mercredi 3 juillet 2024 06:23

Les participants au colloque national sur l'émigration  organisé par l'Institut national des études et recherches syndicales ont appelé hier à Alger à la ratification par l'Algérie de la convention 143 relative  aux droits des travailleurs émigrés préconisée par l'Organisation internationale  du travail (OIT).  L'Algérie n'a pas ratifié, selon les participants, la convention 143  à laquelle a appelé l'OIT bien qu'elle ait ratifié les conventions complémentaires  dont la convention 97 de 1949 et la convention des Nations-Unies de 1990.

M. Ahmed Khalef, coordinateur régional des activités des pays arabe au niveau du bureau international du travail, a affirmé que le rôle essentiel  de l'OIT résidait dans "la mise en place de critères internationaux dont sont issues les conventions dont la convention 143".  Concernant le retard mis dans la ratification de cette convention,  M. Khalef a indiqué que sa signature par l'Algérie était "une question de temps".  Mme Hadja Kaddous, directrice de l'Institut national des études  et recherches syndicales, a, de son côté, affirmé que ce colloque visait la  sensibilisation des cadres syndicaux de l'Union Générale des travailleurs algériens (UGTA) au niveau national notamment dans les wilayas. Pour l'intervenante, cette rencontre est une opportunité pour faire  la lumière sur la réalité et les perspectives de ce phénomène et l'examen des voies permettant le recensement de ces travailleurs émigrés à l'intérieur et  à l'extérieur du pays ainsi que la problématique de l'intégration des travailleurs  émigrés dans les syndicats. Les cadres syndicaux participants à ce colloque, a-t-elle dit, sortiront  avec un plan de travail afin de préserver les droits professionnels des travailleurs  émigrés à l'étranger et d'évaluer leur contribution au développement local.

Source : El Moujahid

L'émigration de Mexicains vers les Etats-Unis a baissé de près de 40% ces trois dernières années, selon un rapport de l'Institut national mexicain des Statistiques (Inegi).

Selon les chiffres, au premier trimestre 2007, 465.054 Mexicains ont quitté le pays, tandis que sur la même période de 2008, 375.998 sont partis contre 281.678 en 2009, ce qui fait 40% depuis 2007.

L'organisme précise toutefois qu'elle n'a pas encore de preuve permettant de dire que les migrants reviennent dans leur pays, comme l'avait prédit des analystes au vu de la crise économique aux Etats-Unis. Environ 12 millions d'immigrés mexicains vivent dans le grand pays voisin du nord, la moitié sans papier.

Source : Le Figaro

« Les Barons », du réalisateur Belge d'origine marocaine Nabil Ben Yadir, a atteint cette semaine le cap des 100 000 entrées en Belgique, moins de deux mois après sa sorti le 4 novembre dernier dans ce pays. Cette réussite a été qualifiée d'« exceptionnelle » par le distributeur Cinéart, dans des propos repris jeudi dernier par l'agence de presse Belga.

Nabil Ben Yadir a réalisé en 2005, un court-métrage, « Sortie de clown ». Auparavant, il a été comédien dans les films « Au-delà de Gibraltar » de Mourad Boucif en 2001; « Le Couperet » du Franco-Grec, Costa-Gavras, sorti en 2005. Il a aussi été co-scénariste de « Tous les visages de l'innocence » de Laurent Brandenbourger.

« Les Barons », une coproduction belgo-française sortira sur les écrans de l'Hexagone le 20 janvier 2010, ensuite aux Pays-Bas et au Maroc. Mais d'ores et déjà, le film connait un franc succès dans le pays d'adoption de son réalisateur. « Nous avons atteint cette semaine la barre des 100 000 entrées, soit une moyenne de 10 000 spectateurs par ville où le film est diffusé », a indiqué à Belga, une responsable de Cinéart. La particularité de ce succès est qu'il « est le même » partout en Belgique, du nord au sud du pays, a ajouté la responsable.

« Les Barons », c'est l'histoire de quatre amis de la deuxième ou troisième génération immigrée, qui traînent dans les rues de Molenbeek, quartier populaire de l'ouest de Bruxelles. Contrairement à leurs ainés qui ont du travail, les quatre inséparables revendiquent leur oisiveté tout en prenant le bon côté de la vie.

Le film a ouvert la 24e édition du Festival international du Film francophone de Namur le 2 octobre dernier. Il a été en compétition officielle au Festival international du film d'Amiens (France), qui s'est déroulé du 13 au 22 novembre. « Les Barons » a remporté récemment le prix du jury, ex-æquo, au 9e Festival international du Film de Marrakech, avec « My daughter » de la Malaisienne Charlotte Lim Lay Kuen.

Source : Yabiladi

En Belgique, la question de la laïcité est devenue tellement sensible qu'après le résultat du référendum suisse sur les minarets, plusieurs partis ont préféré reporter un débat qui s'amorçait dans les assemblées sur la nécessité d'assurer une séparation plus franche entre les communautés religieuses et l'Etat.

Une proposition de loi déposée au Sénat avait été signée par quatre partis : le PS et les écologistes francophones, les libéraux flamands et francophones. Le texte visait à assurer l'impartialité des pouvoirs publics. L'auteur de la proposition, le sénateur (PS) Philippe Mahoux, a souhaité retarder son examen afin que ses idées puissent être discutées "sereinement".

Les dispositions envisagées par M. Mahoux visent à revoir des articles de la Constitution de 1831 définissant la neutralité. Elles invitent les agents des services publics à s'abstenir de toute manifestation extérieure de nature religieuse, philosophique ou partisane. Elles indiquent qu'aucune prescription religieuse ne peut être retenue comme justification ou excuse pour une infraction pénale. Et qu'elle ne peut faire obstacle "à la pleine jouissance et au plein exercice des droits civils et politiques".

Le texte prône encore l'instauration d'un cadre purement civil pour les solennités officielles, visant, entre autres, une messe (le Te Deum) organisée le jour de la fête nationale.

Pas question de "forcer le débat", estime désormais le sénateur écologiste Marcel Cheron. Il faut assurer la neutralité de l'Etat mais aussi "le respect du droit de pratiquer son culte de façon visible", estime-t-il.

Alarmé par les commentaires de quotidiens flamands, qui affirmaient que le texte aurait pour effet d'interdire jusqu'aux croix dans les cimetières, un autre signataire, le sénateur libéral flamand Jean-Jacques De Gucht, a indiqué qu'il ne voulait pas déclencher de "tempête".

UN CADRE SEREIN

Le texte évoque le respect du principe de neutralité dans les parties communes des cimetières, où les croix seraient donc enlevées. M. De Gucht souligne qu'il s'était surtout rallié à la proposition pour protester contre le refus de certains hôpitaux catholiques d'appliquer la loi sur l'euthanasie.

Le Mouvement réformateur (libéral francophone) semble, lui, divisé, mais l'un de ses sénateurs a alimenté la polémique par un trait d'humour. "Va-t-on supprimer l'effigie, ou même le passage de saint Nicolas dans les écoles ?" a interrogé Philippe Monfils. La figure du saint catholique, dispensateur de jouets aux "enfants sages" le 6 décembre, est populaire dans le pays, mais il porte une croix...

Ainsi caricaturée, la discussion n'avait aucune chance d'aboutir. La volonté de certains Flamands de préserver le rôle protocolaire de premier plan de l'Eglise catholique, couplée au désir exprimé par des représentants francophones de ne pas alimenter les polémiques sur le voile se sont conjugués. Tous ont évoqué la nécessité de débattre dans un "cadre serein" avec les acteurs de la société civile.

Ce cadre est celui des "assises de l'interculturalité", mises en place par le gouvernement fédéral et qui abordent la question, jamais résolue depuis quinze ans, du port du foulard dans la fonction publique et les écoles.

Source : Le Monde

L'Institut Français de Meknès consacre sa programmation de janvier 2010 pour ces hommes qui ont combattu pour la France.

Les grands événements, tout comme les grands sacrifices, ne s'oublient jamais. Ils sont inscrits à jamais dans le grand livre de l'histoire, là où l'oubli ne peut avoir raison d'eux. Sur les pages de ce livre, le courage et la générosité des soldats marocains qui ont combattu pour la France pendant la Guerre mondiale (1914-1918) et lors de la Libération du territoire occupé par les nazis (1943-1945) sont écrits en lettres d'or. Des décennies après leur action héroïque, ces hommes font encore parler d'eux, de leur abnégation et de leur témérité. Et c'est justement à ceux là mêmes, qui ont vaillamment versé leur sang sur le champ d'honneur, que l'Institut Français de Meknès consacre sa programmation du mois de janvier 2010.

Une manière de leur rendre hommage. Devoir de mémoire oblige. Un hommage qui se présente sous différents prismes et prend l'aspect de diverses activités artistiques et culturelles. Au menu donc, expositions photos et projets de classes, spectacle vivant, rencontres-débats mais aussi des films qui nous feront découvrir ou redécouvrir ces héros. Programme phare de cette manifestation, l'exposition signée, Eric Didym, se décline sous le thème «Chroniques partagées, l'encre et la lumière». Armé de son appareil photo, l'artiste traque les traces d'une présence coloniale encore vivace à ce jour. Il s'arrête sur des visages marqués par le temps et sillonnés par les marques d'une existence riche en souffrances et en souvenirs douloureux. Avec toute la tendresse d'un être humain et le talent d'un artiste, Eric Didym, les fige «avec le soucis de devoir de mémoire», comme il se plait à le dire lui-même. C'est sa manière à lui de rendre hommage à ces homme d'exception. « Ce sont de sacrés "types", de grands hommes, de vrais héros oubliés de l'histoire », affirme-t-il tout simplement.

Programmée du jeudi 7 au samedi 30 janvier 2010 à la Galerie de l'Institut Français, le vernissage de cette exposition est prévu pour le mercredi 13 janvier 2010 à 19h. Les cimaises de l'IFM porteront fièrement les portraits d'anciens combattants.

Ces héros d'hier sont aujourd'hui de vieux retraités, le regard errant mais la tête toujours haute. L'artiste déploie tout son savoir faire, jongle avec l'ombre et la lumière pour mettre en valeur des expressions qui disent tout sur leur histoire. Une fois la photo prise, et le moment immortalisé à jamais, l'auteur du cliché est désarmé. Il est marqué à jamais par leur humilité et leur regard face à l'objectif.

Profitant de son séjour à Meknès, Eric Didym interviendra, dans le cadre de rencontres de sensibilisation, auprès des élèves des Cours de Langue de l'IF Meknès, des étudiants de l'EST (Ecole Supérieure de Technologie) et de l'ENSAM (Ecole Nationale des Arts et des métiers)... Il racontera aux jeunes d'aujourd'hui l'ampleur du sacrifice de ces soldats et leur générosité. «Je n'ai qu'un seul message à dire aux jeunes Marocains et Français, c'est de ne jamais les oublier».

Source : Le Matin

Les œuvres de la plasticienne marocaine Naïma El-Melkaoui sont montées jusqu'au 9 janvier prochain à Sévérac-le-Château (Sud de la France).

Naïma El-Melkaoui, qui était professeur d'art plastique et présentatrice TV au Maroc, présente une exposition où s'harmonisent délicatement, avec poésie et grande sensibilité, tous les thèmes, les styles et toutes les facettes de sa personnalité.

Le Château de Sévérac se pare, à cette occasion, de douces couleurs exotiques, de tableaux figuratifs invitant à la découverte et des natures mortes exprimant une parfaite maîtrise technique.

Installée depuis trois ans à Sévérac-le-Château, Naïma El-Melkaoui, qui a monté sa première exposition en 1993, trouve en la nature marocaine une source inépuisable d'inspiration.

Source : MAP

Après son premier roman "La vie rêvée de mademoiselle S." (2007), la jeune romancière franco-marocaine Samira El Ayachi, se prépare à emmener ses lecteurs dans l'univers des immigrés marocains qui ont atterri dans les années 1960-1970 en plein dans les entrailles du Nord de la France.

Ces immigrés, dont beaucoup taisent leur parcours, sont des mineurs qui étaient salariés des grandes compagnies de charbon. "Je poursuis, à l'écrit, quelque chose que mes parents, illettrés, ont commencé avec la parole", affirme Samira El Ayachi sur les pages du quotidien +La Voix du Nord+.

Du haut de ses trente ans, cette lilloise qui a réalisé de nombreux entretiens avec ces anciens mineurs, entrainera les lecteurs dans un univers fait de ce bassin minier dans lequel elle a grandi.

Lors de l'écriture de ce roman, Samira El Ayachi est allée s'installer un mois et demi à Tanger, "une ville internationale qui a su profiter de toutes les nationalités qui la composent et où tout un imaginaire a ressurgi".

Originaire du Sud du Royaume, Samira El Ayachi travaille en tant que monteuse de projets Musiques actuelles à l'Aéronef de Lille.

Son premier roman "La vie rêvée de mademoiselle S.", traite du rapport des jeunes avec l'imaginaire à travers l'histoire d'une jeune fille, Salima, plutôt douée à l'école et à qui ses professeurs prédisent le plus grand avenir, qui se cherche une place entre la France et le Maroc.

Source : MAP

Célébrant la Journée Mondiale des migrants qui a lieu tous les 19 décembre, l'Association Marocaine d'Etudes et de Recherches sur les migrations (AMERM) et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont organisé une journée d'étude sur la manière d'agir pour assurer le droit à la dignité du migrant.

Cette journée de concertation sur la problématique des migrants, dont l'effectif va en s'accroissant au Maroc, vu les mesures restrictives prises par l'Union Européenne, prend une autre tournure. On ne peut plus qualifier ces «étrangers», en position de transit, du fait que la plupart ont dépassé 5 ans d'existence au Maroc, voire dix ans, et s'acclimatent à notre « Eldorado ». Selon El Pais, entre 10 000 et 15 000 personnes seraient massées au Maroc dans l'attente de traverser la Méditerranée. En s'éternisant, cette catégorie est amenée à apprécier le pays d'accueil et à s'y établir.

L'enquête sur le terrain de l'AMERM, sur «Les Marocains et les migrants subsahariens: quelles relations», a visibilisé leur présence au niveau de plusieurs régions du Maroc, montré leur fragilité et leur vulnérabilité, leur marginalisation et, estimé leur cohabitation avec les Marocains, pour la plupart difficile. Choc de cultures, différence de mode de vie ou de religion, racisme, xénophobie..., les femmes, les personnes âgées et les jeunes sont les plus réfractaires à la présence des subsahariens.
86 % des Marocains vivant au contact des subsahariens pensent que le racisme n'est pas de mise dans la problématique des migrants et entretiennent l'idée de leur apporter aide et soutien. En plus, les statistiques montrent que la compassion à l'égard des migrants (69%) l'emporte sur le rejet (10%).

Il est temps d'essayer de régler quelque peu leur statut, améliorer leurs conditions de vie, renforcer leurs capacités, au même titre que nos RME qui constituent 10 % de la population marocaine (qui est à l'étranger: 40% en Françe, 19 % en Espagne, 13 % en Italie...)

Si plusieurs associations des migrants existent au Maroc, selon les révélations de la nouvelle enquête faite par M. Khachani, président de l'AMERM, trente sont opérationnelles au niveau de Agadir. Seulement, le champ de bataille pour un minimum de dignité est encore restreint. D'autant plus que la majorité des migrants est dans la fleur de l'âge : moins de 35 ans, et sans revenu. Le tissu associatif, espace de regards croisés, comprend actuellement près de 40 000 ONGs évoluant dans plusieurs domaines. Leurs centres d'intérêt sont les prestations de services, les activités de droits humains et de plaidoyer, les actions de proximité, la prévention de la migration clandestine..., et ce, selon une approche participative

Mme Malika Benradi, coordinatrice du Projet sur la promotion des principes et valeurs humanitaires, en faveur de toutes les personnes vulnérables dont les migrants, a parlé des répercussions de l'échec du projet migratoire des subsahariens vers l'Europe, lequel fait du Maroc un espace de séjour provisoire et de plus en plus un lieu d'établissement durable.
Leur intégration dans la société marocaine a relevé des contraintes de tout ordre, déboussolant parfois les valeurs humanitaires, d'hospitalité, de tolérance et de solidarité, qui ont caractérisé la culture marocaine depuis des siècles.

«Les résultats de l'enquête réalisée auprès de 1000 Marocains et Marocaines en 2008, dans 6 villes marocaines (Casablanca, Rabat, Oujda, Nador, Tanger et Bouarfa), ont bien montré d'une part, le sentiment de compassion, de compréhension et de solidarité que suscite la présence des subsahariens au Maroc, mais également certains stéréotypes qui expliquent quelques comportements de rejet au nom des différences biologiques et culturelles. Ce rejet est certes plus prononcé dans l'espace privé que dans l'espace public».

Mme Benradi a, par ailleurs, parlé du regard de l'Autre où chacun est confronté à sa propre limite d'être. «On sait depuis Platon que le "même" et "l'autre" ou l'identité et l'altérité sont des termes relatifs qui forment un tout. «L'identité est conscience et l'altérité inconscience. Cette altérité est non plus seulement « ce que je ne suis pas» mais serait aussi ce que « je ne veux pas être » et qui a été refoulé dans l'inconscient. Lorsqu'il surgit dans la conscience, cet Autre est alors «d'une inquiétante étrangeté».
La campagne de sensibilisation, lancée cette année par le Croissant-Rouge Marocain, acteur de changement positif au sein de notre société, sous le thème: «Vivons notre humanité», expérience pilote au Maroc, se veut un appel à la tolérance et à la promotion de la diversité. «C'est un appel aux consciences afin de conjurer les attitudes de rejet et de favoriser les comportements d'ouverture, de dialogue et de solidarité en actes ».

A savoir que la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et de Croissant-Rouge vise la sensibilisation et la promotion des principes et valeurs humanitaires de lutte contre les actes de racisme et de xénophobie à l'égard des migrants, ainsi que l'appui et le soutien des migrants dans les domaines de la santé et de l'éducation. Et ce, selon sept principes : l'humanité, l'impartialité, la neutralité, l'indépendance, le volontariat, l'unité et l'universalité.

Le projet cible Tanger, Nador, Figuig, Oujda, Casablanca et Rabat, mais aussi plus récemment Khouribga, Ksar El Kébir.

Source : L'Opinion

Contrairement aux idées répandues à tort, nos Marocains résidant à l'étranger ne sont pas que des ouvriers de seconde classe, des chômeurs ou des "délinquants".

Outre les premières générations d'immigrés, qui ont largement contribué à la construction, voire à l'essor de l'Europe moderne, les Marocains de deuxième, troisième et maintenant quatrième génération y participent également, et à une dimension aussi, sinon beaucoup plus importante que leurs parents ou grands-parents.

Khalid Chagna est, depuis plus de 11 ans, directeur d'un club de football, évoluant en deuxième ligue inter-régionale suisse, le Racing Club, qui a fait beaucoup pour l'amitié entre les émigrés maghrébins et leur région d'accueil de Genève. Ville des banques et des finances, Genève accueille un grand nombre d'étrangers provenant de divers horizons et partageant avec les Suisses l'amour du sport le plus populaire au monde.

En dehors de son activité dans le domaine du commerce, Khalid se consacre à son club qui compte également une seconde équipe et une équipe des juniors, dont les joueurs sont en majorité des Maghrébins.

Les Marocains de Genève, amoureux du football, ne se contentent pas de vivre leur passion dans les gradins d'un stade ou devant leur écran de télévision, explique Khalid. "Organisés au sein du club Racing de Genève, lui-même, création d'une association portant le nom du "Club des Marocains de Genève", ces derniers donnent l'exemple de ce que peut faire notre diaspora lorsqu'elle est intelligemment organisée", ajoute-t-il.

Au-delà de l'aspect sportif, fédérateur de nos Marocains résidant en Suisse, le club joue également un rôle social dans la mesure où il contribue à mieux faire intégrer les émigrés marocains dans la société suisse. Ainsi joueurs et dirigeants participent économiquement et culturellement, tout en étant, en quelque sorte, ambassadeurs de leur pays d'origine Au Maroc, le Racing a déjà effectué des actions de solidarité. Des lots de vêtements et d'équipements de sport ont été distribués à Safi, Marrakech, Aït Aourir... «Nous avons mené des actions pour promouvoir le football au sein de notre pays d'origine. Safi, à deux reprises, en 2007 et en 2008, et Marrakech récemment. Nous avons de bons contacts avec des clubs de football au Maroc», souligne Khalid Chagna. Et de préciser: «Nous avons aussi diligenté une caravane médicale à Aït Aourir afin de donner des soins aux habitants en milieu rural».

Le Racing Club a joué un rôle important dans la bonne cohabitation entre personnes issues des différentes nations et dans la prévention contre le racisme.

En effet, juste après les attentats tragiques de Madrid de mars 2004, Mohamed Benjelloun, un autre Marocain amoureux du football et dirigeant d'une société financière à Genève, a lancé l'idée d'une rencontre amicale hautement symbolique, qui a opposé l'équipe composée des Marocains du Racing Club à celle du CD Cerceda-Genève, réunissant des Espagnols établis à Genève. Khalid Chagna, en tant que directeur du club, a rapidement répondu présent à cette initiative qui «se voulait digne et chaleureuse". "Nous voulions faire part de notre solidarité et de notre amitié. Je crois que le football est un bon moyen de l'exprimer», précise-t-il.

La saison actuelle a mal débuté pour le Racing club, entre autres, une victoire qui a été transformée en une défaite sur décision de la ligue amateur, pour des raisons administratives. Des événements qui furent pour son dirigeant «une grande déception» et ont conduit le comité du club à retirer sa première équipe du championnat de la deuxième ligue inter-régionale alors que l'année dernière, elle se rapprochait de la première ligue. Cependant, le Racing Club laisse évoluer sa seconde équipe et celle des juniors.

Source : Le Matin

La seizième édition du SIEL, Salon International de l'Édition et du Livre, abritera pour la première fois un stand tenu par des Marocains résidant à l'étranger.

Ce stand aura pour mission première de faire connaître au public marocain les œuvres des créateurs et romanciers de l'émigration.

Plusieurs débats sont prévus sur le Maghreb, la Méditerranée et l'Humanité lors du salon qui vise à favoriser la rencontre entre les auteurs et leurs lecteurs dans un lieu unique et convivial.

Organisé à Casablanca du 12 au 21 février 2010, le SIEL bénéficiera également d'une surface plus grande que lors des dernières éditions.

Source : Bladi

Des chercheurs et professionnels de médias spécialisés dans le domaine de la diplomatie ont affirmé, jeudi à Rabat, que la dynamisation de la diplomatie parallèle passe par l'implication des formations politiques, des centres de recherche scientifique et des Ongs actives dans le domaine de la diplomatie et des relations internationales dans l'élaboration d'orientations et initiatives ayant trait à la politique étrangère du Maroc.

Les participants à un colloque initié par "Le Centre marocain de la diplomatie parallèle et du dialogue des civilisations", sur le thème "Le développement de la diplomatie parallèle, un pari stratégique", ont indiqué que la gestion de la politique étrangère est une question nationale par excellence, vu qu'elle constitue la base du traitement des questions relatives aux relations étrangères.

Ils ont appelé, dans ce contexte, à la nécessité d'engager un débat national franc et approfondi sur la gestion des décisions dans la politique étrangère nationale, de façon à jeter la lumière sur les étapes et les canaux de prise de décision, ainsi que sur le rôle des acteurs et intervenants, pour permettre aux parties concernées d'être au fait du rendement de la diplomatie marocaine en général.

Plusieurs intervenants ont mis en exergue le contenu du discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l'occasion du 34è anniversaire de la Marche Verte, où le Souverain avait réaffirmé l'importance de la dynamisation de la diplomatie officielle et parallèle pour défendre l'intégrité territoriale du Maroc et les droits et intérêts de la Nation.

Dans ce sens, le directeur du centre, M. Abdelfettah Belamchi a indiqué que la dynamisation de la diplomatie parallèle requiert une approche globale bien définie, basée sur une nouvelle stratégie basée sur une dimension pratique et une autre institutionnelle.

Les participants ont recommandé la mise en place d'un conseil national de la diplomatie parallèle et une direction spécialisée au niveau du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

M. Belamchi a souligné l'importance d'examiner d'autres possibilités pour dynamiser le rôle des différents acteurs de la politique étrangère marocaine et les canaux qu'il convient d'utiliser au service des intérêts suprêmes de la Nation, et à leur tête la question du Sahara marocain.

De son côté, M. Driss Aissaoui, journaliste spécialiste des questions diplomatiques a souligné la nécessité de rechercher de nouveaux mécanismes permettant à la diplomatie parallèle de jouer un rôle plus important concernant les questions nationales.

Il a également appelé à la dynamisation de la diplomatie parallèle des partis politiques, du Parlement, des médias, des associations des MRE et des établissements économiques.

Cette rencontre a notamment porté sur "Le rôle des médias et de la communication dans l'accompagnement de la diplomatie parallèle", "La diplomatie parallèle et la contribution des centres de recherche à la réflexion à la politique étrangère", "L'investissement de la diplomatie numérique", "La démocratie et la politique étrangère ", et "L'administration diplomatique et la gestion du dossier du Sahara".

Source : MAP

Le président de la République a beau faire, son conseiller spécial, Henri Guaino, a beau dire, le débat sur l'identité nationale échappe à ses promoteurs. Ou plutôt, il revient invariablement à ce qui en constituait le sujet implicite, mais inassumé : la place de l'immigration en France, et, plus précisément, celle des musulmans. Avec un abcès de fixation, qui est à la France ce que les minarets ont été aux Suisses : la burqa, ce voile intégral porté par un ou deux milliers de femmes.

Ainsi, mercredi 23 décembre, Nicolas Sarkozy s'est employé à calmer les esprits. Il a invité le ministre de l'immigration, Eric Besson, à "expliquer ", "éclairer", bref faire preuve de pédagogie. Et il a reçu le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, pour tenter d'apaiser l'incompréhension et l'inquiétude croissantes de la communauté musulmane. Quant à M. Guaino, il a appelé à "élever et élargir" le débat et à ne pas le réduire à la question religieuse.

C'est, pour l'instant du moins, peine perdue. En dépit du malaise et des réserves d'une partie de la droite, il ne se passe pas une semaine sans dérapage verbal - tel jour, d'une ministre (Nadine Morano), tel autre, d'un ancien ministre (Pascal Clément) - ressemblant comme deux gouttes d'eau aux propos qui étaient hier l'apanage du Front national.

C'est inévitable, dès lors que ce débat, et en particulier celui sur le port de la burqa, est devenu un enjeu tactique au sein de la droite. Nicolas Sarkozy s'était exprimé le premier, le 20 juin à Versailles, devant le Congrès. "La burqa ne sera pas la bienvenue sur le territoire de la République", ce n'est "pas un problème religieux", mais "de liberté et de dignité de la femme", avait-il martelé.

Les parlementaires avaient pris le relais, début juillet, en créant une mission parlementaire, pluraliste et présidée par le communiste André Gerin. Mais le président du groupe UMP , Jean-François Copé, avait alors pris date en se prononçant pour une "loi d'interdiction". Sans attendre le rapport de la mission, prévu en janvier, et conscient qu'il exprime le sentiment majoritaire à l'UMP, il vient d'annoncer son intention d'accélérer le mouvement et de déposer très rapidement une proposition de loi en ce sens, au grand dam du chef de l'Etat, qui a souhaité que les parlementaires terminent d'abord leur mission.

Bref, le débat pour ou contre l'interdiction de la burqa est devenu un piège, sur l'air du "Plus ferme, laïc et républicain que moi, tu meurs !". Il sera bien difficile à la droite, et malheureusement au pays, de s'en extirper.

Source : Le Monde

Les femmes au Maroc peuvent profiter de l'expertise dans le développement acquise par leurs soeurs expatriées, selon les participants à un récent forum qui s'est tenu à Marrakech.

Selon les participants à un récent forum, les marocaines vivant à l'étranger devraient aider leurs compatriotes féminines au Maroc en partageant leurs connaissances.

Quelque 400 délégués venues de 20 pays se sont rendus à ce forum à Marrakech pour débattre de la manière dont les marocaines expatriées peuvent, tout en s'intégrant pour le mieux dans leurs pays d'accueil, continuer à soutenir les efforts de développement entrepris dans leur pays natal.

"Les femmes MRE ne vont pas toutes revenir au Maroc. Mais, il faut qu'elles restent attachées à ce pays tout en s'intégrant dans leur pays d'accueil", dit Yasmime Abd al-Fadel, qui habite au Canada tout en oeuvrant pour aider son pays d'origine.

"Personnellement, je me sens et marocaine et canadienne", a ajouté Fadel à l'attention des participants à ce forum de deux jours, qui en est à sa seconde édition et qui s'est achevé le 20 décembre.

L'objectif de ce forum, intitulé féminisation de la migration: dynamiques internationales et spécificités marocaines, "était de préparer les femmes candidates à l'immigration et d'aider celles qui ont des projets de développement au Maroc.

De nombreux participants au forum ont recommandé la création d'un centre qui, selon eux, permettrait aux femmes - au Maroc comme à l'étranger- de partager leurs connaissances et qui faciliterait la création d'un forum en direction des jeunes migrantes.

"Les réseaux de communication entre les migrantes et les femmes qui vivent encore dans le pays devraient aussi se développer, de telle façon que les expatriés puissent transmettre leur expertise", déclare Fadel.

Les participants ont appelé également à mettre en place un espace rassemblant de toutes les investisseurs et les politiques marocaines d'ici et d'ailleurs. Elles veulent aussi la création d'une base de données concernant la situation des migrantes marocaines dans leurs pays d'accueil.

Les marocaines vivant à l'étranger "demeurent souvent traitées avec des visions stéréotypées", a dit Nouzha Skelli, Ministre marocaine du Développement Social, lors de cette assemblée.

"cette migration s'est diversifiée, et concerne des migrantes à statuts divers et ayant des besoins et attentes diversifiés", a-t-elle ajouté. Elle encourage les marocaines expatriées à s'impliquer davantage dans les recherches, les études, les observations et les analyses.

"il s'avère désormais indispensable de changer l'image stéréotypée qu'ont les MRE sur la mère-patrie et vice-versa", a dit Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger.

"Cela passe en premier lieu par l'accompagnement médiatique des actions menées par la communauté marocaine établie à l'étranger ainsi que par les associations de la société civile au Maroc" ajoute-t-il.

Yazami se félicite de la mise en œuvre des recommandations de la première édition., qui, dit-il, a mené à la mise en place d' un dispositif d'assistance juridique en faveur des femmes marocaines en situation de vulnérabilité à l'étranger et d'une aide spécifique au profit des femmes émigrées dans les pays du Golfe.

Source : Maghribia

Après «Free» la veille, l'opérateur de télécommunications français «SFR» a annoncé, mercredi 23 décembre, le lancement d'une offre d'appels illimités gratuits vers les lignes fixes au Maroc, à partir du 1er janvier 2010. Cette offre s'adresse à tous les clients du forfait Neufbox de SFR bénéficiant du téléphone illimité, en Fibre et ADSL, qu'ils soient dégroupés ou non, indique l'opérateur.
Les clients actuels bénéficient automatiquement dès le 1er janvier 2010 de cette offre, sans démarche à réaliser, ajoute la même source.

SFR garantit les appels illimités vers les lignes fixes au Maroc (hors numéros à mobilité restreinte de Wana) pour au moins deux ans à compter du 1er janvier 2010.

Mardi, l'opérateur français «Free» avait été le premier à inclure les appels illimités vers les postes fixes au Maroc dans son forfait triple-play "Freebox".

"Free" avait précisé que cette offre est garantie pour au moins un an, mais elle est conditionnée par la validation par les abonnés des nouvelles Conditions Générales de Vente (CGV) disponibles dans leurs consoles de gestion.
Ces CGV comprennent une nouvelle grille tarifaire pour les appels à destination du mobile au Maroc, en hausse de 0,10 euros la minute par rapport au tarif en cours.

Source : La Vie eco

Française de parents issus de l'émigration, Ourdia Sadoudi dirige l'Humaniste organisation pour la mixité et l'égalité. A 29 ans, la jeune militante a fait de son association une porte de salut pour les jeunes filles ayant des problèmes familiaux. Mariages forcés et privation de liberté sont entre autres sujets que maîtrise Ouardia, rencontrée au colloque Marocaines d'ici et d'ailleurs.

Ouardia Sadoudi est née en France de parents maroco-algériens naturalisés Français. A Val de Marne, en région parisienne, elle exerce le métier de professeur d'éducation populaire. Une carrière dans laquelle, elle épouse le militantisme associatif avant de créer en 2006, l'Humaniste organisation pour la mixité et l'égalité (Home).

La même année, appuyée par les quinze membres de Home, toutes des jeunes filles de 22 à 35 ans, elle ouvre une maison de relais à Val de Marne. Son rôle: accueillir les jeunes filles victimes de mariage forcé, d'échec scolaire, de privation de liberté.

Elles sont subsahariennes, Marocaines ou Algériennes précise Ouardia Sadoudi selon laquelle, "les jeunes filles victimes de mariage forcé sont en fait victimes de leur double culture".  Poursuivant, la jeune Ouardia affirme que "l'année dernière l'association a accueilli 88 filles dont 30 Marocaines parmi lesquelles 10 étaient victimes de mariage forcé".

Afin de les assister, Home n'offre pas qu'un toit à ces filles fuyant la prison familiale, mais "elle fait aussi de la médiation afin d'aider ces jeunes à renouer avec leurs parents."

Une tâche qui n'est pas toujours facile, selon Ouardia Sadoudi, qui ne manque pas de soulever l'attitude des parents "qui sont sur la défensive dans la plupart des cas". Cependant, "un cas sur deux des médiations familiales aboutit à une réconciliation", précise la présidente de Home.

Derrière cette réussite de la médiation se cache tout de même, un cercle d'avocats, de psychologues entre autres. Mais les spécialistes au sein de Home ont aussi pour tâche d'accompagner des jeunes filles moralement désorientées.

Néanmoins, Home est une association qui regroupe des volontaires et de fait n'a pas toujours les moyens de subvenir à ses besoins.

Animée par le désir d'aider davantage, Ouardia était présente au colloque Marocaines d'ici et d'ailleurs tenu les 18 et 19 décembre à Marrakech afin de nouer des partenariats avec d'autres associations.

Elle a comme projet d'organiser des séjours "de rupture ou de remotivation" au Maroc et au Sénégal pour les jeunes filles qu'accueille son association. Entre autres projets de la jeune militante pour 2010: " un stage de coaching et de remobilisation à l'emploi et la mise sur pied d'un kit d'informations sur les formes de violences...

Source : Aufait

Depuis mardi, le débat sur le voile intégral divise la majorité présidentielle. Coup médiatique, coup de gueule... A quelques heures des vacances parlementaires, les esprits s'échauffent à l'UMP.

Alors que les activités parlementaires sont suspendues mercredi pour les fêtes de fin d'année, l'UMP semble vouloir jouer les prolongations. En l'espace de 24 heures, le débat sur la burqa a provoqué de nombreux remous au sein de la majorité présidentielle. Et ce alors que plusieurs voix discordantes s'étaient déjà élevées à droite pour protester contre le débat sur l'identité nationale lancé par Eric Besson.

Tout a commencé mardi par une surprise de taille, signée Jean-François Copé. Le patron des députés UMP, apparemment très pressé d'avancer sur le dossier «burqa», annonçait le dépôt en janvier d'une proposition de loi interdisant le port du voile intégral dans l'espace public.

Une sortie qui a fait grincer beaucoup de dents dans les rangs de l'UMP. Car Copé grille ainsi la priorité à la mission parlementaire sur le sujet. Constituée de députés de tous bords, elle doit rendre ses conclusions fin janvier. Mais le chef du groupe UMP a aussi pris de vitesse son propre parti, qui devait transmettre, courant janvier, sa position officielle à la mission.

Piqué au vif, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a immédiatement réagi, jugeant l'initiative du député-maire de Meaux «prématurée» par rapport aux conclusions de la mission parlementaire. Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a quant à lui pris ses distances avec la démarche de Jean-François Copé, en expliquant que l'«on ne peut pas demander à la fois au Parlement d'occuper l'espace et ne pas accepter qu'il y ait un débat».

La majorité est largement acquise à l'idée de légiférer pour interdire totale du port du voile intégral, même si un débat persiste toujours sur la prohibition de la burqa dans la rue. Mais certains élus UMP ont toutefois exprimé leur désaccord vis-à-vis d'une loi, lors de la réunion de groupe, mardi, dans la salle Colbert du Palais Bourbon. A l'image de Jean Bardet, député du Val d'Oise, qui n'a pas caché son agacement, redoutant qu'avec une tel texte, les femmes concernées «n'aient plus du tout le droit de sortir dans la rue».

Nouveau «clash»

C'est au cours de cette même réunion à huis clos du groupe majoritaire à l'Assemblée que le débat a dérapé. Selon plusieurs participants, Pascal Clément, député de la Loire, aurait déplacé le thème de la discussion et évoqué la question des minarets, en déclarant : «Le jour où il y aura autant de minarets que de cathédrales en France, ça ne sera plus la France».

Un discours que n'a pas apprécié Nora Berra. La secrétaire d'Etat aux Aînés a claqué la porte de la réunion, suivie par deux de ses homologues, Nathalie Kosciusko-Morizet et Martin Hirsch. Jugeant les propos de Pascal Clément «insupportables», Nora Berra s'est émue du fait «qu'un ancien garde des Sceaux tienne ces propos anti-laïcs dans une enceinte symbole de la République». Et en a profité pour se prononcer «a priori contre» la loi interdisant le port de la burqa.

Si ce nouveau «clash» n'a pas été officiellement évoqué lors du conseil des ministres de mercredi matin, les réactions ont été nombreuses au sein de l'UMP. Le Haut commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch s'est exprimé sur le sujet sur le perron de l'Elysée : «Je trouve qu'il y a des limites. Il faut faire un peu attention sur ces sujets ». Et d'ajouter: «Plutôt que d'attiser les peurs, il faut se projeter dans des choses qui mobilisent les gens».

Paascal Clément, quant à lui, dément formellement avoir formulé la petite phrase qui a mis le feu aux poudres. L'ancien garde des Sceaux a toutefois reconnu sur France 3 avoir parlé de minarets, sans se prononcer pour une interdiction de ceux-ci en France. «Ils doivent s'inscrire dans un code de l'urbanisme qui effectivement s'appuie sur l'histoire et sur notre identité culturelle. Nora Berra a traduit ça par cette phrase qu'elle a inventée et qu'elle m'attribue», a-t-il expliqué.

Avant d'aller plus loin : dans un communiqué diffusé mercredi, Pascal Clément reproche à Nora Berra, candidate aux régionales dans le Rhône, de «chercher la publicité sur le dos d'un ami politique». Ambiance à trois mois d'un scrutin majeur pour l'UMP.

Et cette nouvelle polémique n'a pas fini de faire parler. Sortant d'une rencontre avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le président du Conseil français du culte musulman Mohammed Moussaoui a réagi mercredi après-midi en déplorant les «dérapages» survenus lors du débat sur le port du voile intégral, estimant qu'ils peuvent « contribuer à un sentiment d'incompréhension et d'inquiétude chez les musulmans de France». Avant de préciser qu'il avait obtenu des «engagements fermes du président de la République à ne pas tolérer la stigmatisation de l'Islam».

Source : Le Figaro

Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Taïb Fassi Fihri, a affirmé que le rapprochement des services consulaires et sociaux des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger constitue l'une des priorités de son département, en application des Hautes orientations royales.

Répondant à une question orale du groupe de l'Union constitutionnelle (UC) à la Chambre des représentants sur la diplomatie de proximité, M. Fassi Fihri a précisé qu'il a été procédé, dans ce sens, à la restructuration et la réorganisation de la carte consulaire sur la base d'un ensemble de critères ayant trait à l'accompagnement du développement démographique des membres de la communauté, au rapprochement de l'administration des citoyens, au principe d'équilibre entre les consulats et à la satisfaction des besoins des citoyens et du tissu associatif, en plus de la prise en considération des budgets affectés.

En application de ces critères, il a été procédé à l'ouverture, depuis 2008, de six nouveaux consulats dans les villes d'Istanbul, Orly, Tarragone, Bilbao, Vérone et Dubaï, a fait savoir le ministre, ajoutant que l'ouverture du nouveau consulat général à Vérone a engendré une réflexion sur une nouvelle répartition géographique de l'action consulaire des centres consulaires œuvrant sur la territoire italien. C'est dans ce cadre qu'une réflexion est engagée pour le transfert du consulat général actuel de Bologne à Florence, a-t-il dit.

Le ministre a souligné que cette orientation s'assigne notamment pour objectif d'alléger la pression démographique que connaissait le consulat général à Bologne et ce, après le nouveau découpage qui a divisé la région de Veneto et la région de Veroli-Venise-Julia en deux parties, dont le côté nord a été rattaché à Vérone alors que la partie sud relève de Florence qui se trouve à 106 km de Bologne.

Ce découpage consulaire ne se limite pas seulement à la région nord de l'Italie mais concerne l'ensemble du territoire italien où se trouvent six consulats généraux, sachant que, selon l'ancien découpage, quatre consulats se concentraient au nord de l'Italie, a encore expliqué M. Fassi Fihri, relevant que le siège actuel du consulat à Bologne connaît des problèmes liés à son emplacement et à son environnement.

Le ministre a de même souligné que son département mène actuellement une réflexion et effectue une évaluation exhaustive qui tiennent compte, avant tout, des intérêts des membres de la communauté marocaine à l'étranger et de leurs aspirations.

Source : MAP

Le Conseil français du culte musulman déplore les "dérapages" survenus notamment dans le débat sur le port du voile intégral, estimant qu'ils peuvent "contribuer à un sentiment d'incompréhension et d'inquiétude chez les musulmans de France", a déclaré mercredi Mohammed Moussaoui, le président du CFCM, à l'issue de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée.

Evoquant le débat sur le voile intégral, "le CFCM déplore ces dérapages qui peuvent contribuer à un sentiment d'incompréhension et d'inquiétude chez les musulmans de France", a dit M. Moussaoui.

Mercredi matin, la secrétaire d'Etat aux Aînés Nora Berra a confirmé avoir claqué la porte d'une réunion du groupe UMP la veille à l'Assemblée, suite à des propos sur les minarets attribués au député Pascal Clément pendant des discussions sur le port du voile intégral. Elle s'est par ailleurs prononcée "a priori contre" une loi destinée à interdire cette pratique en France.

M. Sarkozy "nous a rassuré", a poursuivi M. Moussaoui, ajoutant que le chef de l'Etat lui avait assuré "qu'il ferait tout pour que les citoyens de confession musulmane soient considérés comme tous les autres citoyens".

Le chef de l'Etat "a également souhaité que sur les débats actuels sur l'identité nationale, le Conseil français du culte musulman soit associé et qu'il ferait tout pour que ce débat reste serein, paisible et non stigmatisant pour les musulmans. Il y a eu des engagements fermes du président de la République à ne pas laisser à ne pas tolérer la stigmatisation de l'islam et des musulmans de France", a-t-il rapporté.

Le CFCM s'est engagé, lors de son audition devant la mission d'information sur le port du voile intégral, à oeuvrer "pour faire reculer cette pratique sur le territoire national" tout en émettant des "réserves" sur la nécessité de légiférer, a souligné M. Moussaoui.

Selon lui, M. Sarkozy souhaite donner un "signal fort au début de l'année pour les musulmans de France" en envisageant un déplacement dans un cimetière de soldats musulmans tombés pour la France.

Par ailleurs, le président du CFCM a évoqué avec le chef de l'Etat la "possibilité de demander une mission d'information sur l'islamophobie". M. Sarkozy "n'est pas contre", a-t-il précisé. AP

Source : Le Nouvel Observateur

Le dossier de la politique d'asile et d'immigration continue de remuer l'actualité belge dans la mesure où le processus de dépôts de dossiers par les sans papiers auprès de l'Office des étrangers vient d'être clôturé.

Le dossier de la politique d'asile et d'immigration continue de remuer l'actualité belge dans la mesure où le processus de dépôts de dossiers par les sans papiers auprès de l'Office des étrangers vient d'être clôturé.

Le processus de dépôt de dossier, unique et limité dans le temps (15 septembre-15 décembre), est le résultat d'un accord auquel est parvenu en juillet dernier, le gouvernement de Herman Van Rompuy II, déterminé à répondre définitivement à la question épineuse de l'immigration clandestine sur le sol belge.

Cette situation, qui envenimait depuis 2000 le climat politique et surtout socio-économique du pays à cause des coalitions gouvernementales divergentes qui se sont succédées, avait une lenteur manifeste dans la résolution de ce problème délicat.

Il a fallu attendre le 30 décembre 2008 et la nomination de M. Herman Van Rompuy à la tête de l'exécutif, pour que la régularisation des milliers de personnes en séjour illégal en Belgique soit inscrite au registre des priorités politiques.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le nouveau Premier ministre, aujourd'hui premier président permanent du Conseil de l'Union européenne, avait tenu sa promesse dès la prise de ses fonctions en janvier 2009 et relevé le défi juste après les résultats des élections régionales belges de juin dernier.

Il est parvenu à boucler, haut la main, le dossier en trouvant un accord auquel adhère son équipe et qui fixe des critères rigoureux auxquels doivent répondre les immigrés candidats à la régularisation.

Premier du genre, l'accord rendu public le 21 juillet dernier, n'est pas une circulaire ministérielle controversée encore moins un texte législatif, mais plutôt une sorte "d'instructions" qui, tout en envisageant une clause humanitaire, tient à dicter cependant des conditions claires et objectives aux quelque 150.000 personnes en attente du sésame: un titre de séjour viable.

Mais pour cela, les sans papiers doivent prouver cinq ans de présence en Belgique, un ancrage local ou professionnel durable, la connaissance d'une des langues nationales, notamment le français et le néerlandais, l'existence d'un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée et, chose anachronique, un séjour légal obtenu avant mars 2008.

Dans le fond, l'accord n'apportait rien de nouveau. La Belgique avait décide de poursuivre sa politique, telle qu'elle a été menée depuis des années à savoir un traitement au cas par cas, un mode de régularisation individuelle fondé sur la base de la loi relatif à l'asile.

C'est ainsi que l'accord "judicieux" qui a pour but, explique-t-on, de soulager les sans papiers, délègue sous la supervision du secrétariat d'Etat chargé de la politique d'asile et des migrations, à l'Office des étrangers en collaboration avec les communes, le pouvoir d'examiner et de juger de la recevabilité des demandes individuelles de régularisation.

Cette opération qui prévoit de régulariser, selon des sources concordantes, soit 20.000 ou 50.000 personnes, n'a pas mis fin à la colère des sans papiers qui "frustrés", disent avoir été "insuffisamment informés" de la procédure à suivre. Cela n'a pas empêché, non plus, côté des autorités belges, de faire évacuer de façon "spectaculaire", par des opérations successives des bâtiments occupés par les sans papiers, d'envoyer une circulaire aux parquets et services de police du pays, pour enquêter et sanctionner les "mariages blancs", et de lancer en région flamande la décision pour les nouveaux candidats à l'immigration, l'obligation de suivre des cours d'intégration.

Pourtant, une étude récemment publiée par une université bruxelloise, atteste qu'une régularisation des sans papiers, ceux qui sont hautement qualifiés en l'occurrence, constituerait un bonus pour l'économie belge. "Invoquer des arguments économiques pour ne pas régulariser les sans-papiers", est une thèse complètement erronée, selon cette étude qui qualifie de "simplement idéologiques" les véritables arguments.

Source : MAP

Le 16ème Salon International de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca sera placé sous le sceau de la qualité et constituera une valeur ajoutée aux éditions précédentes, a indiqué mardi M. Bensalem Himmich, ministre de la Culture.

Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, M. Himmich a indiqué que la prochaine édition du SIEL sera marquée par la participation des Marocains résidant à l'étranger avec un stand distinct.

La surface du salon sera plus grande, les participants seront de haut niveau, notamment d'Europe, et la programmation riche et diversifiée avec des débats sur des thèmes relatifs au Maghreb, à la Méditerranée et à l'humanité, a fait savoir le ministre.

Il a par ailleurs appelé à la mise en place de mécanismes incitant les jeunes à la lecture.

Source : MAP

La société civile joue un rôle de premier plan dans la sensibilisation au phénomène migratoire ainsi qu'en matière de consolidation des droits humains, ont souligné, mardi à Rabat, les participants à un atelier sur "la réflexion sur le rôle de la société civile dans le traitement de la question migratoire".

Le président de l'association marocaine d'études et de recherches sur les migrations (AMERM), M. Mohamed Khachani a indiqué qu'un nombre de plus en plus important d'associations ont comme centre d'intérêt la migration comme en témoigne les conclusions de l'enquête menée par l'AMERM qui a porté sur un échantillon d'une trentaine d'associations sélectionnées sur la base de critères géographiques et de l'intérêt porté à la question migratoire.

Le tissu associatif marocain, qui compte 40.000 ONGs, est l'un des plus dynamiques du pourtour méditerranéen, a-t-il ajouté.

M. Khachani a indiqué que le Maroc est un pays d'émigration (près de 3,5 millions de Marocains vivent à l'étranger), de transit (10.000 à 15.000 migrants subsahariens y vivent) et aussi un pays d'immigration (60.000 étrangers y résident régulièrement).

Près de 80 pc des ONGs ont été créées dans les années 2000, 25 pc dans les années 90 et le reste entre les années 70 et 80, ce qui dénote d'un accompagnement de la société civile à l'importance croissante prise par la question migratoire durant la dernière décennie, a-t-il noté.

Il a, en outre, affirmé que plusieurs associations mènent des activités de droits humains et de plaidoyer en assurant notamment le suivi de la situation des migrants clandestins et de la législation sur la migration et en participant aux manifestations de soutien aux migrants subsahariens.

Les autres intervenants ont souligné la nécessité de développer la diplomatie humanitaire pour promouvoir les principes et les valeurs humanitaires et consolider les droits humains afin de répondre aux attentes des catégories précaires, plaidant pour la coordination entre les différents acteurs afin de conclure des partenariats dans le but d'échanger les données dans le domaine de l'immigration.

Organisé par l'AMERM et la fédération internationale des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge en partenariat avec la Faculté des sciences juridiques, économiques et social (Agdal), le Croissant Rouge Marocain et la Commission européenne, cet atelier a été marqué par la projection d'un film en dialecte marocain mettant en scène des étudiants africains résidant au Maroc.

Source : MAP

Les Marocains résidant en Espagne constituent la première communauté étrangère hors Union européenne (UE) affiliée à la sécurité sociale avec 226.594 personnes à fin novembre, selon des données rendues publiques mardi par le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration.

Les travailleurs Equatoriens occupent la deuxième place avec 189.063 personnes, suivi des Colombiens (118.358), ajoute la même source dans un communiqué.

Les Roumains sont le premier collectif étranger d'un pays européen par nombre d'affiliés à la sécurité sociale avec 279.978 personnes, suivis des Italiens (61.66) et des Portugais (60.780).

Le ministère espagnol fait savoir que le nombre d'immigrés résidant en Espagne affiliés à la sécurité sociale a reculé de 28.954 personnes en novembre, accusant ainsi sa quatrième baisse consécutive.

Le total des immigrés cotisant à la sécurité sociale s'établit actuellement à 1.863.344 de personnes, dont 1.189.358 sont originaires de pays extra-communautaires, alors que le reste proviennent de pays de l'UE.

La même source relève que 43 pc du total des immigrés cotisant à la sécurité sociale se concentre dans les régions de Madrid et de la Catalogne.

Les travailleurs immigrés en Espagne sont la principale victime de la hausse vertigineuse du taux de chômage enregistrée en Espagne depuis le début, fin 2008, de la crise économique que traverse le pays.

Source : MAP

L'émigration marocaine en Afrique subsaharienne est presque insignifiante comparée à celle en Europe qui accueille 80% des émigrés marocains dans le monde. Cet article, c'est surtout les témoignages de 3 femmes marocaines installées au Sénégal et au Gabon. Si pour bon nombre d'émigrées marocaines l'exil a été du pain béni pour d'autres, l'exil les a entraîné dans un tourbillon de déboires.

Au Maroc, on parle très peu de ces émigrées marocaines en Afrique subsaharienne. Pourtant, les pays de cette zone de l'Afrique ont constitué les premières destinations de l'émigration marocaine. Cette diaspora est installée un peu partout mais particulièrement en Afrique de l'Ouest. Selon des statistiques du Ministère des Affaires Etrangères datant de 2008, le Sénégal et la Côte d'Ivoire accueillent la plus forte communauté de marocains expatriés dans cette région: respectivement 1900 et 1971 marocains.

Les raisons de cet exil sont diverses. Pour Assatah Fatiha Ndiaye, c'était surtout pour aller retrouver son mari sénégalais qu'elle avait rencontré des années plus tôt dans son Maroc natal. De femme au foyer, elle est passée à commerçante pour devenir la présidente de l'Association des femmes marocaines du Sénégal. Cette ascension sociale est pour elle tout à fait logique dans la mesure où au Sénégal, elle se sent chez elle.

"Cela fait maintenant 25 ans que je suis installée au Sénégal. J'y suis allée pour rejoindre mon mari et par la suite, j'ai commencé à faire mon propre commerce. Ici, je me sens chez moi: il y a la paix, la sécurité, les affaires marchent très bien et nous avons les mêmes droits que les femmes sénégalaises. C'est tout ce qu'il me faut pour être heureuse".

Assatah Fatiha Ndiaye

Dans un tout autre univers, celui de l'environnement, Touria Dafrallah, ancienne fonctionnaire du ministère des Energies et des Mines, a elle choisi il y a 4 ans, de quitter le Maroc et de s'installer au pays de la Téranga (hospitalité en wolof, dialecte le plus parlé au Sénégal). Depuis 2005 donc, elle travaille comme coordinatrice de recherche pour le Programme environnement et développement du tiers-monde. De son propre aveu, elle est partie au Sénégal de son plein gré et n'échangerait pour rien au monde, sa place actuelle.

"Je suis partie de plein gré, à la recherche d'un épanouissement personnel et professionnel. Je n'ai rien à envier aux Marocaines établies en Europe ou ailleurs. Je suis ici chez moi: à partir de mon plateau de Dakar, j'interagis avec le monde entier et puis je gagne assez bien ma vie malgré la cherté de la vie à Dakar. Mais à mon avis, le Sénégal reste et restera un pays d'accueil où les gens peuvent s'épanouir économiquement et socialement".

Touria Dafrallah

A plusieurs centaines de kilomètres de la capitale sénégalaise, au coeur de l'Afrique, près de 800 Marocains ont élu domicile au Gabon. C'est le cas d'Amina Farhane, présidente du Forum des Marocains du Gabon (FMG).

Au départ, c'était juste pour rendre visite à sa sœur mariée à un Gabonais et résidente depuis plusieurs années. Elle finit par y poursuivre des études en littérature, y travaille dans l'import-export et ouvre par la suite, une école.

Le Gabon, c'est son pays d'adoption et au fil des années, elle a fini par impliquer dans le quotidien des familles gabonaises.

"Je suis installée au Gabon depuis une vingtaine d'années maintenant. Je suis complètement intégrée: je fréquente autant que possible les familles gabonaises, je partage à la fois leurs joies et leurs peines car je me sens autant Gabonaise qu'elles'".

Amina Farhane

Pourtant, loin de ces success stories, d'autres marocaines se battent pour sortir de la précarité.

Déboires

"Il y a énormément de femmes marocaines qui vivent dans des situations très difficiles. Non seulement les coutumes et les croyances sont différentes mais la situation administrative est très compliquée: le titre de séjour (équivalent de la carte de séjour pour les étrangers au Maroc) renouvelable tous les deux ans, est de plus en plus difficile à obtenir. Et à cela, il faut ajouter que bon nombre de femmes se font berner: les hommes leurs font des promesses qu'ils ne tiennent pas . Les femmes se retrouvent dans la rue avec leurs enfants". selon Amina Farhane, présidente du (FMG)

Mme Ndiaye nous explique qu'au Sénégal aussi, certaines Marocaines ont la vie dure :

"Il s'agit surtout de Marocaines résidentes dans les régions les plus reculées du Sénégal, comme Tambacounda. Le climat est très aride et le commerce y est difficile", précise Mme Ndiaye.

Solidarité féminine

Pour ces femmes qui ne peuvent pas revenir au Maroc surtout du fait qu'elles ont des enfants, c'est souvent la solidarité de la communauté qui leur permet d'espérer une vie meilleure, avec un emploi et un nouveau logement.

"Ce sont des pays de droit mais les procédures judiciaires sont beaucoup trop longues. C'est à la communauté de faire un effort de solidarité pour ne pas abandonner nos soeurs", explique Amina Farhane.

Source : Aufait

La communauté marocaine de la Grande Région de Québec a tenu, dimanche, son Assemblée Générale en vue de constituer son Conseil d'administration au sein du Congrès Marocain du Canada (CMC).

Les participants ont retenu les candidats aux cinq postes d'administrateurs du CMC- Section Québec, apprend-on auprès de Mohamed Khallad, officier des élections du Groupe de Travail Maroc-Canada pour la province du Québec.

Le Congrès Marocain du Canada, section Grand Montréal, avait organisé, la semaine dernière, des élections pour la constitution de son Conseil d'administration.

A l'issue de l'Assemblée générale constitutive, les votants ont élu les 17 membres du conseil parmi 62 candidats.

Le Congrès Marocain du Canada est une structure fédérée de la communauté marocaine au Canada dont l'objectif est de "défendre de manière unifiée et efficace les intérêts de la communauté marocaine au Canada en fournissant l'appui nécessaire au mouvement associatif au Canada et en favorisant la promotion de l'identité culturelle marocaine dans sa richesse et sa diversité, la défense des droits des personnes originaires du Maroc aussi bien dans le pays d'accueil que dans le pays d'origine, et en renforçant les liens économiques et socioculturels entre le Maroc et le Canada".

La charte prévoit un conseil d'administration composé de 25 délégués qui représenteront 10 régions principales au Canada où réside un nombre important de Marocains.

Source : MAP

Dénigrée par les uns qui y voient un phénomène parasite dans la société et louée par les autres en tant que richesse inductrice de multiples bienfaits pour tous, l'immigration constitue un thème récurrent sur la scène politique italienne où les débats fluctuent cependant selon les circonstances et les considérations.

L'année 2009, particulièrement sa seconde moitié, a été à cet égard riche en faits saillants constituant autant d'étapes dans la vie de la communauté immigrée et son devenir dans un pays, lui même, de longue tradition migratoire et où la mémoire collective baigne pleinement et pour toujours dans le monde de la migration.

Nul doute que les considérations d'ordre partisan, idéologique, humanitaire, voire nationaliste ou démagogique, ne sont pas étrangers aux prises de position des uns et des autres, dont certaines, il est vrai, rassurent alors que d'autres, comme relevé par nombre d'observateurs politiques, font craindre un retour à des temps révolus, complètement en déphasage par rapport à l'évolution que connaît le monde et aux valeurs de démocratie, d'ouverture et d'échanges qui y sont prônées.

Le durcissement de l'arsenal juridique réprimant l'immigration clandestine et la réapparition des "rondes citoyennes" chargées de veiller à la sécurité dans les quartiers des grandes villes sont, pour beaucoup, source d'inquiétude comme le sont les sorties de certains leaders politiques, au sein même de la coalition gouvernementale, contre la communauté immigrée.

Ainsi, l'été, qui coïncide habituellement avec une recrudescence des flux de clandestins sur les côtes italiennes, a été marqué cette année par l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi sur la sécurité qui érige désormais la clandestinité en délit passible d'une amende pouvant atteindre 10.000 euros et d'une exclusion du territoire italien. En attendant, les clandestins tombés dans les filets de la police ou des gardes frontières italiens doivent subir l'épreuve des centres de rétention dont les conditions sont souvent décriées par des organisations des droits de l'homme et de défense des immigrés.

Dans le même sillage, l'étau s'est resserré encore plus autour des immigrés rêvant d'Eldorado du fait du fonctionnement, plein régime, d'un accord sur la réadmission conclu, une année auparavant, avec les autorités libyennes qui permet le refoulement en pleine mer des clandestins interceptés sans même que ceux parmi eux qui en remplissent les conditions, aient l'opportunité de formuler une demande d'asile. Là aussi, les critiques ont fusé de partout, notamment d'Amnesty international, du haut commissariat aux réfugiés, de la Commission européenne, de l'église catholique et des associations intéressées. S'en est suivie une période de tension entre Rome et Bruxelles qui ne s'est apaisée qu'après l'engagement pris par les instances européennes de faire de l'immigration un problème commun dont se partageraient les charges tous les pays de l'Union, au lieu des seuls pays du sud de l'Europe, comme dénoncé par l'Italie.

Quoiqu'il en soit, les autorités italiennes sont amplement satisfaites des résultats obtenus sur le terrain. Le ministre de l'intérieur, Roberto Maroni, ne manque pas de le rappeler à chaque occasion: depuis l'entrée en vigueur de cet accord, le nombre des clandestins interceptés en mer est passé de 15.000 à 1.400, soit 90 pc en moins. Son objectif est à présent d'arrêter totalement l'entrée des clandestins sur le territoire italien.

La légalisation des "rondes citoyennes" avait fait l'objet également de vives critiques de la part de l'opposition et d'acteurs politiques et associatifs italiens et étrangers qui y voient un retour à des méthodes relevant d'une autre époque.

Devenues opérationnelles en août dernier, ces "rondes" ont, théoriquement, un rôle purement préventif, mais d'aucuns ont exprimé des craintes que, dans l'exercice de leur mission, elles ne viennent à commettre des excès envers les immigrés.

Dans ce climat d'appréhension et de doute, une opération est venue, tout au long du mois de septembre, donner une bouffée d'oxygène à la population immigrée. Il s'agit de l'opération de régularisation conditionnelle des immigrés s'occupant de personnes âgées et de handicapés (badanti) et ceux assumant les travaux ménagers (colf). Bien que l'intérêt défendu par les autorités publiques à travers cette opération soit évident (difficulté pour l'Etat de s'occuper des catégories bénéficiaires et de prendre en charge les frais en découlant), l'opération n'a atteint que partiellement ses objectifs puisque seuls 300.000 demandes ont été formulées (parmi lesquelles 40.000 par des Marocains) sur les 500.000 à 750.000 candidatures attendues. La complexité de l'opération et les appréhensions manifestées par les employeurs ont ainsi fait perdre une chance à des centaines de milliers d'immigrés déçus, par ailleurs, de l'insensibilité des autorités aux appels lancés pour la prorogation du délai imparti pour leur régularisation.

Autre bouffée d'oxygène, celle découlant du débat engagé sur la question de la naturalisation. Une cinquantaine de parlementaires italiens représentant aussi bien la majorité que l'opposition ont, en effet, présenté, fin septembre, une proposition à ce sujet réduisant de 10 à 5 ans la durée de séjour requise comme condition pour l'obtention de la citoyenneté italienne.

Toujours en cours d'examen, cette proposition redonne espoir à des centaines de millions d'immigrés, surtout en ces temps de crise, d'accéder à une situation plus stable augurant de meilleures perspectives pour eux et pour les leurs.

Au plan chiffres, le nombre d'immigrés clandestins en Italie, ceux qui endurent le plus, s'établit à près de 750.000 personnes, soit 1,09 pc de la population italienne et 25,6 pc de l'ensemble des résidents étrangers, selon l' Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).

Près de la moitié des étrangers résidant en Italie proviennent de trois pays: la Roumanie (20,5 pc), l'Albanie (11,3 pc) et le Maroc (10,4 pc).

Les immigrés se concentrent essentiellement dans le nord et le centre du pays, où 76,4 pc d'entre eux résident, surtout en Lombardie (23,3 pc), Vénétie (11,7 pc) et dans la Lazio (11,6 pc), dont la capitale est Rome.

Entre appréhensions et espoirs, tous rêvent certainement d'un lendemain meilleur.

Source : MAP

La 2ème rencontre annuelle sur le Saint Coran de Strasbourg (Nord-Est de la France) s'est déroulée ce week-end sous le thème "L'universalité du discours coranique".

Initiée par l'Association de la Grande Mosquée de Strasbourg en partenariat avec le Rassemblement des Musulmans de France (RMF), cette rencontre a connu la participation notamment de conférenciers et de psalmodieurs venus du Maroc, d'Egypte et du Koweït.

Un Salon du livre autour du Coran a également été organisé par le ministère des Habous et des Affaires islamiques.

Cette manifestation a été initiée avec la contribution de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidents à l'étranger (MRE) qui a dépêché une délégation de Madih et deux psalmodieurs.

Source : MAP

Les noms des premiers lauréats du "Prix Plural +" ont été annoncés lors d'une cérémonie organisée à New York le 18 décembre 2009 par l'Alliance des Civilisations de l'ONU et l'Organisation Internationale des Migrations, a l'occasion de la Journée Internationale des Migrants.

Le Prix Plural +, qui vise à soutenir la production par les jeunes d'œuvres médias traitant des enjeux liés à la Migration, l'Identité et la Diversité, a été organisé pour la première fois en 2009 à l'échelle planétaire, avec le concours d'un certain nombre d'organisations partenaires, parmi lesquelles la Fondation Anna Lindh, l'UNICEF, BaKaFORUM et le Centre d'Etudes des Migrations.

Selon Marc Scheuer, Directeur de l'Alliance des Civilisations de l'ONU, " "Plural +" illustre la manière dont les jeunes à travers le monde sont précurseurs dans l'utilisation créative des médias afin de construire des ponts entre les cultures. Le fait de travailler avec des partenaires tels que la Fondation Anna Lindh nous permet d'élargir considérablement notre rayon d'action, et d'atteindre les jeunes de la région Méditerranée."


Dans le cadre du Prix Plural +, une récompense spéciale a été attribuée par la Fondation Anna Lindh à la production vidéo 'The Story Behind Just Another Nationality" (L'histoire derrière une autre nationalité), réalisée par Jane Johannes, documentaire interactif sur le thème de la diversité culturelle, filmé dans les rues d'Amsterdam.


Paul Walton, Responsable de la communication à la Fondation Anna Lindh, qui a présenté le Prix lors de la cérémonie à New York, a commenté : " La gagnante du Prix Plural + sera invitée à présenter son œuvre récompensée lors d'un Forum régional majeur pour le dialogue interculturel qui se tiendra à Barcelone du 4 au 7 mars 2010, et rassemblera plus de 500 organisations

Source : Fenêtre sur l'Europe


Discrètement mais sûrement, le gouvernement régularise des sans-papiers. Alors qu'il multiplie les signes de "fermeté" comme ce nouveau renvoi d'Afghans le 15 décembre, les chiffres recueillis par Le Monde auprès du ministère de l'immigration révèlent que plus de 20 000 étrangers en situation irrégulière auront été régularisés en 2009. Ce chiffre est équivalent, si ce n'est supérieur, à celui des expulsions. Le ministre de l'immigration, Eric Besson, se refuse pourtant à communiquer une donnée précise et globale sur cette question.

« La France est généreuse, mais ne le revendique pas", déclarait dans Libération le 20 octobre M. Besson. "Si vous affichez le fait que certains étrangers en situation irrégulière se voient offrir une sorte de droit à la régularisation, vous créez un appel d'air", justifiait-il. Communiquant volontiers sur les interpellations et reconduites à la frontière de sans-papiers - en 2008, sur un total d'éloignements volontaires et contraints de 29 796, le nombre des seuls renvois forcés s'est élevé à 19 724, et il devrait plafonner à ce niveau en 2009 -, le ministre est toujours resté muet sur la question des régularisations, hormis celles accordées au titre du travail.

En 2008, 2 800 travailleurs sans papiers se sont vus accorder une carte de séjour par les préfectures au titre de l'article 40 de la loi Hortefeux de novembre 2007. En 2009, leur nombre devrait être équivalent. Mais ces régularisations par le travail ne représentent qu'une petite partie des titres de séjour délivrés aux sans-papiers : s'y ajoutent ce que l'administration appelle pudiquement les "admissions exceptionnelles au séjour" accordées à titre humanitaire, et surtout les cartes de séjour délivrées pour "liens personnels et familiaux".

Instituée par la loi Sarkozy de juillet 2006, qui avait abrogé la régularisation de plein droit après dix années de résidence en France, la régularisation à titre humanitaire, laissée à la discrétion des préfets, n'est pas officiellement comptabilisée. Quelque 3 000 personnes seraient cependant concernées chaque année selon le ministère.

L'admission au séjour pour raisons familiales est, de loin, la voie la plus fréquente de régularisation. Instaurée par la loi Chevènement de 1998 et maintenue jusqu'ici, cette possibilité d'attribuer une carte "vie privée, vie familiale" à un étranger "dont les liens personnels et familiaux en France sont tels que le refus d'autoriser son séjour porterait une atteinte disproportionnée, à son droit au respect de sa vie privée et familiale", reste très utilisée par les préfets.

"Cas par cas"

Depuis dix ans, le nombre de titres de séjours accordés pour raisons familiales n'a cessé d'augmenter, de 3 314 en 1999 jusqu'à 22 195 en 2006 (année de la régularisation "exceptionnelle" engagée par M. Sarkozy), avant de se tasser un peu. En 2008, il s'établissait encore à 15 858. Et 2009 s'annonçait, fin septembre, du même cru, 10 917 étrangers ayant déjà été régularisés à ce titre.

Les préfets insistent tous sur le fait qu'ils agissent en la matière "au cas par cas". Régulariser n'en reste pas moins pour eux un moyen d'éviter les tensions trop fortes que suscitent les objectifs chiffrés d'éloignements fixés le gouvernement - 27 000 en 2009. "Dès qu'il y a une famille, des enfants, je fais très attention", raconte un préfet, en poste dans un département de l'est. Ce représentant de l'Etat surveille de très près la question, faisant remonter à lui toute procédure de régularisation comme d'éloignement.

Le nombre de personnes en situation irrégulière est estimé entre 200 000 et 400 000 étrangers. Le 22 novembre, alors que le mouvement des travailleurs sans papiers s'amplifiait, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, relançait le débat, en appelant à "une régularisation large" sur critères. Depuis, la majorité ne cesse de pointer le "combat passéiste" des socialistes, pour reprendre les termes du porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre. "En faisant ça, on fait quoi ? On favorise qui ? Les trafiquants, ceux qui amènent des malheureux en France en leur faisant croire qu'un jour on les légalisera ou qu'ils auront des papiers. Cette politique a toujours échoué", a encore réagi M. Sarkozy, le 16 décembre.

Même s'il s'en défend, le gouvernement s'inscrit pourtant dans une politique de régularisation au fil de l'eau, comme l'ont fait tous les gouvernements depuis l'arrêt, en 1972, des régularisations automatiques des trava

Source : Le Monde

Je n'entends pas ici participer au débat sur l'identité nationale, voulu par le président de la République, Nicolas Sarkozy, et organisé par le ministre de l'immigration, Eric Besson. Il peut être utile, en revanche, de dissiper quelques idées reçues sur l'immigration qui, quoi que l'on en dise, en est le véritable enjeu.

L'immigration profite aussi aux pays d'accueil. Cela est évident pour l'immigration des personnes très qualifiées. Dans un article à paraître dans le Journal of the European Economic Association, Jennifer Hunt et Marjolaine Gauthier-Loiselle ont montré, à partir de données américaines, que les immigrés diplômés de l'université déposaient deux fois plus de brevets que les diplômés natifs.

Un accroissement d'un point du pourcentage d'immigrés diplômés du supérieur dans la population totale se traduit par une augmentation du nombre de brevets par habitant de l'ordre de 15 %. L'immigration est donc un moteur puissant de l'innovation.

Mais les immigrés diplômés ne sont pas les seuls à enrichir les pays d'arrivée. Un immigré qui s'installe, c'est un emploi qui est créé dans le pays d'accueil. C'est le constat auquel ont abouti Francesc Ortega et Giovanni Peri au terme d'une analyse détaillée de l'impact de l'immigration sur l'emploi entre 1980 et 2005 dans quatorze pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), dont la France ("Document de travail du National Bureau of Economic Research" - NBER, avril 2009).

Non seulement l'immigration ne menace pas l'emploi des natifs, mais l'ajustement à la hausse des investissements correspondant à la création d'un emploi occupé par un immigrant se fait presque instantanément. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) croît au même rythme que l'immigration.

Mais peut-être l'arrivée de travailleurs immigrés (notamment peu qualifiés) entraîne-t-elle une baisse des salaires ? Une étude menée par l'économiste Giovanni Peri à partir de données concernant les Etats-Unis entre 1960 et 2006 ("Document de travail du NBER", novembre 2009) montre qu'il n'en est rien, au contraire. Une augmentation de 1 % de la part des travailleurs immigrés dans la population active accroît de 0,5 % le revenu moyen des travailleurs natifs. Cette augmentation profite essentiellement aux plus qualifiés, les salaires des travailleurs les moins qualifiés n'étant que très légèrement affectés. Ces résultats viennent confirmer une littérature abondante.

Bien que les bénéfices directs de l'immigration pour les pays d'accueil soient donc substantiels, les citoyens de la plupart des pays européens sont massivement hostiles à l'immigration. C'est le cas en France. Selon la dernière enquête disponible de l'International Social Survey Program (2003), 57 % des Français souhaitent une restriction de l'immigration (7 % souhaitant son développement).

Ce constat a conduit le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à insister, dans son dernier "Rapport mondial sur le développement humain", sur la nécessité de "rassurer les autochtones, de façon à ce qu'ils ne perçoivent plus l'immigration comme une menace à leur personne ou à leur société".

Il suggère aux gouvernements de "déployer davantage d'efforts pour influencer le débat public au moyen de processus dont l'objectivité et la fiabilité ne pourront pas être remises en cause", et souligne qu'ils ont "fort à gagner des conseils techniques dispensés par des organes spécialisés (...). Afin d'être considérés comme impartiaux, ces organes devront délibérément se tenir à distance de l'administration". C'est peu dire que le débat organisé par l'exécutif français ne répond pas à ces exigences.

Source : Le Monde

Les études et débats du séminaire international "Marocaines d'ici et d'ailleurs" ont montré la plus-value féminine de la migration mais aussi ses failles et ses limites.

Le séminaire international «Marocaines d'ici et d'ailleurs», qui s'est achevé samedi à Marrakech, aura favorisé un «croisement» des compétences et scellé économiquement, intellectuellement et humainement l'engagement féminin des Marocaines du monde à leur pays d'origine. «Nous comptons sur vous pour poursuivre et mettre en avant les acquis et les avancées enregistrées par le Maroc grâce à sa politique résolument moderne», a déclaré le président du Conseil régional de Marrakech, Hamid Narjisse, en présence des parlementaires et ministres et en écho à plusieurs démonstrations scientifiques effectuées, qui ont corroboré l'apport sans précédent des femmes à leur pays d'accueil. Les colloques scientifiques internationaux présentés ont, en effet, ouvert la voie à une réflexion scientifique inédite sur les nouvelles mutations de la migration devenue principalement féminine et permis d'appréhender pour la première fois les mécanismes et les dynamiques de cette mobilité à travers une approche comparative mondiale. Volontairement articulé sur des travaux anthropologiques et des études statistiques établis par une trentaine de chercheurs marocains et étrangers, les débats auront permis dans une large mesure de comprendre que les femmes sont une composante majeure du phénomène migratoire actuel mais aussi -et c'est une nouveauté en la matière- de faire la lumière sur la situation sociale et psychologique malaisée des femmes migrantes et de leurs aspirations.

Désillusion, dépression, souffrances psychiques liées au sentiment de rejet sont souvent le lot de ces Marocaines d'Europe qui expriment certes un attachement fort au Maroc ainsi qu'à leur pays de résidence mais éprouvent un besoin de reconnaissance autant de l'un que de l'autre. Face au sentiment de rejet du pays d'accueil, les femmes de 2e et de 3e générations en Grande-Bretagne, notamment, ont trouvé des stratégies de riposte autour d'une construction identitaire nouvelle cristallisée autour de l'Islam. De même pour les femmes diplômées des Pays-Bas issues de la seconde génération qui, après avoir recherché une autonomie professionnelle et financière, sont aujourd'hui à l'instar de leur mère, dans une quête identitaire au travers d'une démarche religieuse.

Il est surtout ressorti des différentes interventions que les générations successives de femmes étaient extrêmement contrastées, que les fossés intergénérationnels se creusaient sensiblement mais que ces dernières avaient un niveau d'étude aujourd'hui beaucoup plus élevé que les primo-migrantes. Le Canada accueille en l'occurrence des Marocaines hautement diplômées dont le niveau d'études dépasse en moyenne celui des Canadiennes de souche. D'une manière générale, la mobilité migratoire apparaît comme contribuant à construire le genre et à réduire les disparités hommes femmes. La migration des femmes marocaines seules à laquelle on assiste ces dix dernières années est un indice de leur autonomie mais pose avec acuité le problème de la promotion sociale et de l'épanouissement personnel de ces femmes. Dans cette perspective, des problématiques émergeantes liées à ce nouveau visage féminin de la migration, n'ont pas manqué d'être soulevées, notamment, celles de la prostitution et de son corollaire, la violence à l'égard des femmes marocaines vécues en particulier dans les pays du Golfe et dans les pays d'Afrique Noire. Nombre d'actrices politiques et associatives ont appelé les autorités nationales à prendre des mesures d'urgence dans le domaine de la prévention et de la pénalisation tant au Maroc que dans les pays de résidence. Le travail des Marocaines saisonnières en particulier dans la province d'Huelva (Espagne) a aussi été l'objet de débat et de polémique par son aspect discriminant, astreignant et parfois éminemment dangereux pour les femmes en termes sanitaires. Les femmes marocaines de première génération, bien souvent veuves, isolées, en situation de précarité mais qui au demeurant bénéficient du soutien de leurs enfants, ont aussi été un sujet de préoccupation des intervenantes et participantes du colloque.

Il a été en effet demandé d'accorder une attention particulière à ces femmes par un dispositif de soutien et d'accompagnement financier, social et médical dans le pays d'origine pour favoriser leur retour. Etablir des conventions bilatérales dans toute l'Europe, inspirées du modèle maroco-belges en matière de transfert de droits de ces femmes a été fortement recommandé. «Relever autant de défis appelle une participation active, citoyenne, élargie, à fortiori celle de l'émigration», a souligné Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).


C'est pourquoi les espaces «Echanges et partenariats» ont été l'occasion de mobiliser les compétences féminines autour de ces nombreuses problématiques communes du phénomène migratoire féminin et de les inviter à contribuer à l'engagement civique et à la promotion de l'égalité de genre dans les pays d'accueil et de résidence. Echanges d'expériences de vie et de travail, d'actions et de projets interculturels dans les domaines associatif, culturel, économique devront à terme aboutir à une amorce de partenariat stratégique en vue de répondre aux enjeux et défis que soulève la féminisation de l'émigration. Cette 2e édition des «femmes du Maroc et d'ailleurs» aura en tout état de cause gagné de nouveaux galons qui l'imposent comme un rendez-vous incontournable et privilégié vers une émigration féminine réussie et «objet de fierté» ainsi que l'aura souligné le président du Conseil régional de Marrakech Hamid Narjisse .

----------------

Objectifs et réalisations du CCME

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger est une institution consultative jouissant d'une autonomie administrative et financière créée le 21 décembre 2007. Elle a pour mission d'assurer le suivi et l'évaluation des politiques publiques du Royaume envers ses ressortissants émigrés et d'agir en faveur de la promotion de leurs droits et de leur participation au développement politique, économique, culturel, et social du pays. Plusieurs actions ont été menées dans ce sens. Ainsi le CCME a organisé la première rencontre des Conseils des MRE dans le monde.

Un séminaire a été également initié autour de la question des retraites, en partenariat avec des réseaux de retraites immigrés. Le CCME a également co-organisé le festival «Cinéma et migration» à Agadir et réalisé le premier sondage sur la situation sociale, citoyenne et religieuse des Marocains d'Europe, en collaboration avec BVA (Institut de sondage français).
Le Conseil a aussi commandité plusieurs recherches internationales autour de la migration dont certaines exposées durant le colloque. Sous son impulsion, une collection de livres sur l'immigration a également vu le jour en partenariat avec les éditions le Fennec.

Source : Le Matin

Les mosquées érigées dans les pays d'accueil doivent jouer "un rôle citoyen" et "cesser d'être repliées sur elles-mêmes", a estimé lundi Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

"Il faut d'abord prendre acte et respecter le cadre juridique des pays d'accueil, a-t-il déclaré dans un entretien avec l'AFP. C'est un cadre marqué par une laïcité culturelle".

"Ensuite, a-t-il ajouté, il faut se consacrer à la formation des cadres religieux. Ils doivent avoir un discours adapté à la réalité culturelle et historique du pays d'accueil".

"Pour ceux qui sont par exemple en France, ils doivent au moins connaître la loi de 1905", sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, a expliqué M. El Yazami, estimant que dans ce contexte les musulmans "sont une minorité et doivent, en conséquence, s'adapter à un contexte confessionnel pluraliste".

"Par ailleurs, a souligné le président du CCME, il faut faire en sorte que les mosquées jouent un rôle citoyen. Elles doivent cesser d'être repliées sur elles-mêmes".

A propos des migrations, Driss El Yazami a souligné que le phénomène migratoire au Maroc "n'est plus une affaire d'hommes" et que "les femmes représentent plus de 50% des immigrés marocains".

"Les femmes ont pendant longtemps accompagné leurs maris, pères ou frères. Aujourd'hui, non seulement elles migrent de manière autonome, mais elles sont devenus initiatrices du départ des membres mâles de la famille", a-t-il expliqué.

"La féminisation est une mutation fondamentale de la migration marocaine", a-t-il noté, et il faut désormais tenir compte de "cette réalité nouvelle".

"Les conséquences de cette féminisation sur le plan économique, en termes de rapports avec la famille et au niveau des rapports homme-femme, sont encore méconnues", a conclu M. El Yazami.

Source : AFP/ La Croix

"Voleuses de maris", "prostituées"...sont entre autres les étiquettes attribuées aux femmes marocaines vivant dans les pays du Golfe. Pourtant, beaucoup y gagnent dignement leur vie, selon une enquête présentée au colloque "Marocaines d'ici d'ailleurs".

"Marocaine" dans les pays du Golfe, n'est pas une "nationalité" mais plutôt un "métier": la prostitution...Du moins, aux yeux des habitants de cette partie du monde et pis encore aux yeux des Marocains".

Cette assertion est celle d'Imane Bentaout, une jeune cadre supérieure marocaine travaillant à Dubaï. Elle a mené une enquête  auprès d'une centaine de Marocaines vivant dans cette région, présentée à la deuxième édition de la rencontre Marocaines d'ici & d'ailleurs, tenue à Marrakech, les 18 et 19 décembre.

Il ressort de cette étude que les autochtones et la presse du Golfe, ont une très mauvaise image de la femme marocaine. Une image qui peut être résumée en ces termes selon Imane : "prostituées, voleuses de maris... ".

Une situation malheureusement bien réelle, déplore-t-elle.

Certes la prostitution...

A l'en croire, beaucoup de jeunes filles marocaines émigrent dans le Golfe sur la base de contrats de travail qui les introduisent dans des réseaux de trafic. Ces réseaux mafieux, troquent ces contrats de travail contre des services de nuit que sont contraintes d'accepter les jeunes filles une fois sur place, qui se retrouvent endettées et dépendantes envers ces réseaux. Ces derniers peuvent alors faire pression sur elles et leurs familles. Impuissantes, celles-ci se plient à leur demande et de fait, deviennent des prostituées.

Cependant, l'enquête reconnaît aussi que des Marocaines partent dans les pays du Golfe dans la seule optique de se livrer à la prostitution. Toutefois, souligne Imane, cette réalité n'est que la résultante de leur vulnérabilité ici même au Maroc, où elles sont victimes de pauvreté entre autres.

...Mais pas que

Imane souligne, néanmoins, qu'il est déplorable que la prostitution soit le seul aspect connu et visible concernant les Marocaines du Golfe. Un fait, mais aussi un cliché que la presse marocaine ne cesse de perpétuer selon Imane, au point que ces Marocaines, une fois dans leur pays, ont honte de dire qu'elles travaillent dans les Emirats, de peur d'être traitées de prostituées...

Des prostituées marocaines dans le Golfe, il y en a mais pas seulement. Selon l'enquête menée par Imane, 39% des femmes marocaines interrogées ont un Bac+5 contre 28% qui n'ont pas le niveau du Bac.

Dans un documentaire diffusé, lors d'un atelier de la deuxième édition de la rencontre des Marocaines d'ici & d'ailleurs, Imane Bentaouet, montre des Marocaines cadres dans des grandes entreprises à Dubaï. L'une d'entre elles, cadre dans une société spécialisée en finances, déplore le fait de réduire la Marocaine à Dubaï à une prostituée:

" Avec l'image que les gens d'ici ont de nous, nous femmes marocaines sommes tenues de travailler deux fois plus que les autres pour montrer que loin d'être venues pour la prostitution, nous sommes là dans la seule optique de gagner dignement notre vie".

Une Marocaine, cadre à Dubaï

Cette jeune marocaine n'est pas un cas unique, beaucoup d'autres travaillent dans des entreprises, loin de la spirale de la prostitution. C'est la raison pour laquelle, cette dernière, appelle d'ailleurs les médias marocains à se déplacer dans les différents pays du Golfe, pour constater par eux-mêmes, et corriger une image trop déformée.

Mais en attendant, que faudrait-il faire pour résorber le phénomène de la prostitution des Marocaines dans les pays du Golfe?  De l'avis de Soumiya, une parlementaire marocaine, "il y a un besoin de statistiques claires sur la prostitution de nos compatriotes dans cette région qui serviraient de base pour une prise de décision ".

...Une proposition que Aïcha Echenna, présidente de l'association Solidarité Féminine balaie du revers de la main : "le gouvernement ne pourra pas faire grand-chose contre ce phénomène puisqu'il a des intérêts économiques dans les pays du Golfe, l'action doit venir de la société civile".

Un manque d'études...

Une autre parlementaire suggère qu'ensemble, le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, le ministère des Affaires étrangères, ainsi que la société civile, forment une cellule pour mener une véritable étude en vue de faire face au phénomène et surtout aux réseaux de trafic de jeunes filles vers le Moyen-Orient.

Car hormis l'enquête d'Imane Bentaout, il n'existe pas d'études sur la situation des femmes marocaines dans les pays du Golfe. Ce qui est d'ailleurs valable également pour les autres pays d'accueil d'émigrées marocaines.

A l'issue du colloque "Marocaines d'ici & d'ailleurs", Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a déclaré: "plusieurs pistes ont été dégagées pour mener des études sur les différentes situations auxquelles sont confrontées les Marocains à l'étranger".

Il a également affirmé que "le Roi a donné son approbation pour la création d'un Fonds public-privé, afin de mener à bien ces études qui aideront beaucoup

Source : Aufait

<!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:"Cambria Math"; panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:roman; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-1610611985 1107304683 0 0 159 0;} @font-face {font-family:Calibri; panose-1:2 15 5 2 2 2 4 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:swiss; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-1610611985 1073750139 0 0 159 0;} @font-face {font-family:Tahoma; panose-1:2 11 6 4 3 5 4 4 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:swiss; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-520082689 -1073717157 41 0 66047 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-unhide:no; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:10.0pt; margin-left:0cm; line-height:115%; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family:"Calibri","sans-serif"; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:Calibri; mso-fareast-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:Arial; mso-bidi-theme-font:minor-bidi; mso-fareast-language:EN-US;} a:link, span.MsoHyperlink {mso-style-priority:99; color:blue; mso-themecolor:hyperlink; text-decoration:underline; text-underline:single;} a:visited, span.MsoHyperlinkFollowed {mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; color:purple; mso-themecolor:followedhyperlink; text-decoration:underline; text-underline:single;} .MsoChpDefault {mso-style-type:export-only; mso-default-props:yes; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:Calibri; mso-fareast-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:Arial; mso-bidi-theme-font:minor-bidi; mso-fareast-language:EN-US;} .MsoPapDefault {mso-style-type:export-only; margin-bottom:10.0pt; line-height:115%;} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} -->

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a appelé aujourd'hui la communauté internationale à prendre des mesures pour venir en aide aux personnes de plus en plus nombreuses à être jetées sur les routes par les effets du réchauffement climatique.

"Le changement climatique et la dégradation de l'environnement provoquent déjà des migrations ou des déplacements sur toute la planète", a souligné l'OIM dans un communiqué, alors que la Conférence de Copenhague sur le climat entre dans sa dernière ligne droite.

Ces phénomènes migratoires liés au changement climatique sont encore mal connus: "on ignore dans une large mesure combien de personnes ont déjà entrepris de migrer, volontairement ou de force" pour ces raisons, a reconnu le directeur général de l'OIM William Lacy Swing.

"Ce que nous savons aujourd'hui, c'est que ces mouvements migratoires sont essentiellement internes (aux Etats) ou transfrontaliers, et que cette tendance va s'accroissant", a-t-il dit à l'occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre.

"Les pays les plus pauvres sont les plus durement touchés", a souligné l'organisation basée à Genève en citant "de futures zones sensibles dans plusieurs pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud qui connaissent des taux d'émigration élevés (...) et sont affectés par des catastrophes à évolution lente d'origine climatique".

"Le bien-être d'un nombre toujours plus grand de personnes et de communautés dépendra de notre capacité à gérer la migration de façon à en valoriser les avantages ainsi que les possibilités qu'elle offre, et à réduire les situations de détresse", a averti M. Swing.

Source : Le Figaro/AFP

<!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:"Cambria Math"; panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:roman; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-1610611985 1107304683 0 0 159 0;} @font-face {font-family:Calibri; panose-1:2 15 5 2 2 2 4 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:swiss; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-1610611985 1073750139 0 0 159 0;} @font-face {font-family:Tahoma; panose-1:2 11 6 4 3 5 4 4 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:swiss; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-520082689 -1073717157 41 0 66047 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-unhide:no; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:10.0pt; margin-left:0cm; line-height:115%; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family:"Calibri","sans-serif"; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:Calibri; mso-fareast-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:Arial; mso-bidi-theme-font:minor-bidi; mso-fareast-language:EN-US;} a:link, span.MsoHyperlink {mso-style-priority:99; color:blue; mso-themecolor:hyperlink; text-decoration:underline; text-underline:single;} a:visited, span.MsoHyperlinkFollowed {mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; color:purple; mso-themecolor:followedhyperlink; text-decoration:underline; text-underline:single;} .MsoChpDefault {mso-style-type:export-only; mso-default-props:yes; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:Calibri; mso-fareast-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:Arial; mso-bidi-theme-font:minor-bidi; mso-fareast-language:EN-US;} .MsoPapDefault {mso-style-type:export-only; margin-bottom:10.0pt; line-height:115%;} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} -->

le regard sur le Marocain a totalement changé actuellement, car ce n'est plus uniquement ce migrant, source de troubles comme certains médias tentent de véhiculer, mais c'est avant tout un véritable acteur de développement, a souligné samedi à Marrakech Mme Najat Rochdi, directrice adjointe du bureau du PNUD à Genève.

Dans un entretien à la MAP en marge des travaux de la deuxième rencontre des Marocaines d'ici et d'ailleurs, initiée sous le thème "Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines", Mme Rochdi a ajouté que " le migrant marocain est aussi un acteur de changement très actif, qui n'hésite à aucun moment, marocain ou marocaine soit-il, à venir rendre à son pays une partie de ce que ce dernier lui a tant donné ".

Interrogée sur les réformes engagées par le Royaume pour l'amélioration des conditions de Marocains résidant à l'étranger, Mme Rochdi a indiqué qu'un grand progrès a été réalisé. Les Marocains à l'étranger ne doivent plus être perçus comme pourvoyeurs de fonds mais plutôt comme porteurs d'idées, d'expertises et de savoir- faire, a-t-elle dit.

Le Marocain est, en outre, une interface de rapprochement entre les pays au niveau politique ainsi que sur les plans économique et social, a-t-elle poursuivi.

Evoquant cette rencontre, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, Mme Rochdi l'a qualifiée d'" occasion pour les retrouvailles " avec toutes les compatriotes et surtout, pour se rendre compte de toutes les énergies et de cette grande volonté de faire et d'agir pour le bien du Royaume.

Initiée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), cette rencontre de deux jours, connaît la participation de nombre d'experts dans le domaine de la migration féminine, outre 400 femmes marocaines migrantes d'ici et de plus de 20 pays différents.

Source : MAP

Les participants à la deuxième rencontre des Marocaines d'Ici et d'Ailleurs, dont les travaux pris fin samedi soir à Marrakech, ont souligné la nécessité de mettre en place un Observatoire de la migration féminine et de la mobilisation des compétences.

Les participants à cette rencontre de deux jours, initiée sous le thème "féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines" ont plaidé en faveur de la qualification et de la préparation des femmes candidates à l'immigration et à soutenir celles porteuses de projets de développement dans la mère-patrie.

Ils ont également insisté sur la nécessité de ne pas résumer la citoyenneté dans la simple participation politique ou encore le droit de vote, mettant en relief l'importance de trouver des mécanismes de coordination et d'échange des expertises et expériences entres les femmes marocaines à l'étranger comme à l'intérieur du Royaume et d'oeuvrer pour la mise en place d'un forum des jeunes migrantes ou un forum des associations des jeunes marocains migrants.

Les participants à cette rencontre ont relevé aussi l'impératif de mettre en place une base de données concernant la situation des migrantes marocaines dans leurs pays d'accueil, de consolider l'action associative féminine en tant que levier essentiel pour l'acquisition des droits civils, conformément au nouveau Code de la famille, et de renforcer la sécurité sociale et sanitaire des femmes retraitées.

Un accent particulier a été mis également sur les aspects religieux et culturel ainsi que sur l'importance de l'accompagnement juridique et législatif des différents problèmes ainsi que des questions des femmes marocaines d'ailleurs.

Les participants ont, en outre, souligné l'importance de la mise en place d'un espace rassemblant toutes les parlementaires, les investisseurs et les politiques marocaines d'ici et d'ailleurs, se disant, par ailleurs, en faveur de l'encouragement des énergies féminines marocaines à l'étranger et du raffermissement de leurs liens avec la mère-patrie.

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette rencontre a connu la participation d'une trentaine d'experts et de chercheurs dans le domaine de la migration féminine, outre 400 femmes marocaines migrantes d'ici et de plus de 20 pays différents, invitées et de plus de 100 associations du Maroc et du monde entier.

Ce meeting qui a été l'occasion pour débattre de nombre de questions liées notamment aux "migrations féminines marocaines : dynamiques et attentes" , "dynamiques migratoires internationales féminines : une approche comparative" et "migration des femmes marocaines : état des lieux", s'est tenu sur deux espaces parallèles : un colloque scientifique international et un espace "partenariat et coopération".

Source : MAP

Les travaux de la deuxième rencontre des Marocaines d'Ici et d'Ailleurs initiée sous le thème "Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines" ont pris fin samedi soir à Marrakech, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette rencontre de deux jours, a connu la participation d'une trentaine d'experts et de chercheurs dans le domaine de la migration féminine, outre 400 femmes marocaines migrantes d'ici et de plus de 20 pays différents, invitées et de plus de 100 associations du Maroc et du monde entier.

Ce meeting qui a été l'occasion pour débattre de nombre de questions liées notamment aux "migrations féminines marocaines : dynamiques et attentes", "dynamiques migratoires internationales féminines : une approche comparative" et "migration des femmes marocaines : état des lieux", s'est tenu sur deux espaces parallèles : un colloque scientifique international et un espace partenariat et coopération.

S'exprimant lors de la séance de clôture de cet événement, le ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, M. Jamal Rhmani a salué la tenue de cette rencontre qui, a-t-il dit, constitue une plate-forme pour enrichir les débats sur nombre de questions concernant la gente féminine, mais qui se trouvent également au centre des préoccupations de son Département.

Il a, en outre, mis en lumière l'importance des chantiers ouverts par le Royaume dans les différents domaines, lesquels témoignent de cette ferme volonté ferme du Maroc d'avancer sur la voie de la consolidation de la démocratie et de l'instauration d'une véritable culture du dialogue.

Le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich a, quant à lui, appelé les migrantes marocaines à se mobiliser davantage et à jouer pleinement leur rôle en tant qu'ambassadrices de bons offices du Maroc à l'étranger, se disant fier des grands progrès réalisés par le Maroc, ces dix dernières années, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Après avoir qualifié le Maroc d'aujourd'hui, du "Maroc du décollage", et "des grandes réformes et réalisations", il s'est, par ailleurs, félicité de l'apport scientifique de cette deuxième rencontre et de la richesse des débats.

M. Hamid Narjiss, président du Conseil de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz a mis en relief, quant à lui, les actions menées par les Marocaines d'ici et d'ailleurs ainsi que leur engagement et leur militantisme pour développer l'image d'un Maroc qui marche à pas sûrs vers le développement et le progrès.

Il a appelé l'ensemble des Marocains à se mobiliser davantage pour préserver ses acquis et mettre en avant toutes ces réalisations et ce potentiel énorme, a-t-il dit

M. Driss El Yazami, président du CCME a, pour sa part, donné un aperçu global sur les actions menées par le Conseil depuis la tenue de la première rencontre des Marocaines d'Ici et d'Ailleurs, rappelant que cette instance est ouverte tous les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.

Elle a, en outre, appelé l'ensemble des migrantes marocaines à s'ériger en véritable force de propositions, réitérant l'engagement du CCME à accompagner l'ensemble des efforts menés pour l'amélioration des conditions socio-économiques des Marocains résidant à l'étranger.

Source : MAP

Le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) œuvre pour changer l'image stéréotypée qu'ont les MRE sur la mère-patrie et vice-versa, a souligné samedi soir à Marrakech, le président du Conseil, M. Driss El Yazami.

Lors d'un point de presse tenu à l'issue des travaux de la 2ème rencontre des Marocaines d'ici et d'ailleurs sous le thème "féminisation de la migration: dynamiques internationales et spécificités marocaines", M. El Yazami a fait savoir que cette instance se mobilise de manière graduelle de façon à permettre aux migrants marocains de tirer profit des richesses marocaines.

Il a souligné, dans ce sens, la nécessité de prendre en considération la question de l'intégration des membres de cette communauté pour servir au mieux les intérêts de la patrie mais également ceux du pays de résidence.

Et de rappeler que la mission du CCME consiste à formuler des propositions et des recommandations et à assurer le suivi des politiques publiques du Royaume concernant la communauté marocaine établie à l'étranger ainsi que leur évaluation en vue de défendre ses droits et d'élargir le champ de sa contribution au développement économique, politique, culturel et social au sein de la mère-patrie.

M. El Yazami s'est dit, dans ce sens, en faveur de la mise en place d'une stratégie sur l'immigration, déplorant le déficit enregistré en matière d'études et de recherches dans ce domaine.

Au sujet de l'adaptation des Marocains musulmans au sein des pays européens, il a fait remarquer que le CCME mène une série d'activités visant la consécration de l'Islam et du dialogue religieux et la formation des Imams dans ce domaine.

Il a, en outre, déploré le faible accompagnement par les médias des actions menées par la communauté marocaine établie à l'étranger ainsi que par les associations de la société civile au Maroc appelant les médias à accompagner les membre de ladite communauté afin de les inciter à diversifier leurs initiatives aussi bien au Maroc qu'à l'étranger.

Source : MAP

Le nombre de migrants ne cessant de croitre de par le monde, l'Assemblée générale, a proclamé le 18 décembre Journée internationale des migrants (résolution 55/93). L'Assemblée a adopté la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (résolution 45/158) le 18 Décembre 1990.

L'Assemblée générale invite les États Membres, ainsi que les organisations intergouvernementales et les organisations non gouvernementales, à marquer la Journée internationale des migrants, notamment en diffusant des informations sur les droits de l'homme et les libertés fondamentales des migrants, en procédant à des échanges de données d'expérience et en prévoyant des mesures propres à assurer la protection des migrants.

Source : La Bibliothèque Dag Hammarskjold

Le Maroc, qui a connu un dynamisme très important du mouvement démocratique et pour les droits des femmes, s'est engagé dans un processus de changement profond et s'est fermement engagé dans la marche vers l'égalité des chances, a souligné vendredi à Marrakech, Mme Nouzha Skalli, ministre du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité.

S'exprimant à l'ouverture des travaux de la 2ème rencontre des Marocaines d'Ici et d'Ailleurs, initiée sous le thème " Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines ", Mme Skalli a ajouté que cette marche a pris un rythme accéléré durant la dernière décennie, grâce à la volonté politique du Royaume au plus haut niveau.

Evoquant les questions de la migration féminine, Mme Skalli a déploré le fait qu'elles soient loin d'occuper la place qu'elles méritent dans les recherches, les études, les observations et les analyses, notant que celles-ci restent bien souvent traitées avec des visions stéréotypées, alors que cette migration s'est diversifiée, et concerne des migrantes à statuts divers et ayant des besoins et attentes diversifiés.

" Nous sommes particulièrement préoccupés par les difficultés et problèmes de marocaines qui ont émigré dans des conditions difficiles ou qui sont vulnérables et exposées à différentes formes de pressions et de violence ", a dit la ministre.

Et d'ajouter qu'en dépit des progrès incontestables réalisés vers la reconnaissance et la mise en oeuvre des droits des femmes dans le monde, aucun pays n'a atteint la pleine égalité entre les sexes, que ce soit de jure ou de facto, rappelant que dans de nombreux pays, du fait des attitudes et comportements stéréotypés, les femmes continuent de subir des discriminations dans des domaines multiples.

" Au Maroc, nous avons un actif considérable en matière de réalisations pour institutionnaliser l'égalité de genre dans les politiques publiques et éliminer les discrimination et violence de genre ", a dit la ministre, passant en revue, dans ce contexte, une série de grands chantiers ouverts et de réformes entreprises par le Royaume dans les domaines de la famille, de l'égalité et de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Sur la problématique de la protection des jeunes migrantes marocaines, la ministre a, par ailleurs, fait remarquer que cette question figure à l'ordre du jour d'une commission technique qui fait converger les efforts de plusieurs ministères, au sein du ministère de l'Intérieur et de la Direction de la migration.

Cette commission, a-t-elle poursuivi, oeuvre pour la mise en place d'un plan d'action en vue de protéger les femmes migrantes, notant que durant l'année en cours, le ministère de l'intérieur a démantelé " 130 réseaux dans le cadre de la lutte contre la traite des personnes y compris des femmes et des enfants ".

Concernant la tenue de cette rencontre, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, Mme Skalli a tenu à indiquer que la portée de cette action est majeure, car elle permet de préserver une grande richesse, un trésor dont " nous jouissons en tant que marocains et marocaines mais dont nous devrions encore davantage avoir conscience, qui est notre ouverture et notre diversité culturelle, ethnique, linguistique, religieuse et même géographique, à travers justement les marocaines d'ici et d'ailleurs ", a-t-elle relevé.

Mme Skalli s'est félicitée aussi de l'excellence des initiatives et de la pertinence des problématiques soulevées lors de ce rendez-vous, lesquelles permettent de réfléchir, d'avoir une visibilité et d'agir pour que les hommes et les femmes des différentes générations, de différents statuts soient au centre des politiques publiques.

Initiée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), cette rencontre de deux jours, connaît la participation de nombre d'experts dans le domaine de la migration féminine, outre 400 femmes marocaines migrantes d'ici et de plus de 20 pays différents, invitées.

La rencontre qui se tient sur deux espaces parallèles : un colloque scientifique international et un espace " partenariat et coopération ", débattra des questions liées notamment aux " migrations féminines marocaines : dynamiques et attentes ", " dynamiques migratoires internationales féminines : une approche comparative " et " migration des femmes marocaines : étal des lieux ".

Source : MAP

Notre ambition est de parvenir avec le concours de la communauté internationale à réaliser du progrès dans le dossier de la libération des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf, a souligné vendredi à Marrakech, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

M. Ameur qui s'exprimait à l'ouverture des travaux de la 2ème rencontre des Marocaines d'Ici et d'Ailleurs, initiée sous le signe "Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines", a déploré la séquestration dans les camps de la honte, de femmes mais aussi de mères, séparées de leur enfants déportés vers des camps d'entraînement dans d'autres pays, qui ne cessent de subir, sous la menace des armes, toute les formes de violences, de menaces et d'exploitations inhumaines.

"Toutes ces violations flagrantes des droits de l'homme s'exercent sur des femmes marocaines déportées abusivement, et sur un territoire relevant de la souveraineté d'un Etat voisin et ami qui est l'Algérie, un Etat membre de la communauté internationale, pour lequel la mémoire collective commune des deux peuples marocain et algérien conserve la solidarité et la contribution d'un grand nombre de femmes marocaines en général et celles de la région de l'Oriental en particulier à la lutte algérienne pour la libération contre la colonisation", a dit le ministre

M. Ameur a réitéré dans ce sens la mobilisation du Royaume, hommes et femmes à défendre l'intégrité territoriale du Maroc. "Il ne s'agit pas tout simplement d'une défense des frontières du Maroc mais d'une défense même de son existence", a rappelé le ministre, citant, dans ce sens, les propos de SM le Roi Mohammed VI dans son Discours du 6 novembre 2009 à l'occasion de la célébration du 34ème anniversaire de la Marche Verte.

Et de poursuivre, dans ce contexte, que l'immigration constitue, plus que jamais, pour ces femmes séquestrées dans les affres de Tindouf, une perspective d'espoir, compte tenu du droit à la circulation et au voyage qu'elle offre à ces femmes, des femmes qui sont vraiment les plus dignes d'une solidarité humaine mondiale en vue de les sauver et de garantir leurs droits fondamentaux à la vie, à la santé, à la dignité, à la sécurité et aux libertés de circulation, de voyage et de retour.

Le ministre n'a pas manqué de faire part de l'attachement du Royaume et de son respect au droit à la vie de tous, tel que prôné par les différentes religions mais également par les conventions internationales, appelant à respecter la vie et à la défendre chaque fois qu'un danger la guète que ce soit dans la rive nord comme dans le sud.

Partant de la réalité pour l'histoire et pour les générations, on estime que la consolidation de la démocratie au Maroc est actuellement une réalité irréversible et pour preuve le grand progrès de l'expérience démocratique au Maroc, une expérience imprégnée de concepts de citoyenneté, d'indépendance, de liberté, d'égalité entre les citoyens et entre les hommes et les femmes.

M. Ameur a passé en revue également l'ensemble des acquis et des réalisations accomplies par le Royaume dans le domaine des libertés publiques individuelles et collectives, de l'Equité et de la Réconciliation, ainsi que dans le domaine du respect des droits de l'Homme.

Au sujet de la deuxième rencontre des Marocaines d'ici et d'ailleurs organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le ministre a fait savoir qu'il s'agit d'une autre forme de consécration du processus des réformes en profondeur, en cours ou attendues, ainsi que du processus des initiatives innovantes qui a donné à la société marocaine son élan pour l'édification d'un Maroc moderniste et démocratique.

Le ministre s'est félicité aussi des thèmes proposés lors de cette édition et qui, a-t-il expliqué, cadrent parfaitement avec cet intérêt mondial actuel pour les questions de la migration des femmes, notant que son département maîtrise parfaitement les problématiques et les questions qui en sont liées et ce, en dépit du déficit enregistré en matière des sources d'information, des études et des recherches dans ce domaine.

Initiée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), cette rencontre de deux jours, connaît la participation de nombre d'experts dans le domaine de la migration féminine, outre 400 femmes marocaines migrantes d'ici et de plus de 20 pays différents.

La rencontre qui se tient sur deux espaces parallèles : un colloque scientifique international et un espace "partenariat et coopération", débattra des questions liées notamment aux "migrations féminines marocaines : dynamiques et attentes", "dynamiques migratoires internationales féminines : une approche comparative" et "migration des femmes marocaines : état des lieux".

Source : MAP

La femme marocaine migrante peut jouer un rôle central dans la consécration du dialogue culturel entre les sociétés, et l'élargissement du champ des initiatives et des interactions sociales et intellectuelles, ce qui ne peut que servir l'alliance des civilisations, a souligné Mme Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération.

Mme Akharbach qui s'exprimait vendredi à Marrakech, à l'ouverture des travaux de la 2ème rencontre des "Marocaines d'Ici et d'Ailleurs" initiée sous le thème "Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines", a ajouté que les migrantes marocaines sont en mesure d'apporter, de concrétiser et d'enrichir le message de l'authenticité, de la modernité, de la diversité et de la coexistence que le Royaume adresse au monde.

Partant de l'intérêt grandissant porté à la question de l'immigration dans l'agenda international et ainsi que par nombre d'acteurs, le dossier de la communauté marocaine à l'étranger est toujours présent dans l'agenda du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, l'objectif étant de défendre les droits légitimes de ses membres, d'améliorer leurs conditions de vie, de préserver leur dignité, et d'assurer leur intégration au sein des sociétés des pays d'accueil, a poursuivi la ministre.

Mme Akharbach n'a pas manqué de rappeler que le Royaume ne cesse de défendre et d'insister, partant de sa grande conviction, sur la nécessité d'établir la distinction entre l'immigration légale et l'immigration clandestine, considérant la première comme levier pour la prospérité et le développement et un moyen pour le rapprochement et la compréhension culturels, alors que la seconde est le produit de réseaux de trafiquants et un critère de la défaillance en matière de développement.

L'immigration clandestine, a poursuivi Mme Akharbach, constitue aussi un défi à la sûreté et des pays d'accueil et des pays de transit et ce, à pied d'égalité, faisant savoir que le Maroc ne cesse de déployer de grands efforts lors des manifestations et des grandes rencontres internationales et dans le cadre des relations bilatérales, pour défendre les droits des migrants et de leurs familles.

Le Maroc ne cesse également d'appeler au traitement du phénomène de l'immigration clandestine selon une approche globale au lieu de l'aborder d'un point de vue uniquement et simplement sécuritaire, a dit la ministre.

Et d'ajouter que le Maroc a été le premier à agir en tenant compte des changements liés à l'immigration mais également de ses nouveautés étant donné sa grande expérience en la matière en tant que pays émetteur mais également d'accueil et de transit, notant que cet intérêt particulier pour la communauté marocaine établie à l'étranger émane essentiellement de la Haute Sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure ses membres.

En vue d'assurer le respect des choix individuels et des projets personnels de chaque membre de cette communauté et d'encourager les compétences établies à l'étranger à contribuer aux efforts de développement de leur pays, Mme Akharbach a fait remarquer dans ce contexte, que le Royaume à oeuvrer pour la conception d'une vision démocratique vis-à-vis du phénomène de l'immigration, de la consécration et de la définition de ses rapports avec la communauté marocaine établie à l'étranger.

Organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), cette rencontre de deux jours, connaît la participation de nombre d'experts dans le domaine de la migration féminine, outre 400 femmes marocaines migrantes d'ici et de plus de 20 pays différents.

La rencontre qui se tient sur deux espaces parallèles : un colloque scientifique international et un espace "partenariat et coopération", débattra des questions liées notamment aux "migrations féminines marocaines : dynamiques et attentes", "dynamiques migratoires internationales féminines : une approche comparative" et "migration des femmes marocaines : état des lieux".

Source : MAP

 Tous les rapports et synthèses des ateliers et du colloque scientifique du séminaire.

Invité, mercredi 16 décembre, de l'Association des journalistes d'information religieuse, le président du Conseil français du culte musulman s'est inquiété de la tournure prise par le débat sur l'identité nationale. Reçu le 23 décembre prochain par Nicolas Sarkozy, il lui fera part «des préoccupations et inquiétudes» des musulmans

Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, n'y va pas par quatre chemins : « la façon dont se déroule le débat sur l'identité nationale nous inquiète », a-t-il confié en réponse à une question de La-Croix.com.

Invité, mercredi 16 décembre, de
l'Association des journalistes d'information religieuse (Ajir), il a dénoncé les « dérapages inadmissibles tenus par des personnalités du gouvernement ou de partis politiques ». « La tribune publiée dans Le Monde par le président de la République était équilibrée et tentait de recadrer le débat, mais ce n'était pas suffisant », a-t-il regretté.

Reçu le 23 décembre prochain à l'Élysée par Nicolas Sarkozy, il aura d'ailleurs l'occasion de lui faire part « des inquiétudes et préoccupations des musulmans de France ».

Se pencher sur toutes les pratiques radicales

Selon lui, ce débat, qui « se transforme en une stigmatisation des musulmans » a besoin d'être « clarifié ». « Le débat est là : discuter de son opportunité serait purement théorique, a-t-il expliqué. Il laisse des interrogations qui nécessitent de rappeler certaines choses de façon ferme. »

Et notamment, selon lui, « le principe d'égalité » : « l'islam doit être traité à égalité avec les autres religions. Ce n'est pas un débat sur l'islam ».

C'est avec la même optique que le président du CFCM voit le débat autour du voile intégral. « J'avais été choqué par l'idée d'une commission d'enquête : cela supposait quelque chose de délictueux, explique-t-il. La mission d'information a été admise par tous, mais j'aurais trouvé plus judicieux qu'elle se penche sur toutes les formes d'expression radicales, y compris d'ordre politique. »

Ne pas cultiver la victimisation des musulmans

Si, sur le fond, il rappelle que « le CFCM ne souhaite pas que la pratique voile intégral s'installe en France », Mohammed Moussaoui redoute les effets d'une loi contre une pratique dont il rappelle qu'elle est très minoritaire.

« Comment va-t-on l'appliquer, s'interroge-t-il ? Va-t-on arrêter les femmes qui portent le voile intégral ? Va-t-on confisquer leur burqa ? Alors ces femmes vont être forcées à vivre recluses chez elles et ce n'est pas ainsi qu'on règlera le problème de leur émancipation et de leur intégration. »

Il redoute aussi qu'une loi ne légitime, par extrapolation, un certain nombre d'actions islamophobes, « comme on l'a vu avec la loi sur le voile où des femmes portant un foulard ont été humiliées lors de leur passage à des caisses de supermarché».

« Cette loi, dont on peut s'interroger sur le fondement juridique, risque enfin de donner des arguments aux extrémistes qui vont cultiver la victimisation des musulmans », estime-t-il enfin.

« La République n'est pas menacée »

Concernant l'islam radical, Mohammed Moussaoui estime d'ailleurs que « la République n'est pas menacée ». « Ces courants sont minoritaires et la République a les moyens suffisants pour les contenir, soutient-il. Leur idéologie n'a pas d'avenir en France : il ne faut pas sous-estimer le bon sens des citoyens, qu'ils soient musulmans ou non. »

Le président du CFCM fait en effet l'apologie d'un islam du « juste milieu » et se situe « dans une logique de dialogue ». « Il est clair que le CFCM a été créé comme interlocuteur des pouvoirs publics, et qu'il ne peut qu'avoir une attitude de critique constructive, même sur les sujets gênants », explique-t-il.

Il espère d'ailleurs que la réforme en cours du CFCM permettra à celui-ci de plus s'affirmer dans les débats théologiques entre musulmans. Un conseil des imams, rassemblant les diverses institutions existant dans les fédérations membres du CFCM, pourrait ainsi être créé, apte à délivrer des avis juridiques.

Source : La Croix

Le Conseil français du culte musulman annonce que le 1er Muharram du nouvel an hégirien 1431 correspond au vendredi 18 décembre 2009.

À cette occasion, le Conseil français du culte musulman présente ses vœux les plus chers à l'ensemble des musulmans de France.

Le Conseil français du culte musulman assure tous nos concitoyens, au-delà de leur appartenance religieuse, de ses prières les plus fraternelles pour que Dieu comble notre nation de bonheur, de paix et de prospérité.

L'Hégire correspond à l'émigration du Prophète Muhammad - paix et salut sur lui -, de La Mecque à Médine, qui eut lieu le 16 juillet 622.

Source : Saphirnwes

Un colloque organisé jeudi 17 décembre à Lille, par deux départements et France terre d'asile, sera l'occasion d'alerter sur la situation des jeunes errants isolés

Le démantèlement du campement de Calais, fin septembre, illustre l'extrême complexité de la prise en charge des mineurs isolés. Sur une centaine de jeunes Afghans interpellés, le quart sont restés dans le centre de placement de Vitry-sur-Orne, en Moselle.

Les autres ont fugué pour tenter de rejoindre la Grande-Bretagne. Outre cette difficulté, propre à une immigration de « transit », la prise en charge des mineurs étrangers isolés demeure très problématique.

À l'initiative des deux départements du Nord et du Pas-de-Calais, et de l'association France terre d'asile, un colloque est organisé aujourd'hui à Lille sur le sujet. En 2008, 250 mineurs ont été pris en charge dans le département du Nord, tandis que, dans le Pas-de-Calais, plus de 2 400 ordonnances de placement provisoire ont été prononcées par le juge, visant essentiellement de jeunes Afghans.

L'âge de la majorité fait tomber la protection juridique

Les deux contextes sont différents mais se rejoignent sur un point : les départements - compétents dans le domaine de la protection sociale de l'enfance - sont dépassés et réclament une implication plus forte de l'État. Le ministre de l'immigration a mis en place un groupe de travail sur le sujet.

« Éric Besson fait preuve de bonne volonté, mais le sujet implique plusieurs ministères, analyse Pierre Henry, directeur général de France terre d'asile. Faute de volonté du gouvernement, ce travail n'a pas abouti. » La charge de l'accueil et du suivi de ces jeunes est mal répartie, les pratiques disparates et peu évaluées.

Le monde associatif dénonce aussi le fait que l'âge de la majorité fait tomber la protection juridique des mineurs. « Le mineur engagé dans une formation sérieuse, suivie avec assiduité (...), doit être en mesure de la terminer », concédait Éric Besson, le 18 novembre en présentant les résultats du groupe de travail.

50 000 à 100 000 jeunes étrangers en errance

Au-delà de la situation française, le colloque de Lille est l'occasion de lancer un appel pour une protection européenne des mineurs isolés. Dans les instances officielles, le chiffre de 13 000 mineurs isolés circule. Le monde associatif estime que ce chiffre n'a rien à voir avec une réalité qui concernerait en fait de 50 000 à 100 000 jeunes étrangers en errance.

« Le Conseil de l'Europe a inscrit le sujet à son agenda 2010, explique Pierre Henry. C'est le moment de pousser les pays membres à s'engager. » Comparée à nombre de ses voisins, la France respecte plutôt bien les droits de l'enfant et n'expulse pas les mineurs étrangers.

« L'Europe doit se doter de standards de protection et, sur la question des retours au pays, faire prévaloir l'intérêt supérieur de l'enfant », affirme Pierre Henry, qui plaide pour une harmonisation des bonnes pratiques.

Source : La Croix

Les pays de destination ou d'accueil, confrontés aux effets de la crise économique et financière ayant frappé de plein fouet le monde, se sont retrouvés entre le marteau de la révision de leurs législations nationales et l'enclume des exigences du respect des droits des millions de migrants.

Soulevé toujours en termes de gestion de la sécurité, la migration est en effet l'un des grands défis de ce siècle qui nécessite une coopération, une solidarité et une cohésion renforcées entre les Etats concernés.

"En raison des liens étroits entre la migration et la sécurité se construisent dorénavant dans le monde des murs physiques, des murs électroniques, des murs biométriques et parfois des murs d'incompréhension et de rejet", a déclaré dans un entretien à la MAP, M. Omar Zniber, ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Organisations internationales en Autriche.

Dans ce sens, le diplomate marocain, qui participe au Caire à la conférence méditerranéenne de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), a déploré les débats publics "stigmatisant les populations immigrées pour des raisons politiciennes de bas étage", comportement qui, selon lui, ne prend pas en considération la situation de précarité sociale et économique, et de fragilité juridique dans laquelle vivent ces personnes et qui est accentuée par l'actuelle crise économique et financière.

200 millions migrants dans le monde, menacés par la crise économique

L'immigration, qui concerne 200 millions personnes, soit 3 pc de la population mondiale, est un phénomène qui touche aussi bien les pays développés, que ceux en développement des continents africain et asiatique.

Ce chiffre est à mettre en perspective avec l'ère de la globalisation "où il existe une contradiction fondamentale entre la libre circulation de l'information, des idées, des marchandises et des capitaux, et les restrictions souvent imposées à la libre circulation des personnes", a relevé le diplomate marocain.

Tout en relevant que la crise économique et financière actuelle a accentué cette contradiction, il a précisé que les migrants, notamment les moins qualifiés, sont les premières victimes de cette situation du fait qu'ils sont régulièrement exclus du marché du travail et qu'ils sont recrutés ou licenciés en fonction des fluctuations des économies nationales. Les immigrés représentent en général et proportionnellement un pourcentage double au niveau du chômage par rapport aux populations autochtones, a-t-il dit.

A cet égard, il a souligné que durant la période de crise, les politiques de restriction, de repli identitaire, de fermeture des marchés de l'emploi et des frontières contribuent également à "renforcer certains préjugés à l'encontre des migrants et à alimenter des ressentiments xénophobes au sein des populations d'accueil".


Des politiques "regrettables" en matière d'immigration

Le diplomate marocain a qualifié de "regrettables" les politiques de repli des pays d'accueil du fait qu'elles ne tiennent pas compte des besoins à moyen et long termes des économies des pays industrialisés, ni des tendances démographiques.

Dans ce sens, il a rappelé certaines études qui révèlent qu'en l'absence d'immigration, la population en âge de travailler dans les pays développés devrait reculer de 23 pc d'ici à 2050. Par contre, cette population devrait tripler en Afrique pour passer de 408 millions de personnes en 2005 à 1,12 milliard.

A cet égard, il a souligné que la crise financière ne doit pas constituer un obstacle à "l'établissement d'une vision à long terme en matière de gestion de la migration par une approche équilibrée, une gestion commune tenant compte du niveau démographique dans certains pays de l'OSCE et des Etats partenaires".

"Il s'agit tout simplement d'évaluer les besoins réels dans le cadre d'une politique commune, et bien entendu dans le respect des politiques arrêtées par chacun des Etats", a suggéré M. Zniber.

Pour remédier à cette situation, il a insisté sur la nécessité d'oeuvrer pour limiter l'impact de la crise sur les pays d'origine de la migration qui comptent souvent sur les transferts de fonds dans le maintien de l'équilibre de leurs économies et leurs politiques de développement.

M. Zniber a souligné, dans le même sens, l'impératif pour les pays de destination de lutter contre la "marchandisation" des immigrés en mettant leurs droits au coeur de toutes les politiques migratoires, notamment ceux concernant la protection et le renforcement des droits socio-politiques.

Il a également plaidé pour l'élargissement de l'accès légal aux marchés du travail, notamment par la promotion de nouvelles formes de migrations, la lutte contre les discriminations et les stéréotypes, le renforcement du dialogue régional sur la migration, ainsi que l'information et l'éducation.

Volet économique, financier et social, le diplomate a insisté sur la nécessité de la mise en place d'une politique à long terme pour minimiser au maximum les conséquences des flux migratoires sur le plan de la gestion de la sécurité à travers l'encouragement d'une migration bien réglementée.

Il a aussi plaidé pour l'encouragement des transferts en matière du savoir et savoir-faire des immigrants et la mise en place des modèles de croissance où la migration est conçue comme une partie intégrante de la solution, ainsi qu'un système de formation et de requalification d'immigrants pour leur permettre de s'adapter aux changements et aux aléas du marché de travail.

La gestion de la migration requiert également l'implication des pays d'origine et de transit. En matière de lutte contre la migration illégale, l'action des Etats concernés doit, en particulier, viser à contrecarrer les activités des organisations criminelles qui extorquent les économies des migrants et organisent les départs dans des conditions très dangereuses, avec les drames humains que l'on connaît.

Source : MAP

Le débat sur l'identité nationale s'est enfermé un peu plus dans la stigmatisation des musulmans de France avec l'intervention, lundi 14 décembre, de Nadine Morano à Charmes, dans les Vosges. Des parlementaires de droite comme de gauche réclament désormais l'arrêt du débat lancé par Eric Besson. Intervenant dans le cadre du débat national, à l'invitation du député UMP de la circonscription, Jean-Jacques Gaultier, la secrétaire d'Etat à la famille, interpellée par un militant sur la comptabilité de l'islam avec la République, a développé ce qu'elle "attendait" d'un "jeune musulman".

"Ce que je veux, a-elle déclaré, c'est qu'il se sente français lorsqu'il est français", "qu'il aime la France, quand il vit dans ce pays", "qu'il trouve un travail ", "qu'il ne parle pas le verlan" et "qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers". Le lieu du débat n'avait pas été choisi au hasard, Charmes est la ville natale de l'écrivain Maurice Barrès, figure du nationalisme français.

Les propos de la secrétaire d'Etat à la famille ont suscité un vent de réprobation générale. Propos "abjects" pour SOS Racisme, "porteurs de stigmates et de préjugés à l'endroit des musulmans de France" pour le Mrap, "raccoucis douteux entre immigration et identité nationale" pour l'Unef, les associations s'insurgent contre "cette libération d'une parole de stigmatisation" des musulmans et de l'Islam.

Mohamed Moussaoui, président du conseil français du culte musulman (CFCM) s'est lui aussi indigné de ce "portrait-type d'un Français musulman, avec une casquette à l'envers, parlant verlan, rechignant à trouver un emploi". L'Union des étudiants juifs de France ( UEJF)estime que le débat "est le théatre de l'expression de péjugés racistes" et demande son arrêt.

La gauche unanime relaie la même exigence, qualifiant le débat de "dangereux" pour la cohésion nationale .

A droite, aussi la contestation monte. Le député chiraquien François Baroin, qui avait déjà marqué ses distances avec ce débat dont il ne comprend pas "l'objectif" a estimé que Nadine Morano avait prononcé "la parole de trop". "A quoi bon, s'interroge t-il, flatter les bas instincts" ? Le député UMP de l'Aube s'emporte contre le gouvernement qui joue les "apprentis sorciers" et demande que le débat soit mis en suspens "au moins pendant le temps électoral". Dominique de Villepin , invité de France 2, a lui été plus loin mercredi 16 décembre en réclamant l'arrêt de ce "mauvais débat" qui "n'aurait jamais dû être ouvert". L'ancien premier ministre juge que "dans une période de crise, on a autre chose à faire qu'à se diviser sur un sujet aussi important que celui-ci". Au sein même du gouvernement, Valérie Pécresse a estimé mercredi qu'il fallait, non pas suspendre le débat mais "le recentrer sur des propositions concrètes, pour sortir des "dissertations pseudo philosophiques."

Pour sa défense, Nadine Morano nie tout dérapage et accuse l'AFP d'avoir "déformé" ses propos en les sortant de leur contexte. La secrétaire d'Etat assure qu'elle va mettre en ligne l'intégralité du débat, trois heures, enregistré à sa demande.

"J'étais interrogée par un militant du Front national, très virulent contre l'islam. J'ai voulu expliquer aux jeunes qu'ils devaient sortir de la caricature pour ne pas eux mêmes se stigmatiser. Je ne viens pas de la gauche caviar, mais des quartiers et j'aimerais que les jeunes qui y vivent d'origine immigrée se servent de leurs atouts, de leur double culture", a confié Mme Morano au Monde, mercredi 16 décembre. La secrétaire d'Etat rappelle qu'elle s'était déjà insurgée lorsque sa collègue du gouvernement Fadela Amara avait envoyé peu après sa nomination des cartes de voeux signées "a donf".

La direction de l'UMP a tenté de venir au secours de Mme Morano sur le même registre. Le porte-parole adjoint Dominique Paillé dénonce, dans un communiqué, "une polémique totalement scandaleuse" "une curée médiatique n'obéissant qu'à des objectifs purement politiciens" et "le comportement particulièrrement malsain du parti socialiste".

Malgré les dérapages, la direction de l'UMP et l'exécutif tiennent un double langage, affichant la volonté de "recadrer le débat" tout en continuant d'alimenter l'association entre identité nationale et immigration. Le 28 janvier, l'UMP, à quelques semaines des élections régionales, organisera une convention sur l'identité nationale.

Source : Le Monde

L'organisation humanitaire a appelé mercredi, à trois jours de la journée internationale des migrants, les pays européens, dont la Belgique, à respecter la vie et la dignité des immigrants et des demandeurs d'asile, et de favoriser leur accès à des services de base, comme l'accès à des abris et aux soins de santé.

Les demandeurs d'asile et les immigrants sans-papiers font les frais de politiques migratoires toujours plus restrictives qui portent atteintes à leur santé physique et morale, affirme MSF. Fuyant les conflits, les privations ou les violations généralisées des droits humains, ils endurent de longs et dangereux voyages vers l'Europe.

Lorsqu'ils y parviennent enfin, beaucoup doivent faire face à une détention prolongée, des conditions de vie épouvantables et à un manque d'accès aux soins. D'autres sont pris au piège aux portes de l'Europe ou interceptés et renvoyés vers des pays où leur santé et leur vie sont menacées.

Les équipes MSF portent assistance aux immigrants et demandeurs d'asile à différentes étapes de leur périple: dans leur pays d'origine, au Maroc, en Grèce, à Malte, en Italie et en France.

"Grâce à notre expérience de travail à différentes étapes de leurs parcours, nous sommes témoins de la souffrance prolongée de ces personnes. Il est primordial que les politiques migratoires en Europe respectent la vie et la dignité de ces individus et améliorent leur accès au système médical, ainsi qu'à un soutien psychologique", a souligné Liesbeth Schockaert, conseillère en Affaires humanitaires chez MSF.

Source : belga

La mission parlementaire a achevé ses auditions, mercredi à l'Assemblée, en recevant Brice Hortefeux (Intérieur), Xavier Darcos (Travail) et Eric Besson (Immigration). Ils ont notamment évoqué la possibilité d'une loi interdisant le port du niqab dans les établissements publics.

Interdire par une loi ou simplement une résolution parlementaire? Viser l'ensemble de l'espace public, donc la rue, ou se limiter aux établissements publics, scolaires, hospitaliers, postaux, etc? Créée l'été dernier à l'initiative du député (PCF) André Gerin, la mission d'information parlementaire sur le port du voile intégral - qui a entendu 75 experts, représentants d'associations laïques et féministes, des organisations musulmanes, élus - achevait aujourd'hui ses auditions en recevant trois ministres, Eric Besson (Immigration), Brice Hortefeux (Intérieur) et Xavier Darcos (Travail). Elle doit désormais plancher sur les préconisations, qu'elle remettra fin janvier, à propos d'une pratique qui ne concerne que «1900 femmes», selon le chiffre donné par le ministre de l'Intérieur.

Statistiquement, elles sont «3 pour 100 000», résidant principalement en Ile-de-France (50%), Rhône-Alpes et Paca, précise Hortefeux, qui s'appuie sur une enquête réalisée entre juillet et octobre 2009. Sur ces 1900 femmes, 250 résident à la Réunion et 20 à Mayotte. «Plus des deux tiers seraient françaises, 23% sont converties [à l'islam] et 43% appartiendraient à la mouvance salafiste». La moitié ont moins de 30 ans et 90%, moins de 40. Seule 1% d'entre elles seraient mineures.

Ces précisions données sur une pratique qualifiée par Brice Hortefeux, de «tout à fait marginale», le trio de ministres insiste: «il n'y a pas l'épaisseur d'un papier à cigarette entre nous», jure le ministre de l'Intérieur. Et fait montre d'humilité: grosso modo, c'est le Parlement qui décide. «Nous n'avons pas de préférence, complète Xavier Darcos, nous essayons simplement de réfléchir aux différentes options qui se présentent à nous.»

Qui sanctionner: la femme ou son époux?

Le ministre de l'Intérieur détaille «deux options non normatives», d'abord: l'une fondée sur «le dialogue et la pédagogie» - comme le préconise d'ailleurs le Conseil français du culte musulman -. «Réaliste?» Pas sûr, pour Hortefeux. Et celle d'une résolution du Parlement, comme le prévoit la réforme des institutions de l'été 2008. Façon, souligne Xavier Darcos, de «réaffirmer nos valeurs républicaines». Cette résolution pourrait aussi être concrétisée par une circulaire adressée aux préfets, maires, chefs d 'établissements, etc.

Autre «piste»: une loi d'interdiction. Laquelle pose une série de questions. S'étendrait-elle à la rue ou aux services publics? Qui sanctionner: la femme ou son époux, en cas de port de voile intégral «subi»? Et surtout, sur quels fondements? En clair, faut-il invoquer l'égalité hommes-femmes, la dignité des femmes? Ou encore des motifs de sécurité en affirmant qu'un individu ne peut dissimuler son identité? Variante plus pragmatique: «la nécessité, quand on s'adresse à un service public, de pouvoir être identifié pour entreprendre une démarche personnelle?», ajoute Hortefeux. Eventualité, «plus solide juridiquement» qui semble avoir ses faveurs, puisqu'elle «répondrait très concrètement à divers actes quotidiens»: se rendre à la Poste ou au guichet d'une préfecture, rendre visite à un parent à l'hôpital, venir chercher ses enfants à l'école.

«Rien de pire qu'une loi inappliquée»

Car s'ils réaffirment, à l'unisson de Nicolas Sarkozy, que le voile intégral, «expression radicale et communautariste», «n'a pas sa place en France», les ministres prennent soin de rappeler à la mission le lourd cahier des charges et le peu de marge de manoeuvre. «Nous n'avons pas le droit à l'erreur, prévient Hortefeux. La réponse doit être efficace.» Donc applicable: «il n'y a rien de pire qu'une loi inappliquée, ce qui signifie une loi défiée.» Et «conforme à nos valeurs», en passant le contrôle du Conseil constitutionnel et de la Cour européenne des Droits de l'Homme.Le tout sans stigmatiser les musulmans.

Sur son créneau, Eric Besson suggère, lui, d'assortir la loi ou à la résolution parlementaire éventuellement préconisées par la mission d'une série de mesures: «Pour les cartes de résident de dix ans, je vais indiquer aux préfets que le port du voile intégral devra constituer un motif de rejet [...]. Concernant l'accueil des ressortissants étrangers, je vais renforcer la formation aux valeurs de la République pour insister sur les principes d'égalité hommes-femmes, de laïcité et sur l'interdiction du voile à l'école», explique-t-il.

Jean-François Copé, patron du groupe UMP à l'Assemblée, qui a mis en place son propre groupe de réflexion sur le voile intégral, n'a, de son côté, pas attendu la fin des auditions de la mission parlementaire, pour s'exprimer sur le sujet. Dans une tribune publiée dans le Figaro de mercredi et co-signée par d'autres députés de la majorité (Nicole Ameline, François Baroin et Eric Raoult), il juge «indispensable» une loi interdisant le voile intégral. «A minima pour une question de sécurité, poursuit Copé, la burqa n'a pas sa place dans les services publics et les bâtiments publics, ou dans les lieux privés ouverts au public comme les commerces.»

Source : Libération

Neuf exilés afghans ont été expulsés de France dans la nuit de mardi 15 à mercredi 16 décembre à bord d'un avion britannique à destination de Kaboul. Resté sourd aux protestations des associations humanitaires, et passant outre une décision de justice, le gouvernement a mis à exécution son projet de reconduite à la frontière.

Huit semaines après un premier vol, organisé le 20 octobre, qui transportait trois exilés interpellés dans l'hexagone après le démantèlement de la "jungle" de Calais, en septembre, un nouveau vol groupé en provenance de Londres a fait escale en France.

Devant la polémique suscitée par le renvoi d'octobre, Eric Besson, ministre de l'immigration, avait annoncé que "si la situation continue à se dégrader (en Afghanistan), il n'y aura pas d'autres retours dans les jours qui viennent".

Le vol de mardi a décollé vers minuit de Roissy - Charles de Gaulle avec à son bord neuf ressortissants afghans : huit avaient été transférés vers l'aéroport en milieu d'après midi depuis le centre de rétention de Coquelles (Pas-de-Calais) et un autre depuis celui de Lyon. Un dixième, originellement concerné, avait été remis en liberté lundi soir par la cour d'appel de Douai.

Mercredi matin, le ministère de l'immigration ne voulait "ni infirmer, ni confirmer" ce renvoi. Mais celui-ci a été confirmé par des sources policières

Au-delà des ONG et de la gauche française, une cinquantaine de députés européens, tous groupes politiques confondus, ont réclamé, mardi, "l'arrêt des expulsions indignes" d'Afghans. Faisant fi de ces protestations, le gouvernement n'a également pas tenu compte d'une décision de justice constatant l'illégalité du renvoi de ces exilés auxquels les autorités afghanes ont refusé de délivrer un laisser-passer consulaire.

Dans une décision du 14 décembre, la cour d'appel de Douai, saisie du cas d'un des Afghans menacé d'être expulsé, a affirmé qu'il était illégal de reconduire à la frontière des étrangers si l'Etat vers lequel il pourrait être renvoyé n'a pas délivré de laisser-passer consulaire. Les neuf exilés reconduits se sont simplement vu remettre, par le ministère de l'immigration français un laisser-passer européen.

L'un des Afghans, initialement menacé d'être expulsé ce mardi, a contesté la légalité du prolongement de sa rétention. Samedi 12 décembre, le juge des libertés et de la détention de Boulogne-sur-Mer lui a donné satisfaction. Mais le procureur de Boulogne a fait appel de sa remise en liberté.

Aussitôt saisie, la cour d'appel de Douai a été amenée à rappeler que la loi "n'autorise une prolongation supplémentaire (de la rétention) de 5 jours qu'en cas de certitude de la délivrance du laisser passer par le consulat du pays dont relève l'intéressé". Or "il est établi que le consulat (d'Afghanistan) a refusé le laisser passer", poursuit la cour d'appel dans sa décision. Les magistrats soulignent qu'un laisser-passer européen, résultant d'une décision unilatérale de la France, ne saurait tenir lieu de laisser-passer consulaire délivré par le pays de destination.

Souhaitant elle-même clarifier la procédure utilisée par la France, l'ambassade d'Afghanistan à Paris a elle-même demandé au gouvernement français mardi de suspendre les retours forcés d'Afghans vers Kaboul.

Devant les députés, le premier ministre François Fillon a justifié le renvoi des exilés afghans par "l'engagement auprès des Britanniques" de "ne pas laisser Sangatte se reconstruire".

Source : Le Monde

Le Parlement du Burkina Faso a adopté une loi portant sur la gestion "concertée" des flux migratoires entre ce pays pauvre d'Afrique de l'Ouest et la France, afin de lutter contre l'immigration clandestine, a-t-on appris mercredi de source officielle.

La loi a été votée par 79 députés sur 87 votants, 7 se sont abstenus.

Les deux pays s'engagent à "réadmettre dans le respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes, leurs ressortissants en situation irrégulière sur le territoire de l'autre partie".

Quelques 4.000 Burkinabè vivent en France contre environ 5.000 Français au Burkina, selon le ministère burkinabè des Affaires étrangères.

La France s'engage à régulariser la situation des ressortissants burkinabè en situation irrégulière sur son territoire, mais "au cas par cas".

Par ailleurs, des principes sont fixés pour la délivrance de visas par l'administration française.

La France s'engage notamment à délivrer 150 visas aux étudiants burkinabè titulaires de masters ou de licences professionnelles obtenus en France pour leur permettre de travailler dans l'hexagone pendant quelques mois. Par ailleurs, 500 visas "compétences et talents" pourront être délivrés chaque année (pour 3 ans renouvelables) à certains Burkinabè (intellectuels, sportifs, sientifiques, humanitaires, etc).

L'accord prévoit également des financements de projets de développement au Burkina Faso, "le développement de services sociaux de base dans des régions de forte émigration" ou encore la facilitation des transferts de fonds de migrants.

Le texte doit être promulgué dans les 21 jours par le chef de l'Etat burkinabè Blaise Compaoré. Il n'entrera en vigueur que lorsque Paris l'aura promulgué de son côté.

Conformément au "Pacte européen sur l'immigration et l'asile" adopté en 2008, la France a signé des accords sur l'immigration avec plusieurs pays: Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Congo-Brazzaville, Gabon, Ile Maurice, Sénégal, Tunisie.

Source : AFP

TAPIS rouge, accueil de choix, et discours de bienvenue... Tels ont été les ingrédients de la journée du 11 décembre qui a été consacrée à la signature de trois accords de partenariat pour booster l'investissement et la création d'entreprises à Meknès. Initiateur de ces accords, le directeur du Conseil régional d'investissement (CRI-Meknès), Hassan Bahi, a saisi l'occasion pour brosser un tableau exhaustif des potentialités de la région. L'objectif étant d'encourager les investisseurs à venir s'implanter à Meknès.
Les trois conventions promettent un véritable cadre de promotion et de stimulation de la création d'emplois. La première est avalisée par le Conseil régional, le CRI et la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc (CFCIM). Elle vise la mobilisation des ressources et du savoir-faire pour promouvoir le développement régional et la coopération.
Pour Bernard Digoit, président de la CFCIM, cet accord constitue un cadre général de partenariat pour la mise en œuvre d'un programme d'action décliné en cinq axes, à savoir: les parcs d'activités, la formation, le développement de la présence économique française dans la région de Meknès-Tafilalet, l'animation et l'information, et la diaspora marocaine en France et les anciens Français de la région. Durant deux ans, les signataires de l'accord conviennent de mener plusieurs actions avec une identité conjointe regroupant les logos de chacune des parties, et un slogan exprimant l'esprit et les objectifs de cette collaboration.

Informations et actions de promotion



Pour ce qui est de son partenariat avec la Fondation création d'entreprises du Groupe Banque Populaire (FCE), le CRI veut faire retenir Meknès-Tafilalet comme région pilote pour la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de la Fondation, notamment en ce qui concerne la diaspora marocaine. Outre l'appui à la création de PME et TPE, ledit accord vise l'échange d'informations et des actions de promotion. Ainsi, le CRI et la FCE conviennent d'étendre leur domaine de coopération aux porteurs d'idées d'entreprises, aux Marocains du monde en quête d'assistance et d'accompagnement individuel en pré et post-investissement et aux personnes physiques ou morales préalablement sélectionnées dans le cadre des appels à projets. Les parties signataires s'engagent à se convier mutuellement aux actions de promotion que l'une ou l'autre organise, au Maroc, à l'intérieur du territoire de Meknès-Tafilalet et/ou dans le monde au profit de la diaspora marocaine (manifestations, rencontres, salons, foires...).
Le CRI et la FCE organiseront ensemble des manifestations destinées à assurer le marketing territorial auprès des Marocains du monde. A cet effet, ils conviennent d'organiser, au moins une fois par an, des manifestations dans les pays qui connaissent une forte présence de MRE. «Nous allons consolider les expériences réussies et les bonnes pratiques relatives à l'encouragement de la créativité et de l'innovation», ajoute Bahi. Par ailleurs, Meknès peut désormais compter sur l'appui de l'Association générale des intervenants retraités (AGIR), basée à Paris. Celle-ci entend s'associer à la promotion de toute action d'intérêt général, de progrès et de développement, à travers la mise à disposition, à titre bénévole, du savoir-faire et de l'expérience de ses adhérents.

Source : L'Economiste

Les associations de défense des droits de l'homme remontent au créneau contre le délit de solidarité, l'aide apportée aux sans-papiers par des militants associatifs ou de simples citoyens. Hier, 24 organisations réunies au sein du collectif des «délinquants solidaires» ont annoncé le dépôt, «avant la fin de l'année», d'un recours devant le Conseil d'Etat. Visées, les circulaires de la ministre de la Justice du 20 novembre et du ministre de l'Immigration du 23 novembre. Ces textes dispensent de poursuites pénales les membres des associations «qui fournissent des prestations telles que des repas, un hébergement, en particulier lorsqu'il s'agit d'un hébergement d'urgence, un secours médical, lorsque l'acte visé n'a d'autre objectif que d'assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger en situation irrégulière». En revanche, «remettre sciemment à des majeurs des cartes d'hébergement attestant de leur minorité ou remettre des faux documents, par exemple», reste passible de poursuites pénales. «Une action humanitaire ne se divise pas et ne supporte aucune restriction», avaient répondu les associations le 26 novembre à Eric Besson.

Ces mêmes organisations ont lancé un nouvel appel afin que l'article L622-1 sur le délit de solidarité soit supprimé. Hier encore, le Gisti, qui recense depuis avril sur son site Internet les condamnations prononcées contre des «aidants» de sans-papiers, le plus souvent pour les avoir hébergés, a annoncé l'élargissement de cette liste à l'ensemble des délits de la solidarité. Ainsi, le «délit d'outrage, d'injure et de diffamation», de plus en plus souvent utilisé désormais contre ceux qui expriment publiquement leur réprobation lors d'arrestations d'étrangers en situation irrégulière ou encore le «délit d'entrave à la circulation d'un aéronef» utilisé lorsqu'un passager proteste contre une expulsion à bord d'un avion.

Source : Libération

Le renforcement du développement socio-économique et de la coopération décentralisée dans la région de la Méditerranée est un choix qui bénéficie d'un fort soutien de SM le Roi Mohammed VI, du gouvernement, des acteurs du développement socio-économique et de la société civile, a affirmé M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

M. Ameur s'exprimait, lundi à Paris, lors d'un séminaire ministériel organisé sous le thème "Migrations en Méditerranée : construire un espace de prospérité partagée" par le ministère français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du développement solidaire, et réunissant les représentants de dix pays riverains de la Méditerranée ainsi que la présidence suédoise de l'UE et de nombreux experts.

Le Maroc, dont sa situation géographique et son histoire le placent au carrefour de plusieurs continents, a été et reste à la fois un pays d'émigration et d'immigration, a-t-il dit, soulignant que la migration marocaine représente aujourd'hui 10 PC de la population nationale avec une présence très remarquée en Europe.

Après avoir relevé que les politiques concernant les MRE se sont orientées pendant plusieurs années vers l'encouragement de l'investissement et le transfert financier des migrants, il a fait observer que ces ressources directes ou indirectes, qui représentent près de 10 PC du PIB, demeurent aujourd'hui très importantes pour l'équilibre de la balance budgétaire nationale et l'amélioration du niveau de vie des familles restées au pays, notamment les plus fragiles.

Le ministre a, dans ce cadre, rappelé la mise en place par le gouvernement de structures régionales et locales d'accompagnement des MRE désireux d'investir dans le Royaume, notant que les dites structures ont notamment pour objectif d'aider les MRE à faire face aux difficultés administratives et d'assister les porteurs de projets depuis la phase de conception du projet jusqu'à sa mise en œuvre.

Il a, d'autre part, signalé que l'épargne des émigrés représente 30 PC des dépôts des banques commerciales au Maroc.

Les quatre axes autour desquels s'articule la stratégie nationale 2010-2013 portent sur l'investissement pour que l'épargne présente dans les banques commerciales soit utilisée pour assurer un développement local, l'incitation de l'épargne solidaire et la valorisation des actifs, l'encouragement des possibilités d'investir à distance dans un projet concret et la promotion de la solidarité inter et intra-régionale, a-t-il fait savoir.

Outre l'encouragement et l'accompagnement de l'investissement des MRE, le second programme porte sur l'organisation de lieux d'échanges et de débats entre la demande nationale de compétences et l'offre internationale de compétences marocaines installées à l'étranger, a souligné M. Ameur.

Dans ce contexte, il a rappelé l'organisation, en novembre dernier à Fès, d'une première manifestation appuyée sur un partenariat avec un réseau de compétences germano-marocain qui regroupe près de 300 personnes et qui est soutenu par des officiels allemands de haut rang et des bailleurs de fonds.

Et le ministre de proposer qu'un groupe de travail spécifique euro-méditerranéen se penche sur la question de la mobilisation des compétences et de l'investissement au profit des pays d'origine.

Source : MAP

Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et la Maison du Maroc, relevant de la Cité internationale universitaire de Paris, ont signé lundi une convention de partenariat destinée notamment à faire de la Maison du Maroc un lieu de rayonnement de la culture marocaine en France.

Paraphé au siège de l'ambassade du Royaume à Paris par MM. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, et Ahmed Ezbakh, directeur de la Maison du Maroc, cet accord s'inscrit dans le cadre d'une politique novatrice en matière de migration pour accompagner les profondes mutations des MRE et répondre à leurs différentes attentes conformément aux Hautes orientations royales.

La Convention s'appuie également sur les dispositions du Plan national quinquennal 2008-2012 pour la promotion des affaires MRE, validé par la Commission interministérielle chargée de la migration lors de la réunion du 7 février 2008 tenue sous la présidence du Premier ministre.

Cet accord vise à faire de la Maison du Maroc un lieu de rayonnement de la culture marocaine à travers l'organisation et la promotion d'activités scientifiques, culturelles et sportives.

Elle se propose aussi de renforcer l'attachement des ressortissants marocains à leur pays d'origine et de favoriser une meilleure intégration dans leur pays d'accueil.

Des programmes d'activités annuels seront élaborés conjointement par les deux parties dans la perspective de la réalisation desdits objectifs.

Dans ce contexte, des moyens humains et financiers sont prévus en vue d'accompagner la mise en œuvre de cet accord qui confortera la Maison du Maroc dans sa mission d'espace de rencontre, de dialogue et d'échange culturel et scientifique entre les communautés marocaine, française et celles issues de différents pays partenaires de la Cité internationale universitaire de Paris.

Source : MAP

Les Français d'origine marocaine seront à l'honneur de la troisième édition des « Dîners Citoyens » prévue pour le mercredi 16 décembre, rapporte un communiqué du ministère français de l'immigration.

Cette manifestation, organisée par le ministre français d l'immigration, Eric Besson, est en passe de devenir une tradition. Les précédentes éditions avaient concerné d'abord les français d'origine tunisienne en mai dernier, puis les français d'origine sénégalaise en septembre.

Le principe est de célébrer l'apport de l'immigration et de l'échange avec les pays d'émigration. Ces dîners réunissent régulièrement des hommes et des femmes faisant honneur à leurs origines et à la France dans des secteurs aussi divers que l'entreprise, les sciences, la littérature, l'art, le spectacle ou le sport.

En mai dernier, lors de la première réception, Eric Besson déclarait sa « volonté de réussir l'intégration des étrangers vivant en France », qui passe « par la langue, le travail et le logement », et rappelé que « le respect de l'origine, de l'histoire, et de la culture de chacun constituait aussi l'un des éléments de l'intégration républicaine ».

Source : Yabiladi

L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a demandé mercredi au gouvernement et à Eric Besson de "mettre un terme au débat sur l'identité nationale" et s'"alarme" des propos tenus par Nadine Morano lors un débat public.

Dans un communiqué, Arielle Schwab, présidente de l'UEJF, appelle "Eric Besson et le Gouvernement à mettre un terme à ce débat tout simplement".

"A force d'être le théâtre de l'expression des préjugés racistes, le débat sur l'identité nationale risque de morceler la société française et de porter atteinte au vivre-ensemble", écrit-elle.

Par ailleurs, l'UEJF s'"alarme" des propos tenus par Nadine Morano lundi lors d'un débat public et affirme qu'il est "intolérable que le débat sur l'identité nationale soit prétexte à la libération des préjugés dans l'arène politique".

"Cette banalisation des préjugés est d'autant plus effrayante qu'elle stigmatise systématiquement les personnes de confession musulmane", constate l'organisation estudiantine.

Source : AFP/La Croix

Une ministre proche du président français Nicolas Sarkozy a été accusée mardi d'un nouveau dérapage dans le débat sur l'identité nationale après avoir exigé des jeunes musulmans français qu'il se sentent français, trouvent un travail et cessent de porter "la casquette à l'envers".

"On ne fait pas le procès d'un jeune musulman. Sa situation, moi je la respecte. Ce que je veux, c'est qu'il se sente français lorsqu'il est français", a déclaré lundi soir la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano, interrogée sur la compatibilité de l'islam avec la République lors d'un débat dans les Vosges (est de la France)

"Ce que je veux, c'est qu'il aime la France quand il vit dans ce pays, c'est qu'il trouve un travail, et qu'il ne parle pas le verlan (argot consistant à inverser les syllabes des mots, ndlr). C'est qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers. C'est qu'il essaye de trouver un boulot, et qu'on l'accompagne dans sa formation", a-t-elle poursuivi.

Alors que le débat en France sur l'identité nationale, lancé le 25 octobre à quelques mois d'élections régionales, a été plusieurs fois dénoncé comme opportuniste et propice aux dérapages racistes, les réactions politiques ne se sont pas fait attendre.

Des dirigeants de l'opposition et l'association SOS Racisme ont dénoncé mardi une "conception ethnique de la nation" et un "nouveau dérapage".

"C'est très grave, parce que cela confirme le regard caricatural de plusieurs membres du gouvernement sur la jeunesse de ce pays, avec des amalgames invraisemblables sur les jeunes musulmans", a déclaré à l'AFP le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon.

"Après le voile et la burqa, haro sur les casquettes!", a renchéri Djamila Sonzogni au nom des Verts.

"Nul dans ce pays n'est plus français qu'un autre!" se sont indignés les jeunes socialistes, exigeant la démission de Mme Morano et "l'arrêt immédiat" du grand débat national, contesté jusque dans les rangs de la droite.

De son côté, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) s'est "alarmée" des propos tenus par Nadine Morano jugeant "intolérable que le débat sur l'identité nationale soit prétexte à la libération des préjugés dans l'arène politique".

Source : Le Temps.ch

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a estimé mercredi que le débat sur l'identité nationale n'avait "pas de sens", appelant "carrément" à "l'arrêter".

"Ce débat n'a pas de sens" et c'est "un faux débat qui n'aurait pas dû être ouvert dans les circonstances que traverse notre pays", a-t-il lancé sur France-2. "Dans une période de crise, on a autre chose à faire qu'à se diviser sur un sujet aussi important que celui-ci".

"Nous savons tous que (ce débat) n'aurait pas dû être mené à ce moment-là et qu'il n'aurait pas dû être ouvert par celui qui l'a ouvert, c'est-à-dire le ministre de l'Identité et de l'Immigration" Eric Besson, a ajouté Dominique de Villepin. "Je ne crois pas que ce débat puisse aboutir de la façon dont il a été posé".

Selon l'ancien chef du gouvernement, "ce débat ne peut pas être lié à l'immigration". Il "peut interpeller et interroger la nation, il ne doit pas dériver vers des stigmatisations, il ne doit pas être nourri par la peur qui est très mauvaise conseillère dans ce domaine", a-t-il souligné.

Et de plaider: "Il faut carrément l'arrêter. Un mauvais débat ça ne se suspend pas, ça s'arrête". AP

Source : Le Nouvel Observateur

La secrétaire d'Etat chargée de la famille et de la solidarité, Nadine Morano, a déclaré, lundi soir 14 décembre, vouloir du jeune musulman français "qu'il ne parle pas verlan", lors d'un débat sur l'identité nationale à Charmes (Vosges). "Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, c'est qu'il aime son pays, c'est qu'il trouve un travail, c'est qu'il ne parle pas le verlan, qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers", a expliqué la secrétaire d'Etat à un jeune homme qui l'interrogeait sur la compatibilité de l'islam avec la République.

La commune vosgienne avait été choisie par l'organisateur de la soirée, le député (UMP) Jean-Jacques Gaultier, parce qu'elle est la ville natale de l'écrivain nationaliste et antidreyfusard Maurice Barrès, référence suscitant la polémique. Une cinquantaine de militants du NPA, Parti de gauche ou Verts ont ainsi manifesté devant la mairie pour protester contre cet hommage à l'écrivain lorrain. Lors du débat, le président de l'association locale Mémoire de Barrès, invité comme "grand témoin" à la soirée, a exalté la pensée de l'auteur lorrain, assurant notamment que "la patrie est plus forte dans l'âme d'un enraciné que dans celle d'un déraciné", ou défendant le "nationalisme de Barrès" par opposition au "cosmopolitisme".

"C'est très grave, parce que cela confirme le regard caricatural de plusieurs membres du gouvernement sur la jeunesse de ce pays, avec des amalgames invraisemblables sur les jeunes musulmans", a déclaré le porte-parole du parti socialiste, Benoît Hamon. SOS Racisme a qualifié ces propos d'"abjects" et appelé le premier ministre François Fillon à "enjoindre ses ministres de cesser de tenir des propos stigmatisants".

"Après le voile et la burqa, haro sur les casquettes ! Comme nous l'avions redouté, le débat sur l'identité nationale dérape", affirme dans un communiqué Djamila Sonzogni, porte-parole des Verts. "Le ton est donné, le gouvernement persiste à confondre religion et nationalité" et "la religion musulmane est clairement pointée comme posant un problème", ajoute-t-elle. "Charters pour les afghans, dérapages successifs racistes et islamophobes... Le gouvernement y va fort pour récupérer les voix de l'extrême droite à quelques mois des élections régionales", souligne le communiqué. Pour les Verts, "ce jeu peut s'avérer très dangereux pour la cohésion sociale" et aussi "pour le gouvernement, qui prend le risque que cette manoeuvre lui revienne dans la figure comme un boomerang par une remontée spectaculaire du Front National".

Mme Morano a estimé, mardi, que sa phrase avait été "complètement sortie de son contexte", et a mis en ligne la vidéo du débat (ci-dessous). "Nous parlions de la problématique des jeunes qui viennent des banlieues, dont je viens et dont je suis issue, et je disais qu'avec cette caricature, cette stigmatisation qu'il y avait, moi, je leur conseillais, non seulement de ne pas porter leur casquette de travers, de ne pas parler verlan, mais j'expliquais aussi (qu'il fallait) que l'on utilise le potentiel de la double culture", a plaidé Mme Morano sur la radio RMC.

Selon un sondage de l'Observatoire de l'opinion LH2 pour Nouvelobs.com révélé lundi, seulement 40 % des Français considèrent que le débat sur l'identité nationale souhaité par le Nicolas Sarkozy est "tout à fait" ou "plutôt nécessaire" et, de façon plus tranchée, 42 % des personnes interrogées jugent qu'il a pris une tournure "plutôt négative".  Sur la nécessité du débat, seules 14 % des personnes interrogées considèrent que ce débat est "tout à fait nécessaire".

Source : Le Monde

Les ministres chargés de l'immigration des pays méditerranéens, réunis lundi à Paris, dans le cadre d'un séminaire sous le thème "Migrations en Méditerranée : construire un espace de prospérité partagée", ont appelé les Etats membres de l'Union pour la Méditerranée (UPM) à créer l'Office méditerranéen de la Jeunesse, dont la première mission serait de mettre en œuvre un projet-pilote pour la mobilité des jeunes (étudiants et jeunes professionnels) dans l'espace méditerranéen.

Pour y parvenir, le Maroc, représenté par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, le Monténégro et Chypre se sont portés candidats pour organiser trois conférences d'experts en 2010 sur "Office méditerranéen de la jeunesse", "Filières d'enseignement supérieur, bourses, stages et réseaux de parrainage" et "Visa et titre de séjour".

Le ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, M. Eric Besson, a, à cette occasion, invité les participants et les autres pays membres de l'UPM souhaitant s'associer à ces initiatives, à une session ministérielle de synthèse qui se tiendra en septembre 2010 à Paris.

Dans une déclaration commune, les participants, représentant notamment dix pays riverains de la Méditerranée et la présidence suédoise de l'UE, ont, par ailleurs, souligné l'apport des migrations au développement des richesses, aux échanges interculturels et à la compréhension mutuelle dans l'espace méditerranéen.

Réaffirmant leur détermination à bâtir un avenir méditerranéen commun, ils sont convenus de la nécessité de donner la priorité à la jeunesse dans la construction d'un espace méditerranéen de la circulation des personnes, du savoir et des compétences.

Source : MAP

L'ancien porte-parole de la mosquée de Genève, Hafid Ouardiri, a déposé un recours contre l'interdiction des minarets auprès de la Cour européenne des droits de l'homme, à Strasbourg, révèle mardi la TSR. Cinq avocats suisses, français et belge de renom représentent le recourant.

Parallèlement au dépôt de la plainte, une lettre a été envoyée au Conseil fédéral et à tous les membres du Conseil de l'Europe, indiquent encore les avocats.

La requête demande à la Cour de constater l'incompatibilité de la mesure votée par le peuple suisse avec la Convention européenne des droits de l'homme, selon Pierre de Preux, l'un des cinq avocats du recourant (lire ci-contre). Sont concernés l'article 9 de cette convention, qui garantit notamment la liberté de religion, l'article 14, qui interdit la discrimination, ainsi que l'article 13, qui oblige la Suisse à disposer d'une voie de droit interne permettant de corriger les effets des violations de l'article 9 et de l'article 14.

Liberté religieuse et discrimination

Dans son recours, Hafid Ouardiri estime qu'avec l'interdiction générale et absolue de construire des minarets, la Suisse érige en principe une mesure qui restreint la liberté de religion des musulmans. Or, selon la Convention, une mesure restrictive devrait demeurer une exception et n'être prise que de cas en cas lorsque l'ordre, la sécurité ou les droits d'autrui sont en péril. Et ce, quelle que soit la religion concernée.

L'ancien porte-parole de la mosquée de Genève juge également que l'interdiction de construire des minarets est discriminatoire car elle ne vise qu'une seule religion et non toutes les religions.

Droit supérieur

Hafid Ouardiri et les représentants du recourant notent aussi que la Suisse a accepté, en adhérant à la Convention européenne des droits de l'homme, que certaines valeurs fondamentales soient placées sous le contrôle d'une autorité supérieure, à savoir la Cour européenne des droits de l'homme. Et selon eux, ces valeurs ne peuvent pas être remises en cause, même par le peuple, qui est souverain.

Si la Cour européenne des droits de l'homme donne raison à Hafid Ouardiri, l'interdiction de construire des minarets ne pourra pas être appliquée en Suisse, selon les avocats. Dans le cas contraire, la norme entrera en vigueur.

Source : tsr info.ch

Le film "Casa Negra", du réalisateur marocain Nour-Eddine Lakhmari a remporté le prix du public long-métrage lors de la 16ème édition des Journées du cinéma européen (JCE), organisées dans sept villes tunisiennes: Tunis, Sousse, Sfax, Kairouan, Mahdia, Jendouba et Gabes.

Le film "Candido" du réalisateur portugais José Pedro s'est vu, quant à lui, attribuer le prix du public court-métrage.

Les deux prix ont été remis, lors d'une cérémonie dimanche dans la capitale tunisienne, par le président de la délégation de la Commission européenne en Tunisie qui s'est félicité, à cette occasion, du niveau du film "Casa Negra" qui a eu un écho favorable auprès du public tunisien.

Le prix a été remis à l'ambassadeur du Maroc à Tunis, M. Najib Zerouali, au nom du réalisateur, qui participe actuellement à la 9ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).

"Le public tunisien et plus particulièrement les jeunes se sont retrouvés dans le film Casa Negra qui a obtenu la plus grande moyenne de vote, soit 4,9/5, qu'aucun autre film n'a pu avoir", a déclaré à la MAP le réalisateur Ibrahim Latif, président de l'Association tunisienne du film court métrage/documentaire qui organise cette manifestation cinématographique en collaboration avec la délégation de la Commission européenne en Tunisie.

"Ce film a été projeté dans une salle archi-comble. Plusieurs jeunes, restés à l'extérieur, appelaient à ce qu'il soit projeté une 2ème fois, mais cela s'avérait impossible en raison des clauses du contrat conclu avec la société de production", a-t-il souligné.

Casa Negra sera "projeté dans plusieurs salles à Tunis, dès fin décembre", a-t-il indiqué, ajoutant que ce long-métrage reflète le niveau excellent du cinéma marocain grâce, notamment à la subvention du Centre cinématographique marocain (CCM).

Trente-cinq films participent à la 16ème édition des JCE (1er-18 décembre), dont des longs et courts-métrages représentant quinze pays européens et trois maghrébins: Maroc, Tunisie et Algérie.

Source : MAP

Le Congrès Marocain du Canada (CMC), Chapitre Québec, section Grand Montréal, a organisé dimanche soir des élections en vue de constituer son Conseil d'administration qui sera composé de 17 administrateurs.

A l'issue de l'Assemblée générale constitutive, qui a été présidée par Maitre Tony Sciascia président du Congrès des italo-canadiens du Québec, les votants ont élu les 17 membres du conseil parmi 62 candidates et candidats.

Voici par ailleurs la liste des membres élus:. Yasmine Abdelfadel, Amal Abhir, Amine Elarbi, Said Amiri, Abdessamad Bouabid, Hicham Elhaous, Souad Elhaous, Idriss Ettabaa, Mohamed Jaouad, Abdelmajid Jerroumi, Awatif Lakhdar, Majida Lamnini, Lahcen Moumen, Abdelillah Omary, Yahya Rahmani, Driss Slaoui, Ahmed Taiab.

Quelque 574 personnes s'étaient inscrites sur la liste des votants, 168 de ses personnes ont participé à l'Assemblée générale constitutive et 157 ont effectivement voté.

Le Conseil d'administration tiendra prochainement sa première réunion afin de constituer ses instances, désigner ses délégué(e)s et entamer l'élaboration de son programme d'action.

Le Congrès Marocain du Canada est une structure fédérée de la communauté marocaine au Canada dont l'objectif est de "défendre de manière unifiée et efficace les intérêts de la communauté marocaine au Canada en fournissant l'appui nécessaire au mouvement associatif au Canada et en favorisant la promotion de l'identité culturelle marocaine dans sa richesse et sa diversité, la défense des droits de la communauté des pesonnes originaires du Maroc aussi bien dans le pays d'accueil que dans le pays d'origine, et en renforçant les liens économiques et socioculturels entre le Maroc et le Canada".

Un groupe de travail transitoire nommé le Groupe de Travail des Marocains du Canada (GTMC), composé de volontaires marocains de différentes régions du Canada, a travaillé à la création de cette structure depuis novembre 2008. Des représentants de différentes régions du Canada ont participé aux travaux ayant mené à l'élaboration d'un projet de charte et à la création du Congrès Marocain du Canada.

La charte prévoit un conseil d'administration composé de 25 délégués qui représenteront 10 régions principales au Canada où résident un nombre important de Marocains. La grande région de Montréal y sera représentée par 9 délégués.

Source : MAP

Une campagne mondiale pour mettre au défi les Etats de mettre fin aux violations des droits des migrants sera lancée à travers le monde le 18 décembre. Des évènements organisés à Bruxelles, Le Caire, Genève, Kuala Lumpur, Nairobi, New York et Paris donneront le coup d'envoi d'activités sur tous les continents pour marquer le 20ème anniversaire de l'adoption de la Convention des Nations Unies sur la Protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille en 1990.

La campagne portera dans la rue et devant les Parlements la demande adressée aux gouvernements de mettre fin immédiatement aux violations étendues des droits de l'homme des migrants à travers le monde en ratifiant cet instrument central de protection des Nations unies. Les estimations des Nations unies montrent qu'en 2010, 214 millions de personnes résideront en dehors de leur pays de naissance ou de nationalité. Près de la moitié de ceux-ci, 95 millions selon les calculs de l'Organisation internationale du travail (OIT), sont actifs économiquement en tant que travailleurs migrants.

Avec leurs familles, ils forment la majeure partie des migrants internationaux. La plupart des pays du monde sont affectés de fait par les migrations en tant que pays d'origine, de destination et/ou de transit. « Bien que pour nombre d'individus migrer est une expérience positive, pour bien d'autres la migration se fait sous la contrainte et au-devant de nombreuses épreuves dans le pays de destination » a souligné Carla Edelenbos du Haut Commissariat aux droits de l'Homme des Nations unies et coordonnatrice du Steering Committee de Global Campaign. « Les travailleurs migrants, dans le monde entier, demeurent des victimes faciles de toutes sortes d'abus, de discriminations et d'exploitation de la part de trafiquants ou d'employeurs. Cela démontre une nécessité urgente pour les Etats de ratifier la Convention ».

La Convention sur les migrants reconnaît la vulnérabilité particulière des migrants et promeut des conditions humaines et légales de travail et de résidence. Elle met à disposition des conseils sur l'élaboration de politiques migratoires qui ne peuvent être efficaces que lorsque fondées sur des règles juridiques et le principe de légalité. La ratification de cette convention est cruciale au combat contre les abus et l'exploitation des migrants.

42 Etats ont ratifié cette convention depuis son adoption par l'Assemblée Générale des Nations unies en 1990, 15 autres l'ont signé (la signature étant l'étape préliminaire à la ratification). La campagne est lancée par le Steering Committee de Global Campaign sur la Convention sur les droits des migrants, un forum unique entre agences de l'Onu, organisations internationales et organisations de la société civile.

Source : Sud Online

Accompagnée par sa formation Arabesque, la cantatrice Samira Kadiri s'est produite, récemment, dans le cadre du festival des «Nuits d'Orient».

Sa prestation de dimanche dernier au Théâtre de la Fontaine d'Ouche a été des plus réussies où elle a offert au nombreux public présent une nouveauté de son riche répertoire qu'elle a intitulée «Andalusiat, d'une rive à l'autre», délivrant un message des plus forts : celui de la paix et du dialogue entre les peuples. Son souci le plus profond est de ressusciter les trésors de musiques et de chants lyriques, où un savant mélange de chants andalous se trouve enraciné dans la culture du bassin méditerranéen.
Cette culture que maîtrise parfaitement la chanteuse lyrique Samira Kadiri, menant, à chaque fois, son public dans de beaux voyages, tout en le subjuguant avec sa voix pure et sa sensibilité profonde, dénotant d'un grand talent artistique.
Son slogan est de donner le meilleur d'elle-même dans tout ce qu'elle entreprend dans sa vie, car pour Samira la femme a beaucoup de compétences qu'elle doit mettre au service des autres.

«L'organisation du Festival « Voix de femmes » est une réponse claire pour dire que les femmes seules peuvent, elles aussi, être à la hauteur d'un grand événement et possèdent tous les atouts pour le réussir », souligne-t-elle, ajoutant qu'elle se considère comme une ambassadrice qui a pour message essentiel celui du respect des potentialités de la femme, puis d'un fort dialogue culturel entre tous les peuples de la planète ».

«Andalusiat, d'une rive à l'autre » véhicule tout à fait ce message proposant un répertoire très diversifié et riche en différentes langues, dans l'objectif de réhabiliter une tradition andalouse commune aux trois grandes cultures (juive, chrétienne et musulmane), la situant plus exactement à l'époque médiévale et à la Renaissance.

Ce sont, donc, des mélodies arabo-andalouses en arabe, des romances et des ballades séfarades en latino, des cantigas du roi Alfonso en espagnol, des chants troubadours en langue d'oc qu'interprète Samira Kadiri avec sensibilité grâce à sa voix cristalline qui porte bien ces messages.

Sa longue recherche effectuée pour la réalisation de ce projet fut récompensée. «C'est un travail que j'ai mené avec beaucoup d'ambition et de volonté en fouillant dans des manuscrits à la bibliothèque de Madrid, puis en cherchant sur des miniatures religieuses qui révèlent que la musique andalouse existe dans plusieurs traditions. J'ai eu le coup de foudre pour les cantigas,
j'ai constaté qu'il y a beaucoup de connections et de ressemblance entre tous ces chants, prouvant que ces traditions sont de la même culture», précise Samira.

En effet, on retrouve ces mêmes morceaux de musique traditionnels de l'époque médiévale au Maroc, en Espagne, en Grèce, en Turquie, en Syrie, en France, en Italie... et que Samira Kadiri fait revivre en s'accompagnant d'instruments à cordes classiques, comme le violon et le violoncelle, et d'autres orientaux tels le oud, le qanun, le nay et la percussion). Un brassage des plus exceptionnels entre l'Orient et l'Occident.

Avec ce projet de «Andalusiat, d'une rive à l'autre», la chanteuse lyrique prouve encore une fois sa passion pour ce genre musical et sa capacité de le répandre un peu partout dans le monde pour offrir des moments de partage et de communion.
Son agenda ne désemplit plus, car après sa prestation en Espagne, dans le cadre des Rencontres maroco-espagnoles, et celle de Dijon en France, d'autres projets l'attendent pour cette fin d'année, dont celui de l'orchestre philharmonique du Maroc avec sa formation Arabesque.

Une artiste très ambitieuse

Chanteuse lyrique, comédienne et chercheuse en musicologie, cette soprano de renommée internationale occupe plusieurs postes de responsabilité, notamment celui de directrice du Festival international «Voix de Femmes» de Tétouan, directrice de la Maison de la Culture de Tétouan et présidente de l'association «Ecume au Maroc» pour favoriser les échanges intellectuels en Méditerranée. Samira Kadiri a, aussi, à son actif plusieurs distinctions comme celle de première femme de l'année 2007 décernée par le Lobby européen des femmes, puis sa consécration, en 2008, par le Prix «Al Farabi» remis par le Comité national de la musique du Maroc, relevant du Conseil international de la musique de l'UNESCO.

Un parcours qu'elle a tracé à pas sûrs et avec une réflexion très profonde.

Source : Le Matin

M. Omar Zniber, ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Organisations internationales en Autriche a fait savoir, lundi au Caire, que le Maroc a démantelé plus de 1800 "réseaux criminels de trafics des êtres humains".

Au Maroc, "le nombre de candidats à la migration illégale a baissé de 62 pc depuis 2004, alors que plus de 1800 réseaux criminels de trafics des êtres humains ont été démantelés", a dit M. Zniber, qui intervenait lors de la 2ème séance d'une conférence méditerranéenne de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), tenue sous le thème "Vers une stabilité et une sécurité accrues".

Tout en rappelant les initiatives prises au cours des dernières années pour une gestion réussie des politiques migratoires, notamment dans le contexte euro-méditerranéen et africain, le diplomate a relevé que "le Maroc, désormais pays de départ, de transit et d'accueil des migrants intègre la question de la migration dans une approche globale".


"Pour le Maroc, la corrélation est extrêmement forte entre l'encouragement des flux légaux et la lutte en amont contre la migration illégale", a-t-il poursuivi, plaidant pour la mise en place, notamment en période de crise, de nouvelles formes de migrations organisées avec les pays d'origines (migrations saisonnière, temporaire et circulaire).

A cet égard, il a rappelé certaines initiatives réussies de partenariat entre le Maroc et l'Union européenne en matière de gestion de la migration économique à court terme.


Après avoir fait remarquer que la crise financière mondiale s'est répercutée considérablement sur les transferts d'argent d'immigrés notamment dans les pays ayant de fortes communautés établies à l'étranger, il a souligné le poids des recettes dans le système bancaire marocain, qui ont atteint 25 pc du total des dépôts entre 2004 et 2008.


Tout en faisant savoir que la crise financière accentue la pauvreté au sein de populations immigrées dans les pays de destination et parmi les personnes et les secteurs bénéficiant des transferts dans les pays d'origine, l'ambassadeur marocain a appelé pour à la mise sur pied des bases d'une politique innovante en la matière.


Abondant dans le même sens, M. Zniber a souligné l'impératif pour les pays de destination de lutter contre la "marchandisation" des immigrés en mettant leurs droits au coeur de toutes les politiques migratoires, notamment ceux concernant la protection et le renforcement des droits socio-politiques.


"Les gouvernements des pays de destination doivent prendre conscience et informer sur le rôle positif que peuvent jouer les migrants dans la croissance et le redressement économiques (...) Ils ne doivent pas céder à la tentation de restreindre l'accès à l'emploi ou de fermer leurs frontières aux migrants en période de crise économique", a-t-il insisté.


Dans le même ordre d'idées, il a plaidé pour l'élargissement de l'accès légal aux marchés du travail notamment par la promotion de nouvelles formes de migrations, la lutte contre les discriminations et les stéréotypes, le renforcement du dialogue régional sur la migration, ainsi que l'information et l'éducation.


Pour ce qui est des mesures d'ordre économique, financière et sociale, il a insisté sur la nécessité de la mise en place d'une politique à long terme pour minimiser au maximum les conséquences des flux migratoires sur le plan de la gestion de la sécurité à travers l'encouragement d'une immigration bien réglementée, "au delà du +marchandisage+, mais par la correction des déséquilibres économiques en particulier entre les deux rives de la Méditerranée".


Il a aussi plaidé pour l'encouragement des transferts en matière du savoir et savoir-faire des immigrants et la mise en place des modèles de croissance où la migration est conçue comme une partie intégrante de la solution, ainsi qu'un système de formation et de requalification d'immigrants pour leur permettre de s'adapter aux changements et aux aléas du marché de travail.

Cette conférence de deux jours, ouverte lundi matin, portera sur plusieurs thèmes se rapportant notamment aux aspects militaires de la sécurité dans l'espace de l'OSCE et de la Méditerranée, aux perspectives de coopération entre l'OSCE et les pays méditerranéens, au dialogue pour la prévention des conflits et à la migration et aux droits de l'Homme.


Source : MAP

L'Union européenne et les Nations unies ont lancé jeudi dernier l'Initiative conjointe sur la migration et le développement (ICMD). «Elle est destinée à appuyer les organisations de la société civile et les autorités locales dans le domaine de la migration et du développement», a expliqué Johannes van der Klaauw, président du Groupe thématique migration du système des Nations unies au Maroc.

Le Maroc est l'un des 16 pays destinataires de cette initiative qui vise à endiguer les flux migratoires via l'encouragement des diasporas à contribuer dans le développement socio-economique de leur pays d'origine. Pour bénéficier de cette initiative, ces 16 pays ont présenté une centaine de projets dont 55 ont été retenus au Maroc, 7 projets ont été sélectionnés. Une enveloppe de 1,3 millions d'euros (14,8 millionds de DH) sera dédiée à leur financement.

Ces projets présentés par des consortiums euro-marocains constitués d'ONG, de fondations, de décideurs et autres institutionnels, portent sur quatre secteurs d'activités. Ils touchent en l'occurrence: les transferts de fonds de migrants, les communautés migrantes, les capacités des migrants et les droits des migrants.

Plus précisément, ils concernent l'amélioration de la situation professionnelle des femmes dans la province de Khouribga ou l'émigration est dirigée vers l'Italie, un projet d'aviculture à Ouled Daoud Azekhanine, la mise en réseau d'associations pour améliorer la qualité et la pertinence des actions de développement local. Une attention particulière à été apportée à l'Oriental à travers l'encouragement du tissu productif et le renforcement de la capacité d'agir des migrants marocains résidant dans la communauté autonome de Murcie. Les projets sélectionnés concernent également la promotion des droits des migrants subsahariens au Maroc, la mutualisation des compétences des migrants et la formation des femmes qui migrent chaque saison en Espagne pour mettre leur expérience et l'expertise qu'elles ont pu acquérir au service du développement local.
«La coopération Maroc-UE dans le domaine de la migration a connu un progrès considérable, notamment avec le statut avancé. Le Maroc est devenu un partenaire dont le rôle est indéniable dans tous les projets de l'Union en matière d'immigration», a estimé, Eneko Landaburu, ambassadeur et chef de la Délégation de la Commission européenne au Maroc. Cette coopération qui concerne, entre autres, les migrants illégaux, l'appui aux pays tiers en matière d'immigration, s'est concrétisée en 25 projets et initiatives pour un montant de 1 milliard de DH. A signaler que l'ICMD qui dispose d'un budget de 15 millions d'euros, est financée par le Programme thématique de coopération avec les pays tiers dans le domaine des migrations et de l'asile 2007/2013, de l'UE. L'Initiative est mise en place par le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Bruxelles en partenariat avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Organisation internationale du travail (OIT), et le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP).

Source : L'Economiste

Les 18 et 19 décembre, Marrakech abritera la deuxième rencontre des "Marocaines d'ici et d'ailleurs". Sous le thème "féminisation de la migration: dynamiques internationales et spécificités marocaines", cette rencontre devrait réunir près de 400 femmes issues des milieux universitaire, politique, culturel, associatif et économique pour débattre des mutations de l'émigration et créer un réseau.

Organisée à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), la rencontre de Marrakech réunira des femmes résidant au Maroc, en Europe, en Afrique subsaharienne, dans plusieurs pays arabes ou encore, en Amérique.

A travers cette manifestation, les organisateurs veulent créer "un rendez-vous régulier de réflexion sur les mutations de l'émigration et un moment privilégié de rencontre entre femmes du Maroc et de l'émigration".

Une rencontre, deux évènements

Les participantes auront le choix de prendre part aux travaux d'un colloque scientifique animé sous le thème la "féminisation de l'immigration marocaine", ou de participer à trois ateliers dans un espace intitulé "Echanges et partenariats".

Selon les organisateurs, le "séminaire scientifique permettra de prendre connaissance des travaux les plus récents sur les Marocaines émigrées dans la plupart des pays d'immigration, tout en procédant à une approche comparative avec d'autres migrations féminines comme les Mexicaines ou les femmes philippines". Près de 30 chercheurs du Maroc et de 8 pays étrangers sont attendus à ce colloque.

L'espace "Echanges et partenariats" sera réparti en trois ateliers thématiques: "Engagements civiques", "Accès aux droits et lutte contre les vulnérabilités" et "Partenariats pour le développement et mobilisation des compétences".

"Ces ateliers permettront aux participantes de présenter leurs expériences et projets et de procéder à des échanges sur les bonnes pratiques développées dans leurs divers pays de résidence."

Les organisateurs

Des parlementaires, des élues locales du Maroc ou issues de l'immigration ainsi qu'une centaine d'associations devraient prendre part à ces ateliers.

Rappelons qu'en tant qu'institution consultative, le CCME a pour principales missions d'assurer le suivi et l'évaluation des politiques publiques du Maroc envers ses ressortissants établis à l'étranger et d'étudier les enjeux et les défis que soulève l'émigration dont le thème est la féminisation de l'émigration.

Source : Aufait

Un Office méditerranéen de la jeunesse doit être créé en janvier 2011 en vue de piloter la mobilité des étudiants dans cet espace, selon la recommandation d'un séminaire ministériel sur la "promotion de la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranéen" lundi à Paris.

La France, la Suède (présidence de l'Union européenne), Chypre, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la Grèce, Malte, le Maroc et le Monténégro ont appelé les Etats membres de l'Union pour la méditerranée (UPM) à "créer un office méditerranéen de la jeunesse, dont la première mission serait de mettre en oeuvre un projet pilote pour la mobilité des jeunes (étudiants et jeunes professionnels" dans l'espace méditerranéen, selon la recommandation adoptée par le séminaire.

Le projet doit parvenir à faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence, organiser l'accès de ces étudiants à des bourses méditerranéennes et leur permettre de bénéficier d'une première expérience professionnelle dans le pays méditerranéen de leur choix.

La France va mobiliser un million d'euros pour financer les premières bourses, a annoncé son ministre de l'Immigration, Eric Besson.

Trois conférences d'experts doivent être organisées avant le lancement du projet, en 2010 : Office méditerranéen de la jeunesse, filières d'enseignement supérieur, bourses, stages et réseaux de parrainage et enfin visa et titre de séjour.

Le Maroc, Chypre et le Monténégro ont proposé de les accueillir et une réunion de synthèse doit se tenir à Paris en septembre 2010.

"En encourageant les migrations circulaires on mettra fin à la fuite des cerveaux", a commenté M. Besson qui a signé il y a deux semaines des accords sur la mobilité des jeunes avec trois pays : la Macédoine, le Monténégro et la Serbie.

Le ministre suédois pour la Migration et la Politique d'asile a plaidé pour une politique flexible permettant d'"accueillir de plus en plus d'étudiants étrangers" car "l'UE doit faire face à une compétition accrue du Canada et des Etats-unis".

Source : VousNousIls.fr

Discussion du dernier ouvrage de l'auteur marocain Anouar Majid, fondateur et président du Center for Global Humanités à l'Université de la Nouvelle Angleterre, au Maine (Etats-Unis).

Dans le cadre de la promotion et la valorisation de la culture marocaine, la prestigieuse université américaine George Washington a récemment abrité un évènement très important. Il s'agit de la discussion du dernier ouvrage de l'auteur marocain Anouar Majid, fondateur et président du Center for Global Humanités à l'Université de la Nouvelle Angleterre, au Maine (Etats-Unis). Cet évènement se veut une opportunité de présenter et lire ce livre intéressant qui marque l'histoire des Mauresques à travers les temps. En partenariat avec l'Institut des études du Moyen-Orient et l'ambassade du Royaume du Maroc, l'université George Washington, a abrité cet évènement d'envergure qui porte sur la présentation de l'ouvrage "Nous sommes tous des maures: fin à des siècles de croisades contre les musulmans et autres minorités". Cet évènement a enregistré la présence d'un parterre d'intellectuels et d'universitaires arabes et américains, en présence de l'ambassadeur de l'Espagne aux États-unis. Dans son allocution d'ouverture, Aziz Mekouar, ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, a mis en relief l'importance
de tel évènement pour faire connaître l'histoire des Maures.

"We are all moors" (Nous sommes tous des maures) est le dernier ouvrage de l'universitaire marocain Anouar Majid, sur la tragédie des musulmans, généralement connu sous le nom Maures en histoire de l'Espagne.

Dans un premier temps, les Maures ont eu une autonomie complète, mais, sous la pression de l'Église, les autorités espagnoles avaient annulé leur politique libérale et contraint leurs sujets musulmans à choisir entre la conversion à la foi catholique ou quitter le pays. Ceux qui n'avaient pas d'autres choix que de rester convertis et sont devenus des Moresques. De telles conversions, cependant, ne rend pas les Moresques membres à part entière de la société espagnole, car ils avaient du sang et de la foi islamique de leurs ancêtres. Ils étaient soupçonnés d'être une menace potentielle pour la sécurité nationale de l'Espagne. Et donc, que l'Espagne a commencé à perdre son pouvoir en Europe, il est apparu sur les Moresques non protégés et, en 1609, a décidé de les expulser hors du pays. Cette année se terminant en 2009, marque donc le 400e anniversaire de cette horrible affaire de nettoyage ethnique qui a été condamnée par d'éminents écrivains comme Voltaire et hommes d'état comme Richelieu.

Mais le livre est sur les leçons de l'histoire aussi. Il montre comment la politique espagnole envers les musulmans et les juifs est lié au racisme nazi dans le 20ème siècle et la façon dont les questions brûlantes de l'immigration en Europe et aux États-Unis aujourd'hui sont liées à ce qui est arrivé aux Maures en Espagne du 15ème siècle. 'Le Maure, dans ma lecture, est devenu le prototype de toutes les minorités modernes, y compris - et cela mai surprendre beaucoup - les Juifs" relève M. Majid.

Et d'ajouter "Dans la mesure où nous croyons encore à l'idée de «nation». C'est-à-dire une entité unifiée par la religion, la langue, ou même de course - donc, je le crains, nous trouverons toujours des« minorités »pour bouc émissaire et persécuter. Nous devons accepter le fait que nous sommes tous des Maures, les étrangers et différents et que la seule chose que nous avons en commun est notre humanité et son destin précaire dans un monde global et inter connecté. Mai il est utile de rappeler, aussi, que nous essayons souvent de défendre ce que nous avons déjà perdu», a confié M. Anouar Majid.Pour rappel, une pléiade d'activités est organisée par l'ambassade marocaine dans les prochains jours en l'occurrence la projection de film "Nuba of Gold and Light" de la cinéaste Izza Genini en janvier prochain. «Nous avons trace un programme diversifies pour chaque mois afin de donner une bonne image du Maroc ainsi promouvoir la culture marocaine», nous confie Aziz Mekouar, ambassadeur du Maroc aux Etats-unis.

Source : Le Matin

La mort de l'Exécutif des musulmans de Belgique est annoncée. Elle est à l'ordre du jour d'une réunion au sommet, ce mardi, avec le ministre fédéral des Cultes, Stefaan De Clerck (CD&V). L'Exécutif sortant, dont l'existence n'est assurée que jusqu'au 31 décembre, doit faire des propositions de renouvellement. Trois projets sont sur la table. Mais la communauté musulmane, qu'on évalue à 400.000 citoyens, n'a pas eu son mot à dire.

« Peut-on se permettre de renouveler les instances sans avoir pris le pouls des principaux concernés ? »... La vice-présidente de l'Exécutif, Isabelle Praile, craint que l'organe réformé ne gagne pas en crédibilité, faute d'implication de la communauté musulmane.

« L'Exécutif sortant a certes tenu quatre journées de réflexion, en janvier, mars, mai et juin, mais à destination de cercles restreints, sans le moindre appel à projets et sans répondre aux questions préalables qui conditionnent la refonte... Devons-nous effectivement nous en tenir au temporel du culte musulman, c'est-à-dire à la gestion des mosquées, alors même qu'à peine 10 à 15 % de la population musulmane fréquente ces lieux de culte ? Continue-t-on à encadrer le "parachutage" d'imams venus du Maroc ou de Turquie sans prendre les mesures qui s'imposent pour développer une filière belge de formation d'imams ? Continue-t-on à fonder notre représentativité sur des élections générales basées sur des catégories ethniques controversées, dans le cadre d'un scrutin auquel à peine 10 % des musulmans ont participé ? »...

Autant de questions qui restent sans réponse, à la veille du bilan qu'entend dresser le ministre des Cultes, avec les responsables sortants de l'Exécutif. Son président, Semsettin Ugurlu, issu de l'islam étatique turc (la Diyanet), semble pressé de conclure : il a adressé, en novembre, un « coupon-réponse » à sa communauté, afin de lui demander d'opter pour la « formule de renouvellement » qu'elle privilégie : des élections générales au sein des mosquées, une représentation par des délégués issus des fédérations musulmanes, ou un système mixte qui intégrerait des élus, des délégués, les professeurs de religion islamique, les aumôniers, les minorités et les femmes. Sans autre explication... Le nombre de coupons rentrés était si faible que le président a préféré ne pas divulguer les résultats.

« Ne tranchons pas dans l'urgence, plaide Isabelle Praile. Ce ne serait ni dans l'intérêt des musulmans ni dans celui de la société. »

Trois scénarios

L'islam des fédérations

Président sortant de l'Exécutif musulman, Coskun Beyazgül, annonce au Soir, le 9 février 2008, son projet de confier aux grandes fédérations musulmanes la gestion du temporel du culte, sur le modèle du Conseil français du culte musulman. Solution sur mesure pour deux fédérations turques, la Diyanet, réseau d'une septantaine de mosquées (sur environ 350), sous le contrôle de l'Etat turc, et le Milli Görüs, réseau international comptant une trentaine de mosquées en Belgique. La proposition désavantage la communauté marocaine, qui n'est pas organisée en fédérations.

L'islam des mosquées

En réplique à la proposition turque, le 26 février 2008, Abdelghani Benmoussa suggère d'instaurer un Conseil administratif du temporel du culte musulman, émanation des mosquées reconnues. Là encore, la Diyanet y trouverait son compte, ainsi que les mosquées proches des autorités marocaines. Un régime des mosquées qui ne favoriserait pas forcément l'essor d'un islam soustrait aux influences étrangères.

L'islam « citoyen »

Le Rassemblement des musulmans de Belgique a rendu publique, samedi, une nouvelle alternative, « issue d'un mouvement citoyen, indépendante des pays d'origine ». La proposition est portée, notamment, par Mohamed Tojgani, l'imam de la mosquée Al-Khalil, à Molenbeek. Le nouvel Exécutif musulman serait élu sur base d'un conseil général composé de 350 délégués (un par mosquée), avec une représentation additionnelle garantie par le biais de cooptations pour les convertis, les femmes et la société civile.

Source : Le Soir.be

Le passeport biométrique sera délivré, en phase pilote, à compter du 15 décembre courant, au niveau des préfectures de Salé, Skhirat-Témara, et du Consulat général du Maroc à Colombes en France, a-t-on appris vendredi auprès du ministère de l'Intérieur.

La délivrance de ce document sera, par la suite, étendue progressivement à l'ensemble des préfectures, provinces et consulats du Royaume en vue d'une généralisation fin mars 2010.

Ce passeport, qui aura une durée de validité de 5 années, sera délivré de manière simplifiée, à tout citoyen marocain disposant de la Carte Nationale d'Identité Electronique (CNIE).

Il est conforme aux recommandations de l'Organisation de l'Aviation civile Internationale, et garantit une reconnaissance et une interopérabilité internationale des passeports marocains, précise la même source, ajoutant qu'il comporte des éléments de sécurité basés sur les technologies les plus avancées permettant d'augmenter sa fiabilité et sa sécurité.

Un portail comportant les informations sur le passeport biométrique est consultable à l'adresse www.passeport.ma, ajoute-t-on.

Source : MAP

Pour Henri Guaino (Conseiller spécial du président de la république), le débat sur l'identité nationale ne peut se résumer à l'immigration ou à la question religieuse, mais ne pas les évoquer serait « absurde »


La Croix : La tribune du président de la République publiée dans le journal Le Monde ne risque-t-elle pas de centrer sur la place de l'islam le débat concernant l'identité nationale ? Pourquoi évoquer les minarets, alors que le problème ne se pose pas en France ?

 

Henri Guaino : Avant le référendum suisse, qui aurait parlé d'un problème des minarets en Suisse ? Il faut prendre le résultat de ce référendum comme le révélateur d'un malaise peut-être pas visible mais profond. Dans le grand brassage de la mondialisation, les repères se brouillent et les vieilles civilisations doivent relever non seulement des défis économiques, sociaux, mais aussi intellectuels, moraux, spirituels.

Le problème des minarets, c'est un épiphénomène, mais révélateur de ce qu'éprouvent un nombre de plus en plus grand de paisibles citoyens, nullement extrémistes, mais qui ont peur de voir dénaturer ce qui leur tient peut-être le plus à cœur : une manière d'être, de penser, de croire, et tout simplement de vivre. Ils en éprouvent une souffrance qui ne se lit pas dans les statistiques, mais qui est bien réelle et qu'il serait très dangereux d'ignorer.

L'irruption dans nos sociétés d'autres formes de civilisation, de religiosité, de sociabilité n'est pas la seule cause de ces bouleversements. Mais elle en est une aussi et qui nous renvoie à nous-mêmes, à la confiance que nous avons dans nos propres valeurs, dans nos idéaux. On est toujours plus accueillant quand on est assuré de ce que l'on est, quand on n'a pas peur. C'est la peur qui engendre la crispation, la fermeture.

Au départ, ce débat était censé aller bien au-delà de la question de l'immigration ou de celle, distincte, de l'islam...

En appelant chacun à tenir compte de l'angoisse et de la souffrance de l'autre et à faire des efforts pour atténuer cette angoisse et cette souffrance, le président de la République est dans son rôle. En rappelant que pour vivre ensemble, pour construire une destinée commune, il faut accepter de partager une histoire, une culture, des valeurs communes, et que l'identité nationale, c'est l'antidote du communautarisme, du développement séparé et en fin de compte antagoniste des communautés, Nicolas Sarkozy n'a pas rétréci le débat, il l'a élargi, élevé et il a cherché à l'apaiser.

Encore faut-il faire l'effort, pour le comprendre, de le lire avec un esprit ouvert, sans a priori, sans malveillance. Je suis toujours frappé de la place qu'a prise le procès d'intention dans le débat public depuis quelques années. Le débat sur l'identité nationale n'a de sens que si l'on parle aussi de l'économie, de la révolution numérique, de l'école, de la culture, de la langue, du modèle social, du pacte civique, de l'Europe, de la mondialisation...

Mais, à l'inverse, dire que l'immigration ou la question religieuse n'ont rien à voir avec la crise identitaire qui mine toute l'Europe serait absurde. Comment l'islam peut-il s'adapter à la laïcité, à la séparation du spirituel et du temporel ou à l'égalité de l'homme et de la femme ? Comment allons-nous résoudre le problème qui nous est posé par des jeunes nés en France qui, pour la première fois dans notre histoire, définissent leur identité par opposition à l'identité française ?

Comment allons-nous surmonter la tension de plus en plus forte qui se fait jour entre les tentations communautaristes et notre modèle de République « une et indivisible » ? Comment allons-nous préserver une solidarité nationale quand le rapport à la nation devient si compliqué, si ambigu ?

Toutes ces questions font partie du débat. Elles sont essentielles pour la manière dont nous allons vivre ensemble. Nous devons y répondre ensemble.

Entre la « laïcité positive » défendue par Nicolas Sarkozy au Latran et cette injonction à pratiquer sa religion dans la « discrétion », quelle est la cohérence ?

L'expression « laïcité positive » n'a pas été comprise et son sens a été déformé. Mais sur le fond, le président de la République a toujours considéré que la laïcité, c'est le respect de toutes les croyances et non le rejet de toutes les religions. Du point de vue de la tradition républicaine, il a raison, en particulier si l'on se réfère à Jules Ferry, dont il a lu, durant le Congrès de Versailles, un extrait de la très belle lettre aux instituteurs sur l'enseignement de la morale.

Si l'on refuse le communautarisme, le développement séparé, si l'on veut vivre ensemble, il faut accepter le mélange, le métissage. Pour que cela soit possible, il faut exclure toute attitude de défi, de provocation, d'ostentation. Il ne faut pas se laisser aller à la concurrence des mémoires et des croyances.

La discrétion, ce n'est rien d'autre que le respect que chacun doit à celui avec lequel il veut vivre. La discrétion, c'est ce qui permet à l'assimilation de s'opérer tout naturellement. Et une assimilation réussie, c'est la clé du métissage.

Pourquoi employez-vous le mot « assimilation » et non pas « intégration » ?

L'assimilation est le programme de la République. Au cœur de l'imaginaire républicain, il y a l'image du creuset. Le but, c'est qu'il n'y ait plus de différence entre les citoyens, quelles que soient leurs origines. L'assimilation, ce n'est pas la juxtaposition de communautés enfermées dans leur histoire et refusant de partager quoi que ce soit avec les autres.

La République ne demande à personne d'oublier d'où il vient. Mais elle demande à chacun de partager une histoire, une culture, des valeurs, une destinée... C'est un très bel idéal, nullement sinistre comme je l'ai entendu dire par un parlementaire à l'Assemblée nationale lors du débat sur l'identité.

Pour moi, l'exemple accompli de l'assimilation culturelle, c'est Senghor, pleinement de culture française et pleinement africain. Il écrit des poèmes africains en français. Y a-t-il plus belle réussite de métissage ? Plus bel idéal à proposer à une jeunesse désemparée de ne plus savoir qui elle est ?

Est-ce que l'islam poserait un problème particulier du fait d'une pratique jugée plus ostentatoire ?

L'ostentation n'est inscrite dans les gènes d'aucune religion. Il y a toujours plusieurs façons de pratiquer son culte sans renier sa foi. Mais l'islam, ce n'est pas qu'une religion, c'est aussi une grande civilisation. La mêler à la civilisation occidentale héritière de la chrétienté et des Lumières ne peut être que le fruit d'un effort de tous pour se comprendre et se respecter.

Doit-on pour cela renoncer à construire des minarets ?

Il n'y a pas de problème avec les minarets, dès lors qu'ils procèdent d'un effort d'insertion dans le paysage urbain et dans l'imaginaire collectif

Faut-il en revanche interdire la burqa ?

Il ne faut rien accepter qui soit contraire à nos valeurs les plus fondamentales. Mais il faut aussi veiller à ne blesser personne. Il faut construire de nouveaux consensus. Laissons la mission parlementaire achever ses travaux. On verra ensuite jusqu'où doit aller l'interdiction.

Sur quel terrain faut-il légiférer, celui de la laïcité (comme pour le voile à l'école) ou celui des droits de l'homme ?

Ce n'est pas un problème religieux, mais un problème de société, de dignité, de République, de valeurs.

N'y a-t-il pas un risque de stigmatiser l'islam et d'encourager une certaine forme de radicalité ?

Notre objectif doit être d'aider à naître un islam de France, un islam prenant en partage, sans rien renier de lui-même, l'héritage des Lumières et de la République.

Source : La Croix

La mosquée Bilal de Castres, dans le Tarn, a été profanée dans la nuit de samedi à dimanche par des inconnus. Après avoir franchi le portail de deux mètres, ils ont dessiné des croix gammées et écrit «Sieg heil» (slogan nazi, ndlr) sur les murs extérieurs de l'édifice, où ils ont également tracé des inscriptions telles que «La France aux Français» et «White power», a indiqué le président de l'Association islamique de Castres, Abdelmalek Bouregba, responsable du lieu de culte.

Des pieds de cochon ont également été suspendus à la poignée du portail. Sur la porte, des oreilles de cochon avaient été agrafées et des affiches placardées sur lesquelles étaient dessinés des drapeaux français, a-t-il précisé. Il a indiqué que les auteurs de la profanation n'avaient pas pénétré à l'intérieur de la mosquée. La police s'est rendue sur place pour procéder à des relevés d'empreintes, a ajouté Abdelmalek Bouregba, en précisant qu'il allait porter plainte.

Le responsable de la mosquée, ouverte en 1986 dans un ancien hangar et comportant une salle de prière de quelque 200 m2, s'est déclaré outré par la profanation, qu'il a qualifié d'«acte prémédité». «C'est un ensemble. Depuis un certain temps, on n'arrête pas de viser la communauté musulmane», a-t-il dénoncé, faisant notamment allusion à certains dérapages dans les débats sur l'identité nationale et au référendum pour l'interdiction de la construction de nouveaux minarets en Suisse.

«Aucune piste n'est écartée», a déclaré Paul Agostini, le directeur de la police départemental du Tarn, qui a précisé qu'aucun incident, ni litige n'avait été signalé les jours précédents autour de la mosquée. Une enquête est en cours.

Condamnations unanimes

La préfète du Tarn, Marcelle Pierrot, a rencontré sur place la communauté musulmane «pour lui exprimer sa solidarité». «Ces actes de profanation condamnables (sont) contraires aux valeurs de notre république laïque qui permet à chacun de pouvoir exercer sa foi dans le respect des règles et des valeurs de notre démocratie», a-t-elle souligné. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a estimé que le racisme, la xénophobie et l'antisémitisme n'avaient pas leur place en France. Le député du Tarn Bernard Carayon (UMP) a dénoncé pour sa part cet acte, estimant qu'«il faut beaucoup de médiocrité et de haine pour s'attaquer aux lieux sacrés qui rassemblent les croyants». Quant au député Philippe Folliot (app-NC), il a «condamné de la manière la plus absolue cette provocation», parlant d'«acte lâche». Enfin l'UMP a témoigné «toute sa compassion aux musulmans tarnais. «Ces actes scandaleux et intolérables portent atteinte aux valeurs fondamentales de notre République que Nicolas Sarkozy a encore récemment rappelées à tous nos concitoyens et notamment celles du respect de l'autre et de la tolérance», a déclaré le porte-parole adjoint , Dominique Paillé.

SOS Racisme a condamné dans un communiqué la profanation, qui «vise très clairement, de la part des auteurs de ces méfaits, à laisser entendre qu'un musulman ne saurait être Français», et déplore «la libération de la parole raciste, libération que le débat sur l'identité nationale permet et organise».

L'actuelle mosquée Bilal, d'une capacité de 250 personnes, ne peut accueillir tous les pratiquants, la prière du vendredi regroupant près de 350 personnes venant de Castres et des environs. Les femmes et d'autres fidèles sont accueillis dans une salle proche. La construction d'une nouvelle mosquée est envisagée, pour une ouverture d'ici à 3 ans, avec «une salle de prières de 800 m2 pour accueillir 600 fidèles, et aucun minaret n'est prévu», a noté Abdelmalek Bouregba.

Source : Le Figaro

La Cour de cassation a estimé que le seul fait de placer en rétention administrative un étranger en situation irrégulière accompagné de son enfant mineur ne constituait pas, en soi, un traitement inhumain ou dégradant.

La Cour de cassation a estimé, dans deux arrêts rendus jeudi 10 décembre, que le seul fait de placer en rétention administrative un étranger en situation irrégulière accompagné de son enfant mineur ne constituait pas, en soi, un traitement inhumain ou dégradant.

A la suite du placement en rétention administrative de personnes étrangères ayant fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français, les préfets de l'Ariège et d'Ile-et-Vilaine avaient demandé à des juges des libertés et de la détention (JLD) de prolonger ces mesures de rétention.

Mais ils avaient été déboutés. Les cours d'appel de Toulouse et Rennes avaient confirmé ce débouté, en arguant que les personnes retenues étaient accompagnées d'enfants en bas âge - un an dans un cas et deux mois et demi dans l'autre - et que leur maintien dans un centre de rétention, même disposant d'un espace aménagé pour les familles, constituait "un traitement inhumain" au sens de l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'Homme.

Les juges auraient dû motiver plus abondamment leur décision

Les magistrats avaient notamment dénoncé "la grande souffrance morale et psychique infligée aux enfants par cet enfermement, souffrance manifestement disproportionnée avec le but poursuivi de les reconduire à la frontière".
Jeudi, la Première chambre civile de la Cour de cassation a annulé ces deux décisions, considérant que ces magistrats s'étaient prononcés par "des motifs impropres à caractériser un traitement inhumain ou dégradant".
De tels arrêts signifient que les JLD auraient dû motiver plus abondamment leur décision et ne pas se contenter d'écrire qu'une rétention de mineurs était illégale.

Ces arrêts rappellent qu'en cas de rétention d'enfant mineur, les JLD doivent "vérifier les conditions dans lesquelles ils sont effectivement retenus et ainsi s'assurer de façon concrète que cette rétention ne constitue pas un traitement inhumain ou dégradant", explique la Cour de cassation dans un communiqué.

Source : Nouvel Obs

"Northless", du réalisateur mexicain Rigoberto Perezcano, a remporté samedi soir l'Etoile d'or (Grand prix) de la 9ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).

Le prix d'interprétation masculine a été décerné à Cyron Melville pour son rôle dans "Love and Rage", du Danois Morten Giese.

Le prix d'interprétation féminine a été attribué à Lotte Verbeek pour son rôle dans "Nothing personal", de la Polonaise Urszula Antoniak.

Le prix du jury a été décerné ex aequo aux films "Les barons", du réalisateur belge d'origine marocaine Nabil Ben Yadir, et "My daughter", de Charlotte Lim Lay Kuen, une réalisatrice de nationalité malaisienne.

"Northless", premier long-métrage de Rigoberto Perezcano, aborde les thèmes du franchissement des frontières et de l'espoir des milliers d'immigrants illégaux qui tentent de passer aux Etats-Unis dans l'espoir d'une vie meilleure au nord.

Le film raconte l'histoire de l'un d'entre eux, Andrés (Harold Torres), un jeune fermier. Après un premier échec, il retourne à Tijuana, ville frontalière aux multiples démons, où il se lie d'amitié avec deux femmes, Cata (Sonia Couo) et Ela (Alicia Lagunes).

Trouvant refuge auprès d'elles, Andrés multiplie les petits boulots mais garde l'espoir de franchir clandestinement la frontière, ce qu'il essaiera de faire une nouvelle fois.

Quinze films d'autant de nationalités différentes étaient en compétition cette année: "Heliopolis", d'Ahmad Abdallah (Egypte), "Leo's Room", d'Enrique Buchichio (Uruguay), "Love & Rage", "My Daughter", "Northless", "Nothing Personal", "Qu'un Seul tienne et les autres suivront", de Léa Fehner (France), "True Noon", de Nosir Saidov (Tadjikistan), "Io Sono L'amore", de Luca Guadagnino (Italie), "Les Barons", "The Man Who Sold the World", de Swel et Imad Noury (Maroc), "Woman Without Piano", de Javier Rebollo (Espagne), "Symbol", de Matsumoto Hitoshi (Japon), "Tokyo Taxi", de Kim Tai-sik (Corée du Sud) et "The Good Heart", de Dagur Kari (USA).

Pour cette 9ème édition, le FIFM a aussi rendu hommage -avec 44 films programmés- au cinéma coréen, vieux d'un siècle et aujourd'hui "l'un des plus dynamiques au monde", selon les organisateurs.

Après le Maroc en 2004, l'Espagne en 2005, l'Italie en 2006, l'Egypte en 2007 et la Grande-Bretagne en 2008, le FIFM a mis l'Asie à l'honneur cette année, puisqu'une douzaine de films thaïlandais ont aussi été présentés.

La défense de l'environnement n'a pas été oubliée. "Home", du Français Yann-Arthus Bertrand et "Le syndrome du Titanic", de son compatriote Nicolas Hulot, ont été offerts au public de la célèbre place Jemaa El Fna, en plein centre-ville, tandis qu'"An inconvenient truth" ("Une vérité qui dérange"), du réalisateur américain Davis Guggenheim, était présenté au Megarama de Marrakech.

Président du jury, Abbas Kiarostami avait obtenu la Palme d'or du Festival de Cannes en 1997 pour son film "Le Goût de la Cerise".

En 2008, l'Etoile d'or du FIFM avait été décernée à "Wild Field", du réalisateur géorgien Mikhaïl Kalatozishvili.

Le FIFM, qui avait commencé le 4 décembre, est le principal festival de cinéma au Maroc, où sont produits chaque année une quinzaine de longs métrages et de 80 à 100 courts métrages.

Source : AFP

L'Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) rendra hommage le samedi 12 décembre à Ali Ziri, « 6 heures pour la vérité et la justice », de 17 heures à 23 heures à Argenteuil.

Le 9 juin dernier, Ali Ziri, 69 ans, et son ami Arezki Kerfali, 61 ans, ont été arrêtés et tabassés par trois policiers. Ali Ziri tombe dans le coma mais finira par mourir deux jours plus tard à l'hôpital d'Argenteuil.

Une première autopsie du corps a conclu à une mort par « hypertrophie cardiaque », et l'affaire a été classée en considérant qu'il n'y avait pas eu de violences policières. Mais face à la pression citoyenne via les médias, le procureur de la République de Pontoise est revenu sur sa décision pour ordonner l'ouverture d'investigations complémentaires.

La contre-expertise a révélé un mois après, le 17 juillet, que les coups reçus par le sexagénaire ont été à l'origine de son décès. En effet, des traces d'hématomes de 12 à 17 cm ont été relevées sur tout le corps du défunt. Un réquisitoire supplétif « pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » a été délivré, début octobre, au juge d'instruction en charge de ce dossier. Malgré ces preuves, les agents de l'ordre impliqués dans l'affaire ne sont pas encore inquiétés et continuent toujours d'exercer leurs fonctions au commissariat d'Argenteuil.

Pour toutes les victimes d'hier et d'aujourd'hui des violences policières le collectif a décidé de continuer le combat. Durant cette mobilisation, des membres du collectif en présence des familles et des témoins de violences policières, afin que les coupables soient suspendus, jugés et condamnés.

Source : Yabiladi

La Délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc et le Système des Nations-Unies organisent ce jeudi 10 décembre à Casablanca, la conférence de presse de lancement de l'Initiative conjointe sur la Migration et le Développement (ICMD) au Maroc.

La conférence aura lieu à l'hôtel Palace d'Anfa, sis au 171 boulevard d'Anfa à Casablanca, de 18h00 à 19h30. Les deux parties seront représentées par Eneko Landaburu, Ambassadeur chef de la Délégation de l'UE au Maroc, et par Johannes Van der Klaauw, Représentant résident du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

L'ICMD est issue d'un partenariat commun entre le bureau du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) à Bruxelles, l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM), le HCR, l'Organisation internationale du Travail (OIT) et le Fonds des Nations Unis pour la Population (FNUAP).

L'IMCD durera 3 ans avec un budget de 15 millions d'euros. Son objectif est d'encourager les diasporas à contribuer au développement socio-économique de leur pays d'origine, d'atténuer la fuite des cerveaux, de faciliter les transferts de fonds et le retour des migrants qui décident de rentrer dans la mère patrie.

Un total de 55 projets sera financé dans le cadre d'un appel d'offres, lancé entre le 1er décembre 2008 et le 27 mars 2009. Le montant global de ces projets présentés par des « small scale actors » (organisations issues de la diaspora, associations et autorités locales et municipales, confédérations des employeurs...) au sein de 16 pays dont le Maroc est de 10 millions d'euros.

Lesdits projets concernent quatre secteurs d'activités: les transferts de fonds des migrants, les communautés migrantes, les capacités des migrants et les droits des migrants. Des consortiums euro-marocains ont présenté 7 projets, récemment sélectionnés au sein des quatre thématiques suscitées, pour un financement total de 1,3 millions d'euros. La
conférence de presse de ce jeudi sera l'occasion d'exposer ces 7 projets sélectionnés.

Source : Yabiladi

 

Dans le cadre de sa collection réalisée en collaboration avec les éditions Le Fennec pour promouvoir les marocains du monde, le CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger) a le plaisir d'annoncer la publication de l'ouvrage de Jamal Belahrach Envie de Maroc aux éditions Le Fennec. Le livre est disponible à partir du 1er janvier 2010.


"Au Maroc, dès qu'un acteur de la vie économique prend la parole en public, il est aussitôt suspecté de mégalomanie, et bientôt condamné à l'opprobre pour s'être mêlé de "ce qui ne le regarde pas".

En France, un Arabe qui parle trop ressemble à Jamel Debbouze, quand un Arabe qui ne parle pas assez passe pour un disciple de Zinedine Zidane. Quoiqu'il en soit, un arabe qui parle se prend forcément pour une star.

J'assume mon image publique car il faut bien bousculer les choses, en France et au Maroc, pour que les grands discours unificateurs deviennent enfin des actes au service de la population.

Dans ce livre, je me pose plus en exemple qu'en modèle, et c'est à partir de mon exemple que je dresse quelques perspectives politiques, sans demander à personne un quelconque "visa de légitimité"" Jamal Belahrach

Jamal Belahrach est manager général de Manpower Maroc. Depuis mai 2004, il est directeur des filiales extérieures de Manpower France : Antilles, Océan Indien, Nouvelle Calédonie et Tunisie. Jamal Belahrach est vice-président de la commission emploi à la CGEM et président de la fédération nationale des entreprises de travail temporaire.En 2001, il a crée le Centre des Jeunes Dirigeants au Maroc.

En 2006, Jamal Belahrach, issu d'une famille marocaine immigrée en France, crée « RITM », (Réseau International des Talents Marocains). Il publie régulièrement des tribunes pour contribuer au débat économique et social.

Source : CCEM

Plus de 80% des personnes se disant victimes de discrimination dans l'UE jugent inutile de porter plainte, selon les résultats d'une enquête de l'Union européenne sur les minorités et la discrimination (EU-Midis) publiés mercredi à Stockholm.

"En moyenne, 82% des personnes ayant fait l'objet de discrimination au cours des 12 derniers mois n'ont pas signalé leur expérience la plus récente sur les lieux où celle-ci s'est produite ou à un organisme compétent", souligne le rapport publié par l'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA).

Discrimination à l'emploi

La principale raison invoquée par ces personnes est que "cela ne changerait rien", précise l'enquête réalisée sous forme d'entretien en face à face avec au total 23.500 immigrés et membres de minorités ethniques dans l'ensemble des 27 Etats membres de l'UE.


"Sur les neuf domaines de discrimination au quotidien, la discrimination au travail est apparue comme le domaine le plus sujet à de telles pratiques", ajoute la FRA. Ainsi, 22% des Africains subsahariens disent avoir "fait l'objet de discriminations en raison de leur origine ethnique au moins une fois au cours de leur recherche d'emploi" au cours des 12 derniers mois.

Le groupe ethnique qui se dit le plus victime de discrimination est celui des Roms. Selon le rapport, 64% des Roms en République tchèque ont subi la discrimination au cours des 12 derniers mois, 62% en Hongrie, 59% en Pologne, 55% en Grèce.

Source : 7s7 Monde

L'acteur franco-marocain, Saïd Taghmaoui, a affirmé que l'hommage qui lui a été rendu par la 9ème édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM) l'incite "à faire des films marocains à grand succès qui peuvent concourir aux oscars".

Dans un entretien accordé à la MAP, Taghmaoui a indiqué qu'il mettra à profit son expérience cinématographique au service du 7ème art et des artistes marocains, ajoutant qu'il est grand temps pour le cinéma marocain de concourir aux oscars et d'être présent en force dans les festivals internationaux.

S'agissant de ses futurs projets, Taghmaoui a annoncé qu'il prépare deux films avec le réalisateur Noureddine Lakhmari, dont un qui traite de l'immigration, ajoutant qu'il prévoit aussi de jouer dans un film sous la direction de la réalisatrice Narjis Nejjar.

"Je suis un artiste engagé et fier de l'être ", a-t-il poursuivi, faisant savoir qu'il prend soin à choisir les films qui lui sont proposés, "en évitant de tomber dans le piège des stéréotypes".

Il a ensuite déploré le fait que certains films "présentent toujours des images stéréotypées et erronées sur les immigrés arabes".

"Il est temps de se débarrasser de l'idée selon laquelle l'Occident détient les clés de la réussite. Or, le succès est le résultat de la détermination, de la persévérance, de l'aventure et de l'audace", a souligné Taghmaoui, ajoutant que les œuvres qui réussissent à s'imposer dans l'industrie cinématographique représentent la meilleure réponse aux "discussions erronées" sur des thèmes comme le terrorisme.

S'agissant de son rôle dans le blockbuster "G.I. Joe - Le réveil du Cobra" ", Taghmaoui a indiqué qu'il est le premier acteur d'origine arabe à jouer un super héros positif dans un film adapté de la célèbre bande dessinée américaine. Un rôle qui peut faire changer les mentalités et corriger certains stéréotypes, a-t-il estimé.

Evoquant le FIFM, Taghmaoui a affirmé que cette manifestation cinématographique "encourage la création et rend hommage aux jeunes, en particulier les jeunes immigrés".

Revenant sur sa carrière de boxeur, Taghmaoui a souligné que ce sport lui a enseigné beaucoup de choses, notamment la discipline et l'attachement à son identité marocaine.

Né en France en 1973 de parents d'origine marocaine, Saïd Taghmaoui entame une carrière de boxeur avant d'être révélé en 1994 par le film de Mathieu Kassovitz, "La haine", qui remporte le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1995, le Félix d'Or au Festival de Berlin et trois Césars.

Par la suite, Saïd Taghmaoui est à l'affiche de "Héroïnes" (1996) et " Go for Gold! " (1996). Il part en Italie et tourne dans plusieurs longs métrages. Revenu en France, il joue dans "Samir" (1997), "La taule" (1998) et "Torball" (1998).

En 1997, il tourne dans son premier film en langue anglaise, " Marrakech Express " de Gillies MacKinnon, dans lequel il interprète l'amant de Kate Winslet.

Après avoir tourné aux côtés de George Clooney et Mark Wahlberg dans " Les rois du désert " de David O. Russell (1999), il joue dans " Last Minute Kasbah" de Michael Venning (1999), " Room to Rent " de Khaled El Hagar (2000) et "Ali Zaoua, prince de la rue" de Nabil Ayouch (2000).

Tout en continuant une carrière internationale, Saïd Taghmaoui s'affirme encore davantage dans le cinéma français, à travers des films aussi divers que "Nationale 7" (2000), "Confession d'un dragueur" (2001), "Gamer" (2001), "Absolument fabuleux" (2001) ou encore "Le petit poucet" (2001). Il donne ensuite la réplique Richard Berry dans " Entre chiens et loups " de Alexandre Arcady (2002), Nick Nolte dans " L'homme de la Riviera " de Neil Jordan (2002), Gérard Depardieu, Renaud et Johnny Hallyday dans " Wanted " de Brad Mirman (2003) et Viggo Mortensen dans " Hidalgo " Joe Johnston (2004).

En 2005, il tourne à nouveau sous la direction de David O.Russell dans "J'adore Huckabees ", dans lequel il partage la vedette avec Naomi Watts, Dustin Hoffman et Jude Law. Il participe aussi à différents courts métrages, téléfilms et séries télévisées, notamment "A la Maison Blanche", "Sleeper Cell" et "Lost, Les disparus". Il vient de tourner dans le film "Linear" de Anton Corbijn qui accompagne le nouvel album de U2, " No Line on the Horizon".

Source : MAP

Quinze imams, originaires de Turquie, ont entamé jeudi des cours d'allemand destinés à favoriser leur intégration dans le pays, a indiqué l'Institut Goethe pour l'étude de la langue à Munich (sud).

Les 15 imams, qui suivront 500 heures de cours d'allemand et 12 jours de formation inter-culturelle à Nuremberg (sud), sont les premiers de quelque 130 imams qui doivent suivre cette formation, à l'initiative de l'Office fédéral chargé de la migration et de l'Union islamique turque (DITIB).

"Les imams peuvent jeter des ponts et jouer un rôle de médiateur entre les immigrés et la population majoritaire", a estimé le président de l'Office, Albert Schmid.

"Les immigrants qui décident de passer une longue partie de leur vie en Allemagne doivent sentir qu'ils font partie" de la société, selon le président des Instituts Goethe Klaus-Dieter Lehmann. A ses yeux, "l'apprentissage de la langue allemande par les imams leur permettra de donner l'exemple aux membres de leur communauté".

Le gouvernement allemand a décidé la mise en place de "contrats d'intégration" pour les nouveaux immigrés en Allemagne, incluant des cours de langue.

Ces contrats doivent définir à la fois "ce que les immigrés peuvent attendre comme soutien" de la part des pouvoirs publics et "ce que nous attendons des immigrés", selon la chargée de mission à l'Intégration, Maria Böhmer. Elle a relevé des "déficits importants" en matière de langage et de performances scolaires au sein des "sociétés parallèles" qui existent dans certains quartiers des grandes villes allemandes.

L'Allemagne compte quelque 15 millions d'habitants d'origine immigrée pour une population de 82 millions de personnes, et entre 3,8 et 4,3 millions de musulmans, pour la majorité d'origine turque.

A l'instar d'autres pays européens, le gouvernement de Berlin a introduit l'an dernier un test de connaissances sur le pays pour les personnes souhaitant acquérir la nationalité allemande.

Source : AFP/ La Croix

54% des Français jugent la pratique de la religion musulmane compatible avec la vie en société en France, contre 82% pour la religion catholique et 72% pour la religion juive, selon un sondage à paraître jeudi dans le Parisien.

Selon cette étude réalisée par l'institut CSA auprès d'un échantillon représentatif de 1.001 personnes majeures, 14% des personnes interrogées estiment que la pratique de l'islam est "tout à fait compatible" avec la vie en société en France, 40% "plutôt compatible", tandis que 19% la jugent "plutôt pas compatible" et 21% "pas du tout compatible". 6% ne se prononcent pas.

Le sondage relève que les sympathisants du Modem sont les plus enclins à juger la pratique de l'islam compatible avec la vie en société (77%), contre 65% pour les sympathisants de gauche et 51% des sympathisants des droite.

Par comparaison, la pratique de la religion catholique est jugée "tout à fait compatible" avec la vie en société en France par 32% des personnes interrogées et "plutôt compatible" par 50% d'entre elles. En revanche, 8% des sondés la pensent "plutôt pas compatible" et 6% "pas du tout compatible" avec la vie en société en France. 4% ne se prononcent pas.

S'agissant de la religion juive, 20% des personnes interrogées la jugent "tout à fait compatible" avec la vie en société en France et 52% "plutôt compatible". 11% la jugent "plutôt pas compatible" et 10% "pas du tout compatible". 7% ne se prononcent pas.

Ce sondage a été réalisé, par téléphone, les 2 et 3 décembre, auprès d'un échantillon national constitué suivant la méthode des quotas, après stratification par région et catégorie d'agglomération.

Source : La Croix/ AFP

Le Président du Comité des Nations unies sur les travailleurs migrants, Abdelhamid El Jamri, a souligné, mercredi au Caire, que le renforcement des droits des migrants est le meilleur moyen pour lutter contre la migration illégale.

"Le renforcement des droits des migrants est un meilleur moyen pour lutter contre la migration illégale et contre la traite des êtres humains qui sont une menace à la sécurité des Etats, aussi bien d'accueil que d'origine et de transit ", a dit cet expert marocain lors des travaux du 1er forum permanent de dialogue arabo-africain sur la démocratie et les droits humains.

Tout en rappelant les défis auxquels font face les pays arabes et africains, M. El Jamri a insisté sur l'importance de la migration Sud/Sud surtout dans l'espace arabo-africain, notamment dans une période de crise que vit le monde.

Après avoir mis l'accent sur "l'importance de ce phénomène dans le développement économique, politique et démocratique des pays", M. El Jamri a souligné la nécessité pour les pays arabes et africains de "donner l'exemple de relations humaines, basées sur le respect et sur l'enrichissement mutuel", appelant à structurer le dialogue sous forme de projets à réaliser à moyen et long termes.

Il a aussi insisté sur la nécessité de distinguer, dans la gestion des flux migratoire et des migrations, "ce qui relèverait des relations entre pays africains et pays arabes et ce qui relèverait des relations entre pays arabo-africains et d'autres pays et régions tels que les pays européens ou l'Amérique du nord".

Tout en relevant l'importance de coordonner les positions des pays arabes et africains lors de négociations, il a appelé à engager une réflexion sur la question migratoire sur les plans arabes et africains dans le cadre d'une approche régionale, voire internationale.

Evoquant le concept de "migration circulaire", qui "constitue un compromis entre la position politique et la position économique de certains pays d'accueil que ce soit dans des pays de l'Union européenne ou dans des pays arabo-africains", le responsable a indiqué que cette nouvelle initiative est de nature à permettre aux partenaires de discuter sur une base concrète.

Il a plaidé pour d'autres mesures permettant notamment aux migrants résidents dans les pays d'accueil, de façon permanente, de retourner temporairement dans leurs pays d'origine en vue d'y travailler ou de créer une activité, aider les pays d'origine à mieux gérer leur migration et à maintenir leur équilibre économique.

Concernant les travailleurs saisonniers, il serait important et humain d'intégrer les personnes dans le cadre d'un projet de développement, a-t-il relevé, plaidant pour la garantie des droits des migrants saisonniers, notamment la protection sociale.

"Vu le rôle que jouent les migrants dans le développement des pays d'accueil, de transit et d'origine, il est recommandé que les pays d'accueil, collaborent avec les pays d'origine, pour mettre en place des programmes qui permettent d'optimiser l'impact des migrations sur le développement", a-t-il insisté.

Abondant dans le même sens, il a indiqué qu'il est nécessaire de mettre en place un "partenariat fort et étroit" entre Etats arabes et africains autour de toute forme de migrations, insistant sur la nécessité du renforcement des bonnes pratiques, et plus particulièrement celles prenant en compte la dimension "droit" comme principal axe.

A cet effet, il a appelé les Etats arabo-africains, qui ne l'ont pas encore fait, à ratifier la Convention des Nations unies sur les travailleurs migrants et les deux Conventions du Bureau international du travail sur les travailleurs migrants.

M. El Jamri a aussi souligné l'importance d'élargir l'espace Euro-med aux pays africains et arabes et la mise en place de politiques migratoires basées sur le respect des droits de l'homme des migrants.

Né à l'issue de la conférence internationale organisée fin 2008 au Caire sous le signe "La Déclaration universelle des droits de l'Homme, 60 ans après : entre rhétorique et réalité", ce Forum permanent dirigé par Abdou Diouf, ancien président sénégalais et actuel président de l'Organisation internationale de la Francophonie, vient répondre à la nécessité ressentie de créer des espaces de dialogue et de réflexion sur la question des droits de l'homme entre les gouvernements, les parlementaires, la société civile, les organisations régionales, ainsi que les agences spécialisées des Nations unies.

Ce forum permanent pour le dialogue arabo-africain sur la démocratie et les droits de l'homme a pour objectif d'engager un débat sur des questions liées à la migration et aux moyens de coordonner les politiques migratoires nationales et les conventions régionales sur la liberté de circulation.

Source : Le Matin/MAP

 

Cette soirée est organisée en collaboration avec l'ambassade du Maroc en France.

Née en 1983 à Casablanca, Rita a entamé des études de piano à l'âge de sept ans, couronnées par plusieurs prix dans différents concours.

En 1997, elle est sélectionnée, à côté de sept jeunes pianistes internationaux, pour participer en Autriche à un concert de commémoration de la naissance de Frédéric Chopin, où elle est la plus jeune et remporte un vif succès.

Après l'obtention de son baccalauréat, Rita se consacre entièrement à l'étude du piano, notamment auprès de Gabriel Tacchino, et s'inscrit à la prestigieuse Ecole normale de musique Cortot à Paris, où elle se perfectionne avec de grands pédagogues tels Jacques Lagarde, Guigla Katsarava et Monique Mercier.

Source: MAP


L'édition 2009 du Festival "Les Nuits d'Orient" de Dijon (Centre-Est de la France), qui se tient jusqu'au 13 décembre, consacre les échanges culturels avec le Maroc.


Au programme, des expositions avec la place mythique de Jamaâ El-Fna à l'honneur, des spectacles et des artistes en résidence, dont l'ensemble "Jossour" de Marrakech et le calligraphe Mohamed Boustane.

La grande nouveauté des dix années d'existence du Festival est l'édition d'un livre de photographies intitulé "Regards croisés sur le Maroc", à l'initiative du lycée Olivier de Serres de Quetigny, du photographe Hervé Scavone et du professeur de photographie Chadli Mohamed.

Source: MAP

La traduction du code de la famille en langue italienne est l'entreprise à laquelle s'est attelée Mme Samira Chabib, qui s'active dans le secteur associatif en Italie, pour combler le vide ressenti en la matière, au plan administratif, par les Marocains résidant dans ce pays.

Mme Chabib, qui est diplômée en communication linguistique et culturelle en Italie, aspire à travers cette initiative contribuer à rétablir la femme marocaine dans ses droits et à lui épargner l'injustice sociale découlant de la méconnaissance par les administrations italiennes des droits qui lui sont reconnus par la loi marocaine.

Dans un entretien à la MAP, Mme Chabib, qui exerce en qualité de médiateur linguistique et culturel au sein de l'Observatoire national de la violence contre les femmes en Italie, a souligné que par cette traduction, elle vise essentiellement à faire connaître les acquis réalisés par la femme marocaine sur la voie de la préservation de ses propres droits mais également ceux de toute la famille en tant que noyau de la société, et à répondre à des demandes exprimées par les institutions judiciaires à l'occasion d'affaires intéressant des ressortissants marocains qui lui sont soumises.

Elle a ainsi observé que le code de la famille traduit en langue italienne constituera une référence pour les institutions administratives et judiciaires en Italie auxquelles les femmes marocaines victimes de violence ont recours, ce qui leur permettra de traiter et de statuer plus facilement sur les affaires les concernant.

Cette traduction, a affirmé Mme Chabib, est le couronnement de l'action entreprise par la société civile de concert avec l'Observatoire national en Italie qui assure le suivi des dossiers sociaux.

Partant de l'action menée quotidiennement auprès de la population immigrée en général et des Marocaines en particulier et du suivi des questions intéressant ces dernières, il s'est avéré que c'est la femme marocaine expatriée qui endure principalement le plus de souffrances et de marginalisation, a-t-elle expliqué en soulignant que l'entrée en vigueur du code la famille a été un grand acquis porteur de soutien et de justice pour la femme marocaine.

La situation en Italie était restée figée eu égard à la problématique de la langue qui compliquait la tâche des institutions administratives et judiciaires italiennes dans leur traitement des dossiers à caractère familial qui lui sont soumis, ce qui nous incite à réfléchir à la traduction du code la famille en vue de répondre aux attentes de la famille immigrée en Italie, a précisé Mme Chabib.

Quel que soit son niveau, la femme marocaine immigrée victime de violence se dirige, en quête d'équité, vers les institutions administratives concernées, les centres d'écoute ou encore les associations de la société civile, ce qui, a-t-elle insisté, fera du code la famille traduit en italien, une référence essentielle pour toutes ces institutions en vue de fournir l'assistance
nécessaire aux intéressées.

ROLE ACTIF DE LA SOCIETE CIVILE MAROCAINE EN ITALIE

S'agissant de l'action des organisations de la société civile en Italie et du soutien qu'elles apportent à la communauté marocaine immigrée, Mme Chabib a souligné que celles-ci assument un rôle actif, indiquant que l'association "Saadia" de médiation linguistique et culturelle et de promotion sociale, basée à Vérone (nord-est) dont elle assure la présidence, œuvre à aider le ressortissant marocain expatrié à s'intégrer de manière positive dans la société italienne et à jouir de l'ensemble de ses droits.

L'association, a-t-elle ajouté, veille également au suivi permanent des questions dont elle vient à être saisie, en coordination avec les institutions administratives, les organisations de la société civile et les services consulaires marocains.

Mme Chabib n'a pas manqué de rendre hommage au soutien qui lui a été apporté par nombre d'acteurs opérant dans le secteur associatif et celui du droit pour la réalisation de la traduction du code la famille.

Source: MAP

La tribune de Nicolas Sarkozy au "Monde" privilégie la question religieuse. Le chef de l'Etat suscite des critiques à gauche et ne lève pas l'embarras à l'UMP.

Après son discours sur l'identité nationale à La Chapelle-en-Vercors le 12 novembre, le président de la République vient de livrer, dans les colonnes du Monde du 9 décembre, sa nouvelle vision du débat lancé par le ministre de l'immigration, de l'intégration et de l'identité nationale, Eric Besson.

Il y rappelle sa conception de la laïcité, "principe de neutralité et non principe d'indifférence" envers les religions, et demande fermement aux musulmans de respecter "le pacte social et civique" français. Les croyants doivent "savoir se garder de toute ostentation et de toute provocation", insiste-t-il aussi, dans une allusion implicite au débat sur le port du voile intégral (niqab).

En novembre, le chef de l'Etat s'était essayé à une définition de l'identité française, en convoquant tour à tour - au risque de contradictions -, les racines chrétiennes et les vertus de la laïcité, la Révolution, l'Ancien Régime et les Lumières, le terroir et le métissage.

Depuis, les discussions voulues par M. Besson se sont déplacées sur le terrain quasi exclusif de l'immigration, avant de se concentrer sur l'islam et la question de son rejet mise en lumière par la votation suisse interdisant les minarets.

En revenant sur ce sujet polémique, et alors que le problème des minarets demeure en France une question plus virtuelle que réelle, M. Sarkozy semble vouloir prendre acte de l'évolution observée ces dernières semaines : sa nouvelle contribution au débat réduit spectaculairement la question de l'identité nationale à la présence de l'islam en France et en Europe.

Dans un préambule consacré aux vertus de la démocratie populaire, qui justifie le vote suisse contre les minarets, le président de la République prend clairement le parti du peuple contre "le mépris du peuple". Ce faisant, il s'inscrit dans un contexte marqué au niveau européen par une poussée du populisme.

"Les peuples d'Europe ne veulent pas que leur cadre de vie, leur mode de pensée et de relations sociales soient dénaturés", insiste-t-il, tout en reconnaissant que "leur longue histoire leur a appris que pour rester soi-même il faut accepter de changer"...

Puis, son propos s'adresse explicitement aux musulmans, "à mes compatriotes musulmans", insiste le chef de l'Etat. Il leur rappelle sa conception de la laïcité, qui "n'est pas le refus de toutes les religions mais le respect de toutes les croyances" et les assure de sa volonté de lutter contre "toutes formes de discrimination" à leur égard.

"DÉFI"

Mais, dans un climat marqué par le rejet d'une partie de la société française du voile intégral ou de la construction de mosquées, M. Sarkozy assortit désormais son discours d'une nette mise en garde aux musulmans : "Tout ce qui pourrait apparaître comme un défi lancé à l'héritage [chrétien] et aux valeurs  condamnerait à l'échec l'instauration si nécessaire d'un islam de France", prévient-il.

Deux ans tout juste après son discours sur la "laïcité positive" prononcé au Latran, dans lequel il louait le rôle essentiel des "croyants" dans la République, le chef de l'Etat exige désormais de leur part "une humble discrétion".

Parallèlement, M.Sarkozy ramène l'islam à l'immigration et semble réduire l'immigré à sa religion. "Respecter ceux qui arrivent c'est leur permettre de prier dans des lieux de culte décents", écrit-il.

Cette insistance à définir le nouvel arrivant comme musulman occulte le fait que l'immigration actuelle trouve ses sources en Afrique noire, en Asie et en Turquie - ce qui relativise le caractère exclusivement musulman de ces populations.

C'est oublier que l'on peut être de culture musulmane sans être un fervent pratiquant de l'islam. C'est faire mine d'ignorer que depuis une dizaine d'années, l'islam, au niveau local, s'implante de manière généralement apaisée. C'est oublier, enfin, que l'islam est aujourd'hui une réalité en partie franco-française.

Si les chiffres concernant la population musulmane en France varient de 3,5 à 6 millions, selon les méthodes de comptage, les sociologues des religions estiment que près de la moitié est désormais de nationalité française.

Quant à "tout ce qui pourrait apparaître comme un défi" à la République, autrement dit les pratiques religieuses ostentatoires, elles ne se résument pas au port du voile intégral mais restent marquées par une grande diversité.

Un tiers des personnes issues d'une famille d'origine musulmane se déclarent "croyants et musulmans", selon une étude de l'IFOP parue en août 2009, mais seuls 23 % fréquentent une mosquée le vendredi. C'est le jeûne du ramadan, suivi par 70 % des personnes interrogées, qui constitue la pratique religieuse la plus répandue chez les musulmans de France.

Source: Le Monde

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise la deuxième édition de la rencontre des Marocaines du monde, « Marocaines d'ici et d'ailleurs » les 18 et 19 décembre 2009 à Marrakech, indique un communiqué du CCME. Le thème retenu est « Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines ».

La rencontre se tiendra sur deux espaces parallèles : un colloque scientifique international et un espace « partenariat et coopération ». Plusieurs spécialistes (Marocaines, Mexicaines, Philippines, ...) de la migration féminine participeront à ce rendez-vous.

La première édition (19 et 20 décembre 2008) a été organisée sous le thème « mutations, défis et trajectoires », avec 400 femmes marocaines migrantes d'ici et de plus de 20 pays différents, invitées. Il en sera de même la semaine prochaine dans la cité ocre.

Par ailleurs, le rendez-vous de Marrakech coïncidera avec la Journée internationale des migrants (18 décembre). Les organisateurs tiennent à rendre perceptible la dimension genre dans la question migratoire et à l'inscrire dans l'agenda de la recherche scientifique et politique.

Source: Yabiladi

Pour sa première tournée africaine, le ministre français de l'Immigration a fait escale à Bamako. Sans parvenir pour autant à conclure un accord avec les autorités.

C'est tout sourires que le président Amadou Toumani Touré (ATT) est apparu sur le perron du palais de Koulouba, le 28 mars, après sa rencontre avec le ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire. Éric Besson, en fonctions depuis le 15 janvier, terminait là sa première tournée africaine après un passage éclair par le Sénégal et le Cap-Vert, avec qui la France a déjà signé des accords sur les flux migratoires. Il a donc choisi de garder le plus dur pour la fin si l'on en juge par la réticence que le gouvernement malien affiche depuis près de deux ans à l'égard des protocoles d'accord proposés par Paris.

Du côté français, la signature d'un accord avec le Mali est prioritaire. Les Maliens de France seraient 120 000, dont un tiers seulement en situation régulière. Et c'est justement sur les régularisations de sans-papiers et sur la « réadmission », c'est-à-dire le renvoi des clandestins dans leur pays, qu'achoppent les négociations. Selon un membre du cabinet d'Éric Besson, le Mali exigerait pas moins de 4 000 régularisations par an quand la France n'en propose que 1 500. Lorsqu'on demande à ATT s'il désire des régularisations massives, il répond : « Si on me les donnait, je ne les refuserais pas. »

Au moment même où Éric Besson atterrissait à Bamako, le 27 mars, deux sans-papiers expulsés de France étaient débarqués d'un vol de la compagnie Aigle Azur. « C'est notre lot quotidien », affirme Ousmane Diarra, président de l'Association malienne des expulsés, qui a accueilli les deux hommes dans ses locaux. « En 2008, 478 Maliens ont été expulsés de France, poursuit-il. Si l'accord est signé, quelle en sera la limite ? »

L'opinion publique malienne, franchement hostile à l'accord, reste très dépendante des transferts d'argent des migrants, qui atteignent 200 millions d'euros par an, soit 10 % du PIB. « La migration au Mali est un problème culturel et économique », a rappelé ATT, tout en expliquant qu'il restait « à l'écoute des Maliens d'ici et de France ». Une attitude à rebours de celle des autorités sénégalaises et cap-verdiennes, qui ont clairement exprimé leur convergence de vues avec la France et se sont montrées très coopératives sur l'expulsion de leurs ressortissants clandestins.

La position malienne semble donc inchangée. « La France a des intérêts, le Mali aussi », a martelé le chef de l'État, tout en reconnaissant que des progrès avaient été accomplis côté français. Le discours d'Éric Besson, plus centré sur les projets de développement solidaire, a-t-il porté ses fruits ? Le nouveau cycle de négociations qui s'ouvre le dira. Mais le contexte de crise économique pourrait compliquer un peu plus les choses. Et réduire à la portion congrue le nombre de visas de travail accordés par la France.

Source: Jeune Afrique

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a admis mercredi que les "contrôles au faciès" des jeunes par des policiers étaient une "réalité" en France, prise de position rare pour un membre du gouvernement, s'attirant aussitôt les foudres des syndicats de police.

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a déclaré mercredi sur RTL que les "contrôles au faciès" des jeunes étaient une "réalité", en ajoutant qu'elle est "largement combattue".

"L'IGS (Inspection générale des Services, la "police des polices") est une instance qui fonctionne bien et qui sanctionne à ce titre 2.500 policiers par an", a précisé M. Besson. "L'immense majorité des policiers, gendarmes et des forces de sécurité en France sont républicaines", a-t-il dit.

Les puissants et corporatistes syndicats de police ont aussitôt dénoncé les propos du ministre.

Jean-Claude Delage, pour Alliance (2e syndicat de gardiens de la paix) a dit à l'AFP que M. Besson a commis "un dérapage verbal", tandis que Nicolas Comte, de l'Union SGP-FO/Unité police (1er syndicat), les a jugés "inadmissibles".

"Ces contrôles (au faciès) sont illégaux", a ajouté M. Comte, "je ne comprends pas qu'un ministre de la République puisse laisser supposer le contraire".

Pour Dominique Achispon, du Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire), ces "propos irresponsables ne vont pas calmer nos collègues qui sont à bout, notamment dans les quartiers difficiles où ils ont de plus en plus de mal à travailler".

Pour Bruno Beschizza, de Synergie (2e syndicat), les "contrôles de police sont liés au territoire, pas à l'ethnie". Ils "se font en fonction des lieux et du moment des missions", selon M. Delage.

La prise de position de M. Besson survient après l'appel d'un collectif, "Police + Citoyens" ayant demandé mardi au gouvernement d'"agir pour en finir" avec ces contrôles.

Le collectif, rassemblant notamment la Ligue des droits de l'Homme (LDH), le Conseil représentatif des associations noires (Cran) ou AC le feu, a évoqué le témoignage d'un jeune étudiant à Science Po disant avoir été injurié par des policiers.

Anyss Arbib, qui célébrait à Paris la qualification de l'Algérie au Mondial de football, avait raconté dans le quotidien Libération s'être fait asperger de gaz lacrymogène par un CRS et avoir été victime de sa part d'injures racistes.

Ce témoignage "confirme la discrimination au faciès que subissent quotidiennement des milliers de Français ou de présumés étrangers, lors des contrôles de police", a estimé dans un communiqué le collectif.

Il a appelé le gouvernement à "adopter sans délai" sa proposition de la "remise d'une attestation" par les policiers lors de chaque contrôle. Y figureraient leur numéro de matricule, le nom de la personne contrôlée ou le cadre légal du contrôle.

En juin 2009, une étude financée par l'Open Society Institute du milliardaire américain George Soros sur les contrôles d'identité policiers à Paris avait conclu que ceux-ci se fondent "principalement sur l'ethnicité" et non sur la base d'un comportement suspect.

Interrogée alors par l'AFP, la porte-parole de la préfecture de police de Paris, Marie Lajus, avait déclaré que "ce que l'on recherche, c'est à prévenir des délits ou des crimes commis" dans des lieux "criminogènes, avec des paramètres qui sont policiers et empiriques".

"Statistiquement, selon elle, vous avez plus de chances de trouver du shit sur un rasta que sur un cadre supérieur en costume."

Source: Les Echos/AFP

Sélectionnés à la suite d'un appel à projets international dans ses 60 destinations, les quatre projets retenus par Transat en 2009 visent à rehausser le potentiel touristique des régions et des collectivités dans une perspective durable ou encore à réduire certains impacts sociaux et environnementaux liés au tourisme.

Transat donnera son appui à l'association franco-marocaine Migrations & Développement pour la réalisation d'un projet de développement touristique solidaire dans la région de Taliouine, au cœur du Pays du safran, dans le sud-ouest du Maroc, en collaboration avec les associations villageoises. Ce projet à multiples volets comprend notamment la réalisation d'un sentier de grande randonnée, la réalisation d'un topoguide, l'aménagement de chambres d'hôtes, la formation des guides et des familles qui accueilleront les touristes, ainsi que la création d'un centre artisanal pour la poterie locale.

Transat s'est jointe à l'association franco-marocaine Migrations & Développement pour la réalisation d'un programme de tourisme durable et solidaire au Maroc qui vise à développer l'offre touristique locale et à mettre en valeur le patrimoine architectural, culturel et écologique, en collaboration avec les associations villageoises. Réalisé aux alentours de la ville de Taliouine, au cœur du Pays du safran et de l'Anti-Atlas marocain - une chaîne de montagnes située dans le sud-ouest du pays -, le projet permettra le balisage et l'homologation d'un sentier de grande randonnée avec la collaboration de la Fédération française de randonnée pédestre, l'édition d'un topoguide et l'amélioration des capacités d'hébergement par l'aménagement de chambres d'hôtes adossées aux habitations traditionnelles. Des formations sur mesure seront offertes aux familles qui gèrent ces chambres et aux guides touristiques et muletiers locaux qui accompagnent les randonneurs. La création d'un lieu de production et d'exposition de la poterie est également prévue. Née d'une volonté collective de migrants marocains de soutenir le développement de leurs villages d'origine en 1986, Migrations & Développement collabore aujourd'hui avec plus de 400 associations locales réparties dans 70 communes rurales constituant ainsi un véritable réseau de développement intégré.

Source : CNW GROUP

 

En France, une étude montre que sur les 10 premiers mois de 2009, 425 700 nouvelles entreprises ont vu le jour, soit 65% de plus que l'année dernière, rapporte le quotidien "Les Echos". Une des causes de ce boom, les immigrés, qui prennent chaque année une part de plus en plus importante dans la création d'entreprises, et ce malgré les difficultés qu'ils rencontrent...

Ladite étude a été menée conjointement par le ministère français de l'Immigration, l'Agence pour la création d'entreprise (APCE), et l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE). Elle révèle que ce sont en moyenne, 24 000 entreprises qui sont créées par des immigrés dans l'Hexagone chaque année, soit près de 8% du total des créateurs d'entreprises.

L'enquête affirme que ce mouvement a été amplifié par le statut d'auto-entrepreneur, et que « le chômage, l'inactivité et la précarité agissent comme des facteurs déclencheurs [...]. L'entrepreneuriat apparaît comme un antidote pour contourner ces difficultés ». L'ampleur du phénomène cache cependant bien des problèmes.

Le principal d'entre eux se nomme discrimination. Les résultats de l'étude montrent ainsi que seulement 27% de ces nouveaux entrepreneurs bénéficient d'un prêt bancaire, contre 38% pour les créateurs d'origine française. De plus, 19% disent avoir du mal à obtenir un financement auprès de leur banquier, voire même à ouvrir un compte, précise l'enquête.

Une autre difficulté se trouve au niveau de l'accompagnement. Peu de ces entrepreneurs fréquentent des réseaux d'accompagnement lors de la création de leur entreprise (24%, contre 36% pour les créateurs français). De plus, pour le quart d'entre eux (26%), les premiers conseillers se trouvent dans l'entourage familial. La raison en est toute simple, « l'accompagnement est quelquefois perçu par les porteurs de projet comme une perte de temps ».

Devant toutes ces difficultés, ces entrepreneurs se tournent donc vers des secteurs peu exigeants en termes d'investissements, comme l'informatique, le bien-être, les transports, les services à la personne ou aux entreprises. Crise ou pas crise, en voilà qui ont bien tiré leur épingle du jeu.

Source : Yabiladi


A 90 ans, Le Ba Dang voudrait ne penser qu'à l'avenir. A ses prochains voyages, à ses futurs tableaux, et surtout à ce terrain qu'il s'apprête à transformer en une gigantesque oeuvre d'art près de Hué, au coeur du Vietnam, où un musée rend hommage à son travail de peintre et de sculpteur. Jeudi 10 décembre, pourtant, il consentira pour une fois à se replonger dans son passé. L'occasion ? La médaille que lui remettra Hervé Schiavetti, le maire (PCF) d'Arles (Bouches-du-Rhône), lors d'une cérémonie d'hommage aux Indochinois qui, comme lui, sont venus travailler en Camargue pendant la seconde guerre mondiale. "Une mauvaise période", dit ce vieil homme à la vitalité débordante, qui s'est tu pendant soixante ans. "C'était trop dur. Je voulais oublier."

L'histoire de Le Ba Dang ressemble à des milliers d'autres. Fils de paysans annamites, il n'a pas 20 ans quand il apprend, fin 1939, que la métropole recrute des "indigènes" pour participer à l'effort de guerre. "Je ne savais pas ce que j'allais faire. Mais j'étais curieux. On entendait tellement parler de la France, vous savez..."

C'est en mars 1940, après cinq semaines éprouvantes passées dans les cales d'un paquebot, que le Ba Dang débarque à Marseille. De là, il part à Saint-Nazaire, où les chantiers navals manquent de bras. Mais c'est bientôt la défaite, et le jeune homme est fait prisonnier par les Allemands. Il s'évadera au bout de dix-huit mois, franchira la ligne de démarcation et regagnera Marseille. Avec une seule idée : trouver un bateau pour, dit-il, "rentrer à la maison".

L'histoire, toutefois, en décidera autrement. Car le régime de Vichy, entre-temps, a renoncé à rapatrier les quelque 20 000 "ouvriers non spécialisés" (ONS) venus d'Indochine fin 1939-début 1940. Parqués dans des camps, ceux-ci dépendent dorénavant du ministère du travail, où un service est spécialement chargé de la "main-d'oeuvre indigène" (MOI). Aujourd'hui, Le Ba Dang ne sait plus précisément comment il est entré en contact avec les hommes de la MOI. Mais il se souvient très bien de ce commandant "très gentil" qui lui proposa un jour de partir en Camargue pour y planter du riz.

"C'était épuisant"

"On était une vingtaine de types, raconte Le Ba Dang. On nous a emmenés près d'Arles, dans une petite cabane misérable. Là, on a commencé par couper des arbres pour fabriquer des lits. Puis on a planté du riz. Au-dessus de nous, il y avait un Corse. Il n'était pas méchant, mais il ne faisait rien. Pendant ce temps-là, nous, on travaillait. Mais c'était épuisant. Je suis parti au bout de trois mois." Après mille péripéties, le jeune homme finira par se poser à Toulouse, où il suivra des cours du soir à l'école des Beaux-Arts, de 1943 à 1948, avant de faire sa vie à Paris, où il possède aujourd'hui un bel atelier, à deux pas de Montparnasse.

Au total, environ 500 Indochinois ont travaillé dans les rizières camarguaises pendant la guerre. Leur contribution fut décisive pour relancer une culture qui avait été introduite pour la première fois de façon sérieuse au milieu du XIXe siècle, avant de péricliter. "Dans les années 1930, le riz en Camargue était cultivé pour dessaler des terres qui servaient à autre chose. D'ailleurs, à cette époque, on le donnait aux animaux, le riz que nous consommions venant d'Indochine ou de Madagascar. Avec la guerre, les importations ont baissé, et on a commencé à avoir faim. C'est comme ça qu'on a relancé la production à des fins purement alimentaires", explique Yves Schmitt, un riziculteur à la retraite dont le père était alors le régisseur du mas de Méjanes, l'un des grands domaines de la région.

Né en 1933, M. Schmitt se souvient bien des Indochinois, qu'il côtoya quand il était gamin. "C'était des gens très discrets, qui restaient entre eux pour faire leur tambouille. Comme ils ne parlaient pas français, on avait l'impression qu'ils venaient d'une autre planète. La rumeur disait qu'ils volaient la nuit dans les potagers. Mais ça n'a jamais été prouvé."

Près de 1 000 autres Indochinois ont travaillé en Camargue pendant la guerre, avec pour tâche d'exploiter le sel. Ce fut le cas de Trong Nguyen Hoan. Né au sud d' Hanoï en 1915 et arrivé à Marseille en mai 1940, cet homme, aujourd'hui un pétulant vieillard de 94 ans, a d'abord été affecté dans les poudreries de Saint-Chamas, près de l'étang de Berre, où l'armistice l'a vite mis au chômage technique. Après divers petits boulots - "on m'a même fait construire un terrain de tennis !", lâche-t-il en éclatant de rire -, il est envoyé à Salin-de-Giraud, sur un site appartenant alors à l'entreprise Pechiney. "J'encadrais une compagnie d'environ 250 hommes. Comme je parlais un peu français, je servais d'intermédiaire entre eux et les contremaîtres."

Trong Nguyen Hoan, qui vit aujourd'hui en banlieue parisienne, après une longue carrière d'ouvrier chez Citroën, garde un exécrable souvenir des "baraques sans eau et sans chauffage" où ses camarades et lui étaient entassés. Et surtout de leurs indemnités de misère - moins de 10 % du salaire d'un ouvrier français. Pour résumer sa vie de l'époque, le vieil homme n'a qu'une formule : "Nous étions comme des bêtes."

Source : Le Monde

"Réalité et avenir de la femme émigrée en Europe " est l'intitulé d'une rencontre régionale qui s'ouvrira mercredi à Tunis.

Les participants se pencheront sur plusieurs questions intéressant la femme émigrée à travers l'examen de l'évolution de l'émigration des femmes arabes en Europe, le rôle économique de la femme arabe émigrée et les compétences scientifiques des femmes arabes en Europe.

Organisée par le centre de la Ligue arabe à Tunis, cette rencontre verra la participation de plusieurs diplomates, chercheurs et experts arabes.

Source : MAP

La migration entre pays arabes et africains et les droits des migrants" est le thème de la première réunion du forum permanent de Dialogue Arabo-africain sur la démocratie et les droits humains, dont les travaux se sont ouverts lundi au Caire avec la participation du Maroc.

Intervenant à cette occasion, le président du conseil égyptien des droits de l'Homme et vice-président du forum a souligné l'importance de la migration entre pays du sud, appelant à engager une coopération internationale et un partenariat fructueux entre les organisations arabes, africaines et internationales opérant dans le domaine.

M. Boutros a mis l'accent sur la relation entre le développement et la démocratie, soulignant que le respect des droits de l'Homme ne peut se faire que dans une société démocratique.

Les autres intervenants ont relevé que l'immigration constitue un facteur essentiel contribuant aux changements des différentes sociétés, rappelant les questions liés à ce phénomène notamment celles se rapportant aux droits de l'Homme, la démocratie et au développement.

Cette manifestation, à laquelle le Maroc est représenté par M. Albert Sasson, membre du conseil consultatif des droits de l'Homme, est l'occasion pour un échange d'expériences entre les organisations de la société civile et les conseils nationaux en Afrique et dans le monde arabe, dans le domaine de la promotion et la protection des droits de l'homme et de la démocratie.

Participent à ce forum, initié en collaboration avec l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Conseil national égyptien pour les droits de l'homme, un grand nombre d'organisations internationales, arabes et africaines gouvernementales et non gouvernementale, le bureau du Haut Commissariat aux droits de l'homme à Genève et l'Organisation Internationale du Travail.

Né à l'issue de la conférence internationale organisée fin 2008 au Caire sous le signe "La Déclaration universelle des droits de l'Homme, 60 ans après : entre rhétorique et réalité", ce Forum permanent dirigé par Abdou Diouf, ancien président sénégalais et actuel président de l'Organisation internationale de la Francophonie, vient répondre à la nécessité ressentie de créer des espaces de dialogue et de réflexion sur la question des droits de l'homme entre les gouvernements, les parlementaires, la société civile, les organisations régionales, ainsi que les agences spécialisées des Nations unies.

Ce forum permanent pour le dialogue arabo-africain sur la démocratie et les droits de l'homme a pour objectif d'engager un débat sur des questions liées à la migration et aux moyens de coordonner les politiques migratoires nationales et les conventions régionales sur la liberté de circulation.

Source : MAP

Les pays de l'Union européenne ont rejeté la plupart des demandes d'asiles formulées en 2008, mais Malte, l'un des plus fragilisés par les flux de migrants, s'avère être pardoxalement le plus conciliant, a indiqué vendredi l'Office statistique de l'UE.

Près de 280.000 demandes d'asile ont été enregistrées en 2008. Cette même année, 198.690 décisions ont été rendues et 141.730, soit 73%, ont débouté les demandeurs, a précisé l'office. Cette frilosité est régulièrement déplorée par la Commission européenne. "Force est de constater que dans certains pays, il est difficile d'obtenir une protection", a déploré en février le commissaire européen à la Justice, Jacques Barrot, en charge des questions touchant à l'immigration, lors de la présentation d'une série de propositions en faveur d'une amélioration du droit d'asile. M. Barrot a mis l'accent sur les importantes disparités constatées entre les pays. "Il faut mettre fin à ces distorsions et créer une Europe plus solidaire face à l'asile", avait-il soutenu.

Les députés européens ont abondé en ce sens avec le vote jeudi d'une série de propositions destinées à "améliorer le fonctionnement du système d'asile et des droits des demandeurs". La politique d'asile est une compétence exclusive des gouvernements. La France a enregistré le plus grand nombre de demandes d'asile en 2008, avec 41.800 requêtes. 31.765 cas ont été examinés, 5.150 approuvés et 26.610 rejetés. Malte, l'un des plus petits Etats de l'UE, première frontière maritime sur la route des candidats à l'immigration partis d'Afrique, a statué sur 2.685 demandes et en a approuvé 1.410, soit environ une sur deux, ce qui est énorme par rapport à la population de l'île. "La proportion de décisions positives varie considérablement d'un Etat membre à l'autre, mais il convient de rappeler que le pays d'origine des demandeurs diffère grandement d'un Etat à l'autre", souligne Eurostat. Les demandeurs en France étaient russes (9%), Serbes (8%) et Maliens (8%). A Malte, ils étaient majoritairement (41%) originaires de Somalie, un pays ravagé par la guerre. Les autres venaient de Côte d'Ivoire et du Nigeria.

Source : Tageblatt


La carte compétences et talents, qui vise à attirer en France des travailleurs étrangers hautement qualifiés, n'a été remise qu'à 326 personnes sur les sept premiers mois de l'année. Le gouvernement songe à réformer le dispositif.

Le dispositif ne décolle pas. Dans un avis au projet de loi de Finances 2010, les sénateurs Jean-Patrick Courtois et François-Noël Buffet dressent un bilan sévère de la carte compétences et talents, opérationnelle depuis 2007, qui permet aux étrangers dotés d'un haut niveau de qualification de venir travailler en France, pour une durée limitée (trois ans renouvelables). En 2008, la carte n'a été délivrée qu'à 470 ressortissants étrangers -dont 182 primo-arrivants -, bien loin des 2.000 attendus par le ministère de l'Immigration. Et en 2009, la tendance reste la même, puisque sur les sept premiers mois de l'année, la carte n'a été remise qu'à 326 ressortissants.

Le ministère de l'Immigration reconnaît que les « objectifs ne sont pas atteints ». Mais pour Catherine Withol de Wenden, chercheuse au Centre d'études et de recherches internationales (Ceri), « il s'agit clairement d'un échec, surtout lorsqu'on se souvient de l'effet d'annonce qui avait précédé la mise en place de ce dispositif ».

« Critères trop élitistes »

La carte compétences et talents avait été l'une des mesures phares de la loi du 24 juillet 2006, défendue par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Un symbole de l'immigration choisie. « A l'exclusion des sportifs et artistes, un candidat sans expérience professionnelle dont le niveau de diplôme serait inférieur au niveau licence (Bac + 3) n'est pas éligible », selon les textes. « Les critères sont beaucoup trop élitistes pour pouvoir attirer » analyse Catherine Withol de Wenden.

Du côté du ministère, on juge que c'est plutôt la complexité des conditions d'attribution qui handicape le dispositif : pas moins de 14 critères ont ainsi établis par la Commission nationale des compétences et des talents, chargée de piloter le dispositif. Des contenus parfois flous, différents selon le profil du demandeur (investisseur, salarié, sportif...) et laissés à la libre appréciation des ambassades ou des préfectures, chargées d'accorder la carte.

Enfin, le dispositif est volontairement restrictif pour les ressortissants des Etats de la zone de solidarité prioritaire (Afrique subsaharienne, Caraïbes, Liban, Yémen, Cambodge, Laos, Vietnam) : ceux-ci ne peuvent disposer que d'une carte limitée dans le temps (trois ans renouvelable une fois) et doivent porter un projet de « codéveloppement »avec leur pays d'origine. Une mesure qui vise à éviter la « fuite des cerveaux », un reproche fait à l'immigration choisie, mais qui restreint de fait les populations éligibles.

Manque de visibilité

Plus largement, le dispositif est handicapé par son manque de visibilité. Carte « salarié en mission », carte « travailleur temporaire », carte de « contribution économique exceptionnelle », « carte saisonnière »... Les mesures visant à attirer les profils qualifiés sont déjà nombreux et tendent à se chevaucher, voire à se cannibaliser. Au ministère, on précise qu'un diagnostic des « différentes cartes » sera effectué début 2010 pour envisager des « pistes d'évolution ».

Source : Les Echos

Comment alimenter sans fin le "problème de l'immigration". A force, la mise en scène des expulsions risque de rencontrer l'indifférence, même si la rétention d'enfants et le renvoi vers des pays en guerre permettent encore l'affichage spectaculaire d'une détermination. Quant au démantèlement de la "jungle" de Calais, le renouveler trop souvent trahirait l'inefficacité d'une telle mesure. Sans doute le "grand débat" sur l'identité nationale permet-il d'entretenir l'attention médiatique, mais on commence à remarquer le manque d'enthousiasme dans les préfectures. C'est le moment choisi par Eric Besson pour lancer une campagne contre les "mariages gris".

A la différence des "mariages blancs", où les conjoints s'entendent pour détourner la finalité du mariage, ce seraient des "mariages de complaisance conclus lorsqu'un des deux époux est sincère et est trompé par l'autre", soit des "escroqueries sentimentales à but migratoire". Or, relève le ministre, les "mariages gris" ne font l'objet d'aucune qualification juridique particulière. Sans doute - mais ils n'en sont pas moins déjà réprimés par la loi. Depuis la loi de 2003 sur l'immigration, renforcée par la loi de 2006 relative au contrôle de la validité des mariages, détourner la finalité du mariage est un délit, puni de cinq ans de prison et de 15 000 euros d'amende.

Pourquoi donc cette campagne ? Par compassion pour les "victimes", dit-on ; surtout, il s'agirait d'une "filière d'immigration". Or le ministre ne dispose d'aucun chiffre. Il s'alarme pourtant : "80 % des cas d'annulation de mariage concernent des mariages mixtes." Les "mariages gris" en font-ils partie ? Alors, il n'est pas besoin de changer la loi. Sinon, pourquoi citer ce pourcentage ?

Le ministre omet en outre de rappeler les chiffres absolus : en 2004, 745 annulations en France, dont 395 mariages de complaisance - pour 88 123 mariages binationaux célébrés la même année, soit un pourcentage infime. Enfin, les demandes d'annulation émanent d'ordinaire du procureur : si les mariages binationaux y sont surreprésentés, c'est qu'ils sont déjà surcontrôlés.

Pour faire du chiffre en multipliant les témoignages qui accréditent l'existence de ce "problème", l'Association nationale des victimes de l'insécurité (ANVI), surtout connue jusqu'alors pour son apologie de la "répression" et sa dénonciation du "racisme anti-Blancs", propose sur son site une lettre type adressée au ministre : "J'attire votre attention sur l'escroquerie sentimentale dont j'ai été victime pour avoir cru à la sincérité des sentiments amoureux simulés par le ressortissant étranger que j'ai épousé(e) en toute confiance, et qui en fait ne m'a épousé(e) qu'à des fins migratoires." Différentes catégories de victimes sont prévues : "ayant une bonne situation sociale", "fragilisé car en recherche d'affection", etc. Il n'empêche, le scénario est toujours le même : "Après avoir obtenu son titre de séjour de dix ans, ou sa carte provisoire, mon conjoint s'est montré sous son véritable jour."

Claude Greff, députée UMP chargée du dossier, s'indigne : "En cas de mariage annulé, l'escroc reste français !" Or c'est faux : l'annulation pour fraude entraîne le retrait de la nationalité française. D'ailleurs, le mariage n'ouvre pas si facilement les portes du séjour et moins encore de la nationalité. Le droit automatique à la carte de dix ans n'existe plus pour les conjoints de Français, condamnés à la précarité juridique ; c'est seulement après trois ans que le conjoint étranger en situation irrégulière cesse d'être exposé à la reconduite à la frontière. Enfin, il faut, aujourd'hui, quatre ou cinq ans de mariage pour acquérir la nationalité française.

Pendant toutes ces années, les étrangers "gris" seraient-ils des "agents dormants" ? Font-ils des enfants pour endormir leur "victime" française et tromper la vigilance de l'administration ? Claude Greff le suggère et déplore que le fraudeur ne soit pas "déchu de son autorité parentale". En cas de divorce binational, la loi donnera-t-elle demain au conjoint français le pouvoir de plaider "l'escroquerie sentimentale" pour garder seul les enfants ? Une telle "préférence nationale" ne manquerait pas d'être jugée discriminatoire par la Cour européenne des droits de l'homme...

Loin de se déclarer hostile aux unions binationales, le ministre se félicite du "métissage de notre nation" ; c'est justement pourquoi "la défense du mariage mixte, qui enrichit notre société, doit aller de pair avec la lutte contre le mariage de complaisance, qui en est l'une des plaies". Le ministre se veut rassurant, préconisant "des mesures préventives autant qu'on le pourra, sinon répressives". La bureaucratie des experts en amour sonde donc les reins et les coeurs pour discerner entre vrais et faux mariages - a posteriori, mais aussi a priori.

Or la loi organise déjà la vérification de la sincérité du mariage, et de la réalité de la communauté de vie, avant la célébration des unions, avant la transcription des mariages célébrés à l'étranger, avant la délivrance d'un visa pour la France, avant la première délivrance d'un titre de séjour, et par la suite tous les ans lors du renouvellement du titre de séjour temporaire, avant l'obtention d'une carte de dix ans, avant l'acquisition de la nationalité française... A tout moment, la découverte d'une fraude entraîne le retrait des droits acquis.

Selon Eric Besson, en matière de "mariages mixtes", "notre nation est généreuse". Autant reconnaître que l'immigration de droit n'est plus vraiment un droit : aussi la dit-on désormais "subie", plutôt que "légale". Pour décourager les mariages binationaux, sans nier le droit de se marier, garanti par la Constitution et par la Convention européenne des droits de l'homme, il suffit ensuite de présumer qu'ils sont faux. On voit ainsi se multiplier les contrôles, les tracasseries et les embûches sur la route des mariages binationaux. La campagne contre les "mariages gris" est donc une étape de plus dans le recul des libertés.

Si l'Etat empêche des femmes d'épouser les hommes qu'elles aiment, ce serait pour leur bien. Or à en croire Nicolas Sarkozy, justifiant en 2007 la création du ministère de l'immigration et de l'identité nationale, "en France, les femmes sont libres" et, en particulier, "libres de se marier". A condition d'être françaises, et d'épouser un Français ? Qu'en est-il de cette liberté pour les femmes étrangères, mais aussi pour les femmes d'étrangers ? Aujourd'hui, la police de l'amour fait intrusion dans l'intimité des couples binationaux, jusque dans le lit conjugal ; il paraît que c'est pour prévenir toute "atteinte à l'institution républicaine du mariage". Les "mariages gris" de M. Besson promettent donc des matins bruns ; mais c'est au nom de la République.

Source : Le Monde

Google+ Google+