Les membres du directoire de la Bundesbank, la banque centrale allemande, se sont prononcés à l'unanimité mercredi pour l'éviction de l'un des leurs après des propos jugés racistes, a rapporté jeudi le quotidien Berliner Zeitung, alors que le débat prend de l'ampleur en Allemagne.
Le président de la "Buba", Axel Weber, et les quatre membres du directoire non concernés ont débattu mercredi de l'avenir au sein de l'institution du sixième membre de l'organe de direction, Thilo Sarrazin, vivement critiqué après des attaques au vitriol contre les immigrés musulmans et des propos sur l'existence d'un "gène juif".
Les cinq dirigeants de la Bundesbank seraient d'accord pour faire prendre la porte à M. Sarrazin, coutumier de déclarations provocatrices et qui avait déjà mis son employeur en difficultés par des propos peu délicats l'an dernier, rapporte le Berliner Zeitung. Les modalités de son départ seraient encore à déterminer, selon le journal.
La Bundesbank a refusé de commenter ces informations.
La procédure officielle veut que la Bundesbank demande au président de la République de démettre un membre de son directoire. Celui-ci, le conservateur Christian Wulff, a jugé mercredi soir qu'il fallait éviter "que la discussion ne nuise à l'Allemagne, notamment sur le plan international".
L'affaire fait grand bruit en Allemagne, où M. Sarrazin a essuyé des critiques très violentes, notamment de la part de responsables politiques de tous bords. Mais il est également soutenu par une partie de la population, qui adhère à ses thèses sur la faible volonté d'intégration de certains immigrés.
Selon un sondage de la chaîne de télévision N-24, 51% des Allemands seraient opposés à son renvoi de la Bundesbank.
Le chef du parti social-démocrate SPD, dont M. Sarrazin est membre, a reconnu mercredi qu'il avait reçu un flot de messages de soutien à M. Sarrazin ces derniers jours de la part de la base du parti. Sigmar Gabriel veut néanmoins exclure le provocateur.
Pour l'influent hebdomadaire Die Zeit, "Thilo Sarrazin est en passe devenir un héros national, un renvoi du directoire de la Bundesbank ou du SPD lui conféreraient même un statut de martyr", selon un éditorial.
L'affaire suscite une nouvelle fois le débat sur l'intégration des étrangers à la société allemande, une problématique dont la chef de file des Verts, Renate Künast, a reconnu jeudi qu'elle lui causait "aussi des inquiétudes", tout en se distançant des propos de M. Sarrazin.
Source : Romandie/AFP
La politique d'expulsion des Roms que mène le gouvernement français place l'Union européenne face à un dilemme entre sa volonté de donner davantage de marge de manoeuvre aux Etats membres et son souci de protéger les droits d'une population pauvre et marginalisée.
"La Commission demande aux autorités françaises des informations détaillées sur le fait de savoir si et dans quelle mesure les garanties requises ont été appliquées dans des cas récents", écrivent trois commissaires européens - Viviane Reding (Justice), Laszlo Andor (Emploi) et Cecilia Malmström (Affaires intérieures) - dans un rapport confidentiel remis cette semaine.
Au cours du mois dernier, Paris a procédé aux reconduites à la frontière de 979 Roumains et Bulgares et démantelé une centaine de campements illicites. Au total, quelque 9.000 Roms ont été expulsés depuis le début l'année.
Ces reconduites ont suscité une cascade de critiques en France, émanant d'associations de défense des droits de l'homme, de l'Eglise catholique, voire de plusieurs ministres - Bernard Kouchner dit avoir "profondément" songé à démissionner du Quai d'Orsay. De nombreux acteurs du débat public accusent le président Nicolas Sarkozy de pratiquer l'amalgame entre la communauté rom et la criminalité.
Parce que la Roumanie et la Bulgarie sont membres de l'Union européenne, le dossier a des répercussions au niveau du bloc communautaire.
Au cours du mois d'août, bombardée quotidiennement de questions sur la politique française, la Commission européenne a peiné à arrêter sa position. Elle tente à présent de reprendre l'initiative sur une question très sensible inscrite ce jeudi à l'ordre du jour de la commission des affaires intérieures et des libertés civiles du Parlement européen.
POLITIQUE DE L'AUTRUCHE ?
Pour des experts européens, la légalité de ces reconduites à la frontière dépend davantage des conditions dans lesquelles ces Roms sont renvoyés chez eux que de la décision de les renvoyer, même si le gouvernement français devra sans doute démontrer que sa politique de lutte contre la délinquance ne cible pas spécifiquement les Roms.
En tant que citoyens de l'UE, les Roms ont le droit de séjourner dans tout Etat membre pour une durée de trois mois. Au-delà, il leur faut disposer de ressources financières suffisantes et d'une assurance maladie.
Dans leur rapport confidentiel, dont l'agence Reuters s'est procuré une copie, les trois commissaires estiment que la France doit s'assurer au cas par cas que les expulsions sont justifiées et démontrer que les personnes reconduites à la frontière constituaient une menace à l'ordre public ou une "charge déraisonnable pour le s ystème d'assistance sociale".
Le gouvernement français, qui nie stigmatiser une communauté quelle qu'elle soit, souligne que chaque expulsion procède d'un examen individuel et que "ces retours, dans leur immense majorité, sont des retours volontaires" accompagnés d'une aide financière de 300 euros, plus 100 euros par enfant, précisait le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, le mois dernier.
Mais les commissaires jugent qu'il ne suffit pas à la France d'offrir aux Roms une prime de départ, qui revient, disent-ils, à payer pour suspendre l'application des règles communautaires encadrant la libre circulation des Européens.
Un autre aspect du problème pour la Commission est de déterminer si la politique française respecte l'égalité entre ressortissants européens. Les directives européennes interdisent à un Etat de distinguer un groupe de population sur la base de ses origines ethniques.
Au-delà du cas spécifique que représente la France, la Commission devra aussi se pencher sur la question de l'intégration des Roms dans les sociétés européennes.
"Les Roms sont en train de devenir le visage de l'immigration en Europe", note Andrzej Mirga, conseiller sur les questions liées à cette communauté pour l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
D'après une étude remontant à 2008, un quart des Européens vit avec malaise la présence de Roms dans son voisinage. Pour les autres groupes ethniques, cette proportion chute à 6%.
"Tout le monde tente d'enfouir sa tête dans le sable", analyse Piotr Maciej Kaczynski, du Centre d'études politiques européennes de Bruxelles, qui estime que les responsables politiques cherchent à esquiver une question qui concerne quelque 10 millions de personnes et implique un complexe mélange de pauvreté, d'exclusion sociale et de racisme.
Source : Challenge/Reuters
Le Maroc est devenu depuis un certain temps, la destination privilégiée des étudiants de l’Afrique subsaharienne. D’abord pour son accessibilité, mais et surtout pour les bonnes relations qu’entretient le Maroc avec les pays d’Afrique noire. A travers l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), le Royaume du Maroc accorde une bourse d’étude à près de 7000 étudiants étrangers. Entre tentative d’adaptation et la différence des cultures, l’échange ne peut être qu’enrichissant.
Depuis plus de dix ans, les gouvernements de certains pays de l’Afrique subsaharienne, envoient chaque année les plus méritants de leurs bacheliers au Maroc pour y effectuer des études universitaires. Ainsi, le Maroc participe à la formation des leaders de l’Afrique et vulgarise sa politique dans le continent. Car chaque année plus de 500 étudiants retournent dans leur pays d’origine en ayant dans leur valise, l’expertise et la technicité marocaine qu’ils mettent à la disposition de leur nation. Ceci dans tous les domaines d’activités : La science, les technologies, les sciences humaines etc…
La cité universitaire internationale, dortoir de la plupart des étudiants
Nous sommes à Rabat, à la cité universitaire internationale, où l’on trouve la majorité de ces étudiants subsahariens dans la capitale. Aida, ancienne étudiante sénégalaise au Maroc, a suivi tout son cursus à l’ISIC, l’école publique de journalisme et de communication du pays. Elle se souvient que dans sa classe, elle était la seule fille étrangère de sa promotion : « J’étais avec quatre garçons subsahariens dans ma promotion. Au début je me sentais seule mais avec l’accueil, l’ouverture de mes camarades marocains et la solidarité de mes amis, je me suis adaptée », confie-t-elle. Elle rajoute, « la communication était facile puisque nous parlions tous le français et pour mieux nous adapter, je m’amusais à prononcer certains mots de la Darija, le dialecte du pays, qui était un peu compliqué au départ ».
Aida est consciente que le Maroc est plus doté que son pays d’origine, elle s’y sentait à l’aise. « Les moments où je sentais que je suis étrangère » confie-t-elle, c’est lorsqu’elle faisait l’objet de remarques frustrantes que certains Marocains, peut-être non habitués à voir des étrangers, proféraient à son encontre, du genre « Azzia ». Mais dans son école, elle ne s’est jamais sentie différente. Au contraire, sa culture et ses origines intéressaient ses camarades.
Le passage au Maroc, un moment inoubliable
Les témoignages des anciens étudiants au Maroc, aujourd’hui retournés au pays ne manquent pas. Francis est un ancien étudiant béninois du Maroc. Aujourd’hui, il est cadre dans le secteur de la communication dans son pays. Interpellé sur son séjour au Royaume, il nous raconte « qu’il n’a gardé que de bons souvenirs, ses amis, la cuisine marocaine et la beauté du pays ». D’ailleurs, il nous dit qu’il envisage d’y faire un tour lorsqu’il aura des congés.
Diakhiss, un Mauritanien de la même promotion que Francis n’a pas oublié ses soucis et ses « nombreuses altercations avec [ses] professeurs », mais néanmoins, il avoue que les plus beaux moments de sa jeunesse, c’est au Maroc qu’il les a vécus. Son séjour, dit-il, lui a permis de « connaître plusieurs cultures, de [se] faire des amis de nationalités différentes » de la sienne.
En un et mille mots, le Maroc, riche de par sa culture et sa position géographique, fait aussi le bonheur de certains pays de l’Afrique en formant leurs cadres. Et sa politique de développement continue d’être un exemple dans la région, ce qui pousse à penser qu’il restera encore longtemps la destination privilégiée des étudiants de l’Afrique noire.
La culture africaine importée au Maroc
Pour se retrouver entre expatriés et revivre des moments purement africains, chaque nationalité présente au Royaume, organise une journée culturelle où elle a l’opportunité de montrer aux autres sa culture à travers des conférences, spectacles de danses, sketchs, des défilés de mode mais aussi à travers l’art culinaire. Ainsi, les étudiants ont une possibilité de montrer toutes les facettes de leur tradition.
Ces moments de retrouvailles se font en présence des représentants diplomatiques des pays des étudiants, et des autorités du Maroc, rendant l’événement plus officiel. Les ressortissants sénégalais eux ont initié la semaine du Sénégal au Maroc. Durant cette semaine, les médias sénégalais, les investisseurs et d’autres professionnels font le déplacement pour affiner et perpétuer les échanges entre les deux pays.
1.09.2010
Source : Yabiladi
Le taux de chômage en Espagne a renoué avec la hausse en août dernier après quatre mois consécutifs de baisse, grimpant de 1,5 pc par rapport aux chiffres du mois de juillet, selon des statistiques officielles rendues publiques jeudi à Madrid.
Le nombre total de chômeurs a augmenté ainsi de 61.083 personnes en août pour s'établir à 3,96 millions, indique le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration dans un communiqué.
L'ensemble des secteurs d'activité ont été concernés par cette nouvelle hausse du chômage, à l'exception de l'agriculture qui, en revanche, a connu une baisse du nombre de chômeurs, souligne le communiqué.
La grande majorité des régions autonomes espagnoles ont été également touchées par cette situation, selon la même source.
L'Office européen des statistiques " Eurostat " avait indiqué, mercredi, que le taux de chômage s'est établi à 20,3 pc à fin juillet dernier en Espagne, soulignant qu'il s'agit du taux le plus élevé en Europe.
Ce taux a été de 20,09% durant le deuxième trimestre de l'année en cours, ce qui avait également constitué un record par rapport la moyenne européenne (10%).
Les baisses successives du nombre de chômeurs en Espagne entre avril et juillet derniers laissaient prévoir une reprise du marché de travail pour le reste de l'année, mais la nouvelle hausse du mois d'août laisse planer quelques doutes sur ces espoirs, dans un pays encore plongé dans la crise économique.
Source : Casafree
Fadila Laanan a fait approuver par le gouvernement de la Communauté française, ce jeudi, le projet d'arrêté octroyant une subvention de 10.742 euros à l'asbl Akhénaton pour la réalisation d'un outil pédagogique sur l'égalité des femmes et des hommes, en lien avec le spectacle «Moudawana forever» (www.bellone.be).
Ce dossier pédagogique, accompagné d'un DVD, est destiné aux jeunes de 12 à 16 ans. Il vise à les inciter à acquérir des «réflexes citoyen »; à leur faire prendre conscience de l'utilité de la loi dans le cadre de l'égalité femme/homme, ce qu'elle permet et ce qu'elle limite; à les amener à percevoir ce qu'implique un État séparé ou non du principe religieux; à les conduire à prendre conscience qu'en Belgique, les droits des femmes et le droit à l'égalité ont été acquis progressivement et que les droits de l'Homme doivent être une préoccupation de chacun.
Source : Site du Fadila Laanan
L’économie nationale marocaine devrait enregistrer un taux de croissance de l’ordre de 4,3% en 2011. C’est ce que prévoit le budget exploratoire élaboré par le haut Commissariat au Plan (HCP) . L’augmentation du PIB non agricole serait de 5,4%, une hausse attribuée à une croissance des secteurs secondaire et tertiaire respective de l’ordre de 5,7 et de 5,3%.
De nombreux secteurs devraient bénéficier de cette croissance, notamment sous l’impulsion, du moins selon les prévisions du HCP, des diverses stratégies menées par le Maroc. Cela devrait être le cas de l’énergie ou encore de l’automobile.
Le bâtiment connaîtrait quant à lui un grand dynamisme, sous l’impulsion de la politique du logement social menée par le gouvernement. Côté recettes, les transferts des Marocains résidant à l’étranger devraient connaître une hausse de l’ordre de 10%. Cela supposerait que la situation économique au sein des pays d’accueil s’améliore nettement.
1 Septembre 2010
Source : Bled.ma
Le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme (CECLR) a enregistré l'an dernier 2.888 nouveaux signalements de discrimination (supposée), soit une augmentation de 30% par rapport à 2008, a annoncé l'institution à l'occasion de la présentation de son rapport annuel Discrimination/Diversité.
"Cette hausse n'est pas nécessairement proportionnelle à une augmentation de la discrimination en Belgique. Il se peut en effet que les individus connaissent mieux leurs droits et l'action du Centre et hésitent moins à signaler des faits de discrimination supposée", commente le Centre.
"D'autre part, il faut se rappeler que ces signalements ne constituent que la pointe de l'iceberg et que la discrimination est bien plus courante que celle que les chiffres laissent entrevoir", rappelle-t-il.
Au total, ces signalements ont donné lieu à l'ouverture de 1.859 dossiers. Le Centre a été compétent pour 84% d'entre eux. Comme les autres années, la plupart des dossiers ouverts au Centre (49%) résultent de plaintes pour discrimination raciale. Viennent ensuite le handicap (15%), les convictions religieuses ou philosophiques (13%), l'orientation sexuelle (6%) et l'âge (5%).
En 2009, les dossiers portaient principalement sur trois domaines. Pour la première fois, médias et internet arrivent en tête (25%) devant le travail et l'emploi (24%) et les biens et services (21%).
"Notre cellule Cyberhate, ouverte depuis quelques années, commence probablement à être de mieux en mieux connue du grand public", indique Edouard Delruelle, directeur adjoint du CECLR, pour expliquer la place prise par internet.
Source : Le Vif.be/Belga
L’humoriste français d’origine marocaine, D’jal, bien connu des spectateurs du Jamel Comedy Club, s’est produit les 27, 28 et 29 août à l’espace culturel français de Rabat dans le cadre de son spectacle « Les After F’tour du Rire ». Nous l’avons rencontré pour vous.
Alors, D’jal, comment cela se passe avec le public marocain ?
Ça se passe super bien avec le public qui me connaît bien d’ailleurs, puisque je viens très souvent au Maroc. Beaucoup me connaissent aussi à travers mes prestations au Jamel Comedy Club (théâtre ouvert par Jamel Debbouze en 2008 à Paris pour permettre à de jeunes talents de la scène comique de s’affirmer, NDLR). Je dois dire que les spectacles que je présente au Maroc ne sont pas écrits à la légère. En effet, comme je suis un “z’magri” (émigré) comme on dit ici, je sais que je serai toujours attendu, notamment sur la manière de procéder : est-ce qu’il va se moquer des Marocains ? Comment se moquera-t-il des Marocains ? Sera-t-il caricatural sur le Maroc et les Marocains ?... Il fallait donc un spectacle en “béton armé” qui soit cohérent et adapté au public. Cela demande beaucoup de temps et d’énergie, mais c’est nécessaire !
Comment ça se passe pour toi au Jamel Comedy Club ?
Très bien ! Vous savez, j’ai une relation un peu bizarre avec Jamel (Jamel Debbouze)… Cela fait longtemps qu’on se côtoie, j’ai travaillé plusieurs fois avec lui avant de signer avec d’autres boîtes de prod’. Et à chaque fois, il m’a demandé de revenir à ses côtés, et je suis toujours revenu : je pars, je reviens, je repars, je reviens… c’est le mekhtoub (destin) qui me lie à lui !
Faire rire les gens, qu’est-ce que cela te fait ? Dans quel état te trouves-tu au moment de faire face au public ?
Faire rire, je considère cela comme un grand acte d’amour : si t’as pas envie de donner, si t’es pas généreux, ça ne marchera pas ! Il n’y a pas plus gratifiant que donner du plaisir.
Quant à l’état dans lequel on se trouve avant d’affronter le public, j’avoue qu’avant le spectacle je ressens un trac fou, un terrible black-out dans ma tête, mais une fois sur scène, je parviens rapidement à casser tout ça.
Comment est ce que tu es arrivé l’humour ?
Par un pur hasard ! J’étais plutôt intéressé par l’écriture de scenarii, je voulais devenir réalisateur – j’ai d’ailleurs réalisé des courts-métrages dont certains ont été primés – Ce sont des amis qui m’ont poussé à devenir humoriste car ils trouvaient que j’avais un sacré don pour raconter des histoires… et voilà
Source : Aufait
L’Opération Transit 2010 tend vers sa fin, fixée au 15 septembre prochain. Les retours vers l’Europe se poursuivent. Toutefois, non seulement il n’y a pas eu de pic comme l’année dernière, mais il semblerait que moins de Marocains de l’étranger sont repartis après la première semaine du Ramadan que l'année dernière.
Dans des précédents articles, nous avions expliqué l’impact du Ramadan sur les arrivées mais également les retours dans les pays d’accueil. Nous avions même attribué la vague de retour observée entre le 2 et le 9 août, au mois de ramadan.
Cependant, la première semaine du ramadan a connu une forte baisse des retours vers le Vieux continent. Ces retours se sont stabilisés la deuxième semaine, avant de repartir en légère hausse depuis le 25 août. Il semblerait donc que moins de MRE aient finalement quitté le territoire national après la première semaine du mois sacré.
Cette tendance pourrait s’expliquer par deux phénomènes qui se conjuguent : il y a eu tout simplement moins de MRE ayant visité le Maroc cette année, il est donc normal que moins de MRE sortent du pays. Mais en même temps, certains auraient tout de même décidé de rester au Maroc pendant le mois de ramadan jusqu'à ce que les grandes vacances soient terminées. Cela semble cohérent pour les Marocains d'Espagne, où les vacances se terminent cette fin de semaine. Du fait que l'immigration marocaine y est plus récente, il semble cohérent que certains d'entre eux voulaient passer le ramadan au Maroc.
De façon globale, en comparaison avec l’année 2009, on a observé une légère baisse des retours. Entre le 15 juillet et le 29 août, 825 215 Marocains ont quitté le Maroc, alors qu’ils étaient 898 428 à la date du 29 août 2009, soit une baisse de 8 %.
Source ; Yabiladi
31.08.2010
Une mobilisation accrue est observée en France pour protester contre l'avant-projet de loi "relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité" qui sera soumis à partir du 27 septembre au débat parlementaire…Suite
Salim Hilali est un interprète de musique arabo-andalouse. Il influencera des générations d'artistes judéo-arabes comme Sami El Maghribi. Il est l'auteur et interprète des célèbres chansons comme «Mahani Zine Ya Laamam…Suite
Les vacanciers espagnols s'apprêtent à accueillir la reprise avec un sentiment du déjà vu. Les pronostics sur l'état de santé de l'économie ibérique reprennent de plus belle. Les analystes du Financial Times ont dégainé leurs armes contre les gestionnaires espagnols. Cette semaine, le ton alarmiste a repris du service après une brève trêve. Les économistes prévoient même une rechute. La timide croissance réalisée durant les premiers mois de 2010 n'a pas eu l'effet escompté…Suite
La 4ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé se tiendra du 20 au 25 septembre prochain sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a annoncé, mardi, l'Association Bouregreg, initiatrice de cet évènement.
Plus de 150 invités étrangers de différents pays et de 350 invités nationaux oeuvrant dans le secteur cinématographique prendront part à ce festival qui se positionne en tant que manifestation consacrée spécialement au cinéma féminin.
La création cinématographique féminine sera à l'honneur lors de cette manifestation à travers plusieurs sections parallèles du festival.
Outre la compétition officielle de films de long métrage, le programme de cette édition comprend des rencontres et des tables rondes sur des thèmes afférents à la femme et le 7ème art.
Source : MAP
Le Maroc sera à l'honneur sur Canal 33 de la Télévision de Catalogne (TVC, publique) à travers la diffusion, durant le mois de septembre, d'une série de reportages, de documentaires et de films visant à faire connaître la richesse du patrimoine et de la culture du Royaume, apprend-on auprès de la TVC.
Cette initiative baptisée "D'aqui i d'allà" (D'ici et de là-bas), vise à permettre aux téléspectateurs catalans de s'informer du dynamisme que connait la société marocaine notamment dans les domaines de l'art, du cinéma et de la culture et de favoriser le rapprochement et la connaissance entre le Maroc et la Catalogne, a indiqué un responsable de la TVC dans une déclaration à la MAP.
Le Maroc est le premier parmi six pays qui seront célébrés, six mois durant, par cette télévision aux cotés de l'Equateur, la Chine, la Colombie, la Roumanie et la Bolivie, le choix de ces pays étant dicté par l'importance des communautés originaires de ces pays établies dans cette région du nord-est de l'Espagne.
Ainsi, Canal 33, chaîne dédiée à la connaissance et à la découverte, diffusera quotidiennement, à partir du 02 au 30 septembre, une série de documentaires, de reportages et de films réalisés par des Marocains et des étrangers ainsi que des débats et des discussions sur l'intégration et le rôle de la communauté marocaine dans le développement de la Catalogne.
Une place de choix sera accordée au cinéma marocain à travers la présentation de plusieurs films notamment "Ali Zaoua" de Nabil Ayouch, "Marock" de Leila Marrackchi, "Casanegra" de Nourredine Lakhmari, et "Adieu mères" de Mohamed Ismaïl.
Plusieurs documentaires sur les différents aspects de la vie au Maroc seront également présentés par Canal 33 notamment "El Batalet, Femmes de la Medina" de Dalila Ennadre, "Les damnés de la mer" de Rawad Rhalid et "Voyage en sol majeur" de Georgi Lazarevski.
La chaîne catalane mettra notamment l'accent sur l'effervescence que connait la scène musicale au Maroc et le rôle de la jeunesse dans le rayonnement de la culture et la musique marocaines à travers la projection de "Casanayda" de Farida Benlyazid.
Sont également prévus des débats sur le dynamisme de la société civile marocaine en Catalogne et son rôle dans le développement du Maroc en présence de militants d'ONG marocaines.
La chaîne catalane présentera également un reportage sur la vie des Marocains en Catalogne sous le titre "Les Filles de Mohamed" et donnera la parole à plusieurs ressortissants marocains établis depuis longtemps en Catalogne.
Les téléspectateurs catalans auront de même l'occasion de découvrir la richesse de la gastronomie marocaine ainsi que la finesse de la couture traditionnelle marocaine notamment le caftan.
La ville de Marrakech et sa place mythique de Jamaa El Fna ainsi que les beaux paysages du Royaume seront également à l'honneur de cette programmation spécial Maroc.
Le nombre de ressortissants marocains installés en Catalogne est estimé à près de 300.000, soit la plus forte communauté marocaine en Espagne.
Source : MAP
Le marché des transferts fermera ses portes ce soir à minuit. En cette dernière journée de mercato, plusieurs Marocains sont cités dans des opérations de dernière minute, aussi bien en Europe que dans le championnat national.
En Europe, aucun Marocain n’arrivera en grande pompe au Real Madrid ou au FC Barcelone, grands acteurs de ce mercato 2010. Néanmoins, des noms circulent ci et là pour renforcer des équipes moins en vue, mais pas moins ambitieuses. Ainsi, selon le site Marocfootball.info, l’international marocain de Liverpool Nabil El Zhar, serait en partance pour la Grèce.
En mal de temps de jeu dans le club de la Mersey, le joueur de 24 ans avait récemment fait part de ses envies de départ. Il aurait trouvé une porte de sortie du côté du PAOK Salonique. La durée du contrat, et le montant de la transaction n’ont toutefois pas été précisés par le site.
Egalement annoncé sur le départ, Nabil Baha, ne rentrant pas non plus dans les plans de son entraineur à Malaga (Liga espagnole), le Marocain serait proche du promu Levante, actuel 18e du classement. Baha avait également été annoncé du côté du Betis Séville, club de 2e division espagnole qui aurait sollicité son prêt.
Mais le championnat Marocain n’est pas en reste. Des renforts venus du vieux continent seraient annoncés dans 3 grands clubs du Botola. Ainsi, selon le site Infomédiare.ma, le Wydad Casablanca, champion en titre, aurait mis à l’essai le Franco-Marocain Fouad Dahmoune. Le jeune latéral gauche de 22 ans aurait été formé chez les girondins de Bordeaux, ancien club de Marouane Chamakh.
De son côté, le voisin du Raja aurait pris à l’essai Imed Taarabt, jeune cousin de l’international marocain Adil Taarabt, rapporte la même source. Le jeune milieu de terrain de 19 ans, pensionnaire d’Epinal (3e division française), effectuera une période d’essai de 5 à 10 jours.
Le Kawkab Marrakech aurait pris, toujours pour un essai, le cadet des frères Hadji, le jeune défenseur Farid. Le joueur de 21 ans, formé à Nancy, évoluait à Sarrebruck, en 3e division allemande.
Source : Yabiladi
31.08.2010
Plusieurs personnalités canadiennes et marocaines ont partagé, dimanche à Montréal, un dîner d'iftar organisé par le groupe Atlas Médias à l'occasion du mois sacré de ramadan.
Quelque deux cent représentants et membres des différentes communautés culturelles et confessionnelles établies à Montréal ont été conviés à partager la rupture du jeûne dans une ambiance fraternelle et conviviale qui met en avant l'esprit de solidarité qui prime lors de ce mois sacré.
Cette initiative, la sixième du genre organisée par le groupe, s'inscrit dans le cadre des activités sociales organisées par Atlas Médias en ce mois de piété et de recueillements.
Dans des allocutions de circonstance, les différents intervenants ont mis l'accent sur la dimension culturelle et sociale du mois de Ramadan et sur l'implication de la communauté marocaine dans la vie québécoise et son souci de donner l'image, la meilleure, de la culture maghrébine, en général, et marocaine en particulier.
L'occasion a été aussi pour rendre hommage à des personnalités de divers horizons et origines qui ont consenti des efforts au profit de la communauté marocaine établie au Canada et oeuvré de près ou de loin pour le rapprochement entre les différentes communautés culturelles et confessionnelles.
Ce diner d'iftar a été rehaussé par la présence notamment de Fatima Houda Pepin, première vice-présidente de l'Assemblée nationale du Québec, de membres du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, de représentants des communautés culturelles et confessionnelles, ainsi que d'hommes politique, d'académiciens et de représentants d'associations marocaines établies à Montréal.
Source : MAP
Le long-métrage "Les oubliés de l'Histoire" du réalisateur marocain Hassan Benjelloun a été retenu en compétition officielle de la 26ème édition du festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie, qui se tiendra du 14 au 19 septembre prochain.
Prendront part à la compétition officielle de ce festival quelque 35 films représentant l'Albanie, l'Algérie, la Bosnie, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, le Liban, le Maroc, la Slovénie, la Syrie et la Turquie, selon les organisateurs.
Les films "Harragas" de l'Algérien Merzak Allouach, "chaque jour est une fête" de la Libanaise Dima El Horr, "la porte du paradis" du Syrien Maher Kedo participent également à la compétition officielle de ce festival.
Le jury, présidé par l'actrice tunisienne Moufida Tilali, comprend les acteurs égyptiens Hicham Salim et Zina, le président Directeur général du centre du cinéma grec, Giorgos Papalios, le compositeur de musique français, Eric Serra, et la photographe indienne Sabina.
Cette édition sera marquée aussi par l'organisation d'une compétition pour le choix des dix meilleurs films égyptiens durant la dernière décennie, précisent les organisateurs.
Source : MAP
Les artistes marocains, présents en force ce week-end à Paris, dans le cadre de la première édition du Grand Ramdam, fête musicale à la découverte des rythmes du Maghreb, ont charmé, par leur talent et l'originalité de leur musique, le public du festival, très nombreux à suivre leurs concerts au Parc de la Villette.
Dans la salle des concerts de la Cité de la Musique, les spectacles des groupes Mazagan et Nass El Ghiwane, accompagné de la troupe Jil Gnawa, ont ainsi fait un tabac auprès d'un public large, composé aussi bien de maghrébins, dont plusieurs marocains, que de mélomanes français, des inconditionnels des concerts d'artistes marocains.
Si la musique du groupe Mazagan, initiateur du style "chaâbi-groove" (mélange du chaâbi, reggae, rock, jazz), a attiré surtout les jeunes, celle de Nass El Ghiwane a, comme à l'accoutumée, eu la particularité de mettre en transe les spectateurs, tous âges confondus. Ils ont trouvé du plaisir à répéter en choeur les principaux succès du groupe mythique.
Youness Elguezouli, jeune talent marocain (27 ans) qui s'est produit en plein air aux côtés du Cheb Bilal, star du Raï au Maghreb et en France, a également fait danser la foule et eu sa part des applaudissements.
Lauréat du concours de chant "Casting Star" en 2003 (émission de téléréalité diffusée sur la première chaîne marocaine), ce natif de la ville de Fès se dit "honnoré" de pouvoir participer à ce concert à l'invitation du Cheb Bilal. Son premier album, "Safar" (voyage), sortira le 7 novembre en France où il poursuit sa carrière musicale.
"C'est un chanteur qui a beaucoup d'avenir et de potentiel", dira de lui Cheb Bilal qui l'a invité au Grand Ramdam après l'avoir rencontré pour la première fois, l'année dernière au festival international du Raï d'Oujda.
L'artiste algérien est un habitué des festivals marocains de musique. Il reconnaît que son succès actuel est dû en grande partie au public marocain.
"Le public marocain a joué un grand rôle dans ma carrière. S'il n'y avait pas le Maroc, je ne pense pas que je serai là maintenant", a-t-il confié à la MAP. Il compte prochainement enregistrer une chanson en duo avec la grande chanteuse marocaine Latifa Raafat.
Coïncidant avec le mois sacré du Ramadan, le festival "Grand Ramdam", initié par le ministère français de la Culture et dont les concerts ont pu être retransmis en direct sur la chaîne de télévision France O, donné l'occasion au public, venu en famille ou entre amis, de se réunir dans une ambiance de convivialité et de partage.
Une pause a été ainsi marquée au moment de rupture du jeûne où des bénévoles ont distribué aux spectateurs des dattes et du thé à la menthe.
"En France, nous sommes profondément solidaires, d'abord du mois du Ramadan et de son aspect sacré, mais aussi de son aspect festif", a déclaré à la MAP le ministre français de la Culture, M. Frédéric Mitterrand.
"Les nuits du Ramadan sont des nuits de fête et la fête c'est principalement la musique, d'où cette initiative de faire venir des groupes de toute la Méditerranée pour chanter dans ce milieux magnifique du Parc de la Villette", a indiqué le ministre qui tient à associer les artistes maghrébins et marocains en particulier aux différentes manifestations culturelles qui se déroulent en France.
Il s'est félicité de l'engouement du public pour cette première édition du festival et du fait qu'il soit rediffusée sur la chaîne France O à travers tout le territoire français.
"Je pense que c'est un honneur, un plaisir et un devoir aussi", a-t-il dit, estimant qu'il s'agit là de "l'amorce d'un festival que l'on doit continuer dans les années prochaines".
Car, selon le ministre, ce n'est pas uniquement la communauté musulmane qui tient à afficher son intérêt pour cet événement, dans la mesure où "dans l'assistance on trouve beaucoup de gens non musulmans qui viennent, par sympathie et solidarité, retrouver leurs amis".
"C'est important que les gens se comprennent et dialoguent", a-t-il souligné.
La chaîne France O partenaire du Grand Ramdam, a retransmis les concerts de cette édition dans le cadre de sa semaine thématique "Les lumières de la Méditerranée" (du 28 août au 3 septembre). Celle-ci prévoit une programmation tout entière destinée à mieux faire connaître les richesses culturelles de tous les pays riverains de la "Mare nostrum".
Magazines, concerts, fictions, mais aussi documentaires et spectacles vivants viendront rendre hommage aux lumières de la Méditerranée.
S'y ajoutera un grand débat, prévu le 1er septembre à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris, autour de trois thèmes cruciaux pour l'avenir du monde méditerranéen: "mythes, enjeux stratégiques et vivre ensemble". Il sera diffusé le même jour sur France O .
Source : MAP
Cent neuf subsahariens candidats à l'émigration clandestine ont été arrêtés, dimanche, dans la ville d'Oujda et ses environs, a-t-on appris lundi auprès des autorités locales.
Ces personnes ont été arrêtées lors d'une vaste opération de ratissage menée conjointement par des éléments de la gendarmerie royale, de la sûreté nationale, des forces auxiliaires et des autorités locales d'Oujda.
De différentes nationalités, ils sont entrés clandestinement au Maroc et ont trouvé refuge notamment dans les zones forestières et périphériques et dans les alentours du campus universitaire de la ville d'Oujda, a précisé la même source.
Les subsahariens interpellés sont originaires du Ghana (32), Mali (10), Nigéria (12), Niger (4), Guinée Conakry (8), Guinée Bissau (4), Cameroun (4), Sénégal (4), Libéria (7), Kenya (3), Ethiopie (3), Sierra Leone (4), Côte d'Ivoire (6), Soudan (1), Rwanda (1), Zimbabwe (1), Congo (1), Bangladesh (1), Benin (1) et Gambie (2), a-t-on ajouté, faisant savoir qu'un camerounais souffrait d'une maladie infectieuse a été transféré à l'hôpital Al Farabi d'Oujda pour recevoir les soins nécessaires.
Lors de cette opération de ratissage il a été procédé à la destruction par incinération d'une soixantaine d'abris de fortune, a encore ajouté la même source, notant que des opérations similaires menées le même jour dans les provinces de Nador et Driouch ont permis l'arrestation d'une cinquantaine de subsahariens candidats à l'émigration clandestine.
Source : MAP
Pour "stopper" l'immigration clandestine et éviter une Europe "noire", "la Libye soutenue par l'Italie demande à l'Union européenne au moins 5 milliards d'euros par an", a déclaré lundi le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi lors d'une cérémonie à Rome aux côtés de Silvio Berlusconi.
Le chef du gouvernement italien n'a pas commenté cette demande d'aide libyenne ni l'affirmation du colonel Kadhafi qu'elle serait défendue devant les instances européennes par l'Italie.
Répondre à la demande libyenne est dans l'intérêt de l'Europe, qui sinon, "demain, avec l'avancée de millions d'immigrés, pourrait devenir l'Afrique", a affirmé le colonel Kadhafi, en fêtant à Rome le traité d'amitié Italie-Libye signé il y a deux ans pour mettre fin au contentieux colonial.
La Libye "est la porte d'entrée de l'immigration non souhaitée" qu'il faut "stopper sur les frontières libyennes", a argué le dirigeant libyen.
"Demain peut-être que l'Europe ne sera plus européenne et même noire car ils sont des millions (d'Africains) à vouloir venir", a encore déclaré Kadhafi. Il a qualifié ces mouvements migratoires de "chose très dangereuse". "Nous ne savons pas ce qui se passera, quelle sera la réaction des Européens blancs et chrétiens face à ce flux d'Africains affamés et non instruits", a-t-il dit avant d'ajouter: "nous ne savons pas si l'Europe restera un continent avancé et uni ou s'il sera détruit comme cela s'est produit avec les invasions barbares".
Le traité italo-libyen prévoit notamment le refoulement vers la Libye des migrants clandestins cherchant à atteindre les côtes italiennes ainsi que 5 milliards de dollars d'investissements italiens en dédommagement de la colonisation, notamment pour 1.700 km d'autoroute sur le littoral libyen.
Selon M. Berlusconi, grâce au traité bilatéral et au refoulement des migrants, l'Italie a contribué à "contrer avec succès la traite des clandestins de l'Afrique vers l'Europe contrôlée par les organisations criminelles". Il n'a toutefois pas répondu aux organisations de défense des droits de l'homme qui s'inquiètent régulièrement du sort des immigrés renvoyés en Libye.
"C'est un avantage pour tous si les relations entre l'Italie et la Libye ont changé. Qui ne le comprend pas appartient au passé et est prisonnier de schémas dépassés", a estimé M. Berlusconi.
Pour sa part, le colonel Kadhafi a invité les Libyens ayant des ressources à investir en Italie. "Il y a aussi une immigration souhaitée. Il y a des Libyens qui ont de l'argent et je les encourage à venir en Italie pour investir", a-t-il dit.
Selon Mouammar Kadhafi, M. Berlusconi s'est ému en inaugurant lundi une exposition photographique sur l'histoire des relations entre la Libye et l'ancienne puissance coloniale italienne.
M. Berlusconi "a pleuré devant les photos relatives aux drames vécus par le peuple libyen, mais la chose importante est que cela ne se reproduise pas", a déclaré le colonel Kadhafi au cours d'un discours fleuve de 40 minutes.
Source ; Le Matin.ch/AFP
31 août 2010
Le président Nicolas Sarkozy organise vendredi, à l'Élysée, une réunion d'arbitrage sur les amendements à la déchéance de la nationalité, a annoncé mardi, sur LCI, le ministre de l'Immigration Éric Besson, qui a reconnu une "divergence juridique" avec son collègue de l'Intérieur Brice Hortefeux.
"C'est le président de la République et le Premier ministre qui arbitreront cette fin de semaine, si j'ai bien compris vendredi", a déclaré M. Besson, pour lequel la question de la déchéance de la nationalité n'est pas une "révolution" puisqu'elle existe dans le droit français à l'article 25 du Code civil. Alors que M. Hortefeux veut un amendement créant un "délit de polygamie de fait/escroquerie/abus de faiblesse", M. Besson souhaite que les amendements soient limités "scrupuleusement aux crimes les plus graves, ceux qui portent atteinte à l'État, à la nation".
"Sur le plan moral et politique, rien ne me choque en la matière" (Besson)
"Il faut lutter contre la polygamie de fait, contre les fraudes sociales", a estimé M. Besson. "Est-ce que la sanction doit être la déchéance de la nationalité ? J'ai dit un certain nombre de réserves et je considère que la jurisprudence du Conseil constitutionnel ne le permet pas. Nous le verrons, nous en discuterons, c'est pour cela que j'ai dit que c'était complexe", a-t-il argumenté. En revanche, M. Besson se demande s'il ne fallait pas assimiler au terrorisme les meurtres de représentants de l'État.
"Est-ce qu'on peut considérer que tuer un magistrat, un préfet, un policier ou un gendarme quand on vient d'acquérir la nationalité française ne peut pas être assimilé à un acte de terrorisme ?" s'est-il interrogé. "Le seul cas de figure accepté justement par la communauté internationale, les conventions internationales, c'est que vous perdez votre nationalité lorsque vous venez de l'acquérir, quand vous portez atteinte à la sûreté de l'État, à ce qui fait l'essence d'une nation. La circonstance me paraît assez incontestable", a-t-il dit. "Sur le plan moral et politique, rien ne me choque en la matière. Il faut quand même accepter l'idée que quand on devient français, on signe moralement et bientôt formellement un pacte républicain. On s'engage à respecter les lois de la République", a dit le ministre.
Source : Le Point
La grogne continue de se propager au sein du gouvernement. Après Bernard Kouchner et Hervé Morin, c'est Fadela Amara qui marque sa différence. La secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville s'est dite "contre les expulsions de Roms", mardi matin, sur RTL. "J'ai toujours milité contre les expulsions", a-t-elle indiqué.
Interrogée sur la déchéance de nationalité, mesure phare du virage sécuritaire de Nicolas Sarkozy amorcé au coeur de l'été, l'ancienne présidente de Ni putes ni soumises n'a pas non plus hésité à s'opposer au discours présidentiel. "Je suis contre l'élargissement de la déchéance de nationalité à toutes les autres formes de crimes", a prévenu la secrétaire d'État.
L'ex-associative ne croit pas non plus, comme Frédéric Lefebvre l'avait affirmé au début du mois d'août, qu'il y a "des liens entre délinquance et immigration". "L'insécurité n'a pas de couleur de peau", lui a-t-elle répondu, assumant ses désaccords avec l'exécutif sur cette question. "Nous sommes en démocratie, nous pouvons avoir des désaccords", a prévenu Fadela Amara. "Faire un amalgame, ça peut amener à des dérives. Je ne suis pas convaincue qu'il y ait ce lien si formel" entre délinquance et immigration, a-t-elle martelé.
Le remaniement en ligne de mire
"Je suis évidemment totalement pour la fermeté quand on parle d'insécurité", a-t-elle toutefois tempéré ensuite, précisant adhérer à la "logique" du président de la République d'"éradiquer la délinquance", de "combattre les groupes mafieux des cités". "Le meilleur moyen pour arriver à sortir du marasme certains jeunes, c'est de rétablir l'ordre républicain qui est émancipateur", a prôné Fadela Amara.
"Nos parents n'ont pas immigré pour que leurs enfants basculent dans la délinquance", a rappelé l'ex-associative, fustigeant "la manière dont tout cela est présenté, la surenchère qui a été faite autour du discours du Président". Et de critiquer ouvertement "la surenchère de Hortefeux", ministre de l'Intérieur, qui, lundi soir, a une nouvelle fois durci ses positions en affirmant qu'un auteur de vol sur cinq à Paris était roumain.
Autant de divergences qui n'ont pas pour autant poussé Fadela Amara à quitter ses fonctions, à l'instar de ses confrères des Affaires étrangères et de la Défense. "Je ne suis pas quelqu'un qui jette l'éponge. Je reste et je continuerai", a-t-elle promis. Mais, à quelques semaines d'un remaniement annoncé, Fadela Amara a prévenu : "Si je ne sens pas la même détermination intacte, je pense que je ne resterai pas."
Source ;: Le Point
Scruté par les experts des droits humains de l'ONU, quant à la prévalence de discriminations raciales., le Maroc, a certaines avancées importantes à son actif. Mais les rapporteurs ont critiqué la discrimination envers les populations amazigh et subsaharienne et restent préoccupés aussi par la question des « prénoms à caractère marocain ».
Les résultats des enquêtes ont été présentés en conférence de presse vendredi 27 août par le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), un organe composé d’experts indépendants qui surveille l’application de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale que le Maroc a ratifiée en 1970.
Le CERD se dit satisfait d'avancées marocaines dans plusieurs domaines. La réforme du code de la nationalité qui permet à la femme marocaine de transmettre sa nationalité à ses enfants, la loi relative aux partis politiques, interdisant toute constitution d'un parti politique sur une base discriminatoire, le Code de la presse de 2003, dont les dispositions punissent toute incitation à la discrimination raciale, la haine ou la violence raciale, voilà autant d'éléments positifs relevés par les experts.
De plus, le code du travail protègerait efficacement les employés, et le code de la famille assure davantage l'égalité entre l'homme et la femme. Au sujet de l'implémentation de la convention, les experts se félicitent du fait que le Maroc donne le droit aux individus au Maroc de saisir directement le CERD s'ils se sentent victimes de discrimination raciale. Aspect qui peut être important au vu de l'implémentation à différentes vitesses, notamment du code de la famille au Maroc.
Mais le comité a également tenu à souligner les domaines où le Maroc traine la patte. De manière générale, il recommande au Maroc de consacrer dans sa constitution le principe de la primauté des traités internationaux sur sa législation interne. Manière de critiquer le fait que le Maroc peut encore ratifier certains traités internationaux sans que cela ait de conséquences sur les lois internes.
Plus concrètement, le CERD a mis en exergue les discriminations subies par deux populations au Maroc, les Amazighs et les Subsahariens. Il critique le fait que la langue Amazigh ne soit pas reconnue comme langue officielle et que « certains Amazighs continuent d'être victimes de discrimination raciale, particulièrement dans le domaine de l'emploi et des services de santé, surtout quand ils ne parlent pas arabe. »
Une critique forte a également été émise concernant l'absence totale d'un cadre législatif et institutionnel pour la protection de réfugiés et de demandeurs d'asile. Dans ce sens, le comité « conseille que l'Etat établisse un tel cadre pour clarifier les procédures d'asile et pour garantir la protection des droits des réfugiés et des demandeurs d'asile. »
Le droit des sans-papiers au Maroc, en majorité des Subsahariens, doit également être renforcé. Discriminations raciales, xénophobie et détentions sans recours juridiques seraient courant à l'encontre de cette population.
Un aspect critiqué par le comité et qui touche directement les MRE est la question des « prénoms à caractère marocain ». Les autorités marocaines peuvent refuser des prénoms donnés aux enfants marocains quand elles estiment que ces noms ne sont pas de caractère marocain. Les consulats marocains à l'étranger disposent ainsi de listes de noms acceptés sur les passeports marocains.
Cela touche évidemment des noms européens, mais la polémique a été plus forte quant à des noms berbères, dont certains ne sont pas acceptés, alors qu'il ne fait aucun doute que ce sont des noms marocains.
Par rapport à cette problématique, le CERD « recommande » au Maroc « de clarifier la signification et la portée dans sa législation de la notion de 'prénom à caractère marocain' », et ce « afin d'assurer pour tous l'inscription de prénoms. »
Source : Yabiladi
La Bundesbank a pris lundi ses distances avec un de ses membres, Thilo Sarrazin, dont les propos sur les musulmans et les Juifs ont défrayé la chronique.
Ses déclarations ont terni, a dit le directoire de la Bundesbank, la réputation de la banque centrale allemande. Thilo Sarrazin s'est attiré les foudres de la chancelière Angela Merkel et de plusieurs de ses ministres pour avoir estimé dans la presse que les musulmans s'intégraient moins bien que les autres populations en Europe et pour avoir évoqué le "gène particulier des Juifs".
Il s'est défendu lundi lors d'une conférence de presse, réfutant avoir usé de théories raciales dans ses arguments. Il a aussi affirmé que les statistiques confirmaient que les immigrés musulmans pesaient sur la société allemande.
La Bundesbank a souligné, elle, à l'issue d'une réunion extraordinaire de son conseil des gouverneurs, que les opinions de Thilo Sarrazin ne reflétaient pas celles de l'institution.
"Le conseil de la Bundesbank estime que les commentaires du Dr Sarrazin ont terni l'image de la Bundesbank", dit un communiqué, ajoutant que les discriminations n'ont pas leur place dans cette institution.
La direction de la banque centrale parlera à Thilo Sarrazin et pourrait donner suite au moment opportun, ajoute le texte.
Angela Merkel s'était dit certaine, dimanche, qu'il y aurait "des discussions" à la Bundesbank au sujet de ces propos "absolument inacceptables".
Thilo Sarrazin, qui s'est exprimé dans les colonnes du Welt am Sonntag à la veille de la parution de son nouveau livre, dans lequel il dénonce la politique d'immigration du gouvernement et met en garde contre la "déculturation" de l'Allemagne, n'en est pas à ses premières déclarations contestées.
Il est déjà visé par une enquête du parquet pour incitation à la haine raciale pour avoir déclaré lors d'une réunion d'affaires en juin que l'intelligence moyenne en Allemagne diminuait en raison du faible niveau d'éducation des immigrés turcs, proche-orientaux ou africains.
Source : Les Echos/Reuters
hileas Fogg ne s’attendait pas à un pareil défi. Son tour du monde durait 80 jours, alors que cette nouvelle aventure ne dépasse pas quelques heures. En fait, le tour du monde remis au goût du jour n’est pas vraiment inspiré du roman de Jules Verne, mais d’une initiative humaine, celle de briser les frontières communautaires au sein d’une même ville. L’événement, qui aura lieu le samedi 13 et le dimanche 14 novembre à Dunkerque, connaîtra une participation marocaine massive. «Pour la communauté marocaine, c’est un moyen de promotion culturelle. Il montre que notre intégration dans les pays d’accueil, nous l’assumons avec notre spécificité culturelle et notre appartenance. C’est aussi l’affirmation que notre culture est une partie intégrante de la culture du territoire», explique Oussama Loukili, un ingénieur marocain responsable des relations internationales à l’AJS «Le bon emploi de la solidarité» qui organise cet événement.
L’idée de ce tour du monde trouve ses racines dans un concept adopté par la ville jumelle allemande de Dunkerque, Krefeld. Cette dernière organise, chaque année, une vaste opération interculturelle sous forme d’un voyage à travers les ruelles de la ville à la découverte des cultures étrangères présentes. Ce voyage vise à permettre aux habitants désireux de se confronter aux cultures étrangères présentes dans l’agglomération de se lancer dans un périple urbain ponctué par des arrêts dans les quartiers de la ville à la découverte de l’univers culturel des familles installées sur son sol. «L’objectif, c’est aussi montrer aux sceptiques un bon vivre ensemble, que l’autre est capable d’ouvrir chez soi et de partager sa culture», souligne Oussama Loukili en charge de cette action à Dunkerque.
La première édition, qui a eu lieu le 15 novembre 2009, a été animée par quatre familles qui ont répondu présent à l’appel de l’ONG (AJS) : une Marocaine, une Sénégalaise, une Comorienne, et une Algérienne. «Cette année, en plus de la famille marocaine, il y aura des familles congolaise, polonaise, sénégalaise, comorienne et flamande. Pour les voyageurs, les inscriptions sont ouvertes», indique au Soir échos, Oussama Loukili. Les personnes intéressées doivent s’inscrire à l’ONG pour retirer leur billet de voyage.
Concrètement, les familles représentent des escales de ce tour du monde. Chacune d’elles est libre d’organiser l’accueil et la visite des participants au tour du monde venus assouvir leur soif de connaître les traditions du pays. «L’an dernier, chez la famille marocaine, c’était le dépaysement total! Nous avons été accueillis dans un salon marocain décoré du sol au plafond. Les tables étaient garnies de toutes les saveurs», raconte l’AJS dans son rapport 2009. Les hôtes ont donné aux voyageurs un aperçu sur les villes marocaines, leurs caractéristiques, les différentes langues parlées, les traditions culinaires…
Aussi chaleureuses et accueillantes, toutes les familles ont ouvert les portes de leurs maisons, mais aussi celles de leur cœur. Une véritable réussite à laquelle contribuent de nombreux partenaires, dont Colibri, Fraternité tout Horizon, APAID et Artisans du Monde-Littoral. A présent que l’équipe a gagné son pari, elle aspire, à transformer ce tour du monde en un rendez-vous annuel.
Ce tour du monde est en fait une action inscrite à une autre beaucoup plus ancienne et plus large : la Semaine de la solidarité internationale (SSI). Selon l’AJS, c’est le rendez-vous national de sensibilisation à la solidarité internationale et au développement durable. Lancée depuis 1998, la troisième semaine de novembre, la SSI s’articule autour de plusieurs manifestations où débat et convivialité font bon ménage et pas seulement à Dunkerque, mais dans toute la France. L’AJS estime que ces manifestations ont un rôle à jouer contre les préjugés et les stéréotypes. «Elles permettent de dépasser nos idées reçues, d’échanger et de s’interroger sur ce que nous pouvons faire pour rendre ce monde plus solidaire, que ce soit à travers nos actes quotidiens les plus simples comme les plus engagés», explique l’AJS. D’après cette ONG, la SSI permet de les faire connaître et de sensibiliser les Français aux questions de solidarité internationale. Et pour cela, l’échange d’idées passe par les conférences, les spectacles, les ateliers pratiques et les loisirs qui sont au menu de la semaine.
Les organisateurs ont énormément misé sur la diversité du contenu du programme en y ajoutant également des projections, des expositions, des repas équitables et des marchés solidaires, entre autres.
La SSI devient tout simplement à Dunkerque un grand moment de rencontre et de découverte, un moyen de sensibilisation à la coopération internationale et au développement durable.
Source : Le Soir
Un gouvernement soudé et droit dans ses bottes malgré les critiques. C'est le message qu'ont voulu faire passer Brice Hortefeux et Eric Besson en annonçant de concert lors d'une conférence de presse, lundi, la poursuite des opérations d'évacuation des Roms. Depuis le 28 juillet et le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, «128 campements illicites occupés par des ressortissants roumains ou bulgares ont été démantelés et évacués», indique le ministre de l'Intérieur. Parallèlement, «977 Roms présents sur notre territoire ont été raccompagnés vers leur pays d'origine, essentiellement la Roumanie», a ajouté Brice Hortefeux. Plus de 8.200 Roumains et Bulgares ont été reconduits dans leur pays depuis le début de l'année, précise Eric Besson. En 2009, quelque 11.000 Roms avaient été expulsés. «C'est l'accélération d'un processus récurrent», assure-t-il au Talk Orange-Le Figaro.
Le ministre de l'Intérieur a pour mission de démanteler en trois mois la moitié des campements illégaux en France, soit environ 300. Pas question pour Brice Hortefeux de relâcher la pression. «Ces opérations vont se poursuivre car elles sont légitimes et nécessaires», assure le ministre. Principal argument mis en avant par le gouvernement pour justifier l'expulsion des Roms : «protéger les Français de l'insécurité». Brice Hortefeux affirme que les actes de délinquance perpétrés par des Roumains, à Paris, ont augmenté de 259% en 18 mois. «Aujourd'hui, à Paris, la réalité est que près d'un auteur de vol sur cinq est un Roumain», assure le ministre de l'Intérieur, et «un vol commis par un mineur sur quatre l'est par un mineur roumain».
«Une charge déraisonnable pour notre système d'assistance sociale»
Eric Besson a d'ailleurs annoncé lundi un projet d'amendement à la loi sur la sécurité intérieure, dite Lopssi, pour étendre les possibilités d'expulsion en cas de «menace à l'ordre public à l'occasion d'actes répétés de vols ou de mendicité agressive». Le ministre de l'Immigration soumettra aussi deux autres propositions dans le cadre du projet de loi qui sera examinée le 27 septembre à l'Assemblée nationale. La première permettra de «sanctionner ceux qui abusent du droit au court séjour (trois mois maximum, ndlr) afin de contourner les règles plus strictes du long séjour»: avoir un emploi, suivre des études ou justifier de ressources suffisantes. Le deuxième amendement permettra «la reconduite dans leurs pays d'origine des personnes qui représentent une charge déraisonnable pour notre système d'assistance sociale», détaille-t-il. «Les ressortissants européens ne jouissent pas d'une liberté de séjour sans limite au sein de l'Union européenne», justifie Eric Besson.
Comme l'a fait François Fillon lundi matin, Brice Hortefeux et Eric Besson tiennent à se départir de toute «stigmatisation». «Il ne s'agit en aucun cas de stigmatiser telle ou telle population, mais il ne s'agit pas non plus de fermer les yeux sur une réalité», explique Brice Hortefeux. «Accueillir ne veut pas dire défaillir, reprend le ministre. Ceux que nous accueillons doivent se conformer à nos lois». Et d'insister sur le fait qu'une installation dans un camp illicite constitue un délit au regard de la loi de mars 2003. Brice Hortefeux déplore aussi l'insalubrité de certains camps, où se développent selon lui des cas de saturnisme et de tuberculose. «Pouvons-nous accepter que des enfants grandissent dans de telles conditions ? », s'interroge le ministre de l'Intérieur. «Nous devons faire en sorte qu'ils vivent dans la légalité et la dignité. La France n'est pas un terrain vague.»
«L'hypocrisie» de Martine Aubry
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a annoncé qu'il recevrait mardi le président de la conférence épiscopale, le cardinal André Vingt-Trois, après les critiques émises par l'Eglise catholique contre la politique française à l'égard des Roms. «Les déclarations qui ont été faites par la plupart des responsables de la hiérarchie catholique disent, à juste titre, la même chose», explique-t-il. «Ils parlent de notre devoir d'accueil et du respect des autres».
Brice Hortefeux a aussi profité de la conférence de presse pour répondre aux accusations proférées ce week-end à La Rochelle par Martine Aubry, qui soulignait encore lundi qu'évacuer un terrain n'était pas la même chose qu'expulser par «charters entiers». Le ministre de l'Intérieur s'est étonné «de l'hypocrisie de certains responsables publics qui s'émeuvent au mois d'août de ce qu'ils ont eux-mêmes demandé en juillet». Et de rappeler que la communauté urbaine de Lille, présidée par la secrétaire nationale du PS, avait demandé «d'évacuer un campement de Roms à Villeneuve-d'Ascq». Une procédure qui «aurait pu être arrêtée à tout moment si elle l'avait souhaité. Or, il n'en a rien été», affirme Brice Hortefeux.
En tenant une conférence de presse commune, les deux ministres ont aussi cherché à afficher une unité gouvernementale mise à mal par l'offensive sécuritaire. «Nous travaillons main dans la main avec Eric Besson. Une cellule de coordination interministérielle se réunit une fois par semaine depuis fin juillet», précise Brice Hortefeux. Mais malgré une solidarité de façade, les deux collègues n'ont toujours pas trouvé d'accord sur la question de la déchéance de nationalité, l'autre grand volet de la politique sécuritaire du gouvernement. Alors que le ministre de l'Immigration, tout comme le premier ministre, veut limiter la sanction de déchéance aux «crimes graves», Brice Hortefeux veut l'étendre aux personnes coupables de polygamie. La question devrait être tranchée cette semaine par Nicolas Sarkozy lors d'une réunion d'arbitrage à l'Elysée, en présence des deux ministres.
Source : Le Figaro
Les autorités mexicaines ont annoncé le lancement d'une enquête au niveau fédéral sur le massacre de 72 migrants dans un ranch du nord du pays, en raison des soupçons qui pèsent sur les trafiquants de drogue dans cette affaire.
Selon le porte-parole du gouvernement Alejandro Poire, l'implication d'un cartel de la drogue ferait de ce massacre un crime fédéral. Le gouvernement "poursuivra son assaut frontal contre ces organisations pour que des événements terribles comme ceux qui ont eu lieu cette semaine ne se répètent pas", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Luis Freddy Lala Pomavilla, un Equatorien de 18 ans, seul survivant du drame, a refusé l'offre de visa pour raisons humanitaires faite par le Mexique et préfère rentrer chez lui. Une fois que ses blessures au cou seront guéries, les autorités mexicaines se chargeront donc de le rapatrier, a-t-il précisé.
Lala a raconté comment quelque dix hommes, se présentant comme membre du gang des Zetas, avaient intercepté les migrants sur une route du Tamaulipas, avant de les kidnapper, de les transférer dans un ranch, de chercher à les enrôler comme passeurs, puis de les abattre lorsqu'ils ont refusé.
Pour l'heure, 34 des victimes ont été identifiées: 16 sont originaires du Honduras, 12 du Salvador, cinq du Guatemala et une du Brésil. Rares étaient ceux qui avaient des papiers d'identité sur eux. La police prélève donc des échantillons ADN sur les autres en espérant pouvoir les identifier de cette manière.
Du coup, au Honduras par exemple, des familles inquiètes se pressaient au ministère des Affaires étrangères, cherchant à obtenir des nouvelles de proches qu'ils pensaient au Mexique. Comme Maria Cruz, inquiète pour son fils Denis Moreno, 34 ans, qui l'a contactée pour la dernière fois depuis une ville sur la frontière mexicano-américaine. "J'espère qu'il n'est pas sur la liste", disait-elle à la télévision, en larmes.
Fabiana Carcamo, elle, racontait avoir eu la confirmation que son frère, Miguel Angel Carcamo, 40 ans, se trouvait parmi les victimes. Il avait quitté le Honduras le 3 août, avec l'espoir d'atteindre les Etats-Unis. Il laissait derrière lui, à El Guante, 60 km au nord de Tegucigalpa, quatre enfants âgé de quatre à 15 ans. "J'ai parlé à Miguel Angel le 3 août. Il m'a dit de ne pas pleurer, qu'il m'appellerait quand il serait arrivé là-bas et qu'il m'aiderait", se lamentait une autre de ses soeurs, Ana Cristina.
Le cartel des Zetas, constitué par d'anciens membres des forces spéciales de l'armée mexicaine, contrôle une bonne partie de l'Etat du Tamaulipas, dernière étape pour les migrants latino-américains cherchant à passer au Texas. Les Zetas, outre le trafic de drogue, se sont mis à pratiquer l'extorsion envers les migrants ou à les forcer de travailler comme passeurs.
Selon la Commissaire à l'Immigration Cecilia Romero, les agents mexicains ont secouru 2.750 migrants cette année, certains errant dans le désert, d'autres captifs des gangs. Rien que dans le Tamaulipas, 812 migrants qui avaient été kidnappés par les gangs ont été secourus, explique-t-elle.
La multiplication de ces dangers a commencé de décourager les candidats à l'émigration, et les chiffres ont commencé à chuter, a-t-elle ajouté.
Source : AP
Le Conseil des ouléma pour la communauté marocaine en Europe a souligné, samedi à Rabat, l'importance du renforcement de la communication à travers notamment l'ouverture sur les médias.
Le conseil a mis l'accent, lors de sa troisième session, sur l'importance de renforcer le contact avec les médias européens, les organisations internationales aussi bien officielles que de la société civile d'intérêt commun ainsi qu'avec les forums européens et les institutions culturelles et sociales.
Lors de cette session, le conseil a examiné trois axes essentiels, le premier porte sur les actions de communication à entreprendre pour faire connaitre le Conseil auprès des marocains d'Europe, des communautés musulmanes en Europe, des institutions européennes, des associations de la société civile, des centres de recherches et des masses médias.
Le deuxième axe concerne les programmes de formation au profit des acteurs œuvrant au sein du champ religieux, alors que le troisième se rapporte à la recherche scientifique.
A cette occasion, les membres du Conseil ont proposé une panoplie d'activités visant à garantir aux marocains d'Europe un encadrement religieux adéquat. Ils ont également examiné le programme annuel du Conseil, tout en se félicitant des efforts déployés durant l'année précédente pour parachever les procédures juridiques et administratives préalables à l'exercice de ses fonctions conformément à la législation européenne.
Les membres du conseil ont tenu à ce que le programme annuel du conseil soit conforme aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, qui accorde un grand intérêt aux questions religieuses des marocains résidant à l'étranger.
Ils ont tenu également à ce que ce programme tienne compte de la particularité du modèle religieux marocain fondé sur la tolérance et la modération.
Le Conseil a examiné aussi les activités prévues à fin 2010 et celles programmées pour la période allant du 1er janvier à fin juin 2011. Il a également approuvé, par la même occasion, le budget prévisionnel couvrant les dépenses du plan d'action 2010-2011.
Le Conseil des ouléma pour la communauté marocaine d'Europe dont la création a été annoncée par SM le Roi Mohammed VI le 27 septembre 2008, œuvre en faveur d'un dialogue entre toutes les religions et les croyances et de l'ouverture sur les différentes cultures de la société européenne, avec pour objectif fondamental la réalisation de la sécurité spirituelle des musulmans, outre la prémunition des jeunes contre l'extrémisme et de la déviation.
Le Conseil se donne également pour objectif d'appuyer les jeunes à appréhender et assimiler les objectifs et les finalités réelles de l'Islam, en adéquation avec le concept de la citoyenneté et de renforcer la prise de conscience des musulmans établis en Europe quant aux valeurs de tolérance, de modération, de solidarité, de paix et d'amitié, prônées par l'Islam.
Il s'engage, de même, à œuvrer pour permettre à la femme d'acquérir les connaissances à caractère religieux et social, de s'intégrer dans les pays d'accueil et de participer à la concrétisation des objectifs du Conseil.
Le Conseil plaide, en outre, pour une participation à la formation des Imams et des Morchidates en Europe et leur encadrement pour apprendre les spécificités historiques et sociales de chaque pays. Il appelle également à œuvrer pour que le Conseil marocain des ouléma pour l'Europe soit une référence en matière religieuse pour les Marocains d'Europe.
Source : MAP
Treize personnes ont été arrêtées samedi à Bradford, dans le nord de l'Angleterre, en marge d'une manifestation de quelque 700 sympathisants de la Ligue anglaise de défense (EDL), un groupe d'extrême droite anti-musulman, a annoncé la police locale.
Un important barrage de police avait encerclé les manifestants de l'EDL rassemblés dans le centre de Bradford, afin d'empêcher une confrontation avec une contre-manifestation de quelque 300 militants anti-fascistes, selon un journaliste de l'AFP.
L'EDL avait appelé ses sympathisants à un rassemblement, après que les autorités eurent interdit toute marche à Bradford samedi, craignant une répétition des émeutes raciales de 2001 dans cette ville à forte population d'origine pakistanaise.
En fin d'après-midi, la police a procédé à des arrestations après quelques débordements et un manifestant de l'EDL a été évacué vers un hôpital.
"La police fait en sorte que les manifestants quittent la ville et nous continuerons à maintenir une forte présence pour rassurer la population de Bradford", a déclaré un porte-parole de la police du West Yorkshire.
Malgré deux cordons de police, les manifestants de l'EDL et ceux de l'organisation Unis contre le fascisme (UAF) s'étaient brièvement rapprochés dans l'après-midi, et se sont lancés quelques projectiles, tels que bouteilles, cannettes et pierres, ainsi qu'un engin fumigène.
L'EDL affirme vouloir lutter contre ce qu'elle considère comme une propagation de l'islam radical en Grande-Bretagne mais ses détracteurs qualifient ce mouvement de raciste et anti-musulman.
Les sympathisants de l'EDL ont lancé des slogans comme "Rendez-nous notre pays" et brandissaient des panneaux avec les inscriptions : "assez de mosquées" et "non à la charia".
"Nous sommes contre l'islam radical, pas contre les autres musulmans", a affirmé à l'AFP le chef de la sécurité de l'EDL, Leon McCreery.
"Mais ce que les musulmans +normaux+ devraient faire, c'est se lever et se défendre", a-t-il ajouté.
Un autre partisan de l'EDL, Abdul Salam a déclaré à l'AFP: "nous voulons tous la paix, nous voulons tous une Grande-Bretagne en paix, nous ne voulons pas que des terroristes attaquent ce pays".
"Tous les musulmans sont les bienvenus ici (en Grande-Bretagne), mais ces musulmans-là (dans la contre-manifestation) ont choisi d'être de l'autre côté et de soutenir le terrorisme. Ce ne sont pas des musulmans, ce sont des hypocrites qui sont des terroristes, donc ils vont brûler en enfer", a-t-il expliqué.
Dans l'autre camp, Wahida Shaffi, membre de l'Organisation des femmes de Bradford pour la paix, a estimé que "la présence de l'EDL à Bradford confirme son caractère extrémiste".
"Ils ont révélé clairement au monde la nature extrémiste de leur message", a-t-elle ajouté.
En juillet 2001, une manifestation du parti d'extrême droite britannique National Front avait dégénéré en combats de rue avec des jeunes anti-fascistes. Plus de 300 policiers avaient été blessés et quelque 200 personnes condamnées à des peines de prison.
Ratna Lachman, d'une association de défense des droits de l'Homme s'est réjoui que les jeunes d'origine étrangère samedi "n'aient pas réagi avec la violence et la haine que l'EDL a manifestées", estimant que Bradford "avait tiré les leçons" de 2001.
Source : La Croix/AFP
Des membres du gouvernement et des communautés musulmane et juive d'Allemagne ont dénoncé dimanche les propos racistes et antisémites d'un des membres du directoire de la Banque fédérale, qui n'en est pas à son coup d'essai et déclenche cette polémique juste avant de sortir un livre.
Thilo Sarrazin, 65 ans, membre du Parti social-démocrate (SPD, opposition) de centre-gauche, déclare dans un entretien au journal dominical "Welt am Sonntag" que "tous les juifs partagent le même gène" et que "les immigrés musulmans ne s'intègrent pas aussi bien que les autres groupes d'immigrés en Europe". "Les raisons à cela ne viennent apparemment pas de leur origine ethnique mais sont enracinées dans la culture de l'islam", ajoute-t-il.
Plusieurs députés ont en vain exigé sa démission de la Bundesbank et son départ du SPD.
Le ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle (FDP, libéraux) estime dans un entretien à l'hebdomadaire dominical "Bild am Sonntag" que "les remarques qui alimentent le racisme ou même l'antisémitisme n'ont pas leur place dans notre discours politique".
Pour le ministre de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg (Union chrétienne-sociale, CSU, centre-droit, parti frère de la CDU de la chancelière Angela Merkel), Thilo Sarrazin "a franchi les limites de la provocation".
Les dirigeants des communautés juive et musulmane allemandes ont également condamné les propos du banquier. "Celui qui essaie d'identifier les juifs par leur code génétique succombe au racisme", a déclaré à l'agence de presse DDP Stephan Kramer, du Conseil central des juifs d'Allemagne.
L'an dernier, Thilo Sarrazin, ancien responsable des Finances de la ville de Berlin, s'en était pris aux musulmans, "ceux qui vivent au crochet d'un Etat qu'ils rejettent, qui ne sont pas suffisamment concerné par l'éducation de leurs enfants et font constamment de nouvelles petites filles portant le voile". Il avait fini par présenter des excuses.
Un représentant de la communauté turque en Allemagne, Kenan Kolat, a exhorté Angela Merkel à limoger M. Sarrazin de la Bundesbank. Maria Böhmer, ministre adjointe à la Migration, aux réfugiés et à l'intégration, a accusé le banquier de "livrer un tableau déformé de l'intégration en Allemagne, qui ne résistera à aucune recherche scientifique". "Nous avons besoin de soutenir le potentiel (des immigrés), pas d'exercer une discrimination (à leur encontre", a-t-elle estimé dans un communiqué.
Selon une étude officielle réalisée en 2009, l'Allemagne compte entre 3,8 et 4,3 millions de musulmans, soit 4,6 à 5,2% de la population. Environ 63% déclarent avoir des origines turques. Plus de 16 millions d'Allemands possèdent des origines étrangères, soit près de 20% des 82 millions d'habitants.
Thilo Sarrazin déclenche la polémique alors que son sort son nouveau livre. Dans certains extraits publiés par les médias allemands, il y écrit que les immigrés ont bien plus profité que contribué au système sociale allemand et qu'ils rendent la société "plus bête" car ils sont moins éduqués mais ont plus d'enfants que les Allemands "de souche".
Le chef du PSD, Sigmar Gabriel, a pris ses distances avec M. Sarrazin la semaine dernière. "Si vous me demandiez pourquoi il veut toujours appartenir à notre pays: je ne sais pas non plus", a-t-il lâché.
Source : Le Nouvel Observateur/AP
Souad TALSI est une conseillère juridique originaire d’Oujda. Arrivée à Londres en 1972, elle devient à 15 ans traductrice pour les immigrés marocains. Elle est aussi fondatrice d’Al Hassani, le premier Centre pour Femmes Marocaines d’Angleterre.
Souad TALSI qui est membre du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger (CCME), a été faite membre du prestigieux Ordre de l’Empire Britannique (MBE) en reconnaissance des services rendus à la communauté…Suite
La Kafala, procédure de prise en charge d’un enfant abandonné, en vigueur au Maroc, n’est pas reconnue dans certains pays européens comme une adoption au sens européen du terme. Ainsi, de nombreux Marocains se retrouvent confrontés à l’impossibilité d’obtenir un visa pour les enfants adoptés sous Kafala. C’est ce qui est arrivé récemment à un couple marocain résidant en Ligurie (nord-ouest d’Italie).
Les faits suivants sont rapportés par l’Association Amici dei Bambini (Ai.Bi) ou Amis des Enfants, une ONG italienne de protection d’enfants abandonnés aussi bien en Italie que sur le plan international.
Mohammed Barakat, et son épouse Amina, Marocains résidant en Ligurie depuis une trentaine d’années, ont obtenu en mai dernier au Maroc, la prise en charge d’un enfant abandonné de près de deux ans. Le couple a ensuite entamé les démarches pour avoir les documents nécessaires au séjour de l'enfant en Italie. Mais le visa lui a été refusé, car la loi italienne ne reconnait cette forme d’adoption.
« Les raisons pour lesquelles on nous a refusé le visa sont absurdes » a expliqué Mohammed. « On nous a dit que la mère biologique est vivante, mais il s’agit d’un enfant abandonné. La personne qui l’a mis au monde ne peut prendre soin de lui, la naissance de cet enfant a été comme une honte à cacher à la famille de la maman. Malheureusement, au Maroc il y a beaucoup d’exemples similaires d'enfant nés de relations illicites (hors mariage) et qui finissent abandonnés quelque part », a ajouté Mohammed.
Aujourd’hui, la famille Barakat est séparée. Mohammed doit rester en Italie pour poursuivre son activité, alors que son épouse et l’enfant sont restés au Maroc.
Ce n’est pas la première fois que des Marocains ayant eu recours à la Kafala, essuient un revers pour le visa. En 2007, d’après le magazine Telquel citant Ai.Bi, un couple maroco-italien n’a pas pu obtenir le précieux sésame pour permettre à leur fils adoptif de voyager en Italie. Toujours selon Ai.Bi, « le dernier enfant pris sous Kafala est parti en 2003 ».
Pourtant, l’Italie devait reconnaître la Kafala avant le 5 juillet 2010, délai fixé par Conseil européen pour appliquer la convention de La Haye du 19 octobre 1996 sur la protection des enfants en danger. Ladite convention stipule en effet que l'intérêt suprême de l'enfant doit être primordial face aux difficultés rencontrées par le droit national dans le dialogue entre deux Etats. Il est indispensable de trouver un espace juridique commun dans le pays d'origine et de résidence des enfants. L’application de cet accord serait révolutionnaire, dans la mesure où il permettra de stopper le déchirement des milliers de familles.
La Kafala constitue la prise en charge d’un enfant, sa protection, son éducation et son entretien. Au Maroc, la Kafala est régie par la loi 15-01 relative à la prise en charge des enfants abandonnés, promulguée par le dahir N°1-02-172 du 1 rabii II 1423 (13 juin 2002). Elle ne donne pas droit à la filiation entre l’enfant et son « tuteur ni à l’héritage.
Source : Yabiladi
Une demi-douzaine d'organisations représentant des minorités ethniques des Pays-Bas estiment que leurs droits risquent d'être bafoués si la future coalition gouvernementale néerlandaise comprend le Parti de la liberté (PVV, anti-immigration).
Une demi-douzaine d'organisations représentant des minorités ethniques des Pays-Bas estiment que leurs droits risquent d'être bafoués si la future coalition gouvernementale néerlandaise comprend le Parti de la liberté (PVV, anti-immigration) de Geert Wilders (photo). Elles ont écrit au président des négociations de coalition qui se déroulent depuis un mois entre deux formations de droite, le Parti libéral (VVD) et les chrétiens-démocrates (CDA), qui ne disposent pas à elles seules d'une majorité parlementaire, pour les mettre en garde contre une telle alliance. (Reuters/Suzanne Plunkett)
Ces organisations, qui représentent entre autres les Turcs, les Marocains et les Caribéens établis aux Pays-Bas, ont écrit au président des négociations de coalition qui se déroulent depuis un mois entre deux formations de droite, le Parti libéral (VVD) et les chrétiens-démocrates (CDA).
Parce que ces formations-là n'auraient pas à elles seules une majorité parlementaire, elles ont invité Geert Wilders, le dirigeant populiste du PVV, à participer aux négociations.
Si un consensus est trouvé, Wilders, qui veut stopper toute immigration musulmane aux Pays-Bas et interdire le Coran, acceptera d'accorder un soutien parlementaire à la coalition.
"Un gouvernement VVD-CDA soutenu par le PVV risque de déboucher (...), sur une démarche et une politique fondée sur la stigmatisation, le traitement inique et la discrimination des minorités en général et des musulmans en particulier", écrivent ces organisations dans la lettre transmise aux médias. "Nous craignons que le poison de l'intolérance ne se propage subrepticement, jusqu'à devenir une opinion recevable", disent-elles.
Le VVD est le parti le mieux représenté au parlement depuis les élections législatives du 9 juin. Le parti de Wilders est devenu le troisième du pays, après les travaillistes.
Source : L’Express.fr
Les ministères de l'Immigration, de l'Intérieur et de la Justice ont dévoilé chacun leurs propositions d'amendement à Matignon. Les désaccords sont nombreux.
Le projet d'élargir la déchéance de nationalité aux Français naturalisés portant atteinte à un dépositaire de l'autorité publique ou pratiquant la polygamie a fait l'objet d'une réunion à Matignon vendredi 27 août. Alors que l'Elysée doit trancher dans les prochains jours, les modalités de la déchéance suscitent bien des désaccords entre ministres.
En théorie, c'est Eric Besson, ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale qui doit arbitrer la question de la déchéance de nationalité.
Mais dans les fait, Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur qui a fait de Lies Hebbadj, le polygame présumé de Nantes, son cheval de bataille tente de reprendre le dossier en main. A la Justice, Michèle Alliot-Marie estime aussi avoir son mot à dire sur un thème qui touche au code civil.
Résultat, chacun a fait ses propositions d'amendement à Matignon, que le Figaro s'est procurées.
Sanctionner
Le thème de la déchéance de nationalité a fait son irruption dans la vie politique au cours du mois d'avril dernier avec l'affaire Lies Hebbadj. Le ministre de l'Intérieur avait immédiatement demandé à ce que le commerçant nantais, soupçonné de polygamie, soit déchu de sa nationalité française.
Poursuivant sur la même ligne, Brice Hortefeux a proposé dans un premier amendement la création d'un "délit de polygamie de fait/escroquerie/abus de faiblesse".
A la demande de Nicolas Sarkozy de retirer la nationalité française "à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte" à tout "dépositaire de l'autorité publique", le deuxième amendement de l'Intérieur concernerait les étrangers naturalisés depuis moins de dix ans, et condamnés à "une peine d'au moins cinq années d'emprisonnement" pour "acte qualifié de crime ou délit" visant "une personne mentionnée au 4e (alinéa) de l'article 222-8 du code pénal".
Le ministre de l'Intérieur veut aussi sanctionner les fraudes à la caisse d'allocations familiales (CAF). Il envisage de punir de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende "le fait pour une personne engagée dans les liens du mariage, de tirer profit ou de partager le produit, de manière habituelle, de prestations sociales indûment perçues, à la suite de déclarations inexactes ou incomplètes par un tiers avec lequel il a contracté une union de fait, caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité".
Réserves
Eric Besson, qui avait émis des réserves quant à l'élargissement de la déchéance de nationalité, arguant qu'elle était "juridiquement complexe" à appliquer reste dans la droite lignée du discours de Grenoble.
Le ministre de l'Immigration estime que "les cas de déchéance doivent être réservés aux atteintes à l'autorité de l'État, à l'intégrité de la Nation".
Il propose donc que soit déchu de sa nationalité "celui qui a été condamné à 8 (ou 10 ans) en France ou à l'étranger pour un acte qualifié de crime par la loi française et commis en particulier contre une personne dépositaire de l'autorité publique".
Au début du mois d'août, il avait aussi évoqué l'idée que l'acquisition de la nationalité française ne soit pas automatique pour "les jeunes ancrés dans la délinquance".
Eric Besson se fait plus discret sur la question de la polygamie. Loin de la déchéance proposée par Brice Hortefeux, le ministre de l'Immigration prévoit un amendement obligeant les quelque 10.000 étrangers naturalisés chaque année à signer un "pacte républicain" les engageant à respecter les lois de la République et ses valeurs comme la laïcité et l'égalité hommes/femmes.
Propositions juridiques
Michèle Alliot-Marie, à la tête du ministère de la Justice a, elle aussi, dévoilé ses propositions. Dans le même esprit que celles du ministère de l'Intérieur, elles sont plus "juridiques" d'après le Figaro.
La ministre de la Justice propose que la déchéance de nationalité punisse les auteurs de "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner" d'une personne dépositaire de l'autorité publique.
Seraient concernés par cet amendement les représentants des forces de l'ordre mais aussi les sapeurs-pompiers, les gardiens assermentés d'immeubles, les jurés, les avocats voire "le conjoint, les ascendants et les descendants en ligne directe des personnes mentionnées" dans l'alinéa ou "toute autre personne vivant habituellement à leur domicile".
D'après le quotidien Libération, le texte, beaucoup plus large que prévu, pourrait être retoqué par le Conseil Constitutionnel.
Arbitrage
Intégrées au programme de loi sur l'immigration, ces propositions seront examinées au Parlement à partir du 27 septembre.
Une réunion d'arbitrage présidée par Nicolas Sarkozy discutera la "semaine prochaine" d'amendements destinés à déchoir de leur nationalité des Français naturalisés condamnés, a par ailleurs déclaré ce vendredi au micro de RMC le ministre de l'Immigration, Eric Besson.
"Il va y avoir la semaine prochaine une réunion d'arbitrage présidée par le président de la République où chacun des ministres va apporter ses propositions", a ajouté le ministre de l'Immigration.
Source : Le Nouvel Observateur
Dès le mois d'août, dans d'autres cieux, c'est déjà la rentrée littéraire. Au Maroc cette dernière tarde encore. Alors des écrivains marocains se font leur propre rentrée en France…Suite
Le milieu offensif de Caen (1re div. française) Youssef El-Arabi devrait honorer sa première sélection avec l'équipe nationale du Maroc le 4 septembre contre la République centrafricaine en qualifications pour la CAN-2012, a indiqué mercredi une source à la Fédération marocaine…Suite
Le gouvernement américain a émis une nouvelle directive destinée à freiner les expulsions d'immigrés sans-papiers ayant demandé leur régularisation, indique un mémorandum dont l'AFP a obtenu copie jeudi.
La mesure pourrait bénéficier à plusieurs dizaines de milliers de personnes en situation irrégulière sur le territoire américain, par exemple celles dont le visa a expiré ou encore celles dont les proches résidant légalement dans le pays ont déposé une demande de régularisation en leur nom.
Le document du Service des douanes et de l'immigration (ICE), daté du 20 août évoque deux scénarios possibles :
Si l'immigré clandestin est détenu mais qu'"aucune enquête n'est en cours ou si aucun autre élément ne joue en sa défaveur" les juristes de l'ICE "devront agir rapidement pour faire cesser le processus" d'expulsion, indique le document.
Dans le cas où le clandestin n'est pas en prison, le processus doit être encore plus rapide. A charge pour les fonctionnaires de déterminer "de façon discrétionnaire" si la personne en question "peut être exempte d'expulsion", explique le texte envoyé à l'AFP par le département de la Sécurité intérieure.
Au cours de l'exercice budgétaire 2008-2009, quelque 40.000 immigrés clandestins ont réussi à obtenir la résidence aux Etats-Unis grâce à des demandes déposées par leurs proches vivant légalement sur le sol américain, indique l'ICE.
Lors du même exercice, les services américains d'immigration ont expulsé quelque 393.000 clandestins.
Le chef de l'ICE, John Morton, a expliqué ces derniers mois que la priorité du gouvernement américain était surtout d'arrêter et d'expulser les immigrés ayant commis des infractions.
Source : AFP
Le maire (Verts) du IIe arrondissement de Paris, Jacques Boutault, a annoncé vendredi avoir demandé au préfet de police d'interdire un projet d'apéritif "anti-islam" qui doit se tenir le 4 septembre, place de la Bourse.
Selon le maire écologiste, cette manifestation intitulée "Grand apéritif Républicain" est calquée sur le modèle de l'apéro géant "saucisson et pinard" qu'avaient tenté d'organiser plusieurs mouvements, dont celui d'extrême droite Bloc identitaire, dans le quartier multiethnique de la Goutte-d'Or (XVIIIe), le 18 juin.
Cet apéro avait été interdit par la Préfecture de Police (PP), mais plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées, place de l'Etoile, pour dénoncer "l'islamisation de la France".
Selon la PP, une demande a bien été déposée pour organiser un apéritif républicain, place de la Bourse, le 4 septembre.
Dans un courrier transmis mardi au préfet de police, M. Boutault rappelle qu'il est "fermement opposé à ce que se déroule dans l'arrondissement une manifestation" qui "se présente comme un nouvel +apéro anti-islam+" et "qui présente un risque sérieux de trouble à l'ordre public".
L'appel à cette manifestation, qui concerne cinq autres villes (Bordeaux, Toulouse, Lyon, Strasbourg, Aix-en-Provence) a été lancé notamment par les mouvements Riposte Laïque et Résistance républicaine, déjà en première ligne le 18 juin.
Le Bloc identitaire ne s'est pas associé.
L'apéritif se présente comme une célébration du cent-quarantième anniversaire de la IIIe République. L'affiche qui circule sur internet montre une Marianne en plein bras de fer avec une femme en burqa et appelle à la "défense de la République laïque contre la République islamiste".
"Pour l'instant, nous n'avons aucune réponse des six préfectures", a indiqué à l'AFP Christine Tasin, animatrice de Résistance républicaine.
Se présentant comme une "femme de gauche", ancienne militante du Parti socialiste passée depuis par le MRC de Jean-Pierre Chevènement et Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan, Mme Tasin estime "qu'aujourd'hui, la charia est en application en France" et que l'"on est à l'abri des lapidations, mais pas pour longtemps".
Source : La Croix/AFP
La sixième édition de la foire commerciale "Expo Hispa-Maroc" aura lieu du 4 au 8 décembre prochain au Palais des foires et des congrès de Malaga (Sud de l'Espagne), apprend-on auprès des organisateurs.
L'"Expo Hispa-Maroc" se propose, comme chaque année, de réunir un nombre important de participants qui viendront de différentes villes du Maroc et de la région d'Andalousie pour exposer leur produits notamment de l'artisanat, souligne la même source.
Des produits de la céramique, de broderie, en cuivre ou en bois, des tapis, des bijoux et des objets de décoration, confectionnés à Fès, Marrakech, Tétouan, Rabat ou Agadir, seront exposés dans une sorte de "Médina commerciale" pour le plaisir des visiteurs.
Les organisateurs d'"Expo Hispa-Maroc" ont décidé d'ouvrir l'édition de l'année en cours à de nouveaux produits relatifs à des secteurs comme le tourisme, l'immobilier et le résidentiel.
Une zone de cette grande foire commerciale sera ainsi réservée aux stands d'exposants actifs dans ces secteurs d'importance capitale pour l'économie du Maroc et de l'Andalousie.
Plusieurs spectacles artistiques et culturelles ont été programmés à cette occasion pour être appréciés par les visiteurs qui pourront également déguster les délices de la cuisine marocaine dans des espaces de la foire qui seront destinés à cet effet.
L'"Expo Hispa-Maroc" a accueilli une moyenne de 20.000 visiteurs durant chacune des éditions précédentes.
Source : MAP
L'initiative lancée par la gauche demande que les communes qui le désirent puissent octroyer le droit de vote en matière communale aux étrangers. A condition toutefois qu'ils résident de manière ininterrompue en Suisse depuis dix ans, dont cinq ans dans le canton, et depuis trois mois dans la commune.
Clivage gauche-droite
Pour la majorité du Grand Conseil, le droit de vote doit être lié à la naturalisation. Forte de cette conviction, la majorité de droite a recommandé, par 81 voix contre 70, de rejeter l'initiative "vivre ensemble - voter ensemble" déposée en 2008 avec 15'000 signatures.
Les opposants mettent aussi en doute l'intérêt des étrangers pour la politique suisse et affirment que l'introduction de ce droit ne correspond pas à un besoin. Les partisans du projet rétorquent que ce texte favorise l'intégration des immigrés et n'impose rien aux communes qui conservent leur autonomie.
Soutien du Jura bernois
Cette initiative laisse aussi apparaître une perception différente entre partie romande et alémanique du canton. Dans le Jura bernois, l'idée de l'octroi du droit de vote aux étrangers bénéficie d'un large soutien. Plusieurs communes souhaitent pouvoir introduire cette réforme.
Favorable au projet, le gouvernement bernois à majorité rose-verte souligne que l'introduction à titre facultatif du droit de vote à l'échelon communal constitue une voie envisageable en faveur de l'intégration et de la participation des étrangers.
Plusieurs cantons romands, dont ceux du Jura, de Neuchâtel, de Vaud et de Fribourg, connaissent le droit de vote pour les étrangers sur le plan communal.
Source : Le Temps.ch
La première édition du "Grand Ramdam", fête musicale à la découverte des rythmes du Maghreb, se tiendra samedi soir à Paris, avec la participation d'une pléiade d'artistes venus du Maroc, d'Algérie et de la Tunisie.
Les concerts, prévus en plein air, au bord du canal du parc de la Villette, ainsi que dans la salle des concerts de la Cité de la musique, seront retransmis en direct sur la chaîne de télévision France O à partir de 21h35, apprend-on auprès du ministère français de la Culture, initiateur de ce festival.
Le Maroc sera représenté lors de cette manifestation artistique par les groupes Nass al Ghiwane, Jil Gnawa, Mazagan ainsi que d'un jeune talent, Youness, "invité du Cheb Bilal", star du raï au Maghreb et en France. L'artiste algérien sera également présent lors de cette manifestation, organisée en coopération avec le parc de la Villette et la Cité de la Musique.
La chaîne France O, partenaire du Grand Ramdam, retransmet les concerts de cette édition dans le cadre de sa semaine thématique "Les lumières de la Méditerranée" (du 28 août au 3 septembre). Celle-ci prévoit une programmation tout entière destinée à mieux faire connaître les richesses culturelles de tous les pays riverains de la "Mare nostrum".
Magazines, concerts, fictions, mais aussi documentaires et spectacles vivants viendront rendre hommage aux lumières de la Méditerranée.
S'y ajoutera un grand débat, prévu le 1er septembre à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris, autour de trois thèmes cruciaux pour l'avenir du monde méditerranéen: "mythes, enjeux stratégiques et vivre ensemble". Il sera diffusé le même jour sur France O.
Source : MAP
Le comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l'ONU (CERD) a appelé vendredi la France à "éviter" les renvois collectifs de Roms, s'inquiétant également de "discours politiques de nature discriminatoire" dans le pays.
Dans une série de recommandations issues vendredi, à la suite de l'examen de la situation de la France envers ses minorités mi-août, les 18 experts du CERD se disent globalement préoccupés par "la tenue de discours politiques de nature discriminatoire en France" qui s'inscrivent en parallèle avec "une augmentation récente des actes et manifestations à caractère raciste et xénophobe".
Plus particulièrement, ils dénoncent les derniers renvois de Roms "de manière collective", sans "leur consentement libre, entier et éclairé", et demandent à la France "d'éviter les rapatriements collectifs".
Source : Romandie/AFP
Souad Talsi, membre du CCME, représentante au sein du NMWAG (Groupe Consultatif National des Femmes Musulmanes en Grande Bretagne) ,et du (MRAP), « Boris Johnsons’’ Migrant and Refugee Advisory Panel »
Conseillère juridique au sein de Citizen Advice bureau, fondatrice d’Al Hassania, le premier et unique centre pour les femmes Marocaines d’Angleterre, membre du Conseil de la Communauté Marocaine à L’Etranger (CCME), représentante du groupe consultatif national des femmes musulmanes au sein du gouvernement de Grande Bretagne, et du MRAP, dont le rôle est de conseiller le maire de Londres sur la meilleure stratégie a adopter vis-à-vis des migrants et refugiés vivant a Londres, Souad Talsi, a presque 50 ans, déborde d’énergie et de projets prometteurs pour la communauté marocaine en Angleterre. Cette militante des droits de l’homme et de la femme, s’investit dans la lutte contre les inégalités et pour la reconnaissance du patrimoine et de la culture marocaine à l’international, un travail de longue haleine qu’elle réussit brillamment grâce à la collaboration des gouvernements marocains et anglais.
On l’appelle la Rachida Dati d’Angleterre pour son assurance, son sens de la justice et son tempérament de feu. Même si physiquement la ressemblance est frappante, la comparaison ne plait pas beaucoup à cette militante convaincue, car, contrairement à cette dernière, elle considère que son « sosie » n’a pas du tout les mêmes objectifs. Des objectifs tels que l’amélioration des conditions de vie de la communauté marocaine à l’étranger ainsi que la promotion des droits de la femme et la lutte pour le changement, aussi bien au Maroc que dans le monde. Un combat difficile qu’elle mène depuis plus de 30 ans.
Une rebelle dans l’âme
Arrivée en 1972 à Londres, Souad Talsi reconnait être la digne fille de son père, socialiste et défenseur des droits des travailleurs Marocains, et de marcher sur ses traces : « L’argent n’a jamais été un but dans ma vie et ne le sera jamais ! je vois la vie comme une étape qui a pour but de nous rendre plus humains et non pour faire du profit car, une fois disparus de cette terre, que nous restera t-il ?» Ce plaidoyer pour l’humanité, elle le crie haut et fort mais le met aussi en application depuis sa plus tendre enfance.
Etant la plus instruite, elle endosse le rôle de l’ainée se retrouve rapidement introduite dans ses affaires, en devenant, à l’âge de 15 ans, traductrice pour aider les immigrés marocains à avoir accès aux services de santé et aux administrations anglaises : « Les premiers immigrés marocains étaient souvent illettrés ou analphabètes et ne savaient donc pas parler anglais, comme j’allais à l’école anglaise, mon père me demandais de l’aider à traduire leurs documents ou de leur servir d’interprète quand ils devaient se rendre quelque part. Ce fut ma première initiation dans l’univers du social et de la justice.» Une initiation qui la mènera sur les bancs de la faculté de droit quelques années plus tard, puis à Citizen Advice Bureau, une ONG d’aide juridique, où elle y deviendra celle « qui fait les papiers » auprès des immigrés Marocains. Une réputation sans précédent qui lui vaudra la rencontre avec des concitoyens de tout le Royaume Uni. « J’étais responsable du département d’immigration pour la communauté Marocaine, je les aidaient à obtenir leur visa de travail ainsi que la nationalité britannique, ce qui était très facile à l’époque car il n’y avait pas d’obligation pour eux de connaître la langue, et leur mariage avec des citoyens britanniques leur donnait accès directement à la nationalité. Du coup une grande partie des Marocains de tout le Royaume Uni venaient demander mes services. »
Un investissement personnel
Mais Souad n’est pas assez satisfaite de l’aide qu’on offre à ces gens et décide, le 26 novembre 1985, d’ouvrir Al Hassania, le premier centre d’Angleterre pour les femmes Marocaines. Un centre dont le but premier était de faciliter l’accès aux soins pour les femmes marocaines : « Je trouvais cela criminel que les enfants servent d’interprètes pour leurs mères et qu’ils soient obligés de répondre à des questions très intimes à leur place, telles que leur dernière prise de pilule. » Ensuite, pour arrêter la violence domestique, qui selon elle faisait rage au sein de la communauté et qui était malheureusement, acceptée par les femmes. Une campagne qui lui aura attiré les foudres d’une partie de son entourage : «J’ai été jugée en tant que briseuse de ménage par les extrémistes mais cela m’est égal car, je suis persuadée qu’une femme heureuse est la base d’une heureuse famille ». Enfin, si ce centre a vu le jour, c’est également pour que les jeunes générations de marocains britanniques n’oublient pas leurs racines : « Il y a une différence énorme entre l’intégration et l’assimilation, être intégré cela veut dire être accepté tels qu’on est et vivre en harmonie avec les autres ethnies. Être assimilé, c’est devenir quelqu’un d’autre qu’on n’est pas. Les marocains d’Angleterre sont parfaitement intégrés contrairement aux autres pays de L’UE. Preuve en est, ils parlent parfaitement anglais mais n’ont jamais oublié l’arabe, même les jeunes générations qui ne sont pas nées au Maroc parlent arabe aussi bien que leurs parents.»
Ce travail acharné lui vaudra une place au sein d’une antenne du gouvernement britannique, le NMWAG, « groupe consultatif national des femmes musulmanes », quelque temps plus tard. Déterminée et forte tête, elle arrive à démontrer l’inexistence sociale de la communauté marocaine en tant que telle en Angleterre auprès du premier ministre anglais Gordon Brown. Elle va même plus loin. Elle réussit à faire tourner une circulaire à la chambre des Communes qui stipule et démontre à quel point les marocains sont assimilés à toutes les autres communautés musulmanes de Grande Bretagne. « Il existe un vrai problème d’assimilation entre les musulmans d’Asie, du Moyen orient et du Maghreb, ici en Angleterre. Les Anglais sont devenus tellement politiquement correct qu’ils n’osaient pas montrer les différences entre les communautés, de peur de se faire passer pour des racistes. Pour eux, parler des «musulmans de Grande Bretagne » se résume à une seule communauté alors qu’il y en a une incroyable variété. » Cette patriote dans l’âme, qui aime proclamer la vérité, même si elle dérange, obtient gain de cause et a envisage de bientôt créer le premier centre culturel marocain. « Je me suis rendue compte qu’à chaque fois que nous devions représenter la culture Marocaine, cela se passait au Centre culturel français. Je ne trouve pas cela normal. »
Des rencontres clés
Cette volonté d’aboutir et de construire, la conduit a être nommée par le roi en tant que représentante au CCME (Conseil de la Communauté Marocaine a l’Etranger) pour le Royaume Uni. Une position volontaire dont elle est fière de n’y avoir aucun avantage en nature, car, comme elle dit elle-même, sa seule satisfaction est de contribuer a l’épanouissement de la communauté marocaine vivant a l’étranger et de savoir que des personnes travaillent dur pour que les femmes puissent transmettre la nationalité marocaine automatiquement à leurs enfants ou que celles ci n’iront plus travailler comme des esclaves en Espagne pour récolter des fraises. Même si elle est parfois découragée par la lenteur et le manque de sérieux de certaines institutions marocaines, elle reconnait qu’il y a eu des progrès certains. Tout comme, elle reconnait que le Maroc travaille dur pour faciliter le retour des cerveaux au pays, surtout au niveau administratif. « Beaucoup de jeunes Marocains Anglais rentrent tenter une expérience au sein de leur pays d’origine car mis à part les opportunités économiques, ils restent attachés à la mère patrie. Même si le français est concrètement la langue la plus utilisée, si l’on exclut la partie analphabète de la population, sa quasi exclusivité comme moyen de communication reste un énorme obstacle pour toute personne d’origine marocaine ne maitrisant pas la langue de Molière. Il s’agit la d’un problème qui doit être résolu de manière prioritaire car prés de la moitié de la population d’origine marocaine vivant a l’étranger ne parle pas cette langue. »
Son but final ? Pousser les institutions au Maroc et en dehors du Maroc à mettre en application les solutions créées avec les divers partenaires politiques, économiques et sociaux pour…un Maroc meilleur.
Source : chronique du monde
La question de la protection des droits des Marocains du monde se pose différemment selon le pays de résidence.
LE MATIN : Chômage massif, aides au retour, discriminations dans le travail, directives de retour, déchéance de la nationalité : ce sont les travailleurs migrants qui portent le plus lourd fardeau de la crise. D'Espagne, de Belgique, de France, ce sont eux qui payent le prix fort de la crise subissant tour à tour rejet et précarité. Vous avez beaucoup travaillé sur ces questions liées aux politiques de l'emploi et du développement économique. Comment appréciez-vous et analysez ce climat de crise durant ces dernières années ?
ABDELHAMID EL JAMRI : Pour une bonne compréhension du problème, il faut distinguer deux choses. D'une part, l'impact de la crise sur les travailleurs migrants et, d'autre part, les conséquences de la crise sur les politiques publiques en matière de migration.L'impact de la crise sur les travailleurs migrants est réel. Il est d'abord sur l'ensemble des travailleurs en général. Mais il est plus fort sur les travailleurs migrants. Ces derniers sont connus comme étant vulnérables dans les pays de résidence. Cela se traduit par un taux plus fort de chômage chez les migrants par rapport à l'ensemble des autres travailleurs, par une baisse de revenu importante. Ce qui se traduit par des conséquences au niveau de la vie sociale et de l'intégration. Et bien sûr, comme les migrants sont souvent en relation avec le pays d'origine, les conséquences atteignent le pays d'origine aussi. On sait que beaucoup de familles restées dans le pays vivent grâce à l'aide directe des travailleurs migrants. Cette aide se trouve donc diminuée.Ce qui aggrave encore l'impact de la crise sur les travailleurs migrants, c'est le réveil de la fameuse préférence nationale que l'on voit apparaître dans plusieurs pays d'accueil. Préférence à l'embauche des nationaux et discrimination à l'égard des travailleurs d'origine étrangère. Le plus grave avec la crise actuelle, c'est que nous avons, dans certains pays européens, des syndicats de travailleurs qui appellent à la préférence nationale en matière d'embauche. Nous avons eu récemment un exemple en Grande-Bretagne où les ouvriers ont exigé l'embauche des nationaux. Nous avons été habitués à ce que les syndicats de travailleurs pratiquent la solidarité et l'égalité entre les travailleurs et défendent leur intérêt, qu'ils soient étrangers ou nationaux. Au niveau de l'impact sur les politiques publiques, vous savez que beaucoup d'Etats de résidence ou d'accueil ont une position duale sur la question migratoire. Certains appellent à l'arrêt de la migration, c'est ainsi que des représentants de partis et des hommes politiques appellent, à des degrés différents, à l'arrêt de la migration et au retour des migrants chez eux. La question migratoire est un fonds de commerce politique. D'un autre côté et c'est ce qui peut paraître paradoxal, il y a la position économique, les syndicats patronaux, par exemple, appellent à l'ouverture de lignes pour la migration légale. La migration rend fluide la force de travail et tend à diminuer les coûts de production. Les observateurs économistes le savent, beaucoup de secteurs ne survivront pas sans la main-d'œuvre étrangère.
Et même quand il s'agit de migration dite irrégulière, plusieurs secteurs économiques en Europe ne subsistent que grâce à la présence de migrants sans papiers. Avec la crise, certains hommes politiques cherchent à tirer des dividendes politiques, nous en avons un exemple avec le dernier discours du président français qui a voulu mettre sur le dos des migrants l'échec de sa propre politique en matière de sécurité, de migration et de cohésion sociale. C'est une attitude dangereuse qui stigmatise une communauté et qui pose un réel problème d'unité nationale .Dans beaucoup de pays d'accueil, des mesures ont été prises pour arrêter la migration, inciter au retour des migrants dans leur pays d'origine. Ces politiques de retour ont eu peu de succès car les migrants, qui pour la plupart ont fait leur vie dans les pays d'accueil, restent très attachés aux acquis sociaux, notamment en matière de protection sociale dans les pays de résidence.
Vous soulignez cependant un paradoxe: avec le vieillissement des populations et la reprise économique même si celle-ci est encore faible, les économies des pays du Nord ont besoin des migrants ?
En même temps que les pays européens appellent à l'arrêt de la migration et au retour des migrants dans leur le pays, les derniers rapports de l'OCDE appellent les Etats membres de ne pas arrêter la migration et d'ouvrir des programmes pour la migration légale. Parce que, après la crise, il va y avoir la croissance et la croissance économique ne pourra pas se faire sans la main-d'œuvre immigrée. Autrement dit, l'OCDE a compris que la migration n'est pas un problème mais une solution à la croissance économique.
Le ministère chargé des MRE a organisé récemment à Rabat une journée sur la protection des droits des MRE en temps de crise. Quel est votre sentiment sur cette initiative ?
L'organisation de cette journée annuelle du migrant sous le patronage de Sa Majesté le Roi, très sensible à ces questions de protection des droits des émigrés, est une bonne initiative. Le Maroc ne peut que s'en féliciter et en être fier. Car peu de pays dans le monde organisent une telle journée. Cette année, le thème est celui de la protection des droits des Marocains du monde, un thème qui a été décliné au niveau national mais aussi au niveau local, où chaque préfecture ou province a organisé une rencontre sur le même thème. Le choix du thème est judicieux, surtout en temps de crise où on essaie de faire endosser aux migrants la responsabilité des effets de la crise sur la situation économique et sociale des pays de résidence. J'ai participé personnellement à la rencontre nationale organisée par le ministère en charge de la CME à Rabat. Le débat y était riche et fructueux, animé par des représentants d'institutions internationales et d'acteurs de qualité qui ont posé les vraies questions. Le même jour, en soirée, j'ai participé aussi à une rencontre locale, organisée par le Gouverneur de Mohammedia, avec des élus et responsables locaux. Avec la participation de la Communauté marocaine à l'étranger. Les échanges avaient porté sur la question de la protection en générale, mais aussi sur des difficultés pratiques que vivent certains de nos migrants en relation avec l'administration marocaine. Certaines de ces situations ont été réglées sur place par le gouverneur et les responsables présents.C'est une bonne initiative, il faudrait la perpétuer et la renforcer au niveau local.
Avec plus de 100 instruments de droit international, traités, normes, peut-on parler de droit international de la migration ?
Avoir plus de cent instruments de protection des travailleurs migrants au niveau international est une excellente chose. Cela veut dire que chacun des Etats du monde a ratifié au moins une partie de ces instruments. Ce qui signifie que dans chaque Etat, des moyens de protection des travailleurs migrants existent. Les instruments internationaux, quand ils sont ratifiés, deviennent applicables au niveau national, avec même une suprématie sur les lois nationales, qui doivent par ailleurs s'adapter aux instruments internationaux. Mais le défi, c'est effectivement la connaissance de ces instruments d'une part et l'applicabilité des droits, d'autre part. Beaucoup de migrants à travers le monde ne bénéficient pas de leurs droits, pour différentes raisons. D'abord eux-mêmes ne connaissent pas toujours ces droits, certains fonctionnaires en charge de l'application de la loi n'ont pas été formés à l'application des droits des migrants et des instruments internationaux (juges, police, etc.). Dans d'autres cas, se pose la question de l'applicabilité des lois. Les lois, bien qu'elles existent, elles ne sont pas toujours applicables à la protection des droits des travailleurs migrants. Pour des raisons peut-être qui peuvent paraître objectives ou de situations particulières comme l'exemple des travailleurs domestiques migrants.
Ces migrants arrivent dans un pays différent, par la langue, par la culture et leur lieu de travail est le domicile. Leur lieu d'habitation est le même lieu de travail. Ils sont isolés à tous les niveaux. Ils n'ont pas de liens sociaux, ils ne sont pas toujours en contact avec d'autres membres de leur communauté. Dans plusieurs pays, ils sont exclus du code du travail, parce que le domicile n'est pas considéré comme un lieu de travail et les inspecteurs de travail ne peuvent pas y accéder. Tout cela fait que le migrant n'a pas accès à tous ses droits et souvent il y renonce de peur de se retrouver à la rue, expulsé du domicile qui est à la fois son lieu de travail et son lieu de résidence.
Concernant la convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants et leurs familles, vous avez souligné le fait qu'aucun pays développé n'a signé cette convention. C'est une question importante qui mériterait d'être approfondie. La politique migratoire marocaine permet-elle une bonne protection des droits de nos RME ?
Je pense que le Maroc a tous les éléments pour mettre en place une bonne politique migratoire. D'abord, il faut en être fier, notre pays a une idéologie que beaucoup d'autres pays n'ont pas. Notre idéologie a comme fondements le nouveau concept d'autorité annoncé par Sa Majesté le Roi en 1999, le rapport de l'IER, le rapport du cinquantenaire et l'INDH. Nous avons également les orientations nécessaires en matière de politique migratoire. Ces orientations, on les trouve dans les discours Royaux de ces dernières années, qui insistent beaucoup sur le respect des droits et de la dignité des travailleurs migrants. On les trouve dans les différents engagements internationaux du Maroc et dans la panoplie des normes internationales en matière de protection des travailleurs migrants. Nous avons des lois, notamment la loi 0203, qui a le mérite d'exister et qui est perfectible pour assurer une meilleure protection.
Nous avons aussi les institutions nécessaires, ministères, réseau consulaire, conseils consultatifs, fondations, société civile. Ce qui nous manque pour avoir une meilleure politique migratoire, ce sont des arbitrages et de la coordination. Des arbitrages au niveau des prérogatives des uns et des autres et de la coordination des différentes actions et interventions.
Comment résoudre les problèmes de protection des droits des MRE ?
La question de la protection des droits des Marocains du monde se pose différemment selon le pays de résidence. On peut dire que l'on a moins de difficultés dans les pays du Nord. Et là où l'on a le plus de difficultés, c'est dans les pays africains et arabes. Une attention particulière doit être donnée à nos migrants qui sont dans ces pays-là et aussi à certaines catégories vulnérables qui sont les femmes, les mineurs non accompagnés et les irréguliers. Les moyens de protection que l'on a, ce sont d'abord nos consulats qui existent dans tous les pays de résidence des Marocains du monde. Leur rôle principal et de protéger et de porter assistance aux Marocains. Nous avons aussi tous ces instruments internationaux dont on parlait tout à l'heure. Le Maroc peut sommer les pays qui les a ratifiés à les appliquer pour la protection des MRE.
Notre pays a aussi signé un certain nombre de conventions bilatérales, dont certaines ont besoin d'être dépoussiérées. Ces conventions bilatérales sont aussi un moyen de protection qui engage le Maroc et le pays signataire. La société civile joue aussi un rôle important, qu'il faudrait renforcer. Je voudrais rappeler que la question de protection des MRE se pose dans le pays d'origine, au Maroc. Beaucoup de nos compatriotes ont des difficultés à avoir leurs droits au Maroc. Mais ici ou là, en Europe ou au Maroc la question primordiale dans la protection des droits des MRE, c'est l'information. Les droits concernent tout le processus migratoire, pays d'origine, pays de transit et pays de résidence. Beaucoup de problèmes commencent dans le pays d'origine.
A titre d'exemple, certaines agences de recrutement à l'international recrutent au Maroc sur la base de contrats de travail, quand le migrant arrive dans le pays de résidence, on le met devant le fait accompli et on lui présente un autre contrat
de travail différent, avec moins de droits.
La solution serait de mieux contrôler ces agences de recrutement. Informer le migrant de ses droits avant le départ et pendant sa période migratoire nous permettrait de mieux le protéger. En un mot l'information est primordiale.
Source : Le Matin
Le massacre de 72 émigrants clandestins au Mexique souligne une fois de plus le drame quotidien d'une population déshéritée quittant l'Amérique centrale en rêvant des Etats-Unis et exposée à la violence des gangs dans sa longue traversée du Mexique…Suite
Après Paris en avril dernier, l’initiative Careers in Morocco ouvrira son Forum des compétences marocaines à Montréal le 30 octobre prochain. Véritable salon de l’emploi pour les Marocains du monde en quête d’opportunités dans le Royaume, l’initiative poursuit son tour du monde, et ira à la rencontre des MRE d’Amérique du nord.
Organisés à Paris, Londres et Montréal, les forums Careers in Morocco se positionnent comme des plates-formes de rapprochement entre les acteurs économiques marocains et les lauréats et les professionnels marocains résidants à l’étranger, à la recherche d’opportunités d'emploi et d'entreprenariat au Maroc.
Pour la prochaine édition, 3000 participants sont attendus au palais des congrès de Montréal, le 30 octobre prochain, entre 9h et 17h. Des entreprises marocaines et des multinationales couvrant une multitude de domaines d’activités seront également présents, précisent les organisateurs dans un communiqué. Coca Cola, Dell, et le CNRST auraient déjà confirmé leur participation, en attendant d'autres.
Le Forum est généralement l'occasion pour les entreprises de s'adresser directement à des cadres marocains de l’étranger, auprès de qui elles valorisent leur image. Cette manifestation offre également à ces cadres entre autres, l'opportunité de s'informer sur les différentes opportunités, et de se créer des contacts.
Au menu, plusieurs conférences-débats traitant de l’actualité économique, de l’insertion professionnelle et des possibilités de carrière au Maroc avec des témoignages de candidats recrutés lors des éditions précédentes.
Source : Yabiladi
26/08/2010
Les Marocains du monde ont désormais une télévision dédiée. Synergies TV, c’est son nom, se veut une Web TV qui consacre plusieurs programmes aux associations issues de l’immigration marocaine. La programmation revient aussi sur des exemples de réussites de MRE et des parcours atypiques aux Etats-Unis, Canada, France, Italie…
«Une Web TV a par essence une cible différente de celle des médias classiques avec plus de marge de manœuvre dans la ligne éditoriale. Synergies TV vise les associations actives et les Marocains du monde dynamiques en leur offrant un espace d’expression et d’échange plus large. Un accompagnement médiatique et une visibilité adéquate», tient à préciser Aziz Amar, président de Synergies des Marocains du monde et ders amis du Maroc.
Selon le président, ce nouveau support médiatique se veut un outil de formation, d’information et de valorisation des trajectoires et des expériences associatives.
Pour les mois prochains, les responsables de la programmation travaillent déjà sur des dispositifs interactifs et des formats adaptés aux attentes des MRE. L’enjeu est d’opter pour des programmes innovantes qui privilégient l’expression et l’échange, précise Boubker Taoufik, chargé de communication.
Pour développer son contenu et diversifier ses sources, Web TV appelle à des partenariats avec des structures animées par des Marocains partout dans le monde ainsi que des amis du Maroc.
Pour ce mois de Ramadan qui coïncide avec la période estivale, la Web TV consacre une bonne partie de sa programmation à ces MRE qui ont choisi de passer leurs vacances dans le pays d’origine afin de partager des moments de piété, retrouver les veillées conviviales et l’ambiance familiale.
A cet effet, des témoignages et des impressions de MRE, qui jeûnent une partie du mois sacré au Maroc, ont été recueillis sur www.synergies-des-marocains-du-monde.com.
Pour ce jeudi 26 août, la Web TV des Marocains du monde diffuse une rencontre avec Mohamed Ameur, ministre délégué en charge de la communauté marocaine résidant à l’étranger.
Source : L’Economiste
Une coalition de riverains comprenant des proches de victimes des attentats du 11 septembre 2001 a manifesté mercredi son soutien au projet de centre islamique au sud de Manhattan.
Les "Riverains de New York pour les valeurs américaines", se sont rassemblés non loin de "Ground Zero" et de l'emplacement prévu pour le futur centre culturel islamique --qui comprendra une mosquée--, deux pâtés d'immeubles plus loin.
"En notre qualité de représentants de centaines de milliers de New Yorkais, nous appuyons le projet de centre communautaire musulman au sud de Manhattan, de même que nous soutiendrons toute autre initiative issue de la bonne volonté" a déclaré le groupe dans un communiqué.
Parmi les associations adhérentes figurent la Fédération américaine des Arabes musulmans, l'Union américaine des libertés civiles, le Centre Shalom et Woodstock International.
Le conseil municipal de la ville a approuvé en mai dernier la construction de ce centre culturel non loin du site des attentats, déclenchant une polémique au niveau national.
Le maire de New York Michael Bloomberg soutient l'initiative, et le président américain Barack Obama a également apporté son appui. Selon un récent sondage CNN/Opinion Research, 68% des américains sont opposés à la construction de cette mosquée, contre 29% d'opinions favorables.
Source : La Croix/AFP
L'Alliance des chauffeurs de taxi ainsi que plusieurs associations anti-racisme ont dénoncé mercredi l'agression au couteau subie la veille par un chauffeur de taxi musulman à New York.
L'assaillant, un jeune homme de 21 ans, a été arrêté et inculpé de "tentative de meurtre" et de "crime de haine", un chef d'inculpation utilisé dans les cas d'agression raciste ou anti-homosexuels.
Ahmed Sharif, 43 ans, "a été tailladé au cou, aux épaules et au visage par un passager qui lui avait au préalable demandé s'il était musulman, question à laquelle il avait répondu oui", rapportent plusieurs communiqués publiés mercredi après l'incident. Le chauffeur a arrêté la voiture en voyant un officier de police et a dénoncé les faits, et la police a immédiatement arrêté l'agresseur.
"J'ai parlé avec le chauffeur de taxi (...) et l'ai assuré que l'appartenance à telle ou telle religion ou ethnie ne sauraient faire de différence dans notre ville, et je l'ai invité à la mairie", a déclaré le maire de New York Michael Bloomberg dans un communiqué. Le maire a remercié la police pour sa célérité.
"Je me sens très triste. Je vis ici depuis 25 ans, je conduis un taxi depuis 15 ans et mes quatre enfants sont nés ici, je n'avais jamais ressenti un tel sentiment d'insécurité", a déclaré Ahmed Sharif cité par le syndicat des chauffeurs de taxi dans son communiqué.
La "coalition de New York contre l'islamophobie" a dénoncé "la tendance croissante à la haine contre les musulmans à New York et à travers les Etats-Unis", qui se manifeste notamment "dans la polémique autour du projet de centre culturel islamique à proximité de Ground Zero."
Le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) a appelé pour sa part "les dirigeants politiques et religieux à rejeter l'islamophobie après l'attaque par un jeune de 21 ans d'un chauffeur de taxi à New York."
"Ainsi que d'autres minorités en ont fait l'expérience, les discours haineux conduisent souvent à des crimes haineux", poursuit l'organisation.
Source : La Croix/AFP
Le rédacteur des pages culturelles du quotidien danois Jyllands-Posten, Flemming Rose, à l'origine de la publication de douze caricatures controversées de Mahomet en 2005, a annoncé jeudi qu'il s'apprêtait à les publier de nouveau le mois prochain, mais cette fois dans un livre.
Ce livre, intitulé "Tavshedens tyranni" (La tyrannie du silence), sortira le 30 septembre, jour du 5e anniversaire de la parution des dessins satiriques du prophète qui ont provoqué une tempête de violentes protestations contre le Danemark dans le monde musulman.
L'écrivain a rejeté toute idée de provocation, affirmant dans les colonnes du journal Politiken qu'il ne faisait que "raconter simplement l'histoire des douze dessins pour les mettre dans un contexte (général) sur les images dites offensantes".
"Je suis convaincu que beaucoup ne savent pas ce que je pense de ces dessins. Mon souhait vaniteux est de m'expliquer et je n'ai rien d'autre que les mots pour le faire", dit-il, espérant que "les gens qui liront le livre pourront peut-être voir l'affaire dans un contexte plus large".
Selon lui, "on doit répondre aux mots par des mots car c'est la seule chose que nous ayons dans une démocratie et si nous y renonçons, nous tombons dans la tyrannie du silence".
Avec ce livre de 499 pages, Flemming Rose, plusieurs fois menacé de mort, "cherche à soulever un plus large débat qui traite généralement des lois sur les offenses dans le monde, et qui comprenne à la fois les crimes de lèse-majesté, le reniement de l'holocauste, le racisme et les injures".
Le dessinateur Kurt Westergaard, qui a notamment dessiné la caricature la plus décriée de Mahomet, représentant le prophète avec la tête couverte d'un turban en forme de bombe à la mèche allumée, va également publier un livre à l'automne reproduisant ce dessin qui a soulevé le plus de remous, selon Politiken.
Source : La Croix/AFP
Le monde Arabo-musulman sera à l'honneur au festival " Nuits du Ramadan " prévu du 2 au 11 septembre prochain à Madrid et dans d'autres villes espagnoles comme Las Palmas, Alicante et Benidorm, apprend-on mercredi auprès des organisateurs.
Initié par la Maison Arabe (Casa Arabe), le Festival, qui entend rééditer le grand succès des éditions précédentes, vise à aider à la diffusion de la diversité culturelle entre les pays et à renforcer le rapprochement des cultures et des civilisations.
Il vise également, à travers une programmation riche et diversifiée, à rapprocher le public Espagnol des valeurs de l'Islam et des grandes significations du mois du jeûne. Le festival se veut aussi un point de rencontre entre les différentes communautés immigrées pratiquant la religion musulmane.
L'Espagne compte actuellement plus de 1,3 millions de musulmans dont près de 800.000 Marocains.
Au programme de ces Nuits du Ramadan figurent des soirées musicales animées par des artistes de plusieurs pays islamiques, dont la star montante de la scène musicale marocaine, Oum qui se produira le 3 septembre prochain à Madrid.
Le Festival sera marqué également par la participation du chanteur algérien Kamel El Harrachi, fils du grand Dahmane Amrani connu sous le nom de Dahmane El Harrachi et auteur de la célèbre chanson " Ya Rayeh ", reprise avec succès par le chanteur Rachid Taha.
La musique ne sera pas la seule activité lors de ce Festival. Des conférences, des projections cinématographiques en plein air, notamment le film " le Grand voyage " d'Ismael Ferroukhi programmé pour le 4 septembre, des concours sportifs et des activités destinées aux enfants sont également au menu de ce rendez-vous.
Les " Nuits du Ramadan " seront également organisées aux Iles Canaries (Las Palmas), Alicante, Benidorm et Javea, en collaboration avec la Maison de l'Afrique (Casa Africa) et Casa Mediterraneo.
Source : MAP
Une première qui vaut la peine d'être soulignée, Et pour cause, Du 29 au 30 octobre prochain, une douzaine de productions signées de différents cinéastes marocains inaugureront la première édition d’un' festival entièrement dédié au film marocain. Une bonne nouvelle pour le 7ème Art marocain et pour tous ceux qui contribuent à son épanouissement, tant il est vrai qu'une telle initiative n'avait encore jamais vu le jour. Et qui plus est au pays de l'Oncle Sam…Suite
Un séminaire sur les questions de l'asile et de la lutte contre l'immigration irrégulière se tiendra le 6 septembre à Paris, avec la participation de ministres européens, américain et canadien concernés.
Cette rencontre a pour objectif de "renforcer les échanges d'expérience et d'envisager de nouvelles coopérations opérationnelles, notamment dans la perspective de la conférence ministérielle européenne sur l'asile des 13 et 14 septembre à Bruxelles", a précisé mercredi, dans un communiqué, le ministère français de l'immigration, initiateur de cette rencontre.
Y ont été conviés les ministres compétents des principaux pays européens concernés par ces problématiques, notamment l'Allemagne, l'Espagne, la Grèce, l'Italie et le Royaume-Uni, mais aussi la présidence belge de l'Union Européenne, le Canada et les Etats-Unis, appelés avec la France "à relever les mêmes défis pour continuer d'honorer leur tradition d'accueil et de protection".
Par ailleurs, une autre conférence des directeurs de police du G6 (Allemagne, Espagne, France, Italie, Pologne, Royaume-Uni) et des Etats-Unis, est prévue les 21 et 22 octobre à Paris, à l'initiative du ministère français de l'immigration.
Cette rencontre, qui sera consacrée à la mise en place d'une "task force" euro-atlantique de démantèlement des filières d'immigration clandestine, fait suite à la proposition du ministre français de l'immigration Eric Besson, à l'occasion de la réunion ministérielle du "G6 + Etats-Unis", le 29 mai dernier à Varese, en Italie.
Source : Atlasinfo/MAP
Les dirigeants français ont cherché à allier apaisement et fermeté mercredi, plaidant la concertation avec Bucarest sur le dossier des Roms mais aussi la poursuite des expulsions de membres de cette communauté, en dépit d'une réprobation internationale. Lors du Conseil des ministres de rentrée, en pleine tempête provoquée par sa politique sécuritaire renforcée, le président Nicolas Sarkozy a demandé mercredi à ses ministres de "redoubler de dialogue, de pédagogie face aux inquiétudes et interrogations". "Nous ne cèderons pas à ceux qui cherchent la polémique systématique", a-t-il ajouté. La veille, le Premier ministre François Fillon avait appelé à agir "sans laxisme ni excès", se démarquant des propos offensifs tenus pendant l'été par Nicolas Sarkozy et son ministre l'Intérieur Brice Hortefeux. En déclarant la "guerre" à la criminalité, ils avaient ciblé les Français d'origine étrangère et les Roms. Les responsables français ont baissé d'un ton leur rhétorique, alors qu'ils recevaient à Paris le secrétaire d'Etat roumain chargé des Roms, Valentin Mocanu, et celui chargé de la Sécurité publique, Dan Valentin Fatuloiu. Le ministre de l'Immigration Eric Besson a cependant prévenu, dans un entretien avec l'AFP, que deux vols transportant des Roms partiraient jeudi, l'un de Paris (Roissy), avec 158 personnes, et l'autre de Lyon (centre-est) avec 125 personnes. "Il n'y a pas eu de reproche fait par les Roumains" à la France, a déclaré Eric Besson, louant le climat "amical" de la rencontre. "Nous allons mieux coopérer en matière de réintégration" des Roumains dans leur pays, a-t-il assuré. "On ne peut pas parler de tensions" entre les deux pays, a dit de son côté M. Fatuloiu. Un communiqué commun a souligné "la volonté des gouvernements roumain et français de mieux gérer les flux migratoires bilatéraux, de soutenir le renforcement des politiques d'intégration des populations défavorisées". Une visite à Bucarest d'Eric Besson et du secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Pierre Lellouche a été programmée aux 9 et 10 septembre. Ces discussions franco-roumaines, qui se poursuivront jeudi, interviennent alors que le débat sur la ligne sécuritaire française est très vif, alimenté par des déclarations politiques et des mises en garde venues de l'étranger. La commissaire européenne chargée de la Justice et des Droits fondamentaux Viviane Reding a de nouveau confié mercredi voir avec "une certaine inquiétude l'évolution de ces derniers jours en France". A l'ONU, au Vatican et au Conseil de l'Europe, la position française a aussi été critiquée. En France, Nicolas Sarkozy a été attaqué à gauche mais aussi dans son propre camp. Son ennemi juré, l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, a estimé que sa politique sécuritaire est "indigne" et fait porter une "tache de honte" sur le drapeau français. Après plusieurs faits divers médiatiques, M. Sarkozy avait annoncé le 30 juillet que les camps illégaux de Roms seraient démantelés et certains criminels d'origine étrangère déchus de leur nationalité française. Les expulsions devant les caméras de télévision de plus de 200 Roms vers la Roumanie, la semaine dernière, ont marqué le début de la mise en œuvre de ces mesures renforcées, qui établissent un lien entre immigration et insécurité. Eric Besson a cependant déclaré mercredi à l'AFP que 8.313 Roumains et Bulgares avaient été renvoyés depuis le début de l'année dans leur pays. Environ 15.000 Roms vivent en France, où ils bénéficient des règles de libre-circulation de l'UE mais vivent souvent dans des abris de fortune. Après trois mois passés en France, sans domicile ni sources de revenus, ils sont dans l'illégalité et deviennent expulsables.
Source : Le Monde/AFP
L'article intitulé «Mehdi Carcela aurait opté pour le Maroc» paru dans notre édition de mercredi 25 août n'a pas échappé à l'attention de la Fédération belge de football. Un haut responsable de cette institution, qui a préféré garder l'anonymat et qui a contacté la rédaction du «Matin » par téléphone, nous a indiqué que Carcela a définitivement opté pour la Belgique. «J'ai appelé le joueur après avoir lu votre article, il m'a affirmé qu'il jouera pour la Belgique et c'est pour cette raison que je vous ai appelé pour vous le dire», a-t-il précisé.
Et d'ajouter qu'un certain nombre de compensations lui ont été offertes afin ‘'d'arrêter'' son choix sans préciser la nature de ces compensations, encore moins des garanties qui… sont proposées au joueur du Standard de Liège. Selon la même source, Carcela, sélectionné par Georges Leekens, devrait faire son apparition en tant que titulaire les 3 et 7 septembre respectivement contre l'Allemagne et la Turquie pour les comptes des éliminatoires de l'Euro 2012. Cette fois-ci, si l'on croit notre interlocuteur de Bruxelles, tout est clair, le dossier Carcela est définitivement clos à moins d'une volte-face de dernière minute. Une éventualité qu'exclut notre source. Et ce n'est pas tout... Elle nous a indiqué également que les deux jeunes prodiges belgo-marocains Yacine El Ghanassi de la Gantoise et Naïm Aarab, sociétaire de Charleroi, ont été sélectionnés en équipe belge ‘'Espoirs''. Voila ce qui ne va pas plaire à la Fédération royale marocaine de football. Celle-ci a fait les mains et les pieds pour convaincre Carcela de rejoindre les Lions de l'Atlas.
On va sans doute s'en mordre les doigts de voir un jeune talent nous filer entre les mains. Les deux autres ‘'Espoirs'' (El Ghanassi et Aarab) risquent de faire la même chose si la fédé ne se montre pas plus entreprenante sur leurs dossiers. La fédé devra adopter une approche beaucoup plus professionnelle pour approcher ces joueurs qui sont soumis à des pressions énormes au moment de faire le choix entre leur pays d'origine et celui adoptif.
Source : Le Matin
A part les séjours au bord de la plage ou en famille, une fois rentrés, les Marocains résidant à l'étranger sont souvent confrontés à de multiples problèmes. Paperasse administrative, projets, conflits juridiques,… toute une série de soucis préoccupe les Marocains résidant à l'étranger. Toutefois, ils n'ont pas souvent le temps ou le savoir-faire de les résoudre.
Conscients de cette situation, Mohamed Oummadi et Rachid Louafi ont créé un nouveau concept qui est à même de soulager nos concitoyens résidant à l'étranger et leur permettre de passer leurs vacances et rentrer en pays d'immigration en toute tranquillité. A travers leurs associations « Entre les 2 Rives » et « Appel de la Nation », ces deux jeunes ont pensé à prendre en charge tous les problèmes des MRE. Ils ont ainsi uni leurs associations créant ainsi un bureau à Casablanca (Appel de la Nation) et Marseille (Entre les 2 rives). Ces espaces sont ainsi transformés en centres d'écoute pour les MRE qui ont des affaires à régler au Maroc. « Les MRE ont besoin de quelqu'un qui les écoute et soit attentif à leurs doléances. Une fois qu'on reçoit un dossier, on l'analyse et on le transfère à l'un de nos cabinets de conseil partenaire », explique Mohamed Oummadi, président de Appel de la Nation et représentant de l'association « Entre les 2 rives » au Maroc.
Ce jeune marocain qui suit depuis 1996 les difficultés que vivent les MRE a décidé de leur donner un coup de main « professionnel » et surtout du temps pour se concentrer sur les bons côtés de la vie. «Certaines procédures administratives et autres sont en générale très longues et demandent beaucoup de temps. Chose que les MRE n'ont pas », souligne Mohamed Oummadi. Et d'ajouter que des Marocains expatriés croulent souvent sous les problèmes et renoncent à plusieurs droits à cause du manque de temps et de connaissance des rouages juridiques et administratifs. Une fois le lien de confiance établi ces personnes peuvent déléguer tous leurs dossiers épineux aux représentants des deux associations. Ces bénévoles sont en réalité des intermédiaires qui représentent par procuration tous les MRE qui le souhaitent. Ils résolvent tous leurs soucis du paiement des impôts jusqu'à la supervision des projets immobiliers ou autres investissements.
Dans ce cadre, le vice président de l'association « Entre les 2 rives » affirme qu'ils disposent du soutien de plusieurs commissions spécialisées en domaine juridique, immobilier, financier, sportif et de santé,… Ces professionnels résolvent chaque affaire sous le contrôle des membres de «Entre les 2 Rives» et « Appel de la Nation ». «On établit au début le contact entre le client et le cabinet ou l'autorité approprié et on fait après le suivi des dossiers », nous confie M. Oummadi. Pour l'instant, ce nouvel organisme a reçu un tantinet de dossier mais son bureau composé de 7 membres reste optimiste et surtout très enthousiaste quant à l'aide des MRE. Pour faire connaitre leur travail, ces bénévoles assidus et pleins de bonnes volontés n'hésitent pas à présenter leur initiative à l'ensemble des MRE. Dans ce cadre, ils organisent du 19 août au 5 septembre des journées portes ouvertes au centre de formation d'animation culturelle et artistique Loubila à Casa-Anfa.
Et ce de 11h à 15h et de 22h à minuit. Cet évènement leur permettrait de rencontrer les Marocains résidant à l'étranger pendant leur période de vacances et de toucher encore de plus près leurs problèmes. Installés pour l'instant à Casablanca dans un bureau au Centre Loubila, les responsables des deux associations pensent à élargir leur action en ouvrant des antennes dans chaque préfecture de la métropole et même dans d'autres villes du Royaume. «Ces journées portes ouvertes nous permettront de récolter d'abord les problèmes. Prochainement, on pense à organiser des caravanes et à aller vers les MRE dans leurs lieux d'estivage », conclut Rachid Louafi, président de l'association « Entre les 2 rives ». Il est à noter que ces deux organismes unis pour le bien des MRE font également une opération de sensibilisation auprès des Marocains résidant à l'étranger pour leur expliquer de façon pédagogique leurs droits et surtout leurs obligations.
Les associations en bref...
Créée à Marseille en 2004, "Entre les 2 rives" est une association à but non lucratif qui vise à favoriser l'intégration des Marocains résidant à l'étranger. Elle favorise le dynamisme de ces derniers dans la création d'emploi. Parmi ses objectifs figure également la promotion culturelle du Maroc à travers des expositions, conférences, concerts...
Par ailleurs, l'association "Appel de la Nation" a été créée en décembre 2009. Cette dernière coopère avec d'autres organismes et pouvoirs publics pour consolider les valeurs de citoyenneté, du civisme, du dialogue et de la tolérance.
Source : Le Matin
L'Union des étudiants de l'Université de Concordia au Canada offre de multiples services aux étudiants notamment marocains : de l’accueil à l'aide à l'installation, l'orientation ou le logement.
Amine DABCHY, le premier président non canadien de cette association plus que centenaire et attributaire du trophée de meilleur étudiant de l’année de l’Université Concordia. Il a participé aux ateliers des jeunes marocains du monde à Ifrane où SYNERGIES TV l'a rencontré…Suite
Après un premier vol raté vers l’Afrique, un deuxième avion aurait, selon des témoins, déposé la semaine dernière des ressortissants non sénégalais au Sénégal. Des détenus de Frambois ont écrit une lettre de protestation
Après la mort d’un Nigérian, en mars dernier sur le tarmac de l’aéroport de Zurich, alors qu’il était sur le point d’être expulsé, l’Office fédéral des migrations (ODM) avait suspendu les «vols spéciaux». Depuis, ces vols controversés organisés pour renvoyer par la force des requérants déboutés ont repris. Mais le premier voyage vers l’Afrique, le 28 juillet, s’est révélé être un échec: comme l’a souligné la NZZ am Sonntag (15.08.10), un avion de la compagnie Hello a pu débarquer un Malien à Bamako mais n’a ensuite pas obtenu l’autorisation d’atterrir en Gambie, malgré un «feu vert oral» accordé préalablement à l’ODM. L’avion est donc revenu à Zurich, avec cinq Gambiens à son bord. Depuis, un deuxième vol a eu lieu, le 18 août, a appris Le Temps. Avec neuf requérants.
Cette fois, des Gambiens ont bien été débarqués à Banjul, capitale de la Gambie. Mais d’autres, qui refusaient de sortir de l’avion, auraient été lâchés au Sénégal, dans des circonstances troubles, affirment plusieurs témoins. Mohamed D. et Cissé T.*, un Ivoirien et un Malien retenus dans le centre de détention administrative de Frambois (GE), restés en contact avec des expulsés, racontent. «A Banjul, au moins deux Gambiens sont sortis d’eux-mêmes de l’avion, dont notre ami Dembo J. Mais les autorités gambiennes n’ont pas voulu extirper les autres de force (ndlr: la Suisse n’a pas signé d’accord de réadmission avec la Gambie). L’avion est alors parti vers Dakar. Là-bas, un autre de nos amis, Lamine C., qui faisait partie du vol et qui nie être Sénégalais, dit avoir vu des responsables suisses donner 200 francs à des policiers sénégalais pour faire sortir tous les requérants de l’avion. Il y avait des Sénégalais, mais aussi des Gambiens et un ressortissant de Guinée-Bissau. Cela s’est fait par la force. Il y a eu une bagarre dans l’avion.»
Lamine C., contacté au Sénégal, donne la même version des faits. Il est lui-même de père guinéen (Guinée-Bissau) et de mère sénégalaise, ce qui complique les choses. Mais c’est bien comme ressortissant de Guinée-Bissau qu’il a déposé sa demande d’asile en Suisse. Le Temps a aussi appelé Dembo J., en Gambie. Dembo avait déjà fait partie du premier vol, qui après un arrêt au Mali, et l’impossibilité d’atterrir en Gambie, avait fait escale à Dakar sans débarquer personne. Il a décidé, lors du deuxième vol, de sortir de lui-même de l’avion, ayant déjà «trop souffert».
Lors du premier voyage, qui a duré en tout deux jours, il était resté de longues heures ficelé à son siège d’avion, les pieds et les mains ligotés. Au téléphone, il était très éprouvé. «J’ai mal partout et n’ai pas de médicaments. Je n’ai personne de ma famille en Gambie: ils sont tous en France. Je ne veux pas rester ici.» Il parle de «conditions de renvois humiliantes», dit avoir été traité «comme un animal». Lamine C., lui aussi, affirme avoir été ligoté, avec un casque lui maintenant la tête pendant le décollage. Il n’a eu l’autorisation d’uriner que dans un sachet en plastique.
Autre fait troublant: selon les requérants, il n’y avait de personnel médical dans aucun des deux vols spéciaux, dont les coûts sont généralement estimés à 100 000 francs. Mais l’ODM affirme le contraire (lire ci-dessous).
Effrayés par le témoignage de leurs amis, Mohamed D. et Cissé T. ne sont pas restés les bras ballants. Ils ont écrit, «au nom des détenus de Frambois», aux autorités sénégalaises à Dakar, ainsi qu’à Amnesty International. «Les Suisses ont rapatrié des gens à Dakar, moyennant des sommes qu’ils donnent aux agents de l’aéroport, qui acceptent même des ressortissants non sénégalais», écrit Mohamed. «Je vous informe aussi que le consulat du Sénégal à Genève délivre des laissez-passer dans le dos de certains ressortissants d’autres pays. Tout cela n’est que business.»
Les requérants jouent-ils avec leur nationalité dans le seul but de rendre ces renvois controversés encore plus difficiles? Ou alors le Sénégal fermerait-t-il les yeux vis-à-vis de certains requérants aux origines floues en échange de contreparties? L’ODM, lui, met en évidence le fait que l’ambassade du Sénégal a délivré des laissez-passer pour tous les requérants expulsés à Dakar. Et rappelle que ce sont les délégations du pays concerné qui viennent «reconnaître» leurs requérants en Suisse.
Quoi qu’il en soit, l’ODM a par le passé déjà été accusé d’avoir renvoyé des Africains vers un pays qui ne serait pas le leur. L’an dernier, un avocat bâlois, défendant un requérant expulsé vers la Gambie alors que des expertises soulignaient qu’il y avait 70% de certitudes qu’il était bien Guinéen, a été jusqu’à porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg.
Alard du Bois-Reymond, le patron de l’ODM, l’a confirmé le mois dernier déjà (LT du 15.07.10): dès 2011, des observateurs indépendants pourront participer à ces vols spéciaux. Voilà qui devrait permettre d’y voir plus clair sur ce qui se passe réellement lors de ces voyages secrets. En attendant, tant Mohamed que son ami malien avertissent: «Si nous sommes renvoyés au Sénégal alors que nous ne venons pas de ce pays, nous serons prêts à nous sacrifier jusqu’à la mort.»
Source : Le Temps.ch
Soixante-douze migrants clandestins originaires de pays d'Afrique subsaharienne ont été expulsés après avoir tenté de joindre les côtes espagnoles à partir du nord du Maroc, a-t-on appris mardi auprès des autorités régionales.
"Les 72 subsahriens qui étaient à bord d'un zodiac ont été interceptés lundi au large d'Al Hoceima (Méditerranéee) avant d'être expulsés le même jour vers la frontière avec l'Algérie" (est), a indiqué la même source.
"Ces migrants projetaient d'émigrer clandestinement en Espagne", a-t-on poursuivi.
Selon les services de lutte contre l'immigration clandestine, les "migrants subsahariens transitent souvent par l'Algérie avant d'arriver au Maroc".
Lundi, le ministre espagnol de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba a félicité le Maroc pour ses efforts "importants" en matière de lutte contre les "réseaux de trafic des migrants et de traite des êtres humains, ce qui a permis, selon lui, de tarir les flux migratoires illégaux".
Source : Aufait/AFP
Une bande dessinée diffusée sur la chaine koweitienne Al Watan a suscité la colère chez des Marocains de tous bords, des officiels mais aussi de la société civile. A l’affiche du film d’animation dénommé « Bu Qatada et Bu Nabeel », des Marocaines qui sont prêtes à tout, pour avoir un époux koweïtien. Si le diffuseur a présenté des excuses, de même que l’Etat du Koweït, la réaction marocaine ne s’est pas fait attendre.
La comédie d'animation incriminée, basée sur des caricatures du journal Al Watan, a montré dans son 8e épisode, deux personnages principaux dans la ville d'Agadir, où ils ont rencontré deux Marocaines. La maman des deux gadiries aurait versé une potion magique dans le café qu'elle a servi aux deux visiteurs. Une façon de leur jeter un sort, et s’assurer qu’ils tombent sous le charme des filles afin de les marier.
Indignation et condamnation au Maroc
Dans un précédent épisode, des références sont faites au Maroc comme un pays dans lequel, la corruption, l’incantation et la danse sont monnaie courante.
Les manifestations de mécontentement et d’indignation se sont multipliées. Entre campagne de mailing à Al Watan, des groupes sur Facebook, comme nous a rapporté Bigbrother.ma, l’image du Maroc véhiculée dans l’animation, n’a pas été bien accueillie par l’opinion publique marocaine. Le Royaume a même réagi officiellement par la voie de son ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri. Ce dernier a condamné sur Al Arabiya, la série animée et a déclaré que le gouvernement prendra les mesures nécessaires pour assurer le suivi sur la question. « Il est absolument inacceptable de manipuler les Marocains de cette manière, même sur une chaîne privée arabe », a-t-il dit.
Excuses implicites…
Alors qu’ils sont accusés de diffamation intentionnelle, les auteurs de la bande dessinée ont présenté des excuses au peuple marocain, mais ont réitéré que la bande dessinée, n'avait pas pour but d'offenser les Marocains. Le journal Al Watan (affilié à la station de télévision) a, selon Al Arabiya, présenté des excuses formelles sous le titre « Tout l'amour et le respect pour le Maroc ».
Toutefois, le quotidien a écrit que la bande dessinée mise en cause, « se focalisait en premier lieu sur les Koweïtiens, leur comportement au Maroc ». Certes, mais ses créateurs auraient pu trouver une autre façon de montrer la conduite des Koweïtiens, partant de là, les ressortissants des pays du Golfe au Maroc, sans pour autant heurter la sensibilité des Marocains.
Malgré les excuses formulées par les auteurs et l’Etat du Koweït, en signe de « représailles » de la diffusion de « Bu Qatada et Bu Nabeel », un hacker Marocain a piraté, le site internet d’Al-Diwan Al-Amiri (voir capture d’écran sur Bigbrother). Ce dernier est le siège social et le centre permanent des dirigeants du pays. Autrement dit, le siège de l’exécutif koweïtien.
Source : Yabiladi
Un festival du film marocain, le premier du genre aux Etats-Unis, se déroulera les 29 et 30 octobre prochain à New York.
Cet événement, organisé par la Fondation Haut Atlas (HAF), en partenariat avec "Tribeca Cinemas" de New York, connaîtra la projection d'une douzaine de films de différents réalisateurs marocains.
"Les films que nous avons sélectionnés seront fascinants, non seulement pour les Marocains résidant aux Etats-Unis, mais aussi pour les Américains ayant visité le Maroc", a affirmé Dan Cahill, vice-président du Festival.
Bon nombre de films programmés "vont briser les stéréotypes que beaucoup de personnes aux Etats-Unis se font sur la vie dans un pays musulman et promouvoir une meilleure compréhension entre nos deux pays", a relevé, de son côté, le 2ème vice-président du Festival, Richard Alleman.
Ainsi, cette première édition sera une occasion pour familiariser les cinéphiles avec la production cinématographique marocaine, à travers une sélection d'oeuvres traitant de thèmes profondément ancrés au sein de la société marocaine contemporaine, dont l'harmonie entre tradition et modernité et la promotion des droits de la femme.
Ce rendez-vous cinématographique permettra aussi, selon les organisateurs, de faire connaître, auprès des cinéphiles et des critiques étrangers, un nouveau cinéma marocain de plus en plus sophistiqué qui reflète la culture à la fois diversifiée et fascinante du Royaume.
Une projection d'oeuvres de cinéastes marocains en herbe sera également au programme de cette édition.
Créée en 2000 par d'anciens volontaires du Corps de la Paix, la HAF oeuvre pour la réalisation de projets ruraux communautaires au Maroc, en partenariat avec des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux.
Source : MAP
Regard incriminant, accusations mensongères, l'immigré marocain est le souffre-douleur de la société espagnole . Les fouilles policières et les accusations à l'emporte-pièce sont le quotidien de nombreux immigrés en Espagne…Suite
Les employées de maison d'origine étrangère sont souvent victimes d'abus et de mauvais traitements de la part de leurs employeurs aux Etats-Unis, parmi lesquels figurent souvent des diplomates…Suite
Si l'immigration marocaine aux États-Unis n'est pas récente, elle ne devient vraiment visible qu'au début des années 80. La communauté se concentre plutôt vers le New Jersey, la Pennsylvanie et la Virginie avec de très nombreux d'itinéraires réussis.
Abdelali JAWAD est lui installé en Floride où il a créé une entreprise d'import / export. Il entreprend d'attirer les investisseurs américains de plus en plus intéressés par les potentialités économiques du Maroc, sa stabilité, son positionnement et sa dynamique. Abdelali explique à l'équipe de Synergies TV sa démarche et son regard sur le Maroc en mouvement…Suite
Le ministre de l'Intérieur, Taieb Cherqaoui, et son homologue espagnol, Alfredo Perez Rubalcaba, ont rappelé la qualité exceptionnelle de la coopération entre les services des ministères de l'Intérieur des deux pays et les résultats probants auxquels elle a abouti.
Dans un communiqué conjoint rendu public au terme d'une réunion de travail tenue lundi à Rabat, les deux ministres ont également réitéré leur détermination à continuer la coordination et la concertation à travers les contacts permanents et réguliers. Ils ont, en outre, rappelé la solidité des relations fraternelles qui unissent Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, et Sa Majesté le Roi Juan Carlos.
Voici le texte de ce communiqué :
«M. Taieb Cherqaoui, ministre de l'Intérieur du Royaume du Maroc, accompagné de Mohammed Saad Hassar, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, et Alfredo Perez Rubalcaba, ministre de l'Intérieur du Royaume d'Espagne, ont tenu, le 23 août 2010, une réunion de travail à Rabat. Cette réunion, à laquelle ont pris part également les hauts responsables sécuritaires des deux pays, a été l'occasion pour les deux ministres de rappeler la solidité des relations fraternelles qui unissent Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, et Sa Majesté le Roi Juan Carlos, ainsi que les relations profondes qu'entretiennent les gouvernements des deux pays et les deux peuples, qui partagent leur attachement aux valeurs de la démocratie, de liberté et de tolérance.
Les deux ministres ont rappelé, durant cette rencontre, la qualité exceptionnelle de la coopération entre les services des ministères de l'Intérieur des deux pays et les résultats probants auxquels elle a abouti, tout en affichant leur détermination à la consolider davantage. Les deux ministres ont également passé en revue les questions prioritaires de la coopération bilatérale entre leurs départements respectifs, notamment celles relatives à la migration, au trafic de drogues, au terrorisme et à la coopération sécuritaire. Concernant la gestion migratoire, les deux ministres ont réitéré leur engagement pour une approche globale et intégrée, conformément à l'esprit de la Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, tenue à Rabat, en juillet 2006, et qui a fait du respect des droits et de la dignité des émigrés une des priorités de l'action commune dans ce domaine.
Dans ce cadre, le ministre espagnol, Alfredo Perez Rubalcaba, a affirmé que le Maroc demeure un allié stratégique, crédible et responsable, tout en le félicitant pour ses efforts importants en matière de lutte contre les réseaux de trafic des migrants et de traite des êtres humains, ce qui a permis de tarir les flux migratoires illégaux. Evoquant le trafic de drogues, les deux ministres se sont félicités des résultats positifs enregistrés par le Maroc, ce qui a permis de réduire sensiblement les surfaces cultivées en cannabis et la saisie de grandes quantités de drogues, ainsi que le démantèlement d'un nombre important de réseaux. Afin de consolider ces résultats, les deux parties ont convenu de réactiver le groupe mixte anti-drogue afin d'établir, dans les meilleurs délais, une stratégie d'action commune, visant la lutte contre les nouvelles formes de trafic, particulièrement celles qui concernent les drogues dures et les modus operandi des réseaux, particulièrement le blanchiment d'argent.
Les deux ministres ont aussi discuté des moyens de lutter contre la menace terroriste dans leurs pays respectifs, et ont réaffirmé leur engagement à coordonner et renforcer leur action commune afin de faire face aux défis que représente le terrorisme dans la région sahélo-saharienne, et ses répercussions sur l'ensemble des pays du Maghreb et du pourtour méditerranéen.
Concernant la coopération sécuritaire, les deux ministres ont convenu de rehausser le niveau de coopération entre les services de leurs départements respectifs.
Dans ce sens, il a été décidé de réactiver les rencontres périodiques du groupe mixte de sécurité, et la mise en place de commissariats conjoints, ainsi que l'augmentation du nombre d'officiers de liaison et le perfectionnement de leur action.
De son côté, Taieb Cherqaoui a remercié l'Espagne pour sa contribution positive à la réussite de l'''opération Transit''.
A la fin de cette réunion, les deux ministres ont réitéré leur détermination à continuer la coordination et la concertation à travers les contacts permanents et réguliers. Dans ce sens, Taieb Cherqaoui a annoncé qu'il effectuera une visite en Espagne dans les meilleurs délais''.
Volonté de Madrid de renforcer la coopération avec le Maroc
Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, a exprimé la volonté de son pays d'uvrer au renforcement des liens de coopération avec le Maroc. «J'ai exprimé à Sa Majesté le Roi la volonté et la disposition du gouvernement espagnol de renforcer la coopération avec le Royaume du Maroc afin de garantir la liberté et la sécurité de nos deux peuples», a déclaré Perez Rubalcaba à la presse, à l'issue de l'audience que lui a accordée le Souverain lundi au Palais Royal de Casablanca. Le ministre espagnol, qui s'est dit «très honoré» de cette audience royale, a souligné la disposition de son gouvernement d'uvrer avec le Maroc pour maintenir au même niveau les relations entre les deux pays voisins. Auparavant, Alfredo Perez Rubalcaba avait eu des entretiens avec son homologue marocain, Taieb Cherqaoui, axés sur la coopération sécuritaire, la lutte contre la migration illégale, le trafic de stupéfiants, le crime organisé ainsi que le terrorisme.
Source : Le Matin
La Défenseuse du Peuple espagnol par intérim (Ombudsman) Maria Luisa Cava de Llano, a annoncé avoir déposé le 13 août un recours auprès du Tribunal Constitutionnel contre la loi catalane dite d'Accueil et d'Intégration des immigrés suscitant une levée de boucliers au sein de la classe politique catalane.
Approuvée en avril dernier par environ 90 pc des voix des députés de Catalogne, cette loi fait notamment obligation aux immigrés désireux de s'installer dans cette riche région du nord-est de l'Espagne d'apprendre et de parler le catalan.
Pour Mme Cava de Llano, cette disposition serait contraire à la Constitution espagnole qui stipule dans son article 3 que le castillan est la langue officielle de l'Etat espagnol.
Immédiatement après l'annonce de cette décision, rapportée d'abord par la presse locale avant d'être confirmée par l'institution du Défenseur du peuple, l'ensemble des partis catalans, à l'exception des représentants du Parti Populaire catalan (PPC) et du Groupe mixte, sont montés au créneau pour dénoncer cette initiative allant même jusqu'à accuser Mme Cava de Llano de connivence avec le Parti populaire (PP, opposition), qui a été à l'origine d'un recours pour inconstitutionnalité déposé précédemment auprès de la même juridiction contre le Statut d'autonomie catalan élargi, adopté en 2006.
Dans son jugement, rendu le 27 juin dernier, la cour considère que 14 parmi les 223 articles de ce Statut étaient partiellement ou totalement contraires à la Constitution espagnole. Le président socialiste du gouvernement autonome de Catalogne José Montilla ne rate aucune occasion pour clamer haut et fort que la loi d'Accueil et d'Intégration des immigrés sera belle et bien appliquée en dépit de ce recours.
Aux yeux de M. Montilla, leader du Parti Socialiste de Catalogne (PSC) qui dirige une coalition gouvernementale tripartite, le recours introduit contre la loi catalane "n'a aucun sens" dans la mesure ou Mme Cava de Llano "qui occupe ce poste à titre provisoire ne dispose pas de la légitimité requise pour entreprendre une telle initiative". "Elle devrait démissionner", a-t-il déclaré à la presse, rappelant qu'elle a été députée du PP, "ce qui, d'après lui, démontre encore une fois l'hostilité absolue de ce parti envers l'autogouvernement de Catalogne".
Le recours d'une loi nécessite l'aval de 50 députés et d'autant de sénateurs, selon le responsable catalan. "Ce recours est motivé par des considérations partisanes, en ligne avec la politique défendue par le PP, contraire à ce tout est de nature à promouvoir le statut d'autonomie", a accusé le chef de l'exécutif catalan qui a estimé que si les immigrés commencent par apprendre le catalan, ils pourraient par la suite apprendre facilement la langue espagnole. Mais s'ils apprennent l'espagnol, ils ne vont jamais apprendre le catalan, a-t-il dit dans un entretien publié dimanche par la Razon.
Même son de cloche chez les autres membres de la coalition gouvernementale catalane. "Nous allons appliquer cette législation, abstraction faite de la décision qui sera prise par le Tribunal constitutionnel", a pour sa part renchéri le secrétaire catalan chargé de l'Immigration, Oriol Amoros.
"Nous n'avons en aucun cas l'intention de modifier cette loi, dont la mise en œuvre s'avère nécessaire et urgente pour la Catalogne", a souligné M. Amoros, membre du parti ERC.
D'après lui, les immigrés qui ont afflué en Catalogne ces dernières années sans aucune formation sont ceux qui souffrent le plus de la crise économique.
Abondant dans le même sens, le parti nationaliste catalan Convergence et Union (CiU, opposition), a qualifié le recours introduit par la Défenseuse du peuple d'"agression envers l'autogouvernement de Catalogne". Il s'agit d'"un manque de respect à l'égard de l'autonomie du parlement catalan" et d'une "régression démocratique", a de son coté estimé Josep Lluis Cleries, député CiU à la chambre catalane.
"Le rejet de la loi d'Accueil et d'Intégration suppose la fin d'une étape dans les relations entre la Catalogne et l'Espagne", a prévenu de son coté le secrétaire général adjoint de CiU, Felip Puig dans un entretien à TV3.
Pour le moment, la Défenseuse du peuple espagnole réfute toutes les accusations des partis catalans, affirmant qu'elle ira jusqu'au bout dans sa démarche.
"Pour nous, cette loi établit une préférence linguistique pour le catalan au détriment du castillan, en matière de formation, d'information et de prestation de services pour l'accueil des immigrés (...), ce qui est contraire à l'article 3 de la Constitution de l'Espagne". La haute juridiction a avalisé l'article stipulant que les Catalans doivent connaître la langue catalane, co-officielle dans la région, mais jugé inconstitutionnelle la référence qui la définit comme langue "préférentielle" au castillan, a-t-elle insisté.
De leur coté, les associations des immigrés sont divisées sur ce sujet. "On ne peut exiger aux immigrés des choses plus que le reste des citoyens", a déclaré Kamal Rahmouni, président de l'Association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME), qualifiant de "respectable" la décision de la Défenseuse du peuple.
Il a toutefois estimé que les immigrés doivent connaître les deux langues l'espagnol et le catalan s'ils vivent en Catalogne. "C'est un moyen d'intégration, mais ça ne doit pas être une condition pour accéder à un poste de travail", a insisté le président d'ATIME.
De son coté, le président de la Fédération des Associations des Immigrés et réfugiés en Espagne (FERINE), Victor Saez a exprimé son soutien à l'initiative de Mme Cava de Llano, qualifiant cette loi de "négative pour l'intégration des étrangers".
En revanche, les associations des travailleurs pakistanais et sénégalais en Catalogne ont exprimé leur soutien à la loi catalane, tout en dénonçant le recours introduit contre cette législation.
Elles ont annoncé qu'elles envisagent d'entreprendre prochainement une série d'actions pour manifester leur appui à la loi votée par le Parlement catalan et protester contre l'initiative de la Défenseuse du peuple.
Source : Casafree/MAP
Du 2 au 10 août, les Français ont pu croiser d'étonnantes affiches qui ont fleuri sur plus de six mille panneaux publicitaires répartis sur tout leur territoire national. Imprimées en couleurs sur grand format, elles mettaient en scène soit un bœuf charnu soit une poule dodue qui dressait la tête et tendait le cou. Un grand slogan donnait la signification : «Fièrement halai!». La campagne était signée «Isla Dence», la première marque de charcuterie halal en France, propriété de la société Zaphir qu' a créée en 1990, et que dirige, l'industriel Jean-Daniel Hertzog…Suite
La population résidante permanente de la Suisse a augmenté de 84'000 personnes en 2009, soit 1,1%, pour atteindre 7'785'800 habitants à la fin de l'année, selon les chiffres définitifs de l'Office fédéral de la statistique (OFS). On observe une baisse du solde migratoire de 24% et une hausse de l'accroissement naturel de 2,3% par rapport à l'année précédente. L'évolution de la population est plus marquée dans les zones urbaines (+1,2%) que dans les zones rurales (+0,9%). La population résidante permanente de la Suisse atteint 7'785'800 personnes au 31 décembre 2009. Elle a donc augmenté de 84'000 habitants, soit 1,1% de plus que l'année précédente. Cette croissance est inférieure à celle que l'on a pu observer en 2008 (1,4%), qui avait enregistré un solde migratoire particulièrement important, lié notamment à la bonne conjoncture économique, ainsi qu'à l'introduction de la libre circulation complète des personnes avec les 17 pays de l'Union européenne (UE) et les pays de l'AELE.
Source : Confédération suisse
Le pape Benoît XVI et deux hommes d'Eglise français ont exprimé dimanche leur désapprobation, après les expulsions de Roms par les autorités françaises dans le cadre de la politique sécuritaire renforcée du président Nicolas Sarkozy.
Devant des pèlerins français, dimanche à sa résidence d'été de Castel Gandolfo, le pape a appelé à l'accueil des hommes de toutes origines.
"Les textes liturgiques de ce jour nous redisent que tous les hommes sont appelés au salut. C'est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue", a-t-il déclaré lors de la prière de l'Angelus. "Chers parents, puissiez-vous éduquer vos enfants à la fraternité universelle", a-t-il ajouté.
Le pape n'avait pas encore pris position sur les renvois de Roms en Roumanie et en Bulgarie, leurs pays d'origine. Mais les mesures françaises avaient été critiquées par le secrétaire du Conseil pontifical pour les migrants et les gens du voyage, Agostino Marchetto.
Il avait déclaré vendredi à l'AFP que "les expulsions en masse de Roms vont à l'encontre des normes européennes".
"Il y a un principe de proportionalité dans les réactions qu'on peut avoir vis-à-vis des délinquants. On ne peut pas généraliser et prendre tout un groupe de personnes et les expulser. La responsabilité est personnelle, elle n'est pas collective", avait-il précisé.
Après plusieurs faits divers médiatiques, Nicolas Sarkozy avait annoncé fin juillet que les camps illégaux de Roms seraient démantelés et certains criminels d'origine étrangère déchus de leur nationalité française. Ces mesures établissant un lien entre immigration et insécurité ont commencé d'être mises en application jeudi et vendredi, avec l'expulsion vers la Roumanie et la Bulgarie de plus de 200 Roms.
Cette politique s'est attirée les critiques de la gauche française, de quelques responsables de droite, mais aussi de dirigeants roumains, du Conseil de l'Europe et de l'ONU.
Dimanche, en écho aux propos de Benoît XVI, deux hommes d'Eglise français ont confié leur émotion et même leur colère.
Le père Arthur, un prêtre de Lille (nord), a fait savoir qu'en signe de protestation contre le sort réservé aux Roms, il avait écrit au ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux pour refuser la médaille de l'Ordre national du Mérite, l'une des plus hautes distinctions françaises qui lui a été attribuée.
"Je prie, je vous demande pardon, pour que M. Sarkozy ait une crise cardiaque", a-t-il même déclaré dans un premier temps après la messe, avant d'assurer un peu plus tard dans la journée qu'il regrettait ces propos. "Depuis trois mois, c'est une guerre que cette communauté subit", a ajouté le père Arthur, très engagé dans la défense des Roms. L'archevêque d'Aix-en-Provence et d'Arles (sud-est), Mgr Christophe Dufour, a de son raconté avoir été témoin du démantèlement d'un camp de Roms, jeudi dernier.
"Des caravanes ont été détruites. Je ne mets pas en cause les forces de police qui obéissent aux ordres. Mais je demande le respect des personnes et de leur dignité", a-t-il déclaré dimanche dans un communiqué. "Les discours sécuritaires qui peuvent laisser entendre qu'il y a des populations inférieures sont inacceptables. Ces personnes, citoyens européens, vivent pour la plupart paisiblement ici", a-t-il ajouté.
La position de fermeté du gouvernement français a été rappelée au cours du week-end par Brice Hortefeux, pour qui elle "rassemble les Français".
Les critiques, assure-t-il, émanent essentiellement du "petit milieu politico-médiatique parisien" et de "la gauche milliardaire".
24/08/2010
Source : Le Matin
Confrontant des CV similaires postés de trois communes franciliennes, cinq chercheurs du Centre d'études de l'emploi ont mis en évidence l'influence du lieu de résidence, du sexe et de l'origine sur l'obtention d'un emploi. Il ressort que la discrimination affecte avant tout les femmes d'origine marocaine résidant dans des communes réputées défavorisées.
Habiter dans une banlieue réputée défavorisée peut réduire les chances d'être embauché. Ce n'est pas une surprise, mais, jusqu'à présent, peu d'études l'avaient démontré. Cinq chercheurs du Centre d'études de l'emploi (CEE) ont comblé cette lacune. Les résultats de leur travail confirment le rapport négatif entre banlieue défavorisée et obtention d'un emploi. Au final, pour des profils en tous points similaires, l'écart entre le plus faible et le plus fort taux de réponse peut atteindre presque 10 points.
Mais les chercheurs du CEE apportent toutefois quelques nuances, grâce à une grille d'analyse qu'ils ont voulue très serrée. Ils ont utilisé la méthode du testing, consistant à créer des profils fictifs de demandeurs d'emploi. Dans ce cas précis, de jeunes diplômés à bac + 5, qui postulent à des postes de développeur informatique. Trois communes du Val-d'Oise ont été retenues : une ville réputée aisée, Enghien-les-Bains, une ville plutôt défavorisée et présentée de façon négative dans les médias, Villiers-le-Bel (où des émeutes ont eu lieu en 2007), et une ville réputée défavorisée mais pas médiatisée comme telle, Sarcelles. Ces trois collectivités à équidistance du centre de Paris.
Douze profils fictifs créés
En plus de l'influence du lieu de résidence sur la propension à être embauché, les chercheurs ont voulu ajouter le facteur de l'origine et du sexe. Douze profils fictifs ont ainsi été créés : quatre par ville, deux hommes et deux femmes, un homme et une jeune femme ayant des noms à consonance marocaine, les deux autres des noms à consonance française. Les candidats avaient des CV très similaires en termes d'études et d'expériences professionnelles.
Enghien plus que Sarcelles
De ces douze profils, il ressort que la discrimination territoriale affecte avant tout les femmes d'origine marocaine résidant dans des communes réputées défavorisées : le taux de réponse à leurs candidatures et de 13,7 % à Sarcelles, à peine 15 % à Villiers-le-Bel. Alors que pour une jeune femme d'origine marocaine résidant à Enghien, les chances montent à 19,5 %. A l'inverse, être d'origine marocaine et vivre dans une commune défavorisée n'est pas systématiquement discriminant pour les jeunes hommes. Le taux de réponse positive pour ceux résidant à Sarcelles est légèrement supérieur (19,2 %) à celui des jeunes d'origine marocaine résidant à Enghien (18,6 %).
Les mieux placées sont les jeunes femmes d'origine française résidant à Enghien, avec un taux de réponse à leurs candidatures de 22,5 %. Si, par contre, elles résident à Villiers-le-Bel, leurs chances se réduisent à 17,9 %. En revanche, l'étude est loin de constater des discriminations de genre : les femmes d'origine française résidant à Sarcelles ou Enghien ont ainsi un taux de réponse supérieur aux hommes.
24/08/10
Source : Les Echos.fr
Les services de la marine royale ont arrêté, lundi au large d'Al Hoceima, 72 Subsahariens, dont 20 femmes et trois nourrissons, candidats à l'émigration clandestine.
Ces personnes, qui projetaient d'émigrer clandestinement en Espagne, ont été arrêtées à bord d'un zodiac, qui a pris le départ du cap Kilates, relevant de la province de Driouech, indique-t-on de source sécuritaire.
Les émigrés clandestins ont été déférés devant les services sécuritaires pour complément d'enquête.
Source : MAP
La place de l'islam dans la société américaine est-elle en passe de devenir un sujet majeur de la campagne pour les élections de mi-mandat du 2 novembre? Ils étaient plusieurs centaines à s'invectiver dimanche à New York, séparés par un cordon de policiers. «Pas de mosquée!», criaient les uns, reprenant des chants patriotiques et brandissant des affiches où le mot «charia» apparaissait en lettres dégoulinantes de peinture rouge sang. «Peu importe ce que les bigots disent, les musulmans sont bienvenus», scandait l'autre groupe de manifestants.
Ce face-à-face tendu en dit long sur la virulence du débat national que suscite depuis le début de l'été le projet de construction d'un centre islamique à deux rues de Ground Zero, site des attentats du 11 septembre 2001, jugé sacré par de nombreux Américains. Le Parti républicain et une grande partie des familles de victimes ont protesté contre un projet perçu comme une provocation inutile. Invoquant la liberté de pratique religieuse comme «l'une des raisons majeures de la création de l'Amérique», le maire démocrate de New York, Michael Bloomberg, un Juif, a au contraire soutenu fermement la démarche, y voyant le symbole de la capacité du pays à surmonter ses divisions et à rallier les partisans d'un islam modéré. En ligne avec cette approche, dont il avait souligné l'enjeu dans son discours du Caire en 2009, Barack Obama s'est invité dans le débat pour expliquer que les musulmans avaient le droit de construire ce centre près de Ground Zero.
Des mots qui pourraient lui coûter politiquement cher, même s'il a refusé de dire si le projet devait être mis en œuvre, vu l'opposition qu'il suscite. Tout à son idéal de réconciliation de l'Occident avec l'Islam, le président semble avoir sous-estimé les appréhensions de la société américaine. Dimanche, certains responsables musulmans impliqués dans le projet n'ont pas exclu que le lieu de construction puisse être déplacé pour apaiser les esprits.
Méfiance grandissante
Le fait est que la question de l'islam suscite une inquiétude grandissante dans une Amérique qui n'abrite pourtant qu'une toute petite minorité de musulmans (à peine 1% de la population, contre environ 10 % en France). L'attentat perpétré cet automne sur la base militaire de Fort Hood par un officier américain musulman a profondément marqué les esprits, réveillant la peur d'une «cinquième colonne» islamiste prête à frapper le pays dans le dos. La découverte de l'implication de musulmans américains dans plusieurs projets d'attentats avortés, comme celui de Times Square, a accru les soupçons d'une nation qui pensait son modèle d'intégration des minorités supérieur à celui de l'Europe.
Loin de se limiter à la polémique de New York, les oppositions à la construction de mosquées se multiplient à travers le pays, de la Floride au Tennessee. Dans cet État conservateur de la «ceinture de la Bible», trois projets de mosquées ont poussé des centaines de personnes à descendre dans la rue, pour «garder le Tennessee libre de tout terrorisme». «Nous n'avons jamais éprouvé un tel degré d'hostilité», confiait hier dans le Washington Post le professeur Saleh Sbenaty, un musulman syrien installé depuis trente ans en Amérique, et responsable de l'expansion de la mosquée de Murfreesboro, près de Nashville.
Selon un sondage de Time Magazine, 43% des Américains ont une vision négative de l'islam. Cette méfiance grandissante rejaillit sur le président, dont beaucoup d'Américains n'apprécient guère les gestes d'ouverture vers le monde islamique, alors que les boys tombent sous les balles des talibans en Afghanistan. «C'est un musulman, il n'est pas des nôtres !», confiaient ce week-end, dans le Wyoming, trois cow-boys après une soirée arrosée. Selon un sondage du Pew Center, près de 20% des Américains partagent cette opinion. Invoquant le deuxième nom d'Obama, Hussein (celui de son père, kenyan), et le fait qu'il ne se soit pas choisi de paroisse chrétienne à Washington, ils sont persuadés que le président a menti sur son lieu de naissance et sa religion, tirant leurs «informations» des sites de théories du complot qui pullulent sur Internet.
Le danger est que ces théories de la conspiration sont également présentes dans les milieux musulmans, où beaucoup se disent persuadés que le 11 Septembre a été fomenté par les Juifs d'Amérique et le Mossad pour justifier la guerre américaine en Afghanistan. Selon le Washington Post, deux imams ayant travaillé avec l'imam Feisal Abdul Rauf, inspirateur bien intentionné du projet de centre islamique de New York, avaient émis des opinions de ce type au lendemain des attaques. Rauf, en visite à Bahrein pour un voyage sponsorisé par le département d'État, s'est contenté d'appeler à l'«harmonie», défendant la Constitution américaine et les droits qu'elle procure.
Source : Le Figaro
Séminaire:"Émancipation et Droits de la Femme Marocaine"
Le CCME soutient l'organisation du séminaire intitulé «Émancipation et Droits de la Femme Marocaine». Un séminaire organisé par EMCEMO (Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling) à Amsterdam le 4 septrembre 2010.
« Une année chez les Français» est le nouveau roman que vient de publier le romancier Fouad Laroui chez les éditions Julliard. Il sera disponible au Maroc début septembre…Suite
L'expérience de Alamjadid a eu un succès phénoménal dans les pays où elle a été menée. En effet, en Allemagne, en Russie et en Espagne, des réseaux nationaux sont nés car leurs créateurs sont partis du même constat que le notre: les réseaux globaux ne sont pas adaptés à nos réels besoins. Nous avons réalisé une étude de marché auprès de 59Ôpersonnes, à qui nous avons demandé ce qu'ils voulaient avoir comme fonctionnalités sur le site. Les résultats nous ont permis de déterminer les centres d'intérêts des internautes marocains et de créer un site qui leur soit adapté…Suite
Pour ce « Marocains résidant à l’étranger", tout est sujet d'un sketch. Rencontré récemment, l'humoriste D'jal parle de son « One man groove, 100% marocain"…Suite
Le nouveau film «Mosquée» de Daoud Aoulad Syad vient d’être sélectionné au Festival international de cinéma de San Sebastian. Né à l’occasion du tournage du film «En attendant Pasolini», l’histoire raconte la vie d’un homme dont la vie a été bouleversée par l’arrivée d’une mosquée de décor. Entretien avec Daoud Aoulad Syad, autour de cette histoire extraordinaire.
C’est l’histoire de quelqu’un de simple qui vit tranquillement. Un film arrive dans le village, il loue son terrain pour les décors et il se retrouve sans rien. C’est une histoire extraordinaire. Le film raconte la quête qu’il mène pour récupérer son terrain» nous explique le réalisateur Daoud Aoulad Syad. L’idée de ce film est née d’une histoire vraie. Alors qu’il tournait son dernier film «En attendant Pasolini», Daoud Aoulad Syad cherchait pour tourner une grande place dans le désert, avec un grand arbre, sorte de décor idéal. Il réussit à trouver cet endroit, vers Zagora, mais sans rien autour. Pour les besoins du tournage, l’équipe loue le terrain et construit les décors autour de la place, avec des boutiques, des maisons et une petite mosquée. Puis, la fiction se confond avec la réalité… «Tout se passait très bien. Les gens du village faisaient les figurants pendant le tournage. Puis lorsque nous avons commencé à tourner la première semaine, à l’heure de la prière, les gens sont venus prier dans notre mosquée de décor, même s’il s’agissait juste d’une devanture. Cela nous faisait sourire au début», raconte le réalisateur au Soir échos. Puis, peu à peu, la mosquée a pris de plus en plus d’importance aux yeux des habitants. «Le monsieur qui m’a loué le terrain m’a demandé s’il pouvait mettre un cadenas pour fermer la porte de la mosquée en dehors des heures de tournage. On est parti de Zagora pour Ouarzazate pendant 2 ou 3 semaines. Durant notre absence, les villageois se sont réunis pour demander au propriétaire d’ouvrir le cadenas de la mosquée, et il n’a pas pu dire non », poursuit-il. Ce qui au début pouvait faire sourire est devenu un réel problème pour le propriétaire du terrain où avait été construite cette fausse mosquée. «C’est devenu une vraie mosquée pour eux. Le monsieur ne pouvait plus récupérer son terrain. Or avant le film, il vivait dessus, c’était terrible pour lui», déclare Daoud Aoulad Syad. Dans son nouveau film «Mosquée», il raconte sous forme de fiction cette histoire vraie, centrée sur la vie de cet homme qui a vu sa vie chamboulée par l’arrivée d’une mosquée de décor sur son terrain. En quelques semaines de tournage, il s’est retrouvé dans une situation délicate, il n’avait plus rien pour vivre et les gens voulaient venir dans la mosquée.
Le tournage s’est déroulé dans la région de Zagora, après une année de préparation du film, pendant 6 semaines. «Un bon tournage, c’était un plaisir» nous confie Daoud Aoulad Syad. L’avenir de cette nouvelle réalisation s’annonce bien. Le film «Mosquée» vient tout juste d’être nominé pour la sélection officielle de San Sebastian, 4e Festival de cinéma du monde. «C’est le seul film arabe et africain de la compétition. Cela m’a fait très plaisir. C’est un rêve d’être sélectionné dans un festival aussi prestigieux que San Sebastian, à la fois pour le film mais aussi pour le cinéma marocain» nous déclare-t-il. Quant à la fin de l’histoire, à savoir si l’homme a pu retrouver son terrain, ou si la mosquée est toujours érigée sur ses terres, rendez-vous dans les salles de cinéma pour voir le film, dont la sortie est prévue vers la fin de l’année.
23 août 2010
Source : Le Soir
Comment passe-t-on le ramadan en tant que Marocaine vivant en Europe ? Notre série de témoignages nous conduit en Allemagne, à Bonn, chez Saloua, Allemande d'origine marocaine. La fondatrice de Lifemakers Germany, association de droits humains, apprécie beaucoup ce mois spirituel mais aussi les nombreuses discussions avec des non-musulmans, discussions qui aident à franchir les barrières de la peur...
- Yabiladi : Qu'attendez vous du ramadan qui arrive en plein mois d'août cette anée?
- Saloua : La même chose que du ramadan en décembre : spiritualité, amour du prochain, patience, miséricorde, et réussir enfin à ne pas regarder qu'avec les yeux, mais aussi avec le cœur.
- Craignez-vous la chaleur, la soif, les très longues journées?
- Ces quelques heures de jeûne en plus, ca ne change plus grand chose. La personne qui a décidé de montrer à son corps qui est le chef ressentira la satisfaction. Celui qui bois beaucoup et qui mange peu de graisse, assez de glucides, vitamines et des protéines après le ftour et pour le Shour, va passer la journée facilement, avec bravoure. La faim et la soif m'inquiète beaucoup moins que le manque de compréhension de certains concitoyens qui ne comprennent pas qu'on puisse aussi prendre au sérieux la religion en tant que musulman européen.
- Quel est le rythme que vous adoptez pendant la journée ?
- Je continue à travailler normalement, même plus efficacement, car je peux me concentrer pleinement sur le travail. Le sang circule dans le cerveau plutôt que dans l'estomac. La seule chose qui change, c'est qu'on se met à table seulement avant et après le lever du soleil pour manger.
- Vous levez-vous pour le Shour? Allez vous dormir pendant la journée?
- Vu que je travaille, la sieste, c'est pas possible. De toute façon, ça te rend plutôt nerveux, en tout cas pour moi. Je préfère rester réveillée et me réjouir d'avance à retrouver mon lit tard le soir. Naturellement, je me lève pour le Shour, car je ne veux pas laisser passer la bénédiction que l'on reçoit, comme le promettait le prophète Mohammed. Et bien sûr il faut que j'équilibre mon alimentation en eau. Sans oublier qu'après le Shour suit la prière du matin.
- Avez-vous fait des achats spécifiques pour le ramadan?
- On s'est procuré des épices spéciales et les ingrédients pour la soupe marocaine, car un ramadan sans harira, ce serait un peu bizarre. La famille nous a envoyé les pâtisseries du Maroc. Ça sent merveilleusement bon.
- Qu'est-ce que cela signifie pour vous de passer le ramadan loin du Maroc?
- Je suis née en Allemagne et j'y ai grandi, ce qui fait que je me sens plutôt allemande. Mais je dois avouer que passer le ramadan à Tanger, la ville d'où viennent mes parents, me plairait beaucoup. Mais le ramadan en Allemagne, cela évoque plus de sentiments d'appartenance, c'est plus chez moi.
- Une particularité du ramadan en Allemagne...
- La famille et les amis sont ici, on peut rompre le jeûne et passer du temps ensemble. On peut aussi avoir des discussions intéressantes sur le thème du ramadan avec des gens qui ont d'autres religions, croyances et manières de penser. Ces discussions peuvent éliminer beaucoup de barrières liées à la peur, aux préjugés et aux questions ouvertes.
L'environnement habituel, que l'on connait bien, est important psychiquement pour être bien pendant ce beau mois spirituel.
Source : Yabiladi
Le ministre espagnol de l'Intérieur, M. Alfredo Perez Rubalcaba, est arrivé lundi matin à Rabat pour une visite de travail dans le Royaume.
La visite de travail de M. Rubalcaba sera marquée par des entretiens avec le ministre de l'Intérieur, M. Taieb Cherqaoui sur des sujets d'intérêt commun notamment la coopération sécuritaire, la lutte contre la migration illégale, le trafic de stupéfiants, le crime organisé, ainsi que le terrorisme.
Source : MAP
Des compagnies britanniques ont appelé le gouvernement à repenser sa politique en matière d'immigration, avertissant que le contrôle "excessif" des flux migratoires risque de porter atteinte à l'économie du Royaume-Uni.
Un rapport, élaboré par le Chartered Institute of Personnel and Development (CIPD) et cité dimanche par la presse londonienne, a montré que nombreuses sont les firmes britanniques qui ont décidé de délocaliser leurs activités à l'étranger en raison de la limite que le gouvernement entend imposer au nombre d'immigrés autorisés à entrer au Royaume-Uni. Des compagnies, opérant notamment dans les domaines de la technologie de l'information et de la finance envisagent de transférer dès l'année prochaine leurs unités à l'étranger, en particulier vers la Chine, l'Inde et l'Europe de l'est, indique le rapport.
Les mesures prises pour durcir le contrôle de l'immigration pourraient avoir "un impact dévastateur" sur l'économie, indique le CIPD, relevant que le déclin des compétences des diplômés britanniques incite les employeurs à chercher de la main d'œuvre qualifiée à l'étranger. Les experts du CIPD ont mis en garde que si l'actuel système d'immigration par points marche bien, le plan visant à imposer une limite au nombre d'immigrés arrivant en Grande-Bretagne risque d'entraver la reprise toujours difficile de l'économie du pays.
Le parti conservateur, qui dirige le gouvernement de coalition, s'était engagé avant les élections législatives de mai dernier à imposer une telle limite. Cette politique figure parmi les points de discorde avec le parti libéral-démocrate, partenaire des conservateurs au sein de la coalition. Lors d'une récente visite en Inde, le ministre britannique chargé des entreprises, Vince Cable (libéral-démocrate) a souligné que le débat se poursuit toujours au sein du gouvernement au sujet de cette politique. Le responsable est allé même jusqu'à qualifier en privé d'"idée folle" la politique proposée dans ce sens par les conservateurs, rapporte la presse.
Source : Le Matin
Le pape Benoît XVI a exhorté dimanche des pèlerins français à accueillir les hommes de toutes origines, quelques jours après le rapatriement par le gouvernement français de plus de 200 Roms vers la Roumanie et la Bulgarie.
"Les textes liturgiques de ce jour nous redisent que tous les hommes sont appelés au salut. C?est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue", a déclaré le pape lors de la prière de l'Angelus, en s'adressant en particulier à des pèlerins francophones et à des étudiants venus d'une paroisse de Paris.
Benoît XVI, qui s'exprimait depuis sa résidence d'été de Castel Gandolfo, près de Rome, a exhorté les parents à élever leurs enfants dans la tolérance.
"Chers parents, puissiez-vous éduquer vos enfants à la fraternité universelle", a-t-il dit.
La France a renvoyé en fin de semaine des Roms vers Bucarest et Sofia, en motivant cette action par la lutte contre l'insécurité. Ces expulsions ont été critiquées notamment par le Conseil de l'Europe, qui a dénoncé une action "risquant d'attiser la xénophobie".
Source : AFP
Le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni s'est dit samedi en faveur de l'expulsion par son pays de "tous les citoyens de l'Union européenne" qui se trouvent en Italie sans remplir les conditions fondamentales.
Dans une interview accordée au journal local Corriere della Sera, M. Maroni a souligné qu'il soutenait fermement "la possibilité d'élargir la politique de repoussage vis-à-vis des immigrants illégaux à tous les citoyens européens qui ne respectent pas la directive de l'UE sur les conditions minimums pour vivre dans un autre Etat membre, y compris un salaire minimum, un logement décent et le principe de ne pas peser sur le système social étatique". "Beaucoup de bohémiens sont citoyens de l'UE mais ne remplissent aucune de ces conditions", a-t-on indiqué, ajoutant que "toutes les expulsions doivent être autorisées pour les citoyens de l'UE, non seulement les bohémiens". Pour le ministre italien, il faut traiter comme les réfugiés illégaux tous les Européens qui ne travaillent ni ne contribuent au bien-être économique et à la croissance de l'Italie, mais constituent un fardeau pour les contribuables. Mise en garde de Giancarlo Perego, de la conférence épiscopale italienne. "La liberté de mouvement des peuples (à l'intérieur de l'Union européenne) est une condition fondamentale pour construire l'Europe de demain. Celui qui considère comme importante la circulation des marchandises, mais souhaite limiter la circulation des personnes, risque d'hypothéquer fortement la construction de l'Europe de demain, et de construire une politique de l'immigration qui pourrait faire renaître les nationalismes." Le ministre de l'intérieur italien Roberto Maroni a salué l'initiative française, mais estime qu'il faut aller encore plus loin. Figure majeure de la Ligue du Nord, le parti xénophobe, il envisage de faire en sorte que les Roms de Roumanie et de Bulgarie puissent également être reconduits aux frontières, comme n'importe quel autre immigré clandestin, dans le cas où ils ne répondraient pas à certaines exigences. La France a procédé cette semaine au rapatriement de 216 Roms vers leur pays d'origine. 700 d'entre eux auront été raccompagnés d'ici la fin du mois. Par ailleurs, environ 120 immigrés clandestins en provenance d'Irak et d'Afghanistan sont arrivés jeudi matin à bord d'un yacht de luxe en Calabre, dans le sud de l'Italie, selon de nouvelles modalités adoptées par les passeurs pour échapper aux contrôles, ont indiqué les gardes-côtes italiens.
Deux Ukrainiens ont été arrêtés et les enquêteurs devront déterminer s'ils doivent être poursuivis pour trafic d'êtres humains. "Ce n'était vraiment pas le bateau de pêche typique (souvent utilisé pour faire débarquer les clandestins, ndlr) mais plutôt un grand yacht d'environ 15 mètres de long", a expliqué à l'AFP un porte-parole des gardes-côtes. Les immigrants, tous en bonne santé, ont été transférés vers un centre d'accueil près de Riace à la pointe de la péninsule italienne où ils avaient été débarqués.
"Nous sommes prêts à les accueillir", a indiqué aux médias locaux le maire de Riace, un village de 1.700 habitants qui compte déjà 130 immigrés notamment d'Ethiopie, de Somalie, du Ghana et des Palestiniens. "Nous avons vu que les immigrants pour nous deviennent plus une solution à nos problèmes qu'un problème", a déclaré le maire Domenico Lucano, connu pour sa politique très accueillante envers les immigrés. Il a estimé que la présence d'étrangers "est un stimulant pour surmonter le climat de résignation (face à la pauvreté, ndlr) qui domine dans notre région". Selon les gardes-côtes, les clandestins ont été transportés depuis le yacht jusqu'à la plage à bord de petites embarcations pour passer inaperçus. "Apparemment ils (les passeurs) ont changé de stratégie: ils utilisent de plus en plus souvent des bateaux à moteur ou des voiliers qui n'attirent pas beaucoup l'attention.
De l'extérieur, ils ont l'apparence de voiliers normaux utilisés par des touristes", a noté le porte-parole.
Source : Le Maghreb
Le responsable de la communauté musulmane autrichienne a souhaité la construction de mosquées avec des minarets dans les grandes villes du pays, déclenchant aussitôt l'ire de l'extrême droite qui est allé jusqu'à exiger un arrêt de l'immigration en provenance de pays musulmans. Dans une interview à l'agence autrichienne APA publiée aujourd'hui, le responsable de la communauté musulmane autrichienne (IGGiÖ), Anas Shakfeh, a déclaré qu'il souhaitait voir une mosquée dotée d'un minaret dans toutes les capitales des neufs provinces de l'Autriche.
"C'est mon souhait pour l'avenir", a-t-il dit. "Sur le long terme, nous ne pouvons pas empêcher les gens d'exercer (leur droit) à une véritable liberté religieuse, qui est protégé par la constitution", a-t-il ajouté. Ce qui implique pour les musulmans, non seulement une salle de prière, mais aussi une mosquée dotée d'un minaret, a expliqué Shakfeh. La hauteur des minarets pourrait faire l'objet de négociations et les hauts-parleurs pour l'appel à la prière ne sont pas obligatoires, a-t-il souligné.
Cet appel a aussitôt suscité des réactions hostiles de l'extrême droite, dont le principal parti, le FPÖ, a appelé à une "interdiction de l'immigration en provenance des pays musulmans". Le FPÖ a qualifié les mosquées de "foyers de l'islam radical". L'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ), une autre formation d'extrême droite, s'est prononcée pour une interdiction des mosquées et des minarets dans toutes les provinces autrichiennes, affirmant que ces lieux de culte représentaient "des cellules de résistance pour une société parallèle inhumaine et hostile à la démocratie".
Le député social-démocrate (SPÖ) Omar Al Rawi, qui est également le responsable de l'intégration au sein du IGGiÖ, a accusé les dirigeants de l'extrême droite d'attiser "la haine", estimant qu'ils devraient "s'excuser pour ces dérapages". Connu pour ses positions anti-immigration, le FPÖ a souvent fait campagne en s'appuyant sur des slogans comme "l'Occident entre des mains chrétiennes".
Selon de récentes estimations, un demi-million de musulmans résident en Autriche, sur une population totale de quelque 8,3 millions d'habitants.
22/08/2010
Source : Le Figaro/AFP
Comment le mois sacré est-il vécu par les Marocains en dehors du Royaume ? Notre série d’interviews consacrées à cette thématique nous amène aujourd’hui en Côte d’Ivoire, où nous retrouvons la famille Ouazzani. Le père, Abdeslam, commerçant de son état, y a immigré dans les années 1980. Marié et à la tête d’une famille de 5 enfants, il nous compte son ramadan, en compagnie de sa fille ainée, Rania, fraichement bachelière.
La Mosquée de Treichville à Abidjan, Côte-d'Ivoire
- Yabiladi.com : Comment appréhendez-vous ce Ramadan en plein mois d'août ?
- Abdeslam : En ce qui nous concerne, le problème de la chaleur ne se pose pas car étant dans un pays tropical, nous sommes en pleine saison des pluies en ce mois d'août. La journée est tellement courte qu'on ne la sent quasiment pas.
- Quel rythme allez-vous adopter ? Lever pour le Shour ? Sieste en milieu de journée ?
- Abdeslam : Pour nous commerçants nous avons droit à la journée continue de 8h30 à 17h30, donc les prières de la journée sont faîtes dans nos commerces. Le ftour ayant lieu à 18h30 et les tarawihs se terminant autour de 20h, la majorité de la communauté fait ses tarawihs à la maison pour plus de sécurité vu la situation socio-politique du pays. Puis place aux télévisions marocaines 2m et Al Oula, suivis du dîner et de la fin de journée autour de 23h. Le réveil se fait à 3h du matin pour la lecture du Coran, suivi de quelques prières avant le Shour.
- Rania : De mon côté je me réveille autour de 3h30 avec mes sœurs pour aider ma mère à préparer la table du Shour (typiquement marocain), suivi de la prière avant le coucher. Ensuite grasse matinée bien méritée et puis la journée se vit à l'instant, à l'instar de mes amis, c’est téléphone, internet, télé ou lecture du Coran.
- Avez-vous fait des achats particuliers pour le Ramadan ?
- Abdeslam : Je me contente juste de payer les ingrédients ou de faire venir ceux manquants du Maroc puis de déguster au moment venu (rire) !
- Rania : Comme chaque année, bien avant que débute le ramadan on s'y est mis avec maman à la préparation des gâteaux faits maison, et dont elle a, elle seule, le secret. Le ramadan se prépare comme une grande fête en bonne et due forme mais surtout dans une ambiance joyeuse.
- Comment vivez-vous le Ramadan loin du Maroc ?
- Abdeslam : Cela fait déjà 30 ans que je n'ai plus passé le ramadan au Maroc, cela me manque énormément, mais à vrai dire, on finit bien par s'y habituer.
- Rania : Du haut de mes 18 ans, je ne l'ai jamais vécu au Maroc, bien que j'en entend le plus grand bien et que j'aspire à vivre cette ambiance dite magique, le plus rapidement possible. Mais en même temps, nous ne sommes pas si loin du Maroc, vu que nous sommes le Maroc (en plus, des invitations entres amis nous font revivre le vrai climat du pays) !
- Citez nous une chose spécifique à votre pays d'accueil et qui concerne le Ramadan.
- Rania : L'une des choses que j'apprécie le plus en Côte d'Ivoire pendant le ramadan c'est surtout le fait de le vivre avec des amis de plusieurs autres communautés musulmanes (libanaise, malienne, sénégalaises etc) et cela est agréable et enrichissant .
20.08.2010
Source : Yabiladi
Un festival international de la musique soufie sera ouvert mercredi prochain au Caire avec la participation de troupes artistiques venant de 11 pays, dont le Maroc.
Selon le ministère égyptien de la Culture, cette manifestation connaîtra la participation de troupes de chants soufis représentant l'Ouzbékistan, l'Inde, la Bosnie, l'Espagne, la Syrie, le Soudan, l'Indonésie, la Turquie, l'Irak et l'Egypte ainsi que le Maroc.
Initié sous le signe " Le Samaa et le dialogue entre les cultures et les peuples", ce festival de dix jours vise à préserver ce patrimoine authentique, indique un communiqué du ministère.
Il ajoute que cette manifestation vise également à " renforcer la communication humaine à travers les mélodies soufies" et à rapprocher le public de cet art sublime et d'identifier ses valeurs esthétiques.
Cette rencontre sera aussi l'occasion pour l'ouverture des débats sur le soufisme et le dialogue entre les cultures et civilisations.
Source : MAP
Singapour, la Nouvelle-Zélande et l'Arabie Saoudite verraient leurs populations tripler tandis que celles du Canada et de la Suisse pourraient plus que doubler si ces pays accueillaient tous les immigrés qui veulent s'y installer, selon une enquête Gallup publiée vendredi.
"Si dans le monde, tous les adultes qui désirent immigrer de façon permanente allaient là où ils le désirent, tous ces pays", auxquels il faut ajouter l'Australie et le Koweït, "verraient leur population doubler, voire tripler", indiquent les enquêteurs de Gallup dans cette enquête, pour laquelle ont été interrogés 347'000 adultes dans 148 pays de 2007 à 2010.
Dans le même temps, des pays défavorisés tels la Sierra Leone et Haïti perdraient plus de la moitié de leur population, suivis par le Zimbabwe (-47%), le Nigeria, la Somalie, l'Ethiopie (-46%) ainsi que le Salvador et le Liberia (-45%).
L'enquête a calculé un indice de migration potentiel (PNMI) pour chaque pays, basé sur le solde net entre les habitants qui voudraient partir de ce pays et ceux qui voudraient y entrer.
Ainsi la Suisse verrait 800'000 habitants émigrer s'ils en avaient la chance, mais recevrait 10 millions d'immigrants potentiels. La Suisse, qui compte actuellement 6 millions d'habitants, verrait ainsi sa population augmenter de 150%.
La population de Singapour augmenterait de 219% si ses frontières étaient entièrement ouvertes à l'immigration, celle de la Nouvelle-Zélande de 184% et celle de l'Arabie Saoudite de 176%.
Le Canada attirerait une fois et demi sa population actuelle qui est de 33 millions d'habitants.
Les Etats-Unis, qui arrivent en 14ème position derrière la France en termes d'impact de l'immigration sur leur population, demeurent la destination de rêve de premier choix pour les immigrants, affirme l'enquête.
S'ils acceptaient tous les candidats à l'immigration, la population américaine forte de quelque 300 millions grimperait de 60% à 480 millions.
Si elle ouvrait grand ses frontières à l'immigration, la France connaîtrait aussi un boom de 60% du nombre de ses habitants, qui passerait de 64 millions à 102 millions.
Source : Romandie/AFP
Le parti autrichien d'extrême droite FPÖ a ouvert sa campagne pour les municipales d'octobre à Vienne avec le slogan "Plus de courage pour notre 'Sang viennois'". Un jeu de mots sur une célèbre valse de Strauss et mais aussi une allusion à ses idées anti-immigration.
Un millier d'affiches ont été placardées cette semaine à Vienne. Face au tollé provoqué par cette campagne, le président du FPÖ, Heinz-Christian Strache, s'est défendu lors d'un point de presse. "Considérer le terme 'sang viennois' comme une référence au nazisme était pervers", a-t-il lancé, sur fond musical de la valse.
L'expression "Wiener Blut" renvoie en Autriche au souvenir de la Vienne cosmopolite du XIXe siècle, a-t-il rappelé, ajoutant que l'affiche n'est pas censée cibler "les étrangers" mais ce qui est "étranger à Vienne".
"Cela n'a rien à voir avec le racisme", a renchéri le secrétaire général du FPÖ, Herbert Kickl. Selon lui, le terme "sang viennois" fait référence à la culture et à la tradition viennoises.
"Provocation"
Pour le responsable de la campagne électorale des Verts de Vienne pour les élections du 10 octobre, David Ellensohn, en revanche, "cette campagne rappelle bien le jargon nazi. C'est la pire des campagnes de xénophobie vues depuis longtemps à Vienne".
Même avis du côté de Michael Häupl, le maire social-démocrate de Vienne depuis novembre 1994. "Cette affiche est la pire et la plus basse provocation, dont l'unique objectif consiste à faire parler d'eux, et il semble qu'ils aient réussi leur coup", a déclaré le maire, candidat à sa propre succession.
"Sang viennois" est le titre de l'une des valses de Johann Strauss fils (1825-1899), compositeur officiel des bals de la cour des Habsbourg.
Son titre avait déjà été détourné l'an dernier par le groupe de métal-rock allemand Rammstein pour une chanson inspirée par le scandale de Josef Fritzl, ce père de famille autrichien qui avait séquestré sa fille pendant des années dans les sous-sols de sa maison et abusé d'elle.
Source : Romandie/AFP
La France, critiquée pour sa politique d'expulsions de Roms, estime n'avoir "pas de leçons à recevoir", alors que s'est poursuivi vendredi le renvoi de Roumains et de Bulgares vers leur pays, motivé par la lutte contre l'insécurité, après des vols très médiatisés jeudi.
Un groupe de 124 Roms est arrivé à l'aéroport de Timisoara, dans l'ouest de la Roumanie, selon les chiffres communiqués par la police aux frontières roumaine.
Dans la soirée, un premier groupe de treize Roms bulgares reconduits de France est pour sa part arrivé à Sofia. "Il ne s'agit pas d'un rapatriement, mais d'un retour volontaire", a précisé à l'AFP la porte-parole du ministère bulgare des Affaires étrangères, Vessela Tcherneva.
Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, avait annoncé que 139 Roms de Roumanie seraient expulsés par un vol depuis Paris vendredi, après le renvoi jeudi de 86 personnes vers la Roumanie, le premier depuis l'annonce fin juillet par Nicolas Sarkozy de mesures sécuritaires ciblant les immigrés.
A Timisoara, les rares expulsés qui ont accepté de parler n'ont pas caché leur colère et leur envie de "repartir en France" pour échapper à la pauvreté.
Face à la montée des critiques, Paris a défendu sa politique.
"La France est le pays d'Europe le plus respectueux en matière de droits des étrangers et notamment des étrangers en situation irrégulière, ou - soyons plus modestes - l'un des pays les plus respectueux, donc nous n'avons pas de leçons à recevoir", a ainsi assuré Eric Besson.
D'ici la fin du mois d'août, le nombre des personnes reconduites devrait atteindre "à peu près 850", a-t-il précisé.
Ces expulsions ne sont, selon le gouvernement, qu'une accélération d'un processus à l'oeuvre depuis des mois, puisque plus de 25 vols de ce genre ont eu lieu depuis le début de l'année.
Les Roms seraient 15.000 en France, où ils vivent souvent dans des squats. Le gouvernement les accuse d'exploiter leurs enfants à des fins de mendicité et de trafics, tandis que l'opposition dénonce un "racisme officiel".
En Roumanie, la politique française passe mal. "J'ai le sentiment que l'on stigmatise un groupe dans son ensemble. C'est contraire à la tradition française de respect des droits de l'Homme", a déclaré au journal Le Parisien Valentin Mocanu, secrétaire d'Etat à la Solidarité, chargé du dossier des Roms.
La presse roumaine a aussi dénoncé une "hypocrisie" française.
Paris et Bucarest se rejoignent cependant pour demander davantage de mobilisation de l'Union européenne.
Le ministre français de l'Intérieur, Brice Hortefeux, "attend que la Commission européenne démontre toute sa valeur ajoutée dans l'accès des Roms à l'éducation, à l'emploi et au logement par exemple", alors que le président roumain Traian Basescu a réclamé un "programme européen d'intégration".
Mais Bucarest se voit reprocher à Bruxelles de ne pas présenter de projets concrets pour utiliser les aides massives disponibles depuis l'adhésion de la Roumanie à l'UE.
La France n'est pas le seul pays européen à faire face à la question rom et à pratiquer des expulsions, mais Nicolas Sarkozy a choisi de médiatiser fortement ces actions et a fait un lien entre immigration et insécurité.
"Les évacuations de camps roms en France et leurs expulsions de France et d'Allemagne risquent d'attiser les sentiments racistes et xénophobes en Europe", a averti vendredi le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, le Turc Mevlüt Çavusoglu.
Un responsable du Vatican a également critiqué la politique française. "Les expulsions en masse de Roms vont à l'encontre des normes européennes", a déclaré à l'AFP le secrétaire du Conseil pontifical pour les migrants et les gens du voyage, Agostino Marchetto.
Source : La Croix/AFP
C'est le 25 août 2010 que notre compatriote Fatou Diome, présentera son nouveau roman. Titré «Celles qui attendent», le livre aborde la problématique de l'émigration sous un nouvel angle, celui de la vie des femmes obligées d'attendre des époux partis chercher fortune à l'étranger. Etablie à Strasbourg en France depuis plus d'une dizaine d'années, Fatou Diome poursuit son irrésistible ascension. Cette écrivaine sénégalaise va publier, le 25 août prochain, un nouveau roman. « Celles qui attendent » parle de l'émigration sous un visage féminin, en essayant de dépeindre la vie des femmes restées aux pays et qui attendent leurs époux ou leurs enfants.
«Celles qui attendent ». C'est le titre du nouvel ouvrage de Fatou Diome, qui va paraître le 25 août prochain. Installée à Strasbourg, en France, la femme de lettres sénégalaise en est à son quatrième roman. Après avoir sorti des ouvrages comme « Le Ventre de l'Atlantique » (2003), « Kétala » (2006) et « Inassouvies nos vies » (2008), Fatou Diome revient en force avec ce nouveau livre. Ce roman de 334 pages est publié par les Editions Flammarion. Sur une île où le travail est absent, l'Europe est convoitée par des hommes prêts à tout affronter pour gagner un rivage, une terre qu'ils espèrent meilleure. Les fils, les maris partent, laissant des femmes derrière eux. Ces femmes, ce sont Arame et Bougna, mères de Lamine et Issa, qui vont partir clandestinement. Arame est, au de départ, réticente ; même si ses dettes chez Abdou le commerçant ne font que s'accroître.
L'océan lui a déjà pris son autre fils et ses petits-enfants sont à sa charge. Autant de bouches à nourrir, mais qui lui donnent de la joie et la force de vivre ou, plutôt, de survivre. « La survie, justement. Partout, elle demande un effort, mais il est des contrées où l'on côtoie tellement la mort que la survie elle-même semble un pied-de-nez fait à la vie. Sur ce coin de la planète où les maigres productions journalières sont destinées à une consommation immédiate, la sérénité du lendemain n'est jamais assurée », écrit Fatou Diome.
Bougna est en guerre permanente contre la coépouse de son mari, jalousies de femmes entretenues par la polygamie du mari. Arame supporte son mari, Koromâk, cloué au lit par l'arthrose et déversant son fiel. Un mari qu'elle n'avait pas choisi, mais avec qui elle doit faire. De toute façon, jamais on ne se plaint, ou alors en silence. « Alors, au lieu de râler devant plus souffreteux que soi, on mord le mouchoir et on trime du matin au soir. Pour beaucoup, vivre se résume à essayer de vivre ».
Lamine et Issa laisseront leurs jeunes épouses, Coumba et Daba, derrière eux. Bercées de rêves et d'amour comme toute jeune fille, leur quotidien est autre. Les devoirs imposés aux belles-filles ne sont pas de tout repos. Cuisiner, laver, nettoyer pour toute la famille et sans jamais broncher. L'Europe est la femme rivale qui leur a prise leur mari. Les mères trompent leur peur de ne pas voir revenir les fils, les jeunes épouses attendent la présence de leur mari... Un seul mot pour elles - attendre - qui se décline au fil des saisons. Les années passent, Issa et Lamine ne sont toujours pas revenus. Mais la vie n'attend pas, le fils d'Issa grandit et Daba voudrait connaître l'amour. Issa et Lamine découvrent la condition d'être clandestin en Espagne : la quête aux papiers et au travail. Derrière les émigrés, les amours varient, les secrets de famille affleurent ; les petites et grandes trahisons vont alimenter la chronique sociale du village et déterminer la nature des retrouvailles.
Le visage qu'on retrouve n'est pas forcément celui qu'on attendait.
Pas de jérémiades ou de complaintes, Fatou Diome décrit avec une verve ardente les travers des situations économiques de ce monde. Quand elle parle de son pays, c'est toujours avec amour et avec le recul qui lui permet de pointer du doigt les failles. De son écriture, coulent beaucoup de constats amers ou remplis de sagesse, mais toujours très justes. Ce livre est un hymne à ces femmes et on ne peut que se sentir humble et respectueux devant elles. Nul doute qu'il sera encore bien accueilli, comme les autres de cet auteur. Fatou Diome est née au Sénégal. Elle arrive en France en 1994 et vit, depuis, à Strasbourg. Elle est l'auteur d'un recueil de nouvelles ''La Préférence nationale'' (2001), ainsi que de trois romans ''Le Ventre de l'Atlantique'' (2003), ''Kétala'' (2006) et ''Inassouvies, nos vies'' (2008).
Source : Le Messager
La communauté marocaine établie en France vit le mois de Ramadan au rythme de la spiritualité, le recueillement et la convivialité.
Pour mieux vivre ce mois sacré, de nombreux Marocains résidant à l'étranger (MRE) qui étaient en vacances dans leur pays natal ont regagné la France ces derniers jours. Plusieurs d'entre eux ont dû prendre des congés en juillet en prévision du Ramadan. Cette année, les départs en vacances ont commencé début juin avec un retour fin juillet ou début août. La Fondation Mohammed V pour la Solidarité qui se charge de l'accueil des MRE avait d'ailleurs anticipé ce mouvement en lançant son opération «Marhaba» dès le 5 juin. Le pic de retour en Europe a d'ailleurs été enregistré entre le 6 et 9 août 2010. Ainsi, du 15 juillet au 9 août, quelque 478 904 MRE ont quitté le Maroc pour rejoindre leur pays de résidence alors qu'ils n'étaient que 343 213 à la même période en 2009.
Le Ramadan a incontestablement influé sur ces retours anticipés. Un grand nombre des départs des Marocains de France a été enregistré en fin juin, avec un retour en fin août-début septembre. Quand on les interroge, les Marocains de France répondent qu'ils n'envisageaient pas de jeûner au Maroc, car, pour eux, le retour au pays est avant tout synonyme de sortie à la plage, au restaurant et de visite à la famille. Activités difficilement compatible avec les jeunes de la troisième génération. Dans la pratique, les MRE préfèrent préparer le jeûne chez eux plutôt que dans leurs maisons de vacances. Ils déplorent le fait qu'il n'existe aucune formule de séjour dans les hôtels classés au Maroc qui proposeraient un séjour avec ftour, shour et activités culturelles en adéquation avec le mois sacré du Ramadan. Ils expliquent aussi qu'ils préfèrent jeûner en France où la chaleur est moins forte et travailler car l'activité fait passer le temps plus vite sans trop penser à la faim et à la soif. A Mantes La Jolie, grande ville de l'ouest parisien qui compte une forte communauté marocaine (environ 10 000 Marocains), le marché de vendredi, d'ordinaire désert au mois d'août, est très fréquenté et bien achalandé, cette année.
Les vendeurs essentiellement marocains proposent à leurs clients une grande variété de dattes, pâtisseries, msemens et autres délices. En ce mois d'août, le marché et le centre commercial n'ont rien à envier à un souk marocain. A l'instar de ce qui se passe au Maroc, les deux principales mosquées sont pleines chaque soir malgré l'heure tardive de la prière Al Ichaa vers 22h40, suivi du rituel des Tarawih. A Mantes La Jolie, la communauté marocaine vit pleinement le Ramadan. A l'heure du ftour, les familles (souvent plusieurs générations) se retrouvent devant l'incontournable harira (soupe). Les tables regorgeant de chebbakiyat, de chhiwates et les écrans de télé, grâce aux paraboles, diffusent les programmes ramadanesques de la RTM et de 2M. Période de recueillement, de remise en question, de charité, le Ramadan est aussi pour les Marocains de France un moment de retrouvailles en famille, entre amis et compatriotes.
19.08.2010
Source : Le Matin
La phase retour de l'opération de transit des marocains résidant à l'étranger "Marhaba 2010" a enregistré, à la date du 16 août, le transit de 344.611 MRE via les différents passages aériens, maritimes et terrestres de la région du nord-est, soit +5 pc par rapport à la même période de l'année précédente (326.949 personnes).
Ce chiffre représente 28 pc du total des MRE ayant quitté le Royaume au niveau national, indique un rapport de la direction des douanes de la région du nord-est sur l'état d'avancement de l'opération Marhaba 2010.
Au cours de cette phase, le port de Nador a attiré le plus grand nombre de passagers avec 137.845 personnes, suivi de Bab Melillia (89.361), l'Aéroport Nador Al Aroui (55.174), l'aéroport d'Oujda Angad (45.349) et la gare maritime et aéroport Charif Al Idrissi d'Al Hoceima avec respectivement 11.413 et 5.469 personnes.
Selon la même source, le mouvement des véhicules a enregistré lors de la phase retour le transit via les trois points de passage terrestres (port de Nador, Bab Melillia et Port d'Al Hoiceima) de quelques 42.546 véhicules, soit 22 pc du total national.
Par ailleurs, la phase "aller" de l'opération, qui a débuté le 5 juin et se poursuivra jusqu'au 15 septembre, avait enregistré l'entrée de 478.883 MRE via les différents accès de la région nord-est, soit moins de 3 pc que la campagne précédente (495.232 MRE).
Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour garantir le bon déroulement et le succès de l'opération de transit des marocains résidant à l'étranger "Marhaba 2010", au niveau de la région du nord-est.
La direction régionale des douanes avait procédé au redéploiement et au renforcement de ses effectifs dans les différents points de passage de la région. Un total de 124 éléments supplémentaires ont été, en effet, mobilisés pour la circonstance, portant les effectifs opérationnels au niveau de l'ensemble des points d'accès de la région à 311 cadres et agents.
Parmi les renforts figurent également 27 agents navigants assurant la prise en charge des passagers à bord des bateaux et 23 opérateurs de saisie à terre, l'objectif étant de réduire les délais d'attente et de traiter les voyageurs et véhicules avec la célérité requise.
Par ailleurs, un comité d'accueil et un autre d'éthique ont été mis en place pour superviser l'opération Marhaba, accorder assistance aux MRE et assurer l'encadrement nécessaire aux agents chargés des formalités de passage en douane.
Source : MAP
Les transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger ont connu une hausse de 11,5% par rapport à la même période de 2009.
Les Marocains établis en Europe subissent la crise de plein fouet. Cette fois-ci, ce sont les dernières déclarations de l’Association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME) qui le confirment. Selon l’association, près de 43% des Marocains résidents en Espagne sont au chômage, soit 350.000 personnes. Alors que seuls 16% des Marocains étaient sans emploi il y a trois ans. D’ailleurs, depuis le début de 2009, près de 150.000 Marocains sont retournés dans leur pays d’origine dans l’attente que s’atténuent les effets de la crise économique en Espagne, indique l’association. Le chômage qui frappe la communauté marocaine résidant en Espagne, remet sur le tapis la question des transferts des MRE d’Europe. Ces derniers seront-ils touchés ? Difficile de répondre à cette question, d’autant plus que plusieurs pays européens sont encore impactés par la crise. Cette délicate conjoncture était prévue par la Banque Mondiale qui avait établi des scénarios de baisses considérables des transferts de fonds dans le monde en 2009 d’au moins 7,3%, pour atteindre 304 milliards de dollars. Pour ce qui est de l’année 2010, les choses semblent bien se présenter pour le Maroc. En effet, au terme des six premiers mois de l’année en cours, le niveau des transferts des MRE a connu une hausse de 11,5% par rapport à la même période de l’année 2009. C’est ce que font ressortir les dernières statistiques de l’Office des changes. Ainsi, les transferts des MRE vers le royaume, à fin juin 2010, ont enregistré un volume de 25,13 millions de DH. En hausse de près de 2,58 millions de DH par rapport à 2009, une année au cours de laquelle la crise battait son plein. Notons que par rapport à la moyenne des premiers semestres des années 2005 à 2009, ces recettes se sont accrûes de 11,8% soit 22,479 millions de DH,. Il est à signaler que les fonds transférés par les MRE, dont 43,2% (soit 5,15 millions de DH) proviennent de France, constituent la deuxième source de devises au Maroc après le tourisme. Les fonds transférés par les Marocains résidents en Espagne représentent, quant à eux, 10,6% (soit 1,26 million de DH) des recettes globales, suivis de ceux d’Italie (9,9% s’établissant à 1,17 million de DH), indiquent les derniers chiffres de l’Office des changes.
20 août 2010
Source : Le Soir
Une employée du parc d'attractions Disneyland d'Anaheim (sud de la Californie) a porté plainte mercredi contre le géant du divertissement, qu'elle accuse de l'empêcher de porter le voile sur son lieu de travail, a annoncé le syndicat auquel est affiliée la jeune femme.
Imane Boudlal, une étudiante de 26 ans d'origine marocaine, travaille depuis plus de deux ans dans l'un des nombreux restaurants du parc d'attractions.
"Depuis qu'elle travaille ici, elle enlève son hijab avant d'aller travailler car (le port du voile) contrevient au règlement de Disney", a déclaré dans un communiqué Leigh Shelton, porte-parole du syndicat Unite Here.
"Mais récemment, elle a vécu plusieurs expériences qui lui ont ouvert les yeux, et elle a décidé de contester le règlement, car il est illégal et injuste", dit-elle.
Il y a plusieurs mois, Imane Boudlal a fait une demande de citoyenneté américaine qui lui a été accordée en juin et ses cours sur le Premier Amendement de la Constitution américaine, qui défend notamment la liberté de culte, ont changé son point de vue sur le port du voile, selon Mme Shelton.
La porte-parole de Disneyland, Suzi Brown, assure de son côté que le parc a proposé "une solution raisonnable" à la jeune femme pour pouvoir continuer à travailler, "mais elle ne l'a pas acceptée".
Selon Mme Shelton, la solution en question constituait à faire travailler Imane Boudlal dans les arrières, à l'abri des regards de la clientèle.
"Leur proposition de me faire travailler dans les arrières est humiliante", déclare la jeune femme dans un communiqué. "Ils me proposent ça car je suis arabe, marocaine et musulmane. Ils ne veulent pas me voir", dit-elle.
Disneyland "valorise la diversité et applique de longue date une politique anti-discrimination", se défend Suzi Brown.
Source : Libération/AFP
Près de 400.000 étrangers ont été expulsés des Etats-Unis en 2009, dont près de 130.000 ayant commis des crimes ou des délits, selon un rapport publié mercredi par le département de la Sécurité intérieure. Au total, "393.000 étrangers ont été expulsés des Etats-Unis" au cours de l'exercice fiscal 2009, dont 128.000 ayant eu maille à partir avec la justice pour des actes allant généralement du trafic de drogue à de simples infractions routières, selon le rapport.
La grande majorité des étrangers expulsés au cours de l'exercice allant du 1er octobre 2008 au 30 septembre 2009 étaient mexicains (72%), suivis de loin par les Guatémaltèques (7%) et les Honduriens (7%). Sur la même période, 613.000 étrangers étaient incarcérés aux Etats-Unis, dont 86% de Mexicains.
Le nombre d'expulsions en 2009 a constitué un record pour la septième année consécutive, souligne le rapport. La communauté hispanique et plusieurs organisations non gouvernementales ont dénoncé l'augmentation des expulsions, soulignant qu'elles séparaient des familles, et demandant à l'administration Obama de les suspendre en attendant la vaste réforme de l'immigration promise.
Le gouvernement américain souhaite régulariser la situation des quelque 11 millions de sans-papiers, en grande majorité latino-américains, qui vivent dans le pays, mais la réforme se heurte au Congrès à une forte opposition conservatrice.
Source : RTLinfo.be
En prévision de la réunion des ministres de l'Intérieur du Royaume du Maroc et d'Espagne le 23 aout 2010, une réunion s'est tenue, ce mercredi au siège du ministère de l'Intérieur, coprésidée par M. Brahim Boufous, Wali, Directeur Général des Affaires Intérieures, et M. Francisco Javier Velazquez, Directeur Général de la Police et de la Grade Civile, indique un communiqué conjoint rendu public au terme de la réunion.
Ont pris part à cette réunion, le Général de Corps d'Armée Housni Benslimane, Commandant la Gendarmerie Royale, et M. Charki Drais, Directeur Général de la Sûreté Nationale, et M. Khalid Zerouali, Directeur de la Migration et de la Surveillance des Frontières.
L'ordre du jour a porté sur : le terrorisme, la migration illégale, le trafic de drogue, la coopération sécuritaire et les questions d'intérêt commun, ajoute le communiqué.
Lors de cette réunion, les deux parties se sont félicitées de la qualité de la coopération entre les différents services qui reflète les relations distinguées entre le Royaume du Maroc et l'Espagne, et qui ont permis d'atteindre des résultats probants dans les domaines susmentionnés.
Dans ce sens, précise le communiqué, il sera soumis à Messieurs les Ministres des propositions et des axes de coopération susceptibles de rehausser les actions communes.
Source : MAP
La Catalogne (nord-est de l'Espagne) est déterminée à mettre en œuvre la loi régissant l'accueil et l'intégration des immigrés, approuvée par le parlement régional en avril dernier…Suite
À New York, le cinéma marocain ne peinera pas à se faire une place dans les grandes salles de projection et de théâtre, parce qu'il est convié à y entrer par la grande porte. C'est au Tribeca Cinema, ce lieu mythique situé à New York, qu'il est invité à présenter ses plus belles réalisations…Suite
Pendant le mois d'août, tous les étudiants étrangers du pays sont regroupés à Rabat. «Gomme la capacité d'hébergement de la cité internationale est réduite (environ Bso places) c'est la cité universitaire de Souissi (2.000 places) - qui est habituellement réservée aux étudiants marocains- qui nous héberge», explique Ahmat Assileck Halata, diplômé tchadien en management des ressources humaines à l'université Mohammed V de Souissi. Pourquoi venir étudier au Maroc?...Suite
Natif d'Ouarzazate en 1962, El Hassane Aït Moh est détenteur d'un DEA d' anthropologie et de sociologie et d'une licence en sciences de l'éducation à l'Université Lyon 2. Actuellement, enseignant dans la Drôme…Suite
Une source proche du dossier de l'immigration a mis en doute, dans un entretien à Al Bayane, certains chiffres avancés par l'association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME). Selon cette dernière, ce sont «entre 130.000 et 150.000 immigrés marocains (qui) ont quitté l'Espagne, dans l' attente que s'atténuent les effets de la crise économique en Espagne».
L'information a été relayée par la radio espagnole «Cadena Sen>, avant d'être reprise par la station Médi 1…Suite