2-2) dans un match comptant pour le championnat provincial (A11 Uisp).
La commune de Moncalieri compte quelque 50.000 habitants.
Source : MAP
Une conférence internationale sur Migrations, Travail et Education se tiendra du 19 au 21 novembre dans la ville espagnole d'Alicante, en présence de représentants d'institutions internationales et de gouvernements de plusieurs pays dont le Maroc.
La conférence, qui donnera le coup d'envoi de la Maison de la Méditerranée (Casa del Mediterraneo) d'Alicante, sera également marquée par "la participation de plus de 250 experts et responsables politiques, ainsi que d'ONG du Maghreb, d'associations de la société civile et de formations politiques ", apprend-on auprès des organisateurs.
Les différents débats qui se tiendront dans le cadre de cette conférence seront rehaussés par la présence des ministres espagnols des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, de l'Education, Angel Gabilondo et du Travail et de l'Immigration, Celestino Corbacho, aux côtés de la commissaire européenne des Politiques de voisinage, Benita Ferrero-Walder et de responsables gouvernementaux en charge des Migrations, Education et Emploi d'Egypte, du Maroc, de Tunisie et d'Algérie, ont précisé les organisateurs.
La conférence, qui se tiendra sous le thème "Dialogue Nord-Sud sur la Méditerranée : Education et Migrations", doit examiner les relations entre les pays riverains de la Méditerranée en matière de Travail, Migrations et Education, à travers deux principaux thèmes ayant marqué le passé, le présent et le futur de la Méditerranée à savoir "La Migration" et "le Travail".
C'est ainsi que la rencontre analysera les Migrations du Sud vers le Nord de la Mare Nostrum ainsi que celles Sud-Sud en Afrique du Nord et entre les pays du Sud de la Méditerranée vers le Moyen Orient.
Concernant le deuxième thème, les organisateurs ont souligné, lors de la présentation de cette conférence, la nécessité de "commencer à construire en Méditerranée une plateforme pour que l'emploi ne soit plus un motif pour quitter son pays et pour que la main d'œuvre soit répartie entre tous les pays riverains", affirmant que ce genre de réunions de haut niveau se prête parfaitement à cette réflexion empirique.
Créée sous l'impulsion du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération, de l'Agence Espagnole de coopération internationale pour le développement en collaboration avec le gouvernement autonome de Valence, la Casa Del Mediterraneo se veut "un trait d'union entre l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique".
Source : La Vie eco
Le Croissant Rouge Marocain participe à un colloque sur la migration qui se tiendra du 11 au 13 novembre à Berlin.
Organisé par la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FISCR), ce colloque verra la participation des Sociétés nationales d'Europe, d'Afrique et d'Asie et des représentants du Haut Commissariat des Nations pour les Réfugiés (HCNUR), de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) et de l'Union européenne (UE).
Lors de colloque, les participants auront à débattre de nombreux sujets ayant trait à la politique de la FISCR et des organismes internationaux en matière de migration.
Constitué en groupes de travail, ce colloque s'articulera autour de thèmes sur "les défis spécifiques à relever dans le contexte des liens familiaux et d'autres besoins de protection des migrants", "la protection des réfugiés et la migration internationale" et "les instruments financiers de l'UE : programme thématique de coopération avec des pays tiers en matière d'asile et de migration".
Au programme de ce colloque figure également la présentation de rapports par des représentants des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge des pays concernés par le transit des migrants principalement en Afrique et en Asie.
Ce colloque sera sanctionné par des recommandations à même de renforcer la coopération entre Sociétés nationales en faveur des migrants vulnérables.
Source : MAP
Moins de 2.000 immigrants clandestins sont détenus dans les centres rétention en Libye, un chiffre en baisse par rapport aux deux dernières années grâce à la politique de rapatriement de Tripoli, a indiqué mardi un haut responsable libyen.
"Moins de 2.000 immigrants séjournent dans les douze centres de rétention du pays", a déclaré à l'AFP le colonel Mohamed Béchir, directeur des investigations au service des passeports, en marge d'un atelier international sur l'immigration clandestine à Sabratha (ouest).
Un participant occidental a précisé à l'AFP que ce chiffre était de plus de 6.000 il y a deux ans.
"Cette baisse s'explique par une politique de rapatriement massif appliquée par Tripoli durant les derniers mois", a-t-il ajouté.
Ces opérations ont été dénoncées par le Haut commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) aux motifs que les clandestins n'ont pas la possibilité de déposer une demande d'asile et que la Libye n'a pas signé les conventions des Nations unies sur les réfugiés.
M. Béchir a rejeté ces accusations, affirmant que son pays ne "peut pas rapatrier un immigrant contre son gré". Il a reconnu toutefois qu'il y avait un "problème avec les (immigrants) Somaliens", dont le pays est déchiré par une guerre civile depuis 1991.
Le directeur du Conseil italien pour les réfugiés, Christopher Hein, a indiqué que son ONG avait visité la plupart des centres de rétention libyens, enregistrant la présence de réfugiés d'Erythrée, de Somalie et de Soudan.
"Nous cherchons des solutions pour ces réfugiés, comme leur installation dans un pays tiers", a-t-il déclaré à l'AFP, affirmant que l'Italie avait accueilli récemment 67 Erythréens qui étaient détenus dans les centres de rétention libyens.
Par ailleurs, la Libye et l'Italie se sont félicitées de leur coopération en matière de lutte contre l'immigration clandestine à l'occasion d'une visite en Libye du ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni, a rapporté mardi l'agence libyenne Jana.
M. Maroni a co-présidé avec son homologue libyen Abdelfattah Laâbidi une réunion consacrée au "suivi de l'application de l'accord en matière de lutte contre l'immigration clandestine" en vertu duquel Rome continue à refouler vers Tripoli les immigrants clandestins interceptés en Méditerranée.
M. Laâbidi a souligné que le nombre des immigrants ayant réussi à atteindre les côtes italiennes depuis la Libye a diminué de 90% depuis l'entrée en vigueur de l'accord, le 7 mai dernier, a indiqué Jana.
De son côté, M. Maroni a souligé le "souci de son pays" de poursuivre sa coopération avec Tripoli, notamment en lui assurant les ressources financières et la formation des équipages pour la surveillance des côtes libyennes qui s'étendent sur plus de 1.700 km.
Source : AFP
Quatre films marocains sont en compétition au Festival des cinémas d'Afrique de Besançon (Est de la France), qui se déroule du 7 au 15 novembre, apprend-on auprès des organisateurs.
Il s'agit de "Casanegra" de Noureddine Lakhmari et "Tamazighte oufella" de Mohamed Mernich dans la série longs métrages ainsi que "La jeune femme et l'instit." (Mohamed Nadif) et "Un été presque parfait" (Fouad Mikrat) dans la section courts métrages.
Cette 9-ème édition présente dix longs et sept courts métrages en compétition ainsi que sept documentaires en sélection.
Pendant une semaine, longs et courts métrages, documentaires, rencontres et expositions donneront à voir, à travers le 7-ème Art, les multiples facettes et la richesse culturelle et artistique du continent africain d'aujourd'hui.
La sélection des Âœuvres cinématographiques, mêlant émotion et prise de conscience, présente un cinéma peu connu et peu distribué en France, mais qui ne manque pas pour autant de diversité et de qualité.
Les deux compétitions officielles se verront récompensées par les Prix "Coup de cÂœur du public", des Lycéens et du Jury "Signis" pour les longs métrages et par le Prix du Jury de la Diaspora africaine de Besançon pour les courts métrages.
Source : MAP
Le festival Moussem, dédié à la musique, au théâtre et au cinéma des pays du Maghreb et du Moyen-Orient, se tiendra du 10 au 28 novembre, à Bruxelles, Anvers et Malines, avec la participation du Maroc.
Les organisateurs de cette manifestation culturelle et artistique plurielle, qui constitue aussi une plateforme de rencontres entre artistes du monde arabe et de l'Europe, ont établi un riche programme de débats autour de la littérature, de la musique, du théâtre berbère et de la poésie arabe.
A l'affiche, une projection du long-métrage marocain "Casanegra" de Noureddine Lakhmari et la présentation pour la première fois de la pièce de théâtre "Belga" de l'écrivain flamande d'origine marocaine Rachida Lamrabet et de Michael De Cock.
Cette pièce a été présentée à Casablanca le 5 novembre et sera jouée dans les villes de Malines et d'Anvers en berbère, en néerlandais et en français.
A travers l'histoire d'un jeune berbère qui vient travailler en Belgique dans les années 60, "Belga" évoque les rêves des travailleurs immigrés, leur contribution sociale et économique à la société belge et leur solitude, après tant d'années. Cette représentation se veut un récit du présent, en puisant dans les histoires et les rêves originels des premiers migrants venus s'établir en Belgique.
Dans le cadre de ce festival, "La caravane des écrivains Flandre-Maroc", qui après avoir sillonné en octobre les villes de Rabat et de Casablanca, s'arrêtera du 13 au 15 courant en Belgique pour trois jours de rencontres littéraires sous le signe de l'échange.
Quatre écrivains de Flandre (Rachida Lamrabet, Tom Lanoye, Joseph Pearce et Anne Provoost) et quatre autres du Maroc (Latifa Baqa, Mohamed Berrada, Mohamed Nedali et Abdallah Zrika) aux talents multiples, se révéleront au public au cours de débats intitulés "D'un côté, de l'autre côté" et de soirées littéraires et musicales sur le thème "Autoportrait d'un autre".
Au volet musical, le festival prévoit au palais des Beaux-arts à Bruxelles un concert des groupes Jil Jilala et "Ghiwaniyat Orchestra", pour rendre un hommage aux voix des années 70 et une soirée avec, pour la première fois en Belgique, le chanteur Kadim Al Sahir, l'un des grands noms de la scène artistique arabe.
Source : MAP
La première édition des "Rencontres Méditerranéennes Cinéma et droits de l'Homme" (RMCDH), organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, aura lieu à Rabat du 12 au 15 courant.
Présentant cette manifestation, lors d'une rencontre avec la presse, lundi à Rabat, le président du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni a souligné que ces rencontres s'inscrivent dans le cadre de la promotion de la culture des droits de l'Homme et seront une occasion pour élargir le débat sur les valeurs et la culture des droits de l'Homme.
Cette manifestation répond à la stratégie d'action du CCDH, basée sur la présence permanente dans les différents espaces culturels et sur l'organisation d'évènements culturels ce qui permet d'élargir le débat sur la culture des droits de l'Homme au Maroc, a-t-il ajouté.
L'objectif de ces rencontres est d'initier et promouvoir une dynamique marocaine sur la question du cinéma et des droits de l'Homme, d'inscrire cette dynamique dans une durabilité et faire émerger une dynamique culturelle régionale relative aux droits de l'Homme avec différents acteurs dont les universités, les écoles et les professionnels.
Il s'agit également d'établir des ponts d'échanges entre les militants des droits humains (cinéastes, chercheurs, décideurs) de la région méditerranéenne, d'ouvrir un large débat sur les problématiques des droits humains dans la Méditerranée avec les dynamiques sociales de la région, de partager et échanger les expériences de la création cinématographique sur les réalités des droits de l'Homme dans cette région et d'encourager les productions cinématographiques (fictions et documentaires) sur les questions des droits de l'Homme.
Les RMCDH connaîtront la participation de plusieurs cinéastes marocains et étrangers (7 pays au total) ayant travaillé sur la question des droits de l'Homme, l'histoire et la mémoire dont Marzak Allouach, Dourid Laham, Rithy Panh, François Freynet, Necati Somnez, et le professeur Robert Rosenstone.
Quatorze fictions et documentaires, trois conférences et deux ateliers, traiteront de diverses thèmes notamment l'immigration clandestine, la mémoire, le nouveau code de la famille, les crimes d'honneur, les droits des femmes et la peine de mort.
Initiée en partenariat notamment avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) et le Centre Cinématographique Marocain (CCM) cette première édition des RMCDH, sera marquée par l'hommage qui sera rendu au réalisateur syrien Dourid Laham.
L'ouverture des Rencontres Méditerranéennes Cinéma et Droits de l'Homme est prévue pour jeudi prochain au Théâtre National Mohammed V à Rabat, avec la projection du dernier long métrage du réalisateur algérien Merzak Allouach
"Harragas".
Source : MAP
Le ministère de l'Immigration a annoncé lundi l'attribution de bourses d'un montant de 2.400 euros à 200 étudiants issus de l'immigration pour l'année universitaire 2009-2010, au titre de "volonté exceptionnelle d'intégration".
Le dispositif a été mis en place par arrêté en février 2009, et ses conditions d'attribution, son montant et le nombre de bénéficiaires a finalement été revu dans un autre arrêté publié fin octobre au journal officiel.
Le dispositif bénéficiera à 600 étudiants au total, (200 par an sur chaque année universitaire entre 2009 et début 2012), pour un montant de 2.400 euros pour chaque personne.
Initialement, le dispositif prévu devait concerner un total de 300 personnes avec, à la clé, une bourse de 4.800 euros pour chacune.
Selon le dossier de presse transmis par le ministère lundi, les étudiants bénéficiant de cette bourse appelée "Parcours de réussite professionnelle" (PARP) devront avoir "été inscrits au cours de leur scolarité dans une classe d'accueil ou une classe d'intégration destinées aux enfants de familles immigrées qui subissent des difficultés d'adaptation linguistique et culturelle", ou encore avoir obtenu au moins la mention "bien" au baccalauréat.
Ils doivent par ailleurs avoir intégré un institut universitaire de technologie (IUT), une section de techniciens supérieurs (STS), ou encore une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE).
Outre le nombre de bénéficiaires, le précédent arrêté, paru au Journal officiel le 2 février 2009, permettait d'octroyer cette bourse aux "jeunes étrangers" titulaires d'un "certificat de réfugié délivré par l'OFPRA" ou d'un "récépissé de la demande de titre de séjour qui vaut autorisation de séjour portant la mention 'reconnu réfugié' délivré par la préfecture".
Pouvaient également y prétendre les titulaires d'une "carte de séjour temporaire" ou d'une "carte de résident délivrée en application du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile".
Le jeune étranger devait en outre "être domicilié en France depuis au moins deux ans et attester d'être rattaché à un foyer fiscal en France depuis au moins deux ans".
Les critères concernant le baccalauréat ou l'entrée dans un parcours d'études supérieures étaient les mêmes. AP
Source : Nouvel Observateur
Le gouvernement libéral-conservateur danois a décidé de multiplier par dix la prime au retour accordée aux immigrés, leur offrant désormais 100.000 couronnes (13.443 euros) pour les inciter à rentrer définitivement dans leur pays, a-t-on appris lundi 9 novembre de source parlementaire.
Cette décision a été prise dans le cadre d'un accord conclu dimanche soir avec le Parti du peuple danois (PPD, extrême droite), allié parlementaire du gouvernement, lors des négociations sur la loi de finances 2010.
La prime au retour octroyée jusqu'à présent s'élèvait à 11.000 couronnes.
Cette offre, "à l'initiative" du PPD, est destinée aux immigrés "de pays autres que ceux de l'UE et des Etats nordiques" a déclaré à l'AFP Peter Skaarup, vice-président du PPD.
"Mais elle vise en pratique les ressortissants de pays non occidentaux qui ont du mal à s'adapter à la société danoise et qui seraient tentés avec une somme aussi substantielle de rentrer définitivement chez eux", a-t-il expliqué.
Les immigrés et réfugiés candidats au retour "recevront 11.000 couronnes au début puis le restant des 100.000 couronnes après 12 mois, non sans avoir renoncé définitivement à leur titre de séjour au Danemark", a-t-il ajouté.
Actuellement, les immigrés revenus chez eux ont le droit au bout d'un an de regretter leur décision et de revenir dans le royaume scandinave.
Des immigrés turcs, interrogés lundi soir par la chaîne danoise TV2 News, se sont déclarés sceptiques, estimant que le Danemark est leur pays d'adoption et qu'ils comptent y terminer leurs jours.
L'accord prévoit aussi une aide de 20 millions de couronnes (2,7 millions d'euros) aux mairies, responsables de l'intégration des immigrés, pour "motiver" les étrangers à revenir chez eux et à renoncer à leur titre de séjour.
Selon le ministère aux Réfugiés, immigrés et à l'intégration, 2.524 personnes notamment d'ex-Yougoslavie, d'Irak, d'Iran, du Liban, de Somalie et de Turquie ont quitté le Danemark depuis 1997, date de l'introduction dans ce pays d'un régime de rapatriement.
Les immigrés représentent 7,3% de la population danoise de 5,5 millions d'individus, au 1er juillet 2009, dont 4,5% issus de pays non occidentaux.
Source : AFP
Les représentantes de plusieurs associations de femmes migrantes en Afrique se sont retrouvées, ce week-end à Dakar, pour un débat sur la migration et l'approche genre des questions liées à la situation des femmes établies dans différents pays d'accueil sur le continent.
Le colloque, organisé par le conseil national des Marocains au Sénégal (CNMS) en collaboration avec le collectif des femmes Marocaines en Afrique, a été l'occasion d'initier un débat sur la question de la migration appréhendée sous un nouvel angle.
En effet, il s'agit de femmes en tant qu'acteurs actifs dans la migration sur l'axe sud-sud, un volet souvent oublié dans les débats sur la question de la migration malgré sa forte dynamique qui offre un vaste champ d'investigation sociologique, expliquent les organisateurs de la rencontre.
Intervenant lors de cette manifestation, le directeur de la coopération à la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, M. Fouad Benmakhlouf a salué cette initiative qui contribuera à mieux appréhender les questions de la migration en intégrant l'approche genre.
Une telle approche ne peut qu'enrichir le débat positif sur la migration et permettre une meilleure visibilité sur la réalité de la communauté marocaine établie à l'étranger. Et de rappeler, à ce sujet, les efforts déployés par la Fondation, à travers son observatoire, afin de parvenir à des données fiables sur les communautés des MRE dans différentes contrées.
L'objectif fondamental de cette approche de la Fondation consiste à "mieux connaître pour mieux servir les communautés marocaines à l'étranger sans aucune distinction liée aux pays d'accueil", a-t-il assuré.
Pour sa part, Mme Fatima Mouhajir, responsable au ministère chargé des marocains résidant à l'étranger, a rappelé l'importance de l'approche genre dans les débats sur la migration, affirmant que la femme représente désormais presque 50 pc des communautés marocaines à l'étranger.
Si des migrantes Marocaines ont réussi une remarquable intégration dans les pays d'accueil en se hissant brillamment aux devants de la scène politique et associative, tel n'est pas le cas pour de nombreuses émigrées qui se retrouvent dans des situations difficiles, isolées et sans garantie de leurs droits fondamentaux, a-t-elle relevé.
Toute action ou stratégie visant les femmes de la migration doivent cibler la bonne intégration dans les pays d'accueil à même d'assurer leurs pleins droits, a-t-elle insisté, rappelant que son ministère s'emploie actuellement à développer des axes de services au bénéfice des femmes Marocaines établies en Afrique.
Farida Benmahdi, du collectif des femmes en Afrique a donné un bref aperçu sur la migration des femmes dans les différents pays du continent noir, une migration aussi ancienne que celle dans les pays d'Europe.
La situation des femmes établies en Afrique subsaharienne requiert une attention particulière puisque ces dernières sont plus exposées à divers problèmes dont certains sont liés aux droits coutumiers qui ne sont souvent pas conformes aux principes d'égalité et d'équité entre les sexes.
En raison d'un manque cruel en études et recherches sur ce genre de migration sud-sud, la perception des femmes en Afrique se trouve entachée de stéréotypes et de préjugés, a-t-elle soulevé, appelant les différents intervenants dans le domaine de la migration à pallier ce manque d'information en vue de donner une image réelle de la diaspora marocaine dans les pays africains.
De son côté, l'ambassadeur du Maroc à Dakar, M. Taleb Berrada, a rappelé la remarquable percée du Maroc dans le domaine de la promotion de la situation de la femme conformément à l'esprit des conventions internationales des droits humains.
Les avancées du Maroc dans ce domaine font du Royaume un pionnier sur le continent à travers des réformes audacieuses visant à asseoir les principes de l'égalité entre les sexes, a-t-il dit. Et de rappeler, en guise de témoignage sur l'actuelle situation de la femme au Maroc, la forte participation des femmes sur la scène politique et une présence remarquable sur les différents fronts du développement.
La communauté marocaine établie au Maroc compte parmi les plus anciennes et fait figure de pionnière au niveau du continent africain, a-t-il souligné. Et de relever l'exemplaire intégration de cette communauté à travers une importante implication dans les différents secteurs d'activité, s'érigeant ainsi en acteur actif dans le développement du Sénégal.
La manifestation a connu la participation de femmes marocaines établies en Tunisie, au Sénégal, en côte d'ivoire, au Gabon et en Mauritanie. Des marocaines s'activant dans le domaine associatif en France, en Hollande et en Italie ont été également présentes à cette rencontre pour croiser les points de vue sur la migration au féminin.
Plusieurs thématiques ont été au menu du débat de cette rencontre. Il s'agit notamment de "l'histoire, le contexte et l'environnement socio-juridique pour la migration féminine", "Les identités féminines, conflits et rapports sociaux", "Les femmes de l'immigration, citoyenneté et démocratie" et "La sphère économique et développement durable".
Experts en droit et juristes ont appréhendé lors de cette rencontre la question du statut personnel entre pays d'origine et les législations des pays d'accueil compte tenu de la forte présence des mariages mixtes dans la migration féminine.
Source : MAP
Suite à une mise à jour de l'édition 2009 de son rapport sur l'émigration et les transferts des expatriés (Migration and Remittances FactBook), La Banque mondiale (BM) a estimé que cette année, le Liban devrait recevoir en transferts de sa diaspora quelque 7 milliards de dollars. Cette somme représente 22 % de l'ensemble des transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et dont le volume devrait être de l'ordre de 32,2 milliards de dollars cette année.
La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) avaient prévu une chute de 12 % des transferts des expatriés libanais vers leur pays d'origine, du fait de la récession qui a frappé de plein fouet l'économie mondiale, et notamment les pays du Golfe. Néanmoins, après l'écoulement de dix mois, il s'est avéré que les transferts des expatriés destinés au Liban sont demeurés solides tout au long de l'année, et n'ont que très légèrement reculé, baissant de 2,5 % par rapport au record de 7 180 millions de dollars enregistrés en 2008, selon les chiffres cités par le Lebanon Weekly Monitor, bulletin économique hebdomadaire de la Bank Audi.
L'ensemble des 210 pays inclus dans le rapport de la Banque mondiale ont enregistré une chute des transferts de leurs expatriés. Le Liban a été l'un des rares pays à voir cette baisse ne pas dépasser le seuil des 3 %.
De plus, la baisse des transferts des expatriés libanais a été inférieure à celle enregistrée par l'ensemble de la région. Le rapport de la Banque mondiale indique en effet que les études empiriques suggèrent que les transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont dégringolé de quelque 20 % au cours de la première moitié de l'année.
À titre comparatif, les transferts des expatriés vers la tranche supérieure des pays à revenu intermédiaire ont reculé de 9,9 %. À l'échelle mondiale, ces transferts ont diminué de 5,3 %.
À l'échelle régionale et en termes de volume des transferts des émigrés, le Liban est arrivé second sur 12 pays du Moyen-Orient observés par la Banque mondiale. L'Égypte a raflé la première position du classement avec 7,8 milliards de dollars de transferts en 2009. Sur le plan mondial, le Liban a obtenu la 16e position sur 210 pays, selon le même critère.
En termes de ratio des transferts des expatriés au produit intérieur brut (PIB), le Liban est arrivé premier dans la région et 7e dans le monde avec un ratio de 21,4 %. Ce résultat reflète l'ampleur et la solidité des transferts des expatriés libanais vers leur pays d'origine relativement à la taille de l'économie et à la population du Liban.
Le rapport de la Banque mondiale indique que les transferts des expatriés vers la région en 2008 et 2009 ont été sévèrement affectés par la crise financière mondiale. Néanmoins, en 2008, le Liban a vu les transferts de ses expatriés qui lui étaient destinés bondir de 24 % par rapport aux 5 769 millions de dollars enregistrés en 2007, s'élevant à 7 180 millions de dollars. En 2006, le pays avait reçu de ses émigrés quelque 5 202 millions de dollars, contre 4 924 millions de dollars en 2005 et 5 592 millions de dollars en 2004.
La croissance des transferts des expatriés libanais en 2008 et la faiblesse de leur recul en 2009 peuvent être imputées à deux facteurs. Il s'agit en premier de la résilience dont a fait preuve l'économie libanaise face à la turbulence financière mondiale et qui a encouragé les émigrés à rapatrier une partie de leurs capitaux. De plus, il semble que peu de Libanais ont perdu leurs emplois à l'étranger et notamment dans le Golfe du fait de la crise mondiale. Les expatriés libanais sont en effet souvent qualifiés alors que les licenciements dans le Golfe ont surtout touché la main-d'œuvre non qualifiée.
À la lumière de ces constats, il convient de souligner que les transferts des expatriés contribuent activement à la croissance du PIB du Liban, ces flux étant une source de financement importante pour l'économie libanaise. D'habitude, ces sommes étaient utilisées par les familles des expatriés pour financer la consommation de biens et services de première nécessité. Il semble toutefois que cette tendance a changé au cours des dernières années, les transferts des expatriés étant de plus en plus utilisés pour financer des achats de logements et de terrains.
Source : L'Orient - Le Jour
Rencontres Méditerranéennes Cinéma et Droits de l'Homme à Rabat du 12 au 15 Novembre 2009
Organisée par le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), les Rencontres Méditerranéennes Cinéma et Droits de l'Homme ambitionne de mettre en exergue cette relation interactive entre l'action cinématographique et celle des droits de l'Homme, et de développer le débat autour des rôles susceptibles d'être joués par le cinéma en vue de promouvoir la culture des droits de l'Homme.
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Fidèle à ses objectifs depuis son inauguration en avril 2009, «Darkoom»,la maison des cultures maroco-flamande, organise durant le mois de novembre en Belgique un riche panel d'activités culturelles et artistiques où prendront part notamment écrivains, altistes, musiciens et cinéastes des deux pays. Dans ce programme, Darkoom met en tête d'affiche le cinéma marocain pour donner un aperçu sur l'évolution du 7e art national à travers ses réalisateurs.
Deux productions sont ainsi programmées dans les salles bruxelloises le 10 novembre: Casa Négra de Nourredine Lakhmari et Les barons, premier long métrage du Belgo-marocain Nabil Ben Yadir. La projection de «Casa Négra» sera suivie d'un débat entre le public et le réalisateur. Côté littérature, des écrivains marocain set belges, flamands en l'occurrence se rencontreront du 13 au 15 novembre à Anvers et Bruxelles pour poursuivre un débat diversifié récemment lancé au Maroc dans le cadre d'une caravane, Da 11s le domaine de la musique, le Palais Bozar abritera le 19 courant un concert de Jil Jilala qui sera précédé d'une table-ronde sur «les voix des années soixante-dix au Maroc et le renouveau des styles musicaux traditionnels»
Source : Le Soir Echos du 9/11/2009
Plus de 5.000 travailleurs immigrés sans-papiers sont en grève dans 1.253 entreprises essentiellement dans le BTP, le gardiennage et la restauration pour demander leur régularisation, selon le dernier décompte donné vendredi par la CGT.
"Une quarantaine de sites sont occupés, ça tourne", a précisé Francine Blanche, secrétaire confédérale du syndicat qui encadre leur mouvement.
Le mouvement a été lancé mi-octobre par les sans-papiers, essentiellement africains, qui demandent une circulaire élargissant le champ des régularisations et dénoncent les différences de traitement de leurs dossiers selon les départements.
Quatre réunions ont déjà eu lieu entre les représentants syndicaux et le ministère de l'Immigration. Sont notamment demandés l'abaissement de la durée de séjour en France de cinq à trois ans pour la régularisation, l'entrée dans le dispositif des personnels de sécurité et la prise en compte du travail au noir.
Ces deux derniers points demandent une intervention des ministères du Travail et de l'Intérieur et risquent donc de retarder l'élaboration d'une nouvelle circulaire, précise une source proche du ministère.
Même si une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine, la CGT entend maintenir la pression.
"Quand un site est évacué, un autre site le remplace, c'est ce qui s'est passé ce matin où les sans-papiers qui occupaient l'agence d'interim Crit près de la gare Saint-Lazare depuis plus de trois semaines ont dû en partir et sont allés immédiatement occuper une agence Manpower à Courbevoie", a précisé Mme Blanche.
Elle dénonce certaines évacuations comme celle, lundi, du chantier de rénovation de la tour First, ex-Axa, occupée par environ 350 grévistes sans papiers "sur simple réquisition de la préfecture, et sans décision de justice, alors que certains des grévistes avaient des badges prouvant qu'ils travaillaient bien sur ce chantier".
"Le droit de grève chez leur donneur d'ordre leur est dénié", a-t-elle estimé.
Au-delà du « phénomène sans-papiers », c'est la première fois qu'une grève aussi importante a lieu dans la sous-traitance", a-t-elle fait remarquer.
Source : AFP
Les associations marocaines en Espagne ont affirmé leur totale adhésion au discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Nation, vendredi à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, et aux efforts visant à mettre fin aux complots des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.
Représentant les Marocains établis dans différentes régions espagnoles, ces associations ont exprimé, dans des communiqués parvenus dimanche à la MAP, leur disposition à défendre la marocanité du Sahara et à déjouer les manœuvres et complots des adversaires de l'intégrité territoriale du pays, se félicitant du contenu du discours du Souverain.
Ainsi, la Fédération des entités culturelles catalanes d'origines marocaines (FECCOM), qui rassemble un nombre important d'associations marocains dans cette région d'Espagne, a qualifié le discours royal d'"historique et franc".
Le président de la FECCOM, Mohamed Chaib, qui est également membre du Parlement catalan, a souligné que le Royaume confirme, à travers l'initiative d'autonomie des provinces du Sud, sa ferme volonté de garantir "une vie décente et juste" pour ses fils d'origine sahraouie.
Il a ajouté que la détermination du Maroc d'accorder aux provinces du Sud une place de choix en matière de régionalisation avancée démontre clairement sa volonté d'aller de l'avant dans la consolidation de la démocratie, la décentralisation et la bonne gouvernance locale.
L'Association des travailleurs immigrants marocains en Espagne (ATIME), qui compte plusieurs sections dans les régions espagnoles, a noté que le discours royal, marqué par la clarté et la franchise, a apporté de nouvelles orientations relatives à la question du Sahara marocain, mettant en valeur le rôle que peut jouer la communauté marocaine vivant en Espagne pour la défense de la cause nationale au sein de la société espagnole.
Le président d'ATIME, Kamal Rahmouni, a plaidé pour une large adhésion et mobilisation de la communauté marocaine en Espagne pour faire face aux ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.
L'ONG marocaine CODENAF (Co-développement avec l'Afrique du nord) a relevé, elle aussi, que l'initiative marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du Sud constitue "une solution avancée" à la question du Sahara, appelant à la libération des populations sahraouies séquestrées à Tindouf pour leur permettre de regagner la mère-patrie.
Mohamed Bentrika, président de CODENAF à Almeria (Sud), a indiqué que les Marocains sont unanimes à souligner que le discours royal a été marqué par "la fermeté et la clarté", saluant l'appel lancé par SM le Roi aux instances politiques et acteurs de la société civile pour accomplir leur mission de défense de la cause nationale et d'enracinement des valeurs de citoyenneté.
De son côté, l'Association de l'union des Marocains aux Iles Baléares a affirmé sa disposition à défendre l'intégrité territoriale du Royaume qui constitue la première cause de l'ensemble des Marocains sans exception.
Le président de cette association, Youssef Jouahri, a exprimé son appui total au contenu du discours de SM le Roi à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche verte, réaffirmant la mobilisation des Marocains vivant aux Iles Baléares pour la défense de la marocanité du Sahara et en faveur de son développement.
L'Association marocaine "Adib Biladi", qui est basée à Reus (Catalogne-Nord est), s'est félicitée du contenu du discours royal, notamment en rapport avec la régionalisation, la restructuration du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) et la mobilisation en faveur de la défense de la question de l'intégrité territoriale du Maroc.
El Hassan Jeffali, président de l'association, a affirmé que l'initiative marocaine d'autonomie des provinces du Sud constitue la solution idoine pour clore le dossier du Sahara et contribuer à l'édification d'un Maghreb arabe prospère et développé, pour le bien de ses citoyens.
L'Union des femmes marocaines immigrantes, dont le siège se trouve à Barcelone, a salué le discours royal qui ouvre la voie aux citoyens sahraouis pour gérer leur propres affaires locales et participer à la réalisation du progrès escompté.
La présidente de cette Ong, Naima Anzaz, a souligné, à ce propos, que le projet marocain d'autonomie au Sahara ouvre de larges perspectives pour l'édification d'un avenir meilleur pour les Sahraouis, ainsi que pour la stabilité et la prospérité dans la région du Maghreb arabe.
La section espagnole du Mouvement des démocrates d'origine marocaine résidant à l'étranger a souligné la sagesse de SM le Roi dans la gestion du dossier du Sahara marocain.
Le président de cette section, Houssine Yakhlef, a mis l'accent sur l'importance des initiatives annoncées par le Souverain dans Son discours, pour la réalisation du développement, l'élargissement de la régionalisation et la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance, se félicitant de l'annonce par SM le Roi de la restructuration du CORCAS.
L'association sportive "Atlético de Marruecos", basée à Madrid, a exprimé son appui total au contenu du discours royal et aux positions sages exprimées par le Souverain au sujet de la question de l'intégrité territoriale du Maroc.
Le président de cette association, Taieb El Hiaiti, a mis l'accent sur l'importance d'agir "avec fermeté" à l'égard de tous ceux qui complotent contre la question de l'intégrité territoriale du Royaume, saluant les initiatives lancées par SM le Roi pour le développement de toutes les régions du Maroc, particulièrement les provinces du Sud.
L'Ong CODENAF-Catalogne a fait part de son plein soutien à l'initiative d'accorder une large autonomie aux provinces du sud, réaffirmant la mobilisation totale de l'ensemble de ses sections dans cette région espagnole pour la défense de la cause nationale.
Oussama Saâdoune, président de cette ONG marocaine, s'est dit convaincu que le Maroc remportera la bataille de l'intégrité territoriale du Maroc "car la légalité internationale et historique est de notre côté", mettant l'accent sur "la conviction de tous les Marocains de la légitimité de leur cause sacrée".
L'Association des immigrants marocains aux Iles Baléares a qualifié le projet d'autonomie des provinces du Sud de "solution globale" au conflit artificiel du Sahara.
L'association a salué l'appel du Souverain à une mobilisation collective pour faire face, de manière ferme, à ceux qui conspirent contre l'intégrité territorial du Maroc.
Le président de l'Association "Atlas" (basée à Salt en Catalogne), Mohamed El Houri, a indiqué que le discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Nation à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, constitue un tournant décisif dans la gestion de la question du Sahara, soulignant l'intérêt accordé par le Souverain à la croissance de l'économie et au renforcement de la démocratie qui représentent "deux piliers fondamentaux pour le Maroc".
La Ligue marocaine pour l'éducation fondamentale et la lutte contre l'analphabétisme (Catalogne) a réaffirmé l'attachement de tous les Marocains à leur patrie et leur mobilisation constante pour la défense de leur pays et leurs causes sacrées.
Le président de la Ligue, Mohamed Khlifi, a souligné que le discours royal est venu barrer le chemin aux adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc.
Le discours de SM le Roi Mohammed VI a été hautement salué également par plusieurs associations sahraouies en Espagne.
Ces associations ont exprimé, dans des déclarations samedi à la MAP, leur appui au contenu du discours de SM le Roi, réitérant leur disposition à se mobiliser pour la défense de la marocanité du Sahara et en faveur du développement de cette région du Maroc.
Source : MAP
le haut niveau de participation marocaine à la 15ème édition du festival du cinéma méditerranéen de Rome, "Medfilm 2009", ouverte samedi soir, dénote l'intérêt grandissant qu'accorde le Royaume au développement du cinéma national, a affirmé le secrétaire général du ministère de la Communication, M. Redouane Belarbi.
Dans un entretien accordé à la MAP, en marge de la cérémonie d'ouverture de ce festival, M. Belarbi a souligné que "cette présence s'inscrit dans le cadre d'une orientation qui a été choisie et qui figure dans un contrat programme pour le développement du cinéma marocain". Ce contrat "a été élaboré et est actuellement en cours d'adoption définitive", a précisé M. Belarbi qui conduit l'importante délégation marocaine à ce festival.
En plus des officiels, la délégation marocaine est composée de plusieurs cinéastes, artistes, intellectuels, responsables du secteur du cinéma, distributeurs et exploitants de salles de cinéma et de journalistes.
"Un des grands axes de ce contrat programme c'est justement une présence affirmée du cinéma marocain à l'étranger notamment lors de festivals du genre de celui de Rome, mais aussi la présence du cinéma d'autres pays importants au Maroc", a-t-il expliqué.
Il a évoqué en ce sens l'initiative, actuellement en cours, pour l'organisation dès l'année prochaine de journées de cinéma italien à Rabat et du cinéma marocain à Rome.
M. Belarbi s'est, par ailleurs, réjoui que le Maroc soit invité d'honneur à cette 15ème édition du Medfilm, à laquelle il participe avec plusieurs longs et courts métrages, dont le film "Amours voilées" de Aziz Salmy, qui est en compétition officielle pour le prix "Amour et Psyché " aux côtés de 10 autres films étrangers.
Le choix porté sur le Maroc dénote le plein engagement de l'Italie vis-à-vis des pays de la Méditerranée qui ont fait le choix irréversible du dialogue des cultures et de l'ouverture, a-t-il affirmé.
Il s'inscrit aussi, a-t-il dit, dans la continuité puisque le Maroc vient de signer une déclaration d'intention dans le domaine de l'audiovisuel avec la région de la Lazio et la société Cinecitta Luce, la plus importante société de production de cinéma italien.
Cette déclaration, a-t-il ajouté, est basée sur quatre volets dont la participation du Maroc à des festivals italiens, notamment à Rome et à Venise. L'Italie participera de son côté au festival marocain de Tétouan.
Elle met également l'accent sur le volet formation auquel l'Italie participe déjà par le biais de plusieurs initiatives, notamment à Casablanca, Ouarzazate et à Marrakech, a poursuivi le responsable marocain indiquant que les deux parties travaillent actuellement sur un nouvel institut que le Maroc envisage de créer pour la formation des cadres en matière d'audiovisuel et du cinéma.
Il s'agit de l'institut des métiers du cinéma qui va ouvrir ses portes à partir de l'année 2011, auquel l'Italie apportera son soutien particulièrement au niveau de la formation des formateurs et des stagiaires et à celui de l'appui technique et technologique, a-t-il précisé.
La déclaration d'intention porte, par ailleurs, sur d'autres initiatives italiennes au Maroc ainsi que sur "la sensibilisation en matière de co-productions".
En tant que pays leader en matière de co-productions étrangères au niveau africain et arabe, le Maroc entend développer sa coopération avec l'Italie, un grand pays du cinéma et qui, en tant que tel, peut être intéressé par l'importante infrastructure qui existe dans le Royaume pour les productions étrangères, a insisté M. Belarbi.
Le responsable marocain a fait état également de l'intention des deux pays de développer leur coopération en matière de production audiovisuelle qui, a-t-il observé, connait un grand essor au Maroc qui produit actuellement 15 longs métrages, une dizaine de courts métrages et de films- documentaires.
La séance d'ouverture de la 15ème édition du Medfilm 2009 a été marquée par l'attribution du prix "Koiné" à l'écrivain Taher Benjelloun pour sa "contribution à la culture de la paix et au rapprochement entre les peuples de la rive nord et de la rive sud de la Méditerranée à travers ses célèbres œuvres mais aussi par le biais de ses nombreux écrits sur des thèmes en lien avec l'immigration, la religion et le racisme".
M. Benjelloun a mis l'accent à cette occasion sur le rôle primordial de "l'éducation dans la lutte contre les préjugés y compris par le cinéma qui est un des vecteurs sur lesquels il faut parier ".
Cette séance a été également marquée par la projection d'une coproduction franco-marocaine "le grand voyage" de Ismaël Ferroukhi qui avait reçu en 2004 le prix "Lion du futur" au festival du cinéma de Venise.
Par la programmation de ce film, qui tourne autour du voyage et du courage, les organisateurs du Medfilm entendaient rendre hommage aux deux pays invités d'honneur, le Maroc et la France, du fait que le réalisateur est franco- marocain et que l'histoire raconte la vie d'une famille d'immigrés marocains en France.
Cette fiction, qui raconte le périple d'un jeune élève qui se voit contraint, l'année de son bac, d'accompagner son père en pèlerinage à la Mecque, a reçu un accueil enthousiaste d'un public romain venu nombreux découvrir le cinéma marocain.
La 15ème édition du Medfilm, qui se poursuivra jusqu'au 15 novembre, met en compétition onze longs métrages pour le prix "Amour et Psyché"
Aux côtés du film marocain "Amours voilées" de Aziz Salmy, cette sélection comporte également "Melodrama Habibi" de Hany Tamba (Liban), "Uzak Ihtimal" de Mahmut Fazil Coskun (Turquie), "Ander" de Roberto Caston (Espagne), "Eyes wide open" de Haïm Tabakman (Israël) et "Good morning Aman" de Claudio Noce (Italie).
Il s'agit aussi de "Athanasia" de Panov Karkanevatos (Grèce), "Eaguas mil" d'Ivo M. Ferreira (Portugal), "Dowaha" de Raja Amari (Tunisie), "La journée de la jupe" de Jean-Paul Lilienfeld (France) et "London River" du franco-algérien Rachid Bouchareb.
Source : MAP
L'épiscopat européen doit rappeler la dimension humaine de la question des migrations, a estimé le vice-président de la Commission européenne chargé de Justice, Liberté et Sécurité, Jacques Barrot, devant l'Assemblée plénière des évêques de France, samedi à Lourdes.
"L'épiscopat européen peut agir auprès des gouvernements" pour réaffirmer que les migrants et demandeurs d'asile sont des "personnes humaines", et "auprès de la société civile pour créer un climat, un regard positif sur les migrants", a-t-il dit à la presse après s'être exprimé devant les évêques.
Pour lui, "la mobilité n'est source de richesse que si elle est vue de manière positive".
M. Barrot a rapporté que les évêques avaient "beaucoup insisté sur le regroupement familial", les "droits de l'enfant et des personnes les plus vulnérables" à l'occasion de son intervention.
"Ils voient les problèmes, les comprennent et en mesurent les difficultés", a souligné le commissaire européen, qui n'a pas observé de "vision naïve" chez ses interlocuteurs.
Réclamant une "dimension humaniste" dans la gestion de la mobilité, M. Barrot a affirmé que cela "n'excluait pas la rigueur".
Affirmant que "les politiques d'asile sont trop disparates en Europe", M. Barrot s'est prononcé pour "des procédures d'asile claires, précises". "Cela, a-t-il dit, ne crée pas d'appel d'air" à l'immigration, car des règles nettes découragent les passeurs.
"Il faut un volontarisme éclairé" et on doit expliquer "qu'à moyen terme, l'Europe sera sauvée par les migrations", selon lui.
Le commissaire estime qu'il faut éviter trois risques: avoir "une vision négative" des flux migratoires, confondre immigration et asile, et "penser que l'on peut régler ces problèmes au niveau national".
Selon lui, une "politique responsable" de la mobilité prévoirait un cadre légal pour certaines migrations, dont les saisonniers, la lutte contre les trafiquants (surveillance aux frontières...) et une "politique d'intégration" dans les pays d'accueil.
Interrogé sur le débat sur l'identité nationale proposé en France, M. Barrot l'approuverait "si cela permettait d'aller plus loin dans l'intégration". Il le condamnerait s'il devait "opposer" les personnes entre elles.
Source : AFP
Idriss El Yazami est président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger. Nous avons pris attache avec lui à Essaouira à l'occasion de l'exposition itinérante "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" et lui avons posé des questions sur la vision, la stratégie et les réalisations du CCME.
Libé: Plusieurs événements culturels et artistiques initiés par les communautés marocaines à l'étranger se sont multipliés ces derniers mois. Est-ce que cela s'inscrit dans le cadre d'une vision globale du CCME?
Idriss El Yazami: Effectivement, il s'agit d'une vision globale et intégrée du CCME qui ambitionne de changer la notion que portent les Marocains sur l'émigration. Le phénomène de migration n'a jamais été seulement une question de sous, c'est tout d'abord politique, culturel, commercial, et puis économique et social. Nous avons veillé sur la conjugaison de cet état de fait sous forme de réalisations artistiques et culturelles qui retracent cette expérience migratoire porteuse de richesse. En 2008, nous avons produit un CD de chansons axées sur le phénomène de migration réalisées par des chioukhs de la région de Berkane. Nous avons accompagné une caravane organisée par des immigrés issus de la région de Souss-Massa-Deraâ, ensuite il y a eu un événement culturel qui raconte l'histoire de la migration marocaine aux Pays-Bas dans le cadre d'un programme commémoratif après 40 ans de la signature de la convention de main-d'œuvre entre le Maroc et la Hollande. Et comme vous le constatez aujourd'hui, le CCME est fort présent dans cette exposition itinérante intitulée "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qui met en exergue une longue existence marocaine dans le Royaume-Uni. L'objectif étant d'une part, de mettre en valeur le patrimoine commun maroco-britannique qui date du 19ème siècle, et de prouver, d'autre part, que la migration marocaine n'a jamais été seulement une question d'argent. Il y en a qui sont partis pour étudier, faire du commerce, dans des missions diplomatiques, ou même pour des fins purement artistiques ; les cas de Haj Belaid en 1936, Houssine Slaoui ou même Bahija Idriss en sont l'illustration. Des gens qui sont partis ailleurs et ont rapporté des richesses. C'est pareil pour les cinéastes et les peintres.
Par le biais de ce genre d'événements, nous cherchons à démontrer que l'émigration est un phénomène fondamentalement culturel, et qu'il remonte à très loin. Nous disposons actuellement de quarante livres en littérature de migration qui illustrent la diversité des parcours migratoires et des raisons de départ. Nous menons un vrai travail sur l'histoire pour changer l'image qu'ont les Marocains sur l'émigration.
Comment pouvez-vous définir la nature des rôles dévolus au CCME?
Le CCME est une instance consultative et prospective ; elle ne peut en aucun cas remplacer les instances gouvernementales. Elle a été mise en place, dans le cadre de son rôle consultatif, pour réaliser un constat réaliste, objectif et indépendant sur les conditions de vie des communautés marocaines installées à l'étranger. Pour ce qui est de sa mission prospective, le CCME est appelé à réaliser un rapport tous les deux ans pour proposer les stratégies, les outils, les méthodes et les actions à mettre en œuvre pour améliorer les conditions de vie des Marocains à l'étranger de façon à répondre parfaitement à leurs besoins et attentes. Le rapport stratégique 2010 qui est en cours de finalisation, sera présenté le premier trimestre de l'année 2010.
Quelles sont les contraintes que vous avez rencontrées dans votre mission?
Je préfère surtout le mot « richesse », car nous avons été confrontés à une grande richesse conjuguée à la diversité du phénomène de l'émigration marocaine. Il y a tout d'abord l'explosion démographique de la Communauté marocaine à l'étranger qui est passée d'1,4 million en 1995, à 3 millions en 2007 ; il y a aussi la mondialisation de l'émigration marocaine qui a dépassé les frontières européennes classiques, pour embrasser le continent asiatique, le Canada, et même l'Afrique. Par ailleurs, nous avons constaté la féminisation de l'émigration marocaine. Les femmes représentent actuellement 50% de la Communauté marocaine à l'étranger. Sur le plan géographique et social, nous notons la généralisation du phénomène de migration sur toutes les régions et les couches sociales du Maroc, puis l'amélioration du niveau d'instruction des Marocains émigrés, et finalement l'enracinement dans les pays d'accueil. Dans un sondage réalisé en juin dernier auprès de trois mille Marocains résidant en Europe, nous avons proposé aux personnes consultées de répondre en arabe, en amazigh ou bien dans la langue du pays de résidence. La majorité des interrogés ont répondu dans la langue du pays d'accueil et 78% ont affirmé être naturalisés. Nous nous trouvons devant une diversité au niveau de l'enracinement, et même au niveau social au sein des pays d'accueil, qu'il faut penser, comprendre et mieux gérer afin de répondre aux attentes des Marocains à l'étranger, au niveau culturel en particulier.
Comment évaluez-vous le niveau d'organisation et d'encadrement des Communautés marocaines à l'étranger?
Comparés à d'autres communautés, les Marocains ont vraiment besoin de fortifier leurs structures d'encadrement à l'étranger, car le niveau actuel assuré en premier lieu au sein des mosquées ne parvient plus à soutenir le rythme croissant du social, de l'économique et du politique, et bien d'autres secteurs dans les pays d'accueil. Un effort pareil pourrait drainer des initiatives remarquables qui seront d'un grand appui au processus de développement du Maroc.
Source : Libération.ma
L'Espagne a livré à la Mauritanie un avion de surveillance maritime pour renforcer la lutte contre l'émigration en pirogues des Africains au départ des côtes mauritaniennes, avec l'espoir de gagner l'Espagne, selon la télévision publique mauritanienne.
L'avion de type Antonov a été offert aux autorités de surveillance maritime mauritaniennes, mercredi 4 novembre, à Nouadhibou (extrême nord ouest), a-t-elle indiqué vendredi 6novembre.
Cette ville portuaire est le point de départ des migrants en direction des Iles Canaries (Espagne). Début octobre, les garde-côtes mauritaniens avaient ainsi intercepté, au large de Nouadhibou, 105 migrants, en majorité sénégalais, qui avaient pris la mer dans une embarcation artisanale.
Pour lutter contre cette émigration "clandestine", un accord a été signé entre la Guardia civil (force de sécurité espagnole, à statut militaire) et la délégation de surveillance maritime de Mauritanie. Mais les détails de cet accord n'ont pas été révélés par la télévision d'Etat mauritanienne.
Le 5 octobre, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, en visite en Mauritanie, avait insisté sur le caractère selon lui "extraordinaire" des résultats de la coopération entre Madrid et Nouakchott dans ce domaine.
Source : Angola Press
La ville des Alizées a abrité dans le cadre du Festival des Andalousies Atlantiques une exposition et une table ronde célèbrant l'histoire de l'immigration marocaine en Grande Bretagne. Organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette exposition est l'aboutissement d'un projet porté par l'association Moroccan Memories Foundation. «Le projet a démarré il y a trois ans, exactement en 2006.
L'objectif principal de ce projet est de regrouper des récits de vie des Marocains qui séjournent en Grande-Bretagne depuis les années soixante», souligne Myriam Cherti, commissaire de l'exposition et chercheuse en Sciences Sociales à l'université de Sussex. Et d'ajouter : «Nous nous sommes concentrés sur les années soixante et pas les années 80 ou 90, tout simplement parce que c'est la partie de l'histoire qu'on ignore, méconnue tant pour les Marocains que pour les Britanniques.
Et le seul moyen de comprendre cette expérience passe par le biais de connaître les récits et les itinéraires des Marocains installés là bas depuis les années 60». Elle a précisé que le projet a durée deux ans. En premier lieu prendre contact avec des personnes qui adhèrent à l'idée de partager leur récit de vie avec le grand public. «Une tâche difficile », selon les explications de Myriam Cherti. «Nous avons recruté des Marocains qui ont contribué avec dévouement à la réalisation des entretiens avec les personnes ciblées à Londres, St Albans, Crawley, Trowbridge, Manchester et Edinburgh», ajoute-t-elle. Elle a précisé qu'un autre objectif a été visé par le projet. Celui de créer des liens, plus au moins, étroits entre les personnes de générations différentes. «Pour qu'ils se comprennent mieux et brisent les barrières entre eux», complète Myriam Cherti.
«Nous nous sommes retrouvé avec une collection de récits de vie. Une collecte très dense. Et nous nous sommes demandés comment présenter tout cela pour le grand public?», dit-elle, et de poursuivre : «Le fait de présenter les entretiens, retracer les chemins de chaque personne et suivre les récits sous l'angle de l'immigration classique ne sera pas intéressant et ne sera guère compréhensible».La solution trouvée, selon le commissaire du projet, c'est d'aborder les récits de vie et les entretiens sous la lumière des rapports qui se sont noués entre le Maroc et la Grande-Bretagne au fil des siècles. Ainsi le projet nous a offert outre les premiers liens historiques et diplomatiques de longue date des deux Royaumes, des témoignages et des histoires occultes. «Mettre en valeur les rapports humains partagés et la présence de la communauté marocaine au Royaume-Uni, à travers les récits et les témoignages des interviewés», corrobore-t-elle. Et d'ajouter que le projet vise à se détacher de tout ce qui est migration et de se focaliser davantage sur tout ce qui est culturel. « Nous avons essayé de démontrer comment les identités se sont formées, et comment les traditions marocaines et anglaises se sont mélangées», précise Myriam Cherti.
Elle a rappelé, en concluant, qu'après les villes de Tanger en septembre dernier, Rabat en octobre dernier, c'est la ville de Mogador qui abrite la dernière escale de l'exposition dans sa tournée marocaine qui se poursuit jusqu'au 10 novembre.
A noter qu'en marge de cet événement une table ronde, intitulée « Mogador : carrefour des cultures et témoin de l'Histoire», a été organisée, avec la participation de André Azoulay, Driss El Yazami, Myriam Cherti, Khalid Bensrhir, Paul Dahan...
Communautés de foi
Au Maroc, comme en Grande-Bretagne, les membres de divers groupes religieux vivent côte à côte. En lisant les témoignages tirés du catalogue de l'exposition, en rendant compte comment il est facile de s'adapter aux différentes croyances et pratiques religieuses ; et comment les Musulmans et les Juifs peuvent vivre ensemble. Selon Sydney Assor : «les Marocains, juifs et musulmans, ne sont pas vraiment différents. On pourrait être en désaccord en ce qui concerne la question du conflit israélo-palestinien, mais en termes de culture, d'acceptation, il n'y a pas de différence.
La troisième génération n'a pas vécu avec les musulmans comme je l'ai vécu au Maroc, ou je suis allée à l'école avec des musulmans. Nous avons joué ensemble, nous nous aimons les uns les autres.»
Source : Le Matin
Le chef de mission de l'Organisation internationale pour la migration (OIM) à Tripoli, Laurence Hart, a exhorté les pays africains à adopter des politiques de promotion de la migration du travail à travers l'accession des candidats à l'émigration à des canaux réguliers qui représentent un créneau gagnant pour toutes les parties.
S'exprimant mercredi au cours d'un entretien avec la PANA, M. Hart a cité l'exemple du Ghana qui a misé sur ce type de migration en investissant beaucoup sur la formation du personnel médical et assistants médicaux de sorte qu'il en exporte un grand nombre vers le Royaume-Uni.
Selon lui, cette politique était déjà appliquée par des pays asiatiques comme l'Inde, le Sri Lanka, le Bengladesh et le Pakistan qui ont su développer une stratégie à la migration de travail de telle façon que les Indiens sont partout dans le domaine de la technologie de l'information tout comme les Sri Lankais qui ont acquis une bonne réputation dans l'hôtellerie, le bâtiment et les travaux publics.
M. Hart a également plaidé pour une programmation concertée entre les pays d'accueil et les pays d'origine de l'émigration pour l'établissement d'un système de formation professionnelle ciblé.
Il a indiqué, à titre d'exemple, que la Libye peut renforcer le système de formation professionnelle dans certains pays africains, ce qui permettrait de doter ces pays de stratégies de formation pour préparer une main-d'?uvre qui sera envoyée dans ce pays d'Afrique du Nord.
M. Hart a souligné que cette main-d'?uvre pourrait être amenée selon un programme saisonnier ou à l'occasion de projets spécifiques temporaires, ce qui permet à l'émigré de savoir que son projet migratoire s'effectue dans un canal bien déterminé et lui confère une meilleure performance en sachant combien il peut envoyer à son pays.
Il a signalé, à ce sujet, que les pays d'accueil en sortent gagnant en bénéficiant d'un choix de la meilleure expertise qui soit adaptée à leurs besoins.
Le chef du bureau de l'OIM en Libye a rappelé que des pays riches comme l'Espagne, l'Italie et la Libye, qui étaient des pays d'émigration, sont devenus aujourd'hui pays d'accueil, car les citoyens de ces pays dédaignent faire des travaux harassants ou qui exigent beaucoup d'engagement physique.
"Si on arrive à faire concorder la demande avec l'offre, tout le monde en sortira gagnant", a affirmé M. Hart.
Source : Afrique en ligne
Qui sont les immigrés aujourd'hui en France ? En plein débat sur l'identité nationale, une étude, publiée vendredi 6 novembre par l'Insee, (Lire l'étude )rappelle que, parmi les 18-74 ans, près d'une personne sur dix est immigrée, c'est-à-dire qu'elle est née à l'étranger sans avoir la nationalité française à la naissance.
Sans surprise, ces immigrés rencontrent des difficultés plus grandes sur le marché du travail. Selon l'Insee, « 57 % des immigrés de 18 à 64 ans, arrivés en France après l'âge de 18 ans, ont un emploi, contre 69 % des non-immigrés », notamment les femmes, dont le taux d'emploi est très faible (37,8 %, contre 46 % pour les non-immigrées).
Les immigrés sont aussi deux fois plus exposés au chômage (12,7 % pour les hommes immigrés en 2008, contre 6,2 % pour les hommes non-immigrés). Moins présents sur le marché du travail, ils travaillent aussi plus souvent dans des emplois peu qualifiés, puisque « 38 % de ceux qui ont en emploi sont ouvriers ou employés non qualifiés contre 19 % pour les non-immigrés ».
Un quart d'entre eux sont diplômés de l'enseignement supérieur
« Ces difficultés d'accès au marché du travail sont en parties dues à un manque de qualification », commente l'Insee, qui précise que près de la moitié des immigrés n'ont soit aucun diplôme soit un diplôme de niveau enseignement primaire (contre un sur cinq pour les non-immigrés). Mais, fait moins connu, un quart d'entre eux sont diplômés de l'enseignement supérieur, une proportion similaire à celle des non-immigrés. Or, le taux de chômage de ces diplômés issus de l'immigration est trois à quatre fois supérieur à celui des Français de même niveau d'études.
La maîtrise de la langue, elle, ne semble pas une barrière significative sur le marché du travail. D'abord parce que 16 % des immigrés comptent le français parmi leurs langues maternelles, notamment les Africains et les Maghrébins. Mais même parmi ceux pour qui le français n'est pas la langue d'usage, seuls 19 % se disent gênés « pour travailler comme ils le souhaiteraient ». Une proportion qui grimpe cependant à 35 % pour les personnes originaires d'Asie.
Du travail grâce au bouche-à-oreille
Corollaire : c'est souvent grâce au bouche-à-oreille que les immigrés trouvent un travail. 41 % d'entre eux ont ainsi eu recours aux amis, famille ou proches, contre 32 % pour les non-immigrés. Mais 46 % estiment n'avoir eu besoin d'aucune aide, tandis que 13 % seulement sont passés par des intermédiaires de l'emploi (Pôle emploi, agences d'intérim...).
Enfin, petite surprise, seuls 8 % des immigrés « estiment qu'un emploi leur a déjà été refusé de façon injuste en raison de leur origine étrangère », la proportion montant à 15 % chez les Africains et 11 % chez les Maghrébins. Un ressenti bien faible au regard des faits constatés par d'autres observateurs : selon la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde), « le critère de l'origine représente 26 % des réclamations dans le domaine de l'emploi ».
Source : La Croix
Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a salué vivement l'action de la ville française de Bordeaux pour le "mieux vivre ensemble".
S'exprimant lors d'une rencontre avec le maire de Bordeaux et ancien Premier ministre français, M. Alain Juppé, le ministre a mis en relief les actions entreprises par la cité girondine en faveur du "mieux vivre ensemble et de la fraternité"
Et d'ajouter que c'est grâce à cette politique et à ces actions que la communauté marocaine établie dans la ville "se sent chez-elle et bien intégrée".
Il a également fait part de l'entière satisfaction du Maroc pour les diverses actions et initiatives dynamiques menées par la ville et ses élus municipaux en direction des citoyens bordelais d'origine marocaine.
Cette rencontre a aussi été l'occasion pour les deux parties de convenir de plusieurs axes de collaboration, dont des actions communes en faveur des anciens combattants marocains résidant à Bordeaux, la promotion des échanges culturels entre les jeunes bordelais et marocains à travers des séjours dans le cadre du jumelage entre Bordeaux et Casablanca, ainsi que des actions culturelles en direction des jeunes générations.
Les entretiens se sont déroulés en présence de M. Fadlallah Mohamed Fellat, consul général du Maroc à Bordeaux, et Mme Anne Brézillon, adjoint au maire chargée de la Vie associative et de la Diversité.
M. Ameur, qui a effectué une visite de travail du 2 au 5 novembre à Bordeaux, avait tenu une réunion notamment avec les compétences nationales et les élus municipaux d'origine marocaine, acteurs de la vie politique locale.
Source : MAPLe conseil de gouvernement, réuni jeudi à Rabat sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, a adopté le projet de décret N° 2-09-607 portant application de la loi 02-03 relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Maroc et à l'émigration et l'immigration irrégulières.
Ce projet de décret, présenté par le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa, organise et réglemente le séjour des étrangers sur le territoire marocain et contribue également au renforcement des mesures et dispositions de contrôle du territoire national, a indiqué le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, M. Khalid Naciri, à l'issue du Conseil de gouvernement.
Ce projet fixe les conditions juridiques et les procédures relatives aux demandes de la carte de séjour au Maroc pour les ressortissants étrangers, ainsi que son renouvellement. Le projet de décret distingue ainsi trois types de cartes de séjour : "catégorie visiteur", "catégorie affaire" et "catégorie étudiant".
Le ressortissant étranger désireux obtenir la carte de séjour doit disposer d'un visa d'entrée portant l'une de ces catégories, ou présenter une demande à ce sujet au plus tard dans un délai de 90 jours à son entrée au Maroc, pour les étrangers non soumis aux formalités d'obtention du visa.
Source : MAP
Une réunion Maroco-espagnole d'évaluation de l'opération Transit 2009 s'est tenue, jeudi soir à Marrakech, sous la coprésidence du Sous-secrétaire d'Etat espagnol à l'Intérieur, M. Justo Zembrana Peneda, et le gouverneur, directeur de la migration et de la surveillance des frontières au ministère de l'Intérieur, M. Khalid Zerouali.
L'ordre du jour de cette réunion a porté sur l'évaluation de tous les segments de l'opération Transit 2009, à savoir la fluidité, la sécurité et la sûreté ainsi que les actions d'assistance, de proximité et de communication.
Le bilan de l'opération Transit 2009 est jugé globalement "positif" à tous les niveaux.
Dans une déclaration à la MAP, à l'issue de cette réunion, M. Zerouali a précisé que le nombre des marocains venus passer leurs vacances dans le Royaume a augmenté de 6,5 pc par rapport à l'année précédente, notant qu'une telle augmentation démontre clairement l'attachement des citoyens marocains établis à l'étranger à la mère-patrie et ce, malgré la crise économique internationale.
Pour ce qui des entrées des Marocains à la mère-patrie par voie aérienne, elles ont augmenté de 8,8 pc, autant que celles par voie maritime qui ont connu une hausse de 7,2 pc, a précisé M. Zerouali, faisant savoir que les accidents de la route ont accusé, quant à eux, une baisse de 3,2 pc.
"En termes de fluidité du trafic, nous avons amélioré les temps d'attente pour les ramener à un niveau incompressible d'amélioration de moins d'une heure d'attente, alors qu'il y a quelques années, on était à quelques jours d'attente", a expliqué M. Zerouali, notant que pour ce qui est de la sûreté et de la sécurité de la navigation maritime, aucun événement susceptible de perturber le bon déroulement de cette opération n'a été enregistré.
Et de poursuivre que cette réunion a été également l'occasion pour rendre un vibrant hommage à l'action centrale de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité qui intervient et contribue, de manière très importante, à la réussite de cette opération.
"Nous espérons à travers cette évaluation être à la hauteur de la Haute de Sollicitude, dont SM le Roi Mohammed VI entoure cette catégorie de Marocains du monde", a-t-il dit.
Les deux parties ont convenu de tenir la prochaine réunion avant juin prochain à Séville, sachant que l'Andalousie constitue un point de passage important des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.
Source : MAP
Le rideau sera levé samedi sur la 15ème édition du Festival du cinéma méditerranéen de Rome "Medfilm 2009" qui, neuf jours durant, fera la part belle au 7ème art marocain et à ses hommes.
Cette grande fête du cinéma, dont le Maroc et la France sont les invités d'honneur, aura pour cadre de prestigieux sites romains chargés d'art et d'histoire, dont le théâtre Dioscuri, l'auditorium de la conciliation, le palais des expositions ou encore la villa Médicis, siège de l'académie française à Rome.
Une importante délégation marocaine fera le déplacement pour appuyer la participation marocaine à cette manifestation, point de rencontre d'illustres cinéastes du pourtour méditerranéen, programmée du 7 au 15 novembre.
En plus d'officiels, cette délégation sera composée de plusieurs cinéastes, artistes, intellectuels, responsables du secteur du cinéma, distributeurs, exploitants de salles de cinéma et journalistes.
La 15ème édition du Medfilm sera focalisée sur le courage, le voyage ou les femmes, thèmes qui constitueront les fils conducteurs entre les 132 longs et courts métrages et documentaires à l'affiche.
Onze longs métrages seront en compétition officielle pour le prix "Amour et Psyché" dont le film marocain "Amours voilées" de Aziz Salmy.
Les autres films sont "Melodrama Habibi" de Hany Tamba (Liban), "Uzak Ihtimal" de Mahmut Fazil Coskun (Turquie), "Ander" de Roberto Caston (Espagne), "Eyes wide open" de Haïm Tabakman (Israel) et "Good morning Aman" de Claudio Noce (Italie).
Il s'agit également de "Athanasia" de Panov Karkanevatos (Grèce), "Eaguas mil" d'Ivo M. Ferreira (Portugal), "Dowaha" de Raja Amari (Tunisie), "La journée de la jupe" de Jean-Paul Lilienfeld (France) et "London River" du franco-algérien Rachid Bouchareb.
Onze autres longs métrages seront en lice dont six pour le prix européen "Eurimages" et cinq pour le prix "Italie dans le cinéma".
Deux courts métrages marocains sont également en compétition pour le prix international "Methexis". Il s'agit du "Le rituel" de Alaa Eddine Al Jem et "Au-delà des regards" de Moulay Ahmed Ochry.
L'inauguration de cette édition sera marquée par la projection du film "Le grand voyage" d'Ismaël Farroukhi, qui avait reçu en 2004 le prix "Lion du futur" au festival du cinéma de Venise.
Par la programmation de ce film, qui tourne autour du voyage et du courage, les organisateurs du Medfilm entendent rendre hommage aux deux pays invités d'honneur, le Maroc et la France, du fait que le réalisateur est franco-marocain et que l'histoire raconte la vie d'une famille d'immigrés marocains en France.
C'est là un symbole de dialogue, de spiritualité et de réconciliation, estiment-ils.
La séance d'ouverture sera également marquée par l'attribution du prix Koiné 2009 à l'écrivain Taher Benjelloun pour sa "contribution à la culture de la paix et au rapprochement entre les peuples de la rive nord et de la rive sud de la Méditerranée à travers ses célèbres oeuvres mais aussi par le biais de ses nombreux écrits sur des thèmes en lien avec l'immigration, la religion et le racisme".
L'édition 2009 du Medfilm programme aussi une rétrospective sur le nouveau cinéma marocain dans le cadre de laquelle 9 longs métrages, 3 documentaires et 6 courts métrages seront présentés au public romain.
En marge de cette édition, un autre évènement majeur viendra compléter ce regard sur le Maroc et sur l'art nouveau marocain: l'exposition Sema-Soma à laquelle le Maroc est fortement associé avec notamment le patronage de l'ambassade du Maroc à Rome.
Elle sera dédiée à l'oeuvre du célèbre peintre marocain Karim Bennani en collaboration avec la jeune peintre italienne Sara Bernabucci.
Par cette exposition itinérante, qui se tiendra aussi bien à Rome qu'à Rabat, les organisateurs du festival veulent s'ouvrir sur d'autres formes artistiques et rendre ainsi un hommage à l'art avant-gardiste marocain.
L'exposition jettera également un regard sur l'art marocain à travers les oeuvres des plus célèbres peintres marocains, tels Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui, Mohammed Kacimi, Mohamed Hamri ou encore Miloud Labied.
Plusieurs ateliers et débats égayeront cette exposition qui se poursuivra jusqu'au 13 novembre.
La deuxième édition des rencontres professionnelles du cinéma euro-méditerranéen sera également organisée en marge de cette 15ème édition du Medfilm.
Elle sera consacrée à la promotion des rapports entre professionnels du secteur audiovisuel, à la recherche de nouveaux interlocuteurs et de nouveaux marchés pour les co-productions, la promotion et la distribution audiovisuelle.
Source : MAP
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Rappel important :
►Le nombre de places étant limité, toutes les candidatures ne seront pas retenues.
► La participation à la 2éme rencontre de Marrakech est subordonnée au renvoi de ce questionnaire dûment rempli et accompagné pour ce qui concerne les associations du dernier rapport d'activités.
En 2005, Claude Lévi-Strauss prononçait un discours mettant en garde contre les dérives de politiques étatiques se fondant sur des principes d'identité nationale. "J'ai connu une époque où l'identité nationale était le seul principe concevable des relations entre les Etats. On sait quels désastres en résultèrent", disait-il. Pour Philippe Descola, professeur au Collège de France et qui a succédé à Claude Lévi-Strauss à la tête du laboratoire d'anthropologie sociale, "c'est sa double expérience, personnelle et politique d'un côté et d'ethnologue de l'autre, qui a conduit Lévi-Strauss à récuser et vivement critiquer l'accaparement, par des Etats, de l'identité nationale".
En quoi la pensée de Lévi-Strauss éclaire-t-elle l'actuel débat sur l'identité nationale ?
Philippe Descola : Lévi-Strauss a été très marqué dans sa vie personnelle par l'échec des démocraties européennes à contenir le fascisme. Alors qu'il avait été tenté par une carrière politique - il était un des espoirs de la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) lorsqu'il était étudiant et avait tenté de mener une campagne électorale dans les années 1930, interrompue par un accident de voiture -, il a expliqué par la suite qu'il s'était senti disqualifié pour toute entreprise politique pour n'avoir pas su comprendre le danger des idéologies totalitaires pour les démocraties européennes. Il a également été contraint à l'exil par les lois raciales de Vichy, donc il a pu mesurer, dans sa vie et dans sa personne, ce que signifiait l'adoption par des Etats de politiques d'identité nationale.
Par ailleurs, toute son expérience d'ethnologue montre que l'identité se forge par des interactions sur les frontières, sur les marges d'une collectivité. L'identité ne se constitue en aucune façon d'un catalogue de traits muséifié, comme c'est souvent le cas lorsque des Etats s'emparent de la question de l'identité nationale. Les sociétés se construisent une identité, non pas en puisant dans un fonds comme si on ouvrait des boîtes, des malles et des vieux trésors accumulés et vénérés, mais à travers un rapport constant d'interlocution et de différenciation avec ses voisins. Et c'est cette double expérience, personnelle et politique d'un côté et d'ethnologue de l'autre, qui l'a conduit à récuser et vivement critiquer l'accaparement, par des Etats, de l'identité nationale.
Le thème de la diversité culturelle lui était cher. Or ses écrits n'ont pas toujours été très bien compris, notamment Race et Culture, dans lequel il affirme le droit de chaque culture de se préserver des valeurs de l'autre...
Claude Lévi-Strauss a été un des artisans, après la guerre, de la construction d'une idéologie à l'Unesco qui rendrait impossible les horreurs de la seconde guerre mondiale et ce qui l'avait provoquée : le racisme et le mépris de l'autre. C'est dans ce cadre qu'il a rédigé deux ouvrages. Le premier, Race et Histoire, met en forme le credo de l'Unesco : il n'y a pas de race. S'il existe des différences phénotypiques, celles-ci n'ont aucune incidence sur les compétences cognitives et culturelles des différentes populations. Ce qui compte, c'est la capacité à s'ouvrir à autrui et à échanger de façon à s'enrichir de la diversité culturelle.
Le deuxième texte, Race et Culture, visait à préciser certains aspects du premier, mettant l'accent sur le fait que pour qu'il puisse y avoir échange et contraste entre sociétés voisines, il faut qu'elles conservent une certaine forme de permanence dans les valeurs et les institutions auxquelles elles sont attachées. Lévi-Strauss voulait souligner que l'échange n'implique pas l'uniformisation. Quand il est entré à l'Académie française, on lui a reproché d'intégrer une institution vieillotte. Or il répondait que les rites et les institutions sont fragiles et que par conséquent, il faut les faire vivre. Il portait, sur les institutions de son propre pays, un regard ethnographique, le "regard éloigné", celui que l'on porte sur des sociétés distantes.
L'incompréhension du texte Race et Culture ne vient-elle pas aussi d'une confusion entre identité et culture ?
C'est en Allemagne, au XIXe siècle, que le terme de culture se développe comme concept et comme outil politique. A l'époque, l'Allemagne est travaillée de toutes parts par la question de l'unité nationale. Les intellectuels germanophones s'emparent de la notion de culture pour définir ce que serait le creuset d'une nation allemande à venir. En France ou au Royaume-Uni, en revanche, le terme était très peu usité. On parlait plutôt de civilisation.
La notion de culture a migré de l'autre côté de l'Atlantique avec la première génération d'anthropologues américains - tous d'origine allemande. C'est avec sa fortune dans l'anthropologie américaine qu'elle est revenue en Europe après la guerre. Lévi-Strauss a lui-même fait usage de cette notion de culture, à la fois dans une tradition classique philosophique et dans un sens technique, celui de la tradition allemande.
En Europe, le principe de culture - qui est une façon propre à l'Occident de penser l'identité - a rencontré un succès imminent, avec l'inconvénient de faire croire que les identités sont constituées de systèmes clos. La tradition muséologique a joué un rôle dans ce sens. Croire que l'on peut mettre une culture dans un musée en réunissant des objets à l'intérieur de quelques vitrines est extrêmement réducteur.
Y a-t-il dès lors des alternatives à ce concept de culture ?
Je m'efforce de dépasser ce dualisme entre nature et culture au sein duquel nous sommes plongés. Pour y échapper, il faut imaginer une façon pour les collectifs à la fois humains et non humains de construire ensemble des destinées, des projets. Lévi-Strauss insistait beaucoup sur le fait que c'est dans le rapport aux animaux et aux plantes que se construit l'humanité. C'est dans ces systèmes d'interaction qu'on peut concevoir une façon nouvelle d'appréhender la vie sociale. Ce chantier a été rendu possible grâce à la pensée et l'œuvre de Claude Lévi-Strauss et on peut espérer qu'il aura des conséquences politiques.
Source : Le Monde
La liste "Ligue du Sud", conduite par le maire d'Orange Jacques Bompard (MPF) pour les régionales en Paca, a annoncé mercredi le dépôt d'un recours pour faire annuler le permis de construire de la future grande mosquée de Marseille, qui doit être remis vendredi.
"La Ligue du Sud conteste la validité de ce permis de construire et, à ce titre, elle va saisir la justice pour prouver son illégalité", indique-t-elle dans un communiqué, estimant que Marseille "n'est pas, n'a jamais été et ne doit pas devenir musulmane".
Le parti d'extrême-droite MNR, qui a lui aussi déposé un recours contre le bail emphytéotique de 50 ans accordé à l'association "La mosquée de Marseille", a été débouté en décembre 2007, mais il a fait appel de ce jugement.
Le maire UMP de la ville Jean-Claude Gaudin va remettre vendredi le permis aux responsables de la grande mosquée. Celle-ci doit voir le jour d'ici 2011 dans le 15e arrondissement de Marseille, pour un budget de 22 millions d'euros au total.
En avril 2007, saisi par des représentants du Front national, du MNR et du MPF, le tribunal administratif avait annulé une première délibération du conseil municipal qui donnait le coup d'envoi au projet.
"Si, comme on peut l'espérer, cette juridiction casse ce nouveau bail, alors tout sera à refaire pour l'association de la grande mosquée", prévient la Ligue du Sud. "Dans ce contexte", poursuit le mouvement, "commencer des travaux serait de sa part prendre un risque financier important, étant souligné que l'autorisation de construire n'est définitive qu'en l'absence de recours".
Source : AFP
Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a mis en relief le rôle que jouent les Marocains établis à l'étranger dans le développement de leur pays d'origine.
M. Ameur, actuellement en visite de travail à Bordeaux (Sud-Ouest de la France), s'exprimait lors d'une rencontre avec une cinquantaine de compétences nationales et d'élus municipaux d'origine marocaine, acteurs de la vie politique locale.
Il a noté que la communauté marocaine résidant à l'étranger a connu un changement et une évolution à tel point qu'on parle aujourd'hui de plusieurs communautés et générations, d'où, a-t-il dit, la nécessité de revoir la stratégie pour la sauvegarde des liens avec le Royaume et la réponse aux attentes des nouvelles générations.
Pour ce qui est de la question de l'enseignement de la langue et de la culture marocaines dans les pays d'accueil, le ministre a fait savoir que la Commission interministérielle en charge des affaires de la communauté marocaine résidant à l'étranger a tenu, le 29 octobre, une réunion sous la présidence du Premier ministre pour examiner le programme d'urgence relatif à cette question, et ce en étroite collaboration avec les départements ministériels et publics concernés par ce dossier.
Il a, d'autre part, rappelé l'appui apporté par son département aux services sociaux des consulats du Royaume pour traiter en urgence certains problèmes que rencontrent les catégories les plus vulnérables, dont la prise en charge par l'Etat marocain des frais de rapatriement des dépouilles des personnes démunies, l'accès des MRE au crédit "Addamane", l'abattement de 85 PC sur les voitures importées par les retraités établis à l'étranger et des mesures d'encouragement aux MRE désireux d'investir dans le Royaume.
Les entretiens ont également porté sur les expériences des compétences marocaines et les difficultés auxquelles font face pour faire valoir leurs compétences, notamment dans le domaine de la recherche et de l'enseignement supérieur, et faire aboutir les projets prometteurs dont ils sont porteurs.
Cette rencontre s'est déroulée en présence notamment du consul général du Maroc à Bordeaux, M. Fadlallah Mohamed Fellat.
Lors de son séjour à Bordeaux qui se poursuivra jusqu'au 6 novembre, M. Ameur devrait se réunir avec le maire de la ville et les présidents du Conseil régional et du Conseil général, et tenir des séances de travail avec les responsables de certaines institutions chargées des affaires des retraités et des anciens combattants marocains résidant dans cette circonscription consulaire.
Source : MAP
Le Conseil national des Marocains au Sénégal (CNMS) organise, vendredi et samedi prochains à Dakar, un colloque sur la migration des femmes marocaines en Afrique.
Le colloque, organisé en collaboration avec le collectif des femmes marocaines en Afrique, sera l'occasion de débattre de la question de la migration appréhendée sous un nouvel angle. Il s'agit de femmes en tant qu'acteurs actifs dans la migration sur l'axe sud-sud, un volet souvent oublié dans les débats sur la question de la migration malgré sa forte dynamique qui offre un vaste champ d'investigation sociologique, expliquent les organisateurs.
La manifestation connaîtra la participation de femmes marocaines établies en Tunisie, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Gabon et en Mauritanie. Des Marocaines s'activant dans le domaine associatif en France, en Hollande et en Italie sont également conviées à cette manifestation pour croiser les points de vue sur la migration au féminin.
Au menu des débats figurent plusieurs thématiques relatives notamment à "l'histoire, le contexte et l'environnement socio-juridique pour la migration féminine", "Les identités féminines, conflits et rapports sociaux", "Les femmes de l'immigration, citoyenneté et démocratie" et "La Sphère économique et développement durable".
Experts en droit et juristes vont appréhender lors de cette rencontre la question du statut personnel entre pays d'origine et les législations des pays d'accueil compte tenu de la forte présence des mariages mixtes dans la migration féminine.
Source : MAP
Le gouvernement socialiste d'Athènes va accorder la nationalité grecque à environ 250.000 enfants d'immigrés mais va également expulser des milliers de clandestins actuellement en détention sur son territoire.
"Cela n'a aucun sens de refuser la nationalité grecque à un enfant qui est né et a été élevé en Grèce", a déclaré mercredi à Reuters le vice-ministre chargé de la Protection des citoyens, Spyros Vougias. "Nous allons faire voter une loi qui mettra fin à cette inégalité entre les enfants d'immigrés et les autres, ce qui concerne environ 250.000 enfants", a-t-il ajouté.
La mesure concernera les enfants scolarisés nés en Grèce ou arrivés dans ce pays en bas âge, même si leurs parents sont des clandestins. Concernant ces parents sans papiers, Spyros Vougias a précisé que le gouvernement étudiait leur cas mais a ajouté que la Grèce avait déjà décidé de renvoyer chez eux, avec un pécule, des milliers de clandestins.
Les socialistes grecs revenus au pouvoir à l'occasion des élections législatives du 4 octobre ont fait du dossier de l'immigration une de leurs priorités. Le gouvernement a annoncé récemment la fermeture du centre de l'île de Lesbos, qui accueillait les immigrés clandestins dans des conditions tellement précaires que Vougias l'avait comparé à "l'Enfer de Dante". Un nouveau centre d'accueil, toujours à Lesbos, devrait ouvrir d'ici l'automne 2010. Quelque 14.000 clandestins ont traversé la mer Egée au premier semestre 2009, près de deux fois plus qu'en 2008, pour gagner le territoire européen.
Source : Paris Normandie
Libye - Le chef du bureau de l'Organisation internationale pour la migration (OIM) en Libye, Laurence Hart, a souligné au cours d'un entretien avec la PANA, mercredi à Tripoli, que la question des migrants qui se retrouvent bloqués en Libye sur le chemin vers l'Europe préoccupe "sérieusement" l'organisation.
Les questions qui se posent aujourd'hui avec acuité pour l'OIM en Libye sont incarnés par l'immigration irrégulière, autrement dit comment lutter contre cette forme de migration de façon équilibrée et globale", a affirmé M. Hart.
Le bureau de l'OIM en Libye fournit l'aide humanitaire nécessaire aux migrants en situation irrégulière, dont certains sont détenus pour violation de la loi sur l'immigration.
M. Hart a indiqué également que la question du développement et celle du renforcement des capacités du personnel libyen agissant dans ce domaine, dans le cadre des foras et dialogues inter-africains et entre l'Europe et l'Afrique, figurent parmi les actions de l'OIM en Libye.
Il a précisé que les activités du bureau de l'OIM à Tripoli s'articulent autour des priorités et des urgences exprimées par les autorités libyennes, affirmant que l'organisation et ses partenaires comme l'Association mondiale pour l'appel islamique (AMAI) sont au service du pays et tentent de mettre en oeuvre des actions pour atteindre les objectifs tracés en commun.
En ce qui concerne le volet de la lutte contre l'immigration irrégulière, le chef du bureau de l'OIM a indiqué que ses services ont mis en place une série d'activités consistant à aider le migrant qui se retrouve bloqué en Libye à rentrer dans son pays d'origine, expliquant ce choix par le fait que beaucoup de personnes candidates à l'émigration irrégulière en Europe se sont rendu compte que le périple n'était pas une simple sinécure.
"A la lumière de cette réalité, ils se rendent compte de l'impossibilité de se rendre en Europe et du fait qu'il est mieux de rentrer chez eux d'où le rôle de l'OIM pour les aider à rentrer d'une manière régulière en les accompagnant avec un montant sous forme de soutien financier pour leur permettre de reprendre une fois, dans leurs pays d'origine, une activité génératrice d'emploi et de revenu", a affirmé le responsable à l'OIM.
"C'est la seule façon de garantir la durabilité de l'action du retour du migrant, étant donné que de nombreuses personnes expriment le désir de rentrer mais ont peur d'être stigmatisées en rentrant les mains vides dans leur pays, ce qui nécessite l'accompagnement du migrant de sorte que lui-même puisse entreprendre des activités et contribuer à l'économie de son pays", a-t-il ajouté.
M. Hart a affirmé que depuis l'ouverture en mars 2008 d'un centre de l'OIM à Tripoli pour le retour volontaire des migrants dans leurs pays d'origine, quelque 4.000 ont été assistés, originaires de plus de 23 pays, dont la majorité sont des Africains et d'autres venant de pays asiatiques.
Laurence Hart a indiqué que selon une étude conduite récemment par ses services, le taux de réussite de ce programme est très élevé et que "des migrants rapatriés ont pu acheter qui une licence de taxi, ouvrir un magasin de vente à Niamey (Niger), acheter un petit camion de transport au Ghana, une moto-pompe à eau au Mali et qui du matériel de soudeur".
Un autre aspect de la lutte contre la migration clandestine conduite par le bureau de l'OIM à Tripoli consiste à renforcer les capacités des agents de la Police, des juges et des acteurs des organisations de la Société civile pour les sensibiliser et pour améliorer leurs performances dans leurs domaines respectifs.
M. Hart a indiqué que l'OIM dispose de plusieurs projets dans ce sens et qu'elle a déjà procédé à la formation de policiers au Niger et en Libye, en collaboration avec le comité populaire général libyen de la Sûreté publique.
Le chef du bureau de l'OIM en Libye a précisé que parmi les autres actions de son organisation figure "celle inspirée par les préoccupations du guide Mouammar Kadhafi qui lie la lutte contre la migration au développement en tant qu'outil pour encourager les personnes à investir dans leurs propres pays pour exploiter leurs compétences à travers la création de projets de développement susceptibles de créer les richesses et les emplois".
Source : Afrique en ligne
La méditerranée porteuse de mythes, de rêves, d'espoirs mais surtout de beaucoup de défis. Croisement de toutes les cultures, bassin de la diversité, la méditerranée n'a jamais cessé à d'être objet de moult projets politiques à travers l'histoire.
Les rencontres méditerranéennes cinéma et droits de l'Homme ne viennent ni nous conforter dans nos rêves de la méditerranée ni concrétiser un projet politique quelconque, elles se placent au croisement entre les réalités politiques et les espoirs des citoyens des sociétés riveraines.
L'objectif de ces rencontres c'est de faire un voyage cinématographique à travers l'aire culturelle méditerranéenne à la recherche de productions traitant des problématiques des droits de l'Homme dans la région ainsi que dans d'autres régions dans le monde.
Le cinéma serait à cette occasion, le véhicule de débat autour des réalités des droits de l'Homme. Le film, serait le pont de rencontres entre les militants, des cinéastes, des décideurs et les universitaire sur des réalités humaines vécues dans la région de la méditerranée.
Les rencontres méditerranéennes cinéma et droits de l'Homme ne sont pas les premiers de leur genre, mais elles estiment contribuer à l'enrichissement des dynamiques locales autour du cinéma et des droits de l'Homme, mais aussi apporter un nouveau souffle la dynamique de festivals de cinéma nationaux.
Avant d'être des droits consignés dans le droit national et ou international, les droits de l'Homme doivent être les valeurs qui construisent la culture, des valeurs qui s'enracinent grâce à des pratiques incarnées dans les sociétés. Aussi, un des objectifs principal de ces rencontres, c'est de créer une dynamique qui s'inscrit dans la durabilité, c'est d'inculquer des valeurs à travers une pédagogie de la création, de l'image et du cinéma en dehors des barrières culturelles rejoignant l'universalité de l'art.
Source : RMCDH
Séminaire "Marocaines d'ici et d'ailleurs-2ème édition"
"Féminisation de la migration : dynamiques
internationales et spécificités marocaines"
Marrakech - les 18 et 19 décembre 2009
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Groupe « Approche genre et nouvelles générations »
Marocaines d'ici et d'ailleurs
Féminisation de la migration : dynamiques
internationales et spécificités marocaines
Marrakech 18/19 décembre 2009
Espace « Echanges et partenariats »
Madame, Monsieur, cher(e) ami(e),
La seconde édition de la rencontre « Marocaines d'ici et d'ailleurs » se tiendra à Marrakech les 18 et 19 décembre 2009. Elle sera cette année consacrée au thème « Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines ».
Cette rencontre se tiendra sur deux espaces parallèles : un colloque scientifique international et un espace d'échanges et de partenariats.
Cet espace sera dédié aux échanges d'expériences et permettra à la fois la présentation des activités et projets dans le domaine associatif, culturel, entrepreneurial,... et l'amorce de partenariat entre les deux rives.
Afin de construire cet espace avec nous, vous êtes conviés si vous souhaitez y participer et/ou intervenir à répondre au questionnaire ci-dessous avant le 30 novembre 2009.
Si tous les champs obligatoires ne sont pas renseignés, votre demande ne pourra pas être transmise.
L'Association d'aide aux Marocains (ADAM), basée à Pau (sud ouest de la France), organise, du 7 au 13 novembre, une mission au profit des enfants souffrant de problèmes auditifs dans la région de Kasbat Tadla.
Cette opération, initiée en collaboration avec l'Association française "Audition-solidarité", consiste à fournir à une centaine d'enfants des appareils auditifs, a déclaré à la MAP la présidente d'ADAM, Mme Saâdia Boujaab, elle-même originaire de cette région.
Des audioprothésistes, un médecin et un orthophoniste prendront notamment part à cette mission, a-t-elle précisé, rappelant que son Association avait déjà mené une action similaire dans la région, qui avait permis à 25 personnes sourdes et malentendantes d'être appareillées en prothèses auditives.
"Depuis plus de deux ans, ADAM suit une dizaine d'enfants souffrant de diabète, de maladies neurologiques, de cancer et autres, en finançant des médicaments, des soins, des appareils médicaux (prothèses auditives, appareils de glycémie etc.)", a ajouté Mme Boujaab qui avait créé en 2007 cette Association en mémoire de son fils, décédé un mois avant son cinquième anniversaire des suites d'une maladie.
Source : MAP
Le film documentaire de la réalisatrice marocaine Dalila Ennadere, "J'ai aimé tant'', sera projeté à Mexico dans le cadre d'un festival du cinéma arabo-hispano-américain réalisé par des femmes.
Ce cycle de cinéma féminin arabo-hispano-américain, qui fête son deuxième anniversaire, est organisé à l'initiative du centre culturel espagnol à Mexico dans le cadre du festival "Traits arabes''.
"Traits arabes'' est un programme culturel auquel participe un réseau de centres culturels espagnols à Buenos Aires, Salvador, Mexico, Santiago de Chili et Sao Paulo. Les activités de ce programme se prolongent pendant un mois et demi et touchent à plusieurs genres culturels ayant un lien avec l'héritage commun hispano-arabe.
Le documentaire de Dalila Ennadere sera projeté samedi prochain, aux côtés d'autres documentaires de réalisatrices venues de Syrie, Liban, Palestine, Egypte, Jordanie, Argentine, Espagne et Mexique.
Les initiateurs de ce cycle de cinéma féminin cherchent à "analyser les points de rencontre et les frontières culturelles entre le monde hispanophone et le monde arabe, afin de favoriser l'échange et la connaissance de ces deux cultures''.
Née en 1966 à Casablanca, Dalila Ennadre est une autodidacte qui a opté pour le genre documentaire, en focalisant son regard sur des portraits de femmes particulières et leur vécu quotidien.
Dalila Ennadre est la réalisatrice notamment de "Loups du désert", "Femmes de la Médina" et "Je voudrais vous raconter".
Source : MAP
L'encadrement religieux des Marocains résidents à l'Etranger vise à préserver et à consacrer leurs constantes religieuses conformément aux lois en vigueur dans les pays d'accueil, a indiqué mardi M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques.
En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers sur le renforcement de l'encadrement religieux des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, M. Toufiq a souligné que des délégations scientifiques composées de déclamateurs et de prédicateurs qualifiés sont envoyées annuellement à l'occasion du mois sacré de Ramadan dans les pays européens pour encadrer les MRE.
Dans le cadre de la poursuite des efforts déployés dans ce sens, le ministère oeuvrera durant les prochaines années, en concertation avec les instances concernées par les affaires des MRE dans différents pays, à nommer des déclamateurs et des prédicateurs permanents pour répondre aux besoins de cette communauté dans le domaine religieux et à augmenter le nombre des membres des délégations scientifiques envoyées, a ajouté M. Toufiq.
Le ministère s'emploiera également, a-t-il dit, à présenter des aides financières aux centres islamiques relevant de la communauté marocaine à l'étranger, construire des mosquées, organiser des sessions de formation au profit des imams et des prêcheurs dans les pays d'accueil et envoyer de prédicateurs qualifiés pour animer des conférences religieuses dans les mosquées de la communauté marocaine.
Ces mosquées et centres islamiques seront, de même, équipés en Corans et ouvrages édités par le ministère outre les visites de terrain qui seront organisées pour s'enquérir des besoins des citoyens marocains résidents à l'étranger, a noté le ministre.
Source : MAP
La commission interministérielle chargée des affaires de la communauté marocaine résidant à l'étranger a adopté le programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et la culture arabes aux enfants des Marocains résidant à l'étrange qui prévoit notamment l'augmentation régulière de l'effectif des enseignants à travers la mise en place d'un cadre contractuel défini dans le temps et dans les objectifs.
Adopté lors d'une réunion tenue récemment sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, ce programme qui sera appliqué selon un régime contractuel clair et détaillé entre le gouvernement et le Fondation Hassan II pour les MRE, prévoit également la régularisation urgente du dossier relatif aux arriérés des enseignants rattachés et retraités.
Selon un communiqué du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, ce programme porte aussi sur l'unification de la situation administrative de tous les enseignants oeuvrant dans le cadre du programme officiel de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine en faveur des enfants MRE.
L'amélioration de la qualité de l'enseignement à travers la mise en place d'un système pédagogique intégré de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, l'élaboration des cursus scolaires spéciaux destinés aux enfants des MRE et la formation continue des enseignants figurent parmi les axes de ce programme qui prévoit l'approbation d'un cadre participatif et contractuel avec les parties oeuvrant dans le domaine éducatif en vue de promouvoir l'enseignement parallèle.
Ledit programme vise en outre à assurer une synergie et une complémentarité entre tous les intervenants à travers le rôle capital des ambassades et consulats du Royaume sous la supervision, le suivi dans les pays d'accueil et le rôle central de la commission interministérielle au niveau national.
Source : MAP
Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq, a eu mardi à Rabat, un entretien avec le ministre belge de la Justice, M. Steefan De Clerck, axé sur plusieurs questions relatives aux domaines religieux et social.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette entrevue, M. Toufiq a souligné l'importance de consolider la coopération entre le Maroc et la Belgique dans le domaine religieux, eu égard à l'importante communauté marocaine établie dans ce pays.
Rappelant que dans certains pays européens, dont la Belgique, le ministre de la Justice s'occupe également des affaires religieuses, M. Toufiq a indiqué avoir présenté à son interlocuteur le mode de gestion de la chose religieuse au Maroc.
Le ministre des Habous et des Affaires islamiques a en outre souligné l'intérêt particulier qu'accorde SM le Roi Mohammed VI aux MRE, notant que le Royaume Âœuvre sur instructions de Sa Majesté le Roi, commandeur des croyants, à l'encadrement des MRE, à travers l'action du conseil des oulémas de la communauté marocaine en Europe.
Pour sa part, le responsable belge a mis l'accent sur l'importance d'intensifier le contact et les rencontres entre les responsables des deux pays, estimant que la gestion de la chose religieuse pour les Marocains établis en Belgique requiert une collaboration constante entre les deux parties.
Les deux responsables ont convenu de renforcer les consultations bilatérales à ce sujet dans l'avenir.
Source : MAP
Le gouvernement a relancé, mardi 3 novembre, l'expérimentation du CV anonyme pour lutter contre la discrimination à l'embauche. Durant six mois, 50 entreprises dans sept départements vont expérimenter ce mode de recrutement prévu par la loi depuis le 2 avril 2006, mais dont le décret d'application n'a jamais vu le jour.
Cette opération devait être lancée mardi en fin d'après-midi lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale en présence du Commissaire à la Diversité et à l'Egalité des Chances Yazid Sabeg, du ministre du Travail Xavier Darcos, de celui de l'Immigration Eric Besson, et du secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi Laurent Wauquiez.
"Cinquante entreprises dans sept départements", vont participer à cette expérimentation, expliquait-on mardi dans l'entourage de M. Sabeg. C'est Pôle emploi (fusion des antennes Assedic et de l'Agence nationale pour l'emploi, l'ANPE) qui sera l'opérateur de cette expérimentation.
On précisait dans l'entourage de M. Sabeg que le travail de Pôle emploi ne se limitera pas à proposer des CV anonymes, mais suivra également leur devenir. "Vous pouvez avoir un CV anonyme et un recrutement discriminatoire", expliquait-on ainsi.
Reste que le CV anonyme fait aujourd'hui office de véritable serpent de mer, et son expérimentation de "déjà vu". Défendu par Jacques Chirac, alors président de la République, en décembre 2005, déjà expérimenté par plusieurs ANPE -notamment à Lyon et dans le Nord de la France- le CV anonyme a été introduit par amendement dans la loi sur l'Egalité des Chances adoptée le 2 avril 2006.
Mais si le principe était posé, le décret précisant les modalités d'application du dispositif n'est jamais paru. Fin 2006, le gouvernement justifiait cette absence de parution par la nécessité de respecter le dialogue entre les partenaires sociaux.
"A la demande du président de la République, les partenaires sociaux ont négocié sur la diversité dans l'entreprise et sont sur le point de signer un accord", déclarait ainsi le 18 octobre 2006, le porte-parole du gouvernement de l'époque, Jean-François Copé. Le projet d'accord "préconise dans un premier temps d'expérimenter le CV anonyme dans certaines branches professionnelles", précisait-il.
Quant au décret d'application, M. Copé expliquait alors qu'il serait publié "s'il apparaît nécessaire qu'il y ait une mesure réglementaire qui soit prise afin de permettre l'application légale de l'accord entre les partenaires sociaux". "L'idée, c'est que cela passe par la voie de la négociation et de l'expérimentation", soulignait-il.
"Il y a plusieurs années que j'ai fait adopter un amendement au Sénat, et donc à l'Assemblée nationale, sur ce CV anonyme. Et curieusement, il n'a pas été mis en oeuvre, c'est donc qu'il y a un problème", a noté mardi Nicolas About, président du groupe Union centriste au Sénat, à l'origine de l'amendement à la loi d'avril 2006.
"Le CV anonyme", a-t-il précisé, "c'était le fait d'essayer de gommer, au moins pour permettre le premier contact, les origines, la couleur, le sexe, le handicap". Et pour lui, "il faut se pencher là-dessus, parce que nous avons devant nous de grands défis".
"Ce qui paraît une belle initiative est surtout un alibi à l'inaction du gouvernement en matière de lutte contre les discriminations. Cela fait plus de trois ans que le décret instaurant le CV anonyme dans les entreprises de plus de 50 salariés prévu par la loi sur l'égalité des chances devrait être publié", a dénoncé le groupe Socialiste Radical et Citoyen (SRC), mardi dans un communiqué.
"De plus, cette annonce se fait alors que des députés UMP ont déposé un amendement dans le projet de loi de finances pour 2010 visant à réduire de 20% les crédits de la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) qui lutte quotidiennement contre les discriminations et pour l'égalité", ajoute le groupe.
"Le gouvernement s'apprête à lancer l'énième expérimentation du CV anonyme semblant répondre à la maxime 'communiquer plus pour agir moins'", ironise de son côté SOS Racisme dans un communiqué diffusé mardi.
"Un peu plus de trois ans après le vote d'une loi prévoyant sa généralisation le gouvernement, qui n'a pas pris les décrets d'application, orchestre une mise en scène qui ne laissera personne dupe", ajoute l'association. Elle "demande donc immédiatement au gouvernement de signer le décret d'application du CV anonyme". AP
Source : Challenges.fr
"La plus ancienne mention de l'Angleterre par un Marocain date de 1154, lorsque Charif El Idrissi, le premier géographe à dessiner une carte du monde connu d'alors, décrivit un mystérieux pays du nord de l'Europe appelé Angleterre", peut-on lire sur un support retraçant l'histoire des relations diplomatiques à travers l'exposition itinérante intitulée "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qu'abrite Dar Souiri du 29 octobre au 10 novembre 2009 dans le cadre de la 6ème édition du Festival des Andalousies atlantiques.
120 témoignages oraux et visuels recueillis auprès de trois générations pendant deux ans dans cinq villes de Grande-Bretagne, mettent en exergue la présence de la communauté marocaine au Royaume-Uni depuis le 19ème siècle.
Relations diplomatiques, échanges commerciaux, écrits britanniques sur le Maroc, appréciation mutuelle, femmes pionnières, identités locales, regards croisés, expressions artistiques anglo- marocaines, fusions culturelles, et nouvelles communautés marocaines en Grande-Bretagne, entre autres, d'un héritage maroco-britanique commun dévoilé par les trois stands de cette exposition réalisée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), la Fondation de la mémoire marocaine et le Forum des communautés migrantes et des réfugiés. Elle s'est fixé l'objectif d'inviter le plus large public à découvrir et réfléchir sur la manière dont les histoires sont interconnectées, et créer un environnement favorable aux Maroco-britanniques d'aujourd'hui. Le but était de partager la diversité de leurs histoires de migration tout en mettant en exergue leur contribution à l'enrichissement de l'environnement culturel de la société britannique contemporaine.
Pour Meryem Cherti, commissaire de l'exposition et docteur en sociologie, l'idée de l'exposition avait à peine effleuré les esprits, mais avec le soutien et l'accompagnement de plusieurs partenaires et la richesse du fonds documentaire retraçant l'histoire de l'émigration marocaine en Grande-Bretagne, il était devenu possible de réaliser cette œuvre sur les différentes figures de la présence marocaine, jusqu'à présent inaperçue (50 mille immigrés), au Royaume-Uni. « Nous avons recueilli 120 témoignages auprès d'émigrants marocains issus des trois générations dans cinq villes. Une expérience qui nous a dévoilé la richesse et la diversité de la communauté marocaine dont la présence dans ce pays d'accueil n'est pas le fait d'aujourd'hui. Les documents, les œuvres d'art et les témoignages attestent d'une longue histoire maroco-britannique faite d'échange, de partage et de respect mutuel », précise-t-elle.
D'après Meryem Cherti, native de Taza en 1975 et professeur chercheur en sociologie à l'Université de Sussex, l'exposition "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qui vient de faire escale au Maroc après trois mois en Grande-Bretagne, continuera sa tournée dans plusieurs pays européens et d'autres villes du Royaume-Uni qui ont exprimé leur souhait d'accueillir cette œuvre pour témoigner de la reconnaissance à plusieurs générations d'émigrants marocains pionniers qui ont pu dresser les passerelles de dialogue et de partage avec le Royaume-Uni".
Pour Idriss El Yazami, président du CCME, cette exposition s'inscrit dans la vaste dynamique européenne marquée par la multiplication des initiatives liées à l'histoire des populations émigrées et des minorités, des actions qui révèlent les avancées de la recherche en matière d'histoire de l'immigration et l'ouverture progressive des archives qui permettent de révéler des pans entiers de l'histoire nationale de chaque pays et d'intégrer dans le récit national la participation, souvent essentielle, des communautés d'origine étrangère. Elle montre ensuite le dynamisme des associations issues de ces communautés qui souhaitent réhabiliter l'histoire de leurs ancêtres et le long parcours souvent douloureux qui a amené les pionniers de l'émigration de leurs terres d'origine vers leurs pays d'accueil. Ces actions sont enfin, poursuit-il, une tentative de réponse pertinente aux interrogations qui semblent traverser tous les pays européens sur les conditions d'une vie commune et les modalités d'une citoyenneté démocratique renouvelée par la diversité et le pluralisme des idées.
Essaouira, dernière étape de la tournée de cette exposition, devait abriter la matinée du dimanche 01 novembre 2009 une table ronde autour du thème "Mogador, carrefour des cultures et témoin de l'histoire", avec la participation d'André Azoulay, président fondateur de l'Association Essaouira-Mogador, Idriss El Yazami, président du CCME, Abdelaziz Kheyari; Ahmed Siraj, Dear Mazoli, Azeddine Cara, Khaled Ben Sghir, et Meryem Cherti de la Fondation de la Mémoire marocaine.
Source : Libération.ma
Réécriture de l'histoire morisque à travers des recherches, des analyses et des débats constructifs.
«Les Morisques et leur héritage: d'hier à aujourd'hui» est le thème autour duquel ont tourné les interventions du colloque international organisé par l'Institut des études hispano-lusophones (Université Mohammed V-Agdal, Rabat) en collaboration avec la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ben Msik (Casablanca), les 28 et 29 octobre dernier au siège de l'IEHL.
Cette rencontre, initiée à l'occasion du IVe centenaire de l'expulsion des Morisques de l'Espagne (1609-2009), s'est poursuivie les 30 et 31 du mois dernier à la Faculté des lettres et des sciences humaines (Casablanca) pour débattre du même sujet ayant une importance historique, aussi bien pour le Maroc que pour l'Espagne.
De grands spécialistes en la matière, historiens, linguistes, sociologues et anthropologues, du Monde Arabe, d'Europe et d'Amérique, étaient là pour communiquer leurs points de vues et discuter de cette question qui restera toujours d'actualité pour les deux pays.
Abdelmajid Kaddouri de l'Université Hassan II (Mohammedia-Casablanca) l'a bien souligné dans son exposé intitulé « L'Andalus dans la perception officielle à partir d'une lettre sultanienne » en l'entamant par des phrases très explicites dans ce sens. « L'Andalousie fait partie de l'histoire du Maroc.
Elle constitue un des éléments fondamentaux de la mémoire individuelle et collective du Maroc millénaire. L'Andalus était, est et sera toujours au cœur du débat à propos de la personnalité marocaine. La communication partira d'une lettre sultanienne pour dégager la perception que se font les officiels de l'élément andalous à travers l'histoire du pays ».
Après la séance d'ouverture à laquelle ont pris part d'éminentes personnalités et chercheurs universitaires marocains et espagnols, d'autres professeurs et docteurs ont participé à ce séminaire, abordant chacun la question des Morisques et leur héritage à travers une profonde recherche et une analyse objective sur le sujet.
Plusieurs points furent, ainsi, élucidés au cours de ce riche programme élaboré par les organisateurs du colloque. Leila Maziane (Université Hassan II Mohammedia-Casablanca) a porté un vif intérêt aux transferts linguistiques au Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles en insistant sur le fait que le "XVIe siècle est marqué par l'installation au Maghreb d'un important contingent d'immigrants espagnols, surtout à la suite de l'expulsion des années 1609-1610. Ces exilés appelés communément Morisques ou Andalous introduisent au Maghreb, notamment au Maroc leurs coutumes, leurs techniques et leur savoir-faire ainsi que leur langue, le castillan.
Aussi, le vocabulaire des villes littorales se distingue par l'abondance des emprunts castillans, caractéristiques de l'évolution de leur culture maritime».Mohamed Jadour (Université Hassan II Mohammedia-Casablanca), quant à lui, a abordé dans sa communication la question des Apports morisques en matière des techniques militaires au Maroc, en mettant l'accent sur les empreintes militaires des morisques à l'époque saâdienne. «Il s'agit d'abord de tracer les bases de la contribution des morisques à la modernisation de l'armée marocaine à cette époque, puis de déterminer ensuite leurs apports aux groupes des moudjahidines, d'après leurs carrières et surtout leurs écrits (Les rares témoignages sur leurs passages en exil) souvent encadrés par le désir d'inciter les croyants à recouvrer l'Andalousie et à récupérer les biens confisqués», a-t-il souligné.Maria Filomena Lopes de Barros (Université de Évora, Portugal) nous parle, dans son exposé, de « La première expulsion des musulmans de la Péninsule Ibérique: le cas portugais".
Une époque (décembre 1496) que le roi portugais D. Manuel I relate en publiant un édit de conversion forcée de la minorité juive et musulmane «mudéjar» du Royaume. Maria propose, ainsi, d'analyser cette politique et aussi la position de la propre communauté musulmane, partagée entre ceux qui restent au Portugal et ceux qui optent pour la diaspora, néanmoins pour le dār al-Islām. Beaucoup d'autres interventions ont suivi, tout au long de ce colloque fructueux et analytique, cernant la question de tous les côtés et enlevant, de ce fait, plusieurs points noirs de nos esprits. Des débats et des échanges de points de vues ont pris place au cours des quatre journées et n'ont pas manqué d'intéresser aussi bien les chercheurs que les étudiants présents. Une initiative très porteuse, car seule cette relecture très objective et bien profonde de l'histoire des morisques parviendra à nous affranchir des idées reçues et à démanteler les stéréotypes au profit de postures équilibrées et raisonnables.
Source : Le Matin
Semaine Marocaine à Haarlem aux Pays-Bas du 4 au 14 novembre 2009
Du 4 au 14 novembre aura lieu la semaine marocaine à Haarlem, aux Pays-Bas. Cet événement biannuel est organisé par la plateforme des associations marocaines à Haarlem (SMOH) en collaborations avec des institutions locales, et un soutien financier, entre autres, du CCME. Sous le sigle « de l'école primaire au cimetière, et du cinéma au centre commercial», le programme de l'édition 2009 propose des débats et des activités culturelles et artistiques pour toutes les générations et tous les habitants de la ville.
Que ce soit par la vertu des Lettres anglaises d'un Voltaire ébloui, par le rayonnement d'une monarchie parlementaire pionnière dans une Europe absolutiste, ou grâce aux charmes conjugués de la mini-jupe et des maxi-cheveux, longtemps la Grande-Bretagne fut si bien associée à l'idée de liberté que c'en était devenu un cliché, et même Mme Thatcher fut impuissante à totalement l'effacer. Mais ce qui se passe aujourd'hui dans le domaine de la nouvelle législation de l'émigration va probablement changer le regard affectueux que l'étranger portait obstinément sur le Royaume-Uni.
Le cinéaste iranien Abbas Kiarostami devait venir présenter à l'English National Opera sa mise en scène de Cosi fan Tutte, qui était cet été au programme du Festival d'Aix-en-Provence. Il n'a pu travailler que par courriel, ce qui limite quelque peu l'élan créatif : « Je voyage dans le monde entier depuis vingt ans, et je suis habitué à la bureaucratie, mais là, c'est inédit. Il y avait beaucoup plus d'exigences. Il m'a fallu donner mes empreintes digitales deux fois dans la semaine. On m'a demandé d'ouvrir un compte et d'y déposer de quoi payer mon voyage de retour. J'ai fourni toutes les lettres d'accréditation qui m'ont été demandées. Mon dossier était complet. Et à ce moment-là on m'a dit que non, finalement, on ne me donnerait pas de visa. Ils se sont montrés très grossiers. Ils m'ont dit "Nous, nous vous connaissons, mais là-bas personne ne vous connaît. Nous ne ferons pas d'exception pour vous"
La chanteuse canadienne Allison Crowe n'a pas pu quitter l'aéroport de Gatwick, pour l'excellente raison qu'elle n'a pas pu montrer de certificat d'employeur. Il lui sera de surcroît difficile désormais, précisément parce qu'elle a été expulsée, de se produire en concert dans le pays. Le pianiste russe Grigori Sokolov, qui depuis dix-huit ans donne régulièrement des récitals en Grande-Bretagne, et qui aurait dû y revenir en donner deux nouveaux, a refusé de devoir perdre du temps pour aller de Vérone, où il réside, à Rome où on devait lui prendre ses empreintes : il a annulé ses concerts. Le cinéaste chilien résidant en France Raul Ruiz est invité depuis quelques années à animer un séminaire à l'Université d'Aberdeen. La police est venue frapper à sa porte et le prier de prendre l'avion le plus rapidement possible. La compagnie Ballet russe, implantée à Swansea, qui est en activité depuis plus de dix ans, risque de fermer, faute d'obtenir des visas pour ses danseurs. Etc...
Pour avoir le droit désormais d'être un « travailleur temporaire » en Grande-Bretagne, si on n'est pas citoyen de l'Union européenne (et encore... Polonais et Bulgares, notamment, n'en sont pas automatiquement dispensés), il faut avoir un engagement, l'organisme à l'initiative de la venue du migrant temporaire devant payer de son côté mille livres par personne invitée. L'étranger doit également disposer de huit cent livres d'économies, et il faut que l'employeur s'engage à le contrôler pour s'assurer qu'il n'aille pas se fondre dans le paysage. Enfin, le postulant doit être « éligible », selon un barème à points, qui reste extrêmement mystérieux. Si tout va bien, on aura peut-être un visa : mais la simple demande de visa peut être compliquée et coûteuse, quand on vit en Afrique, par exemple. Les douze membres du groupe Les Amazones de Guinée, qui avaient un concert prévu à Londres, ont dû faire le voyage de la Guinée, où il n'y a pas d'administration britannique, jusqu'à Freetown, en Sierra Leone. L'ensemble leur a pris quatre jours et trois mille cinq cent livres. Les visas ont été refusés. Le barème s'était sans doute montré hostile... En France, c'est une entreprise privée, WorldBridge, qui est mandatée par l'ambassade pour les délivrer. Décidément, les Lumières n'éclairent guère l'Eurotunnel...
Source : Le Monde diplomatique
Le ministère des Finances accueille ce mardi une conférence autours d'élus. L'adaptation de la législation française fait débat, au nom du principe de la laïcité.
Bercy accueille mardi 3 novembre une conférence sur la finance islamique autours d'élus, de présidents de banques islamiques et de PDG d'entreprises françaises. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, qui souhaite ouvrir la place de Paris aux capitaux islamiques, clôturera la réunion par une allocution, selon son entourage.
La question des sukuks
"Il semble que ce soit l'occasion pour Bercy de démontrer que la volonté politique est intacte, même si le Conseil constitutionnel a censuré l'amendement sur les sukuks", a expliqué Laurence Toxé, associée de Norton Rose, cabinet d'avocats spécialisé qui organise la conférence. Un article de la loi sur les PME, adoptée en septembre au Parlement, devait permettre l'émission de "sukuks", des obligations conformes à la loi islamique, mais il a été censuré par la Conseil constitutionnel, en raison de son absence de lien avec l'objet du texte. Fondé sur la "charia", loi islamique, la finance islamique interdit le recours aux intérêts, la spéculation, et les investissements considérés comme impurs (jeu, alcool, armement, pornographie, tabac...).
Moins de taxes
Elle remplace ainsi le prêt à intérêt par un montage où la banque achète l'actif, puis le revend au client, en étalant les paiements et en les augmentant d'une rémunération correspondant à cette possibilité donnée de payer au fil du temps. L'adaptation de la législation française fait débat au sein des élus, au nom du principe de la laïcité. Dès juillet 2008, la ministre de l'Economie avait fait part de son souhait d'adapter l'environnement juridique français pour que les activités de la finance islamique soient "aussi bienvenues à Paris qu'elles le sont à Londres et sur d'autres places". Elle a redit ce souhait à plusieurs reprises depuis. A sa demande, le Trésor public a publié en février une instruction fiscale, afin d'éviter aux instruments financiers "charia-compatibles" une trop lourde taxation. Deux autres sont en cours.
Une première banque islamique
En 2007, l'Autorité des Marchés financiers (AMF) a autorisé la création de fonds d'investissement en accord avec la loi islamique. Concernant les "sukuks", une réflexion est en cours pour développer "un sukuk satisfaisant pour les charia boards (comités chargés de contrôler la conformité d'un instrument avec la charia, NDLR), et qui ne nécessite pas d'aménagement juridique très complexe", selon Laurence Toxé.
Le premier "sukuk" pourrait être émis en 2010. La Qatar Islamic Bank a d'ores et déjà déposé auprès de la Banque de France une demande d'agrément pour ouvrir une première succursale islamique en France. L'objectif de la conférence de mardi sera de tenter de montrer, "au delà des idées reçues", "les opportunités concrètes qui peuvent résulter" de la finance islamique, selon les organisateurs.
100 milliards d'euros
Son arrivée en France pourrait permettre à certains particuliers ou entreprises de disposer d'instruments d'investissement compatibles avec leurs opinions religieuses, alors qu'aujourd'hui ils s'abstiennent, investissent à l'étranger ou utilisent malgré eux des outils financiers habituels. Elle permettrait aussi à des entreprises ou collectivités de lever des fonds islamiques (grâce aux "sukuks"). Un rapport d'Elyès Jouini et Olivier Pastré a évalué à 100 milliards d'euros les capitaux islamiques qui pourraient ainsi être orientés vers la place de Paris, un chiffre qui pourrait être surestimé selon les experts.
Source : Nouvelobs.com
Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, ainsi que le Mrap ont exprimé lundi leur "consternation" à la suite des dégradations commises dans la nuit de samedi à dimanche à la mosquée de Maubeuge (Nord).
Mme Amara "condamne avec la plus grande fermeté cet acte raciste particulièrement odieux et s'inquiète de la récurrence de ce type d'événements. Elle rappelle que la République ne tolère aucune atteinte à la liberté et au respect de toutes les religions", indique un communiqué.
Par ailleurs, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) estime, dans un autre communiqué, que cette profanation "confirme et valide un inquiétant passage à l'acte raciste islamophobe". "Cet acte commis à la veille de l'ouverture du débat sur l'+identité nationale+ doit nous interpeller sur les risques de développement d'actes et de manifestations racistes, conséquence de l'instrumentalisation politique et raciste de ce thème", ajoute le mouvement.
Dimanche matin, des croix gammées et des inscriptions islamophobes avaient été découvertes sur les murs de la mosquée de Maubeuge dans le Nord.
Source : AFP
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) organise, le 18 novembre à Paris, un séminaire international sur le thème "les nouveaux paradigmes de la coopération au développement", annonce-t-elle dans un communiqué.
Cette rencontre, qui sera précédée, le 17 novembre, par un séminaire interne sur le thème "Vers une action modernisée au service de la coopération" s'inscrit dans le cadre des Journées du Plan de gestion stratégique (PGS) de l'OIF, lequel vise à définir des règles de fonctionnement rénovées pour l'organisation.
Trois tables-rondes traitant des thèmes "L'efficacité de l'aide publique: quels résultats, quels acquis, quatre ans après la déclaration de Paris ?", "La déclaration de Paris, quels impacts sur la coordination et quels effets sur la consolidation des systèmes nationaux ?" et "La modernisation des administrations et la mobilisation des aides publiques: opportunités pour la sortie de crise".
Une pléiade d'experts et de responsables institutionnels, dont M. Omar Kabbaj, Conseiller de SM le Roi Mohammed VI et ancien président directeur général de la Banque Africaine du Développement, Jean-Michel Severino, directeur général de l'Agence française de Développement et Louis Michel, député européen et ancien commissaire de l'UE en charge du Développement et de l'aide humanitaire doivent prendre part aux débats.
Le Plan de gestion stratégique (PGS) est une feuille de route structurante et intégrée élaborée par l'OIF à la veille de son quarantième anniversaire, en vue de définir des règles de fonctionnement rénovées et de tenir compte des défis induits par son élargissement et par les attentes multipliées de ses Etats et gouvernements membres.
Selon un document de l'OIF, ces défis prennent depuis un an une dimension marquée par la crise économique et financière que traverse aujourd'hui le monde.
Les Journées du PGS constituent une belle occasion pour que le personnel de l'Organisation puisse prendre la mesure de l'impact de la crise sur l'aide publique au développement et sur les changements intervenus ou devant intervenir dans les organisations multilatérales, comme opportunités de sortie de crise, conclut-on de même source.
Source : MAP
L'exposition de Génériques, Générations : un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France, a été présentée du 11 juin au 29 août 2009 aux Archives municipales de Lyon, et sera à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris (CNHI) du 17 novembre 2009 au 18 avril 2010.
Cette exposition se propose de raconter par le biais de parcours d'hommes et de femmes ordinaires, en particulier des artistes, la présence des Maghrébins en France. Riche de nombreux documents inédits, cet événement sera l'occasion de découvrir un aspect méconnu de l'immigration nord-africaine dans l'Hexagone.
Source : Générique
Le Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira a clôturé, samedi en apothéose à Bab El Menzah, sa 6ème édition avec un spectacle lumineux riche en émotion et en retrouvailles animé par la danseuse de flamenco Ana La China et le danseur de karthak, l'Indien, Ravi Shankar, dont les talents sont reconnus sur la scène internationale.
Portés au meilleur d'eux-mêmes par la complicité de leurs musiciens respectifs, les deux danseurs ont proposé au public souiri une chorégraphie lumineuse, faite d'intuition et spontanéité.
Le spectacle a mis en évidence un langage commun dans la danse et la musique. D'abord par le rythme et le jeu des pieds puis par l'entrelacs des mouvements et des mélodies et enfin par le charme à la fois ludique et extatique qui se dégage de l'expérience.
Le spectacle alterne des parties de solos où chaque style de danse est présenté avec son accompagnement respectif, dans la plus pure tradition.
Le public qui est venu en grand nombre assister à cette fête et profiter d'un moment exceptionnel de musique et de bonheur partagé, a été gratifié également par un spectacle donné par Raymonde El Bidaouia, l'une des chanteuses marocaines les plus populaires dans le registre chaabi et Melhoun.
Adulée par son public, qui reconnaît en elle, des plus fantastiques représentantes de la tradition populaire musicale au Maroc, sa voix grave et empreinte d'une délicate sensualité ne cesse d'enchanter.
S'est produit aussi lors de la dernière journée du festival le musicien algérien Fouad Didi, maitre de l'andalou et violoniste de génie.
Sa voix puissante soutenue par une rare maitrise instrumentale fait de lui l'un des meilleurs violonistes de sa génération. Il s'est spécialisé dans l'exécution du répertoire classique dans le respect de la tradition andalouse ancestrale transmise par voie orale et par "Silsilat Echouyoukch", (chaine des maîtres).
L'orchestre est aussi ouvert aux répertoires issus de l'andalou : Hawzi, Aaroubi, Melhoune et bien sur Chaabi.
La qualité de la musique et des concerts donnés par des artistes prestigieux venus, outre le Maroc, d'Algérie, d'Espagne, de France et la présence d'un public avisé et discipliné, ont été pour beaucoup dans la réussite de cette édition organisée, du 29 octobre au 1er novembre, par la Fondation Essaouira-Mogador pour les Arts, le Patrimoine et la Culture, et la Fondation des Trois Cultures avec le soutien du gouvernement andalou.
En marge des concerts, le programme a comporté des matinées-forums, des colloques dont les différents thèmes s'articulaient autour de la notion d'identité et de transmission et durant lesquels les spécialistes, mais aussi les artistes ont donné une autre tonalité aux débats en faisant partager un musique leur propre expérience.
Par ailleurs, une exposition itinérante autour de "Mémoires marocains en Grande-Bretagne" invite le public à découvrir la diversité, la spécificité et la profondeur des relations historiques entre le Maroc et la Grande-Bretagne.
L'exposition qui se poursuivra jusqu'au 10 novembre, est l'aboutissement d'un projet porté par l'association "Moroccan Memories Foundation" et soutenu par le conseil de la communauté marocaine à l'étranger.
Source : MAP
"WWW: What a Wonderful World", du réalisateur marocain Faouzi Bensaidi, sera projeté dans le cadre du cycle du cinéma "Cartographies urbaines : la ville arabe dans le cinéma contemporain", organisé dans la capitale espagnole du 2 novembre au 14 décembre.
Ce cycle, initié par la Casa Arabe (la Maison Arabe), vise à faire connaître la vie quotidienne dans plusieurs villes arabes, dont Casablanca, Alger, Beyrouth ou le Caire à travers des productions cinématographiques contemporaines.
Outre le long métrage marocain, ce cycle sera marqué par la projection d'autres films comme "Viva laldjérie", de Nadir Moknèche (Algérie, 2004), "En attendant le bonheur", de Abderrahmane Sissako (Mauritanie, 2002), "Chronique d'une disparition", de Elia Suleiman (Palestine, 1996), "le Chaos", de Youssef Chahine et Khaled Youssef (Egypte, 2007) et "Falafel", de Michel Kammoun (Liban, 2006).
Créée en 2006, la Maison Arabe vise à promouvoir le dialogue et le débat entre le Monde arabe et l'Espagne, tout en améliorant l'échange culturel et le métissage entre les deux civilisations.
Elle a également pour objectif de renforcer les liens dans tous les domaines à travers des activités académiques, politiques, économiques, culturelles et éducatives.
Source : MAP
Le cinéaste marocain Hassan Benjelloun présidera le jury international pour les longs-métrages lors de la quatrième édition du Festival du film arabe de Bruxelles, qui se tiendra du 18 au 24 novembre.
Lors de cette édition, qui connaîtra la participation de plus d'une trentaine de productions arabes, quatre longs-métrages et trois courts-métrages marocains seront projetés.
Cette édition fera un focus sur le cinéma marocain récent avec la projection notamment du film "Number One" de Zakia Tahiri, "Tu te souviens d'Adil" de Mohamed Zineddaine, "Les jardins de Samira" de Latif Lahlou et "Les cris de jeunes filles des hirondelles" de Moumen Smihi.
"Tu te souviens d'Adil" sera également projeté lors de matinées scolaires organisées durant le Festival.
En outre, une table-ronde sur la création cinématographique des jeunes réalisateurs belgo-marocains et les moyens de leur apporter une assistance financière figure également au programme.
Ce Festival annuel, qui témoigne d'une richesse du 7ème art et s'engage à donner un regard renouvelé sur les Âœuvres cinématographiques arabes, offre aux professionnels l'opportunité de présenter des films qui s'inscrivent dans la préservation et la promotion de la diversité culturelle.
Cette manifestation cinématographique ambitionne également de promouvoir le "Vivre ensemble au-delà des différences" et donner la possibilité aux Européens de découvrir d'autres modes de vie et de pensée.
Source : MAP
La crise économique n'a pas réfréné l'envie des habitants des pays pauvres de chercher un avenir meilleur en migrant à l'étranger, en priorité dans un pays riche, montre un sondage mondial de l'institut Gallup publié lundi.
Selon cette étude réalisée dans 135 pays, quelque 700 millions de personnes, soit 16% de la population adulte mondiale, s'expatrieraient volontiers si elles en avaient la possibilité.
Près de huit personnes sur dix parmi celles qui émettent le voeu d'émigrer vivent dans un pays en développement, montre le sondage publié à l'occasion d'une conférence sur les migrations à Athènes. Une très large majorité privilégierait une installation dans un pays développé.
"Dans la majorité des pays, le désir de s'installer ailleurs n'a pas diminué de façon significative après que la crise économique a frappé en 2008", a déclaré Neli Esipova, directrice de recherche chez Gallup.
En tête des pays les plus prisés arrivent les Etats-Unis, où 165 millions de personnes souhaiteraient s'installer. La Grande-Bretagne, la France, l'Espagne et l'Arabie saoudite suivent à distance respectable, avec moins de 50 millions de personnes souhaitant s'installer dans chacun de ces pays.
Si les souhaits des personnes candidates à l'émigration étaient exaucés, certains pays verraient leur population gonfler de manière spectaculaire quand d'autres se dépeupleraient fortement.
Ainsi, la population de Singapour triplerait-elle alors que le nombre d'habitants d'Arabie saoudite, de Nouvelle-Zélande et du Canada augmenteraient respectivement de 180, 175 et 170%, selon Gallup. A l'inverse, des pays comme la Sierra Leone, Haïti et le Salvador perdraient environ la moitié de leurs habitants.
Source : MAP
L'Association Ajax de Miami de football en salle organisera le 8 novembre un tournoi international à Orlando avec la participation de 16 équipes étrangères et de clubs de Marocains résidant aux Etats-Unis.
Les équipes étrangères représentent le Mexique, le Guatemala, le Brésil et la République Dominicaine.
Selon les organisateurs, ce tournoi, organisé à l'occasion du 34e anniversaire de la Marche Verte, verra la participation des équipes de Marocains "Maroc-Orlando", "Maroc-Miami", "Maroc-Fort Lauderdal", "Maroc-New Jerzy" et "Maroc-Washington", en plus d'une équipe issue du Maroc et composée de journalistes, d'artistes et d'anciens joueurs internationaux.
En marge du tournoi, l'Association Ajax de Miami organisera le 6 novembre une soirée artistique qui sera animée par le comédien marocain Mohamed Atir.
Source : MAP
L'Espagne socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, considérée sous peu comme l'Eldorado des immigrés à la recherche de lendemains meilleurs, a décidé de mener un revirement dans sa politique d'immigration en adoptant une loi polémique, décriée par les associations des immigrés et les ONG des droits de l'Homme.
Comme un malheur n'arrive jamais seul, les immigrés en Espagne, déjà malmenés par une crise économique et financière qui s'est fait ressentir particulièrement dans le pays en décimant sur son passage des millions de postes d'emploi, se retrouvent maintenant confrontés à une nouvelle loi sur l'immigration plus restrictive que les précédentes.
Selon les chiffres officiels, environ 4,5 millions d'immigrés vivent légalement en Espagne, soit environ 12 pc de la population. Le chômage fait rage dans leurs rangs avec plus de 500.000 immigrés sans emploi à fin septembre dernier.
Fini donc le temps où l'Espagne était considérée comme une destination phare de l'immigration. Fini les régularisations massives sévèrement critiquées par ses voisins. Fini le temps des vaches grasses où l'immigré était le bien venu pour faire tourner les rouages d'une machine économique fonctionnant à 100 pc. Et fini le temps où l'immigration était considérée comme "une chance pour l'Espagne", célèbre slogan au cÂœur de la campagne électorale de Zapatero. Maintenant, l'immigration devient un boulet que le pays s'efforce à se défaire par tous les moyens.
En cette période de vaches maigres, l'Espagne ne veut plus d'immigrés. Le pays, englué dans une crise économique sans précédent avec près de 4 millions de chômeurs, décide de réformer sa législation de l'immigration et adopte une Loi des plus restrictives pour ce faire.
Jeudi dernier, le Congrès des députés espagnols (chambre basse) a adopté la 4-ème réforme de la loi sur l'immigration dite "Loi des Etrangers", c'est dire que le sujet est extrêmement sensible pour le pays.
La nouvelle loi a pu passer l'épreuve de la chambre basse du Parlement grâce à l'appui des formations nationalistes celles catalanes, canariennes et basques.
En échange de leur appui, les nationalistes Catalans ont réussi à obtenir de plus amples compétences pour les communautés autonomes en matière de gestion de l'immigration. La coalition Canarienne a réussi à imposer la possibilité de confier la tutelle des mineurs non accompagnés, qui saturent ses centres d'accueil, à d'autres communautés ou à des ONG spécialisées dans la protection des enfants. Quant aux Basques, qui avaient qualifié de "Berlusconiste" le nouveau texte de loi, ont réussi à obtenir que la période de rétention pour les clandestins n'excède pas les 60 jours.
Du côté du Parti Populaire (PP-Opposition) et comme il fallait s'y attendre, le nouveau texte a été critiqué vertement. La nouvelle loi sur l'immigration n'est qu'une "réforme de façade", a affirmé le PP en annonçant son intention de la "changer une fois au pouvoir".
Dès son adoption par le Congrès des députés, la nouvelle a suscité nombre de commentaires de la presse espagnole.
"C'est une réforme du rallongement de la période de rétention des clandestins et de la limitation du regroupement familial. Mais c'est aussi une réforme qui reconnaît le couple et qui protège les victimes de la violence du genre ou de la traite des femmes. Bref, il s'agit d'un texte qui provoque des réactions contradictoires", relevait la presse du pays.
Toutefois, il faut reconnaître que l'exécutif socialiste, sous la pression d'associations des immigrés, d'ONG des droits de l'Homme et de certains partis politiques, a du se rétracter sur certains points polémiques de cette loi et procéder à des réajustements pour la faire passer.
Il s'agit principalement de la suppression de la pénalisation des aides aux immigrés clandestins. D'autres nouveautés ont été également apportées à cette nouvelle législation notamment la régularisation de la situation des femmes immigrées victimes de la violence machiste.
Mais d'autres points polémiques persistent dans le nouveau texte qui prévoit un durcissement en matière d'immigration illégale et en matière de gestion de l'immigration. Ces points avaient suscité l'indignation des associations des immigrés en Espagne et des ONG des droits Humains.
Il s'agit principalement de l'extension de 40 à 60 jours de la période maximum de rétention des immigrés en situation irrégulière, les restrictions et le durcissement des procédures de regroupement familial (seule les personnes âgées de plus de 65 ans peuvent prétendre au regroupement familial à condition que leurs fils ou filles justifient cinq années de résidence régulière en Espagne), les limitations du droit à l'enseignement et enfin la clause sur les clandestins mineur d'âge.
En dehors de l'alcôve du Congrès des députés, des ONG de défense des droits Humains et des droits des immigrés, comme Amnesty Internationale, la commission espagnole d'aide au réfugiés (CEAR), Caritas et Red Acoge, tout en reconnaissant "une certaine amélioration" du texte adopté comparativement avec le projet initial, ont tiré la sonnette d'alarme sur le caractère restrictif de la loi sur l'immigration.
"Le nouveau texte de loi comporte des restrictions importantes des Droits fondamentaux des immigrés", ont-elles averti.
D'autres associations des immigrés notamment Marocains et Latino-américains, ont affirmé que la nouvelle loi comporte aussi bien des aspects positifs que des aspects négatifs.
Après l'épreuve du Congrès des députés, la nouvelle loi doit être examinée par la chambre haute du Parlement pour d'éventuels nouveaux amendements avant son adoption définitive prévue pour la fin de l'année.
Il s'agit de la quatrième réforme de la Loi sur l'immigration en huit ans en Espagne et la première sous le gouvernement socialiste PSOE. Les trois antérieures réformes l'ont été sous les gouvernements du PP.
Source : Le Matin
Un conseil de gouvernement se réunira, jeudi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi,indique lundi un communiqué de la Primature.
Le conseil se penchera sur l'examen d'un projet de décret portant application de la loi relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Royaume du Maroc, à l'émigration et l'immigration irrégulières.
Source : La Vie eco
"Mogador : carrefour des cultures et témoin de l'histoire" est le thème d'un séminaire organisé, dimanche à Essaouira, à l'initiative de l'association Mogador et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Organisé en marge du festival des Andalousies Atlantiques (29 octobre - 1er novembre) par l'association Mogador et la Fondation des Trois cultures, ce débat a été animé par M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi et président du festival.
Selon M. El Yazami, président du CCME, cette table ronde permet de retracer l'histoire de Mogador depuis l'antiquité avec toute une série de présentations sur la ville au temps médiéval et aux 16, 17 et 18èmes siècles.
Dans ce sens, M. El Yazami a insisté sur deux éléments. Tout d'abord, le pluralisme et la diversité de la population d'Essaouira et son ouverture sur le monde. Ensuite, dit-il, le rapport étroit qui existe entre l'émigration et l'histoire de cette ville, puisque les souiris non seulement ont accueilli les étrangers, mais aussi émigré depuis les 17 et 18-èmes siècles.
L'importance de ce colloque réside aussi dans son ouverture sur le grand public en vue de vulgariser les avancées de l'école historique marocaine.
"Aujourd'hui, nous avons une grande école d'histoire marocaine", a-t-il dit. Pour ce faire, les résultats ne doivent pas rester confinés dans le milieu universitaire, mais proposés au grand public et le colloque verse dans cette finalité, ajoute-t-il.
Dans le même contexte, M. El Yazami a évoqué les manifestations que compte organiser le CCME et visant à retracer l'histoire de l'émigration des Marocains.
Il s'agit de la 2-ème rencontre des Marocains d'ici et ailleurs, prévue le 19 et 20 décembre à Marrakech autour du thème "les femmes et l'émigration".
Il a aussi cité le Salon international du Livre qui sera organisé du 12 au 24 février prochain ou l'émigration sera à l'honneur.
"Ces actions illustrent d'abord les avancées de la recherche en matière d'histoire de l'immigration et l'ouverture progressive des archives qui permettent de révéler assez souvent des pans entiers de l'histoire nationale de chaque pays et d'intégrer, dans le récit national, la participation souvent essentiel des communautés d'origine étrangère.
Pour sa par, M. Abdelaziz El Khayyari, chercheur, a évoqué les recherches archéologiques qui montrent qu'Essaouira a été occupée depuis la préhistoire.
Elle a longtemps été considérée comme un des meilleurs ancrages de la côte marocaine.
Le débat a été également ponctué par des interventions sur "l'activité commerciale d'Essaouira du 18ème au 20ème siècles et "les juifs marocains et la Grande-Bretagne".
Source : MAP
Le ministre canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, M. Jason Kenney, a indiqué que son pays "compte accueillir entre 240.000 et 265.000 nouveaux résidents permanents en 2010, soit le même nombre d'immigrants que les dernières années.
"Même si d'autres pays ont réduit leurs niveaux d'immigration pour faire face à court terme à la conjoncture économique difficile à l'échelle mondiale, le gouvernement maintient ses niveaux d'immigration pour répondre aux besoins économiques à moyen et à long terme du pays", a déclaré le ministre qui a déposé, vendredi, le Rapport annuel au Parlement sur l'immigration de 2009.
"En 2010, le Canada accueillera encore un nombre de nouveaux résidents permanents plus grand que le nombre moyen annuel des années 1990", a affirmé le ministre dans un communiqué ajoutant que "le plan de 2010 met l'accent sur l'immigration économique afin de soutenir l'économie du Canada pendant et après la reprise économique actuelle".
Et d'ajouter que "l'amélioration du Programme fédéral des travailleurs qualifiés fait partie de l'engagement global du gouvernement du Canada à l'égard de la modernisation du système d'immigration afin de maximiser sa contribution à notre croissance économique globale".
Source : Casafree
La commission interministérielle chargée de l'émigration a adopté le programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et la culture arabes aux enfants des Marocains résidant à l'étranger (MRE).
Dans une allocution prononcée lors d'une réunion, jeudi à Rabat, de la commission destinée à l'examen de ce programme, le Premier ministre M. Abbas El Fassi a incité les départements gouvernementaux concernés à conjuguer leurs efforts en vue de garantir la réussite de ce programme d'urgence, de façon à perpétuer les liens culturels et spirituels entre les MRE et leur mère patrie, indique un communiqué de la Primature.
M. El Fassi a en outre relevé l'importance de ce chantier auquel le gouvernement a accordé un intérêt particulier, conformément aux Hautes Orientations Royales visant à promouvoir la situation de la communauté marocaine établie à l'étranger, aux engagements pris dans le cadre de la déclaration gouvernementale et aux objectifs de la stratégie tracée dans le cadre du plan national pour la promotion de la situation des MRE.
L'importance du dossier, a-t-il ajouté, réside dans le fait qu'il représente un axe central de la politique publique concernant les MRE en vue de préserver leur identité nationale dans ses diverses dimensions et consolider leur attachement à la Mère patrie.
M. El Fassi a également indiqué que les objectifs et contenus des cursus scolaires en vigueur n'accompagnent plus les profondes mutations qu'a connues la communauté marocaine et les changements socio-économiques et politiques qu'ont connus les pays d'accueil. Cette situation, a poursuivi le Premier ministre, requiert une mise à niveau des programmes scolaires et leur adaptation culturelle aux nouvelles conditions.
Dans le même ordre d'idées, le Premier ministre a souligné la nécessité de répondre à l'une des principales revendications des MRE à savoir la réforme du système d'éducation destiné à cette frange qui représente 10 pc des Marocains et qui soutient l'économie nationale grâce à ses transferts qui constituent la première source de devises, et ce malgré la crise économique mondiale, ce qui confirme son attachement à son pays d'origine.
Le gouvernement, a précisé M. El Fassi, a mis en oeuvre toutes les mesures nécessaires pour relever les défis liés à ce chantier, dans le cadre d'une stratégie destinée aux MRE visant à préserver leur identité nationale et leur culture authentique et les aider à respecter la culture du pays d'accueil et mieux s'y intégrer.
Il a également évoqué les conclusions de l'étude réalisée sur l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les pays d'immigration.
Cette étude, a-t-il ajouté, a décelé de profonds dysfonctionnements et lacunes qui menacent l'enseignement officiel et parallèle notamment concernant la gouvernance, les ressources humaines, les dispositions pédagogiques, les mécanismes de gestion ainsi que le désengagement de certains pays d'accueil des conventions bilatérales.
Pour sa part, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a présenté un exposé sur les axes principaux du programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et de la culture arabes aux enfants des MRE pour la période de 2009/2013, programme élaboré à partir du diagnostic de la situation de cet enseignement.
Ce diagnostic, a indiqué M. Ameur, a permis de mettre le doigt sur les dysfonctionnements concernant notamment l'approche pédagogique, le manque de ressources humaines, la multiplicité des intervenants et le chevauchement des missions.
A partir de ce diagnostic, le programme, qui a été adopté, s'articule autour de deux axes à savoir l'amélioration de l'enseignement officiel à travers la révision des attributions des différents intervenants, la mise à disposition des manuels scolaires, l'augmentation de l'effectif des enseignants de 50 pc et l'amélioration de leurs conditions ainsi que l'élaboration d'un manuel pédagogique spécial.
Le second axe comprend le développement des systèmes complémentaires à travers des partenariats avec les associations, la mise en place d'un programme culturel intégré, l'ouverture de centres culturels et l'encouragement de l'enseignement à distance et de l'enseignement à la demande.
Ont pris part à cette réunion, M. Mohamed El Yazghi, ministre d'Etat, M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des affaires islamiques, M. Driss Dahak, Secrétaire général du gouvernement, Mme Latifa Labida, Secrétaire d'Etat chargé de l'enseignement scolaire, Mme Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M.Omar Azzimane, président délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l'Etranger ainsi que des représentants des départements ministériels concernés.
Source : MAP
Le film "Number One" de la Marocaine Zakia Tahiri a été sélectionné pour être projeté au Festival "Continent Afrique" prévu du 11 au 19 novembre à Mont-de-Marsan (Sud-Ouest de la France), apprend-on auprès des organisateurs.
Le programme de cette 4-ème édition comporte également la projection de films représentant l'Algérie, Madagascar, la Mauritanie, le Burkina Faso, la France et la Suisse.
Cette programmation tient compte de l'actualité des sorties mais aussi du répertoire du cinéma africain, précise-t-on de mêmes sources.
"Continent Afrique" est une manifestation qui s'attache à montrer l'Afrique, sa culture, son histoire, sa réalité et celle de ses diasporas par le biais du cinéma. Elle est mise en place par la collaboration du cinéma "Royal" de la ville et de l'Association "Arts des Suds" que préside la Marocaine Fatima Benjou.
A rappeler que trois films marocains avaient été projetés lors de l'édition de 2007. Il s'agit de "Tarfaya" de Daoud Aoulad Syad, "Messaoud" (Omar Mouldouira) et "R'da" de Mohamed Ahed Bensouda.
Née en 1963 à Lille (Nord de la France), Zakia Tahiri a passé son enfance à Casablanca avant de venir en France pour poursuivre ses études à Paris (théâtre et cinéma).
Comme actrice, elle a joué notamment avec Gérard Depardieu dans "Fort Saganne" d'Alain Corneau puis "Une porte sur le ciel" (Farida Belyazid), "Badis" et "A la recherche du mari de ma femme" (Mohamed Abderrahman Tazi), "Krim" (Ahmed Bouchaala) et "Hamilton" avec Peter Stormarer.
Source : MAP
Les participants au colloque international sur "la présence musulmane en Andalousie" ont appelé à la création d'un institut spécialisé dans la culture andalouse à Chechaouen.
Les participants ont incité, dans des recommandations qui ont couronnées les travaux de cette rencontre initiée par l'ISESCO en collaboration avec l'Association mondiale de la Dawa islamique et l'Association de la Dawa à Chefchaouen, les universités, les instituts scientifiques en Espagne à ouvrir leurs portes aux étudiants chercheurs dans le domaine de l'histoire andalouse et à leur apporter l'aide nécessaire.
Ils ont de même invité le Vatican et l'église espagnole à faciliter l'accès aux archives traitant des Morisques au profit des étudiants, mettant l'accent sur l'impératif d'explorer des approches nouvelles à même de favoriser le dialogue entre les civilisations et la coopération entre les deux rives de la Méditerranée.
Soulignant l'importance d'une utilisation optimale des médias pour faire connaître l'histoire de l'Andalousie et des Morisques, les participants ont invité les établissements d'éducation et les départements concernés à accorder un intérêt particulier à l'enseignement de l'histoire andalouse dans sa globalité, et à multiplier les efforts pour préserver ce patrimoine et l'inscrire dans le registre du patrimoine de l'humanité.
Les participants à ce colloque de deux jours ont débattu de plusieurs thèmes, dont "la présence islamique en Andalousie (711-1492)", "les manuscrits et les documents arabes et étrangères portant sur le patrimoine andalou, "la culture andalouse et sa place dans les études et les recherches académiques et les préoccupations de la société civile", et "le patrimoine andalou et sa symbolique dans l'alliance des civilisations et le dialogue des cultures".
Le colloque, qui a connu la participation d'une quarantaine de professeurs chercheurs, universitaires et intellectuels venant, outre le Maroc, d'Espagne, de Tunisie, d'Egypte, d'Arabie Saoudite, et du Koweït, ainsi que de représentants de plusieurs associations, a été marqué également par l'organisation d'une exposition sur "l'histoire de l'Andalousie et des Morisques" et la présentation d'un ouvrage de l'historien Mohamed Ibn Azzouz Hakim intitulé "Atlas maâssat Al Andalous".
Source : MAP
Le Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier (CineMed), dont la 31-ème édition a eu lieu du 23 octobre au 1er novembre, a décerné une Bourse d'aide au développement au projet de long métrage "Chroniques de la cour de récré" du Marocain Brahim Fritah, apprend-on auprès des organisateurs.
Seize projets, dont "L'Amante du Rif" de la Marocaine Narjiss Nejjar, ont été sélectionnés cette année et présentés publiquement les 29 et 30 octobre par leurs réalisateurs et producteurs.
A l'issue des consultations, le Jury a récompensé "Chroniques de la cour de récré" par la Bourse décernée par le ministère français des Affaires étrangères, "Une famille libanaise" de Nadim Tabet (Liban) par la Bourse attribuée par l'Organisation internationale de la Francophonie, "Paradis" de Shimon Shai (Israël) par la Bourse octroyée par le Centre national français de la cinématographie, "Nu allongé" de la Tunisienne Kaouther Ben Hania par la Bourse de la Région Languedoc-Roussillon et "Les Deux vies d'Abderrahmane" du Français Philippe Faucon par la Bourse décernée par l'Association "Beaumarchais".
Il convient de rappeler que deux films marocains étaient en compétition lors de cette édition. Il s'agit du court métrage "Le bal des suspendus" d'El-Mehdi Azzam et du documentaire "Les damnés de la mer" de Jawad Rhalib.
Un autre court métrage marocain "Fatma" de Samia Charkioui a été programmé, quant à lui, dans la série panorama.
Créé en 1979, le Festival propose chaque année une semaine d'immersion totale dans la culture méditerranéenne. Fort de son succès, il est devenu international en 1989 en ouvrant une section compétition et accueille aujourd'hui près de 200 Âœuvres par édition.
Le CineMed, qui reste un véritable événement culturel et un lieu de rencontres et d'échanges autour de projections cinématographiques, a pour vocation de montrer au grand public des films peu connus et des acteurs et réalisateurs de grands talents qui se consacrent à cette culture méditerranéenne unique au monde.
Cette édition a vu la projection de plusieurs avant-premières, 12 longs métrages en compétition et 20 autres en panorama, 20 courts métrages en compétition et 20 autres en panorama ainsi que 10 documentaires en compétition.
Source : MAP
Les migrations sont un phénomène mondial, dont la complexité réside dans le fait qu'il est souvent traité d'un point de vue uniquement territorial ce qui empêche les pays d'y apporter des solutions efficientes, ont souligné, samedi à Marrakech, les participants à la 2ème World Policy Conference (WPC).
Les participants à une session intitulée "Migrations" ont ajouté que l'ensemble des solutions, jusque-là apportées à ce phénomène ce sont montrées inefficaces d'autant plus que la question des migrations a pris une dimension encore plus sécuritaire, notant que certaines mesures prises ces dernières années tel que le renforcement du contrôle dans les frontière n'ont pu qu'engendrer un développement spectaculaire de groupes mafieux spécialisés dans le trafic d'êtres humains.
Ils ont tenu à ajouter également que les changements climatiques, le développement des moyens d'information et de communication, la recrudescence de l'insécurité et de l'instabilité dans nombre de régions du globe, le vieillissement des populations des pays d'accueil, sont autant de facteurs qui incitent à la mobilité.
Un tel phénomène a eu pour conséquence directe de fragiliser les sociétés et de donner naissance à des phénomènes encore plus dangereux tels que l'extrémisme, la prolifération du crime ou encore la montée de trafic de drogue, ont-ils expliqué, s'interrogeant sur la manière d'aborder la question du développement tout en la liant à la migration.
Ils ont aussi remis en cause l'approche de l'immigration sélective qui a pour conséquence directe la fuite des cerveaux vers les pays du Nord, estimant que la manière selon laquelle ce phénomène est abordé jusqu'à présent ne peut pas durer dans le temps.
"Il ne peut y avoir de mondialisation à visage humain ni de gouvernance mondiale si on ne reconnaît pas le droit de tout un chacun de décider de son lieu de résidence", ont-ils dit, mettant l'accent sur le changement très profond que connaissent actuellement les migrations internationales.
Et de poursuivre que si traditionnellement les pays du nord menaient leurs propres politiques, il est désormais impératif de traiter ces questions dans le cadre d'une concertation entre les pays d'accueil et ceux d'origine.
Les participants ont, par ailleurs, tenu à préciser que les transferts des travailleurs migrants vers leurs pays d'origine se chiffrent à 300 milliards de dollars alors que les aides publiques sont estimées à seulement 120 milliards de dollars.
Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette conférence, initiée par l'Institut français des relations internationales (IFRI), servira d'occasion pour les 120 participants représentant près de 30 pays de se pencher sur sept axes principaux liés notamment à la "gouvernance politique", au "droit international", à "la gouvernance économique et financière", aux "mouvements migratoires", "énergie et climat", "santé et environnement", "eau, agriculture et alimentation".
Source : MAP
Les participants à une rencontre à Montréal sur les "murs et frontières en relations internationales" ont plaidé, vendredi, pour la levée de toute genre de barrières pour édifier "un monde et une mondialisation plus justes, plus humains et plus ouverts ".
"Les murs sont dans les têtes avant d'être sur le sol, entraînant hostilité mutuelle, xénophobie et ségrégation, dans le souci de se prémunir contre la perception des menaces extérieures voire intérieures", ont fait savoir les participants à cette rencontre réunissant des universitaires et des chercheurs en relations internationales représentant différents pays, dont le Maroc.
Ils ont indiqué que 20 ans après la chute du mur de Berlin, "murs et barrières délimitent encore d'importantes frontières dans le monde et même si la barrière physique disparue, un mur subsiste toujours dans les têtes".
Les différents panélistes, dont des chercheurs, universitaires et experts au sein du Centre d'Etudes internationales de Rabat, se sont interrogés sur la question du retour du mur en relations internationales et les facteurs qui ont conduit à cette résurgence de cette culture des barrières.
"L'après-guerre froide et l'après 11 septembre ont vu apparaître des murs frontaliers, symboles que l'on croyait disparus dans les affres de la décolonisation" et "définitivement éradiqués" avec la chute du mur de Berlin, ont-ils déploré.
Ces conférenciers ont fait savoir que depuis le 11 septembre 2001, des "murs", frontières physiques, sont réapparus dans plusieurs régions notamment en Palestine et à Chypre et à la frontière mexicano-américaine et au Cachemire tels des "symboles de sécurité" révélant une nouvelle ère des relations internationales.
Ils ont relevé qu'aux murs frontaliers connus sont venus s'ajouter, après la guerre froide, l'annonce de plus d'une vingtaine d'"ouvrages maçonnés" pour marquer les frontières infra et interétatiques.
Pour séparer ou protéger, la version actuelle du mur pourrait correspondre à la "polarisation" du monde à la suite des attentats du 11 septembre 2001 et constitue le révélateur d'une nouvelle ère des relations internationales, fondée sur la "perception" de l'autre, indique-t-on lors de ce colloque organisé par la Chaire Raoul-Dandurand de l'Université de Québec à Montréal (UQAM).
Cette rencontre de deux jours a été l'occasion de voir dans quelle mesure ce possible "retour" du mur en relations internationales pourrait être "symptomatique d'une nouvelle ère des relations internationales".
Il s'agissait d'explorer le rôle encore insuffisamment étudié de la place des murs dans les relations internationales en favorisant une perspective multidisciplinaire sur diverses problématiques dont "la récurrence ou le déclin des murs", "les murs infranationaux", "les murs entre droit international, droit local et absence de droits", "les murs anti immigration entre pays forts et faibles : un échec de la diplomatie de bon voisinage?", "les murs et les identités", "les stratégies de contournement des murs", "murs mentaux et souveraineté", "murs économiques" et "l'industrie des murs, les no man's lands générés par les murs".
Parmi les thèmes abordés lors de cet événement, qui a vu la participation d'une centaine de conférenciers, figurent aussi les murs de l'histoire, discours globalisant, retour des frontières, le droit du mur, les murs de droit, impacts des murs, les murs et les identités et des études de cas.
Source : MAP
L'exposition itinérante "Mémoires marocaines en Grande-Bretagne" qui retrace l'histoire de l'émigration marocaine dans ce pays a fait escale, samedi à Essaouira, dernière étape de sa tournée dans le Royaume.
La cérémonie de vernissage de cette exposition a eu lieu samedi soir en marge du festival des Andalousies Atlantiques en présence de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président du festival, M. Driss El Yazami, président du conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Ahmed Herzenni, président du conseil consultatif des droits de l'Homme et M. Nabil El Kharroubi, gouverneur de la province d'Essaouira.
L'exposition est un voyage documenté et illustré à travers les échanges diplomatiques et sociaux, les biographies des Marocains émigrés en Grande-Bretagne et enfin l'héritage commun des Maroco-Britanniques.
Le travail est l'aboutissement d'un projet s'étalant sur deux années portant sur l'histoire orale et visuelle de la présence de la communauté marocaine au Royaume-Uni, qui remonte au XIXème siècle.
Réalisée par Mme Myriam Cherti, chercheur en sciences sociales à l'université de Sussex, l'exposition explore la longue histoire des relations maroco-britanniques et célèbre cet héritage commun.
Elle a été présentée au Royaume-Uni de décembre 2008 à mars 2009. D'abord à la prestigieuse British Library à Londres, puis dans cinq grandes villes "St Albans, Crawley, Trowbridge, Manchester et Edinburgh" et a attiré de très nombreux visiteurs.
Pour Mme Cherti, l'objectif de cette exposition est triple. D'abord, elle invite le plus large public à découvrir et à réfléchir sur la manière dont les histoires sont interconnectées, créer un environnement favorable aux Maroco-britanniques pour partager la diversité de leurs histoires de migration et enfin montrer la façon dont cette communauté a enrichi l'environnement culturel de la société britannique d'aujourd'hui.
L'exposition, montée par le CCME et qui se poursuivra jusqu'au 10 novembre, comprend trois parties. "Les Premiers liens" soulignent la relation de longue date entre le Maroc et la Grande-Bretagne par la voie des échanges diplomatiques, sociaux et culturels.
Ensuite, le volet "Histoires occultées" met en lumière les récits de vie des Marocains qui sont arrivés en Grande-Bretagne depuis les années 1960, tandis que la partie "l'Héritage partagé" présente la manière dont le patrimoine marocain est perçu et utilisé par les artistes maroco-britanniques et les artistes non marocains.
Cette section attire également l'attention sur le patrimoine collectif des maroco-britanniques en mettant en valeur leur identité dynamique et complexe.
Dans une déclaration à la MAP, M. El Yazami a indiqué que l'exposition rend hommage aux pionniers de l'émigration. "C'est montrer aussi la diversité de l'émigration et l'apport de ces émigrés à la culture marocaine", explique-t-il.
Le choix d'Essaouira s'explique par "la grande histoire qu'entretient Mogador avec la grande Bretagne", a-t-il ajouté.
Selon des chiffres fournis à cette occasion, entre 50.000 et 55.000 Marocains vivent actuellement en Grande-Bretagne et qui se sont arrivés dans ce pays en quatre phases.
Dans les années 60, les travailleurs peu qualifiés principalement du Nord du Maroc qui se sont installés à Londres et Edimbourg, alors que de plus petites concentrations venant de Meknès et Oujda ont choisi Crawley et Trowbridge pour s'établir.
Viennent après le regroupement familial dans les années 70 et l'émigration de jeunes professionnels et entrepreneurs semi-qualifiés dans les années 80.
La dernière étape est celle qui est récente (années 90) où des professionnels hautement qualifiés commencent à arriver, dont beaucoup travaillent actuellement dans le secteur financier, particulièrement à Londres.
Essaouira constitue la dernière étape après celles de Tanger (7 au 28 septembre) et Rabat (16 au 26 octobre).
Source : MAP
Un grand colloque scientifique international interdisciplinaire pour la commémoration du 400ème anniversaire de l'expulsion des Morisques d'Espagne a été organisé les 28 et 29 octobre à Rabat et se tient les 30 et 31 octobre à Casablanca par l'Institut des Etudes Hispano-Lusophones (Unité de Recherche sur la Moriscologie) de l'Université Mohammed V-Agdal, Rabat et la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Ben Msik, Casablanca (Laboratoire Maroc et monde occidentaux).
Organisé avec la participation de partenaires comme le ministère de la Communauté marocaine à l'étranger et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le ministère de la culture, la Bibliothèque nationale, la Fondation Al Saoud, le colloque est une occasion de revenir sur une histoire toujours d'actualité avec la nécessité du dialogue, de la tolérance dans un espace où l'immigration est de l'ordre du quotidien.
L'objet du colloque est le patrimoine et l'histoire morisques. Il est réparti sur divers axes comme l'historiographie morisque : état des lieux, les antécédents et les répercussions de l'expulsion des Morisques, les Morisques de la diaspora, les transferts culturels et techniques.
Les objectifs du colloque c'est de commémorer, de la rive sud, le IVè centenaire de l'expulsion et l'exil des Morisques d'Espagne et ouvrir le champ à différentes lectures et analyses de la question morisque, faire de ce colloque un espace scientifique interdisciplinaire de rencontre de chercheurs et spécialistes dans le domaine, instaurer des débats riches et constructifs en mesure de révéler la vie religieuse des morisques, leur condition socio-économique et leur vicissitude identitaire, à même d'analyser les causes, les préambules et les conséquences de leur expulsion, promouvoir les études moriscologiques au Maroc en tant que champ de recherche interdisciplinaire, réfléchir sur des questions telle que la nécessité d'une relecture et une réécriture de l'histoire pour pouvoir édifier un nouveau message.
Les Morisques, de l'espagnol moriscos (petit maure) sont les musulmans d'Espagne nouvellement convertis au catholicisme à la suite de la reconquête de l'Andalus, la chute de Grenade le 2 janvier 1492, l'entrée triomphale des Espagnols à Grenade après le retrait du dernier roi de la dynastie des Abou Nasr Abou Abdillah. Avant les Morisques c'était les Mudéjars ces musulmans en Espagne qui, avec l'avancée de la Reconquête et devenus des vassaux des chrétiens, étaient autorisés à vivre et à pratiquer librement leur religion. C'était la période de tolérance avant l'entrée en scène de l'Inquisition.
Celle-ci a fait qu'après 7 siècles de vie et de civilisation en Espagne, les Musulmans furent invités à se convertir au catholicisme ou à quitter le territoire. Pour ne pas vivre la tragédie de l'expatriation, les Morisques vont jouer le jeu de la conversion de façade. Mais l'église de l'Inquisition ne va surtout pas ajouter foi à leur sincérité: les Morisques étaient présumés poursuivre leurs pratiques religieuses musulmanes en cachette. Ils vont être accusés de collusion avec les Turcs, redoutables ennemis des chrétiens. Il faut attendre un siècle de 1505 à 1609, un sombre siècle de persécutions et de clandestinité confessionnelle, pour que la décision définitive d'expulsion intervienne. Il s'agirait d'un demi million de personnes qui vont être déportées de leur pays en grande partie vers les côtes du Maghreb notamment le Maroc. Du moins si l'on compte aussi les nombreuses familles qui avaient fuit les persécutions bien avant les édits d'expulsion de 1609.
L'Espagne catholique triomphale qui avait étendu son espace vital au Nouveau Monde et ses richesses aurifères, rêvait de pureté catholique du peuple élu, béni de Dieu. C'est pourquoi elle avait commencé d'abord par l'expulsion des juifs, quelque 120 mille personnes selon des estimations de spécialistes. Ensuite ce fut le tour des musulmans. Il y avait aussi des raisons économiques: on spoliait des terres, des biens des expulsés. Ceux-ci par ailleurs connaissaient un taux de croissance démographique inquiétant pour les chrétiens dans certaines régions. Sur le chemin de l'expatriation et de l'exil, les expulsés vont, en plus, être la cible de toute une armée de voleurs et de criminels dont les responsables de navires qui vont essayer de les dépouiller des biens que les déportés furent autorisés à acheminer vers le pays d'accueil, le Maroc notamment. Une tragédie qui va éveiller une grande émotion chez des Européens de l'époque. Les principaux ports d'embarquement vers le Maroc vont être Malaga, Gibraltar, Tarif et Cadix.
Les expulsés qui ont pu regagner la terre ferme vont s'installer dans des villes comme Tétouan, Salé et Rabat. Celles-ci furent marquées par les empreintes des nouveaux arrivants qui y apportèrent leur savoir-faire dans tous les domaines: architecture, artisanat, art culinaire etc. Soit une immense richesse en transfert de savoir pour le pays d'accueil. A Salé ce sera le lancement de l'aventure des Corsaires salétins qui vont organiser dans la ville à un moment donné une véritable république où vont se réfugier des marins chevronnés renégats européens, hollandais, anglais, français qui vont combattre auprès des anciens andalous. Ceux-ci vont écumer les côtes espagnoles pour capturer des bateaux avec leur cargaison de marchandises venue notamment de l'Amérique et vont même jusqu'à effectuer des incursions surprises à l'intérieur du territoire espagnol en mettant la main sur tout ce qu'il trouvent sur leur chemin notamment des prisonniers qu'ils emmènent à Salé en attendant le paiement de rançons.
Source : L'Opinion
l'UE envisage des vols charters européens
Les dirigeants européens ont décidé vendredi de lancer un projet de vols charters financés par l'UE pour l'expulsion vers les pays d'origine des migrants en situation irrégulière, à l'initiative de la France et malgré des réserves de la Commission européenne.
Dans un document adopté à l'issue d'un sommet à Bruxelles, ils demandent "l'examen de la possibilité d'affréter régulièrement des vols de retour communs financés par l'agence Frontex", l'agence européenne chargée de la sécurité des frontières externes de l'UE.
Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy s'est félicité de l'initiative.
"Personne n'aurait pu imaginer, il y a quelques années, que des gouvernements de gauche, de droite, du sud et du nord se mettent d'accord sur le principe que quelqu'un qui n'a pas respecté les règles, doit être ramené chez lui par avion, par train ou par tout autre moyen de façon digne", a dit M. Sarkozy au cours d'une conférence de presse.
"C'est un progrès considérable", a-t-il estimé. "Il faut aller plus loin, je veux des gardes-frontières européens", a-t-il ajouté.
"L?Europe ne doit plus être le théâtre des drames de l?immigration irrégulière. Il est temps de prendre les mesures nécessaires pour renforcer, au niveau européen, la lutte contre les filières. La décision prise aujourd?hui par les Chefs d?Etat et de Gouvernement européens est une étape décisive pour la construction d?une véritable police européenne aux frontières" a affirmé le ministre français de l'Immigration, Eric Besson dans un communiqué.
La proposition de charters européens est directement inspirée par une demande française, soutenue par l'Italie. La France et la Grande-Bretagne ont organisé un vol commun à la mi-octobre pour emmener à Kaboul trois Afghans renvoyés de France et 24 expulsés de Grande-Bretagne.
Dans un entretien publié vendredi par le quotidien français La Croix, le vice-président de la Commission européenne Jacques Barrot, chargé des questions d'immigration, a toutefois mis en garde contre le "tout sécuritaire".
"Les États doivent trouver le point d'équilibre entre la part sécuritaire et la part d'humanité", a-t-il souligné.
M. Barrot avait déjà réagi après l'organisation du vol commun franco-britannique en demandant aux autorités nationales de "s'assurer au préalable que les migrants concernés ne souhaitent pas demander une protection internationale".
Vendredi, l'UE a invité sa présidence suédoise et la Commission européenne "à intensifier le dialogue avec la Libye sur la gestion des migrations et sur les mesures à prendre par rapport à l'immigration clandestine, y compris la coopération en mer, les contrôles aux frontières et la réadmission".
Beaucoup de migrants clandestins d'Afrique en partance pour les rives européennes traversent la Méditerranée à partir du territoire libyen.
Selon l'organisation internationale de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW), les clandestins sont soumis à "des conditions de vie inhumaines" dans des camps libyens.
A la demande de Paris et de Rome, l'UE a également affirmé que "les accords de réadmission" sont un moyen "important" de lutter contre l'immigration clandestine.
"Ces accords soulèvent de nombreuses interrogations, du fait de leur opacité (peu d?informations données aux parlements nationaux et à la société civile) et de leurs conséquences au regard du respect des droits fondamentaux des migrants", a estimé pour sa part l'ONG Migreurop qui regroupe plusieurs dizaines d'associations européennes et africaines, dont la Cimade.
Source : AFP
Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur effectuera, du 2 au 6 novembre prochain, une visite de travail à Bordeaux en France.
Cette visite sera une opportunité pour rencontrer les membres de la communauté marocaine établis dans la circonscription consulaire du Consulat Général du Royaume du Maroc à Bordeaux notamment les acteurs associatifs qui jouissent d'un intérêt particulier dans le programme gouvernemental, a indiqué un communiqué de ce département.
Au cours de son séjour, M. Ameur aura une série de rencontres avec les responsables bordelais notamment le maire de la ville, les présidents du Conseil régional et du Conseil général et le préfet de police de Bordeaux, ajoute-t-on de même source.
Le ministre tiendra également des séances de travail avec les responsables de certaines institutions chargées des affaires des retraités et des anciens combattants marocains Résidents dans cette Circonscription Consulaire en vue de conclure des partenariat permettant de renforcer l'action sociale au profit des démunis.
Source : Biladi
Depuis peu, le ministère des Affaires étrangères a mis en ligne un site à l'adresse www.consulat.ma destiné à faciliter les démarches administratives auprés des consulats aussi bien pour les Marocains résidant à l'étranger que pour les étrangers.
Le site permet la prise de rendez-vous, l'otention de prestations et de documents à distance sans oublier, naturellement, les informations utiles sur les points de contacts consulaires, les procédures administratives...
Source : La Vie éco
Les dirigeants européens envisagent de demander vendredi la création de vols charters financés par l'UE pour l'expulsion des migrants en situation irrégulière, mais la Commission européenne et certains pays se montrent encore très réservés.
La proposition est inscrite dans un projet de texte final du sommet des dirigeants européens qui s'est ouvert jeudi à Bruxelles et s'achèvera vendredi.
Le document demande "l'examen de la possibilité de vols charters réguliers financés par Frontex", l'agence européenne chargée de la sécurité des frontières externes de l'UE, ou de "vols communs".Ce texte doit toutefois encore faire l'objet de discussions car la formulation générale du passage consacré à l'immigration est jugée "trop répressive" par plusieurs délégations et devrait être "retouchée", a indiqué un diplomate.
"La formulation ne passera pas comme ça", a confié ce diplomate sous couvert de l'anonymat.
La proposition de charters européens est directement inspirée par une demande française, soutenue par l'Italie. La France et la Grande Bretagne ont organisé un vol conjoint à la mi-octobre pour emmener à Kaboul 3 Afghans renvoyés de France et 24 expulsés de Grande-Bretagne.
Et le ministre français de l'Immigration Eric Besson a dit récemment souhaiter la mise en place de vols conjoints "sous bannière européenne" pour le retour forcé de migrants dans leurs pays d'origine.
Le vice-président de la Commission Jacques Barrot, chargé des questions d'immigration, a également mis en garde contre le "tout sécuritaire" dans un entretien accordé au quotidien français La Croix à paraître vendredi.
"Les États doivent trouver le point d'équilibre entre la part sécuritaire et la part d'humanité", a-t-il expliqué.
M. Barrot avait déjà réagi après l'organisation du vol commun franco-britannique, en soulignant que "le retour forcé de migrants de nationalité afghane dans leur pays doit respecter trois conditions strictes".
"Les autorités nationales doivent s'assurer au préalable que les migrants concernés ne souhaitent pas demander une protection internationale" et "si une demande de protection internationale a été faite, les autorités nationales doivent s'assurer que cette demande a fait l'objet d'une instruction rigoureuse aboutissant à son rejet", avait-il ajouté.
"De plus, il est impératif que les autorités nationales s'assurent que la vie des migrants irréguliers reconduits ne soit pas mise en danger une fois de retour en Afghanistan", avait-il insisté.
Source : Le Monde