L'Union européenne n'entend pas légiférer pour réglementer l'usage du voile intégral de type burqa dans les lieux publics car cette décision relève des gouvernements, a affirmé lundi la Commission européenne. "Je ne vois pas la nécessité d'une loi européenne sur la burqa", a déclaré la Commissaire européenne en charge des Affaires intérieures Cecilia Malmström au cours d'une conférence de presse avec la présidence espagnole de l'UE à Bruxelles.
Le gouvernement socialiste espagnol songe à inclure dans une future loi sur la "liberté de religion" une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral de type burqa dans les lieux publics, a pour sa part indiqué le ministre espagnol de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba. "Mais il s'agit d'une décision de politique interne", a-t-il précisé.
La Belgique se prépare à interdire le voile intégral dans tout espace public. Le projet de loi approuvé fin avril par la Chambre des députés doit encore être avalisé par le Sénat.
Un projet similaire doit être présenté en juillet devant le Parlement français.
Source : Le Figaro/AFP
28/06/2010
La coopération maroco-espagnole en matière de lutte contre l'immigration clandestine a conduit à "des résultats efficaces", a indiqué, lundi à Rabat, le Secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération, M. Youssef Amrani.
Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une rencontre avec la Secrétaire d'Etat espagnol chargée de l'émigration et l'immigration, Mme Anna Terron i Cusi, M. Amrani a ajouté que ces résultats ont été à l'origine d'une "baisse substantielle" du nombre des migrants clandestins au cours des deux dernières années.
Le Maroc et l'Espagne, a-t-il dit, ont également réitéré leur plein engagement à poursuivre la concertation et la coordination dans ce domaine sur la base des dispositions légales convenues entre les deux parties et conformément à leurs engagements internationaux.
Les deux pays ont renouvelé leur détermination à continuer à travailler de concert dans le cadre d'une approche globale et multidimensionnelle basée essentiellement sur le démantèlement des réseaux de migration irrégulière, l'encouragement et la facilitation de la migration légale et du développement ainsi qu'une meilleure intégration des Marocains résidant en Espagne, a-t-il poursuivi.
La communauté marocaine résidant en Espagne joue un rôle essentiel dans la consolidation des liens d'amitié et de coopération entre les deux pays, a-t-il rappelé, précisant que l'accent a été mis, lors de cette réunion, sur la nécessité d'entreprendre toutes les mesures nécessaires afin de préserver ses droits et ses acquis, en particulier en ces moments de crise économique et financière.
Il a, par ailleurs, rappelé qu'il a été convenu lors de cette rencontre, d'activer les mécanismes de coopération entre le Maroc et l'Espagne pour la préservation de ces acquis, notant que "les questions de l'immigration doivent être traitées dans le cadre d'une approche globales prenant en considération les intérêts de nos communautés, le développement économique des pays du Sud et les grands efforts déployés pour faire face à l'immigration clandestine".
De son côté, Mme Terron a indiqué que cette rencontre s'inscrit dans le cadre des "bonnes relations maroco-espagnoles", précisant qu'il a été convenu de tenir une réunion au Maroc avant la fin de l'année en cours, dans le cadre des groupes de travail maroco-espagnol sur l'immigration, en vue d'examiner la manière d'organiser la migration légale et la situation des personnes se trouvant sur le sol espagnol et de poursuivre la lutte contre l'immigration illégale.
La responsable espagnole a souligné aussi la nécessité de réorganiser les flux migratoires en cette période de crise économique mondiale, dans "l'intérêt de toutes les parties".
Mme Anna Terron avait eu auparavant des entretiens avec le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, M. Saâd Hassar, sur les sujets d'intérêt commun, notamment la coopération bilatérale dans le domaine migratoire.
Source : MAP
C'est dans une des librairies huppées de Bruxelles que l'universitaire et écrivain marocain Fouad Laroui a présenté son nouveau livre: "des Bedouins dans le Polder" publié aux éditions françaises "Zellige".
Il s'agit, bien évidemment, de l'histoire des immigrés marocains en terre néerlandaise. En témoigne le titre, qui peut paraître à première vue, provocateur. Mais " C'est juste une image n'y cherchons aucune autre intention", rétorque l'auteur à la MAP. Cependant, ce livre est surprenant dans sa démarche et dans son contenu.
Fouad Laroui a choisi la chronique du fait divers pour révéler la fragilité d'une population prise dans les rets de ses propres carcans.
Dans un style sobre mais juste, l'écrivain nous fait part, tel un conteur qui dit à demain à son lecteur, de récits déroutants qui n'ont aucun lien les uns avec les autres mais qui pourtant s'emboîtent grâce à l'habileté dans l'écriture.
Six chapitres truffés d'histoires de témoignages, légères mais fortes, recueillis au gré du hasard, de moments décalés, plongent le lecteur dans des lieux différents : un train, une gare, une terrasse de café, un tribunal, une administration, une route au lever du jour.
L'auteur qui reste en dehors de ce panorama atypique, dresse des chapiteaux, mettant en scène ses personnages à l'aide d'un jeu allégorique subtil et original et mêlant, dans une même coulée, évènements collectifs et réactions humaines, afin de dévoiler, à travers des questions et des réponses, les multiples facettes psychologiques et les péripéties "des gens du commun" et des "grands personnages".
De prime abord rebutant car la galerie d'esquisses est cruelle, le livre de Fouad Laroui décrypte et dénonce l'ignorance et les clichés, aussi bien de ceux de la société de souche que ceux de la communauté d'origine étrangère. Les deux mondes s'affrontent et les dialogues de sourds à des degrés divers, s'entrechoquent, générant du burlesque, ce que l'auteur qualifie de "situations tragi-comiques".
" J'ai noté pendant plusieurs années dans un petit carnet des anecdotes, des choses vues, des dialogues entendus dans les rues d'Amsterdam et d'autres villes des Pays Bas", écrit en préface l'auteur qui estime tout de même, qu'une simple anecdote est plus convaincante" que " la démonstration rigoureuse " de l'ethnologue ou du sociologue.
L'anecdote fait office de démonstration. Fouad Laroui pointe en effet du doigt la méconnaissance de l'autre et les difficultés à vivre ensemble. Il donne des exemples concrets qui laissent perplexes, tels que ces tests d'insertion civile "élaborés par les Néerlandais pour les étrangers pour une éventuelle intégration en cas d'échecs, ils seront certes pénalisés, "les séminaires du ministère de la justice pour comprendre les Marocains", "pourquoi les Marocaines ne font pas de vélo", "un Hammam" socio-éducatif", " les tests ADN " pour éviter les mariages consanguins, ou encore l'histoire très drôle de cette jeune femme si naïve "profondément attachée au pays de ses aïeux" et, surtout l'épilogue judicieux qui déclenche la sensation du vide.
Face à cette compilation stupéfiante en ce qu'elle provoque des sentiments contradictoires, où l'on est partagés entre l'envie de rire et celle de pleurer, le lecteur se demande : l'immigration est elle désintégration ? L'immigration est elle solitude ? L'immigration est elle découragement ?
Et, l'auteur sur un ton léger et néanmoins lucide, répond une seconde fois à la MAP : " l'immigration ne peut pas aller sans heurt, à moins qu'elle se déploie dans un territoire entièrement vide. Et encore, il y aurait des problèmes avec les moustiques locaux ou les lézards". "Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà". Rien n'a changé, de ce point de vue, affirme l'écrivain dans un clin d'œil aux Pensées de Pascal.
Source : MAP
Alors que l'Union européenne a annoncé lundi qu'elle n'entend pas légiférer pour réglementer l'usage de la burqa, l'interdiction du voile intégral se déploie en Espagne de commune en commune. Comme souvent dans ce pays très décentralisé, c'est à partir d'une initiative locale que le débat a surgi dans l'actualité nationale. La ville catalane de Lleida a mis les pieds dans le plat le mois dernier. À la quasi-unanimité, le conseil municipal a adopté un arrêté qui interdit le port du niqab ou de la burqa dans les bâtiments municipaux - le seul endroit où la Mairie est compétente. La motion a passé outre les clivages habituels de la politique espagnole et catalane: présentée par le parti nationaliste de centre droit CiU, elle a reçu l'appui des socialistes, au pouvoir à l'hôtel de ville, et des conservateurs du Parti populaire (PP), qui appartiennent à l'opposition.
L'initiative mettra plusieurs mois avant d'entrer en vigueur, mais elle s'est immédiatement répandue en Catalogne. El Vendrell, Tarragone, Reus puis Barcelone, elle-même, ont annoncé leur intention de prendre des arrêtés similaires. Dans chacune de ces villes, les nationalistes catalans et le PP appuient l'interdiction. La gauche est plus sceptique et sa position varie selon la sensibilité locale.
La propagation du débat sur le voile intégral est tout sauf un hasard. Nationalistes catalans et conservateurs espagnols se retrouvent sur un sujet politiquement rentable. La Catalogne, l'une des régions les plus riches et dynamiques du pays, renouvellera à l'automne prochain son gouvernement autonome; une institution puissante qui a sa propre police, gouverne en matière d'éducation ou de santé publique et lève l'impôt.
Quant aux élections municipales, elles seront organisées au printemps. Alors que les socialistes risquent de perdre la région, et que plusieurs petits partis xénophobes s'organisent localement, le débat sur la burqa force chaque formation à prendre position.
Le PP, constatant les atermoiements de la gauche sur le sujet, entend bien nationaliser la polémique. La principale formation de l'opposition a présenté au Sénat une motion demandant au gouvernement de légiférer. L'auteur de l'initiative, la présidente du PP en Catalogne, Alicia Sanchez-Camacho, ne cache pas son intention d'en découdre avec le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), au pouvoir à Madrid. Ces derniers, accuse-t-elle, «n'ont aucune politique en matière d'immigration». Au dernier moment, CiU a joint ses voix à celles du PP, permettant l'adoption de cette motion purement symbolique.
Gênés par une polémique qu'ils n'attendaient pas, les socialistes ont hésité plusieurs semaines avant de fixer leur position. Ils se disent bien sûr contre la burqa… mais s'opposent également au vote d'une loi spécifique. Le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero préfère aborder la question dans le cadre d'une loi générale sur les libertés religieuses qu'il devrait présenter à l'automne. «Combien de burqas avez-vous vues en Espagne? Moi, pas une seule!», s'est exclamé le ministre de la Justice, Francisco Caamaño. La ministre de l'Égalité, Bibiana Aido, a dénoncé, pour sa part, une polémique «populiste et électoraliste».
Il est vrai que le débat s'inspire très clairement du cas français. Jusqu'à présent, le voile intégral, dont on ignore le nombre d'adeptes, n'a jamais été un sujet de polémique de ce côté des Pyrénées. Lors du vote de l'arrêté municipal de Lleida, les équipes des chaînes de télévision nationales cherchaient d'ailleurs à interviewer des habitantes intégralement voilées…
En vain! Seul le foulard à l'école suscite le débat de temps en temps. Mais l'Espagne, un pays non pas laïque mais aconfessionnel selon sa Constitution, règle le problème au cas par cas. Lorsque la volonté d'une jeune fille de porter le hidjab se heurte au règlement de son lycée, on propose habituellement à l'élève un établissement scolaire de substitution.
Source : Le Figaro
Fès - La 6-ème édition du festival de la culture amazighe de Fès, un rendez-vous annuel de promotion de l'interculturalité et de célébration de la chanson amazighe, se tiendra du 1er au 4 juillet prochain.
Le fil conducteur de cette édition, initiée par la Fondation Esprit de Fès, l'association Fès-Saiss et le Centre Sud-Nord, tournera autour de la signification historique, sociale et anthropologique de l'interculturalité et sur le rôle de la migration dans la consolidation des échanges culturels.
Il sera ainsi question d'établir "une approche cohérente, permettant de consolider le dialogue interculturel, la cohésion sociale et la culture démocratique".
A travers le thème "Migration et Hybridité: le paradigme Maghreb-Europe", les experts, chercheurs et acteurs de la société civile présents se pencheront, entre autres, sur l'examen de l'impact positif de la migration et du dialogue interculturel sur la paix, la démocratie, le développement durable et la sauvegarde du patrimoine.
Seront ainsi passées au crible des questions relatives à la migration et aux échanges culturels et leur rô le dans le développement et le dialogue entre l'Europe et le Maghreb, "qui a une tradition ancestrale de la diversité et qui a été, de tout temps, un carrefour privilégié de civilisations".
Six axes majeurs seront soumis au débat des participants, portant sur " amazighité, migration et écriture", "la pluralité culturelle au Maghreb dans ses relations avec l'Europe", "orientalisation, européanisation, islamisation", "le contexte maghrébin et son métissage", "migration et hybridités discursives" et "écriture et littérature de l'immigration".
Le festival prévoit aussi des séances d'hommage à un certain nombre de poètes et artistes en reconnaissance de leurs apports considérables à la culture amazighe, ainsi qu'au spécialiste de littérature et secrétaire général de l'institut royal de la culture amazighe (IRCAM), El Houssain El Moujahid.
Outre le volet académique de cette manifestation, organisée en partenariat avec l'IRCAM, la chanson amazighe sera dûment célébrée, à travers ses poètes et artistes chanteurs, qui donnent une image rayonnante à ce patrimoine littéraire et artistique.
De grands artistes comme Ammouri M'barek, Amina Tabaamrant et Abdellah Daoudi, ainsi que le groupe Tifraz du Rif, les Algériens de Tagrawla et le groupe italien Chafarde animeront les quatre jours du festival.
Source : emarrakech
L’opération Marhaba sera “auréolée” cette année par la tenue du premier forum des jeunes Marocains du monde. Y prendront part 500 jeunes venus de plus de 42 pays. A ces derniers et aux autres qui viendront se ressourcer dans leur pays: “Marhaba”.
Certainement, ces jeunes MRE ne manqueront pas de plaider pour une meilleure politique marocaine de soutien à leur endroit. Car parmi eux, il y aura forcément des étudiants en fin de cursus et désireux de faire carrière au Maroc. Parmi eux, il y aura certainement de jeunes cadres porteurs de projets pour le Royaume. Il faudra bien leur prêter une oreille attentive!
Cependant, il serait judicieux, à côté du forum de ces jeunes MRE, de penser encore mieux la politique de la jeunesse marocaine. Une jeunesse en proie à des universités qui ressemblent encore à des fiefs de chômeurs. Une jeunesse locale en mal d’emplois et victime du système, pour reprendre son jargon.
Marhaba alors aux jeunes MRE et marhaba à une politique de jeunesse qui sait écouter davantage les jeunes car l’avenir de ce pays dépend de comment elle est. Et comme dit le dicton :“dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel pays tu seras!”.
Source : Aufait
Des responsables du parti conservateur de la chancelière allemande Angela Merkel ont préconisé lundi des tests d'intelligence pour les immigrants, proposition "aberrante" et "discriminatoire" selon Berlin.
"Nous devons poser des critères qui servent vraiment à notre Etat. Outre une bonne formation et une qualification professionnelles, l'intelligence doit entrer en considération. Je suis pour des tests d'intelligence", a affirmé dans le quotidien Bild Peter Trapp, un membre de la CDU de Mme Merkel.
"Cette question ne doit plus être un tabou", a ajouté le porte-parole pour les Affaires intérieures de la branche berlinoise de la CDU.
Cette proposition "est aberrante", "discriminatoire" et "n'est pas non plus empreinte d'une grande intelligence", a réagi le porte-parole adjoint du gouvernement allemand, Christoph Steegmans, au cours d'un point presse à Berlin.
Un autre responsable conservateur, Markus Ferber, membre de la CSU, aile bavaroise de la CDU, avait aussi prôné l'exemple canadien tout en se disant favorable à une harmonisation de la politique d'immigration européenne.
"Le Canada est bien plus avancé en la matière et exige des enfants d'immigrés un quotient intellectuel plus élevé que celui des enfants locaux. Les raisons humanitaires comme le regroupement familial ne peuvent être à la longue le seul critère d'immigration", a-t-il fait valoir dans le journal Bild.
A l'instar d'autres partenaires européens, l'Allemagne impose des tests de langue à ses candidats à la nationalité allemande mais aussi des tests destinés à prouver leurs connaissances de l'ordre social et juridique allemand. Au préalable, ils doivent participer à des cours d'instruction civique.
En 2009, 734.000 personnes ont émigré tandis que 721.000 ont immigré dans la première économie européenne, principalement des Polonais et des Roumains.
A titre de comparaison, au début des années 2000, plus de 800.000 personnes par an immigraient en Allemagne, selon l'office des statistiques allemand.
Source : AFP
Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami a appelé au renforcement de la coopération avec les nouveaux acteurs associatifs en matière d'enseignement des langues de l'immigration.
Intervenant au terme des travaux de la conférence internationale "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", organisée les 24 et 25 juin à Rabat, M. El Yazami a précisé que cette coopération doit se faire après une certification des programmes et de la pédagogie mis en oeuvre et faire l'objet d'une évaluation périodique.
Cité par un communiqué du CCME, M. El Yazami a également fait part de la disponibilité du Conseil de continuer le processus de discussion avec l'ensemble des acteurs, notamment par la tenue de séminaires au sein même des pays d'immigration, mettant l'accent sur la nécessité de procéder à des évaluations régulières des efforts importants consentis par le Maroc dans ce domaine.
Par ailleurs, alors que le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a rappelé les grandes lignes du plan d'urgence adopté il y a quelques mois par le gouvernement dans ce domaine, le président délégué de la fondation Hassan II des MRE, M. Omar Azziman, a insisté sur la nécessité d'une évaluation des expériences cumulées durant les trois dernières décennies en matière d'enseignement de la langue et de la culture d'origine.
Les conclusions de ces expériences devraient servir de tremplin pour une coopération plus ajustée entre les différents partenaires publics marocains, en association avec leurs homologues des pays d'accueil et des acteurs sur place, qui devraient être multipliés au regard du caractère mondiale de l'émigration marocaine, a insisté M. Azziman.
Issus de neuf pays (la Belgique, l'Espagne, la France, les Etats-Unis, l'Italie, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Canada et du Maroc), près de 130 chercheurs, responsables publics du Maroc et acteurs associatifs de la communauté marocaine et représentants des gouvernements étrangers partenaires, ont établi durant ce séminaire un bilan de l'ensemble des dispositifs mis en place en matière d'enseignement des langues arabe et amazighe, indique le communiqué du CCME.
Il a ainsi été constaté la diversité des dispositifs, le nombre grandissant des acteurs intervenant dans ce domaine ainsi que les différentes contraintes qui entravent l'accomplissement de leur mission.
A cet égard, la tension existant entre ces dispositifs et les mutations continues des communautés marocaines (dont en premier lieu l'émergence des nouvelles générations) a été analysée ainsi que l'inadaptation de certains outils mis en place à la fin du siècle dernier.
En outre, plusieurs intervenants ont souligné l'intérêt de la mise en œuvre par les divers gouvernements européens d'un cadre européen commun de référence en matière de programmes scolaires et d'enseignement des langues vivantes, insistant, d'un autre côté, sur la nécessité pour l'enseignement des langues de l'immigration de s'y adapter.
Source : MAP
Entretien avec le Représentant Résident du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), M. Johannes van der Klaauw, sur l'évolution de la perception du statut des réfugiés au Maroc…Suite
Des groupes gnaoua prendront part à la 13-ème édition du Festival des Traditions du Monde à Sherbrooke, prévu du 11 au 13 aout prochain au Québec.
Cette invitation a été l'objet d'un accord de partenariat signé, dimanche, entre l'association "Yerma Gnaoua" et les organisateurs du festival canadien, en marge du festival "Gnaoua et musiques du monde", organisé du 24 au 27 juin dans la cité des Alizés.
Créée en 2009, l'association "Yerma Gnaoua" a pour objectif de sauvegarder le patrimoine immatériel de la confrérie et de favoriser la création musicale à travers la formation et sa transmission aux jeunes.
Regroupant les grands mâalams gnaouis, l'association contribue aussi à la pérennisation du Festival d'Essaouira, véritable vitrine de l'art gnaoui et à favoriser cette musique à travers des résidences d'artistes et des partenariats avec des festivals et artistes étrangers.
Cette association s'est, également, assignée comme mission d'oeuvrer pour que l'UNECSO accorde à la culture gnaouie le statut de patrimoine culturel immatériel universel.
Par ailleurs, les 23 mâalems qui ont pris part à cette 13-ème édition du festival ont tenu une réunion et entériné la décision d'engager le travail de retranscription des textes et de la musique des Gnaoua, projet dont la direction scientifique sera assurée par le musicologue Ahmed Aydoun.
Le rideau est tombé, dimanche soir, sur le festival d'Essaouira, organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.
La magie de cette édition n'avait d'égal que la passion partagée quatre jours durant entre artistes et public pour la musique gnaouie et sa capacité fascinante d'aller à la rencontre des musiques du monde.
Initié en partenariat avec l'association Essaouira-Mogador, ce festival a le mérite d'avoir réhabilité l'art gnaoui en tant que composante du patrimoine national et poussé les mâalems gnaouis sur le devant de la scène musicale, tant nationale qu'internationale.
Source : MAP
Fatima Zibouh pointe un décalage entre population d’origine étrangère et sa représentation. MR et Ecolo doivent faire des efforts, note-t-elle.
Comment le vote "ethnique" a-t-il influencé les résultats du scrutin fédéral du 13 juin dernier ? Tentative de réponse avec Fatima Zibouh, chercheuse à l’Université de Liège et auteure d’une étude sur la participation politique des élus d’origine maghrébine lors des élections régionales de 2004. Il faut également rappeler la polémique née de la désignation de la jeune femme voilée au conseil d’administration du Centre pour l’égalité des chances. Si Fatima Zibouh assure qu’elle n’est aucunement membre d’Ecolo, c’est bien le parti vert qui l’a proposée à ce poste.
Mais retour à l’analyse des élections, parti par parti. "La présence sur les listes de candidats d’origine étrangère est beaucoup plus forte lors des élections communales, a fortiori dans les communes à forte densité de population d’origine étrangère, entame Fatima Zibouh. Cette présence diminue pour les régionales et encore pour les élections fédérales. Les résultats des dernières élections montrent que le pourcentage d’élus d’origine étrangère est inférieur au pourcentage de personnes d’origine étrangère dans la population. Il y a un décalage." Pour elle, deux explications s’imposent. D’abord le fait que les partis politiques ont eu finalement très peu de temps pour constituer leurs listes, compte tenu du caractère anticipé du vote. Et en second lieu, l’idée selon laquelle, pour les partis, le vote "allochtone" représente un enjeu électoral beaucoup moins important (les non-Belges ne votant que pour les communales) que pour des élections qui se déroulent à d’autres niveaux de pouvoir.
"Oui bien sûr des candidats d’origine étrangère se sont présentés, surtout au parti socialiste, ajoute Fatima Zibouh. Je pense naturellement à la ministre de la Culture (Fadila Laanan) ou au secrétaire d’Etat Bruxellois (Emir Kir), c’est également le cas au Sénat. Ce qui fait dire à certains que le fait de tenir compte de l’évolution sociologique du pays permet d’engranger des voix. À cet égard j’ai été marquée par les déclarations d’Olivier Maingain, pour qui ce n’est suffisamment pas le cas au MR".
Le CDH, en revanche, joue la carte "allochtone" depuis un certain nombre de scrutins, sans pour autant en récolter un avantage déterminant. "Mettre un candidat d’origine étrangère ne suffit pas, commente Fatima Zibouh. Il faut également tenir compte des préoccupations de ces populations. Je rappelle que selon une étude de l’ULB, près de 50 % des musulmans votent socialiste alors qu’on aurait pu imaginer que cet électorat se dirigerait naturellement vers le CDH, réputé plus proche du religieux".
Quant à Ecolo, "il va devoir aussi tenir compte de l’évolution qu’annoncent les démographes s’il veut engranger plus de voix", indique Fatima Zibouh, qui précise que les préoccupations d’Ecolo sur l’environnement sont surtout celles de classes moyennes et ne touchent pas forcément les populations d’origine étrangère. Au final, même si tous les sièges n’ont pas été attribués (jeux des suppléances et des cooptations obligent), la présence d’élus d’origine étrangère ne s’annonce pas si insignifiante que cela au Parlement. Ainsi, la N-VA fait entrer deux candidates, d’origines turque et marocaine, à la Chambre qui, pour l’heure, devrait compter 6 députés d’origine non belge sur 150, apportés par le PS, le SPA, la N-VA, le CD&V Ecolo et Groen ! Au Sénat, sur 40 sièges à élection directe, trois devraient être occupés par des élus d’origine étrangère. Trois autres peuvent encore se trouver parmi les 21 sénateurs de Communauté et cooptés.
Source : Lalibre.be
La population flottante de travailleurs migrants chinois a atteint un chiffre record de 211 millions de personnes en 2009, et devrait atteindre 350 millions d'ici 2050 si les politiques du gouvernement restent telles qu'elles sont, d'après un rapport publié samedi.
Ce nombre pourrait cependant augmenter moins vite si le nombre des nouveaux travailleurs venant s'ajouter à la population migrante continue de baisser chaque année.
D'ici 2050, on estime que ce sont seulement quelque 3 millions de ces personnes qui devraient s'ajouter chaque année à la population migrante, une forte différence par rapport aux 6 millions actuels qui rejoignent la population de travailleurs migrants chaque année. Ce rapport sur la population flottante de la Chine est le premier de son genre à être publié par la Commission Nationale de la Population et du Planning Familial, et sera mis à jour chaque année dans l'avenir.
« La migration des personnes, qu'elles soient chinoises ou étrangères, contribue au développement de la Nation, et par conséquent elles devraient être protégées par la loi », a dit Thomas Sinkovits, le représentant pour la Chine de l'Organisation Internationale pour les Migrations, lors de la présentation du rapport.
De même, a-t-il dit, les droits de cette population flottante devraient-ils être hautement respectés et être les mêmes que ceux des habitants locaux.
« Du fait du système du hukou, ou permis de résidence, propre à la Chine, cette énorme population mobile est quasiment devenue une sorte de troisième catégorie, en plus des populations rurales et urbaines », dit Zhai Zhenwu, Directeur de l'Ecole des études sociologiques et de la population à l'Université Renmin de Chine. La Chine doit assurer à ces travailleurs migrants l'égalité des droits pour les services publics, quelque soit leur statut à l'égard du hukou, a-t-il dit.
Actuellement, les travailleurs migrants qui peinent depuis des années dans les villes n'ont pour autant pas les mêmes droits que leurs homologues urbains, dont les services de santé génésique et de planning familial, les programmes de protection sociale comme l'assurance accidents du travail, et l'accès aux ressources locales d'éducation pour les enfants, dit M. Zhai.
De plus en plus de familles du pays déménagent vers d'autres villes et choisissent d'y établir leur foyer, mettant davantage de pression sur le gouvernement pour qu'il procède à la réforme de ses politiques de gestion et de service à destination des populations migrantes, afin de leur assurer des moyens d'existence, a ajouté M. Zhai.
En Chine, bien que le nombre de migrants à longue distance ait baissé en 2009, du fait d'une plus faible demande en main d'oeuvre à cause de la crise financière, la tendance générale à long terme de déplacement de population vers les zones côtières de l'Est et les pôles-clés du trafic ne changera pas, d'après le rapport.
« Cela contribue aussi à maintenir la stabilité sociale et l'harmonie », dit Li Tie, qui dirige le Centre de recherche sur le développement de la ville et des banlieues, qui dépend de la Commission Nationale du Développement et de la Réforme.
Les émeutes qui ont éclaté en périphérie de Paris en 2005, par exemple, étaient liées à un mécontentement croissant d'immigrés marginalisés, principalement d'origine africaine, ont dit les experts.
En Chine, aujourd'hui, le problème des migrations internes et le besoin de travailleurs migrants doivent être traités, a insisté M. Li.
En réponse, la Commission a mis en place en 2008 un département de gestion et de service destiné à aider les migrants à s'intégrer dans la société de leur lieu de résidence et à jouir progressivement des mêmes droits que les habitants locaux.
Source: le Quotidien du Peuple en ligne
Pour la première fois sous la Ve République, un premier ministre va inaugurer une mosquée. Lundi matin, François Fillon est attendu à Argenteuil, en banlieue parisienne, à la mosquée al-Ihsan, un ancien bâtiment industriel de Renault, acheté il y a vingt ans par un entrepreneur algérien, et transformé, au long des années, grâce aux dons des fidèles, en grande mosquée de 3 000 mètres carrés avec son minaret.
Le ministre des Cultes, Brice Hortefeux, sera également présent, mais c'est François Fillon qui prendra la parole, avec la claire volonté d'apaiser les musulmans de France. Ils forment la plus importante communauté en Europe, avec près de 5 millions de personnes. Seuls 15% sont pratiquants, une proportion semblable aux autres religions. Mais les débats récurrents sur l'islam, le radicalisme, l'identité nationale ou la burqa ont suscité un malaise au-delà des simples croyants.
À une semaine du vote
Matignon entend rétablir la confiance à une semaine du vote de la loi qui interdira le port du voile intégral dans l'espace public et donner des gages. Au début du mois, les conseillers du premier ministre avaient déjà élaboré avec le Conseil français du culte musulman (CFCM) une convention pour «mieux suivre» l'évolution des actes ou menaces dirigés contre les musulmans. Sur 1 026 faits racistes recensés en 2009, 314 ont été commis au préjudice de personnes ou lieux de culte musulmans. Ce décompte spécifique était réclamé par les responsables musulmans depuis des années. En vain. Car le concept et la mesure de «l'islamophobie» sont polémiques. Beaucoup de responsables politiques redoutent qu'elle ne soit instrumentalisée. Ou encore utilisée pour créer une sorte de délit de blasphème envers l'islam. Au sein de la commission des droits de l'homme à l'ONU, les pays musulmans ont ainsi dénoncé les caricatures du Prophète comme un acte d'islamophobie.
Une religion fragmentée et sous influence étrangère
François Fillon a voulu montrer que la République veillait à ses concitoyens musulmans, dans un contexte tendu. Lundi matin, 800 personnalités ont été invitées pour écouter son discours à «la deuxième religion de France». Une religion pour l'instant fragmentée et toujours sous influence étrangère.
À Argenteuil, on compte 15 lieux de culte pour 28.000 musulmans : des grandes mosquées soutenues par les pays d'origine, de petites salles de prière, parfois contrôlées par des salafistes, et des foyers de travailleurs. La mosquée algérienne al-Ihsan voit ses imams nommés par Alger. À quelques kilomètres, sur une friche industrielle, s'élève une grande mosquée dirigée par des Marocains. Les Turcs disposent, eux, d'un immense centre religieux. Les usines ont laissé place aux mosquées. Et la première génération d'immigrés a gardé la main sur les associations religieuses.
Si les Algériens sont bien plus nombreux dans l'Hexagone, les Marocains sont largement plus investis dans le culte. Ils ont fini par emporter la tête du Conseil français du culte musulman, que Nicolas Sarkozy avait réservé les premières années au recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, afin de préserver les relations privilégiées avec l'Algérie. Aujourd'hui, l'islam reste un enjeu diplomatique majeur. Mais les rivalités entre l'Algérie et le Maroc, comme les soubresauts religieux au Maghreb, rendent cette triangulaire difficile à maîtriser. L'UOIF (Union des organisations islamiques de France), proche des Frères musulmans, se veut, elle, détachée des pays d'origine. C'est la structure la plus organisée et hiérarchisée, et à ce titre un interlocuteur incontournable des pouvoirs publics. Mais ses dirigeants vieillissent et le renouvellement est délicat. Car les nouvelles générations de pratiquants se montrent, à l'image de tous les Français, chaque jour moins enclins à se ranger derrière un étendard.
Source : Le Figaro
En matière de naturalisation, la Suisse, ex lanterne rouge européenne, fait reparler d’elle. Selon un rapport de l’Office fédéral des migrations, le nombre de ressortissants étrangers ayant obtenu la nationalité suisse a augmenté. Les explications d'Etienne Piguet, expert ès migrations.
L’an dernier, près de 1,7 million de ressortissants étrangers vivaient en Suisse. C’est ce qui ressort du rapport sur la migration 2009, présenté lundi par l’Office fédéral des migrations (ODM).
Parmi eux, près de 45’000 personnes (soit 2,8%) ont obtenu le passeport rouge à croix blanche, et sont devenues, à ce titre, citoyennes et citoyens suisses.
Ces chiffres valent à la Suisse de se retrouver dans la moyenne européenne. Une comparaison entre plusieurs pays montre que la Suède occupe la première place avec 5,8% de citoyens étrangers naturalisés. Elle est suivie par la Grande-Bretagne, la France, la Belgique, la Norvège et les Pays-Bas.
«Dans ce contexte européen, on peut dire que la Suisse a bien progressé, puisqu’elle a longtemps endossé le rôle de pays avec le taux le plus bas de naturalisation en relation avec sa population de migrants», explique Etienne Piguet, professeur de géographie et spécialiste des migrations à l’Université de Neuchâtel.
Plus concrètement, au cours de ces 20 dernières années, la Suisse a triplé son nombre de naturalisations (passé de 1 à 3%).
Eldorado en Europe
Si l’on examine la situation sous l’angle du taux de naturalisations par centaine d’habitants, la Suisse caracole même en tête des douze Etats comparés. Avec 0,6%, elle affiche un pourcentage deux fois supérieur à celui de la Belgique et de la Suède, qui octroient 0,3 nationalité pour 100 résidents étrangers.
«Ce résultat s’explique par le fait que la Suisse est la plus grande terre d’accueil d’Europe», explique l’expert. Le Neuchâtelois voit la naturalisation comme la conséquence logique de la migration, concernant les personnes qui désirent rester en Suisse.
Sur 1,7 million d’étrangers établis en Suisse, un million proviennent des pays de l’Union européenne. Pour cette catégorie, l’obtention du passeport rouge à croix blanche n’est guère une priorité.
Insignifiant pour l’économie
«L’une de nos études a démontré que les migrants originaires des Etats membres de l’UE ne séjournent pas pour une longue période en Suisse. C’est la raison pour laquelle le passeport rouge à croix blanche les intéresse moins, puisqu’ils bénéficient de la libre circulation en tant que citoyens européens.»
La grande majorité de ces travailleurs provenant de l’UE sont hautement qualifiés et contribuent largement à l’essor économique du pays. Mais pour eux, la perspective d’un séjour de longue durée en Suisse n’entrerait guère en considération, estime encore l’expert.
La question de l’obtention de la nationalité helvétique n’a que peu de sens pour les cadres qui s’installent ici pour quelques années avant de repartir ailleurs. Le même constat vaut pour les assurances sociales comme l’AVS ou l’AI; les travailleurs doivent s’en acquitter, indépendamment de leur nationalité.
«L’immigration n’est pas véritablement une question économique mais revêt davantage une dimension sociale», estime encore Etienne Piguet. C’est notamment le cas des migrants qui n’ont plus de nationalité et qui de ce fait ne peuvent plus retourner dans leur pays d’origine.
«Ils désirent vivre ici avec leurs enfants et s’intégrer dans ce pays. Ce qui expliquerait que le vœu d’obtenir la citoyenneté suisse serait le plus fort parmi cette tranche de demandeurs».
La naturalisation des étrangers joue un rôle décisif dans le développement démographique de la Suisse. «Le taux de natalité est plus élevé chez les étrangers naturalisés, ce qui contribue à l’abaissement de l’âge moyen de la population helvétique», constate encore le chercheur.
Les obstacles demeurent
Les chiffres résultant du récent rapport sur la migration de l‘ODM offrent une radiographie précise de la politique migratoire suisse, basée sur le principe dit des trois cercles.
De fait, la loi fédérale précise que seuls des ressortissants des Etats membres de l’UE et de l’EEE (Espace économique européen) peuvent s’établir librement en Suisse. Les personnes provenant d’horizons plus lointains ne peuvent, au mieux, obtenir qu’un permis de séjour à durée limitée.
De nombreux autres obstacles viennent compliquer l’obtention du passeport suisse. «La procédure reste un obstacle», souligne Etienne Piguet. Le requérant doit par exemple avoir séjourné pas moins de douze ans en Suisse - une condition nettement plus dure que ce qui s’observe dans d’autres pays.
Autre spécificité helvétique: la demande d’obtention d’un passeport suisse est particulièrement complexe puisqu’elle concerne les trois niveaux de la structure fédéraliste suisse (communal, cantonal et fédéral) et que communes et cantons sont relativement libres de fixer les conditions qu’ils jugent utiles en la matière.
«Ces dernières années, de nombreux cantons et communes ont simplifié leur procédure de naturalisation», admet le professeur de l’Université de Neuchâtel. Néanmoins, d’importantes différences persistent. «Dans certaines communes, la naturalisation est très simple, dans d’autres, à l’inverse, elle demeure très compliquée».
La fin du saisonnier
L’augmentation du taux de naturalisation en Suisse s’explique par le fait que longtemps, on n’a pas véritablement pris acte, et reconnu, le souhait des migrants de faire leur vie en Suisse et d’y être naturalisés, souligne encore le spécialiste.
«La question de la nationalité est liée aux perspectives de vie d’un être humain. Elle suppose la volonté de rester en Suisse avec ses enfants et de subvenir à ses besoins ici», ajoute encore Etienne Piguet.
Il n’en a pas toujours été ainsi - voir l’ancien statut de travailleur saisonnier: «Il y a 20 ans, les travailleurs saisonniers formaient une part importante de la population étrangère. Ils ne pouvaient résider ici que pour une courte période et n’avaient pas accès à la naturalisation», rappelle le chercheur.
Vertement critiqué sur le plan international, ce précaire statut de saisonnier avait finalement été aboli en 2002.
Source : Suisse info
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a organisé, les 24 et 25 juin 2010, une conférence internationale sur le thème “Langues en immigration: mutations et nouveaux enjeux”. Cette rencontre a réuni des responsables publics, des représentants des gouvernements de pays d’accueil, ainsi que de nombreux chercheurs, pédagogues et acteurs de la société civile.
Face à la grande diversité des dispositifs d’enseignement de la langue arabe en terre d'accueil, les organisateurs de la conférence “Langues en immigration: mutations et nouveaux enjeux” souhaitent trouver les plus viables et les plus adéquates grâce à une évaluation des politiques actuelles, et à la prospection de nouvelles pistes.
“L’enseignement des langues, et en particulier de l’arabe, constitue une demande ancienne et continue des populations émigrées et qui ne cesse de s’amplifier, ne serait ce qu’en raison de la très forte expansion démographique qu’a connue la communauté marocaine en un quart de siècle”. Driss El Yazami, président du CCME.
La nécessité pour la première génération de transmettre ses valeurs religieuses et identitaires à ses enfants, de les préparer à un éventuel retour au Maroc et de les préserver d’une possible dépendance ou aliénation à la culture européenne a donné naissance, à l’époque, à une importante demande d’apprentissage de la langue arabe.
Pour y répondre, les professeurs recrutés au Maroc reproduisaient fidèlement, utilisant les mêmes méthodes didactiques et pédagogiques, les contenus enseignés au Maroc.
Des modèles obsolètes
Le programme ELCO (Enseignement des langues et des cultures d’origine pour jeunes immigrés) avait un double objectif: aider les enfants à s’insérer dans la société d’accueil tout en maintenant des liens avec leurs racines.
Toutefois, de nombreux intervenants ont jugé qu’à l’instar du LACM (Langue Arabe et Culture Marocaine), ces programmes ont été pensés dans un contexte historique largement dépassé, aux finalités restrictives.
“Les années écoulées permettent de peser les bilans financiers, les énergies humaines et les investissements avec les résultats de la pratique de la langue par les jeunes concernés. Pourquoi sont-ils incapables de tenir dans l’ensemble, une conversation ou de suivre avec fluidité un journal télévisé en arabe alors que certains ont dix ans de formation derrière eux?”. Farid El Asri, assistant de recherche en anthropologie en Belgique.
Installés définitivement dans leur pays d’accueil, les nouvelles générations ne ressentent plus comme une nécessité impérieuse l’apprentissage de la langue arabe telle qu’elle est enseignée.
Pour M. El Yazami, aujourd'hui “le défi est bien celui de penser une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, et de la variété des contextes et des traditions nationales des pays qui sont désormais les leurs”.
Partant du constat que le dispositif actuel ne permet pas de répondre pleinement aux objectifs assignés à cet enseignement, le gouvernement marocain a déjà élaboré le programme d’urgence ELACM relatif à l’enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine aux enfants des Marocains Résidents à l'Étranger. Ce programme deviendra opérationnel dès que les fonds pour son fonctionnement auront été votés dans le cadre de la prochaine loi des finances.
En attendant, des associations religieuses ou autres, commencent à titre bénévole ou lucratif, à investir le terrain sans aucune homologation, ni contrôle sur les méthodes et contenus de leur enseignement.
Par ailleurs, on peut se poser la question de la place qui sera réservée à l’enseignement du Tamazigh.
Source : Aufait
27.06.2010
Un débat ouvert à l'initiative du conseil de la Communauté marocaine à l'étranger face aux mutations et aux nouvelles attentes des populations émigrées.
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a organisé les 24 et 25 juin à Rabat une conférence internationale sur le thème «Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux» avec la participation de plusieurs dizaines de chercheurs, de responsables publics marocains, de représentants des gouvernements étrangers partenaires et d'acteurs de la société civile.
La problématique de la langue et de son apprentissage en situation d'immigration se pose avec d'autant plus d'acuité aujourd'hui que la population émigrée est confrontée à des mutations radicales parmi lesquelles un essor démographique significatif de cette population et l'émergence des nouvelles générations nées dans les pays de résidence. Le CCME entend donc ouvrir le débat à la lumière de ces différents travaux afin d'évaluer les politiques d'enseignement actuelles et proposer une approche empirique de ces questions que sont la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations, les stratégies d'apprentissage dans un monde plurilingue et globalisé, la relation entre langues et identités, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse.
« La langue est un fait culturel et identitaire car c'est par elle se que transmettent les us et coutumes ainsi que les croyances de la communauté d'origine » a rappelé à juste titre le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, Mohammed Ameur, en préambule de la conférence. D'où l'importance de l'apprentissage des langues dont l'arabe que Driss El Yazami, président du CCME, a justifié comme étant «une demande ancienne et continue des populations émigrées car fortement perçue comme le vecteur du maintien du lien avec la terre d'origine et le patrimoine religieux et culturel. La transmission de ce legs linguistique et culturel est une donnée fondamentale pour les parents représentatifs de ces communautés émigrées a-t-il fait remarquer ajoutant que «cette préoccupation était légitime et consacrée par les instruments internationaux des droits de l'Homme qui garantissent aux parents le droit de donner à leurs enfants une éducation conforme à leur culture et à leur religion».
Or, les dispositifs mis en place dans les années soixante-dix dans les pays d'accueil pour préserver l'identité culturelle et les aptitudes linguistiques de ces jeunes générations sont actuellement en crise. Obsolètes, inadaptés ces systèmes ont montré leurs limites auprès des communautés émigrées installées durablement dans les pays de résidence et en constante évolution. De plus, «ils ne répondent pas à la vision uniforme et conforme à l'évolution des approches retenues dans chaque pays et aujourd'hui, par le Conseil de l'Europe» a expliqué Mohamed Ameur.
Face à cette déliquescence et à la multiplicité d'autres dispositifs privés, inégalement encadrés et exploités, les communautés marocaines plaident depuis plusieurs années en faveur d'une politique culturelle et linguistique à la hauteur de leurs attentes, sentant confusément que «leurs enfants leur échappent» selon l'expression de feu le sociologue Abdelmalek Sayad.
Cette préoccupation, si elle est au cœur des requêtes des populations émigrées marocaines, est d'autant plus inscrite à l'ordre du jour du gouvernement, conformément aux orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. En effet, le Maroc doit mettre en œuvre des politiques publiques permettant d'assurer aux Marocains résidents à l'étranger le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine notamment par l'enseignement de la langue arabe, l'éducation religieuse et l'action culturelle. A cet égard des centres culturels ont été créés, en partenariat avec les pays d'accueil.
Pour Mohamed Ameur, l'objectif, à travers ces projets est double. Il contribue au renforcement de l'attachement des citoyens marocains résidant à l'étranger à leur pays d'origine et à la promotion de la culture marocaine auprès des nouvelles générations, mais également la promotion de l'interculturalité en tant que facteur d'intégration dans les pays d'accueil.
On l'aura compris la gageure pour le Maroc comme pour les Etats partenaires à partir des travaux du CCME consiste à penser une politique linguistique et culturelle novatrice qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs. L'objectif affiché sera de garantir à ces nouvelles générations «en crise identitaire» une insertion socioprofessionnelle et un épanouissement personnel basés sur une relation apaisée avec leur terre d'accueil et un lien renforcé avec la terre de leurs ancêtres.
Une batterie de mesures à l'étude
Pour répondre aux demandes des populations émigrées, le gouvernement a élaboré un plan d'urgence relatif à l'enseignement de la langue arabe en faveur de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Une série de propositions, à l'étude, ont été débattues lors du séminaire. Parmi elles, l'extension de l'enseignement dit parallèle à travers le renforcement des compétences des associations, l'insertion d'espaces d'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les centres culturels. D'autres enseignements sont aussi envisagés, plus flexibles et accessibles à tous via les NTIC. Le dispositif e-learning est ainsi en cours de mise en place. Un enseignement alternatif ludique avec les écoles d'été, des séjours culturels et linguistiques, des caravanes éducatives font partie des solutions proposées. Des mesures incitatives seront mises en places afin d'encourager la création dans le privé, d'Instituts de soutien scolaire et d'enseignement de la langue pour chaque pays d'accueil.
Source : Le Matin
Mise en place d'un fonds baptisé «MDM Invest» qui a pour objectif de promouvoir les investissements des Marocains résidant à l'étranger au Maroc.
L'été est bien évidemment la saison par excellence des vacances. Pour certain, il est également une saison pour les bonnes affaires dans différents secteurs. De nombreux Marocains résidant à l'étranger profitent ainsi de leur séjour au Maroc pour investir.
Et si pendant de longues années, la lourdeur des démarches administratives était un facteur handicapant pour les expatriés marocains, les responsables semblent vouloir se rattraper. Ces derniers annoncent des mesures incitatives pour donner un coup de pouce aux investissements des MRE. Pour cet été, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a adopté une nouvelle batterie de mesures destinée à accompagner et à promouvoir les investissements des MRE dans leur pays d'origine.
L'une des actions phares cette saison est sans nul doute la mise en place d'un Fonds spécial. Baptisé «MDM Invest», il a pour objectif de promouvoir les investissements des Marocains résidant à l'étranger au Maroc et de contribuer ainsi au développement économique et social du Maroc, notamment au niveau local et régional. Selon le ministère de tutelle, le montage financier du projet est basé sur un apport en fonds propres et en devises (au moins 25%), ainsi qu'une subvention de l'Etat à hauteur de 10%. Le reste des ressources, c'est-à-dire 65%, proviendront d'un crédit bancaire. Cependant, plusieurs conditions ont été arrêtées par les responsables. Ainsi, l'apport en fonds propres des MRE doit se faire en devises dans le cadre du projet d'investissement. De plus, le montant de l'investissement doit être égal, au moins, à 1 million de dirhams. Concernant la subvention accordée par l'Etat, elle a été plafonnée à 5 millions de DH. Il faut noter enfin que le mécanisme est géré par la « Caisse Centrale de Garantie » qui assure le déblocage de la subvention de l'Etat pour les projets d'investissement retenus.
Concrétisation
Pour la mise en œuvre du fonds «MDM Invest», le ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger a mis en place une cellule d'accompagnement des investissements des MRE. Cette structure a pour principales missions d'informer et d'orienter les investisseurs potentiels sur les différents secteurs de l'économie et d'assister les porteurs de projets qui le souhaitent durant toutes les étapes, de la conception jusqu'à la réalisation de leur investissement.
L'identification et l'évaluation des formes de partenariat avec les acteurs locaux sont également du ressort de la cellule. Le but étant de promouvoir et d'accompagner les investissements des MRE dans leur région d'origine. La saison estivale coïncidera également avec le lancement du programme de création de 1.000 petites et moyennes entreprises (PME) au Maroc par les ressortissants marocains en France.
Le projet, qui est initié dans le cadre d'une coopération maroco-française, a pour principaux objectifs de placer les Marocains de France au cœur de la mobilisation de nouvelles ressources pour contribuer au développement économique du Maroc et appuyer la définition et la mise en place d'une stratégie nationale d'accueil des investissements de la diaspora. L'ambition est d'assister à l'horizon 2013 à la création de 1.000 entreprises.
L'implication stratégique des Marocains Résidant à l'Etranger dans le programme de Développement Territorial Durable des Provinces du Sud figure également dans l'agenda des responsables. Les villes concernées sont notamment Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa - Zag et Tarfaya. Ce projet vise à encourager des MRE originaires du Sud à investir dans leur région d'origine. Doté d'un budget initial de 9 millions de dirhams, ce projet a été initié en partenariat avec l'agence du Sud et le PNUD.
Parmi les objectifs du projet, on retrouve le renforcement de l'impact des transferts de fonds MRE sur le développement territorial du Maroc, la contribution à la valorisation du patrimoine culturel oasien dans les pays d'accueil des MRE. Toutes ces mesures prises vont être accompagnées d'actions sur le plan juridique. Un dispositif de veille juridique sur les droits des migrants (VJDM) sera ainsi mis en place. La VJDM sera réalisé en étroite collaboration avec les départements ministériels concernés, les missions diplomatiques et consulaires, les instances et institutions juridictionnelles, les organisations de la société civile, les universitaires et les spécialistes des Nouvelles Technologies de l'information et de la Communication. Cette action a un double objectif. Il vise tout d'abord à préserver les droits des MRE dans leur pays d'origine, mais également en terre d'accueil.
En effet, beaucoup de migrants, particulièrement les catégories vulnérables, méconnaissent les lois des pays d'accueil et ont du mal à faire respecter leurs droits et subissent des discriminations au travail et dans leur vie quotidienne. Le projet permettra de faire un bon suivi des droits acquis des migrants dans les pays de résidence.
«Damane assakane»
Initialement prévu pour les Marocains de l'intérieur, ce mécanisme a été élargi aux MRE. L'Etat garantit 50% du risque lié au crédit et les banques garantissent les 50% restant du prêt immobilier destiné à l'achat ou à la construction d'un logement. Les conditions pour bénéficier de Damane Assakane sont quasiment les mêmes que pour les citoyens vivant au Maroc.
Le montant du prêt ne peut pas excéder 800.000 DH et la durée du remboursement ne peut pas dépasser 25 ans. Dans le but d'encourager l'accession à la propriété, toute limitation due à un plafond concernant les salaires a été enlevée de la convention signée entre l'Etat et le GPBM (Groupe professionnel des banques du Maroc) et la CCG (Caisse centrale de Garantie).
« Quel avenir pour la finance islamique en France ? » tel est le thème d’un séminaire qui se tiendra à Paris le 23 juillet prochain. Le poids de la finance islamique dans le monde est estimé de nos jours entre 800 et 1 000 milliards d’euros par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
La France compte quelque 5 millions de musulmans, soit la population musulmane la plus importante parmi les pays d'Europe. Mais, La France ne profite pas de cette manne financière comme ses voisins allemand, anglais ou suisse à cause de l’absence d’institution bancaire offrant des produits financiers islamiques. L’une des rares initiatives qui a vu le jour avec l’adoption le 17 septembre 2009, par l'Assemblée nationale, d’un texte visant à permettre l'implantation de la finance islamique (compatible avec la Charia) en France, a été bloquée par le Conseil Constitutionnel.
Or, d’après le rapport Jouini-Pastré, établi par Elyès Jouini, économiste et universitaire tunisien et Olivier Pastré économiste français et professeur à l'Université de Paris VIII, la France aurait tout à gagné avec la finance islamique. Selon leur étude, l’Hexagone pourrait collecter jusqu’à 120 milliards d’euros dans les dix prochaines années si elle s’ouvrait à la finance islamique. De quoi motiver la ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, Christine Lagarde qui entend faire tout pour attirer ces sommes faramineuses, surtout en ces temps de crise.
Au programme du séminaire du vendredi 23 juillet (de 9h00 à 12h00), des discussions sur l’Islam et le monde des affaires, la découverte des sources et des fondements de la finance islamique, les différences entre produits financiers traditionnels et islamiques. Le débat portera également sur les interdits, notamment l’interdiction de l’intérêt (riba), de l’incertitude (gharar), de la spéculation (mayssir) ainsi que les secteurs d’activités illicites (haram), ainsi que sur des questions des mécanismes dans le domaine de la finance islamique.
Les intervenants de cette rencontre sont : Fayçal Benhassain, spécialiste en relations internationales, Tarik Bengaraï, chercheur en droit musulman et finance ainsi que Badr Kebaili, docteur en mathématiques appliquées.
Lieu du séminaire: Hôtel Splendid Etoile- 1, avenue Carnot Paris
La participation à ce séminaire est conditionnée à une inscription obligatoire, car le nombre de places est limité. Renseignement et inscription : Orbital-Inevgal, 8 rue d’Annam – 75020 Paris
Source : Yabiladi
Au Maroc, de nombreux observateurs avertis s’interrogent sur le déroulement de la «saison» estivale 2010 en ce qui concerne l’arrivée massive des Marocains résidant à l’étranger.
Une fois de plus, difficile de prévoir et d’anticiper le choix de dizaines de milliers de citoyens éparpillés sur différents continents mais dont la majorité réside au sein des pays de la zone euro. Une zone particulièrement secouée par la crise. Les contraintes financières générées auront-elle des conséquences sur les vacances des MRE ? Le souhait de retrouver sa famille au Maroc pendant la saison estivale et/ou le mois de Ramadan, aura-t-il raison des incertitudes économiques ?
L’opération Marahba 2010 a déjà débuté mais rien ne filtre en matière de chiffres et de tendances. Il est vrai qu’il est encore tôt pour prendre le poul. La saison devrait réellement battre son plein à partir de mi-juillet.
Du côté du ministère en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, on se veut confiant et rassurant. «Tout a été mis en œuvre pour que nos compatriotes puissent retrouver leur pays d’origine dans des conditions optimales», indique-t-on.
Néanmoins, des voix s’élèvent contre les prix de la traversée du détroit de Gibraltar qui n’ont toujours pas baissé et qui ont même légèrement augmenté. Difficile à justifier les prix de la traversée Algeciras-Tanger beaucoup plus cher que Douvres-Calais par exemple. D’autant plus que le nouveau port de Tanger Med a permis de réduire la distance à parcourir.
De l’autre côté du détroit, les promoteurs immobiliers comptent beaucoup sur la présence massive de MRE pour booster les transactions immobilières. «Nous savons que les MRE sont exigeants en matière de transparence. C’est aussi pour cette raison que nous nous battons pour faire en sorte de simplifier au maximum les démarches afin d’éviter la corruption et surtout d’éradiquer le «noir». C’est le prix à payer pour que cette population se décide à acheter un bien immobilier au Maroc», précise un membre de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI).
Pour information, la FNPI lancera à partir du 1er juillet 2010, une vaste campagne d’affichage des prix des biens immobiliers. Même si certains promoteurs se sont montrés très hostiles à cette initiative. «Il était grand temps de le faire (…). C’est l’image et l’avenir du secteur immobilier qui sont en jeu», a déclaré Youssef Benmansour, président de la FNPI.
Du coup, l’ensemble des promoteurs immobiliers affiliés à la FNPI s’engage à afficher sur tous supports de communication le prix de ses offres immobilières. «Au-delà de l’éthique, nous sommes convaincus que cette action aura des retombées socio-économiques. C’est notre conviction», ajoute le président de la FNPI.
La date de lancement de cette opération tombe ainsi au bon moment pour profiter de la manne MRE. Encore faut-il que les promoteurs immobiliers transforment l’essai.
Source : Yabiladi
Le Canada modifie son plan d'immigration 2010 pour mettre davantage l'accent sur la reprise économique, a annoncé samedi le ministre de l'Immigration Jason Kenney, en précisant que le pays prévoyait d'accueillir 10.000 immigrants de plus que le nombre initialement prévu.
Les candidats visés sont notamment les "travailleurs qualifiés" faisant leur demande au niveau fédéral.
Au total, le Canada vise pour 2010 l'arrivée de 240.000 à 265.000 immigrants, en tablant plutôt sur la fourchette haute.
Le ministre canadien a expliqué que le pays veut pouvoir répondre au besoin de travailleurs étrangers : "Alors que le Canada se remet de la récession, l'augmentation du nombre d'immigrants économiques permettra aux employeurs de disposer des travailleurs dont ils ont besoin pour compléter la main-d'oeuvre du pays."
Dans le même temps, M. Kenney a annoncé que le gouvernement avait décidé de "limiter le nombre de nouvelles demandes qui seront traitées chaque année au titre de la catégorie des travailleurs qualifiés du volet fédéral" pour que le délai de traitement des dossiers reste raisonnable.
Le Canada a déjà reçu suffisamment de dossiers pour les besoins de l'année 2010. Les 10.000 immigrants supplémentaires font donc partie des dossiers déjà en traitement, selon le cabinet du ministre.
A compter d'aujourd'hui, pour être autorisé à présenter une demande, un travailleur qualifié du volet fédéral devra disposer d'une offre d'emploi ou posséder de l'expérience dans l'une des 29 professions recherchées.
Le gouvernement canadien limitera le nombre de demandes traitées au titre de la liste des professions à 20.000 par an.
Source : Les Echos/AFP
Des offres économiques ont été dévoilées récemment par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger. L'objectif est de promouvoir l'investissement des MRE dans leur pays d'origine.
Le ministère chargée de la Communauté marocaine résidant à l'étranger prend soin de sa cible. Il a adopté des mesures concrètes pour promouvoir investissement des MRE dans leur pays d'origine. Il a procédé en effet à la mise en place d'un Fonds dénommé, «MDM Invest».
Objectifs, «promouvoir les investissements des Marocains résidant à l'étranger au Maroc et contribuer ainsi au développement économique et social du Royaume, notamment au niveau local et régional», précise-t-on auprès du département de tutelle. Les MRE sont tenus d'apporter au moins 25% en fonds propres (en devises), pour pouvoir accéder à une subvention de l'Etat de l'ordre de 10% du montant d'investissement et un crédit bancaire qui ne dépasse pas les 65% de ce montant. D'autres conditions ont été aussi établies : le montant de l'investissement doit être égal, au moins, à 1 million de dirhams, au moment où la subvention de l'Etat est plafonnée à 5 MDH.
Ce mécanisme est géré par la «Caisse centrale de garantie» qui s'occupe du déblocage de la subvention de l'Etat pour les projets d'investissement retenus. L'instruction des dossiers est assurée par les banques.
Pour la mise en œuvre du fonds «MDM Invest», le ministère chargée de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a mis en place une cellule d'accompagnement des investissements des MRE.
Cette structure a pour mission d'informer et d'orienter les investisseurs potentiels sur les différents secteurs de l'économie. Elle se charge aussi d'assister les porteurs de projets durant toutes les étapes, de la conception jusqu'à la réalisation de leur investissement.
Il relève aussi de ses prérogatives d'identifier et évaluer les formes de partenariat avec les acteurs locaux pour promouvoir et accompagner les investissements des MRE dans leur région d'origine.
La deuxième mesure cible uniquement les ressortissants marocains en France. Il consiste dans le lancement du programme de création de 1000 petites et moyennes entreprises (PME) au Maroc à l'horizon 2013. Initié dans le cadre d'une coopération maroco-française, ce programme garantit aux Marocains résidents en France un accompagnement de qualité qu'il soit en France ou au Maroc. Le but, lit-on dans un communiqué du ministère, est de placer les Marocains de France au cœur de la mobilisation de nouvelles ressources pour contribuer au développement économique du Maroc et appuyer la définition et la mise en place d'une stratégie nationale d'accueil des investissements de la diaspora.
La troisième mesure réside dans l'implication stratégique des MRE originaires du Sud dans le programme de Développement territorial durable de leurs provinces à savoir : Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa-Zag et Tarfaya.
Doté d'un budget initial de 9 millions de dirhams, ce projet a été initié en partenariat avec l'agence de Sud et le PNUD. Il a pour objectifs de renforcer l'impact des transferts de fonds sur le développement territorial du Maroc et le rôle des MRE dans le marketing territorial.
Il vise également la valorisation du patrimoine culturel oasicien dans les pays d'accueil des MRE et l'orientation des MRE dans leurs projets d'investissement.
La quatrième mesure concerne Damane Assakane. Ce mécanisme initialement prévu pour les Marocains de l'intérieur, a été élargi aux MRE.
Ce faisant, l'Etat garantit 50% du risque lié au crédit et les banques garantissent les 50% restants du prêt immobilier destiné à l'achat ou à la construction d'un logement.
Deux conditions sont à remplir pour bénéficier de Dadmane Assakane : le montant du prêt ne pourra pas excéder 800.000 DH et la durée du prêt ne peut pas dépasser 25 ans.
Pour rappel, afin d'encourager l'accession à la propriété, toute limitation due à un plafond concernant les salaires a été enlevée de la convention signée entre l'Etat et le GPBM (Groupe professionnel des banques du Maroc) et la CCG (Caisse centrale de garantie).
Politique de proximité avec les MRE
Dans le cadre de la mise en oeuvre de sa politique de proximité avec les MRE pendant la période estivale, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger organise une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, avec la présence des représentants de l'administration publique et semi publique et le secteur privé, les représentants des autorités locales, les parlementaires et les présidents des communes. Ces rencontres, organisées annuellement, visent à établir un dialogue direct avec les MRE, comprendre leurs préoccupations et prendre conscience de leurs attentes concernant l'amélioration de leurs conditions dans leurs pays d'accueil et aussi pendant leurs vacances ou leur retour définitif au Maroc. Durant ces rencontres, les MRE s'enquièrent des actions entreprises en leur faveur, soit au niveau économique, administratif, social, culturel ou d'autres. Imentanout, Tinghir, Goulmim, Khénifra, Taza, Khouribga, Fkih Bensaleh, Larach, El Jadida, Oujda et Berkane, sont les villes ciblées cette année.
Source : Le Matin
25-06-2010
Signant un ouvrage exclusif sur les Marocains du monde, Mohamed Hamadi Bekouchi, retrace à travers ce livre intitulé « Les Marocains d’ailleurs. Identités et diversité culturelle », l’histoire de l’immigration marocaine au début du siècle dernier.
Ces 5 millions de Marocains répartis dans le monde auraient pu créer des merveilles, confirme l’auteur, s’ils avaient été écoutés et orientés par les décideurs marocains. Ces immigrés pèsent aujourd’hui de leur poids même au niveau des "stratégies de négociation et de partenariat entre le Maroc et leur patrie d’adoption".
Ce livre apporte un témoignage poignant sur l’histoire de l’immigration marocaine depuis le début du siècle dernier, en passant par la première guerre mondiale qui a connu la participation de ce qu’on appelait alors les indigènes, jusqu’au début des années 1970 qui connaîtra une forte migration vers plusieurs pays d’Europe.
Ces hommes qui étaient à 90% ruraux, très peu instruits et sans qualification professionnelle, souligne Bekouchi, avaient un mode de vie propre à eux dans leur pays d’adoption.
Témoin privilégié de l’évolution et de l’histoire des marocains vivant à l’étranger, où lui-même a passé une quarantaine d’année, Mohamed Hamadi Bekouchi signe ici un ouvrage très riche aux éditions La Croisée des Chemins.
Source : Bladi.net
25 juin 2010
Le ministre français de l’Immigration Eric Besson a signé samedi 26 juin, à Beyrouth avec le ministre de l’Intérieur libanais, Ziad Baroud, un accord de libre circulation entre la France et le Liban. Objet : faciliter les relations professionnelles et l’accueil des étudiants libanais en France (5000 à ce jour). En pratique les formalités en vue de l’obtention des visas sont allégées pour les « personnalités » (chefs d’entreprise, universitaires, sportifs) et leur durée de validité prolongée (3 à 5 ans). Les mêmes facilités sont octroyées aux étudiants « très qualifiés ».
Attirer les talents en France, c’est la politique dite d’ « immigration choisie » que défend dans l’hexagone Eric Besson, couplée au concept d’identité nationale. « Il faut être capable de bien intégrer » dit-il. Passage incontournable : la maitrise de la langue française. A Beyrouth, le ministre, s’adressant à un parterre libano-français, tacle les détracteurs de sa politique en affirmant : « J’ai reçu de nombreuses lettres de soutien d’émigrés vivant en France ». Et Eric Besson enfonce le clou : « La mobilité est indissociable de la régulation et de la sécurité, c’est une orientation européenne ».
Son projet d’office méditerranéen de la jeunesse s’inscrit dans la même perspective. Il le situe « Entre Erasmus et l’office franco-allemand de la jeunesse ». Libre circulation des jeunes qui graviteraient autour des filières d’excellence, et parrainage par les entreprises seraient les deux piliers de cette construction qui associerait dix-sept pays méditerranéens (Israël ayant décliné l’offre). Coup d’envoi prévu en 2011. Beyrouth pourrait être le siège de l’office.
Source ; Iloubnan.info
26 juin 2010
La Grande-Bretagne va imposer un plafond provisoire au nombre de ressortissants étrangers, hors Union européenne, autorisés à pénétrer sur son territoire, a annoncé une source gouvernementale. Un quota définitif sera instauré au mois d'avril 2011, mais d'ici là seuls 4.100 travailleurs non européens seront autorisés à s'installer en Grande-Bretagne, soit une baisse de 5% par rapport à l'an dernier.
Theresa May, ministre de l'Intérieur, fera une annonce officielle lundi, mais de source gouvernementale, on explique que cette "mesure transitoire vise à prévenir un afflux de demandes à la dernière minute". May va engager un processus de consultation pour déterminer le niveau du quota de ressortissants étrangers autorisés à travailler en Grande-Bretagne.
Le nouveau premier ministre conservateur, David Cameron, avait plaidé pour la fermeté en matière d'immigration lors du dernier mois de la campagne électorale pour les législatives.
Il avait notamment promis de ramener le solde migratoire de "centaines de milliers à des dizaines de milliers". Ce solde est actuellement de 170.000 par an.
Cet engagement pris par Cameron avait été accueilli favorable par l'électorat britannique, mais il avait suscité les critiques de certains groupes d'affaires qui faisaient valoir qu'un quota fixe risquait de pénaliser la reprise, en compliquant le recrutement de talents étrangers.
Les libéraux démocrates, membres de la coalition gouvernementale, soutiennent cette politique d'immigration tout en la critiquant.
Source : Le Figaro/Reuters
26/06/2010
Le Président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami a souligné, vendredi à Rabat, la nécessité d'approfondir le débat national sur les finalités de l'offre linguistique au profit des enfants des Marocains résidant à l'étranger (MRE).
S'exprimant à la clôture de la conférence internationale intitulée "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", M. El Yazami a préconisé d'établir un agenda national de la recherche sur les questions migratoires, dont celle de l'enseignement de la langue arabe, qui doit être complémentaire des agendas mis en place par les pays d'accueil.
M. El Yazami a mis en exergue l'ampleur de l'échec scolaire parmi les enfants des MRE, soulignant qu'une véritable mobilisation contre ce phénomène constitue une bataille stratégique à laquelle devront s'associer les associations des parents d'élèves et les acteurs associatifs.
Pour sa part, le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur a indiqué que le Maroc dispose d'une stratégie claire en matière d'enseignement de la langue arabe et de transmission de la culture marocaine aux enfants des MRE.
Il a, dans ce cadre, rappelé les principaux axes du programme d'urgence relatif à l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine aux enfants des MRE (2009-2013) visant notamment une révision de la gestion publique de ce dossier.
Pour M. Ameur, il est nécessaire de mettre en Œuvre les dispositions de ce programme dont certaines ont déjà été appliquées, appelant à organiser une rencontre dans les pays d'accueil afin de faire connaître le contenu, les mécanismes et les objectifs dudit programme.
De son côté, la Secrétaire d'Etat chargée de l'enseignement scolaire, Mme Latifa Labida s'est félicitée de l'organisation de cette conférence, qui a ouvert un débat sur les mutations profondes que connaît la situation des MRE ainsi que sur le développement du système pédagogique tant au Maroc que dans les pays concernés par l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine aux enfants des MRE.
Dans une allocution lue en son nom, Mme Labida a estimé que les conclusions de cette rencontre constitueront une plate-forme riche offrant davantage de données et d'indicateurs qui contribueront à promouvoir l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les pays d'accueil.
Elle a exprimé la disposition de son département à mettre à profit les différentes expériences présentées lors de cette conférence afin de promouvoir l'enseignement de la langue arabe et de le mettre au service de l'élève, de sa réussite scolaire et de son intégration sociale.
Pour sa part, le Président délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, M. Omar Azziman a souligné l'importance qu'accorde le Maroc à la question de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine aux enfants des MRE en vue de renforcer leur liens avec la mère-patrie.
Il est temps, a-t-il dit, d'élaborer une étude d'évaluation de ces résultats et de l'impact des programmes mis en Œuvre dans ce domaine, à travers la mobilisation des compétences, le contact direct avec les bénéficiaires, et ce conformément à la méthodologie adoptée en matière de réalisation de recherches et d'études.
Cette rencontre de deux jours a été l'occasion de dresser un état des lieux actualisé dans le domaine des langues de l'immigration, de proposer des perspectives pour une stratégie d'action à venir cohérente et durable et une politique concertée et de partenariat entre tous les acteurs intervenant dans ce domaine.
Des chercheurs, des responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays de résidence ont pris part à cette conférence qui a constitué un espace de réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.
Source : MAP
Entre l’offre et la demande d’apprentissage de l’arabe par les ressortissants marocains à l’étranger, il y a un grand fossé. Le diagnostic est alarmant. Les chiffres, également. Seulement 600 enseignants pour (excusez du peu) plus de trois millions de Marocains résidant à l’étranger ! Et ce n’est pas tout. Uniquement 5 inspecteurs supervisent pas moins de 50.000 élèves ! Qualifier d’infimes ces chiffres relèverait du pléonasme tellement l’offre est dérisoire. D’où cette levée de boucliers du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, initiateur de la conférence internationale qui s’est tenue, du 24 au 25 juin à Rabat, sous le thème «Langues en immigration : mutations et enjeux ».
Comme son thème l’indique, cette conférence a pour objectif de s’arrêter d’abord sur les mutations qu’a connues, dans les pays de résidence, l’enseignement des langues en général et de l’arabe en particulier. Sur ce dernier point, et en ce qui touche la communauté marocaine résidant à l’étranger, il y a lieu de constater que l’augmentation démographique des MRE n’a pas été accompagnée par une révision à la hausse de l’offre d’apprentissage de la langue d’origine, en l’occurrence l’arabe. Ni par la nécessaire adaptation à cette nouvelle réalité du système mis en place pour cet apprentissage, connu généralement sous le label « ELCO » (Enseignement des langues et des cultures d’origine). Institué à la fin du siècle dernier, ce système s’était fixé pour objectif de préparer les enfants de l’immigration au retour dans leur pays d’origine. Or, la réalité a changé actuellement. Il est difficile d’imaginer le retour des 3 millions des Marocains du monde dans leur pays des racines.
D’où l’impérieuse nécessité d’adapter ce système à cette nouvelle démographie, qui passerait par un renforcement de l’enseignement de l’arabe dans les pays d’adoption de manière à favoriser l’attachement des MRE à la langue et à la culture d’origine. C’est le premier enjeu de cette conférence, tel qu’il a été détaillé à « Libé » par le président du CCME Driss El Yazami.
Cette question de remise à plat du système devient d’autant plus impérieuse que le déficit accusé en matière d’enseignement de l’arabe à l’étranger profiterait à des acteurs qui ne sont pas souvent en odeur de sainteté. Ce déficit a permis, au mieux, à des acteurs privés d’arrondir leurs chiffres d’affaires, associations et organismes privés s’entend, et au pire, à des islamistes de mener leur propagande obscurantiste auprès des enfants de l’immigration. En clair, les islamistes ont investi le terrain avec toutes les dérives que cela suppose.
Si l’émergence de ces nouveaux acteurs édifie à bien des égards sur l’ampleur de la demande en apprentissage de langue arabe, il n’en demeure pas moins qu’elle présente le risque majeur d’une potentielle récupération de ces enfants par les réseaux islamistes.
Mais passons, car il y a un troisième et dernier enjeu pour cette conférence. Il s’agit de la politique des pays de résidence. Il y a en Europe un cadre commun de référence des langues, qui est un processus d’homogénéisation au niveau du Vieux continent de tous les programmes scolaires qui prend aussi en compte l’arabe en tant que langue vivante. Et sur ce point précisément, le chemin reste long à parcourir pour renforcer l’enseignement de l’arabe dans les écoles des pays d’adoption. C’est l’un des principaux plaidoyers faits par les intervenants à cette conférence, la première en son genre au Maroc, du moins en termes de qualité des intervenants (une centaine de chercheurs, d’ici et d’ailleurs), d’opportunité des thématiques soulevées, et des enjeux d’une question qui s’impose aujourd’hui plus que jamais, en l’occurrence celle du rapport des ressortissants marocains à l’étranger avec leur pays d’origine. Ces enjeux sont énormes car «pour les enfants nés dans l’immigration, il ne peut y avoir d’insertion heureuse dans la société où ils vivent qu’en réussissant bien évidemment un bon parcours professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d’où l’impératif de la mise en place d’une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres », a indiqué le président du CCME.
Samedi 26 Juin 2010 M’Hamed Hamrouch
Source : Libération
Le ministère délégué chargé des MRE a révélé sa nouvelle stratégie pour l'accompagnement des Marocains du monde durant cet été…Suite
«Les Marocains d'ailleurs. Identités et diversité culturelle», c'est le titre d'un ouvrage qui vient de paraître aux éditions La Croisée des Chemins, avec une collaboration du CCME. L'auteur est le professeur Mohamed Hamadi Bekouchi, un intellectuel qui a passé une quarantaine d'années de sa vie à l'étranger …Suite
Peut-on raconter l'histoire de la pièce de théâtre La longue marche des hirondelles qui a été jouée à Rabat le 18 juin en ouverture de la IVe édition du Festival Rabat Africa ?...Suite
L'ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc, Eneko Landaburu, a déclaré dernièrement que Rabat et Bruxelles s'apprêtent à signer un accord de réadmission des clandestins subsahariens ayant transité par le territoire national, en contrepartie Bruxelles s'engage à simplifier l'octroi aux Marocains des visas de longue durée. Si la question de la réadmission figure dans la déclaration finale du premier Sommet Maroc-UE, organisé en mars dernier à Grenade, elle parle seulement de «coopération pour le retour et la réadmission des migrants en situation irrégulière» et non de Subsahariens.
Au-delà de cette précision, certains observateurs indiquent que la réadmission ne peut être résolue sans associer Alger. «Les négociations de réadmission des Subsahariens doivent impliquer l'Algérie, d'où transitent environ 95% des immigrés vers le Maroc», lance Mehdi Lahlou, chercheur sur la question migratoire. Le projet de réadmission des clandestins dans leur pays d'origine fait partie de la politique d'externationalisation de la question migratoire. D'abord, l'UE a créé dans son espace des centres de rétention où les législations nationales ne s'appliquent pas. Mais face aux dénonciations de la société civile, Bruxelles a négocié des accords bilatéraux de réadmission avec l'Albanie en 2005 et Moldavie en 2007. La Turquie va aussi conclure un accord similaire avec l'UE. « Le Maroc à l'instar de la Turquie est partenaire de l'UE depuis les années 60 et il vient d'obtenir le statut avancé.
Le dénominateur commun de ces pays, c'est soit qu'ils ont un projet d'intégration ou bien ils sont candidats à long terme à l'UE comme la Macédoine et l'Ukraine. L'aspiration de ces Etats à adhérer un jour à l'UE est liée à des conditions : gouvernance, droits de l'Homme, migration, etc.», souligne Smail Kouttroub, professeur de droit international et responsable de l'axe de recherche « Migration et sécurité en Méditerranée occidentale » à l'Institut universitaire de recherche scientifique (IURS) de Rabat. Le Maroc ne devrait pas avoir honte de jouer le gendarme pour l'UE. Déjà Ankara exerce ce rôle au Moyen-Orient, les ex-républiques yougoslaves le remplissent en Europe centrale, etc. « Le Maroc qui a lié son avenir à l'UE doit partager avec elle ses soucis, ses préoccupations et son destin, il devra signer un jour l'accord de réadmission des clandestins sur son territoire. Mais en contrepartie, il doit demander l'accélération du processus d'intégration du Royaume à l'UE et l'instauration de la zone de libre-échange», ajoute M. Kouttroub. La mise en œuvre de l'accord de réadmission rencontrera des problèmes liés au respect des droits de l'Homme. La lutte contre l'immigration clandestine nécessite des méthodes musclées qui seront dénoncées par les associations de défense des droits de l'Homme.
De même, la réadmission de ces Subsahariens nécessite des moyens énormes pour les accueillir et les assister. Ainsi, cet accord va demander la construction de centres de rétention pour abriter ces clandestins. Il faut aussi sécuriser ces camps et assurer une vie digne dans ces lieux : soin des malades, accompagnement psychologique, assistance sociale, identification des refoulés, traduction et aide juridique pour les candidats à l'exil politique, etc. Toutefois, des interrogations persistent. L'UE est-elle prête à financer la construction de ces centres de rétention et former les Marocains à les gérer ? Qui paiera le transport aérien, l'entretien (santé, nourriture, logement, etc.) pour transférer ces refoulés dans de bonnes conditions vers leur pays ? Le Maroc aura-t-il les moyens d'intégrer parmi ces clandestins ceux qui demandent le droit d'asile ou les apatrides qui eux n'ont pas de statut juridique et seront condamnés à rester au Maroc ? Pour ce qui est de la position officielle marocaine concernant la réadmission, Rabat indique que lors du Sommet Maroc-UE de Grenade, le Royaume a insisté que l'approche concertée et solidaire doit être suivie dès lors qu'il s'agira de traiter des mouvements humains entre le Maroc et l'Europe.
Par ailleurs, « e Royaume souligne l'importance d'inclure dans le dispositif de l'accord les mesures d'accompagnement nécessaires et s'engage à trouver les compromis nécessaires sur les quelques questions qui demeurent en suspens », indique une source autorisée au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Et d'ajouter : « Rabat espère aussi que l'UE ait des accords similaires avec les pays du voisinage méditerranéen et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), et ce, en conformité avec l'engagement pris lors de la première Conférence euro-africaine sur la migration et le développement de Rabat.
Le Maroc souligne enfin l'importance d'ouvrir des négociations sur la conclusion d'un accord sur la facilitation des visas ».
Sécurisation des frontières
Dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine, le Maroc a reçu, il y a quelques années 70, millions d'euros, alors que le contrôle des frontières nécessite des moyens financiers énormes.
Aujourd'hui, la sécurisation des frontières (caméra thermique, radars, moyens terrestres et marine, hommes, etc.) se calcule au kilomètre carré et coûte des centaines de millions de dollars comme cela se fait entre la frontière américaine et mexicaine.
Source : Le Matin
En réponse à une question orale à la chambre des représentants sur l'impact de la crise économique mondiale sur les réserves de devises, M. Mezouar a souligné que la politique de son département dans ce domaine est fondée sur la poursuite des réformes structurelles, particulièrement la réforme du commerce extérieur et l'amélioration du climat des affaires afin de drainer le plus grand nombre d'investissements étrangers.
Il a rappelé, à cet égard, les efforts entrepris par le gouvernement afin d'atténuer l'impact de la crise mondiale sur la baisse des réserves de devises, à travers l'adoption d'une approche de gestion des effets de la crise dans le cadre du comité de veille stratégique qui a pour mission d'assurer le suivi des principaux indicateurs de la conjoncture économique et de proposer des mesures appropriées pour surmonter les effets de la crise.
S'agissant des mesures prises par le gouvernement pour remédier à la baisse des investissements extérieurs et des transferts en devises des Marocains résidant à l'étranger (Maroc), le ministre a cité les politiques mises en place, notamment dans les secteurs industriel, énergétique et agricole.
M. Mezouar a, également, évoqué l'encouragement des transferts des MRE, à travers la suppression des frais perçus sur le transfert des devises, et l'encouragement des investissements par le biais d'une subvention de l'Etat atteignant 10% de la valeur de l'investissement.
Il a, par ailleurs, mis l'accent sur les mesures prises par le gouvernement pour soutenir les exportations, contribuer au coût de leur assurance dans le cadre du fonds spécial de promotion des exportations et mettre en place une assurance publique complémentaire.
Source : Le Matin/MAP
Comme chaque année, Royal Air Maroc met en place un dispositif approprié pour assurer le bon déroulement de l’opération Marhaba 2010 et le transport sur ses lignes des Marocains Résidents à l’Etranger dans les meilleures conditions durant les périodes de vacances d’été à destination du Maroc.
Renforcement de l’Offre :
En 2010, la compagnie lance de nouvelles lignes vers plusieurs marchés européens en vue de faciliter le transport des MRE dans ces destinations vers leur pays d’origine. Les nouvelles dessertes sont : Vérone (Italie), Vérone (Italie), Zurich (Suisse), Munich et Berlin (Allemagne), Malaga (Espagne), Varsovie (Pologne), Moscou (Russie).
Pour la pointe Eté, Royal Air Maroc entend répondre aux attentes des MREs à travers une progression de l’offre internationale de 19% en Juin-Juillet et de 14% en Août.
Dans le détail, la compagnie renforcera son offre sur des marchés MRE particuliers:
Très forte progression de l’offre sur l’Amérique du Nord : +39% en Juin, +22% en Juillet et +14% en Août, 22 fréquences en B-747 CASA MONTREAL CASA ont été programmées entre le 20Juin et le 10 Juillet,
Progression de l’offre CASA NEW-YORK de 15%,
Injection de la 7ème fréquence sur Casablanca – Paris, 4 fréquences quotidiennes sur Marrakech – Paris,
Double quotidien sur Casablanca – Marseille,
Double quotidiens sur Casablanca –Milan // Casablanca – Bruxelles,
Renforcement du réseau Point à Point MRE avec densification des fréquences de vols au départ de Brussells/Amsterdam/Frankfurt/Dusseldorf et à destination de Nador-Oujda et Tanger, soit une augmentation de l’offre de +30%.
Dispositifs d’accueil et d’assistance:
Royal Air Maroc a tout mis en oeuvre pour assurer une gestion fluide du retour des MREs vers leur pays d’origine. A cet effet, un dispositif d’accueil a été mis en place dans les aéroports.
La compagnie nationale a par ailleurs lancé une campagne de sensibilisation de l’ensemble du personnel afin de porter une attention particulière et d’assurer une assistance spéciale et une meilleure qualité de service à nos Ressortissants Marocains Résidant à l’Etranger au niveau de nos agences, aéroports et à bord de nos avions. Cette campagne de sensibilisation concerne également des organismes d’assistance (dans les escales où cette activité est assurée par une société spécialisée) pour les inciter au déploiement des moyens logistiques nécessaires à la qualité de l’assistance apportée aux clients.
Accueil et le transit des MRE au niveau des escales :
Royal Air Maroc a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’accueil, l’assistance et le transport des MRE dans de meilleures conditions de confort et de sécurité.
- Renforcement des équipes de l’exploitation au niveau des Escales, pendant la campagne MRE par une mobilisation du personnel de la Compagnie. pour faciliter au maximum les modalités d’enregistrement et d’embarquement des MRE.
- Collaboration étroite avec les Autorités et les Gestionnaires des Aéroports pour veiller au bon fonctionnement du matériel de Communication dans les salles d’embarquement, de la signalétique (balisage, supports physiques d’information ……) et fluidifier le circuit de passage à l’intérieur des aéroports.
- Anticipation des besoins en personnel de renfort au niveau de l’ensemble des escales
- Renforcement de la dotation en fauteuils roulants et autres matériels,
- Ouverture de comptoirs d’enregistrement supplémentaires, dans les aéroports qui le permettent, en cas d’encombrement dans les escales,
- Suivi rigoureux des litiges bagages pour informer les clients concernés.
Tarification :
La Compagnie met à la disposition de sa clientèle MRE une variété de produits tarifaires avec des niveaux et des conditions très avantageuses.
Les tarifs MRE sont positionnés dans des classes de réservation largement disponibles avec une validité d’une année ou la possibilité de changement de réservation sans aucune pénalité.
Par ailleurs, Royal Air Maroc propose à compter du 15 avril et dans le cadre d’un partenariat avec la Banque Centrale Populaire, un nouveau produit dédié aux MREs. Il s’agit du « Bladi Asfar » qui est une offre co-brandée comportant de nombreux avantages autour des conditions d’achat de billets d’avions et des modalités de financement du voyage.
Cette offre est accessible aux Marocains du Monde à partir de l’ensemble des agences Royal Air Maroc ainsi qu’au niveau de ses call center via des numéros dédiés par pays.
A noter que dès 2009, Royal Air Maroc, en partenariat avec le Ministère Délégué auprès du Premier Ministre chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger, a mis en place des mesures incitatives encourageant le tourisme des MRE au Maroc, notamment pour les enfants, les jeunes et les familles nombreuses, à travers l’offre de produits spécifiques « MRE Tourisme » sous forme de packages montés avec les opérateurs touristiques.
Ces mesures visent à encourager le tourisme de cette communauté dans son pays d’origine.
Source : emarrakech
La semaine du Sénégal au Maroc saura, sans doute, répondre aux attentes des deux peuples, notamment dans les domaines de coopération culturels, artistiques et économiques a souligné, jeudi à Casablanca, le ministre des Sénégalais de l'Extérieur, M. Sada Ndiaye.
Le ministre sénégalais, qui s'exprimait à l'ouverture de la 4ème édition de la semaine du Sénégal au Maroc, qui se tient du 24 au 28 juin courant dans le royaume, a ajouté que cette édition qui voit la participation de haut niveau d'éminentes personnalités marocaines et sénégalaises aura des impacts positifs sur les relations bilatérales et contribuera à consolider l'excellence des relations qui existent entre les deux Pays.
Abordant la question de la migration, un phénomène mondial évoluant à un rythme accéléré et revêtant un caractère multidimenntiel, M. Ndiaye a indiqué qu'au Sénégal, les orientations politiques visent à faire des Sénégalais de l'Extérieur une force socio-économique, politique et culturelle.
Après avoir mis en relief la réussite d'intégration des émigrés sénégalais dans le pays de résidence, tout en aspirant à participer à la vie politique, économique et culturelle de leur pays d'origine, le ministre sénégalais a rappelé la ferme volonté des autorités de son pays de créer les conditions réelles d'épanouissement des Sénégalais de l'Extérieur dans leurs pays d'accueil et à leur assurer une réinsertion harmonieuse dans le tissu socio-économique de leur pays d'origine.
Source : MAP
La langue arabe, celle de leurs origines, intéresse-t-elle toujours les nouvelles générations de Marocains vivant à l’étranger ? L’offre actuelle d’apprentissage de la langue arable correspond-elle à leurs attentes ? Depuis de longues années déjà, le problème de l’inadéquation entre l’offre de l’enseignement de la langue arabe et les attentes des jeunes marocains est posé. Sans que rien pourtant ne soit changé. A Rabat s’est ouverte ce 24 juin, et pour deux jours, une conférence sur « langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », à l’initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME).
Nos jeunes générations s’intéressent-elles toujours à la langue de leurs parents, l’arabe en l’occurrence ? Le système mis en place pour l’apprentissage de langue arabe destiné aux enfants de la communauté marocaine établie à ‘étranger semble montrer ses limites. Les jeunes générations se désintéressent de la langue de leurs origines face à des parents complètement dépassés, livrés à eux-mêmes.
Les professeurs exerçant dans les écoles françaises dans le cadre de l’ELCO sont insuffisants. Il n’y a pas que cela. Leurs méthodes sont contestées, considérées comme « dépassées ». Pour combler ces lacunes, les associations d’enseignement de la langue arabe foisonnent. Certaines sont des associations de quartiers, d’autres des ont une envergure plus importante. L’arabe s’apprend à la mosquée.
Les musulmans ont investi le terrain avec toutes les dérives que cela suppose.
L’apprentissage de la langue arabe est un sujet sérieux. C’est sans doute pour cette raison que le CCME a décidé d’organiser des journées autour du thème, non pas de l’apprentissage mais, en définitive, de la nécessité de changer l’état actuel des choses.
Les enjeux sont énormes car « Pour les enfants nés dans l'immigration, il ne peut y avoir d'insertion heureuse dans la société où ils vivent qu'en réussissant bien évidemment un bon parcours scolaire et professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d'où l'impératif de la mise en place d'une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres", indiquait Driss El Yazami, président du CCME lors de la séance d’ouverture, jeudi 24 juin.
L’offre n’est certainement plus adaptée. El Yazami indiquait à juste titre que "l'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs".
Chercheurs, membres associatifs, responsables de tous horizons et de divers pays débattront donc tout au long du séminaire sur les actions à mettre en place pour tenter d’améliorer un état de fait déplorable souvent.
Or, la problématique de la langue et de son apprentissage aux jeunes générations interpelle des questions d’ordre crucial pour le devenir des relations entre le Maroc et sa communauté établie à l’étranger, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse ou encore la nécessaire diversification de l'offre en ce domaine. D’où une indispensable remise en cause du système actuel.
Source : Bled.ma
Le président le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami, a souligné, jeudi, lors d’une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", que les instruments internationaux des droits de l’homme garantissent aux parents le droit de donner à leurs enfants une éducation conforme à leur culture et leur religion.
Pour des centaines de milliers de familles émigrées, a relevé le président du CCME, l’enseignement de la langue arabe est perçu comme le vecteur central du lien avec la terre d’origine et son patrimoine religieux et culturel.
Selon Driss Yazami, "L'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs".
«Une offre à même de garantir leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel ; une offre qui renforce leurs liens avec la terre des ancêtres », a-t-il noté, ajoutant que la responsabilité de l’Etat d’origine, le Maroc, et des Etats des pays de résidence est partagée. Car, selon lui, s’il revient au Maroc de procéder à l’évaluation des politiques menées en la matière et de penser une offre rénové, il est aussi de la responsabilité des Etats partenaires d’adopter des politiques actives et démocratiques de gestion de la diversité ethnoculturelle.
Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger Mohamed Ameur, a pour sa part mis l’accent sur le respect de la diversité linguistique qui devrait être un principe fondateur dans un monde globalisé dominé par les technologies de l’information.
«Ces dernières sont une réelle opportunité pour promouvoir la diversité linguistique et le dialogue des cultures dans le respect des identités », a-t-il dit.
Face à une très forte demande « culturelle » de la part de la communauté marocaine établie à l’étranger, le ministre a indiqué que le gouvernement a, notamment, entrepris de créer des espaces culturels en partenariat avec les pays d’accueil.
La participation pendant deux jours de chercheurs, de responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays étrangers est destinée à enrichir la réflexion sur la meilleure manière de transmettre les langues maternelles aux nouvelles générations issues de l’émigration, de débattre des relations complexes entre langues et identité et des rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, ainsi que l’émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.
Source : Atlas info
Les participants à une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", ont appelé à la mise en œuvre d'une nouvelle offre linguistique et culturelle qui tienne compte de la diversité et des préoccupations des générations issues de l'émigration.
"L'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs", a indiqué à cette occasion le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami.
"Pour les enfants nés dans l'immigration, il ne peut y avoir d'insertion heureuse dans la société où ils vivent qu'en réussissant bien évidemment un bon parcours scolaire et professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d'où l'impératif de la mise en place d'une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres", a-t-il souligné.
Pour le président du CCME, il s'agit de "bâtir sur les acquis accumulés dans le passé pour se projeter dans l'avenir en vue de satisfaire les besoins émergents et légitimes des Marocains résidant à l'étranger, contribuer à leur implication citoyenne active dans leurs pays d'adoption et entretenir et réinventer de manière ouverte et évolutive le lien à la terre d'origine".
A travers cette conférence, le CCME, fidèle aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohamed VI, s'acquitte d'une de ses missions centrales d'émettre des avis sur les principales orientations des politiques publiques permettant d'assurer aux MRE le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine et notamment celles relatives à l'enseignement des langues, l'éducation religieuse et l'action culturelle, a fait savoir M. El Yazami.
De son côté, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a mis l'accent sur l'importance de l'enseignement des langues, en particulier de l'arabe, en tant que moyen d'intégration des MRE dans leurs pays d'accueils et vecteur d'attachement des enfants de cette communauté au patrimoine religieux et culturel de leur pays d'origine.
M. Ameur a, en outre, passé en revue les efforts consentis par son département pour mieux servir les membres de la communauté marocaine à l'étranger dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, soulignant que le ministère a doté les associations marocaines oeuvrant dans ce domaine de manuels scolaires.
Pour sa part, le secrétaire général du département de l'enseignement scolaire, M. Youssef Belqasmi a indiqué que l'enseignement de la langue arabe et de la culture d'origine aux enfants de la communauté marocaine résidant à l'étranger constitue, non seulement un programme sectoriel ou un plan exécutif des conventions conclues avec les gouvernements des pays d'accueils, mais également un projet pédagogique avec une plate-forme claire et intégrée, qui doit être en connexion permanente avec les mutations et les nouveautés en matière d'apprentissage des langues et d'interaction interculturelle.
Après avoir mis en exergue l'intérêt accordé par le ministère de l'éducation nationale au programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine aux enfants des MRE, M. Belqasmi a souligné la nécessité de tenir compte de la diversité de cette communauté et d'opter pour une pédagogie interculturelle.
Des chercheurs, des responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays de résidence animeront, à travers leur expérience et leur savoir-faire, les travaux de cette conférence internationale de deux jours, axés sur cette problématique complexe et perçue comme centrale aux yeux des populations émigrées, du gouvernement marocain, des pays de résidence et de leurs sociétés.
Cette conférence se veut un espace de réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.
Source : MAP
Dina Bensaïd s'est produite dernièrement au Festival des Alizées à Essaouira. Elle prépare actuellement. le Concours international de Porto…Suite
LES parlementaires du Conseil de l'Europe se sont prononcés, hier mercredi, contre une interdiction générale du voile intégral en Europe à l'issue d'un débat sur l'islamisme et l'islamophobie…Suite
En temps de crise, ce sont toujours les immigrés qui trinquent. Les Marocains d'Espagne sont en train de vivre cette réalité. Une récente édition du «Rapport Raxen 2010» du Mouvement contre l'intolérance, présenté à Madrid…Suite
Etudiés pour donner des réponses concrètes aux attentes de tous les Marocains du monde, les Packs Bladi 2010 offrent désormais, une multitude d'avantages bancaires et extrabancaires…Suite
L’Union européenne et les pays d’Afrique du Nord ont mis en place un partenariat pour barrer la route aux migrants du Sud en quête d’avenir. Une stratégie à haut risque, affirme Amnesty International à l’occasion de la sortie de son rapport sur la Libye. Interview.
Pour marquer leur différence sur la scène internationale, les pays européens - dont la Suisse - invoquent régulièrement les valeurs humanistes et le droit. Une référence le plus souvent écornée par des mesures prises à l’encontre des migrants venus d’Afrique et d’Asie.
Année après année, les pays de l’Union européenne (UE), tout comme la Suisse, durcissent leurs politiques à l’égard de ces ressortissants extra-européens, bâtissant, selon les défenseurs des droits de l’Homme, une «forteresse Europe».
En outre, quand les ministres européens et suisses démarchent pour leurs entreprises nationales dans ces pays, ils mettent le plus souvent la sourdine sur les droits humains dans leurs accords de libre-échange ou veillent insuffisamment au respect des clauses en la matière. L’enlèvement des hommes d’affaires Max Göldi et Rachid Hamdani a aussi été le résultat de ces inconséquences, selon Amnesty International.
Revue de détail avec Manon Schick, porte-parole de la branche suisse d’Amnesty international, à l’occasion de la sortie d’un nouveau rapport de l’ONG britannique sur la Libye, un acteur clé dans cette politique migratoire.
swissinfo.ch: En matière de non respect des droits de l’homme, la Libye est-elle au même niveau que les autres pays d’Afrique du Nord ou la situation y est-elle bien pire?
Manon Schick: Nous recensons des violations des droits humains dans l'ensemble des pays d'Afrique du Nord. La Tunisie, l'Algérie et le Maroc ont cependant aboli en pratique la peine de mort et ratifié la Convention sur la protection des réfugiés. La liberté d'expression subit toutefois de graves restrictions dans tous ces pays et la lutte contre le terrorisme est source de graves violations des droits humains, de détentions arbitraires et de procès inéquitables.
Les personnes qui critiquent les autorités font l'objet d'arrestations, de procès inéquitables et de condamnations. A des degrés divers, les pays du Maghreb ont beaucoup de peine à faire la lumière sur les graves violations des droits humains commises par le passé telles que les disparitions forcées. En bref, l'impunité est largement répandue.
swissinfo.ch: Sur le plan des migrations Sud-Nord, quelles conséquences ont ces politiques contraires aux droits humains?
M.S.: Les migrants sont harcelés partout dans ces pays et font l'objet de graves violations des droits humains. Détentions, mauvais traitements, refoulements vers leur pays d'origine voire même la mort sont monnaie courante sur le chemin qui mène vers l'Europe.
La «spécificité» libyenne est de détenir des migrants dans des camps, pour des durées illimitées, sans que l'Union européenne ne réagisse, alors que ce pays n'a même pas ratifié la Convention des réfugiés et que la Libye vient d'expulser le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
swissinfo.ch: L’Union européenne est engagée dans un partenariat avec ces pays pour contrôler, voire empêcher ces flux migratoires. Cette alliance constitue-t-elle un filet de sécurité pour le respect des droits des migrants?
M.S.: Ce partenariat se fait au mépris de la situation des droits humains qui règne sur place et favorise les violations des droits humains à l'égard des migrants qui tentent de fuir vers l'Europe. L'Europe n'intervient pas avec la rigueur nécessaire de peur de perdre ses alliés qui arrêtent largement le flux migratoire en provenance du Sud. Le coût humain de ces alliances inhumaines est énorme.
swissinfo.ch: La question migratoire pèse-t-elle plus lourd que les intérêts économiques, en particulier pétroliers?
M.S.: Les deux sont d'importance. Prenons l'Italie: elle a réussi à endiguer le flux migratoire qui déferlait sur ses côtes en passant un accord avec la Libye. Mais elle a aussi de très importants échanges commerciaux avec ce pays. Les intérêts tant économiques que migratoires font que l'Italie ferme les yeux sur la situation des droits humains en Libye.
swissinfo.ch: L’enlèvement des deux hommes d’affaires suisses par la Libye peut-il servir d’avertissement aux entreprises occidentales en affaire avec des pays qui violent gravement les droits humains ou la Libye est-elle un cas particulier?
M.S.: Cet exemple montre que l'arbitraire ne s'arrête pas aux frontières d'un pays qui en commet beaucoup et que la situation peut virer d'un jour à l'autre pour n'importe quelle personne dans un tel pays, et ceci indépendamment de sa nationalité. Avec un Etat arbitraire, toute personne peut devenir l'objet d'enjeux politiques, soit internes soit externes. Cela dit, les chances de s'en sortir sont bien plus grandes pour les personnes en provenance du Nord que pour celles du pays même ou du Sud.
swissinfo.ch: La Suisse continue d’affirmer la centralité des droits humains dans sa politique étrangère. Se distingue-t-elle de ses voisins européens?
M.S.: Comme ses voisins, la Suisse tente d'exporter le «problème» migratoire et de repousser les responsabilités vers les autres pays. Comme elle n’a pas de frontières directes avec l'Afrique du Nord, les renvois des «étranger indésirables» se font vers les autres pays qui ont adhéré aux accords de Dublin.
En agissant ainsi, la Suisse ne prend pas en compte la possibilité que ces pays renvoient des personnes persécutées. C'est de l'hypocrisie. On ne peut pas gérer les migrations mondiales en ne tenant compte que de ses intérêts nationaux.
Source : Suisse info
L'artiste peintre marocain Khalid El Bekkay participe, aux côtés d'autres professionnels de l'art d'Espagne et de l'étranger, au Symposium international des Artistes de Noja en Espagne (SINOJA) qui a commencé mercredi dans cette petite mais célèbre localité de Cantabre située dans le nord de l'Espagne sur la côte atlantique.
Le SINOJA, qui célèbre cette année son dixième anniversaire, réunit une douzaine d'artistes peintres et de sculpteurs (six Espagnols et six internationaux), de différents pays et de différentes cultures pour confronter, durant dix jours, leurs diverses visions et expressions de l'art, soulignent les organisateurs.
Le Symposium, qui se tient dans le célèbre palais de Albaicin de Noja, sera l'occasion pour ces professionnels de l'art de partager leurs idées et de renforcer les relations culturelles entre les pays invités. C'est également une passerelle pour rapprocher le public de la culture et de l'art.
Les productions artistiques nées de ce Symposium vont enrichir la collection artistique du SINOJA déjà formée de 228 oeuvres de 124 artistes de 27 pays ayant participé aux neuf précédentes éditions du Symposium.
Cette collection, qui regroupe des toiles, des sculptures, des photographies artistiques, ainsi que des productions vidéo, fera l'objet d'une exposition itinérante actuellement en cours de préparation pour célébrer le dixième anniversaire du SINOJA.
Vivant et travaillant à Barcelone, Khalid El Bekay est considéré par les critiques comme l'un des peintres marocains les plus talentueux.
Né en 1966 à Casablanca, l'artiste au parcours atypique, décroche en 1990 un diplôme à l'Institut supérieur des Beaux-Arts de Tétouan, avant de s'installer à Barcelone où il soutient en 1995 une licence en Beaux-Arts, section gravure.
Très saluées par les critiques, ses oeuvres sont souvent empreintes de formes simples et tranchantes. Le peintre est célèbre aussi pour ses représentations des " tasses de café ", qui sont devenues " sa marque déposée".
Source : MAP
Le cinéaste Mohamed Nadif vient d'achever, à Casablanca, le tournage de son premier long-métrage "Andalousie, mon amour!" (Al Andalous yâ lah'biba !).
Le film tourné essentiellement au nord du Royaume, notamment à Azanti, Oued Laou et Tanger, retrace le parcours d'un chef de village, au nord du Maroc, qui isole une plage déserte, intercepte des barques de clandestins et leur fait croire qu'ils sont en Espagne.
Le chef fait travailler ces immigrés dans une ferme pour son propre compte et se fait passer, ainsi que ses complices, pour des Espagnols. Son leurre va être dévoilé lorsque des clandestins décident de quitter leurs baraquements et d'aller régulariser leur situation au premier village espagnol venu.
Le tournage de ce film qui a bénéficié d'une avance sur recettes d'un montant de quatre millions de dirhams, octroyée par le Centre Cinématographique Marocain, s'est déroulé dans des conditions professionnelles et une ambiance joyeuse et conviviale'', se félicite Mohamed Nadif dans une déclaration à la Map.
Et d'ajouter que ''Andalousie, mon amour !'' est d'abord le fruit d'une rencontre avec Omar Saghi, un jeune scénariste vivant à Paris. '' Il m'a fait lire le premier jet d'un scénario et nous l'avons développé ensemble pour en faire une comédie qui traite d'une façon singulière et intelligente du problème de l'immigration clandestine'', confie-t-il.
Source : MAP
Les ouvriers travaillent jour et nuit pour que tout soit fin prêt lundi prochain, à 9h30, à Argenteuil, dans le Val-d'Oise. Ce jour-là, a appris Libération, François Fillon doit inaugurer une nouvelle mosquée: la mosquée Al-Ihsan. Dotée d’un petit minaret, celle-ci pourra accueillir jusqu’à 2500 fidèles. Située dans le quartier du Val-d’Argent, elle est plus connue, localement, sous le nom de «mosquée Renault», car le bâtiment abritait jadis un ancien garage de la marque au losange.
Matignon a vu les choses en grand: d’après nos informations, 800 invités sont attendus. Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, prendra la parole, ainsi que Mohammed Moussaoui, le responsable du CFCM (Conseil français du culte musulman). François Fillon prononcera, lui aussi, un discours dans lequel il devrait tenter de rassurer une communauté musulmane échaudée par les dérapages islamophobes occasionnés par le débat sur l’identité nationale, ainsi que par le débat du le niqab. Le ministre de l’Intérieur et du culte, Brice Hortefeux, devrait également assister à cette inauguration: l'islam est la deuxième religion de France.
Forte d’une importante communauté musulmane, Argenteuil - la troisième ville d’Ile-de-France, dirigée par le maire socialiste Philippe Doucet depuis 2008 - compte déjà plusieurs lieux de prières, mais la mosquée Al-Ihsan est le premier bâtiment véritablement conçu et dédié au culte l’islam. Outre une vaste salle de prières, il comportera une école coranique.
En octobre 2005, à la veille des émeutes en banlieue, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait effectué une visite controversée à Argenteuil, où il avait dénoncé «les racailles». «On va vous en débarrasser de ces racailles», avait-il lancé à une habitante.
Source : Libération
Evénement immobilier d'envergure, Morocco Property Expo s'affiche comme le rendez-vous incontournable de la promotion immobilière et un espace de rencontres entre les professionnels de l'habitat et les éventuels acquéreurs de biens immobiliers désireux d'investir au Maroc.
Durant les deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain. Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.
Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées entre les différents promoteurs immobiliers, institutions bancaires, professionnels de l'habitat au Maroc et diaspora marocaine installée en Amérique du Nord désireux d'investir au Maroc.
Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc, en général, et dans les régions de l'Oriental et du grand Casablanca, en particulier.
Plus de 10.000 visiteurs sont attendus à ce Salon, organisé sous l'égide du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, en partenariat avec le Groupe Al-Omrane et avec le soutien de l'ambassade du Maroc au Canada et du Consulat général du Royaume du Maroc à Montréal.
Source : MAP
Les sénateurs espagnols ont approuvé mercredi une motion pressant le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero d'interdire le voile islamique intégral dans les lieux publics.
A l'initiative du groupe du principal parti d'opposition, le Parti populaire (PP), la motion a été approuvée au Sénat par 131 voix contre 129 (aucune abstention).
Le ministre espagnol de la Justice, Francisco Caamano, a récemment déclaré que le gouvernement songeait à inclure dans une future loi sur la "liberté de religion" une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral dans les lieux publics: "Nous croyons qu'il y a des éléments comme la burqa qui sont difficilement compatibles avec la dignité humaine et surtout qui posent des problèmes d'identification dans les lieux publics".
Le gouvernement socialiste avait annoncé en 2008 la préparation d'une loi dite de "liberté religieuse" pour un plus grand respect de la laïcité et du pluralisme religieux, dans un pays où l'Eglise catholique demeure très présente et influente.
Plusieurs municipalités de la région de Catalogne (nord-est) ont interdit ces derniers jours le port du voile intégral dans les lieux publics.
La Belgique a approuvé fin avril l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public. Un projet en ce sens doit être présenté en juillet devant le Parlement français.
Source : La Croix/AFP
Le gouvernement mexicain a introduit un recours devant un tribunal américain pour annuler une loi anti-immigrés promulguée par l'Etat d'Arizona (Sud des USA)…Suite
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise les 24 et 25 juin 2010 à Rabat une conférence internationale sur le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », à laquelle participeront plusieurs dizaines de chercheurs, de responsables publics marocains, de représentants des gouvernements étrangers partenaires et d’acteurs de la société civile.
Le CCME entend ainsi participer à la réflexion relative à plusieurs problématiques qui sont au cœur des préoccupations de l’émigration marocaine : la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identités, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l’offre en ce domaine avec, notamment, l’émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.
Engagée dans un processus de développement démographique important et confrontée à des mutations radicales (dont en premier lieu l’émergence des nouvelles générations nées dans les pays de résidence), l’émigration marocaine exprime des fortes demandes dans le domaine de l’apprentissage des langues, et en premier lieu de l’arabe, considéré comme le vecteur central du maintien du lien avec la terre d’origine et son patrimoine religieux et culturel.
Face à cette demande légitime, le Maroc fournit un effort important avec, notamment, la signature d’accords bilatéraux avec plusieurs pays de résidence et l’envoi de centaines d’enseignants. Outre cette offre publique marocaine et des enseignements dispensés par quelques gouvernements européens, des cours sont mis sur pied dans de nombreux lieux de culte, par des associations et, de plus en plus, par des organismes privés à but lucratif. Au Maroc même, des établissements académiques et privés multiplient les initiatives dans ce domaine.
Regroupant plus d’une centaine de participants en provenance du Maroc et de huit pays étrangers (France, Italie, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Etats-Unis, Canada), la conférence entend contribuer à l’évaluation de ces enseignements et prospecter les modalités de renforcement de leurs performances.
Une trentaine de contributions académiques ainsi que la présentation d’une vingtaine d’expériences pédagogiques privées et publiques sont au menu de cette conférence.
Source : Atlas info
Les Marocains résidant à l’étranger sont de retour. Quelques 16.650 Marocains résidant à l’étranger ont déjà regagné le port de Tanger-Ville depuis le début de l’opération transit-2010…Suite
L’opération Marhaba sera “auréolée” cette année par la tenue du premier forum des jeunes Marocains du monde. Y prendront part 500 jeunes venus de plus de 42 pays. A ces derniers et aux autres qui viendront se ressourcer dans leur pays: “Marhaba”.
Certainement, ces jeunes Marocains résidant à l’étranger ne manqueront pas de plaider pour une meilleure politique marocaine de soutien à leur endroit. Car parmi eux, il y aura forcément des étudiants en fin de cursus et désireux de faire carrière au Maroc. Parmi eux, il y aura certainement de jeunes cadres porteurs de projets pour le Royaume. Il faudra bien leur prêter une oreille attentive!
Cependant, il serait judicieux, à côté du forum de ces jeunes Marocains résidant à l’étranger, de penser encore mieux la politique de la jeunesse marocaine. Une jeunesse en proie à des universités qui ressemblent encore à des fiefs de chômeurs. Une jeunesse locale en mal d’emplois et victime du système, pour reprendre son jargon.
Marhaba alors aux jeunes Marocains résidant à l’étranger et marhaba à une politique de jeunesse qui sait écouter davantage les jeunes car l’avenir de ce pays dépend de comment elle est. Et comme dit le dicton :“dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel pays tu seras!”.
Source : Aufait
Veiller au bon déroulement de l'opération Transit, mais également accompagner les MRE durant leur séjour au Maroc: tel est l'objectif du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger qui vient de lancer le programme national d'accompagnement des MRE pendant la période estivale.
Le programme se décline sur deux grands axes. Le premier axe est relatif à l'opération d'accueil alors que le deuxième se rapporte aux mesures d'accompagnement. Plusieurs nouveautés ont été déjà lancées notamment concernant l'opération Transit 2010. Ainsi, l'entrée en service du port de Tanger-Med permettra, outre l'amélioration de la qualité des services, la réduction de la durée de transit.
De même, le ministère de tutelle annonce la mise en circulation du passeport biométrique et l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage. «Tous les services consulaires marocains assurent des permanences. De plus, tous les congés du personnel ont été reportés après le mois de septembre pour faciliter toutes les démarches administratives pour les citoyens», assure Mohamed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.
Autre nouveauté, la mise en service d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules au niveau du port méditerranéen de Tanger, ainsi que le renforcement de la sécurité au niveau des postes frontières et dans les aires de repos.
Le deuxième axe qui concerne l'accompagnement sera décliné pour sa part, sur quatre volets. Le premier s'articule autour des mesures administratives et juridiques adoptées, notamment la mise en place d'une permanence et le renforcement des services chargés d'accueil au sein du ministère. De plus, le comité central interministériel pour le traitement des requêtes sera activé. Des ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille seront également organisés. Le deuxième volet est, quant à lui, relatif aux actions et manifestations culturelles.
Dans ce sens, la deuxième édition des universités d'été sera organisée en partenariat avec onze universités marocaines, au profit de 500 jeunes MRE sans oublier la participation de 160 enfants, issus de familles défavorisées résidant au Sénégal, en Algérie, en Tunisie et en Libye, au programme des vacances d'été. Par ailleurs, quelque 220 jeunes Marocains résidant à l'étranger prendront part aux festivités de la fête du Trône.
Le programme culturel sera également marqué cette saison par l'organisation du premier Forum des jeunes marocains du monde avec la participation de 500 jeunes venant de l'étranger et de jeunes acteurs associatifs au Maroc.
Le troisième volet sera consacré à des mesures de nature économique avec la mise en place des mécanismes d'accompagnement du Fonds de la promotion des investissements des Marocains du Monde «MDM Invest». Un programme de soutien à la création de 1.000 petites et moyennes entreprises au profit des MRE au Maroc, avec la participation de l'Agence française du Développement, sera également créé. Enfin, un programme des investisseurs sera lancé pour accompagner les MRE originaires des régions des oasis du Sud.
Le quatrième et dernier volet est relatif à la dimension « Information et Communication » avec le lancement du nouveau portail électronique du ministère et l'organisation des rencontres avec les MRE dans les wilayas et les provinces du Royaume en présence des walis, gouverneurs et les responsables des services extérieurs concernés par les affaires de la communauté marocaine.
Les villes retenues cette année sont Imentanout, Tinghir, Guelmim, Khénifra, Taza, Khouribga, Lefquih Bensaleh, Larache, Oujda et Berkane. Au programme également, une journée d'étude à l'occasion de la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger autour du thème «Le rôle du soutien juridique dans la protection des droits de l'immigré» avec la participation d'experts et spécialistes marocains et étrangers.
Le thème choisi pour cette journée n'est pas fortuit. Il entre dans le cadre d'une thématique plus globale retenue pour la journée nationale du migrant placée cette année sous le thème de la protection des droits des MRE. En effet, une conférence internationale organisée les 12 et 13 octobre dernier sur l'impact des crises sur la migration avait mis l'accent sur la nécessité de protéger les droits des migrants, notamment en temps de crise et d'évoluer vers une prise en charge conjoncturelle des difficultés soulevées par les migrants à une prise en compte de la dimension migration dans l'élaboration des politiques publiques.
Les organisateurs veulent, à travers cet événement, sensibiliser les MRE à leurs droits dans les pays d'accueil et faire évoluer l'application des conventions bilatérales et multilatérales relatives à la protection des droits des migrants et évaluer leur mise en service.
Proximité
Dans le cadre de sa politique de proximité avec les MRE dans leur pays d'origine pendant la période estivale, le ministère de tutelle organisera une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, avec la présence du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, des représentants de l'administration publique et semi-publique et le secteur privé, les représentants des autorités locales, les parlementaires et les présidents des communes.
Ces rendez-vous annuels visent, selon les responsables, à établir un dialogue direct avec les MRE, comprendre leurs préoccupations et prendre conscience de leurs attentes concernant l'amélioration de leurs conditions dans leurs pays d'accueil et aussi pendant leurs vacances ou leur retour définitif au Maroc.
Source : Le Matin
Les courants xénophobes et les attitudes racistes envers les immigrés sont en train d'augmenter de plus en plus en Espagne en raison de la crise économique qui sévit dans le pays, a averti un rapport rendu public mardi à Madrid.
Quelque 292 cas attestés de xénophobie, racisme et autres attitudes de rejet de l'autre ont été recensés en 2009 en Espagne, selon le "Rapport Raxen 2010" du Mouvement contre l'Intolérance, qui a fait l'objet d'une présentation dans la capitale Madrilène en présence du Défenseur du Peuple Espagnol, Enrique Mujica.
Le Rapport a également alerté que Internet s'est converti en "un lieu idéal pour la propagation de la haine de l'autre", faisant état de l'existence en Espagne de 200 sites WEB Xénophobes.
Par région, la communauté autonome de Valence (Est de l'Espagne) continue d'occuper le premier rang avec 79 agressions xénophobes ou racistes en 2009, suivie de Madrid avec 47 agressions, l'Andalousie (34 cas) et la Catalogne (32 cas), souligne la même source.
Selon le président du Mouvement contre l'Intolérance, Esteban Ibarra, les 292 cas de xénophobie et de racisme attestés ne représentent que 10 pc de la réalité, affirmant que, faute de chiffres officiels, les cas de xénophobie et de racisme pourraient facilement dépasser les 3.000 cas.
Il a exhorté, dans ce contexte, le gouvernement espagnol à établir des statistiques officielles sur les cas de xénophobie et de racisme.
Le président du Mouvement contre l'Intolérance a également averti que les attitudes xénophobes à l'égard des immigrés sont nourries et stimulées par des groupes faisant partie d'une nouvelle extrême droite en Espagne, un phénomène qui a commencé à prendre de l'ampleur dans le pays ces dernières années.
Ces nouveaux groupes extrémistes sont encouragés par les résultats électoraux de formations d'extrême droite dans certains européens comme l'Italie, la Hongrie, la Hollande, l'Allemagne ou la Suisse, a-t-il dit, tout en invitant les partis politiques Espagnols à "ne pas tomber dans le piège du populisme xénophobe".
Le Défenseur du peuple espagnol, Enrique Murija, qui a tenu à rappeler que les contextes de crise ont été utilisés par "le nazisme et le fascisme", a lancé un appel aux Espagnols à ne pas faire siens les slogans du type "les Espagnols d'abord, ensuite les autres", car ce genre de slogans ne font que fomenter "la barbarie".
Source : Aufait/MAP
La décision du gouvernement des îles Canaries de maintenir plus de 250 enfants migrants non accompagnés dans des refuges non réglementés met ces enfants en danger et menace leur bien-être, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui.
Le rapport de 40 pages, « Eternal Emergency: No End to Unaccompanied Migrant Children's Institutionalization in Canary Islands Emergency Centers » (« Urgence éternelle : le placement sans fin des enfants migrants non accompagnés dans les centres d'accueil d'urgence des îles Canaries »), affirme que les centres ne respectent pas les normes minimales d'accueil pour les enfants migrants et n'ont pas de limites d'occupation. Les quelque cent enfants dans le centre d'accueil d'urgence le plus grand et le plus isolé, La Esperanza, reçoivent une nourriture de mauvaise qualité, ne disposent pas de chauffage, d'eau chaude ni de couvertures en quantité suffisante, et font état de violences fréquentes de la part d'autres enfants.
À la suite de la publication de ce rapport, le gouvernement des îles Canaries a informé Human Rights Watch de vive voix le 15 juin qu'il envisage de fermer le centre d'urgence La Esperanza d'ici décembre 2010 et d'envoyer les enfants dans d'autres centres, notamment les centres d'accueil d'urgence de Tegueste et d'Arinaga. Il ne s'est pas engagé à soumettre ces centres aux normes minimales d'accueil qu'il a lui-même fixées.
« Nous nous réjouissons que le gouvernement des îles Canaries ait l'intention de fermer le pire de ces établissements, où les enfants sont en danger », a déclaré Simone Troller, chercheuse sur les droits des enfants à Human Rights Watch. « Nous souhaitons voir cette intention se traduire par un plan ferme et des mesures concrètes pour garantir que le centre soit effectivement fermé. En même temps, le gouvernement devrait mettre fin au régime d'urgence dans son intégralité et mettre tous les refuges pour enfants non accompagnés en conformité avec les normes d'accueil communément admises. »
Les centres d'accueil urgence ont été créés en 2006 comme mesure temporaire en réponse à l'arrivée d'une quantité sans précédent d'enfants migrants non-accompagnés sur les iles.
Les nouvelles constatations de Human Rights Watch arrivent trois ans après que l'organisation a enquêté pour la première fois sur de graves allégations de mauvais traitements infligés par le personnel aux enfants dans les centres, de surpeuplement et de non-conformité des infrastructures, de violences d'enfants plus âgés à l'encontre des plus jeunes, ainsi que de manque de contrôle par les organismes concernés. Les résultats de cette première enquête ont été publiés dans un rapport de juin 2007, « Responsabilités fâcheuses : L'Espagne échoue à protéger les droits des enfants migrants non accompagnés aux îles Canaries ».
Certaines conditions se sont améliorées depuis 2007, a remarqué Human Rights Watch. Les enfants ont accès à des possibilités d'éducation et de formation en dehors de leurs résidences, et les visites de contrôle par des institutions chargées de surveiller les conditions semblent être plus fréquentes. Human Rights Watch a constaté que les conditions au centre d'Arinaga en particulier se sont améliorées, en grande partie parce que moins d'enfants y sont logés. Human Rights Watch craint que, en l'absence d'une planification rigoureuse et de normes d'accueil obligatoires, le transfert d'un nombre important d'enfants de La Esperanza vers Arinaga ne compromette les progrès réalisés.
D'autres graves préoccupations perdurent également dans les centres d'urgence, a indiqué Human Rights Watch. Il s'agit notamment de l'absence d'un système effectif de dépôt de plaintes confidentielles, du mélange d'enfants jeunes avec des enfants plus âgés dans le même centre d'accueil d'urgence, de l'accès insuffisant au système de demande d'asile, de l'absence de limites d'occupation, et des possibilités limitées d'insertion dans la communauté. En outre, les conditions de vie médiocres au centre La Esperanza menacent le bien-être des enfants.
Un enfant de 16 ans a décrit les conditions à La Esperanza : « C'est très dur, surtout en hiver... Bien sur j'ai froid la nuit. J'ai une couverture... il est inutile de demander une autre couverture. Ils ne vous la donneront pas. Personne n'a deux couvertures.... Parfois il fait si froid que l'on ne peut pas dormir. »
Human Rights Watch a appelé le gouvernement des îles Canaries à faire de la fermeture de La Esperanza une priorité et à mettre toutes les structures restantes en conformité avec les normes minimales des îles Canaries et les normes minimales d'occupation pour les centres accueillant des enfants migrants non-accompagnés.
À l'époque où les centres d'urgence ont été créés en 2006, des migrants sans papiers sont arrivés en grand nombre de l'Afrique de l'Ouest, dont un millier enfants non accompagnés cette année-là. Le flux des arrivées a ralenti depuis.
Les îles Canaries avaient été confrontées à des arrivées d'enfants migrants non accompagnés avant 2006, et disposaient d'un réseau fonctionnel de foyers réglementés, plus petits, qui continuent d'accueillir et de fournir des possibilités d'insertion pour un total de 250 enfants à la fois. Cependant, une fois ce nombre atteint, les enfants migrants non accompagnés qui arrivent sont envoyés dans les centres d'urgence non réglementés.
Le gouvernement des îles Canaries affirme qu'il a essayé de créer davantage de petits centres qui seraient conformes aux normes minimales existantes, mais il s'est heurté à de la résistance de la part des municipalités locales. Toutefois, cela n'explique pas pourquoi il a fermé certains petits centres existants, tout en maintenant La Esperanza en fonctionnement.
Le personnel des centres, les organisations non gouvernementales et les procureurs publics dans les îles interrogés par Human Rights Watch ont attribué le manque de progrès au gouvernement, en affirmant qu'il n'avait pas la volonté politique d'accorder un meilleurs accueil aux enfants ou qu'il maintenait les centres d'urgence ouverts comme un moyen de faire pression sur le gouvernement central de Madrid afin que celui-ci augmente le financement ou transfère des enfants vers d'autres parties de l'Espagne.
Le gouvernement central de Madrid a intensifié ses contributions financières pour les îles Canaries ces dernières années et a fourni plus de la moitié du budget de 26 millions d'euros de l'archipel consacré à l'accueil des enfants migrants en 2009. Il a également aidé à organiser et financer le transfert des enfants vers d'autres régions d'Espagne.
Le gouvernement de Madrid devrait exiger du gouvernement des îles Canaries à la fois qu'il fournisse un accueil approprié et qu'il élabore un plan concret de fermeture des centres comme condition de son aide financière, a déclaré Human Rights Watch.
L'état des droits des enfants en Espagne sera soumis à un examen plus approfondi cette année. L'Espagne a évoqué le sort des enfants migrants non accompagnés comme une question prioritaire lors de sa présidence de l'Union Européenne, et elle doit rendre compte de l'état de ses propres droits des enfants au Comité des Nations Unies sur les droits de l'enfant à l'automne de cette année.
« L'Espagne a introduit le sort des enfants migrants dans l'agenda politique de l'UE au cours de sa présidence de l'UE », a conclu Simone Troller. « Elle devrait montrer l'exemple et assurer une protection adéquate dans les îles Canaries pour ces enfants. »
Source : Site de Human Rights Watch
"Maroc: Femmes et défis" est le thème central d'un séminaire international prévu les 29 et 30 juin courant à Séville (Sud de l'Espagne) à l'initiative de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, apprend-on mardi auprès des organisateurs.
Organisée dans le cadre du cycle d'activités culturelles "Maroc en trois cultures", inauguré fin mai à Séville par la Fondation, cette rencontre connaîtra la participation de femmes marocaines et espagnoles chercheurs, intellectuelles, universitaires, artistes et venant d'autres horizons, souligne-t-on de même source.
L'accent sera mis sur plusieurs aspects relatifs à la femme marocaine contemporaine et à sa situation, notamment les avancées et les acquis qu'elle a réalisés dans divers domaines et les défis qu'elle a réussi à relever durant les dernières années.
Il sera question aussi de l'évolution de la participation de la femme marocaine dans le monde du travail et des affaires et de son rôle dans l'essor artistique et culturel du Royaume.
L'objectif de ce séminaire est d'exposer la réalité de la femme marocaine "loin des stéréotypes et des simplifications excessives souvent diffusés par les média", soulignent les organisateurs.
"Femmes et espaces culturels", "femmes et dignité humaine" et "femmes et pouvoir", sont des sous thèmes qui seront évoqués à cette occasion.
Le thème de la femme occupe une place importante dans le cadre du cycle "Maroc en trois cultures", à travers les séminaires et activités artistiques programmés.
Organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger, le cycle "Maroc en trois cultures" a été ouvert le 26 mai dernier à Séville par un concert offert par l'orchestre Chekara et le célèbre chanteur de flamenco espagnol, Enrique Morente.
Cette soirée musicale a marqué le début de ce cycle d'activités culturelles qui ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle au Maroc".
Les organisateurs ont, dans ce sens, élaboré un riche programme qui se poursuivra jusqu'à octobre prochain, comportant notamment des séminaires, des expositions, des défilés de mode, des concerts de musique et des concours gastronomique.
Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro-méditerranéen.
Source : MAP
L'accord donné vendredi par le gouvernement à la régularisation des salariés sans papiers est une "avancée significative", ont jugé mardi les onze syndicats et associations, demandant son application "loyale" en vue d'une levée de tous les piquets de grève.
Le texte rendu public par le ministère de l'Immigration "représente une avancée significative", selon un communiqué commun des syndicats CGT, CFDT, UNSA, Sud, FSU ainsi que la Ligue des Droits de l'Homme, la Cimade, RESF, Autremonde, Femmes Egalité, Droits Devant.
"Désormais, les travailleurs et travailleuses sans papiers sont regardés par les pouvoirs publics eux-mêmes, non plus comme des migrants illégaux, mais comme des salariés qui remplissent une fonction positive dans notre économie, qui ne prennent le travail de personne, et qui doivent se voir reconnaître la totalité de leurs droits de salariés", se réjouissent les Onze.
"Ce résultat, est dû avant tout au courage des 6.250 grévistes" qui ont multiplié les mouvements dont le point d'orgue a été l'occupation durant trois semaines de la Place de la Bastille à Paris, évacuée immédiatement après l'accord.
Après neuf mois de bras de fer, le gouvernement a accepté des "ajustements" pour harmoniser les critères de régularisation par le travail à l'application problématique selon les syndicats et une partie du patronat.
Mais les onze organisations soupçonnent le ministère de l'Immigration de vouloir ajouter "un critère relatif à la durée du séjour en France", estimant qu'il serait "contradictoire avec la logique du texte, qui repose exclusivement à juste titre sur la prise en compte de l'activité salariée".
"Le sujet maintenant c'est de trouver les voies et moyens pour que les grévistes puissent reprendre le travail. Pour le moment, on ne lève pas les piquets de grève, il en reste 25 et c'est le seul endroit où les salariés sans papiers sont en sécurité tant qu'ils n'ont pas leur autorisation provisoire de séjour (APS)", a précisé à l'AFP Francine Blanche (CGT).
Pour être régularisé, le salarié sans papiers devra désormais justifier de 12 mois d'activité salariée dans les 18 derniers mois avant le dépôt (au lieu de 12 mois d'activité continue dans les 12 derniers mois), dont six mois d'activité salariée dans les douze derniers mois.
Les intérimaires, pour lesquels la régularisation était quasi impossible, devront justifier de 12 mois d'activité dans les 24 derniers mois, dont six dans les 12 derniers mois.
Le demandeur, notamment dans le nettoyage et l'aide à la personne, pourra se prévaloir de documents émanant de plusieurs employeurs. Il pourra également fournir plusieurs promesses d'embauche et pourra prétendre à une régularisation pourvu qu'en cumul des heures proposées, le salaire mensuel atteigne au moins le Smic.
Les syndicats seront associés au suivi du dispositif, piloté par un groupe de travail permanent de la Direction de l'Immigration et celle du Travail.
Source : AFP
Après avoir ouvert ses portes à la rentrée 2009, le campus privé de Mundiapolis a été inauguré officiellement ce lundi 21 juin. Ce projet mise sur l'excellence et l'ouverture à l'international – qui intéresse déjà des compétences MRE. Mais il se situe également dans une vision d'innovation de l'enseignement supérieur au Maroc, avec un chantier de taille : casser la séparation entre enseignement supérieur public et privé.
C'est une enseigne universitaire de taille et aux facettes multiples qui a été présentée lundi 21 juin, lors d'une conférence de presse précédant l'inauguration officielle de ce nouveau campus privé de Mundiapolis.
Le campus lui-même tente de réunir les meilleures conditions matérielles possibles. Pour cela, la direction a fait le choix de se situer loin des troubles du centre ville de Casablanca, près de l'aéroport Mohamed V. Mais le campus – construit avec une poche d'investissements de 90 millions de dirhams sur un terrain mis à disposition par l'Office Nationale des Aéroports (ONDA) – vaut le détour. Il offre toutes les installations dont un étudiant peut avoir besoin – amphithéâtre, bibliothèque, cafétéria, superette – et plus encore. Un tiers de la surface est affecté aux équipements sportifs et ludiques.
Côté formation, trois facultés (pôles gestion, génie et arts et métiers), accueillent depuis la rentrée 2009-2010 les étudiants et offrent 10 diplômes universitaires de technologie (DUT), 14 licences professionnelles, 16 masters et 6 masters spécialisés. 16 partenariats internationaux avec des universités en France, au Canada et en Angleterre rendent déjà possible des parcours à l'international, une école doctorale accueille un troisième cycle avec 6 domaines doctoraux, et pour les professionnels, des formations du soir sont offertes en fonction de leurs besoin.
Une formation à l'écoute des marchés et des besoins du Maroc
Savoir répondre aux besoins, c'est une capacité que le président fondateur de Mundiapolis, M.Abderahmane Lahlou, a affirmé être une des caractéristiques de cet établissement privé. Lors de la conférence de presse, il a ainsi expliqué que Mundiapolis était une université à l'écoute du marché, aux « grandes oreilles », qui pouvait adapter rapidement ses formations s'il y a besoin. Une flexibilité qui, selon M. Lahlou, devra également permettre de répondre aux besoins spécifiques du Maroc tels que définis dans les plans gouvernementaux (Azur, Emergence...).
Mundiapolis est flexible également sur un autre aspect : le dossier épineux de la séparation du public et du privé qui caractérise le paysage de l'enseignement supérieur au Maroc. Selon M. Lahlou, l'université privée tente de casser cette séparation en étant parmi les premières à déposer un dossier d'accréditation auprès du ministère de l'Education nationale, une fois que cette procédure, en discussion depuis presque 10 ans, sera opérationnelle. La dénomination « université privée » devrait ainsi être accordée à Mundiapolis, et les diplômes reconnus par les universités publiques.
Un campus pour les « classes moyennes 'plus' »
Ceci pourrait concerner quelques uns des 1000 étudiants qui bénéficient déjà des formations sur le campus. Le nombre d'étudiants inscrits devrait augmenter rapidement pour atteindre 1500, et, à terme même jusqu'à 7000 étudiants. Cependant, la formation à Mundiapolis n'est pas donnée à tout le monde. Les frais de scolarité se situent entre 26 000 et 31 000 dirhams par semestre. Un système de crédits pour étudiants se met progressivement en place et un système de bourses permet d'avoir un financement entre 20 et 100% des frais. Mais le président de Mundiapolis était néanmoins clair à ce sujet : les formations s'adressent aux « classes moyennes, classes moyennes plus... ».
Géographiquement, Mundiapolis souhaite internationaliser ses effectifs. Actuellement, environ 80% des étudiants inscrits viennent de Casablanca, 10-15% sont Marocains d'autres régions du Maroc, et 8 % viennent d'Afrique subsaharienne. L'objectif pour 2015 est d'atteindre 20% d'étudiants internationaux pour 2015, et en venir à égaliser le nombre d'étudiants Casaouis et des étudiants s'installant dans la métropole pour les études.
Un appel d'air des compétences Marocains résidant à l’étranger
Si cet établissement n'est à priori pas conçu pour attirer des étudiants Marocains résidant à l’étranger, M. Lahlou espère tout de même qu'à travers des filières intégrées telle que la nouvelle filière Mundiapolis – Sciences Po Bordeaux, certains étudiants d'origine marocaine pourraient se retrouver sur le campus privé à Casablanca. Mais c'est surtout du côté des professeurs et enseignants potentiels que Mundiapolis peut intéresser les Marocains résidant à l’étranger. Selon M. Lahlou, il existerait un véritable appel d'air de la part d'universitaires Marocains résidant à l’étranger qui souhaiteraient revenir au Maroc. Mais l'offre adéquate manque, les conditions de travail et les salaires correspondent pas aux attentes de chercheurs MRE. Des établissements tels que Mundiapolis, mais aussi l'Université internationale de Rabat qui prévoit d'ouvrir ses portes à la rentrée 2010-2011, peuvent pallier à ce manque. La preuve : aujourd’hui, parmi 10 directeurs de section à Mundiapolis, 4 sont des MRE revenus au Maroc.
Source : Yabiladi
Ils sont rentrés d'Espagne rien que pour participer au 11e Trophée Hassan II des arts équestres traditionnels. Ils ? Ce sont les cavaliers de la troupe de Fkih Bensaleh, province de Béni Mellal.
Epris de tbourida, ce groupe de jeunes Marocains résidents à l'étranger a mis en veilleuse ses activités économiques au pays d'accueil pour pouvoir être présent à ce rendez-vous équestre qui se déroule du 14 juin au 11 juin à Dar Essalam.
«Ce n'est pas le travail en Europe qui nous empêchera de vivre notre passion pour les arts équestres traditionnels. Avant d'immigrer en Espagne, on pratiquait ce sport, et à chaque fois qu'on rentrait au Maroc, on ne manquait pas l'occasion de le pratiquer, surtout lors des moussems. Donc pour nous, ce trophée est une belle opportunité pour vivre des moments intenses de plaisir et pour partager avec nos concitoyens la joie de pratiquer un sport traditionnel séculaire», explique le Moqadem Kaddour El Walid, 42 ans, commerçant établi en Espagne.
Pour El walid, comme pour les autres éléments de sa troupe, rentrer au Maroc pour pratiquer tbourida est une manière d'exprimer leur «attachement au pays et leur fierté de sa culture».
Ces MRE vivent chacun dans une région en Espagne. La distance qui les sépare dépasse parfois 500 km. Mais leur amour pour le cheval et leur attachement au patrimoine équestre du Maroc les réunissent souvent.
Au début des années 1990, quand ils venaient de s'installer en Espagne, il n'était pas évident pour eux de concilier engagement professionnel et passion de tbourida. Certains d'entre eux ont dû mettre leurs activités équestres entre parenthèse, pendant des années. Mais ce n'était que partie remise. Il en est ainsi du Moqaddem de la «sorba».
Après son installation en Espagne, au début des années 1990, il a cessé de monter à cheval. Mais son cœur n'a jamais cessé de battre pour cet animal noble et pour les tirs de baroud qui ont bercé son enfance. C'était une question de temps car «mon attachement pour le cheval est resté intact. En 2005, j'ai enfin pu reprendre la tbourida. C'est un savoir-faire qu'on ne perd jamais même après des années d'arrêt», explique-t-il.
A présent, la plupart des membres de ce groupe travaillent pour leurs propres comptes dans le domaine du commerce. Ils arrivent souvent à se libérer pour rentrer au Maroc, le temps d'un moussem ou d'une fête qui se tient au village natal. Etant tous originaires de la même région, Fkih Bensaleh, ils ont développé une solidarité quasi fraternelle. «Nous nous arrangeons pour rentrer au Maroc à l'occasion des moussems afin de pouvoir assouvir notre soif pour l'équitation traditionnelle. De là est née l'idée de prendre part à la Semaine du cheval. Ensemble, nous avons joué les phases qualificatives au niveau régional et nous avons pu atteindre les phases finales. C'est un grand succès pour nous », raconte non sans fierté, Hicham El Khattabi, 30 ans, membre de la troupe. Mais, le succès de cette troupe ne se mesure pas uniquement à l'aune des résultats réalisés. Il se mesure aussi en termes de l'image qu'elle véhicule du Maroc et de sa culture.
Les éléments de cette troupe peuvent être considérés à juste titre comme des ambassadeurs de ce sport traditionnel en Espagne. Car, selon Abdelkarim El Hassani, 30 ans, beaucoup d'Espagnols ne savent pas que le Maroc possède une culture équestre aussi riche et aussi pittoresque.
Patrimoine culturel
Selon Abdelkarim El Hassani, commerçant marocain établi en Espagne, tbourdia reflète l'attachement des Marocains –où qu'ils soient - à leurs traditions et à leur culture. C'est pourquoi, dit-il, nous sommes particulièrement ravis de servir de trait d'union entre les deux bords et de pouvoir montrer aux Espagnols une des multiples facettes de la culture marocaine. «Nous sommes Marocains, et fiers de l'être. Nous sommes attachés à nos valeurs, à notre identité et à notre patrimoine. Même si nous sommes immigrés en Espagne, nous tenons à perpétuer les traditions que nos ancêtres nous ont léguées». Pour Hicham Khettabi (30 ans), comme pour le reste des membres de sa «sorba», l'équitation est une passion, un sport et un héritage. «Parfois, je viens au Maroc 4 à 5 fois, rien que pour pratiquer tbourida à l'occasion des moussems et des festivals».
Source : Le Matin
Le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger (MCCMRE) a organisé une conférence de presse lundi à Casablanca, pour présenter le programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales de l’année 2010. L’occasion a été saisie pour exposer également le dispositif de veille juridique sur les droits des migrants (VJDM) au sein du MCMRE.
Concrètement, cette veille juridique consistera surtout à assurer le suivi et l’écoute des doléances des MRE, a précisé le ministère. Il s’agira aussi de faire un suivi législatif et règlementaire, dans les pays de résidence où il y a une « insuffisance des droits » et/ou les « droits ne sont pas respectés ». Ces différents suivis permettront au département de Mohamed Ameur de « favoriser sa réactivité face aux différentes situations ».
La veille sera-t-elle dématérialisée grâce à l’internet et les consulats seront-ils associés pour faire remonter par exemple les dossiers et plaintes vers le MCCMRE ? Selon ce dernier, le département réfléchi aux moyens de faire participer à son projet, les universitaires et les spécialistes des nouvelles technologies d’information et de communication. De même, le dispositif devrait être exécuté en collaboration avec les départements ministériels concernés, les missions diplomatiques et consulaires, les institutions juridictionnelles et la société civile. Reste à établir les modalités et la participation de tous ces acteurs.
Quant au programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales, en plus de la traditionnelle Opération de transit, il s’étale cette année sur 4 volets : administratif et juridique ; culturel ; économique et développement ; information et communication.
Le premier portera sur le renforcement des structures déjà en place au ministère, la tenue d’ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille et l’activation du comité central interministériel pour le traitement des requêtes. Le volet culturel concerne les Universités été, la participation des MRE à la fête du Trône et au forum des jeunes MRE. Il concerne aussi l’organisation du rallye Raid des Marocains du monde.
S’agissant du volet économie et développement, le MCCMRE tentera de profiter de la période estival pour encourager les investisseurs MRE. Concrètement, le ministère offre de les accompagner dans le cadre du « MDM Invest » et dans le cadre du programme de soutien de la création de 1000 PME par les MRE au Maroc, en partenariat avec l’Agence Française du Développement. Quant à l’information et la communication, le point phare sera le lancement du nouveau portail du ministère et l’organisation des rencontres avec les MRE dans certaines villes marocaines.
Source : Yabikadi
Les Marocains arrivent en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles.
Le nombre des marocains affiliés à la sécurité sociale a atteint, à fin mai dernier, 231.681 travailleurs, suivis des Equatoriens (176.566) et des Colombiens (114.679), a indiqué le ministère du Travail et de l'immigration dans un bilan rendu public mardi.
La même source précise que la Catalogne (417.230 affiliés) et Madrid (398.627 affiliés) constituent les communautés autonomes qui comptent le plus de travailleurs étrangers, faisant savoir que ces deux régions connaissent la concentration de presque 44 pc des travailleurs affiliés à la sécurité sociale en Espagne.
Le département du Travail et de l'immigration note que le système de sécurité sociale en Espagne compte, jusqu'à fin mai dernier, 1.883.538 de travailleurs étrangers, ajoutant que 686.425 sont originaires de pays de l'Union Européenne (UE), alors que 1.197.113 issus d'autres communautés.
Source : MAP
Le projet de loi controversé sur l'interdiction en France du port du voile islamique intégral dans l'espace public commencera à être examiné mercredi par les députés, a indiqué l'Assemblée nationale…Suite
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger(CCME), organise, les 24 et 25 juin à Rabat, une conférence internationale sur le thème « Langues en immigration: mutations et nouveaux enjeux». A travers cette conférence, le CCME…Suite
Des milliers d'immigrés au chômage en Espagne, dont la carte de séjour est arrivée à expiration et qui ne peuvent la renouveler car ne disposant de nouveaux contrats de travail, pourraient se voir interdire le retour en Espagne…Suite
Pour concrétiser l'Initiative conjointe migration et développement au Maroc, le Groupe thématique «Migration du système des Nations unies» organise un atelier de travail et de réflexion le jeudi 24 juin. Sept projets seront exposés en présence des partenaires et d'autres membres de la société civile, ainsi que des institutions et des autorités concernées.
Source : Le Soir échos
Présentation à Casablanca du programme national d'accompagnement des Marocains résidant à l'étranger
Les principaux axes du programme national d'accompagnement des Marocains Résidant à l'Etranger (MRE) ainsi que les différentes manifestations et activités mises en oeuvre à leur profit durant l'été 2010 ont été présentés lundi à Casablanca.
Lors d'une rencontre avec la presse, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a passé en revue les faits marquants de l'opération transit 2010, dont la mise en service du port de Tanger-Med qui permettra l'amélioration de la qualité des services, le lancement du passeport biométrique et la mise en oeuvre d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules.
Il s'agit également de l'amélioration des conditions d'accueil dans les ports et les aéroports, le renforcement de la liaison routière entre la ville de Tanger et le port Tanger Med, le renforcement du contrôle technique des navires et des véhicules de transport international et le renforcement de la sécurité au niveau des postes aux frontières et dans les aires de repos.
Parmi les mesures prises figurent également la mobilisation du personnel médical et la mise à disposition des ambulances au niveau des principaux réseaux routiers au Maroc, la création de cellules sous l'autorité directe des Wallis et des Gouverneurs afin de résoudre les problèmes urgents des MRE et la mobilisation exceptionnelle des postes consulaires.
M. Ameur a aussi indiqué que son département a mis en place cette année un programme axé sur 4 volets, administratif et juridique, culturel, économique et de développement, et information-communication.
Le ministre a notamment fait part, dans le cadre du volet culturel et récréatif, de la participation de plusieurs groupes de jeunes marocains résidant à l'étranger, venus de 42 pays, à la célébration du 11-ème anniversaire de la Fête du Trône, de la tenue du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l'étranger et d'autres du Maroc, et l'organisation du 7-ème Raid des Marocains du monde, avec la participation d'une centaine de participants, ainsi que des Universités d'été.
Quant au volet économique et de développement, il porte notamment sur la mise en place du Fonds "MDM Invest", dans le cadre de la promotion des investissements des MRE, le lancement du programme de création de 1.000 PME au Maroc par les MRE, l'implication stratégique des MRE dans le programme de Développement territorial durable des Provinces du Sud (Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa-Zag et Tarfaya) et l'élargissement aux MRE du mécanisme "Damane assakane" pour le crédit logement.
M. Ameur a, par ailleurs, fait part de la célébration de la Journée nationale du Migrant, le 10 août 2010, sous le thème de la protection des droits des MRE, et de l'organisation d'une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, durant ces vacances d'été, et ce dans le cadre de la politique de proximité adoptée par son département.
Source : MAP
Dans le but de faciliter les démarches administratives pour les citoyens marocains vivant dans cette région, le Royaume ouvrira bientôt un nouveau consulat dans la région de Murcie (sud-est de l’Espagne). Les immigrés marocains dans cette région sont estimés à près de 69 000 par les autorités locales.
Bonne nouvelle pour les MRE de Murcie. En visite ce dimanche dans cette région, Hassan Dahman, Consul marocain à Valence, a annoncé l’ouverture d’un nouveau consulat dans la région, comme le rapporte La Verdad, quotidien régional, sur son site internet.
Aucune date n’a été avancée, mais les démarches ont été engagées. Le nouveau consulat sera évidemment bien accueilli par les citoyens marocains de la région qui à l’heure actuelles, doivent faire le déplacement 230 km au Nord jusqu’à Valence pour remplir les formalités consulaires.
Par ailleurs, la création d’une nouvelle représentation diplomatique était devenue une nécessité, étant donné l’importance de la communauté marocaine dans la région : selon La Verdad, les citoyens marocains, avec 68 567 habitants, constituent la communauté d’immigrés la plus importante de Murcie.
Il y a donc matière à satisfaction surtout lorsqu’on sait qu’en 2008, l’Association des travailleurs immigrés Marocains (ATIME) avait prévu une manifestation pour réclamer l’ouverture d’un consulat dans la région.
Source : Yabiladi
Le réseau Euro-Marocain Migration et Développement organise sa 3eme rencontre les 23-24 Juillet 2010 à Larache. Cette session, en mémoire de Feu Mohamed Aouad, cofondateur du réseau et fondateur du FONORD, suit les précédentes rencontres, notamment celle de l’année dernière, la consultation des ONG de la société civile au Maroc sur le Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMMD/GFMD) qui a eu lieu les 27-28 juillet 2009 à Asilah. Vous trouverez en fichier joint l’affiche de cette rencontre.
Nous vous invitions à vous joindre à cette consultation en partageant avec les différents participants votre expérience et à profiter de l’expertise des intervenants. Cette rencontre sera autour des thèmes:
I Forum Mondial Migration et Développement (FMMD) : Droits de l’Homme, Migration et Développement:Trois ans après, quels Bilan, Suivi et Perspectives en vue de l’édition 2010 ?
II Europe, Migration et Crises : Quelles Conséquences pour les Migrants ?
III Au Maroc, Quels Droits et Quelle Citoyenneté des Emigrants ?
IV Migration et Développement :Etat de Lieu, Prospectives et Perspectives
Aussi, en parallèle de ces thèmes, nous avons prévu un espace d’échange et désirerions savoir si vous voulez que l’on vous réserve un stand pour votre organisation.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, nous vous remercionsd’avance et espérons vous compter parmi les participants. Vous trouverez ci-joint le coupon-réponse à nous faire parvenir avant le 10Juillet.
Source : emarrakech
Un vol direct de Casablanca à Berlin, qui permettra d'assurer une liaison régulière entre les deux villes trois fois par semaine, a été lancé lundi.
L'administration de l'Aéroport (Tegel) à Berlin, a organisé, à cette occasion, une réception à l'occasion de l'arrivée à Berlin d'un avion appartenant à Royal Air Maroc(RAM).
Cette réception a réuni, en particulier, certains hauts fonctionnaires de Berlin Airports Company - Schoenefeld, le délégué de la RAM en Allemagne, des représentants des principales Agences de Voyage allemandes ainsi que des médias spécialisés dans le voyage et le tourisme.
Le lancement de ce vol direct, qui effectuera la liaison Berlin-Casablanca, trois jours par semaine (lundi, mercredi et vendredi), intervient après l'inauguration, en avril dernier, de la ligne aérienne Munich-Marrakech qui assure deux vols par semaine (jeudi et samedi).
Ces nouveaux vols viennent s'ajouter aux vols de la RAM reliant Francfort à Casablanca, Francfort à Nador et Düsseldorf à Nador.
M. Farid Zamakhchari, délégué de la Royal Air Maroc (RAM) en Allemagne, a déclaré à la MAP, que cette nouvelle ligne aérienne Berlin-Casablanca sera principalement destinée aux touristes allemands, à la communauté marocaine résidant à Berlin et dans les villes voisines, ainsi qu'à la communauté africaine.
M. Zamakhchari a ajouté que cette ligne aérienne Casablanca-Berlin s'assigne pour objectif d'atteindre, fin 2010, un taux de remplissage de plus de 70 pc, précisant que la liaison Casablanca-Berlin contribuera aussi à accroître le flux des touristes allemands vers les villes marocaines et à promouvoir la destination Maroc sur le marché allemand.
Source : MAP
La sixième édition de la foire Hispa-Maroc se tiendra en décembre prochain à Malaga (Sud de l'Espagne), apprend-on auprès des organisateurs.
La Foire, une référence dans le monde de l'entreprise artisane et un lieu d'échange entre les entreprises opérant dans le secteur de l'artisanat en Andalousie et au Maroc, ouvrira ses portes, du 4 au 8 décembre prochain, au Palais des foires et des congrès de la ville, avec la participation de professionnels Marocains et Espagnols.
Cette manifestation, centrée sur la richesse et la diversité culturelle du Maroc et de l'Espagne, se veut un espace de rencontre et une plate-forme commerciale destinée à faciliter les contacts et à créer de nouveaux canaux de commercialisation des produits entre les deux rives du Détroit.
Les organisateurs ont décidé, à cette occasion, d'étendre les activités de la foire pour englober d'autres secteurs comme l'art, la culture, la gastronomie, les destinations touristiques du Maroc et les offres du secteur immobilier Marocain, dans le but "de rapprocher l'essence du Maroc du public Espagnol " et "d'intensifier les relations commerciales entre les deux pays".
Pour ce faire, les organisateurs ont décidé, vu le succès remporté par les précédentes éditions, de monter "une véritable Médina Marocaine" au palais des foires et des congrès de Malaga, où les visiteurs peuvent découvrir le Royaume et son riche patrimoine artisanal.
La Foire sera également une occasion pour le grand public de découvrir des produits de la décoration Marocaine, des espèces aromatiques, des habits typiques du Royaume, ainsi que de la maroquinerie, les tapis, la bijouterie, le mobilier artisanal et le fer forgé.
Lors de la 5ème édition de la foire Hispa-Maroc, plus de 70 exposants en provenance de plusieurs villes du Maroc notamment de Tanger, Tétouan, Marrakech, Casablanca, Rabat, Fès et Meknès, avaient participé à cette manifestation pour présenter les dernières créations et innovations de l'artisanat marocain.
Source : MAP
La France, où résident 150.000 réfugiés venus de tous les continents, va réformer la procédure de "réunification familiale" pour les personnes élues au droit d'asile sur son territoire et faciliter leur naturalisation, a annoncé lundi le ministre de l'Immigration Eric Besson.
"J'ai décidé d'améliorer les procédures de réunification familiale dont les délais sont trop longs" et "la réforme est en cours d'élaboration", a déclaré M. Besson en accueillant des réfugiés dans son ministère à l'occasion de la journée mondiale du réfugié (20 juin).
La procédure de "réunification familiale" permet à un réfugié de faire venir sa famille auprès de lui. Elle est plus souple que celle du "regroupement familial" appliquée aux immigrés, puisqu'elle dispense le demandeur des conditions de salaire et de logement.
M. Besson a aussi indiqué que l'accès des réfugiés à la nationalité française était "facilité", s'engageant à une "action déterminée pour l'intégration réussie des réfugiés dans notre pays".
Le représentant du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Paris, Francisco Galindo, a salué la politique de la France en la matière, en soulignant que si "beaucoup de pays accueillent des réfugiés, tous ne leur donnent pas la possibilité d'intégration".
Il a rappelé que la France avait accueilli un millier de chrétiens d'Irak après s'être engagée à en recevoir 500, qu'elle s'était montrée solidaire avec Malte en accueillant 80 réfugiés qui se trouvaient sur cette île de la Méditerranée et qu'elle avait conclu avec le HCR un accord de réinstallation de 100 réfugiés par an.
Les demandes d'asile, qui avaient connu une baisse entre 2005 et 2007 en France, sont en hausse ces dernières années, avec pour la première fois les Kosovars en tête en 2009, selon le rapport annuel de l'Office français pour la protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).
Sur les 150.000 réfugiés accueillis en France, 40% viennent d'Asie, 29% d'Europe, 27% d'Afrique et 3% d'Amérique. Avec 20.000 personnes, les Sri-Lankais constituent la communauté des étrangers la plus importante.
M. Besson a observé qu'on assistait aujourd'hui à une "montée en puissance des problématiques d'ordre social (excision, mariages forcés)" à l'appui des demandes d'asile alors que les "persécutions politiques et religieuses étaient prépondérantes dans les années 70 et 80" et que "les conflits ethniques se sont développés dans les années 90".
Source : AFP
A la fin 2009, 1'680'197 étrangers résidaient en Suisse, ce qui représente 21,6% de l'ensemble de la population. Plus de 60% proviennent de l'UE/AELE. L'immigration des pays européens a augmenté de 3,9% par rapport à 2008, alors que le nombre de ressortissants d'autres pays a progressé de 0,3%.
Les 1,68 million d'étrangers résidant en Suisse ne comprennent ni les quelque 27'000 fonctionnaires internationaux, ni les 48'000 personnes titulaires d'une autorisation de séjour de moins de 12 mois, ni les 40'319 personnes en procédure d'asile.
La plus grande part des ressortissants étrangers provient d'Italie avec 298'111 personnes (17,7%). Viennent ensuite les Allemands avec 250'471 personnes (14,4%) et les Portugais avec 205'255 personnes (12,2%).
En comparaison avec l'année précédente, la plus grande croissance concerne les ressortissants du Kosovo. Cela s'explique notamment par le grand nombre de Kosovars résidant en Suisse qui se sont fait enregistrer sous la nationalité kosovare. Corollaire de cette hausse, le nombre de ressortissants serbes a nettement diminué (-31'093).
En 2009, 90'215 ressortissants d'Etats membres de l'UE/AELE ont immigré en Suisse, dont près de 63% afin d'y exercer une activité lucrative.
L'an dernier, 44'948 personnes ont par ailleurs obtenu la nationalité suisse, soit 357 de moins qu'en 2008. Le nombre de requérants d'asile s'est élevé quant à lui à 16'005, ce qui représente une diminution de 3,6% (-601) par rapport à l'année précédente.
Source : Romandie
La Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, tiendra ce mardi, ~une réunion consacrée à l'étude des mesures prises par le gouvernement concernant l'opération transit 2010, en présence du ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger, Mohamed Ameur.
La question de l'opération de transit de la Communauté marocaine résidant à l'étranger au titre de cette année, a suscité l'intérêt des différents groupes parlementaires, qui ont soulevé divers aspects liés à cette opération lors des séances des questions orales aux deux Chambres.
Source : Le Soir échos
Quel enseignement arabe dans les pays d’immigration ? La question fera l’objet d’une conférence internationale les 24 et 25 juin à Rabat, à l’initiative du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). La rencontre, qui se tient sous le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », vise à lancer le débat sur les problématiques de la communauté marocaine à l’étranger dont la question de la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse…Un parterre de personnalités, de chercheurs, de responsables publics, de représentants des gouvernements étrangers partenaires ainsi que d’acteurs de la société civile y prendra part. Au total, Près d’une centaine de participants en provenance des différents pays d’immigration, aussi bien d’Europe que d’Amérique du Nord (France, Italie, Belgique, Allemagne, Royaume Uni, Etats-Unis, Canada…). Les participants se pencheront sur l’enseignement marocain de la langue arabe et les expériences pédagogiques publiques et privées.
La rencontre sera l’occasion d’évaluer les enseignements dispensés aux MRE dans leur pays d’accueil.
Pour rappel, des centaines d’enseignants sont envoyés dans les pays d’accueil des MRE pour enseigner la langue maternelle à leurs enfants. En outre, des cours sont dispensés dans les lieux de culte, par des associations. L’offre privée est également présente. Des institutions privées pullulent, la demande étant grande. Cette offre, publique et privée, répond-t-elle aux besoins des MRE ? Est-t-elle adaptée aux mutations que connaît l’immigration ? L’évaluation de ces enseignements s’impose. La rencontre de Rabat permettra de dresser le bilan et de déterminer les modalités de renforcement de ces enseignements.
Source : Le Soir échos
Les principaux axes du programme national d'accompagnement des Marocains résidant à l’étranger pendant la période estivale au pays, seront présentés lors d'une conférence de presse, lundi à Casablanca, du ministère chargé de la Communauté Marocaine Résident à l'Etranger (MRE).
Selon un communiqué du ministère, cette rencontre sera également l'occasion d'exposer les différentes manifestations et activités programmées dans ce cadre.
Prendront part à cette conférence de presse des responsables des différents départements et institutions intervenant dans la gestion des affaires de la communauté marocaine établie à l'étranger, précise la même source.
Source : MAP
Après huit mois de conflit, les quelque 6.000 travailleurs sans-papiers en grève depuis octobre ont obtenu vendredi une profonde clarification des procédures de régularisation par le travail. Sitôt connue, la nouvelle a été accueillie par une clameur de joie place de la Bastille, à Paris, où plusieurs centaines de personnes attendaient le résultat de la négociation syndicats-pouvoirs publics.
Il est vrai que l'affaire n'était pas gagnée d'avance. Fin novembre, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, avait publié une circulaire censée aplanir les difficultés d'obtention d'un permis de travail pour les salariés déclarés par leur employeur, donc payant impôts et cotisations sociales, mais sans titre de séjour valide. Les 11 organisations soutenant le mouvement (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires, Ligue des droits de l'homme, Cimade, Organisation de femmes Egalité, Réseau éducation sans frontières, Autre Monde, Droits devant) avaient aussitôt dénoncé un texte jugé trop flou.
Eric Besson avait, depuis, campé sur ses positions, refusant même de prendre en compte la « position commune » à laquelle avaient abouti les syndicats et certains dirigeants patronaux - au premier rang desquels Sophie de Menthon, la présidente d'Ethic. Le dossier s'est débloqué lorsque le cabinet du ministre a laissé la main à son administration et que le ministère du Travail est aussi entré dans le jeu. Les discussions avec les syndicats ont redémarré le 14 mai et abouti vendredi à un texte qualifié de « correct » par la CGT.
Liste de métiers assouplie
La circulaire de novembre dernier ne sera pas modifiée, mais complétée par un « addendum au guide des bonnes pratiques », évitant ainsi à Eric Besson de se déjuger. Ces « ajustements techniques » s'imposeront aux préfectures. Un comité de suivi trimestriel est créé, où seront intégrés les syndicats, mais aussi les représentants des employeurs.
Le texte comporte plusieurs dispositions nouvelles. Ainsi, si la demande est appuyée par un syndicat, elle ne se fera plus à la préfecture du domicile du salarié, mais à celle de son lieu de travail - et non pas au service d'accueil des étrangers, mais à celui de la main-d'oeuvre étrangère, qui dépend du ministère du Travail. Concernant les critères, les 12 bulletins de salaire à fournir pourront émaner de plusieurs employeurs, le cas des intérimaires est pris en compte et la liste des métiers permettant la régularisation est assouplie. Mais la principale nouveauté concerne les services à la personne : une voie y est ouverte à la régularisation du travail au noir.
S'il est assoupli, ce dispositif n'aura cependant qu'une durée de vie a priori limitée : l'addendum précise qu'il « vise exclusivement les dossiers individuels déposés du 1er juillet 2010 au 11 mars 2011 ».
Source : Les Echos.fr
Quelque 16.650 Marocains résidant à l'étranger ont regagné le Maroc via le port de Tanger ville depuis le début de l'opération transit-2010, le 5 juin dernier, selon les statistiques établies par les autorités portuaires.
Les MRE de retour au pays pour les vacances d'été en provenance de différents pays européens sont arrivés à bord de près de 6.600 véhicules, précise la même source.
Le port de Tanger ville assure tout au long de l'opération Transit 2010 le traitement des 4 lignes fast ferrys reliant Tanger à Tarifa (Espagne), ainsi que les liaisons ferry desservant Sète (France), Barcelone et Gênes (Italie).
Dès octobre prochain, ces lignes seront traitées au niveau du port Tanger Med Passagers, dans le cadre du transfert des activités du port de Tanger ville vers la nouvelle plateforme portuaire. Deux lignes vers Tarifa seront toutefois maintenue à Tanger ville.
La totalité des liaisons ferry/fast-ferry desservant Algésiras (Espagne) ont été, de leur côté, transférées au port Tanger Med Passagers le 17 mai dernier.
Les autorités du port Tanger ville ont entrepris plusieurs mesures pour assurer la fluidité du trafic, et Œuvrent, en coordination avec les services de police et des douanes et la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, pour assurer les meilleures conditions au déroulement de l'opération.
Des signalisations spécifiques et un plan de circulation au sein de l'enceinte portuaire ont été mis en place en perspective de l'augmentation du nombre des arrivées dans les prochains jours.
Source : MAP
Le bateau " Volcan Tejeda " de la compagnie de transport maritime " Naviera Armas ", a accosté, dimanche, au port de Laâyoune, marquant ainsi l'ouverture de la ligne maritime de transport des passagers reliant les villes de Las Palmas (Iles Canaries) et Laâyoune.
Le bateau "Volcan Tejeda", qui assurera cette desserte, est parti samedi à minuit du port de Las Palmas, avec à bord 323 passagers et 141 véhicules.
L'ouverture de cette nouvelle liaison entre les villes de Laâyoune et Las Palmas a été accueillie avec grande satisfaction par les acteurs locaux et les membres de la communauté marocaine établie aux Iles Canaries.
Selon le chef des services de douane à Laâyoune, M. Mohamed Ahdidane, cette nouvelle ligne permettra aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) et aux ressortissants de certains pays africains résidant aux Iles Canaries de raccourcir le trajet et la durée de leur voyage.
Pour sa part, le vice-président du conseil municipal d'El Mersa, M. Mohamed Rouzma, a indiqué que cette ligne maritime contribuera au développement économique de la région et au renforcement des liens d'échange entre les Iles Canaries et les provinces du sud du Maroc.
Le "Volcan Tejeda est un ferry polyvalent de 120 mètres de longueur et d'une capacité de 350 passagers et 1.200 mètres linéaires de charge.
La compagnie avait indiqué en mars dernier lors de l'annonce de cette nouvelle ligne, que cette liaison permettra le déplacement au Maroc de voyageurs à bord de leurs voitures et offrira également l'occasion à nombre de touristes qui se déplacent depuis l'Europe à l'Afrique via le Détroit de faire un saut aussi sur les Iles Canaries à bord de ce bateau.
Depuis sa création en 1941, "Naviera Armas" est devenue parmi les plus importantes compagnies maritimes dans l'archipel des Canaries et dans la Péninsule ibérique. Elle assure actuellement des dessertes entre les îles de l'Archipel canarien et avec le Portugal et l'île de Madère.
Source : MAP
L'ONG Migreurop, qui regroupe plusieurs dizaines d'associations européennes et africaines, demande la fermeture des "camps de migrants" en Europe et dans les pays frontaliers, les jugeant inefficaces dans la lutte contre l'immigration clandestine, dans un communiqué publié vendredi. "Dans les États membres de l'Union européenne et dans les pays situés à ses frontières (Libye, Maroc, Turquie, Ukraine) voire au-delà (Mauritanie, Liban), les lieux d'enfermement pour étrangers, dont le nombre n'a cessé de croître à partir de la fin du 20ème siècle, dissimulent des objectifs contraires aux engagements internationaux auxquels certains de ces mêmes États ont adhéré", déplore l'ONG. Migreurop regroupe des associations comme la Cimade en France, la Ligue des droits de l'homme en Belgique, l'association Arci en Italie ou la Cear en Espagne. Selon l'ONG, des personnes dont des migrants sauvés en mer "sont détenues sans condamnation ni jugement, dans des conditions de type carcéral allant parfois jusqu'au confinement en cellules, au seul motif qu'elles n'ont pas respecté les règles relatives au franchissement des frontières et au séjour". Dans certains de ces lieux, "les violences physiques ou psychologiques constituent l'ordinaire" et les incidents sont fréquents (émeutes, grèves de la faim, incendies volontaires), parfois dramatiques (suicides, décès), observe l'ONG. Considérant que "l'enfermement massif de migrants" n'est pas en mesure d'enrayer le phénomène de l'immigration irrégulière", l'ONG demande que l'on cesse "d'utiliser la détention à des fins de contrôle migratoire" et appelle "les opinions publiques à refuser toutes les logiques d'enfermement des étrangers". En France, 32.284 personnes de 163 nationalités ont été enfermées de 24H00 à 32 jours dans les Centres de rétention administrative (Cra).
Source : Le Monde
Une journée d'étude sous le thème "Les enfants en situation précaire : dimensions de la problématique et programmes d'insertion", a été organisée, samedi à Rabat, à l'initiative du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.
Cette rencontre, à laquelle ont pris part des universitaires, des chercheurs des cadres du ministère de l'enseignement et des représentants d'associations de défense des droit de l'Homme, vise à jeter la lumière sur la problématique des enfants en situation difficile, dans la perspective du colloque méditerranéen qui se tiendra en octobre prochain à Tanger sous le signe "Les enfants en situation précaire et les enfants de l'émigration clandestine".
La ministre d'Etat chargée de l'enseignement scolaire, Mme Latifa Labida, a indiqué, dans une allocation lue en son nom par M. Khalid Fares, inspecteur général des affaires pédagogiques, que cette journée d'étude constitue une opportunité pour faire le point sur la problématique, préciser les axes principaux de ce colloque, ses objectifs et ses dimensions, et présenter les premiers résultats des recherches concernant le thème du colloque.
Cette rencontre représente une occasion pour élargir le cercle de dialogue et de concertation, approfondir la réflexion dans le but d'améliorer les conditions de vie de ces enfants et mettre fin à leur précarité à travers une coopération entre les départements gouvernementaux concernés, la société civile et les organisations internationales.
Lors de cette journée d'étude, initiée en collaboration avec la série "Al Maarifa Lil Jamii" ), des exposés ont été présentés notamment sur les thèmes "les enfants de la rue : réalité du phénomène et formes de son traitement", "La seconde chance de l'intégration des enfants en situation précaire".
Les participants à cette rencontre ont planché sur trois aspects de ce phénomène à travers trois tables rondes sous les thèmes "La dimension juridico-légale", "La dimension psycho-social", "la dimension pédagogique et insertion ".
Source : MAP
La chancelière allemande Angela Merkel a estimé dimanche que l'équipe d'Allemagne engagée au Mondial-2010 était un modèle en matière d'intégration et "pour tout le pays", avec 11 joueurs sur 23 nés hors d'Allemagne ou d'origine étrangère."C'est un exemple de la manière dont on peut créer des modèles, des modèles pour tout notre pays, pour ceux qui sont de souche allemande comme pour ceux qui veulent s'intégrer", a-t-elle dit sur la chaîne de télévision ARD.C'est la première fois que la "Nationalmannschaft" compte une telle proportion de joueurs d'origine étrangère.Le pourcentage est "certainement plus élevé dans le football" qu'au sein de la population totale "mais ces joueurs sont nos idoles communes", a dit Mme Merkel.
Lukas Podolski et Miroslav Klose, tous deux d'origine polonaise, ont notamment inscrit un but contre l'Australie (4-0), lors de l'entrée en lice des Allemands (groupe D).L'équipe d'Allemagne compte aussi dans ses rangs Cacau, Brésilien naturalisé allemand, Mesut Özil et Serdar Tasci, fils d'immigrés turcs, Sami Khedira, de père tunisien, Marko Marin, né en Bosnie, Dennis Aogo, d'origine nigériane, et Jérôme Boateng, d'origine ghanéenne.Ils ont ainsi rejoint Klose, Podolski, Piotr Trochowski, lui aussi d'origine polonaise, ainsi que Mario Gomez, de père espagnol et de mère allemande, déjà présents à l'Euro-2008.
Source : Libération/AP
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organisera les 24 et 25 juin 2010 à Rabat une conférence internationale sous le thème « Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux ». Des représentants de huit pays, en plus du Maroc y sont attendus.
Dans un communiqué, le CCME a indiqué que l’un des objectifs de la conférence était de poursuivre la réflexion sur quelques unes des problématiques qui découlent de l’émigration marocaine, à savoir par exemple, la transmission de la langue maternelle aux nouvelles générations issues de cette émigration, ou encore, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse.
Le constat dressé par le CCME fait état d’une nouvelle génération de Marocains nés dans les pays de résidence, et pour qui la nécessité d’apprendre la langue des parents se ferait de plus en grande. Le CCME rappelle dans le communiqué les efforts fournis dans ce sens. Le Maroc envoie notamment des centaines de professeurs pour enseigner la langue et la culture d'origine (ELCO).
Il sera donc aussi question d’évaluer ces efforts, d'en tirer des enseignements, et de les rendre plus efficaces. Sont attendus à cet effet, des chercheurs, des responsables des gouvernements étrangers représentant la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, les Etats-Unis, et le Canada.
Source : Yabiladi
Radouane Bnou-Nouçair est un auteur qui s’intéresse au monde qui l’entoure. Installé au Québec depuis plusieurs années, il s’était penché, entre autres, sur la condition des immigrés dans la province francophone du Canada en publiant un ouvrage intitulé Atouts et faiblesses de l’immigration au Québec.
Au fond, écrire, c’est aussi partager ses passions avec des personnes qui ont des penchants similaires. Profitant de la coupe du monde de football, dont le coup d’envoi a été donné le 11 juin en Afrique du Sud, premier pays africain à accueillir cet évènement, Radouane Bnou-Nouçair rend hommage à sa manière aux footballeurs africains. Le Mundial 2010 se déroulera jusqu’au 11 juillet. Nous avons rencontré l’auteur à l’occasion de la sortie de son livre Le football africain Biographies, histoire, bilan et perspectives.
Entretien
La publication de votre ouvrage intitulé Le football africain, Biographie, histoire, bilan et perspectives coïncide avec la Coupe du monde 2010, peut-on déduire que cet ouvrage est lié à cet événement international ?
Cet ouvrage n’est pas lié à un événement ; il est le fruit de plus de 10 années de collecte et de stockage d’informations sur le football africain et s’il est sorti en pleine coupe du monde africaine, c’est une belle coïncidence. J’ambitionne de faire de ce livre la grande RÉFÉRENCE en matière de football en Afrique car il concentre les données historiques de base pour entretenir des archives.
Le Hokey a beaucoup de succès au Canada. Pourtant, les jeunes issus de l’immigration, notamment les enfants nés de parents africains s’intéressent beaucoup au football, soccer comme on l’appelle ici, … Y a-t-il une explication à cet engouement ?
Pour jouer au football ou soccer, il suffit d’un peu d’espace et d’un ballon (même en chiffons) ; ce jeu se pratique en plein air et il offre une grande sensation de liberté et beaucoup de plaisir. De plus, la technique s’acquiert individuellement selon les potentialités de chacun. Le Hockey nécessite beaucoup de moyens : de l’équipement (rondelles, bâton, patins, …), une infrastructure adéquate et couteuse (patinoire) sans oublier l’encadrement (c’est impossible d’apprendre le Hockey tout seul !). Le soccer est donc beaucoup plus accessible que le Hockey.
Votre ouvrage retrace l’historique de la coupe africaine des Nations (CAN), depuis sa création en 1957 à 2008. Pouvez-vous brièvement nous en parler ?
Le football africain ne pouvait pas se développer sans une grande compétition continentale ; la coupe du monde étant trop sélective et trop espacée dans le temps (tous les 4 ans). C’est ce qui a motivé un groupe de dirigeants africains à procéder à la création d’un organisme regroupant toutes les fédérations africaine ( La Confédération Africaine de Football ; CAF) et une compétition regroupant les meilleures sélections d’Afrique : la coupe d’Afrique des Nations (CAN). Sa fréquence étant réduite à 2 ans. Cette compétition a permis à de nombreuses nations (Égypte, Ghana, Cameroun, …) et a de beaux joueurs (Laurent POKOU, Alain GOUAMÉNÉ, Chérif SOULEYMANE, Ahmed FARAS, Paul MOUKILA, Rabah MADJER, Mac CARTHY, Malumba NDYAYE, Jay Jay OKOCHA, Samuel ETO’O, …) de s’illustrer.
Le livre offre aux lecteurs, non seulement les résultats de tous les matches, mais aussi les meilleurs buteurs et beaucoup d’informations utiles avec de brefs commentaires sur chacune des 27 éditions (de 1957 à 2010).
Que doit-on retenir de SALIF KEITA, «le Pelé malien», ses dribbles élégants ou ses 30 à 40 buts annuels qui ont fait de son club le triple champion de France, de 1968 à 1970 ?
Pour bien saisir ce que représente Salif KEITA, il faut rappeler que , jusque dans les années 60, la plupart des pays africains étaient colonisés et que de grands joueurs africains (EUSEBIO, BENBAREK, MAHJOUB, MEKHLOUFI,…) jouaient pour des clubs européens avec une nationalité européenne (Française, portugaise, belge, …) Salif KEITA, lui, a rejoint St-Étienne, en tant que Malien, recruté par un club européen. De ce fait, c’est lui qui a ouvert le chemin aux DAHLEB, Abédi PELÉ, Georges WEAH , et, aujourd’hui. Aux ÉTO’O, ADEBAYOR et DROGBA.
De plus, c’est le premier détenteur du titre de meilleur joueur africain concrétisé par un ballon d’or.
SALIF KEITA a été le premier «ballon d’or», selon vous, cette prouesse a-t-elle eu des répercussions sur le football malien ou africain ?
Cette prouesse n’a eu que très peu de répercussions car le football africain était très peu médiatisé à l’époque.Par contre, ce qui va bouleverser le football africain, ce sont les centres de formation qui vont se multiplier en offrant au monde des joueurs africains de grande qualité. Il ya eu le centre de l’ASEC d’Abidjan dirigé par le français GUILLOU puis le centre Chérif SOULEYMANE, en Guinée puis, au Mali, le centre de … Salif KEITA qui a produit, entre autres Seydou KEITA , l’actuel vedette du FC Barcelone, COULIBALY et SIDIBE.
Vous affirmez que « les Africains contribuent de plus en plus efficacement aux performances et résultats professionnels du monde », des noms comme DROGBA, ADEBAYOR, ETO’O, ROOBELAR, DAHLEB, PELLE viennent appuyer votre argumentation. Parlez-nous donc de ces grands footballeurs !
Le livre propose 176 biographies des meilleurs joueurs africains de l’histoire depuis les années 50 à nos jours. Ces joueurs ont été choisis sur la base de critères rigoureux (longévité, qualités techniques, appartenance à un grand club,…) . Les noms que vous avez cités font partie des plus connus mais ils sont loin d’être les seuls.
Il y a :
7 joueurs sud-africains (MAC CARTHY, RADEBE, BARTLETT, …
19 algériens (MADJER, MEKHLOUFI, LALMAS,..)
Le burkinabais DAGANO ;
14 ivoiriens : POKOU, FOFANA, GOUAMENE, GERVINHO,…
20 camerounais (MILLA, NKONO, ABEGA, ETO’O, ENOH …)
14 égyptiens (Hossam HASSAN, CHAZLI, KHATIB, ABOUZID, ABOUTRIKA …)
12 ghanéens (Abedi PELÉ, KUFFOUR, KOFI, ESSIEN, …)
17 marocains (BENBAREK, MAHJOUB, AKESBI, FARAS, HAJJI, ZAKI, DOLMY …)
8 sénégalais (BOCANDE, Cheikh SECK, DIOUF, NIANG…)
11 tunisiens (TARAK, TEMIME, ATTOUGA …)
15 nigérians (OKOCHA, RUFAI, KANU, FINIDI …)…
Soit un total de 176 joueurs représentant 27 pays africains.
C’est ce qui rend ce livre unique à nos jours.
Durant dix ans vous avez été dirigeant d’un grand club de football, peut-on en savoir davantage ?
De 1992 à 1997, j’ai été trésorier adjoint et membre de la commission technique du Raja de Casablanca, le club marocain le plus populaire et un des plus titrés avec 10 titres nationaux, 3 titres africains, une super coupe d’Afrique et une participation à la première coupe du monde des clubs en 2000. C’est avec ce club que j’ai acquis l’expérience nécessaire pour avoir la distance suffisante à traiter objectivement le sujet sensible du football africain.
Source : L’Indépendant
Elles sont vingt-huit femmes aux parcours très différents, mais toutes battantes et bourrées d'énergie. ...
Elles sont françaises, belges, italiennes, et une fois installées dans leur pays d'adoption, se sont heurtées à la barrière de la langue, qui les a éloignées du monde du travail.
C'est pour favoriser l'intégration sociale et professionnelle de ces femmes issues de l'immigration que le projet Leila est né. Leila, comme Liaisons européennes pour l'intégration et l'autonomisation. Une initiative lilloise portée par la Fédération des centres d'insertion (FCI), avec une dimension européenne. « Dans les villes jumelles de Lille que sont Turin et Liège, les femmes issues de l'immigration connaissent les mêmesdifficultés, explique Virginie Tchoffo, conseillère municipale déléguée aux droits des femmes. Nous nous sommes associées dans ce projet : construire une solidarité européenne. » Depuis près de trois ans, une cinquantaine de femmes de Moulins, de Lille-Sud, du Faubourg de Béthune et des Bois-Blancs se sont engagées dans un contrat aidé d'un an, où elles alternent des temps de formation et une immersion dans le monde du travail. Depuis lundi, les vingt-huit femmes intégrées au projet Leila ont partagé leurs expériences respectives, sur l'invitation de la FCI, dans le cadre du projet « Histoires de vies, histoires de femmes ». Dans un français impeccable, Ludmila, 48 ans, d'origine ukrainienne et installée à Liège depuis dix ans, raconte : « C'était le trou noir dans ma vie . Grâce à Leila, j'ai appris le français, mais j'ai surtout découvert à qui m'adresser pour travailler. Lundi, je débute un emploi de secrétaire dans une association. Un contrat d'un an et demi. Ça ne m'est jamais arrivé ! Pour moi, c'est comme une nouvelle naissance . » Bintu, elle, a quitté la Sierra Leone pour s'installer à Lille il y a cinq ans « sans parler du tout le français ». Aujourd'hui, elle travaille comme femme de ménage, et les témoignages des autres femmes lui donnent « encore plus de force pour la suite », dit-elle. Ce dispositif, financé par des fonds européens, est un succès puisqu'à l'issue de leur contrat d'un an, « 60 à 70 % de ces femmes s'orientent vers une formation qualifiante ou un CDD », souligne Virginie Tchoffo.
Source : La Voix du Nord
Brice HORTEFEUX, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales et Mohammed MOUSSAOUI, président du Conseil français du culte musulman, ont signé la convention-cadre pour la mise en oeuvre d'un suivi statistique et opérationnel des actes hostiles aux musulmans de France.
Le ministre a tout d'abord indiqué que la signature de ce texte s'inscrit dans le prolongement de l'action conduite depuis 2003, avec la création du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Il a souligné que sur les 1 026 faits de violence raciste recensés en 2009, 314 concernaient tout particulièrement nos compatriotes musulmans. Après avoir rappelé que ces actes « heurtent de plein fouet les valeurs de notre pacte républicain » et « n'ont clairement pas leur place sur le territoire de la République », Brice HORTEFEUX a réaffirmé sa totale détermination à les prévenir et à les réprimer, notamment en améliorant les outils de recensement et d'analyse.
C'est tout l'objectif de la convention-cadre conclue avec le CFCM : « mettre en oeuvre un suivi statistique et opérationnel des actes hostiles aux musulmans de France » pour « disposer d'une vision tout à la fois exhaustive et partagée ». Ce document prévoit des échanges statistiques entre le Gouvernement, via la délégation aux victimes et le bureau central des cultes du ministère de l'intérieur, et le CFCM sur la base de réunions organisées au moins une fois par trimestre. Brice HORTEFEUX a particulièrement insisté sur « la qualité des partenariats qui devront voir le jour entre les services de l'Etat et les conseils régionaux du culte musulman ».
Enfin, le ministre a tenu à dire que l'État sera toujours aux côtés du CFCM pour dénoncer les extrémismes, d'où qu'ils viennent, et pour combattre toutes les formes de racisme et de xénophobie.
Source : News Press
Après les législatives du 9 juin dernier, l’ombre d'une participation du leader d'extrème droite, Geert Wilders, au gouvernement semble se dissiper. Alors qu'il est difficile de dégager une coalition gouvernementale, le parti chrétien démocrate (CDA) refuserait des négociations avec le « Parti pour la liberté » (PVV) de Wilders.
« Nous avons obtenu le soutien d’un million-et-demi de personnes qui ont choisi plus de sécurité, moins de criminalité, moins d’immigration, et moins d’islam ». Tels étaient les propos de Geert Wilders, à la suite des élections législatives de la semaine dernière, qui ont vu le « Parti pour la liberté » (PVV) quasiment tripler son nombre de sièges au parlement.
De tels résultats et de telles déclarations avaient évidemment de quoi inquiéter la communauté des immigrés établis aux Pays-Bas, musulmane en l’occurrence, au sein de laquelle les MRE sont fortement représentés. Un sentiment qui s’explique, quand on sait que le parti de Wilders est taxé de xénophobie, que son leader est actuellement poursuivi pour ses déclarations qui comparent l’islam au nazisme. Le pire de tout, Geert Wilders prétendait à un poste dans le futur gouvernement de coalition.
En effet, le PVV dont la popularité n’a cessé de croître ces derniers mois, a obtenu 15% des suffrages, et a vu son nombre de sièges au parlement passer de 9 à 24, ce qui en fait la 3e principale formation politique des Pays-Bas. En l’absence d’une majorité claire à la suite des législatives, le prochain gouvernement sera donc issu d’une coalition. Ladite coalition devait donc se former autour des pricipales formations de Droite, à savoir les libéraux du VVD arrivés en tête du scrutin, le VVD de Wilders, et aussi le CDA, parti chrétien démoncrate, dont est issu le Premier ministre sortant.
Cependant, les divergeances entre le VVD et le parti de Wilders, rendaient particulièrement difficile une telle cohabitation. Le CDA aurait même, selon la radio Néerlandaise RNW, refusé de participer aux négociations tant que les deux partis n'auraient pas trouvé de compromis.
Les tractations n'auraient, semble-t-il, finalement débouché sur aucun résultat positif, vu que, toujours selon RNW, le sénateur Uri Rosenthal (VVD), qui dirigeait les négociations pour la future coalition, a conclu que « constituer une coalition avec le PVV, le VVD et le CDA est impossible ». Malgré ses résulats lors des récentes législatives, le PVV devrait donc en faire les frais, et rejoindre l'opposition.
Nadia Bouras, historienne maroco-hollandaise et membre du CCME avait d'ailleurs envisagé la difficulté d'une telle coalition dans une interview qu'elle nous accordait la semaine dernière : « Faisant partie d'une coalition implique faire des compromis. Le PVV ne peut pas garantir à ses électeurs que cette nouvelle coalition ait des opinions typiques du PVV.(…) Des idées typiques du PVV, telles moins d'islam et moins d'immigration, seront difficiles à réaliser (...) Alors, une fois que le PVV fera partie du pouvoir politique il perdra des électeurs ».
Pour sa part, Geert Wilders, crie au sabotge, et dénonce l'attitude des Chrétiens-démocrates qui ont refusé de participé aux négociations en l'absence d'un consensus entre le VVD de Mark Rutte et le VVD. Toujours est-il que, si la coalition tripartie avait été formée, elle aurait emporté la majorité d'un seul petit siège, et se serait trouvé en difficulté au sénat, puisque le parti de Wilders n'y dispose d'aucun siège.
Au courant de la journée du vendredi, une annonce est attendue du leader des négociations, Rosenthal. En attendant, ce sont les immigrés qui devraient être ravi de la tournure qu'ont pris les pourparlers.
Source : Yabiladi
La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger a présenté, début juin 2010 à Rabat, trois publications qui passent au crible les tendances lourdes d'évolution de l'émigration marocaine dans le monde…Suite
La compagnie maritime "Naviera Armas", basée aux Iles Canaries, a mis en vente les billets de la nouvelle ligne de transports de passagers devant relier les ports de Las Palmas et celui de Laâyoune (sud du Maroc), qui sera ouverte ce samedi.
La compagnie, qui a annoncé la mise en vente de ces billets sur son site "Navieraarmas.com", a fixé à 152,44 euros le prix du billet aller pour chaque passager, qui sera accompagné de sa voiture.
Le prix du billet pour le passager est estimé à 45 euros par trajet. Le premier voyage sera effectué le 19 juin prochain, et tous les billets de cette sortie ont été vendus, soit quelque 230 passagers avec véhicules, a expliqué à la MAP le responsable chargé de la communication au sein de la compagnie maritime.
Le bateau, "Volcan Tejeda", qui assurera cette liaison, prendra le départ chaque samedi à 23h00 du port de Las Palmas pour arriver dimanche matin à 07h00 au port marocain de Laâyoune, pour un trajet de sept heures.
Le retour sera le dimanche à 12h30, lit-on sur le site web de cette société.
La nouvelle ligne maritime tant attendue par les Marocains résidant aux Iles Canaries, devait commencer initialement le 12 juin dernier mais elle a due être retardée pour des raisons techniques.
Le bateau "Volcan de Tejeda" qui desservira cette liaison, avait effectué en mars dernier les manoeuvres d'amarrage avec succès dans le port de Laâyoune, rappelle-t-on.
Le "Volcan Tejeda" est un ferry polyvalent de 120 mètres de longueur et d'une capacité de 350 passagers et 1.200 mètres linéaires de charge.
La compagnie avait indiqué lors de l'annonce de cette nouvelle ligne maritime que cette liaison permettra le déplacement de plusieurs personnes au Maroc à bord de leurs voitures et offrira également l'occasion à nombre de touristes qui se déplacent depuis l'Europe à l'Afrique via le Détroit de faire un saut aussi sur les Iles Canaries à bord de ce bateau.
La ligne permettra en outre aux résidents des Iles Canaries, d'accéder à une zone avec laquelle ils ont une relation traditionnelle et qui offre de nouvelles opportunités de commerce et de loisirs.
L'annonce de la mise en marche de cette nouvelle ligne entre l'Archipel canarien et la ville marocaine de Laâyoune, avait été bien accueillie par les membres de la communauté marocaine établie dans cet archipel, notamment ceux originaires des Provinces du Sud du Royaume, ainsi que par des ressortissants de certains pays africains comme le Sénégal et la Mauritanie.
Ces immigrés éviteront désormais de se déplacer jusqu'à Cadix (sud d´Espagne) ou Portimao (Portugal) pour aller ensuite jusqu'à Algesiras en vue de prendre un bateau pour le Maroc.
Depuis sa création en 1941, "Naviera Armas" est devenue parmi les plus importantes compagnies maritimes dans l'archipel des Canaries et dans la Péninsule ibérique.
Elle assure actuellement des dessertes entre les îles de l'Archipel canarien et avec le Portugal et l'île de Madère.
Source : MAP
La Commission européenne a invité vendredi les gouvernements européens à tenir les engagements pris lors de l'adoption du pacte pour l'immigration et l'asile en 2008 dans une déclaration publiée à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés le 20 juin. "L'Europe est confrontée à la plus grave crise économique de son histoire récente, mais cela ne justifie pas d'oublier le drame des réfugiés en Europe et dans le monde", ont souligné les commissaires européens chargés de la Sécurité Cecilia Malmström et de l'Aide humanitaire Kristalina Georgieva. Cecilia Malmström a une nouvelle fois dénoncé les "disparités" constatées entre les Etats "tant dans l'octroi de la protection que dans la forme de la protection accordée". "Il n'est pas acceptable que dans une Union européenne fondée sur des valeurs communes, les chances d'obtenir une protection varient aussi radicalement d'un pays à l'autre". La Commission européenne a formulé une série de propositions pour doter l'UE de procédures et de critères communs, mais elle n'est pas parvenue à obtenir un accord des gouvernements. Les Européens ne sont en revanche pas avares de soutiens financiers avec 218 millions d'euros accordés en 2009 et 2010 pour aider 22 millions de réfugiés et personnes déplacées dans le monde. Mais ils sont plus réticents en matière d'asile. Près des trois quarts des demandes présentées dans des pays de l'Union européenne ont été rejetées en 2009, selon l'Office européen des statistiques Eurostat. En 2009, 229.500 décisions pour traiter une demande d'asile ont été prises dans l'UE et 73% des demandeurs d'asile (soit 166.900) ont été déboutés. Un statut de réfugié n'a été accordé qu'à 12% des demandeurs d'asile. 11% des demandeurs se sont vu octroyer une "protection subsidiaire", un statut qui reconnaît l'existence de risques pour le demandeur dans son pays d'origine et qui empêche son expulsion. 4% des demandeurs d'asile ont reçu une autorisation de séjour pour des raisons humanitaires.
Source : Le Monde/AFP
Initié dans le 1 cadre de l'intégration des réfugiés, ce centre implanté au quartier Yacoub El Mansour, au sein de la FondationOrient Occident (FOO) est une première dans tout le Maghreb…Suite
A 36 ans à peine, Hachim Fadili est un brillant avocat à la Cour d'appel de Paris et apprécié pour ses talents d'orateur. Portrait…Suite
En Hollande, en Belgique ou en Italie, ce sont les élections et les urnes qui révèlent les affirmations identitaires. Ailleurs, comme en France, des activistes des droites extrêmes sont de plus en plus actifs…Suite
Au port Tanger Med Passagers, comme dans celui de Tanger ville, tous les services sont mobilisés pour réussir l'opération Transit 2010. ALM a visité ces services…Suite
Près de 77 pc des immigrés majeurs vivant en Italie ont une activité professionnelle régulière, notamment dans le secteur tertiaire …Suite
Les premières journées hispano-marocaines de l'intégration auront lieu les 18 et 19 juin dans la ville de Galapagar, près de Madrid, à l'initiative de l'Association hispano-arabe pour le développement et la culture.
Organisée en collaboration avec l'ambassade du Maroc en Espagne et la municipalité de Galapagar, cette manifestation a pour objet de contribuer au rapprochement entre les Marocains et les Espagnols et d'exposer les différentes facettes du patrimoine marocain, soulignent-on auprès des organisateurs.
Ces journées ambitionnent également de promouvoir l'esprit de solidarité, de cohabitation, de compréhension et de dialogue entre les Espagnols et les ressortissants marocains établies en Espagne, notamment à Galapagar, ainsi que de favoriser leur intégration et de contribuer à battre en brèche certains préjugés sur l'immigration souvent engendrés par une méconnaissance de l'autre.
Au programme de ces journées, figurent une exposition de photographies intitulée "Facettes du Maroc", un concert de musique gnaouie, ainsi qu'un défilé de kaftans marocains.
Deux tentes caïdales marocaines seront installées dans la Place de la Constitution de Galapagar où seront exposés des produits de l'artisanat dont des tapis, des objets en poterie et en bois et des bijoux, et où les visiteurs de cette manifestation pourront déguster du thé à la menthe et des gâteux marocains.
L'inauguration de ces journées sera marquée par l'organisation d'une fête traditionnelle de mariage marocain.
Source : MAP
Si les étrangers entrent irrégulièrement en France, c’est qu’ils savent qu’ils vont y trouver du travail. Et s’ils y trouvent du travail, c’est que des employeurs leur en donnent.
L'avant projet de loi d'Eric Besson "relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité" qui sera présenté au Parlement à partir du 27 septembre prochain, prétend corriger cette situation puisqu’il comprend un volet sanctionnant l’emploi d’étrangers en situation irrégulière.
«La lutte contre le travail illégal : un affichage plutôt qu’une réalité», rétorque un collectif d’associations (1), qui a publié, jeudi, une analyse détaillée, et critique, de l’ensemble du texte du ministre de l’Immigration.
Le volet travail du projet de loi vise, ainsi, à dissuader un donneur d’ordre d’avoir recours à un sous-traitant employant des sans papiers. «On peut douter que l’aggravation des sanctions contre les employeurs de sans-papiers, et notamment contre les donneurs d’ordre, traduise une véritable volonté politique de lutter contre ces pratiques», affirment les associations.
Exemple : les donneurs d’ordre n’ont pas «l’obligation de vérifier la sincérité et l’authenticité des documents remis par les cocontractants».
Et s’ils sont pris la main dans le sac, et condamné à une amende, ils pourront «s’exonérer facilement» de la solidarité financière avec des sous-traitants indélicats. Il leur suffira, dans le cas où ils auraient, par exemple, connaissance d’un mouvement de grève de sans papiers en préparation dans l’une des entreprises cocontractante, d’enjoindre à cette dernière, par lettre recommandée, de mettre fin à cette situation.
Enfin, le texte de Besson prévoit que «l’autorité administrative» peut ordonner la fermeture d’un établissement dans lequel une infraction de travail illégal aurait été constatée. Sur ce point encore, les associations sont sceptiques : «il n’est pas sûr que, dans le contexte social et économique actuel, l’administration prenne (cette) responsabilité»
Au delà du seul volet travail, le collectif juge que l’ensemble du projet de loi pose problème. Ainsi, la prolongation de la durée de rétention qui passe de 30 à 45 jours, ou «la mise à l’écart des juges». «Un étranger placé en centre de rétention devra attendre 5 jours au lieu de 48 heures aujourd’hui avant de comparaître devant le JLD (juge de la liberté et de la détention, ndlr)».
Or, son rôle est essentiel puisqu’il se prononce notamment sur la légalité des conditions d’interpellation. Et, pendant ces cinq jours, le juge administratif aura eu le temps de statuer sur la légalité de la mesure d’expulsion, voire de la mettre à exécution.
Les associations s’insurgent également contre ce qu’ils qualifient de véritable «bannissement» des sans-papiers expulsés. Ceux-ci peuvent se voir interdire de déposer une demande de visa pour entrer, légalement cette fois, dans l’espace Schengen, pendant une durée allant de deux à cinq ans.
Autre point litigieux: prenant prétexte de l’annulation par les juges de toutes les décisions d’expulsion et de placement en rétention des 123 Kurdes de Syrie débarqués en Corse en janvier 2010, «le ministre de l’Immigration veut pouvoir, dans l’avenir, renvoyer chez eux aisément tout “groupe d’étrangers”», prévient le collectif.
A cette fin, Besson propose la création de zones d’attente virtuelles, comme celles existant dans les aéroports. Cet artifice permettrait de considérer que ces personnes, bien que se trouvant en France, éventuellement loin à l’intérieur de ses frontières, n’y ont pas encore mis les pieds. Avantage pour le gouvernement: les règles de protection des étrangers cueillis à la descente de l’avion sont moins strictes que celles s’appliquant aux personnes interpellées sur le territoire national..
Source : Libération.fr
La ville d'Algésiras (Sud de l'Espagne) abritera, du 14 au 16 octobre prochain, la 2ème édition des Rencontres culturelles et de coopération créative d'Andalousie et du nord du Maroc, "EC3".
"EC3", qui se veut un espace de dialogue et d'échange entre des personnes ou des organisations partageant les mêmes intérêts, permettra de favoriser l'établissement de liens entre les professionnels de la culture et les intellectuels des deux pays ainsi que la mise en place de projets culturels conjoints.
Organisé notamment par la Fondation "Dos Orillas" (Deux rives), relevant de la députation de Cadix (Sud), et la ville d'Algésiras, "EC3" est ouvert à la participation d'artistes, chercheurs, associations et professionnels actifs dans les domaines de la culture et de la coopération ou dans d'autres segments en rapport avec les thèmes retenus pour cette 2ème édition.
Les candidats désireux de prendre part à cette évènement culturel ont jusqu'au 30 juin courant pour proposer des communications lesquelles porteront notamment sur "la coopération et la culture numérique : édification de nouvelles compétences", "les deux rives : promesses et paradoxes" et "l'éducation pour le développement durable : vers une pensée critique".
Cette manifestation a notamment pour objectif d'encourager les initiatives socioculturelles à même de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des peuples des deux pays et de générer de nouvelles idées de développement partant de l'optique de la coopération interculturelle et de rapprochement entre les peuples des deux rives du détroit de Gibraltar.
Source : MAP
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, les 24 et 25 juin à Rabat, une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux".
A travers cette conférence, le CCME entend participer à la réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine: la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés, indique jeudi un communiqué du Conseil.
Plusieurs dizaines de chercheurs, responsables marocains, représentants de gouvernements étrangers partenaires et d'acteurs de la société civile participeront à cette conférence qui sera marquée par la présentation d'une trentaine de contributions académiques et d'une vingtaine d'expériences pédagogiques privées et publiques en la matière, ajoute la même source.
Regroupant plus d'une centaine de participants du Maroc, de France, d'Italie, d'Espagne, de Belgique, des Pays-Bas, d'Allemagne, des Etats-Unis et du Canada, la conférence entend ainsi contribuer à l'évaluation des enseignements des langues et prospecter les modalités de renforcement de leurs performances.
Engagée dans un processus de développement démographique important et confrontée à des mutations radicales (dont en premier lieu l'émergence des nouvelles générations nées dans les pays de résidence), l'émigration marocaine exprime des demandes fortes dans le domaine de l'apprentissage des langues, et en premier lieu de l'arabe, considéré comme le vecteur central du maintien du lien avec la terre d'origine et son patrimoine religieux et culturel.
Face à cette demande légitime, le Maroc fournit un effort important avec, notamment, la signature d'accords bilatéraux avec plusieurs pays de résidence et l'envoi de centaines d'enseignants.
Outre cette offre publique marocaine et des enseignements dispensés par des gouvernements européens, des cours sont dispensés dans de nombreux lieux de culte, par des associations et, de plus en plus, par des organismes privés.
Au Maroc même, des établissements académiques et privés multiplient les initiatives dans ce domaine.
Source : MAP
Les descendants des premiers migrants marocains venus s'installer au Sénégal depuis la fin du 19eme siècle, ont commencé à affluer massivement à l'ambassade du Maroc à Dakar en vue de soumettre leur requête d'obtention de documents administratifs et jouir des droits que leur garanti leur marocanité qui n'a pas pris une ride le long des générations.
Ils portent des noms marocains, préservent précieusement leur identité, leur culture et leur attachement à leur pays d'origine, mais près de deux siècles passés dans le pays d'accueil n'ont pas permis aux générations successives de s'inscrire sur le registre de l'état civil marocain, se trouvant ainsi privés des documents d'identités marocains.
Les membres de cette communauté n'ont cessé depuis longtemps de solliciter des solutions pour remédier à cette situation. La complexité des procédures et la limite des prérogatives consulaires pour traiter de tels cas se traduisent par une longue attente qui n'a pas toutefois ébranlé leur ferme volonté de jouir pleinement de leur marocanité.
Avec l'arrivée de cette commission, composée de représentants des ministères de la justice, de l'intérieur, des affaires étrangères et de la communauté marocaine établie à l'étranger, les membres de la plus ancienne communauté des marocains à l'étranger se dit très soulagée de voir un vŒu des plus chers à leur cŒur exaucé.
"Cette initiative qui réjouit énormément les membres de la communauté des marocains natifs du Sénégal intervient grâce aux Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI lors de sa dernière visite au Sénégal", indique M. Taleb Barrada, ambassadeur du Royaume à Dakar, qui souligne que la régularisation de la situation de cette communauté, très attachée à sa marocanité, est érigée en priorité pour les services de l'ambassade.
Ces marocains du Sénégal, la première communauté de migrants marocains à l'étranger, a joué un rôle primordial dans le rayonnement culturel et religieux du Maroc en Afrique subsaharienne et a toujours été un facteur déterminant dans la consolidation des profonds liens d'amitié et de fraternité entre le Sénégal et le Royaume du Maroc, a-t-il tenu à rappeler.
Cette initiative intervient après un travail de coordination mené par le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger qui a Œuvré de façon soutenue pour mettre sur pied cette commission qui se chargera de faciliter les procédures et permettre un traitement rapide et efficace des dossiers, a-t-il dit.
Les membres de la commission ont entamé leurs travaux dans les locaux de l'ambassade pour examiner les requêtes au cas par cas. Les situations diffèrent et chacune nécessite des procédures légales spécifiques.
"Nous avons reçu jusqu'à présent une centaine de personnes de cette communauté et les cas qui diffèrent selon la situation des requérants et des procédures légales à enclencher pour permettre l'inscription sur les registres de l'état civil qui permet l'obtention des documents d'identités (Carte d'identité nationale et passeports)", explique M. M'hamed El-Harti, chef du service d'état civil au ministère de l'intérieur.
Il y a des personnes porteuses d'anciens documents d'identité mais pas inscrits au registre de l'état civil, tandis que d'autres ne disposent d'aucun document mais sont porteurs de noms marocains et ont des attaches familiales au Maroc, les deux cas nécessitent une procédure judiciaire auprès des tribunaux pour confirmer leur nationalité marocaine et leur permettre de se doter du livret d'état civil, a-t-il dit.
Et d'ajouter que pour les cas des femmes marocaines mariées à des sénégalais, l'obtention de la nationalité au profit de leurs enfants sera désormais réglée dans le cadre des nouvelles dispositions de l'article 6 du code de la nationalité.
Les travaux de la commission vont bon train grâce au travail remarquable de coordination avec les services de l'ambassade du Maroc à Dakar et l'association des marocains établis au Sénégal, a-t-il souligné.
Cette opération demeure ouverte pour les requérants qui peuvent déposer leurs demandes auprès de l'ambassade qui se chargera de transmettre les dossiers aux services administratifs concernés, a-t-il ajouté.
L'opération concerne également les marocains établis en Gambie. En effet, de nombreuses familles marocaines vivent dans ce pays depuis plusieurs générations avec des situations similaires à leurs compatriotes résidant au Sénégal.
Selon des études réalisées sur les marocains natifs du Sénégal, les pionniers de cette migration sont arrivés dans le pays de la Teranga il y a dix siècles. Quant aux premiers mouvements de cette migration qui soient répertoriés dans des documents administratifs, ils remontent à 1870.
La communauté des marocains natifs du Sénégal se distingue par une parfaite intégration dans le pays d'accueil et compte des ressources humaines de qualité, notamment des médecins, des universitaires, des économistes, des hommes d'affaires et de nombreux commerçants.
Source : MAP
Le maire d'Athènes Nikitas Kaklamanis a affirmé mercredi que les immigrés clandestins résidant dans le centre de la capitale constituaient "l'un des facteurs" d'insécurité…Suite
Selon le HCR, la majorité des réfugiés se trouvant au Maroc sont originaires de la Côte d’Ivoire et de la république démocratique du Congo…Suite