mercredi 3 juillet 2024 10:27

En temps de crise, ce sont toujours les immigrés qui trinquent. Les Marocains d'Espagne sont en train de vivre cette réalité. Une récente édition du «Rapport Raxen 2010» du Mouvement contre l'intolérance, présenté à Madrid…Suite

Etudiés pour donner des réponses concrètes aux attentes de tous les Marocains du monde, les Packs Bladi 2010 offrent désormais, une multitude d'avantages bancaires et extrabancaires…Suite

L’Union européenne et les pays d’Afrique du Nord ont mis en place un partenariat pour barrer la route aux migrants du Sud en quête d’avenir. Une stratégie à haut risque, affirme Amnesty International à l’occasion de la sortie de son rapport sur la Libye. Interview.

Pour marquer leur différence sur la scène internationale, les pays européens - dont la Suisse - invoquent régulièrement les valeurs humanistes et le droit. Une référence le plus souvent écornée par des mesures prises à l’encontre des migrants venus d’Afrique et d’Asie.

Année après année, les pays de l’Union européenne (UE), tout comme la Suisse, durcissent leurs politiques à l’égard de ces ressortissants extra-européens, bâtissant, selon les défenseurs des droits de l’Homme, une «forteresse Europe».

En outre, quand les ministres européens et suisses démarchent pour leurs entreprises nationales dans ces pays, ils mettent le plus souvent la sourdine sur les droits humains dans leurs accords de libre-échange ou veillent insuffisamment au respect des clauses en la matière. L’enlèvement des hommes d’affaires Max Göldi et Rachid Hamdani a aussi été le résultat de ces inconséquences, selon Amnesty International.

Revue de détail avec Manon Schick, porte-parole de la branche suisse d’Amnesty international, à l’occasion de la sortie d’un nouveau rapport de l’ONG britannique sur la Libye, un acteur clé dans cette politique migratoire.

swissinfo.ch: En matière de non respect des droits de l’homme, la Libye est-elle au même niveau que les autres pays d’Afrique du Nord ou la situation y est-elle bien pire?

Manon Schick: Nous recensons des violations des droits humains dans l'ensemble des pays d'Afrique du Nord. La Tunisie, l'Algérie et le Maroc ont cependant aboli en pratique la peine de mort et ratifié la Convention sur la protection des réfugiés. La liberté d'expression subit toutefois de graves restrictions dans tous ces pays et la lutte contre le terrorisme est source de graves violations des droits humains, de détentions arbitraires et de procès inéquitables.

Les personnes qui critiquent les autorités font l'objet d'arrestations, de procès inéquitables et de condamnations. A des degrés divers, les pays du Maghreb ont beaucoup de peine à faire la lumière sur les graves violations des droits humains commises par le passé telles que les disparitions forcées. En bref, l'impunité est largement répandue.

swissinfo.ch: Sur le plan des migrations Sud-Nord, quelles conséquences ont ces politiques contraires aux droits humains?

M.S.: Les migrants sont harcelés partout dans ces pays et font l'objet de graves violations des droits humains. Détentions, mauvais traitements, refoulements vers leur pays d'origine voire même la mort sont monnaie courante sur le chemin qui mène vers l'Europe.

La «spécificité» libyenne est de détenir des migrants dans des camps, pour des durées illimitées, sans que l'Union européenne ne réagisse, alors que ce pays n'a même pas ratifié la Convention des réfugiés et que la Libye vient d'expulser le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

swissinfo.ch: L’Union européenne est engagée dans un partenariat avec ces pays pour contrôler, voire empêcher ces flux migratoires. Cette alliance constitue-t-elle un filet de sécurité pour le respect des droits des migrants?

M.S.: Ce partenariat se fait au mépris de la situation des droits humains qui règne sur place et favorise les violations des droits humains à l'égard des migrants qui tentent de fuir vers l'Europe. L'Europe n'intervient pas avec la rigueur nécessaire de peur de perdre ses alliés qui arrêtent largement le flux migratoire en provenance du Sud. Le coût humain de ces alliances inhumaines est énorme.

swissinfo.ch: La question migratoire pèse-t-elle plus lourd que les intérêts économiques, en particulier pétroliers?

M.S.: Les deux sont d'importance. Prenons l'Italie: elle a réussi à endiguer le flux migratoire qui déferlait sur ses côtes en passant un accord avec la Libye. Mais elle a aussi de très importants échanges commerciaux avec ce pays. Les intérêts tant économiques que migratoires font que l'Italie ferme les yeux sur la situation des droits humains en Libye.

swissinfo.ch: L’enlèvement des deux hommes d’affaires suisses par la Libye peut-il servir d’avertissement aux entreprises occidentales en affaire avec des pays qui violent gravement les droits humains ou la Libye est-elle un cas particulier?

M.S.: Cet exemple montre que l'arbitraire ne s'arrête pas aux frontières d'un pays qui en commet beaucoup et que la situation peut virer d'un jour à l'autre pour n'importe quelle personne dans un tel pays, et ceci indépendamment de sa nationalité. Avec un Etat arbitraire, toute personne peut devenir l'objet d'enjeux politiques, soit internes soit externes. Cela dit, les chances de s'en sortir sont bien plus grandes pour les personnes en provenance du Nord que pour celles du pays même ou du Sud.

swissinfo.ch: La Suisse continue d’affirmer la centralité des droits humains dans sa politique étrangère. Se distingue-t-elle de ses voisins européens?

M.S.: Comme ses voisins, la Suisse tente d'exporter le «problème» migratoire et de repousser les responsabilités vers les autres pays. Comme elle n’a pas de frontières directes avec l'Afrique du Nord, les renvois des «étranger indésirables» se font vers les autres pays qui ont adhéré aux accords de Dublin.

En agissant ainsi, la Suisse ne prend pas en compte la possibilité que ces pays renvoient des personnes persécutées. C'est de l'hypocrisie. On ne peut pas gérer les migrations mondiales en ne tenant compte que de ses intérêts nationaux.

Source : Suisse info


L'artiste peintre marocain Khalid El Bekkay participe, aux côtés d'autres professionnels de l'art d'Espagne et de l'étranger, au Symposium international des Artistes de Noja en Espagne (SINOJA) qui a commencé mercredi dans cette petite mais célèbre localité de Cantabre située dans le nord de l'Espagne sur la côte atlantique.

Le SINOJA, qui célèbre cette année son dixième anniversaire, réunit une douzaine d'artistes peintres et de sculpteurs (six Espagnols et six internationaux), de différents pays et de différentes cultures pour confronter, durant dix jours, leurs diverses visions et expressions de l'art, soulignent les organisateurs.

Le Symposium, qui se tient dans le célèbre palais de Albaicin de Noja, sera l'occasion pour ces professionnels de l'art de partager leurs idées et de renforcer les relations culturelles entre les pays invités. C'est également une passerelle pour rapprocher le public de la culture et de l'art.

Les productions artistiques nées de ce Symposium vont enrichir la collection artistique du SINOJA déjà formée de 228 oeuvres de 124 artistes de 27 pays ayant participé aux neuf précédentes éditions du Symposium.

Cette collection, qui regroupe des toiles, des sculptures, des photographies artistiques, ainsi que des productions vidéo, fera l'objet d'une exposition itinérante actuellement en cours de préparation pour célébrer le dixième anniversaire du SINOJA.

Vivant et travaillant à Barcelone, Khalid El Bekay est considéré par les critiques comme l'un des peintres marocains les plus talentueux.

Né en 1966 à Casablanca, l'artiste au parcours atypique, décroche en 1990 un diplôme à l'Institut supérieur des Beaux-Arts de Tétouan, avant de s'installer à Barcelone où il soutient en 1995 une licence en Beaux-Arts, section gravure.

Très saluées par les critiques, ses oeuvres sont souvent empreintes de formes simples et tranchantes. Le peintre est célèbre aussi pour ses représentations des " tasses de café ", qui sont devenues " sa marque déposée".

Source : MAP

Le cinéaste Mohamed Nadif vient d'achever, à Casablanca, le tournage de son premier long-métrage "Andalousie, mon amour!" (Al Andalous yâ lah'biba !).

Le film tourné essentiellement au nord du Royaume, notamment à Azanti, Oued Laou et Tanger, retrace le parcours d'un chef de village, au nord du Maroc, qui isole une plage déserte, intercepte des barques de clandestins et leur fait croire qu'ils sont en Espagne.

Le chef fait travailler ces immigrés dans une ferme pour son propre compte et se fait passer, ainsi que ses complices, pour des Espagnols. Son leurre va être dévoilé lorsque des clandestins décident de quitter leurs baraquements et d'aller régulariser leur situation au premier village espagnol venu.

Le tournage de ce film qui a bénéficié d'une avance sur recettes d'un montant de quatre millions de dirhams, octroyée par le Centre Cinématographique Marocain, s'est déroulé dans des conditions professionnelles et une ambiance joyeuse et conviviale'', se félicite Mohamed Nadif dans une déclaration à la Map.

Et d'ajouter que ''Andalousie, mon amour !'' est d'abord le fruit d'une rencontre avec Omar Saghi, un jeune scénariste vivant à Paris. '' Il m'a fait lire le premier jet d'un scénario et nous l'avons développé ensemble pour en faire une comédie qui traite d'une façon singulière et intelligente du problème de l'immigration clandestine'', confie-t-il.

Source : MAP

Les ouvriers travaillent jour et nuit pour que tout soit fin prêt lundi prochain, à 9h30, à Argenteuil, dans le Val-d'Oise. Ce jour-là, a appris Libération, François Fillon doit inaugurer une nouvelle mosquée: la mosquée Al-Ihsan. Dotée d’un petit minaret, celle-ci pourra accueillir jusqu’à 2500 fidèles. Située dans le quartier du Val-d’Argent, elle est plus connue, localement, sous le nom de «mosquée Renault», car le bâtiment abritait jadis un ancien garage de la marque au losange.

Matignon a vu les choses en grand: d’après nos informations, 800 invités sont attendus. Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, prendra la parole, ainsi que Mohammed Moussaoui, le responsable du CFCM (Conseil français du culte musulman). François Fillon prononcera, lui aussi, un discours dans lequel il devrait tenter de rassurer une communauté musulmane échaudée par les dérapages islamophobes occasionnés par le débat sur l’identité nationale, ainsi que par le débat du le niqab. Le ministre de l’Intérieur et du culte, Brice Hortefeux, devrait également assister à cette inauguration: l'islam est la deuxième religion de France.

Forte d’une importante communauté musulmane, Argenteuil - la troisième ville d’Ile-de-France, dirigée par le maire socialiste Philippe Doucet depuis 2008 - compte déjà plusieurs lieux de prières, mais la mosquée Al-Ihsan est le premier bâtiment véritablement conçu et dédié au culte l’islam. Outre une vaste salle de prières, il comportera une école coranique.

En octobre 2005, à la veille des émeutes en banlieue, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait effectué une visite controversée à Argenteuil, où il avait dénoncé «les racailles». «On va vous en débarrasser de ces racailles», avait-il lancé à une habitante.

Source : Libération

Evénement immobilier d'envergure, Morocco Property Expo s'affiche comme le rendez-vous incontournable de la promotion immobilière et un espace de rencontres entre les professionnels de l'habitat et les éventuels acquéreurs de biens immobiliers désireux d'investir au Maroc.

Durant les deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain. Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.

Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées entre les différents promoteurs immobiliers, institutions bancaires, professionnels de l'habitat au Maroc et diaspora marocaine installée en Amérique du Nord désireux d'investir au Maroc.

Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc, en général, et dans les régions de l'Oriental et du grand Casablanca, en particulier.

Plus de 10.000 visiteurs sont attendus à ce Salon, organisé sous l'égide du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, en partenariat avec le Groupe Al-Omrane et avec le soutien de l'ambassade du Maroc au Canada et du Consulat général du Royaume du Maroc à Montréal.

Source : MAP

Les sénateurs espagnols ont approuvé mercredi une motion pressant le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero d'interdire le voile islamique intégral dans les lieux publics.

A l'initiative du groupe du principal parti d'opposition, le Parti populaire (PP), la motion a été approuvée au Sénat par 131 voix contre 129 (aucune abstention).

Le ministre espagnol de la Justice, Francisco Caamano, a récemment déclaré que le gouvernement songeait à inclure dans une future loi sur la "liberté de religion" une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral dans les lieux publics: "Nous croyons qu'il y a des éléments comme la burqa qui sont difficilement compatibles avec la dignité humaine et surtout qui posent des problèmes d'identification dans les lieux publics".

Le gouvernement socialiste avait annoncé en 2008 la préparation d'une loi dite de "liberté religieuse" pour un plus grand respect de la laïcité et du pluralisme religieux, dans un pays où l'Eglise catholique demeure très présente et influente.

Plusieurs municipalités de la région de Catalogne (nord-est) ont interdit ces derniers jours le port du voile intégral dans les lieux publics.

La Belgique a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public. Un projet en ce sens doit être présenté en juillet devant le Parlement français.

Source : La Croix/AFP

Le gouvernement mexicain a introduit un recours devant un tribunal américain pour annuler une loi anti-immigrés promulguée par l'Etat d'Arizona (Sud des USA)…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise les 24 et 25 juin 2010 à Rabat une conférence internationale sur le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », à laquelle participeront plusieurs dizaines de chercheurs, de responsables publics marocains, de représentants des gouvernements étrangers partenaires et d’acteurs de la société civile.

Le CCME entend ainsi participer à la réflexion relative à plusieurs problématiques qui sont au cœur des préoccupations de l’émigration marocaine : la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identités, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l’offre en ce domaine avec, notamment, l’émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.

Engagée dans un processus de développement démographique important et confrontée à des mutations radicales (dont en premier lieu l’émergence des nouvelles générations nées dans les pays de résidence), l’émigration marocaine exprime des fortes demandes dans le domaine de l’apprentissage des langues, et en premier lieu de l’arabe, considéré comme le vecteur central du maintien du lien avec la terre d’origine et son patrimoine religieux et culturel.

Face à cette demande légitime, le Maroc fournit un effort important avec, notamment, la signature d’accords bilatéraux avec plusieurs pays de résidence et l’envoi de centaines d’enseignants. Outre cette offre publique marocaine et des enseignements dispensés par quelques gouvernements européens, des cours sont mis sur pied dans de nombreux lieux de culte, par des associations et, de plus en plus, par des organismes privés à but lucratif. Au Maroc même, des établissements académiques et privés multiplient les initiatives dans ce domaine.

Regroupant plus d’une centaine de participants en provenance du Maroc et de huit pays étrangers (France, Italie, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Etats-Unis, Canada), la conférence entend contribuer à l’évaluation de ces enseignements et prospecter les modalités de renforcement de leurs performances.

Une trentaine de contributions académiques ainsi que la présentation d’une vingtaine d’expériences pédagogiques privées et publiques sont au menu de cette conférence.

Source : Atlas info

Les Marocains résidant à l’étranger sont de retour. Quelques 16.650 Marocains résidant à l’étranger ont déjà regagné le port de Tanger-Ville depuis le début de l’opération transit-2010…Suite

L’opération Marhaba sera “auréolée” cette année par la tenue du premier forum des jeunes Marocains du monde. Y prendront part 500 jeunes venus de plus de 42 pays. A ces derniers et aux autres qui viendront se ressourcer dans leur pays: “Marhaba”.

Certainement, ces jeunes Marocains résidant à l’étranger ne manqueront pas de plaider pour une meilleure politique marocaine de soutien à leur endroit. Car parmi eux, il y aura forcément des étudiants en fin de cursus et désireux de faire carrière au Maroc. Parmi eux, il y aura certainement de jeunes cadres porteurs de projets pour le Royaume. Il faudra bien leur prêter une oreille attentive!

Cependant, il serait judicieux, à côté du forum de ces jeunes Marocains résidant à l’étranger, de penser encore mieux la politique de la jeunesse marocaine. Une jeunesse en proie à des universités qui ressemblent encore à des fiefs de chômeurs. Une jeunesse locale en mal d’emplois et victime du système, pour reprendre son jargon.

Marhaba alors aux jeunes Marocains résidant à l’étranger et marhaba à une politique de jeunesse qui sait écouter davantage les jeunes car l’avenir de ce pays dépend de comment elle est. Et comme dit le dicton :“dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel pays tu seras!”.

Source : Aufait

Veiller au bon déroulement de l'opération Transit, mais également accompagner les MRE durant leur séjour au Maroc: tel est l'objectif du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger qui vient de lancer le programme national d'accompagnement des MRE pendant la période estivale.

Le programme se décline sur deux grands axes. Le premier axe est relatif à l'opération d'accueil alors que le deuxième se rapporte aux mesures d'accompagnement. Plusieurs nouveautés ont été déjà lancées notamment concernant l'opération Transit 2010. Ainsi, l'entrée en service du port de Tanger-Med permettra, outre l'amélioration de la qualité des services, la réduction de la durée de transit.

De même, le ministère de tutelle annonce la mise en circulation du passeport biométrique et l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage. «Tous les services consulaires marocains assurent des permanences. De plus, tous les congés du personnel ont été reportés après le mois de septembre pour faciliter toutes les démarches administratives pour les citoyens», assure Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Autre nouveauté, la mise en service d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules au niveau du port méditerranéen de Tanger, ainsi que le renforcement de la sécurité au niveau des postes frontières et dans les aires de repos.
Le deuxième axe qui concerne l'accompagnement sera décliné pour sa part, sur quatre volets. Le premier s'articule autour des mesures administratives et juridiques adoptées, notamment la mise en place d'une permanence et le renforcement des services chargés d'accueil au sein du ministère. De plus, le comité central interministériel pour le traitement des requêtes sera activé. Des ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille seront également organisés. Le deuxième volet est, quant à lui, relatif aux actions et manifestations culturelles.

Dans ce sens, la deuxième édition des universités d'été sera organisée en partenariat avec onze universités marocaines, au profit de 500 jeunes MRE sans oublier la participation de 160 enfants, issus de familles défavorisées résidant au Sénégal, en Algérie, en Tunisie et en Libye, au programme des vacances d'été. Par ailleurs, quelque 220 jeunes Marocains résidant à l'étranger prendront part aux festivités de la fête du Trône.

Le programme culturel sera également marqué cette saison par l'organisation du premier Forum des jeunes marocains du monde avec la participation de 500 jeunes venant de l'étranger et de jeunes acteurs associatifs au Maroc.
Le troisième volet sera consacré à des mesures de nature économique avec la mise en place des mécanismes d'accompagnement du Fonds de la promotion des investissements des Marocains du Monde «MDM Invest». Un programme de soutien à la création de 1.000 petites et moyennes entreprises au profit des MRE au Maroc, avec la participation de l'Agence française du Développement, sera également créé. Enfin, un programme des investisseurs sera lancé pour accompagner les MRE originaires des régions des oasis du Sud.

Le quatrième et dernier volet est relatif à la dimension « Information et Communication » avec le lancement du nouveau portail électronique du ministère et l'organisation des rencontres avec les MRE dans les wilayas et les provinces du Royaume en présence des walis, gouverneurs et les responsables des services extérieurs concernés par les affaires de la communauté marocaine.
Les villes retenues cette année sont Imentanout, Tinghir, Guelmim, Khénifra, Taza, Khouribga, Lefquih Bensaleh, Larache, Oujda et Berkane. Au programme également, une journée d'étude à l'occasion de la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger autour du thème «Le rôle du soutien juridique dans la protection des droits de l'immigré» avec la participation d'experts et spécialistes marocains et étrangers.

Le thème choisi pour cette journée n'est pas fortuit. Il entre dans le cadre d'une thématique plus globale retenue pour la journée nationale du migrant placée cette année sous le thème de la protection des droits des MRE. En effet, une conférence internationale organisée les 12 et 13 octobre dernier sur l'impact des crises sur la migration avait mis l'accent sur la nécessité de protéger les droits des migrants, notamment en temps de crise et d'évoluer vers une prise en charge conjoncturelle des difficultés soulevées par les migrants à une prise en compte de la dimension migration dans l'élaboration des politiques publiques.
Les organisateurs veulent, à travers cet événement, sensibiliser les MRE à leurs droits dans les pays d'accueil et faire évoluer l'application des conventions bilatérales et multilatérales relatives à la protection des droits des migrants et évaluer leur mise en service.

Proximité

Dans le cadre de sa politique de proximité avec les MRE dans leur pays d'origine pendant la période estivale, le ministère de tutelle organisera une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, avec la présence du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, des représentants de l'administration publique et semi-publique et le secteur privé, les représentants des autorités locales, les parlementaires et les présidents des communes.

Ces rendez-vous annuels visent, selon les responsables, à établir un dialogue direct avec les MRE, comprendre leurs préoccupations et prendre conscience de leurs attentes concernant l'amélioration de leurs conditions dans leurs pays d'accueil et aussi pendant leurs vacances ou leur retour définitif au Maroc.

Source : Le Matin

Les courants xénophobes et les attitudes racistes envers les immigrés sont en train d'augmenter de plus en plus en Espagne en raison de la crise économique qui sévit dans le pays, a averti un rapport rendu public mardi à Madrid.

Quelque 292 cas attestés de xénophobie, racisme et autres attitudes de rejet de l'autre ont été recensés en 2009 en Espagne, selon le "Rapport Raxen 2010" du Mouvement contre l'Intolérance, qui a fait l'objet d'une présentation dans la capitale Madrilène en présence du Défenseur du Peuple Espagnol, Enrique Mujica.

Le Rapport a également alerté que Internet s'est converti en "un lieu idéal pour la propagation de la haine de l'autre", faisant état de l'existence en Espagne de 200 sites WEB Xénophobes.

Par région, la communauté autonome de Valence (Est de l'Espagne) continue d'occuper le premier rang avec 79 agressions xénophobes ou racistes en 2009, suivie de Madrid avec 47 agressions, l'Andalousie (34 cas) et la Catalogne (32 cas), souligne la même source.

Selon le président du Mouvement contre l'Intolérance, Esteban Ibarra, les 292 cas de xénophobie et de racisme attestés ne représentent que 10 pc de la réalité, affirmant que, faute de chiffres officiels, les cas de xénophobie et de racisme pourraient facilement dépasser les 3.000 cas.

Il a exhorté, dans ce contexte, le gouvernement espagnol à établir des statistiques officielles sur les cas de xénophobie et de racisme.

Le président du Mouvement contre l'Intolérance a également averti que les attitudes xénophobes à l'égard des immigrés sont nourries et stimulées par des groupes faisant partie d'une nouvelle extrême droite en Espagne, un phénomène qui a commencé à prendre de l'ampleur dans le pays ces dernières années.

Ces nouveaux groupes extrémistes sont encouragés par les résultats électoraux de formations d'extrême droite dans certains européens comme l'Italie, la Hongrie, la Hollande, l'Allemagne ou la Suisse, a-t-il dit, tout en invitant les partis politiques Espagnols à "ne pas tomber dans le piège du populisme xénophobe".

Le Défenseur du peuple espagnol, Enrique Murija, qui a tenu à rappeler que les contextes de crise ont été utilisés par "le nazisme et le fascisme", a lancé un appel aux Espagnols à ne pas faire siens les slogans du type "les Espagnols d'abord, ensuite les autres", car ce genre de slogans ne font que fomenter "la barbarie".

Source : Aufait/MAP

La décision du gouvernement des îles Canaries de maintenir plus de 250 enfants migrants non accompagnés dans des refuges non réglementés met ces enfants en danger et menace leur bien-être, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui.

Le rapport de 40 pages, « Eternal Emergency: No End to Unaccompanied Migrant Children's Institutionalization in Canary Islands Emergency Centers » (« Urgence éternelle : le placement sans fin des enfants migrants non accompagnés dans les centres d'accueil d'urgence des îles Canaries »), affirme que les centres ne respectent pas les normes minimales d'accueil pour les enfants migrants et n'ont pas de limites d'occupation. Les quelque cent enfants dans le centre d'accueil d'urgence le plus grand et le plus isolé, La Esperanza, reçoivent une nourriture de mauvaise qualité, ne disposent pas de chauffage, d'eau chaude ni de couvertures en quantité suffisante, et font état de violences fréquentes de la part d'autres enfants.

À la suite de la publication de ce rapport, le gouvernement des îles Canaries a informé Human Rights Watch de vive voix le 15 juin qu'il envisage de fermer le centre d'urgence La Esperanza d'ici décembre 2010 et d'envoyer les enfants dans d'autres centres, notamment les centres d'accueil d'urgence de Tegueste et d'Arinaga. Il ne s'est pas engagé à soumettre ces centres aux normes minimales d'accueil qu'il a lui-même fixées.

« Nous nous réjouissons que le gouvernement des îles Canaries ait l'intention de fermer le pire de ces établissements, où les enfants sont en danger », a déclaré Simone Troller, chercheuse sur les droits des enfants à Human Rights Watch. « Nous souhaitons voir cette intention se traduire par un plan ferme et des mesures concrètes pour garantir que le centre soit effectivement fermé. En même temps, le gouvernement devrait mettre fin au régime d'urgence dans son intégralité et mettre tous les refuges pour enfants non accompagnés en conformité avec les normes d'accueil communément admises. »

Les centres d'accueil urgence ont été créés en 2006 comme mesure temporaire en réponse à l'arrivée d'une quantité sans précédent d'enfants migrants non-accompagnés sur les iles.

Les nouvelles constatations de Human Rights Watch arrivent trois ans après que l'organisation a enquêté pour la première fois sur de graves allégations de mauvais traitements infligés par le personnel aux enfants dans les centres, de surpeuplement et de non-conformité des infrastructures, de violences d'enfants plus âgés à l'encontre des plus jeunes, ainsi que de manque de contrôle par les organismes concernés. Les résultats de cette première enquête ont été publiés dans un rapport de juin 2007, « Responsabilités fâcheuses : L'Espagne échoue à protéger les droits des enfants migrants non accompagnés aux îles Canaries ».

Certaines conditions se sont améliorées depuis 2007, a remarqué Human Rights Watch. Les enfants ont accès à des possibilités d'éducation et de formation en dehors de leurs résidences, et les visites de contrôle par des institutions chargées de surveiller les conditions semblent être plus fréquentes. Human Rights Watch a constaté que les conditions au centre d'Arinaga en particulier se sont améliorées, en grande partie parce que moins d'enfants y sont logés. Human Rights Watch craint que, en l'absence d'une planification rigoureuse et de normes d'accueil obligatoires, le transfert d'un nombre important d'enfants de La Esperanza vers Arinaga ne compromette les progrès réalisés.

D'autres graves préoccupations perdurent également dans les centres d'urgence, a indiqué Human Rights Watch. Il s'agit notamment de l'absence d'un système effectif de dépôt de plaintes confidentielles, du mélange d'enfants jeunes avec des enfants plus âgés dans le même centre d'accueil d'urgence, de l'accès insuffisant au système de demande d'asile, de l'absence de limites d'occupation, et des possibilités limitées d'insertion dans la communauté. En outre, les conditions de vie médiocres au centre La Esperanza menacent le bien-être des enfants.

Un enfant de 16 ans a décrit les conditions à La Esperanza : « C'est très dur, surtout en hiver... Bien sur j'ai froid la nuit. J'ai une couverture... il est inutile de demander une autre couverture. Ils ne vous la donneront pas. Personne n'a deux couvertures.... Parfois il fait si froid que l'on ne peut pas dormir. »

Human Rights Watch a appelé le gouvernement des îles Canaries à faire de la fermeture de La Esperanza une priorité et à mettre toutes les structures restantes en conformité avec les normes minimales des îles Canaries et les normes minimales d'occupation pour les centres accueillant des enfants migrants non-accompagnés.

À l'époque où les centres d'urgence ont été créés en 2006, des migrants sans papiers sont arrivés en grand nombre de l'Afrique de l'Ouest, dont un millier enfants non accompagnés cette année-là. Le flux des arrivées a ralenti depuis.

Les îles Canaries avaient été confrontées à des arrivées d'enfants migrants non accompagnés avant 2006, et disposaient d'un réseau fonctionnel de foyers réglementés, plus petits, qui continuent d'accueillir et de fournir des possibilités d'insertion pour un total de 250 enfants à la fois. Cependant, une fois ce nombre atteint, les enfants migrants non accompagnés qui arrivent sont envoyés dans les centres d'urgence non réglementés.

Le gouvernement des îles Canaries affirme qu'il a essayé de créer davantage de petits centres qui seraient conformes aux normes minimales existantes, mais il s'est heurté à de la résistance de la part des municipalités locales. Toutefois, cela n'explique pas pourquoi il a fermé certains petits centres existants, tout en maintenant La Esperanza en fonctionnement.

Le personnel des centres, les organisations non gouvernementales et les procureurs publics dans les îles interrogés par Human Rights Watch ont attribué le manque de progrès au gouvernement, en affirmant qu'il n'avait pas la volonté politique d'accorder un meilleurs accueil aux enfants ou qu'il maintenait les centres d'urgence ouverts comme un moyen de faire pression sur le gouvernement central de Madrid afin que celui-ci augmente le financement ou transfère des enfants vers d'autres parties de l'Espagne.

Le gouvernement central de Madrid a intensifié ses contributions financières pour les îles Canaries ces dernières années et a fourni plus de la moitié du budget de 26 millions d'euros de l'archipel consacré à l'accueil des enfants migrants en 2009. Il a également aidé à organiser et financer le transfert des enfants vers d'autres régions d'Espagne.

Le gouvernement de Madrid devrait exiger du gouvernement des îles Canaries à la fois qu'il fournisse un accueil approprié et qu'il élabore un plan concret de fermeture des centres comme condition de son aide financière, a déclaré Human Rights Watch.

L'état des droits des enfants en Espagne sera soumis à un examen plus approfondi cette année. L'Espagne a évoqué le sort des enfants migrants non accompagnés comme une question prioritaire lors de sa présidence de l'Union Européenne, et elle doit rendre compte de l'état de ses propres droits des enfants au Comité des Nations Unies sur les droits de l'enfant à l'automne de cette année.

« L'Espagne a introduit le sort des enfants migrants dans l'agenda politique de l'UE au cours de sa présidence de l'UE », a conclu Simone Troller. « Elle devrait montrer l'exemple et assurer une protection adéquate dans les îles Canaries pour ces enfants. »

Source : Site de Human Rights Watch

"Maroc: Femmes et défis" est le thème central d'un séminaire international prévu les 29 et 30 juin courant à Séville (Sud de l'Espagne) à l'initiative de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, apprend-on mardi auprès des organisateurs.

Organisée dans le cadre du cycle d'activités culturelles "Maroc en trois cultures", inauguré fin mai à Séville par la Fondation, cette rencontre connaîtra la participation de femmes marocaines et espagnoles chercheurs, intellectuelles, universitaires, artistes et venant d'autres horizons, souligne-t-on de même source.

L'accent sera mis sur plusieurs aspects relatifs à la femme marocaine contemporaine et à sa situation, notamment les avancées et les acquis qu'elle a réalisés dans divers domaines et les défis qu'elle a réussi à relever durant les dernières années.

Il sera question aussi de l'évolution de la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et de son rôle dans l'essor artistique et culturel du Royaume.

L'objectif de ce séminaire est d'exposer la réalité de la femme marocaine "loin des stéréotypes et des simplifications excessives souvent diffusés par les média", soulignent les organisateurs.

"Femmes et espaces culturels", "femmes et dignité humaine" et "femmes et pouvoir", sont des sous thèmes qui seront évoqués à cette occasion.

Le thème de la femme occupe une place importante dans le cadre du cycle "Maroc en trois cultures", à travers les séminaires et activités artistiques programmés.

Organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, le cycle "Maroc en trois cultures" a été ouvert le 26 mai dernier à Séville par un concert offert par l'orchestre Chekara et le célèbre chanteur de flamenco espagnol, Enrique Morente.

Cette soirée musicale a marqué le début de ce cycle d'activités culturelles qui ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle au Maroc".

Les organisateurs ont, dans ce sens, élaboré un riche programme qui se poursuivra jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, des expositions, des défilés de mode, des concerts de musique et des concours gastronomique.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

 

L'accord donné vendredi par le gouvernement à la régularisation des salariés sans papiers est une "avancée significative", ont jugé mardi les onze syndicats et associations, demandant son application "loyale" en vue d'une levée de tous les piquets de grève.

Le texte rendu public par le ministère de l'Immigration "représente une avancée significative", selon un communiqué commun des syndicats CGT, CFDT, UNSA, Sud, FSU ainsi que la Ligue des Droits de l'Homme, la Cimade, RESF, Autremonde, Femmes Egalité, Droits Devant.

"Désormais, les travailleurs et travailleuses sans papiers sont regardés par les pouvoirs publics eux-mêmes, non plus comme des migrants illégaux, mais comme des salariés qui remplissent une fonction positive dans notre économie, qui ne prennent le travail de personne, et qui doivent se voir reconnaître la totalité de leurs droits de salariés", se réjouissent les Onze.

"Ce résultat, est dû avant tout au courage des 6.250 grévistes" qui ont multiplié les mouvements dont le point d'orgue a été l'occupation durant trois semaines de la Place de la Bastille à Paris, évacuée immédiatement après l'accord.

Après neuf mois de bras de fer, le gouvernement a accepté des "ajustements" pour harmoniser les critères de régularisation par le travail à l'application problématique selon les syndicats et une partie du patronat.

Mais les onze organisations soupçonnent le ministère de l'Immigration de vouloir ajouter "un critère relatif à la durée du séjour en France", estimant qu'il serait "contradictoire avec la logique du texte, qui repose exclusivement à juste titre sur la prise en compte de l'activité salariée".

"Le sujet maintenant c'est de trouver les voies et moyens pour que les grévistes puissent reprendre le travail. Pour le moment, on ne lève pas les piquets de grève, il en reste 25 et c'est le seul endroit où les salariés sans papiers sont en sécurité tant qu'ils n'ont pas leur autorisation provisoire de séjour (APS)", a précisé à l'AFP Francine Blanche (CGT).

Pour être régularisé, le salarié sans papiers devra désormais justifier de 12 mois d'activité salariée dans les 18 derniers mois avant le dépôt (au lieu de 12 mois d'activité continue dans les 12 derniers mois), dont six mois d'activité salariée dans les douze derniers mois.

Les intérimaires, pour lesquels la régularisation était quasi impossible, devront justifier de 12 mois d'activité dans les 24 derniers mois, dont six dans les 12 derniers mois.

Le demandeur, notamment dans le nettoyage et l'aide à la personne, pourra se prévaloir de documents émanant de plusieurs employeurs. Il pourra également fournir plusieurs promesses d'embauche et pourra prétendre à une régularisation pourvu qu'en cumul des heures proposées, le salaire mensuel atteigne au moins le Smic.

Les syndicats seront associés au suivi du dispositif, piloté par un groupe de travail permanent de la Direction de l'Immigration et celle du Travail.

Source : AFP

Après avoir ouvert ses portes à la rentrée 2009, le campus privé de Mundiapolis a été inauguré officiellement ce lundi 21 juin. Ce projet mise sur l'excellence et l'ouverture à l'international – qui intéresse déjà des compétences MRE. Mais il se situe également dans une vision d'innovation de l'enseignement supérieur au Maroc, avec un chantier de taille : casser la séparation entre enseignement supérieur public et privé.

C'est une enseigne universitaire de taille et aux facettes multiples qui a été présentée lundi 21 juin, lors d'une conférence de presse précédant l'inauguration officielle de ce nouveau campus privé de Mundiapolis.

Le campus lui-même tente de réunir les meilleures conditions matérielles possibles. Pour cela, la direction a fait le choix de se situer loin des troubles du centre ville de Casablanca, près de l'aéroport Mohamed V. Mais le campus – construit avec une poche d'investissements de 90 millions de dirhams sur un terrain mis à disposition par l'Office Nationale des Aéroports (ONDA) – vaut le détour. Il offre toutes les installations dont un étudiant peut avoir besoin – amphithéâtre, bibliothèque, cafétéria, superette – et plus encore. Un tiers de la surface est affecté aux équipements sportifs et ludiques.

Côté formation, trois facultés (pôles gestion, génie et arts et métiers), accueillent depuis la rentrée 2009-2010 les étudiants et offrent 10 diplômes universitaires de technologie (DUT), 14 licences professionnelles, 16 masters et 6 masters spécialisés. 16 partenariats internationaux avec des universités en France, au Canada et en Angleterre rendent déjà possible des parcours à l'international, une école doctorale accueille un troisième cycle avec 6 domaines doctoraux, et pour les professionnels, des formations du soir sont offertes en fonction de leurs besoin.

Une formation à l'écoute des marchés et des besoins du Maroc

Savoir répondre aux besoins, c'est une capacité que le président fondateur de Mundiapolis, M.Abderahmane Lahlou, a affirmé être une des caractéristiques de cet établissement privé. Lors de la conférence de presse, il a ainsi expliqué que Mundiapolis était une université à l'écoute du marché, aux « grandes oreilles », qui pouvait adapter rapidement ses formations s'il y a besoin. Une flexibilité qui, selon M. Lahlou, devra également permettre de répondre aux besoins spécifiques du Maroc tels que définis dans les plans gouvernementaux (Azur, Emergence...).

Mundiapolis est flexible également sur un autre aspect : le dossier épineux de la séparation du public et du privé qui caractérise le paysage de l'enseignement supérieur au Maroc. Selon M. Lahlou, l'université privée tente de casser cette séparation en étant parmi les premières à déposer un dossier d'accréditation auprès du ministère de l'Education nationale, une fois que cette procédure, en discussion depuis presque 10 ans, sera opérationnelle. La dénomination « université privée » devrait ainsi être accordée à Mundiapolis, et les diplômes reconnus par les universités publiques.

Un campus pour les « classes moyennes 'plus' »

Ceci pourrait concerner quelques uns des 1000 étudiants qui bénéficient déjà des formations sur le campus. Le nombre d'étudiants inscrits devrait augmenter rapidement pour atteindre 1500, et, à terme même jusqu'à 7000 étudiants. Cependant, la formation à Mundiapolis n'est pas donnée à tout le monde. Les frais de scolarité se situent entre 26 000 et 31 000 dirhams par semestre. Un système de crédits pour étudiants se met progressivement en place et un système de bourses permet d'avoir un financement entre 20 et 100% des frais. Mais le président de Mundiapolis était néanmoins clair à ce sujet : les formations s'adressent aux « classes moyennes, classes moyennes plus... ».

Géographiquement, Mundiapolis souhaite internationaliser ses effectifs. Actuellement, environ 80% des étudiants inscrits viennent de Casablanca, 10-15% sont Marocains d'autres régions du Maroc, et 8 % viennent d'Afrique subsaharienne. L'objectif pour 2015 est d'atteindre 20% d'étudiants internationaux pour 2015, et en venir à égaliser le nombre d'étudiants Casaouis et des étudiants s'installant dans la métropole pour les études.

Un appel d'air des compétences Marocains résidant à l’étranger

Si cet établissement n'est à priori pas conçu pour attirer des étudiants Marocains résidant à l’étranger, M. Lahlou espère tout de même qu'à travers des filières intégrées telle que la nouvelle filière Mundiapolis – Sciences Po Bordeaux, certains étudiants d'origine marocaine pourraient se retrouver sur le campus privé à Casablanca. Mais c'est surtout du côté des professeurs et enseignants potentiels que Mundiapolis peut intéresser les Marocains résidant à l’étranger. Selon M. Lahlou, il existerait un véritable appel d'air de la part d'universitaires Marocains résidant à l’étranger qui souhaiteraient revenir au Maroc. Mais l'offre adéquate manque, les conditions de travail et les salaires correspondent pas aux attentes de chercheurs MRE. Des établissements tels que Mundiapolis, mais aussi l'Université internationale de Rabat qui prévoit d'ouvrir ses portes à la rentrée 2010-2011, peuvent pallier à ce manque. La preuve : aujourd’hui, parmi 10 directeurs de section à Mundiapolis, 4 sont des MRE revenus au Maroc.

Source : Yabiladi


Ils sont rentrés d'Espagne rien que pour participer au 11e Trophée Hassan II des arts équestres traditionnels. Ils ? Ce sont les cavaliers de la troupe de Fkih Bensaleh, province de Béni Mellal.

Epris de tbourida, ce groupe de jeunes Marocains résidents à l'étranger a mis en veilleuse ses activités économiques au pays d'accueil pour pouvoir être présent à ce rendez-vous équestre qui se déroule du 14 juin au 11 juin à Dar Essalam.
«Ce n'est pas le travail en Europe qui nous empêchera de vivre notre passion pour les arts équestres traditionnels. Avant d'immigrer en Espagne, on pratiquait ce sport, et à chaque fois qu'on rentrait au Maroc, on ne manquait pas l'occasion de le pratiquer, surtout lors des moussems. Donc pour nous, ce trophée est une belle opportunité pour vivre des moments intenses de plaisir et pour partager avec nos concitoyens la joie de pratiquer un sport traditionnel séculaire», explique le Moqadem Kaddour El Walid, 42 ans, commerçant établi en Espagne.

Pour El walid, comme pour les autres éléments de sa troupe, rentrer au Maroc pour pratiquer tbourida est une manière d'exprimer leur «attachement au pays et leur fierté de sa culture».

Ces MRE vivent chacun dans une région en Espagne. La distance qui les sépare dépasse parfois 500 km. Mais leur amour pour le cheval et leur attachement au patrimoine équestre du Maroc les réunissent souvent.

Au début des années 1990, quand ils venaient de s'installer en Espagne, il n'était pas évident pour eux de concilier engagement professionnel et passion de tbourida. Certains d'entre eux ont dû mettre leurs activités équestres entre parenthèse, pendant des années. Mais ce n'était que partie remise. Il en est ainsi du Moqaddem de la «sorba».

Après son installation en Espagne, au début des années 1990, il a cessé de monter à cheval. Mais son cœur n'a jamais cessé de battre pour cet animal noble et pour les tirs de baroud qui ont bercé son enfance. C'était une question de temps car «mon attachement pour le cheval est resté intact. En 2005, j'ai enfin pu reprendre la tbourida. C'est un savoir-faire qu'on ne perd jamais même après des années d'arrêt», explique-t-il.

A présent, la plupart des membres de ce groupe travaillent pour leurs propres comptes dans le domaine du commerce. Ils arrivent souvent à se libérer pour rentrer au Maroc, le temps d'un moussem ou d'une fête qui se tient au village natal. Etant tous originaires de la même région, Fkih Bensaleh, ils ont développé une solidarité quasi fraternelle. «Nous nous arrangeons pour rentrer au Maroc à l'occasion des moussems afin de pouvoir assouvir notre soif pour l'équitation traditionnelle. De là est née l'idée de prendre part à la Semaine du cheval. Ensemble, nous avons joué les phases qualificatives au niveau régional et nous avons pu atteindre les phases finales. C'est un grand succès pour nous », raconte non sans fierté, Hicham El Khattabi, 30 ans, membre de la troupe. Mais, le succès de cette troupe ne se mesure pas uniquement à l'aune des résultats réalisés. Il se mesure aussi en termes de l'image qu'elle véhicule du Maroc et de sa culture.

Les éléments de cette troupe peuvent être considérés à juste titre comme des ambassadeurs de ce sport traditionnel en Espagne. Car, selon Abdelkarim El Hassani, 30 ans, beaucoup d'Espagnols ne savent pas que le Maroc possède une culture équestre aussi riche et aussi pittoresque.

Patrimoine culturel

Selon Abdelkarim El Hassani, commerçant marocain établi en Espagne, tbourdia reflète l'attachement des Marocains –où qu'ils soient - à leurs traditions et à leur culture. C'est pourquoi, dit-il, nous sommes particulièrement ravis de servir de trait d'union entre les deux bords et de pouvoir montrer aux Espagnols une des multiples facettes de la culture marocaine. «Nous sommes Marocains, et fiers de l'être. Nous sommes attachés à nos valeurs, à notre identité et à notre patrimoine. Même si nous sommes immigrés en Espagne, nous tenons à perpétuer les traditions que nos ancêtres nous ont léguées». Pour Hicham Khettabi (30 ans), comme pour le reste des membres de sa «sorba», l'équitation est une passion, un sport et un héritage. «Parfois, je viens au Maroc 4 à 5 fois, rien que pour pratiquer tbourida à l'occasion des moussems et des festivals».

Source : Le Matin

Le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger (MCCMRE) a organisé une conférence de presse lundi à Casablanca, pour présenter le programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales de l’année 2010. L’occasion a été saisie pour exposer également le dispositif de veille juridique sur les droits des migrants (VJDM) au sein du MCMRE.

Concrètement, cette veille juridique consistera surtout à assurer le suivi et l’écoute des doléances des MRE, a précisé le ministère. Il s’agira aussi de faire un suivi législatif et règlementaire, dans les pays de résidence où il y a une « insuffisance des droits » et/ou les « droits ne sont pas respectés ». Ces différents suivis permettront au département de Mohamed Ameur de « favoriser sa réactivité face aux différentes situations ».

La veille sera-t-elle dématérialisée grâce à l’internet et les consulats seront-ils associés pour faire remonter par exemple les dossiers et plaintes vers le MCCMRE ? Selon ce dernier, le département réfléchi aux moyens de faire participer à son projet, les universitaires et les spécialistes des nouvelles technologies d’information et de communication. De même, le dispositif devrait être exécuté en collaboration avec les départements ministériels concernés, les missions diplomatiques et consulaires, les institutions juridictionnelles et la société civile. Reste à établir les modalités et la participation de tous ces acteurs.

Quant au programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales, en plus de la traditionnelle Opération de transit, il s’étale cette année sur 4 volets : administratif et juridique ; culturel ; économique et développement ; information et communication.

Le premier portera sur le renforcement des structures déjà en place au ministère, la tenue d’ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille et l’activation du comité central interministériel pour le traitement des requêtes. Le volet culturel concerne les Universités  été, la participation des MRE à la fête du Trône et au forum des jeunes MRE. Il concerne aussi l’organisation du rallye Raid des Marocains du monde.

S’agissant du volet économie et développement, le MCCMRE tentera de profiter de la période estival pour encourager les investisseurs MRE. Concrètement, le ministère offre de les accompagner dans le cadre du « MDM Invest » et dans le cadre du programme de soutien de la création de 1000 PME par les MRE au Maroc, en partenariat avec l’Agence Française du Développement. Quant à l’information et la communication, le point phare sera le lancement du nouveau portail du ministère et l’organisation des rencontres avec les MRE dans certaines villes marocaines.

Source : Yabikadi

Les Marocains arrivent en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles.

Le nombre des marocains affiliés à la sécurité sociale a atteint, à fin mai dernier, 231.681 travailleurs, suivis des Equatoriens (176.566) et des Colombiens (114.679), a indiqué le ministère du Travail et de l'immigration dans un bilan rendu public mardi.

La même source précise que la Catalogne (417.230 affiliés) et Madrid (398.627 affiliés) constituent les communautés autonomes qui comptent le plus de travailleurs étrangers, faisant savoir que ces deux régions connaissent la concentration de presque 44 pc des travailleurs affiliés à la sécurité sociale en Espagne.

Le département du Travail et de l'immigration note que le système de sécurité sociale en Espagne compte, jusqu'à fin mai dernier, 1.883.538 de travailleurs étrangers, ajoutant que 686.425 sont originaires de pays de l'Union Européenne (UE), alors que 1.197.113 issus d'autres communautés.

Source : MAP

Le projet de loi controversé sur l'interdiction en France du port du voile islamique intégral dans l'espace public commencera à être examiné mercredi par les députés, a indiqué l'Assemblée nationale…Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger(CCME), organise, les 24 et 25 juin à Rabat, une conférence internationale sur le thème « Langues en immigration: mutations et nouveaux enjeux». A travers cette conférence, le CCME…Suite

Des milliers d'immigrés au chômage en Espagne, dont la carte de séjour est arrivée à expiration et qui ne peuvent la renouveler car ne disposant de nouveaux contrats de travail, pourraient se voir interdire le retour en Espagne…Suite

 

Pour concrétiser l'Initiative conjointe migration et développement au Maroc, le Groupe thématique «Migration du système des Nations unies» organise un atelier de travail et de réflexion le jeudi 24 juin. Sept projets seront exposés en présence des partenaires et d'autres membres de la société civile, ainsi que des institutions et des autorités concernées.

Source : Le Soir échos

Les principaux axes du programme national d'accompagnement des Marocains Résidant à l'Etranger (MRE) ainsi que les différentes manifestations et activités mises en oeuvre à leur profit durant l'été 2010 ont été présentés lundi à Casablanca.

Lors d'une rencontre avec la presse, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a passé en revue les faits marquants de l'opération transit 2010, dont la mise en service du port de Tanger-Med qui permettra l'amélioration de la qualité des services, le lancement du passeport biométrique et la mise en oeuvre d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules.

Il s'agit également de l'amélioration des conditions d'accueil dans les ports et les aéroports, le renforcement de la liaison routière entre la ville de Tanger et le port Tanger Med, le renforcement du contrôle technique des navires et des véhicules de transport international et le renforcement de la sécurité au niveau des postes aux frontières et dans les aires de repos.

Parmi les mesures prises figurent également la mobilisation du personnel médical et la mise à disposition des ambulances au niveau des principaux réseaux routiers au Maroc, la création de cellules sous l'autorité directe des Wallis et des Gouverneurs afin de résoudre les problèmes urgents des MRE et la mobilisation exceptionnelle des postes consulaires.

M. Ameur a aussi indiqué que son département a mis en place cette année un programme axé sur 4 volets, administratif et juridique, culturel, économique et de développement, et information-communication.

Le ministre a notamment fait part, dans le cadre du volet culturel et récréatif, de la participation de plusieurs groupes de jeunes marocains résidant à l'étranger, venus de 42 pays, à la célébration du 11-ème anniversaire de la Fête du Trône, de la tenue du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l'étranger et d'autres du Maroc, et l'organisation du 7-ème Raid des Marocains du monde, avec la participation d'une centaine de participants, ainsi que des Universités d'été.

Quant au volet économique et de développement, il porte notamment sur la mise en place du Fonds "MDM Invest", dans le cadre de la promotion des investissements des MRE, le lancement du programme de création de 1.000 PME au Maroc par les MRE, l'implication stratégique des MRE dans le programme de Développement territorial durable des Provinces du Sud (Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa-Zag et Tarfaya) et l'élargissement aux MRE du mécanisme "Damane assakane" pour le crédit logement.

M. Ameur a, par ailleurs, fait part de la célébration de la Journée nationale du Migrant, le 10 août 2010, sous le thème de la protection des droits des MRE, et de l'organisation d'une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, durant ces vacances d'été, et ce dans le cadre de la politique de proximité adoptée par son département.

Source : MAP

Dans le but de faciliter les démarches administratives pour les citoyens marocains vivant dans cette région, le Royaume ouvrira bientôt un nouveau consulat dans la région de Murcie (sud-est de l’Espagne). Les immigrés marocains dans cette région sont estimés à près de 69 000  par les autorités locales.

Bonne nouvelle pour les MRE de Murcie. En visite ce dimanche dans cette région, Hassan Dahman, Consul marocain à Valence, a annoncé l’ouverture d’un nouveau consulat dans la région, comme le rapporte  La Verdad, quotidien régional, sur son site internet.

Aucune date n’a été avancée, mais les démarches ont été engagées. Le nouveau consulat sera évidemment bien accueilli par les citoyens marocains de la région qui à l’heure actuelles, doivent faire le déplacement 230 km au Nord jusqu’à Valence pour remplir les formalités consulaires.

Par ailleurs, la création d’une nouvelle représentation diplomatique était devenue une nécessité, étant donné l’importance de la communauté marocaine dans la région : selon La Verdad, les citoyens marocains, avec 68 567 habitants, constituent la communauté d’immigrés la plus importante de Murcie.

Il y a donc matière à satisfaction surtout lorsqu’on sait qu’en 2008, l’Association des travailleurs immigrés Marocains (ATIME) avait prévu une manifestation pour réclamer l’ouverture d’un consulat dans la région.

Source : Yabiladi

Le réseau Euro-Marocain Migration et Développement organise sa 3eme rencontre les 23-24 Juillet 2010 à Larache. Cette session, en mémoire de Feu Mohamed Aouad, cofondateur du réseau et fondateur du FONORD, suit les précédentes rencontres, notamment celle de l’année dernière, la consultation des ONG de la société civile au Maroc sur le Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMMD/GFMD) qui a eu lieu les 27-28 juillet 2009 à Asilah. Vous trouverez en fichier joint l’affiche de cette rencontre.

Nous vous invitions à vous joindre à cette consultation en partageant avec les différents participants votre expérience  et à profiter de l’expertise des intervenants.  Cette rencontre sera autour des thèmes:

I Forum Mondial Migration et Développement (FMMD) : Droits de l’Homme, Migration et Développement:Trois ans après, quels Bilan, Suivi et Perspectives en vue de l’édition 2010 ?

II Europe, Migration et Crises : Quelles Conséquences pour les Migrants ?

III Au Maroc, Quels Droits et Quelle Citoyenneté des Emigrants ?

IV Migration et Développement :Etat de Lieu, Prospectives et Perspectives

Aussi, en parallèle de ces thèmes, nous avons prévu un espace d’échange et désirerions savoir si vous voulez que l’on vous réserve un stand pour votre organisation.

Dans l’attente d’une réponse de votre part, nous vous remercionsd’avance et espérons vous compter parmi les participants. Vous trouverez ci-joint le coupon-réponse à nous faire parvenir avant le 10Juillet.

Source : emarrakech

Un vol direct de Casablanca à Berlin, qui permettra d'assurer une liaison régulière entre les deux villes trois fois par semaine, a été lancé lundi.

L'administration de l'Aéroport (Tegel) à Berlin, a organisé, à cette occasion, une réception à l'occasion de l'arrivée à Berlin d'un avion appartenant à Royal Air Maroc(RAM).

Cette réception a réuni, en particulier, certains hauts fonctionnaires de Berlin Airports Company - Schoenefeld, le délégué de la RAM en Allemagne, des représentants des principales Agences de Voyage allemandes ainsi que des médias spécialisés dans le voyage et le tourisme.

Le lancement de ce vol direct, qui effectuera la liaison Berlin-Casablanca, trois jours par semaine (lundi, mercredi et vendredi), intervient après l'inauguration, en avril dernier, de la ligne aérienne Munich-Marrakech qui assure deux vols par semaine (jeudi et samedi).

Ces nouveaux vols viennent s'ajouter aux vols de la RAM reliant Francfort à Casablanca, Francfort à Nador et Düsseldorf à Nador.

M. Farid Zamakhchari, délégué de la Royal Air Maroc (RAM) en Allemagne, a déclaré à la MAP, que cette nouvelle ligne aérienne Berlin-Casablanca sera principalement destinée aux touristes allemands, à la communauté marocaine résidant à Berlin et dans les villes voisines, ainsi qu'à la communauté africaine.

M. Zamakhchari a ajouté que cette ligne aérienne Casablanca-Berlin s'assigne pour objectif d'atteindre, fin 2010, un taux de remplissage de plus de 70 pc, précisant que la liaison Casablanca-Berlin contribuera aussi à accroître le flux des touristes allemands vers les villes marocaines et à promouvoir la destination Maroc sur le marché allemand.

Source : MAP

La sixième édition de la foire Hispa-Maroc se tiendra en décembre prochain à Malaga (Sud de l'Espagne), apprend-on auprès des organisateurs.

La Foire, une référence dans le monde de l'entreprise artisane et un lieu d'échange entre les entreprises opérant dans le secteur de l'artisanat en Andalousie et au Maroc, ouvrira ses portes, du 4 au 8 décembre prochain, au Palais des foires et des congrès de la ville, avec la participation de professionnels Marocains et Espagnols.

Cette manifestation, centrée sur la richesse et la diversité culturelle du Maroc et de l'Espagne, se veut un espace de rencontre et une plate-forme commerciale destinée à faciliter les contacts et à créer de nouveaux canaux de commercialisation des produits entre les deux rives du Détroit.

Les organisateurs ont décidé, à cette occasion, d'étendre les activités de la foire pour englober d'autres secteurs comme l'art, la culture, la gastronomie, les destinations touristiques du Maroc et les offres du secteur immobilier Marocain, dans le but "de rapprocher l'essence du Maroc du public Espagnol " et "d'intensifier les relations commerciales entre les deux pays".

Pour ce faire, les organisateurs ont décidé, vu le succès remporté par les précédentes éditions, de monter "une véritable Médina Marocaine" au palais des foires et des congrès de Malaga, où les visiteurs peuvent découvrir le Royaume et son riche patrimoine artisanal.

La Foire sera également une occasion pour le grand public de découvrir des produits de la décoration Marocaine, des espèces aromatiques, des habits typiques du Royaume, ainsi que de la maroquinerie, les tapis, la bijouterie, le mobilier artisanal et le fer forgé.

Lors de la 5ème édition de la foire Hispa-Maroc, plus de 70 exposants en provenance de plusieurs villes du Maroc notamment de Tanger, Tétouan, Marrakech, Casablanca, Rabat, Fès et Meknès, avaient participé à cette manifestation pour présenter les dernières créations et innovations de l'artisanat marocain.

Source : MAP

La France, où résident 150.000 réfugiés venus de tous les continents, va réformer la procédure de "réunification familiale" pour les personnes élues au droit d'asile sur son territoire et faciliter leur naturalisation, a annoncé lundi le ministre de l'Immigration Eric Besson.

"J'ai décidé d'améliorer les procédures de réunification familiale dont les délais sont trop longs" et "la réforme est en cours d'élaboration", a déclaré M. Besson en accueillant des réfugiés dans son ministère à l'occasion de la journée mondiale du réfugié (20 juin).

La procédure de "réunification familiale" permet à un réfugié de faire venir sa famille auprès de lui. Elle est plus souple que celle du "regroupement familial" appliquée aux immigrés, puisqu'elle dispense le demandeur des conditions de salaire et de logement.

M. Besson a aussi indiqué que l'accès des réfugiés à la nationalité française était "facilité", s'engageant à une "action déterminée pour l'intégration réussie des réfugiés dans notre pays".

Le représentant du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Paris, Francisco Galindo, a salué la politique de la France en la matière, en soulignant que si "beaucoup de pays accueillent des réfugiés, tous ne leur donnent pas la possibilité d'intégration".

Il a rappelé que la France avait accueilli un millier de chrétiens d'Irak après s'être engagée à en recevoir 500, qu'elle s'était montrée solidaire avec Malte en accueillant 80 réfugiés qui se trouvaient sur cette île de la Méditerranée et qu'elle avait conclu avec le HCR un accord de réinstallation de 100 réfugiés par an.

Les demandes d'asile, qui avaient connu une baisse entre 2005 et 2007 en France, sont en hausse ces dernières années, avec pour la première fois les Kosovars en tête en 2009, selon le rapport annuel de l'Office français pour la protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).

Sur les 150.000 réfugiés accueillis en France, 40% viennent d'Asie, 29% d'Europe, 27% d'Afrique et 3% d'Amérique. Avec 20.000 personnes, les Sri-Lankais constituent la communauté des étrangers la plus importante.

M. Besson a observé qu'on assistait aujourd'hui à une "montée en puissance des problématiques d'ordre social (excision, mariages forcés)" à l'appui des demandes d'asile alors que les "persécutions politiques et religieuses étaient prépondérantes dans les années 70 et 80" et que "les conflits ethniques se sont développés dans les années 90".

Source : AFP

A la fin 2009, 1'680'197 étrangers résidaient en Suisse, ce qui représente 21,6% de l'ensemble de la population. Plus de 60% proviennent de l'UE/AELE. L'immigration des pays européens a augmenté de 3,9% par rapport à 2008, alors que le nombre de ressortissants d'autres pays a progressé de 0,3%.

Les 1,68 million d'étrangers résidant en Suisse ne comprennent ni les quelque 27'000 fonctionnaires internationaux, ni les 48'000 personnes titulaires d'une autorisation de séjour de moins de 12 mois, ni les 40'319 personnes en procédure d'asile.

La plus grande part des ressortissants étrangers provient d'Italie avec 298'111 personnes (17,7%). Viennent ensuite les Allemands avec 250'471 personnes (14,4%) et les Portugais avec 205'255 personnes (12,2%).

En comparaison avec l'année précédente, la plus grande croissance concerne les ressortissants du Kosovo. Cela s'explique notamment par le grand nombre de Kosovars résidant en Suisse qui se sont fait enregistrer sous la nationalité kosovare. Corollaire de cette hausse, le nombre de ressortissants serbes a nettement diminué (-31'093).

En 2009, 90'215 ressortissants d'Etats membres de l'UE/AELE ont immigré en Suisse, dont près de 63% afin d'y exercer une activité lucrative.

L'an dernier, 44'948 personnes ont par ailleurs obtenu la nationalité suisse, soit 357 de moins qu'en 2008. Le nombre de requérants d'asile s'est élevé quant à lui à 16'005, ce qui représente une diminution de 3,6% (-601) par rapport à l'année précédente.

Source : Romandie

La Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, tiendra ce mardi, ~une réunion consacrée à l'étude des mesures prises par le gouvernement concernant l'opération transit 2010, en présence du ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger, Mohamed Ameur.

La question de l'opération de transit de la Communauté marocaine résidant à l'étranger au titre de cette année, a suscité l'intérêt des différents groupes parlementaires, qui ont soulevé divers aspects liés à cette opération lors des séances des questions orales aux deux Chambres.

Source : Le Soir échos

Quel enseignement arabe dans les pays d’immigration ? La question fera l’objet d’une conférence internationale les 24 et 25 juin à Rabat, à l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). La rencontre, qui se tient sous le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », vise à lancer le débat sur les problématiques de la communauté marocaine à l’étranger dont la question de la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse…Un parterre de personnalités, de chercheurs, de responsables publics, de représentants des gouvernements étrangers partenaires ainsi que d’acteurs de la société civile y prendra part. Au total, Près d’une centaine de participants en provenance des différents pays d’immigration, aussi bien d’Europe que d’Amérique du Nord (France, Italie, Belgique, Allemagne, Royaume Uni, Etats-Unis, Canada…). Les participants se pencheront sur l’enseignement marocain de la langue arabe et les expériences pédagogiques publiques et privées.

La rencontre sera l’occasion d’évaluer les enseignements dispensés aux MRE dans leur pays d’accueil.

Pour rappel, des centaines d’enseignants sont envoyés dans les pays d’accueil des MRE pour enseigner la langue maternelle à leurs enfants. En outre, des cours sont dispensés dans les lieux de culte, par des associations. L’offre privée est également présente. Des institutions privées pullulent, la demande étant grande.  Cette offre, publique et privée, répond-t-elle aux besoins des MRE ? Est-t-elle adaptée aux mutations que connaît l’immigration ? L’évaluation de ces enseignements s’impose. La rencontre de Rabat permettra de dresser le bilan et de déterminer les modalités de renforcement de ces enseignements.

Source : Le Soir échos

Les principaux axes du programme national d'accompagnement des Marocains résidant à l’étranger pendant la période estivale au pays, seront présentés lors d'une conférence de presse, lundi à Casablanca, du ministère chargé de la Communauté Marocaine Résident à l'Etranger (MRE).

Selon un communiqué du ministère, cette rencontre sera également l'occasion d'exposer les différentes manifestations et activités programmées dans ce cadre.

Prendront part à cette conférence de presse des responsables des différents départements et institutions intervenant dans la gestion des affaires de la communauté marocaine établie à l'étranger, précise la même source.

Source : MAP

Après huit mois de conflit, les quelque 6.000 travailleurs sans-papiers en grève depuis octobre ont obtenu vendredi une profonde clarification des procédures de régularisation par le travail. Sitôt connue, la nouvelle a été accueillie par une clameur de joie place de la Bastille, à Paris, où plusieurs centaines de personnes attendaient le résultat de la négociation syndicats-pouvoirs publics.

Il est vrai que l'affaire n'était pas gagnée d'avance. Fin novembre, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, avait publié une circulaire censée aplanir les difficultés d'obtention d'un permis de travail pour les salariés déclarés par leur employeur, donc payant impôts et cotisations sociales, mais sans titre de séjour valide. Les 11 organisations soutenant le mouvement (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires, Ligue des droits de l'homme, Cimade, Organisation de femmes Egalité, Réseau éducation sans frontières, Autre Monde, Droits devant) avaient aussitôt dénoncé un texte jugé trop flou.

Eric Besson avait, depuis, campé sur ses positions, refusant même de prendre en compte la « position commune » à laquelle avaient abouti les syndicats et certains dirigeants patronaux - au premier rang desquels Sophie de Menthon, la présidente d'Ethic. Le dossier s'est débloqué lorsque le cabinet du ministre a laissé la main à son administration et que le ministère du Travail est aussi entré dans le jeu. Les discussions avec les syndicats ont redémarré le 14 mai et abouti vendredi à un texte qualifié de «  correct » par la CGT.

Liste de métiers assouplie

La circulaire de novembre dernier ne sera pas modifiée, mais complétée par un « addendum au guide des bonnes pratiques », évitant ainsi à Eric Besson de se déjuger. Ces « ajustements techniques » s'imposeront aux préfectures. Un comité de suivi trimestriel est créé, où seront intégrés les syndicats, mais aussi les représentants des employeurs.

Le texte comporte plusieurs dispositions nouvelles. Ainsi, si la demande est appuyée par un syndicat, elle ne se fera plus à la préfecture du domicile du salarié, mais à celle de son lieu de travail - et non pas au service d'accueil des étrangers, mais à celui de la main-d'oeuvre étrangère, qui dépend du ministère du Travail. Concernant les critères, les 12 bulletins de salaire à fournir pourront émaner de plusieurs employeurs, le cas des intérimaires est pris en compte et la liste des métiers permettant la régularisation est assouplie. Mais la principale nouveauté concerne les services à la personne : une voie y est ouverte à la régularisation du travail au noir.

S'il est assoupli, ce dispositif n'aura cependant qu'une durée de vie a priori limitée : l'addendum précise qu'il « vise exclusivement les dossiers individuels déposés du 1er juillet 2010 au 11 mars 2011 ».

Source : Les Echos.fr

Quelque 16.650 Marocains résidant à l'étranger ont regagné le Maroc via le port de Tanger ville depuis le début de l'opération transit-2010, le 5 juin dernier, selon les statistiques établies par les autorités portuaires.

Les MRE de retour au pays pour les vacances d'été en provenance de différents pays européens sont arrivés à bord de près de 6.600 véhicules, précise la même source.

Le port de Tanger ville assure tout au long de l'opération Transit 2010 le traitement des 4 lignes fast ferrys reliant Tanger à Tarifa (Espagne), ainsi que les liaisons ferry desservant Sète (France), Barcelone et Gênes (Italie).

Dès octobre prochain, ces lignes seront traitées au niveau du port Tanger Med Passagers, dans le cadre du transfert des activités du port de Tanger ville vers la nouvelle plateforme portuaire. Deux lignes vers Tarifa seront toutefois maintenue à Tanger ville.

La totalité des liaisons ferry/fast-ferry desservant Algésiras (Espagne) ont été, de leur côté, transférées au port Tanger Med Passagers le 17 mai dernier.

Les autorités du port Tanger ville ont entrepris plusieurs mesures pour assurer la fluidité du trafic, et Œuvrent, en coordination avec les services de police et des douanes et la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, pour assurer les meilleures conditions au déroulement de l'opération.

Des signalisations spécifiques et un plan de circulation au sein de l'enceinte portuaire ont été mis en place en perspective de l'augmentation du nombre des arrivées dans les prochains jours.

Source : MAP

Le bateau " Volcan Tejeda " de la compagnie de transport maritime " Naviera Armas ", a accosté, dimanche, au port de Laâyoune, marquant ainsi l'ouverture de la ligne maritime de transport des passagers reliant les villes de Las Palmas (Iles Canaries) et Laâyoune.

Le bateau "Volcan Tejeda", qui assurera cette desserte, est parti samedi à minuit du port de Las Palmas, avec à bord 323 passagers et 141 véhicules.

L'ouverture de cette nouvelle liaison entre les villes de Laâyoune et Las Palmas a été accueillie avec grande satisfaction par les acteurs locaux et les membres de la communauté marocaine établie aux Iles Canaries.

Selon le chef des services de douane à Laâyoune, M. Mohamed Ahdidane, cette nouvelle ligne permettra aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) et aux ressortissants de certains pays africains résidant aux Iles Canaries de raccourcir le trajet et la durée de leur voyage.

Pour sa part, le vice-président du conseil municipal d'El Mersa, M. Mohamed Rouzma, a indiqué que cette ligne maritime contribuera au développement économique de la région et au renforcement des liens d'échange entre les Iles Canaries et les provinces du sud du Maroc.

Le "Volcan Tejeda est un ferry polyvalent de 120 mètres de longueur et d'une capacité de 350 passagers et 1.200 mètres linéaires de charge.

La compagnie avait indiqué en mars dernier lors de l'annonce de cette nouvelle ligne, que cette liaison permettra le déplacement au Maroc de voyageurs à bord de leurs voitures et offrira également l'occasion à nombre de touristes qui se déplacent depuis l'Europe à l'Afrique via le Détroit de faire un saut aussi sur les Iles Canaries à bord de ce bateau.

Depuis sa création en 1941, "Naviera Armas" est devenue parmi les plus importantes compagnies maritimes dans l'archipel des Canaries et dans la Péninsule ibérique. Elle assure actuellement des dessertes entre les îles de l'Archipel canarien et avec le Portugal et l'île de Madère.

Source : MAP

L'ONG Migreurop, qui regroupe plusieurs dizaines d'associations européennes et africaines, demande la fermeture des "camps de migrants" en Europe et dans les pays frontaliers, les jugeant inefficaces dans la lutte contre l'immigration clandestine, dans un communiqué publié vendredi. "Dans les États membres de l'Union européenne et dans les pays situés à ses frontières (Libye, Maroc, Turquie, Ukraine) voire au-delà (Mauritanie, Liban), les lieux d'enfermement pour étrangers, dont le nombre n'a cessé de croître à partir de la fin du 20ème siècle, dissimulent des objectifs contraires aux engagements internationaux auxquels certains de ces mêmes États ont adhéré", déplore l'ONG. Migreurop regroupe des associations comme la Cimade en France, la Ligue des droits de l'homme en Belgique, l'association Arci en Italie ou la Cear en Espagne. Selon l'ONG, des personnes dont des migrants sauvés en mer "sont détenues sans condamnation ni jugement, dans des conditions de type carcéral allant parfois jusqu'au confinement en cellules, au seul motif qu'elles n'ont pas respecté les règles relatives au franchissement des frontières et au séjour". Dans certains de ces lieux, "les violences physiques ou psychologiques constituent l'ordinaire" et les incidents sont fréquents (émeutes, grèves de la faim, incendies volontaires), parfois dramatiques (suicides, décès), observe l'ONG. Considérant que "l'enfermement massif de migrants" n'est pas en mesure d'enrayer le phénomène de l'immigration irrégulière", l'ONG demande que l'on cesse "d'utiliser la détention à des fins de contrôle migratoire" et appelle "les opinions publiques à refuser toutes les logiques d'enfermement des étrangers". En France, 32.284 personnes de 163 nationalités ont été enfermées de 24H00 à 32 jours dans les Centres de rétention administrative (Cra).

Source : Le Monde

Une journée d'étude sous le thème "Les enfants en situation précaire : dimensions de la problématique et programmes d'insertion", a été organisée, samedi à Rabat, à l'initiative du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.

Cette rencontre, à laquelle ont pris part des universitaires, des chercheurs des cadres du ministère de l'enseignement et des représentants d'associations de défense des droit de l'Homme, vise à jeter la lumière sur la problématique des enfants en situation difficile, dans la perspective du colloque méditerranéen qui se tiendra en octobre prochain à Tanger sous le signe "Les enfants en situation précaire et les enfants de l'émigration clandestine".

La ministre d'Etat chargée de l'enseignement scolaire, Mme Latifa Labida, a indiqué, dans une allocation lue en son nom par M. Khalid Fares, inspecteur général des affaires pédagogiques, que cette journée d'étude constitue une opportunité pour faire le point sur la problématique, préciser les axes principaux de ce colloque, ses objectifs et ses dimensions, et présenter les premiers résultats des recherches concernant le thème du colloque.

Cette rencontre représente une occasion pour élargir le cercle de dialogue et de concertation, approfondir la réflexion dans le but d'améliorer les conditions de vie de ces enfants et mettre fin à leur précarité à travers une coopération entre les départements gouvernementaux concernés, la société civile et les organisations internationales.

Lors de cette journée d'étude, initiée en collaboration avec la série "Al Maarifa Lil Jamii" ), des exposés ont été présentés notamment sur les thèmes "les enfants de la rue : réalité du phénomène et formes de son traitement", "La seconde chance de l'intégration des enfants en situation précaire".

Les participants à cette rencontre ont planché sur trois aspects de ce phénomène à travers trois tables rondes sous les thèmes "La dimension juridico-légale", "La dimension psycho-social", "la dimension pédagogique et insertion ".

Source : MAP

La chancelière allemande Angela Merkel a estimé dimanche que l'équipe d'Allemagne engagée au Mondial-2010 était un modèle en matière d'intégration et "pour tout le pays", avec 11 joueurs sur 23 nés hors d'Allemagne ou d'origine étrangère."C'est un exemple de la manière dont on peut créer des modèles, des modèles pour tout notre pays, pour ceux qui sont de souche allemande comme pour ceux qui veulent s'intégrer", a-t-elle dit sur la chaîne de télévision ARD.C'est la première fois que la "Nationalmannschaft" compte une telle proportion de joueurs d'origine étrangère.Le pourcentage est "certainement plus élevé dans le football" qu'au sein de la population totale "mais ces joueurs sont nos idoles communes", a dit Mme Merkel.

Lukas Podolski et Miroslav Klose, tous deux d'origine polonaise, ont notamment inscrit un but contre l'Australie (4-0), lors de l'entrée en lice des Allemands (groupe D).L'équipe d'Allemagne compte aussi dans ses rangs Cacau, Brésilien naturalisé allemand, Mesut Özil et Serdar Tasci, fils d'immigrés turcs, Sami Khedira, de père tunisien, Marko Marin, né en Bosnie, Dennis Aogo, d'origine nigériane, et Jérôme Boateng, d'origine ghanéenne.Ils ont ainsi rejoint Klose, Podolski, Piotr Trochowski, lui aussi d'origine polonaise, ainsi que Mario Gomez, de père espagnol et de mère allemande, déjà présents à l'Euro-2008.

Source : Libération/AP

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organisera les 24 et 25 juin 2010 à Rabat une conférence internationale sous le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux ». Des représentants de huit pays, en plus du Maroc y sont attendus.

Dans un communiqué, le CCME a indiqué que l’un des objectifs de la conférence était de poursuivre la réflexion sur quelques unes des problématiques qui découlent de l’émigration marocaine, à savoir par exemple,  la transmission de la langue maternelle aux nouvelles générations issues de cette émigration, ou encore, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse.

Le constat dressé par le CCME fait état d’une nouvelle génération de Marocains nés dans les pays de résidence, et pour qui la nécessité d’apprendre la langue des parents se ferait de plus en grande. Le CCME rappelle dans le communiqué les efforts fournis dans ce sens. Le Maroc envoie notamment des centaines de professeurs pour enseigner la langue et la culture d'origine (ELCO).

Il sera donc aussi question d’évaluer ces efforts, d'en tirer des enseignements, et de les rendre plus efficaces. Sont attendus à cet effet, des chercheurs, des responsables  des gouvernements étrangers représentant la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, les Etats-Unis, et le Canada.

Source : Yabiladi

Radouane Bnou-Nouçair est un auteur qui s’intéresse au monde qui l’entoure. Installé au Québec depuis plusieurs années, il s’était penché, entre autres, sur la condition des immigrés dans la province francophone du Canada en publiant un ouvrage intitulé Atouts et faiblesses de l’immigration au Québec.

Au fond, écrire, c’est aussi partager ses passions avec des personnes qui ont des penchants similaires. Profitant de la coupe du monde de football, dont le coup d’envoi a été donné le 11 juin en Afrique du Sud, premier pays africain à accueillir cet évènement, Radouane Bnou-Nouçair rend hommage à sa manière aux footballeurs africains. Le Mundial 2010 se déroulera jusqu’au 11 juillet. Nous avons rencontré l’auteur à l’occasion de la sortie de son livre Le football africain Biographies, histoire, bilan et perspectives.

Entretien

La publication de votre ouvrage intitulé Le football africain, Biographie, histoire, bilan et perspectives coïncide avec la Coupe du monde 2010, peut-on déduire que cet ouvrage est lié à cet événement international ?

Cet ouvrage n’est pas lié à un événement ; il est le fruit de plus de 10 années de collecte et de stockage d’informations sur le football africain et s’il est sorti en pleine coupe du monde africaine, c’est une belle coïncidence. J’ambitionne de faire de ce livre la grande RÉFÉRENCE en matière de football en Afrique car il concentre les données historiques de base pour entretenir des archives.

Le Hokey a beaucoup de succès au Canada. Pourtant, les jeunes issus de l’immigration, notamment les enfants nés de parents africains s’intéressent beaucoup au football, soccer comme on l’appelle ici, … Y a-t-il une explication à cet engouement ?

Pour jouer au football ou soccer, il suffit d’un peu d’espace et d’un ballon (même en chiffons) ; ce jeu se pratique en plein air et il offre une grande sensation de liberté et beaucoup de plaisir. De plus, la technique s’acquiert individuellement selon les potentialités de chacun. Le Hockey nécessite beaucoup de moyens : de l’équipement (rondelles, bâton, patins, …), une infrastructure adéquate et couteuse (patinoire) sans oublier l’encadrement (c’est impossible d’apprendre le Hockey tout seul !). Le soccer est donc beaucoup plus accessible que le Hockey.

Votre ouvrage retrace l’historique de la coupe africaine des Nations (CAN), depuis sa création en 1957 à 2008. Pouvez-vous brièvement nous en parler ?

Le football africain ne pouvait pas se développer sans une grande compétition continentale ; la coupe du monde étant trop sélective et trop espacée dans le temps (tous les 4 ans). C’est ce qui a motivé un groupe de dirigeants africains à procéder à la création d’un organisme regroupant toutes les fédérations africaine ( La Confédération Africaine de Football ; CAF) et une compétition regroupant les meilleures sélections d’Afrique : la coupe d’Afrique des Nations (CAN). Sa fréquence étant réduite à 2 ans. Cette compétition a permis à de nombreuses nations (Égypte, Ghana, Cameroun, …) et a de beaux joueurs (Laurent POKOU, Alain GOUAMÉNÉ, Chérif SOULEYMANE, Ahmed FARAS, Paul MOUKILA, Rabah MADJER, Mac CARTHY, Malumba NDYAYE, Jay Jay OKOCHA, Samuel ETO’O, …) de s’illustrer.

Le livre offre aux lecteurs, non seulement les résultats de tous les matches, mais aussi les meilleurs buteurs et beaucoup d’informations utiles avec de brefs commentaires sur chacune des 27 éditions (de 1957 à 2010).

Que doit-on retenir de SALIF KEITA, «le Pelé malien», ses dribbles élégants ou ses 30 à 40 buts annuels qui ont fait de son club le triple champion de France, de 1968 à 1970 ?

Pour bien saisir ce que représente Salif KEITA, il faut rappeler que , jusque dans les années 60, la plupart des pays africains étaient colonisés et que de grands joueurs africains (EUSEBIO, BENBAREK, MAHJOUB, MEKHLOUFI,…) jouaient pour des clubs européens avec une nationalité européenne (Française, portugaise, belge, …) Salif KEITA, lui, a rejoint St-Étienne, en tant que Malien, recruté par un club européen. De ce fait, c’est lui qui a ouvert le chemin aux DAHLEB, Abédi PELÉ, Georges WEAH , et, aujourd’hui. Aux ÉTO’O, ADEBAYOR et DROGBA.

De plus, c’est le premier détenteur du titre de meilleur joueur africain concrétisé par un ballon d’or.

SALIF KEITA a été le premier «ballon d’or», selon vous, cette prouesse a-t-elle eu des répercussions sur le football malien ou africain ?

Cette prouesse n’a eu que très peu de répercussions car le football africain était très peu médiatisé à l’époque.Par contre, ce qui va bouleverser le football africain, ce sont les centres de formation qui vont se multiplier en offrant au monde des joueurs africains de grande qualité. Il ya eu le centre de l’ASEC d’Abidjan dirigé par le français GUILLOU puis le centre Chérif SOULEYMANE, en Guinée puis, au Mali, le centre de … Salif KEITA qui a produit, entre autres Seydou KEITA , l’actuel vedette du FC Barcelone, COULIBALY et SIDIBE.

Vous affirmez que « les Africains contribuent de plus en plus efficacement aux performances et résultats professionnels du monde », des noms comme DROGBA, ADEBAYOR, ETO’O, ROOBELAR, DAHLEB, PELLE viennent appuyer votre argumentation. Parlez-nous donc de ces grands footballeurs !

Le livre propose 176 biographies des meilleurs joueurs africains de l’histoire depuis les années 50 à nos jours. Ces joueurs ont été choisis sur la base de critères rigoureux (longévité, qualités techniques, appartenance à un grand club,…) . Les noms que vous avez cités font partie des plus connus mais ils sont loin d’être les seuls.

Il y a :

7 joueurs sud-africains (MAC CARTHY, RADEBE, BARTLETT, …

19 algériens (MADJER, MEKHLOUFI, LALMAS,..)

Le burkinabais DAGANO ;

14 ivoiriens : POKOU, FOFANA, GOUAMENE, GERVINHO,…

20 camerounais (MILLA, NKONO, ABEGA, ETO’O, ENOH …)

14 égyptiens (Hossam HASSAN, CHAZLI, KHATIB, ABOUZID, ABOUTRIKA …)

12 ghanéens (Abedi PELÉ, KUFFOUR, KOFI, ESSIEN, …)

17 marocains (BENBAREK, MAHJOUB, AKESBI, FARAS, HAJJI, ZAKI, DOLMY …)

8 sénégalais (BOCANDE, Cheikh SECK, DIOUF, NIANG…)

11 tunisiens (TARAK, TEMIME, ATTOUGA …)

15 nigérians (OKOCHA, RUFAI, KANU, FINIDI …)…

Soit un total de 176 joueurs représentant 27 pays africains.

C’est ce qui rend ce livre unique à nos jours.

Durant dix ans vous avez été dirigeant d’un grand club de football, peut-on en savoir davantage ?

De 1992 à 1997, j’ai été trésorier adjoint et membre de la commission technique du Raja de Casablanca, le club marocain le plus populaire et un des plus titrés avec 10 titres nationaux, 3 titres africains, une super coupe d’Afrique et une participation à la première coupe du monde des clubs en 2000. C’est avec ce club que j’ai acquis l’expérience nécessaire pour avoir la distance suffisante à traiter objectivement le sujet sensible du football africain.

Source : L’Indépendant

Elles sont vingt-huit femmes aux parcours très différents, mais toutes battantes et bourrées d'énergie. ...

Elles sont françaises, belges, italiennes, et une fois installées dans leur pays d'adoption, se sont heurtées à la barrière de la langue, qui les a éloignées du monde du travail.

C'est pour favoriser l'intégration sociale et professionnelle de ces femmes issues de l'immigration que le projet Leila est né. Leila, comme Liaisons européennes pour l'intégration et l'autonomisation. Une initiative lilloise portée par la Fédération des centres d'insertion (FCI), avec une dimension européenne. « Dans les villes jumelles de Lille que sont Turin et Liège, les femmes issues de l'immigration connaissent les mêmesdifficultés, explique Virginie Tchoffo, conseillère municipale déléguée aux droits des femmes. Nous nous sommes associées dans ce projet : construire une solidarité européenne. » Depuis près de trois ans, une cinquantaine de femmes de Moulins, de Lille-Sud, du Faubourg de Béthune et des Bois-Blancs se sont engagées dans un contrat aidé d'un an, où elles alternent des temps de formation et une immersion dans le monde du travail. Depuis lundi, les vingt-huit femmes intégrées au projet Leila ont partagé leurs expériences respectives, sur l'invitation de la FCI, dans le cadre du projet « Histoires de vies, histoires de femmes ». Dans un français impeccable, Ludmila, 48 ans, d'origine ukrainienne et installée à Liège depuis dix ans, raconte : « C'était le trou noir dans ma vie . Grâce à Leila, j'ai appris le français, mais j'ai surtout découvert à qui m'adresser pour travailler. Lundi, je débute un emploi de secrétaire dans une association. Un contrat d'un an et demi. Ça ne m'est jamais arrivé ! Pour moi, c'est comme une nouvelle naissance . » Bintu, elle, a quitté la Sierra Leone pour s'installer à Lille il y a cinq ans « sans parler du tout le français ». Aujourd'hui, elle travaille comme femme de ménage, et les témoignages des autres femmes lui donnent « encore plus de force pour la suite », dit-elle. Ce dispositif, financé par des fonds européens, est un succès puisqu'à l'issue de leur contrat d'un an, « 60 à 70 % de ces femmes s'orientent vers une formation qualifiante ou un CDD », souligne Virginie Tchoffo.

Source : La Voix du Nord

Brice HORTEFEUX, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales et Mohammed MOUSSAOUI, président du Conseil français du culte musulman, ont signé la convention-cadre pour la mise en oeuvre d'un suivi statistique et opérationnel des actes hostiles aux musulmans de France.

Le ministre a tout d'abord indiqué que la signature de ce texte s'inscrit dans le prolongement de l'action conduite depuis 2003, avec la création du Conseil français du culte musulman (CFCM).

Il a souligné que sur les 1 026 faits de violence raciste recensés en 2009, 314 concernaient tout particulièrement nos compatriotes musulmans. Après avoir rappelé que ces actes « heurtent de plein fouet les valeurs de notre pacte républicain » et « n'ont clairement pas leur place sur le territoire de la République », Brice HORTEFEUX a réaffirmé sa totale détermination à les prévenir et à les réprimer, notamment en améliorant les outils de recensement et d'analyse.

C'est tout l'objectif de la convention-cadre conclue avec le CFCM : « mettre en oeuvre un suivi statistique et opérationnel des actes hostiles aux musulmans de France » pour « disposer d'une vision tout à la fois exhaustive et partagée ». Ce document prévoit des échanges statistiques entre le Gouvernement, via la délégation aux victimes et le bureau central des cultes du ministère de l'intérieur, et le CFCM sur la base de réunions organisées au moins une fois par trimestre. Brice HORTEFEUX a particulièrement insisté sur « la qualité des partenariats qui devront voir le jour entre les services de l'Etat et les conseils régionaux du culte musulman ».

Enfin, le ministre a tenu à dire que l'État sera toujours aux côtés du CFCM pour dénoncer les extrémismes, d'où qu'ils viennent, et pour combattre toutes les formes de racisme et de xénophobie.

Source : News Press

Après les législatives du 9 juin dernier, l’ombre d'une participation du leader d'extrème droite, Geert Wilders, au gouvernement semble se dissiper. Alors qu'il est difficile de dégager une coalition gouvernementale, le parti chrétien démocrate (CDA) refuserait des négociations avec le « Parti pour la liberté » (PVV) de Wilders.

« Nous avons obtenu le soutien d’un million-et-demi de personnes qui ont choisi plus de sécurité, moins de criminalité, moins d’immigration, et moins d’islam ». Tels étaient les propos de Geert Wilders, à la suite des élections législatives de la semaine dernière, qui ont vu le « Parti pour la liberté » (PVV) quasiment tripler son nombre de sièges au parlement.

De tels résultats et de telles déclarations avaient évidemment de quoi inquiéter la communauté des immigrés établis aux Pays-Bas, musulmane en l’occurrence, au sein de laquelle les MRE sont fortement représentés. Un sentiment qui s’explique, quand on sait que le parti de Wilders est taxé de xénophobie, que son leader est actuellement poursuivi pour ses déclarations qui comparent l’islam au nazisme. Le pire de tout, Geert Wilders prétendait à un poste dans le futur gouvernement de coalition.

En effet, le PVV dont la popularité n’a cessé de croître ces derniers mois, a obtenu 15% des suffrages, et a vu son nombre de sièges au parlement passer de 9 à 24, ce qui en fait la 3e principale formation politique des Pays-Bas. En l’absence d’une majorité claire à la suite des législatives, le prochain gouvernement sera donc issu d’une coalition. Ladite coalition devait donc se former autour des pricipales formations de Droite, à savoir les libéraux du VVD arrivés en tête du scrutin, le VVD de Wilders, et aussi le CDA, parti chrétien démoncrate, dont est issu le Premier ministre sortant.

Cependant, les divergeances entre le VVD et le parti de Wilders, rendaient particulièrement difficile une telle cohabitation. Le CDA aurait même, selon la radio Néerlandaise RNW, refusé de participer aux négociations tant que les deux partis n'auraient pas trouvé de compromis.

Les tractations n'auraient, semble-t-il, finalement débouché sur aucun résultat positif, vu que, toujours selon RNW, le sénateur Uri Rosenthal (VVD), qui dirigeait les négociations pour la future coalition, a conclu que « constituer une coalition avec le PVV, le VVD et le CDA est impossible ». Malgré ses résulats lors des récentes législatives, le PVV devrait donc en faire les frais, et rejoindre l'opposition.

Nadia Bouras, historienne maroco-hollandaise et membre du CCME avait d'ailleurs envisagé la difficulté d'une telle coalition dans une interview qu'elle nous accordait la semaine dernière : « Faisant partie d'une coalition implique faire des compromis. Le PVV ne peut pas garantir à ses électeurs que cette nouvelle coalition ait des opinions typiques du PVV.(…) Des idées typiques du PVV, telles moins d'islam et moins d'immigration, seront difficiles à réaliser (...) Alors, une fois que le PVV fera partie du pouvoir politique il perdra des électeurs ».

Pour sa part, Geert Wilders, crie au sabotge, et dénonce l'attitude des Chrétiens-démocrates qui ont refusé de participé aux négociations en l'absence d'un consensus entre le VVD de Mark Rutte et le VVD. Toujours est-il que, si la coalition tripartie avait été formée, elle aurait emporté la majorité d'un seul petit siège, et se serait trouvé en difficulté au sénat, puisque le parti de Wilders n'y dispose d'aucun siège.

Au courant de la journée du vendredi, une annonce est attendue du leader des négociations, Rosenthal. En attendant, ce sont les immigrés qui devraient être ravi de la tournure qu'ont pris les pourparlers.

Source : Yabiladi

La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger a présenté, début juin 2010 à Rabat, trois  publications qui passent au crible les tendances lourdes d'évolution de l'émigration marocaine dans le monde…Suite

La compagnie maritime "Naviera Armas", basée aux Iles Canaries, a mis en vente les billets de la nouvelle ligne de transports de passagers devant relier les ports de Las Palmas et celui de Laâyoune (sud du Maroc), qui sera ouverte ce samedi.

La compagnie, qui a annoncé la mise en vente de ces billets sur son site "Navieraarmas.com", a fixé à 152,44 euros le prix du billet aller pour chaque passager, qui sera accompagné de sa voiture.

Le prix du billet pour le passager est estimé à 45 euros par trajet. Le premier voyage sera effectué le 19 juin prochain, et tous les billets de cette sortie ont été vendus, soit quelque 230 passagers avec véhicules, a expliqué à la MAP le responsable chargé de la communication au sein de la compagnie maritime.

Le bateau, "Volcan Tejeda", qui assurera cette liaison, prendra le départ chaque samedi à 23h00 du port de Las Palmas pour arriver dimanche matin à 07h00 au port marocain de Laâyoune, pour un trajet de sept heures.

Le retour sera le dimanche à 12h30, lit-on sur le site web de cette société.

La nouvelle ligne maritime tant attendue par les Marocains résidant aux Iles Canaries, devait commencer initialement le 12 juin dernier mais elle a due être retardée pour des raisons techniques.

Le bateau "Volcan de Tejeda" qui desservira cette liaison, avait effectué en mars dernier les manoeuvres d'amarrage avec succès dans le port de Laâyoune, rappelle-t-on.

Le "Volcan Tejeda" est un ferry polyvalent de 120 mètres de longueur et d'une capacité de 350 passagers et 1.200 mètres linéaires de charge.

La compagnie avait indiqué lors de l'annonce de cette nouvelle ligne maritime que cette liaison permettra le déplacement de plusieurs personnes au Maroc à bord de leurs voitures et offrira également l'occasion à nombre de touristes qui se déplacent depuis l'Europe à l'Afrique via le Détroit de faire un saut aussi sur les Iles Canaries à bord de ce bateau.

La ligne permettra en outre aux résidents des Iles Canaries, d'accéder à une zone avec laquelle ils ont une relation traditionnelle et qui offre de nouvelles opportunités de commerce et de loisirs.

L'annonce de la mise en marche de cette nouvelle ligne entre l'Archipel canarien et la ville marocaine de Laâyoune, avait été bien accueillie par les membres de la communauté marocaine établie dans cet archipel, notamment ceux originaires des Provinces du Sud du Royaume, ainsi que par des ressortissants de certains pays africains comme le Sénégal et la Mauritanie.

Ces immigrés éviteront désormais de se déplacer jusqu'à Cadix (sud d´Espagne) ou Portimao (Portugal) pour aller ensuite jusqu'à Algesiras en vue de prendre un bateau pour le Maroc.

Depuis sa création en 1941, "Naviera Armas" est devenue parmi les plus importantes compagnies maritimes dans l'archipel des Canaries et dans la Péninsule ibérique.

Elle assure actuellement des dessertes entre les îles de l'Archipel canarien et avec le Portugal et l'île de Madère.

Source : MAP

La Commission européenne a invité vendredi les gouvernements européens à tenir les engagements pris lors de l'adoption du pacte pour l'immigration et l'asile en 2008 dans une déclaration publiée à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés le 20 juin. "L'Europe est confrontée à la plus grave crise économique de son histoire récente, mais cela ne justifie pas d'oublier le drame des réfugiés en Europe et dans le monde", ont souligné les commissaires européens chargés de la Sécurité Cecilia Malmström et de l'Aide humanitaire Kristalina Georgieva. Cecilia Malmström a une nouvelle fois dénoncé les "disparités" constatées entre les Etats "tant dans l'octroi de la protection que dans la forme de la protection accordée". "Il n'est pas acceptable que dans une Union européenne fondée sur des valeurs communes, les chances d'obtenir une protection varient aussi radicalement d'un pays à l'autre". La Commission européenne a formulé une série de propositions pour doter l'UE de procédures et de critères communs, mais elle n'est pas parvenue à obtenir un accord des gouvernements. Les Européens ne sont en revanche pas avares de soutiens financiers avec 218 millions d'euros accordés en 2009 et 2010 pour aider 22 millions de réfugiés et personnes déplacées dans le monde. Mais ils sont plus réticents en matière d'asile. Près des trois quarts des demandes présentées dans des pays de l'Union européenne ont été rejetées en 2009, selon l'Office européen des statistiques Eurostat. En 2009, 229.500 décisions pour traiter une demande d'asile ont été prises dans l'UE et 73% des demandeurs d'asile (soit 166.900) ont été déboutés. Un statut de réfugié n'a été accordé qu'à 12% des demandeurs d'asile. 11% des demandeurs se sont vu octroyer une "protection subsidiaire", un statut qui reconnaît l'existence de risques pour le demandeur dans son pays d'origine et qui empêche son expulsion. 4% des demandeurs d'asile ont reçu une autorisation de séjour pour des raisons humanitaires.

Source : Le Monde/AFP

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Les premières journées hispano-marocaines de l'intégration auront lieu les 18 et 19 juin dans la ville de Galapagar, près de Madrid, à l'initiative de l'Association hispano-arabe pour le développement et la culture.

Organisée en collaboration avec l'ambassade du Maroc en Espagne et la municipalité de Galapagar, cette manifestation a pour objet de contribuer au rapprochement entre les Marocains et les Espagnols et d'exposer les différentes facettes du patrimoine marocain, soulignent-on auprès des organisateurs.

Ces journées ambitionnent également de promouvoir l'esprit de solidarité, de cohabitation, de compréhension et de dialogue entre les Espagnols et les ressortissants marocains établies en Espagne, notamment à Galapagar, ainsi que de favoriser leur intégration et de contribuer à battre en brèche certains préjugés sur l'immigration souvent engendrés par une méconnaissance de l'autre.

Au programme de ces journées, figurent une exposition de photographies intitulée "Facettes du Maroc", un concert de musique gnaouie, ainsi qu'un défilé de kaftans marocains.

Deux tentes caïdales marocaines seront installées dans la Place de la Constitution de Galapagar où seront exposés des produits de l'artisanat dont des tapis, des objets en poterie et en bois et des bijoux, et où les visiteurs de cette manifestation pourront déguster du thé à la menthe et des gâteux marocains.

L'inauguration de ces journées sera marquée par l'organisation d'une fête traditionnelle de mariage marocain.

Source : MAP

Si les étrangers entrent irrégulièrement en France, c’est qu’ils savent qu’ils vont y trouver du travail. Et s’ils y trouvent du travail, c’est que des employeurs leur en donnent.

L'avant projet de loi d'Eric Besson "relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité" qui sera présenté au Parlement à partir du 27 septembre prochain, prétend corriger cette situation puisqu’il comprend un volet sanctionnant l’emploi d’étrangers en situation irrégulière.

«La lutte contre le travail illégal : un affichage plutôt qu’une réalité», rétorque un collectif d’associations (1), qui a publié, jeudi, une  analyse détaillée, et critique, de l’ensemble du texte du ministre de l’Immigration.

Le volet travail du projet de loi vise, ainsi, à dissuader un donneur d’ordre d’avoir recours à un sous-traitant employant des sans papiers. «On peut douter que l’aggravation des sanctions contre les employeurs de sans-papiers, et notamment contre les donneurs d’ordre, traduise une véritable volonté politique de lutter contre ces pratiques», affirment les associations.

Exemple : les donneurs d’ordre n’ont pas «l’obligation de vérifier la sincérité et l’authenticité des documents remis par les cocontractants».

Et s’ils sont pris la main dans le sac, et condamné à une amende, ils pourront «s’exonérer facilement» de la solidarité financière avec des sous-traitants indélicats. Il leur suffira, dans le cas où ils auraient, par exemple, connaissance d’un mouvement de grève de sans papiers en préparation dans l’une des entreprises cocontractante, d’enjoindre à cette dernière, par lettre recommandée, de mettre fin à cette situation.

Enfin, le texte de Besson prévoit que «l’autorité administrative» peut ordonner la fermeture d’un établissement dans lequel une infraction de travail illégal aurait été constatée. Sur ce point encore, les associations sont sceptiques : «il n’est pas sûr que, dans le contexte social et économique actuel, l’administration prenne (cette) responsabilité»

Au delà du seul volet travail, le collectif juge que l’ensemble du projet de loi pose problème. Ainsi, la prolongation de la durée de rétention qui passe de 30 à 45 jours, ou «la mise à l’écart des juges». «Un étranger placé en centre de rétention devra attendre 5 jours au lieu de 48 heures aujourd’hui avant de comparaître devant le JLD (juge de la liberté et de la détention, ndlr)».

Or, son rôle est essentiel puisqu’il se prononce notamment sur la légalité des conditions d’interpellation. Et, pendant ces cinq jours, le juge administratif aura eu le temps de statuer sur la légalité de la mesure d’expulsion, voire de la mettre à exécution.

Les associations s’insurgent également contre ce qu’ils qualifient de véritable «bannissement» des sans-papiers expulsés. Ceux-ci peuvent se voir interdire de déposer une demande de visa pour entrer, légalement cette fois, dans l’espace Schengen, pendant une durée allant de deux à cinq ans.

Autre point litigieux: prenant prétexte de l’annulation par les juges de toutes les décisions d’expulsion et de placement en rétention des 123 Kurdes de Syrie débarqués en Corse en janvier 2010, «le ministre de l’Immigration veut pouvoir, dans l’avenir, renvoyer chez eux aisément tout “groupe d’étrangers”», prévient le collectif.

A cette fin, Besson propose la création de zones d’attente virtuelles, comme celles existant dans les aéroports. Cet artifice permettrait de considérer que ces personnes, bien que se trouvant en France, éventuellement loin à l’intérieur de ses frontières, n’y ont pas encore mis les pieds. Avantage pour le gouvernement: les règles de protection des étrangers cueillis à la descente de l’avion sont moins strictes que celles s’appliquant aux personnes interpellées sur le territoire national..

Source : Libération.fr

La ville d'Algésiras (Sud de l'Espagne) abritera, du 14 au 16 octobre prochain, la 2ème édition des Rencontres culturelles et de coopération créative d'Andalousie et du nord du Maroc, "EC3".

"EC3", qui se veut un espace de dialogue et d'échange entre des personnes ou des organisations partageant les mêmes intérêts, permettra de favoriser l'établissement de liens entre les professionnels de la culture et les intellectuels des deux pays ainsi que la mise en place de projets culturels conjoints.

Organisé notamment par la Fondation "Dos Orillas" (Deux rives), relevant de la députation de Cadix (Sud), et la ville d'Algésiras, "EC3" est ouvert à la participation d'artistes, chercheurs, associations et professionnels actifs dans les domaines de la culture et de la coopération ou dans d'autres segments en rapport avec les thèmes retenus pour cette 2ème édition.

Les candidats désireux de prendre part à cette évènement culturel ont jusqu'au 30 juin courant pour proposer des communications lesquelles porteront notamment sur "la coopération et la culture numérique : édification de nouvelles compétences", "les deux rives : promesses et paradoxes" et "l'éducation pour le développement durable : vers une pensée critique".

Cette manifestation a notamment pour objectif d'encourager les initiatives socioculturelles à même de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des peuples des deux pays et de générer de nouvelles idées de développement partant de l'optique de la coopération interculturelle et de rapprochement entre les peuples des deux rives du détroit de Gibraltar.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, les 24 et 25 juin à Rabat, une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux".

A travers cette conférence, le CCME entend participer à la réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine: la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés, indique jeudi un communiqué du Conseil.

Plusieurs dizaines de chercheurs, responsables marocains, représentants de gouvernements étrangers partenaires et d'acteurs de la société civile participeront à cette conférence qui sera marquée par la présentation d'une trentaine de contributions académiques et d'une vingtaine d'expériences pédagogiques privées et publiques en la matière, ajoute la même source.

Regroupant plus d'une centaine de participants du Maroc, de France, d'Italie, d'Espagne, de Belgique, des Pays-Bas, d'Allemagne, des Etats-Unis et du Canada, la conférence entend ainsi contribuer à l'évaluation des enseignements des langues et prospecter les modalités de renforcement de leurs performances.

Engagée dans un processus de développement démographique important et confrontée à des mutations radicales (dont en premier lieu l'émergence des nouvelles générations nées dans les pays de résidence), l'émigration marocaine exprime des demandes fortes dans le domaine de l'apprentissage des langues, et en premier lieu de l'arabe, considéré comme le vecteur central du maintien du lien avec la terre d'origine et son patrimoine religieux et culturel.

Face à cette demande légitime, le Maroc fournit un effort important avec, notamment, la signature d'accords bilatéraux avec plusieurs pays de résidence et l'envoi de centaines d'enseignants.

Outre cette offre publique marocaine et des enseignements dispensés par des gouvernements européens, des cours sont dispensés dans de nombreux lieux de culte, par des associations et, de plus en plus, par des organismes privés.

Au Maroc même, des établissements académiques et privés multiplient les initiatives dans ce domaine.

Source : MAP

Les descendants des premiers migrants marocains venus s'installer au Sénégal depuis la fin du 19eme siècle, ont commencé à affluer massivement à l'ambassade du Maroc à Dakar en vue de soumettre leur requête d'obtention de documents administratifs et jouir des droits que leur garanti leur marocanité qui n'a pas pris une ride le long des générations.

Ils portent des noms marocains, préservent précieusement leur identité, leur culture et leur attachement à leur pays d'origine, mais près de deux siècles passés dans le pays d'accueil n'ont pas permis aux générations successives de s'inscrire sur le registre de l'état civil marocain, se trouvant ainsi privés des documents d'identités marocains.

Les membres de cette communauté n'ont cessé depuis longtemps de solliciter des solutions pour remédier à cette situation. La complexité des procédures et la limite des prérogatives consulaires pour traiter de tels cas se traduisent par une longue attente qui n'a pas toutefois ébranlé leur ferme volonté de jouir pleinement de leur marocanité.

Avec l'arrivée de cette commission, composée de représentants des ministères de la justice, de l'intérieur, des affaires étrangères et de la communauté marocaine établie à l'étranger, les membres de la plus ancienne communauté des marocains à l'étranger se dit très soulagée de voir un vŒu des plus chers à leur cŒur exaucé.

"Cette initiative qui réjouit énormément les membres de la communauté des marocains natifs du Sénégal intervient grâce aux Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI lors de sa dernière visite au Sénégal", indique M. Taleb Barrada, ambassadeur du Royaume à Dakar, qui souligne que la régularisation de la situation de cette communauté, très attachée à sa marocanité, est érigée en priorité pour les services de l'ambassade.

Ces marocains du Sénégal, la première communauté de migrants marocains à l'étranger, a joué un rôle primordial dans le rayonnement culturel et religieux du Maroc en Afrique subsaharienne et a toujours été un facteur déterminant dans la consolidation des profonds liens d'amitié et de fraternité entre le Sénégal et le Royaume du Maroc, a-t-il tenu à rappeler.

Cette initiative intervient après un travail de coordination mené par le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger qui a Œuvré de façon soutenue pour mettre sur pied cette commission qui se chargera de faciliter les procédures et permettre un traitement rapide et efficace des dossiers, a-t-il dit.

Les membres de la commission ont entamé leurs travaux dans les locaux de l'ambassade pour examiner les requêtes au cas par cas. Les situations diffèrent et chacune nécessite des procédures légales spécifiques.

"Nous avons reçu jusqu'à présent une centaine de personnes de cette communauté et les cas qui diffèrent selon la situation des requérants et des procédures légales à enclencher pour permettre l'inscription sur les registres de l'état civil qui permet l'obtention des documents d'identités (Carte d'identité nationale et passeports)", explique M. M'hamed El-Harti, chef du service d'état civil au ministère de l'intérieur.

Il y a des personnes porteuses d'anciens documents d'identité mais pas inscrits au registre de l'état civil, tandis que d'autres ne disposent d'aucun document mais sont porteurs de noms marocains et ont des attaches familiales au Maroc, les deux cas nécessitent une procédure judiciaire auprès des tribunaux pour confirmer leur nationalité marocaine et leur permettre de se doter du livret d'état civil, a-t-il dit.

Et d'ajouter que pour les cas des femmes marocaines mariées à des sénégalais, l'obtention de la nationalité au profit de leurs enfants sera désormais réglée dans le cadre des nouvelles dispositions de l'article 6 du code de la nationalité.

Les travaux de la commission vont bon train grâce au travail remarquable de coordination avec les services de l'ambassade du Maroc à Dakar et l'association des marocains établis au Sénégal, a-t-il souligné.

Cette opération demeure ouverte pour les requérants qui peuvent déposer leurs demandes auprès de l'ambassade qui se chargera de transmettre les dossiers aux services administratifs concernés, a-t-il ajouté.

L'opération concerne également les marocains établis en Gambie. En effet, de nombreuses familles marocaines vivent dans ce pays depuis plusieurs générations avec des situations similaires à leurs compatriotes résidant au Sénégal.

Selon des études réalisées sur les marocains natifs du Sénégal, les pionniers de cette migration sont arrivés dans le pays de la Teranga il y a dix siècles. Quant aux premiers mouvements de cette migration qui soient répertoriés dans des documents administratifs, ils remontent à 1870.

La communauté des marocains natifs du Sénégal se distingue par une parfaite intégration dans le pays d'accueil et compte des ressources humaines de qualité, notamment des médecins, des universitaires, des économistes, des hommes d'affaires et de nombreux commerçants.

Source : MAP

Le maire d'Athènes Nikitas Kaklamanis a affirmé mercredi que les immigrés clandestins résidant dans le centre de la capitale constituaient "l'un des facteurs" d'insécurité…Suite

Selon le HCR, la majorité des réfugiés se trouvant au Maroc sont originaires de  la Côte d’Ivoire et de la république démocratique du Congo…Suite

La visite qu'effectue actuellement en Grande-Bretagne le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger Mohamed Ameur, a été l'occasion de réaffirmer l'engagement du gouvernement en faveur de cette communauté dans le cadre d'une vision novatrice et plus en phase avec les nouvelles réalités.

Lors d'une rencontre, tenue mardi soir à Londres avec les représentants de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni, le responsable a abordé, en long et en large, cette politique qui traite les questions liées à l'immigration sur la base d'une nouvelle vision fondée notamment sur le contact direct et permanent avec les Marocains du monde.

Le contact et la communication une question vitale

M. Ameur, dont c'est le premier déplacement en Grande-Bretagne, a souligné que ce contact et cette communication demeurent les mots d'ordre dans le cadre de la politique mise en oeuvre par le gouvernement dans son traitement des problèmes de la communauté marocaine à l'étranger.

«Le gouvernement s'est engagé, sous Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, dans une nouvelle politique, prenant en compte les changements que cette communauté a connus durant les dernières années», a-t-il dit, notant que ces changements imposent par la force des choses une nouvelle approche à même de répondre aux exigences des temps modernes et aux attentes de la communauté.

L'émergence de nouvelles élites au sein de cette communauté incite à aborder autrement les questions se rapportant à l'immigration à partir d'une perspective d'avenir en perpétuel changement, a encore dit le responsable, qui n'a pas manqué de rappeler le programme de réformes tous azimuts lancées par le Maroc sur la voie de la modernisation et du développement dans tous les domaines.

«Le Maroc est désormais un grand chantier», a dit M. Ameur, relevant que ce dynamisme que connait le Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI touche tous les aspects de la vie du pays, y compris ceux qui concernent la communauté marocaine à l'étranger.

Marocains résidant à l’étranger , rôle clef dans la construction du Maroc

Le responsable a relevé que les membres de la communauté marocaine à l'étranger, en tant que citoyens à part entière, ont un rôle clef à jouer dans le cadre de ce dynamisme que connait le Royaume, rappelant l'attachement indéfectible de cette communauté à la mère-patrie.

Un hommage particulier a été rendu à la communauté marocaine en Grande-Bretagne, qui demeure «un modèle d'intégration dans le pays d'accueil», a dit M. Ameur, notant que cette communauté, à l'instar de ses compatriotes dans d'autres contrées, participe au processus de développement continu au Maroc.

«Nul ne peut occulter le rôle de la communauté marocaine à l'étranger et son engagement en faveur de la défense des intérêts du Royaume ainsi que sa mobilisation pour la défense de son intégrité territoriale», a souligné M. Ameur, qui a également salué la mobilisation à la fois constante et exemplaire de la communauté juive marocaine à l'étranger et son attachement infaillible à son pays d'origine.

Accompagnement de l'intégration dans les pays d'accueil

Le responsable a décliné devant l'assistance le programme du gouvernement concernant la communauté marocaine à l'étranger, un programme qui se fonde sur le renforcement des liens de cette communauté avec le Maroc et l'accompagnement de son intégration au sein des sociétés d'accueil.

«Le renforcement des liens avec la mère-patrie est perçu comme un devoir moral», a dit le responsable, soulignant l'importance que le gouvernement accorde à la sauvegarde de l'identité culturelle des Marocains résidant à l'étranger à travers notamment la promotion de l'enseignement de la langue arabe et des préceptes et valeurs de l'Islam.

De nombreuses initiatives ont été entreprises, dans ce sens, a dit le ministre, citant l'encouragement des associations à s'impliquer dans cette entreprise noble.

Des mesures ont été prises pour accueillir cette année au Maroc 600 jeunes marocains résidant à l'étranger contre 200 l'année dernière dans le cadre d'un programme visant à permettre à ces jeunes de savoir plus sur les pas franchis par le Maroc pour renforcer sa vocation de pays moderne, ouvert, tolérant et démocratique, a noté M. Ameur, relevant que son ministère est déterminé à ouvrir des centres culturels marocains dans plusieurs pays.

Des projets sont en cours dans ce sens à Bruxelles, à Barcelone, à Montréal, à Paris, en Libye et en Tunisie, a-t-il fait savoir.

Cette question précise a été soulevée lors des entretiens que M. Ameur a eus mardi avec James Husband, maire du Borough de Kensington et Chelsea, un district de l'ouest de Londres, qui abrite quelque 10.000 ressortissants marocains.

Mesures incitatives pour encourager les RME à investir au Maroc

Conscient de l'importance de la contribution que peut apporter la Communauté marocaine à l'étranger au processus de développement du Royaume, le gouvernement a mis en place une série de mesures incitatives visant à encourager cette communauté à investir dans le pays.

Le responsable a cité, dans ce cadre, la mise en place d'un fonds d'appui aux investissements des Marocains du monde, une initiative qui doit faire l'objet d'efforts de sensibilisation supplémentaires.

Ces mesures seront en effet le thème d'une rencontre, qui se tiendra l'automne prochain à Londres, a-t-il dit, tout en revenant en détail sur d'autres initiatives prises dans les domaines du logement, de la révision du taux de change, de l'appui aux projets présentés par les RME en prenant en compte l'importante dimension régionale.

Les compétences des MRE, élite globalisée porteuse de vastes opportunités

M. Ameur a relevé dans ce cadre que l'émergence dans plusieurs partis du monde de compétences marocaines avérées offre de vastes opportunités que le Maroc se doit de saisir. De nombreux cadres marocains hautement qualifiés ont pu se frayer un chemin dans plusieurs domaines de pointe, comme la finance, a dit le responsable, soulignant que ces cadres sont en mesure de contribuer à l'élan de développement remarquable que connait le Royaume.

«Il s'agit d'un capital réel», a dit le responsable, soulignant que ces cadres sont conscients que le Maroc est désormais un pays attrayant pour les investissements et souhaitent apporter leur contribution.

Et le responsable d'inviter les membres de la communauté marocaine à l'étranger à s'impliquer davantage dans la vie politique dans les pays d'accueil et ce pour une intégration encore plus réussie et pour une défense plus efficace des intérêts du Maroc.

Les élites doivent également faire montre d'un intérêt plus accru dans le domaine de l'action sociale pour préparer le terrain aux générations montantes, a-t-il dit.

La rencontre de mardi soir, qui a également été l'occasion de débattre avec les représentants de la communauté marocaine en Grande-Bretagne plusieurs autres questions d'ordre social, a été marquée par la participation de Driss Ouaouicha, Secrétaire général de la Moroccan-British Society (BMS) et Président de l'université Al-Akawayn d'Ifrane.

Ce dernier a donné un aperçu sur le rôle de la BMS, que préside l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne Chrifa Lalla Joumala Alaoui, dans le cadre du renforcement des liens d'amitié entre le Maroc et le Royaume-Uni.

Des représentants de l'ambassade et du consulat du Maroc à Londres ont également pris part à cette rencontre, qualifiée de «très fructueuse et louable» par plusieurs représentants de la communauté marocaine en Grande-Bretagne.

Source : Le Matin

Hier terre d'émigration, le Maroc est devenu un point de transit vers l'Europe et un pays d'accueil, par défaut pour un nombre croissant de migrants irréguliers, de demandeurs d'asile et de réfugiés.

Plus de 10 000 migrants, pour les trois quarts subsahariens, se trouvent aujourd'hui temporairement ou définitivement sur le sol marocain. Pour répondre au drame humanitaire que constituent ces flux migratoires, le bureau de Rabat du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR) en collaboration avec la Fondation Orient Occident (FOO) et le soutien de la Suisse, des Pays Bas et de la Suède, a décidé dès 2007 de la création d'un centre d'accueil pour réfugiés, dont l'essentiel a été cofinancé par la Direction du développement de la Coopération suisse et la Fondation espagnole CEAR. L'accueil des populations les plus vulnérables, en particulier les femmes veuves avec enfants, les femmes victimes de violences, les handicapés et les mineurs non accompagnés comptent parmi les priorités de ce centre installé dans les locaux de la Fondation Orient occident. Inauguré, hier, en présence de nombreuses personnalités internationales et locales, le centre d'accueil de ces réfugiés est «le premier du genre au Maroc mais aussi dans tout le Maghreb», s'est félicité Johanes van Der Klaw, un des hauts responsables de l'UNHCR au Maroc.

«Le centre est l'aboutissement de 4 années de travail en étroite collaboration avec le ministère des Affaires étrangères marocain, les ONG, la société civile et la Suisse a déclaré l'ambassadeur suisse Bertrand Louis. Notre pays est dépositaire du droit international humanitaire et de la Convention internationale des réfugiés, aussi sommes-nous plus que jamais déterminés à poursuivre cette coopération afin d'offrir une vie digne à ces hommes et à ces femmes réfugiés et les aider à construire un projet de vie dans le pays hôte».

Le centre se veut une passerelle vers l'autonomisation et l'autosuffisance des réfugiés, avec l'objectif à terme de faciliter l'intégration de ces derniers dans la société marocaine. Pour ce faire, l'UNHCR et la FOO ont développé un important programme basé sur la formation professionnelle, ainsi que l'assistance pédagogique et psychologique afin d'apporter une réponse globale adaptée aux situations de grande précarité vécues par les réfugiés en particulier, les femmes.
Ainsi, le centre d'accueil offre des cours d'alphabétisation, des cours de français, d'arabe dialectal et de mathématiques pour les adultes comme pour les enfants. Ces formations aussi utiles soient-elles dans l'absolu, restent trop théoriques pour Georges. « Je viens surtout pour les 16DH qui me sont donnés pour le transport et qui me permettent d'acheter le minimum vital , le pain et le lait », lance-t-il amer. «Pour la FOO, c'est un début», arguent les responsables, la Fondation accueille 800 Subsahariens par an et se démène pour l'amélioration des conditions de vie des réfugiés tout en aidant au retour dans le pays ceux qui le souhaitent».

Grâce au concours de bénévoles encadrés par 12 professionnels, la Fondation organise également des formations aux petits métiers, tels que la coiffure, l'esthétique, la pâtisserie afin de permettre aux réfugiés de développer des activités génératrices de revenus. Cependant ces revenus plutôt modestes sont tirés du secteur informel mais ils permettent aux réfugiés, notamment aux femmes de subvenir à une partie de leurs besoins en l'absence d'un statut légal et de l'attribution d'une carte de séjour par les autorités marocaines. Les réfugiés restent en fait exclus du marché du travail formel et fortement exposés aux aléas du pays hôte. D'où l'importance pour Johanes Van Der Klaw pour le Maroc d'insérer la problématique des réfugiés dans une politique globale d'immigration et de se doter d'un cadre législatif ad hoc». En attendant, la création de deux coopératives féminines structurées autour d'activités de couture, de poupées et de bijoux artisanaux est une réponse pragmatique vers l'autosuffisance de cette population.

«Reste à améliorer les produits finis et les techniques de vente ainsi que d'identifier les nouveaux marchés en vue d'écouler la production de ces femmes réfugiées comme les foires scolaires, les bazars de la médina, etc. explique une responsable de cette coopérative. Un restaurant devant être géré également par les femmes refugiées devrait prochainement être inauguré, au sein de la Fondation. Une bibliothèque de plus de 8000 ouvrages et revues, une salle de lecture, un cyberespace et une halte garderie accueillant les enfants de 5 mois à 6 ans permettent aux réfugiés de profiter pleinement et sereinement de l'éventail des activités offertes. Mais plus que tout, le centre offre une cellule d'écoute et d'accompagnement psychosocial permettant aux réfugiés d'exprimer leur détresse, d'être conseillés et orientés mais surtout d'être réintégrés dans leur dignité. Un nouveau défi pour le Maroc qui devient contre toute attente une terre d'asile.

Le droit des réfugiés au Maroc

Le Maroc a ratifié la Convention de Genève relative à la protection juridique et administrative des réfugiés depuis 1951 mais ce n'est que le 20 juillet 2007, avec la collaboration du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR), qu'il a véritablement mis en place des procédures d'accueil de cette population, lui reconnaissant la qualité de réfugiée en vertu du mandat de l'UNHCR.

Mais si le Maroc reconnaît aujourd'hui ce droit, il ne s'est pas doté d'un cadre juridique permettant à ces mêmes réfugiés d'exercer leurs droits sur la base d'un séjour légal et d'avoir un accès formel au marché de l'emploi et aux services publics de base.

Source : Le Matin

Un canton de Genève sans bonnes sœurs en uniforme, sans prêtres en soutane, et surtout, sans femmes portant la burqa ou le niqab. Voilà à quoi aspirent les radicaux genevois, qui ont déposé un projet de loi visant à interdire le port du «costume religieux» dans l’espace public. Un terme qui vise autant «la soutane que la tenue des rabbins et la burqa», affirme le député radical Jean Romain, fer de lance du projet. A peine lancé, le texte suscite la colère des communautés religieuses et les critiques d’autres partis.

Comme le rappellent les radicaux, Genève avait édicté en 1875 une loi interdisant le port «de tout costume ecclésiastique ou appartenant à un ordre religieux». Héritée des tensions du Kulturkampf, cette loi est toujours en vigueur, mais plus appliquée depuis longtemps. «Elle avait été conçue dans un climat de méfiance et dans un esprit de laïcité de combat», explique le philosophe Jean Romain.

Il convient aujourd’hui de la remettre au goût du jour en l’appliquant à toutes les religions, estiment les radicaux. «Depuis trente ou quarante ans, cette loi était oubliée parce que nous vivions dans un système profondément irréligieux. Mais les choses ont changé du tout au tout: Genève s’est ouvert à l’international, des gens sont venus s’installer chez nous avec leurs religions. La thématique religieuse, qui était pacifiée, est redevenue passionnelle. Nous estimons que le rôle de l’Etat est de veiller à éviter tout débordement», affirme Jean Romain.

Source : Le Temps.ch

Le débat sur la migration est trop souvent centré sur la notion de problème. Cela éclipse le fait que la migration a une influence positive sur les pays d’origine et d’accueil. La diaspora y joue un rôle central. Elle doit donc être impliquée dans les politiques migratoires. En Suisse comme dans d’autres pays, cette idée commence à faire son chemin. Une approche globale s’impose.

La migration internationale s’intensifie et devient de plus en plus complexe. Elle est une conséquence des disparités, accentuées par la mondialisation, entre les régions du globe. Aujourd’hui, le monde compte près de 200 millions de migrants, soit plus du double qu’en 1980. Souvent, la migration n’est pas le fait des plus pauvres, mais de ceux qui disposent de ressources financières et de formation. De plus, la plupart des migrants ne quittent pas le Sud pour le Nord, mais un pays en développement, ou un pays développé, pour un autre.

Face à cette évolution, la communauté internationale a réorienté son discours. Jusqu’à récemment, il était surtout question en Europe de la sécurité des pays d’accueil, que l’on pensait garantir au mieux par des contrôles aux frontières, des mesures de politique d’asile et d’aide au retour. Depuis, on s’accorde à penser qu’une politique migratoire réussie passe par une approche globale. Le but n’est plus seulement d’atténuer les impacts négatifs, mais de reconnaître et d’exploiter le potentiel positif de la migration internationale.

La migration est en principe un phénomène positif. Elle permet aux migrants de réaliser leurs objectifs personnels. Dans les pays d’accueil, elle comble les lacunes du marché de l’emploi et engendre des recettes fiscales et des contributions aux retraites. Elle décharge les marchés du travail des pays d’origine et apporte plus de devises que l’aide publique au développement.

Mais la migration est également source de problèmes. Les migrants peuvent être victimes de trafiquants d’êtres humains, se faire exploiter par des employeurs qui abusent de leur statut de clandestin ou devenir criminels. Dans les pays d’accueil, l’augmentation de la migration irrégulière ébranle la confiance dans l’efficacité des politiques migratoires et d’asile. Pour leur part, les pays d’origine perdent une main-d’œuvre qualifiée. Ainsi, l’Ethiopie est le pays africain qui connaît la plus forte émigration de professionnels, notamment dans le domaine de la santé

Aussi la Suisse a dû prendre conscience du fait que sa politique migratoire, centrée surtout sur ses propres intérêts, touche à ses limites. De là, elle a développé des instruments comme les Partenariats migratoires et la Protection dans la région. Ces instruments font partie du dialogue politique avec les pays d’origine et de transit et permettent une coopération concrète en matière de migration. Cette évolution s’inscrit dans une volonté de conciliation des intérêts, de cohérence et de complémentarité. Ainsi, le partenariat migratoire envisagé avec le Nigeria ne prévoit pas seulement des projets de prévention de la migration irrégulière mais aussi des projets de formation professionnelle de migrants nigérians échoués en Afrique de l’Ouest. Au Yémen, la Suisse contribue à la protection des réfugiés de la Corne de l’Afrique en finançant des projets d’enregistrement de demandes d’asile et en favorisant l’accès des réfugiés aux soins de santé.

Les politiques de développement tiennent aujourd’hui de plus en plus compte des conclusions des chercheurs sur l’apport de la migration au développement. On s’accorde à dire que les initiatives des diasporas sont bénéfiques au développement. Leurs membres envoient notamment des fonds, investissent ou participent à des projets et font bénéficier leur pays d’origine de leur savoir-faire acquis à l’étranger. Ils sont mobiles et nombre d’entre eux se déplacent souvent entre leur pays d’origine et leur pays d’accueil. Les membres de la diaspora connaissent les spécificités culturelles des deux mondes et parlent leurs langues. Enfin, dans de nombreux domaines, les objectifs des diasporas et de la politique de développement se recoupent. D’après la Banque mondiale, les migrants ont transféré près de 328 milliards de dollars dans les pays en développement en 2008, soit près de trois fois le volume total des fonds publics alloués à l’aide au développement. Certes, les apports des diasporas ne peuvent à eux seuls résoudre les problèmes de développement.

L’Office fédéral des migrations (ODM) et la Direction du développement et de la coopération (DDC) ont mandaté une étude pour évaluer les possibilités de collaboration avec la diaspora d’Afrique subsaharienne dans les domaines de l’intégration, du retour volontaire et de la coopération au développement.

D’après cette étude, la diaspora subsaharienne représente avec 62 000 personnes 2,7% de la population étrangère domiciliée en Suisse. L’étude confirme d’une part les difficiles conditions socio-économiques dans lesquelles de nombreux ressortissants de ces pays vivent en Suisse, mais d’autre part, elle montre également le potentiel de la diaspora pour une coopération avec les autorités de migration. Plus de 70% des membres de la diaspora subsaharienne parlent l’une de nos langues nationales ou l’anglais comme première langue. Ils sont nombreux à être titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur et disposent de compétences interculturelles dues à leur parcours migratoire. Les organisations de la diaspora qui travaillent sur les mêmes sujets se connaissent et communiquent entre elles. De plus, elles cultivent des contacts étroits avec leurs pays d’origine et s’investissent dans des projets d’intégration et de développement. Les conditions pour un dialogue constructif et une collaboration efficace entre les autorités suisses de migration et la diaspora sont donc réunies.

Dans le cadre de son mandat, la DDC a commencé à réaliser des projets en lien avec la diaspora. Elle soutient des pays comme l’Ethiopie, le Ghana, le Mali et la Syrie dans leurs efforts de récupérer leur main-d’œuvre qualifiée et de proposer des incitations financières pour les envois de fonds et les investissements au pays d’origine. Elle fait bénéficier une organisation de la diaspora des connaissances financières nécessaires pour mettre en place un système transparent et économique de transferts de fonds. Ce sont donc quelques-uns des premiers pas vers la concrétisation de la nouvelle approche globale de la politique migratoire suisse.

Source : Le Temps.ch

Le collège-lycée musulman Réussite d’Aubervilliers survit au jour le jour. Outre une dette de 380000 €, l’établissement privé hors contrat a été placé l’année dernière en redressement judiciaire. Seul moyen pour éviter le dépôt de bilan : obtenir un contrat avec l’Etat.

Mais pour y parvenir, il faudrait que le collège obtienne le numéro d’agrément qu’il aurait dû avoir… en 2001. Une situation d’autant plus ubuesque que le lycée, lui, a reçu le précieux sésame en 2008.

Discrimination, absence d’égalité de traitement, mauvaise foi, le constat est dur mais les responsables de l’association qui gère le collège-lycée perdent patience. « A quatre reprises, entre 2004 et 2008, nous avons renvoyé le dossier sous prétexte qu’il manquait des éléments, sans résultat, regrette Sami Triki, l’un des directeurs adjoints de l’établissement. Quasiment tous les préfets sont venus sur le site mais, officiellement, le collège n’est pas censé exister, contrairement au lycée. »

Criblée de dettes, notamment vis-à-vis de l’Ursaff, l’association a besoin d’un contrat avec l’Etat, ce qui permettrait la prise en charge des salaires des professeurs. Et les solutions pour renflouer les caisses ne sont pas légion. « Nous avons fait évoluer les frais de scolarité (NDLR : actuellement autour de 2300 € l’année) et nous avons organisé également des quêtes à la mosquée, souligne Sami Triki. Et même si nous avons aujourd’hui 144 élèves, contre 79 l’année dernière, ça ne suffit pas à rembourser nos dettes. » L’association a donc décidé de vendre des parts de la société civile immobilière propriétaire des locaux.

Les rapports compliqués avec l’administration sont peut-être aussi à chercher dans la descente de la brigade financière et la brigade antiterroriste en juin 2006. Les locaux sont perquisitionnés et une vingtaine de personnes sont interpellées, dont Dhaou Meskine, fondateur de l’association et imam à Clichy-sous-Bois. Le religieux et son fils sont alors mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour « financement du terrorisme, non-justification de ressources et abus de confiance aggravé ». Le tout « en relation avec une entreprise terroriste ». Actuellement, Dhaou Meskine n’est plus président de l’association mais intervient toujours comme conseiller technique.

« Depuis 2001, le regard des gens a changé sur l’enseignement musulman, se désole Yvonne Fazilleau, proviseure du collège. Alors que nous n’avons qu’une heure de cours religieux par semaine et des cours de langue arabe. Pour le reste, nous suivons scrupuleusement le programme de l’Education nationale. La preuve, nous avons 100% de réussite au BEPC. » « A croire qu’il n’y a pas de volonté d’intégration, tempête Youssef Riahy, professeur de science économique. Le ministre doit nous recevoir pour débloquer la situation. »

Du côté de l’inspection académique, on reste particulièrement prudent sur cette affaire : « Nous avons vu les responsables de l’association en fin d’année dernière afin de faire le point, assure Daniel Auverlot, inspecteur d’académie. Pour le moment, le dossier est toujours à l’instruction. »

Source : Le site de l’Union des associations des musulmans de Seine Saint Denis

Le Centre National Pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRT) à travers le Réseau Maroc, Incubation et Essaimage (RMIE), organise du 21 au 25 juin courant à Rabat, la semaine d'accompagnement des porteurs de projets de création d'entreprises innovantes de la Diaspora marocaine.

Cet évènement, qui sera organisé en collaboration avec le Réseau des Compétences Germano-marocaines en Allemagne (DMK) et le Forum International des Compétences Marocaines à l'Etranger (FINCOME), vise à aider les porteurs de projets innovants dans les domaines des technologies de l'information, des énergies renouvelables et de l'intelligence économique, à murir leurs projets et à prendre connaissance de l'environnement entrepreneurial national avant la création de leurs propres entreprises, précise un communiqué du CNRT.

Pour assister les porteurs de projets parmi les scientifiques et ingénieurs marocains opérant dans les secteurs scientifiques et industriels notamment européens, cette manifestation qui sera clôturée par une présentation des projets devant un panel d'experts et de bailleurs de fonds, se fera par le biais d'un workshop sur l'environnement de l'entrepreneuriat au Maroc et d'un programme d'accompagnement et de Networking à la carte spécifique conçue pour chaque projet, ajoute la même source.

Le communiqué a rappelé que le programme FINCOME du CNRT a permis au cours des 5 premiers mois de l'année en cours, à 70 ressortissants résidant en Europe et en Amérique à mettre leurs compétences et leurs expertises au service des universités et institutions marocaines, ajoutant qu'en un semestre, le nombre d'interventions a été doublé de celui réalisé en 2009.

Source : MAP

Le Mondial-2010 est le premier tournoi où la sélection allemande reflète la diversité de sa société, avec 11 joueurs sur 23 nés hors d'Allemagne ou d'origine étrangère.

A 21 ans, Mesut Özil a déjà beaucoup de responsabilités: il est le plus jeune meneur de jeu de l'histoire de la Nationalmannschaft, il doit faire oublier le forfait de la star Michael Ballack et il est le symbole d'une Allemagne "multi-kulti", ou multi-culturelle, transformée depuis les années 1960 par divers courants migratoires.

Il aura fallu attendre 2010 pour qu'un joueur d'origine turque devienne, à l'exception notable de Mehmet Scholl dans les années 1990, titulaire indiscutable en équipe d'Allemagne. Un comble lorsqu'on sait que la communauté turque, installée essentiellement dans l'ancien bassin industriel de la Ruhr et à Berlin, est la plus importante d'Allemagne avec 2,5 millions de personnes d'origine ou de nationalité turque.

La faute à la Fédération allemande qui se faisait "piquer" les talents par leur pays d'origine. La faute surtout au style de jeu pratiqué par l'Allemagne, réputée jusqu'à peu pour sa puissance physique et sa rigueur défensive.

Avec Jürgen Klinsmann de 2004 à 2006 et Joachim Löw depuis, le football allemand est devenu plus offensif, plus technique et la sélection s'est ouverte aux profils les plus divers.

Comme le résume Philipp Lahm, le nouveau capitaine, "il y a moins de joueurs typiquement allemands et cela nous fait beaucoup de bien".

Löw a intégré Cacau le Brésilien, naturalisé allemand en 2009, Mesut Özil et Serdar Tasci, fils d'émigrés turcs, Sami Khedira, de père tunisien, Marko Marin, né en Bosnie, Dennis Aogo, d'origine nigériane, et Jérôme Boateng qui aurait pu représenter, comme son demi-frère Kevin-Prince, le Ghana.

Ils ont rejoint la "faction" polonaise (Klose, Podolski, Trochowski) et Mario Gomez, de père espagnol et de mère allemande, déjà présents à l'Euro-2008.

"Ils sont Allemands de la tête au pied. Pour un entraîneur, c'est un enrichissement, car ils ont, en plus de leur style de jeu, des cultures et des mentalités différentes", s'enthousiasme Joachim Löw.

L'Allemagne a eu le déclic en voyant la France Black-Blanc-Beur de Zinédine Zidane remporter la Coupe du monde 1998 quand son équipe nationale "100% allemande" échouait en quart de finale.

"On regardait cette France avec admiration et on ne pensait pas qu'avoir une telle équipe était possible chez nous", rappelle l'ancien international Oliver Bierhoff, aujourd'hui manageur de la Nationalmannschaft.

La Fédération allemande (DFB) a depuis fait de l'intégration par le football son message central. Elle parvient désormais à convaincre les talents d'origine étrangère, majoritaires dans les sélections de jeunes et convoités par le pays de leurs parents, d'opter pour la Nationalmannschaft.

"Pour moi, il a toujours été clair que je porterai ce maillot", assure Özil, né à Gelsenkirchen et objet de menaces de mort de supporteurs turcs lorsqu'il a choisi de représenter l'Allemagne, son pays.

Source : Le Temps/AFP

Le gouvernement britannique s'est dit mercredi prêt à explorer avec son homologue marocain les meilleurs moyens de renforcer les liens de coopération dans les domaines liés à l'immigration.

Le gouvernement britannique souhaite renforcer les discussions avec la partie marocaine au sujet des moyens de renforcer cette coopération, a confié à la MAP M. Eric Pickles, Secrétaire d'Etat britannique chargé de la cohésion sociale, à l'issue d'une séance de travail avec le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, actuellement en visite au Royaume-Uni.

Le responsable britannique a qualifié d'"intéressants" ses entretiens avec M. Ameur, notamment au sujet du projet visant la mise en place en Grande-Bretagne d'un espace culturel au profit de la communauté marocaine au Royaume-Uni.

"Nous allons examiner les moyens d'avancer rapidement vers la concrétisation de ce projet", a assuré M. Pickles.

Lors de la rencontre, tenue au siège du parlement britannique, M. Ameur a donné un aperçu sur les pas franchis par le Maroc dans tous les domaines, soulignant que les entretiens avec les responsables britanniques offrent l'occasion d'examiner les moyens de bâtir un partenariat gagnant-gagnant dans les domaines touchant à la vie culturelle et à la préservation de l'identité de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni, en particulier les jeunes.

Le secrétaire d'Etat, qui a rappelé que le Maroc et la Grande-Bretagne partagent les mêmes valeurs et idéaux de démocratie, de tolérance et de pluralisme, a souligné que le Maroc est soucieux de voir ses ressortissants réussir leur intégration dans les pays d'accueil tout en restant attachés à leurs origines.

Il a souligné que le centre culturel que le Maroc propose de créer en Grande-Bretagne devra servir d'espace d'échange, de dialogue et de partage, l'objectif étant de refléter l'image réelle d'un Maroc moderne et en marche.

De son coté, le Sous-secrétaire d'Etat britannique chargé des Communautés et des Gouvernements Locaux, M. Andrew Stunel, a indiqué que le Royaume-Uni attache une grande importance au renforcement des échanges avec le Maroc, un pays, a-t-il dit, qui demeure "un modèle".

Source : MAP

 

L'Appel chrétien démocrate (CDA), la formation du premier ministre néerlandais sortant, Jan Peter Balkenende, va réunir un congrès pour décider s'il participera, ou non, à un gouvernement de coalition, a indiqué le président intérimaire du parti, Henk Bleker, mercredi 16 juin. Le CDA, qui a subi une lourde défaite électorale le 9 juin (21 sièges de députés, - 20) est divisé sur le principe d'une nouvelle participation au pouvoir, et singulièrement avec le Parti de la liberté (PVV), la formation du député populiste de droite Geert Wilders.

La reine Beatrix, chef de l'Etat, a nommé il y a quelques jours un "informateur" chargé de mener les premières négociations : Uri Rosenthal, membre du Parti populaire pour la liberté et la démocrate (VVD, libéral), le vainqueur du scrutin législatif. Il est chargé d'examiner la possibilité d'une coalition entre le VVD et le PVV de M. Wilders. Une formule qui a les faveurs des électeurs libéraux, comme l'a confirmé un sondage récent.

Cette formule à deux ne dispose toutefois pas d'une majorité suffisante à la Chambre des députés : il lui manque 20 sièges, que pourraient lui apporter les chrétiens démocrates. Mais jusqu'ici, le CDA a refusé le principe de négociations directes.

Son nouveau leader, Maxime Verhagen, ministre des affaires étrangères sortant, devait rencontrer séparément M. Rosenthal, mercredi. Il estime que libéraux et populistes doivent sceller leur entente avant de s'adresser à une troisième formation. Mark Rutte, numéro un des libéraux, a esquivé, estimant qu'une coalition de droite reste "la plus évidente". Geert Wilders, en revanche, a critiqué l'attitude de M. Verhagen : "Il doit indiquer qu'il n'a pas envie du PVV, ou alors il doit négocier avec nous."

DES CADRES LOCAUX TRÈS RÉTICENTS

Le dirigeant populiste a renoncé à certaines de ses exigences et s'est montré particulièrement coopératif depuis quelques jours. Il a déclaré qu'un gouvernement de droite serait "tout à fait fantastique" pour les Pays-Bas. En fait, il n'ignore pas que, faute d'une alliance avec les libéraux et les chrétiens démocrates, il n'a aucune chance de participer au pouvoir. Or, les critiques enflent au sein du CDA, de nombreux cadres locaux estimant impossible de gouverner avec M. Wilders étant donné, notamment, ses positions sur l'islam, l'immigration et le droit d'asile. M. Wilders veut fermer les frontières des Pays-Bas à toute immigration et réclame l'interdiction du Coran, qu'il qualifie de "fasciste".

La mission confiée à l'informateur de la reine semble intégrer la possibilité d'un échec des négociations avec le PVV. M. Rosenthal a, en effet, été invité à examiner "en premier lieu" l'hypothèse d'une coalition de droite. Ce qui maintient la possibilité d'une alliance entre les libéraux et des travaillistes, le deuxième parti du pays. Mais là, ce sont les divergences entre les programmes socio-économiques des uns et des autres qui pose problème.

Seule certitude : les négociations pour la formation d'un gouvernement s'annoncent très longues à La Haye.

Source : Le Monde

Après un très long séjour en France (18 ans) et de nombreux spectacles donnés à travers l’Europe, la chanteuse marocaine évoque…Suite

Jordi Hereu, le maire socialiste de Barcelone, a annoncé lundi que le port du voile intégral sera  interdit dans tous les bâtiments publics de la capitale. Pour l'association ATIME, il s'agit de manœuvres électorales…Suite

La Fondation des Trois Cultures et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger organisent conjointement les 14 et 15 juin, un séminaire international à Séville. De nombreux experts des deux rives du Détroit prennent part à cette rencontre qui a pour thème « Dynamiques migratoires des Marocains dans le contexte de l'Union Européenne et l'Espagne ».

Les travaux qui ont débuté ce lundi matin se pencheront en deux jours sur l’état actuel de l’immigration et les mouvements associatifs marocains en Andalousie, selon un communiqué de la Fondation. La coopération en matière d’immigration dans le dialogue euro-méditerranéen ainsi que l’évaluation des politiques migratoires sont d’autres sujets qui sont à l’ordre du jour.

L’objectif de ce séminaire est d’« améliorer et mettre à jour » les connaissances de la migration marocaine dans le contexte espagnol et européen, précisent les organisateurs. Cette première journée a été consacrée en partie à la présentation de l’étude intitulée « Marocains en Andalousie. Dynamiques migratoires et conditions de vie ». Cette enquête dévoilée en juillet 2009 par le Centre d'études andalouses (CEA), entre dans le cadre d’un projet d’investigation développé parallèlement par la Fondation des Trois Cultures, avec le CEA, la Direction générale de coordination des politiques migratoires du ministère andalou de l'Emploi.

Le séminaire international de Séville se tient dans le cadre du cycle d'activités culturelles « Maroc en trois cultures », organisé depuis le 26 mai à Séville (Sud de l'Espagne) par la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée. Des concerts de musique, des expositions et défilés de mode, des projections de films marocains ainsi que des concours gastronomiques sont au programme de « Maroc en trois cultures », qui s’étale jusqu'à octobre prochain.

Source : Yabiladi

Bruxelles accueillera ce mercredi une soirée littéraire organisée par Fouad Laroui. L’auteur marocain se fera ainsi l’hôte de trois « Marocains du marécage » bruxellois : le cinéaste Nabil Ben Yadir, la chanteuse Laïla Amezian et l'écrivaine et femme politique Yamila Idrissi.

Une ambiance littéraire, une discussion entre intellectuels, c’est en somme le programme que proposera le Centre littéraire de Bruxelles ce mercredi à 20 heures (heure de Bruxelles). Ce qu’il y a de spécial, c’est que les intellectuels en question sont de grands noms issus du terroir maghrébin, et qui, chacun à sa manière, font parler d'eux dans leur domaine de prédilection.

L’un de ces grands nom n’est autre que Fouad Laroui, écrivain, économiste et scientifique, auteur d’un essai sur l’immigration nord-africaine en Hollande, paru en mai. L’œuvre, intitulée Des Bédouins dans le polder, est un portrait atypique de l’immigration, basé sur le vécu de l’auteur, et des témoignages reçus.

Fouad Laroui comptera parmi ses invités le réalisateur belge Nabil Ben Yadir, dont le film Les Barons,  sorti en Belgique au mois de novembre 2009 a obtenu le prix du jury lors de la dernière édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM). Il y aura aussi Laïla Amezian, chanteuse marocaine aux inspirations jazz. Le trio d’invité sera complété par Yamila Idrissi, députée flamande d’origine marocaine.  Comme qui dirait, les grands esprits se rencontrent

Source : Yabiladi

La jeune artiste marocaine Sofia Essaïdi est la marraine de la saison 2 du concours "Les Talents Acoustic", une émission de TV5Monde offrant un tremplin aux futurs talents de la scène musicale francophone, a-t-on appris mardi auprès de la chaîne internationale francophone.

A la fois chanteuse, danseuse et comédienne, Sofia Essaïdi a triomphé dans la comédie musicale "Cléopâtre, reine d'Egypte" ou encore dans "Aïcha", une fiction réalisée par Yamina Benguigui pour France 2 et dont une suite est actuellement en tournage.

La jeune chanteuse marocaine est lauréate de l'émission de TF1, "Star Academy" (2003). En janvier 2010, elle est élue artiste féminine francophone de l'année aux NRJ Music Awards à Cannes (Sud-est de la France). Un mois plus tard, elle reçoit le prix de la "meilleure actrice" aux "jeune talents de l'année 2009" pour sa prestation dans "Aïcha".

L'artiste marocaine succède à Mademoiselle K qui avait accompagné les candidats de la première édition en 2009 sur le plateau d'"Acoustic", et viendra soutenir la prestation des cinq finalistes en octobre prochain lors de l'enregistrement de l'émission.

Après le succès de la première édition l'an dernier, TV5MONDE a ouvert depuis le 26 avril, et jusqu'au 29 août, les inscriptions pour la saison 2 de son concours musical. Près de 150 candidatures ont déjà été enregistrées en 6 semaines sur le site de la chaîne.

Source : MAP

Pour remédier à la situation de sous-liquidité bancaire, qui persiste depuis 2007, un effort devrait être déployé en direction de la bancarisation et de la petite et moyenne épargne, a indiqué, mardi à Rabat, le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri.

L'objectif d'un taux de bancarisation de 50 pc en 2010 est vraisemblablement à portée de main, surtout après le lancement de banque postale "Al Barid Bank", a affirmé M. Jouahri, lors du point de presse tenu à l'issue de la réunion trimestrielle du Conseil de Bank Al Maghrib.

"Nous sommes actuellement à un taux de bancarisation de 47 pc, avec le réseau d'Al Barid Bank. Il y a encore de la marge" pour atteindre l'objectif de 50 pc à fin 2010, a souligné le gouverneur de la Banque centrale, précisant que la bancarisation du monde rural n'est que de 6 pc.

"Nous avons donné l'agrément à la banque postal pour qu'elle participe à cet effort de bancarisation", a-t-il dit, ajoutant que Poste Maroc, qui compte actuellement environ 4 millions de clients, vise d'ici 2013 environ 6 millions.

Parmi les autres mesures que Bank Al Maghrib juge utiles pour remédier à la situation de sous-liquidité bancaire, M. Jouahri a cité le renforcement de la proximité avec les Marocains résidents à l'étranger .

"Nous avons incité le secteur bancaire à aller davantage vers une politique de proximité avec les Marocains résidents à l'étranger ", a-t-il poursuivi, estimant que cette politique a "commencé à donner des résultats", en témoigne l'amélioration des transferts des MRE, durant les quatre premiers mois de l'année en cours (+11,9 pc).

M. Jouahri a indiqué, également, que des efforts devraient être déployés en direction de la mobilisation de l'épargne à long terme dans le but de permettre aux liquidités de "reprendre une certaine normalité".

Il a indiqué, dans ce cadre, que vu les contraintes d'investissement et le niveau des coefficients d'emploi, il n'est pas admissible, maintenant plus que jamais, de trouver des financements de court terme au niveau de l'investissement, estimant nécessaire de travailler en direction des incitations pour la mobilisation de l'épargne à long terme.

Source : MAP

Le gouvernement a mis en place une nouvelle stratégie visant une meilleure interaction avec la communauté marocaine à l'étranger, a affirmé mardi soir à Londres, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Cette stratégie se base sur le renforcement des liens des MRE avec leur mère patrie, et l'accompagnement des efforts de cette communauté visant une meilleure intégration dans les pays d'accueil, a expliqué le ministre lors d'une rencontre avec des membres de la communauté marocaine établie au Royaume-Uni.

Dans ce cadre, le ministère a pris plusieurs initiatives dans l'objectif de consolider l'attachement des Marocains de l'étranger aux valeurs, à la langue et à la culture du Maroc, a dit le ministre.

Il a rappelé, dans ce sens, un projet visant la création de centres culturels dans plusieurs pays.

"Il est absolument nécessaire de renforcer davantage l'attachement des Marocains résidant à l'étranger au Maroc, à travers l'enseignement de la langue arabe et l'ancrage des préceptes de l'Islam", a indiqué le ministre, précisant qu'à cette fin, environ 600 enseignants d'arabe ont été envoyés aux pays d'accueil.

M. Ameur a également rappelé l'organisation des universités d'été qui reçoivent chaque année plusieurs jeunes MRE, formant le vŒu de voir ces universités accueillir entre 1000 et 1500 jeunes Marocains dans les prochaines années.

Le responsable a, par ailleurs, passé en revue les multiples initiatives prises par les autorités marocaines en faveur des MRE désirant lancer des projets au Maroc.

Il a cité, en autre, la création du fonds MDM Invest qui permet aux MRE investisseurs qui assurent 25 pc du coût global du projet de bénéficier d'une aide de l'Etat de 10 pc et d'un financement bancaire de 65 pc avec un taux d'intérêt faible, ainsi que la création d'un fonds d'aide aux à l'acquisition de logements, et une initiative visant à encourager et à soutenir les investissements au Maroc.

M. Ameur a, d'autre part, souligné la qualité des membres de la communauté marocaine à l'étranger, invitant les MRE à s'engager davantage aux efforts de défense des intérêts du Royaume contre les ennemies de son intégrité territoriale.

Intervenant lors de cette rencontre, le Secrétaire général de la Moroccan-British Society (MBS), M. Driss Ouaouicha, a rappelé les objectifs de l'association qui vise à renforcer les liens d'amitié entre le Maroc et la Grande-Bretagne, ajoutant que la MBS est ouverte aux contributions et aux suggestions des MRE dans ce sens.

M. Ouaouicha, également Président de l'université Al Akhawayn d'Ifrane, a souligné les efforts fournis par l'université pour assister les étudiants marocains désireux de poursuivre leurs études au Royaume-Uni, rappelant également les possibilités qu'elle offre aux étudiants MRE dans le cadre des programmes d'échange.

Source : MAP

Dans un rapport, la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance "recommande aux autorités françaises de réviser la législation sur l'immigration", qui est de nature à "encourager un climat hostile".

Un rapport de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Ecri), un organe du Conseil de l'Europe, dénonce le climat de xénophobie qui entoure les questions d'immigration en France, a-t-on appris mardi 15 juin.

En conséquences, l'Ecri "recommande vivement aux autorités françaises de réviser la législation sur l'immigration et le droit des non ressortissants", du 20 novembre 2007. La Commission estime en effet que la législation est de nature à "encourager un climat hostile aux non ressortissants".

"Au-delà de la question des droits fondamentaux des non ressortissants", le collège d'experts issus des 47 états membres de l'organisation "s'inquiète de l'évolution du climat général à (leur) égard".

Dérapages des élus et des membres du gouvernement

Dans le collimateur de la Commission : les politiques français et le débat sur l'identité nationale. "Plusieurs propos tenus notamment sur les questions d'immigration et d'intégration par les responsables politiques, y compris par des élus et des membres du gouvernement, ont été ressentis comme encourageant l'expression du racisme et particulièrement de la xénophobie", souligne l'Ecri. Elle se félicite en revanche des condamnations de ces dérapages par la société.

Rédigé fin 2009, ce quatrième rapport sur la France reprend les analyses de la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité), qui soulignent que "l'immigration choisie", vantée par le président Nicolas Sarkozy, a "un caractère potentiellement discriminatoire".

Selon la Commission, "l'immigration choisie" associe trop exclusivement le droit de résider en France à l'exercice d'un métier dans un secteur qui peine à recruter, au détriment d'autres raisons telles que le regroupement familial.

Le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale est particulièrement épinglé par le rapport pour sa "politique du chiffre" en matière de reconduites aux frontières. L'Ecri estime que ces objectifs "créent apparemment des tensions au sein de la société française et des administrations concernées". Ils "entraîneraient des excès" en matière d'interpellations et contribueraient à développer une "suspicion généralisée de fraude" à l'encontre des étrangers.

"Profilage racial" persistant

En revanche, la Commission se réjouit que la loi de 2007 reconnaisse la nécessité d'agir en faveur de l'intégration tout en mettant en garde "contre les excès possibles". Elle s'interroge sur la pertinence du lien entre l'obtention d'une carte de résident et le respect du contrat d'accueil et d'intégration, qui prévoit une formation linguistique et civique, alors que "le degré d'intégration d'une personne ne dépend pas seulement de sa volonté".

En outre, le rapport dénonce "la persistance d'allégations de comportements discriminatoires de la part des représentants de loi", notamment le "profilage racial" ou "contrôle au faciès".

Un commentaire de la France joint au rapport est contesté par la France.

La Commission, qui s'appuie notamment dans ses analyses sur le travail de la Halde et de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), invite par ailleurs le gouvernement français à "soutenir" ces deux institutions.

Source : Le Nouvel Observateur

Wali Al Madhalim, Moulay M'hamed Iraki, a été réélu à l'unanimité président de l'Association des Ombudsmans de la Méditerranée (AOM), lors de l'assemblée générale de cette association tenue mardi à Madrid.

S'exprimant à cette occasion, M. Iraki a passé en revue les principales étapes franchies par l'Association depuis sa création et les initiatives qu'elle a entreprises, tout en soulignant les défis et enjeux auxquels elle doit faire face.

M. Iraki avait souligné, lors des travaux de la 4ème rencontre de l'AOM, que le choix de la problématique de la relation entre immigration, droits de l'Homme et rôle des ombudsmans comme thème de cette rencontre était "judicieux", étant donné l'importance de cette question et sa complexité.

Il avait mis l'accent sur l'importance de toutes les questions relatives à l'immigration et aux migrants, notamment la nécessité de défendre la dignité et les droits de cette catégorie sociale pouvant faire face à toute forme d'exclusion et de marginalisation, surtout en cette conjoncture de crise économique vécue par plusieurs pays d'accueil.

"Cette situation nous interpelle tous en tant qu'institutions de médiation ou ombudsmans", avait-t-il ajouté.

La 4ème réunion de l'AOM a été une occasion de mettre en lumière les diverses conceptions et expériences des différents pays membres de l'Association sur la question de l'immigration et des droits de l'Homme.

Elle a été sanctionnée par l'adoption d'une déclaration où l'AOM a exprimé son engament à oeuvrer pour la promotion et la défense des droits fondamentaux et le respect de la dignité des migrants, ainsi qu'à veiller au respect des droits fondamentaux dans tout l'espace méditerranéen pour toutes les catégories de migrants, y compris les migrants irréguliers.

L'Association a appelé à "mettre en œuvre une politique active d'intégration des migrants et de lutte contre l'exclusion, la xénophobie, le racisme, l'antisémitisme et, en général, contre toute forme de fanatisme".

L'Association des ombudsmans méditerranéens a été créée en 2008 à Marseille, à l'occasion de la 2ème rencontre du Réseau méditerranéen des médiateurs et ombudsmans.

Source : MAP

La qualité du dialogue politique entre le Maroc et l'Italie et leurs acquis en matière de coopération économique et d'échanges humains militent pour que les deux pays inscrivent désormais leur partenariat dans une vision stratégique et novatrice, ont souligné mardi à Rome Mmes Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et Stefania Craxi, Secrétaire d'Etat italienne aux Affaires Etrangères.

Lors d'entretiens qui s'inscrivent dans le cadre des consultations politiques renforcées entre le Maroc et l'Italie, les deux responsables se sont félicités, à ce propos, du niveau du dialogue politique existant entre les deux pays et des acquis en matière notamment de coopération économique.

S'agissant de la coopération migratoire avec l'Italie, la secrétaire d'état a rappelé que, comme c'est le cas avec l'ensemble des pays de l'Union Européenne, le Maroc prône l'adoption d'une stratégie globale et équilibrée, fondée essentiellement sur la promotion de l'immigration légale et la facilitation des procédures d'obtention de visas.

Lors de ses entretiens avec Mme Akharbach, Mme Craxi a, pour sa part, salué l'intégration réussie de la communauté marocaine résidant en Italie et loué sa contribution active au développement économique de la Péninsule.

D'autre part, les deux parties ont relevé la convergence de leurs analyses concernant le coût humain, politique et économique du non-Maghreb et souligné la nécessité de lever les blocages institutionnels et politiques qui entravent la marche et l'action de l'Union pour la Méditerranée.

Mme Akharbach effectue, du 14 au 16 juin, une visite de travail en Italie pour des entretiens portant sur les derniers développements de la question nationale, la coopération bilatérale économique et culturelle, les relations entre le Maroc et l'Union européenne (UE), la gestion de l'immigration, le partenariat euro-méditerranéen et le processus de paix au Moyen Orient.

Source : MAP

Les associations des Marocains d'Italie ont réaffirmé la mobilisation de l'ensemble de la communauté marocaine pour la défense de la marocanité du Sahara et leur adhésion totale au projet d'autonomie proposé par le Royaume.

Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, le réseau des associations des Marocains d'Italie souligne, à cet égard, l'enthousiasme débordant manifesté par des milliers de membres de cette communauté pour participer à la "Caravane de la Paix" partie, jeudi dernier, de Bruxelles à destination de Lagouira, pour un périple de plusieurs milliers de kilomètres destiné à sensibiliser l'opinion publique européenne à la pertinence du projet d'autonomie et à la légitimité des droits du Royaume sur son Sahara.

Le réseau a tenu, cependant, à rendre un vibrant hommage à cette caravane qui se déroule avec la participation de trois cent cinquante Marocains établis dans plusieurs pays européens, dont l'Italie, un chiffre symbolique en référence aux 350.000 participants à la glorieuse Marche Verte.

Réitérant l'attachement indéfectible de toutes ses composantes à la marocanité des provinces du sud, le réseau souligne la détermination renouvelée des Marocains d'Italie à ne ménager aucun effort pour mettre constamment à nu les manoeuvres ourdies par les ennemis de l'intégrité territoriale et dénoncer leurs mystifications et leurs mensonges.

Il s'élève également contre la répression sauvage à laquelle sont soumis les séquestrés des camps de la honte et l'exploitation à outrance faite par les dirigeants du "polisario" de la situation inhumaine dans laquelle ces séquestrés sont maintenus pour s'enrichir, en détournant à leur profit les aides qu'ils n'ont de cesse de réclamer.

Les associations des Marocains en Italie lancent un appel pressant pour la levée du blocus imposé aux camps de Lahmada afin que les séquestrés puissent retourner librement à la mère patrie, retrouver les leurs desquels ils sont séparés par la force et jouir des bienfaits de la sérénité et de la prospérité dans leur pays, le Maroc.

Source : MAP

Les fondamentaux de l'économie marocaine sont restés stables, malgré un contexte économique international difficile, témoignant ainsi d'une meilleure résistance face aux chocs externes, selon le rapport sur les perspectives économiques en Afrique pour l'année 2010.

Malgré la crise économique internationale, les performances de l'économie marocaine sont "restées bonnes" en 2009, avec un taux de croissance de l'ordre de 5 pc, relève-t-on dans ce rapport, présenté mardi à Rabat, par la Banque africaine de développement (BAD).

"L'instabilité des marchés financiers, la flambée du prix du pétrole et l'essoufflement des grands partenaires commerciaux du Royaume ont fait redouter le pire, pourtant les fondamentaux sont restés stables, témoignant d'une meilleure résistance face aux chocs externes", explique-t-on dans le rapport, élaboré sous le thème "mobilisation des ressources publiques et aide au développement".

La résilience de l'économie marocaine tire son explication des réformes structurelles et sectorielles, lancées au Maroc, et qui ont contribué, ces dernières années, à asseoir "les fondements d'une économie moderne et ouverte sur l'extérieur", ajoute-t-on de même source.

Pour faire face aux effets de la crise économique mondiale, les pouvoirs publics au Maroc ont redoublé d'efforts pour "moderniser le secteur public, lancer de grands projets d'infrastructure, promouvoir le secteur privé et protéger l'environnement", relève-t-on dans le rapport sur les perspectives économiques en Afrique.

Le rapport fait état également de certaines fragilités au niveau de l'économie nationale, soulignant que la crise a eu un impact négatif sur les recettes touristiques et les transferts des marocains résidents à l'étranger.

La croissance économique devrait donc marquer le pas en 2010 pour s'établir à environ 4,3 pc, estime le même rapport, élaboré en partenariat avec l'OCDE et la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU (CEA).

"Les performances économiques du Maroc sont frappantes et remarquables", a affirmé Mme Amani Abou-Zeid, représentant résidante de la BAD, lors de la présentation du rapport.

Elle a réaffirmé, à cette occasion, la disposition de la BAD à accompagner le Maroc dans ses efforts visant à consolider davantage ses fondamentaux économiques.

"Nous encourageons les autorités marocaines à continuer sur cette voie", a-t-elle dit, ajoutant que la BAD a accompagné le Maroc durant les 40 dernières années, tout particulièrement lors de la crise, durant laquelle elle a triplé ses investissements au Maroc".

Pour sa part, le représentant du ministère de l'Economie et des Finances a souligné les efforts déployés au Maroc pour la diversification de l'économie, le renforcement des ressources publiques, la rationalisation des dépenses et l'amélioration du climat d'affaires.

Grâce à cette démarche et malgré un contexte international défavorable, l'économie nationale a enregistré un taux de croissance de l'ordre de 5 pc en 2009, avec une inflation de 1 pc, un déficit budgétaire de 2,2 pc et un ratio de la dette totale du trésor de 47,1 pc en 2009 contre 47,3 pc en 2008, a-t-il rappelé.

Source : MAP

La situation de la communauté marocaine établie à Londres a été au centre d'entretiens que le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a eus mardi dans la capitale britannique avec le maire du Royal Borough de Kensington and Chelsea (ouest de Londres), M. James Husband.

Les deux parties ont passé en revue plusieurs questions relatives aux moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre le Maroc et la Grande-Bretagne dans le domaine de l'immigration.

Elles ont notamment étudié les possibilités d'organiser des voyages au Maroc au profit de jeunes issus de la communauté marocaine à Londres.

Ce genre de démarches entreprises avec plusieurs autres pays offre l'occasion à ces jeunes de renforcer les liens avec leur pays d'origine et voir de visu les progrès réalisés par le Maroc, un pays ouvert, démocratique, tolérant et résolument tourné vers la modernité, a confié à la MAP M. Ameur.

Le responsable a également examiné avec son interlocuteur britannique un projet visant la création à Londres en partenariat avec la partie britannique d'un centre culturel marocain dans le but promouvoir les liens culturels entre la communauté marocaine et son pays d'origine.

M. Husband, à la tête d'une région où sont installés quelque 10.000 ressortissants marocains, s'est réjouit du projet, tout en soulignant l'importante contribution qu'apporte la communauté marocaine à la vie dans le district de Kensington and Chelsea.

Par ailleurs, M. Ameur a souligné que sa visite en Grande-Bretagne, la première du genre, vise à évaluer la situation de la communauté marocaine dans ce pays et informer les membres de cette communauté des programmes retenus par le gouvernement marocain à leur profit dans les domaines social, culturel et de la mobilisation des compétences.

La visite sera également l'occasion d'écouter les préoccupations de cette communauté et d'examiner les moyens de mettre en place des relations de partenariat dans les domaines social et culturel, a dit le responsable, qui devra tenir une rencontre avec les cadres marocains établis à Londres.

Cette dernière rencontre sera l'opportunité d'exposer l'approche du gouvernement en matière de mobilisation des compétences et les moyens de donner une nouvelle dynamique à cette approche au niveau de Londres, qui abrite plusieurs compétences marocaines de haut niveau, a poursuivi M. Ameur

Durant son séjour à Londres, le responsable tiendra également une rencontre avec les représentants de la communauté marocaine et s'entretiendra avec le Sous-secrétaire d'Etat au ministère chargé des Communautés et des Gouvernements locaux, M. Andrew Stunnel.

Source : MAP

La police a interdit mardi un projet d'apéro géant "saucisson et pinard" qui devait se tenir vendredi dans un quartier à forte population musulmane de Paris…Suite

Ses élites et son bon niveau d’éducation, comptent parmi les atouts du Maghreb, selon les participants au séminaire de l’IFRI du 14 juin 2010 à Paris sur « Le Maghreb dans l’économie mondiale : défis et opportunités », mais à condition que les cerveaux expatriés n’oublient pas leur pays.

MAGHREB. La percée de pays comme l’Inde ou Israël dans la haute technologie s’est réalisée en grande partie grâce à leurs cadres partis travailler dans la Silicon Valley depuis les années 90. Qu’ils soient revenus créer ou moderniser des entreprises dans leur pays ou qu’ils jouent les intermédiaires en mobilisant réseaux et investisseurs, ce rapatriement des compétences est une recette de succès. Cet exemple pourrait inspirer les élites du Maghreb, expatriées depuis plus ou moins longtemps, plus ou moins loin mais en nombre toujours croissant.

Or, « l’indicateur de l’attachement des élites économiques à leur pays reste très faible » regrette Driss Ksikes, directeur de la revue Economia de Rabat en parlant de l’absence d’investissement privé national dans les économies du Maghreb, à l'occasion d'un séminaire sur le Maghreb dans l'économie mondiale organisé par l'IFRI le 14 juin 2010 à Paris. Ce phénomène qui concerne les entrepreneurs établis sur place s’applique aussi aux cerveaux expatriés qui ne tentent pas assez de faire bénéficier leurs pays d’origine de leurs compétences et des relations qu’ils ont pu établir dans leurs nouveaux pays d’accueil.

Rattraper la fuite des cerveaux

Cette faiblesse du transfert du savoir vient s’ajouter à la tendance générale des nouvelles vagues de migrants qui transfèrent de moins en moins de fonds vers leurs pays d’origine, comparés aux émigrés des années 60 et 70. La fuite des cerveaux s’accompagne aussi d’une perte de revenus pour les pays du Maghreb qui voient leurs meilleurs éléments s’éloigner de plus en plus loin. Nombreux sont ceux qui se dirigent vers l’Amérique du Nord, plus accueillante qu’une Europe qui n’accepte de faire venir les familles de ces immigrants choisis qu’au bout de trois ans.

Quelques mesures nationales que pourraient prendre les pays du Maghreb, assorties d’accords euro-méditerranéens pourraient rattraper, sinon inverser, cette fuite durable des cerveaux. Plutôt que de dénoncer le «brain drain», ils plaident en faveur de la mobilité coordonnée des compétences à condition que les diasporas maghrébines contribuent efficacement au développement de leurs pays d’origine.

Source : eco nosrum

Dans un rapport publié mardi 15 juin, le Conseil de l'Europe établit un bilan de l'action des pouvoirs publics français en matière de lutte contre le racisme. Dans ce document d'une soixantaine de pages qui se concentre sur la période allant de février 2005 à décembre 2009, le Conseil dresse une liste des "progrès" qui ont été réalisés – comme le travail menée par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et l'égalité (Halde) ou par la Cité nationale de l'histoire de l'immigration –, mais il s'inquiète dans le même temps d'une persistance des discriminations raciales en France.

Le Conseil de l'Europe pointe notamment la persistance des discriminations raciales dans l'accès à l'emploi et à l'éducation. Des discriminations qui "touchent particulièrement les musulmans, les gens du voyage et les Roms". Il constate qu'un "label diversité" a certes été mis en place pour récompenser les entreprises ayant fait un effort. Il se félicite de la loi sur l'égalité des chances de 2006 qui prévoit l'anonymisation des CV dans les candidatures à l'embauche dans les entreprises de 60 salariés et plus. Mais il regrette que les sanctions contre les discriminations à l'embauche demeurent malgré tout "insuffisamment dissuasives".

CONSTATS PARTAGÉS

Parmi les 150 points du Conseil de l'Europe qui figurent dans ce rapport, quatre concernent le racisme sur Internet. Le Conseil s'inquiète en effet de l'essor des "préjugés et stéréotypes racistes" sur la Toile. Selon les sources que les experts du Conseil ont pu rencontrer lors de leur séjour en France, la situation est même "extrêmement préoccupante".

Le Conseil reconnaît le travail dans ce domaine de l'Office central de lutte contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication. Mais compte tenu du fait que de nombreux sites sont hébergés à l'étranger, il admet qu'une action efficace devrait supposer une "coopération internationale".

Ce rapport du Conseil de l'Europe établit à peu près le même constat que la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) qui a rendu public ses conclusions sur le sujet le 31 mai. Son travail est le reflet d'une consultation menée auprès des organes institutionnels et associations françaises engagés dans la lutte contre les discriminations.

Le document du Conseil de l'Europe, élaboré via sa Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), est le troisième depuis 1998. L'institution mène des enquêtes similaires dans une quarantaine de pays européens.

Source : Le Monde

La fondation esprit de Fès, l’association Fès Saiss, le centre sud nord organisent en partenariat avec l’institut royal de la culture amazighe, le Festival de la Culture Amazighe 6ème Edition Fès, 1-4 juillet 2010

Les axes inscrits à l’ordre du jour du congrès comprennent  l’Amazighité, Migration et Ecriture, la pluralité culturelle au Maghreb dans ses relations avec l’Europe, la Migration et hybridités discursives et l’écriture et littérature de l’immigration…Suite

A l’occasion de  la Journée mondiale du réfugié la ville de Rabat s'apprête à accueillir la 4ème édition du Festival Rabat -Africa  qui aura lieu du 18 au 21 juin au centre Yacoub El Mansour…Suite

L'artiste-peintre belge d'origine marocaine Jamila Al Badaoui expose du 18 au 30 juin au Centre culturel d'Agdal, dans le cadre du "Parcours d'artistes 2010 de Rabat".

Elue "coup de coeur 2008" du "Parcours d'artistes de Saint-Gilles" à Bruxelles, Jamila Al Badaoui présentera pour la première fois au Maroc ses créativités picturales et sculpturales, des oeuvres qui projettent son regard sur "l'équilibre fragile" de l'univers.

Les tableaux de l'artiste-peintre présentent des lambeaux de toiles cousus, les coutures sur les toiles se lisant comme des réparations rituelles.

"Le sens de l'oeuvre naît du rappel de la fragilité des choses qui se font et se défont si vite, et s'instaure comme une tentative de concilier le passé qui fuit et le présent qui passe, pour annoncer le futur en perpétuel recherche d'équilibre", explique-t-elle.

L'artiste privilégie l'instinct et captive le regard en travaillant particulièrement la forme et la couleur. Elle mélange les supports et les matériaux et marie les techniques.

Dans sa "recherche de l'équilibre", et d'une représentation de sa vision du monde contemporain, elle donne libre cours à son imagination, par une transcription picturale abstraite, laissant la porte ouverte à l'interprétation.

Jamila Al Badaoui se consacre depuis plusieurs années à la peinture. Tout en continuant à privilégier cet art, elle se met à toucher à la sculpture. Elle a ainsi expérimenté différents styles et mis en oeuvre diverses installations, avec une richesse de formes et de techniques.

"J'ai voulu présenter un autre aspect de mon travail, et changer de medium. Il y a beaucoup de symbolique dans le choix des matières. J'essaie de faire avec le minimum que j'ai. Je vais toujours aux marchés aux puces pour chercher du matériel, et récupérer des matières qui m'intéressent et avec lesquelles je peux créer énormément de choses", confie-t-elle à la Map.

Auteur de plusieurs expositions individuelles, Jamila Al Badaoui a également participé à des expositions collectives, comme celle intitulée "Asseoir l'espoir", montée en novembre 2008 aux Halles de Schaarbeek, à Bruxelles, ou elle a notamment présenté "une chaise électrique pour enfants", une oeuvre qu'elle a confectionnée pour "dénoncer la situation des enfants dans le monde qui subissent des agressions ou qui vivent dans une situation de guerre ou de faim, notamment les enfants palestiniens".

Elle a aussi présenté ses travaux lors de l'exposition "Cube et Square", dans le cadre des rencontres saint-gilloises 2010, qui a permis au public de découvrir toute une série d'artistes travaillant la forme du carré et du cube sous des aspects bien surprenants.

"J'ai également exposé en novembre dernier à Paris une sculpture faite avec du métal. J'ai travaillé chaque pièce et l'assemblage a donné lieu à une oeuvre unique, où je peux déplacer, changer et où rien ne reste statique, comme notre monde en pleine mutation", indique-t-elle.

L'artiste se réjouit de présenter ses travaux au Maroc. "C'est pour moi un grand plaisir de pouvoir exposer pour la première fois au Maroc, mon pays d'origine, et pouvoir partager mon travail avec le public marocain".

Jamila Al Badaoui, qui a eu l'occasion de visiter plusieurs galeries au Maroc et d'y rencontrer beaucoup d'artistes, se dit "impressionnée" par le foisonnement culturel et artistique que connait le pays.

L'artiste exposera également du 25 juillet au 10 aout à Larache dans le cadre de "MedineExpo", lors du Festival international de chant et guitare.

Le "Parcours d'artistes de Saint-Gilles", commune bruxelloise au brassage culturel florissant, avait accueilli du 7 au 23 mai dernier, le jeune artiste marocain Nabil Bahya, dans le cadre de l'échange avec le "Parcours d'artistes de Rabat".

Cette manifestation a pour objectif de mettre en relation les artistes et le public ainsi que les artistes entre eux, de promouvoir la création artistique et d'encourager la coopération et l'échange interculturel.

Source : MAP

Le concert de clôture du festival Jazz au Chellah a dignement fêté, lundi soir, les 15 années d’existence de cette manifestation culturelle incontournable de la scène marocaine avec une création franco-marocaine réunissant le trio Louis Sclavis et Majid Bekkas, Aly Keita au Balafon et les Gnaouas de Salé.

Le public venu en masse a longuement applaudi le trio conduit par Louis Sclavis à la clarinette, Minino Garay aux percussions et Ramon Lopez à la Batterie qui a été rejoint par Majid Bekkas, qui a troqué le temps d'un concert sa casquette de directeur artistique pour retrouver celle d'artiste international, avec son Guembri, son Oud et sa magnifique voix au timbre suave et mélancolique.

Cette création a été initiée par Majid Bekkas pour son nouveau CD avec Louis Sclavis, son ami de longue date. Sclavis est l'un des musiciens les plus créatifs de la scène européenne. Pour lui, "la rencontre est une dimension essentielle à l'épanouissement organique de toute musique".

Autour de lui, des artistes de grande pointure: l'artiste éclectique et inclassable Minino Garay, batteur de Dee Dee Bridgewater. Puis Ramon Lopez, batteur hyper actif, récemment décoré "Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres" pour saluer son importance et son rayonnement artistique en France.

En première partie de cette soirée de clôture, le groupe finlandais Ilmiliekki Quartet, qui compte Verneri Pohjola à la trompette, Tuomo Prattala au Piano, Olavi Louhivuori à la Batterie et Antti Lotjonen à la basse, a gratifié le public par une prestation réussie.

Cinq jours durant, le festival Jazz au Chellah a offert des moments magiques à ses habitués grâce aux sonorités les plus récentes du jazz européen et avec comme invités d'honneur pour les rencontres des artistes marocains d'Europe, dont Mohammed Zeftari (violon), Kamil Hachadi (saxophone), Khalid Kouhen (percussions américaines et indiennes) et Ali Alaoui (percussions).

Depuis 2005, le Chellah en ouvrant ses portes au festival Jazz et en lui offrant son nom, lui a ouvert de nouvelles perspectives. Au sein de ce magnifique endroit, symbole dŒun patrimoine culturel marocain intemporel, se sont succédées des éditions de plus en plus appréciées par un public de mélomanes avertis et plus jeunes qui lui ont apporté une dynamique et un souffle nouveaux.

Des groupes européens et marocains se rejoignant ensemble sur scène pour faire partager un véritable dialogue musical qui transcende toutes les frontières et les différences.

Bâti autour d'un dialogue des cultures Europe-Maroc, «Jazz au Chellah» a démontré au fil des ans la profonde pertinence de sa démarche basée sur une coopération entre artistes.

Ce festival a su s'imposer comme un événement incontournable de la scène culturelle du Maroc. Organisé depuis 1996 à l'initiative de la délégation de l'Union Européenne au Maroc avec les ambassades et instituts culturels des Etats membres de l'UE, en partenariat avec le ministère de la Culture et la Wilaya de Rabat Salé, et la Fondation Caisse de Dépôt et Gestion, ce festival est un témoignage concret du partenariat culturel euro-méditerranéen.

Source : MAP

"Profilage" racial par la police et "politique du chiffre" contre l'immigration illégale sont critiqués mardi dans un rapport du Conseil de l'Europe sur la France qui souligne par ailleurs le rôle positif de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) contre les discriminations.

S'appuyant sur les témoignages d'ONG de droits de l'homme, le document de l'agence antidiscrimination (Ecri) de l'organisation observe une interaction entre la fixation d'objectifs de lutte contre l'immigration illégale et la pratique du profilage racial.

Ses experts indépendants s'inquiètent "des graves conséquences que semble déjà avoir l'établissement d'objectifs chiffrés par le gouvernement en matière de reconduite à la frontière", évoquant des excès en matière d'interpellation, de rétention, et de retour des étrangers.

L'Ecri demande à la France de prendre des mesures en inscrivant clairement dans la loi l'interdiction du "profilage" racial.

Selon une enquête, financée par le Open Society Institute du milliardaire américain George Soros et publiée en juin 2009, les contrôles d'identité par la police à Paris se fondent "principalement sur l'ethnicité et le style de vêtements" portés par les personnes contrôlées et non sur la base d'un comportement suspect.

Dans sa réponse annexée au rapport du Conseil de l'Europe de mardi, Paris souligne cependant "que l'apparence ethnique en tant que telle n'a aucun intérêt dans la lutte contre la délinquance" et qu'elle "n'intervient pas dans la décision de contrôler". Le principal critère des contrôles, précise le commentaire, reste la réaction à la vue du policier, comme, par exemple, la fuite ou la tentative de se dissimuler".

L'agence spécialisée du Conseil de l'Europe estime que des propos tenus par des responsables politiques sur l'immigration et l'intégration, "y compris par des membres du gouvernement", ont été ressentis comme encourageant l'expression du racisme et de la xénophobie.

Elle constate aussi la persistance de discrimination dans l'accès à l'emploi, à l'éducation et aux services qui touche les minorités visibles, les musulmans, les gens du voyage et les Roms. Elle souligne aussi "un problème de représentation disproportionnée d'enfants d'origine immigrée" au sein de certains établissements scolaires.

L'agence observe cependant que depuis son dernier rapport en 2005 "des progrès ont été accomplis dans un certain nombre de domaines".

Compte tenu "du rôle clé" joué par la Halde dans la lutte contre la discrimination raciale, l'agence "recommande" aux autorités françaises de continuer à soutenir cette institution.

Elle se félicite aussi que des nouvelles normes pour lutter contre les discriminations commencent à porter leurs fruits", malgré "une persistance d'attaques verbales ou physiques" contre des personnes musulmanes, juives et de minorités visibles.

Le "rôle actif joué par les autorités françaises dans la lutte contre l'antisémitisme dans plusieurs domaines" est souligné.

"Un des problèmes restant à résoudre est le trop grand nombre de victimes d'actes racistes ou de discriminations qui hésitent à porter plainte, en particulier auprès de la police", souligne le rapport.

Source : AFP

Plus de 90 experts de la formation professionnelle et de la recherche, issus de 16 pays du bassin méditerranéen, se sont réunis les 14 et 15 juin 2010 à Marseille. Leur mission ? Etudier comment améliorer les qualifications, connaître avec précision les compétences acquises par les diplômes afin de faciliter la mobilité des travailleurs.

« Notre objectif n’est pas de faire en sorte que tous les pays aient les mêmes diplômes mais il s’agit de savoir ce que représente un diplôme en termes de compétences acquises. Si le groupe Peugeot souhaite investir en Egypte pour construire une chaîne de montage, il va d’abord s’attacher à connaître les qualifications sur place. Actuellement, nous ne savons pas répondre de manière cohérente et cela représente un frein à la coopération», a expliqué Mourad Ezzine, directeur de l’Education à la Banque Mondiale qui organisait le séminaire en partenariat avec le Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée (CMI).

Durant deux jours, ce séminaire-atelier s’attache à définir des outils communs de qualification et d’évaluation qu’il faudra mettre en place dans la région MENA (Moyen Orient et Afrique du nord) en s’inspirant de l’exemple européen. Ce vaste chantier de plusieurs années a débuté fin 2009, avec une première rencontre dans la cité phocéenne, et devrait se poursuivre à raison de deux rencontres annuelles pour avancer sur l’harmonisation des systèmes de qualification et d’assurance qualité.

Des diplômes correspondant aux réalités du marché

« Il s’agit de voir comment harmoniser et coopérer pour développer le capital humain et faire en sorte que les qualifications soient reconnues en Méditerranée et contribuent à faciliter les flux de main d’œuvre et du capital. Il faut trouver les clés pour passer d’un système à l’autre», détaille Mourad Ezzine.

L’accroissement de la mobilité devrait contribuer ainsi à réduire le taux de chômage qui atteint 25% dans la région MENA contre 11% au niveau mondial avec une forte proportion de jeunes touchés. En Egypte, au Qatar, en Syrie, ils représentent 60% des chômeurs.

Pour le ministre égyptien de l’Education et de la Recherche, Hany Helal, « ce qui compte ce sont les compétences acquises pour aller travailler dans un autre pays. Nous avons noué des accords bilatéraux et multilatéraux permettant aux Egyptiens d’aller travailler en Grande-Bretagne ou en France à condition de passer un examen. Nous sommes en train de modifier le système éducatif pour répondre à la demande des industriels. L’Egypte est le quatrième pays au monde pour l’externalisation des télécommunications ».

Dès 2006, l’Egypte s’est dotée d’une agence indépendante chargée de la qualité mais avoue être en en retard s’agissant des qualifications. Présent lors de ce séminaire, Ibrahim Hugari, ministre de la Formation Professionnelle du Yémen, a indiqué : « Chaque année, 250.000 jeunes décrochent un diplôme mais nous sommes incapables de dire si cela correspond au marché des pays du Golfe. Nous devons déterminer des critères d’assurance qualité pour définir la valeur des diplômes et des qualifications ».

Source : eco nostrum

Barcelone sera la première grande ville espagnole à interdire le port du voile intégral dans ses espaces municipaux, selon l'annonce faite lundi par son maire socialiste, Jordi Hereu.

L'édile a annoncé qu'il signerait prochainement un arrêté municipal en ce sens, qui s'appliquerait dans les espaces municipaux comme les mairies, marchés municipaux couverts ou encore crèches municipales, pour des raisons de sécurité et de «bon sens».

«Il n'est pas possible que quelqu'un entre dans un lieu sans qu'on puisse l'identifier» a expliqué le maire soulignant que la mesure ne vise «aucune croyance religieuse» et qu'elle s'appliquerait pareillement aux personnes qui portent des casques ou des passe-montagnes.

Des interdictions municipales similaires ont déjà été prises à Lérida et El Vendrell, deux autres villes de la riche région de Catalogne au nord-est du pays, où la population immigrée musulmane est relativement plus importante qu'ailleurs en Espagne. D'autres villes de Catalogne dont Tarragone et Gérone et Coin en Andalousie envisagent de prendre des mesures similaires.

Dans tous les lieux publics

Le Parti Populaire, orienté à droite, principale formation de l'opposition espagnole, a annoncé qu'il allait présenter au Parlement régional de Catalogne une proposition d'interdiction du port du voile intégral dans les lieux publics. Le PP a également présenté une motion pour que le sujet soit débattu au Sénat espagnol. De leur côté, les responsables de onze mosquées de Catalogne ont annoncé qu'ils envisageaient de déposer un recours contre ces interdictions devant le Tribunal constitutionnel espagnol.

L'immigration a explosé depuis les années 1990 en Espagne, où la communauté marocaine est l'une des plus importantes. Mais la Catalogne compte également une forte communauté pakistanaise. La communauté musulmane en Espagne compte près d'un million de personnes sur une population totale de près de 47 millions d'habitants.

La Belgique a déjà approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans les lieux public et un projet en ce sens doit être présenté en juillet devant le Parlement français.

Source : Libération/AFP

Des experts des deux rives du détroit débattent, lundi et mardi à Séville, dans le cadre d'un séminaire international, des dynamiques migratoires de la population marocaine dans le contexte de l'Union Européenne et de l'Espagne.

Organisé dans le cadre d'un cycle d'activités culturelles sur "Le Maroc en trois cultures", initié depuis fin mai par la Fondation des trois cultures de la méditerranée, le séminaire, animé par des professeurs universitaires, des présidents d'associations et des experts en immigration, se fixe comme objectif d'améliorer et d'actualiser la connaissance du phénomène migratoire de la population marocaine dans les contextes espagnol et européen et de cerner l'évolution de cette réalité sociale.

Le séminaire, qui examinera les dynamiques migratoires marocaines en Espagne ainsi que le phénomène des migrations internationales en méditerranée et dans l'UE, procédera également à une évaluation des politiques de migration dans le contexte Européen.

Le séminaire sera marqué, par ailleurs, par la présentation d'une étude sociologique sur le collectif immigré marocain établi en Andalousie.

L'étude publiée dans un ouvrage intitulé " Marocains d'Andalousie : dynamiques migratoires et conditions de vie " et qui entre dans le cadre d'un macro-projet de caractère international auquel ont participé un total de 32 chercheurs en provenance du Maroc, de la France et de l'Andalousie, relève le grand attachement que porte ce collectif au Maroc et les liens forts qu'il maintient avec la famille et la région d'origine.

Selon cette étude sociologique, basée sur 1.514 questionnaires rédigés en Darija (dialecte marocain) distribués à des ressortissants marocains établis dans 42 municipalités andalouses, l'écrasante majorité des personnes interrogées (97pc) affirme maintenir un contact permanent avec le Maroc et 82pc indique envoyer régulièrement de l'argent pour répondre aux nécessités des siens.

L'étude, développée entre 2007 et 2010 sous la direction de Mokhtar Mohatar Marzok, docteur en anthropologie sociale et qui forme partie d'un projet de recherche mené par la Fondation des trois cultures, le centre des études andalouses et le département de politiques migratoires auprès du ministère Andalou de l'emploi, a également révélé la cohésion sociale du collectif immigré marocain qui maintient de forts liens avec sa région d'origine et sa famille, ainsi que le rôle fondamental joué par la femme immigrée marocaine dans la gestion et la réalisation de l'équilibre budgétaire des foyers dans un contexte social différent.

Organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le cycle " Le Maroc en trois cultures " a été ouvert le 26 mai dernier à Séville.

Ce cycle d'activités culturelles ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc". Pour ce faire, les organisateurs ont retenu une riche programmation étalée jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique et des concours gastronomiques.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.

Source : MAP

Une semaine culturelle du Maroc à Barcelone "Marrocfest", a ouvert ses portes, lundi dans cette ville du Nord est de l'Espagne, sous le signe du "rapprochement " et de la " compréhension".

La manifestation, une initiative d'une trentaine d'associations et entités culturelles catalanes et catalanes d'origine marocaine, se fixe comme objectif de "consolider les ponts entre les deux communautés marocaine et catalane, en favorisant la compréhension réciproque et la coexistence, à l'image de l'excellence des relations économiques bilatérales ".

Organisée en collaboration avec l'Institut Européen de la méditerranée (IEMed) et de plusieurs institutions catalanes, la semaine cultuelle, qui se déroulera jusqu'à dimanche prochain, entend contribuer à "consolider les ponts entre les deux communautés marocaine et catalane, en favorisant la compréhension réciproque et la coexistence, à l'image de l'excellence des relations économiques bilatérales", soulignent ses organisateurs dans un communiqué.

Au programme de cette manifestation des concerts de musique, des séminaires, un cycle de cinéma marocain, des expositions de peinture et photographiques ainsi que des ateliers thématiques pour rapprocher le public catalan de la réalité du Maroc et des marocains établis en Catalogne.

" MarrocFest n'est pas une fête des marocains pour les marocains", mais des Marocains à la rencontre des Catalans, affirment les organisateurs. La manifestation s'adresse à tous les immigrés installés en Catalogne qui forment maintenant partie de la culture catalane et qui peuvent être fiers de leurs origines, a assuré le directeur de coopération et immigration à la mairie de Barcelone, Ramon Sanahuja, lors d'un point de presse consacré à la présentation de cet événement.

La journée de lundi, qui marque le début de cette semaine culturelle du Maroc à Barcelone, donnera le ton à un "dialogue " qui revisitera les racines communes de la musique, la littérature et la science aux cultures arabe et européenne, avec la participation de l'arabisant catalan, Joan Vernet.

Un cycle de cinéma marocain est également prévu par les organisateurs qui ont annoncé la projection à partir de mardi de célèbres films marocains comme " où vas-tu Moshé ?", en présence du réalisateur Hassan Benjelloun, ainsi que d'autres films marocains comme "le grand voyage" et "Ali Zaoua".

La région autonome de la Catalogne concentre un important collectif immigré d'origine marocaine fort de quelque 300.000 personnes, soit le tiers de l'ensemble de la communauté marocaine établie en Espagne, rappelle-t-on.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a entamé lundi une visite de travail au Royaume Uni et en Irlande, indique un communiqué du ministère.

Au cours de cette visite de six jours, M. Ameur aura des entretiens avec notamment le ministre anglais de l'immigration portant sur les moyens de promouvoir les conditions des Marocains établis au Royaume Uni et avec le maire de Londres, avant de rencontrer les compétences marocaines résidant en Grande-Bretagne.

Lors de son déplacement en Irlande, M. Ameur tiendra vendredi une réunion avec les autorités gouvernementales et locales de Dublin pour discuter des moyens permettant de donner une impulsion aux axes de coopération existant entre les deux pays dans les domaines migratoire, social et culturel.

Il rencontrera également les représentants de la communauté marocaine résidant à cette agglomération irlandaise.

Source : MAP

Fin mars, le ministre français de l'immigration, Eric Besson, avait présenté son projet de loi sur l'immigration qui sera discuté à l'Assemblée nationale en septembre. Le Conseil national des marocains de France (CNMF) et de nombreuses autres associations lancent la campagne contre une loi qui instaurera un véritable « bannissement » des étrangers sans papiers à l'arrivée en France.

Le projet de loi Besson relatif à l’entrée, au séjour, à l’éloignement des étrangers et à la nationalité, inquiète plus d'un, et pour cause. Le texte prévoit un pouvoir discrétionnaire des préfets et de l'exécutif en général dans de nombreux domaines, surtout concernant « l'éloignement », véritable euphémisme au vu de ce que prévoit la loi.

Ainsi, ce ne sera plus au bout de 48 heures, mais seulement au bout de cinq jours de détention qu'un étranger sans papiers, venu en France, aura le droit de voir le Juge des Libertés (JDL) si le projet de loi Besson passe les prochaines instances. Accompagné d'un délai minimal de détention avant retour qui risque de passer de 30 jours à 48 heures (!), cette loi pourrait permettre aux autorités françaises de faire sortir les étrangers sans même que la justice ou une instance indépendante ne les ait entendu. Et cela en partant de n'importe où sur le territoire français, car le projet de loi prévoit d'autoriser les préfets de mettre en place des « zones d'attentes temporaires » là où il y aurait « urgence ».

Ces dispositions et d'autres encore, mènent le CNMF, dans un communiqué, à estimer que l'on « assiste à  la création d’une  véritable mesure de 'bannissement' de l’étranger laissée au pouvoir discrétionnaire de l’administration ».

Ce projet de loi ne concerne toutefois pas uniquement la fermeture des frontières aux sans papiers, il se veut une réponse beaucoup plus exhaustive sur la question de qui est le bienvenu en France, qui ne l'est pas, et comment l'exécutif peut s'assurer que ses choix ne soient pas mis en question. Toutes les dispositions s'inscrivent dans une vision de plus en plus élaborée « d'immigration choisie », aux conséquences rudes pour certains. Comme l'explique le CNMF, « ne sera donc 'acceptable' que l’étranger perçu comme rentable pour l’économie du pays. »

Pour qu'une critique argumentée puisse être formulée point pour point, le texte nécessite un scrutin poussé. C'est ce que proposent de plus en plus d'associations en France. Avant que le projet de loi ne soit discuté à l'Assemblée nationale en septembre, l'opinion publique doit être informée pour faire pression sur le gouvernement.

Un premier rendez-vous est donné ce lundi soir, 14 juin à Toulouse. Le Réseau Education Sans Frontières (RESF) invite à une soirée d'informations et de débats sur le projet de loi, à 20h30 dans la Salle du Sénéchal, rue de Rémusat.

Jeudi 17, c'est un collectif d'associations, dont le CNMF, le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI), qui a notamment fait un dossier thématique sur le projet de loi, et la Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (FASTI), qui invitent les Parisiens à se réunir.

Source : Yabiladi

Jusqu'au 18 juin 2010 dans l’Oise et à Paris

Depuis cinq ans, la Ligue de l’enseignement de l’Oise et l'ORPC organisent le festival Les Yeux ouverts sur l’immigration qui se déroule dans l’Oise ainsi qu’à Paris et se propose de mettre en avant une thématique liée à la question des migrations. Après avoir exploré l’an passé la notion de frontières, tant géographiques, physiques que psychologiques, cette cinquième édition baptisée "Histoires d’un peuple" est consacrée aux Etats-Unis et prend comme point de départ l’Amérique latine. "L'immigration est au cœur même de l'identité américaine et de sa construction" expliquent, dans le dossier de presse, les coordinatrices du festival qui entendent bien mettre en perspective les expériences américaine et française. Le principe est toujours le même : à partir d’une petite vingtaine de documentaires, dont, entre autres, celui de Martin Scorsese, de Louis Malle ou de William Klein, il s’agit d’ouvrir le débat en présence d’un expert et de décrypter ces "histoires de migrants et de descendants d'esclaves qui constituent le 'melting pot' américain". Innovation cette année avec deux cartes blanches, l’une donnée à la Cité nationale de l’histoire de l'immigration qui présentera Les Récits d’Ellis Island réalisé par Roger Bober et George Perec, et la seconde à Hamé, cinéaste et rappeur du groupe La Rumeur avec deux films sur le cinéma militant noir des années soixante-dix. A noter qu’une programmation scolaire est prévue.

Source : Cité nationale de l'histoire de l'immigration

L'école marocaine de Montréal a fêté, samedi, la fin de l'année scolaire 2009-2010 dans une ambiance festive et bon enfant au cours de laquelle élèves, parents et professeurs de cet établissement prestigieux ont à l'unisson rendu hommage à l'identité et à la culture marocaines et souligné leur attachement à leur pays d'origine.

Au cours de cette fête, des spectacles de musique et des pièces théâtrales ont été exécutés par les élèves et les éléments les plus méritants ont été récompensés pour leurs brillants résultats et leur capacité à s'adapter, à s'intégrer dans le pays d'accueil et à concilier entre deux cultures.

Les sacrifices consentis par les enseignants et les superviseurs pédagogiques de l'école n'ont pas pour autant été omis lors de cette soirée qui a été rehaussée par le chant de l'hymne national exécuté avec brio par les élèves de l'école.

Pour la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, qui s'est félicitée des actions louables entreprises par l'ensemble du personnel de l'établissement scolaire, ce genre d'activités ne manquera certainement pas de renforcer et consolider chez les enfants des membres de la communauté marocaine établis à Montréal la dévotion et l'attachement à leur patrimoine culturel pour en faire la promotion et l'élévation dans la société d'accueil, tout en préservant des liens solides et profonds avec leur pays d'origine.

Source : MAP

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